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I won't speak of your sins [Ft. Ian] [TERMINÉ]
Mer 26 Sep 2018 - 19:31
20 Septembre 2018
Tu n'as pas réussi à fermer l'oeil de la nuit. Tes plaies béantes te brûlaient la chair. Jamais, tu n'as connu pareille douleur. Répudiée, rejetée par les tiens, c'est tout ce que tu es à présent. Indigne de ton nom, de ton rang, tu n'es plus rien. Tu as tout perdu. Tu n'arrives pas à t'y faire. Ton image dans ton miroir te donne envie de vomir.
Pendant toute la journée, tu as fais semblant. Tu es restée cette princesse des glaces. On t'as bien appris à mentir sur toi-même. Tu as souffert en silence. Tu ne pourras pas tenir longtemps ainsi. Qui plus est, tes plaies risquent de t'infecter si tu ne les soignes pas. Mais tu n'as pas les capacités requises, pour de telles blessures.
Aller à l'infirmerie. Il en est hors de question. Ta fierté ne te le permet pas. Tu n'as pas envie de subir un interrogatoire. Tu es certaine, que c'est ce qu'il se passera si tu va là-bas. Tu ne peux pas non plus demander de l'aide à Louisa, elle s'inquiéterait pour toi. Tu n'as pas besoin de compassion. Ni la moindre envie, de devoir donner la moindre explication. La personne qu'il te faut est toute trouvée. Étudiant en dixième année de médicomagie, il a sans doute les compétences pour ce que tu as besoin. Et dire que pendant, dix ans, tu l'as snobé alors que vous êtes dans la même maison. Qui aurait pu penser qu'un jour tu avais besoin d'Ian Taylor ?
Tu essayes de le trouver dans votre salle commune. Il n'est pas là. Après avoir questionner plusieurs étudiants, tu as appris qu'il pouvait se trouver à la bibliothèque. Là bas, on t'annonce que tu peux le trouver dans les serres de l'école. La serre n'est pas un lieu où tu met souvent les pieds. À vrai dire, tu n'y va jamais. Les quelques étudiants qui sont là, te regardent comme si ils venaient d'apercevoir une apparition fantomatique. Tu les ignores avec mépris. Tu fini par apercevoir le grymm, près d'une plante qui n'a aucune importance pour toi. Tu prends sur toi, pour aller à sa rencontre. Tu n'as pas vraiment le choix, après tout. Tu te places devant lui.
- Taylor, je te cherchais. J'aurais besoin de toi... En privé.
Ça t'arraches la gueule de devoir lui dire ça. Tu jettes un coup d'oeil autour de toi, il reste encore quelques élèves. Tu les fait déguerpir d'un air autoritaire. Enfin seul avec Ian, tu fini par ajouter, la voix brisée.
- S'il te plait.
Tu n'as pas réussi à fermer l'oeil de la nuit. Tes plaies béantes te brûlaient la chair. Jamais, tu n'as connu pareille douleur. Répudiée, rejetée par les tiens, c'est tout ce que tu es à présent. Indigne de ton nom, de ton rang, tu n'es plus rien. Tu as tout perdu. Tu n'arrives pas à t'y faire. Ton image dans ton miroir te donne envie de vomir.
Pendant toute la journée, tu as fais semblant. Tu es restée cette princesse des glaces. On t'as bien appris à mentir sur toi-même. Tu as souffert en silence. Tu ne pourras pas tenir longtemps ainsi. Qui plus est, tes plaies risquent de t'infecter si tu ne les soignes pas. Mais tu n'as pas les capacités requises, pour de telles blessures.
Aller à l'infirmerie. Il en est hors de question. Ta fierté ne te le permet pas. Tu n'as pas envie de subir un interrogatoire. Tu es certaine, que c'est ce qu'il se passera si tu va là-bas. Tu ne peux pas non plus demander de l'aide à Louisa, elle s'inquiéterait pour toi. Tu n'as pas besoin de compassion. Ni la moindre envie, de devoir donner la moindre explication. La personne qu'il te faut est toute trouvée. Étudiant en dixième année de médicomagie, il a sans doute les compétences pour ce que tu as besoin. Et dire que pendant, dix ans, tu l'as snobé alors que vous êtes dans la même maison. Qui aurait pu penser qu'un jour tu avais besoin d'Ian Taylor ?
