- InvitéInvité
Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Sam 24 Mar 2018 - 21:24
J’ouvre les yeux et je m’étire avant de regarder l’heure… et je me lève d’un bond ! Je ne me suis pas réveillée et je suis à la bourre. Je me disais aussi que c’était bizarre que j’émerge avant que mon réveil ne sonne. Je suis rentrée tard hier soir, enfin cette nuit. Et ce matin j’ai un rendez-vous. Je dois retrouver Thomas, le concierge, devant chez lui dans… il y a une demi-heure en fait.
Il y a quelques temps, il s’est pointé par hasard dans la boutique de fringues moldue dans laquelle je bosse à mi-temps. Evidemment il m’a reconnue. Quand on m’a croisée une fois à Hungcalf, même si je n’ai pas la même couleur de cheveux quand on me recroise, on me reconnait immédiatement. Bref, on a discuté, de mode principalement, et finalement dans la conversation est venue l’idée d’une virée à Londres pour faire le tour des friperies. C’était juste une idée en l’air à la base mais finalement on a calé un rendez-vous. Ce matin.
Je me précipite pour aller prendre une douche rapide. J’attrape ensuite les premiers vêtements qui passent pour m’habiller. Un regard devant le miroir, une légère grimace et j’assortis ma tignasse à ma tenue improvisée. Voilà, je suis prête, je n’ai que quarante minutes de retard. Je prends mon sac et m’apprête à sortir… merde ! Des chaussures ! Demi-tour, me voilà à quatre pattes pour regarder sous le lit et en débusquer une. La deuxième est… là-bas sous le bureau !
Cette fois c’est la bonne. Je traverse en trombe la salle commune des Pokeby, je manque de me casser la figure en marchant sur mes lacets que je n’ai pas pris le temps de faire tandis que je dévale les escaliers et je déboule enfin dans la cour intérieure. Je vois le concierge en train de fumer devant sa porte et en arrivant à son niveau, je peux constater qu’il est entouré de mégots. Un bon moyen de me rappeler qu’il m’a attendue trois quarts d’heure. Je ne m’arrête de courir qu’une fois à côté de lui et je m’appuie au mur d’une main pour reprendre mon souffle.
- Désolée…
Je marque une pause, un peu trop essoufflée pour parler d’une traite.
- J’ai raté mon réveil.
Là tout de suite, je ne peux pas faire mieux comme excuses. Quand mon cœur aura cessé d’essayer de s’échapper de ma poitrine et que ma respiration sera moins chaotique, alors peut-être que je pourrai envisager d’être un peu plus créative pour me faire pardonner mon retard.
Il y a quelques temps, il s’est pointé par hasard dans la boutique de fringues moldue dans laquelle je bosse à mi-temps. Evidemment il m’a reconnue. Quand on m’a croisée une fois à Hungcalf, même si je n’ai pas la même couleur de cheveux quand on me recroise, on me reconnait immédiatement. Bref, on a discuté, de mode principalement, et finalement dans la conversation est venue l’idée d’une virée à Londres pour faire le tour des friperies. C’était juste une idée en l’air à la base mais finalement on a calé un rendez-vous. Ce matin.
Je me précipite pour aller prendre une douche rapide. J’attrape ensuite les premiers vêtements qui passent pour m’habiller. Un regard devant le miroir, une légère grimace et j’assortis ma tignasse à ma tenue improvisée. Voilà, je suis prête, je n’ai que quarante minutes de retard. Je prends mon sac et m’apprête à sortir… merde ! Des chaussures ! Demi-tour, me voilà à quatre pattes pour regarder sous le lit et en débusquer une. La deuxième est… là-bas sous le bureau !
Cette fois c’est la bonne. Je traverse en trombe la salle commune des Pokeby, je manque de me casser la figure en marchant sur mes lacets que je n’ai pas pris le temps de faire tandis que je dévale les escaliers et je déboule enfin dans la cour intérieure. Je vois le concierge en train de fumer devant sa porte et en arrivant à son niveau, je peux constater qu’il est entouré de mégots. Un bon moyen de me rappeler qu’il m’a attendue trois quarts d’heure. Je ne m’arrête de courir qu’une fois à côté de lui et je m’appuie au mur d’une main pour reprendre mon souffle.
- Désolée…
Je marque une pause, un peu trop essoufflée pour parler d’une traite.
- J’ai raté mon réveil.
Là tout de suite, je ne peux pas faire mieux comme excuses. Quand mon cœur aura cessé d’essayer de s’échapper de ma poitrine et que ma respiration sera moins chaotique, alors peut-être que je pourrai envisager d’être un peu plus créative pour me faire pardonner mon retard.
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Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Dim 25 Mar 2018 - 11:50
De tous les plaisirs simples de la vie, le shopping demeure la seule activité qui ne me déçoit jamais. S'acheter des sapes, ça n'apporte ni emmerdes, ni gueule de bois. Sans doute que c'est un signe. La seule condition à respecter, c'est l'intégrité de son portefeuille. Pour le reste, il ne reste que la joie matérialiste d'un bel investissement sur son propre capital social. Que du bénéfice, en somme.
Moi, je suis le genre de prolo qui aime dépenser sa thune dans des costumes hors de prix. Il faut dire que j'ai la chance de vivre aux frais de la princesse : pas de loyer à payer, peu de frais en général. De quoi m'autoriser ce type de petit plaisir une fois dans l'année. Et justement, ça tombe bien, parce que j'ai soufflé mes trente-neuf bougies pas plus tard qu'hier. Donc typiquement, j'ai le droit.
A ce titre, on s'était mis d'accord avec Fiona pour faire cette petite sortie ensemble. Fiona, c'est une élève de la maison Pokeby que j'ai rencontré dans le magasin moldu où elle travaille. La demoiselle est en filière mode et textile magique, autant dire que notre conversation a très vite tourné autour des dernière tendances. Et j'avoue que ça m'a fait assez plaisir.
J'ai rarement l'occasion de discuter de mode avec qui que ce soit. Le cercle de mes proches ne semble pas particulièrement s'y intéresser... Ce que je conçois tout à fait. Mais en ce qui me concerne, cela fait parti de mes centres d'intérêt et je suis heureux d'avoir enfin trouvé quelqu'un avec qui partager cela.
Bref, tout ça pour dire que j'attends la demoiselle pour partir en virée shopping. On avait fixé l'heure du rendez-vous la veille. A ce titre, il semblerait qu'elle soit en retard, puisque cela fait déjà dix minutes que je l'attends. Me raccrochant à quelque cliché, je me dis que c'est une gonzesse et qu'elle est sans doute encore en train de se préparer... Du coup, je noie mon impatience en fumant clope sur clope. Mais après vingt minutes à poireauter et me griller les poumons, j'avoue commencer à sérieusement m'impatienter.
Qu'à cela ne tienne : j'en profite pour passer un coup de fil à un type contacté il y a quelques jours de cela via Internet, au sujet d'une vieille bagnole d'occasion. Un moldu de la région. J'avais dans l'idée de lui racheter sa tire pour pas cher et la retaper avec un peu de magie. Ce genre d’investissement, ce n'était pas dans mes habitudes, mais j'avais une idée derrière la tête sur ce coup. Bref, tout ça pour dire que le type est disposé à faire affaire avec moi dimanche prochain : je note le rendez-vous sur un bout de ticket de caisse qui traîne au fond de ma poche et raccroche, non sans éprouver une bonne dose de satisfaction.
D'ailleurs, je vois Fiona qui arrive justement. Elle est toute essoufflée : je suppose qu'elle a couru depuis les dortoirs.
« C'est bon, c'est pas grave.
Fais-je, la regardant reprendre son souffle. Pour le coup, je lui pardonne : son petit retard m'aura permis de m'occuper de mes affaires. Mais bon, j'avoue que sans cela, ç’aurait été chiant.
« Va pas me tomber dans les vapes.
J'ajoute, avant de nouer ses lacets d'un coup de baguette magique, avec un petit rire grinçant. On dirait qu'un cyclone lui est passé dessus : elle est toute débraillée.
« J'espère que t'es en forme.
La Pokeby s'en vient me piquer ma clope des mains, tire dessus et me demande si on y va. J'esquisse un petit sourire amusé. Prenant une dernière bouffée de tabac, j'écrase donc le mégot contre le talon de ma chaussure, dégaine mes lunettes de soleil et réplique.
« On y va.
Londres est connu pour son avant garde en matière de mode. On y croise une variété de look extrêmement riche. Entre l'élégante sobriété et l'excentricité à l'état pur, il y en a pour tous les goûts. En outre, certains quartiers recèlent de petite boutiques et autres friperies qui offrent à chacun une chance de dégotter LA fringue qui va apporter une valeur ajoutée à toute la tenue. L'intérêt, c'est aussi de trouver des griffes sympa pour pas un rond. Personnellement, je pourrais passer des heures à fouiller dans toutes ces vieilleries, en quête de la perle rare.
Sortant du quartier sorcier, où l'on a pu transplaner sans risque d'attirer l'attention, Fiona et moi déambulons à présent dans les rues londoniennes. La carte de la ville affichée sur mon smartphone, je repère ce qui pourrait bien être notre première destination.
« Cette boutique, je t'en avais parlé l'autre jour. Faut absolument qu'on y aille... Y'a des trucs...
Je joins le pouce et l'index pour illustrer mon propos.
Moi, je suis le genre de prolo qui aime dépenser sa thune dans des costumes hors de prix. Il faut dire que j'ai la chance de vivre aux frais de la princesse : pas de loyer à payer, peu de frais en général. De quoi m'autoriser ce type de petit plaisir une fois dans l'année. Et justement, ça tombe bien, parce que j'ai soufflé mes trente-neuf bougies pas plus tard qu'hier. Donc typiquement, j'ai le droit.
A ce titre, on s'était mis d'accord avec Fiona pour faire cette petite sortie ensemble. Fiona, c'est une élève de la maison Pokeby que j'ai rencontré dans le magasin moldu où elle travaille. La demoiselle est en filière mode et textile magique, autant dire que notre conversation a très vite tourné autour des dernière tendances. Et j'avoue que ça m'a fait assez plaisir.
J'ai rarement l'occasion de discuter de mode avec qui que ce soit. Le cercle de mes proches ne semble pas particulièrement s'y intéresser... Ce que je conçois tout à fait. Mais en ce qui me concerne, cela fait parti de mes centres d'intérêt et je suis heureux d'avoir enfin trouvé quelqu'un avec qui partager cela.
Bref, tout ça pour dire que j'attends la demoiselle pour partir en virée shopping. On avait fixé l'heure du rendez-vous la veille. A ce titre, il semblerait qu'elle soit en retard, puisque cela fait déjà dix minutes que je l'attends. Me raccrochant à quelque cliché, je me dis que c'est une gonzesse et qu'elle est sans doute encore en train de se préparer... Du coup, je noie mon impatience en fumant clope sur clope. Mais après vingt minutes à poireauter et me griller les poumons, j'avoue commencer à sérieusement m'impatienter.
