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La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Mer 28 Mar 2018 - 2:34
la couleur des sentiments
Rouge, vert et noir. J’installais les dernières couleurs à côté des toiles blanches posées sur leurs chevalets. J’ignorais si mon initiatives aurait des adaptes mais je me devais de tout mettre en œuvre pour les aider. Ateliers thérapeutiques … de biens grands mots pour désigner un endroit et un moment où chacun pourrait représenter ce qu’il ressent. La peinture avait ce pouvoir que peu connaissent. J’avais pris l’initiative il y a maintenant quelques années de venir en aide aux jeunes femmes ayant perdu un enfant, pendant leur grossesse ou bien lors de la naissance, probablement à cause de mon histoire personnelle. Au moment où j’avais eu besoin d’aide, je m’étais retrouvée seule ou du moins c’était le sentiment que j’avais eu et il était hors de question pour moi qu’une autre femme ressente la même chose.
J’observais ma montre moldue, cadeau de mes parents et attendais avec impatience les participantes. Elles devaient être trois ce soir mais plus l’heure avançait et plus je me disais qu’aucune ne viendrait. Je savais qu’il n’était pas évident de se confier face à des inconnues et puis j’étais médicomage, certaines pensaient que je les prenais de haut ou bien que je faisais ça par pitié ou même par obligation, on me l’avait déjà reproché d’ailleurs. Vu ma position il était inconcevable pour moi de leur confier mon histoire. Assise sur un tabouret haut, mon regard était fixé sur la porte d’entrée. Si une seule vient ce soir, ce sera déjà une victoire. Pensais-je en espérant voir une de ces jeunes filles.
J’observais ma montre moldue, cadeau de mes parents et attendais avec impatience les participantes. Elles devaient être trois ce soir mais plus l’heure avançait et plus je me disais qu’aucune ne viendrait. Je savais qu’il n’était pas évident de se confier face à des inconnues et puis j’étais médicomage, certaines pensaient que je les prenais de haut ou bien que je faisais ça par pitié ou même par obligation, on me l’avait déjà reproché d’ailleurs. Vu ma position il était inconcevable pour moi de leur confier mon histoire. Assise sur un tabouret haut, mon regard était fixé sur la porte d’entrée. Si une seule vient ce soir, ce sera déjà une victoire. Pensais-je en espérant voir une de ces jeunes filles.
©Pando
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Mer 28 Mar 2018 - 4:49
Suite à sa fausse couche, Scylla est suivi par un medecin. En l'occurrence, une médecin, puisqu'il s'agit du docteur Campbell, médicomage à Ste Mangouste. Après quelques rendez-vous et auscultations de mise , la médicomage lui avait proposé de venir au prochain atelier thérapeutique qu'elle mène. La sorcière à accepté de participer à l'atelier. Tout est bon à prendre pour aller mieux, ou du moins faire en sorte que ce soit le cas.
Ces derniers temps, Scylla a eut pas mal de désagréments. Entre son conflit avec Lilas, son père, le départ d'Ilya, Eustache et ses soucis d'ordres intimes et les cauchemars qu'elle fait la nuit. Le pire étant pour la sorcière de faire semblant que tout va bien devant ceux qui ne savent pas pour la perte de son enfant. Bref, c'est une Scylla avec les nerfs en pelote que nous avons là. Rien de plus normal en de pareilles circonstances.
Elle transplane jusqu'au lieu du rendez-vous. À savoir le Lovingblow's Art Center. C'est un endroit qu'elle connaît bien, puisqu'elle y vient régulièrement pour jouer de la musique. Il lui reste pas mal de temps avant son rendez-vous. Arrivée trop en avance serait impoli. Alors elle en profite pour aller dans la salle de musique. À cette heure là, c'est désert. Les élèves sont en cours. Elle prend le violon dans son étui et se met à jouer plusieurs air de musique classique. Elle termine par la Toccata de Jean Sébastien Bach. Elle se laisse porter par la musique. Si bien qu'au moment de jouer, elle en oublie le temps. Tandis que l'aiguille de l'horloge continue d'avancer. Elle est dans une sorte de transe. À la fin du morceau, elle range soigneusement le violon et son archet.
Il est temps d'aller à l'atelier thérapeutique. Elle qui était en avance, la voilà maintenant bien en retard. Elle qui était déjà sur place, arrive la dernière. Elle sort de la salle de musique. Elle voit le Dr Campbell qui semble attendre. Il semblerait que les autres filles qui devaient venir, Miss Campbell l'ayant prévenu que ce serait un atelier de groupe, ne soient pas là. Elle s'approche de la médicomage avec un sourire.
- Je suis navrée pour mon retard. J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre.
Ces derniers temps, Scylla a eut pas mal de désagréments. Entre son conflit avec Lilas, son père, le départ d'Ilya, Eustache et ses soucis d'ordres intimes et les cauchemars qu'elle fait la nuit. Le pire étant pour la sorcière de faire semblant que tout va bien devant ceux qui ne savent pas pour la perte de son enfant. Bref, c'est une Scylla avec les nerfs en pelote que nous avons là. Rien de plus normal en de pareilles circonstances.
Elle transplane jusqu'au lieu du rendez-vous. À savoir le Lovingblow's Art Center. C'est un endroit qu'elle connaît bien, puisqu'elle y vient régulièrement pour jouer de la musique. Il lui reste pas mal de temps avant son rendez-vous. Arrivée trop en avance serait impoli. Alors elle en profite pour aller dans la salle de musique. À cette heure là, c'est désert. Les élèves sont en cours. Elle prend le violon dans son étui et se met à jouer plusieurs air de musique classique. Elle termine par la Toccata de Jean Sébastien Bach. Elle se laisse porter par la musique. Si bien qu'au moment de jouer, elle en oublie le temps. Tandis que l'aiguille de l'horloge continue d'avancer. Elle est dans une sorte de transe. À la fin du morceau, elle range soigneusement le violon et son archet.
Il est temps d'aller à l'atelier thérapeutique. Elle qui était en avance, la voilà maintenant bien en retard. Elle qui était déjà sur place, arrive la dernière. Elle sort de la salle de musique. Elle voit le Dr Campbell qui semble attendre. Il semblerait que les autres filles qui devaient venir, Miss Campbell l'ayant prévenu que ce serait un atelier de groupe, ne soient pas là. Elle s'approche de la médicomage avec un sourire.
