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niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Sam 6 Oct 2018 - 12:58
vous en vivez une !
Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
petite ambiance • Idée stupide née d'un surplus d’ego. Tu n'aurais pas dû accepter le défi, pas celui-ci en tout cas. Un asile sorcier désaffecté. Tu frissonnes rien qu'à regarder la bâtisse sombre devant laquelle tu te trouves. De hauts murs encerclent le bâtiment abandonné, les ronces et les épines ont prit possession de la grille d'acier sortie de ses gonds avec la force du temps. Mais quelle idée !? Oui, vraiment, qu'est-ce qui t'es passé par la tête, Niamh ? Tu ne pouvais pas simplement ignorer la discussion chez Scylla ? Te contenter de peindre et dessiner sur les murs de la chambre du bébé ? Non, bien sûr que non. Parce que le sujet de cet asile est parvenu à tes oreilles, parce que tu as été surprise de voir que l'idée d'un endroit hanté soit perçu aussi ... banalement pour les sorciers qui t'entouraient et puis, il y a eut la phrase de trop dis-le si t'as peur princesse ! Comme si tu admettrais devant quiconque avoir peur, t'as haussé les épaules tout en levant les yeux au ciel, c'est pas trois fantôme qui vont me faire peur ! C'est vrai ? Pourtant, dans ta croyance, les esprits ne sont pas de ceux qu'on dérange. Les phénomènes paranormaux te terrorisent depuis que tu es enfant. Depuis que ton imbécile de grand-frère t'a montré l'Exorciste alors que tu n'avais que sept ou huit ans. Depuis ce jour, tu frémis rien qu'à l'idée de possession, de poltergeist et si tu tolérais les fantômes de Poudlard et d'Hungcalf, certains te mettaient tout de même mal à l'aise. Je parie que tu n'es pas cap de le visiter avec moi qu'il te murmure dans le dos. Tu grommelles avant de te tourner, plantant ton regard dans le sien vingt-trois heure trente, ce soir... soit pas en retard le troll, les fantômes n'aiment pas attendre... et moi non plus !. Ta fierté te perdra un jour, tu t'en rends compte ? Le regard sur la très jolie montre que le-dit troll t'a offerte, il lui reste deux minutes avant d'être en retard, avant de te donner un prétexte pour disparaître, pour rentrer chez toi te mettre en boule sous un plaid et regarder un bon vieux dessin animé. Plop. Pas de chance. J'ai cru que tu avais pris peur dis-tu simplement, détachée, la voix contrastant avec le frisson qui parcourt ton échine, rien à voir avec lui pour une fois, tu n'es pas à l'aise du tout, mais tu ne vas pas te défiler, tu n'es pas ce genre de femme, mais tu dois bien avouer que ça présence te rassure un peu, tu te sens moins seule déjà, un peu plus en sécurité, depuis qu'il est là.
(c) DΛNDELION
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
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» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
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Inventaire Sorcier
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Lun 8 Oct 2018 - 18:39
Je regarde les murs extérieurs à la peinture délabrée et à moitié arraché, laissant deviner les bases de bois les soutenant et je me demande ce que je fais ici. Comment aurais-je pu penser alors que j'aidais Scylla à aménager la chambre du bébé que j'allais me retrouver le soir venu dans cet asile hanté qui faisait peur à tous les habitants du coin, moldus comme sorciers. D'après ce que j'en savais, il avait abrité des sorciers fous plus que des moldus, ce qui expliquait sûrement les étranges histoires qui circulaient sur ce lieu. Je m'en rappelle encore, je n'avais pas pu m'empêcher de taquiner Niamh ce matin, la mettant en quelque sorte au défi d'affronter l'atmosphère de ce lieu si morbide et inquiétant. Et bien entendu, elle avait mordu à l'hameçon. Elle niait avoir peur, avec ce petit air revêche que j'aimais bien chez elle, comme si je lui avais fait un affront. C'était plutôt une boutade, mais sa réaction m'avait encouragé. A aucun moment je n'aurai pu pensé que les fantômes l'intimidaient, après tout, on était habitués à en fréquenter depuis Poudlard ! Et forcément j'avais surenchéri, pariant sur la fait qu'elle n'oserait pas visiter les lieux hantés avec moi. Pour toute réponde, elle m'avait donné rendez-vous le soir même. Alors après m'être douché, j'avais enfilé ma veste pour transplaner directement devant l'asile, après tout à cette heure et près de ce lieu, il n'y avait aucun moldu susceptible de nous voir n'est-ce pas ? J'avais pris ma baguette dans ma veste au cas où. On ne sait jamais, peut-être que les légendes urbaines qu'on raconte sont vrais. J'en ai entendu une qui raconte qu'une des patientes avaient été internés là car elle avait comme passion d'énucléer les animaux pour en manger les yeux en soupe … Plutôt morbide. L'histoire raconte qu'à son arrivée, catatonique, un des soignants ne s'était pas méfié jusqu'à ce qu'elle se jette sur lui pour lui arracher un globe oculaire avant de l'avaler. Je n'avais jamais su si l'histoire était vraie, mais son œil de verre témoignait pour lui paraît-il.
Je regarde Niamh.
Peur ? Tu penses vraiment que j'allais me défiler ? Non, j'ai bien trop hâte de tvoir que j'avais raison et que tu as peur des fantômes Princesse. On entre ? Je suis sûr qu'ils nous attendent...
Je pousse alors la grille d'acier qui manque de s'écrouler vu son état, dans un effroyable grincement à faire fuir les plus peureux. Je m'avance en premier lieu, comme un rempart humain pour Niamh, inconsciemment, pour qu'elle puisse me suivre. Je la vois hésiter, alors je lui tends ma main pour passer la grille. Nous voici devant le perron aux marches bétonnées mais fendues en plusieurs endroits.
C'est donc ça le fameux asile aux fantômes ? On croirait presque la maison de ma vieille tante. Non je plaisante, mais tu la connaîtrais tu comprendrais la vanne. Prête à entrer dans cet enfer Fizwizbiz ?
L'amour est plus fort que tout
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Dim 14 Oct 2018 - 18:16
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Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
Tu parles de peur, mais c'est toi qui as une boule d'angoisse qui s'ancre au fond de ton estomac pour l'instant, même si tu donnes l'impression d'être détachée, de ne pas être impressionnée, tu vas jusqu'à sourire moqueuse quand Caël pointe du doigt un fait : tu as peur et il va le voir très rapidement. Tu fronces le nez légèrement agacée par son aplomb et son apparente confiance en lui. Si seulement tu pouvais faire vaciller ce piédestal sur lequel il s'est placé, tu donnerais un gros coup de pied dedans ! Allons-y ... plus on est de fou plus on rit comme on dit ! Le Muller pousse la grille dans un grincement qui te donne la chaire de poule, tu remarques qu'elle est branlante et manque de tomber, dommage, tu n'aurais pas eu à supporter le bruit de ce grincement à la sortie. Caël s'avance en premier, tu le suis après un moment d'hésitation, ne voulant pas donner l'impression de traîner, tu saisis la main qu'il te tend et le laisse t’entraîner vers les grandes marches de béton. Yeurk. Tu ne saisis pas l'humour, bien trop prise par la panique qui court dans tes veines, tu te contentes d'observer, soupirer, puis finalement grimper l'escalier, je t'attend, c'est toi qui fait du tourisme là, en avant Niamh ! T'es pas une trouillarde!
Il faut forcer un peu l'entrée, de grandes portes solides font un barrage entre l'air frais de l'extérieure et la poussière omniprésente. Un hall se dessine sous tes yeux, grand, vaste, nul doute qu'à son époque de grandeur l'endroit devait être magnifique. Tu remarques les moulures au plafond, le comptoir d’accueil probablement en marbre blanc, le tout dans une obscurité presque totale, lumos, tes doigts serrent fermement le bout de bois d'où s'échappe un rayon de lumière. Inconsciemment, tu te rapproches de Caël, n'ayant aucune envie de te retrouver seule au milieu de cet endroit au potentiel fortement anxiogène. On ... on va par-là ? T'es à peine entrée que tu hésites déjà, pourtant, malgré le léger tremblement qui secoue ta main, tu prends le premier couloir qui s'offre à vous, des pans de murs manquent, de grandes lézardes traversent le plafond et tu as l'impression qu'un courant d'air balaie les lieux, pourtant l'atmosphère est pesante. Un grincement. Ta tête se tourne rapidement tandis que tu sursautes, c'est un vieux bâtiment Niamh! Tu tentes de te rassurer comme tu peux, tu ne veux pas qu'il se pavane, fanfaronnant qu'il avait raison et que tu es bien une trouillarde.
Pour l'instant, vous n'avez croisés que des araignées et ça te convient très bien. Pourtant tu ressens une pression qui s'accumule sur tes épaules, quelque chose d'écrasant, d'inexplicable, tu te figes, tu manques d'air. Yeux écarquillés, respiration courte et saccadée, ta main libre attrape le bras du wright, tu ne joues pas la comédie et c'est impossible pour toi de faire la part des choses entre une crise de panique ou un réel malaise inexplicable. Habituée au stress et ses effets, tu fermes les yeux pour reprendre ton calme, respirer à nouveau, je le sens pas ce truc...
Il faut forcer un peu l'entrée, de grandes portes solides font un barrage entre l'air frais de l'extérieure et la poussière omniprésente. Un hall se dessine sous tes yeux, grand, vaste, nul doute qu'à son époque de grandeur l'endroit devait être magnifique. Tu remarques les moulures au plafond, le comptoir d’accueil probablement en marbre blanc, le tout dans une obscurité presque totale, lumos, tes doigts serrent fermement le bout de bois d'où s'échappe un rayon de lumière. Inconsciemment, tu te rapproches de Caël, n'ayant aucune envie de te retrouver seule au milieu de cet endroit au potentiel fortement anxiogène. On ... on va par-là ? T'es à peine entrée que tu hésites déjà, pourtant, malgré le léger tremblement qui secoue ta main, tu prends le premier couloir qui s'offre à vous, des pans de murs manquent, de grandes lézardes traversent le plafond et tu as l'impression qu'un courant d'air balaie les lieux, pourtant l'atmosphère est pesante. Un grincement. Ta tête se tourne rapidement tandis que tu sursautes, c'est un vieux bâtiment Niamh! Tu tentes de te rassurer comme tu peux, tu ne veux pas qu'il se pavane, fanfaronnant qu'il avait raison et que tu es bien une trouillarde.
Pour l'instant, vous n'avez croisés que des araignées et ça te convient très bien. Pourtant tu ressens une pression qui s'accumule sur tes épaules, quelque chose d'écrasant, d'inexplicable, tu te figes, tu manques d'air. Yeux écarquillés, respiration courte et saccadée, ta main libre attrape le bras du wright, tu ne joues pas la comédie et c'est impossible pour toi de faire la part des choses entre une crise de panique ou un réel malaise inexplicable. Habituée au stress et ses effets, tu fermes les yeux pour reprendre ton calme, respirer à nouveau, je le sens pas ce truc...
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mar 16 Oct 2018 - 13:02
Si j’avais su que Niamh était vraiment peureuse de ce genre d’endroit, je ne l’y aurai peut-être pas emmené. Quoique … Elle qui paraissait si forte, je voulais voir ce qu’il y avait sous cette carapace, derrière ce mur qu’elle avait monté autour d’elle. Une tâche ardue, mais je n’avais pas peur, au contraire. Pour ma part, on ne peut pas dire que la peur m’étouffe, bien au contraire, j’ai toujours été un casse-cou, n’hésitant pas à choisir l’option la plus dangereuse quand une autre plus sécurisée s’offrait à moi. Cette outrecuidance, cette bravade m’avait souvent conduit à l’infirmerie, mais ça ne m’empêchait pas de recommencer bien au contraire. On pouvait dire que j’étais une vraie tête brûlée, c’est peut-être pour ça je pense que je tiens tant à devenir Auror, le danger m’attire bien trop pour que je m’en tienne éloignée. La preuve, j’étais bien aux côtés de Niamh et j’avais même été dans un magasin pour moldus avec elle, si même ça ne m’avait pas fait peur, alors ce n’était pas un simple asile hanté qui allait m’impressionner. Le grincement de la grille donne le ton de la visite. L’angoisse est palpable, mais je trouve ça excitant, après tout un fantôme ne peut pas nous faire e mal n’est-ce pas ? Et puis j’ai toujours ma baguette au cas où. Et maintenant j’ai sa main dans la mienne. Elle grimpe l’escalier et ose me dire que je fais du tourisme ?
Du tourisme ? J’ai comme l’impression que tu veux visiter cet asile un peu trop rapidement Fizwizbiz. Profite, avoue que ce lieu est atypique non ?
Néanmoins, je la suis pour ne pas la laisser seule, on ne sait jamais. Elle pousse les grandes portes de bois et une fois ces portes ouvertes l’odeur qui s’en dégage est difficilement soutenable, la poussière vole comme une nuée d’insectes que l’on aurait dérangés dans leur sommeil. L’endroit est vétuste, mais témoigne d’une splendeur passée indéniable. Niamh rajoute un peu de lumière, ce qui nous permet d’explorer les lieux plus facilement. Pourtant, malgré la peur que devine à ses tremblements, elle se lance dans le premier couloir qui se montre à nous. Dans ce couloir, les murs sont à moitié en ruine, laissant deviné des structures de bois où des termites et des doxys ont sûrement fait leur nid. Soudain elle sursaute au moment d’un grincement. Je me moque gentiment.
Bah alors Princesse, tu as peur d’un seul grincement du bois ? Cette bâtisse est très vieille, il doit y avoir de petits animaux sauvages et le bois doit travailler, d’où les grincements. Je suis sûr qu’il n’y a personne. (Soudain, je crie) Y A QUELQU’UN ICI ?
Pour toute réponse, il n’y a que le silence, alors je ris. J’espère que mon rire va détendre un peu Niamh, qui est crispé comme une planche de bois. Elle m’agrippe, comme si elle était en proie à une crise d’angoisse. Je ne m’attendais pas à une réaction aussi forte, alors je la rassure comme je peux, posant ma main sur son épaule en lui demandant de respirer profondément.
Je sais que ma vue te coupe le souffle, mais respire Princesse ! Viens, il y a une salle ici.