Qu'à cela ne tienne : j'en profite pour passer un coup de fil à un type contacté il y a quelques jours de cela via Internet, au sujet d'une vieille bagnole d'occasion. Un moldu de la région. J'avais dans l'idée de lui racheter sa tire pour pas cher et la retaper avec un peu de magie. Ce genre d’investissement, ce n'était pas dans mes habitudes, mais j'avais une idée derrière la tête sur ce coup. Bref, tout ça pour dire que le type est disposé à faire affaire avec moi dimanche prochain : je note le rendez-vous sur un bout de ticket de caisse qui traîne au fond de ma poche et raccroche, non sans éprouver une bonne dose de satisfaction.
D'ailleurs, je vois Fiona qui arrive justement. Elle est toute essoufflée : je suppose qu'elle a couru depuis les dortoirs.
« C'est bon, c'est pas grave.
Fais-je, la regardant reprendre son souffle. Pour le coup, je lui pardonne : son petit retard m'aura permis de m'occuper de mes affaires. Mais bon, j'avoue que sans cela, ç’aurait été chiant.
« Va pas me tomber dans les vapes.
J'ajoute, avant de nouer ses lacets d'un coup de baguette magique, avec un petit rire grinçant. On dirait qu'un cyclone lui est passé dessus : elle est toute débraillée.
« J'espère que t'es en forme.
La Pokeby s'en vient me piquer ma clope des mains, tire dessus et me demande si on y va. J'esquisse un petit sourire amusé. Prenant une dernière bouffée de tabac, j'écrase donc le mégot contre le talon de ma chaussure, dégaine mes lunettes de soleil et réplique.
« On y va.
Londres est connu pour son avant garde en matière de mode. On y croise une variété de look extrêmement riche. Entre l'élégante sobriété et l'excentricité à l'état pur, il y en a pour tous les goûts. En outre, certains quartiers recèlent de petite boutiques et autres friperies qui offrent à chacun une chance de dégotter LA fringue qui va apporter une valeur ajoutée à toute la tenue. L'intérêt, c'est aussi de trouver des griffes sympa pour pas un rond. Personnellement, je pourrais passer des heures à fouiller dans toutes ces vieilleries, en quête de la perle rare.
Sortant du quartier sorcier, où l'on a pu transplaner sans risque d'attirer l'attention, Fiona et moi déambulons à présent dans les rues londoniennes. La carte de la ville affichée sur mon smartphone, je repère ce qui pourrait bien être notre première destination.
« Cette boutique, je t'en avais parlé l'autre jour. Faut absolument qu'on y aille... Y'a des trucs...
Je joins le pouce et l'index pour illustrer mon propos.
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Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Dim 25 Mar 2018 - 19:12
Je n’ai que rarement eu l’occasion d’aller me balader à Londres. En dehors du quartier sorcier en tous cas. Je fais donc confiance à Thomas pour me guider à travers les rues de la capitale britannique et tout en marchant à côté de lui, je garde le nez en l’air pour regarder autour de moi. Alors qu’il me vante la première boutique dans laquelle il compte m’emmener, je pose ma main sur son bras pour l’arrêter.
- Attends deux secondes.
Je viens d’apercevoir un Starbucks de l’autre côté de la rue et je le lui désigne.
- J’ai pas eu le temps de prendre un café ce matin. Ça t'embête pas ?
Il hausse les épaules et esquisse un sourire.
- Bien sûr que non.
De toute façon, je m’apprête déjà à traverser la rue pour aller chercher ma dose de caféine. S’il y a bien une chose dont je ne peux pas me passer c’est bien de mon café le matin. Je nourris une véritable passion pour cette boisson et si j’en avais les moyens, je dépenserais probablement une fortune dans diverses variétés toutes plus exotiques les unes que les autres. Lorsque mon tour arrive, je commande un grand Americano avant de me tourner vers Thomas.
- Tu veux un truc ?
En guise de réponse il s’adresse directement au serveur.
- Caffè Latte en small.
Et avant que j’aie le temps de l’en empêcher, il règle pour nous deux. Je ne vais pas cracher sur des économies mais ça me gêne un peu quand même. Je me sens obligée de préciser tandis que nous attendons nos boissons.
- T’étais pas obligé tu sais.
Il hausse les épaules et esquisse un sourire.
- Non, mais ça me fait plaisir... Et puis tu es étudiante, je peux bien te payer un Americano.
Je le remercie d’un sourire en coin. Étudiante fauchée serait une description plus exacte. Le serveur dépose nos deux gobelets sur le comptoir et je prends le mien pour en boire directement une gorgée avant de me tourner vers le concierge, retrouvant instantanément ma bonne humeur.
- C’est bon je suis parée, on peut aller explorer ta boutique maintenant.
- Attends deux secondes.
Je viens d’apercevoir un Starbucks de l’autre côté de la rue et je le lui désigne.
- J’ai pas eu le temps de prendre un café ce matin. Ça t'embête pas ?
Il hausse les épaules et esquisse un sourire.
- Bien sûr que non.
De toute façon, je m’apprête déjà à traverser la rue pour aller chercher ma dose de caféine. S’il y a bien une chose dont je ne peux pas me passer c’est bien de mon café le matin. Je nourris une véritable passion pour cette boisson et si j’en avais les moyens, je dépenserais probablement une fortune dans diverses variétés toutes plus exotiques les unes que les autres. Lorsque mon tour arrive, je commande un grand Americano avant de me tourner vers Thomas.
- Tu veux un truc ?
En guise de réponse il s’adresse directement au serveur.
- Caffè Latte en small.
Et avant que j’aie le temps de l’en empêcher, il règle pour nous deux. Je ne vais pas cracher sur des économies mais ça me gêne un peu quand même. Je me sens obligée de préciser tandis que nous attendons nos boissons.
- T’étais pas obligé tu sais.
Il hausse les épaules et esquisse un sourire.
- Non, mais ça me fait plaisir... Et puis tu es étudiante, je peux bien te payer un Americano.
Je le remercie d’un sourire en coin. Étudiante fauchée serait une description plus exacte. Le serveur dépose nos deux gobelets sur le comptoir et je prends le mien pour en boire directement une gorgée avant de me tourner vers le concierge, retrouvant instantanément ma bonne humeur.
- C’est bon je suis parée, on peut aller explorer ta boutique maintenant.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Mar 27 Mar 2018 - 22:29
Fiona me demande si on peut faire un crochet par le Starbuck du coin avant d'attaquer les hostilités. Évidemment ça ne me dérange pas, donc j'accepte sans hésiter. La demoiselle a visiblement besoin de sa dose de carburant pour démarrer et j'imagine que si elle a loupé le réveil, c'est pour une bonne raison...
Je profite donc de l'occasion pour me prendre un latte et l'inviter dans la foulée. Un geste qui l’embarrasse un peu, mais qu'importe. Être étudiant rime rarement avec opulence, à moins d'appartenir à l'une de ces familles de sang pur qui nage dans le pognon à ne plus savoir qu'en faire. Moi, je suis salarié à un tarif tout à fait raisonnable, donc ça me fait plaisir.
Café en main, Fiona semble retrouver instantanément sa pêche habituelle. J'acquiesce d'un air faussement sérieux, à la manière d'un général des armées saluant ses soldats avant l'assaut.
La friperie ressemble à n'importe quelle vieille boutique de Londres : une devanture vitrée, une vieille peinture rouge qui s'écaille et quelques fringues en exposition, histoire d’appâter le client. A l'intérieur, on peut apprécier une décoration vintage toujours tendance à l'heure actuelle. Sur le vieux parquet ciré, des rangées de portant chargés de vêtements, ainsi que des bacs remplis d'accessoires en tout genre attendent sagement d'être inspectés. Et aux murs, des étagères exposent une armée de chaussures soigneusement alignées, ainsi que de la maroquinerie. C'est simple : il y a de tout.
« Que la fête commence, j'ai envie de dire.
Fais-je à l'adresse de la jeune femme, tout lui jetant un regard plein de malice. Quelques clients sont déjà en train de farfouiller un peu partout. Je ne me fais pas prier pour les imiter.
Assez naturellement, je suis, attiré par l'un des bacs d'accessoires pour homme, non loin de la porte d'entrée. Il ne me faut d'ailleurs guère de temps pour en extraire une ceinture en croco pas dégueu. Le genre qui irait bien avec mon costard bleu marine... Cela dit, il semblerait que niveau taille, ça ne soit pas trop ça. Je décide donc de fouiller plus avant, au cas où sa petite sœur traînerait dans le coin... Et puisque Fiona est encore dans les parages, j'en profite pour l'interroger à propos de ce matin.
« Au fait, c'était quoi le souci ce matin ? En dehors du réveil, je veux dire... T'as trop bossé ou tu as juste fait la fête ?
Je profite donc de l'occasion pour me prendre un latte et l'inviter dans la foulée. Un geste qui l’embarrasse un peu, mais qu'importe. Être étudiant rime rarement avec opulence, à moins d'appartenir à l'une de ces familles de sang pur qui nage dans le pognon à ne plus savoir qu'en faire. Moi, je suis salarié à un tarif tout à fait raisonnable, donc ça me fait plaisir.
Café en main, Fiona semble retrouver instantanément sa pêche habituelle. J'acquiesce d'un air faussement sérieux, à la manière d'un général des armées saluant ses soldats avant l'assaut.
La friperie ressemble à n'importe quelle vieille boutique de Londres : une devanture vitrée, une vieille peinture rouge qui s'écaille et quelques fringues en exposition, histoire d’appâter le client. A l'intérieur, on peut apprécier une décoration vintage toujours tendance à l'heure actuelle. Sur le vieux parquet ciré, des rangées de portant chargés de vêtements, ainsi que des bacs remplis d'accessoires en tout genre attendent sagement d'être inspectés. Et aux murs, des étagères exposent une armée de chaussures soigneusement alignées, ainsi que de la maroquinerie. C'est simple : il y a de tout.
« Que la fête commence, j'ai envie de dire.
Fais-je à l'adresse de la jeune femme, tout lui jetant un regard plein de malice. Quelques clients sont déjà en train de farfouiller un peu partout. Je ne me fais pas prier pour les imiter.
Assez naturellement, je suis, attiré par l'un des bacs d'accessoires pour homme, non loin de la porte d'entrée. Il ne me faut d'ailleurs guère de temps pour en extraire une ceinture en croco pas dégueu. Le genre qui irait bien avec mon costard bleu marine... Cela dit, il semblerait que niveau taille, ça ne soit pas trop ça. Je décide donc de fouiller plus avant, au cas où sa petite sœur traînerait dans le coin... Et puisque Fiona est encore dans les parages, j'en profite pour l'interroger à propos de ce matin.
« Au fait, c'était quoi le souci ce matin ? En dehors du réveil, je veux dire... T'as trop bossé ou tu as juste fait la fête ?
