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[Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 18 Avr 2018 - 9:21
Je me laissais enlacer par la Pokeby soudainement prise d’un énorme enthousiasme parce que j’avais accepté de l’accompagner. Je me retrouvais figée comme une statue dans ses bras. Non pas que le contact me dérange, j’étais avant tout surprise et je ne savais pas comment réagir. Elle me relâchait rapidement avec un grand sourire. Je la voyais s’enfuir tel Bip Bip face au coyote, manquant de s’affaler par terre comme une vieille crêpe. Évidemment, je ne me moquais pas parce que je restais toujours immobile. J’avais les yeux grands ouverts, ma main droite levée vers mon visage, l’index levé en l’air en pointant le ciel. Ah heu… là maintenant tout de suite dans une heure ? et mes exercices ? Sans bouger la tête, je regardais à ma droite… puis à ma gauche…. J’étais seule. Un ouragan venait de passer et de m’emporter malgré moi dans une expédition à la quelle je voulais bien sûr participer, mais pas aussi précipitamment. Ben merde dans quoi j’allais me fourrer encore ? Comme pour bien souligner mon malaise et ma solitude, un corbeau passait non loin tout en croassant bien fort et bien longtemps. Pour l’accompagner je poussais un long soupir tout en me baissant pour attraper une lanière de mon sac et la poser sur mon épaule. Pourquoi est-ce que j’avais un mauvais pressentiment ? Je savais que nous allions faire tout ça pour la bonne cause pourtant je n’arrivais pas à me défaire d’une mauvaise intuition…
C’est sans me presser que moi je me rendais à la maison des Ethelred pour aller récupérer mes propres affaires. Je n’arrivais pas à laisser de côté cette petite angoisse de partir comme ça sans prévenir personne. Ça avait quelque chose d’excitant mais aussi d’un peu effrayant. J’étais une personne réfléchie donc partir sur un coup de tête ça ne me ressemblait vraiment pas du tout. J’avais l’impression de mal faire les choses, d’oublier un truc et que ce fameux truc allait me retomber dessus d’une manière ou d’une autre. Bon, au moins ma compagne de voyage allait prévenir un prof. C’était mieux que rien et ça me rassurait un peu. Pourquoi ça me rassurait d’ailleurs ? Comme pour continuer dans cet élan, rapidement, j’écrivais sur un petit parchemin. Je voulais au moins prévenir ma famille et ma sœur de mon excursion. Si l’université les contacteraient à cause de mon absence ils ne s'affoleraient pas… et ne m'engueuleraient. Parce que oui mes parents me traitaient toujours comme si j’avais 10 ans alors que j’en avais 15 de plus. Peut-être qu’eux aussi ils avaient oublié que j’avais fini par grandir. Cette pensée m’amusait et j’envoyais George leur apporter l’information. À la fenêtre de ma chambre je regardais mon hibou s’envoler pour faire son devoir… et bientôt c’est moi qui allait le faire, mon devoir. Prise d’un peu de courage, je rassemblais mes affaires d’urgences pour les fourrer dans mon sac après l’avoir vidé au préalable. Peut-être que je n’étais pas du genre à partir sur un coup de tête mais je n’en étais pas moins une personne organisée. Des expéditions pour aller voir des dragons j’en avais déjà faites, soit en cours, soit avec le club ou soit toute seule comme une grande après avoir délibéré au moins une semaine avec moi-même et ma conscience. Je savais donc ce que je devais emporter et je le faisais comme par habitude, le mécanisme déjà encré en moi. Ça terminait de me rassurer. Au moins j’avais l’impression de savoir ce que je faisais même si j’avais une année de moins en étude que la Pokeby pleine de vie.
Chargée de mon précieux bagage et de ma baguette rosée je me rendais vers le portail comme elle l’avait suggéré. Dans mon dos j’entendais les cours commencer. Cours auxquels j’étais sensée participer. Mes pensées allaient alors pour la prof de sortilèges à qui j’avais fais une promesse. Je devais absolument tenir parole sinon elle allait m’arracher les yeux, les cuirs et les manger avec un zeste de citron. Enfin peut-être pas… mais à mon esprit elle semblait tout à fait capable de ce genre d’actes ignobles. Elle cachait bien son jeu la bougresse, je le savais, elle ne m’aurait pas, non ! Foi d’Abigaïl !
Puisque j’avais de l’avance, comme d’habitude, je m’occupais de préparer ce qu’il fallait pour transplaner. Calmant mon esprit, je me concentrais sur les trois D pour nous mener en sécurité. Je ne voulais pas qu’il arrive quelque chose durant la téléportation. Et seul Merlin sait à quel point je déteste transplaner… Mais bon, c’était pour la bonne cause et je savais aisément me faire violence. Comme un timing parfait je rouvrais les yeux en entendant Aislin arriver avec cette hâte qui semblait la caractériser. Je souriais un peu, elle m’amusait. Elle me rappelait Adélaïde…. En plus rousse… et en plus âgé aussi. Avec une lueur taquine dans les yeux, je lui tendais ma main pour l’inviter à transplaner avec moi puisque j’étais déjà prête. Je m’adressais alors à elle comme je le faisait avec ma sœur.
- Tu n’as pas oublié ton ours en peluche pour ne pas faire de cauchemar durant le dodo ?
Sans lui laisser le temps de réponse, je nous téléportais alors en Louisiane afin que nous puissions commencer notre expédition. Nous étions deux petites Lara Croft. Aislin et Abigaïl : sur les traces des dragons.
(voilà copine @Aislin Gull )
C’est sans me presser que moi je me rendais à la maison des Ethelred pour aller récupérer mes propres affaires. Je n’arrivais pas à laisser de côté cette petite angoisse de partir comme ça sans prévenir personne. Ça avait quelque chose d’excitant mais aussi d’un peu effrayant. J’étais une personne réfléchie donc partir sur un coup de tête ça ne me ressemblait vraiment pas du tout. J’avais l’impression de mal faire les choses, d’oublier un truc et que ce fameux truc allait me retomber dessus d’une manière ou d’une autre. Bon, au moins ma compagne de voyage allait prévenir un prof. C’était mieux que rien et ça me rassurait un peu. Pourquoi ça me rassurait d’ailleurs ? Comme pour continuer dans cet élan, rapidement, j’écrivais sur un petit parchemin. Je voulais au moins prévenir ma famille et ma sœur de mon excursion. Si l’université les contacteraient à cause de mon absence ils ne s'affoleraient pas… et ne m'engueuleraient. Parce que oui mes parents me traitaient toujours comme si j’avais 10 ans alors que j’en avais 15 de plus. Peut-être qu’eux aussi ils avaient oublié que j’avais fini par grandir. Cette pensée m’amusait et j’envoyais George leur apporter l’information. À la fenêtre de ma chambre je regardais mon hibou s’envoler pour faire son devoir… et bientôt c’est moi qui allait le faire, mon devoir. Prise d’un peu de courage, je rassemblais mes affaires d’urgences pour les fourrer dans mon sac après l’avoir vidé au préalable. Peut-être que je n’étais pas du genre à partir sur un coup de tête mais je n’en étais pas moins une personne organisée. Des expéditions pour aller voir des dragons j’en avais déjà faites, soit en cours, soit avec le club ou soit toute seule comme une grande après avoir délibéré au moins une semaine avec moi-même et ma conscience. Je savais donc ce que je devais emporter et je le faisais comme par habitude, le mécanisme déjà encré en moi. Ça terminait de me rassurer. Au moins j’avais l’impression de savoir ce que je faisais même si j’avais une année de moins en étude que la Pokeby pleine de vie.
Chargée de mon précieux bagage et de ma baguette rosée je me rendais vers le portail comme elle l’avait suggéré. Dans mon dos j’entendais les cours commencer. Cours auxquels j’étais sensée participer. Mes pensées allaient alors pour la prof de sortilèges à qui j’avais fais une promesse. Je devais absolument tenir parole sinon elle allait m’arracher les yeux, les cuirs et les manger avec un zeste de citron. Enfin peut-être pas… mais à mon esprit elle semblait tout à fait capable de ce genre d’actes ignobles. Elle cachait bien son jeu la bougresse, je le savais, elle ne m’aurait pas, non ! Foi d’Abigaïl !
Puisque j’avais de l’avance, comme d’habitude, je m’occupais de préparer ce qu’il fallait pour transplaner. Calmant mon esprit, je me concentrais sur les trois D pour nous mener en sécurité. Je ne voulais pas qu’il arrive quelque chose durant la téléportation. Et seul Merlin sait à quel point je déteste transplaner… Mais bon, c’était pour la bonne cause et je savais aisément me faire violence. Comme un timing parfait je rouvrais les yeux en entendant Aislin arriver avec cette hâte qui semblait la caractériser. Je souriais un peu, elle m’amusait. Elle me rappelait Adélaïde…. En plus rousse… et en plus âgé aussi. Avec une lueur taquine dans les yeux, je lui tendais ma main pour l’inviter à transplaner avec moi puisque j’étais déjà prête. Je m’adressais alors à elle comme je le faisait avec ma sœur.
- Tu n’as pas oublié ton ours en peluche pour ne pas faire de cauchemar durant le dodo ?
Sans lui laisser le temps de réponse, je nous téléportais alors en Louisiane afin que nous puissions commencer notre expédition. Nous étions deux petites Lara Croft. Aislin et Abigaïl : sur les traces des dragons.
(voilà copine @Aislin Gull )
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 18 Avr 2018 - 17:59
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
J’étais dingue, dingue, dingue. Folle de joie, surexcitée, je ne tenais pas en place et ma tortue me regardait d’un air épuisé faire les bagages à toute allure. En fait, je prenais tout ce qui me passait dans les mains sous le regard curieux, mais pas suffisamment pour me poser la moindre question qui me ferait parler pendant des heures sans m’arrêter, de ma colocataire. Je crois qu’elle avait l’habitude maintenant. Entre mes escapades avec Ogmios à l’autre bout du monde pour des fleurs magiques ou simplement mes lubies du moment tel que la sauvegarde des crocodiles de Louisiane et la recherche d’espèce de dragon à peine arriver que déjà disparu, mes proches ne s’inquiétaient plus maintenant, ou en tout cas, je ne m’en rendais pas compte. D’ailleurs je pensais à maman…j’avais cours avec elle cet après-midi, elle allait se demander pourquoi je n’étais pas là. Peut-être que je devrais lui envoyer une lettre…ne serait-ce que pour qu’elle ne pense pas qu’il m’était arrivé quelque chose… Ma joie retombait un peu. Je savais que j’étais très expressive. On me l’avait souvent reproché. Oui, je fonçais avant de réfléchir aux conséquences mais ne disait-on pas que la vie était trop courte pour hésiter un instant ? Je partais du principe que si j’hésitais, je ne devais pas le faire. Alors si ça me semblait bien, je fonçais avant de me poser des questions ! Réfléchir trop longtemps c’était passé à côté de bonne occasion. Bien sûr, je ne connaissais PERSONNE qui partageait avec moi cette vision du monde mais qu’importe ! Que serait l’univers si nous étions identiques ?
J’écrivais un rapide message pour maman et la donnais à Teddy. « Va Teddy ! Aller go ! » Ma coloc me dévisagea comme jamais elle ne l’avait fait. « Tu sais que c’est une tortue n’est-ce pas ? Le temps que le message n’arrive à son destinataire, il se sera déjà passé une éternité. » Je la regardais en souriant. « Oui, c’est le but. Comme ça, elle n’aura pas le temps de m’empêcher de faire n’importe quoi. » Je lui fis un clin d’œil et quittais la chambre en sautillant. Une bonne chose de faite. Mon sac sur me dos, ma baguette dans la poche et je me dirigeais vers le bureau du professeur de Dragonologie pour lui faire passer le message de notre aventure comme promis à Abigaël. Néanmoins, arrivé sur place, vide. Personne à l’horizon. Tant pis. Nous lui enverrons une lettre avec photos. Photos ! Je courrais vers ma chambre, réalisant que j’avais oublié de prendre l’appareil photo. Nous allions quand même immortaliser cette sortie ! Et si nous retrouvions des espèces de dragons il fallait bien une preuve ! Arriver à quelques mètres de la chambre je vis Teddy arriver enfin sur le pas de la porte. Il était un peu trop rapide à mon goût. Il fallait qu’on se dépêche sinon maman lirait le message avant que nous ne soyons partis. Je récupérais mon polaroid trafiqué et le plaçais dans mon sac. Lorsque j’étais petite j’avais une amie moldu qui me l’avait offert pour mon anniversaire avant mon « départ » pour un pensionnat lointain. Je ne pouvais pas lui dire que j’allais à Dumstrang, une école de magie. À l’école, j’avais rencontré un garçon, mon premier amour, qui me l’avait trafiqué pour rendre les photos normales, je veux dire, vivante. Qu’est-ce que papa l’avait détesté ce type ! Le premier d’une longue série de mauvais garçons tellement attirants et pour qui j’avais craqué jusqu’à avoir le cœur brisé.
J’arrivais enfin vers le portail de l’école où je voyais Abigaël attendre. Un sourire traversa mon visage et je me précipitais vers elle. « Tu n’as pas oublié ton ours en peluche pour ne pas faire de cauchemar durant le dodo ?. » Je tirais la langue faisant mine d’être vexée mais retrouvais mon sourire illico tandis qu’elle me prit le bras et que nous transplanions. Impossible de faire la tête plus de dix secondes. « A vrai dire, avec un peu de chance, peut-être trouverais-je l’amour de ma vie alors il ne faudrait pas qu’il prenne peur devant un ours en peluche. » Je lui fis un clin d’œil. « Un bel homme au regard de braise plein de sueur après avoir sauvé un crocodile de la noyade… » Je m’arrêtais tout de suite et la regardais dans les yeux. « Ouais ta raison, ce n’est pas crédible. Mais bon, l’espoir fait vivre. »
Je regardais autour de nous. Nous étions arrivés dans l’espace d’atterrissage de Louisiane. Tout transplanage vers une direction lointaine était automatiquement redirigé vers des lieux comme celui-là pour vérifier tous les déplacements des sorciers et arrêter ceux qui seraient en fuite. Je cherchais du regard un contrôleur disponible et quand mon regard croisa celui qui nous souriait bêtement je tirais Abi avec moi pour passer avec lui. « Bonjour ! » L’homme nous regarda toutes les deux et nous souhaita le bonjour à son tour avant de nous demander où nous allions et nos papiers d’identité. Je sortais les miens de mon sac et tandis qu’il les regardait avec beaucoup de minutie je lui expliquais que nous nous rendions sur le site des pluies acide pour faire partie des bénévoles. « Deux jolies femmes comme vous être bénévoles ? J’ai presque envie de me porter également volontaire… » Son regard s’appuya sur Abigaël et je lui donnais un petit coup de coude. Elle se faisait draguer de fou ! Quand il nous laissa enfin passer je pris sa main et la tirai pour nous éloigner un peu de l’agent de sécurité. « C’est peut-être toi qui trouveras l’amour en fin de compte ! »
FRIMELDA
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 18 Avr 2018 - 18:56
À peine arrivées sur place en Louisiane j’entendais déjà Aislin me répondre à propos de mon ours en peluche. Je ne pouvais réprimer un petit rire après son coup de langue et ses paroles maintenant. Je lui lâchais pudiquement le bras et m’époussetais comme si je venais de faire la traversée du désert. Je détestais transplaner brrr… j’en avais encore des frissons partout. Pourtant c’est avec un regard malicieux que je regardais ma compagne de voyage.
- C’est un singe que tu décris là.
Je fixais les alentours tout en reprenant, comme si je disais des banalités. Ça pouvait être surprenant de me voir parler ainsi alors que j’étais tout le temps réservée. Pourtant, c’était moi.
- Et bon je ne trouve pas la sueur ultra sexy personnellement ….
Mon regard se fixait alors sur un inconnu qui nous regardait avec un air d’autoroute jusqu’à ce que la Pokeby me tire par le bras dans la direction opposée. Je poussais une petite plainte de surprise en la suivant en marche arrière, prise au dépourvu. Elle marchait vite en plus… j’essayais tant bien que mal de la suivre à reculons jusqu’à arriver vers un contrôleur au sourire niais. Si niais que j’en aurai presque envie de rentrer chez moi me réfugier sous ma couette. Je finissais par pouvoir pivoter sur moi-même lorsque la sorcière me lâchait le bras pour sortir ses papiers d’identités. J’en faisais de même tout en jetant un regard à ses bagages. Je voyageais léger contrairement à elle… elle était vraiment certaine de ce qu’elle faisait ? C’est le soleil qui avait trop cogné sur son crâne ? D’où la couleur de cheveux... Ça avait dû griller quelques neurones, sûrement oui. Je dégainais à mon tour mes papiers au monsieur pour lui laisser faire son travail. Un peu mal à l’aise par sa présence, je regardais autour de moi comme si je trouvais les arbres gigantesques de la région bien plus intéressants... Ah mais non en fait… je les trouvais vraiment plus intéressants que lui. C’était rare que je puisse voir des arbres aussi énormes et mon côté botaniste en herbe commençait à se réveiller. Je voulais faire des prélèvements, ça me démangeais.
Quand l’homme reprenait la parole, je le fixais d’un air d’autoroute, alors qu’il appuyait son regard sur moi. De quoi ? Ou ça ? Qui ? Comment ? Ne me sentant pas du tout concernée, je jetais un regard par-dessus mon épaule pour vérifier si c’était bien à moi qu’il s’adressait. Puisqu’il n’y avait personne d’autre ici, j'était obligée d'admettre que oui, c'était à moi. Ben merde alors… pourquoi ça tombait toujours sur moi ces conneries ? Je me contentais de lui sourire maladroitement, ça ressemblait d’avantage à une grimace, en attendant qu’il veuille bien nous laisser passer. Lorsqu’il me tendait mes papiers je m’empressais de les reprendre du bout des doigts en prenant bien garde de ne pas lui toucher les mains. Eurk… en plus il était plein de sueur. Ah non hein, bas les pattes !
Alleluja, une pression sur ma main, qui s’étendait ensuite sur tout mon corps me fit quitter cet homme du regard et me faisais quitter la zone. Aislin venait sans doute de me sauver la vie, ce monsieur allait sûrement me manger toute crue. À voir le filet de bave à la commissure de ses lèvres il devait sûrement me trouver à son goût. Ce n’était pas réciproque.
Mais un jour, il allait quand même falloir m’expliquer une loi de Murphy que je ne comprenais vraiment pas. Pourquoi, lorsque j’en avais besoin, on me prenait pour une gamine de 15 ans, et pourquoi, lorsque je n’en avais pas besoin, on me considérait avec mon âge véritable ? S’il avait eu un tant soit peu de conscience cet agent de sécurité m’aurait prise pour une mineure et il aurait été bien incommodé d’avoir les pensées qu’il avait eues ! Mais non ! Nooon évidemment non, lui il a bien vu que j’avais 25 ans, que j’étais majeure, vaccinée, avec toutes mes dents. De mon regard rond et surpris je regardais la Pokeby tout en lui lâchant la main une fois assez éloignée.
- Hein ? Mais je n’en veux pas de l’amour moi…
Je n’étais pas là pour ça de toute façon. J’avais autre chose à penser que de me caser en Louisiane. Et pourquoi je me mettrais en couple avec un louisianien… lousi… Rah crotte, un mec qui vit dans ce pays quoi. C'était loin pour se voir, même en transplanant ou avec un portoloin. Autant trouver quelqu'un de mon entourage, et non pas à l'autre bout du monde, franchement...
C’est en silence que je continuais mon chemin en me retenant fortement de ne pas aller faire un tour en dehors du sentier pour aller observer les plantes. Même si ce n’étaient pas des végétaux magiques, je n’en avais rien à faire, je les aimais quand même. Je les trouvais peut-être même plus fascinants parce qu’ils n’étaient pas magiques. La simplicité à l’état pur. Ce n’est qu’après quelques minutes de marche que nous arrivions enfin sur le lieu de recherche. Je me demandais si le paysage avait toujours été ainsi, ou si nous pouvions voir les séquelles de la pluie d’acide. Après tout, je ne connaissais pas l’environnement de ce pays et je n’avais pas spécialement eu le temps de me renseigner puisque j’avais été happée par une tornade.
Je regardais les diverses installations avec curiosités sans pour autant observer les personnes autour de moi. Il y avait trop d’informations qui passaient pour le moment, ça faisait totalement court-circuit dans mon cerveau. Du coup, je laissais ma compagne de voyage prendre les devants avec le côté relationnel de notre présence sur le site. Moi, je me contentais d’observer et de cartographier mentalement les environs. On ne sait jamais. Un tigre qui pourrait venir nous manger… nous disperser et nous obliger à nous perdre dans la forêt. On serait contraintes à manger nos orteils pour survivre…
- C’est un singe que tu décris là.
Je fixais les alentours tout en reprenant, comme si je disais des banalités. Ça pouvait être surprenant de me voir parler ainsi alors que j’étais tout le temps réservée. Pourtant, c’était moi.
- Et bon je ne trouve pas la sueur ultra sexy personnellement ….
Mon regard se fixait alors sur un inconnu qui nous regardait avec un air d’autoroute jusqu’à ce que la Pokeby me tire par le bras dans la direction opposée. Je poussais une petite plainte de surprise en la suivant en marche arrière, prise au dépourvu. Elle marchait vite en plus… j’essayais tant bien que mal de la suivre à reculons jusqu’à arriver vers un contrôleur au sourire niais. Si niais que j’en aurai presque envie de rentrer chez moi me réfugier sous ma couette. Je finissais par pouvoir pivoter sur moi-même lorsque la sorcière me lâchait le bras pour sortir ses papiers d’identités. J’en faisais de même tout en jetant un regard à ses bagages. Je voyageais léger contrairement à elle… elle était vraiment certaine de ce qu’elle faisait ? C’est le soleil qui avait trop cogné sur son crâne ? D’où la couleur de cheveux... Ça avait dû griller quelques neurones, sûrement oui. Je dégainais à mon tour mes papiers au monsieur pour lui laisser faire son travail. Un peu mal à l’aise par sa présence, je regardais autour de moi comme si je trouvais les arbres gigantesques de la région bien plus intéressants... Ah mais non en fait… je les trouvais vraiment plus intéressants que lui. C’était rare que je puisse voir des arbres aussi énormes et mon côté botaniste en herbe commençait à se réveiller. Je voulais faire des prélèvements, ça me démangeais.
Quand l’homme reprenait la parole, je le fixais d’un air d’autoroute, alors qu’il appuyait son regard sur moi. De quoi ? Ou ça ? Qui ? Comment ? Ne me sentant pas du tout concernée, je jetais un regard par-dessus mon épaule pour vérifier si c’était bien à moi qu’il s’adressait. Puisqu’il n’y avait personne d’autre ici, j'était obligée d'admettre que oui, c'était à moi. Ben merde alors… pourquoi ça tombait toujours sur moi ces conneries ? Je me contentais de lui sourire maladroitement, ça ressemblait d’avantage à une grimace, en attendant qu’il veuille bien nous laisser passer. Lorsqu’il me tendait mes papiers je m’empressais de les reprendre du bout des doigts en prenant bien garde de ne pas lui toucher les mains. Eurk… en plus il était plein de sueur. Ah non hein, bas les pattes !
Alleluja, une pression sur ma main, qui s’étendait ensuite sur tout mon corps me fit quitter cet homme du regard et me faisais quitter la zone. Aislin venait sans doute de me sauver la vie, ce monsieur allait sûrement me manger toute crue. À voir le filet de bave à la commissure de ses lèvres il devait sûrement me trouver à son goût. Ce n’était pas réciproque.
