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Donnant-donnant [PV Abigail]
Mer 4 Avr 2018 - 18:46
Je termine mon cours pile à l’heure comme toujours. Je mets un point d’honneur à préserver cette ponctualité. J’estime qu’il est aussi important d’exploiter chaque minute de cours disponible que de laisser mes collègues commencer leur propres cours dans les temps. Pour cette même raison, je prends toujours soin de consulter les emplois du temps de mes étudiants lorsque je souhaite m’entretenir avec l’un d’eux afin de choisir le jour le plus opportun et ne pas les retenir plus que nécessaire lorsqu’ils ont un autre cours après le mien.
Aujourd’hui justement, il y a une étudiante avec qui j’aimerais discuter. Abigail Dowell. Depuis que j’ai pris mon poste au début du semestre, j’ai eu largement l’occasion de l’observer. Je sais que mon cours n’est qu’une option facultative dans son cursus, mais je ne peux que regretter de la voir faire preuve de si peu de régularité dans son investissement à le suivre. Elle est toujours présente, ce n’est pas le souci, et je me suis renseignée, elle n’a jamais séché un seul cours depuis qu’elle a été admise à Hungcalf. Cependant, j’ai pu constater qu’elle ne mettait que rarement à profit ses capacités. Car des capacités, elle en a, c’est indéniable. J’ai pu en avoir un aperçu à l’occasion de quelques rares cours où le sortilège que nous étudiions semblait la sortir de sa rêverie habituelle.
Je suis donc avec attention le flux des étudiants qui se dirigent peu à peu vers la sortie de la salle et lorsque la jeune femme passe à proximité du bureau, je l’interpelle relativement discrètement. J’évite en général que tout le monde puisse entendre que je souhaite voir un étudiant en particulier après un cours.
- Mademoiselle Dowell ? J’aimerais vous parler un instant.
Elle s'arrête, serrant son sac devant elle, et ouvre de grands yeux surpris. Elle met quelques secondes à pivoter vers moi pour me répondre.
- Oui Madame ?
Je lui adresse un sourire rassurant afin qu’elle n’aille pas craindre d’éventuelles remontrances et un fois que les derniers retardataires ont quitté la salle, je lui désigne la porte de mon bureau.
- Venez, je vous prie.
Je la précède à l’intérieur et lui désigne l’un des fauteuils destinés aux visiteurs tandis que je vais m’installer dans le mien. J’ajoute alors d’un ton aimable.
- Asseyez-vous.
Aujourd’hui justement, il y a une étudiante avec qui j’aimerais discuter. Abigail Dowell. Depuis que j’ai pris mon poste au début du semestre, j’ai eu largement l’occasion de l’observer. Je sais que mon cours n’est qu’une option facultative dans son cursus, mais je ne peux que regretter de la voir faire preuve de si peu de régularité dans son investissement à le suivre. Elle est toujours présente, ce n’est pas le souci, et je me suis renseignée, elle n’a jamais séché un seul cours depuis qu’elle a été admise à Hungcalf. Cependant, j’ai pu constater qu’elle ne mettait que rarement à profit ses capacités. Car des capacités, elle en a, c’est indéniable. J’ai pu en avoir un aperçu à l’occasion de quelques rares cours où le sortilège que nous étudiions semblait la sortir de sa rêverie habituelle.
Je suis donc avec attention le flux des étudiants qui se dirigent peu à peu vers la sortie de la salle et lorsque la jeune femme passe à proximité du bureau, je l’interpelle relativement discrètement. J’évite en général que tout le monde puisse entendre que je souhaite voir un étudiant en particulier après un cours.
- Mademoiselle Dowell ? J’aimerais vous parler un instant.
Elle s'arrête, serrant son sac devant elle, et ouvre de grands yeux surpris. Elle met quelques secondes à pivoter vers moi pour me répondre.
- Oui Madame ?
Je lui adresse un sourire rassurant afin qu’elle n’aille pas craindre d’éventuelles remontrances et un fois que les derniers retardataires ont quitté la salle, je lui désigne la porte de mon bureau.
- Venez, je vous prie.
Je la précède à l’intérieur et lui désigne l’un des fauteuils destinés aux visiteurs tandis que je vais m’installer dans le mien. J’ajoute alors d’un ton aimable.
- Asseyez-vous.
- InvitéInvité
Re: Donnant-donnant [PV Abigail]
Mer 4 Avr 2018 - 20:04
La vie était belle, les oiseaux recommençaient à chanter, ah, que du bonheur. J'en avais marre de cet hiver qui n'en finissait pas. J'allais pouvoir profiter de ma suite de journée sans cours pour aller étudier dans mon coin, dans la forêt comme d'habitude. Un bon programme comme je l'aime, tranquille, pénarde, dans ma bulle, sans personne pour m'embêter. Je rangeais consciencieusement mes affaires, comme d'habitude, dans mon sac. Me précipiter dehors n'était pas mon genre… enfin, me précipiter tout court ce n'était pas mon genre. Je laissais donc les enragés sortir en premier, je ne voulais pas être bousculée du haut de mon impressionnant mètre soixante. En plus, si on me bousculait, on me touchait, et si on me touchait, on me remarquait. Enfin pas toujours. Mais bon je préférais tout de même sortir tranquillement avec les derniers.
J'attrapais mon sac et le portais contre ma poitrine, prête à bondir en dehors de la salle de cours quand je fus stoppée net dans mon élan par la voix de mon professeur. Le pied levé en l'air, je sentais mes bras serrer plus fort mon sac contre moi. Il devenait en ce moment précis mon doudou le plus précieux au monde. Et comme d'habitude lorsqu'on m'adressait la parole, j'écarquillais mes yeux, déjà grands de base sur mon visage arrondi. Dans d'autres circonstances j'aurai peut-être même fermé les paupières pour rassembler mes idées, mais il parait que ce n'était pas poli. Je me contentais donc de fixer longtemps devant moi pour rassembler mon courage avant de regarder le professeur pour lui répondre.