Nous rentrons alors dans une pièce dont la porte est au sol, la pièce est remplie de lits aux barreaux rouillés, sûrement un ancien dortoir. Les fenêtres donnent sur l’extérieur, mais on ne peut rien voir à travers à cause e la crasse. De vieux draps recouvrent les lits, souillés et chiffonnés. Je vois une masse informe sur un de ces lits, comme s’il y avait un corps ou quelque chose de ce genre. Je pourrais très bien l’éviter et sortir de la pièce, mais je suis une tête brûlée, Alors je m’approche et je soulève le drap.
1-2 : Un raton laveur me regarde avec ses grands yeux effrayés, couine et s’enfuie vers l’entrée de la pièce, arrivant en plein sur Niamh qui n’est déjà pas rassurée. Devant l’inoffensivité de l’animal, je le laisse partir sans réagir, avec un sourire sr le visage. Plus de peur que de mal.
3-4 : Un squelette humain se cache sous les draps, de surprise, je recule et trébuche sur le lit situé derrière moi. Je tombe dans le lit ce qui réveille un doxy qui m’attaque, mais dans ma chute ma baguette m’a échappé des mains. J’espère donc que Niamh saura réagir sans me blesser au passage. J’essaie de me débarrasser de la créature avec mes mains.
5-6 : Les draps révèlent un esprit frappeur qui ressemble à un elfe de maison à la peau rapiécée et à l taie d’oreiller ensanglantée, une trace d’égorgement orne son cou. Il me saute dessus, mais j’étais prêt et lui lance Un Ectoplasmus qui l’envoie rebondir sur le mur en face, faisant tomber du plâtre sur lui. Attentif, je rejoins Niamh et me place devant elle pour la protéger, mais l’esprit ne demande pas son reste et s’en va en brisant les fenêtres, avec un cri perçant. Il semble que nous ne soyons pas seuls ici.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mar 16 Oct 2018 - 13:02
Le membre 'Caël Muller' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mer 17 Oct 2018 - 18:11
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Tu n'es pas à l'aise, pas du tout même. Cette boule à l'estomac qui ne fait que grossir, tu as la bouche sèche d'un coup, non... tu ne la sens pas vraiment pas cette connerie, mais tu te tais, tu joues la forte, comme toujours et avance, interpellant même Caël au passage. Une petite voix dans ta tête te souffle de faire demi-tours, la ferme Jimini, tu ne comptes pas lui donner raison, c'est hors de question alors tu entres dans l'asile, la respiration coupée par l'atmosphère et l'air vicié. Poua, quelle idée, vraiment. Atypique. C'est au-delà de l'atypisme, ce lieu dégage des mauvaises ondes, tu es capable de les ressentir traverser ton être, une fois chez toi tu sais déjà que tu feras brûler de la sauge, pour l'heure... tu te contentes d'avancer, sursautant lorsqu'un grincement se fait entendre. C'est pas sérieux, tu le sais, tu ne pourras pas tressaillir à chaque mouvement, mais c'est involontaire. Comme tu pouvais t'y attendre, Caël se moque, tu lui fais une grimace agacée, allant jusqu'à lui donner un coup de poing sur l'épaule quand il se met à crier, t'es pas sérieux-là ? Il veut pas des timbales ou un harmonica tant qu'il y est ? Loin de te rassurer, le silence qui s'impose après sa voix te semble bien plus pesant encore qu'avant, comme si l'atmosphère s’alourdissait, comme si le plafond se rapprochait de sol, mais d'ailleurs ? Il était si proche que ça ? Tu te sens mal. Souffle court, bientôt totalement coupé, tu attrapes le bras de Caël qui tente à sa manière de te rassurer, tu le vois dans son regard qui n'est pas aussi moqueur de d'ordinaire, sa main sur ton épaule, tu prends sur toi pour essayer de respirer, ce n'est pas évident, mais tu reprends progressivement le contrôle pour le suivre dans une salle bien plus délabrée que le couloir. Ton regard balaie la pièce et tu murmures il y a réellement des gens qui pensaient qu'on pouvait aller mieux dans ce genre d'endroit ? Un frisson parcourt ton dos, tu repenses au passage à vide que tu as traversé, seule, il y a plusieurs mois, peut-être que tu aurais pu finir dans ce genre d'endroit ?
Toujours plantée à l'entrée de la pièce tu vois Caël avance tel Indiana Jones à la recherche de son crâne, sauf que là, le cristal s'est transformé en un amas de tissus. Il ne va quand même pas ... Ah si... Tu aurais pu lui dire que c'était vraiment une mauvaise idée, mais il ne t'aurai pas écouté de toute façon. Ce qui semble être un fantôme d'elfe de maison se rue sur lui, et la seule chose que tu es capable de faire,soyons franc, t'es pas la pro des sortilèges tu serais plutôt capable de blesser Caël que la créature, c'est hurler. Ta baguette glisse de tes doigts, mais tu la rattrapes quand le Wright se place devant toi, faisant barrage entre le fantôme et toi, mais l'ectoplasme change de cap et passe à travers une fenêtre avec fracas. Le faisceau de lumière te trahis, tu trembles comme une feuille lors d'un soir d'automne, tu es livide et ton regard se voile, je déteste les fantômes. La perle roule sur ta joue, mais tu la chasses rapidement. Ton emprise se referme sur le bout de bois, ta lèvre se retrouve prise au piège entre tes dents, tu mords fort, suffisamment que pour sentir un goût de fer envahir tes papilles. Tu aimerais être différente, tu aimerais pouvoir être comme eux et te ficher de ces trucs de fantômes, mais tu n'y arrives pas, tu n'as plus pu les supporter, les seuls fantômes que je voulais voir ne sont jamais apparu, tu parles d'un karma. Pourquoi tu lui parles de ça ? De tes parents, de ce manque qui te bouffe et t'étouffe ? Aucune idée, mais t'es bien déterminée à ne pas laisser la situation évoluer en sa faveur. Bon, on continue ? J'ai pas envie de me retrouver dans le même état que lui ... tu désignes un coin de mur où une silhouette se dessine, empreinte d'un incendie, combustion spontanée probablement, où un patient qui se prenait pour un dragon ? Peut-être ...
Tu traverses la pièce, piquée par ton orgueil et ta fierté blessée, t'ouvres une nouvelle porte. Un bureau. Après un bref coup d’œil il n'y a rien de redoutable là-dedans, mais des dossiers attirent ton attention. Trop curieuse, tu laisses glisser tes doigts sur les dossiers cartonnés délicatement. C'est comme si on avait quitté les lieux avec précipitation, laissant les choses urgentes ou non en suspend. Ta main libre ouvre un tiroir d'où s'échappe de la poussière et un grincement, t'es captivée par l'endroit, la scène, ce bureau qui ressemble à celui de ton père. Pourquoi est-ce que cet endroit fait remonter autant de souvenir ? Pourquoi est-ce que tu t'y sens si mal ? Un long soupire s'échappe, tu as le cœur lourd ce soir, bien plus que les autres. Tu laisses glisser ton regard sur quelques lignes écrites à l'encre noire il y a bien des années, une écriture calligraphiée, belle et élégante, tu te demandes qui pouvait bien rédiger ces dossiers, tu en lis un, une patiente admise un soir d'hiver. La jeune femme déambulait dans les rues à moitié nue, incohérente, muette. Elle est rapidement devenue catatonique, ses pensées retirées et lues dans une pensine étaient confuse, mais la souffrance, la rage et la tristesse était omniprésente, impossible de savoir pourquoi ... mais un jour elle disparut. Non pas dans un courant d'air, ni dans une tonitruance propre à l'idée qu'on se fait des personnes internées, non... elle est partie comme elle est venue, en silence, elle a brûlé en silence. Ton regard se lève, traverse un mur pour visualiser la silhouette de l'autre côté et, tu ne t'en es pas rendue compte, mais tu trembles bien plus encore qu'avec cet elfe maudit, bien plus encore que lorsque tu as entendu cette grille grincer, tu trembles, mais ces larmes dans ton regard ont également refait leur apparition sans te demander ton avis, t'es bouleversée par ce dossier, parce qu'il fait écho en toi. Et si Lilas ne t'avait pas trouvée ? Peut-être que toi aussi tu aurais traîné dans les rues, peut-être que toi aussi, la douleur t'aurait enfermée dans un silence et t'aurais conduite à ... ça, tu ne le saura jamais et pourtant ça te hante chaque jour. Encore aujourd'hui.
Toujours plantée à l'entrée de la pièce tu vois Caël avance tel Indiana Jones à la recherche de son crâne, sauf que là, le cristal s'est transformé en un amas de tissus. Il ne va quand même pas ... Ah si... Tu aurais pu lui dire que c'était vraiment une mauvaise idée, mais il ne t'aurai pas écouté de toute façon. Ce qui semble être un fantôme d'elfe de maison se rue sur lui, et la seule chose que tu es capable de faire,
Tu traverses la pièce, piquée par ton orgueil et ta fierté blessée, t'ouvres une nouvelle porte. Un bureau. Après un bref coup d’œil il n'y a rien de redoutable là-dedans, mais des dossiers attirent ton attention. Trop curieuse, tu laisses glisser tes doigts sur les dossiers cartonnés délicatement. C'est comme si on avait quitté les lieux avec précipitation, laissant les choses urgentes ou non en suspend. Ta main libre ouvre un tiroir d'où s'échappe de la poussière et un grincement, t'es captivée par l'endroit, la scène, ce bureau qui ressemble à celui de ton père. Pourquoi est-ce que cet endroit fait remonter autant de souvenir ? Pourquoi est-ce que tu t'y sens si mal ? Un long soupire s'échappe, tu as le cœur lourd ce soir, bien plus que les autres. Tu laisses glisser ton regard sur quelques lignes écrites à l'encre noire il y a bien des années, une écriture calligraphiée, belle et élégante, tu te demandes qui pouvait bien rédiger ces dossiers, tu en lis un, une patiente admise un soir d'hiver. La jeune femme déambulait dans les rues à moitié nue, incohérente, muette. Elle est rapidement devenue catatonique, ses pensées retirées et lues dans une pensine étaient confuse, mais la souffrance, la rage et la tristesse était omniprésente, impossible de savoir pourquoi ... mais un jour elle disparut. Non pas dans un courant d'air, ni dans une tonitruance propre à l'idée qu'on se fait des personnes internées, non... elle est partie comme elle est venue, en silence, elle a brûlé en silence. Ton regard se lève, traverse un mur pour visualiser la silhouette de l'autre côté et, tu ne t'en es pas rendue compte, mais tu trembles bien plus encore qu'avec cet elfe maudit, bien plus encore que lorsque tu as entendu cette grille grincer, tu trembles, mais ces larmes dans ton regard ont également refait leur apparition sans te demander ton avis, t'es bouleversée par ce dossier, parce qu'il fait écho en toi. Et si Lilas ne t'avait pas trouvée ? Peut-être que toi aussi tu aurais traîné dans les rues, peut-être que toi aussi, la douleur t'aurait enfermée dans un silence et t'aurais conduite à ... ça, tu ne le saura jamais et pourtant ça te hante chaque jour. Encore aujourd'hui.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Ven 19 Oct 2018 - 13:25
L’atmosphère est franchement irrespirable, et ce n’est seulement dû à cette poussière que nous sommes en train de remuer à chaque nouveau pas dans l’antique bâtisse. Tout respire la malveillance, de ces murs délabrés à ce silence assourdissant. On a beau être nous même silencieux, j’ai l’intime impression que le moindre bruit que l’on fait dérange dans ce lieu hanté. Je sais que Niamh n’est pas à l’aise, même si elle fait tout pour me montrer le contraire. Peut-être que j’aurai dû prendre un de ces grigris que l’on trouve dans certaines boutiques de protection contre les fantômes, mais je n’en ai personnellement jamais eu vraiment peur, donc j’étais assez peu convaincu de leur efficacité. Mais la Princesse en aurait eu bien besoin elle, elle avait l’air d’être sur le point de faire une crise de panique à chaque instant, et je me sentais un peu démuni, même si j’essayais de me montrer rassurant autant que je le pouvais. Mais bien entendu, quand je cris dans la bâtisse, elle sursaute, en se demandant sûrement si je n’ai pas perdu une case avant de venir ici. Bon d’accord, je fais un peu le fanfaron, je me montre casse-cou mais c’est peut-être un peu pour l’impressionner. J’ignore si ça marche, mais en tout cas ça ne la rassure pas. Elle attrape mon bras à chaque bruit étrange, m’offrant une image que je ne connaissais pas d’elle. Elle m’a toujours paru être une femme forte et indépendante mais en réalité je ne connais pas sa vie, son histoire ou son passé, donc je ne peux que me faire de mauvaises idées sur ce que cache un tel débordement d’assurance. Sa question me fait réfléchir.
Je ne pense pas que le but était de les soigner tu sais … D’après ce que j’ai lu, les asiles étaient davantage utiliser pour tenir les aliénés loin de la population dite saine qu’autre chose… Oui ça m’arrive de lire, ne me regarde pas avec tes grands yeux ! Je veux devenir Auror je te rappelle, donc niveau rétention je m’y connais un peu quand même.
Je n’ai jamais donné l’impression à quiconque d’être cultivé, et ça ne me dérangeait pas car j’étais plus dans l’action que dans la réflexion, mais je bossais quand même un peu quand ça m’intéressait. Bon Sasha était bien plus érudit que moi, mais je me défendais dans mon domaine. Et ce lieu m’avait toujours intrigué, donc j’avais lu pas mal de choses à ce sujet, un asile pour sorciers qui avait d’après son histoire enferme des sorciers ne contrôlant pas leur magie suite à un choc dans leur vie. Tous les sorciers qui ne correspondaient pas aux normes étaient soit envoyé en prison soit en asile… Si j’avais eu un peu plus de culture moldu, j’aurai su que les non magiciens avaient des techniques assez proches, ils avaient enfermé pendant des décennies des personnes pour leur orientation sexuelle ou pour leur opinion religieuse ou politique, dans des asiles comme ici, avec pour tout traitement des électrochocs… J’imagine sans difficulté la torture d’être un sorcier sain mais considéré comme aliéné être réduit à vivre ici, il y avait de quoi perdre réellement la raison ! Comme avec cet esprit frappeur sous les draps qui m’a fait sursauté et qui a complètement fait paniquer Niamh. Si j’ai réussi à le faire fuir tout en protégeant la jeune femme, j’ai pu voir qu’elle en avait fait tomber sa baguette un court instant. Elle tremble comme une feuille. Elle m’avoue détester les fantômes. Elle essaie de reprendre contenance. Je me permets de passer ma main en dessous de son menton que je lève un petit peu.