Mais un jour, il allait quand même falloir m’expliquer une loi de Murphy que je ne comprenais vraiment pas. Pourquoi, lorsque j’en avais besoin, on me prenait pour une gamine de 15 ans, et pourquoi, lorsque je n’en avais pas besoin, on me considérait avec mon âge véritable ? S’il avait eu un tant soit peu de conscience cet agent de sécurité m’aurait prise pour une mineure et il aurait été bien incommodé d’avoir les pensées qu’il avait eues ! Mais non ! Nooon évidemment non, lui il a bien vu que j’avais 25 ans, que j’étais majeure, vaccinée, avec toutes mes dents. De mon regard rond et surpris je regardais la Pokeby tout en lui lâchant la main une fois assez éloignée.
- Hein ? Mais je n’en veux pas de l’amour moi…
Je n’étais pas là pour ça de toute façon. J’avais autre chose à penser que de me caser en Louisiane. Et pourquoi je me mettrais en couple avec un louisianien… lousi… Rah crotte, un mec qui vit dans ce pays quoi. C'était loin pour se voir, même en transplanant ou avec un portoloin. Autant trouver quelqu'un de mon entourage, et non pas à l'autre bout du monde, franchement...
C’est en silence que je continuais mon chemin en me retenant fortement de ne pas aller faire un tour en dehors du sentier pour aller observer les plantes. Même si ce n’étaient pas des végétaux magiques, je n’en avais rien à faire, je les aimais quand même. Je les trouvais peut-être même plus fascinants parce qu’ils n’étaient pas magiques. La simplicité à l’état pur. Ce n’est qu’après quelques minutes de marche que nous arrivions enfin sur le lieu de recherche. Je me demandais si le paysage avait toujours été ainsi, ou si nous pouvions voir les séquelles de la pluie d’acide. Après tout, je ne connaissais pas l’environnement de ce pays et je n’avais pas spécialement eu le temps de me renseigner puisque j’avais été happée par une tornade.
Je regardais les diverses installations avec curiosités sans pour autant observer les personnes autour de moi. Il y avait trop d’informations qui passaient pour le moment, ça faisait totalement court-circuit dans mon cerveau. Du coup, je laissais ma compagne de voyage prendre les devants avec le côté relationnel de notre présence sur le site. Moi, je me contentais d’observer et de cartographier mentalement les environs. On ne sait jamais. Un tigre qui pourrait venir nous manger… nous disperser et nous obliger à nous perdre dans la forêt. On serait contraintes à manger nos orteils pour survivre…
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mer 18 Avr 2018 - 22:42
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
L’allée était pleine de monde arrivant des quatre coins du monde et je ne pouvais m’empêcher de penser que parmi tout ce monde, il devait forcément en avoir d’autres, comme eux, qui venaient donner un coup de patte à la galère sans nom des marécages. D’ailleurs, il n’avait eu l’air si surpris que ça lorsque j’avais fait mention du désastre des crocodiles. Il en avait forcément vu passer d’autres avant nous. Mais l’idée de le revoir sur le terrain pour continuer à faire du gringe à la brunette à mes côtés était à la fois vraiment hilarante et en même temps très noble ! Si elle pouvait faire du charme à bien plus d’agent de sécurité sans doute tout rentrerait dans l’ordre plus vite…bah quoi ?. Quand c’est pour la bonne cause, ce n’est pas vraiment de la manipulation, si ? « Hein ? Mais je n’en veux pas de l’amour moi… » Toujours aussi pudique. Je lui donnais un coup de hanche en rigolant. « Geeeeenre…et d’Ayden tu n’en veux pas non plus tu vas me faire croire ?. » Je rejetais mes cheveux en arrière en mode je suis trop belle. « Ooooh touche le comme ça le dragon, regarde vas-y en douceur… C’était super chaud entre vous en Bulgarie. » Je lui tirais, amusée, la langue. Elle croyait qu’elle allait me cacher ça ? Je ne veux pas d’amour ? À d'autres. « En fait les mecs musclés et pleins de sueur ça ne te n'intéresse par parce que ce que tu aimes c’est les intellos botanistes. T’inquiète on va en voir pleins ! »
Et pour ce qui était des plantes, ici elles pullulaient. C’était un décor bien différent de celui que nous avions en Écosse et ce n’était pas pour me déplaire non plus. Je voyais Abigaël fasciné par toute la verdure qui nous entourait et je repensais bêtement qu’elle suivait la filière de botanique et de magizoologie. Evidement qu’elle aimait les types accros aux plantes vertes…enfin dit comme ça, ça sonnait un peu…péjoratif. Pas que les drogués soient forcément des gens mauvais ! C’est juste que fumer de tout et de n’importe quoi pouvoir ruiner la santé. « Moi aussi j’adore les plantes. Surtout leurs vertus et leur beauté. Avec mon cousin on aimerait fabriquer des baguettes magiques et les vendre. » Je réalisais que je n’avais pas la moindre idée des ambitions professionnelles d’Abi. Elle me donnait le sentiment d’aimer intensément la nature, que ce soit sa flore ou sa faune. Elle avait hésité avant de venir mais autant ce voyage allait lu montrer une partie d’elle qu’elle allait adorer . Après tout, être sur le terrain, étudier des espèces animales dans leur milieu naturel, c’était carrément son domaine de prédilection quand on y pensait. « Ici on trouve beaucoup de Cyprès chauve. C’est cet arbre-là. » Je lui montrais un spécimen non loin de notre position. Il y en avait énormément dans cette région. « On ne l’utilise pas pour les baguettes. C’est dommage. Mais les rares baguettes créées à partir de cet arbre se sont montré imprévisibles, voire violente. Une fois une baguette de Cyprès chauve s’est mise à renvoyer à son sorcier les sortilèges qu’il voulait lancer. Du jour au lendemain. On dit de ces baguettes qu’elles sont traitresses. Personne n’en veut et c’est compréhensible. » En même temps, notre baguette était notre amie la plus fidèle. J’adorais la mienne. Elle était belle, puissante, et belle. Oui je me répétais mais qu’est-ce qu’elle était magnifique. J’en étais vraiment fière. « Ce qui est intéressant dans les coins, ce sont les bubobulbs. Il y en a beaucoup dans le bayou. Une légende dit que si les Alligators du bayou ont la peau si dure c’est pour se protéger de leurs contacts.» J’adorais les histoires. Je n’étais pas certaine qu’elles soient toutes vraies mais j’aimais les entendre et les raconter à mon tour.
Une magizoologue passa derrière nous en hurlant sur son assistante de se dépêcher sinon elles allaient louper le portoloin pour la réserve aux crocodiles. « Hey… » Je tirais un peu sur le bras d’Abigaël pour lui faire signe d’écouter et un regard plus tard, je hélais la magizoologue pour lui demander si on pouvait l’accompagner. Je ne pensais pas trouver quelqu’un qui aimait parler encore plus que moi mais si. De temps en temps je jetais des regards vers Abi pour lui faire signe qu’elle était sacrément orgueilleuse mais je ne disais rien. Après tout, sans elle, nous aurions sans doute perdu pas mal de temps pour trouver le camp. Mais une fois sur place, vraiment je compris pourquoi l’Elthered avait été aussi peu certaine de son coup. C’était plein de monde, et pas du petit monde. Je repérais quelques magizoologues plutôt connus, d’autres un peu moins c’est certain mais vraiment, ici, ce n’était pas juste la petite vente de charité du coin. C’était une gigantesque entreprise de sauvegarde et nous étions deux petites novices dans un monde de géants. Mais…c’était trop tard pour faire demi-tour… « Prête ? » Je fis un sourire un peu forcé. Elle allait forcément sentir que je perdais un peu de mon assurance. Mais je l’avais voulu. J’assumais.
Je cherchais du regard la tente d’un responsable et après avoir marché entre quelques tentes, je repérais enfin ce qui semblait être le quartier général. « Bonjour ?... » Le vieil homme leva les yeux surpris vers nous. « Je peux vous aider ? » Au moins il était poli. « Bonjour. Je m’appelle Aislin et voici Abigaël. Nous sommes des étudiantes en Dragonologie et botanique d’Hungcalf et nous sommes venues comme bénévoles pour vous aider à la restauration du lieu et la recherche des dragons. » Carrément. Un grand blanc s’installa sous la tente pendant ce qui me sembla durer une éternité. Je ne savais plus ou me mettre, quoi dire, quoi faire, quoi penser. Oui ou non ? « Eh bien… » Il nous regarda avec un léger sourire sur les lèvres. « Bienvenue Mesdemoiselles Aislin et Abigaël. Merci à vous d’avoir pris le temps de venir pour vous consacrer à notre cause. Je vais vous trouver une place dans nos rangs et vous trouvez, par la même occasion une tente. Un peu d’aide est toujours la bienvenue… » Je me tournais vers Abigaël un grand sourire sur les lèvres. Je me retenais d’exploser de joie et derrière le dos du vieil homme je sautais comme une enfant sur place en faisant plein de gestes de bonheur à mon amie. Besoin d’aide ? Je pétais la forme ! Que notre aventure en Louisiane…commence !
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 19 Avr 2018 - 15:16
- Ayden ? C’est qui ? …
Je plissais les yeux pour me concentrer et me rappeler de qui elle parlait. Enfin surtout comprendre le rapprochement. Il me fallut d’ailleurs plusieurs secondes. Ho putin ce Ayden là ? Je prenais un air surpris en me demandant comment elle était au courant que je l’avais vu. Et je me rappelais alors du Chineur. Je le lisais le plus souvent pour passer le temps. Puisque j’étais quelqu’un de discret je n’apparaissais jamais dedans. Il avait fallut juste d’un rendez-vous avec un garçon pour que ça y est, on nous voit déjà mari et femme avec 4 enfants. Sans grand intérêt, j'avais formé une boule de ce Chineur en le balançant par-dessus mon épaule pour le mettre à la poubelle. Aussitôt fait, je l'avais aussitôt oublié. Mais il était aussi vrai que Aislin nous avait vu en Bulgarie puisque j’avais évité au dragonnet de se faire secouer comme un prunier. Je faisais un petit pas de côté à la suite du coup de hanche de la Pokeby en la regardant, interdite. Pour accentuer ma décontenance je secouais lentement la tête tout en la penchant sur le côté.
- Il y avait quoi dans ton petit-déjeuner ce matin ?
En effet j’appréciais beaucoup Ayden pour ce qu’il était, d’autant plus que je devais admettre que je ne le trouvais pas désagréable à regarder. De là à me pousser dans ses bras il y avait un monde quand même. Je reconnaissais qu’il ne fallait jamais dire jamais, et je n’étais fermée à aucune idée et suggestion, mais je ne cherchais pas du tout à fricotter avec lui. Avec personne d'ailleurs. Je décidais de laisser la conversation là où elle en était. Ça ne servait à rien de parler de ça, parce que non seulement je n’étais pas intéressée mais aussi parce que je n’étais pas ici pour ça.
Lorsqu’Aislin me parlait des arbres, je souriais légèrement. Je savais bien de quel type d’arbre il s’agissait, cependant, j’avais la politesse de ne rien relever et de la laisser parler. Et j’avais eu raison puisque ce qu’elle racontait à propos des baguettes m’intéressais. Je la regardais alors avec attention et intérêt. Je n’y connaissais rien en science des baguettes. Je connaissais que la base et du coup, tout savoir était intéressant à prendre pour moi. De plus, je trouvais qu’elle avait un joli projet. Ouvrir une boutique avec son cousin c’était chouette, ça montrait un lien familial fort. La famille était importante à mes yeux alors forcément l’idée me paraissait excellente. Avec un sourire franc je lui répondais de ma petite voix.
- C’est chouette tout ça, merci.
Je la remerciais pour son partage. Je trouvais toujours intéressant de discuter, même si je devais reconnaître que pour le coup elle faisait presque un monologue… mais au même temps c’était difficile pour moi d’en placer une. Je cherchais quoi répondre lorsque j’entendais la magiczoologue hurler. Ça me faisait légèrement sursauter et à pas feutrés j’allais me cacher légèrement derrière la Pokeby tandis qu’elles discutaient. Un vrai moulin à parole… un peu plus et j’allais attraper une sacrée migraine, fort heureusement j’étais patiente et je savais n’écouter que d’une oreille. D’un regard un peu complaisant j’observais la pauvre assistante qui semblait avoir bien du courage de suivre une femme pareille. Quoiqu’il en soit elle nous était tout de même utile puisqu’elle nous indiquait la route à suivre.
Sur place je me félicitais d’être quelqu’un de timide et d’avoir toujours le réflexe d’observer le lieu où je me trouvais. C’était un véritable village mobile. Ça fourmillait de partout, c’était le branlebas de combat. D’un regard en biais je regardais Aislin l’air de lui dire "je t’avais dit", d’autant plus que je commençais à la voir mal à l’aise ce qui me tirait un léger sourire en coin. Ahaha, telle est prise qui croyait prendre ! Voilà pourquoi je détestais foncer dans le tas, c’était typiquement pour éviter la sensation qu’elle ressentait présentement. Je la laissais s’enfoncer un peu plus, en digne sadique que j’étais, alors qu’elle m’invitait à chercher la tente d’un responsable. Je devais admettre que j’aimais la souplesse avec laquelle elle arrivait à s’adapter à la situation. J’en faisais de même évidemment, mais j’avais une autre manière de procéder, tout simplement.
Je la suivais entre les tentes jusqu’à entrer dans celle du vieux responsable surpris de voir deux idiotes se tenir devant lui. Sans réfléchir, comme une vieille habitude ancrée en moi, je venais me cacher derrière Aislin en la laissait dialoguer. Vas-y copine, je surveille tes arrières hein … Pourtant il paraissait aimable et ravi de trouver deux bénévoles, et c’est quand il acceptait notre aide que je me décidais à sourire un peu et à sortir de l’ombre de la rouquine en revenant à côté d’elle, nos épaules se frôlant. Alors que ma compagne trépignait d’impatience, je le sentais par les petites secousses dans mon bras puisque nous étions l'une à côté de l'autre, je patientais pendant que l’homme nous donne un parchemin avec notre tente attitrée ainsi que le groupe assigné. Je remerciais le responsable tout en sortant de la tente tandis que la Pokeby se mettait à sautiller comme une gamine qui venait d’apprendre qu’elle aurait un gros gâteau en dessert.
Sans prendre particulièrement garde à sa gestuelle, et en restant imperturbable, je lisais les notes de l’homme, concentrée déjà sur la suite des événements. Bien sûr, j’étais très heureuse aussi, mais je ne le montrais simplement pas, car ce n’était pas mon genre de le faire dans ce genre de situation. Avec notre mot, je réussissais à nous repérer dans ce dédale de tentes pour trouver la nôtre. J’y posais mon sac pour le vider et emporter uniquement le nécessaire. Même si j’y avais placé un sortilège d’extension j’aimais voyager léger lorsque je me déplaçais pour les dragons ou pour étudier en général. Ainsi je prenais ma baguette, mon bloc-notes, un crayon, une plume, et d’autres petites choses. En ressortant, je m’étirais un peu et je regardais la rouquine.
- Bon ben… il ne reste plus qu’à trouver notre groupe maintenant.
Je donnais la note à Aislin pour qu’elle puisse mieux l’étudier et m’aider à trouver notre groupe. Gardant mon carnet et mon crayon dans les mains je me mettais déjà à prendre des notes, un peu distraitement, comme si c’était un automatisme chez moi. Je le faisais à la main, sans sortilège, car je préférais toujours les notes qui venaient de moi. Je trouvais plus personnel, et je me sentais davantage investie. Tout ce que je faisais, et le dur labeur venait de moi, et non pas de la magie. Je donnais totalement de ma personne.
Je plissais les yeux pour me concentrer et me rappeler de qui elle parlait. Enfin surtout comprendre le rapprochement. Il me fallut d’ailleurs plusieurs secondes. Ho putin ce Ayden là ? Je prenais un air surpris en me demandant comment elle était au courant que je l’avais vu. Et je me rappelais alors du Chineur. Je le lisais le plus souvent pour passer le temps. Puisque j’étais quelqu’un de discret je n’apparaissais jamais dedans. Il avait fallut juste d’un rendez-vous avec un garçon pour que ça y est, on nous voit déjà mari et femme avec 4 enfants. Sans grand intérêt, j'avais formé une boule de ce Chineur en le balançant par-dessus mon épaule pour le mettre à la poubelle. Aussitôt fait, je l'avais aussitôt oublié. Mais il était aussi vrai que Aislin nous avait vu en Bulgarie puisque j’avais évité au dragonnet de se faire secouer comme un prunier. Je faisais un petit pas de côté à la suite du coup de hanche de la Pokeby en la regardant, interdite. Pour accentuer ma décontenance je secouais lentement la tête tout en la penchant sur le côté.
- Il y avait quoi dans ton petit-déjeuner ce matin ?
En effet j’appréciais beaucoup Ayden pour ce qu’il était, d’autant plus que je devais admettre que je ne le trouvais pas désagréable à regarder. De là à me pousser dans ses bras il y avait un monde quand même. Je reconnaissais qu’il ne fallait jamais dire jamais, et je n’étais fermée à aucune idée et suggestion, mais je ne cherchais pas du tout à fricotter avec lui. Avec personne d'ailleurs. Je décidais de laisser la conversation là où elle en était. Ça ne servait à rien de parler de ça, parce que non seulement je n’étais pas intéressée mais aussi parce que je n’étais pas ici pour ça.
Lorsqu’Aislin me parlait des arbres, je souriais légèrement. Je savais bien de quel type d’arbre il s’agissait, cependant, j’avais la politesse de ne rien relever et de la laisser parler. Et j’avais eu raison puisque ce qu’elle racontait à propos des baguettes m’intéressais. Je la regardais alors avec attention et intérêt. Je n’y connaissais rien en science des baguettes. Je connaissais que la base et du coup, tout savoir était intéressant à prendre pour moi. De plus, je trouvais qu’elle avait un joli projet. Ouvrir une boutique avec son cousin c’était chouette, ça montrait un lien familial fort. La famille était importante à mes yeux alors forcément l’idée me paraissait excellente. Avec un sourire franc je lui répondais de ma petite voix.
- C’est chouette tout ça, merci.
Je la remerciais pour son partage. Je trouvais toujours intéressant de discuter, même si je devais reconnaître que pour le coup elle faisait presque un monologue… mais au même temps c’était difficile pour moi d’en placer une. Je cherchais quoi répondre lorsque j’entendais la magiczoologue hurler. Ça me faisait légèrement sursauter et à pas feutrés j’allais me cacher légèrement derrière la Pokeby tandis qu’elles discutaient. Un vrai moulin à parole… un peu plus et j’allais attraper une sacrée migraine, fort heureusement j’étais patiente et je savais n’écouter que d’une oreille. D’un regard un peu complaisant j’observais la pauvre assistante qui semblait avoir bien du courage de suivre une femme pareille. Quoiqu’il en soit elle nous était tout de même utile puisqu’elle nous indiquait la route à suivre.
Sur place je me félicitais d’être quelqu’un de timide et d’avoir toujours le réflexe d’observer le lieu où je me trouvais. C’était un véritable village mobile. Ça fourmillait de partout, c’était le branlebas de combat. D’un regard en biais je regardais Aislin l’air de lui dire "je t’avais dit", d’autant plus que je commençais à la voir mal à l’aise ce qui me tirait un léger sourire en coin. Ahaha, telle est prise qui croyait prendre ! Voilà pourquoi je détestais foncer dans le tas, c’était typiquement pour éviter la sensation qu’elle ressentait présentement. Je la laissais s’enfoncer un peu plus, en digne sadique que j’étais, alors qu’elle m’invitait à chercher la tente d’un responsable. Je devais admettre que j’aimais la souplesse avec laquelle elle arrivait à s’adapter à la situation. J’en faisais de même évidemment, mais j’avais une autre manière de procéder, tout simplement.
Je la suivais entre les tentes jusqu’à entrer dans celle du vieux responsable surpris de voir deux idiotes se tenir devant lui. Sans réfléchir, comme une vieille habitude ancrée en moi, je venais me cacher derrière Aislin en la laissait dialoguer. Vas-y copine, je surveille tes arrières hein … Pourtant il paraissait aimable et ravi de trouver deux bénévoles, et c’est quand il acceptait notre aide que je me décidais à sourire un peu et à sortir de l’ombre de la rouquine en revenant à côté d’elle, nos épaules se frôlant. Alors que ma compagne trépignait d’impatience, je le sentais par les petites secousses dans mon bras puisque nous étions l'une à côté de l'autre, je patientais pendant que l’homme nous donne un parchemin avec notre tente attitrée ainsi que le groupe assigné. Je remerciais le responsable tout en sortant de la tente tandis que la Pokeby se mettait à sautiller comme une gamine qui venait d’apprendre qu’elle aurait un gros gâteau en dessert.
Sans prendre particulièrement garde à sa gestuelle, et en restant imperturbable, je lisais les notes de l’homme, concentrée déjà sur la suite des événements. Bien sûr, j’étais très heureuse aussi, mais je ne le montrais simplement pas, car ce n’était pas mon genre de le faire dans ce genre de situation. Avec notre mot, je réussissais à nous repérer dans ce dédale de tentes pour trouver la nôtre. J’y posais mon sac pour le vider et emporter uniquement le nécessaire. Même si j’y avais placé un sortilège d’extension j’aimais voyager léger lorsque je me déplaçais pour les dragons ou pour étudier en général. Ainsi je prenais ma baguette, mon bloc-notes, un crayon, une plume, et d’autres petites choses. En ressortant, je m’étirais un peu et je regardais la rouquine.
- Bon ben… il ne reste plus qu’à trouver notre groupe maintenant.
Je donnais la note à Aislin pour qu’elle puisse mieux l’étudier et m’aider à trouver notre groupe. Gardant mon carnet et mon crayon dans les mains je me mettais déjà à prendre des notes, un peu distraitement, comme si c’était un automatisme chez moi. Je le faisais à la main, sans sortilège, car je préférais toujours les notes qui venaient de moi. Je trouvais plus personnel, et je me sentais davantage investie. Tout ce que je faisais, et le dur labeur venait de moi, et non pas de la magie. Je donnais totalement de ma personne.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 20 Avr 2018 - 11:46
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Je n’arrivais pas à comprendre la force avec laquelle elle gardait son calme olympien. Moi j’en étais simplement incapable. La forêt, tous ses scientifiques qui marchaient dans tous les coins, les bruits bizarres qui résonnaient parfois et qui réveillaient mon côté dandelion. J’avais envie de quitter le sentier et courir dans tous les coins pour découvrir tous les secrets de ce lieu. Mais il y avait le parchemin. Et il y avait Abigail et ses yeux rivés dessus. Personnellement les miens étaient rivés sur un super beau magizoologue qui soignait un alligator quelques mètres plus loin. So sexy. J’avais beau lui tapoter doucement le bras pour qu’elle regarde dans ma direction mais Abi restait imperturbable. Décidément nous étions si différentes ! On formait vraiment un drôle de duo. Mais ce n’était peut-être pas plus mal ; moi la folie, elle la raison. Sans moi ce serait vraiment barbant, sans elle, un peu trop dangereux. Et puis, elle avait l’air de réussir à lire l’écriture du vieux professeur alors je la laissais tranquille.
Mine de rien, le nombre de tente présente était impressionnant. Je n’avais pas imaginé qu’une aussi grosse commission de secours avait été mise en place. C’est vrai que dans le fond, ils n’avaient sans doute pas besoin de nous mais je restais convaincu que notre présence avait dû faire plaisir au doyen. Après tout, moi j’aurais été heureuse de voir de jeunes étudiants se déplacer pour aider comme ils pouvaient une cause noble comme celle-là si j’avais été à sa place. Et franchement, j’étais encore plus convaincu du bienfondé de notre déplacement ne serait-ce que pour tout ce qu’on allait apprendre sur place des professionnelles. Bien que ma branche ne soit pas la magizoologie et la botanique j’avais besoin de ce savoir pour la fabrication des baguettes. Je n’avais jamais entendu parler de baguette avec de l’alligator…voilà une chose que je demanderais volontiers au beau gosse soigneur de tout à l’heure : est-ce que ces créatures ont des caractéristiques magiques exploitables ?
