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- le Dim 7 Nov 2021 - 16:00
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- Sujet: It's so strange that Autumn is beautiful : yet everything is dying # Althleo
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It's so strange that Autumn is beautiful : yet everything is dying # Althleo
(...) yet everything is dying
Styx ✧26 octobre 4h12
Il y avait toujours quelque chose à faire, dans l’antre des péchés capitaux – une crise à gérer, qu’elle soit véritable (les stocks) ou exagérée (certaines sirènes, une Vonnie en particulier). Les gestionnaires y évoluaient dans leurs zones, régents d’un écosystème capable de se refermer sur ses proies sans mot dire, tant la machine était huilée. Althea avait passé peu de temps derrière le bar, laissant à {@=1791}Sonita Elmonte{/@} l’accueil et la conversation aux habitué.es. Les soirées étaient tranquilles, dans la mesure où la clientèle était majoritairement constituée de visages connus dont on connaissait les habitudes et les mégardes – sans se relâcher tout à fait, la période donnait au moins l’occasion de souffler, un peu. La jeune succube lui avait soufflé à l’oreille qu’une cliente des tout débuts voulait enfin sauter le pas, ce soir, et visiter le Confessionnal.
L’Orgueil s’y était installé, avec les parts d’aisance qui s’incrustaient, et ce qui demeurerait toujours difficile pour l’âme en arrière-plan. Elle avait touché les paumes de l’Italienne, doucement, pour voir réagir la trentenaire et son appétence pour les contacts physiques. Les corps ne mentaient jamais, là-dessus – la surprise avait rapidement cédé au sourire, auquel Althea avait répondu avec une aménité non-feinte. Parfois, il suffisait d’accompagner, car les souvenirs étaient si clairs qu’ils ne demandaient rien d’autre qu’une pensine et la fiole recueillie auprès de la cliente. D’autres, il fallait murmurer, recueillir quelques bribes d’informations pour composer un souvenir similaire afin que le supplicié en quête d’onction se laisse aller aux aveux. L’Italienne, elle, avait été un cas simple – un souvenir, un seul, en guise de peine à expugner. L’incendie qui avait emporté l’écurie des licornes qu’elle soignait depuis sa jeunesse, et les créatures magiques en proie aux flammes. Patiemment, la Belge avait entrelacé leurs doigts, appuyant la sorcière de sa pression tactile. Lady Pride s’était posée tout près de la sorcière, juste assez en retrait pour lui laisser faire face au souvenir, soufflant de doux encouragements à la jeune femme.
On aurait pu croire que c’était le plus dur. La prise de contact, vivre le souvenir, c’était bien une chose, un liant rempli d’angoisses qui s’édulcoraient avec le temps, la patience et la pratique. La véritable difficulté reposait en la suite, lorsque le souvenir se retirait, lorsqu’il ne restait qu’elle et la cliente, à l’esprit partiellement délesté et hagard. Souvent, ils se tournaient vers Althea comme des naufragés en quête d’une bouée, l’envie de s’accrocher à elle et de ne plus jamais s’en séparer. Parfois, la sorcière encourageait le lien – lorsque le souvenir avait révélé des secrets d’intérêt ou si la personne représentait une belle prise. En général, elle reposait à nouveau leurs mains au creux de ses paumes, murmurait au creux de leur coupe « they’re easier to carry, now » et les quittait pour mieux retrouver sa salle. Souvent, elle avait besoin de quelques instants pour s’en remettre, l’esprit envahi de leurs souvenirs et l’âme qui ne parvenait pas à s’en détacher tout à fait. L’addict avait trouvé sa nouvelle drogue, sans même le conceptualiser.