Tu essayes de le trouver dans votre salle commune. Il n'est pas là. Après avoir questionner plusieurs étudiants, tu as appris qu'il pouvait se trouver à la bibliothèque. Là bas, on t'annonce que tu peux le trouver dans les serres de l'école. La serre n'est pas un lieu où tu met souvent les pieds. À vrai dire, tu n'y va jamais. Les quelques étudiants qui sont là, te regardent comme si ils venaient d'apercevoir une apparition fantomatique. Tu les ignores avec mépris. Tu fini par apercevoir le grymm, près d'une plante qui n'a aucune importance pour toi. Tu prends sur toi, pour aller à sa rencontre. Tu n'as pas vraiment le choix, après tout. Tu te places devant lui.
- Taylor, je te cherchais. J'aurais besoin de toi... En privé.
Ça t'arraches la gueule de devoir lui dire ça. Tu jettes un coup d'oeil autour de toi, il reste encore quelques élèves. Tu les fait déguerpir d'un air autoritaire. Enfin seul avec Ian, tu fini par ajouter, la voix brisée.
- S'il te plait.
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Re: I won't speak of your sins [Ft. Ian] [TERMINÉ]
Mer 26 Sep 2018 - 22:57
I WON'T SPEAKOF YOUR SINS La routine quotidienne s’installe à mesure que les premiers jours de rentrée se tassent. Le rythme prend forme, bien qu’il ne l’a pour ainsi dire jamais vraiment perdu malgré les deux mois de répit imposés par l’été. C’est une routine ancrée en lui après toutes ces années. Et pourtant c’est la dernière qui se dessine pour lui, si tout va bien. Le Grymm tente de ne pas trop y penser, d’écarter les questions et les zones obscures de son futur en dehors de Hungcalf. Une chose à la fois, c’est déjà bien assez. Même s’il ne s’agit pas réellement d’une seule en vérité, mais dans un entrelacs de plusieurs paramètres à prendre en compte : les cours, ses affaires, et ses pensées qui ont tendance à prendre la poudre d’escampette pour aller tourner autour d’une certaine demoiselle depuis qu’il l’a accosté dans ce bar. Pas maintenant, c’est pas l’moment de penser à elle. Assis par terre, le nez plongé dans un carnet et le regard se rivant tour à tour sur celui-ci et une plante juste à côté de lui, il dessine patiemment les formes et couleurs qui la composent. Un travail d’herbier – mais sans les plantes séchées – qu’il s’impose à lui-même en plus des devoirs demandés à la base. Des notes qu’il ajoute en plus de ce qu’ils n’ont pas vu ou négligé en cours par manque de temps. Ou tout simplement d’un sens du détail absent chez certains profs… Depuis sa première année déjà, il travaille ainsi. Toujours plus que les autres, toujours plus loin que les autres. Derrière son allure nonchalante et décontractée, ainsi que son attitude de mauvais garçon, c’est une tête. A n’en pas douter, il est toujours dans les premiers de sa classe quand la première place ne lui revient pas déjà.