- Je suis navrée pour mon retard. J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre.
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Jeu 29 Mar 2018 - 22:26
la couleur des sentiments
Les minutes se succèdent et je commence à ressentir ce sentiment d’échec qui avait finit par faire partie de ma vie. Comme tout le reste, j’avais à nouveau faillit … Incapable d’aller au bout de ma grossesse, incapable de garder l’homme que j’avais le plus aimé et la liste était encore longue. Dans un soupire je me levais de mon tabouret haut, et me dirigeais vers les chevalets que j’allais ranger un à un sans utiliser de magie. C’était une chose que je faisais de plus en plus, retrouver mes origines moldues, n’utiliser mes dons que pour mon travail, pour soigner. Dans un dernier espoir je tournais les yeux vers la porte d’entrée de la salle et alors que je ne m’y attendais plus je vis entrer Scylla. « Mademoiselle Muller. » Dis-je sous le coup de la surprise mais le sourire aux lèvres. « Ne vous excusez pas, je suis contente que vous soyez venue, comme vous pouvez le remarquer les ateliers thérapeutiques n’ont que peu de succès. » Sincèrement ravie de la voir, j’affichais un sourire peu familier sur mon visage. J’étais pourtant de nature enjouée lorsque j’étais plus jeune mais la perte de mon enfant avait tout remis en question, le sourire ne faisait plus partie de ma carte de visite.
D’un geste de la main je l’invitais à s’installer devant un chevalet. « Je vous en prie, installez vous. » J’attendais qu’elle prenne place. « Ce que je vais vous demander vous semblera peut-être étrange mais faites-moi confiance, ça vous aidera. » La peinture, les couleurs, un moyen d’expression que j’appréciais de plus en plus. La musique avait aussi le don de me transporter mais tout le monde n’a pas la chance de pouvoir manipuler un instrument avec brio. La peinture elle, n’a pas besoin de s’apprendre, elle se ressent. Sa texture, son odeur et sa couleur n’ont pas besoin d’heures de répétition, le simple choix d’une couleur en dit beaucoup, la quantité utilisée parle également … « Vous êtes prête ? » Lui demandais-je de façon bienveillante.
D’un geste de la main je l’invitais à s’installer devant un chevalet. « Je vous en prie, installez vous. » J’attendais qu’elle prenne place. « Ce que je vais vous demander vous semblera peut-être étrange mais faites-moi confiance, ça vous aidera. » La peinture, les couleurs, un moyen d’expression que j’appréciais de plus en plus. La musique avait aussi le don de me transporter mais tout le monde n’a pas la chance de pouvoir manipuler un instrument avec brio. La peinture elle, n’a pas besoin de s’apprendre, elle se ressent. Sa texture, son odeur et sa couleur n’ont pas besoin d’heures de répétition, le simple choix d’une couleur en dit beaucoup, la quantité utilisée parle également … « Vous êtes prête ? » Lui demandais-je de façon bienveillante.
©Pando
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Ven 30 Mar 2018 - 22:28
Le Docteur Campbell semble être ravie de la venue de la jeune sorcière à l'atelier thérapeutique. Du moins c'est que Scylla en déduit en regardant le sourire qui s'affiche sur son visage. La sorcière est quand même étonnée qu'il n'y ait personne d'autre à part elle. Peut être que les autres filles sont un peu plus en retard qu'elle ne l'était déjà ? La médicomage lui explique alors que les ateliers thérapeutiques ont peu de succès. Ce qui est dommage aux yeux de Scylla.
- C'est moi qui devrais vous remercier.
Scylla est touchée par tout ce que fais le Docteur Campbell pour elle. Du temps qu'elle prend pour l'aider, elle et les jeunes femmes à surmonter la terrible épreuve de la perte d'un enfant. Scylla se doute bien que la médicomage à d'autres patients à voir et pourtant elle prend du temps pour aider la jeune femme à aller mieux. En soit la jeune sorcière est déjà reconnaissante de tout ce que fait Miss Campbell. Elle ne comprends vraiment pas l'absence des autres filles.
La médicomage lui demande alors de s'installer sur le tabouret devant un chevalet où est posé une toile blanche. Scylla à un grand sourire en voyant les couleurs. Ainsi donc l'atelier consiste à faire de la peinture. C'est ce qu'elle en conclut en voyant tout le matériel.
- Vous aimez l'art et la peinture Miss Campbell ?
Simple question de curiosité à vrai dire. Scylla est de ces personnes qui pensent que l'on peut tout dire avec l'art. La musique, la danse, la peinture permettent d'exprimer des émotions profondes.
- Je ne trouve pas votre initiative bizarre Docteur Campbell.
L'art révèle bien plus sur soi et sur les autres que l'on ne le croit. Il touche au plus profond de soi. Scylla est une musicienne. Sa petite soeur Helga est une violoniste exceptionnelle. Quand sa petite soeur joue, les émotions qu'elle partage sont si vives, si pures. Si Helga ne peut pas parler, quand elle joue, cela vaut des milliers de conversations.
La sorcière attache alors ses cheveux en faisant un chignon à l'arrache. Elle tourne ensuite son visage vers le Docteur Campbell et lui dit d'une voix posée. Un sourire sincère sur le visage.
- Je suis prête Docteur. Je vous écoute. Que dois-je faire ?
- C'est moi qui devrais vous remercier.
Scylla est touchée par tout ce que fais le Docteur Campbell pour elle. Du temps qu'elle prend pour l'aider, elle et les jeunes femmes à surmonter la terrible épreuve de la perte d'un enfant. Scylla se doute bien que la médicomage à d'autres patients à voir et pourtant elle prend du temps pour aider la jeune femme à aller mieux. En soit la jeune sorcière est déjà reconnaissante de tout ce que fait Miss Campbell. Elle ne comprends vraiment pas l'absence des autres filles.
La médicomage lui demande alors de s'installer sur le tabouret devant un chevalet où est posé une toile blanche. Scylla à un grand sourire en voyant les couleurs. Ainsi donc l'atelier consiste à faire de la peinture. C'est ce qu'elle en conclut en voyant tout le matériel.
- Vous aimez l'art et la peinture Miss Campbell ?
Simple question de curiosité à vrai dire. Scylla est de ces personnes qui pensent que l'on peut tout dire avec l'art. La musique, la danse, la peinture permettent d'exprimer des émotions profondes.
- Je ne trouve pas votre initiative bizarre Docteur Campbell.