Par la barbe, la pipe et le slip de Merlin, qu'est-ce qu'elle me voulait celle-là ? Je n'étais que très rarement convoquée par les profs et en général c'était parce que je faisais la dingue lors des fêtes. Autant dire que ce n'était pas encore arrivé depuis ma venue à Hungcalf. Alors pourquoi elle voulait me parler ? Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter une telle cruauté de sa part ? Je l'aimais bien en plus comme prof, même si des fois je n'étais pas super attentive à ses cours comme je le devrai, je l'aimais bien. Je vais mourir… elle va me bouffer… c'est pour ça qu'elle me demandait d'aller dans son bureau. Elle va me lancer un sort et me faire griller comme un simple rat… c'est mangeable un rat ? Rah purée pourquoi je ne me transforme pas en rat quand je suis en Animagus ? Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir….
C'est pourtant sage et docile, mais non pas moins méfiante que je venais prendre place dans le fauteuil qu'elle m'indiquait. Je serrais toujours mon sac contre moi. Peut-être que si je priais très fort il allait se transformer en porte au loin et j’allais pouvoir quitter la pièce comme ça, pouf. Et ce, avant qu'elle ne me dévore. A cette pensée, je remuais mes fesses sur place en serrant mes jambes l'une contre l'autre. De mon regard de poisson battu, je regardais le professeur et attendait qu'elle me révèle ce qu'elle attendait de moi. En dehors que je lui serve de casse-croûte bien sûr. Son ton, son air aimable et son attitude bienveillante n'allait rien changer, hooo non mâdâme, la petite Abi elle n'était pas dupe ! Ça fait des ronds de jambe et PAF, ça vous dévore quand vous baissez votre garde.
- Pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous avez choisi les sortilèges parmi vos options facultatives ?
Elle voulait mon journal intime aussi pendant qu'elle y était ? Non mais ça ne va pas de poser des questions comme ça sans me prévenir ? Il fallait envoyer un hibou d'abord, histoire que je puisse me préparer psychologiquement. Là j'étais prise au dépourvu, ça n'allait pas du tout d'agir ainsi. Elle avait de la chance d'être prof. Encore une fois, je m'agitais nerveusement sur place.
- Parce que c'est un complément à mes options obligatoires, madame
- Mais encore ?
C'est qu'elle insistait la bougresse… Je décidais d'inspirer un grand coup pour essayer de me calmer et répondre de ma petite voix fluette, accentuée par ma timidité.
- Ça sert à me défendre lorsque j'en ai besoin quand j'étudie les animaux magiques… et les dragons.
- Je vois. Et c'est la seule utilité à vos yeux ?
Elle dit ça après avoir hoché la tête et je sentais bien que dans sa voix il n'y avait pas de reproche mais un réel intérêt. Quel intérêt ? Depuis quand on me portait de l'intérêt ? Au secours que quelqu'un vienne m'aider et me sortir de là !
Mes yeux marron se déplacèrent à droite et à gauche sans réellement regarder la pièce. C'était d'avantage un réflexe de fuite.
- Excusez-moi… Je crois, oui. C'est une option vaste que vous enseignez, je n'y comprends peut-être pas toutes les subtilités.
- Je ne crois pas que vous ayez réellement de problèmes de compréhension. Je pense qu'il s'agit plutôt de motivation. Je me trompe ?
Ah heu…. Ben merde alors c'était quoi cet interrogatoire ? J'avais l'impression d'avoir commis le plus gros crime de l'humanité magique. J'enfonçais un peu ma tête dans mes épaules.
- Et bien je heum… ça… dépend du sortilège, madame.
J'attrapais mon sac et le portais contre ma poitrine, prête à bondir en dehors de la salle de cours quand je fus stoppée net dans mon élan par la voix de mon professeur. Le pied levé en l'air, je sentais mes bras serrer plus fort mon sac contre moi. Il devenait en ce moment précis mon doudou le plus précieux au monde. Et comme d'habitude lorsqu'on m'adressait la parole, j'écarquillais mes yeux, déjà grands de base sur mon visage arrondi. Dans d'autres circonstances j'aurai peut-être même fermé les paupières pour rassembler mes idées, mais il parait que ce n'était pas poli. Je me contentais donc de fixer longtemps devant moi pour rassembler mon courage avant de regarder le professeur pour lui répondre.
Par la barbe, la pipe et le slip de Merlin, qu'est-ce qu'elle me voulait celle-là ? Je n'étais que très rarement convoquée par les profs et en général c'était parce que je faisais la dingue lors des fêtes. Autant dire que ce n'était pas encore arrivé depuis ma venue à Hungcalf. Alors pourquoi elle voulait me parler ? Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter une telle cruauté de sa part ? Je l'aimais bien en plus comme prof, même si des fois je n'étais pas super attentive à ses cours comme je le devrai, je l'aimais bien. Je vais mourir… elle va me bouffer… c'est pour ça qu'elle me demandait d'aller dans son bureau. Elle va me lancer un sort et me faire griller comme un simple rat… c'est mangeable un rat ? Rah purée pourquoi je ne me transforme pas en rat quand je suis en Animagus ? Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir….
C'est pourtant sage et docile, mais non pas moins méfiante que je venais prendre place dans le fauteuil qu'elle m'indiquait. Je serrais toujours mon sac contre moi. Peut-être que si je priais très fort il allait se transformer en porte au loin et j’allais pouvoir quitter la pièce comme ça, pouf. Et ce, avant qu'elle ne me dévore. A cette pensée, je remuais mes fesses sur place en serrant mes jambes l'une contre l'autre. De mon regard de poisson battu, je regardais le professeur et attendait qu'elle me révèle ce qu'elle attendait de moi. En dehors que je lui serve de casse-croûte bien sûr. Son ton, son air aimable et son attitude bienveillante n'allait rien changer, hooo non mâdâme, la petite Abi elle n'était pas dupe ! Ça fait des ronds de jambe et PAF, ça vous dévore quand vous baissez votre garde.
- Pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous avez choisi les sortilèges parmi vos options facultatives ?
Elle voulait mon journal intime aussi pendant qu'elle y était ? Non mais ça ne va pas de poser des questions comme ça sans me prévenir ? Il fallait envoyer un hibou d'abord, histoire que je puisse me préparer psychologiquement. Là j'étais prise au dépourvu, ça n'allait pas du tout d'agir ainsi. Elle avait de la chance d'être prof. Encore une fois, je m'agitais nerveusement sur place.
- Parce que c'est un complément à mes options obligatoires, madame
- Mais encore ?
C'est qu'elle insistait la bougresse… Je décidais d'inspirer un grand coup pour essayer de me calmer et répondre de ma petite voix fluette, accentuée par ma timidité.
