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Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Ven 27 Avr 2018 - 21:39
lundi 22 janvier 2018
« Je ne lui ferai pas sa toilette. Je suis pas une aide-soignante. » « Tu feras ce que je te dis de faire, brunette, sinon je te montrerai qui est le patron, ici. » Tu vois bien son regard lubrique, Mercy, et ton sang ne fait qu'un tour alors que ton calme s'échappe par chacun des pores de ta peau. « Va te faire voir, pervers… » Tu te retrouves soudainement plaquée au mur par un sortilège que tu n’as pas eu le temps d’éviter, Mercy, ton tuteur s’approchant de toi avec un sourire accordé au regard qu'il a posé sur toi un peu plus tôt et qui te retourne l’estomac. Ce regard, tu l’as déjà vu sur le visage d’autres types. Et il est hors de question que celui-ci parvienne à ses fins. Il relâche la pression sur sa baguette quand il arrive à ta hauteur. Enfin, tu peux te défendre. C’est un coup de genoux bien placé que tu lui balances, Mercy. Au point qu’il pousse un cri en se retrouvant plié en deux de douleur. Un cri qui attire l’attention de deux autres médicomages. Des hommes, bien sûr. « Donovan, c’est quoi ce ramdam ? Matthewson, que s’est-il passé ? » « Cette fille est… incapable de respecter la… hiérarchie... Même quand... elle fait une... connerie... Voyez ! Je crois que… Putain, ce que ça fait mal. Elle est violente… C’est un danger public… » « Donovan, vous êtes renvoyée. Croyez-moi, ce que vous venez de faire va être inscrit dans votre dossier. Plus personne ne vous fera confiance dans le milieu médical… Si vous arrivez à décrocher un poste d’infirmière, vous aurez de la chance… » Tu ouvres la bouche pour répondre, mais à quoi bon, au fond ? Ils ne sont visiblement que trop heureux de se débarrasser de toi. Pourtant, tu vois une lueur de regret dans les yeux d’un des hommes. Jaloux de Matthewson, ou considère-t-il son collègue comme le sale con qu’il est ? C’est une réponse que tu n’auras malheureusement jamais, Mercy. Des types ne croiront jamais une simple femme. Cette injustice t’insupporte. Tu as envie de leur faire bouffer leurs baguettes. Mais tu te retiens. Dignement, tu tournes le dos même si en toi, ton cœur se brise. Ils t’interdisent l’accès à ton rêve. Quel avenir que le tien, à présent ?***
Celui d’une infirmière d’université, visiblement… Cette même université que tu as quittée six mois plus tôt. Cela fait quelques jours que tu y es revenue en tant qu’infirmière, même si tout le monde te traite encore comme une étudiante. Il faut dire que tu n’as pas l’air de ce que tu es. Tu portes, pourtant la tenue d’infirmière – pendant tes heures de travail à Hungcalf. Mais même ainsi… Disons que si les regards t’amusent parfois, tu aimerais sembler plus crédible. Dès que tu te sens un peu humiliée, par moments… Pense pas à ça, Mercy… T’as trouvé du taff dans ton domaine… Ca passera… Tu secoues la tête pour chasser ces vilaines pensées de ton esprit et commence à te plonger dans l’inventaire des produits. Tu sais qu’il va falloir, bientôt, que tu commandes les produits manquants. C’est qu’ils sont doués pour se blesser, tous ces petits étudiants. Malgré toi, tu esquisses un petit sourire. Ca te fait plaisir, quand même, d’être retour à Hungcalf. C’est presque comme si tu avais utilisé un retourneur de temps pour te donner une nouvelle chance, après tout. Ce n’est pas si désagréable que cela. Tu entends la porte bruisser derrière toi, mais achèves de compter les bandages avant de répondre. « 21… 22… 23… Bonjour, dis-moi où tu as… » commences-tu avant de te retourner et de t’arrêter net. « Thomas ? Qu’est-ce que tu fous ici ? Tu t’es encore planté une écharde dans le pouce ? » lui demandes-tu en riant avant de combler la distance qui vous sépare. C’est que tu le connais bien, le concierge… Tu as passé nombre d’heures de retenue en sa compagnie, dont certaines particulièrement agréables…
@thomas cioban
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Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Ven 27 Avr 2018 - 22:32
Je franchis le seuil de l'infirmerie, un air incrédule fiché sur mes traits : on m'a dit que la petite Donovan était de retour à Hungcalf. Chose étrange : la demoiselle venait de terminer son cursus... En route pour devenir médicomage. Six mois plus tard, la voilà qui nous revient au poste d'infirmière. J'ai dû louper un épisode, mais il me semble bien que ce n'est pas comme ça que les choses sont censées se passer normalement.
Alors bon, pas que ça me dérange : je me suis toujours bien entendu avec elle. Mercy est ce genre de femme avec du tempérament que j'apprécie. On est un peu pareil, elle et moi : des fortes têtes trop insouciantes pour se ranger. J'ai accumulé pas mal de souvenirs en sa compagnie. Il va sans dire que la revoir me fait plaisir. C'est juste que... Je ne sais pas : il y a anguille sous roche, un peu.