L'art révèle bien plus sur soi et sur les autres que l'on ne le croit. Il touche au plus profond de soi. Scylla est une musicienne. Sa petite soeur Helga est une violoniste exceptionnelle. Quand sa petite soeur joue, les émotions qu'elle partage sont si vives, si pures. Si Helga ne peut pas parler, quand elle joue, cela vaut des milliers de conversations.
La sorcière attache alors ses cheveux en faisant un chignon à l'arrache. Elle tourne ensuite son visage vers le Docteur Campbell et lui dit d'une voix posée. Un sourire sincère sur le visage.
- Je suis prête Docteur. Je vous écoute. Que dois-je faire ?
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Ven 20 Avr 2018 - 0:14
la couleur des sentiments
La jeune fille semble de bonne volonté et cela ne fait qu’augmenter ma bienveillance à son égard. Je la regarde s’installer et sa question me surprends. « Oui, j’aime l’art, tous autant qu’ils sont. Aussi bien la peinture, que le musique ou aussi le cinéma moldu, avez-vous déjà eu l’occasion de voir un film moldu ? » J’ignore pourquoi je lui pose cette question. Cette conversation me semble naturelle au moment où les mots s’enchaînent les uns après les autres mais à bien y réfléchir, je franchis sans doute la ligne existant entre professionnel et personnel. Mais peu importe, je sais ce qu’elle a vécu et je ne peu m’empêcher de garder cette posture quelque peu maternelle. « Nous allons commencer par quelque chose de simple mais sans pinceau et sans peinture pour le moment. » Lui dis-je un léger sourire aux lèvres. Il fallait effectivement commencer, nous n’avions pas la salle pour la soirée.
J’avançais vers elle puis m’installais à ses côtés, elle assise et moi debout à côté d’elle. Je posais alors ma voix sur un ton calme et un demi-ton en dessous de celui que j’utilisais précédemment. « Je vais vous demander de fermer les yeux. » Je penchais légèrement la tête vers elle et lui faisais un geste de tête pour l’inciter à suivre mes instructions. Puis « Maintenant je vais vous demander d’inspirer profondément et de penser à ce que vous perdu, je sais que ce sera difficile mais vous devez vous y confronter. » Je fis une pause, je savais que ce que je lui demandais n’était pas facile, même douloureux mais il fallait passer par là pour avancer et même si elle ne s’en rendait pas compte, cela l’aiderait énormément. « Pensez à cet avenir qui n’arrivera jamais et dites moi quelle couleur vous voyez en y pensant. » Je me souvenais de la thérapeute moldue que j’avais rencontré après la perte de mon enfant et des exercices que nous avions fait ensemble. Il n’était pas question de peinture mais bel et bien de couleurs et alors que je m’imaginais tout voir en noir, plusieurs couleurs m’étaient apparues. Revenant à Mademoiselle Muller, j’attendais qu’elle me réponde, prête à toute éventualité, même au refus d’affronter cette douleur que l’on ne peut décrire.
J’avançais vers elle puis m’installais à ses côtés, elle assise et moi debout à côté d’elle. Je posais alors ma voix sur un ton calme et un demi-ton en dessous de celui que j’utilisais précédemment. « Je vais vous demander de fermer les yeux. » Je penchais légèrement la tête vers elle et lui faisais un geste de tête pour l’inciter à suivre mes instructions. Puis « Maintenant je vais vous demander d’inspirer profondément et de penser à ce que vous perdu, je sais que ce sera difficile mais vous devez vous y confronter. » Je fis une pause, je savais que ce que je lui demandais n’était pas facile, même douloureux mais il fallait passer par là pour avancer et même si elle ne s’en rendait pas compte, cela l’aiderait énormément. « Pensez à cet avenir qui n’arrivera jamais et dites moi quelle couleur vous voyez en y pensant. » Je me souvenais de la thérapeute moldue que j’avais rencontré après la perte de mon enfant et des exercices que nous avions fait ensemble. Il n’était pas question de peinture mais bel et bien de couleurs et alors que je m’imaginais tout voir en noir, plusieurs couleurs m’étaient apparues. Revenant à Mademoiselle Muller, j’attendais qu’elle me réponde, prête à toute éventualité, même au refus d’affronter cette douleur que l’on ne peut décrire.
©Pando
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Lun 23 Avr 2018 - 3:23
Un large sourire illumine le visage de Scylla quand la medicimage lui parle de son goût pour les différents arts qui puisse exister. Au fil des minutes, le médecin lui demande dans la conversation si elle a déjà vu des films moldus.
- J'en ai vu quelques un avec mes amis moldus. Pas beaucoup. En tout cas je suis impressionnée par la créativité des Moldus. À la façon qu'ils ont de créer du rêve sans baguette magique. Comment font-ils d'ailleurs ? Par chance je n'ai pas été influencée par les propos nauséabonds de mes parents à l'égard de ce monde qu'ils jugent sans le connaître.
Elle marque une pause avant de poursuivre la conversation.
- Mes parents sont des sangs purs intégristes. Je n'ai pas hérité de ce caractère heureusement pour moi. Malheureusement selon eux. Nos relations ont tendance à être conflictuelles. Je ne rentre pas assez dans les clous pour eux. Mais bon c'est ainsi, on ne va pas refaire le monde.
En pensant à ses parents son sourire s'efface peu à peu. Fort heureusement, elle n'a pas trop le temps d'y penser puisque le Docteur Campbell lui demande de réaliser un exercice. La sorcière suit les instructions, elle ferme les yeux, inspire et expire calmement. Elle repense au douloureux souvenirs de la fausse couche. Cela lui fait horriblement mal. Revivre la scène une seconde fois est encore pire. Elle est à deux doigts d'abandonner. De craquer. Traverser cette épreuve et faire cet exercice lui semble être aussi difficile que de soulever des montagnes.
- Je suis désolée, je n'y arrive pas.
Pour autant doit-elle s'arrêter au premier obstacle venu ? Non. Alors elle recommence. Elle laisse ses larmes se déverser sur son visage. Sans pudeur, elle se laisse aller à la tristesse. Le docteur Campbell lui demande quelle couleur elle voit en premier quand elle pense à cet avenir disparu.
- Je vois du vert.
Elle est étonnée, elle s'attendait à voir du noir quand le docteur Campbell lui a demandé de faire cet exercice. Au lieu de cela elle voit du vert, la couleur de l'espoir. Celle qui symbolise aussi la jeunesse et la longévité à la fois.