- Ça sert à me défendre lorsque j'en ai besoin quand j'étudie les animaux magiques… et les dragons.
- Je vois. Et c'est la seule utilité à vos yeux ?
Elle dit ça après avoir hoché la tête et je sentais bien que dans sa voix il n'y avait pas de reproche mais un réel intérêt. Quel intérêt ? Depuis quand on me portait de l'intérêt ? Au secours que quelqu'un vienne m'aider et me sortir de là !
Mes yeux marron se déplacèrent à droite et à gauche sans réellement regarder la pièce. C'était d'avantage un réflexe de fuite.
- Excusez-moi… Je crois, oui. C'est une option vaste que vous enseignez, je n'y comprends peut-être pas toutes les subtilités.
- Je ne crois pas que vous ayez réellement de problèmes de compréhension. Je pense qu'il s'agit plutôt de motivation. Je me trompe ?
Ah heu…. Ben merde alors c'était quoi cet interrogatoire ? J'avais l'impression d'avoir commis le plus gros crime de l'humanité magique. J'enfonçais un peu ma tête dans mes épaules.
- Et bien je heum… ça… dépend du sortilège, madame.
- InvitéInvité
Re: Donnant-donnant [PV Abigail]
Jeu 5 Avr 2018 - 18:38
Les mains jointes sur mon bureau, j’écoute attentivement les explications de la jeune femme. Il me semble que je commence à cerner le problème. Comme je le supposais, ce n’est pas un problème de capacités mais bien de motivation. De toute évidence Mademoiselle Dowell s’est fixé un objectif bien précis tout ce qui ne lui permet pas de l’atteindre n’a que peu d’intérêt. J’apprécie en général les jeunes gens qui ont un but. D’autant plus que selon moi Mademoiselle Dowell a toutes les capacités pour réussir à atteindre le sien. Cependant, je trouve dommage qu’elle ne s’investisse pas davantage dans mon cours. Je comprends tout à fait que certains sortilèges soient plus intéressants que d’autres pour elle. Mais une pratique générale plus régulière lui permettrait sans aucun doute d’être d’autant plus brillante pour exécuter les sortilèges précis qui l’intéressent.
- Y a-t-il certains sortilèges en particulier que vous aimeriez apprendre ?
Les yeux toujours grand ouverts, elle répond.
- Heu... Je ne sais pas...
Elle semble réfléchir et j’attends patiemment qu’elle fasse une suggestion. Elle enfonce encore plus sa tête dans ses épaules comme si elle craignait de dire une bêtise et lance visiblement un peu au hasard.
- Un sortilège pour se camoufler ?
J’esquisse un léger sourire. Il semblerait qu’après l’avoir enseigné à Thomas, je vienne de trouver une nouvelle élève à qui apprendre à maîtriser un sortilège de désillusion. Je hoche légèrement la tête.
- Je pourrais vous l’enseigner si vous le souhaitez. Tout comme tout autre sortilège qui pourrait servir vos objectifs.
Elle redresse alors la tête, un peu à l’image d’une tortue sortant de sa carapace.
- C'est vrai ?... Je veux dire... merci.
De toute évidence j’ai touché juste pour éveiller son intérêt. C’est le moment idéal pour exposer mes exigences.
- Dans ce cas je suis disposée à vous proposer des cours particuliers pour vous enseigner les sortilèges de votre choix mais à une condition.
Je fixe son regard pour bien lui faire comprendre ma détermination.
- Que vous suiviez dorénavant le reste de mes cours avec le même sérieux, quel que soit le sortilège.
- Y a-t-il certains sortilèges en particulier que vous aimeriez apprendre ?
Les yeux toujours grand ouverts, elle répond.
- Heu... Je ne sais pas...
Elle semble réfléchir et j’attends patiemment qu’elle fasse une suggestion. Elle enfonce encore plus sa tête dans ses épaules comme si elle craignait de dire une bêtise et lance visiblement un peu au hasard.
- Un sortilège pour se camoufler ?
J’esquisse un léger sourire. Il semblerait qu’après l’avoir enseigné à Thomas, je vienne de trouver une nouvelle élève à qui apprendre à maîtriser un sortilège de désillusion. Je hoche légèrement la tête.
- Je pourrais vous l’enseigner si vous le souhaitez. Tout comme tout autre sortilège qui pourrait servir vos objectifs.
Elle redresse alors la tête, un peu à l’image d’une tortue sortant de sa carapace.
- C'est vrai ?... Je veux dire... merci.
De toute évidence j’ai touché juste pour éveiller son intérêt. C’est le moment idéal pour exposer mes exigences.
- Dans ce cas je suis disposée à vous proposer des cours particuliers pour vous enseigner les sortilèges de votre choix mais à une condition.
Je fixe son regard pour bien lui faire comprendre ma détermination.
- Que vous suiviez dorénavant le reste de mes cours avec le même sérieux, quel que soit le sortilège.
- InvitéInvité
Re: Donnant-donnant [PV Abigail]
Jeu 5 Avr 2018 - 19:45
Maintenant que j'y voyais un intérêt, la peur commençait à passer. Le stress laissait sa place à la curiosité, je voyais un but à ce qu'elle me proposait. Elle n'était peut-être pas si méchante et vile finalement, sauf si c'était motivé par autre chose comme… me manger. Maintenant que j'avais la tête redressée, je regardais la prof de haut en bas avec des yeux curieux. En réalité, je me questionnais sur ce qui l'intéressait de vouloir m'aider. Jusqu'à aujourd'hui, personne n'avait eu ce genre d'attention envers moi, que ce soit à Poudlard ou ici, alors forcément j'y étais légèrement sensible. Bien sûr, ma sœur n'entrait pas en ligne de compte, ni ma famille, eux, ils étaient hors catégorie, eux, ils me connaissaient.