Il ne prête pas attention à ce qui se passe autour de lui, le lieu étant relativement calme puisque aucun cours ne s’y déroule. Alors c’est avec un air maussade et un œil vaguement perplexe qu’il accueille les salutations austères d’une certaine blonde, se tournant à peine pour lui jeter un œil. « Ah. Bah moi j’ai pas besoin d’toi. » Et il s’en retourne à son activité sans plus de cérémonie. Parfaitement indifférent à ce que la petite princesse des Grymm lui veut, il reprend sa concentration sur la plante puis replonge le nez dans son carnet. Il entend à peine les autres élèves présents décamper sous la pression silencieuse de la jeune femme. C’est seulement en entendant la cassure dans sa voix qu’il cesse les mouvements de son crayon. Après un long silence, il consent finalement à tourner la tête vers elle, l’observant attentivement de ses iris pâles. « Ok, accouche. Qu’est-ce que tu veux, Skinner ? » Quelque chose ne va pas, autant dans l’attitude de la princesse que dans le fait qu’elle vienne lui adresser directement la parole pour la première fois en des années, qui plus est en souhaitant visiblement lui demander de l’aide. Les yeux plus affutés qu’il n’y paraît, il remarque alors qu’elle semble avoir toutes les peines du monde à se tenir debout, ses jambes tremblant légèrement et sa peau semblant plus pâle que d’ordinaire. Prudemment, il pose son attirail de travail sur son sac à côté de lui. Puis il se relève pour se mettre à son niveau, lui jetant un dernier coup d’œil de la tête aux pieds. « J’ai une gueule d’infirmière peut-être ? C’est pas ici que tu devrais être, Skinner. »
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Re: I won't speak of your sins [Ft. Ian] [TERMINÉ]
Jeu 27 Sep 2018 - 1:27
La première réaction du grymm aux chemises douteuses est de t'envoyer sur les roses. Rien de bien surprenant. En tant normal, tu l'aurais ignoré, d'ailleurs tu ne serais pas venue à sa rencontre du tout. Sauf que là, ce n'est pas en temps normal du tout. Tu as vraiment besoin de lui.
Au bout d'un moment, il fini par te demander ce que tu veux. Quand il t'appelle Skinner, ton coeur se serre. Tu serres les dents. Ton divorce, le supplice que ton père t'a causé, le poids de ton déshonneur qui pèse sur tes épaules. Tout est encore trop récent pour toi. Tu n'arrives pas à avaler la pilule. Tu te forces à garder contenance et à ne pas réagir. On t'a si bien éduqué à être cette femme froide, impassible. Juste une illusion. Le Chineur s'occupera assez tôt d'annoncer la nouvelle. Les bruits de couloirs circuleront bien trop vite. Tant que tu pourras toujours donner l'illusion de ta vie sans accroc, tu le feras. Ton existence a toujours été ainsi. Dans le déni de tes ressentis, le contrôle de tes émotions, de tes faits et gestes. Il n'y a pas de place pour l'imprévu, il n'aurait jamais dû y avoir de place pour la passion. Tu as goûté une seule fois à la déraison. Voilà, où tu en es à présent, à quémander de l'aide à ce grymm qui n'avait droit qu'à du mépris de ta part jusqu'à présent. Parce qu'il ne se plie pas aux règles. Quelque part, tu lui envie sa liberté.
- Tu es bien en médicomagie ?
Une question qui n'en n'est pas une. Tu connais déjà la réponse et tu sais que même si il en a pas l'air comme, il est doué. À sa remarque comme quoi tu devrais aller voir une infirmière plutôt que lui tu lui répond, en prenant sur toi. En ravalant quelque peu ta fierté.
- Si j'avais voulu en voir une, je ne serais pas là à essayer de t'implorer... te parler. Je ne suis pas venu vers toi par hasard.
Vous n'avez jamais été proches et vous ne le serez sans doute jamais. C'est justement pour cela qu'il est la personne toute désignée pour toi. Tu as pesé le pour et le contre, ta décision n'a pas été prise à la légère. Tu soupires avant de poursuivre.
- J'ai besoin que tu me soignes.
Ce sont tes blessures physiques qui ont besoin d'être soignées. Pas celles que tu gardes à l'âme. Celles-là, tu es bien trop fière pour les accepter et te les avouer.
Au bout d'un moment, il fini par te demander ce que tu veux. Quand il t'appelle Skinner, ton coeur se serre. Tu serres les dents. Ton divorce, le supplice que ton père t'a causé, le poids de ton déshonneur qui pèse sur tes épaules. Tout est encore trop récent pour toi. Tu n'arrives pas à avaler la pilule. Tu te forces à garder contenance et à ne pas réagir. On t'a si bien éduqué à être cette femme froide, impassible. Juste une illusion. Le Chineur s'occupera assez tôt d'annoncer la nouvelle. Les bruits de couloirs circuleront bien trop vite. Tant que tu pourras toujours donner l'illusion de ta vie sans accroc, tu le feras. Ton existence a toujours été ainsi. Dans le déni de tes ressentis, le contrôle de tes émotions, de tes faits et gestes. Il n'y a pas de place pour l'imprévu, il n'aurait jamais dû y avoir de place pour la passion. Tu as goûté une seule fois à la déraison. Voilà, où tu en es à présent, à quémander de l'aide à ce grymm qui n'avait droit qu'à du mépris de ta part jusqu'à présent. Parce qu'il ne se plie pas aux règles. Quelque part, tu lui envie sa liberté.