- Je dois vous avouer que je suis surprise par ce que je vois. A vrai dire je m'attendais à surtout voir du noir.
Elle se demande ce que tout cela peut bien signifier et pose la question au Docteur Campbell.
- Qu'est ce que ça veut dire Docteur ?
- J'en ai vu quelques un avec mes amis moldus. Pas beaucoup. En tout cas je suis impressionnée par la créativité des Moldus. À la façon qu'ils ont de créer du rêve sans baguette magique. Comment font-ils d'ailleurs ? Par chance je n'ai pas été influencée par les propos nauséabonds de mes parents à l'égard de ce monde qu'ils jugent sans le connaître.
Elle marque une pause avant de poursuivre la conversation.
- Mes parents sont des sangs purs intégristes. Je n'ai pas hérité de ce caractère heureusement pour moi. Malheureusement selon eux. Nos relations ont tendance à être conflictuelles. Je ne rentre pas assez dans les clous pour eux. Mais bon c'est ainsi, on ne va pas refaire le monde.
En pensant à ses parents son sourire s'efface peu à peu. Fort heureusement, elle n'a pas trop le temps d'y penser puisque le Docteur Campbell lui demande de réaliser un exercice. La sorcière suit les instructions, elle ferme les yeux, inspire et expire calmement. Elle repense au douloureux souvenirs de la fausse couche. Cela lui fait horriblement mal. Revivre la scène une seconde fois est encore pire. Elle est à deux doigts d'abandonner. De craquer. Traverser cette épreuve et faire cet exercice lui semble être aussi difficile que de soulever des montagnes.
- Je suis désolée, je n'y arrive pas.
Pour autant doit-elle s'arrêter au premier obstacle venu ? Non. Alors elle recommence. Elle laisse ses larmes se déverser sur son visage. Sans pudeur, elle se laisse aller à la tristesse. Le docteur Campbell lui demande quelle couleur elle voit en premier quand elle pense à cet avenir disparu.
- Je vois du vert.
Elle est étonnée, elle s'attendait à voir du noir quand le docteur Campbell lui a demandé de faire cet exercice. Au lieu de cela elle voit du vert, la couleur de l'espoir. Celle qui symbolise aussi la jeunesse et la longévité à la fois.
- Je dois vous avouer que je suis surprise par ce que je vois. A vrai dire je m'attendais à surtout voir du noir.
Elle se demande ce que tout cela peut bien signifier et pose la question au Docteur Campbell.
- Qu'est ce que ça veut dire Docteur ?
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Ven 27 Avr 2018 - 1:44
la couleur des sentiments
Lorsqu’elle évoque les films moldus, je peux voir son visage s’éclairer et le fait qu’elle en ait déjà vu me touche au plus profond de mon âme de née-moldu. Étrangement et sans pouvoir l’expliquer j’étais toujours agréablement surprise lorsque des sorciers appréciaient des prouesses moldues, après tout, j’avais, depuis toute petite, eu l’impression que mon appartenance au monde magique n’était que pure chimère et j’avais toujours eu peur qu’on m’en exclu du fait de la nature de mon sang. J’avais en effet été la victime d’une mise au point de la part d’un adolescent de sang-pur lors de mes premières années à Poudlard. Un frisson parcouru mon échine lorsque la jeune femme évoque sa famille, c’était à cause de mages de ce type que j’avais toujours douté de mes compétences bien qu’étant une enfant précoce et devenue médicomage relativement jeune. Mais à l’entendre elle ne semble pas suivre les idées de ses parents. « En effet, nous ne pouvons changer les autres peu importe la bonne volonté dont on peut user. » Lui dis-je avec un sourire réconfortant. Puis elle se lance de bon cœur dans l’activité que je lui propose, ce qui me surprend au premier abord, je savais à quel point il était difficile de réaliser cet exercice. Et cela ne manque pas. Alors qu’elle s’excuse je pose ma main sur son épaule, preuve de mon soutien dans cette épreuve. Et pleine de courage, elle recommence, forçant mon respect.
Soudain je vois des larmes couler sur son visage et plus profond de moi je ressens un pincement comme je n’en avais pas ressenti depuis longtemps, mon étreinte au niveau de son épaule se ressert légèrement, il fallait qu’elle sache qu’elle n’était pas seule et qu’elle ne devait pas avoir honte de ses sentiments. C’est alors qu’elle prononce une couleur, elle semble tout aussi surprise que moi lorsque j’avais réalisé l’exercice et cela m’amuse, je me retrouve tellement en elle que c’en est troublant. « Du vert ? C’est bien. » Non pas qu’il aurait été mal de voir du noir ou tout autre couleur, mais plutôt parce que cela signifiait qu’elle avançait et qu’en continuant comme ça, elle finirait par aller mieux. Sa surprise est telle qu’elle me demande de lui expliquer pourquoi elle voit du vert mais l’exercice ne se terminait pas là. « La couleur est une bonne chose, c’est une lumière, l'absence d'obscurité et le vert est une couleur bien particulière, que signifie-t-elle pour vous ? » La jeune femme devait faire le chemin par elle-même, en lui donnant les réponses je ne ferai que lui imposer ma vérité, le but de l’exercice était qu’elle trouve sa vérité et donc qu’elle se libère elle-même, je n’étais présente que pour lui donner les clefs lui permettant de faire le chemin.
Soudain je vois des larmes couler sur son visage et plus profond de moi je ressens un pincement comme je n’en avais pas ressenti depuis longtemps, mon étreinte au niveau de son épaule se ressert légèrement, il fallait qu’elle sache qu’elle n’était pas seule et qu’elle ne devait pas avoir honte de ses sentiments. C’est alors qu’elle prononce une couleur, elle semble tout aussi surprise que moi lorsque j’avais réalisé l’exercice et cela m’amuse, je me retrouve tellement en elle que c’en est troublant. « Du vert ? C’est bien. » Non pas qu’il aurait été mal de voir du noir ou tout autre couleur, mais plutôt parce que cela signifiait qu’elle avançait et qu’en continuant comme ça, elle finirait par aller mieux. Sa surprise est telle qu’elle me demande de lui expliquer pourquoi elle voit du vert mais l’exercice ne se terminait pas là. « La couleur est une bonne chose, c’est une lumière, l'absence d'obscurité et le vert est une couleur bien particulière, que signifie-t-elle pour vous ? » La jeune femme devait faire le chemin par elle-même, en lui donnant les réponses je ne ferai que lui imposer ma vérité, le but de l’exercice était qu’elle trouve sa vérité et donc qu’elle se libère elle-même, je n’étais présente que pour lui donner les clefs lui permettant de faire le chemin.