Pour des retrouvailles, on va dire que je fais fort. Un coup de main au prof de dragonologie, une cage pas bien refermée et me voilà avec une belle brûlure sur tout l'avant bras. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'un petit d'à peine quelques jours... Un peu plus et je terminais grillé sur place. Mais bon, c'est typiquement pour ça que je touche une prime de risque, en même temps.
J'ai toujours trouvé les dragons excessivement imprévisibles... Sans oublier que... Heh, je suis terrorisé par le feu. Plus je me tiens éloigné de ces bestioles, mieux je me porte. Alors, il va sans dire que c'est la dernière fois que j'approche l'enclos de ces bestioles.
C'est clair et net.
Mercy affiche un air de surprise en me voyant débarquer. J'imagine qu'elle s'attendait à un élève... D'ailleurs, elle ne se fait pas prier pour me vanner : je me laisse aller à un sourire sincère, tandis qu'elle approche.
« Pour nos retrouvailles, je me suis appliqué.
Lui dis-je, avant de soulever le linge qui me couvre l'avant bras et lui montrer la brûlure. Là, comme ça, je fais le malin... Mais en vrai, ça fait extrêmement mal.
« C'est pas pour faire la chochotte, mais ça défonce. Tu peux t'en occuper rapidement ? On courra l'un vers l'autre dans un champ de fleur après...
Constater que mon bras dégage une vague odeur de barbecue ne me plaît pas plus que ça. Je m'en vais donc trouver une chaise et attend sagement qu'elle s'occupe de ça.
« Je suis le plus surpris des deux, en vérité. Fais-je, tandis qu'elle s'active. Je ne pensais pas te revoir si vite. Je veux dire... T'étais pas partie pour devenir infirmière à la base, on est d'accord ? Ou y'a un truc que j'ai pas compris ?
Je la détaille tandis qu'elle s'active. Il est étrange de constater qu'elle n'a pas changé d'un pouce. Je veux dire... Je m'étais dis que la prochaine fois qu'on se verrait, ce serait sûrement dans des années. Elle aurait mûri... Probablement évolué. Mais là, c'est la même : la Mercy que je connais, mais avec une blouse en plus. Je ne m'attendais pas à ça.
Alors bon, pas que ça me dérange : je me suis toujours bien entendu avec elle. Mercy est ce genre de femme avec du tempérament que j'apprécie. On est un peu pareil, elle et moi : des fortes têtes trop insouciantes pour se ranger. J'ai accumulé pas mal de souvenirs en sa compagnie. Il va sans dire que la revoir me fait plaisir. C'est juste que... Je ne sais pas : il y a anguille sous roche, un peu.
Pour des retrouvailles, on va dire que je fais fort. Un coup de main au prof de dragonologie, une cage pas bien refermée et me voilà avec une belle brûlure sur tout l'avant bras. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'un petit d'à peine quelques jours... Un peu plus et je terminais grillé sur place. Mais bon, c'est typiquement pour ça que je touche une prime de risque, en même temps.
J'ai toujours trouvé les dragons excessivement imprévisibles... Sans oublier que... Heh, je suis terrorisé par le feu. Plus je me tiens éloigné de ces bestioles, mieux je me porte. Alors, il va sans dire que c'est la dernière fois que j'approche l'enclos de ces bestioles.
C'est clair et net.
Mercy affiche un air de surprise en me voyant débarquer. J'imagine qu'elle s'attendait à un élève... D'ailleurs, elle ne se fait pas prier pour me vanner : je me laisse aller à un sourire sincère, tandis qu'elle approche.
« Pour nos retrouvailles, je me suis appliqué.
Lui dis-je, avant de soulever le linge qui me couvre l'avant bras et lui montrer la brûlure. Là, comme ça, je fais le malin... Mais en vrai, ça fait extrêmement mal.
« C'est pas pour faire la chochotte, mais ça défonce. Tu peux t'en occuper rapidement ? On courra l'un vers l'autre dans un champ de fleur après...
Constater que mon bras dégage une vague odeur de barbecue ne me plaît pas plus que ça. Je m'en vais donc trouver une chaise et attend sagement qu'elle s'occupe de ça.
« Je suis le plus surpris des deux, en vérité. Fais-je, tandis qu'elle s'active. Je ne pensais pas te revoir si vite. Je veux dire... T'étais pas partie pour devenir infirmière à la base, on est d'accord ? Ou y'a un truc que j'ai pas compris ?
Je la détaille tandis qu'elle s'active. Il est étrange de constater qu'elle n'a pas changé d'un pouce. Je veux dire... Je m'étais dis que la prochaine fois qu'on se verrait, ce serait sûrement dans des années. Elle aurait mûri... Probablement évolué. Mais là, c'est la même : la Mercy que je connais, mais avec une blouse en plus. Je ne m'attendais pas à ça.