- Tu es bien en médicomagie ?
Une question qui n'en n'est pas une. Tu connais déjà la réponse et tu sais que même si il en a pas l'air comme, il est doué. À sa remarque comme quoi tu devrais aller voir une infirmière plutôt que lui tu lui répond, en prenant sur toi. En ravalant quelque peu ta fierté.
- Si j'avais voulu en voir une, je ne serais pas là à essayer de t'implorer... te parler. Je ne suis pas venu vers toi par hasard.
Vous n'avez jamais été proches et vous ne le serez sans doute jamais. C'est justement pour cela qu'il est la personne toute désignée pour toi. Tu as pesé le pour et le contre, ta décision n'a pas été prise à la légère. Tu soupires avant de poursuivre.
- J'ai besoin que tu me soignes.
Ce sont tes blessures physiques qui ont besoin d'être soignées. Pas celles que tu gardes à l'âme. Celles-là, tu es bien trop fière pour les accepter et te les avouer.
- InvitéInvité
Re: I won't speak of your sins [Ft. Ian] [TERMINÉ]
Jeu 27 Sep 2018 - 20:42
I WON'T SPEAKOF YOUR SINS Ian la fixe de son regard pâle et impassible. Tout au plus peut-on y lire son flegme habituel et une lueur de scepticisme face à la situation improbable. Celle de voir la Grymm s’abaisser à un lui demander service. Pas de doute, elle est au pied du mur pour en arriver là, j’vois pas d’autres explications. Mais acculée par quoi ? Si la question lui traverse l’esprit un bref instant, il la range de côté sans plus y penser. Il n’est pas certain de vouloir savoir et rentrer dans les ennuis d’une fille à laquelle il ne doit rien. D’ailleurs il n’est pas dit qu’il accepte simplement de l’aider. « Peu importe les emmerdes dans lesquelles tu t’es fourrée, j’ai aucune envie que ça rejaillisse sur moi. » Il flaire l’embrouille, là quelque part. Ça le connait après tout, les embrouilles et les magouilles. C’est son domaine, celui dans lequel il baigne depuis des années. Or si la jeune femme refuse d’aller voir un médecin officiel ou de l’université… c’est qu’il y anguille sous roche. « J’suis pas con, si tu viens me voir c’est que tu es dans une situation à propos de laquelle t’as pas envie qu’on te pose des questions. Et en général, ça sent toujours mauvais les personnes qui ont ce genre de requête. » Les mains dans les poches, il la regarde de haut en bas comme pour tirer une estimation de son état de santé. Chose relativement peu précise sans l’examiner de plus près et inspecter les blessures potentielles qu’elle porte. Elle tient quand même debout même si elle est un peu pâlotte, ça doit pas être la mort non plus… « Enfin, si tu me garantis que ça ne m’attirera pas d’emmerdes de t’aider, à voir… Mais ce sera pas gratuit. » Un sourire de requin ponctue cette remarque. Le Grymm ne perd pas le nord, toutes les occasions pour se faire un peu d’argent sont bonnes à prendre. Et si elle pense pouvoir jouer la carte de la déontologie, aider son prochain ou n’importe quel autre sens moral pour lui forcer la main ou s’en tirer à titre gracieux, c’est bien mal connaître Ian. Il n’est sûrement pas en médicomagie pour aider les autres, ce n’est pas là sa vocation. Il manque trop d’empathie et d’intérêt envers autrui pour ça. « Cependant, je ne suis pas encore devin malheureusement. Donc j’vais pas pouvoir deviner ce que t’as si tu ne me montres pas. »
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Re: I won't speak of your sins [Ft. Ian] [TERMINÉ]
Ven 28 Sep 2018 - 0:06
Malin le grymm. Il se doute bien que si tu viens vers lui, c'est bien parce que tu es en fâcheuse posture. Tu ne répond rien, ton silence en dis long, il est dans le vrai. Tu ne compte pas lui créer des ennuis, ni qu'il mette dans la mouise pour toi. Tu penses qu'il peut très bien le faire tout seul ça.