Alors que j'écoutais les conditions de la prof, je clignais un peu des paupières en remuant le nez. Ça n'allait pas être un défi difficile à relever pour moi, surtout maintenant que j'y avais un réel intérêt. A vrai dire, souvent je me demandais pourquoi je n'avais pas choisi l'option de défense contre les forces du mal. Il m'avait pourtant semblé que de pouvoir ensorceler des objets, ou d'autre chose, pouvait être un atout de taille pour le métier que je souhaitais faire. J'avais été heureuse, lorsque le cours m'intéressait, de constater que je me trompais. Et lorsque ça devenait à nouveau sans intérêt pour mon futur, je le regrettais. C'était le seul cours où je n'étais pas certaine de mon choix. A Poudlard je n'avais pas eu autant d'hésitation car j'avais été obligée de suivre tout le cursus. Ici, c'était différent, ce n'était qu'une option facultative. Néanmoins, j'assumais mes choix. Sans détourner le regard alors qu'elle me fixait, je considérais son offre avec ma tranquillité habituelle. Le fait que je ne me sois pas détournée pouvait peut-être être surprenant lorsqu'on me sait si fuyante. Ma détermination était uniquement expliquée par mon objectif à atteindre. Finalement, je hochais la tête en esquissant un petit sourire du coin des lèvres.
- Vous avez ma parole.
- Bien, dans ce cas vous me ferez part de vos disponibilités
Je la regardais hocher la tête tout en réfléchissant. Je n'aimais pas le mensonge, et si cette femme avait fait l'effort de vouloir m'aider, je n'avais aucune raison de ne pas moi aussi lui rendre la pareille. Je pense que j'étais plutôt le genre de personne sur qui l'ont peut compter… même si bien peu de gens peuvent compter sur moi mais ça, ça m'était égal. Moins j'étais populaire, moins j'avais d'ennui, c'était mathématique. J'étais donc sincère en donnant ma parole, et je ne doutais pas qu'elle allait constater la différence dès le prochain cours où nous serions ensemble.
Je me détendais petit à petit, ce qui pouvait se voir par l'affaissement de mes épaules et mon attitude globale. Ça allait être la première fois pour moi que j'allais prendre un cours en privé, en dehors de mon apprentissage pour devenir Animagus… même si je n'avais pas été réellement seule dans cette formation. Cette fois-ci, ça allait vraiment être exclusif, comme quoi, il fallait un début à tout. Mais au-delà de ça, j'y voyais une occasion de me sociabiliser un peu. Non pas que j'étais en manque de contact humain, certainement pas, mais des fois être en bonne compagnie était appréciable. Si la compagnie en question pouvait être intéressante et instructive alors pourquoi se priver, franchement ? Soucieuse de commencer rapidement, je m'osais à poser une question à mon tour.
- Si vous le pouvez, j'ai du temps maintenant.
J'avais pris soin de faire attention à la formule. Si elle m'avait proposé de l'aide c'est qu'elle souhaitait vraiment me seconder. Pouvoir était une autre paire de manche. Après tout elle devait avoir un programme bien plus complet que le mien, sans compter les éventuels autres engagements qu'elle pouvait avoir à côté de l'enseignement, comment par exemple…. Danser le Flamenco. Et pourquoi pas après tout ? Elle avait une tête à danser le Flamenco ! Et c'était une danse noble le Flamenco… enfin… je supposais. C'est avec une image de ma prof dans une tenue rouge pétante que je revenais à moi en clignant vivement des yeux. J'avais apparemment eu une légère absence… ou un bug cérébral, je ne sais pas trop.
- Excusez-moi. Vous êtes certaine que m'accorder des cours en particuliers ne vous prendra pas trop de temps ?
Alors que j'écoutais les conditions de la prof, je clignais un peu des paupières en remuant le nez. Ça n'allait pas être un défi difficile à relever pour moi, surtout maintenant que j'y avais un réel intérêt. A vrai dire, souvent je me demandais pourquoi je n'avais pas choisi l'option de défense contre les forces du mal. Il m'avait pourtant semblé que de pouvoir ensorceler des objets, ou d'autre chose, pouvait être un atout de taille pour le métier que je souhaitais faire. J'avais été heureuse, lorsque le cours m'intéressait, de constater que je me trompais. Et lorsque ça devenait à nouveau sans intérêt pour mon futur, je le regrettais. C'était le seul cours où je n'étais pas certaine de mon choix. A Poudlard je n'avais pas eu autant d'hésitation car j'avais été obligée de suivre tout le cursus. Ici, c'était différent, ce n'était qu'une option facultative. Néanmoins, j'assumais mes choix. Sans détourner le regard alors qu'elle me fixait, je considérais son offre avec ma tranquillité habituelle. Le fait que je ne me sois pas détournée pouvait peut-être être surprenant lorsqu'on me sait si fuyante. Ma détermination était uniquement expliquée par mon objectif à atteindre. Finalement, je hochais la tête en esquissant un petit sourire du coin des lèvres.
- Vous avez ma parole.
- Bien, dans ce cas vous me ferez part de vos disponibilités
Je la regardais hocher la tête tout en réfléchissant. Je n'aimais pas le mensonge, et si cette femme avait fait l'effort de vouloir m'aider, je n'avais aucune raison de ne pas moi aussi lui rendre la pareille. Je pense que j'étais plutôt le genre de personne sur qui l'ont peut compter… même si bien peu de gens peuvent compter sur moi mais ça, ça m'était égal. Moins j'étais populaire, moins j'avais d'ennui, c'était mathématique. J'étais donc sincère en donnant ma parole, et je ne doutais pas qu'elle allait constater la différence dès le prochain cours où nous serions ensemble.
Je me détendais petit à petit, ce qui pouvait se voir par l'affaissement de mes épaules et mon attitude globale. Ça allait être la première fois pour moi que j'allais prendre un cours en privé, en dehors de mon apprentissage pour devenir Animagus… même si je n'avais pas été réellement seule dans cette formation. Cette fois-ci, ça allait vraiment être exclusif, comme quoi, il fallait un début à tout. Mais au-delà de ça, j'y voyais une occasion de me sociabiliser un peu. Non pas que j'étais en manque de contact humain, certainement pas, mais des fois être en bonne compagnie était appréciable. Si la compagnie en question pouvait être intéressante et instructive alors pourquoi se priver, franchement ? Soucieuse de commencer rapidement, je m'osais à poser une question à mon tour.
- Si vous le pouvez, j'ai du temps maintenant.
J'avais pris soin de faire attention à la formule. Si elle m'avait proposé de l'aide c'est qu'elle souhaitait vraiment me seconder. Pouvoir était une autre paire de manche. Après tout elle devait avoir un programme bien plus complet que le mien, sans compter les éventuels autres engagements qu'elle pouvait avoir à côté de l'enseignement, comment par exemple…. Danser le Flamenco. Et pourquoi pas après tout ? Elle avait une tête à danser le Flamenco ! Et c'était une danse noble le Flamenco… enfin… je supposais. C'est avec une image de ma prof dans une tenue rouge pétante que je revenais à moi en clignant vivement des yeux. J'avais apparemment eu une légère absence… ou un bug cérébral, je ne sais pas trop.