Nous arrivions enfin à notre tente. Elle fait faire une douzaine de mètres carrés. Pas très grand mais assez pour accueillir deux lits et un petit point d’eau dans le fond. Abi posa son sac sur le lit de droite alors naturellement, je me dirigeais vers celui de gauche. Mon sac à dos était un vrai champ de bataille. J’étais tellement contente de partir que j’avais mis un peu de tout et de n’importe quoi dedans. Allait-elle me détester si je lui demandais de me prêter du gel douche ? On verra ce soir. La chaleur était étouffante et j’avais envie de me changer. Est-ce que j’avais pris mon petit short blanc ?... Non. Zut. « Tu crois qu’il y a une boutique de vêtements dans le coin ? » Disait la fille qui avait son sac qui débordait de vêtements. Sans doute que non. Zut. Je regardais si elle, se changeait. Mais visiblement non. Puis j’aperçus un petit bout vert et me jetais dessus. Il était un peu sale et vraiment froissé mais mon short vert serait parfait. « J’arrive ! Je me change vite fait. » Je me dirigeais vers ce qui était une salle de bain de fortune et échangea mon pantalon pour mon short. Les températures entre la Louisiane et L’Écosse n’étaient clairement pas les mêmes. La seule chose que j’étais certaine de ne pas avoir emmené et qui me ferait sans doute un peu défaut c’était les chaussures. Tant pis. Je serais une sexy Indiana Jones. Oh ! si seulement j’avais un fouet…
Je rejoignais Abi dehors et elle me tendit un parchemin. « Bon ben… il ne reste plus qu’à trouver notre groupe maintenant. » Je lisais les instructions du professeur sans nom. C’est vrai qu’il ne s’était même pas présenté au final. Tant pis. Nous n’allions surement pas le revoir de sitôt. Ou peut-être bien que si. Une fois arrivé au lieu de rendez-vous je le reconnus immédiatement. Trônant au centre du groupe, il dégageait quelque chose de… fort. Un respect immense de ses compagnons. Et bêtement, je ressentais la même chose immédiatement. « Bonjour Monsieur ! C’est un véritable honneur de nous avoir inscrites dans votre groupe. » Il se retourna vers nous un grand sourire aux lèvres. Son assistant ne semblait rien comprendre à la situation. « Appelez-moi Tom. Jerry, voici mesdemoiselles Aislin et Abigail, des étudiantes en dragonologie d’Hungcalf qui viennent bénévolement nous aider. » Le dénommé Jerry lui demanda à quel poste exactement il souhaitait nous placer mais ce dernier nous regarda de son aimable sourire. « Notre groupe se divise en deux parties ; celle qui part sur le terrain et recherche des traces des dragons, et le groupe qui se charge de rester ici et d’analyser les excréments et restes d’animaux pour trouver des traces des dragons. Certes le deuxième groupe n’est pas des plus réjouissants mais pour intégrer le premier je dois être certain que vous connaissez parfaitement le rapport vitesse/vidage de poche de feu des dragons. Si jamais vous vous retrouvez face à l’un d’entre eux. » Oups. C’était pile le sujet qu’aucune de nous deux maîtrisait vraiment. « Oui bien sûr on s’y connaît. Aucun souci ! On peut aller avec le premier groupe. » Tom avait l’air content et je jetais un regard à Abi comme pour dire « désolé », elle qui était si prudente, je prenais un risque. Mais on n’allait tout de même pas mettre nos mains dans du caca ! et puis au pire, nous transplaneront.
Heureusement ou malheureusement pour nous, tout dépendait du point de vue, on nous donna quelques vivres de survie, au cas où, et on fut divisé. Tom proposa de nous donner la zone à côté de la sienne au cas où nous ayons des problèmes. C’était agréable de voir autant de confiance. Même si je sentais qu’Abi allait me tomber dessus. Oh c’était l’aventure ! Nous nous enfoncions donc dans la jungle sauvage, nos baguettes à la main à la recherche des dragons, sur mes escarpins qui seraient bientôt foutus.
Ma tenue
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 20 Avr 2018 - 15:05
Je laissais la Pokeby se changer non sans avoir envie de me moquer d’elle. Partir à la hâte était une chose. Partir n’importe comment en était une autre. Je n'avais même pas pris la peine de lui répondre vis-à-vis de sa boutique de vêtements… il fallait vraiment que je réponde verbalement ? Je m'étais donc contentée d'un simple haussement de sourcil légèrement désapprobateur pour lui signifier ce que je pensais. À l'extérieur de la tente, mes mains tenant mon carnet, j'observais ce qui se passait autour de nous. Les personnes présentes semblaient se rendre dans un lieu commun. Lieu que nous devrions sûrement rejoindre également si la rouquine se décidait à mettre la deuxième vitesse. Pourquoi le genre féminin devait toujours penser à son apparence même au beau milieu de la jungle de Louisiane ? Je haussais les yeux en soupirant un peu. Même si le temps en Ecosse et ici n'était pas le même, je portais des vêtements bien souvent légers. Il ne m'était donc pas difficile de retirer simplement ma veste ou mon pull pour ne plus souffrir de la chaleur… et puisque de manière générale j'étais très frileuse, la température ici pour le moment ne me dérangeait pas. Et avec les quelques expéditions que j'avais faites dans des volcans pour aller voir des dragons, j'étais aussi habituée, s'approcher de la lave ça guérit de la chaleur en général. Je n'ai plus jamais eu chaud après ça. Je rajoutais à l'addition ma transformation en Animagus. Il m'arrivait d'avoir très chaud en étant transformée et je m'entêtais à ne pas reprendre mon apparence normale.
Lorsque la jeune femme revenait en étant changée, je la regardais de haut en bas non sans dissimuler mon sourire en m'arrêtant sur ses escarpins. Sans aucun commentaire je reprenais mon chemin en suivant la masse de gens tout en riant sous cape, ce que je ne cherchais pas à cacher. Rejoignant le grand groupe qui était amassé, je faisais ce que je savais faire le mieux : me fondre dans le décor. À l'instar d'une petite tortue, j'enfonçais ma tête dans mes épaules et je me glissais derrière Aislin pour me faire oublier. Fort heureusement que mon corps avait oublié de grandir, je pouvais me cacher derrière une grande partie des personnes avec qui je me trouvais. Ça avait un côté très pratique. Avec un silence respectueux, sans pour autant baver devant la sagesse du monsieur, ce que semblait faire la rouquine, je l'écoutais jusqu'à la chute… À moitié dans son dos, je coulais un regard lourd de sens sur la Pokeby, un regard accusateur et un peu contrariée. Et ce n'est pas son regard de merlan frit pour s'excuser qui allait m'attendrir. Ah ben voilà ! Je la retenais celle-là avec son transplanage avec un dragon aux fesses ! Non mais ! Sans déguiser ma lassitude et mon soupir, je me laissais porter par le courant et suivais ma compagne de voyage jusqu'au terrain qui nous était attitré. J'avais envie de retourner à Inverness pour récupérer mon livre d'étude sur cette matière... mais il était trop tard.
- Ah ben bravo… Si nous mourons ici, je te tue.
Lançais-je lorsque nous étions assez éloignées pour que personne ne puisse nous entendre. Au fond, les deux groupes me convenaient. Le caca, c'est sympa. Non ? Bon très bien on va dire que je ne suis pas sensible à ce genre de choses. J'étais persuadée que toutes ces fouilles pouvaient apporter son lot de savoir, sans avoir spécialement besoin d'être sur place pour chercher la bestiole. Pourtant je n'avais pas eu le temps d'intervenir et Aislin avait décidé pour nous. J'espérais simplement que nous n'allions pas finir embrochée et rôtie… je tenais à ma vie moi. J'essayais de me concentrer quelque peu tout en retirant mon pull. Maintenant que nous marchions je commençais enfin à ressentir l'effet du chaud. Je le nouais autour de mes hanches tout en continuant à marcher avec mon bloc-notes, écrivant quelques mots clés pour mes propres études.
Je passais par-dessus un arbre couché à califourchon et c'est en passant de l'autre côté que je remarquais le balisage de notre zone. Nous étions arrivées en un seul morceau, c'était déjà un bon début. Avec précaution je gardais le sac de vivres sur mes épaules tout en gardant ma baguette à portée de main.
- Bon… et bien, fouillons.
À ces mots, je me contentais de m'asseoir sur le tronc d'arbre couché, sortir mon carnet et commencer à dessiner de petits croquis. Si je voulais en apprendre plus sur la faune et la flore de l'endroit il me fallait commencer par le dessiner. Des fois même, ça me permettait de me concentrer sur des détails que je ne voyais pas forcément du premier coup. Mon trait de dessin était fin. J'étais davantage habituée à dessiner des bonhommes bâtons, pourtant avec le temps je m'étais améliorée et même si ça n'était pas du niveau de Monet, ce n'était pas dégueu quand même… enfin, je trouvais. Une fois le gros dessiné, je me relevais et remettais mon carnet sous mon bras pour regarder où se trouvait Aislin qui fouillait dans son coin. Je sortais alors ma baguette en cherchant quoi faire pour accélérer nos fouilles. Je réfléchissais un instant avant de trouver une idée.
- Accio !.....
Oui enfin… accio quoi ? Ben merde je ne savais pas... Et puisque j'étais avec une dingue, autant prendre une décision de dingue.
- Accio dragon !
Sans même attendre de voir si le sortilège fonctionnait, je sautais dans un buisson… rempli d'orties. Je hurlais de douleur alors que j'arrivais tête la première dans les plantes hostiles.
La tenue de Abi
Lorsque la jeune femme revenait en étant changée, je la regardais de haut en bas non sans dissimuler mon sourire en m'arrêtant sur ses escarpins. Sans aucun commentaire je reprenais mon chemin en suivant la masse de gens tout en riant sous cape, ce que je ne cherchais pas à cacher. Rejoignant le grand groupe qui était amassé, je faisais ce que je savais faire le mieux : me fondre dans le décor. À l'instar d'une petite tortue, j'enfonçais ma tête dans mes épaules et je me glissais derrière Aislin pour me faire oublier. Fort heureusement que mon corps avait oublié de grandir, je pouvais me cacher derrière une grande partie des personnes avec qui je me trouvais. Ça avait un côté très pratique. Avec un silence respectueux, sans pour autant baver devant la sagesse du monsieur, ce que semblait faire la rouquine, je l'écoutais jusqu'à la chute… À moitié dans son dos, je coulais un regard lourd de sens sur la Pokeby, un regard accusateur et un peu contrariée. Et ce n'est pas son regard de merlan frit pour s'excuser qui allait m'attendrir. Ah ben voilà ! Je la retenais celle-là avec son transplanage avec un dragon aux fesses ! Non mais ! Sans déguiser ma lassitude et mon soupir, je me laissais porter par le courant et suivais ma compagne de voyage jusqu'au terrain qui nous était attitré. J'avais envie de retourner à Inverness pour récupérer mon livre d'étude sur cette matière... mais il était trop tard.
- Ah ben bravo… Si nous mourons ici, je te tue.
Lançais-je lorsque nous étions assez éloignées pour que personne ne puisse nous entendre. Au fond, les deux groupes me convenaient. Le caca, c'est sympa. Non ? Bon très bien on va dire que je ne suis pas sensible à ce genre de choses. J'étais persuadée que toutes ces fouilles pouvaient apporter son lot de savoir, sans avoir spécialement besoin d'être sur place pour chercher la bestiole. Pourtant je n'avais pas eu le temps d'intervenir et Aislin avait décidé pour nous. J'espérais simplement que nous n'allions pas finir embrochée et rôtie… je tenais à ma vie moi. J'essayais de me concentrer quelque peu tout en retirant mon pull. Maintenant que nous marchions je commençais enfin à ressentir l'effet du chaud. Je le nouais autour de mes hanches tout en continuant à marcher avec mon bloc-notes, écrivant quelques mots clés pour mes propres études.
Je passais par-dessus un arbre couché à califourchon et c'est en passant de l'autre côté que je remarquais le balisage de notre zone. Nous étions arrivées en un seul morceau, c'était déjà un bon début. Avec précaution je gardais le sac de vivres sur mes épaules tout en gardant ma baguette à portée de main.
- Bon… et bien, fouillons.
À ces mots, je me contentais de m'asseoir sur le tronc d'arbre couché, sortir mon carnet et commencer à dessiner de petits croquis. Si je voulais en apprendre plus sur la faune et la flore de l'endroit il me fallait commencer par le dessiner. Des fois même, ça me permettait de me concentrer sur des détails que je ne voyais pas forcément du premier coup. Mon trait de dessin était fin. J'étais davantage habituée à dessiner des bonhommes bâtons, pourtant avec le temps je m'étais améliorée et même si ça n'était pas du niveau de Monet, ce n'était pas dégueu quand même… enfin, je trouvais. Une fois le gros dessiné, je me relevais et remettais mon carnet sous mon bras pour regarder où se trouvait Aislin qui fouillait dans son coin. Je sortais alors ma baguette en cherchant quoi faire pour accélérer nos fouilles. Je réfléchissais un instant avant de trouver une idée.
- Accio !.....
Oui enfin… accio quoi ? Ben merde je ne savais pas... Et puisque j'étais avec une dingue, autant prendre une décision de dingue.
- Accio dragon !
Sans même attendre de voir si le sortilège fonctionnait, je sautais dans un buisson… rempli d'orties. Je hurlais de douleur alors que j'arrivais tête la première dans les plantes hostiles.
La tenue de Abi
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Dim 22 Avr 2018 - 14:33
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Bon d’accord ce n’était vraiment pas de chance. Mais avais-je vraiment le choix ? Sans être une miss princesse je n’avais pas pour autant envie de mettre des mains dans de la bouse de dragon. Et puis ce n’est pas comme si le coin regorgeait de dragon dans le fond, c’était justement parce que nous ne les trouvions pas qu’on nous envoyait à leur poursuite. Si on y réfléchissait de plus près d’ailleurs, il y avait plus de chances qu’on fasse une innocente balade en forêt qu’une course-poursuite avec un dragon. Et si le choix numéro deux était appliqué il faut dire que ce serait une découverte plus que majeur dans le monde de la dragonologie donc on ne serait pas perdante. Et si jamais on devait mourir, on marquerait l’histoire. Mais bon, j’aimais autant écrire l’histoire de mon vivant. Quoique le regard accusateur d’Abi me mette dans une position délicate. « Ah ben bravo… Si nous mourons ici, je te tue. » Je levais les yeux au ciel. Et avançais un peu plus dans la forêt.
Tout de même, n’avaient-ils jamais vu d’œufs de ce dragon ? Certes voler un œuf à sa mère n’était pas la chose la plus aisée mais il y avait des personnes dont c'était la spécialité. Ils auraient dû prendre un œuf pendant qu’ils les avaient sous les yeux pour étudier un spécimen de près. Ils l’auraient mis dans une réserve et l’auraient élevé dans un espace sécurisé où ils auraient pu étudier la créature. Après, je devais avouer que je n’étais moi-même pas à l’aise avec l’idée de contraindre des animaux mais là c’était différent. On parlait d’une nouvelle espèce. J’étais bien plus terrifié à l’idée qu’on ait des dragons dans la nature qui pourraient attaquer des moldus que d’en voir un avec une laisse. Bien entendu, l’idéal étant qu’ils vivent librement dans un espace naturel protégé, mais les pluies acides prouvaient que ce n’était pas le cas. Toute cette pollution de l’homme me rendait triste et nostalgique. On avait un espace magnifique qu’on détruisait à petit feu. L’espèce humaine était, de base, destiné à disparaître puisque nous nous détruisions nous-mêmes.
Nous arrivions enfin à un arbre couché et je dus m’y reprendre à deux fois avant de l’escalader avec mes talons. La prochaine fois, je penserais aux chaussures. « Bon… et bien, fouillons. » Abi se mis assise sur l’arbre et commença à griffonner des choses dans son carnet. Amusée, je restais debout en plan devant elle à la regarder. « Wouaw, ta méthode de fouille est tellement efficace. » Mais je n’étais pas certaine qu’elle m’ait entendu. L’Elthered était tellement concentré sur son dessin que je levais les épaules et me mis à chercher dans mon coin. Accroupis près d’un buisson, je regardais les plantes qui poussaient au tronc du cyprès chauve. Quelques fleurs violettes dont j’ignorais le nom, quelques brindilles écrasées qui trahissaient le passage d’un animal. Maintenant est-ce que ça pourrait être un dragon ? Mes connaissances dans ce domaine n’allaient pas plus loin que « quelque chose ou quelqu’un ». Je pris une des brindilles dans la main et commençais à la sentir. On ne sait jamais. Quelle odeur avait les dragons ? « Accio !..... Accio dragon ! » Je me tournais vers Abigail. Croyait-elle vraiment que ça avait la moindre chance de marcher ?.
BOUM. Puis un cri. Je courrais vers Abigail qui avait fait un bon dans le buisson derrière plein d’orties et d’épines. Un fou rire immense m’arracha les tripes sans que je puisse m’arrêter. Je fis tout de même les quelques pas vers elle pour l’aider à se relever. Lui tendant une main, je l’attirais vers moi pour la remettre debout quand je vis une drôle de lumière qui me fit la lâcher immédiatement, la laissant retomber brusquement sur le sol. POUF. « Oh désolé je…tu as vu ce truc ? ...qu’est-ce que c’est ? » À genoux près du buisson dans lequel elle était tombée je ramassais une sorte de pierre très plate et lisse qui faisait des reflets brillants. Sans le rayon de soleil qui tapait à cet instant précis notre coin de verdure je ne l’aurais jamais vu. Je plaçais la pierre près des buissons et elle prit une teinte verdâtre. Je la replaçais vers un tronc d’arbre et elle devenait marron. « Bon sang... Tu as vu ça ? » Je plongeais mon regard dans le sien. Je comprenais immédiatement ce que s’était et je crois qu’elle aussi, comprenait la signification de notre trésor. « Si on ne les trouve pas, c’est parce qu’ils peuvent se camoufler... » Je regardais soudainement tout autour de nous. Les dragons étaient proches. Peut-être même bien plus proche qu’on ne l’imaginait.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Dim 22 Avr 2018 - 16:51
Aislin accourait vers moi pour m'aider à me relever. Prenant sa main, confiante, je me redressais tant bien que mal jusqu'à ce que je ne sente plus son appui… et que je retombe les fesses les premières dans les épines. Je fermais les yeux et me crispais de tout mon long.
- Oooooooowwww…..
C'est donc toute seule comme une grande que je me relevais tant bien que mal. Les piqures d'orties passaient encore, j'avais l'habitude, je m'en prenais presque à chaque expédition… mais le buisson d'épine, là c'était autre chose. C'est en appui sur une jambe que je me retirais une aiguille des fesses en grimaçant. J'allais retirer celle fichée sur mon nez quand la Pokeby s'adressait à moi sans se préoccuper de mon état. Un peu plus et j'allais la lancer dans ce buisson pour qu'elle comprenne ma douleur, mais mes pensées meurtrières s'estompèrent instantanément en voyant ce qu'elle tenait dans la main. Dans un mouvement sec et rapide je retirais la pointe de mon nez en fixant l'objet, émerveillée… Mais même si ma surprise était grande, mon cerveau, lui, tournait comme une toupille. Je savais pertinemment ce que c'était et je n'avais pas eu besoin de l'explication de mon ainée pour comprendre pourquoi il nous était difficile de repérer ce que nous cherchions ici. Je fronçais les sourcils et accourait vers mon carnet pour l'ouvrir sur la page que je venais de dessiner. Même si l'information d'avoir trouvé cette petite chose était cruciale, je ne pouvais m'empêcher de voir plus loin, de prévoir, de continuer à chercher, d'être réactive. J'étais ainsi lorsqu'il s'agissait des dragons. Je fixais alors mon carnet en plissant les yeux et en le tournant à chaque fois de 80 degrés pour l'observer sous tous les angles. J'avais bien précisé que dessiner m'aidait à voir des choses que je ne voyais pas immédiatement. Reprenant mon crayon, je reliais d'un trait fin et discret plusieurs points… avant que mon visage s'illumine. J'attrapais le bras d'Aislin et je la secouais frénétiquement. Je montrais enfin de l'impatience et de la joie.
- Regaaaaaarde !!!
À l'instar d'une personne fortement avinée je lui montrais mon carnet de croquis à l'envers. Le trait que je venais de faire laissait deviner une forme reptilienne dans les arbres. Je la laissais prendre le carnet et faire un échange, prenant à mon tour le petit précieux que nous venions de trouver par ma maladresse. Je l'observais sous toutes ses coutures. Il allait falloir que je le dessine et que je fasse mes notes. D'une oreille j'entendais la rouquine s'exprimer à mes côtés et je la regardais avec un air supérieur et victorieux.
- Aloooors ? Qu'est-ce que tu as à redire sur ma méthode de fouille ?
J'avais fait mine de ne pas l'avoir entendue plus tôt, pourtant ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Avec les années j'avais appris à développer ma propre méthode d'observation. Je ne connaissais personne procéder de cette manière, pourtant le dessin m'aidait énormément, la preuve. Je récupérais mon carnet et dessinais rapidement l'écaille puis j'écrivais des notes à côté. Je refermais ensuite le cahier en regardant ma compagne de voyage d'un air on ne peut plus sérieux.
- Continuons de chercher, tant qu'ils ne nous appellent pas c'est que nous avons encore du temps. Si on les appelle ils risquent de venir en masse et les bestioles vont fuir.
Ce n'était déjà pas gagné avec mon cri précédent. J'étais d'ailleurs étonnée que Tom ne soit pas encore vers nous, preuve que les terrains à fouiller étaient plutôt grands. Nous pourrions avoir encore une chance de trouver quelque chose avec un peu d'application. Du coup, afin de reproduire la lumière du soleil, et peut-être faire revenir cette chance inouïe, j'utilisais un sortilège pour que ma baguette fasse office de lampe torche, Lumos. Une écaille de dragon qui se décroche est une chose plutôt rare, et à voir la finesse de celle-ci, je tablerai sur des dragons plutôt fins et agiles, d’où la difficulté pour les trouver. Ils seraient légers aussi, leur permettant de se déplacer sans bruit, ce qui était tout aussi fascinant qu'extrêmement dangereux. Nous pourrions nous faire croquer sans même nous en rendre compte.
Il fallait redoubler de vigilance, et c'était avec tous mes sens en alerte que je reprenais ma fouille patiemment. Un pas après l'autre, observant le moindre indice dans la végétation. Je croyais avoir trouvé une piste que je suivais en silence et tranquillement et c'est avec prudence que j'écartais deux buissons pour tomber nez-à-nez avec un crocodile. Sans même être surprise, trop concentrée dans ce que je faisais, je venais lui tapoter le museau.
- Coucou toi...
Puis je me détournais. Mais je m'arrêtais alors un cours instant en relevant les yeux. Deux minutes... Qu'est-ce que je venais de faire là ? Je revenais alors sur la bestiole qui avait à présent la gueule grande ouverte vers moi pour me prendre comme repas.
- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!
Je me redressais et courais comme une furie vers Aislin pour l'entraîner avec moi et la faire grimper sur le tronc d'arbre couché, tant pis pour les escarpins hein !
- Oooooooowwww…..