- Là n'est pas mon attention Taylor. Je ne cherche pas à te nuire.
Bien évidemment, si il t'aide ce ne sera pas gratuit. Tu es de ceux qui pensent que tout à un prix. Tu n'en attendais pas moins venant de sa part. N'importe quel être sensé aurait réagit de la même façon. Tu plonges la mains dans la poche de ta veste afin d'en sortir un écrin en velours pourpre que tu ouvres devant ses yeux.
- Bien évidemment... Rien n'est gratuit dans la vie. Tout service mérite une petite contribution.
Un médaillon d'une qualité rare et exceptionnel est ce que tu lui propose en guise de légère contribution. Tu l'avais hérité de ton père, qui lui même l'avait eu du sien. Tu n'en as plus besoin depuis que ton père t'a renié de la famille.
- En le revendant, tu pourras subvenir à tes besoins pendant un bon moment. Et à ceux de tes proches. Tu me soignes et ce médaillon sera à toi.
Il semble se méfier, tu lui laisse vérifier scrupuleusement le médaillon, afin qu'il voit par lui même, à coups de sortilèges, qu'il ne s'agit pas d'une babiole en toc. Une fois chose faite, tu ramasses le bijou dans sa boîte.
- Il sera à toi, une fois que tu auras rempli ta part du marché.
Le grymm a besoin de voir tes blessures pour pouvoir voir ce qu'il en est. Tu prends ta baguette et jette un sort de dissimulation sur vous afin de vous camoufler des éventuels regards qui pourraient arriver. Si devoir te déshabiller devant lui, ne te met pas en joie, et te mets dans une grande gêne. Tu n'as nul besoin de spectateurs en plus. Tu n'as pas envie d'être considérée comme un monstre de foire. Dos à lui, tu respire un bon coup, avant d'enlever les habits que tu portes. Tu gardes uniquement tes sous-vêtements.
- Là n'est pas mon attention Taylor. Je ne cherche pas à te nuire.
Bien évidemment, si il t'aide ce ne sera pas gratuit. Tu es de ceux qui pensent que tout à un prix. Tu n'en attendais pas moins venant de sa part. N'importe quel être sensé aurait réagit de la même façon. Tu plonges la mains dans la poche de ta veste afin d'en sortir un écrin en velours pourpre que tu ouvres devant ses yeux.
- Bien évidemment... Rien n'est gratuit dans la vie. Tout service mérite une petite contribution.
Un médaillon d'une qualité rare et exceptionnel est ce que tu lui propose en guise de légère contribution. Tu l'avais hérité de ton père, qui lui même l'avait eu du sien. Tu n'en as plus besoin depuis que ton père t'a renié de la famille.
- En le revendant, tu pourras subvenir à tes besoins pendant un bon moment. Et à ceux de tes proches. Tu me soignes et ce médaillon sera à toi.
Il semble se méfier, tu lui laisse vérifier scrupuleusement le médaillon, afin qu'il voit par lui même, à coups de sortilèges, qu'il ne s'agit pas d'une babiole en toc. Une fois chose faite, tu ramasses le bijou dans sa boîte.
- Il sera à toi, une fois que tu auras rempli ta part du marché.
Le grymm a besoin de voir tes blessures pour pouvoir voir ce qu'il en est. Tu prends ta baguette et jette un sort de dissimulation sur vous afin de vous camoufler des éventuels regards qui pourraient arriver. Si devoir te déshabiller devant lui, ne te met pas en joie, et te mets dans une grande gêne. Tu n'as nul besoin de spectateurs en plus. Tu n'as pas envie d'être considérée comme un monstre de foire. Dos à lui, tu respire un bon coup, avant d'enlever les habits que tu portes. Tu gardes uniquement tes sous-vêtements.