- Excusez-moi. Vous êtes certaine que m'accorder des cours en particuliers ne vous prendra pas trop de temps ?
- InvitéInvité
Re: Donnant-donnant [PV Abigail]
Sam 7 Avr 2018 - 17:34
Mademoiselle Dowell n’a pas été difficile à convaincre. Elle est de toute évidence animée par une réelle soif d’apprendre et j’ai l’intuition qu’elle respectera son engagement. Son enthousiasme a effacé sa réserve et elle se montre à présent bien moins sur la défensive. Elle est même pressée de commencer si j’en crois sa réponse à ma question. Elle semble alors un bref instant perdue dans ses pensées avant de tout à coup revenir à la réalité pour s’inquiéter de mon emploi du temps. Je secoue alors la tête pour la détromper.
- Ne vous en faites pas pour ça. J’ai toujours du temps à consacrer à mes étudiants.
En effet, elle ne sera pas la première de mes élèves pour qui je dégagerai un créneau dans mon emploi du temps. Et elle ne sera certainement pas la dernière. Je consulte l’heure d’un rapide coup d’œil avant d’ajouter.
- J’ai d’autres engagements pour aujourd’hui. Je n’ai pas assez de temps pour vous donner un véritable cours mais je peux déjà vous montrer quelque chose à travailler pour la prochaine fois.
Je bouge légèrement pour me pencher un peu plus vers elle avant d’ajouter immédiatement.
- Vous avez dit tout à l’heure souhaiter apprendre un sortilège pour vous camoufler c’est bien ça ? Que savez-vous du sortilège de désillusion ?
Elle hoche la tête en baissant un peu les yeux un instant. Elle les relève ensuite pour me répondre.
- Il permet de camoufler une personne ou une créature, un peu comme un caméléon, sauf erreur.
Je hoche la tête à mon tour. Tout en me levant pour faire le tour du bureau, je complète sa réponse.
- C’est tout à fait ça. À haut niveau, il peut même permettre d’être tout à fait invisible. Mais cela demande en général des années de travail pour en arriver là.
En moi-même j’ajoute avec une pointe d’amusement « sauf quand on s’appelle Thomas Cioban ». Mais je ne compte pas exiger de la jeune femme un tel niveau. Si travailleuse et douée soit-elle, le cas de Thomas est exceptionnel. Cependant, si je n’ai pas affaire à une seconde élève surdouée, je pense néanmoins pouvoir lui enseigner beaucoup de chose. Sa soif d’apprendre que je devine déjà et ce que j’ai pu constater de ses capacités en cours me laissent entrevoir un excellent potentiel. Je sors alors ma baguette et fais alors signe à Mademoiselle Dowell de se lever. Je lui fais une démonstration sur le fauteuil qu’elle vient de quitter avant de l’inviter à en faire autant.
- Allez-y, essayez.
- Ne vous en faites pas pour ça. J’ai toujours du temps à consacrer à mes étudiants.
En effet, elle ne sera pas la première de mes élèves pour qui je dégagerai un créneau dans mon emploi du temps. Et elle ne sera certainement pas la dernière. Je consulte l’heure d’un rapide coup d’œil avant d’ajouter.
- J’ai d’autres engagements pour aujourd’hui. Je n’ai pas assez de temps pour vous donner un véritable cours mais je peux déjà vous montrer quelque chose à travailler pour la prochaine fois.
Je bouge légèrement pour me pencher un peu plus vers elle avant d’ajouter immédiatement.
- Vous avez dit tout à l’heure souhaiter apprendre un sortilège pour vous camoufler c’est bien ça ? Que savez-vous du sortilège de désillusion ?
Elle hoche la tête en baissant un peu les yeux un instant. Elle les relève ensuite pour me répondre.
- Il permet de camoufler une personne ou une créature, un peu comme un caméléon, sauf erreur.
Je hoche la tête à mon tour. Tout en me levant pour faire le tour du bureau, je complète sa réponse.
- C’est tout à fait ça. À haut niveau, il peut même permettre d’être tout à fait invisible. Mais cela demande en général des années de travail pour en arriver là.
En moi-même j’ajoute avec une pointe d’amusement « sauf quand on s’appelle Thomas Cioban ». Mais je ne compte pas exiger de la jeune femme un tel niveau. Si travailleuse et douée soit-elle, le cas de Thomas est exceptionnel. Cependant, si je n’ai pas affaire à une seconde élève surdouée, je pense néanmoins pouvoir lui enseigner beaucoup de chose. Sa soif d’apprendre que je devine déjà et ce que j’ai pu constater de ses capacités en cours me laissent entrevoir un excellent potentiel. Je sors alors ma baguette et fais alors signe à Mademoiselle Dowell de se lever. Je lui fais une démonstration sur le fauteuil qu’elle vient de quitter avant de l’inviter à en faire autant.
- Allez-y, essayez.
- InvitéInvité
Re: Donnant-donnant [PV Abigail]
Sam 7 Avr 2018 - 18:15
Je ressentais une pointe de déception lorsqu'elle me disait ne pas avoir le temps pour me donner un réel cours maintenant. Tant pis, je saurai attendre, j'étais patiente, mais ma propre hâte me perturbais un peu. Finalement, je n'avais jamais eu de cours privés, ce serait donc une première pour moi et je me réjouissais de commencer. Avoir un programme d'avantage adapté à mes centres d'intérêt était évidemment une grande motivation. Mon cursus dans cet université l'était déjà, mais je n'allais pas cracher sur d'avantage d'enseignement, surtout quand le précepteur était déjà vaguement apprécié. Après tout, je n'avais jamais eu aucun réel conflit avec les professeurs de par ma grande discrétion et ma participation aux cours tout à fait banale. Je passais ainsi inaperçue, c'était mon sort de désillusion à moi. Me fondre dans la masse pour ne pas attirer les regards. Cette femme était la première depuis tout ce temps à m'avoir remarqué en dehors de mes instants de folie.