©Pando
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Sam 28 Avr 2018 - 16:01
On ne peut changer les autres, la volonté n'y peut rien contre ça. Les paroles d'Ellen sont si réalistes. Si Scylla n'a rien contre ceux qui n'ont pas la même pureté de sang qu'elle, c'est de sa propre volonté. Ses parents, son oncle, Tante Agneas, ont bien essayé de lui rentrer leurs idées, de suprématie du sang, dans le crâne. En vain. Plus le temps passe et plus elle lutte contre ça. Elle a intégré la Suicide Squad grâce à Niamh dans cet objectif au départ. Elle découvre un monde fascinant. Un monde où il n'y a pas besoin de baguettes pour faire des merveilles. Un monde capable de réaliser de belles prouesse sans avoir besoin de magie. Ils font leur propre magie en quelque sorte.
- Quel est votre film préféré Docteur Campbell ?
Simple question de curiosité. Scylla n'a pas vu tellement de film, sans doute qu'elle ne le connaitra pas. Mais elle veut découvrir. Apprendre à mieux connaitre cet univers.
- Je suis loin de tout connaître du monde Moldu. Je suis comme une enfant qui découvre des trésors. Vous connaissez bien cet univers docteur ?
L'exercice commence. Au début la sorcière à du mal à le réaliser. La souffrance est trop forte. La doctoresse l'encourage alors avec bienveillance. Après plusieurs tentatives infructeuses, elle y arrive enfin. Elle voit du vert. Elle demande pour quelles raisons, elle voit cette couleur. Le docteur Campbell demande à la jeune femme ce que ça signifie pour elle. Scylla réfléchit quelques instants, avant de répondre.
- Ça me fait penser à l'herbe. Aux feuilles des plantes et des arbres. Au printemps qui revient. À la nature qui revit.
Elle laisse le fil de ses pensées s'écouler sans interruption. Sans filtres, sans détour. Il n'y a sans doute, ni de bonnes, ni de mauvaises réponses. Il y a juste ce qu'elle ressent.
- C'est la vie qui revient après la mort. C'est la jeunesse. Le renouveau, la renaissance. C'est la pousse de la fleur qui bourgeonne dans le désert.
Elle se met alors à sourire à la doctoresse. Les larmes aux yeux, pas de tristesse, mais au contraire d'un tout autre sentiment.
- C'est l'espoir, Docteur Campbell.
- Quel est votre film préféré Docteur Campbell ?
Simple question de curiosité. Scylla n'a pas vu tellement de film, sans doute qu'elle ne le connaitra pas. Mais elle veut découvrir. Apprendre à mieux connaitre cet univers.
- Je suis loin de tout connaître du monde Moldu. Je suis comme une enfant qui découvre des trésors. Vous connaissez bien cet univers docteur ?
L'exercice commence. Au début la sorcière à du mal à le réaliser. La souffrance est trop forte. La doctoresse l'encourage alors avec bienveillance. Après plusieurs tentatives infructeuses, elle y arrive enfin. Elle voit du vert. Elle demande pour quelles raisons, elle voit cette couleur. Le docteur Campbell demande à la jeune femme ce que ça signifie pour elle. Scylla réfléchit quelques instants, avant de répondre.
- Ça me fait penser à l'herbe. Aux feuilles des plantes et des arbres. Au printemps qui revient. À la nature qui revit.
Elle laisse le fil de ses pensées s'écouler sans interruption. Sans filtres, sans détour. Il n'y a sans doute, ni de bonnes, ni de mauvaises réponses. Il y a juste ce qu'elle ressent.
- C'est la vie qui revient après la mort. C'est la jeunesse. Le renouveau, la renaissance. C'est la pousse de la fleur qui bourgeonne dans le désert.
Elle se met alors à sourire à la doctoresse. Les larmes aux yeux, pas de tristesse, mais au contraire d'un tout autre sentiment.
- C'est l'espoir, Docteur Campbell.
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Mer 2 Mai 2018 - 19:12
la couleur des sentiments
Sa fraicheur, sa jeunesse et sa spontanéité avaient le don de me surprendre mais de façon agréable. Elle n’était pas attachée aux idées de sa famille et une telle force de caractère provoquait en moi de l’admiration. Revenir sur des choses inculquées par sa propre famille depuis des générations et faire fit des conséquences, aurais-je pu être aussi forte qu’elle à son âge ? Cette question me laissa dubitative. J’avais en effet quitté ma famille alors que je n’avais qu’une vingtaine d’années pour parcourir le monde mais celle-ci m’avait toujours soutenue. Comment me serais-je construite si ma famille ne m’avait pas acceptée ? Ou si celle-ci m’avait éduquée dans le dégoût d’une certaine classe sociale ou d’une couleur de peau ? Aurais-je suivi sans me poser de questions ou bien me serais-je insurgé contre les personnes qui étaient sensées m’aimer ? Alors que je me posais ces questions, elle interrompit mes pensées. Mon film préféré ? « Je ne saurai vous dire quel film est mon préféré, ils sont tous si différents. » Lui répondis-je le plus simplement du monde. Pour dire la vérité je ne m’étais jamais posé la question. En y réfléchissant, chaque film que j’avais vu m’avait apporté quelque chose alors faire un choix m’était impossible.