Eh Princesse, rassure toi, le chevalier Caël est là pour te protéger hein !
Je ne le dis même pas sur le ton de la plaisanterie. Je la sens à fleur de peau alors je m’abstiens. Je n’ai même pas le temps de rebondir sur ses dernières paroles qu’elle repart dans le couloir, mentionnant au passage une trace d’incendie dans un coin de la pièce, formant la silhouette d’une personne. Un cas de combustion spontanée ? Apparemment c’est ce qui arrive aux sorciers qui perdent le contrôle de leur magie … Une mort atroce, sentir sa chair brûler et partir en fumée sans rien pouvoir faire, parce que la magie qui coule dans nos veines est trop forte ? Je secoue la tête en suivant Niamh, qui brusquement prend les devants – elle semble aimer prendre les choses en main, ce n’est pas la première fois que je le remarque – et on arrive dans un bureau comportant de nombreux dossiers, sûrement ceux des patients. Niamh commence à les consulter. Elle semble être ailleurs, complètement captivée par ce qui n’est pour moi qu’une pile de vieux papiers. Je m’appuie sur le chambranle de la porte en la regardant, un sourire sur les lèvres. Elle semble avoir trouvé quelque chose alors je la rejoins pour lire au-dessus de son épaule le dossier en diagonale. L’histoire d’une pauvre femme dont toute vie semblait l’avoir déserté, celle victime de la combustion spontanée. Une bien triste histoire qui semble chambouler Niamh.
Niamh, ça va ? Je te sais érudite, mais j’ignorais que ce genre de choses un peu glauques t’intéressait. Cette femme n’a vraiment pas eu de chance .. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé mais c’est triste je trouve. Cet endroit respire la tristesse. Et la mort.
Et alors que je dis ces derniers mots, je vois une ombre passer dans le couloir, par la porte du bureau. Ne serions-nous pas seuls dans cet asile ? On aurait dit une jeune femme, vu ses longs cheveux noirs, mais je n’ai pas réussi à voir distinctement de quoi il s’agissait. Immédiatement après, on entend des cris provenir de l’autre bout du couloir, d’une femme qui semble appeler à l’aide, comme si elle se faisait agresser. Une autre visiteuse comme nous attaqué par un fantôme ? Ou un fantôme ? L’appel à l’aide ne peut me laisser indifférent et je m’élance sans prévenir Niamh dans la direction des cris. Au bout du couloir, je tombe dans ce qui semble être une ancienne salle de douche, aux carreaux sales et manquants pour certains. Là dans un coin, une femme. Ou plutôt le fantôme d’une femme, à moitié nue, la peau pour moitié carbonisé, qui me regarde avec des yeux injectés de sang, comme si quelqu’un avait essayé d’abuser d’elle. J’hésite à m’approcher pour l’aider, quand j’entends les pas de Nini derrière moi.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mar 23 Oct 2018 - 22:49
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Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
C’est immonde de traiter des gens comme ça, tu dévoiles ta personnalité profonde, celle qui aime les gens, qui rêve de justice, de bonheur éternel. Est-ce que tu savais qu’il voulait être auror ? Peut-être, mais tu n’y avais jamais prêté attention jusqu’à présent, tu lui demanderas un jour pourquoi est-ce qu’il souhaite mettre sa vie au service des autres, altruisme, amour du danger, stupidité ? Cet endroit te donne des frissons, tu as peur, mais tu conserves la tête haute, plus ou moins en tout cas, le wright n’est pas dupe. Il glisse sa main sous ton menton, t’obligeant à lever la tête vers lui, pour une fois, tu ne ressens pas d’ironie ou de cynisme dans ses paroles, tu laisses glisser un léger sourire et repars à la chasse aux fantômes. Des dossiers poussiéreux, de vieux livres et parchemins étendus, tu ne peux t’empêcher d’y glisser un œil, mais peut-être que tu aurais dû passer ton chemin. Trouver un autre dossier que celui-là. Tellement absorbée par la lecture de ces lignes, tu ne sens pas Caël se glisser derrière toi, tu sursautes quand il prend la parole, soudainement troublée par la proximité, c’est horrible. Deux mots simples et pourtant profonds, ton regard se perd sur ce bureau en pagaille, tu entends un cri et avant même que tu ne réalises, tu vois Caël partir en trombe, un moment d’hésitation et tu te lances à la poursuite du blond, il entre dans une salle, tu le suis sauf que tu te fais projeter au sol violemment. Légèrement étourdie, tu te relèves et glisse les mains sur la porte qui te refuse toujours tout passage. Merde. Une inscription apparaît à l’autre bout du couloir, sang-de-bourbe, ah oui, même les murs sont racistes chez les sorciers. Tu as vécu ton adolescence à te faire traiter de sang-de-bourbe, de cette insulte tu en as fait une force, tu ne te laisses pas abattre par si peu, mais quand tu entends des talons claquer dans le couloir tu te retournes rapidement, une silhouette familière, celle de ton grand frère, un putain d’épouvantard, tu le sais, mais tu trembles à nouveau, il se grandit à mesure qu’il approche. Tu recules, encore et encore, jusqu’à ce que ton dos percute le mur du fond, il ne parle pas, mais tu entendu sa voix dans ta tête, des insultes, des mensonges, tu baisses les yeux pour ne plus le voir, tu détournes le regard, les murmures s’intensifient, tu poses tes mains sur ta tête, les parents seraient tellement déçus de toi, tu n’es bonne à rien, je l’ai toujours dit. STOP !!! CA SUFFIT !!! Tu hurles, lèves ta baguette et fait apparaître un patronus parfaitement formé, un magnifique flamand rose qui déploie ses ailes pour éloigner la créature maléfique avant de venir tourner autour de toi comme le protecteur qu’il est. Lentement, tu te redresses l’animal brumeux toujours à tes côtés guettant d’un œil méfiant le retour de la créature, tandis que tu tentes de rejoindre Caël ; cet endroit est anti-moldus, j’arrive pas à ... Une forme attire ton attention, un corps dont le visage carbonisé se lève vers toi, regard noir, elle incline le visage – ou du moins ce qu’il en reste – en parfait mimétisme avec toi, tu suffoques, ta poitrine se serre, brûle, elle approche tandis que tu recules, non. Murmure. Supplique. Tu subis sa douleur, parce qu’elle se retrouve en toi ? Parce que tu fais partie de ces gens qui sont des vecteurs ? Combien de fois ton dos a-t-il heurté un mur ce soir ? Une fois de plus, tu es en apnée, incapable de respirer, de bouger, t’as l’impression que tu vas crever là, jusqu’à ce qu’à nouveau ton oiseau s’intercale, te laisse quelques secondes de répits. Un patronus n’a pas réellement de prise sur un fantôme, il le distrait tout au mieux, t’es une quiche en sortilège ou en défense contre les forces du mal, c’est un miracle que tu arrives à produire un patronus complet, c’est probablement parce que ça t’amusais à l’époque de créer quelque chose en repensant à ton meilleur souvenir, ce dernier Noël en famille. Qu’est-ce… qu’est-ce qu’elle veut ? Après tout il est resté plus longtemps que toi avec elle, tu t’es faites refoulée à l’entrée, tu as affronté ton frangin et puis le fantôme d’une bonne femme en détresse et probablement en fureur. Cette soirée est décidément pleines de surprises.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mer 24 Oct 2018 - 17:28
Immonde. C'est le bon mot, je pense qu'il n'y a rien de plus à dire. Même si elle comme moi sommes plus bavards d'ordinaire, il faut avouer que ce lieu nous glace suffisamment pour nous faire taire, comme si la présence dans ces lieux nous incitaient à ne pas faire trop de bruit. Et en même temps, peut-être est-ce que parce que nous ne nous sentons pas en sécurité, mais il me semble qu'avec Niamh nous ne nous sommes a jamais parlé avec tant de franchise, comme si la crainte ou la méfiance envers l'extérieur annihilait toute barrière intérieure. Sans le savoir, je lui fais voir une nouvelle facette de ma personnalité, car je doute qu'elle soit au courant de mon vœu d'être Auror. Je n'en parle à vrai dire jamais et je commence tout juste mon stage à la rentrée, j'ai rencontré l'Auror qui dirigera mon stage et il s'agit d'un homme aux traits burinés, à la face marquée de cicatrices et qui boîte légèrement. J'ignore s'il a ces blessures par incompétence ou s'il a rencontré de vrais obstacles, mais une chose me dit que je n'aurai pas intérêt à faire le fier ou le coq avec lui. Pourtant, ça ne me rebute pas, c'est bien le seul milieu où j'accepte d'ailleurs une quelconque autorité, peut-être parce que ça me passionne vraiment, et pas seulement parce que le danger est omniprésent mais parce qu'au fond, c'est une façon d'être utile. Je n'ai jamais eu l'ambition de rendre fiers mes parents, il y a Louisa pour ça, donc je fais ce qui me plait, je défends les causes qui me semblent justes, même si elles peuvent être déraisonnées et je n'hésite pas à me battre. Mais ça Niamh le saurait déjà si elle se souvenait de cette fameuse nuit où je lu iai fait croire que nous avions fait l'amour, car en réalité la seule chose que j'avais fait pour elle c'était de la sauver d'un malotru qui se montrait trop entreprenant avec elle à cause de son taux d'alcoolémie. Bon d'accord, elle se souvenait de l'ours, mais j'étais sûr de l'avoir persuadé que ce n'était qu'un rêve. Bien sûr, être un animagus peut être avantageux dans le métier auquel je me destine, surtout quand l'animal est aussi fort physiquement et je pense que c'est plutôt ce don acquis et mon nom qui m'ont permis d'avoir le stage et non pas mes résultats universitaires. Un sens de la défense des autres que peu connaissent tant je m'applique à paraître arrogant et superficiel et pourtant l'honneur n'est jamais loin dans les nobles causes. Même si je ne suis pas assez intelligent pour mettre de tels concepts derrière de simples bagarres.
Alors que je l'approche par derrière, je la sens sursauter quand je lui parle, et rigole intérieurement. Mais mon rire n'est plus aussi ironique ou cynique, ni même affable, non il est plus … sincère. Plus vrai. Non pas que d'ordinaire il était faux, mais plutôt comme s'il était sucré et chaleureux plutôt qu'acide et piquant. Le lieu, sûrement. Mais je n'ai pas le temps d'en parler davantage avec elle que je m'élance après avoir vu cette silhouette dans le couloir et ce cri de détresse retentir. Le chevalier servant est là ! Bon d'accord, là j'en fais peut-être un peu trop, mais mon engagement lui est sincère. Le cri de ce fantôme me traverse tellement l'esprit que je n'entends pas la porte qui claque dans mon dos, empêchant Niamh de me rejoindre. Le fantôme lui continue de crier. J'hésite à l'envoyer balader avec un Ectoplasmus mais je sens que ce n'est pas la bonne méthode. Ce n'est pas un esprit frappeur ou même vengeur, non, c'est une âme en peine, coincée ici car sa mort n'avait aucun sens. Sa chair carbonisée m'indique qu'il devait s'agir de cette patiente victime d'une combustion spontanée. Même si au premier coup d'oeil j'aurai pu croire à une banshee ou une sluagh, je savais qu'il s'agissait plutôt d'une âme damnée. Soudain, son cri s'arrêta, et elle me regarda dans les yeux. Une voix retentit dans ma tête.
Elle est comme moi... Elle aussi a souffert et a failli me rejoindre …. Dis lui de faire confiance, à nouveau...
De qui parlait-elle ? Niamh ? Niamh était une sorcière bien vivante, pas une âme damnée, sa phrase était très étrange. Je ne savais pas quoi faire, je n'osais pas m'approcher du fantôme et sa phrase me trottait dans la tête. Soudain, la porte derrière moi s'ouvre, mais Niamh semble ne pas réussir à rentrer, l'esprit dans la pièce la perturbe j'ai l'impression. Ce qui me surprend moi, c'est la présence de son patronus à ses côtés. Il y aurait donc un détraqueur ici ? Décidément ça commence à faire beaucoup. Par sécurité, et pour rassurer ma camarade, je sors de la pièce pour la rejoindre dans le couloir, et voit un homme à quelques mètres. Il ressemble un peu à Niamh. Je pourrais dire qu'il est séduisant, mais il m'inspire quelque chose de froid et déstabilisant. Mais il disparaît brusquement. Je ne comprends pas, jusqu'à ce que je vois ce qui l'a remplacé : une alliance. Ma gorge s'assèche et j'ai du mal à avaler. Comment ça c'est ridicule d'avoir peur d'une alliance ? Vous n'imaginez pas vous, un mariage c'est flippant, les préparatifs, la robe, le costume, la cérémonie, les parents, les attentes des invités, l'engagement éternel à la fidélité, le fait de fonder une famille, de vieillir et mourir ensemble. J'aime pas ça. Je comprends donc que ce n'est pas un détraqueur qui était présent mais un épouvantard, alors je sors ma baguette et lance un Riddiculus bien distinct dans sa direction, sortilège que Niamh semblait avoir oublier. Brusquement, l'alliance se transforme en cocktring violet à strass. Oui je sais, c'est pervers, mais ça me fait rire car ça me rappelle un souvenir. Alors je rigole franchement, espérant que Niamh rit aussi, pour faire disparaître cette créature. Ca semble marcher car l'anneau se transforme en bouéegéante avant d'exploser et de s'enfuir dans un coin sombre d'un couloir non exploré. Je réponds alors à Niamh, enfin.
Elle semble avoir besoin d'aide mais pourtant elle a un message pour toi … Elle m'a dit que tu devais faire confiance à nouveau, mais je n'ai pas compris pourquoi Elle m'a dit aussi que tu étais comme elle, et que tu avais souffert. Niamh, je ne veux pas pas me montrer intrusif, mais … de quoi elle parle ? Tu connais cette femme ? Et c'était qui le mec dont l'épouvantard a pris la forme?