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Mer 28 Mar 2018 - 13:13
Mon gobelet de café à la main, j'explore les rayonnages tout en buvant une gorgée de temps en temps. Je ne sais pas comment je tiendrais sans ma dose - importante - de café quotidienne. Je reste côté homme, non loin de là où Thomas est également en train de fouiner. Ce serait pas mal que je trouve deux ou trois trucs pour mon petit frère. Ce serait pas mal qu'il s'arrête de grandir aussi. J'ai pas le budget pour lui refaire sa garde robe sans arrêt moi. Enfin je me garde bien de le lui dire. Il n'y peut rien et je préfère ne pas l'emmerder avec des considérations financières. Moi quand j'étais ado nos parents me payaient tout ce dont j'avais besoin, voire même un peu plus. J'essaie de faire pareil pour mon frère même si ça implique de multiplier les petits boulots à côté de mes études. Je suis en train d'observer d'un peu plus près un blouson lorsque j'entends que Thomas me pose une question.
- Hm ?
Je lève les yeux vers lui le temps que ça monte au cerveau pour répondre un peu plus précisément.
- Ah. J'ai bossé à l'Eden Court Theater hier soir. J'ai terminé tard. Ou tôt ça dépend comment on voit les choses.
Terminé tard, c'est un euphémisme. Surtout quand on sait à quelle heure je me lève en général. C'est que j'ai fait une sacrée grasse mat' aujourd'hui finalement. Je m'efforce d'employer un ton léger comme si ça n'avait pas d'importance. Je n'aime pas trop parler de mes galères d'argent et des petits boulots que je multiplie chez les moldus pour parvenir à joindre les deux bouts. C'est sûr, je préfèrerais avoir trop fait la fête comme n'importe quelle étudiante qui a du mal à se lever. Mais je ne me plains pas. C'est un maigre prix à payer pour avoir pu rester avec mon frère.
- Hm ?
Je lève les yeux vers lui le temps que ça monte au cerveau pour répondre un peu plus précisément.
- Ah. J'ai bossé à l'Eden Court Theater hier soir. J'ai terminé tard. Ou tôt ça dépend comment on voit les choses.
Terminé tard, c'est un euphémisme. Surtout quand on sait à quelle heure je me lève en général. C'est que j'ai fait une sacrée grasse mat' aujourd'hui finalement. Je m'efforce d'employer un ton léger comme si ça n'avait pas d'importance. Je n'aime pas trop parler de mes galères d'argent et des petits boulots que je multiplie chez les moldus pour parvenir à joindre les deux bouts. C'est sûr, je préfèrerais avoir trop fait la fête comme n'importe quelle étudiante qui a du mal à se lever. Mais je ne me plains pas. C'est un maigre prix à payer pour avoir pu rester avec mon frère.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Ven 30 Mar 2018 - 19:46
Fiona s'en va déambuler à travers les allées de portants chargés de vêtements, son café à la main. Pendant un moment, nos regards sont respectivement captés par tout ce qui se présente. L'on progresse ainsi à force de fouille et de coup d’œils bien placés, tandis que se déroule une playlist évoquant les 70's dans les hauts parleurs du magasin. Je finis d'ailleurs par mettre la main sur la fameuse ceinture... Et cette fois-ci, elle est à la bonne taille.
De son côté, Fiona inspecte un blouson. Ma question la tire de ses pensées, mais elle finit tout de même par m'avouer avoir travaillé tard la veille. Je la rejoins d'un pas tranquille, le regard attiré par les couleurs et les matières qui se déroulent sous mes yeux.
« Parce que tu travailles après minuit ? Ce doit être ingérable au niveau des cours. Comment tu fais pour arriver à suivre ?
Les jeunes qui doivent travailler pour financer leurs études ont statistiquement moins de chances de réussir que les autres. En dehors du temps que cela prend sur l'approfondissement des cours et les devoirs s'ajoute le stress et la fatigue.
Cumuler les deux n'est pas recommandé, malheureusement certains n'ont pas le choix. Je suppose que c'est le cas de Fiona... Nous n'avons jamais tellement eu l'occasion d'en discuter. J'ignore dans quelle situation elle se trouve financièrement parlant.
La jeune femme ne s'étend pas sur le sujet, se contentant de hausser les épaules en affirmant qu'elle se débrouille. Ça, je l'imagine très bien.
« T'en as d'autres des jobs comme ça ?
Je lui demande alors, avant de poser mon regard sur une jupe. Je tire sur le cintre juste ce qu'il faut pour la voir en entier. Elle est pas mal du tout : la coupe irait super bien à Scylla. Cela dit, je ne sais pas si ça lui ferait plaisir. Après tout, elle a déjà une garde robe assez considérable... Et de marque.
Rangeant le vêtement, je prends note de la réponse de Fiona : ainsi donc, elle cumule deux jobs en plus des études. Tout ceci me semble carrément excessif. Mais bon, mademoiselle a sa petite fierté, de ce que j'ai pu noter au Starbuck. Je pense que c'est le genre de nana qui préfère garder ses difficultés pour elle. Là dessus, je ne peux que la comprendre : je suis pareil. Quand il s'agit de thune, c'est toujours gênant de toute façon.
La conversation dévie alors sur la fameuse jupe. Apparemment, ma petite manœuvre n'est pas passée inaperçue... Maintenant, elle a envie de savoir à qui je la destine.
« Je te trouve bien curieuse. Fais-je, l'esquisse d'un sourire en coin. Je jette un œil pour ma copine. Au cas où il y aurait un truc... Je ne sais pas.
Vu le contexte, je ne vois pas très bien quel autre terme employer pour désigner Scylla sans entrer dans le détail. Mais pour l'importance que ça a, de toute façon...
De son côté, Fiona inspecte un blouson. Ma question la tire de ses pensées, mais elle finit tout de même par m'avouer avoir travaillé tard la veille. Je la rejoins d'un pas tranquille, le regard attiré par les couleurs et les matières qui se déroulent sous mes yeux.
« Parce que tu travailles après minuit ? Ce doit être ingérable au niveau des cours. Comment tu fais pour arriver à suivre ?
Les jeunes qui doivent travailler pour financer leurs études ont statistiquement moins de chances de réussir que les autres. En dehors du temps que cela prend sur l'approfondissement des cours et les devoirs s'ajoute le stress et la fatigue.
Cumuler les deux n'est pas recommandé, malheureusement certains n'ont pas le choix. Je suppose que c'est le cas de Fiona... Nous n'avons jamais tellement eu l'occasion d'en discuter. J'ignore dans quelle situation elle se trouve financièrement parlant.
La jeune femme ne s'étend pas sur le sujet, se contentant de hausser les épaules en affirmant qu'elle se débrouille. Ça, je l'imagine très bien.
« T'en as d'autres des jobs comme ça ?
Je lui demande alors, avant de poser mon regard sur une jupe. Je tire sur le cintre juste ce qu'il faut pour la voir en entier. Elle est pas mal du tout : la coupe irait super bien à Scylla. Cela dit, je ne sais pas si ça lui ferait plaisir. Après tout, elle a déjà une garde robe assez considérable... Et de marque.
Rangeant le vêtement, je prends note de la réponse de Fiona : ainsi donc, elle cumule deux jobs en plus des études. Tout ceci me semble carrément excessif. Mais bon, mademoiselle a sa petite fierté, de ce que j'ai pu noter au Starbuck. Je pense que c'est le genre de nana qui préfère garder ses difficultés pour elle. Là dessus, je ne peux que la comprendre : je suis pareil. Quand il s'agit de thune, c'est toujours gênant de toute façon.
La conversation dévie alors sur la fameuse jupe. Apparemment, ma petite manœuvre n'est pas passée inaperçue... Maintenant, elle a envie de savoir à qui je la destine.
« Je te trouve bien curieuse. Fais-je, l'esquisse d'un sourire en coin. Je jette un œil pour ma copine. Au cas où il y aurait un truc... Je ne sais pas.
Vu le contexte, je ne vois pas très bien quel autre terme employer pour désigner Scylla sans entrer dans le détail. Mais pour l'importance que ça a, de toute façon...
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Ven 30 Mar 2018 - 23:37
Dès que j’en ai l’occasion, je change de sujet. Je crois que je redoute qu’on me prenne en pitié ou qu’on me fasse la charité. Alors quand je vois Thomas commencer à regarder des vêtements féminins, je m’empresse de faire dévier la conversation sur ce sujet plus léger que mes problèmes financiers. Bon j’avoue que je ne suis pas vraiment étonnée de sa réponse. Les rumeurs vont bon train à Hungcalf et les secrets ne le restent pas bien longtemps. J’ai une petite idée de qui il est en train de parler. Et je n’ai pas l’intention de laisser passer une si belle occasion de garder la discussion loin de mes propres problèmes. Je délaisse mes recherches pour mon frère et m’approche en souriant.
- Je peux te donner un coup de main si tu veux. Je peux même faire le mannequin si tu veux te faire une idée de comment ça lui irait.
Il me regarde d'un air circonspect pendant quelques secondes avant de répondre.
- Hun... Je ne sais pas.
Après un moment il ajoute.
- C'est vrai que tu peux changer d'apparence. J'avais oublié...
Il retourne alors fouiller dans les fringues.
- Je ne sais pas ce qui lui ferait plaisir. Elle a déjà tout...
C’est avec une certaine assurance que je réponds.
- Dans ce cas il faut trouver quelque chose d’unique. Quitte à faire quelques modifications.
Je commence à fouiller avec lui avant de demander.
- C’est quoi sa couleur préférée ?
Il réfléchit pendant quelques secondes.
- Heu... Je dirais le violet.
Je hoche la tête comme pour indiquer que j’ai enregistré l’information et je commence à fouiller avec un peu plus de conviction dans les rayonnages. De temps en temps, je sors un article avant de le reposer en secouant la tête. Je finis par dénicher une petite robe en liberty dans des tes tons mauves et une étole violine que je pourrais facilement transformer en ceinture pour mieux souligner la taille. L’étole est assez large et il devrait même y avoir assez de tissu pour ajouter un léger liseré sur le bas de la jupe patineuse. En somme de quoi créer une robe unique. Je dispose le tout en travers du portant de sorte de donner une vague idée des possibilités à Thomas avant de lui demander son avis.
- Qu’est-ce que tu en dis ?
Bon c’est sûr qu’il faut un peu d’imagination pour se faire une idée du résultat, mais je suis convaincue que ça rendra bien.
- Je peux te donner un coup de main si tu veux. Je peux même faire le mannequin si tu veux te faire une idée de comment ça lui irait.
Il me regarde d'un air circonspect pendant quelques secondes avant de répondre.
- Hun... Je ne sais pas.
Après un moment il ajoute.
- C'est vrai que tu peux changer d'apparence. J'avais oublié...
Il retourne alors fouiller dans les fringues.
- Je ne sais pas ce qui lui ferait plaisir. Elle a déjà tout...
C’est avec une certaine assurance que je réponds.
- Dans ce cas il faut trouver quelque chose d’unique. Quitte à faire quelques modifications.
Je commence à fouiller avec lui avant de demander.
- C’est quoi sa couleur préférée ?
Il réfléchit pendant quelques secondes.
- Heu... Je dirais le violet.