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Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Sam 28 Avr 2018 - 0:00
lundi 22 janvier 2018
Si tu t’attends à une petite blessure bidon – littéralement à une écharde – tu es surprise de voir l’état de son bras lorsqu’il retire le bras qui le protège. Tu grimaces devant la brûlure. C’est qu’elle n’est pas belle, clairement, et qu’elle sent déjà fort. « Tu sais que quand on fait de la viande grillée au barbecue, en général, on met pas son bras au dessus du feu ? Ou t’as voulu tester l’auto-cannibalisme ? » lui demandes-tu en achevant de t’approcher de lui après qu’il se soit assis pour examiner la blessure. Tu presses doucement sur son bras au-dessus de sa blessure en observant attentivement le visage du concierge, voir si le feu a atteint l’intérieur de son corps. « Franchement, je veux bien croire que tu douilles. Comment t’as fait ton compte ? Je croyais que t’approchais pas d’un feu à moins de 100m en temps normal ? » C’est que la peur des flammes de ton patient n’est pas un mystère pour toi. Pas après toutes ces années à le côtoyer.
Tu t’écartes, le temps d’aller te laver les mains et chercher dans ton placard une potion qui apaise les brûlures, justement, un baume cicatrisant et quelques bandages. « Tu sais que tu vas devoir venir me voir tous les jours pendant deux semaines au moins histoire que je nettoie ça… Si ça s’infecte, tu risques de perdre ton bras… Et j’crois bien qu’t’as besoin des deux. » conclus-tu en revenant à ses côtés. « Tiens. Bois ça. J’te préviens, c’est dégueulasse, mais ça calmera la sensation de brûlure. » Et ça t’évitera de hurler pendant que je te tartine, aussi… achèves-tu dans ta tête. Tu attends quelques instants qu’il ait bu le contenu de la fiole, méditant sur la question qu’il t’a posée : qu’est-ce que tu fous là, en fait ? Un rire amer franchit tes lèvres tandis que tu ouvres le petit pot de baume avant d’attraper sa main de ta main gauche. « Si ça fait mal malgré la potion, tu me dis… »
Pour l’instant, tu t’appliques sur ce que tu fais pour esquiver de répondre à sa question. La vérité, c’est que t’as honte, Mercy, de devoir lui avouer que t’as pas été foutue de conserver ton internat. Tu détournes le regard, laissant tes gestes en suspens pour lui laisser le temps de se détendre un peu. Tu sais que ça fait mal, ce que tu lui fais, mais c’est pour son bien, après tout. Plus tu pourras mettre de crème, moins il gardera de cicatrices de cette… expérience. « J’me suis fait virer, en fait. J’ai pas voulu me laisser faire trainer plus bas que terre par une ordure. » Tu secoues la tête. Tu es toujours autant écœurée par la situation et il te faut clairement prendre sur toi pour ne pas crisper les poings, ce qui risquerait de faire encore plus mal à Thomas. Heureusement, tu as terminé d’étaler la crème cicatrisante… Tu laisses un peu reposer la mixture sur son bras, le temps d’aller te laver les mains. Il n’y a pas à dire, Mercy, mais mine de rien, t’es contente d’avoir de quoi t’occuper tout en parlant de ça. T’aurais été encore plus mal à l’aise s’il était venu te voir sur un faux prétexte. Tu reviens et commence à dérouler une bande de gaze sur sa peau. Tu ne sers pas trop pour que celle-ci puisse respirer. Il ne manquerait plus que le bandage adhère au bras de Thomas. « Bon alors… Comme t’as fait ton compte ? »
- InvitéInvité
Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Sam 28 Avr 2018 - 7:36
La plaisanterie de Mercy m'arrache à peine un sourire. La douleur irradie au point de commencer à me filer la nausée et j'aimerais bien qu'on en termine vite, si possible. Quand elle se prend à toucher la plaie, je me retiens de filer un coup de poing à la table à côté de moi et me contente de grimacer horriblement. La remarque qui suit me fait acquiescer amèrement.
« Normalement, on est d'accord.
Dis-je, non sans une pointe d'agacement. Cet incident n'était pas censé arriver. Mais bon, on ne contrôle pas toujours tout... Surtout dans le monde des sorciers où la notion de sécurité est une donnée toute relative. Après tout, le sport national consiste bien à voler sur des balais à trois cents mètres du sol, tout en étant poursuivit par des balles enchantées n'ayant pour autre but que de nous tuer.
Cela dit, le diagnostic de Mercy me file tout de même un petit coup au moral. Sérieusement, je ne m'attendais pas à ce que ce soit si grave : perdre mon bras ? Et puis quoi encore ?
« Fais chier...
Fais-je simplement, le ton grognon, avant de retourner mon attention sur la potion qu'elle me tend. A l'heure actuelle, je pourrais boire n'importe quoi si c'est à même de faire disparaître la sensation. J'obtempère donc docilement et grimace à nouveau : elle n'avait pas menti. C'est dégueulasse.
Les minutes qui suivent se déroulent en silence, tandis que la jeune femme s'affaire à poser son baume cicatrisant.
Je la regarde faire, voyant bien qu'elle esquive ma question. J'en viens naturellement à me dire que mon intuition première est justifiée : il a dû se passer quelque chose de pas clair. Après un moment, elle laisse d'ailleurs échapper une phrase en ce sens. Je comprends qu'elle a eu des soucis avec un membre du personnel. Quelqu'un d'influence, manifestement. Mais bon... En dehors de ça, elle ne développe pas beaucoup et s'enfuit en direction du lavabo dès qu'elle peut.