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Ven 26 Oct 2018 - 9:39
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« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
Si seulement tu avais su qu'un jour tes sortilèges de bases te seraient utiles, alors probablement que tu aurais fait un effort. Caël sort de la salle, s'arrête un instant pour regarder l'homme qui se tient raide et impassible au centre de la pièce avant que la créature ne change, de ton frère, elle se transforme en ... alliance ? Regard curieux lancé en direction du blond, ainsi sa plus grande peur est le mariage ? Oui, parce que tu n'es pas stupide au point de penser qu'il à littéralement peur d'un simple anneau de métal. Au fond, ça colle assez bien au personnage, lui qui veut être libre de tout engagement, le sauvage et charmeur Caël Muller, c'est assez logique. Il voit probablement obligation, asservissement, panique, là où tu vois partages, amour et complicité. Il ne fait aucun doute que vous êtes très différents.L'alliance se transforme et fini par se dégonfler comme une bouée crevée grâce à vos rires, oui, ton rire à accompagné le sien, parce qu'il faut bien avouer, que c'était drôle. Chose bien moins légère, retour sur le fantôme, l'esprit ou dieu seul sait quel genre de chose est cette femme, tu blêmis quand tu entends les paroles de Caël, elle a un message pour toi. Pourquoi est-ce que les plans foireux semblent toujours t'être destinés ? Un frisson parcourt ton corps, tes bras se resserrent autours sous ta poitrine, t'es livide. Je... tu voudrais mentir, dire que tu ne comprend pas, mais tu en es incapable, physiquement... incapable. C'est comme si, tout ce qui n'était pas vrai n'avait pas sa place entre ces murs, génial. J'ai eu un début d'année difficile, ah, c'est un début et tu ne mens pas, c'est du passé, je préfère ne plus y penser,... d'accord ? En sous-entendu, s'il te plait, ne m'oblige pas à aller plus loin, tu as eu toutes les peines du monde pour en parler à Aedan, la personne la plus proche de toi, celle avec qui tu partages tout, alors non, tu n'es pas prête pour en parler ouvertement, tu n'as pas envie de voir de la pitié dans leurs regards, tu ne veux pas être cette pauvre fille que tu voyais dans le miroir chaque matin, lors de chacune de tes répétitions, non. Je te félicite, tu as eu l'honneur de rencontré la version la plus bienveillante de mon frère, aîné bien entendu. Tu ne parles jamais d'Aaron, lui qui fût ton modèle, ta fierté, ton dieu. Tu l'admirais tellement étant enfant, comment est-ce possible de détester autant quelqu'un qui est de sa propre chaire, mais au-delà de le détester, tu le crains, son opinion ayant toujours eut bien trop de valeur pour toi. Il a passé des années à te démolir, aujourd'hui tu prends ta revanche, tu veux lui cracher ta réussite au visage, tu veux lui prouver qu'il avait tort depuis le début, mais pour ça, il faudrait que tu arrives à être face à lui sans trembler, sans sentir ta gorge se nouée, un jour tu sais que tu y arriveras, tu n'en doutes pas, mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour. Une alliance ? Vraiment ? Un léger sourire apparait sur ton visage, moqueur certes, mais aussi sincère et curieux, après tout c'est l'occasion d'apprendre à mieux vous connaitre entre deux attaques de créatures, d'un signe de tête tu lui désignes un escalier, tu n'es pas venue pour faire demi-tour, bien que tu sois terrifiée et que tu trembles comme une feuille, tu es également poussée par la curiosité et l'adrénaline qui court désormais dans tes veines, Ainsi donc, le grand et vaillant Caël Muller est terrifié à l'idée de partager la vie de quelqu'un ?! Tu t'arrêtes au milieu des escaliers pour lui faire face, bras croisés, tête légèrement sur le côté et un nouveau sourire bien plus large, mais tout aussi curieux sur le visage, penser à autre chose te permet de faire baisser ton stress, ça te permet de respirer plus profondément, en parlant d'alliance ... ta soeur et ton cousin en font une bien étrange dans ton dos, je ne sais pas si tu es au courant... ils sont venu me voir pour me poser des questions... à ton sujet, tu restes vagues, après tout, la visite des jeunes Muller n'est pas récente, tu as préféré ignorer ça jusqu'à présent, tu choisis le moment pour parler de choses qui t'intriguent dis donc, mais tu as envie de voir ce qu'il sait et surtout, si ce que Scylla dit est fondé !
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Ven 26 Oct 2018 - 15:13
Cet asile est plein de surprises, au fond je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais quand j'ai lancé ce défi. A lla limite les esprits frappeurs comme le premier, je trouve ça plutôt logique, mais je ne m'attendais pas à autant de créatures obscures comme cet épouvantard qui a surpris Niamh pendant que je m'occupais d'un autre fantôme. Mais au fond, comment peut-on s'étonner d'y trouver une créature qui s'inspire de la peur dans un lien où la douleur et la folie ont imprégné les murs à les en faire suer pendant des décennies. J'ai beau être un Muller, je ne partage pas du tout les pensées ultra-conservatrices des sang pur, et pour moi un tel lieu est tout bonnement horrible, et pourtant je suis sûr que les autorités de l'époque devaient enfermer des nés-moldus car considérés comme anormaux. Faisant tout juste le lien, je me rappelais que Niamh n'était pas une sang pur, et que pour elle ce passé devait être beaucoup plus douloureux. Comme si elle et moi on s'était pendant si longtemps concentré dans nos invectives régulières pour oublier de parler, pour oublier d'en apprendre plus sur l'autre. Je n'en avais pas besoin, ce n'était pas mon amie après tout, c'était celle de ma sœur, alors pourquoi aurais-je cherché à en savoir plus ? Mais cette petite expédition présente l'avantage de nous mettre face à nos plus grandes craintes, alors forcément on parle. Et quand ce fantôme m'adresse ce message pour Niamh, et que je le lui transmets, je la vois se fermer, son visage se fige, et le sang semble quitter sa face. Je ne sais pas ce qui est arrivé à Niamh, je ne le saurai peut-être même jamais et je n'ai jamais entendu Scylla en parler ou même Aedan, car on se voit quand même souvent, mais il est toujours resté très respectueux de la vie privée de sa sœur. Et je comprends rapidement que ce passé est difficile à évoquer pour Niamh. Je pourrais très bien insister, voir même la titiller un peu pour qu'elle lâche le morceau, mais je sens que ce n'est pas le moment. Je n'ai même pas envie d'être cynique, ce lieu l'est déjà trop et je ne fais pas le poids. Alors je réponds ce qui je pense est la meilleure réponse que je peux donner, et surtout la plus mature que j'ai pu avoir depuis longtemps.
D'accord. Tu as tes raisons et je ne te forcerai jamais à me le dire, mais sache que si tu veux en parler, je peux écouter. Sans faire l'idiot pour une fois.
Je lui ai dit ces mots avec franchise, les yeux dans les yeux. Aucune pitié ou peine dans mes yeux, juste de la sincérité. Je suis sans filtre pour une fois, je m'ouvre, un peu, je montre ce que je peux être, autre chose qu'un goujat ou un dragueur, juste une personne attentive. Mais je réagis quand elle me parle de son frère. C'est vrai que je connais Aedan, mais je ne connais pas du tout son aîné, pourtant j'ai déjà dû le voir, il ne doit pas être beaucoup plus vieux que Niamh ou Aedan, mais ça ne me dit rien. La manière dont elle m'en parle me montre qu'ils ne s'entendent plus, et j'espère que ce frère n'a jamais été violent avec elle. Pourquoi ? Parce qu'il se prendrait une raclée. A mes yeux, et malgré l'exemple de mes parents, la famille c'est sacré, et entre frères et sœurs, on doit s'aimer pas se battre. Bon Lilas est une exception, mais elle a sûrement été adoptée, mais ça c'est un autre problème. J'allais réagir mais je n'en ai pas eu le temps, car elle mentionne l'apparence de mon épouvantard : une alliance. Elle a remarqué. Je la suis, la trouvant plus téméraire que je ne le pensais, tandis qu'elle ajoute une question à sa première interrogation. J'essaie de lui répondre, même si je reste maladroit, je n'aime pas parler de ces choses-là, c'est trop … réel.
Je … euh... ce n'est pas une peur de partager la vie de quelqu'un c'est euh … Je ne sais pas comment le dire.... Tu es la première à qui j'en parle vraiment mais si tu veux vraiment tout savoir.... Pour moi le mariage c'est flippant, celui de mes parents ne me fait pas particulièrement envie.... et ils ont voulu forcer Scylla à épouser un homme qu'elle n'aimait pas. Pour moi l'amour et l'engagement c'est trop compliqué, on finit toujours par en souffrir. Et je ne veux pas souffrir.
Voilà c'est dit. Bon j'ai été assez bref, et mon ton incite à ne pas poser plus de questions que ça. Je suis téméraire mais j'ai toujours eu peur de l'amour. Le seul que j'ai pour l'instant aimé c'est Sullivan, et notre rupture m'a fait mal. Et je ne vois pas l'intérêt de souffrir en vain. Alors je préfère ne pas m'attacher, quitte à rester seul mais sans souffrir. Certains m'accuseraient d'avoir peur de la vie, mais je leur répondrai que je ne suis pas masochiste tout simplement. C'est sûrement ce qui explique ma propension à être volage, et à draguer un peu partout, comme ça je garde le contrôle sur ma vie et personne ne peut décider à ma place de ce que je ressens ou si je dois souffrir ou non. C'est plus simple comme ça. Et au moins, personne ne dépendra de moi.... Je ne suis pas un mec fiable, je décevrai forcément cette personne. Pas la peine de blesser quelqu'un pour ça. C'est inutile. Alors le mariage, je préfère éviter. Oh bien sûr, je rêve comme beaucoup d'une famille, une vraie famille, une compagne ou un compagnon et des enfants qui me courent dans les jambes quand je rentre du travail, que je fais sauter sur mes genoux avant le repas, de sorties dominicales et de repas de famille mais je n'en suis pas digne.... Je ne sais pas si j'en serai capable un jour. Je pensais que mon ton avait été clair, mais Niamh s'interpose et là je deviens blême. Je ne m'attendais pas à cette question. Kahlan. Ashley. J'ignorais ce qu'ils avaient dit précisément, sur ce qu'ils avaient lu dans ce maudit journal intime, ces pages où le prénom de Niamh occupe plusieurs pages. Je pose les mains sur ses épaules pour l'empêcher de me barrer la route doucement et continue, tout en répondant à sa question.
Qu'est-ce qu'ils t'ont dit ?
Je préfère être bref, voir ce qu'elle sait pour ne pas en dire trop, car je n'ai pas vraiment envie de parler de ça. C'était une réflexion personnelle et personne n'aurait jamais dû être au courant. J'attends sa réponse et ouvre une porte. Je ne regarde pas où je vais, j'avance et …
1-2 : La porte est condamnée, je ne l'avais pas vu et me prends le mur de briques en pleine face, me faisant reculer sous le choc. Rien de grave, je n'aurai même pas de bosse, il y a juste de quoi la faire rire.
3-4 : C'est un placard à balai. Ils me tombent tous dessus comme une avalanche, et je me retrouve au sol avec une légère bosse sur la tempe.
5-6 : La porte donnait sur un vieil escalier en bois pour descendre à une sorte de cave. Bien entendu, dans le noir et sans avoir regarder avant, j'avance et mon pied se dérobe sous moi, mon poids m'emportant. Je dégringole les marches et je suis stoppé dans mon élan par le mur de béton en bas des marches. J'ai des vertiges et je suis sûr que je me suis blessé, surtout quelques bosses et une écorchure sur la lèvre, de quoi entamer mon charme.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Ven 26 Oct 2018 - 15:13
Le membre 'Caël Muller' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Ven 26 Oct 2018 - 17:22
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D'un simple sourire tu remercies Caël de respecter ta douleur, il affirme cependant être là si tu as envie de parler, il t'assure qu'il saura écouter sans faire l'imbécile et étrangement, tu as la sensation que tu peux lui faire confiance. Je m'en rappellerais en temps voulu, merci, tu es aussi sincère que lui semble l'être, peut-être un peu septique dans sa capacité à être une oreille attentive sans faire l'andouille, mais après tout, peut-être que tu pourrais être surprise. Il suffit de faire confiance . C'est peut-être une manière de détourner l'attention, mais tu es aussi très curieuse d'en apprendre plus sur lui et l'explication de sa peur, après tout, il a vu la tienne. c'est triste que votre vision du mariage soit aussi biaisée, moi c'est l'inverse, mes parents étaient tellement heureux et amoureux que je pense ne jamais pouvoir vivre ça, mais ... Regarde scylla, tout s'arrange, elle est heureuse avec Thomas, ils vont avoir un enfant, ça peut être bien aussi ... tu es bien consciente que ta vision de la vie de couple peut sembler naïve, utopiste voire complètement ridicule, mais tu refuses de laisser tomber ou de croire que ce que tes parents ont vécu était unique. Toi aussi tu veux ce genre de bonheur. Il ose te déplacer, il ne manque pas d'air, mais ça te faire rire, tu lui fais la grimace, prenant un air mystérieux, le rire dans la voix autant que le regard, c'est pas drôle si je te le dis, mais ... Je m'inquieterais à ta place. Tu en rajoutes, tu pourrais dire que cette entrevue a débouché sur une longue discussion avec Sissi, mais tu préfères le laisser mijoter un peu. Il ouvre une porte et avant même que tu ne puisses faire quoique ce soit pour le retenir il dégringole le vieil escalier de bois. CAEL ? n'est-ce pas de l'inquiétude dans ta voix ? Après un lumos, tu dévales l'escalier pour arriver par t'agenouiller auprès du blond, il semble étourdi, sa lèvre est fendue et vu la position, il doit s'être méchamment cogné, hey... Ça vas, regarde moi... tu cherches son regard, du bout des doigts tu caresses sa joue pour tester son niveau de conscience. D'un coup de baguette, tu coupes un bout de ton tee-shirt, aguamenti, et applique l'eau fraîche sur la blessure du Wright. Tu vois... ouvrir une porte peut s'avérer bien plus dangereux qu'ouvrir ton cœur finalement dis-tu avec un petit sourire au coin des lèvres. Tu l'observes, assise à ses côtés essayant de capter son attention afin de juger de son état comment tu te sens ?