C'est donc toute seule comme une grande que je me relevais tant bien que mal. Les piqures d'orties passaient encore, j'avais l'habitude, je m'en prenais presque à chaque expédition… mais le buisson d'épine, là c'était autre chose. C'est en appui sur une jambe que je me retirais une aiguille des fesses en grimaçant. J'allais retirer celle fichée sur mon nez quand la Pokeby s'adressait à moi sans se préoccuper de mon état. Un peu plus et j'allais la lancer dans ce buisson pour qu'elle comprenne ma douleur, mais mes pensées meurtrières s'estompèrent instantanément en voyant ce qu'elle tenait dans la main. Dans un mouvement sec et rapide je retirais la pointe de mon nez en fixant l'objet, émerveillée… Mais même si ma surprise était grande, mon cerveau, lui, tournait comme une toupille. Je savais pertinemment ce que c'était et je n'avais pas eu besoin de l'explication de mon ainée pour comprendre pourquoi il nous était difficile de repérer ce que nous cherchions ici. Je fronçais les sourcils et accourait vers mon carnet pour l'ouvrir sur la page que je venais de dessiner. Même si l'information d'avoir trouvé cette petite chose était cruciale, je ne pouvais m'empêcher de voir plus loin, de prévoir, de continuer à chercher, d'être réactive. J'étais ainsi lorsqu'il s'agissait des dragons. Je fixais alors mon carnet en plissant les yeux et en le tournant à chaque fois de 80 degrés pour l'observer sous tous les angles. J'avais bien précisé que dessiner m'aidait à voir des choses que je ne voyais pas immédiatement. Reprenant mon crayon, je reliais d'un trait fin et discret plusieurs points… avant que mon visage s'illumine. J'attrapais le bras d'Aislin et je la secouais frénétiquement. Je montrais enfin de l'impatience et de la joie.
- Regaaaaaarde !!!
À l'instar d'une personne fortement avinée je lui montrais mon carnet de croquis à l'envers. Le trait que je venais de faire laissait deviner une forme reptilienne dans les arbres. Je la laissais prendre le carnet et faire un échange, prenant à mon tour le petit précieux que nous venions de trouver par ma maladresse. Je l'observais sous toutes ses coutures. Il allait falloir que je le dessine et que je fasse mes notes. D'une oreille j'entendais la rouquine s'exprimer à mes côtés et je la regardais avec un air supérieur et victorieux.
- Aloooors ? Qu'est-ce que tu as à redire sur ma méthode de fouille ?
J'avais fait mine de ne pas l'avoir entendue plus tôt, pourtant ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Avec les années j'avais appris à développer ma propre méthode d'observation. Je ne connaissais personne procéder de cette manière, pourtant le dessin m'aidait énormément, la preuve. Je récupérais mon carnet et dessinais rapidement l'écaille puis j'écrivais des notes à côté. Je refermais ensuite le cahier en regardant ma compagne de voyage d'un air on ne peut plus sérieux.
- Continuons de chercher, tant qu'ils ne nous appellent pas c'est que nous avons encore du temps. Si on les appelle ils risquent de venir en masse et les bestioles vont fuir.
Ce n'était déjà pas gagné avec mon cri précédent. J'étais d'ailleurs étonnée que Tom ne soit pas encore vers nous, preuve que les terrains à fouiller étaient plutôt grands. Nous pourrions avoir encore une chance de trouver quelque chose avec un peu d'application. Du coup, afin de reproduire la lumière du soleil, et peut-être faire revenir cette chance inouïe, j'utilisais un sortilège pour que ma baguette fasse office de lampe torche, Lumos. Une écaille de dragon qui se décroche est une chose plutôt rare, et à voir la finesse de celle-ci, je tablerai sur des dragons plutôt fins et agiles, d’où la difficulté pour les trouver. Ils seraient légers aussi, leur permettant de se déplacer sans bruit, ce qui était tout aussi fascinant qu'extrêmement dangereux. Nous pourrions nous faire croquer sans même nous en rendre compte.
Il fallait redoubler de vigilance, et c'était avec tous mes sens en alerte que je reprenais ma fouille patiemment. Un pas après l'autre, observant le moindre indice dans la végétation. Je croyais avoir trouvé une piste que je suivais en silence et tranquillement et c'est avec prudence que j'écartais deux buissons pour tomber nez-à-nez avec un crocodile. Sans même être surprise, trop concentrée dans ce que je faisais, je venais lui tapoter le museau.
- Coucou toi...
Puis je me détournais. Mais je m'arrêtais alors un cours instant en relevant les yeux. Deux minutes... Qu'est-ce que je venais de faire là ? Je revenais alors sur la bestiole qui avait à présent la gueule grande ouverte vers moi pour me prendre comme repas.
- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!
Je me redressais et courais comme une furie vers Aislin pour l'entraîner avec moi et la faire grimper sur le tronc d'arbre couché, tant pis pour les escarpins hein !
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Lun 23 Avr 2018 - 12:57
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Nous étions face à la découverte du siècle. Et ce n’était pas un euphémisme. Comment le qualifier autrement sinon ? Ce serait même vexant pour les magizoologue reconnus que ce soit deux bénévoles non diplômés qui seraient mise en avant pour la découverte. Mais moi, et mon habituelle énergie incontrôlée nous étions pétrifiés. Pas de peur, ni même de joie mais d’une émotion que j’aurais été incapable de décrire avec des mots. Sans doute un mélange des deux, ou pas. Je n’en savais rien. C’était un peu comme si l’univers se retrouvait compressé encore et encore jusqu’à ne tenir que dans ma tête. Un flot de pensé, d’image, de possibilités s’entrechoquait dans ma tête et c’était comme être dans une autre réalité. Wouaw. Juste Wouaw. Je tenais dans les mains un fragment d’une espèce inconnu et recherché depuis des jours par des brillants et expérimentés sorcier. Pour la première fois depuis que nous nous connaissions, Abi devint folle de joie et hyper énergique tandis que je restais calme et silencieuse. Le monde à l’envers. Est-ce que c’était toujours aussi fatigant de me fréquenter ? Je laissais échapper un sourire. Ce qui était certain c’était que je n’arrêterais pas demain car je retrouvais mon énergie au fur et à mesure qu’elle laissait échapper la sienne. Abi échangea son carnet contre mon écaille et je regardais ses dessins. C’est vrai qu’on discernait une forme reptilienne mais je n’osais pas lui dire qu’il était scientifiquement prouvé que le cerveau pouvait voir ce qui l’arrangeait. Et que c’était parce qu’on cherchait à voir cette forme qu’elle nous apparaissait. Abigail était très attaché aux détails et je doutais qu’elle ait pu laisser échapper un dragon alors qu’elle analysait le moindre de ses détails. Mais je ne disais rien. C’était vraiment une bouffée d’air de la voir aussi heureuse et j’avais envie de l’être avec elle. Et puis, dans le fond, comment savoir si c’était vraiment un dragon ou pas puisqu’ils étaient invisibles à nos yeux ?
« Continuons de chercher, tant qu'ils ne nous appellent pas c'est que nous avons encore du temps. Si on les appelle ils risquent de venir en masse et les bestioles vont fuir. » L’écaille à nouveau dans les mains je me relevais et la suivais plongé dans mes pensées. Elle était tellement belle, tellement épaisse. J’imaginais à quoi devait ressembler la créature. Agile, svelte, de petite taille, rapide, puissante, des écailles épaisses qui les protégeaient. Oui, pour que la nature les ait dotés d’une épaisse couche d’écaille possédant cette capacité, ils devaient être petits. Une sorte de compensation, davantage pour leur laisser une chance de survie. Peut-être même des griffes longues très aiguisées pour grimper facilement aux arbres. De petites ailes ? Aucune idée mais sans doute fine pour pouvoir entrer dans les espaces confinés. Elles avaient peur. Cette constatation finale me rendait un peu triste. Si des scientifiques les avaient étudiés de loin, c’est qu’ils ne se servaient pas de leurs dons pour disparaitre. Si aujourd’hui, elles s’en servaient c’est qu’elles avaient peur. Elles se cachaient de nous. Je n’avais presque plus envie de les poursuivre. Pauvres dragons. « HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! »
Je revenais soudainement à la réalité tandis qu’Abi criait à plein poumons. Je me précipitais vers elle, découvrant soudainement qu’elle se faisait attaquer par un alligator tandis qu’elle me prit le bras en m’entrainant loin de la créature avec elle, pour nous cacher de l’autre côté du tronc d’arbre. Bon. Mes talons étaient fichus mais ça c’était un détail. Je regardais l’Elthered terrifié et moi je fondais un rire incontrôlable. « Tu...as...peur… » Je me tordais en deux de rire. « D’un petit…alligator…alors que…nous sommes à la poursuite... d’un dragon ? » D’accord ce n’était pas très fin de ma part mais il fallait avouer que c’était de même tordant. Je me ressaisissais et me relevais pour faire face à l’alligator qui me regardait comme si j’étais un bon burger frite. Je lui souriais. « Désolé mon beau. Stupefix ! » D’un coup de baguette je mettais la grosse bestiole à terre et repassais de l’autre côté du tronc d’arbre à côté de lui. « Hey ! on fait une photo ? » Je sortis de mon sac mon appareil. C’était vraiment le bon moment ! Nous deux à côté de l’alligator. Super souvenir !
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Lun 23 Avr 2018 - 15:11
Je voyais bien que la Pokeby n'avait sûrement été jamais en face d'une bestiole qui avait envie de la boulotter toute crue. Et ce n'était pas non plus un petit alligator, celui-ci faisait facilement ses 5 mètres de longs, et je n'osais pas imaginer le poids. C'est donc avec un regard abasourdi que je la voyais se moquer ouvertement de moi. Et alors quoi ? Qu'est-ce qu'il y avait de honteux à ne pas vouloir se faire bouffer par un croco pendant que je cherchais un dragon ?
Certes, après réflexion je devais admettre que ça pouvait paraître étrange et plutôt amusant, pourtant c'était la franche vérité. Même si ça devait être le cas, les dragons ne m'effrayaient pas le moins du monde, comme si je me sentais proches d'eux et qu'ils ne pouvaient pas me faire de mal, un peu comme une famille. C'était absurde et je le savais, ça ne m'empêchait pas d'être prudente en leurs présences et de ne prendre aucun risque. La preuve étant sur mon apparence qui était impeccable et dénuée de cicatrice alors que j'étudiais les dragons avec avidité depuis plus de 7 ans. Je n'allais donc pas commencer à prendre des risques aujourd'hui sous le simple prétexte que la rouquine me poussait à en prendre et se moquait de moi.
Je levais les yeux au ciel en secouant légèrement la tête. Encore une fois, je préférais ne rien répondre à ses moqueries. Je ne voyais de toute façon pas ce qu'il y avait à répondre. J'étais étrange et je n'agissais pas comme les autres personnes. Au final ce voyage me permettait de me le rappeler presque douloureusement. J'étais en marge de la société, et je savais pourquoi j'aimais être en présence des dragons plutôt que des êtres humains. Je savais que j'étais extrême, pourtant c'était moi. Avec un mécontentement que je ne voulais pas lui cacher je la voyais se redresser pour faire face au reptile. Elle faisait quoi là ?
C'est terrorisée que je la regardais lancer son sort sur le crocodile, et c'est épouvantée que je sortais de ma cachette pour aller le voir en m'agenouillant à côté de lui. Je posais mes mains sur lui comme si le fait que l'animal puisse être blessé m'avait ôté toute crainte. Je le palpais comme si j'avais fait ça toute ma vie et je m'assurais qu'il n'ait rien avec des gestes méticuleux et parfaitement contrôlés avant de regarder la rouquine en fronçant les sourcils. Je n'étais pas le genre de personne à me mettre en colère facilement, mais je détestais qu'on puisse lever la main sur un animal, aussi dangereux soit-il. Voilà pourquoi j'avais eu peur de l'alligator et voilà pourquoi je l'avais fui plutôt que de lui faire face. Je savais me défendre, bien évidemment, mais j'avais jugé que ma situation n'était pas assez critique pour que j'en vienne à utiliser des sorts d'attaques. J'eus une pensée mélancolique pour la professeure de sortilège qui m'avait acceptée en cours privé. Je lui avais demandé de m'apprendre des sorts de défense ou d'illusions pour que je puisse me cacher sans pour autant devoir me défendre en attaquant. Ça avait un but bien précis, et je savais que si je voulais mener mes enquêtes sur la dragonologie plus tard il allait me falloir opérer seule la plupart du temps.
- Mais t'es dingue, pourquoi tu as fait ça ?!
Je me relevais en me mettant devant le reptile comme si je voulais faire office de bouclier. Je savais que ce sort n'était pas compromettant pour la vie de l'animal qui semblait être en pleine forme. Pourtant je préférais ne pas utiliser ce genre de sorts sur les animaux. Après tout il n'avait agi que normalement. J'étais sa proie, il voulait me bouffer. Ça avait été à moi d'être plus prudente pour éviter ce genre de problème. Pourtant c'était lui qu'on punissait pour ma propre incompétence. Je me sentais terriblement coupable.
Quand Aislin proposait de faire une photo je lui fit face en poussant doucement sa main qui tenait l'appareil.
- Fais la toute seule.
J'avais en tête ces photos dégoutantes de chasseurs qui posaient devant les bêtes qu'ils venaient d'abattre. Même si le crocodile n'était pas mort je n'avais pas envie de ressembler à ce genre de personne, de près ou de loin. Je sortais ma baguette pour faire léviter le crocodile et l'emmener plus loin. J'avais cru entendre un cours d'eau, c'était sûrement de là qu'il était venu. Avec douceur je le posais sur la rive avant de le libérer du sortilège de la Pokeby. Enervatum. Une fois à nouveau réveillé, je m'assurais que le reptile s'en retourne dans l'eau avant de croiser les bras, pensive.
Je n'en tenais pas rancune à la rouquine, je n'avais pas de raisons, elle s'était simplement défendue même si je n'avais pas approuvé, et encore une fois, je n'allais pas m'étendre sur le sujet. Je préférais revenir à nos moutons avec les dragons. Sous la réflexion je croquais doucement mon index, les yeux perdus dans le vague.
- S'il y a des crocodiles vivants c'est que la pluie d'acide n'a pas décimé toutes formes de vie comme nous le craignions. Avec ça, en plus de l'écaille, il y a de fortes chances pour que les dragons s'en soient sortis mieux que ce que nous l'imaginions.
Je relevais alors les yeux pour me souvenir des cours que j'avais suivi avec madame Castilla. Si les sorciers pouvaient utiliser un sort de désillusion pour se camoufler à l'instar d'un caméléon, il me semblait que les dragons que nous cherchions là puissent utiliser une technique y ressemblant. Sur mon dessin, l'animal était enroulé autour d'un tronc comme s'il s'agissait d'une liane. Elle n'avait pas bougé depuis tout à l'heure, cette liane. Je sortais alors ma baguette pour la brandir vers la végétation que je soupçonnais être l'animal.
- Finite.
Il ne se passait rien, évidemment… Je réfléchissais encore un peu pour recommencer.
- Revelio.
C'est à cet instant que le vent se levait et faisait danser un peu la végétation autour de nous. Le soleil pu alors passer entre les branchages et sous l'effet de mon sortilège il me semblait apercevoir quelque chose de brillant, un très court instant. J'en venais presque à me demander si je n'avais pas halluciné. Pourtant j'étais certaine que non. Mon cœur battait à tout rompre. J'étais persuadée qu'il y avait ce que nous cherchions juste là, devant nous, sous notre nez, depuis le début.
Certes, après réflexion je devais admettre que ça pouvait paraître étrange et plutôt amusant, pourtant c'était la franche vérité. Même si ça devait être le cas, les dragons ne m'effrayaient pas le moins du monde, comme si je me sentais proches d'eux et qu'ils ne pouvaient pas me faire de mal, un peu comme une famille. C'était absurde et je le savais, ça ne m'empêchait pas d'être prudente en leurs présences et de ne prendre aucun risque. La preuve étant sur mon apparence qui était impeccable et dénuée de cicatrice alors que j'étudiais les dragons avec avidité depuis plus de 7 ans. Je n'allais donc pas commencer à prendre des risques aujourd'hui sous le simple prétexte que la rouquine me poussait à en prendre et se moquait de moi.
Je levais les yeux au ciel en secouant légèrement la tête. Encore une fois, je préférais ne rien répondre à ses moqueries. Je ne voyais de toute façon pas ce qu'il y avait à répondre. J'étais étrange et je n'agissais pas comme les autres personnes. Au final ce voyage me permettait de me le rappeler presque douloureusement. J'étais en marge de la société, et je savais pourquoi j'aimais être en présence des dragons plutôt que des êtres humains. Je savais que j'étais extrême, pourtant c'était moi. Avec un mécontentement que je ne voulais pas lui cacher je la voyais se redresser pour faire face au reptile. Elle faisait quoi là ?
C'est terrorisée que je la regardais lancer son sort sur le crocodile, et c'est épouvantée que je sortais de ma cachette pour aller le voir en m'agenouillant à côté de lui. Je posais mes mains sur lui comme si le fait que l'animal puisse être blessé m'avait ôté toute crainte. Je le palpais comme si j'avais fait ça toute ma vie et je m'assurais qu'il n'ait rien avec des gestes méticuleux et parfaitement contrôlés avant de regarder la rouquine en fronçant les sourcils. Je n'étais pas le genre de personne à me mettre en colère facilement, mais je détestais qu'on puisse lever la main sur un animal, aussi dangereux soit-il. Voilà pourquoi j'avais eu peur de l'alligator et voilà pourquoi je l'avais fui plutôt que de lui faire face. Je savais me défendre, bien évidemment, mais j'avais jugé que ma situation n'était pas assez critique pour que j'en vienne à utiliser des sorts d'attaques. J'eus une pensée mélancolique pour la professeure de sortilège qui m'avait acceptée en cours privé. Je lui avais demandé de m'apprendre des sorts de défense ou d'illusions pour que je puisse me cacher sans pour autant devoir me défendre en attaquant. Ça avait un but bien précis, et je savais que si je voulais mener mes enquêtes sur la dragonologie plus tard il allait me falloir opérer seule la plupart du temps.
- Mais t'es dingue, pourquoi tu as fait ça ?!
Je me relevais en me mettant devant le reptile comme si je voulais faire office de bouclier. Je savais que ce sort n'était pas compromettant pour la vie de l'animal qui semblait être en pleine forme. Pourtant je préférais ne pas utiliser ce genre de sorts sur les animaux. Après tout il n'avait agi que normalement. J'étais sa proie, il voulait me bouffer. Ça avait été à moi d'être plus prudente pour éviter ce genre de problème. Pourtant c'était lui qu'on punissait pour ma propre incompétence. Je me sentais terriblement coupable.
Quand Aislin proposait de faire une photo je lui fit face en poussant doucement sa main qui tenait l'appareil.
- Fais la toute seule.
J'avais en tête ces photos dégoutantes de chasseurs qui posaient devant les bêtes qu'ils venaient d'abattre. Même si le crocodile n'était pas mort je n'avais pas envie de ressembler à ce genre de personne, de près ou de loin. Je sortais ma baguette pour faire léviter le crocodile et l'emmener plus loin. J'avais cru entendre un cours d'eau, c'était sûrement de là qu'il était venu. Avec douceur je le posais sur la rive avant de le libérer du sortilège de la Pokeby. Enervatum. Une fois à nouveau réveillé, je m'assurais que le reptile s'en retourne dans l'eau avant de croiser les bras, pensive.
Je n'en tenais pas rancune à la rouquine, je n'avais pas de raisons, elle s'était simplement défendue même si je n'avais pas approuvé, et encore une fois, je n'allais pas m'étendre sur le sujet. Je préférais revenir à nos moutons avec les dragons. Sous la réflexion je croquais doucement mon index, les yeux perdus dans le vague.
- S'il y a des crocodiles vivants c'est que la pluie d'acide n'a pas décimé toutes formes de vie comme nous le craignions. Avec ça, en plus de l'écaille, il y a de fortes chances pour que les dragons s'en soient sortis mieux que ce que nous l'imaginions.
Je relevais alors les yeux pour me souvenir des cours que j'avais suivi avec madame Castilla. Si les sorciers pouvaient utiliser un sort de désillusion pour se camoufler à l'instar d'un caméléon, il me semblait que les dragons que nous cherchions là puissent utiliser une technique y ressemblant. Sur mon dessin, l'animal était enroulé autour d'un tronc comme s'il s'agissait d'une liane. Elle n'avait pas bougé depuis tout à l'heure, cette liane. Je sortais alors ma baguette pour la brandir vers la végétation que je soupçonnais être l'animal.
- Finite.
Il ne se passait rien, évidemment… Je réfléchissais encore un peu pour recommencer.
- Revelio.
C'est à cet instant que le vent se levait et faisait danser un peu la végétation autour de nous. Le soleil pu alors passer entre les branchages et sous l'effet de mon sortilège il me semblait apercevoir quelque chose de brillant, un très court instant. J'en venais presque à me demander si je n'avais pas halluciné. Pourtant j'étais certaine que non. Mon cœur battait à tout rompre. J'étais persuadée qu'il y avait ce que nous cherchions juste là, devant nous, sous notre nez, depuis le début.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 27 Avr 2018 - 14:56
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Ce qui faisait mal c’était que je ne m’étais absolument pas attendu à cette réaction. Qu'elle soit un peu vexée oui, outrée, voire même choquée non. Se jetant au cou du crocodile pour voir s’il allait bien, comme si j’avais pu commettre quelque chose d’affreux envers lui me vexait, m’irritait même un peu. Mais ce qui me blessait bien plus c’était le regard qu’elle me jetait, comme si à ses yeux, j’étais devenue un monstre. Moi un monstre ? Je repassais tout ce que je venais de faire dans ma tête, une fois, deux fois, trois fois. D’accord j’imaginais que ça pouvait sembler violent pour quelqu’un qui ne connaissait pas les sorts et encore. Mais Abi ? Pourquoi était-elle si fâchée ? L’histoire de la photo ok, quand on voyait ce que le début de l’histoire lui provoquait. Non, finalement la plus dure pour moi, ce n’était ni sa réaction outrée face à la scène, ni le fait qu’elle m’ait repoussée comme une malpropre mais plutôt le fait qu’elle continuait son chemin comme si de rien n’était. Pensait-elle vraiment que je pourrais en rester là ?. Dans ma tête c’était la chute de la bourse, l’hécatombe après que la marier s’est foutu le camp de son mariage, un repas de famille où les parents annonceraient leur divorce, l'horreur mêlée d’un mal aise évident. Non, je ne pouvais pas juste passer outre. « Franchement, là tout de suite, on pourrait se faire attaquer par les dragons que je voudrais quand même qu’on ait une discussion. »
Je me plantais devant elle pour lui faire face. Si elle me trouvait répugnante qu’elle me regarde en face et dise sa pensée. Moi j’allais le faire. « Tu ne peux pas me parler comme ça où me traiter de la sorte parce que ça t’a choquée. Le crocodile n’a pas été blessé ok . Tu l’as vu bouger d’un centimètre ? non. Un stupéfié sur une créature comme lui c’est aussi violent qu’un peu de chloroforme sur nous. Le temps où ’il aurait compris ce qui se serait passé nous aurions déjà décampé depuis longtemps. Et le fait que tu joues les choqué m’énerve un peu s’est vrai, parce que tu pourras me dire tout ce que tu veux, tu sais mieux que quiconque qu’il existe des sortilèges bien plus violent et agressif que les magizoologues utilisent sur les animaux puisque c’est ta formation principale. Et je crois, dis-moi si je me trompe, que sur ce point-là on a toujours été du même avis sur le fait que violenter un animal s’est très différent d’en maitriser un. Et je crois, que tu me connais assez pour savoir que ce n’est pas mon genre de violenter un animal. Alors si, malgré moi ça a été le cas et bien j’en suis désolé, c’est peut-être parce que ce n’est pas ma formation initiale, c’est peut-être parce que je manque d’infirmations mais quoi qu’il en soit, c’est cruel de me traiter comme tu le fais. Alors pardon d’avoir des lacunes. » Je respirais un grand coup. Maintenant on pouvait reprendre la route et je fonçais droit devant moi sans même attendre une réponse. Elle n’avait même pas besoin de m’en fournir si elle ne le souhaitait pas mais je n’aimais pas cette ambiance, ce sentiment. Tout allait si bien et là, maintenant, j’étais juste triste. Je laissais une larme couler le long de ma joue mais l’essuyais immédiatement en reniflant. C’était nul.