« J'ai filé un coup de main au prof de dragonologie, pour déplacer du matériel.
Fais-je quand elle s'en revient poser un bandage sur le tout, me demandant encore des précisions sur ce qui est arrivé.
« Y'avait une cage près de la remise. J'approche pas de l'enclos des adultes de toute façon... Mais là, je ne m'attendais pas trop à ce qu'il y en ai un petit en dehors. Après, il était vraiment petit hein... Pas plus gros d'un poulet, genre. Enfin bref, je ne sais pas ce qui a merdé avec le sortilège pare-feu, mais bon... Voilà quoi.
Je l'ai toujours un peu en travers, je dois bien l'admettre.
« J'aime pas les dragons.
Dis-je en guise de conclusion, l'air un brin dépité. Mon attention se perd dans le vague pendant quelques secondes, puis je m'en retourne à elle.
« Si tu t'es fait virer, ce n'est pas de ta faute Mercy. Je sais que t'as tendance à envoyer chier un peu tout le monde, mais enfin médicomage c'était ton rêve.
J'attrape son bras de ma main valide pour l'inciter à me regarder.
« Ne fais pas genre : je vois bien que t'as honte de quelque chose. Y'a pas de quoi... Surtout devant moi.
Je ne suis jamais que le concierge, après tout. Les ambitions contrariées, c'est mon lot depuis que j'ai quitté Poudlard. Ce n'est pas devant moi qu'elle pourra faire le numéro de « je vaux mieux que ça ». J'ai juste envie de comprendre ce qui a merdé. Il ne s'agit pas d'une simple altercation, ni même d'un blâme. Pour se faire renvoyer, il faut une raison valable... Quelque chose de grave.
« Normalement, on est d'accord.
Dis-je, non sans une pointe d'agacement. Cet incident n'était pas censé arriver. Mais bon, on ne contrôle pas toujours tout... Surtout dans le monde des sorciers où la notion de sécurité est une donnée toute relative. Après tout, le sport national consiste bien à voler sur des balais à trois cents mètres du sol, tout en étant poursuivit par des balles enchantées n'ayant pour autre but que de nous tuer.
Cela dit, le diagnostic de Mercy me file tout de même un petit coup au moral. Sérieusement, je ne m'attendais pas à ce que ce soit si grave : perdre mon bras ? Et puis quoi encore ?
« Fais chier...
Fais-je simplement, le ton grognon, avant de retourner mon attention sur la potion qu'elle me tend. A l'heure actuelle, je pourrais boire n'importe quoi si c'est à même de faire disparaître la sensation. J'obtempère donc docilement et grimace à nouveau : elle n'avait pas menti. C'est dégueulasse.
Les minutes qui suivent se déroulent en silence, tandis que la jeune femme s'affaire à poser son baume cicatrisant.
Je la regarde faire, voyant bien qu'elle esquive ma question. J'en viens naturellement à me dire que mon intuition première est justifiée : il a dû se passer quelque chose de pas clair. Après un moment, elle laisse d'ailleurs échapper une phrase en ce sens. Je comprends qu'elle a eu des soucis avec un membre du personnel. Quelqu'un d'influence, manifestement. Mais bon... En dehors de ça, elle ne développe pas beaucoup et s'enfuit en direction du lavabo dès qu'elle peut.
« J'ai filé un coup de main au prof de dragonologie, pour déplacer du matériel.
Fais-je quand elle s'en revient poser un bandage sur le tout, me demandant encore des précisions sur ce qui est arrivé.
« Y'avait une cage près de la remise. J'approche pas de l'enclos des adultes de toute façon... Mais là, je ne m'attendais pas trop à ce qu'il y en ai un petit en dehors. Après, il était vraiment petit hein... Pas plus gros d'un poulet, genre. Enfin bref, je ne sais pas ce qui a merdé avec le sortilège pare-feu, mais bon... Voilà quoi.
Je l'ai toujours un peu en travers, je dois bien l'admettre.
« J'aime pas les dragons.
Dis-je en guise de conclusion, l'air un brin dépité. Mon attention se perd dans le vague pendant quelques secondes, puis je m'en retourne à elle.
« Si tu t'es fait virer, ce n'est pas de ta faute Mercy. Je sais que t'as tendance à envoyer chier un peu tout le monde, mais enfin médicomage c'était ton rêve.
J'attrape son bras de ma main valide pour l'inciter à me regarder.
« Ne fais pas genre : je vois bien que t'as honte de quelque chose. Y'a pas de quoi... Surtout devant moi.
Je ne suis jamais que le concierge, après tout. Les ambitions contrariées, c'est mon lot depuis que j'ai quitté Poudlard. Ce n'est pas devant moi qu'elle pourra faire le numéro de « je vaux mieux que ça ». J'ai juste envie de comprendre ce qui a merdé. Il ne s'agit pas d'une simple altercation, ni même d'un blâme. Pour se faire renvoyer, il faut une raison valable... Quelque chose de grave.