Je hoche la tête comme pour indiquer que j’ai enregistré l’information et je commence à fouiller avec un peu plus de conviction dans les rayonnages. De temps en temps, je sors un article avant de le reposer en secouant la tête. Je finis par dénicher une petite robe en liberty dans des tes tons mauves et une étole violine que je pourrais facilement transformer en ceinture pour mieux souligner la taille. L’étole est assez large et il devrait même y avoir assez de tissu pour ajouter un léger liseré sur le bas de la jupe patineuse. En somme de quoi créer une robe unique. Je dispose le tout en travers du portant de sorte de donner une vague idée des possibilités à Thomas avant de lui demander son avis.
- Qu’est-ce que tu en dis ?
Bon c’est sûr qu’il faut un peu d’imagination pour se faire une idée du résultat, mais je suis convaincue que ça rendra bien.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Dim 1 Avr 2018 - 23:38
Fiona affiche cet air typiquement féminin, de quand elles ont l'impression d'avoir découvert quelque chose de croustillant. Elle approche avec un petit sourire... Le genre qui me laisse présager des questions ou une remarque.
Il faut dire que de manière générale, j'évite d'évoquer ma vie sentimentale, alors quand elle me propose un coup de main, je dois bien admettre me sentir un peu perplexe. Du coin de l'œil, je la regarde donc sans mot dire pendant quelques secondes.
C'est vrai qu'elle a la faculté de se métamorphoser sans faire usage de polynectar : je serai fichu d'accepter sa proposition juste pour savoir si elle prend l'apparence de Scylla. Après tout, les rumeurs courent et je sens bien quand les sourires cachent des sous entendu. Ou alors je deviens complètement parano, va savoir...
Enfin bon. Pour en revenir aux fringues : je ne sais pas. Au delà de ma pudeur, je ne suis même pas sûr de mon idée de base. Scylla est issue d'une famille pétée de thunes : elle a largement assez de fringues pour quatre. Je n'ai pas envie de lui offrir un truc qu'elle ne mettra pas.
D'autant que bon... C'est une friperie. Il y a des pièces sympa, mais c'est pas au niveau de son standing habituel. Mais peut être que je me prends trop la tête... Scylla n'est pas tellement du genre matérialiste ou relou. Une attention, ça lui fera plaisir. C'est sûr.
L'idée de Fiona n'est pas mauvaise cela dit. Il y a peut-être moyen de sortir du lot avec quelque chose de personnalisé. Je la laisse donc prendre l'initiative des fouilles, tout en poursuivant la recherche de mon côté.
Question couleur, j'avoue ne pas avoir de réponse sûre : je n'ai jamais demandé à Scylla ce qu'elle préférait. Tout ce que je sais, c'est qu'elle porte un peu de tout, selon son humeur. Mais le violet revient tout de même plus que les autres teintes alors...
Après un moment, Fiona s'en revient finalement avec différentes choses. J'observe l'ensemble d'un œil expert, avant de répondre.
« La coupe est bien. Mais je ne suis pas convaincu par l'imprimé.
De mon côté, j'ai mis la main sur une robe vintage avec une coupe crayon. Le genre sexy, dans l'esprit sailor des années 50.
« Et quelque chose comme ça hun ? Too much ou...
Scylla est particulièrement bien faite. C'est clair qu'elle serait canon dans une robe comme celle là. Cela dit, le cadeau serait d'autant plus appréciable s'il ne sentait pas le fantasme masculin à plein nez. D'où l'intérêt d'avoir l'avis d'une autre femme, finalement.
Il faut dire que de manière générale, j'évite d'évoquer ma vie sentimentale, alors quand elle me propose un coup de main, je dois bien admettre me sentir un peu perplexe. Du coin de l'œil, je la regarde donc sans mot dire pendant quelques secondes.
C'est vrai qu'elle a la faculté de se métamorphoser sans faire usage de polynectar : je serai fichu d'accepter sa proposition juste pour savoir si elle prend l'apparence de Scylla. Après tout, les rumeurs courent et je sens bien quand les sourires cachent des sous entendu. Ou alors je deviens complètement parano, va savoir...
Enfin bon. Pour en revenir aux fringues : je ne sais pas. Au delà de ma pudeur, je ne suis même pas sûr de mon idée de base. Scylla est issue d'une famille pétée de thunes : elle a largement assez de fringues pour quatre. Je n'ai pas envie de lui offrir un truc qu'elle ne mettra pas.
D'autant que bon... C'est une friperie. Il y a des pièces sympa, mais c'est pas au niveau de son standing habituel. Mais peut être que je me prends trop la tête... Scylla n'est pas tellement du genre matérialiste ou relou. Une attention, ça lui fera plaisir. C'est sûr.
L'idée de Fiona n'est pas mauvaise cela dit. Il y a peut-être moyen de sortir du lot avec quelque chose de personnalisé. Je la laisse donc prendre l'initiative des fouilles, tout en poursuivant la recherche de mon côté.
Question couleur, j'avoue ne pas avoir de réponse sûre : je n'ai jamais demandé à Scylla ce qu'elle préférait. Tout ce que je sais, c'est qu'elle porte un peu de tout, selon son humeur. Mais le violet revient tout de même plus que les autres teintes alors...
Après un moment, Fiona s'en revient finalement avec différentes choses. J'observe l'ensemble d'un œil expert, avant de répondre.
« La coupe est bien. Mais je ne suis pas convaincu par l'imprimé.
De mon côté, j'ai mis la main sur une robe vintage avec une coupe crayon. Le genre sexy, dans l'esprit sailor des années 50.
« Et quelque chose comme ça hun ? Too much ou...
Scylla est particulièrement bien faite. C'est clair qu'elle serait canon dans une robe comme celle là. Cela dit, le cadeau serait d'autant plus appréciable s'il ne sentait pas le fantasme masculin à plein nez. D'où l'intérêt d'avoir l'avis d'une autre femme, finalement.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Mer 4 Avr 2018 - 19:24
J’observe la trouvaille de Thomas d’un œil critique. Si nous parlons bien de la même personne alors il est évident que c’est un style qui lui conviendrait tout à fait. Et si notre cher concierge est toujours tenté par l’idée d’une personnalisation, il sera facile d’ajouter une ceinture plus claire par-ci ou un morceau d’étoffe nouée par-là. Cependant le style ne fait pas tout. Ce genre de coupe ça ne va pas à tout le monde et surtout ça doit être parfaitement taillé. Autrement, ça peut vite devenir très moche.
- Faut voir comment ça lui irait. Ça va pas pareil à tout le monde ce genre de coupe. Moi par exemple j’aurais l’air d’un fil de fer là-dedans.
Je fais la grimace pour ponctuer mon propos. À son tour il fait la moue, réfléchissant visiblement à ce que je viens de dire. Il finit alors par répondre.
- Peut-être, oui... Cela dit, je l'ai déjà vu avec une jupe qui avait ce genre de coupe et ça lui allait plutôt bien. Mais bon, j'ai du mal à me rendre compte, là comme ça.
Il fronce les sourcils. Comme si ça allait lui donner une vision de sa copine dans la robe qu’il tient à bout de bras pendue au bout de son cintre, là tout de suite comme ça. Je laisse échapper un petit soupir avant de la lui prendre des mains.
- Donne-moi ça.
Sans lui laisser le temps de protester, je me dirige d’un pas décidé vers les cabines d’essayages. Je tire le rideau sur moi sans même me préoccuper de savoir ce qu’en pense Thomas. D’un geste j’accroche la robe sur son cintre au porte-manteau qui attend sur la côté et de l’autre je laisse tomber mon sac par terre. Dans la foulée, je m’aide de la pointe de mon pied sur mon talon pour retirer une première chaussure… ah oui c’est vrai, Thomas m’a fait mes lacets d’un coup de baguette tout à l’heure quand je l’ai retrouvé dans la cour. Je me baisse donc pour défaire mes lacets et ne tarde pas à me retrouver en chaussettes. Il ne me faut pas beaucoup plus de temps pour me débarrasser de mon pull, de mon jean et de mon t-shirt et à peine quelques minutes plus tard, j’ai enfilé la fameuse robe. Un bref regard dans le miroir me confirme que je ne me suis pas trompée dans mon analyse. Moi, je ne ressemble à rien là-dedans. Pas assez de seins pour remplir le décolleté, pas assez de hanches ni de fesses pour que la coupe de la jupe les mette en valeur. Je fais la moue. Il faudra peut-être que je songe à prendre un peu de poids un de ces quatre… mais là n’est pas la question pour le moment. Une brève grimace et mon visage comme mon corps changent de forme. Scylla me sourit dans le miroir. Voilà qui est beaucoup mieux. Je tourne vite fait sur moi-même… parfait. Bon sans les chaussettes évidemment. J’entrebâille alors juste assez le rideau de la cabine pour en sortir la main et faire signe à Thomas.
- Viens voir une minute.
Mieux vaut éviter de sortir et qu’un moldu remarque qu’une personne différente de celle qui est entrée sort de la cabine.
- Faut voir comment ça lui irait. Ça va pas pareil à tout le monde ce genre de coupe. Moi par exemple j’aurais l’air d’un fil de fer là-dedans.
Je fais la grimace pour ponctuer mon propos. À son tour il fait la moue, réfléchissant visiblement à ce que je viens de dire. Il finit alors par répondre.
- Peut-être, oui... Cela dit, je l'ai déjà vu avec une jupe qui avait ce genre de coupe et ça lui allait plutôt bien. Mais bon, j'ai du mal à me rendre compte, là comme ça.
Il fronce les sourcils. Comme si ça allait lui donner une vision de sa copine dans la robe qu’il tient à bout de bras pendue au bout de son cintre, là tout de suite comme ça. Je laisse échapper un petit soupir avant de la lui prendre des mains.
- Donne-moi ça.
Sans lui laisser le temps de protester, je me dirige d’un pas décidé vers les cabines d’essayages. Je tire le rideau sur moi sans même me préoccuper de savoir ce qu’en pense Thomas. D’un geste j’accroche la robe sur son cintre au porte-manteau qui attend sur la côté et de l’autre je laisse tomber mon sac par terre. Dans la foulée, je m’aide de la pointe de mon pied sur mon talon pour retirer une première chaussure… ah oui c’est vrai, Thomas m’a fait mes lacets d’un coup de baguette tout à l’heure quand je l’ai retrouvé dans la cour. Je me baisse donc pour défaire mes lacets et ne tarde pas à me retrouver en chaussettes. Il ne me faut pas beaucoup plus de temps pour me débarrasser de mon pull, de mon jean et de mon t-shirt et à peine quelques minutes plus tard, j’ai enfilé la fameuse robe. Un bref regard dans le miroir me confirme que je ne me suis pas trompée dans mon analyse. Moi, je ne ressemble à rien là-dedans. Pas assez de seins pour remplir le décolleté, pas assez de hanches ni de fesses pour que la coupe de la jupe les mette en valeur. Je fais la moue. Il faudra peut-être que je songe à prendre un peu de poids un de ces quatre… mais là n’est pas la question pour le moment. Une brève grimace et mon visage comme mon corps changent de forme. Scylla me sourit dans le miroir. Voilà qui est beaucoup mieux. Je tourne vite fait sur moi-même… parfait. Bon sans les chaussettes évidemment. J’entrebâille alors juste assez le rideau de la cabine pour en sortir la main et faire signe à Thomas.