Puis une brise de vent vient perturber l’atmosphère juste après qu’Abi ait prononcé un sortilège en direction dans des arbres. Je regardais dans son sens et voyait une lueur. Un dragon ? J’entendis une branche se casser à notre droite et je pointais immédiatement ma baguette dans cette direction juste avant de voir débarquer de l’ombre Tom et son assistant. Je cachais immédiatement l’écaille dans mon dos. Je ne savais pas pourquoi. Ou plutôt si. Est-ce que j’avais envie qu’ils nous la prennent ? C’était trop tôt. C’était notre découverte et je savais que s’ils savaient, nous ne pourrions plus explorer ce coin. « On a entendu crier, est-ce que tout va bien les filles ? » Je me tournais vers Abi. Je savais qu’elle m’avait vu cacher l’écaille et malgré notre dispute j’étais certaine qu’elle était de mon avis concernant l’écaille. Si on la leur donnait, tout serait terminé. « Vous pleurez très chère ? » Tom m’attrapa le menton pour me forcer à le regarder mais je détournais le regard et bougeais légèrement. « Ce n’est rien. Nous avons été surprise par un alligator et…juste de la surprise. Aucun problème. Vous n’auriez pas dû quitter votre territoire pour nous. »
Le vieux sorcier regarda un peu autour de nous. Je fixais à mon tour la branche ou le « dragon » s’était caché mais plus rien. Sans doute avait-il fui à l’arrivée de nos « sauveurs ».
Jerry s’avança face à Abi et moi en nous fixant de son regard froid et calculateur. Je ne le sentais pas du tout ce type. « Aucun problème avec les alligators, une équipe ne se charge d’en capturer pour les enfermer dans une cage pour attirer les dragons. Comme on sait qu’ils s’en nourrissent, ils servent d’appâts. Où avez-vous trouvé le vôtre ? » Et c’est moi qu’elle trouvait horrible ? J’avais envie de vomir en pensant à ces pauvres bêtes qui étaient capturés pour être cruellement dévoré sans pouvoir se défendre. Je n’imaginais même pas ce qui devait se passer dans la tête de mon amie et avant qu’elles ne se mettent à insulter le scientifique, je lui indiquais une direction opposée à la créature avant de pousser légèrement l’Elthered vers une autre direction. « Ce n'est pas tout mais…on a encore beaucoup de travail ! » je murmurais à Abi : « Allons-nous-en… »
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 27 Avr 2018 - 16:21
Je laissais Aislin tout me cracher à la figure sans broncher, gardant le crocodile en lévitation à côté de moi. Je n'avais jamais, de mémoire, provoqué autant d'émotion chez quelqu'un et j'en étais aussi surprise que touchée. Si pour moi je la considérais davantage comme une connaissance pour le moment, j'avais l'impression qu'à ses yeux, j'étais déjà sa meilleure amie, sans vouloir me vanter. Sans chercher à l'interrompre, comprenant que tout ce qu'elle me disait là lui faisait du bien car elle vidait son sac, je me contentais de pencher un peu la tête sur ma droite. Je ne lui avais jamais reproché tout ça et mon esprit, plutôt simple et amputé concernant les relations humaines, n'avait pas été capable d'imaginer tout ça vis-à-vis de la Pokeby. Lorsqu'elle eut terminé, j'allais ouvrir la bouche pour lui répondre tandis qu'elle reprenait son souffle mais je la voyais déjà me tourner les talons et s'en aller. Je fermais les yeux en soupirant un peu. Voilà pourquoi en général j'évitais les relations humaines, c'était typiquement pour ce genre de problème que je ne voulais pas créer, et que je créais malgré moi.
Avant tout, je terminais ma besogne avec le crocodile pour le libérer et c'était du coin de l'œil ensuite que je surveillais ma collègue. J'avais envie de retourner lui parler pourtant j'avais aussi l'impression qu'elle avait besoin de deux minutes pour elles. Instant que je lui laissais sans insister. C'est pourtant lorsque je me décidais à faire un pas dans sa direction que je me trouvais interrompue par la venue de Tom et de Jerry.
Ainsi, je décidais de ne pas bouger et laisser cet homme d'un âge mûr, au corps viril et musculeux s'approcher de la rouquine. J'allais lever les yeux lorsque j'apprenais par Tom qu'elle pleurait. Je tournais alors vivement le visage en direction d'Aislin. Quoi pleurer pour ce qui venait d'arriver ? Soudainement je me sentais intérieurement attirée dans un gouffre. Je ressentais de la culpabilité, pourtant je n'avais pas l'impression d'avoir agit comme un monstre, bien au contraire. Je l'écoutais alors éluder ce qui venait de se passer et je l'en remerciais silencieusement en un regard alors que Jerry s'approchait de moi en me fixant. En me fixant beaucoup trop. En me reluquant beaucoup trop aussi. Ah oui, il était trop proche également. Je me retenais de ne pas faire un pas en arrière alors que mon nez se suicidait à cause de l'odeur de l'homme qui me parvenait. J'avais presque envie de leur parler de l'écaille, pourtant j'avais bien remarqué que la Pokeby l'avait dissimulé. Ça allait freiner énormément les recherches s'ils n'avaient pas encore découvert un indice de cette envergure. Pourtant, mon amitié grandissante pour la jeune femme, son projet de baguette et cette étrange dispute me convainquaient de ne rien dire.
Je revenais sur Jerry alors qu'il parlait des alligators et je fronçais légèrement les sourcils, mal à l'aise. Pauvres bêtes… je n'avais pas spécialement de pitié à voir un dragon manger une autre bestiole, c'était la loi de la nature. J'appréciais moins lorsque s'était dirigé par l'être humain. Pourtant, les recherches devaient bien avancer d'une manière ou d'une autre…. La situation était différente que celle du sortilège de Stupefixion de la rouquine puisque nous n'étions pas réellement en danger. Je ne savais donc pas trop quoi penser, totalement confuse par la situation, mais heureusement Aislin m'entraînait un peu plus loin. Je la suivais sans rien dire, fuyant le regard insistant de Jerry.
Une fois assez loin j'attrapais la main de ma compagne de voyage pour l'attirer derrière le tronc énorme d'une sorte de chêne imposant.
- Merci.
Elle m'avait encore une fois tiré d'un mauvais pas face à un homme, ça n'allait être que la deuxième fois aujourd'hui, rien que ça… et même si l'après-midi était bien avancée à présent, la journée n'était pas terminée. Je m'appuyais contre le tronc en regardant un instant ses branchages jusqu'à la regarder à nouveau, tranquillement. Je n'avais pas oublié que je voulais lui parler, et même si ce n'était pas le moment propice j'allais le faire. Après tout, je n'étais pas douée en relation, donc choisir le bon instant je ne savais pas faire.
- Écoute… Je ne voulais pas te vexer ou t'attrister. Si j'ai fui face à cet animal ce n'est pas parce que je ne connais pas le sortilège… c'est parce que je préfère me défendre plutôt qu'attaquer. Je n'aime pas lever la main sur les animaux, aussi dangereux soient-ils, même si le sort reste non létal comme le Stupefix.
Je haussais un peu les épaules en détournant le regard.
- Je suis comme ça… Je préfère me rendre invisible ou lancer le Stupefix sur moi plutôt que sur l'animal.
Voilà pourquoi je désirai prendre des cours avec le professeur de sortilège, et pourquoi j'avais accepté ses cours privés. Je n'en sortirai que plus grandie en sachant mieux me défendre sans avoir besoin d'être offensive. Alors, forcément… lorsqu'on levait la main sur un animal, non seulement ça me choquait, mais ça m'attristais avant de me mettre en colère.
- Je comprends pourquoi tu l'as fait et je ne t'en veux pas tu sais… C'est juste… que ce n'est pas ma manière de procéder.
Sincère, je la regardais dans les yeux en souriant légèrement.
- Mais je sais attaquer si ma vie est vraiment en danger tu sais. Je t'apprécie comme tu es, avec tes lacunes.
Je préférais préciser pour éviter qu'elle pense qu'elle ne doive plus jamais lever la main sur un animal. Ce n'était pas non plus ça que je voulais, ça n'avait rien à voir. Il fallait pouvoir se défendre et attaquer lorsqu'on en avait besoin. Mais là dans la situation, le crocodile ne courrait pas assez vite et ne bougeait justement pas. À mes yeux il avait été donc inutile de lui lancer un sort.
Et voilà pourquoi je n'étais pas particulièrement choquée du destin des pauvres crocodiles enfermés. Pourtant j'avais la vague intuition que la Pokeby allait me proposer d'aller à leur rencontre plus tard. Et évidemment, j'allais accepter. Car même si le fait qu'ils soient enfermés pour les dragons ne me mettait pas dans tous mes états, je n'approuvais pas pour autant. Alors si nous pouvions redonner ses droits à la nature, j'aiderais.
Amusée et attendrie à la fois, je laissais la rouquine me prendre dans ses bras, soulevée par l'émotion. Pour moi, il n'y avait pas besoin d'en faire tout un flan, pourtant j'étais également émotive. La tête par-dessus son épaule je souriais légèrement en venant lui tapoter le dos quand quelque chose de très coloré vint attirer mon attention. Je penchais légèrement la tête et lorsqu'Aislin décidait de me libérer, je la regardais en souriant puis me dirigeais vers ce que j'avais vu. C'était une plume aux couleurs de l'arc-en-ciel. Elle devait sûrement appartenir à un animal magique de la région. À défaut de trouver une seconde écaille, je venais de trouver une jolie petite plume qui fera un merveilleux ornement. Je me redressais alors en souriant encore une fois à la jeune femme tout en venant lui passer la plume sous le nez, un peu taquine.
- Si nous ne rendons pas l'écaille, il faudra trouver autre chose pour tout de même les aider. Supposer la capacité invisible par exemple.
Avant tout, je terminais ma besogne avec le crocodile pour le libérer et c'était du coin de l'œil ensuite que je surveillais ma collègue. J'avais envie de retourner lui parler pourtant j'avais aussi l'impression qu'elle avait besoin de deux minutes pour elles. Instant que je lui laissais sans insister. C'est pourtant lorsque je me décidais à faire un pas dans sa direction que je me trouvais interrompue par la venue de Tom et de Jerry.
Ainsi, je décidais de ne pas bouger et laisser cet homme d'un âge mûr, au corps viril et musculeux s'approcher de la rouquine. J'allais lever les yeux lorsque j'apprenais par Tom qu'elle pleurait. Je tournais alors vivement le visage en direction d'Aislin. Quoi pleurer pour ce qui venait d'arriver ? Soudainement je me sentais intérieurement attirée dans un gouffre. Je ressentais de la culpabilité, pourtant je n'avais pas l'impression d'avoir agit comme un monstre, bien au contraire. Je l'écoutais alors éluder ce qui venait de se passer et je l'en remerciais silencieusement en un regard alors que Jerry s'approchait de moi en me fixant. En me fixant beaucoup trop. En me reluquant beaucoup trop aussi. Ah oui, il était trop proche également. Je me retenais de ne pas faire un pas en arrière alors que mon nez se suicidait à cause de l'odeur de l'homme qui me parvenait. J'avais presque envie de leur parler de l'écaille, pourtant j'avais bien remarqué que la Pokeby l'avait dissimulé. Ça allait freiner énormément les recherches s'ils n'avaient pas encore découvert un indice de cette envergure. Pourtant, mon amitié grandissante pour la jeune femme, son projet de baguette et cette étrange dispute me convainquaient de ne rien dire.
Je revenais sur Jerry alors qu'il parlait des alligators et je fronçais légèrement les sourcils, mal à l'aise. Pauvres bêtes… je n'avais pas spécialement de pitié à voir un dragon manger une autre bestiole, c'était la loi de la nature. J'appréciais moins lorsque s'était dirigé par l'être humain. Pourtant, les recherches devaient bien avancer d'une manière ou d'une autre…. La situation était différente que celle du sortilège de Stupefixion de la rouquine puisque nous n'étions pas réellement en danger. Je ne savais donc pas trop quoi penser, totalement confuse par la situation, mais heureusement Aislin m'entraînait un peu plus loin. Je la suivais sans rien dire, fuyant le regard insistant de Jerry.
Une fois assez loin j'attrapais la main de ma compagne de voyage pour l'attirer derrière le tronc énorme d'une sorte de chêne imposant.
- Merci.
Elle m'avait encore une fois tiré d'un mauvais pas face à un homme, ça n'allait être que la deuxième fois aujourd'hui, rien que ça… et même si l'après-midi était bien avancée à présent, la journée n'était pas terminée. Je m'appuyais contre le tronc en regardant un instant ses branchages jusqu'à la regarder à nouveau, tranquillement. Je n'avais pas oublié que je voulais lui parler, et même si ce n'était pas le moment propice j'allais le faire. Après tout, je n'étais pas douée en relation, donc choisir le bon instant je ne savais pas faire.
- Écoute… Je ne voulais pas te vexer ou t'attrister. Si j'ai fui face à cet animal ce n'est pas parce que je ne connais pas le sortilège… c'est parce que je préfère me défendre plutôt qu'attaquer. Je n'aime pas lever la main sur les animaux, aussi dangereux soient-ils, même si le sort reste non létal comme le Stupefix.
Je haussais un peu les épaules en détournant le regard.
- Je suis comme ça… Je préfère me rendre invisible ou lancer le Stupefix sur moi plutôt que sur l'animal.
Voilà pourquoi je désirai prendre des cours avec le professeur de sortilège, et pourquoi j'avais accepté ses cours privés. Je n'en sortirai que plus grandie en sachant mieux me défendre sans avoir besoin d'être offensive. Alors, forcément… lorsqu'on levait la main sur un animal, non seulement ça me choquait, mais ça m'attristais avant de me mettre en colère.
- Je comprends pourquoi tu l'as fait et je ne t'en veux pas tu sais… C'est juste… que ce n'est pas ma manière de procéder.
Sincère, je la regardais dans les yeux en souriant légèrement.
- Mais je sais attaquer si ma vie est vraiment en danger tu sais. Je t'apprécie comme tu es, avec tes lacunes.
Je préférais préciser pour éviter qu'elle pense qu'elle ne doive plus jamais lever la main sur un animal. Ce n'était pas non plus ça que je voulais, ça n'avait rien à voir. Il fallait pouvoir se défendre et attaquer lorsqu'on en avait besoin. Mais là dans la situation, le crocodile ne courrait pas assez vite et ne bougeait justement pas. À mes yeux il avait été donc inutile de lui lancer un sort.
Et voilà pourquoi je n'étais pas particulièrement choquée du destin des pauvres crocodiles enfermés. Pourtant j'avais la vague intuition que la Pokeby allait me proposer d'aller à leur rencontre plus tard. Et évidemment, j'allais accepter. Car même si le fait qu'ils soient enfermés pour les dragons ne me mettait pas dans tous mes états, je n'approuvais pas pour autant. Alors si nous pouvions redonner ses droits à la nature, j'aiderais.
Amusée et attendrie à la fois, je laissais la rouquine me prendre dans ses bras, soulevée par l'émotion. Pour moi, il n'y avait pas besoin d'en faire tout un flan, pourtant j'étais également émotive. La tête par-dessus son épaule je souriais légèrement en venant lui tapoter le dos quand quelque chose de très coloré vint attirer mon attention. Je penchais légèrement la tête et lorsqu'Aislin décidait de me libérer, je la regardais en souriant puis me dirigeais vers ce que j'avais vu. C'était une plume aux couleurs de l'arc-en-ciel. Elle devait sûrement appartenir à un animal magique de la région. À défaut de trouver une seconde écaille, je venais de trouver une jolie petite plume qui fera un merveilleux ornement. Je me redressais alors en souriant encore une fois à la jeune femme tout en venant lui passer la plume sous le nez, un peu taquine.
- Si nous ne rendons pas l'écaille, il faudra trouver autre chose pour tout de même les aider. Supposer la capacité invisible par exemple.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Dim 29 Avr 2018 - 16:23
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
On pouvait prétendre tout ce que l’on voulait, à ce moment précis, et bien que ses yeux me rappelaient un gâteau au chocolat que je n’avais qu’une envie, c’était de dévorer, le regard lourd et insistant du vieux professeur m’incitait à fuir. Pourquoi parlait-il d’une voix aussi mielleuse d’ailleurs ? Entre ses yeux, son sourire et sa position, ce n’était pas plus mal de le préciser, plus qu’attrayante il aurait fallu un miracle pour que cet homme soit célibataire. Soyons honnête, franchement, qui laisserait un spécimen comme lui dans la nature ? Et je n’avais pas encore parlé du fait qu’il était dragonologiste. Sérieusement, certaines étaient attirées par les aurors parce qu’ils faisaient face au danger et à la mort mais les dragonologiste . En plus de travailler avec des dragons, ils partaient à l’aventure aux quatre coins du monde. C’était comme épouser Indiana Jones ! Existe-t-il une seule femme sur la planète qui aurait dit non pour jouer avec son fouet ? Sérieusement ? En y réfléchissant, peut-être bien qu’il y aurait Abi.
Je réalisais à quel point nous étions foncièrement différentes. Moi je savais que j’étais totalement à part de la majorité des gens, on me l’avait souvent dit, mais cette fois-ci le fossé qui était entre nous deux était bien plus large qu’à l’habitué. Sans doute qu’elle aussi était souvent en marge des autres, mais dans le sens opposé du mien. Et même si on venait d’essuyer une grosse dispute, je n’étais déjà plus fâchée contre elle. Je n’étais pas capable de rester en froid, la majorité du temps. Et je n’avais pas envie de l’être avec elle. Je l’aimais bien. Beaucoup en fait. Je la trouvais marrante. Comme moi, elle vivait dans son univers et mon caractère me poussait toujours à découvrir celui des autres. Et le sien promettait d’être intéressant. Et franchement, ça ne lui ferait pas de mal de venir de temps à temps avec moi faire du bénévolat ! Sortir des livres, respirer l’air frais et découvrir la réalité des choses. D’ailleurs, lire les consignes d’un meuble Ikea ne faisait pas de toi un pro du bricolage et même si on comprenait le papier, on galérait quand même à le monter.
Quoi qu’il en soit, une fois à part, Abigail s’excusa pour ses mots et je la pris dans mes bras pour mettre fin à ce conflit. Un câlin et tout est pardonné. On pouvait se remettre à la poursuite de nos dragons disparut. « Si on les trouve en première, tu crois qu’on pourra leur choisir un nom ?... Je les appellerais bien les lézards brûlants de Louisiane. » Mais elle ne m’écoutait déjà plus, obnubilée par une plume qui venait de tomber au sol. Dans la main d’abi je me penchais au-dessus de mon épaule pour la regarder. Elle était multicolore et très brillante. À quel animal pouvait-elle bien appartenir ? Abi la passa sous mon nez pour m’embêter mais j’étais tout de même interloqué. « Tu crois qu’elle pourrait appartenir aussi au dragon ?. » Immédiatement, je regardais au-dessus de nous. C’était quand même un peu flippant. J’avais le sentiment que nous étions espionnés. De plus, deux éléments appartenant aux dragons et aucun des magizoologue n’avaient rien trouvé ? C’était tout de même un peu gros que ça tombe sur nous. « Si nous ne rendons pas l'écaille, il faudra trouver autre chose pour tout de même les aider. Supposer la capacité invisible par exemple. »
Ce qu’elle disait était vrai mais je restais tout de même bloqué sur l’histoire de la plume et de l’écaille. « Tu penses qu’ils pourraient nous cacher des choses ? Que ce soit un test pour voir si nous sommes dignes de confiance ? Je veux dire…tu ne trouves pas ça un peu étrange que nous ayons trouvé deux artefacts, si l’on peut dire, des dragons et eux, depuis des jours, rien du tout ? Alors qu’ils sont quand même spécialisés dans ce genre de chose et nous non. » D’accord imaginé les théories du complot s’était stupide mais vraiment c’était dingue cette histoire !
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Dim 29 Avr 2018 - 19:24
J'écoutais la Pokeby tout en reprenant ma marche et ma fouille. Elle était amusante par son extravagance. Avec tout le monde présent ici pour les fouilles et aider bénévolement je doutais fortement qu'on soit les premières à avoir trouver quelque chose ou les premières à les voir. Pourtant, je n'avais pas envie de lui faire à nouveau de la peine, et pour signifier que je l'avais écouté même si mon attention avait été ailleurs un court instant, je coulais un regard amusé sur elle.
- Lézards brûlants ? Pourquoi ? Déjà, ils ne sont peut-être pas en feu, et ensuite, ce ne sont pas des lézards.
Néanmoins, je ne suggérais pas pour autant de nouveau nom. Je n'avais pas assez de prétention pour le faire. D'autant plus que ce n'était pas nous qui avions découvert cette race de dragon, mais bien les chercheurs présents sur le site depuis des mois, et qui se sont vus ralentis par la pluie d'acide. Mais peu désireuse de briser les rêves de la jeune femme qui m'accompagnais je préférais ne rien dire et laisser libre cours à sa fantaisie et à son imagination.
Afin de conserver ma plume et de ne pas l'abimer, je venais la coincer entre deux pages de mon journal consacré aux dragons. Ainsi j'étais certaine de ne pas la perdre ni de la plier. Une fois rangée, je reposais mon journal dans mon sac en regardant la rouquine.
- C'est possible, il existe des dragons à plumes. Mais puisque nous avons trouvé une écaille je doute que ça appartienne à un dragon. Je pense plutôt…
Je levais le nez et regardais la cime des arbres en cherchant quelque chose. C'est ainsi que mes yeux marrons se posèrent sur un petit oiseau aux multiples couleurs. Je croyais reconnaître un pape de Louisiane. Je le pointais alors du doigt pour que Aislin puisse suivre ma réflexion.
- A quelque chose comme ça… mais d'un peu plus magique.
J'élargissais un peu mon sourire en regardant la rouquine tout en tapotant du pied pour écarter un peu de terre autour de nous, dans un geste plutôt nonchalant. Non pas que je ne voulais plus chercher, bien au contraire, mais j'étais à court d'idées pour faire avancer nos affaires. Je me perdais un peu dans mes pensées alors que j'essayais de trouver des solutions lorsque j'entendais ma compagne de voyage reprendre la parole avec des élucubrations qui m'étonnèrent. J'enfonçais petit à petit ma tête dans mes épaules au fur et à mesure qu'elle parlait. Pourquoi tant de haine ? Avant de répondre, je regardais à droite, puis à gauche, mal à l'aise, avant de revenir sur la jeune femme.
- Baheu… déjà je doute que la plume soit un artefact… c'est… ben c'est une plume quoi… et si ça se trouve, des écailles ils en ont trouvé d'autres mais on ne le sait pas.
Je me détendais un peu et me redressait à l'instar d'une tortue qui sort de sa carapace puis je reprenais en croisant les bras.
- Mais c'est certain qu'ils nous testent pour vérifier si nous sommes dignes de confiance. Après tout c'est normal, nous sommes arrivées sans prévenir, et en plus nous sommes encore aux études. Je testerais moi aussi, ne serait-ce que pour protéger lesdites personnes.