- InvitéInvité
Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Mar 22 Mai 2018 - 15:09
lundi 22 janvier 2018
Tu plaisantes, Mercy. Pas que la situation te fasse rire, non bien au contraire, mais parce que tu essayes de changer les idées de Thomas pendant que tu le soignes. Tu imagines à quel point ça doit être douloureux, même si tu ne t’es jamais plus gravement brûlée qu’en te renversant une tasse de thé – certes bouillante, puisqu’elle sortait de la bouilloire – sur les cuisses un jour où tu avais la tête ailleurs. Heureusement, grâce à la magie, tu as pu faire vite disparaître toute douleur, et toute marque. Mais là… Ce n’est pas de l’eau bouillante qui a provoqué cette blessure, mais bien des flammes… Extrêmement chaudes, puisqu’elles provenaient d’un dragon. Adulte ou bébé, cela ne change pas grand-chose, à ce point. « Normalement, on est d'accord. » Tu ne renchéris pas. L’agacement n’est pas forcément ce qui rendra la douleur plus supportable.
Tu préfères, à la place, être honnête quant au diagnostic. Enfin… Tu exagères un peu, sans doute. Un peu exprès, histoire d’être certaine qu’il suivra bien les recommandations du Docteur Donovan. Voici bien une façon de t’appeler que tu n’entendras jamais. Pourtant, cela faisait partie de tes rêves depuis que tu étais enfant, Mercy. Mais tu as tout gâché, à cause d’un connard qui ne savait poser un diagnostic et qui a voulu profiter de toi. Tu te renfrognes un instant à ce souvenir, te rappelant l’haleine du type. Heureusement, ça fait longtemps que tu as surmonté ton aversion des contacts physiques. Tu estimes, souvent, t’être parfaitement remise de l’agression que tu as subie avant d’entrer à Hungcalf, il y a 10 ans. En es-tu bien sûre, pourtant ? Lorsque les contacts ne sont pas consentis de ta part, tu deviens violente, Mercy. Aussi bien gestuellement que verbalement. Peut-être, si tu avais fait preuve de retenue aurais-tu pu finir ton internat pour devenir officiellement médicomage. Mais maintenant… C’est trop tard.
Heureusement, Thomas reprend la parole, t’épargnant d’avoir à trop te pencher sur ton passé pour t’expliquer ce qu’il s’est passé pour que son bras passe au barbecue. Ton esprit revient ainsi à l’instant présent, tes yeux t’informant que tes mains ont poursuivi les soins pendant que tes pensées puisque tu en es à poser le bandage après avoir bien tartiné de crème cicatrisante. Tu ne sers pas trop, de façon à ce que le sang puisse bien continuer à circuler c’est important mais assez pour que ça tienne en place. Tu fronces les sourcils lorsque Thomas t’explique qu’il y avait un dragon en liberté et ne peux t’empêcher de t’exclamer : « Nan mais c’est quoi cet incompétent ? On est dans une université, bon Dieu ! C’est tombé sur toi, mais ça aurait pu tomber sur un étudiant ! T’imagine la tronche du doyen si les parents d’un élève étaient venus demander des comptes ? » Oui, parce qu’ils avaient beau tous être majeurs, et parfois du même âge que toi, il n’empêchait qu’ils étaient sous la responsabilité du corps enseignant, ces gamins. Et que le petit dragon aurait pu faire plus de dégâts que cela…
Tu secoues la tête, autant pour l’incompétence du professeur de dragonologie que pour le fait de t’être fait virer. Tu te sens tellement pathétique, sur ce coup. « Je sais… » soupires-tu. « Mais… Mais je pouvais pas accepter de laisser mon tuteur faire une erreur de diagnostic et… » et abuser de sa position pour te mettre la main aux fesses et plus encore. Non, vraiment, t’as pas pu ravaler ta verve, Mercy. Ni même retenir le coup. Il est parti. Tout seul. Tu n’as pas envie d’en parler, pourtant, et tu te détournes pour aller jeter ce que tu ne peux réutiliser, nettoyer les ustensiles et ranger la crème. Mais Thomas t’attrape par le bras pour te retenir et te retourner vers lui. « Il a voulu coucher avec moi, putain. Et moi, je voulais pas. Et tu sais comment je peux réagir quand je veux pas qu’on me touche. Et les autres médicomages hommes ont pris son parti. J’ai rien pu faire. » Voilà. C’est dit. « Et non seulement c’était un connard misogyne, mais en plus, je te raconte pas les conneries qu’il pouvait faire… Il a pas supporté. Et… Et voilà. Bye bye Mercy. Bye bye la médicomagie. »
- Spoiler:
- désolée pour l'attente
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Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Mer 23 Mai 2018 - 22:29
Mercy s'agace contre le professeur de dragonologie, comme si cet incident était directement de sa faute. A ce titre, j'admets bien volontiers qu'il a sa part de responsabilité. Cela dit, je ne lui en tiendrais pas personnellement rigueur, considérant qu'il ne s'agit là que d'un regrettable accident.
Après tout : le feu du dragon aurait dû être bloqué par le sortilège. Si ça avait merdé, on n'y pouvait rien. Enfin si : maintenant on pouvait le corriger, tu me diras...
Mais bon... Le monde sorcier était beaucoup moins surveillé et policé que le monde moldu. On effectuait nos scolarités dans des environnements ouvertement dangereux et où il était monnaie courante de se blesser, s'empoisonner ou autre... Une manière comme une autre de se responsabiliser, en somme.