- Viens voir une minute.
Mieux vaut éviter de sortir et qu’un moldu remarque qu’une personne différente de celle qui est entrée sort de la cabine.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Ven 6 Avr 2018 - 17:51
Fiona inspecte la robe d'un œil expert. J'attends son verdict, mes yeux noirs décryptant ses expressions faciales d'un regard jeté en coin. Finalement, elle tranche en posant la question de la morphologie sur la table. Là dessus, je ne peux qu'acquiescer. Il est évident que pour bien porter une coupe crayon, mieux vaut avoir les formes qu'il faut où il faut.
Mais bon, Scylla est plutôt très bien foutue dans le genre, alors je ne m'inquiète pas trop... Cela dit, on ne sait jamais. D'autant que je suis parti avec l'idée de trouver la pièce qui fera mouche, du coup... Je n'ai pas envie de me planter : il faut que ce soit parfait.
Après quelques secondes, laissées en suspend par mes considérations diverses et multiples, la Pokeby prend finalement l'initiative de la cabine d'essayage. Je la suis sans trop comprendre... Même s'il est évident, après coup, qu'elle a une idée derrière la tête.
Ce n'est qu'une fois le rideau tiré que mon esprit fait « tilt » : Fiona est métamorphomage. Je suppose qu'elle a l'intention de faire correspondre sa morphologie avec celle de Scylla. Cela dit, j'avoue demeurer un peu perplexe... Et quelque part, je sens bien que je passe à côté d'un bout de raisonnement, là tout de suite.
Quand le rideau s'entrouvre finalement, mon esprit se vide instantanément de toutes ses considérations précédentes. J'écarquille de grands yeux stupéfiés, tout en la dévisageant d'un air absolument stupide. Je connaissais les capacités des métamorphomages, mais c'est bien la première fois que j'en vois les effets... en vrai, là, devant moi. C'est tout simplement incroyable : on dirait qu'elle a pris du polynectar.
« Je ne sais pas ce qui me met le plus sur le cul quand je te vois comme ça...
J'approche de la cabine, de sorte à occulter l'ouverture, tout en ayant les yeux rivés à l'intérieur.
« Le réalisme du truc ou... Le fait d'avoir été complètement cramé.
Je sais que ma relation avec la Pokeby fait l'objet de rumeurs au sein de l'université. Mais tout de même, pour s'afficher devant moi avec autant d'assurance... Notre relation n'est manifestement plus qu'un secret de polichinelle, à en croire la silhouette qui se trouve devant moi.
Mais Fiona semble très loin de s'en soucier, retournant immédiatement l'objet de la discussion sur la robe, tout en me demandant ce que j'en pense et si je veux qu'elle essaye autre chose. J'avoue que là, tout de suite, la robe est vraiment la dernière de mes préoccupations. Ce qui se trouve devant moi est beaucoup trop ludique pour que je prenne les choses au sérieux.
« J'y crois pas... Fais-je encore. Tu as son apparence, mais ta façon de parler à toi. Ça me fait bizarre.
A en croire la vision de mon propre reflet dans les miroirs de la cabine, j'ai l'air complètement ahuri. Elle, en revanche, ne s'en émeut pas plus que ça. Au contraire, elle se met à imiter la façon de parler de Scylla et me redemande ce que je pense de la robe.
« Non, non, c'est pire si tu l'imite. Ça me perturbe encore plus.
Fais-je, en me posant une main sur la poitrine d'un air gêné. Mon regard finit par se focaliser sur la robe à nouveau. Je la détaille un moment, tout en essayant tant bien que mal d'émettre un avis constructif.
« C'est quand même incroyable ce truc...
Dis-je à mi voix, comme pour moi-même. Le changement d'apparence, ça n'est pas quelque chose d'anodin. Après tout, l'identité et le corps sont deux notions très liées...
Personnellement, je n'ai jamais changé d'apparence. Je n'ai aucune idée de ce que cela fait et, pour tout dire, ça ne me dit trop rien d'essayer. De toute façon, même si je le voulais, je ne pourrais pas vu que le polynectar a été conçu pour les humains. Les hybrides n'y sont pas sensibles.
« Bon avant que tu ne m'étripes : la robe est bien. Je pense que ce genre de coupe est pas mal dans son style... Mais j'aimais bien ton idée de l'arranger un peu, pour qu'elle soit vraiment unique. On pourrait faire quelque chose de sympa à partir de celle-là, je pense.
Mais bon, Scylla est plutôt très bien foutue dans le genre, alors je ne m'inquiète pas trop... Cela dit, on ne sait jamais. D'autant que je suis parti avec l'idée de trouver la pièce qui fera mouche, du coup... Je n'ai pas envie de me planter : il faut que ce soit parfait.
Après quelques secondes, laissées en suspend par mes considérations diverses et multiples, la Pokeby prend finalement l'initiative de la cabine d'essayage. Je la suis sans trop comprendre... Même s'il est évident, après coup, qu'elle a une idée derrière la tête.
Ce n'est qu'une fois le rideau tiré que mon esprit fait « tilt » : Fiona est métamorphomage. Je suppose qu'elle a l'intention de faire correspondre sa morphologie avec celle de Scylla. Cela dit, j'avoue demeurer un peu perplexe... Et quelque part, je sens bien que je passe à côté d'un bout de raisonnement, là tout de suite.
Quand le rideau s'entrouvre finalement, mon esprit se vide instantanément de toutes ses considérations précédentes. J'écarquille de grands yeux stupéfiés, tout en la dévisageant d'un air absolument stupide. Je connaissais les capacités des métamorphomages, mais c'est bien la première fois que j'en vois les effets... en vrai, là, devant moi. C'est tout simplement incroyable : on dirait qu'elle a pris du polynectar.
« Je ne sais pas ce qui me met le plus sur le cul quand je te vois comme ça...
J'approche de la cabine, de sorte à occulter l'ouverture, tout en ayant les yeux rivés à l'intérieur.
« Le réalisme du truc ou... Le fait d'avoir été complètement cramé.
Je sais que ma relation avec la Pokeby fait l'objet de rumeurs au sein de l'université. Mais tout de même, pour s'afficher devant moi avec autant d'assurance... Notre relation n'est manifestement plus qu'un secret de polichinelle, à en croire la silhouette qui se trouve devant moi.
Mais Fiona semble très loin de s'en soucier, retournant immédiatement l'objet de la discussion sur la robe, tout en me demandant ce que j'en pense et si je veux qu'elle essaye autre chose. J'avoue que là, tout de suite, la robe est vraiment la dernière de mes préoccupations. Ce qui se trouve devant moi est beaucoup trop ludique pour que je prenne les choses au sérieux.
« J'y crois pas... Fais-je encore. Tu as son apparence, mais ta façon de parler à toi. Ça me fait bizarre.
A en croire la vision de mon propre reflet dans les miroirs de la cabine, j'ai l'air complètement ahuri. Elle, en revanche, ne s'en émeut pas plus que ça. Au contraire, elle se met à imiter la façon de parler de Scylla et me redemande ce que je pense de la robe.
« Non, non, c'est pire si tu l'imite. Ça me perturbe encore plus.
Fais-je, en me posant une main sur la poitrine d'un air gêné. Mon regard finit par se focaliser sur la robe à nouveau. Je la détaille un moment, tout en essayant tant bien que mal d'émettre un avis constructif.
« C'est quand même incroyable ce truc...
Dis-je à mi voix, comme pour moi-même. Le changement d'apparence, ça n'est pas quelque chose d'anodin. Après tout, l'identité et le corps sont deux notions très liées...
Personnellement, je n'ai jamais changé d'apparence. Je n'ai aucune idée de ce que cela fait et, pour tout dire, ça ne me dit trop rien d'essayer. De toute façon, même si je le voulais, je ne pourrais pas vu que le polynectar a été conçu pour les humains. Les hybrides n'y sont pas sensibles.
« Bon avant que tu ne m'étripes : la robe est bien. Je pense que ce genre de coupe est pas mal dans son style... Mais j'aimais bien ton idée de l'arranger un peu, pour qu'elle soit vraiment unique. On pourrait faire quelque chose de sympa à partir de celle-là, je pense.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Mar 24 Avr 2018 - 17:21
Les gens réagissent de plein de façons différentes quand je prends l’apparence de quelqu’un d’autre. Certains ça les fait flipper, d’autres ça les amuse – comme Zeno quand j’avais pris son apparence devant lui – et d’autres encore sont surpris. C’est le cas de Thomas. Là en fait, je dirais même qu’il est sur le cul. Moi je dois dire que ça me fait bien rire de le voir comme ça. Je me demande même s’il va s’en remettre. Au bout d’un moment, il finit quand même par revenir au sujet qui nous préoccupe, à savoir la robe que j’ai essayée. Maintenant qu’il a pu voir ce qu’elle donnerait sur Scylla, je reprends ma propre apparence pour pouvoir discuter sans le perturber davantage. Évidemment, la robe me va beaucoup moins bien comme ça et je suis même obligée de tenir un peu le décolleté pour lui éviter de bailler tellement je ne le remplis pas.
- Y a de quoi faire oui. Je crois même que j’ai des tissus qui iraient bien avec. Tu as des envies particulières ?
De mon côté j’ai déjà quelques idées de customisation possibles, mais puisque le cadeau viendra de lui, je préfère le laisser choisir d’abord.
- Pour ça, je m'en remets à ton expertise.
Je hoche brièvement la tête.
- Ok. Dans ce cas je pourrais ajouter une ceinture pour souligner la taille. Et j’avais aussi pensé à un tissu noué au niveau du décolleté. Ça peut donner l’illusion de le rendre plus sage en le cachant un peu alors qu’en fait ça attire le regard dessus. Qu’est-ce que tu en dis ? T’aurais une préférence sur le type de tissu ?
J’ai facilement tendance à m’emballer quand je commence à parler couture. J’ai pas choisi cette filière pour rien. Du coup j’essaie de me freiner un peu pour laisser à Thomas le temps de me donner son avis. Encore une fois c’est son cadeau, pas le mien. Il réfléchit rapidement avant de demander.
- Qu'est-ce qu'on a comme option qui rendrait bien ?
Puisqu’il m’en donne l’occasion, je ne me fais pas prier pour exposer ce que j’ai en tête.
- La robe est dans un tissu assez foncé donc on pourrait partir sur quelque chose de plus clair pour contraster. Éventuellement avec un motif, des gros pois ça irait pas mal avec le style.
Dans ma tête, je vois exactement comment ça pourrait rendre mais je ne sais pas si c’est aussi clair pour Thomas. Alors j’esquisse une nouvelle grimace pour changer ma couleur de cheveux cette fois, adoptant un mauve très clair, presque blanc et je plaque une mèche devant la robe pour lui montrer.