Encore heureux que pour l’heure, des licornes à l’agonie ne l’avaient pas particulièrement émue – pas assez pour qu’elle porte le souvenir en elle comme d’autres qui s’étaient gravé une place dans son cœur. À la fin de la soirée, elle rejoignit Leo dans le bureau, un sourire doux ornant ses lèvres à la vue du sorcier féroce, son pot de caramel entre les doigts. Althea écouta ses remarques et sa demande, le visage passant d’une teinte intéressée à un vague agacement face à la requête. « Mon chat, if you wanted the PSLs for yourself all you had to do was say so, hm? », fit remarquer la ballerine éclopée, un sourire ironique étiré sur les lippes – depuis leurs débuts, elle s’était érigée en gardienne des envies sucrées du Portoricain, à la fois amusée et attendrie par la vision du mercenaire-molosse couvert de tatouages heureux de partager un pot sirupeux avec elle, souvent en silence. La mine satisfaite, l’étudiante s’installa sur un coin du bureau et piqua l’ustensile du Moreno autant par habitude que par taquinerie – toujours, lui en apporter deux lorsqu’elle invitait, et immanquablement lui subtiliser la sienne lorsque le casse-gueules avait déjà un pot entamé. Ainsi allait leur relation – la capricieuse partageait et soignait, mais elle aimait bien prendre quand même, et lui sourire par en dessous lorsqu’elle le faisait. « I’ll consider it. Sadly it’s mostly considered a girly drink, but hey, some men’s fragile masculinities would never survive the sweetness. And most girls here come to drink cocktails. But I can get us a bottle or two of sirups from a Starbucks, I don’t see {@=1684}Charles Sweetlove{/@} being too keen on making this kind of potion order. » Au moins, {#}notallmen{/#}. Celui qu’elle avait sous les yeux s’en moquait éperdument.
Ses pieds se callèrent sur le siège de Leo, les bouts se glissant sans le demander sous ses cuisses pour s’y installer, l’air conquérant de celle qui savait qu’il tolérait la plupart de ses caprices. D’ordinaire, elle aurait pu se lover sur lui comme une agaçante demoiselle prête à tirer les moustaches d’un chat, mais la mention de {@=1515}Catalina Pajares{/@} la retint au passage. « And for Catalina, I’ll see what I can manage, if it fits with her own schedule. If it doesn’t, you pick it up with her, I’m not there to play mediator for your personal relationships », trancha la sorcière, peu encline d’être prise pour pigeon par le Moreno – elle voulait bien faire le premier effort de gestion, mais il pourrait lui-même gérer les problèmes si la Madrilène refusait. Le regard pensif, elle enfourna une autre cueillérée de sucre avant de lui rendre le pot. « You seem quite attached to her. Unless she’s of some other use to you? »
Il y avait toujours quelque chose à faire, dans l’antre des péchés capitaux – une crise à gérer, qu’elle soit véritable (les stocks) ou exagérée (certaines sirènes, une Vonnie en particulier). Les gestionnaires y évoluaient dans leurs zones, régents d’un écosystème capable de se refermer sur ses proies sans mot dire, tant la machine était huilée. Althea avait passé peu de temps derrière le bar, laissant à {@=1791}Sonita Elmonte{/@} l’accueil et la conversation aux habitué.es. Les soirées étaient tranquilles, dans la mesure où la clientèle était majoritairement constituée de visages connus dont on connaissait les habitudes et les mégardes – sans se relâcher tout à fait, la période donnait au moins l’occasion de souffler, un peu. La jeune succube lui avait soufflé à l’oreille qu’une cliente des tout débuts voulait enfin sauter le pas, ce soir, et visiter le Confessionnal.
L’Orgueil s’y était installé, avec les parts d’aisance qui s’incrustaient, et ce qui demeurerait toujours difficile pour l’âme en arrière-plan. Elle avait touché les paumes de l’Italienne, doucement, pour voir réagir la trentenaire et son appétence pour les contacts physiques. Les corps ne mentaient jamais, là-dessus – la surprise avait rapidement cédé au sourire, auquel Althea avait répondu avec une aménité non-feinte. Parfois, il suffisait d’accompagner, car les souvenirs étaient si clairs qu’ils ne demandaient rien d’autre qu’une pensine et la fiole recueillie auprès de la cliente. D’autres, il fallait murmurer, recueillir quelques bribes d’informations pour composer un souvenir similaire afin que le supplicié en quête d’onction se laisse aller aux aveux. L’Italienne, elle, avait été un cas simple – un souvenir, un seul, en guise de peine à expugner. L’incendie qui avait emporté l’écurie des licornes qu’elle soignait depuis sa jeunesse, et les créatures magiques en proie aux flammes. Patiemment, la Belge avait entrelacé leurs doigts, appuyant la sorcière de sa pression tactile. Lady Pride s’était posée tout près de la sorcière, juste assez en retrait pour lui laisser faire face au souvenir, soufflant de doux encouragements à la jeune femme.