Elle me demanda alors mon lien avec le monde moldu, après son interrogation je marquais un temps d’hésitation. Je ne reniais pas mes origines non magiques mais comme le reste de la famille de la jeune fille ressentait une animosité envers les personnes nées-moldu, il m’était toujours difficile d’en parler sans retenue. Je finissais donc par éluder sa question en faisant comme ci je ne l'avais pas entendu et entamais l’exercice sans plus attendre. Les choses plutôt bien avancées, j’attendais qu’elle analyse elle-même ce qu’elle ressentait et je n’aurais pu imaginer meilleur résultat. Je l’observais en silence pendant qu’elle parlait, son cheminement ne pouvait être plus logique. Je souriais bêtement alors qu’elle ne me regardait pas, je savais déjà qu’elle avait fait beaucoup de chemin et qu’elle pourrait reprendre sa vie. Je savais que cet épisode la suivrait mais qu’il l’aiderait à grandir désormais, qu’il ne serait plus un frein ou un obstacle. Puis elle me regarda, les larmes aux yeux. J’effaçais mon sourire idiot pour lui faire prendre la forme d’un sourire compréhensif. L’espoir … Le plus profond des sentiments et le plus puissant de tous. Je ressentais alors un sentiment de fierté, non pas par rapport à la qualité de mon exercice mais par rapport à elle, j’étais fière qu’elle avance si vite. « Et c’est l’espoir qui devra vous guider. Cette perte que vous avez subit ne doit pas être un boulet qui vous ralenti mais une force qui vous fera aller plus loin. Vous êtes plus forte maintenant que vous ne l’avez jamais été. Car vous allez surmonter ça. » Je posais alors ma main droite sur son épaule en appliquant une légère pression comme pour lui dire que tout irait bien.
Finalement je faisais venir les pinceaux et les couleurs près de son chevalet. « Maintenant que vous êtes prête, dessinez-moi ce que vous ressentez. » Je lui présentais rapidement la toile blanche face à elle et lui demandais d’utiliser ses mains, je ne souhaitais pas de peinture faire avec une baguette, je n’attendais pas un chef d’œuvre ni même des dessins compréhensibles, je voulais juste qu’elle ressente le pinceau et la force qu’il fallait appliquer pour faire des traits plus ou moins fins. Cela semblerait sans doute inutile pour la plupart des mages mais les sentiments ne se décrivaient pas qu’avec des mots, un geste plus ou moins tendre, une façon de caresser la toile étaient tout aussi parlant.
Elle me demanda alors mon lien avec le monde moldu, après son interrogation je marquais un temps d’hésitation. Je ne reniais pas mes origines non magiques mais comme le reste de la famille de la jeune fille ressentait une animosité envers les personnes nées-moldu, il m’était toujours difficile d’en parler sans retenue. Je finissais donc par éluder sa question en faisant comme ci je ne l'avais pas entendu et entamais l’exercice sans plus attendre. Les choses plutôt bien avancées, j’attendais qu’elle analyse elle-même ce qu’elle ressentait et je n’aurais pu imaginer meilleur résultat. Je l’observais en silence pendant qu’elle parlait, son cheminement ne pouvait être plus logique. Je souriais bêtement alors qu’elle ne me regardait pas, je savais déjà qu’elle avait fait beaucoup de chemin et qu’elle pourrait reprendre sa vie. Je savais que cet épisode la suivrait mais qu’il l’aiderait à grandir désormais, qu’il ne serait plus un frein ou un obstacle. Puis elle me regarda, les larmes aux yeux. J’effaçais mon sourire idiot pour lui faire prendre la forme d’un sourire compréhensif. L’espoir … Le plus profond des sentiments et le plus puissant de tous. Je ressentais alors un sentiment de fierté, non pas par rapport à la qualité de mon exercice mais par rapport à elle, j’étais fière qu’elle avance si vite. « Et c’est l’espoir qui devra vous guider. Cette perte que vous avez subit ne doit pas être un boulet qui vous ralenti mais une force qui vous fera aller plus loin. Vous êtes plus forte maintenant que vous ne l’avez jamais été. Car vous allez surmonter ça. » Je posais alors ma main droite sur son épaule en appliquant une légère pression comme pour lui dire que tout irait bien.
Finalement je faisais venir les pinceaux et les couleurs près de son chevalet. « Maintenant que vous êtes prête, dessinez-moi ce que vous ressentez. » Je lui présentais rapidement la toile blanche face à elle et lui demandais d’utiliser ses mains, je ne souhaitais pas de peinture faire avec une baguette, je n’attendais pas un chef d’œuvre ni même des dessins compréhensibles, je voulais juste qu’elle ressente le pinceau et la force qu’il fallait appliquer pour faire des traits plus ou moins fins. Cela semblerait sans doute inutile pour la plupart des mages mais les sentiments ne se décrivaient pas qu’avec des mots, un geste plus ou moins tendre, une façon de caresser la toile étaient tout aussi parlant.
©Pando
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Lun 14 Mai 2018 - 21:08
En discutant de films, Scylla apprend qu'il y en a tellement qu'il est impossible pour le Docteur Campbell d'en choisir un favori. Il y a tant de films à voir. Tant de trésors visuels à découvrir. Et dire que Scylla n'a pas vu un dixième de tout cela. Les moldus ont quand même une sacrée imagination. Et dire qu'ils font tout cela sans baguettes magiques.
- Si vous avez quelques films à me conseiller ce seraient lesquels Miss Campbell ?
Sans doute qu'elle aurait besoin de plus d'une vie pour tout voir.
Quand l'étudiante avait posée la question de savoir si la doctoresse avait des origines moldues. Il n'y a pas eu de réponses. Scylla n'en n'avait pas fait cas. Peut être bien que la question s'était perdu dans la conversation. Et puis c'était aussi le moment de commencer le premier exercice.
L'espoir, c'est ce qui en ressort. Aussi étonnant que cela puisse paraître. Le docteur Campbell encourage Scylla. Ça lui fait du bien. Est-ce qu'elle sera plus forte comme le dit la médicomage ? Peut être, peut être pas ? Mais rien que le fait de pouvoir y croire, ça lui fait du bien. La sorcière sourit simplement à la médicomage avant d'attendre les explications du second exercice qu'elle écoute attentivement.
Le pinceau entre les doigts, elle ferme les yeux et se laisse aller. Les dernières émotions vécues se mélangent. Il n'y a rien de vraiment précis sur la toile blanches. Des courbes des traits. Elle ne cherche pas à faire une œuvre d'art. Juste a se libérer les pensées. Les coups de pinceaux sont plus secs et bruts quand elle repense à sa soeur Lilas. Plus doux quand elle se souvient du câlin des jumeaux et de Caël à son égard. À leur soutien. Tant d'émotions qu'elle libère sur la toile. Qu'elles soient positives ou négatives, pouvoir les faire sortir, ça la libère. Ça lui fait beaucoup de bien.
Il ne reste plus beaucoup d'espace vide à présent sur le tableau. Scylla se sent vidée. Mais bien. Elle sourit à la médicomage. Elle est émue.
- Merci pour tout ce que vous faites pour moi Docteur Campbell.
La médicomage a pris de son temps libre pour aider la jeune sorcière. Scylla lui en est reconnaissante.