- Ce genre de couleur, en restant dans les mêmes tons, ça pourrait le faire.
- Y a de quoi faire oui. Je crois même que j’ai des tissus qui iraient bien avec. Tu as des envies particulières ?
De mon côté j’ai déjà quelques idées de customisation possibles, mais puisque le cadeau viendra de lui, je préfère le laisser choisir d’abord.
- Pour ça, je m'en remets à ton expertise.
Je hoche brièvement la tête.
- Ok. Dans ce cas je pourrais ajouter une ceinture pour souligner la taille. Et j’avais aussi pensé à un tissu noué au niveau du décolleté. Ça peut donner l’illusion de le rendre plus sage en le cachant un peu alors qu’en fait ça attire le regard dessus. Qu’est-ce que tu en dis ? T’aurais une préférence sur le type de tissu ?
J’ai facilement tendance à m’emballer quand je commence à parler couture. J’ai pas choisi cette filière pour rien. Du coup j’essaie de me freiner un peu pour laisser à Thomas le temps de me donner son avis. Encore une fois c’est son cadeau, pas le mien. Il réfléchit rapidement avant de demander.
- Qu'est-ce qu'on a comme option qui rendrait bien ?
Puisqu’il m’en donne l’occasion, je ne me fais pas prier pour exposer ce que j’ai en tête.
- La robe est dans un tissu assez foncé donc on pourrait partir sur quelque chose de plus clair pour contraster. Éventuellement avec un motif, des gros pois ça irait pas mal avec le style.
Dans ma tête, je vois exactement comment ça pourrait rendre mais je ne sais pas si c’est aussi clair pour Thomas. Alors j’esquisse une nouvelle grimace pour changer ma couleur de cheveux cette fois, adoptant un mauve très clair, presque blanc et je plaque une mèche devant la robe pour lui montrer.
- Ce genre de couleur, en restant dans les mêmes tons, ça pourrait le faire.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Ven 4 Mai 2018 - 19:07
Je me sens nettement plus serein à partir du moment où Fiona reprend son apparence d'origine. Cette faculté me perturbe beaucoup trop : je crois qu'il va me falloir un moment pour m'en remettre. C'est un coup à devenir complètement parano, sérieusement. On ne peut jamais être vraiment sûr de qui on a en face... Enfin si, dans la mesure où il y a la gestuelle et tout... Mais quand même. Si ça se trouve, elle s'est déjà transformée en Scylla sans que je le sache.
Ouais, non, je pars un peu trop loin là...
Calmons nous.
La conversation revient donc sur la robe et Fiona m'interroge sur ce que je verrais pour aller avec. A ce sujet, j'ai bien quelques idées... Mais j'aime autant lui demander son opinion avant. Elle s'y connaît mieux que moi en mode féminine et je suis pratiquement sûr que ses idées seront beaucoup plus créatives que les miennes. J'écoute donc ses suggestions avec attention, tout en observant la robe d'un œil, avec un air d'expert de la mode plaqué sur le visage. L'idée de la ceinture et du nœud me semble bonne. Ce serait bien dans le style de Scylla, donc à partir de là...
« Oui, ça rendrait pas mal avec cette teinte.
Le violet est une couleur assez facile à associer à d'autres. Que l'on reste sur un camaïeu ou que l'on parte carrément sur la complémentaire, ça fonctionne bien dans tous les cas. Cela dit, je trouve plus sympa de rester sur une même gamme. On parle d'une robe et non pas d'un simple accessoire. Il faut donc bien doser ses associations, histoire de ne pas tomber dans la surcharge de mauvais goût.
« Niveau motif, je partirais plutôt sur un liseret foncé, du coup, sur la bordure du nœud... Si tu vois ce que je veux dire. Ça créerait une touche un peu distingué qui équilibrerait pas mal avec le côté sexy de la robe. Et puis ça va avec l'esprit navy de la coupe, aussi.
Scylla a une personnalité volcanique, mais c'est aussi et avant tout une jeune femme de bonne famille. Il lui faut quelque chose de classe et qui la mette bien en valeur. Le côté sexy, elle l'a de base. Inutile de trop forcer sur les artifices... Je la trouve irrésistible même quand elle porte mes vieux Tshirt, donc bon.
Tout en causant, je fais deux ou trois recherches sur Pinterest, histoire d'illustrer mon propos avec des images. Dans le genre, les ressources sont assez abondantes et je n'ai guère de mal à rapidement trouver un exemple.
« Tu vois un truc dans cet esprit là... Fais-je en tournant l'écran dans la direction de la jeune femme. T'en dis quoi ?
Ouais, non, je pars un peu trop loin là...
Calmons nous.
La conversation revient donc sur la robe et Fiona m'interroge sur ce que je verrais pour aller avec. A ce sujet, j'ai bien quelques idées... Mais j'aime autant lui demander son opinion avant. Elle s'y connaît mieux que moi en mode féminine et je suis pratiquement sûr que ses idées seront beaucoup plus créatives que les miennes. J'écoute donc ses suggestions avec attention, tout en observant la robe d'un œil, avec un air d'expert de la mode plaqué sur le visage. L'idée de la ceinture et du nœud me semble bonne. Ce serait bien dans le style de Scylla, donc à partir de là...
« Oui, ça rendrait pas mal avec cette teinte.
Le violet est une couleur assez facile à associer à d'autres. Que l'on reste sur un camaïeu ou que l'on parte carrément sur la complémentaire, ça fonctionne bien dans tous les cas. Cela dit, je trouve plus sympa de rester sur une même gamme. On parle d'une robe et non pas d'un simple accessoire. Il faut donc bien doser ses associations, histoire de ne pas tomber dans la surcharge de mauvais goût.
« Niveau motif, je partirais plutôt sur un liseret foncé, du coup, sur la bordure du nœud... Si tu vois ce que je veux dire. Ça créerait une touche un peu distingué qui équilibrerait pas mal avec le côté sexy de la robe. Et puis ça va avec l'esprit navy de la coupe, aussi.
Scylla a une personnalité volcanique, mais c'est aussi et avant tout une jeune femme de bonne famille. Il lui faut quelque chose de classe et qui la mette bien en valeur. Le côté sexy, elle l'a de base. Inutile de trop forcer sur les artifices... Je la trouve irrésistible même quand elle porte mes vieux Tshirt, donc bon.
Tout en causant, je fais deux ou trois recherches sur Pinterest, histoire d'illustrer mon propos avec des images. Dans le genre, les ressources sont assez abondantes et je n'ai guère de mal à rapidement trouver un exemple.
« Tu vois un truc dans cet esprit là... Fais-je en tournant l'écran dans la direction de la jeune femme. T'en dis quoi ?
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Jeu 10 Mai 2018 - 19:13
Je ne regrette pas du tout cette sortie shopping. Je m’amuse comme une folle. J’ai toujours apporté une touche personnelle à mes vêtements quand je ne les confectionne pas moi-même. Tout ce que je porte est unique. Soit j’achète du tissu pour coudre ce que j’ai en tête, soit je transforme ce que j’ai trouvé dans les magasins. La plupart du temps je m’approvisionne pendant les soldes. Quand j’achète quelque chose pour moi, je ne regarde pas vraiment la coupe ou la taille, je sais que j’en ferai autre chose de toute façon. Bien souvent un vêtement en solde n’est qu’un moyen pour moi de récupérer du tissu à moindre coût.
Mais créer un vêtement unique pour quelqu’un d’autre, c’est encore plus amusant. Il y a une sorte de défi à identifier ce qui plaira ou non, à celle qui portera ma création comme à ceux qui la verront avec. Et puis c’est bien plus intéressant de créer quelque chose quand c’est pour le partager.
Je jette un coup d’œil à l’image que Thomas me montre et je hoche la tête d’un air entendu. Je vois tout à fait ce qu’il veut dire et j’ai déjà en tête le résultat que ça pourrait donner. Et…
- J’en dis que tu vas faire des jaloux quand tu l’auras à ton bras.
Il hausse un sourcil, avec un petit mouvement de tête.
- Hun... C'est déjà le cas.
Il esquisse un petit sourire malicieux auquel je réponds en riant. C’est vrai que Scylla est canon et j’imagine que les mecs jalouseraient de toute façon celui qui l’aura à son bras. Je suis contente que ce soit Thomas. Je les aime bien tous les deux et pour partager la même chambre que Scylla, je sais que cette relation la rend heureuse. Même si ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai eu la confirmation de la réalité de leur couple.
Prenant pour acquis l’achat de la robe et les modifications dont nous avons discutées, j’aborde alors un aspect plus pratique.
- Du coup tu voudrais lui offrir quand ?
- Quand elle sera prête. Ce n'est pas pour une occasion particulière, donc...
Tout en regardant mon reflet dans le miroir, je réfléchis quelques instants. Il n’y a pas de retouche à faire sur la taille, seulement les transformations. De mémoire j’ai ce qu’il faut niveau tissu, à part peut-être pour le liseré foncé, mais je ne devrais pas avoir de mal à teindre un morceau d’étoffe pour obtenir la couleur adéquate. Je finis par hocher la tête.
- Ok. Je devrais pouvoir te faire ça d’ici une semaine ou deux.
Je tourne la tête vers Thomas pour ajouter en agitant la main vers le rideau de la cabine.
- Tu veux bien sortir maintenant que je puisse me rhabiller ?
Mais créer un vêtement unique pour quelqu’un d’autre, c’est encore plus amusant. Il y a une sorte de défi à identifier ce qui plaira ou non, à celle qui portera ma création comme à ceux qui la verront avec. Et puis c’est bien plus intéressant de créer quelque chose quand c’est pour le partager.
Je jette un coup d’œil à l’image que Thomas me montre et je hoche la tête d’un air entendu. Je vois tout à fait ce qu’il veut dire et j’ai déjà en tête le résultat que ça pourrait donner. Et…
- J’en dis que tu vas faire des jaloux quand tu l’auras à ton bras.
Il hausse un sourcil, avec un petit mouvement de tête.
- Hun... C'est déjà le cas.
Il esquisse un petit sourire malicieux auquel je réponds en riant. C’est vrai que Scylla est canon et j’imagine que les mecs jalouseraient de toute façon celui qui l’aura à son bras. Je suis contente que ce soit Thomas. Je les aime bien tous les deux et pour partager la même chambre que Scylla, je sais que cette relation la rend heureuse. Même si ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai eu la confirmation de la réalité de leur couple.
Prenant pour acquis l’achat de la robe et les modifications dont nous avons discutées, j’aborde alors un aspect plus pratique.
- Du coup tu voudrais lui offrir quand ?
- Quand elle sera prête. Ce n'est pas pour une occasion particulière, donc...
Tout en regardant mon reflet dans le miroir, je réfléchis quelques instants. Il n’y a pas de retouche à faire sur la taille, seulement les transformations. De mémoire j’ai ce qu’il faut niveau tissu, à part peut-être pour le liseré foncé, mais je ne devrais pas avoir de mal à teindre un morceau d’étoffe pour obtenir la couleur adéquate. Je finis par hocher la tête.