Mais bon, même si je relativise la situation, je ne peux pas non plus donner tort à Mercy. J'aime autant que ce soit moi qui fasse les frais de ce feu plutôt qu'un étudiant, comme elle le souligne si bien. C'eut été dommage de nous retrouver avec un ado grillé sur les bras.
Pour ma part, je pourrais toujours compter sur les facultés naturelles de régénération de mon organisme. Encore que... Les brûlures sont un peu la grande faiblesse des individus de mon espèce. J'espère que ça ne posera pas de problèmes. Cela dit... Mercy ignore encore la vérité au sujet de la nature, alors je n'ose pas trop aborder le sujet. Tant pis... On verra en cas de complications. Ce n'est pas quelque chose qui s'annonce de but en blanc.
Mon regard se reporte alors à mon bras et le bandage que la jeune femme vient de terminer. A ce stade je ne sens plus grand chose. La potion a fait son effet, je me sens bien. Sans doute mieux que Mercy en cet instant. Mes questions la dérangent : je le vois bien. Et quand s'en vient le moment des explications, je comprends.
Son tuteur : mon regard s'assombrit un peu en l'entendant évoquer l'agression dont elle a été victime. Je suis à la fois choqué et scandalisé par le court récit qu'elle m'en fait. Il est proprement inadmissible que de telles choses puissent encore se produire de nos jours. Compromettre ainsi l'honneur et la carrière d'une femme et s'en tirer à bon compte...
« C'est dégueulasse. Voilà, tout est dit. J'imagine que tu as tenté tout ce que tu pouvais pour rétablir la vérité...
Je n'insiste pas davantage, car je sais très bien comment les choses peuvent se passer dans ces cas là. Des injustices, des agressions, de la discrimination : j'en avais vécu des dizaines au cours de ma vie. Je savais ce que représentais un système plus fort que soi. Un petit monde au sein duquel tu n'es rien et où ceux qui sont bien en place peuvent te faire tomber d'un claquement de doigt, si ils en ont envie.
Alors bon, peut-être que si j'avais été un mec bien né, avec une bonne situation et des relations j'aurais tenté de la persuader de mener le truc en justice, de se bagarrer ou autre... Mais non. Je sais que certaines choses sont hors de portée, parce qu'il existe des systèmes plus fort que nous.
Donc je ne dis rien de plus. Je la laisse tranquille et m'abstiens de lui demander davantage de détails.
« Est-ce que ça va ? Tu arrives à gérer ?
Je lui demande. Ça, c'est elle, ses émotions. Je me doute bien que ça doit être dur, que c'est probablement l'une des plus grosses déceptions de sa vie en plus du reste. Mais là n'est pas la question : je veux savoir si elle va réussir à encaisser le choc ou si je dois sérieusement m'inquiéter. Cerner un peu son état d'esprit, en somme.
Après tout : le feu du dragon aurait dû être bloqué par le sortilège. Si ça avait merdé, on n'y pouvait rien. Enfin si : maintenant on pouvait le corriger, tu me diras...
Mais bon... Le monde sorcier était beaucoup moins surveillé et policé que le monde moldu. On effectuait nos scolarités dans des environnements ouvertement dangereux et où il était monnaie courante de se blesser, s'empoisonner ou autre... Une manière comme une autre de se responsabiliser, en somme.
Mais bon, même si je relativise la situation, je ne peux pas non plus donner tort à Mercy. J'aime autant que ce soit moi qui fasse les frais de ce feu plutôt qu'un étudiant, comme elle le souligne si bien. C'eut été dommage de nous retrouver avec un ado grillé sur les bras.
Pour ma part, je pourrais toujours compter sur les facultés naturelles de régénération de mon organisme. Encore que... Les brûlures sont un peu la grande faiblesse des individus de mon espèce. J'espère que ça ne posera pas de problèmes. Cela dit... Mercy ignore encore la vérité au sujet de la nature, alors je n'ose pas trop aborder le sujet. Tant pis... On verra en cas de complications. Ce n'est pas quelque chose qui s'annonce de but en blanc.
Mon regard se reporte alors à mon bras et le bandage que la jeune femme vient de terminer. A ce stade je ne sens plus grand chose. La potion a fait son effet, je me sens bien. Sans doute mieux que Mercy en cet instant. Mes questions la dérangent : je le vois bien. Et quand s'en vient le moment des explications, je comprends.
Son tuteur : mon regard s'assombrit un peu en l'entendant évoquer l'agression dont elle a été victime. Je suis à la fois choqué et scandalisé par le court récit qu'elle m'en fait. Il est proprement inadmissible que de telles choses puissent encore se produire de nos jours. Compromettre ainsi l'honneur et la carrière d'une femme et s'en tirer à bon compte...
« C'est dégueulasse. Voilà, tout est dit. J'imagine que tu as tenté tout ce que tu pouvais pour rétablir la vérité...