- N'importe quel docteur n'aurait pas pris autant de temps pour ses patients comme vous le faites. Comment pourrais-je vous remercier convenablement ?
- Si vous avez quelques films à me conseiller ce seraient lesquels Miss Campbell ?
Sans doute qu'elle aurait besoin de plus d'une vie pour tout voir.
Quand l'étudiante avait posée la question de savoir si la doctoresse avait des origines moldues. Il n'y a pas eu de réponses. Scylla n'en n'avait pas fait cas. Peut être bien que la question s'était perdu dans la conversation. Et puis c'était aussi le moment de commencer le premier exercice.
L'espoir, c'est ce qui en ressort. Aussi étonnant que cela puisse paraître. Le docteur Campbell encourage Scylla. Ça lui fait du bien. Est-ce qu'elle sera plus forte comme le dit la médicomage ? Peut être, peut être pas ? Mais rien que le fait de pouvoir y croire, ça lui fait du bien. La sorcière sourit simplement à la médicomage avant d'attendre les explications du second exercice qu'elle écoute attentivement.
Le pinceau entre les doigts, elle ferme les yeux et se laisse aller. Les dernières émotions vécues se mélangent. Il n'y a rien de vraiment précis sur la toile blanches. Des courbes des traits. Elle ne cherche pas à faire une œuvre d'art. Juste a se libérer les pensées. Les coups de pinceaux sont plus secs et bruts quand elle repense à sa soeur Lilas. Plus doux quand elle se souvient du câlin des jumeaux et de Caël à son égard. À leur soutien. Tant d'émotions qu'elle libère sur la toile. Qu'elles soient positives ou négatives, pouvoir les faire sortir, ça la libère. Ça lui fait beaucoup de bien.
Il ne reste plus beaucoup d'espace vide à présent sur le tableau. Scylla se sent vidée. Mais bien. Elle sourit à la médicomage. Elle est émue.
- Merci pour tout ce que vous faites pour moi Docteur Campbell.
La médicomage a pris de son temps libre pour aider la jeune sorcière. Scylla lui en est reconnaissante.
- N'importe quel docteur n'aurait pas pris autant de temps pour ses patients comme vous le faites. Comment pourrais-je vous remercier convenablement ?
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Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Mar 22 Mai 2018 - 23:06
la couleur des sentiments
Je l’observe légèrement amusée. Il m’est encore difficile de comprendre les sorciers de sang-purs. Ils ont tant de pouvoirs et pourtant se contentent de vivre entre eux. Bien sûr il faut se cacher sur ordre du ministère mais pourquoi ne prennent-ils pas la peine d’aller à la rencontre des non-mages ? Leur haine des moldus leur vient-elle de leur méconnaissance de leur espèce ? Je soupire légèrement à cette pensée. Tant de temps gâché à se fuir les uns les autres, pourquoi ne pourrions-nous pas vivre en harmonie ? Son innocence me fait sourire, comment pourrais-je lui faire découvrir les chefs-d’œuvre cinématographiques ? Comment faire un choix entre les incroyables films de Charlie Chaplin ou encore les derniers blockbusters qui redoublent d’ingéniosité tant sur le plan des effets spéciaux que sur le plan des scénarios imaginés de toutes pièces par de simples moldus qui n’ont pas la moindre idée du monde qui se cache si près d’eux. Comment réduire tout cela à seulement quelques films ? « Je vais y réfléchir. » Et une idée éclaire alors mon visage d’un sourire franc et bienveillant. Si elle veut découvrir les arts moldus, il n’y a qu’une seule façon de le faire. Mais pour l’heure nous entamons l’exercice.
Je l’observe fermer les yeux et peindre ce qui lui vient en tête. Je ne peux m’empêcher de fixer son visage. Je la vois froncer les sourcils lorsqu’elle commence puis son visage se détend avec les coups de pinceaux. Je la trouve si forte que j’en viens à l’admirer. Jamais je n’aurais été capable d’avancer si vite, peut-être parce que ma grossesse était plus avancée que la sienne lorsque j’ai perdu mon enfant. Peut-être parce que j’avais déjà trouvé son prénom, préparé sa chambre, imaginer notre futur à trois. Peut-être. Je l’observe encore alors que la toile est déjà bien remplie. Je sais que mon travail n’a pas été vint, je sais que même si elle est la seule à être venue ce soir j’ai rempli mon rôle. Je n’avais pas pu l’empêcher de perdre son enfant mais j’avais pu faire renaître en elle l’espoir qu’un jour elle pourrait de nouveau tomber enceinte et mener à terme sa grossesse, devenir mère et élever son enfant.
Elle me regarde enfin, je sens qu’elle a terminé. Sans prononcé un mot elle me sourit et je lui rends le même sourire. Tout ce chemin parcouru en une seule soirée. C’est alors qu’elle me remercie. Je ne me vois pas lui raconter mon histoire mais finalement je l’ai aidé autant que je me suis aidé. Grace à elle j’ai repris confiance également. Sa réussite est également la mienne. « Je vous en prie Mademoiselle Muller mais vous avez presque tout fait toute seule, je n’ai fait que réunir les instruments de votre guérison. » Si on peut parler de guérison, car dans le fond ce n’est pas une maladie qui l’a frappée mais bien un coup du sort. « Me remercier convenablement ? Votre sourire est une récompense qui se suffit à elle-même. » Cette phrase semblait si bête prononcée ainsi mais elle était vraie. Son sourire était inestimable. Mais je décidais quand même de lui proposer l’idée qui m’était venue plus tôt. « Au sujet des films moldus … j’ai une idée. » Je marque une pause. Puis-je me laisser aller ainsi avec une patiente ? Ne finirais-je pas par le regretter ? Tant pis, je me lance. « Que diriez-vous, quand vous aurez un moment, qu’on aille dans une salle de cinéma moldue pour voir un film ? » L’invitation était lancée.