- Ok. Je devrais pouvoir te faire ça d’ici une semaine ou deux.
Je tourne la tête vers Thomas pour ajouter en agitant la main vers le rideau de la cabine.
- Tu veux bien sortir maintenant que je puisse me rhabiller ?
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Ven 18 Mai 2018 - 11:57
Fiona comprend aussitôt l'idée que j'ai en tête. Je dois bien admettre être assez content d'avoir partagé mon envie de faire un cadeau à Scylla avec elle. Sans cela, je n'aurais jamais eu l'idée de lui offrir un truc personnalisé. Ce n'est pas bête du tout, en vrai. Pour tout dire, je suis curieux de voir comment elle va s'en débrouiller. Fiona et moi parlons souvent de mode, mais je n'ai encore jamais eu l'occasion de voir ce qu'elle est capable de faire. Dans tous les cas, je suis sûr de taper juste. Scylla sera certainement ravie d'apprendre que deux de ses proches se sont alliés pour lui faire la surprise. Il est clair que ça lui fera très plaisir, la connaissant.
Quand j'y pense, Fiona est la première personne à officiellement apprendre notre relation... en tout cas, de ma bouche. Je crois que Scylla en a déjà parlé à son meilleur ami, il me semble... Après, il y a aussi le cas de Sasha, mais c'est un peu particulier : il nous a pris sur le fait. Ce n'était pas une annonce à proprement parler. En tout cas, je suis content de voir qu'elle l'accepte sans poser de question. D'un autre côté, ça ne m'étonne pas venant d'une nana comme Fiona... Ce n'est pas le genre de fille à poser des problèmes : elle en a déjà bien assez à gérer. Pour tout dire, ce n'est pas désagréable. Même si je n'ai pas pour habitude d'étaler mon statut conjugal, pouvoir l'évoquer normalement me donne l'impression que je ne suis pas constamment en train d'enfreindre les bonnes mœurs. Ça change, c'est cool.
La conversation en revient bientôt à des considérations purement pratiques. Fiona veut savoir quand j'ai l'intention d'offrir la robe à Scylla. Dans la mesure où il s'agit d'un simple cadeau, le délais importe peu. Et je ne voudrais pas surcharger l'emploi du temps déjà bien rempli de la jeune Pokeby. Cette nana cumule déjà beaucoup trop de choses pour une seule personne.
Sortant de ces quelques considérations, mon regard se pose sur la main de Fiona, tandis qu'elle m'invite à reculer.
« Ah, oui... Pardon.
Je la laisse tirer le rideau entre nous, le temps qu'elle se rhabille et retourne l'attendre devant l'entrée des cabines d'essayage.
Fiona ne tarde pas à réapparaître quelques minutes plus tard. Notre journée de shopping se poursuit ensuite dans la même ambiance sympathique et sans prise de tête. On cause de tout et de rien en fouillant les allées, le regard à l’affût. De friperie en petite boutique de quartier, le bilan aura été plutôt fructueux. Je repars globalement très satisfait de cette journée, sans compter que... J'ai super hâte de voir ce qu'elle aura réussi à faire avec cette fameuse robe.
Quand j'y pense, Fiona est la première personne à officiellement apprendre notre relation... en tout cas, de ma bouche. Je crois que Scylla en a déjà parlé à son meilleur ami, il me semble... Après, il y a aussi le cas de Sasha, mais c'est un peu particulier : il nous a pris sur le fait. Ce n'était pas une annonce à proprement parler. En tout cas, je suis content de voir qu'elle l'accepte sans poser de question. D'un autre côté, ça ne m'étonne pas venant d'une nana comme Fiona... Ce n'est pas le genre de fille à poser des problèmes : elle en a déjà bien assez à gérer. Pour tout dire, ce n'est pas désagréable. Même si je n'ai pas pour habitude d'étaler mon statut conjugal, pouvoir l'évoquer normalement me donne l'impression que je ne suis pas constamment en train d'enfreindre les bonnes mœurs. Ça change, c'est cool.
La conversation en revient bientôt à des considérations purement pratiques. Fiona veut savoir quand j'ai l'intention d'offrir la robe à Scylla. Dans la mesure où il s'agit d'un simple cadeau, le délais importe peu. Et je ne voudrais pas surcharger l'emploi du temps déjà bien rempli de la jeune Pokeby. Cette nana cumule déjà beaucoup trop de choses pour une seule personne.
Sortant de ces quelques considérations, mon regard se pose sur la main de Fiona, tandis qu'elle m'invite à reculer.
« Ah, oui... Pardon.
Je la laisse tirer le rideau entre nous, le temps qu'elle se rhabille et retourne l'attendre devant l'entrée des cabines d'essayage.
Fiona ne tarde pas à réapparaître quelques minutes plus tard. Notre journée de shopping se poursuit ensuite dans la même ambiance sympathique et sans prise de tête. On cause de tout et de rien en fouillant les allées, le regard à l’affût. De friperie en petite boutique de quartier, le bilan aura été plutôt fructueux. Je repars globalement très satisfait de cette journée, sans compter que... J'ai super hâte de voir ce qu'elle aura réussi à faire avec cette fameuse robe.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Dim 20 Mai 2018 - 22:50
J’ai passé un super moment lors de cette journée shopping avec Thomas. Et j’ai même réussi à dégotter un blouson pas trop cher pour mon frère finalement. Il faudra remettre ça à l’occasion. Mais en attendant, j’ai une robe sur laquelle travailler. Je fais ça dans mon appart plutôt que sur le campus pour éviter que Scylla ne tombe dessus dans notre chambre. Et pour l’occasion je fais une entorse à ma règle d’or, pas de magie à l’appartement. Enfin je travaille dans ma chambre et uniquement quand mon frère n’est pas là alors ce n’est pas vraiment une entorse.
La première difficulté que je rencontre concerne le tissu pour la ceinture et le nœud du décolleté. Je pensais trouver quelque chose dans les différentes chutes que j’ai gardées mais non. En superposant les étoffes, je m’aperçois que ça ne convient pas. C’est finalement en fouillant dans mon armoire que je trouve le tissu parfait… sur une robe qui appartenait à ma mère et que j’avais gardée. J’hésite longtemps avant de finalement me décider à couper dedans. C’est pour Scylla après tout, pas pour n’importe qui.
Quelques heures de travail réparties en quelques jours sur mes rares moments libres, suffisent à apporter à la robe les modifications dont nous avons discuté avec Thomas. Je dois dire que je suis assez contente du résultat. Mais je n’ai pas l’intention de m’arrêter là. C’est une robe pour une sorcière que je veux créer. Et une sorcière que je connais bien pour partager une chambre avec elle sur le campus. Il lui manque quelques enchantements pour qu’elle soit parfaite.
Je commence par un sortilège de régulation de température. Ainsi Scylla pourra porter cette robe été comme hiver et quelle que soit la météo sans avoir ni trop chaud ni trop froid. J’ai également dissimulé une minuscule poche dans la couture de la ceinture et j’applique dessus un sortilège d’extension afin qu’elle puisse y ranger sa baguette. Une variante des sortilèges d’agrandissement et de réduction me permet de rendre la robe facile à ranger. Et enfin je termine par une petite touche toute personnelle pour Scylla et son caractère aussi désordonné que moi.
C’est donc au bout de deux semaines et quelques nuits blanches que je vais finalement trouver Thomas chez lui un matin avant d’aller en cours. Lorsqu’il m’ouvre la porte, je le salue avec un sourire et lui tends une petite boite de dix centimètres sur dix.
- Salut Thomas. Tiens, j’ai terminé la robe.
Il prend la boîte et sourit.
- Génial ! Merci, tu as fait vite.
Il enchaîne.
- Tu as le temps pour un café ? Entre ! Je vais tout de suite regarder ce que tu as fait.
Je ne me fais pas prier pour suivre le concierge à l’intérieur. Un café ça ne se refuse pas et j’ai encore un peu de temps avant le début de mon premier cours. J’ai pris de la marge, j’allais pas passer en coup de vent chez Thomas, ça se fait pas.
- J’ai un peu de temps oui.
Je désigne la boîte que je viens de lui donner d’un geste de la main. Visiblement il n’a pas eu l’air de s’étonner de sa petite taille mais je précise quand même.
- J’ai pris la liberté d’ajouter quelques enchantements.
Sur la table je peux voir le petit déjeuner entamé de Thomas au milieu duquel je l’ai visiblement interrompu. Je ne m’en formalise pas plus que ça et accepte simplement le café qu’il me sert. Il ouvre alors la boîte pour découvrir mon travail. Pliée à l’intérieur, la robe n’est pas plus grande qu’un vêtement de poupée. Ça le fait marrer un instant avant qu’il demande.
- Tu l'as miniaturisée ?
Tandis qu’il la sort je commence à expliquer les différents enchantements que j’ai ajoutés.
- C’est pour qu’elle prenne moins de place. Elle reprend sa taille normale quand on la déplie et si tu la replies elle redevient miniature. J’ai aussi mis une poche avec un sortilège d’extension au niveau de la couture de la ceinture pour que Scylla puisse ranger sa baguette. Un enchantement de régulation de température pour qu’elle puisse la porter quand elle veut. Et comme je sais que Scylla est aussi bordélique que moi, j’ai donné un nom à la robe. Comme ça elle pourra utiliser un sortilège d’attraction pour la retrouver sans voir arriver toutes les robes de son armoire.
J’esquisse un léger sourire en coin en terminant mon explication, moi-même amusée par le fameux nom que j’ai trouvé.
- J’l’ai appelée Dressylla.
La première difficulté que je rencontre concerne le tissu pour la ceinture et le nœud du décolleté. Je pensais trouver quelque chose dans les différentes chutes que j’ai gardées mais non. En superposant les étoffes, je m’aperçois que ça ne convient pas. C’est finalement en fouillant dans mon armoire que je trouve le tissu parfait… sur une robe qui appartenait à ma mère et que j’avais gardée. J’hésite longtemps avant de finalement me décider à couper dedans. C’est pour Scylla après tout, pas pour n’importe qui.
Quelques heures de travail réparties en quelques jours sur mes rares moments libres, suffisent à apporter à la robe les modifications dont nous avons discuté avec Thomas. Je dois dire que je suis assez contente du résultat. Mais je n’ai pas l’intention de m’arrêter là. C’est une robe pour une sorcière que je veux créer. Et une sorcière que je connais bien pour partager une chambre avec elle sur le campus. Il lui manque quelques enchantements pour qu’elle soit parfaite.
Je commence par un sortilège de régulation de température. Ainsi Scylla pourra porter cette robe été comme hiver et quelle que soit la météo sans avoir ni trop chaud ni trop froid. J’ai également dissimulé une minuscule poche dans la couture de la ceinture et j’applique dessus un sortilège d’extension afin qu’elle puisse y ranger sa baguette. Une variante des sortilèges d’agrandissement et de réduction me permet de rendre la robe facile à ranger. Et enfin je termine par une petite touche toute personnelle pour Scylla et son caractère aussi désordonné que moi.