J'avais pourtant l'étrange intuition que, quoique je puisse dire, la rouquine allait me contre dire et rester sur sa ligne de pensée. Je ne cherchais donc pas à la raisonner davantage tant qu'elle ne mettait pas nos vies en danger. Néanmoins, de ça aussi, j'étais certaine que ça n'allait être qu'un court sursis. J'avais la vague intuition qu'elle allait me reparler des crocodiles lorsque nous retournerions au campement. Et j'avais la sensation que nous ne ferions pas que discuter. Pourtant, je savais dire non, mais je n'avais ni envie de contre dire Aislin, ni l'impression que mon avis contraire puisse l'arrêter. Autant essayer de la soutenir, et surtout, de la protéger dans ses bêtises. En espérant qu'un jour ça ne nous retomberait pas dessus.
Je continuais donc nos fouilles, sans grand succès, jusqu'au soir, moment ou Tom et Jerry revinrent sur notre terrain pour nous ramener au campement. Tant mieux, j'en avais plein les bottes, mais je n'en étais pas pour autant découragée. La journée avait été longue, et plutôt surprenante. J'étais peu habituée à tant de rebondissements en si peu de temps. J'avais hâte de poser mes petites fesses sur nos lits dans la tente agrandie par enchantement.
- Lézards brûlants ? Pourquoi ? Déjà, ils ne sont peut-être pas en feu, et ensuite, ce ne sont pas des lézards.
Néanmoins, je ne suggérais pas pour autant de nouveau nom. Je n'avais pas assez de prétention pour le faire. D'autant plus que ce n'était pas nous qui avions découvert cette race de dragon, mais bien les chercheurs présents sur le site depuis des mois, et qui se sont vus ralentis par la pluie d'acide. Mais peu désireuse de briser les rêves de la jeune femme qui m'accompagnais je préférais ne rien dire et laisser libre cours à sa fantaisie et à son imagination.
Afin de conserver ma plume et de ne pas l'abimer, je venais la coincer entre deux pages de mon journal consacré aux dragons. Ainsi j'étais certaine de ne pas la perdre ni de la plier. Une fois rangée, je reposais mon journal dans mon sac en regardant la rouquine.
- C'est possible, il existe des dragons à plumes. Mais puisque nous avons trouvé une écaille je doute que ça appartienne à un dragon. Je pense plutôt…
Je levais le nez et regardais la cime des arbres en cherchant quelque chose. C'est ainsi que mes yeux marrons se posèrent sur un petit oiseau aux multiples couleurs. Je croyais reconnaître un pape de Louisiane. Je le pointais alors du doigt pour que Aislin puisse suivre ma réflexion.
- A quelque chose comme ça… mais d'un peu plus magique.
J'élargissais un peu mon sourire en regardant la rouquine tout en tapotant du pied pour écarter un peu de terre autour de nous, dans un geste plutôt nonchalant. Non pas que je ne voulais plus chercher, bien au contraire, mais j'étais à court d'idées pour faire avancer nos affaires. Je me perdais un peu dans mes pensées alors que j'essayais de trouver des solutions lorsque j'entendais ma compagne de voyage reprendre la parole avec des élucubrations qui m'étonnèrent. J'enfonçais petit à petit ma tête dans mes épaules au fur et à mesure qu'elle parlait. Pourquoi tant de haine ? Avant de répondre, je regardais à droite, puis à gauche, mal à l'aise, avant de revenir sur la jeune femme.
- Baheu… déjà je doute que la plume soit un artefact… c'est… ben c'est une plume quoi… et si ça se trouve, des écailles ils en ont trouvé d'autres mais on ne le sait pas.
Je me détendais un peu et me redressait à l'instar d'une tortue qui sort de sa carapace puis je reprenais en croisant les bras.
- Mais c'est certain qu'ils nous testent pour vérifier si nous sommes dignes de confiance. Après tout c'est normal, nous sommes arrivées sans prévenir, et en plus nous sommes encore aux études. Je testerais moi aussi, ne serait-ce que pour protéger lesdites personnes.
J'avais pourtant l'étrange intuition que, quoique je puisse dire, la rouquine allait me contre dire et rester sur sa ligne de pensée. Je ne cherchais donc pas à la raisonner davantage tant qu'elle ne mettait pas nos vies en danger. Néanmoins, de ça aussi, j'étais certaine que ça n'allait être qu'un court sursis. J'avais la vague intuition qu'elle allait me reparler des crocodiles lorsque nous retournerions au campement. Et j'avais la sensation que nous ne ferions pas que discuter. Pourtant, je savais dire non, mais je n'avais ni envie de contre dire Aislin, ni l'impression que mon avis contraire puisse l'arrêter. Autant essayer de la soutenir, et surtout, de la protéger dans ses bêtises. En espérant qu'un jour ça ne nous retomberait pas dessus.
Je continuais donc nos fouilles, sans grand succès, jusqu'au soir, moment ou Tom et Jerry revinrent sur notre terrain pour nous ramener au campement. Tant mieux, j'en avais plein les bottes, mais je n'en étais pas pour autant découragée. La journée avait été longue, et plutôt surprenante. J'étais peu habituée à tant de rebondissements en si peu de temps. J'avais hâte de poser mes petites fesses sur nos lits dans la tente agrandie par enchantement.
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 3 Mai 2018 - 17:24
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« C'est possible, il existe des dragons à plumes. Mais puisque nous avons trouvé une écaille je doute que ça appartienne à un dragon. Je pense plutôt… À quelque chose comme ça… mais d'un peu plus magique » Je suivais son regard tandis que le ciel laissait passer quelques oiseaux aux pelages colorés. Des papes de Louisiane. Oui sans doute. C’était déprimant. Je faisais une moue râleuse alors que je redescendais sur terre. J’aurais préféré qu’on soit face à une société secrète qui complotait contre le gouvernent pour faire de la vente illégale d’œuf de lézard brulant de Louisiane et oui, j’avais décidé que ce serait leur nom. M’en fiche d’abord qu’Abi elle n’aimait pas. C’était mignon et chaud. J’avais envie d’avoir un lézard brulant comme animal de compagnie, au grand dam d’Érin et d’Avril. « Baheu… déjà je doute que la plume soit un artefact… c'est… ben c'est une plume quoi… et si ça se trouve, des écailles ils en ont trouvé d'autres mais on ne le sait pas. Mais c'est certain qu'ils nous testent pour vérifier si nous sommes dignes de confiance. Après tout c'est normal, nous sommes arrivées sans prévenir, et en plus nous sommes encore aux études. Je testerais moi aussi, ne serait-ce que pour protéger lesdites personnes. »
Oui, elle avait raison. De toute manière Abigail avait souvent raison. Elle était la voix de la raison tandis que j’étais celle de l’aventure. C’était même un peu triste. Je m’étais imaginé tout un truc, une histoire fascinante que j’aurais largement pu raconter à Isa et Regina à mon retour. De l’aventure, de la romance et des dragons. Ouais…ils devaient sans doute nous tester. Jouer avec nous. Mais je n’allais pas baisser les bras aussi rapidement. Jouer avec nous ?. Mais je me ris du danger moi, mouhaha. Tout le monde savait que j’étais une tigresse ! Bon, d’accord, un petit chaton, mais aux griffes acérés ! bien aiguisé sur mon arbre à chat.
« Ok, c’est une plume d’oiseaux et ils ont des écailles en stocks. Bah moi je dis, s’ils jouent avec nous, jouons avec eux ! » J’étais certaines qu’elle lèverait les yeux au ciel. Oh ça va ! On était à l’autre bout du monde, enfin à quelques kilomètres, et on ratait les cours, c’était le week-end mais même, on allait peut-être bien rater quelques heures, donc, quitte à être dans la petite délinquance, autant l’être les deux pieds bien ancrés. Je me rapprochais d’elle, lui parlant à voix basse comme pour manigancer un plan diabolique : « voilà ce qu’on va faire… » Je regardais autour de nous pour vérifier que personne ne s’approchait. Calme plat. Parfait. « Prix, je séduis le beau Tom et toi Jerry l’intello. » Je la voyais déjà dire non au plan, mais j’étais certaine qu’elle allait se débrouiller comme un chef. Il fallait juste lui trouver quelque chose de plus…sexy à porter, mais j’étais certaine de trouver un truc dans mes affaires.
« Deuxio, on découvre ce qu’ils nous cachent. » Une fois séduit, ils allaient parler. C’était toujours comme ça dans les films d’amour et j’en avais vraiment vu beaucoup donc on pouvait dire que j’étais une experte en la matière. De plus, Jerry avait l’air d’être le genre de type à aimer ramener sa fraise alors si Abigail lui montrait qu’elle bavait à ses paroles il se transformerait en plume à papote.
« Troisio, on libère les crocodiles pendant qu’ils nous prépareront des cocktails. » Evidement. Nous n’allions tout de même pas les laisser mourir en toute impunité. J’étais également convaincu que ce n’était pas une bonne solution. Si l’on nourrit tout le temps un animal, il ne chassera plus, et donc, dans la nature, n’arrivera plus à survivre. On devait laisser les choses suivre leur cours. « Et pour finir, on sauve un bébé crocodile d’une mort certaine parce que c’est tellement mignon quand ils sont bébés ! » Bon d’accord, ça ce n’était pas obligatoire mais sérieusement, ce serait trop cool ! Pas dans l’école, d’accord mais on le garderait caché près de l’étang et on lui tiendrait compagnie un peu tous les jours. Il chasserait les poissons de l’étang. Ce serait mignon. Je regardais Abigail avec de gros yeux mais cédais immédiatement. « D’accord. Pas de bébé crocodile. »
FRIMELDA
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 3 Mai 2018 - 18:36
Jouer avec eux ? Avec des dragonologues aguerris et expérimentés ? Non mais elle n'était pas bien et j'allais pousser un soupir jusqu'à ce qu'elle me proposer d'aller séduire Jerry. Je hochais la tête pensive en la fixant d'un air d'autoroute. Bien sûr oui, moi draguer… un ainé qui plus est… et quoi encore ? Ma compagne n'avait pas l'eau chaude à tous les étages, je devais le constater avec tristesse. Je secouais légèrement la tête en croisant les bras. Je reculais même un peu le visage et mon corps pour bien lui signifier mon mécontentement, pourtant je gardais un air calme bien qu'un peu défais par l'excitation de la Pokeby.
- Tu es certaine d'être en pleine possession de tes moyens mentaux ?
Parce que franchement, je commençais à en douter alors que je décroisais lentement les bras pour reprendre ma route en direction du campement. Enfin… il valait mieux entendre ça que d'être sourd. C'est ce que je me disais pour m'encourager alors que je sentais un petit désespoir s'emparer de mon âme. En réalité, je ne comprenais pas trop pourquoi la jeune tenait tant que ça à prouver au monde entier que les maîtres des lieux étaient des trafiquants. Certes, il y avait un tout petit pourcentage qui pourrait faire qu'elle ait raison… mais franchement, j'avais davantage l'impression qu'elle se montait la tête toute seule comme une grande.
Je commençais alors à comprendre pourquoi elle avait été sélectionnée dans la maison Pokeby. Au final ça n'avait rien d'étonnant, elle avait de l'imagination et était créative, c'était le moins qu'on puisse dire, pour sûr. D'autant plus que je craignais qu'elle veuille me relooker, et il était hors de question que je change mes habits. Je n'étais pas venue ici pour faire des yeux doux à un parfait inconnu, ce n'était vraiment pas mon genre. Je l'avais suivie pour chercher des dragons, pas pour m'écarter de mon chemin, et pour le coup, la future dragonologue en moins freinait des quatre fers à ses idées que je trouvais aussi originales qu'idiotes. Je n'étais pas du genre à vouloir chercher l'amour et à m'aguicher du premier venu. Avec un sourire doux pour lui montrer que je n'étais pas fâchée, et surtout éviter une nouvelle crise, je l'interrompais un instant.
- Fais-le-toi, avec Tom, si tu y tiens… mais ne me demande pas de le faire moi. C'est contre ma nature, et je ne suis pas venue ici pour ça, mais pour les dragons.
Encore une fois je me voyais dans l'obligation de la rembarrer pourtant ça ne me faisait guère plaisir. Mais là, elle m'en demandait trop. Je l'appréciais vraiment beaucoup, ça ne faisait aucun doute, mais je n'étais pas du genre à me forcer à faire quelque chose si je n'en avais pas envie, surtout depuis que j'étais arrivée à Hungcalf. J'étais venue ici pour étudier ce que j'aimais le plus, sans me forcer à suivre des cours que je n'aimais pas, comme ça avait été le cas à Poudlard. Je n'allais donc pas commencer à aller contre mes principes aujourd'hui simplement pour faire plaisir à la rouquine, d'autant plus que je ne la connaissais pas plus que ça, même si je la considérais déjà presque comme une amie. Et c'était bien parce que je l'appréciais que j'étais obligée de céder à ses deux autres points.
Je voulais bien, à la grande limite du faisable, imaginer que, éventuellement, à la limite, les deux chefs du secteur puissent nous cacher quelque chose. Qui plus est, il serait en effet mieux de savoir ce qu'ils nous cachaient, mais je le pensais surtout dans le sens des objets et des indices qu'ils avaient déjà découverts sans nous en faire part. Parce qu'aujourd'hui nous avions tout de même fouillé un peu à l'aveugle, mais puisque nous étions présentes comme bénévoles et en plus comme étudiantes ça pouvait tout à fait être un test pour qu'ils puissent constater notre façon de travailler. Ça me paraissait d'autant plus logique de penser ça plutôt que de me dire qu'ils étaient des trafiquants. Mais il était inutile que j'essaie de convaincre la Pokeby, je la savais partie bien trop loin pour que je puisse la récupérer maintenant. Pourtant, en dehors de les séduire, il suffisait peut-être de poser simplement la question… mais justement, ça semblait bien trop simple pour Aislin.
Pour le troisième point, je devais également admettre que j'étais plutôt d'accord, même si ça ne me chagrinait pas autant que ma compagne. Je comprenais la démarche et ce n'était pas fait depuis assez longtemps pour empêcher les dragons de chasser convenablement. Néanmoins, avoir un pique-nique à dragon non loin du campement ne me rassérénais pas vraiment. Surtout pour dormir. Il pouvait arriver n'importe quoi, et là mon côté timide et poussé par la paranoïa n'aidait pas du tout.
Je poussais un soupir une fois enfin arrivée dans notre tente et je m'asseyais sur mon lit de camps en posant mes affaires à côté de moi. Enfin assise… Je me laissais un instant pour apprécier de soulager mes fesses avant de répondre.
- Pour le reste je veux bien. Mais laisse Jerry et moi en dehors de ça. Oublie cette idée.
C'était un non catégorique. Je n'avais pas envie revenir sur la discussion, la réponse sera la même.
Je fouillais alors dans mon sac pour ressortir le carnet que je consacrais aux dragons. J'avais recensé l'essentiel des cours de dragonologie, tout en y apportant mes notes et mes connaissances moldues. Aislin pouvait voir mes croquis de dragons alors que je tournais les pages pour y trouver ce que j'y avais logé un peu plus tôt. Une fois retrouvée, je la prenais délicatement et j'admirais ma plume. Elle avait des reflets de toutes les couleurs, j'étais vraiment fascinée par la beauté dont la nature pouvait être capable. Sans quitter l'objet des yeux, je m'adressais à Aislin, espérant détourner la conversation et ainsi la calmer un peu sur ses idées loufoques. Après tout nous étions coincées ici jusqu'à notre retour en écosse, autant faire plus amples connaissances.
- Et alors… comment est-ce que tu es arrivée à Hungcalf ?
- Tu es certaine d'être en pleine possession de tes moyens mentaux ?
Parce que franchement, je commençais à en douter alors que je décroisais lentement les bras pour reprendre ma route en direction du campement. Enfin… il valait mieux entendre ça que d'être sourd. C'est ce que je me disais pour m'encourager alors que je sentais un petit désespoir s'emparer de mon âme. En réalité, je ne comprenais pas trop pourquoi la jeune tenait tant que ça à prouver au monde entier que les maîtres des lieux étaient des trafiquants. Certes, il y avait un tout petit pourcentage qui pourrait faire qu'elle ait raison… mais franchement, j'avais davantage l'impression qu'elle se montait la tête toute seule comme une grande.
Je commençais alors à comprendre pourquoi elle avait été sélectionnée dans la maison Pokeby. Au final ça n'avait rien d'étonnant, elle avait de l'imagination et était créative, c'était le moins qu'on puisse dire, pour sûr. D'autant plus que je craignais qu'elle veuille me relooker, et il était hors de question que je change mes habits. Je n'étais pas venue ici pour faire des yeux doux à un parfait inconnu, ce n'était vraiment pas mon genre. Je l'avais suivie pour chercher des dragons, pas pour m'écarter de mon chemin, et pour le coup, la future dragonologue en moins freinait des quatre fers à ses idées que je trouvais aussi originales qu'idiotes. Je n'étais pas du genre à vouloir chercher l'amour et à m'aguicher du premier venu. Avec un sourire doux pour lui montrer que je n'étais pas fâchée, et surtout éviter une nouvelle crise, je l'interrompais un instant.
- Fais-le-toi, avec Tom, si tu y tiens… mais ne me demande pas de le faire moi. C'est contre ma nature, et je ne suis pas venue ici pour ça, mais pour les dragons.
Encore une fois je me voyais dans l'obligation de la rembarrer pourtant ça ne me faisait guère plaisir. Mais là, elle m'en demandait trop. Je l'appréciais vraiment beaucoup, ça ne faisait aucun doute, mais je n'étais pas du genre à me forcer à faire quelque chose si je n'en avais pas envie, surtout depuis que j'étais arrivée à Hungcalf. J'étais venue ici pour étudier ce que j'aimais le plus, sans me forcer à suivre des cours que je n'aimais pas, comme ça avait été le cas à Poudlard. Je n'allais donc pas commencer à aller contre mes principes aujourd'hui simplement pour faire plaisir à la rouquine, d'autant plus que je ne la connaissais pas plus que ça, même si je la considérais déjà presque comme une amie. Et c'était bien parce que je l'appréciais que j'étais obligée de céder à ses deux autres points.
Je voulais bien, à la grande limite du faisable, imaginer que, éventuellement, à la limite, les deux chefs du secteur puissent nous cacher quelque chose. Qui plus est, il serait en effet mieux de savoir ce qu'ils nous cachaient, mais je le pensais surtout dans le sens des objets et des indices qu'ils avaient déjà découverts sans nous en faire part. Parce qu'aujourd'hui nous avions tout de même fouillé un peu à l'aveugle, mais puisque nous étions présentes comme bénévoles et en plus comme étudiantes ça pouvait tout à fait être un test pour qu'ils puissent constater notre façon de travailler. Ça me paraissait d'autant plus logique de penser ça plutôt que de me dire qu'ils étaient des trafiquants. Mais il était inutile que j'essaie de convaincre la Pokeby, je la savais partie bien trop loin pour que je puisse la récupérer maintenant. Pourtant, en dehors de les séduire, il suffisait peut-être de poser simplement la question… mais justement, ça semblait bien trop simple pour Aislin.
Pour le troisième point, je devais également admettre que j'étais plutôt d'accord, même si ça ne me chagrinait pas autant que ma compagne. Je comprenais la démarche et ce n'était pas fait depuis assez longtemps pour empêcher les dragons de chasser convenablement. Néanmoins, avoir un pique-nique à dragon non loin du campement ne me rassérénais pas vraiment. Surtout pour dormir. Il pouvait arriver n'importe quoi, et là mon côté timide et poussé par la paranoïa n'aidait pas du tout.
Je poussais un soupir une fois enfin arrivée dans notre tente et je m'asseyais sur mon lit de camps en posant mes affaires à côté de moi. Enfin assise… Je me laissais un instant pour apprécier de soulager mes fesses avant de répondre.
- Pour le reste je veux bien. Mais laisse Jerry et moi en dehors de ça. Oublie cette idée.
C'était un non catégorique. Je n'avais pas envie revenir sur la discussion, la réponse sera la même.
Je fouillais alors dans mon sac pour ressortir le carnet que je consacrais aux dragons. J'avais recensé l'essentiel des cours de dragonologie, tout en y apportant mes notes et mes connaissances moldues. Aislin pouvait voir mes croquis de dragons alors que je tournais les pages pour y trouver ce que j'y avais logé un peu plus tôt. Une fois retrouvée, je la prenais délicatement et j'admirais ma plume. Elle avait des reflets de toutes les couleurs, j'étais vraiment fascinée par la beauté dont la nature pouvait être capable. Sans quitter l'objet des yeux, je m'adressais à Aislin, espérant détourner la conversation et ainsi la calmer un peu sur ses idées loufoques. Après tout nous étions coincées ici jusqu'à notre retour en écosse, autant faire plus amples connaissances.
- Et alors… comment est-ce que tu es arrivée à Hungcalf ?
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 3 Mai 2018 - 23:51
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Tu es certaine d'être en pleine possession de tes moyens mentaux ? » Et voilà, c’était reparti. En fait je m’en doutais que le plan avait une faille, ou plutôt, je me disais bien qu’un plan aussi parfait allait forcément en avoir une et bingo. Qu’est-ce qui n’allait pas ? j’avais déjà fait l’impasse sur les crocodiles à emporter à la maison… « Fais-le-toi, avec Tom, si tu y tiens… mais ne me demande pas de le faire moi. C'est contre ma nature, et je ne suis pas venue ici pour ça, mais pour les dragons. » J’étais morte de rire. Vraiment. Je crois que j’allais mourir étouffer tellement je rigolais plié en deux. Bien sûr qu’elle ne comprenait pas pourquoi, mais dans l’état où j’étais, c'était simplement impossible que je lui explique les raisons de mon hilarité. Au bout de quelques secondes, je me calmais enfin. Pfiiou. Je devais respirer lentement. Une fois calmée je regardais Abigail qui n’avait pas l’air aussi heureuse et rieuse que moi. Mais tant pis. « Ta nature ? Chaton, tu n'es pas ici pour les dragons mais parce que je t’ai entrainé de force avec moi. Vraiment, tu serais venue de ton plein gré ? » Je la regardais d’un œil appuyé. « Evidement que non. Mais je t’aime beaucoup pour ça. » Je la prenais gentiment dans mes bras en lui caressant les cheveux. « T’inquiète on va grave s’amuser et si tu ne veux pas draguer le petit intello ce n’est pas grave, avec la tenue que j’ai déjà en tête pour toi, c’est lui qui fera le premier pas. » Je lui tirais amusée la langue et m’écartais pour avancer sur le chemin et mettre fin à cette discussion. Mouhaha, j’étais diabolique.
Maintenant que j’avais annoncé une couleur, il fallait que je réfléchisse à ce que nous allions mettre. En vérité j’avais fait mon sac si rapidement que je n’avais pas la moindre idée de son contenu. Enfin non, j’avais une petite idée puisque je l’avais fouillé un peu plus tôt et je me rappelais de cette minirobe, qui ferait juste robe normale à ma colocataire de fortune, lui irait comme un gant. Et moi, qu’est-ce que j’allais porter ? Peut-être que je devrais miser sur une coupe de cheveux haute qui laisserait une vue dégagée sur un décolleté…le seul souci c’est que je n’avais presque pas de seins. Saleté de nature mal faite. Bon, je trouverais. De toute manière nous arrivions à la tente. « Pour le reste je veux bien. Mais laisse Jerry et moi en dehors de ça. Oublie cette idée. » On verra. Décidément, elle ne lâchait jamais son os. Je ne disais rien, j’allais bien finir par la convaincre de porter une jolie robe pour le repas du soir, au coin du feu, près de Jerry et de sa passion commune avec Abi pour les dragons… en fait je réalisais qu’on n’était absolument pas certaine de manger avec eux. C’était quand même des chefs (?) ici. Je laissais mes plans diaboliques de côté pour me consacrer aux dessins d’Abigail. Moi aussi j’adorais dessiner. Mais je ne dessinais que des croquis de baguettes que j’imaginais. Je lui montrerais la prochaine fois.