Je l’observe fermer les yeux et peindre ce qui lui vient en tête. Je ne peux m’empêcher de fixer son visage. Je la vois froncer les sourcils lorsqu’elle commence puis son visage se détend avec les coups de pinceaux. Je la trouve si forte que j’en viens à l’admirer. Jamais je n’aurais été capable d’avancer si vite, peut-être parce que ma grossesse était plus avancée que la sienne lorsque j’ai perdu mon enfant. Peut-être parce que j’avais déjà trouvé son prénom, préparé sa chambre, imaginer notre futur à trois. Peut-être. Je l’observe encore alors que la toile est déjà bien remplie. Je sais que mon travail n’a pas été vint, je sais que même si elle est la seule à être venue ce soir j’ai rempli mon rôle. Je n’avais pas pu l’empêcher de perdre son enfant mais j’avais pu faire renaître en elle l’espoir qu’un jour elle pourrait de nouveau tomber enceinte et mener à terme sa grossesse, devenir mère et élever son enfant.
Elle me regarde enfin, je sens qu’elle a terminé. Sans prononcé un mot elle me sourit et je lui rends le même sourire. Tout ce chemin parcouru en une seule soirée. C’est alors qu’elle me remercie. Je ne me vois pas lui raconter mon histoire mais finalement je l’ai aidé autant que je me suis aidé. Grace à elle j’ai repris confiance également. Sa réussite est également la mienne. « Je vous en prie Mademoiselle Muller mais vous avez presque tout fait toute seule, je n’ai fait que réunir les instruments de votre guérison. » Si on peut parler de guérison, car dans le fond ce n’est pas une maladie qui l’a frappée mais bien un coup du sort. « Me remercier convenablement ? Votre sourire est une récompense qui se suffit à elle-même. » Cette phrase semblait si bête prononcée ainsi mais elle était vraie. Son sourire était inestimable. Mais je décidais quand même de lui proposer l’idée qui m’était venue plus tôt. « Au sujet des films moldus … j’ai une idée. » Je marque une pause. Puis-je me laisser aller ainsi avec une patiente ? Ne finirais-je pas par le regretter ? Tant pis, je me lance. « Que diriez-vous, quand vous aurez un moment, qu’on aille dans une salle de cinéma moldue pour voir un film ? » L’invitation était lancée.
©Pando
- InvitéInvité
Re: La couleur des sentiments ✻ ScyllaM. & EllenC.
Jeu 7 Juin 2018 - 20:11
Scylla laisse sa main qui tient le pinceau glisser sur la toile. Ce n'est elle qui commande, ce sont ses émotions. Il n'y a aucun dessin concret qui se forme sur la toile. De toute manière, faire une toile de maître, n'est pas l'objectif. Elle ne pense à rien. Son esprit se vide des tourments qui l'empreignent au fur et à mesure que les couleurs surgissent sur la toile et danse dans une folle ronde.
Ça lui fait un terrible bien. Ça la soulage. D'avoir un peu de calme son esprit. De respirer un peu.
Au moins pour un temps. Bien sûr, elle sait qu'elle a encore du chemin à faire pour parvenir à la guérison. Mais c'est déjà un début. L'espoir, s'est invité à présent. Ce n'est pas rien. La perte de son enfant à été une douloureuse épreuve et elle ne voyait qu'un avenir sombre. Avoir une lueur d'espoir, lui permet de s'accrocher. De ne pas sombrer dans les méandres d'un mal-être. Et quand elle sent que le monde s'écroule à nouveau, il lui suffira de repenser à cet exercice. Il lui suffira de prendre une toile vierge et de recommencer.
Une fois son exercice terminé et reconnaissante envers le Docteur Campbell, et l'aide qu'elle lui a apporté, elle lui demande comment elle pourrait la remercier convenablement. Ce à quoi la medicomage, lui répond que son sourire est une récompense qui suffit amplement. Scylla est émue. Puisqu'elle sait, elle ressent, que les paroles de la medicomage ne sont pas des simples mots de politesse, mais sont sincères.
Miss Campbell en revient alors au films moldus et lui propose une idée qui plaît à la sorcière. Celle d'en aller voir un, au cinéma. Scylla ne met pas beaucoup de temps avant d'accepter l'invitation. Elle lui répond chaleureusement avec un grand sourire.
- Ce serait avec un grand plaisir Miss Campbell. Il me tarde de recevoir votre invitation.
Elle range alors ses affaires et aide la doctoresse à ranger les peintures et la toile, avant de se décider à entrer à Hungcalf. Elle est plus détendue qu'à son arrivée. Ce soir, elle sait qu'elle ne fera pas de cauchemar. Elle sait qu'elle va guérir. Qu'importe le temps que ça prendra. Elle est soutenue. Elle n'est pas seule dans cette épreuve.
- Merci pour tout, encore une fois Docteur.
Elle quitte ensuite la salle, détendue et apaisée.
Ça lui fait un terrible bien. Ça la soulage. D'avoir un peu de calme son esprit. De respirer un peu.
Au moins pour un temps. Bien sûr, elle sait qu'elle a encore du chemin à faire pour parvenir à la guérison. Mais c'est déjà un début. L'espoir, s'est invité à présent. Ce n'est pas rien. La perte de son enfant à été une douloureuse épreuve et elle ne voyait qu'un avenir sombre. Avoir une lueur d'espoir, lui permet de s'accrocher. De ne pas sombrer dans les méandres d'un mal-être. Et quand elle sent que le monde s'écroule à nouveau, il lui suffira de repenser à cet exercice. Il lui suffira de prendre une toile vierge et de recommencer.
Une fois son exercice terminé et reconnaissante envers le Docteur Campbell, et l'aide qu'elle lui a apporté, elle lui demande comment elle pourrait la remercier convenablement. Ce à quoi la medicomage, lui répond que son sourire est une récompense qui suffit amplement. Scylla est émue. Puisqu'elle sait, elle ressent, que les paroles de la medicomage ne sont pas des simples mots de politesse, mais sont sincères.
Miss Campbell en revient alors au films moldus et lui propose une idée qui plaît à la sorcière. Celle d'en aller voir un, au cinéma. Scylla ne met pas beaucoup de temps avant d'accepter l'invitation. Elle lui répond chaleureusement avec un grand sourire.
- Ce serait avec un grand plaisir Miss Campbell. Il me tarde de recevoir votre invitation.
Elle range alors ses affaires et aide la doctoresse à ranger les peintures et la toile, avant de se décider à entrer à Hungcalf. Elle est plus détendue qu'à son arrivée. Ce soir, elle sait qu'elle ne fera pas de cauchemar. Elle sait qu'elle va guérir. Qu'importe le temps que ça prendra. Elle est soutenue. Elle n'est pas seule dans cette épreuve.
- Merci pour tout, encore une fois Docteur.
Elle quitte ensuite la salle, détendue et apaisée.
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