C’est donc au bout de deux semaines et quelques nuits blanches que je vais finalement trouver Thomas chez lui un matin avant d’aller en cours. Lorsqu’il m’ouvre la porte, je le salue avec un sourire et lui tends une petite boite de dix centimètres sur dix.
- Salut Thomas. Tiens, j’ai terminé la robe.
Il prend la boîte et sourit.
- Génial ! Merci, tu as fait vite.
Il enchaîne.
- Tu as le temps pour un café ? Entre ! Je vais tout de suite regarder ce que tu as fait.
Je ne me fais pas prier pour suivre le concierge à l’intérieur. Un café ça ne se refuse pas et j’ai encore un peu de temps avant le début de mon premier cours. J’ai pris de la marge, j’allais pas passer en coup de vent chez Thomas, ça se fait pas.
- J’ai un peu de temps oui.
Je désigne la boîte que je viens de lui donner d’un geste de la main. Visiblement il n’a pas eu l’air de s’étonner de sa petite taille mais je précise quand même.
- J’ai pris la liberté d’ajouter quelques enchantements.
Sur la table je peux voir le petit déjeuner entamé de Thomas au milieu duquel je l’ai visiblement interrompu. Je ne m’en formalise pas plus que ça et accepte simplement le café qu’il me sert. Il ouvre alors la boîte pour découvrir mon travail. Pliée à l’intérieur, la robe n’est pas plus grande qu’un vêtement de poupée. Ça le fait marrer un instant avant qu’il demande.
- Tu l'as miniaturisée ?
Tandis qu’il la sort je commence à expliquer les différents enchantements que j’ai ajoutés.
- C’est pour qu’elle prenne moins de place. Elle reprend sa taille normale quand on la déplie et si tu la replies elle redevient miniature. J’ai aussi mis une poche avec un sortilège d’extension au niveau de la couture de la ceinture pour que Scylla puisse ranger sa baguette. Un enchantement de régulation de température pour qu’elle puisse la porter quand elle veut. Et comme je sais que Scylla est aussi bordélique que moi, j’ai donné un nom à la robe. Comme ça elle pourra utiliser un sortilège d’attraction pour la retrouver sans voir arriver toutes les robes de son armoire.
J’esquisse un léger sourire en coin en terminant mon explication, moi-même amusée par le fameux nom que j’ai trouvé.
- J’l’ai appelée Dressylla.
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Mer 23 Mai 2018 - 20:08
Il me reste une petite demi heure de libre avant le début des cours. Je me prépare à aller rejoindre le groupe de surveillant pour le point du matin. Normalement, le service devrait se terminer bientôt dans la grande salle : pour moi, le signal de départ de cette nouvelle journée. En attendant, je m'empresse de finir mon petit déjeuner et m'habiller. Le genre d'opération qui n'a pas vocation à prendre du temps... Cela dit, je ne m'attendais pas à ce que l'on sonne à ma porte de si bon matin.
Me hâtant de boutonner ma chemise, je vais ouvrir et découvre Fiona en train d'attendre, une petite boite à la main. Mes yeux se posent dessus quand elle annonce qu'elle a terminé la robe. Aussitôt, mon cerveau ramène sur le devant de la scène de ma mémoire notre petite virée londonienne et je souris à mon tour.
Je suis assez curieux de voir le résultat. Rien que la taille de la boite me donne matière à cogiter sur les améliorations qu'elle a pu y faire... Connaissant les talents de couturière de Fiona, ça doit rendre pas mal. C'est donc plein d'entrain que j'invite l'étudiante à prendre un café. De savoir qu'elle y a passé du temps me touche beaucoup : il faudra que je trouve un moyen de la remercier d'ailleurs. D'ici là, je me contente de lui servir une bonne tasse de café chaud, avant de reporter mon attention sur l'ouvrage.
La robe est identique à celle que nous avons choisi dans le magasin, sauf qu'au fond de cette boite, elle ne semble pas plus grande qu'un vêtement de poupée. Cette vision m'arrache un petit rire amusé, puis je la questionne. Fiona prend alors le temps de me détailler les différents enchantements qu'elle a posé dessus.
« C'est du beau travail.
Lui dis-je, sincèrement impressionné, tout en dépliant le vêtement devant moi.
« Très bonnes idées au demeurant.
Outre les enchantements, je remarque la qualité de ses travaux de couture. Fiona n'a pas fait les choses à moitié et le résultat est impeccable. En revanche, l'annonce du nom choisi pour la robe me fait rire de bon cœur.
« Dressylla ? Je glousse encore. On dirait un nom de pokemon.
Elle comprendra la référence. Cela dit, ce n'est pas bête du tout. Nommer les choses pour les retrouver... Je devrais y penser aussi, à l'avenir.
« Merci beaucoup Fiona. Ça me fait vraiment très plaisir que tu ais pris le temps de t'en occuper. Les finitions sont parfaites et les enchantements... Je lève le pouce. C'est super... Je suis sûr qu'elle va l'adorer.
Lui dis-je en la repliant soigneusement (je m'en voudrais de la salir maintenant), avant de m'en retourner finir mon café resté sur la table.
« J'espère que ça ne t'aura pas prit trop de temps sur le reste. Je m'en voudrais...
Me hâtant de boutonner ma chemise, je vais ouvrir et découvre Fiona en train d'attendre, une petite boite à la main. Mes yeux se posent dessus quand elle annonce qu'elle a terminé la robe. Aussitôt, mon cerveau ramène sur le devant de la scène de ma mémoire notre petite virée londonienne et je souris à mon tour.
Je suis assez curieux de voir le résultat. Rien que la taille de la boite me donne matière à cogiter sur les améliorations qu'elle a pu y faire... Connaissant les talents de couturière de Fiona, ça doit rendre pas mal. C'est donc plein d'entrain que j'invite l'étudiante à prendre un café. De savoir qu'elle y a passé du temps me touche beaucoup : il faudra que je trouve un moyen de la remercier d'ailleurs. D'ici là, je me contente de lui servir une bonne tasse de café chaud, avant de reporter mon attention sur l'ouvrage.
La robe est identique à celle que nous avons choisi dans le magasin, sauf qu'au fond de cette boite, elle ne semble pas plus grande qu'un vêtement de poupée. Cette vision m'arrache un petit rire amusé, puis je la questionne. Fiona prend alors le temps de me détailler les différents enchantements qu'elle a posé dessus.
« C'est du beau travail.
Lui dis-je, sincèrement impressionné, tout en dépliant le vêtement devant moi.
« Très bonnes idées au demeurant.
Outre les enchantements, je remarque la qualité de ses travaux de couture. Fiona n'a pas fait les choses à moitié et le résultat est impeccable. En revanche, l'annonce du nom choisi pour la robe me fait rire de bon cœur.
« Dressylla ? Je glousse encore. On dirait un nom de pokemon.
Elle comprendra la référence. Cela dit, ce n'est pas bête du tout. Nommer les choses pour les retrouver... Je devrais y penser aussi, à l'avenir.
« Merci beaucoup Fiona. Ça me fait vraiment très plaisir que tu ais pris le temps de t'en occuper. Les finitions sont parfaites et les enchantements... Je lève le pouce. C'est super... Je suis sûr qu'elle va l'adorer.
Lui dis-je en la repliant soigneusement (je m'en voudrais de la salir maintenant), avant de m'en retourner finir mon café resté sur la table.
« J'espère que ça ne t'aura pas prit trop de temps sur le reste. Je m'en voudrais...
- InvitéInvité
Re: Le diable s’habille en Prada… je n’ai pas le même budget… [PV Thomas]
Dim 3 Juin 2018 - 12:12
Je bois tranquillement le café que Thomas m’a offert tout en écoutant ses commentaires. Je suis contente que le résultat lui plaise et que les enchantements que j’ai pris la liberté d’ajouter sur la robe lui conviennent. C’est vrai qu’on en avait pas parlé avant. Et vu le temps que j’ai passé dessus, je suis plutôt soulagée qu’il approuve l’idée. En parlant de temps, je balaye ses inquiétudes d’un geste de la main.
- T’en fais pas, j’ai fait ça sur mon temps libre.
Inutile de préciser qu’il s’agissait du temps libre consacré à mon sommeil. Il ne m’avait pas donné de délai, rien ne m’obligeait à travailler sur la robe de Scylla une partie de la nuit.
- Bon, alors ça va. Dit-il en souriant, avant de boire une gorgée de café.
Après quoi, il s'absente un instant dans son dressing et en ressort aussitôt avec une cravate qu'il est en train de nouer.
- Tu as cours tout à l'heure ?
Je hoche la tête tout en consultant ma montre pour préciser.
- J’ai étude des moldus dans un quart d’heure.
Il acquiesce en terminant de nouer sa cravate.
- Ça marche.
Il s'absente encore un instant dans la salle de bain cette fois.
- Excuse-moi, je ne suis pas à l'heure ce matin.
Je termine ma tasse de café avant de la poser sur la table à côté des restes du petit déjeuner de Thomas. Je secoue la tête avec un sourire.
- T’en fais pas, je connais ça.
Et pour cause. Je passe mon temps à courir pour ne pas être à la bourre et quelques fois je le suis quand même, preuve en est le temps que Thomas avait dû m’attendre le jour où nous nous étions donnés rendez-vous pour notre virée shopping. Ajustant mon sac sur mon épaule, j’ajoute.
- De toute façon je vais pas te déranger plus longtemps, je vais y aller aussi.
Avant de m’en aller je poursuis d’un ton complice.
- J’imagine que je tarderai pas à savoir ce que Scylla a pensé de la robe.
- T’en fais pas, j’ai fait ça sur mon temps libre.
Inutile de préciser qu’il s’agissait du temps libre consacré à mon sommeil. Il ne m’avait pas donné de délai, rien ne m’obligeait à travailler sur la robe de Scylla une partie de la nuit.
- Bon, alors ça va. Dit-il en souriant, avant de boire une gorgée de café.
Après quoi, il s'absente un instant dans son dressing et en ressort aussitôt avec une cravate qu'il est en train de nouer.
- Tu as cours tout à l'heure ?
Je hoche la tête tout en consultant ma montre pour préciser.
- J’ai étude des moldus dans un quart d’heure.
Il acquiesce en terminant de nouer sa cravate.
- Ça marche.
Il s'absente encore un instant dans la salle de bain cette fois.
- Excuse-moi, je ne suis pas à l'heure ce matin.
Je termine ma tasse de café avant de la poser sur la table à côté des restes du petit déjeuner de Thomas. Je secoue la tête avec un sourire.
- T’en fais pas, je connais ça.
Et pour cause. Je passe mon temps à courir pour ne pas être à la bourre et quelques fois je le suis quand même, preuve en est le temps que Thomas avait dû m’attendre le jour où nous nous étions donnés rendez-vous pour notre virée shopping. Ajustant mon sac sur mon épaule, j’ajoute.
- De toute façon je vais pas te déranger plus longtemps, je vais y aller aussi.
Avant de m’en aller je poursuis d’un ton complice.
- J’imagine que je tarderai pas à savoir ce que Scylla a pensé de la robe.
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