Je la regardais se déplacer pour passer devant son bureau tout en continuant de l'écouter. Arriver à haut niveau je m'en fichais totalement, je n'avais pas une si grande ambition, et je n'avais rien à prouver ou à compenser. Pour dire, je n'avais d'aspiration que de réussir mon diplôme et enfin pouvoir aller étudier les dragons, sortir des études et faire pipi sur un muret sous ma forme Animagus pour dire "au revoir, et à jamais". Je n'avais pas eu la prétention de vouloir devenir une grande sorcière de haut niveau, j'avais juste l'envie d'atteindre mes objectifs. Un minimum syndical, en me donnant toutefois la peine d'y arriver sans soucis. L'excellence, je la laissais aux autres.
À son signe, je me levais du fauteuil pour venir me déplacer à ses côtés, tenant toujours mon sac comme un doudou contre ma poitrine. Je gardais une certaine distance entre nous, au cas où elle décidait de m'agripper pour m'emmener dans la cuisine et me dévorer toute crue. J'enfonçais à nouveau ma tête dans mes épaules lorsque je m'imaginais cela. Trop perturbée par mes idiotes pensées, je n'avais pas vraiment observé ce qu'elle venait de faire. Je n'en voyais que la finalité qui me fit cligner plusieurs fois des paupières. Je sursautais légèrement quand elle me demandait de m'exécuter. Qui ça ? Moi ? Comme si elle s'adressait à quelqu'un d'autre, je tournais la tête à ma gauche, puis je regardais derrière moi, avant de revenir sur elle. Ah ben si c'était à moi qu'elle parlait, merde.
Lentement, je vins poser mon sac à mes pieds pour dégainer ensuite ma baguette de Barbie. J'allais m'apprêter à lancer mon sort lorsque je m'arrêtais pour regarder le professeur encore une fois de mes yeux ronds. J'essayais en fait de gagner du temps pour avoir à procéder à mon sort le plus tard possible puisque je ne l'avais pas observée correctement malgré moi.
- Il faudrait que le fauteuil réapparaisse d'abord, non ? Ceseraptetreplusfacile.
Je baragouinais ma dernière phrase pour ne pas offenser mon aînée et je remuais mon nez de droite à gauche, démontrant mon malaise de l'instant. La femme me désignait alors un second fauteuil qui faisait face au bureau.
- Il y en a un autre.
Maligne la madame, maligne. La confusion était lisible sur mon visage, dans le sens où non seulement j'étais bien emmerdée parce que j'allais devoir accomplir le sort plus tôt que ce que j'aurai espéré, et aussi parce que, réellement, je n'avais pas fait attention à ce siège jusqu'à maintenant. J'étais bien trop occupée à craindre pour ma vie en surveillant mon interlocutrice pour observer ce qu'il y avait dans son bureau. Il aurait pu y avoir un gogo danseur en slip que je ne l'aurai même pas remarqué.
Mais bon, quand fallait y aller…. J'inspirais profondément pour essayer de retrouver mon calme. Après tout, j'avais déjà été au centre de tous les intérêts lorsqu'il fallait faire des démonstrations en publique. Et le publique est bien plus impressionnant qu'un professeur tout seul. Quoique. Je coulais un regard hésitant sur elle à cette pensée…
Revenant à ma leçon rapidement, je déglutissais un peu avant d'exécuter le mouvement du poignet démontré auparavant. Bien que je n'en avais vu qu'une partie, j'arrivais à lancer mon sortilège. À moitié. Le meuble devenait simplement en partie translucide.
Je penchais légèrement la tête sur le côté en observant le résultat. Le siège ressemblait à un dalmatien, le chien blanc tacheté de noir… mais en chaise. Des parties étaient restées parfaitement visibles, et là où le sort avait pu faire effet, ce n'était que légèrement transparent. Tapotant ma baguette contre mes lèvres, je disais d'un ton léger pour essayer de ne pas me faire disputer par le professeur.
- Hum… c'est un résultat original il faut avouer…
Je la regardais se déplacer pour passer devant son bureau tout en continuant de l'écouter. Arriver à haut niveau je m'en fichais totalement, je n'avais pas une si grande ambition, et je n'avais rien à prouver ou à compenser. Pour dire, je n'avais d'aspiration que de réussir mon diplôme et enfin pouvoir aller étudier les dragons, sortir des études et faire pipi sur un muret sous ma forme Animagus pour dire "au revoir, et à jamais". Je n'avais pas eu la prétention de vouloir devenir une grande sorcière de haut niveau, j'avais juste l'envie d'atteindre mes objectifs. Un minimum syndical, en me donnant toutefois la peine d'y arriver sans soucis. L'excellence, je la laissais aux autres.
À son signe, je me levais du fauteuil pour venir me déplacer à ses côtés, tenant toujours mon sac comme un doudou contre ma poitrine. Je gardais une certaine distance entre nous, au cas où elle décidait de m'agripper pour m'emmener dans la cuisine et me dévorer toute crue. J'enfonçais à nouveau ma tête dans mes épaules lorsque je m'imaginais cela. Trop perturbée par mes idiotes pensées, je n'avais pas vraiment observé ce qu'elle venait de faire. Je n'en voyais que la finalité qui me fit cligner plusieurs fois des paupières. Je sursautais légèrement quand elle me demandait de m'exécuter. Qui ça ? Moi ? Comme si elle s'adressait à quelqu'un d'autre, je tournais la tête à ma gauche, puis je regardais derrière moi, avant de revenir sur elle. Ah ben si c'était à moi qu'elle parlait, merde.
Lentement, je vins poser mon sac à mes pieds pour dégainer ensuite ma baguette de Barbie. J'allais m'apprêter à lancer mon sort lorsque je m'arrêtais pour regarder le professeur encore une fois de mes yeux ronds. J'essayais en fait de gagner du temps pour avoir à procéder à mon sort le plus tard possible puisque je ne l'avais pas observée correctement malgré moi.
- Il faudrait que le fauteuil réapparaisse d'abord, non ? Ceseraptetreplusfacile.
Je baragouinais ma dernière phrase pour ne pas offenser mon aînée et je remuais mon nez de droite à gauche, démontrant mon malaise de l'instant. La femme me désignait alors un second fauteuil qui faisait face au bureau.
- Il y en a un autre.
Maligne la madame, maligne. La confusion était lisible sur mon visage, dans le sens où non seulement j'étais bien emmerdée parce que j'allais devoir accomplir le sort plus tôt que ce que j'aurai espéré, et aussi parce que, réellement, je n'avais pas fait attention à ce siège jusqu'à maintenant. J'étais bien trop occupée à craindre pour ma vie en surveillant mon interlocutrice pour observer ce qu'il y avait dans son bureau. Il aurait pu y avoir un gogo danseur en slip que je ne l'aurai même pas remarqué.