Je n'insiste pas davantage, car je sais très bien comment les choses peuvent se passer dans ces cas là. Des injustices, des agressions, de la discrimination : j'en avais vécu des dizaines au cours de ma vie. Je savais ce que représentais un système plus fort que soi. Un petit monde au sein duquel tu n'es rien et où ceux qui sont bien en place peuvent te faire tomber d'un claquement de doigt, si ils en ont envie.
Alors bon, peut-être que si j'avais été un mec bien né, avec une bonne situation et des relations j'aurais tenté de la persuader de mener le truc en justice, de se bagarrer ou autre... Mais non. Je sais que certaines choses sont hors de portée, parce qu'il existe des systèmes plus fort que nous.
Donc je ne dis rien de plus. Je la laisse tranquille et m'abstiens de lui demander davantage de détails.
« Est-ce que ça va ? Tu arrives à gérer ?
Je lui demande. Ça, c'est elle, ses émotions. Je me doute bien que ça doit être dur, que c'est probablement l'une des plus grosses déceptions de sa vie en plus du reste. Mais là n'est pas la question : je veux savoir si elle va réussir à encaisser le choc ou si je dois sérieusement m'inquiéter. Cerner un peu son état d'esprit, en somme.
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Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Mar 12 Juin 2018 - 15:34
lundi 22 janvier 2018
T’aimes pas devoir répondre à ce genre de questions. Ça te met mal à l’aise, Mercy. Toujours. Tu n’as qu’une envie : aller te planquer dans un trou de souris jusqu’à ce que l’orage passe. Petite fille, tu n’aimais pas le bruit de l’orage. Tu aimais, pourtant, regarder les éclairs et la foudre s’abattre sur le sol. Les feux d’artifice moldus te faisaient le même effet. Il te fallait un casque sur les oreilles, avec de la musique pour les regarder et en profiter pleinement. Les questions… Clairement, les questions, c’est pas ton fort. Tu préfères les poser qu’y répondre. Et cela n’est certainement pas près de changer. Tu finis, pourtant, par répondre aux questions de Thomas. Parce qu’il a insisté, parce qu’il s’est laissé faire pendant que tu le soignais et que ça a pourtant dû être particulièrement douloureux. Alors, pour toutes ces raisons, tu le fais.
Tu ne le regardes pas dans les yeux pour autant. Tu n’en es pas capable. Tu as honte. Comme cette fois-là dans la rue, juste avant l’anniversaire de Bash, quand tu cherchais son cadeau. Avant de passer quelques jours à l’hôpital pour te remettre. Avant d’aller consulter un psy qui t’a dit que ce qu’il était arrivé n’était pas de ta faute. Que ce n’était pas toi qui étais dérangée. Avant de commencer à apprendre l’autodéfense. En tant que sorcière, tu as aujourd’hui deux moyens de le faire : la magie, avec ta baguette, la bonne vieille méthode moldue, avec tes poings et tes pieds. Et il y en a clairement une des deux qui soulage plus que l’autre : c’est celle qui salit les mains. Mains que tu regardes en cette instant, alors qu’elles tremblent de rage à ce souvenir. Quand tu achèves de parler, le silence s’installe. Un ange passe avant qu’il ne puisse reprendre la parole. Pour t’interroger, encore. Mais au moins, tu constates qu’il a compris le nœud du problème… Même si tu ne sais plus si tu lui avais parlé de cette agression il y a une dizaine d’année. « A quoi bon ? Je te rappelle qu’on a beau être au XXIe siècle, ce sont toujours les hommes qui dirigent la société… »
Tu la sens l’amertume dans ta voix, Mercy ? Oh oui… Tu n’entends même que ça. Heureusement, Thomas n’insiste pas plus sur ce point. Il se contente de te demander comme tu vas. Si tu arrives à gérer. Tu souris, amère. Gérer… Est-ce le cas ? T’en sais rien, en fait. Ce que tu sais, c’est que tu vis avec le souvenir de tes rêves gâchés. Tu vis avec un désir désormais inaccessible. Tu n’es qu’une coquille vide, au fond. « Je fais avec… Je ne serai jamais rien d’autre qu’une infirmière, de toute façon… » Encore une petite boîte. Encore une catégorisation pour inféroriser les femmes. Infirmière… C’est tellement plus rétrograde que médicomage…
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Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Sam 16 Juin 2018 - 16:37
Je ne peux pas contredire Mercy sur sa dernière affirmation. Nous vivons effectivement dans un monde au sein duquel être un homme avec des relations ouvre à peu près toutes les portes. Il suffit que ce type ait un peu d'influence au sein de l’hôpital pour que la parole de la plus jeune soit immédiatement discréditée. Il y a de quoi être amer. Je n'ai aucun mal à comprendre l'état d'esprit dans lequel elle se trouve. L'injustice, c'est révoltant. On grandit en nous collant bien cette notion dans la tête, comme la garantie d'une vie en société saine et équilibrée. Alors quand des types s'amusent à jouer avec, ça rend fou. C'est viscéral.
Et dans le cas de Mercy, il ne s'agit pas d'une petite injustice. C'est toute sa vie, toute ses ambitions, qui sont foutues en l'air. Je sais ce que ça fait. C'est dur à digérer et long surtout. Très long. Personnellement, je n'en suis toujours pas sorti, alors...
« Infirmière c'est déjà quelque chose.