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» multinick : Margaret, Jules et Verena
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Lun 29 Oct 2018 - 11:57
Niamh n’est pas une fille facile, ça je l’ai su tout de suite, ce n’est pas le genre de fille à se livrer facilement, bien au contraire, Mais je ne vais pas être ce genre de mec qui le lui reproche car après tout je suis exactement pareil ,je refuse de me confier, il n’y a bien qu’à Sha et Aedan que je me confie parfois, et encore pas entièrement. Non seul le parchemin connaît mes plus sombres secrets. J’hoche donc la tête lorsqu’elle me remercie de ne pas insister. Je lui glisse un mince sourire, de réconfort. Je ne sais pas ce qui m’arrive ces derniers temps avec elle, mais je m’adoucis. Je dois être en train de me ramollir, l’âge sûrement. Mais elle ne perd pas le Nord, et je suis bien obligé de m’expliquer sur la forme de mon épouvantard. Elle m’oppose la réussite de Scylla et je ne peux qu’acquiescer même si la réalité est bien plus compliquée selon moi.
Je ne dis pas que ce n’est pas bien, je pense juste que ça n’est pas fait pour moi… Scyla a eu de la chance, nos parents ont tout fait pour l’empêcher d’être heureuse… J’aimerai bien moi aussi un jour me marier, fonder une famille dans une belle maison où résonneraient les rires d’enfant, mais c’est un rêve, je n’en suis pas digne…
Je lui ai vraiment dit ça ? Baffe toi Muller, pourquoi tu te confies à ce point ? Ca doit être ce lieu, on a dû jeter un maléfice de vérité pour pousser les aliénés à ne pas cacher leurs pensées, et j’en suis directement victime. Je préfèrerai encore m’infliger un Bloclang plutôt que de continuer à lui dérouler mes états d’âme, c’est tellement honteux de s’étendre comme ça, elle va vraiment finir par me prendre pour un eunuque… Et elle profite de la situation, que je sois dans une position de faiblesse pour insister ! Mais qu’est-ce que ma sœur et mon cousin ont bien pu lui dire de ce que j’ai écrit ? J’espère qu’elle ne sait pas tout, ça tuerait toute ma crédibilité et l’aura que je me suis forgé depuis des années. Je dois m’inquiéter ? Je n’ai pourtant pas le temps d’y penser plus car je dégringole des escaliers que je n’avais pas vu et me retrouve en bas hébété, avec la lèvre fendue. Je l’entends à peine me rejoindre et s’inquiéter. S’inquiéter ? Moi qui pensais qu’elle rêvait de me mettre une raclée depuis longtemps, peut-être que je me trompais. Je me laisse faire pendant qu’elle me soigne, je reprends peu à peu mes esprits. Dommage qu’elle ne se soit spécialisée en médicomagie, je suis sûr qu’elle aurait fait disparaître cette plaie avec de l’essence de dictame ou un petit sort. Mais je ne me plains pas, et pour lui montrer que j’ai encore toute ma tête malgré la chute, je rétorque à sa phrase.
Peut-être, mais réparer une lèvre c’est plus simple que de réparer un cœur brisé…. Ca va je me sens bien, et merci pour (je montre le morceau de tissu) ça. Je suppose que je vais devoir t’offrir un nouveau tee-shirt non ?
Je me relève, prenant appui sur le mur pour ne pas retomber. Je sais que je n’ai pas répondu à sa question, alors j’essaie de m’en sortir comme je peux.
Et concernant ta question, j’aurai un peu de mal à te répondre si tu ne m’en dis pas plus… S’ils t’ont parlé de mon journal – qu’ils ont insidieusement lu dans mon dos je tiens à le préciser – eh bien ils ont sûrement sur-interprété ce que j’y ai écrit. Je … j’ai écrit dedans que je commençais vraiment à t’apprécier. Je veux dire, je commence à te connaître tout ça … enfin je pense …. Donc … voilà…. Alors maintenant, tu peux me dire ce qu’ils t’ont dit précisément ?
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Jeu 1 Nov 2018 - 12:05
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Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
Tu crois sincèrement que le bonheur arrive comme ça ? Qu'il ne faut pas se battre pour l'obtenir ? Tu souris, c'est pas comme ça que tu vois les choses, pour toi, il faut se battre tous les jours pour accéder au bonheur, et quand on le tient, il faut se battre encore plus pour le conserver. Les erreurs du passé t'ont rendue plus forte, tu as apprit et ne referas pas les mêmes. Tu feras tout pour que ça n'arrive plus en tout cas. Si c'est ce que tu veux, alors tu dois tout faire pour l'avoir, nouveau sourire, on a tous droit au bonheur trollito, ça faisait longtemps. Tu pourrais être cynique, moqueuse, le grand dragueur et libre Caël Muller qui se dévoile, mais non seulement le lieu ne te donne pas envie de rire, mais en plus tu trouves ça plutôt bien qu'il ne soit pas qu'une coquille vide, qu'il ait des envies, des attentes, ça le rend plus humain à tes yeux. C'est pas comme si toi tu ne disais rien sur tes attentes pas vrai , robot programmé pour danser, chanter, dessiner, tu ne t'épanches jamais sur tes envies, sur cette famille que tu rêves de construire, de cet amour que tu souhaites toucher du doigt, de ces ambitions simples qui te semblent pourtant inaccessibles. T'as pas l'impression que tu ressembles à quelqu'un ? Genre... quelqu'un qui est dans la même pièce, là, tout de suite ? Non ? Bon...
Sa chute doit lui avoir donné un sacré coup sur la tête, tu souris à sa remarque, on voit que tu ne connais pas mes talents de médicomage... avant d'ajouter un peu plus sérieuse, un cœur brisé se répare toujours avec le temps, t'es spécialiste en la matière, un seul amoureux, un seul vrai, mais combien de cœur brisé sur le long terme ? Combien de déceptions ? Pourtant tu es toujours là, plus déterminée que jamais à avoir ta part de bonheur, tout est question de volonté. Tu n'auras qu'à le mettre sur ton testament, manière détournée de dire que tu te fiches de ce tee-shirt, c'est une vieille création à laquelle tu ne tiens pas particulièrement. Il se relève et tu fais de même, attentive à ce qu'il ne retombe pas, même si ta petite silhouette ne serait probablement pas d'une grande aide en cas de chute. Il revient à la charge sur l'histoire de sa sœur et de son cousin, tu ris en constatant que la chose le tracasse réellement. Tu hausses les épaules, malicieuse, avant d'ajouter une fois qu'il a bien terminé, en fait, ils m'en ont dit moins que toi, je ne t'imaginais pas avoir un journal.. Tu prends quelques secondes pour réfléchir et puis décide de jouer franc-jeu, en fait, ils sont venus me trouver au centre, je n'ai pas compris ce qu'ils voulaient au départ, ils m'ont questionnée, d'abord des questions générales sur les hobbys, ma vie etc, et ensuite ils ont commencés à me demander ce que je pensais de toi... Tu le regardes avec ce même sourire, hausses à nouveau les épaules et reprends, j'ai dit que ce que je pensais de toi, ne regardait que moi ... et toi, accessoirement, mais pas eux. Je pense qu'ils ont été un peu déçus, je n'aime pas les ragots... Ta main glisse sur son bras pour vérifier qu'il tient bien debout, aller, on ne va pas rester dans cette cave sans bouger, regarde, y'a un couloir par-là, tu joins le geste à la parole et progresse dans ce nouveau couloir, les caves sont pleines d'araignées, tu n'aimes pas ça, mais bon, t'es pas une fillette, il faut plus que trois petites araignées pour t'effrayer.
1-3- 5
Tu te retournes pour faire face à Caël, et au fait ... moi aussi je t'aime bien. De rivalité, duel, votre relation évolue vers quelque chose de plus sympathique, une certaine complicité, quelque chose que tu te surprends à apprécier. Tu te remets en marche, partant à l'exploration de cachots vides, mais extrêmement glauques.
2-4-6
Tu te retournes vers Caël pour prendre la parole, mais tu te stoppes net, les yeux écarquillés de ... de... depuis quand les womatus vivent dans des caves ? Le félin vous observe, tu as l'impression que ses yeux jaunes te traversent l'esprit, et pourtant ... il ne bouge pas. Incapable de savoir s'il s'agit d'un effet de ton imagination, d'un sortilège de protection des lieux, tu fais signe à Caël de remonter lentement les escaliers.
Sa chute doit lui avoir donné un sacré coup sur la tête, tu souris à sa remarque, on voit que tu ne connais pas mes talents de médicomage... avant d'ajouter un peu plus sérieuse, un cœur brisé se répare toujours avec le temps, t'es spécialiste en la matière, un seul amoureux, un seul vrai, mais combien de cœur brisé sur le long terme ? Combien de déceptions ? Pourtant tu es toujours là, plus déterminée que jamais à avoir ta part de bonheur, tout est question de volonté. Tu n'auras qu'à le mettre sur ton testament, manière détournée de dire que tu te fiches de ce tee-shirt, c'est une vieille création à laquelle tu ne tiens pas particulièrement. Il se relève et tu fais de même, attentive à ce qu'il ne retombe pas, même si ta petite silhouette ne serait probablement pas d'une grande aide en cas de chute. Il revient à la charge sur l'histoire de sa sœur et de son cousin, tu ris en constatant que la chose le tracasse réellement. Tu hausses les épaules, malicieuse, avant d'ajouter une fois qu'il a bien terminé, en fait, ils m'en ont dit moins que toi, je ne t'imaginais pas avoir un journal.. Tu prends quelques secondes pour réfléchir et puis décide de jouer franc-jeu, en fait, ils sont venus me trouver au centre, je n'ai pas compris ce qu'ils voulaient au départ, ils m'ont questionnée, d'abord des questions générales sur les hobbys, ma vie etc, et ensuite ils ont commencés à me demander ce que je pensais de toi... Tu le regardes avec ce même sourire, hausses à nouveau les épaules et reprends, j'ai dit que ce que je pensais de toi, ne regardait que moi ... et toi, accessoirement, mais pas eux. Je pense qu'ils ont été un peu déçus, je n'aime pas les ragots... Ta main glisse sur son bras pour vérifier qu'il tient bien debout, aller, on ne va pas rester dans cette cave sans bouger, regarde, y'a un couloir par-là, tu joins le geste à la parole et progresse dans ce nouveau couloir, les caves sont pleines d'araignées, tu n'aimes pas ça, mais bon, t'es pas une fillette, il faut plus que trois petites araignées pour t'effrayer.
1-3- 5
Tu te retournes pour faire face à Caël, et au fait ... moi aussi je t'aime bien. De rivalité, duel, votre relation évolue vers quelque chose de plus sympathique, une certaine complicité, quelque chose que tu te surprends à apprécier. Tu te remets en marche, partant à l'exploration de cachots vides, mais extrêmement glauques.
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Tu te retournes vers Caël pour prendre la parole, mais tu te stoppes net, les yeux écarquillés de ... de... depuis quand les womatus vivent dans des caves ? Le félin vous observe, tu as l'impression que ses yeux jaunes te traversent l'esprit, et pourtant ... il ne bouge pas. Incapable de savoir s'il s'agit d'un effet de ton imagination, d'un sortilège de protection des lieux, tu fais signe à Caël de remonter lentement les escaliers.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Jeu 1 Nov 2018 - 12:05
Le membre 'Niamh Walsh' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Ven 2 Nov 2018 - 18:04
La remarque de Niamh ne devrait pas me surprendre, car j'ai toujours su qu'elle était ce genre de fille combattante, mais ce qui m'étonne c'est qu'elle ait besoin de me dire ça à moi, comme si je m'étais ramolli ces dernières semaines, car auparavant j'aurai foncé dans le tas sans plus de crainte, pour avoir exactement ce que je voulais. Enfin presque, car s'il y a bien un domaine qui me résiste c'est justement celui des sentiments, c'est un domaine où je ne suis pas vraiment doué à ma décharge, et l'échec de ma relation avec Sullivan en est la preuve vivante. J'ai peur de m'engager car j'ai peur de souffrir, ce n'est même pas une question de lâcheté, enfin peut-être mais je ne l'avouerai pas aussi facilement. Le bonheur ça m'a l'air tellement surfait, et surtout pour un Muller ça me paraît difficile à obtenir, on est un peu maudits j'ai l'impression. A moins que l'on ne recherche nous-même notre propre malheur sans s'en apercevoir ? Je l'ignore. Je ne peux qu'acquiescer à sa remarque, même si un sourire narquois a gagné mon visage.
Je ne vois pas ce que tu faisais chez les Grymm, tu m'as l'air assez courageuse pour être une Wright en fait ! Une vraie Amazone. Je me bats quand je pense que j'ai une chance, c'est peut-être un peu paresseux de ma part, j'avoue.
Avoir droit au bonheur, pour l'instant j'avoue que j'attends plutôt que ça me tombe dessus qu'autre chose, non pas que je sois allergique au bonheur, loin de là, mais je ne pense pas le mériter. C'est encore un vaste débat tout ça. Et je préfère ne pas non plus trop en dire pour éviter qu'elle ne me prenne pour un fragile, je suis un homme, je dois être viril après tout non ? Surtout qu'elle-même ne me dit pas grand chose, au final je me livre mais elle, elle est toujours très secrète. Croit-elle en l'amour, le vrai amour ? Au coup de foudre ? Est-ce qu'elle se bat elle-même pour son propre bonheur ? Je commence tout juste à la connaître mais c'est le genre de questions que je ne me permettrai jamais de poser. C'est trop … personnel et intime. C'est le genre de question dont elle pourrait discuter avec Sissi mais pas avec son balourd de frère aîné.
Ma chute m'a mis l'esprit un peu à l'envers et il faut avouer que j'ai du mal à m'éclaircir les idées, et pourtant Niamh s'occupe de moi, ce que je trouve sympa de sa part, car je n'ai pas toujours été le plus grand des gentleman au contraire. Bon ok, j'aurai pu prévoir l'essence de dictame mais je ne pensais pas que cette petite escapade serait « dangereuse » et que l'on pourrait se blesser.