« Et alors… comment est-ce que tu es arrivée à Hungcalf ? » Drôle de question. Sortie entièrement du contexte surtout, mais c’est vrai que finalement, on ne savait pas grand-chose l’une de l’autre. C’était bien le moment pour en parler. « J’ai fait mes études à Dumstrang et mes notes aux ASPICS m’ont permis d’être accepté à Hungcalf. Comme ma famille maternelle est d’origine Écossaise c’était assez facile de venir. Mes cousines et mon cousin sont ici aussi. » Quant à mes sœurs, je ne savais pas si elles voudraient venir. Syn se plaisait bien en Norvège et Idenn ne savait pas encore qu’elle voie elle entreprendrait plus tard. Moi j’avais toujours su. « Ogmios, mon cousin, et moi, on sait depuis qu’on est petit qu’on veut fabriquer des baguettes plus tard et ouvrir notre propre boutique. C’est pour ça que je veux garder l’écaille. Pour la lui donner. Je suis certaine qu’il trouvera comment l’exploiter au maximum et moi, je dessinerais la baguette. J’ai d’ailleurs déjà une idée précise de ceux à quoi elle ressemblera ! » Mes yeux pétillaient. À l'instant où j’avais saisi ce qu’était l’écaille que j’avais dans les mains, j’avais vu la baguette qui la contiendrait dans son cœur. Je pointais le carnet à croquis d’Abigail ; « Je peux ? » j’attrapais son carnet et commençais à dessiner lentement quelques esquisses. Ce n’était pas ouf, c’était même grossier mais l’important c’était l’idée. Le manche avait une forme de patte de dragons et la baguette était sculptée en écaille tout du long. Je montrais les premières ébauches à mon amie. « T’en pense quoi ?. C’est qu’un début hein ! mais l’idée est là…»
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 4 Mai 2018 - 21:57
En haussant un sourcil je la laissais rire ouvertement à mes mots. Je ne disais rien car je commençais à comprendre qu'elle était le genre de personne à être hilare de pas grand-chose, ce qui en soit pouvait être une qualité. Néanmoins, pour le coup, j'avais été très sérieuse et sincère, je regrettais donc qu'elle le prenne à la légère de cette façon. J'écoutais sa réponse d'un air totalement perdu et dubitatif alors qu'elle me prenait dans ses bras. Non mais elle croyait quoi là ? Pour le coup, même si c'était sur le ton de la plaisanterie, je le prenais très mal et je ne pouvais m'empêcher de me sentir vexée. Si j'avais accepté de venir c'était non seulement parce que, malgré ma timidité, je m'étais dis que je pouvais apprécier la Pokeby, et parce qu'étudier les dragons était ma passion première. C'était une aubaine pour moi de venir ici. Sur ce, je me contentais de regarder Aislin d'un air mécontent en gardant un silence entêtant jusqu'à notre tente. À quoi bon essayer de parler sérieusement puisqu'elle n'était pas en état ? Je préférais reporter la conversation à plus tard, et garder ma passion de la dragonologie pour moi.
Pourtant, je ressentais une légère déception. J'aurai aimé pouvoir partager plus avec elle, mais je sentais que je commençais à me fermer à cause de ma timidité et de ma méfiance naturelle. Je tentais néanmoins d'aller contre cet instinct, pour une fois, en posant ma question une fois arrivée dans notre chez nous temporaire. C'est avec attention et sérieux que je l'écoutais tranquillement. Je n'avais pas posé la question pour me désintéresser, je souhaitais réellement mieux la connaître, et j'espérais que, malgré nos différences, nous pourrions devenir des atomes crochus. Je souriais lorsqu'elle révélait ses origines écossaises, au moins ça nous faisait un point commun indéniable, et j'appréciais mon pays d'origine qui m'avait vue grandir. Forcément, ça me touchait. Je gardais mon sourire lorsqu'elle me parlait de son cousin, dont j'avais déjà oublié le prénom, et de son projet sur cette boutique de baguette. J'étais curieuse d'en voir le résultat, et si elle ne semblait pas dans l'immédiat disposée à comprendre ma profonde passion pour les dragons, moi, je captais sans mal cette envie qui la prenait aux tripes de monter cette boutique avec son cousin. Ainsi, elle me touchait et j'en oubliais ses paroles blessantes.
Lorsqu'elle me demandait pour emprunter mon carnet, je le lui tendais sans trop d'hésitation, gardant ma plume entre mes doigts. Je profiterai de cette page pour parler des dragons de Louisiane, ainsi, tout sera réuni sur la même page. En le prenant et en tournant les pages, Aislin pouvait voir sans mal qu'il n'y avait pas uniquement des croquis mais tout un référencement des connaissances magiques et moldues que j'avais à propos des dragons. Allant des contes et légendes jusqu'à l'éclosion des œufs en passant par les descriptions des races découvertes. Pour mieux souligner mon intérêt de ce qu'elle faisait, je me levais pour venir m'asseoir à côté d'elle, m'accoudant sur ma cuisse, la tête penchée contre elle, nos deux épaules se touchant sans la moindre gêne. Je la contemplais dessiner. Moi-même ne me prétendais pas grande dessinatrice je ne jugeais donc absolument pas les esquisses rapides de ma compagne qui me suffisaient à comprendre son idée. Sans me redresser, je levais les yeux vers elle.
- J'aime beaucoup ton idée !
J'étais sincère, et une idée me traversait l'esprit. Je prenais délicatement son crayon des mains pour reprendre son idée du manche avec la forme de la patte. Je le redessinais grossièrement à côté du sien mais, entre les griffes, j'y rajoutais une sphère. Comme si la patte tenait un trésor ou une perle. Je n'avais pas repris mon carnet, toujours dans les mains de la rouquine, je m'étais donc davantage penchée sur elle pour dessiner mon croquis. Je rendais son crayon à Aislin en la regardant avec un nouveau sourire tout en me redressant cette fois, mais en retournant m'accouder sur mon genou.
- Une seconde idée, au cas où.
Je ne me surprenais pas à apprécier ce moment que nous partagions toutes les deux. De la complicité, ça faisait du bien, après nos derniers légers conflits. J'étais aussi satisfaite de la voir enfin penser à autre chose qu'à ses idées saugrenues sur Tom et Jerry.
Détournant mon regard d'Aislin, je reprenais entre mes doigts la plume arc-en-ciel et la regardait sous toutes les coutures, comme si j'étais une bijoutière expérimentée face à une pierre extrêmement rare. Je venais subitement d'avoir une idée. Je voulais l'enchanter. Quelque chose de simple et d'innocent, juste pour m'amuser. Et peut-être que si je l'exécutais assez bien, la professeure de sortilèges saurait être fière de moi. Après tout, c'était le but de mes cours privés, que je fasse des efforts et des progrès. Si je prenais des initiatives, peut-être que Madame Castilla appréciera, comme si c'était une manière pour moi de la remercier pour son temps qui m'était consacré.
Je me relevais pour retourner sur mon lit. Je posais la plume sur mon sac de couchage et je sortais ma baguette rosée, réfléchissant à la formule. Je me concentrais un peu jusqu'à prononcer le sortilège. La plume scintilla légèrement avant de reprendre ses vives couleurs d'origines. Un peu dubitative par mon propre talent vis-à-vis des sortilèges, je regardais ma plume sans oser la toucher, comme si elle allait m'électrocuter. Qui plus est, si je m'étais trompée, ça pourrait être vraiment le cas. J'aurais échoué sur toute la ligne si ça devait arriver. Je doutais soudainement de mes talents et restait immobile à fixer l'objet sur mon lit.
Pourtant, je ressentais une légère déception. J'aurai aimé pouvoir partager plus avec elle, mais je sentais que je commençais à me fermer à cause de ma timidité et de ma méfiance naturelle. Je tentais néanmoins d'aller contre cet instinct, pour une fois, en posant ma question une fois arrivée dans notre chez nous temporaire. C'est avec attention et sérieux que je l'écoutais tranquillement. Je n'avais pas posé la question pour me désintéresser, je souhaitais réellement mieux la connaître, et j'espérais que, malgré nos différences, nous pourrions devenir des atomes crochus. Je souriais lorsqu'elle révélait ses origines écossaises, au moins ça nous faisait un point commun indéniable, et j'appréciais mon pays d'origine qui m'avait vue grandir. Forcément, ça me touchait. Je gardais mon sourire lorsqu'elle me parlait de son cousin, dont j'avais déjà oublié le prénom, et de son projet sur cette boutique de baguette. J'étais curieuse d'en voir le résultat, et si elle ne semblait pas dans l'immédiat disposée à comprendre ma profonde passion pour les dragons, moi, je captais sans mal cette envie qui la prenait aux tripes de monter cette boutique avec son cousin. Ainsi, elle me touchait et j'en oubliais ses paroles blessantes.
Lorsqu'elle me demandait pour emprunter mon carnet, je le lui tendais sans trop d'hésitation, gardant ma plume entre mes doigts. Je profiterai de cette page pour parler des dragons de Louisiane, ainsi, tout sera réuni sur la même page. En le prenant et en tournant les pages, Aislin pouvait voir sans mal qu'il n'y avait pas uniquement des croquis mais tout un référencement des connaissances magiques et moldues que j'avais à propos des dragons. Allant des contes et légendes jusqu'à l'éclosion des œufs en passant par les descriptions des races découvertes. Pour mieux souligner mon intérêt de ce qu'elle faisait, je me levais pour venir m'asseoir à côté d'elle, m'accoudant sur ma cuisse, la tête penchée contre elle, nos deux épaules se touchant sans la moindre gêne. Je la contemplais dessiner. Moi-même ne me prétendais pas grande dessinatrice je ne jugeais donc absolument pas les esquisses rapides de ma compagne qui me suffisaient à comprendre son idée. Sans me redresser, je levais les yeux vers elle.
- J'aime beaucoup ton idée !
J'étais sincère, et une idée me traversait l'esprit. Je prenais délicatement son crayon des mains pour reprendre son idée du manche avec la forme de la patte. Je le redessinais grossièrement à côté du sien mais, entre les griffes, j'y rajoutais une sphère. Comme si la patte tenait un trésor ou une perle. Je n'avais pas repris mon carnet, toujours dans les mains de la rouquine, je m'étais donc davantage penchée sur elle pour dessiner mon croquis. Je rendais son crayon à Aislin en la regardant avec un nouveau sourire tout en me redressant cette fois, mais en retournant m'accouder sur mon genou.
- Une seconde idée, au cas où.
Je ne me surprenais pas à apprécier ce moment que nous partagions toutes les deux. De la complicité, ça faisait du bien, après nos derniers légers conflits. J'étais aussi satisfaite de la voir enfin penser à autre chose qu'à ses idées saugrenues sur Tom et Jerry.
Détournant mon regard d'Aislin, je reprenais entre mes doigts la plume arc-en-ciel et la regardait sous toutes les coutures, comme si j'étais une bijoutière expérimentée face à une pierre extrêmement rare. Je venais subitement d'avoir une idée. Je voulais l'enchanter. Quelque chose de simple et d'innocent, juste pour m'amuser. Et peut-être que si je l'exécutais assez bien, la professeure de sortilèges saurait être fière de moi. Après tout, c'était le but de mes cours privés, que je fasse des efforts et des progrès. Si je prenais des initiatives, peut-être que Madame Castilla appréciera, comme si c'était une manière pour moi de la remercier pour son temps qui m'était consacré.
Je me relevais pour retourner sur mon lit. Je posais la plume sur mon sac de couchage et je sortais ma baguette rosée, réfléchissant à la formule. Je me concentrais un peu jusqu'à prononcer le sortilège. La plume scintilla légèrement avant de reprendre ses vives couleurs d'origines. Un peu dubitative par mon propre talent vis-à-vis des sortilèges, je regardais ma plume sans oser la toucher, comme si elle allait m'électrocuter. Qui plus est, si je m'étais trompée, ça pourrait être vraiment le cas. J'aurais échoué sur toute la ligne si ça devait arriver. Je doutais soudainement de mes talents et restait immobile à fixer l'objet sur mon lit.
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mar 8 Mai 2018 - 10:18
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Son carnet était rempli de dessins, poème et détail sur les dragons et je me sentais un peu mal de lui avoir dit que c’était juste à cause de moi qu’elle était venue. J’avais remis en cause son amour pour les dragons alors que visiblement, elle y tenait bien plus que moi. Il faut dire qu’Abi était quelqu’un de plutôt mystérieux ; elle restait souvent à l’écart du groupe lors de nos sorties entre Danelions et je ne la voyais pas souvent en compagnie d’autres personnes. Elle préférait la solitude. J’avais toujours du mal à concevoir qu’on puisse préférer la solitude à l’énergie positive d’un autre être humain. Parler, rire, communiquer, certes l’être humain était, dans son ensemble, pas des plus « humain », c’était d’ailleurs assez paradoxal, mais quand même. Si je n’étais plus en mesure de parler je crois que ce serait la fin de ma vie. Si l’on ne parle pas aux autres, on ne partage pas ses connaissances ni n’en engrange de nouveau. On reste dans sa bulle. Existait-il quelque chose de plus fascinant que d’apprendre chaque jour davantage ? Oui, tout le monde faisait des erreurs mais ce n’était pas le plus important ; le plus important c’était de ne plus les refaire pour ne plus blesser les autres et je savais qu’à l’avenir, je ferais attention à mes paroles avec Abi, je n’avais pas envie de la blesser.
Mon croquis était plutôt réussi. J’en étais assez fière et même Abigail le trouvait joli. Elle me proposa tout de même de dessiner quelque chose et lorsque j’aperçus les griffes tenir une perle j’eus un sourire. C’est vrai que c’était joli, mais ce n’était pas mon style. « C’est une très bonne idée, mais je préfère rester uniquement dans le bois. Tu vois, je me dis que si la personne qui aura cette baguette est aussi casse-cou que moi, l’idée de briser cette perle ce serait vraiment horrible. Il suffit qu’elle tombe par terre et pouf. » J’argumentais le pouf avec mes mains. Sérieusement ce serait dommage de la casser. Moi je l’aurais déjà cassé. Ma baguette avait de légère tendance suicidaire depuis qu’elle m’avait choisie. À croire qu’elle regrettait chaque jour de sa vie.
C’était agréable de rester là. Assise sur mon lit de fortune, à parler de nos passions. Je sentais qu’Abi était bien plus à l’aise et c’était agréable. Je me disais même que pour ce soir, la mission Tom et Jerry, on pouvait la laisser de côté. Juste pour ce soir. Il faut dire que je ne l’avais pas ménagé ! Ogmios m’aurait déjà laissé en plan depuis un bail et je ne pouvais pas m’empêcher de leur trouver des ressemblances. Ce matin nous étions tranquillement à l’université à se balader le long de la muraille et ce soir, nous parions baguette magique en Louisiane. J’adorais ma vie. C’était bizarre de se dire ça mais je réalisais la chance que j’avais. J’avais certes connu des malheurs mais comparé à d’autres, ce n’était que des miettes. J’avais une belle vie, j’avais assez d’argent de côté pour me permettre des fantaisies, d’assez bonnes notes pour louper quelques jours de cours sans me stresser, des colocataires géniales qui ne me posaient pas trop de questions et une famille aimante qui supportait mes caprices. Et cerise sur le gâteau, j’avais une jolie écaille d’un dragon inconnu et Abigail avait une jolie plume. Ma vie était trop géniale !
Je regardais mon amie, car elle l’était devenue à mes yeux, regarder sa plume sous tous les angles et j’apercevais enfin son tatouage. « Je n’avais pas remarqué ton tatouage, qu’est-ce qu’il représente ? » Il était suffisamment discret, un peu comme elle. C’est drôle mais je ne l’aurais jamais imaginé avec un tatouage. Sans doute parce qu’elle était réservée et souvent, un tatouage était un symbole de rébellions, de liberté, d’expression. Porter un tatouage c’était une marque, un symbole pour la personne. Et puisqu’elle était du genre à tout garder pour elle… Mais c’était amusant. Je découvrais un peu plus la brunette à côté de moi.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mar 8 Mai 2018 - 19:29
Je souriais à la réponse de la rouquine. Elle avait un peu mal compris mon idée. Je ne demandais pas à y ajouter une perle, mais bien d’en sculpter la forme dans le bois. En effet ajouter des fioritures à sa baguette pouvait être risqué à cause des combats, de la maladresse du porteur, etc. Voilà pourquoi je pensais initialement à la même matière, c’était simplement un détail esthétique en plus. Quoiqu’il en soit, une perle de cette sorte rajoutée à une baguette pouvait considérablement monter son prix, pour un sorcier fortuné et qui aimait se faire voir, ça devait être un sérieux atout.
- Non je pensais à une sculpture en bois, pas un élément ajouté.
Je gardais mon sourire alors que je la voyais imiter l’éclat de la perle tombant à terre et s’éparpiller. Je reprenais ma place pour essayer d’enchanter ma plume dans le calme. J’étais d’ailleurs très étonnée que la Pokeby respectait ma concentration et qu’elle ne reprenne pas la parole pour me poser mille et une questions. Ça ne m’aurait pas spécialement dérangée, ça m’aurait surtout perturbée. Je me sentais néanmoins observée, devinant du coin de l’œil qu’elle me dévorait du regard en analysant chaque détail de mon corps. Ainsi, mon tatouage ne lui avait pas échappé.
C’est vrai que pour une personne qui me ressemblait, ça pouvait être surprenant. Mais le fait que j’ai marqué ma peau de ce symbole présentait aussi que je n’étais pas qu’une personne se résumant à être timide. J’étais après tout bien plus complexe que cela, et pour le moment, seule ma sœur savait à quel point. Mon vrai visage, libéré, délivré, sans aucune barrière, je le réservais pour les soirées, les moments où je souhaitais m’aviner un tantinet, oublier et m’évader. Danser me libérait même si ce n’était qu’une danse de salle de bain. Pour le coup, j’étais plus douée lorsque je chantais, mais ça, je ne le montrais jamais. Qui plus est, ça n’avait rien à voir avec ce qui était gravé sous ma peau.
Le tatouage à l’intérieur de mon poignet représentait un triangle retourné, la pointe en bas, dans ma direction. À l’intérieur, et le dépassant avec les ailes, un dragon, dessiné uniquement par de simples traits, ce n’était qu’une silhouette. Le triangle également par ailleurs.
Sa question me tirant de ma contemplation de ma plume alors que j’hésitais à la prendre après mon sortilège, je reportais mon attention sur ma compagne. Je lui tendais alors mon poignet gauche pour qu’elle puisse mieux l’admirer.
- Le triangle retourné signifie le passé. Le dragon à l’intérieur, le courage, la noblesse… enfin, il représente plein de chose… un peu moi aussi, sûrement.
D’une œillade légèrement amusée et gênée, je regardais Aislin craignant un peu qu’elle se moque de moi. Pourtant c’était un peu comme ça que je me représentais. Pas en chien. Pas en lézard. Pas en araignée. Mais bien en petit dragon. Version sorcier ou moldu, ça m’était égal. Le dragon était noble, conscient, fort, impressionnant, courageux, intelligent, et j’en passe. Autant de trait de caractère que j’avais pu atteindre, et d’autres que j’idéalisais. Je reprenais la parole après un temps de silence.
- En gros… le tatouage représente qu’il ne faut pas oublier son passé, qu’il faut en ressortir grandi, qu’il faut tout en apprendre, pour pouvoir mieux avancer.
Je craignais que ce soit un peu trop intellectuel pour ma compagne rouquine, pourtant j’avais l’espoir qu’elle puisse être sérieuse un petit instant dans sa vie, et respecter ce que j’appréciais, et surtout ce que j’étais. C’était un symbole que j’avais moi-même inventé avec le temps, et avec l’avis de ma sœur. L’envie de me faire tatouer m’était venue du jour au lendemain, et c’était une lubie qui ne m’avait plus lâché une fois présente. Même si mon passé n’était pas particulièrement lourd, un peu comme tout le monde, j’avais souffert des relations avec d’autres personnes, j’avais souffert de petites choses, de petits rien. J’avais beaucoup appris en étudiant, en approchant les dragons, j’avais fais des erreurs, et je ne voulais pas les réitérer. Ce tatouage était là pour me le rappeler.
Je me redressais en récupérant mon poignet que j’avais tendu plus tôt, et je tournais la tête à nouveau vers ma plume. À présent décidée, je l’attrapais délicatement. Les couleurs arc-en-ciel semblaient avoir besoin d’un peu de temps, puis elles changèrent, elles devinrent principalement vertes, bleus proches du gris, et orangées. J’eus un grand sourire, ça marchait !
- Non je pensais à une sculpture en bois, pas un élément ajouté.
Je gardais mon sourire alors que je la voyais imiter l’éclat de la perle tombant à terre et s’éparpiller. Je reprenais ma place pour essayer d’enchanter ma plume dans le calme. J’étais d’ailleurs très étonnée que la Pokeby respectait ma concentration et qu’elle ne reprenne pas la parole pour me poser mille et une questions. Ça ne m’aurait pas spécialement dérangée, ça m’aurait surtout perturbée. Je me sentais néanmoins observée, devinant du coin de l’œil qu’elle me dévorait du regard en analysant chaque détail de mon corps. Ainsi, mon tatouage ne lui avait pas échappé.
C’est vrai que pour une personne qui me ressemblait, ça pouvait être surprenant. Mais le fait que j’ai marqué ma peau de ce symbole présentait aussi que je n’étais pas qu’une personne se résumant à être timide. J’étais après tout bien plus complexe que cela, et pour le moment, seule ma sœur savait à quel point. Mon vrai visage, libéré, délivré, sans aucune barrière, je le réservais pour les soirées, les moments où je souhaitais m’aviner un tantinet, oublier et m’évader. Danser me libérait même si ce n’était qu’une danse de salle de bain. Pour le coup, j’étais plus douée lorsque je chantais, mais ça, je ne le montrais jamais. Qui plus est, ça n’avait rien à voir avec ce qui était gravé sous ma peau.
Le tatouage à l’intérieur de mon poignet représentait un triangle retourné, la pointe en bas, dans ma direction. À l’intérieur, et le dépassant avec les ailes, un dragon, dessiné uniquement par de simples traits, ce n’était qu’une silhouette. Le triangle également par ailleurs.
Sa question me tirant de ma contemplation de ma plume alors que j’hésitais à la prendre après mon sortilège, je reportais mon attention sur ma compagne. Je lui tendais alors mon poignet gauche pour qu’elle puisse mieux l’admirer.
- Le triangle retourné signifie le passé. Le dragon à l’intérieur, le courage, la noblesse… enfin, il représente plein de chose… un peu moi aussi, sûrement.
D’une œillade légèrement amusée et gênée, je regardais Aislin craignant un peu qu’elle se moque de moi. Pourtant c’était un peu comme ça que je me représentais. Pas en chien. Pas en lézard. Pas en araignée. Mais bien en petit dragon. Version sorcier ou moldu, ça m’était égal. Le dragon était noble, conscient, fort, impressionnant, courageux, intelligent, et j’en passe. Autant de trait de caractère que j’avais pu atteindre, et d’autres que j’idéalisais. Je reprenais la parole après un temps de silence.
- En gros… le tatouage représente qu’il ne faut pas oublier son passé, qu’il faut en ressortir grandi, qu’il faut tout en apprendre, pour pouvoir mieux avancer.