Dis-je en réponse à sa dernière observation. Mon regard la scrute, trahissant quelque compassion : elle se diminue, elle est abattue. C'est normal. Je me lève et approche. Ma main valide se pose sur son épaule.
« La vie c'est long tu sais. Aujourd'hui tu es infirmière. Demain, on verra. J'esquisse un petit sourire. En tout cas, sache que ça me fait plaisir de te revoir dans le coin. Ça me manquait un peu de ne plus t'avoir en colle.
Loin de moi l'idée de faire un sous entendu douteux. Le contexte ne s'y prête pas (et c'est le moins qu'on puisse dire). Non, mon intonation était plutôt amusée sur ce coup. Je me rappelle de toutes les bêtises qu'elle a pu faire, des heures à la traîner dans mon sillage pour l'amener faire je ne sais quel travail d'intérêt général... J'ai toujours apprécié son tempérament de feu, sa liberté. C'est quelque chose qu'on a en commun. Alors forcément, quand elle est partie, ça m'a fait comme un vide.
Et dans le cas de Mercy, il ne s'agit pas d'une petite injustice. C'est toute sa vie, toute ses ambitions, qui sont foutues en l'air. Je sais ce que ça fait. C'est dur à digérer et long surtout. Très long. Personnellement, je n'en suis toujours pas sorti, alors...
« Infirmière c'est déjà quelque chose.
Dis-je en réponse à sa dernière observation. Mon regard la scrute, trahissant quelque compassion : elle se diminue, elle est abattue. C'est normal. Je me lève et approche. Ma main valide se pose sur son épaule.
« La vie c'est long tu sais. Aujourd'hui tu es infirmière. Demain, on verra. J'esquisse un petit sourire. En tout cas, sache que ça me fait plaisir de te revoir dans le coin. Ça me manquait un peu de ne plus t'avoir en colle.
Loin de moi l'idée de faire un sous entendu douteux. Le contexte ne s'y prête pas (et c'est le moins qu'on puisse dire). Non, mon intonation était plutôt amusée sur ce coup. Je me rappelle de toutes les bêtises qu'elle a pu faire, des heures à la traîner dans mon sillage pour l'amener faire je ne sais quel travail d'intérêt général... J'ai toujours apprécié son tempérament de feu, sa liberté. C'est quelque chose qu'on a en commun. Alors forcément, quand elle est partie, ça m'a fait comme un vide.
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Re: Thomcy }} Curiosity is a bad habit [TERMINE]
Dim 22 Juil 2018 - 13:07
lundi 22 janvier 2018
Oui, certes…. Comme il dit, c’est déjà quelque chose. Tu ne peux pas le contredire là-dessus, Mercy et tu en es consciente. Mais mine de rien, c’est tellement loin de ce que tu voulais obtenir, tellement loin de tes rêves, tellement loin de tes compétences… Tu as l’impression d’avoir échoué, en étant seulement infirmière. D’avoir abandonné ton frère et tes parents. Tu n’es même pas certaine que Bash comprendrait ce que tu ressens. En tout cas, c’est quelque chose dont tu as toujours refusé de parler avec lui : de ton échec. Tu pousses un soupir et te contentes de hocher la tête. Tu n’as pas envie qu’il te prenne en pitié. Ce serait trop… Dur. Trop… Non. C’est hors de question. Aussi, quand il se lève et pose la main sur ton épaule, tu t’écartes gentiment avec un sourire – qui ne ponte toutefois pas jusqu’à tes yeux : « Ca va. Je t’assure. On peut changer de sujet ? »
En tout cas, tu es contente aussi de pouvoir le voir à nouveau régulièrement et ne peux retenir un léger rire lorsqu’il parle des retenues. Il est vrai que tu en as fait beaucoup, ces dix dernières années. Au fond, ce n’est pas étonnant que tu te sois fait renvoyer de ton internat. Cela aurait fini par arriver. Tu es un peu trop rebelle. Ce qui te dérange le plus, c’est la raison pour laquelle c’est arrivé. Parce que ton tuteur a fait une connerie sur un diagnostic et a voulu te faire taire en te forçant à coucher avec lui. Rien que d’y repenser… Tu t’efforces cependant de chasser ça de ton esprit en secouant la tête. « C’est vrai que je dois être l’une des étudiantes que tu as le plus vu en colle… » Tout type de colle d’ailleurs… Que ce soit les plus standards au départ aux plus farfelues sur la fin… Ou autre.
« Bon… Pour en revenir à ton traitement, je veux te revoir demain pour changer le pansement. » Et voilà, tu en as fini pour aujourd’hui de le soigner. Tu regardes vers ton bureau, songeant que tu n’as plus qu’à te remettre à ton inventaire de ce qui se trouve là. Tu en étais aux bandages quand il est entré. Tu es vraiment loin d’avoir fini et ça te déprime d’avance. Tu te tournes à nouveau vers lui pour lui faire une proposition : « Ca te dit qu’on aille dans Inverness boire un verre ? » Et parler de tout et de rien et surtout… Ne pas faire ce que tu es censée faire…
- Spoiler:
- je te laisse conclure. PS: soooooooooooooooooooooooo sorry pour le délai!
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