Mouais, je suis pas convaincu, ce sont les douleurs les moins visibles qui sont les plus fortes. Je préfère encore me casser le bras, un peu de poussos et hop c'est guéri en une seule nuit. Bon je ne vais pas le casser volontairement non plus hein !
Les cœurs, c'est moi qui les brise en général, alors je ne suis pas prêt à ce qu'on me brise le mien. Les pleurs, la dépression tout ça non merci. Bon apparemment elle ne tient pas à son teeshirt, dommage j'aurai pu l'aider à en essayer, je me serai fait un petit plaisir visuel. Oui bon quoi, on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces ! Mince, j'en ai trop dit, je pensais qu'ils avaient été bien plus bavard que ça mais en fait pas vraiment, et je me suis vendu ...Au pire je dirai que c'est le coup sur la tête qui m'a fait dire des bêtises, ça peut marcher non ?
Accessoirement ? Seulement ? Je pensais que je serai le premier au courant, je suis déçu Princesse.
Je retrouve mon équilibre tout doucement, et je la suis en faisant attention où je mets les pieds, ça serait bête si je trébuchais maintenant. Le sous-sol est poussiéreux et sale, des araignées semblent vouloir nous accompagner. Mais étonnamment – décidément cette visite de l'asile est plein de monstres et de surprises – elle m'avoue qu'elle m'aime bien aussi. Alors forcément, il faut que je fasse l'idiot en la taquinant.
Je savais bien que mon charme te faisait de l'effet Princesse, ça c'est depuis que tu as vu ma superbe plastique la fois dernière. Fallait le dire, j'aurai mis quelque chose de plus moulant.
Je lui glisse un clin d'oeil coquin tandis que l'on continue dans le couloir malgré les cellules de plus en plus glauque. J'ai comme l'impression que l'on s'enfonce dans l'estomac de la Bête plutôt qu'autre chose … Mais pour l'instant pas de fantôme ni de bestiole bizarre, je suis donc plutôt rassuré, j'ai encore un peu mal à la lèvre quand je parle, j'espère que je n'en garderai pas une cicatrice...
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Lun 5 Nov 2018 - 22:08
vous en vivez une !
Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
Une amazone, carrément. Tu n’arrives pas à savoir s’il se moque de toi ou non, alors tu hausses les épaules en roulant des yeux. Tu ne t’es jamais vue autrement qu’en tant que Grymm, tu as trouvé ton équilibre dans cette maison. Moi qui te voyais comme quelqu’un de courageux, sans peur et volontaire, me voilà bien déçue ajoutes tu en souriant. Tu te bats pour atteindre tes rêves, depuis que tu es enfant et ça ne change pas aujourd’hui encore. Les rêves changent, tu évolues, mais ne cesses de progresser. C’est une constatation que tu fais de plus en plus, les gens ne se battent pas, ou plus, pour leurs rêves, pour ce qu’ils désirent ; c’est une erreur. Une nouvelle fois, le Wright se montre frileux là où tu es fonceuse, décidément, cette nuit est pleine de surprises. Un sourire se glisse sur le coin des lèvres, mais là, tu as mal quand même, non ? dis-tu en appuyant sur sa lèvre, mais demain, cette douleur sera du passé, c’est pareil pour tout le reste… certaines blessures prennent plus de temps, c’est tout. Tu sais de quoi tu parles, d’ailleurs, tu trembles légèrement en retirant ton doigt de sa lèvre en repensant à tes propres blessures que tu tentes d’oublier, de soigner.
Le troll se vend, bien plus qu’attendu, tu te retiens de rire quand tu vois ça tête, il réalise qu’il aurait mieux fait de réfléchir avant de parler,comme d’hab’. Pourquoi, ce que je pense de toi t’intéresse ? Question posée malicieusement, tu t’amuses à ses dépens, il se remet sur ses deux pieds et après une dernière vérification vous vous remettez en marche dans le dédale de ce sous-sol crasseux. Tu te tournes vers lui en souriant, et lui dit sur le ton de la confidence que tu l’aimes bien, ce qui est vrai, même si ça te fait mal de l’avouer, tu ne l’aurais jamais crus si on te l’avait dit il y a plusieurs mois de ça. Si seulement tu savais, la main sur la poitrine, tu exagères la gestuelle de fan, imitant à la perfection les triplettes amoureuse du beau Gaston dans La Belle et la Bête, note, rien ne t’empêche de te déshabiller... Tu réponds à son clin d’œil par un similaire, la discussion et votre attitude contrastant complètement avec les lieux. Tu le taquines, ça t’amuses d’inverser les rôles pour une fois.
Un cachot sur la droite attire ton attention, verum mater est. Tu parles latin ? demandes tu à Caël en inclinant légèrement la tête sur le côté. Tu pousses la porte qui grince, elle se coince la coquine, d’un signe de tête tu demandes un coup de main à l’homme de la situation et à vous deux vous arrivez à la faire céder. Les gonds rouillés craquants sous la pression, la porte se retrouve au sol dans un soulèvement de poussière qui te fait tousser. Un peu de ménage ne ferait pas de tort ajoutes-tu en souriant. La poussière retombe, laissant apparaître une salle vaste, sans meuble, sans fenêtre, les murs capitonnés t’intriguent. A quoi pouvait bien servir cette salle ? Un frisson parcourt ton dos, tu sens un courant d’air froid, glacial, la pièce s’assombrit, se modifie et tu te figes un instant. Non. Tu refuses de rester plus longtemps dans cette pièce, mais, tu ne vois plus aucune sortie. C’est donc ça cette pièce ? Mettre le patient en face de son expérience traumatique la plus intense ? Les créateurs de cet asile étaient plus cinglés que les gens qui y entraient. Tu recules, la pièce semble interminable, pourtant ton dos rencontre enfin un mur, un soupire de soulagement, prise dans ton angoisse, tu tends la main pour attraper Caël au passage et l’entraîner vers la sortie. Ce n’est plus de la peur ou de la tristesse que tu ressens, c’est de la rage, de la colère pure envers cette situation qui fut traumatique. C’est ça le but alors ? Confronter sa douleur pour mieux mettre en perspective ? Thérapie tordue, digne de la lobotomie ou des électrochocs. Tu trembles. Secoue la tête une fois à l’extérieur comme pour chasser les derniers vestiges de cette hallucination. Tu devrais peut-être te faire soigner finalement. Adossée au mur, tu te laisses glisser au sol en fixant la pointe de tes pieds. … Ça va ? Tu ignores ce qu’il a vu dans cette salle des tourments, tu ne comptes pas le demander, mais tu t’enquiers tout de même de son état. C’est la moindre des choses. Genoux contre ta poitrine, tu les encercles de tes bras, posant le menton sur le sommet, t’as besoin de reprendre tes esprits quelques secondes.
Le troll se vend, bien plus qu’attendu, tu te retiens de rire quand tu vois ça tête, il réalise qu’il aurait mieux fait de réfléchir avant de parler,
Un cachot sur la droite attire ton attention, verum mater est. Tu parles latin ? demandes tu à Caël en inclinant légèrement la tête sur le côté. Tu pousses la porte qui grince, elle se coince la coquine, d’un signe de tête tu demandes un coup de main à l’homme de la situation et à vous deux vous arrivez à la faire céder. Les gonds rouillés craquants sous la pression, la porte se retrouve au sol dans un soulèvement de poussière qui te fait tousser. Un peu de ménage ne ferait pas de tort ajoutes-tu en souriant. La poussière retombe, laissant apparaître une salle vaste, sans meuble, sans fenêtre, les murs capitonnés t’intriguent. A quoi pouvait bien servir cette salle ? Un frisson parcourt ton dos, tu sens un courant d’air froid, glacial, la pièce s’assombrit, se modifie et tu te figes un instant. Non. Tu refuses de rester plus longtemps dans cette pièce, mais, tu ne vois plus aucune sortie. C’est donc ça cette pièce ? Mettre le patient en face de son expérience traumatique la plus intense ? Les créateurs de cet asile étaient plus cinglés que les gens qui y entraient. Tu recules, la pièce semble interminable, pourtant ton dos rencontre enfin un mur, un soupire de soulagement, prise dans ton angoisse, tu tends la main pour attraper Caël au passage et l’entraîner vers la sortie. Ce n’est plus de la peur ou de la tristesse que tu ressens, c’est de la rage, de la colère pure envers cette situation qui fut traumatique. C’est ça le but alors ? Confronter sa douleur pour mieux mettre en perspective ? Thérapie tordue, digne de la lobotomie ou des électrochocs. Tu trembles. Secoue la tête une fois à l’extérieur comme pour chasser les derniers vestiges de cette hallucination. Tu devrais peut-être te faire soigner finalement. Adossée au mur, tu te laisses glisser au sol en fixant la pointe de tes pieds. … Ça va ? Tu ignores ce qu’il a vu dans cette salle des tourments, tu ne comptes pas le demander, mais tu t’enquiers tout de même de son état. C’est la moindre des choses. Genoux contre ta poitrine, tu les encercles de tes bras, posant le menton sur le sommet, t’as besoin de reprendre tes esprits quelques secondes.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mar 6 Nov 2018 - 17:38
Elle roule des yeux quand je la compare à une Amazone, et pourtant même si je ne peux me départir de mon sens de l’humour un peu trop acide à certains moments, il y a une part de vérité dans ce que je dis, je la trouve bien courageuse pour une Grymm, moi qui pensais que ces derniers étaient tous des ambitieux plutôt roublards comme l’étaient les Serpentards à Poudlard je suis plutôt surpris. Mais je ne me démonte pas, au contraire, la Princesse me pique au vif quand elle se dit déçue par mon manque de courage. Bon d’accord, j’ai peur de l’engagement et alors ? Ca arrive à tout le monde non ?
On a tous nos peurs Princesse. Toi ton frère, moi l’engagement. Mais mets moi au défi de faire du quiddtich dans un enclos rempli de dragons, et je serai ton homme. L’aventure ne me fait pas peur. Au contraire, ça me vivifie./b]
Oui je suis une tête brûlée, mais je suis connu pour ça après tout non ? Les blessures ça me connaît, et elles ont toujours guéri, soit avec du poussos, de l’essence de dictame ou les deux. Mais le cœur lui quand il est atteint, ça fait mal, j’en sais quelque chose et je ne veux pas que ça recommence. Non les cœurs, c’est moi qui les brise, pas l’inverse. Mais une blessure ça fait toujours mal, surtout quand le doigt d’une Princesse appuie largement dessus. Elle veut que je lui mange son doigt ou ça se passe comment ? Je ne réagis pas à sa phrase, je me suis déjà assez étendu. Elle a mis le doigt sur une blessure interne bien plus que sur ma lèvre fendue en réalité, et c’est peut-être ça qui me dérange. Et le fait que je parle un peu trop n’est pas pour m’aider bien au contraire. Non la seule échappatoire reste l’humour, comme à mon habitude.
[b]Je tiens à avoir mon mot à dire oui, et à corriger là où tu te trompes, c’est mieux non ?
Le lieu a beau être lugubre et morbide, ça ne nous empêche pas de rire et de plaisanter, toujours avec ce petit air coquin qui nous caractérise. Nous sommes un chat et une souris, mais qui a tel ou tel rôle c’est bien le mystère. Alors que d’ordinaire c’est plutôt moi qui suis dans la suggestion, cette fois-ci, c’est elle qui prend ma place, ce qui n’est pas déplaisant. D’ailleurs, je décide d’être audacieux, après tout qu’est-ce que ça coûte ? C’est ce qui me caractérise ma folie, alors en toute réponse à sa dernière phrase, je marque une pause pour enlever mon tee shirt et remettre va veste de cuir au dessus de mon torse, nu.
Tu as raison, rien ne m’en empêche … Je te rafraîchis la mémoire au cas où tu aurais oublié …
Mais très vite la situation change quand on arrive dans un nouveau cachot. Niamh me demande mon aide pour défoncer la porte, ce qu’à eux nous n’avons pas de mal à faire tomber, même si le bruit que cela provoque n’est pas du tout discret. La poussière soulevée lors de la chute de la porte me fait tousser, un ensemble de détails qui me donne un mauvais pressentiment. Comme si nous n’aurions pas dû essayer d’aller dans cette pièce. A peine sommes nous entrés que cette impression se confirme. Le cachot est sombre, et des formes semblent bouger dans les coins les plus obscures, et pendant quelques instants, c’est comme si Niamh avait disparu, j’ai beau tourné la tête dans tous les sens, je ne la vois nulle part. Par contre, je vois d’autres personnes, et je suis surpris. Tout d’abord il y a cette fille, Annabelle, une fille avec qui j’ai eu une relation d’un soir en 6ème année à Poudlard, c’était sa première fois et mon comportement lui a brisé le cœur. Je ne comprends pas ce qu’elle fait là, mais elle n’est pas toute seule, car soudain apparaît Primerose, mais aussi Matsuo, Donovan, Isabelle, Magdalena, Isadora, Clara, Priam, Heather, Rose, Blanche ou encore Sullivan. Le cachot est rempli de mes exs, d’une nuit ou plus. Je ne comprends pas, surtout avec leur regard vide. Puis soudain, je perçois un éclat et une douleur dans le thorax. Mais ils me poignardent ! Je suis acculé contre le mur, je manque d’air quand tout à coup, ils disparaissent tout, et j’aperçois de nouveau Niamh. Elle est au sol, recroquevillé, là où je suis haletant contre le mur.
Je… Tu les as vu comme moi ? Ils m’ont … poignardé…
Pourtant, quand je regarde mon torse, je n’ai aucune marque, mais la douleur est toujours là. Je touche là où j’ai ressenti les douleurs, et je sens comme des brûlures. Pour sûr, je vais être constellé de bleus demain.
Je n’aime pas cette salle… Tu vas bien toi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Lun 12 Nov 2018 - 10:28
vous en vivez une !
Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
Tu trésailles quand il mentionne ton frère, il n'imagine pas ce qu'Aaron t'a fait vivre comme enfer, un frisson remonte le long de ta colonne, rien que de penser à cet homme te rend malade. Tu aimerais ne plus jamais le voir, pour l'instant tu y arrives plutôt bien, mais tu sais qu'un jour il réapparaîtra dans ta vie, réclamant ce qu'il estime avoir mérité. Tu souris en haussant les épaules, tu n'as pas envie de débattre là-dessus, t'es mal à l'aise et tu préfères largement avancer vers l'inconnu que de continuer à penser à ce frère qui à perdu tout crédit auprès de toi il y a déjà bien des années. Légère vengeance, tu appuies sur sa lèvre fendue pour prouver tes dires, il te fusille du regard et tu te retiens de rire, pauvre petit troll, il se relève avec la fierté qui lui reste et affirme préférer savoir ce que tu penses de lui, pour te corriger. Sérieusement ? T'arques un sourcil intriguée, depuis quand est-ce qu'il s'intéresse à la manière dont tu le perçois ? C'est nouveau ça. si tu le dis... le sourire sur tes lèvres te trahit, mais je ne vois pas pourquoi je me tromperais. Tu inverses les rôles, tu te fais charmeuse et tu insinues qu'il peut se déshabiller si le cœur l'en dit. Mauvaise idée. Il enlève son tee-shirt, tu roules des yeux amusée je vois, en effet, rien de bien mémorable là-dedans tu mens, t'es pas sympa. Il est bien foutu, tu dois l'admettre, mais c'est hors de question de lui dire, il ne te lâcherait plus avec ça. Ce n'est pas pour ça que tu brides ton plaisirs visuelle, tu le détails largement en prenant ton temps, ça fait partie du jeu, vraiment?.
Nouvelle pièce, une porte qui attire ton attention, prochaine fois : abstiens toi ! A deux, vous poussez cette porte et tu entres dans la pièce. Mauvaise, très mauvaise, idée. La pièce qui s'assombrit te ramène des mois en arrière, t'es perdue dans ta panique et pourtant tu trouves le moyen de sortir, de vous en sortir d'ailleurs. Assise au sol, tremblante, tu regardes Caël haletant, mais debout lui. Tu secoues la tête négativement quand il te demande si toi aussi tu as vu la scène, visiblement ce ne fut pas agréable pour lui non plus. Tu souris, moi non plus, cette salle est la pire invention que la terre puisse porter. Quelle était réellement son but ? Mettre les personnes face à leurs démons ? C'était réussis en ce qui te concerne. T'es parcourue de spasmes jusqu'au bout des doigts, la pire nuit de ma vie c'est un murmure à peine audible, ton regard et partit admirer le bout de tes doigts que tu tords dans tout les sens. Cette asile est une terriblement mauvaise idée, vous n'y avez pas votre place, tu n'as rien à faire là, depuis que vous êtes entrés on tente de te le faire comprendre. L'esprit en haut ... ce qu'elle a dit ... tu soupires, tu ne sais pas pourquoi tu avances sur ce chemin, mais après tout qui sait ce qui vous attends encore, j'aurais pu être elle, si lilas ne m'avait pas trouvée par hasard, ta pensée est construite dans ton esprit, c'est logique pour toi, même si Lilas n'as rien à y faire pour toutes les personnes qui te connaissent. La Muller fut ton pire cauchemar à Poudlard, elle te persécutait sans ménagement et tu ne cédais jamais, ce qui d'une manière ou d'une autre, à forcer son respect. Cette nuit-là, elle s'est montrée attentionnée, elle t'a ramenée chez elle, elle a soigné tes plaies, mais plus important encore, elle a gardé ton secret et rien que pour ça tu lui en seras toujours reconnaissante. Ce que j'ai vu dans cette salle est la pire nuit de ma vie, mais c'est ce qui me hante nuit et jour depuis des mois, je n'ai plus jamais l'esprit tranquille, je sursaute au moindre bruissement et ... je suis fatiguée ... vraiment ... de faire semblant que tout vas bien Tu avances sur une route dangereuse, tu te confies sans même être certaine qu'il pourra tenir sa langue, quelque chose te pousse à le faire et ce, même si une fois dehors tu risques de le regretter.
Nouvelle pièce, une porte qui attire ton attention, prochaine fois : abstiens toi ! A deux, vous poussez cette porte et tu entres dans la pièce. Mauvaise, très mauvaise, idée. La pièce qui s'assombrit te ramène des mois en arrière, t'es perdue dans ta panique et pourtant tu trouves le moyen de sortir, de vous en sortir d'ailleurs. Assise au sol, tremblante, tu regardes Caël haletant, mais debout lui. Tu secoues la tête négativement quand il te demande si toi aussi tu as vu la scène, visiblement ce ne fut pas agréable pour lui non plus. Tu souris, moi non plus, cette salle est la pire invention que la terre puisse porter. Quelle était réellement son but ? Mettre les personnes face à leurs démons ? C'était réussis en ce qui te concerne. T'es parcourue de spasmes jusqu'au bout des doigts, la pire nuit de ma vie c'est un murmure à peine audible, ton regard et partit admirer le bout de tes doigts que tu tords dans tout les sens. Cette asile est une terriblement mauvaise idée, vous n'y avez pas votre place, tu n'as rien à faire là, depuis que vous êtes entrés on tente de te le faire comprendre. L'esprit en haut ... ce qu'elle a dit ... tu soupires, tu ne sais pas pourquoi tu avances sur ce chemin, mais après tout qui sait ce qui vous attends encore, j'aurais pu être elle, si lilas ne m'avait pas trouvée par hasard, ta pensée est construite dans ton esprit, c'est logique pour toi, même si Lilas n'as rien à y faire pour toutes les personnes qui te connaissent. La Muller fut ton pire cauchemar à Poudlard, elle te persécutait sans ménagement et tu ne cédais jamais, ce qui d'une manière ou d'une autre, à forcer son respect. Cette nuit-là, elle s'est montrée attentionnée, elle t'a ramenée chez elle, elle a soigné tes plaies, mais plus important encore, elle a gardé ton secret et rien que pour ça tu lui en seras toujours reconnaissante. Ce que j'ai vu dans cette salle est la pire nuit de ma vie, mais c'est ce qui me hante nuit et jour depuis des mois, je n'ai plus jamais l'esprit tranquille, je sursaute au moindre bruissement et ... je suis fatiguée ... vraiment ... de faire semblant que tout vas bien Tu avances sur une route dangereuse, tu te confies sans même être certaine qu'il pourra tenir sa langue, quelque chose te pousse à le faire et ce, même si une fois dehors tu risques de le regretter.
(c) DΛNDELION
- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
Inventaire Sorcier
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mar 13 Nov 2018 - 1:57
Ma lèvre me fait mal, et pourtant je ne suis pas une chochotte, mais son fin doigt réveille la douleur, et je regrette de n’avoir pas d’essence de dictame sur moi, ça serait beaucoup mieux. Mais il est hors de question que je lui laisse penser que je peux être faible, alors je me suis relevé, avec autant d’assurance que possible. Son sourire entraîne une répartie que j’espère assurée.
Parce qu’on se trompe souvent, je ne suis pas qu’un beau gosse avec de beaux abdos et au charme fou. Je suis plein de mystères Princesse ! Rien de mémorable, et pourtant t’en profites bien à ce que je vois. Mais vas-y, je ne suis pas pudique, si ça peut te faire rêver cette nuit, je serai ravi de peupler tes rêves …
J’aurai pu dire ça de manière douce et presque romantique, mais je ne suis pas un expert dans ce domaine, alors comme d’habitude j’y suis allé avec mes gros sabots, et mon air mutin semble plus lubrique que véritablement coquin. Mais qu’est-ce que j’y peux ? I’m sexy and i know it. Mais je ne reste pas totalement torse nu, non je remets tout de même ma veste au-dessus, on ne sait jamais s’il m’arrive un nouvel accident, il ne faudrait pas trop abîmer cette belle plastique n’est-ce pas ? Surtout que Niamh est déterminée à avancer, ce qui n’était peut-être pas une si bonne idée au final, car la pièce sur laquelle on tombe semble renfermer nos plus profonds cauchemars. J’ignorais que de tels maléfices pouvaient exister, mais c’est formateur, au moins. Même si je n’étais pas véritablement prêt à affronter tous ces cœurs que j’ai brisé… Il fallait que je m’endurcisse, non pas forcément en supprimant ces faiblesses, mais en les assumant. Les lieux transpirent les résidus de magie, et je me doute que le sortilège s’est renforcé du fait de toutes les âmes ayant agonisés en ces lieux. Ca me déstabilise, et je respire encore à grandes bouffées contre le mur froid et humide contre lequel j’ai été plaqué. Voir leurs visages, leurs regards, celui de Sullivan notamment, mais aussi celui des autres… Je leur avais infligé ce que je refusais de subir… Et si un jour quelqu’un me faisait aussi mal, comment le prendrais-je ? Mal, je suis sûr. Je préfère ne pas y penser. Mais Niamh, elle, est au sol, recroquevillé, elle a dû voir des horreurs bien pires que les miennes vu son état. Elle en tremble encore. J’ai bien envie de me rapprocher d’elle, de prendre ses mains pour la rassurer, pour qu’elle se sente en sécurité, mais je suis encore trop secoué, et je sais que je risquerais de marcher de manière trop faible pour la rassurer. Je ne voulais pas qu’elle voit mon état de faiblesse. L’épouvantard, la chute dans les escaliers et maintenant une salle remplie de mes démons, ça commençait à faire beaucoup, malgré ma constitution. Mais je l’écoute, et lui réponds, en essayant d’avoir une voix sereine. J’essaie. Mais ce qu’elle me dit m’interpelle. Elle est en train de se confier ? A moi ? Réellement ? Elle doit vraiment être secouée pour en arriver à une telle extrémité. Lilas ? Mais comment peut-elle avoir un rapport avec les démons de Niamh ? Et puis, Lilas n’était-elle pas censée détester Niamh et inversement ? Je ne comprends pas ce qui a pu se passer, alors je ne dis rien, je préfère écouter. Mais malgré ses explications, je ne comprends pas grand-chose. Alors j’avance, mes jambes sont un peu plus assurées, et je m’approche d’elle Je m’accroupis, et je relève son menton de la main. Pour une fois, je ne surjoue pas, je n’ai pas ce visage moqueur qui me caractérise, non je la regarde avec tendresse. Oui tendresse, car je suis inquiet, inquiet de ce qui a pu lui arriver qui la tourmente autant. Je… oui ma main glisse le long de sa joue, mon pouce posé sur son menton. Je la regarde dans les yeux.
Niamh… Je suis là, c’est fini … Dis moi ce qu’il s’est passé cette nuit-là… Tu as eu un accident ? Comment se fait-il que ma sœur soit impliquée ? Raconte moi… s’il te plaît… Permets-moi de franchir cette barrière que tu as monté autour de toi, je te le demande. Tu n’as pas à faire semblant avec moi. Je suis peut-être flagorneur, moqueur et peu sérieux, mais ce n’est qu’une façade…
Oui, une façade, car en réalité, un cœur se cache sous la carapace, et Niamh me touche. J’ai envie de savoir, de la réconforter. Une ombre grandit en moi : et si j’avais dit un jour quelque chose qui l’avait blessé, lui rappelant cette nuit terrible ? Avais-je déjà été trop loin sans le savoir ? Si c’était le cas, je ne me le pardonnerai jamais… Je suis peut-être égoïste, mais étrangement, je n’aime pas l’idée que Niamh aille mal… ou qu’on lui fasse du mal… Je ne le supporterai pas… Quant aux raisons d’un tel sentiment, je n’y pense pas, ce n’est pas le moment, je ne dois pas réfléchir, juste ressentir.
L'amour est plus fort que tout
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mar 13 Nov 2018 - 22:26
vous en vivez une !
Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
Il n’a pas tort, on se trompe souvent sur les autres, on croit les connaître parce qu’on les juge, mais au fond, ce ne sont bien souvent que des jugements hâtifs, des a-priori sans fondements. Vous êtes, l’un et l’autre, plus que ce que vous ne laissez entrevoir. Comme en sortant de cette pièce, l’un comme l’autre avez fait face à vos démons, les tiens sont toujours bien réels, bien ancré en toi, dans ta chaire autant que ton âme. Sans vraiment savoir pourquoi, tu te mets à expliquer certaines choses, le regard toujours coincé sur le bout de ses doigts que tu tritures tout en laissant ta pensée prendre le pas sur le récit. L’arrière-plan change, une silhouette floue apparaît derrière les mains, tu sens un geste sur ta joue, ton visage se relève vers le sien que tu croises furtivement. Bien que tu sois toujours forte et fière, tu n’arrives pas à soutenir son regard, tu détournes tes iris, préférant largement admirer les grains de poussières voletant dans le couloir plutôt que d’affronter les questions que tu peux lire dans ses yeux. Un accident ... un rire sans joie traverse tes lèvres, oui, c’est le moins que l’on puisse dire, j’aurais aimé que ça soit un accident, mais … j’ai joué de malchance. C’est ce qu’un psy t’aurait dit, tu as simplement rencontré un petit con dans une ruelle déserte. Lentement, ton regard revient sur Caël. Mâchoire serrée, ton coeur fait de l’arythmie, tu n’arrives pas à savoir s’il va exploser ou si tu vas simplement finir par étouffer, comme c’est le cas depuis plusieurs mois. Assise dans ce couloir d’asile, tu n’y crois pas toi-même, mais quelque chose te pousse à libérer ta conscience, peut-être est-ce l’endroit, ou simplement la pression. Peut-être est-ce les deux ? Silencieuse, tu frissonnes, ton regard toujours dans le sien, tu sens tes joues s’humidifier et tu te détestes d’être aussi faible, mais en même temps, tu es si fatiguée. Tu n’en peux plus. C’est trop long. C’est simplement trop pour toi, tout ça. C’était pas un accident, il m’a agressé et … sans t’en rendre compte, tu as la voix qui perd en intensité, elle se fait murmure, et je suis restée sur le sol … jusqu’à ce qu’elle arrive. Elle, ta sauveuse inespérée, inattendue. Cette fleur jusque-là toxique. Ta délivrance, tu n’aurais jamais imaginé qu’elle revêtirait cette cape un jour et pourtant, aujourd’hui, tu sais que tu lui dois beaucoup. Les derniers mois n’ont pas été simples. Tu mords ta lèvre, si tu te souviens du « malaise » dans la grande salle, c’était … un effet secondaire. Effet secondaire du traumatisme, comme des potions que tu prenais à l’époque ; tu rêves de vengeance et le jour où tu en auras l’occasion, tu ne brideras pas ton plaisir. La gorge sèche, tu passes le bout de la langue sur tes lèvres pour les humidifier, mais le goût salé t’alerte, tu te rends compte que tes joues sont trempées. Du bout des doigts, tu essuies les vestiges de ta faiblesse tout en te redressant légèrement, personne ne doit savoir, personne. Il y a déjà bien trop de personne au courant à ton goût, tu as prit le temps pour en parler à ton frère, mais ce n’est pas pour autant que tu souhaites que le reste de l’université, de la ville, soit au courant.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Jeu 15 Nov 2018 - 10:22
J'ai eu du mal à me remettre de cette illusion, et je pense que mon corps aussi, car je suis quasiment sûr maintenant que je me déplace que mon corps est tout contusionné, si je ne ressemble pas à un schtroumpf demain ça sera vraiment par chance. Mais pourtant, ça ne me préoccupe guère, non parce que ce que me dit Niamh m'interpelle. Je ne l'ai jamais vu aussi fatiguée, aussi épuisée, aussi faible. Mais pas une faiblesse niaisarde, non une faiblesse comme une blessure, et ça me touche. Peut-être qu'avant je n'aurai pas su quoi faire, mais là j'ai envie d'être là pour elle, je ne sais pas pourquoi, je veux qu'elle voit qu'elle peut me faire confiance, comme elle fait confiance à Sissi ou à son frère... Ou à Dhan... Je ne suis pas un expert en consolation ou en tendresse, à part au lit, donc je fais du mieux que je peux, comme dans ces films à l'eau de rose que j'aimais regarder avec Donovan et à chaque fois il me charriait – bon c'était aussi une excuse pour me lover dans ses bras. Alors que mes doigts se posent sur sa peau délicate, je sens son regard descendre, elle fuit mes yeux, comme si elle avait peur de me dire la vérité, comme si elle avait peur de briser cette muraille qu'elle met entre elle et les gens. Et pourtant, elle finit par parler. Et je ne l'interrompts pas, je ne veux pas la brusquer, je ne veux pas qu'elle se sente en interrogatoire, mais je l'écoute. Mais au fond de moi, mon cœur est de plus en plus lourd, je n'aime pas ce que j'entends. Je n'ai jamais aimé ce genre d'histoire, et c'est un peu pour ça que je voulais devenir Auror, pour empêcher que des sorciers ne fassent de mal à d'autres, de quelque manière que ce soit. De la malchance ? Je ne comprends pas, mais pourtant je sens qu'une digue est en train de céder en elle, son pouls s'accélère, ma main est idéalement placée pour le sentir, et elle frissonne, et soudain elle pleure. Ce doit être très grave car je n'ai jamais vu Niamh pleurer. Jamais. Je me sens démuni, j'ai envie de la prendre dans mes bras, c'est la seule réponse que j'ai donné à des pleurs, mais je ne sais pas si elle accepterait cette étreinte, et puis nous ne sommes pas si proches que ça n'est-ce pas ? N'est-elle pas cette fille que je ne cessais de taquiner pour la faire enrager, quitte à me montrer lourd et vulgaire avec elle, suggérant qu'elle était une fille sans cœur, jouant avec les hommes et qu'elle rêvait de mon corps toutes les nuits ? Le temps de ces boutades me semble tellement loin maintenant, et pourtant c'est encore récent. Je la taquine toujours mais ma langue se fait moins acérée et plus acidulée. Alors à défaut de la câliner, je l'écoute. Et mon cœur se serre, ma respiration est coupée, je sens mon sang qui commence à bouillir, le rouge me monte aux joues tandis que ma main libre se serre à en faire blanchir les jointures. Un homme l'a agressé... Il l'a violée... Je ne peux pas entendre cette idée, je ne peux pas le concevoir, elle qui me paraissait si fort, et pourtant, on lui a fait du mal. Je n'ai qu'une envie à l'instant, c'est de retrouver ce salopard et lui faire payer ce qu'il a fait à Niamh. On ne peut pas toucher à Princesse. On ne peut pas faire pleurer ses yeux aux reflets d'or dans un océan d'émeraude. On ne peut pas briser une âme comme la sienne. Et Lilas l'a aidé, l'a sauvé. J'ai toujours détesté ma sœur, mais en cet instant, je la bénis. Ainsi son malaise dans la grande salle était dû à cet épisode … Je savais alors que quelque chjose n'allait pas mais j'ignorais quoi. Maintenant je le sais.
Je te le promets Niamh. Sur mon honneur, je ne le dirai jamais à quiconque. Tu peux me faire confiance...
J'ai envie de tout casser autour de moi, de prendre ma baguette pour détruire ces murs qui m'entourent, faire voler le plâtre et le bois pourri, éviscérer le plancher, cogner contre ces murs qui sont trop fragiles pour contenir ma rage. Je me contiens … pour l'instant, car je sens que Niamh a besoin de moi, ou en tout cas qu'elle n'a pas besoin de violence... Mais je ne peux laisser filer une question, qui ne fait qu'illustrer ma fureur tant ma voix est sourde et sèche.
Qui ? Qui t'a fait ça ?
En me donnant son nom, elle signait son arrêt de mort. Ou en tout cas cet homme ne s'en sortirait pas indemne. Au fond de moi gronde l'ours qui veut sortir, car il est l'expression suprême de ma colère... Je ne suis pas en colère contre Niamh, mais contre moi-même de n'avoir rien vu et de ne pas avoir été là pour la défendre. Je ne suis pas un chevalier servant, mais elle je veux la défendre. Pourquoi ? Je ne sais pas, la raison m'a quitté à l'instant où elle m'a tout dévoilé.
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Mer 21 Nov 2018 - 20:14
vous en vivez une !
Caël & Niamh
« Quand on n’a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas les fantômes qui viennent hurler au milieu de la nuit. »
La lassitude, la fatigue, la peur, le stress, tu as mille et une raison de craquer ce soir, depuis que tu es entrée dans cette vieille bâtisse branlante, tout semble te mener à ce point de non-retour. Ce moment, où tu avoues ne pas avoir la maîtrise sur ta vie comme tu le clames depuis toujours, où tu avoues ta faiblesse. C'est difficile de laisser la coquille se morceler, pourtant, tu sens que tu n'as pas le choix. C'est plus fort que toi, quelque chose qui te dit qu'après ça ira mieux. Tu l'espères en tout cas, tu n'as pas envie d'avoir cédé en vain. Les mots se déroulent comme un parchemin sur lequel l'horreur est écrite, décrite, tu en dis le moins possible, mais quand tu croises enfin son regard, tu sais qu'il à très bien compris la situation. Il n'est pas con le blond, loin de là. Essayant de reprendre le dessus, tu ravales tes larmes, tu essayes de maîtriser ce tremblement qui agite tes mains, en vain. Tu aimerais pouvoir faire confiance, mais quelque chose en toi s'est brisé ce soir-là, tu n'as jamais été comme ton frère, tu n'as jamais été confiante, tu n'as jamais réussis à aller vers les autres, à t'ouvrir et les laisser voir celle que tu es réellement. C'est probablement un regret, une erreur que tu aurais pu éviter, mais tu ne peux changer le passé, comme tu ne peux revenir sur ce qui c'est passé dans cette rue. Lentement, ta respiration se fait plus calme, les tremblements diminuent, jusqu'à ce qu'il te demande la même chose que tous les autres avant lui, c'est pas important. Bien sûr que si c'est important, mais pas pour lui. C'est quelque chose qui te concerne, que tu régleras un jour, du moins tu l'espères. Je n'en sais rien , moue contrite, tu aurais aimé savoir avec certitude, avoir autre chose que des impressions, des intuitions, parce que ça ne vaut rien ce genre de choses, en plus ... celui que tu penses être responsable semble particulièrement intouchable.
Tes iris glissent sur le sorcier qui te fait face, tu ne sais pas exactement ce qu'il pense, mais probablement à rien de bon. De son visage, ton attention est attirée vers le poing serré au sol, jointures pâlies par la pression, je n'aurais pas dû te le dire, ça n'est pas ton problème. Tu n'as jamais voulu être un fardeau pour personne, indépendante depuis tes quinze ans ; c'est seule que tu fais face aux problèmes. La tête légèrement inclinée sur le côté, tu clignes des yeux, inspires profondément et revêt un sourire fragile mais sincère, tout en caressant sa joue du bout des doigts, ça va aller. Tu le crois. Tu le sais. Tu n'as pas le choix. Tu es une battante et rien ne t'arrête, ni aujourd'hui ni jamais. Je te fais confiance, pourquoi, aucune idée, mais tu sens que tu peux avoir confiance en lui, tu as l'impression qu'il ne trahira pas ta confession. Tu te relèves, dos au murdans tous les sens du terme, la tête te tourne un peu, probablement l'effet de ces hallucinations, ou de quelques champignons nocifs dans les murs, t'as pas envie de sortir d'ici ? J'ai l'impression qu'on va pas s'en sortir vivant si ça continue... C'est surtout mentalement que tu ne vas pas t'en sortir, il te semble qu'il y a une éternité que vous êtes là, ce n'est qu'une impression, mais tu te sens mal, tu veux fuir ce lieu maudit et ne surtout jamais revenir.
Tes iris glissent sur le sorcier qui te fait face, tu ne sais pas exactement ce qu'il pense, mais probablement à rien de bon. De son visage, ton attention est attirée vers le poing serré au sol, jointures pâlies par la pression, je n'aurais pas dû te le dire, ça n'est pas ton problème. Tu n'as jamais voulu être un fardeau pour personne, indépendante depuis tes quinze ans ; c'est seule que tu fais face aux problèmes. La tête légèrement inclinée sur le côté, tu clignes des yeux, inspires profondément et revêt un sourire fragile mais sincère, tout en caressant sa joue du bout des doigts, ça va aller. Tu le crois. Tu le sais. Tu n'as pas le choix. Tu es une battante et rien ne t'arrête, ni aujourd'hui ni jamais. Je te fais confiance, pourquoi, aucune idée, mais tu sens que tu peux avoir confiance en lui, tu as l'impression qu'il ne trahira pas ta confession. Tu te relèves, dos au mur
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Re: niael × Commencez à croire aux histoires de fantômes... (terminé)
Lun 26 Nov 2018 - 11:10
Ce vieil asile n’a jamais été aussi oppressant qu’en ce moment, à chaque nouveau pas que nous faisions, j’avais l’impression que les murs se rapprochaient comme pour nous étouffer et nous faire vivre nos pires cauchemars. Je ne m’attendais pas à ce genre d’épreuves, non à la limite je m’étais attendu à quelques fantômes et spectres, voir des créatures magiques nuisibles qui peuvent surprendre mais je ne me doutais pas de la douleur que ces murs renfermaient ni même de leurs sortilèges. Le dernier avait été le plus éprouvant, même si cela nous avait permis à l’un comme à l’autre de nous ouvrir, ne serait-ce qu’un peu, suffisamment en tout cas pour que de mon côté mon regard change sur elle. Je me doutais qu’elle ne dévoilait pas tout, mais j’ignorais qu’elle avait autant souffert, tout comme j’ignorais que ma sœur pouvait être capable de gentillesse – c’était peut-être la plus grosse surprise d’ailleurs. Son regard me fuit, mais pourtant j’espère qu’elle commence à me faire confiance, malgré mon air continuellement condescendant et léger, donnant cette impression de prendre la vie à la légère. Je l’écoute, tranquillement, je prends sur moi pour ne pas réagir de manière violente ou disproportionnée, et c’est assez difficile. Elle n’a pas besoin de dire les mots pour que je comprenne ce qu’il s’est passé. Ainsi, lorsque je l’avais sauvé de cet individu, ce n’était pas la première fois qu’on essayait de s’en prendre à elle… Pourtant, quand je lui pose quelques questions, elle se mure à nouveau dans le silence. Mais je n’insisterai pas, je ne la crois pas quand elle dit que ce n’est pas important, mais je n’insisterai pas, elle parlera quand elle le voudra et quand elle sera prête. Mais rien ne m’empêche d’ici là de faire ma petite enquête, au contraire. Je ne suis pas apprenti auror pour rien, mes contacts au ministère pourrait m’aider, comment, je l’ignore encore, mais je peux toujours essayer. J’ai beau essayer de cacher la rage qui m’habite, cette colère qui brûle mes veines et fait rentrer mon sang en fusion, elle semble comprendre que je ne suis pas aussi calme que j’essaie de le laisser transparaître. Elle a beau caresser ma joue, je ne parviens pas à me calmer, et quand je parle, ma voix est blanche, je ne peux cacher mon émotion.
Tu te trompes… Maintenant c’est mon problème aussi. Je ferai un bien mauvais auror si je ne me préoccupai pas des injustices tu ne crois pas … Et puis … personne n’a le droit de te faire du mal.
Même l’humour que j’essaie de glisser dans ma phrase sonne faux. Mes mots sonnent plus graves que je ne le voudrais, et pourtant, je me calme un peu quand elle dit avoir confiance en moi. Je l’aide à se relever, je la sens encore faible.
Si, tu as raison, on va partir d’ici, je pense qu’on a rempli notre défi non ? Et puis promis, je ne dirai à personne que tu as eu peur d’un fantôme d’elfe de maison.
Mon sourire est plus franc cette fois-ci.
Allez viens princesse, je vais te porter, tu ne pourras nier que je sais être un chevalier servant comme ça.
Sans attendre son accord, je la saisis pour la soulever, la laissant poser ses bras autour de mon cou si elle le souhaite. Je ne veux pas l’impressionner, enfin si peut-être un peu, mais je la sens faible et je veux lui éviter de devoir me demander de l’aide, alors je prends les choses en main. Par chance, nous ne croisons aucun nouveau monstre et on atteint assez rapidement la porte d’entrée de l’asile. Une fois dehors, je redépose Niamh au sol, en espérant qu’elle ait repris des forces.
Voilà, cet asile est derrière nous !
D’un coup de baguette, je referme la porte et la verrouille. Seuls les audacieux oseront s’y aventurer.
L'amour est plus fort que tout
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