On aurait pu croire que c’était le plus dur. La prise de contact, vivre le souvenir, c’était bien une chose, un liant rempli d’angoisses qui s’édulcoraient avec le temps, la patience et la pratique. La véritable difficulté reposait en la suite, lorsque le souvenir se retirait, lorsqu’il ne restait qu’elle et la cliente, à l’esprit partiellement délesté et hagard. Souvent, ils se tournaient vers Althea comme des naufragés en quête d’une bouée, l’envie de s’accrocher à elle et de ne plus jamais s’en séparer. Parfois, la sorcière encourageait le lien – lorsque le souvenir avait révélé des secrets d’intérêt ou si la personne représentait une belle prise. En général, elle reposait à nouveau leurs mains au creux de ses paumes, murmurait au creux de leur coupe « they’re easier to carry, now » et les quittait pour mieux retrouver sa salle. Souvent, elle avait besoin de quelques instants pour s’en remettre, l’esprit envahi de leurs souvenirs et l’âme qui ne parvenait pas à s’en détacher tout à fait. L’addict avait trouvé sa nouvelle drogue, sans même le conceptualiser.
Encore heureux que pour l’heure, des licornes à l’agonie ne l’avaient pas particulièrement émue – pas assez pour qu’elle porte le souvenir en elle comme d’autres qui s’étaient gravé une place dans son cœur. À la fin de la soirée, elle rejoignit Leo dans le bureau, un sourire doux ornant ses lèvres à la vue du sorcier féroce, son pot de caramel entre les doigts. Althea écouta ses remarques et sa demande, le visage passant d’une teinte intéressée à un vague agacement face à la requête. « Mon chat, if you wanted the PSLs for yourself all you had to do was say so, hm? », fit remarquer la ballerine éclopée, un sourire ironique étiré sur les lippes – depuis leurs débuts, elle s’était érigée en gardienne des envies sucrées du Portoricain, à la fois amusée et attendrie par la vision du mercenaire-molosse couvert de tatouages heureux de partager un pot sirupeux avec elle, souvent en silence. La mine satisfaite, l’étudiante s’installa sur un coin du bureau et piqua l’ustensile du Moreno autant par habitude que par taquinerie – toujours, lui en apporter deux lorsqu’elle invitait, et immanquablement lui subtiliser la sienne lorsque le casse-gueules avait déjà un pot entamé. Ainsi allait leur relation – la capricieuse partageait et soignait, mais elle aimait bien prendre quand même, et lui sourire par en dessous lorsqu’elle le faisait. « I’ll consider it. Sadly it’s mostly considered a girly drink, but hey, some men’s fragile masculinities would never survive the sweetness. And most girls here come to drink cocktails. But I can get us a bottle or two of sirups from a Starbucks, I don’t see {@=1684}Charles Sweetlove{/@} being too keen on making this kind of potion order. » Au moins, {#}notallmen{/#}. Celui qu’elle avait sous les yeux s’en moquait éperdument.
Ses pieds se callèrent sur le siège de Leo, les bouts se glissant sans le demander sous ses cuisses pour s’y installer, l’air conquérant de celle qui savait qu’il tolérait la plupart de ses caprices. D’ordinaire, elle aurait pu se lover sur lui comme une agaçante demoiselle prête à tirer les moustaches d’un chat, mais la mention de {@=1515}Catalina Pajares{/@} la retint au passage. « And for Catalina, I’ll see what I can manage, if it fits with her own schedule. If it doesn’t, you pick it up with her, I’m not there to play mediator for your personal relationships », trancha la sorcière, peu encline d’être prise pour pigeon par le Moreno – elle voulait bien faire le premier effort de gestion, mais il pourrait lui-même gérer les problèmes si la Madrilène refusait. Le regard pensif, elle enfourna une autre cueillérée de sucre avant de lui rendre le pot. « You seem quite attached to her. Unless she’s of some other use to you? »
️ nightgaunt
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