Je craignais que ce soit un peu trop intellectuel pour ma compagne rouquine, pourtant j’avais l’espoir qu’elle puisse être sérieuse un petit instant dans sa vie, et respecter ce que j’appréciais, et surtout ce que j’étais. C’était un symbole que j’avais moi-même inventé avec le temps, et avec l’avis de ma sœur. L’envie de me faire tatouer m’était venue du jour au lendemain, et c’était une lubie qui ne m’avait plus lâché une fois présente. Même si mon passé n’était pas particulièrement lourd, un peu comme tout le monde, j’avais souffert des relations avec d’autres personnes, j’avais souffert de petites choses, de petits rien. J’avais beaucoup appris en étudiant, en approchant les dragons, j’avais fais des erreurs, et je ne voulais pas les réitérer. Ce tatouage était là pour me le rappeler.
Je me redressais en récupérant mon poignet que j’avais tendu plus tôt, et je tournais la tête à nouveau vers ma plume. À présent décidée, je l’attrapais délicatement. Les couleurs arc-en-ciel semblaient avoir besoin d’un peu de temps, puis elles changèrent, elles devinrent principalement vertes, bleus proches du gris, et orangées. J’eus un grand sourire, ça marchait !
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Mar 8 Mai 2018 - 22:18
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
Je n’avais jamais songé à me faire tatouer. De toute manière, pour y dessiner quoi ? Je partais du principe qu’il fallait avoir quelque chose de suffisamment fort en soi le faire graver sur sa peau. Moi ce que j’avais de plus fort, c’était ma famille, mais ce serait carrément bizarre d’écrire : « je vous love ma famille » On me prendrait pour une dingue. Ce que j’étais peut-être. Celui d’Abi était simple, discret, comme si elle l’avait fait graver pour elle, ce qui donnait encore plus de charme à l’œuvre. « Le triangle retourné signifie le passé. Le dragon à l’intérieur, le courage, la noblesse… enfin, il représente beaucoup de choses… un peu moi aussi, sûrement. » Je pris le poignet de l’elthered dans mes mains et le détaillais sans rien dire. Devais-je dire quelque chose ? « En gros… le tatouage représente qu’il ne faut pas oublier son passé, qu’il faut en ressortir grandi, qu’il faut tout en apprendre, pour pouvoir mieux avancer. » C’était un beau message. Un message fort. Qui, à vrai dire, me touchait beaucoup.
Je relâchais Abigail tandis que je restais sans rien dire, pensive, dans mon coin. Je pensais au passé. Le passé était une chose que je redoutais, que je préférais taire, un peu comme un sujet tabou. Mais pas vraiment. Ou totalement ? A vrai dire, je ne considérais pas la mort de mon père comme tabou et pourtant, maintenant que j’y songeais, je réalisais que personne n’en parlait. On parlait de l’accident, des conséquences mais jamais de lui. On ne parlait plus jamais de lui. C’était trop tôt, trop dur, trop humiliant peut-être ? Non…honteux ? Je n’en savais rien en fait. Douloureux c’était certain.
Je revenais à la réalité réalisant que j’avais instauré un blanc d’au moins cinq grosses minutes et lorsqu’on me connaissait, c’était presque flippant. Je fis un sourire un peu forcé à Abigail tout en jouant avec mes doigts, mal à l’aise. « Je suis désolé. Ce que tu viens de dire, tu vois, ça me parle. » Ce n’était pas vraiment un sujet que j’aimais aborder mais la situation ne pouvait mieux s’y prêter et bizarrement, je sentais que ce serait facile d’en parler avec elle. Abigail avait cette approche plus douce, plus à l’écoute. Je repensais à elle avec ce dragon en Bulgarie, comme si elle était capable de capter les sentiments des autres et de les apaiser. « Mon père est mort il y a un peu plus d’un an. Un terrible accident. Il était Jeger. » Je réalisais qu’elle n’allait sans doute pas comprendre. « C’est un peu comme un Auror en Grande-Bretagne. Quoi qu’il en soit il est décédé lors d’une mission. » Papa était très à l’écoute des autres, un peu comme Abigail et lui aussi savait toujours m’apaiser et calmer les folies. Il n’aurait pas du tout aimé apprendre que j’étais partie en Louisiane sur un coup de tête, encore plus pour courir après les dragons. Il prenait sans cesses des risques mais je ne souhaitais pas que ses filles en prennent un seul. « Ma mère travaillait avec lui à l’époque, elle est la seule à avoir survécu à la mission. Ça a été très dur pour elle et… » Une boule se formait dans ma gorge. « Depuis nous ne sommes plus en très bons termes. Disons que je n’ai pas pu être là pour les soutenir, elle et mes sœurs. » Je sentis une petite larme coulée mais l’essuyais tout de suite. J’étais très sentimentale, trop. Trop émotive aussi. J’étais capable de pleurer devant une vidéo d’un chaton qui retrouvait sa mère après des semaines de séparation. Je me sentais bête. Je n’avais quand même plus douze ans.
Je me levais d’un coup sec et me dirigeais vers mon sac de voyage. Bon ce n’était pas tout ça mais on n’avait pas dit qu’on allait lui trouver un truc à mettre à Abi . « Passons. Tu aimes quoi comme style vestimentaire ? J’ai une super minirobe…là ! Regarde ! » je lui tendais une petite robe noire. J’étais certaine que ce serait son style. Et oui je sais, c’était lâche. Mais je n’avais jamais prétendu ne pas l’être. J’étais comme ça. Je préférais fuir le passé que lui faire face. Abigail était un dragon, moi j’étais une coccinelle.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 10 Mai 2018 - 11:33
Contente que mon sortilège sur la plume ait fonctionné, je la prenais dans la paume de ma main avant un grand sourire. Pourtant, ma joie avait été de courte durée alors que mon regard brun se tournait vers la Pokeby. Je la voyais soudainement songeuse et perdue dans ses pensées. Ses mots me firent perdre petit à petit mon sourire. Respectueuse, et surtout intéressée, je la laissais me confier ce qu'elle souhaitait. Je devinais que ça semblait lourd à son estomac, comme un sujet tabou. Pour le coup, j'étais heureuse d'être dans la famille que j'avais. Je n'avais jamais connu de gros accident et de gros décès, en dehors de mes grands-parents moldus, mais c'était un cycle de vie, rien de dramatique. Perdre son parent, ou un frère ou une sœur, ça avait un côté bien plus difficile à accepter. D'autant plus que dans le cas d'Aislin, sa mère avait tout vu. Sensible comme j'étais je pouvais très bien comprendre et ressentir les difficultés à vivre suite à cet événement. Une mission qui tournait mal ça pouvait très vite arriver, j'en étais que trop consciente rien qu'avec mes études en dragonologie.
Compatissante, je me sentais triste pour elle, et influencée, ma plume tournait ses couleurs pour devenir bleue très foncé, révélant alors la tristesse que je comprenais et que je ressentais pour la rouquine. J'avais eu envie de l'aider alors que je voyais une larme couler sur sa joue. J'hésitais car je ne savais pas trop comment réagir avec les autres que ma sœur, je n'avais pas l'habitude et je ne savais pas trop ce que j'avais le droit de faire ou non. Il me fallait du temps donc pour me décider à vouloir ouvrir la bouche et tendre la main vers la jeune femme, mais c'est ce moment qu'elle choisissait pour se relever soudainement, manquant de me faire sursauter.
Je la suivais du regard aller fouiller dans son sac et changer totalement de sujet. En la voyant sortir une robe noire de son sac, je me contentais de rester immobile en plongeant mon regard dans le sien, gardant mon air compatissant, comme si je ne voyais pas le vêtement qu'elle me tendait. Premièrement je n'en avais rien à faire de ses habits, surtout qu'ils seraient trop grands pour moi, et deuxièmement je n'avais pas envie de revenir sur le sujet de Tom et Jerry. Je soupirais légèrement sans trop savoir comment réagir, encore une fois. J'aurai aimé qu'elle puisse davantage se libérer, ça semblait beaucoup la perturber, pourtant je ne voulais pas la brusquer, je voulais respecter son rythme. Je n'aimais pas spécialement lorsqu'on essayait de me tirer les vers du nez, je ne voulais donc pas le faire aux autres.
- Aislin… je vais nager dans tes vêtements, laisse tomber.
Je lui signifiais que je ne voulais vraiment pas participer à sa comédie, sans compter que j'avais déjà pris mes propres vêtements. Ce n'était pas des robes de gala, j'avais prévu uniquement des habits utiles pour cette sortie en Louisiane. Sans compter que je ne pensais jamais à être coquette pour les autres, je portais ce que je voulais suivant mon humeur, et non pas pour les autres ou pour plaire aux autres. Les regards extérieurs je n'en avais rien à faire, je n'étais pas influencée par ça, j'étais bien trop habituée à ce qu'on me juge même sans ça. Je me fichais de draguer ou d'être draguée, ça ne m'intéressait vraiment pas, ce n'était pas dans mon caractère, ce que la Pokeby ne semblait pas comprendre. À mon tour je me penchais sur mon sac et je fouillais à l'intérieur, cherchant mes affaires pour me préparer à dormir, coupant court à la discussion sur les vêtements.
Enfournant ma brosse à dent dans ma bouche, je regardais la plume que je n'avais pas quittée, qui reprenait ses couleurs vives de tout à l'heure. Curieuse de voir l'accomplissement de mon sortilège je lui tendais la plume pour qu'elle l'attrape à son tour. Je voulais voir si ça ne fonctionnait que sur le lanceur, ou sur les autres personnes qui la touchait aussi. Ce qui signifiait que si je la reposais à terre, ou si elle était tenue par quelque chose, elle reprendrait ses couleurs arc-en-ciel initiales. Le sort que je venais de lancer était au final simple et basique, mais il demandait de la précision. J'avais profité des vives couleurs de base de la plume pour qu'elles puissent s'adapter suivant les sentiments du porteur au contact de la peau. Il fallait comprendre la signification des couleurs, de quel sentiment ça représentait. Ça serait ma petite astuce, et ça me permettrait à moi de mieux comprendre ce qui pouvait traverser mon esprit. Des fois j'étais mon propre mystère.
Compatissante, je me sentais triste pour elle, et influencée, ma plume tournait ses couleurs pour devenir bleue très foncé, révélant alors la tristesse que je comprenais et que je ressentais pour la rouquine. J'avais eu envie de l'aider alors que je voyais une larme couler sur sa joue. J'hésitais car je ne savais pas trop comment réagir avec les autres que ma sœur, je n'avais pas l'habitude et je ne savais pas trop ce que j'avais le droit de faire ou non. Il me fallait du temps donc pour me décider à vouloir ouvrir la bouche et tendre la main vers la jeune femme, mais c'est ce moment qu'elle choisissait pour se relever soudainement, manquant de me faire sursauter.
Je la suivais du regard aller fouiller dans son sac et changer totalement de sujet. En la voyant sortir une robe noire de son sac, je me contentais de rester immobile en plongeant mon regard dans le sien, gardant mon air compatissant, comme si je ne voyais pas le vêtement qu'elle me tendait. Premièrement je n'en avais rien à faire de ses habits, surtout qu'ils seraient trop grands pour moi, et deuxièmement je n'avais pas envie de revenir sur le sujet de Tom et Jerry. Je soupirais légèrement sans trop savoir comment réagir, encore une fois. J'aurai aimé qu'elle puisse davantage se libérer, ça semblait beaucoup la perturber, pourtant je ne voulais pas la brusquer, je voulais respecter son rythme. Je n'aimais pas spécialement lorsqu'on essayait de me tirer les vers du nez, je ne voulais donc pas le faire aux autres.
- Aislin… je vais nager dans tes vêtements, laisse tomber.
Je lui signifiais que je ne voulais vraiment pas participer à sa comédie, sans compter que j'avais déjà pris mes propres vêtements. Ce n'était pas des robes de gala, j'avais prévu uniquement des habits utiles pour cette sortie en Louisiane. Sans compter que je ne pensais jamais à être coquette pour les autres, je portais ce que je voulais suivant mon humeur, et non pas pour les autres ou pour plaire aux autres. Les regards extérieurs je n'en avais rien à faire, je n'étais pas influencée par ça, j'étais bien trop habituée à ce qu'on me juge même sans ça. Je me fichais de draguer ou d'être draguée, ça ne m'intéressait vraiment pas, ce n'était pas dans mon caractère, ce que la Pokeby ne semblait pas comprendre. À mon tour je me penchais sur mon sac et je fouillais à l'intérieur, cherchant mes affaires pour me préparer à dormir, coupant court à la discussion sur les vêtements.
Enfournant ma brosse à dent dans ma bouche, je regardais la plume que je n'avais pas quittée, qui reprenait ses couleurs vives de tout à l'heure. Curieuse de voir l'accomplissement de mon sortilège je lui tendais la plume pour qu'elle l'attrape à son tour. Je voulais voir si ça ne fonctionnait que sur le lanceur, ou sur les autres personnes qui la touchait aussi. Ce qui signifiait que si je la reposais à terre, ou si elle était tenue par quelque chose, elle reprendrait ses couleurs arc-en-ciel initiales. Le sort que je venais de lancer était au final simple et basique, mais il demandait de la précision. J'avais profité des vives couleurs de base de la plume pour qu'elles puissent s'adapter suivant les sentiments du porteur au contact de la peau. Il fallait comprendre la signification des couleurs, de quel sentiment ça représentait. Ça serait ma petite astuce, et ça me permettrait à moi de mieux comprendre ce qui pouvait traverser mon esprit. Des fois j'étais mon propre mystère.
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Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Jeu 10 Mai 2018 - 16:59
Sur les traces des dragons perdus
Feat Abigail Dowell
Feat Abigail Dowell
« Aislin… je vais nager dans tes vêtements, laisse tomber. » Je soupirais et laissais donc tomber. C’est vrai qu’elle aurait nagé dedans d’ailleurs. A vrai dire je n’étais pas certaine moi-même d’avoir vraiment envie de retourner dehors jouer les espionnes auprès des deux magizoologues. Mais c’était le seul remède que j’avais trouvé face à tout ça. Quand papa avait disparu s’était comme si mon monde s’était arrêté de tourner rond. J’ai toujours été énergique et pleine de vie, ça s’est certain, et je savais qu’on m’adorait pour ça. Mais lorsqu’on a eu besoin que je sois positive, enjouée, forte et sûre de moi j’étais juste un petit boudin solitaire qui pleurait si fort que si on avait été en sècheresse, j’aurais pu faire pousser des plantes. Papa c'était…mon ancre. J’étais amarré, en sécurité, j’étais choyée. Bien sûr maman y était aussi pour beaucoup ! Je ne voulais pas penser une seule seconde qu’elle en avait fait moins que papa pour moi, non, disons qu’ils étaient tous les deux mon ancre, mon phare. Sauf que papa disparut, maman avait perdu sa lumière et moi, j’avais juste laissé le bateau à la dérive. Je n’avais pas la force d’essayer de le tenir en place. J’avais dérivé. J’avais laissé mes petites sœurs seules, alors qu’elles avaient toujours été entourées. Et je m’en voulais. Je n’imaginais même pas ce qui aurait pu arriver si syn n’avait pas pris les choses en mains. Ça avait été cruel de ma part. Certains sont égoïstes toutes leurs vies sans problème, moi je l’avais été une fois, et je m’en voudrais toute ma vie. Alors maintenant, quand quelque chose n’allait pas, je le laissais de côté, je souriais et j’avançais. Show must go on. Mais Abigail n’avait pas envie de s’amuser et je n’avais pas envie de l’y forcer.
Tandis qu’elle commença à sortir sa brosse à dents elle me tendit sa plume qu’elle avait gardée en main tout ce temps. Comment lui en vouloir ? L’écaille dans ma poche, j’y tenais aussi comme à la prunelle de mes yeux. J’attrapais sa plume le temps qu’elle termine quand celle-là vira au bleu foncé. Je la regardais de plus près. Elle était belle. Et à la fois…si triste. Un peu comme un ciel de nuit sans étoiles. Je la lui rendais une fois sa toilette terminée et je m’attaquais enfin à la mienne.
La nuit était tombé depuis maintenant quelques heures et nous avions mangé avec Tom et les autres près d’un feu de camp. Abi avait soigneusement choisi des places loin de celles de Tom et Jerry pour que ne me vient pas la tentation de l’embarquer malgré elle dans mes combines. Mais j’avais bien saisi le « non ». De toute manière, il nous avait dit que demain nous passerions la journée avec lui et son équipe de recherche un peu plus loin dans la montagne où un groupe de dragons avaient été repéré. Ils avaient compris que leur difficulté résidait dans leur technique de camouflage et que, pour cette raison, il n’avait pas eu peur de nous laisser fouiller, au cas où. J’avais lancé un regard en coin à Abigail pour lui signifier le : « je t’avais bien dit qu’ils nous cachaient des choses… » Mais très franchement, savoir que nous allions observer de près une nouvelle espèce de dragon nous avait rendus si heureuses que je n’avais même plus eu envie de manigancer quoi que ce soit. Nous étions allés nous coucher tôt pour être en forme aux aurores. Et sous une nuit pleine d’étoiles, je fermais enfin les yeux.
Un premier rayon de soleil traversa l’entrée de la porte pour venir se loger sur mon visage. Je grognais un peu. Déjà ? J’ouvrais un premier œil, et vu Abigail, de l’autre côté de la tente, les cheveux en bataille, encore endormis. Je souriais. C’est bon, j’étais en pleine forme. Je me levais doucement, marchais sur la pointe des pieds jusqu’à mon sac et prit mon appareil photo. « Abi…c’est l’heure de se lever… » Je lui chuchotais à l’oreille. Un grognement, puis elle ouvrit enfin les yeux. Clap !
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: [Louisiane]Sur les traces des dragons perdus[PV Aislin]
Ven 11 Mai 2018 - 11:10
Je passais une bonne soirée finalement. J'étais soulagée qu'Aislin n'insiste pas davantage alors que je le redoutais. Le repas avait aussi été convivial même si j'avais préféré me mettre à l'écart pour lui éviter de retourner dans une spirale infernale. Je lui souriais lorsqu'elle me lançait son regard, évidemment qu'ils nous cachaient des choses, ça n'avait rien d'étonnant, et pour le coup j'étais contente qu'ils nous fassent assez confiance pour nous intégrer dans leur groupe le lendemain, nous allions sûrement apprendre beaucoup de choses. Je ne manquerai pas de prendre mon carnet pour des notes ! Qui plus est, j'étais heureuse que mon sortilège sur ma plume fonctionne. Je l'avais vue changer de couleur dans les mains d'Aislin, ce qui prouvait que ça fonctionnait également sur les personnes extérieures. Avant de nous coucher je m'appliquais, avec une simple petite cordelette, de l'attacher pour pouvoir la porter en collier. La posant ensuite dans mon sac pour ne pas l'abimer je m'installais et ne tardais pas à m'endormir comme un petit bébé. La journée avait été bien remplie, et il fallait être en forme pour le lendemain.
- Abi… c'est l'heure de se lever…
Ah ptin elle veut quoi celle-là encore ? Qu'elle me laisse dormir merde… en plus je suis certaine qu'on était en pleine nuit encore… elle allait sûrement vouloir aller libérer les crocodiles… J'en grognais d'avance… Par habitude, je passais une main dans mes cheveux, les ébouriffant encore plus qu'ils ne l'étaient déjà puis je m'accoudais, les yeux fermés, la main écrasant ma joue, et j'ouvrais péniblement les yeux.
*Flash*
Qu… ? Qui a éteins la lumière ? Je suis aveugle…. À l'aide ! Quelqu'un a volé mon sens de la vue. Je fronçais les sourcils en clignant frénétiquement des paupières, ne voyant plus que des petits points blancs. Je me redressais en retroussant le nez, à présent à genoux sur mon lit, appuyée avec mes deux mains à plat sur le matelas. Je venais me frotter les yeux en les ouvrant péniblement sur la rouquine qui, je le devinais par son expression, était déjà à cent à l'heure. Je tournais la tête à droite, puis à gauche, lentement, en clignant doucement des yeux alors que je retrouvais la vue petit à petit.
- T'es réveillée depuis longtemps ?
Je venais ensuite m'asseoir en m'emballant dans la couverture, pas du tout réveillée… il fallait que je me remette les idées en place… j'étais où là ? Alors, deux secondes, je rembobine… J'étais à Hungcalf dans les murailles… on était venu me parler… j'ai transplané… en Louisiane… dragon !!!!
Ça y est, je sursautais en ouvrant grand les yeux, enfin reconnectée au monde. Je bondissais hors du lit et je fouillais dans mon sac pour m'habiller et me préparer.
Dragon, dragon !!
Alors que je rassemblais mes cheveux mi-longs, je fixais la rouquine avec son appareil photo dans les mains.
- Alors qu'est-ce que tu fais ? Habille-toi !
J'avais soudainement un grand regain d'énergie et en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire, j'étais prête et sur le pied de guerre. J'attrapais ma plume que je passais autour de mon cou, comme un collier avec la cordelette que j'avais faite la veille, et prenais mon sac, avec mon précieux carnet. Je sortais de la tente presque en sautillant, attendant impatiemment la Pokeby. C'était encore tôt, tout le monde n'était pas encore levé, et pour le coup, je m'étais réveillée peut-être un peu trop vite, trop impatiente. Ben crotte… Je me retournais et je passais juste la tête dans la tente pour regarder mon amie.
- Heu… t'aurais du déo ?
- Abi… c'est l'heure de se lever…
Ah ptin elle veut quoi celle-là encore ? Qu'elle me laisse dormir merde… en plus je suis certaine qu'on était en pleine nuit encore… elle allait sûrement vouloir aller libérer les crocodiles… J'en grognais d'avance… Par habitude, je passais une main dans mes cheveux, les ébouriffant encore plus qu'ils ne l'étaient déjà puis je m'accoudais, les yeux fermés, la main écrasant ma joue, et j'ouvrais péniblement les yeux.
*Flash*
Qu… ? Qui a éteins la lumière ? Je suis aveugle…. À l'aide ! Quelqu'un a volé mon sens de la vue. Je fronçais les sourcils en clignant frénétiquement des paupières, ne voyant plus que des petits points blancs. Je me redressais en retroussant le nez, à présent à genoux sur mon lit, appuyée avec mes deux mains à plat sur le matelas. Je venais me frotter les yeux en les ouvrant péniblement sur la rouquine qui, je le devinais par son expression, était déjà à cent à l'heure. Je tournais la tête à droite, puis à gauche, lentement, en clignant doucement des yeux alors que je retrouvais la vue petit à petit.
- T'es réveillée depuis longtemps ?
Je venais ensuite m'asseoir en m'emballant dans la couverture, pas du tout réveillée… il fallait que je me remette les idées en place… j'étais où là ? Alors, deux secondes, je rembobine… J'étais à Hungcalf dans les murailles… on était venu me parler… j'ai transplané… en Louisiane… dragon !!!!
Ça y est, je sursautais en ouvrant grand les yeux, enfin reconnectée au monde. Je bondissais hors du lit et je fouillais dans mon sac pour m'habiller et me préparer.
Dragon, dragon !!
Alors que je rassemblais mes cheveux mi-longs, je fixais la rouquine avec son appareil photo dans les mains.
- Alors qu'est-ce que tu fais ? Habille-toi !
J'avais soudainement un grand regain d'énergie et en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire, j'étais prête et sur le pied de guerre. J'attrapais ma plume que je passais autour de mon cou, comme un collier avec la cordelette que j'avais faite la veille, et prenais mon sac, avec mon précieux carnet. Je sortais de la tente presque en sautillant, attendant impatiemment la Pokeby. C'était encore tôt, tout le monde n'était pas encore levé, et pour le coup, je m'étais réveillée peut-être un peu trop vite, trop impatiente. Ben crotte… Je me retournais et je passais juste la tête dans la tente pour regarder mon amie.
- Heu… t'aurais du déo ?
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