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Re: I won't speak of your sins [Ft. Ian] [TERMINÉ]
Dim 30 Sep 2018 - 16:09
I WON'T SPEAKOF YOUR SINS L’appât du gain fait son œuvre, surtout en ces temps difficiles. La Grymm le laisse examiner le médaillon qu’elle lui tend sous tout les angles, à l’affut de la moindre supercherie. C’est une belle pièce à n’en pas douter, de quoi lui permettre d’être tranquille pour plusieurs semaines, voir quelques mois s’il se montre prudent et raisonnable dans ses dépenses. De quoi aider Evelyn également, bien qu’il trouvera des moyens détournés pour faire accepter son aide à la brune. Il sait qu’elle n’acceptera jamais un coup de main directement financier, mais qu’importe. Il a de la ressource dans les idées. Il devra seulement veiller à trouver un acheteur discret et généreux. Ou alors je pourrais retirer les pierres et les vendre séparément… Plus discret, mais ça se vendra moins cher. Mais il stoppe là ses spéculations, le bijou n’étant pas encore en sa possession. « Parfait, ça fera l’affaire. » Satisfait de son inspection, il le retourne à Skinner et croise les bras en attendant qu’elle se décide à lui montrer la raison de sa sollicitation.
Peu soucieux de l’intimité de la jeune femme, il la laisse jeter son sort sans lever le petit doigt. Puis l’horreur se dévoile à mesure que le tissu délaisse sa peau, laissant apparaître de vilaines plaies zébrant toute la surface de son dos ainsi que ses cuisses. Des blessures laissées à vif, encore sanguinolentes, et du sang séché. Ian plisse le nez face à ce gâchis, partagé entre un début de respect envers Skinner et la vue de telles blessures très certainement infligées avec acharnement. Ok. Et elle arrive à marcher et se tenir droite avec un steak tartare à la place du dos ? « C’est récent je suppose ? T’as pris de quoi calmer la douleur ? » demande-t-il autant par curiosité que par un début d’instinct professionnel. Pour le reste, il n’a pas besoin de savoir : les circonstances ou ce qu’elle a bien pu faire, cela ne l’émeut pas. Et il n’a guère besoin de plus pour la suite. « Je ne parlerai pas de potentielles cicatrices qui pourraient rester même après guérison, parce que vu la gueule de tes plaies, tu vas crever d’une infection bien avant si ça reste comme ça. » Il va devoir les nettoyer avant de faire quoique ce soit d’autre. Ensuite, il pourra évaluer la profondeur des dégâts et s’occuper du reste. Sa main droite glisse dans la poche de son pantalon pour en sortir son portable. « J’ai pas ce qu’il faut pour te soigner là. Soit on bouge si t’as un endroit propre et tranquille où on pourra se poser, avec de quoi t’allonger. Soit on reste là et ce sera un peu à la débrouille. Dans tous les cas, j’ai pas ce qu’il faut pour faire ça correctement. Mais c’est pas un problème, ça peut se régler en cinq minutes. » Il commence à pianoter sur l’écran puis porte l’objet à son oreille. Une brève conversation s’ensuit, où il énumère une liste à son interlocuteur à l’autre bout du fil avant de conclure par un « Dépose-moi ça là où tu sais. » Il se serait bien faufilé dans l’infirmerie de l’université pour subtiliser tout ceci lui-même, mais sa dernière escapade ne s’y est pas déroulée comme il le pensait. Autant rester prudent et faire profil bas là-bas pour un moment. « Tu m’attends là, ou bien on se rejoint autre part ? »
- InvitéInvité
Re: I won't speak of your sins [Ft. Ian] [TERMINÉ]
Dim 30 Sep 2018 - 18:13
Les affaires sont un langage que vous comprenez tout deux. Il te soignes et en échange tu lui donne ton médaillon. Du gagnant, gagnant en quelque sorte.