Mais bon, quand fallait y aller…. J'inspirais profondément pour essayer de retrouver mon calme. Après tout, j'avais déjà été au centre de tous les intérêts lorsqu'il fallait faire des démonstrations en publique. Et le publique est bien plus impressionnant qu'un professeur tout seul. Quoique. Je coulais un regard hésitant sur elle à cette pensée…
Revenant à ma leçon rapidement, je déglutissais un peu avant d'exécuter le mouvement du poignet démontré auparavant. Bien que je n'en avais vu qu'une partie, j'arrivais à lancer mon sortilège. À moitié. Le meuble devenait simplement en partie translucide.
Je penchais légèrement la tête sur le côté en observant le résultat. Le siège ressemblait à un dalmatien, le chien blanc tacheté de noir… mais en chaise. Des parties étaient restées parfaitement visibles, et là où le sort avait pu faire effet, ce n'était que légèrement transparent. Tapotant ma baguette contre mes lèvres, je disais d'un ton léger pour essayer de ne pas me faire disputer par le professeur.
- Hum… c'est un résultat original il faut avouer…
- InvitéInvité
Re: Donnant-donnant [PV Abigail]
Dim 8 Avr 2018 - 18:32
J’observe le fauteuil un peu perplexe. C’est loin d’être la première fois que j’enseigne le sortilège de désillusion. Mais c’est la première fois en revanche que je vois un tel résultat. En général, l’objet ou la personne deviennent légèrement transparents aux premiers essais. Mais ils le deviennent en entier, pas seulement certaines parties comme le fauteuil que j’ai sous les yeux. J’ai bien constaté que le mouvement de la jeune femme était approximatif, mais ça n’explique la légère transparence, pas le résultat partiel. Détachant mon regard du fauteuil pour regarder Mademoiselle Dowell, je commente.
- Original en effet…
Je fais réapparaitre totalement les deux fauteuils avant d’ajouter.
- Je vais vous remontrer, regardez attentivement.
Elle croise les bras pour m’observer avec un peu plus de concentration. Je fais une nouvelle démonstration, faisant à nouveau disparaître le premier fauteuil avant de faire un geste de la main pour l’inviter à recommencer sur le second. Elle s’exécute et cette fois, le fauteuil disparait tout à fait, se fondant dans le décor. Il faut savoir qu’il se trouve là pour en distinguer vaguement le relief. Je n’en suis que plus perplexe.
- Vous êtes surprenante Mademoiselle Dowell.
Elle rougit sous le compliment et m’adresse un sourire.
- Merci. Vous aussi.
Je hausse légèrement un sourcil, ne voyant pas bien en quoi je suis surprenante mais je ne relève pas. D’un simple coup de baguette, je fais réapparaître pour la seconde fois les fauteuils avant de la ranger. Je refais alors le tour de mon bureau comme pour regagner ma place mais je ne m’assieds pas.
- Bien à présent que vous avez compris le principe, vous pourrez commencer à vous entrainer d’ici notre premier cours.
Je marque une légère pause avant de poursuivre.
- Je pourrai vous donner une à deux heures de cours particulier par semaine, le soir de votre convenance en dehors du mardi.
En effet, je donne déjà cours à Thomas les mardi soirs et étant donné qu’il compte sur ma discrétion, je préfère éviter qu’ils puissent se croiser en venant à mon bureau à tour de rôle.
- J’attendrai votre hibou pour que vous me fassiez part de vos disponibilités. À moins que vous ne préfériez voir ça maintenant ?
- Original en effet…
Je fais réapparaitre totalement les deux fauteuils avant d’ajouter.
- Je vais vous remontrer, regardez attentivement.
Elle croise les bras pour m’observer avec un peu plus de concentration. Je fais une nouvelle démonstration, faisant à nouveau disparaître le premier fauteuil avant de faire un geste de la main pour l’inviter à recommencer sur le second. Elle s’exécute et cette fois, le fauteuil disparait tout à fait, se fondant dans le décor. Il faut savoir qu’il se trouve là pour en distinguer vaguement le relief. Je n’en suis que plus perplexe.
- Vous êtes surprenante Mademoiselle Dowell.
Elle rougit sous le compliment et m’adresse un sourire.
- Merci. Vous aussi.
Je hausse légèrement un sourcil, ne voyant pas bien en quoi je suis surprenante mais je ne relève pas. D’un simple coup de baguette, je fais réapparaître pour la seconde fois les fauteuils avant de la ranger. Je refais alors le tour de mon bureau comme pour regagner ma place mais je ne m’assieds pas.
- Bien à présent que vous avez compris le principe, vous pourrez commencer à vous entrainer d’ici notre premier cours.
Je marque une légère pause avant de poursuivre.
- Je pourrai vous donner une à deux heures de cours particulier par semaine, le soir de votre convenance en dehors du mardi.
En effet, je donne déjà cours à Thomas les mardi soirs et étant donné qu’il compte sur ma discrétion, je préfère éviter qu’ils puissent se croiser en venant à mon bureau à tour de rôle.
- J’attendrai votre hibou pour que vous me fassiez part de vos disponibilités. À moins que vous ne préfériez voir ça maintenant ?
- InvitéInvité
Re: Donnant-donnant [PV Abigail]
Dim 8 Avr 2018 - 19:37
Je voyais son haussement de sourcils dubitatif à ma remarque. Ben oui merde pourquoi j'avais dit ça moi ? Elle était tout à fait normale comme professeur. C'était si normal que c'était normal qu'elle puisse normalement exécuter un sort aussi normal. Je fronçais les sourcils à cette pensée, perdue moi-même dans ma propre logique… Je coupais court au flot de pensées qui me venait alors que j'avais émis mentalement le mot "logique". Je ne voulais pas m'étendre moi sur ce sujet avec moi. Ça allait être trop long et fastidieux et je voulais rester concentrée. Madame Castilla était pourtant instructive, je ne devais pas être aussi indisciplinée. Je ne comprenais pas trop pourquoi je l'étais d'ailleurs. D'ordinaire il m'était très facile de rester sérieuse et surtout attentive. Aujourd'hui et en sa compagnie je me perdais. Peut-être que j'avais vraiment besoin de mon bol d'air de l'après-midi. J'avais passé beaucoup de temps à étudier ces derniers jours sans prendre un petit instant pour moi et mes passions. J'avais besoin de me retrouver les quatre pattes dans l'herbe, en compagnie des animaux sauvages. C'était une ressource extrêmement importante pour moi, et j'en avais le l'étrange rappel à présent.