Gênée devant lui, tu le laisses regarder rapidement tes plaies. Ce n'est pas beau à voir du tout, mais qu'importe, vu la situation. Il te demande si c'est tout récent et si tu as pris de quoi soulager ta douleur.
- Hier en fin de journée.
Tu ne dis rien de plus. D'ailleurs, il ne te le demande pas. Tant mieux, pour toi. Son absence de curiosité est une des raisons qui t'ont poussées à aller le voir lui, plutôt qu'un médicomage professionnel.
- J'ai pris une potion d'antidouleur ce matin.
Juste assez pour tenir la journée. Mais pas assez pour les jours suivants. Tu l'écoutes écouter les conséquences que de telles blessures peuvent causer si elles ne sont pas prises à temps. Pour la faire courte, attendre la Saint Glinglin pour soigner tes plaies, n'est pas envisageable. Il risque d'y avoir d'éventuelles cicatrices, même après ta guérison.
- Pour ce que ça change...
Ces paroles, tu les prononces, sans t'en rendre compte, le regard perdu dans le vague. Tu t'adresses plus à toi-même qu'au grymm pour le coup.
Un endroit propre et tranquille, tu en connais un. Ta chambre, tu y es toute seule, puisque Niamh, la seule qui a réussi à supporter une colocation en ta compagnie, ne dort plus à l'université et cela bien avant qu'elle ait arrêté les cours. Tu le laisse gérer son affaire avec cet appareil étrange que Niamh a déjà utilisé plusieurs fois.
- Retrouves moi dans ma chambre.
Tu lui précises de laquelle il s'agit. Le but n'étant pas qu'il se retrouve dans la panade, parce qu'il se serait trompé de dortoir.
Tu remets tes vêtements, puis tu lèves le sort. Une fois qu'il a quitté la serre. Tu y restes un peu, en faisant semblant de t'intéresser à une plante autour de toi. Vous voir sortir en même temps, serait bien suspicieux. Et tu n'as pas spécialement envie qu'on se fasse des idées saugrenues sur lui et sur toi.
La suite ici Gênée devant lui, tu le laisses regarder rapidement tes plaies. Ce n'est pas beau à voir du tout, mais qu'importe, vu la situation. Il te demande si c'est tout récent et si tu as pris de quoi soulager ta douleur.
- Hier en fin de journée.
Tu ne dis rien de plus. D'ailleurs, il ne te le demande pas. Tant mieux, pour toi. Son absence de curiosité est une des raisons qui t'ont poussées à aller le voir lui, plutôt qu'un médicomage professionnel.
- J'ai pris une potion d'antidouleur ce matin.
Juste assez pour tenir la journée. Mais pas assez pour les jours suivants. Tu l'écoutes écouter les conséquences que de telles blessures peuvent causer si elles ne sont pas prises à temps. Pour la faire courte, attendre la Saint Glinglin pour soigner tes plaies, n'est pas envisageable. Il risque d'y avoir d'éventuelles cicatrices, même après ta guérison.
- Pour ce que ça change...
Ces paroles, tu les prononces, sans t'en rendre compte, le regard perdu dans le vague. Tu t'adresses plus à toi-même qu'au grymm pour le coup.
Un endroit propre et tranquille, tu en connais un. Ta chambre, tu y es toute seule, puisque Niamh, la seule qui a réussi à supporter une colocation en ta compagnie, ne dort plus à l'université et cela bien avant qu'elle ait arrêté les cours. Tu le laisse gérer son affaire avec cet appareil étrange que Niamh a déjà utilisé plusieurs fois.
- Retrouves moi dans ma chambre.
Tu lui précises de laquelle il s'agit. Le but n'étant pas qu'il se retrouve dans la panade, parce qu'il se serait trompé de dortoir.
Tu remets tes vêtements, puis tu lèves le sort. Une fois qu'il a quitté la serre. Tu y restes un peu, en faisant semblant de t'intéresser à une plante autour de toi. Vous voir sortir en même temps, serait bien suspicieux. Et tu n'as pas spécialement envie qu'on se fasse des idées saugrenues sur lui et sur toi.
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