Je regardais les fauteuils réapparaître et lorsque je reportais mon attention sur le professeur, elle avait disparue. Bah… elle était ou ? J'entendais alors sa voix dans mon dos et je pivotais en un bond sur moi-même pour lui refaire face. Purée elle se téléportait en plus ! Ça aussi je voulais apprendre, c'était trop bien ! Ah mais… ah mais je savais déjà transplaner en fait. Pff, même pas drôle. En plus, je détestais transplaner. Je ne l'avais appris que pour des raisons pratiques pour mon futur métier et pour rejoindre rapidement ma famille s'il y avait un problème. Sinon je préférais largement me déplacer par des moyens de locomotions bien plus normaux. Je la laissais me donner ses instructions en hochant la tête à chaque fois.
Pour finir, je réfléchissais rapidement à un jour. Après tout pourquoi lui envoyer George puisque j'étais là ? Ce n'était qu'une perte de temps d'attendre et je connaissais mon planning par cœur. D'ordinaire j'utilisais mes vendredis après-midi toujours libres pour profiter de me ressourcer à ma manière. Je n'avais pas le choix de troquer ces instants pour m'entraîner. En penchant un peu la tête sur le côté tout en rangeant ma baguette rosée, je regardais mon professeur.
- Le vendredi ?
C'était déjà tout réfléchi je n'avais pas besoin d'avoir une conférence avec moi-même pour me décider. J'avais envie d'apprendre. Et d'apprendre avec elle de surcroît. Alors pourquoi attendre et hésiter ? Je devais profiter d'être dans l'élan de motivation et que ma timidité ne me fasse pas forcément défaut.
- Le vendredi c'est parfait.
Je lui réponds en souriant. J'étais vraiment contente et je me réjouissais déjà de vendredi. Je me baissais pour attraper mon sac, je plaçais une lanière sur mon épaule puis je fis volte-face pour m'en aller comme une voleuse. Je m'arrêtais en chemin pour revenir devant le bureau en trottinant, comme une gamine qui venait d'oublier une politesse. C'était le cas, bon ok. Mais merde je n'étais pas une gamine ! Je posais ma main droite sur le bureau et regardais madame Castilla avec mes yeux arrondis tout en ayant un sourire sincère sur mes lèvres.
- Je vous remercie infiniment.
Cette fois je me retournais pour de bon et sortir en sprintant du bureau. Par ailleurs, je glissais dans le virage et manquais de peu de tomber comme une vieille crêpe par terre. Je sautais au dehors de la salle de cours pour aller retrouver ma liberté comme un oiseau fou qui avait été enfermé trop longtemps dans sa cage.
Sur le bureau où j'avais placé ma main, une petite fleur avait fait son apparition. Elle ressemblait à un petit lotus. Je l'avais fait volontairement apparaitre discrètement sous ma paume lorsque je l'avais remercié. Ce n'était qu'un petit tour de passe-passe momentané que tout le monde pouvait maitriser, mais je n'offrais pas des fleurs à tout le monde. À personne en fait.
Je regardais les fauteuils réapparaître et lorsque je reportais mon attention sur le professeur, elle avait disparue. Bah… elle était ou ? J'entendais alors sa voix dans mon dos et je pivotais en un bond sur moi-même pour lui refaire face. Purée elle se téléportait en plus ! Ça aussi je voulais apprendre, c'était trop bien ! Ah mais… ah mais je savais déjà transplaner en fait. Pff, même pas drôle. En plus, je détestais transplaner. Je ne l'avais appris que pour des raisons pratiques pour mon futur métier et pour rejoindre rapidement ma famille s'il y avait un problème. Sinon je préférais largement me déplacer par des moyens de locomotions bien plus normaux. Je la laissais me donner ses instructions en hochant la tête à chaque fois.
Pour finir, je réfléchissais rapidement à un jour. Après tout pourquoi lui envoyer George puisque j'étais là ? Ce n'était qu'une perte de temps d'attendre et je connaissais mon planning par cœur. D'ordinaire j'utilisais mes vendredis après-midi toujours libres pour profiter de me ressourcer à ma manière. Je n'avais pas le choix de troquer ces instants pour m'entraîner. En penchant un peu la tête sur le côté tout en rangeant ma baguette rosée, je regardais mon professeur.
- Le vendredi ?
C'était déjà tout réfléchi je n'avais pas besoin d'avoir une conférence avec moi-même pour me décider. J'avais envie d'apprendre. Et d'apprendre avec elle de surcroît. Alors pourquoi attendre et hésiter ? Je devais profiter d'être dans l'élan de motivation et que ma timidité ne me fasse pas forcément défaut.
- Le vendredi c'est parfait.
Je lui réponds en souriant. J'étais vraiment contente et je me réjouissais déjà de vendredi. Je me baissais pour attraper mon sac, je plaçais une lanière sur mon épaule puis je fis volte-face pour m'en aller comme une voleuse. Je m'arrêtais en chemin pour revenir devant le bureau en trottinant, comme une gamine qui venait d'oublier une politesse. C'était le cas, bon ok. Mais merde je n'étais pas une gamine ! Je posais ma main droite sur le bureau et regardais madame Castilla avec mes yeux arrondis tout en ayant un sourire sincère sur mes lèvres.
- Je vous remercie infiniment.
Cette fois je me retournais pour de bon et sortir en sprintant du bureau. Par ailleurs, je glissais dans le virage et manquais de peu de tomber comme une vieille crêpe par terre. Je sautais au dehors de la salle de cours pour aller retrouver ma liberté comme un oiseau fou qui avait été enfermé trop longtemps dans sa cage.
Sur le bureau où j'avais placé ma main, une petite fleur avait fait son apparition. Elle ressemblait à un petit lotus. Je l'avais fait volontairement apparaitre discrètement sous ma paume lorsque je l'avais remercié. Ce n'était qu'un petit tour de passe-passe momentané que tout le monde pouvait maitriser, mais je n'offrais pas des fleurs à tout le monde. À personne en fait.
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