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De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Ven 19 Oct 2018 - 12:34
Ce soir était un soir plutôt spécial. En tant que femme de pouvoir et grande manipulatrice, je savais lorsqu'il fallait adoucir les mœurs. C'était aussi vrai en étant matriarche d'une grande famille reconnue de sang-pur, et surtout et avant tout mère de plusieurs enfants. Ainsi, c'était en ces termes que je m'étais adressée à tous les élèves de la maison que je dirigeais pour qu'ils se rendent en début de soirée dans la salle commune.
Je n'avais pas encore eu l'occasion de me présenter à tout le monde, et j'avais des relations à entretenir avec eux. Même si je pouvais être froide et autoritaire, je connaissais mon devoir sur le bout des doigts. Montrer que j'étais une directrice présente et prévenante en faisait partie. Je savais que la plupart des jeunes de l'université me voyait comme une vieille sorcière aigrie inaccessible et uniquement dirigée par la haine et la colère. Évidemment, je ne pouvais pas leur donner totalement tort, mais ce n'était pas tout vrai non plus. Il était grande temps de faire tomber les masques et de passer une soirée tous ensemble, à se détendre. Oui, oui, se détendre, car je savais le faire, une ou deux fois par année. Je voulais que mes protégés puissent au moins se rendre compte qu'ils pouvaient compter sur moi s'ils en avaient besoin. Bien sûr, c'était une démarche intéressée pour mes propres desseins, mais ça, ils ne le sauront jamais vraiment.
C'est donc vêtue de ma grande robe bleue foncée et fendue sur ma longue et fine jambe droite que je sortais de chez moi. Cette couleur de robe se rajoutait à la froideur et l'autorité que je pouvais dégager, néanmoins le tissu était scintillant et reflétait les lumières projetées dessus, démontrant ainsi qu'il y en avait sans doute plusieurs sortilèges posés sur ce vêtement. Je montais tranquillement les marches de mes appartements jusqu'au rez-de-chaussée avant de pénétrer comme un prédateur silencieux dans la salle commune encore vide. Parfait, voilà pourquoi j'aimais toujours être en avance. Ça allait me permettre de préparer le terrain.
De plus, dans quelques jours, se seraient déjà les relâches, avec cette fête saugrenue tout droit arrivée des Etats-Unis : Halloween. Pourquoi donc ne pas joindre l'utile à l'agréable ?
Dégainant ma baguette nacrée, contraste de la noirceur que je pouvais dégager, je m'appliquais à redécorer la pièce de ma propre fantaisie. Ainsi les objets joyeux décoratifs devinrent, pour le temps d'une soirée, beaucoup plus lugubre et sombre. Le plafond, déjà initialement bas, rajoutait un effet oppressant lorsque j'y rajoutais quelques toiles d'araignées, digne des acromentules elles-mêmes.
Une fois le tout devenu un peu plus repoussant et quelque peu satisfaite, j'avais pris la peine de négliger certains points. Ainsi, les élèves allaient pouvoir rajouter de leur propre idée à la décoration, pour autant que ce soit dans le ton de cette fête. Me tournant alors vers l'une des tables, je fis apparaître divers breuvages, alcoolisés ou non, ainsi que quelques collations, aussi bien sucrées que salées. Je n'aimais guère ceci, mais il fallait bien que je fasse des efforts de mon côté pour paraître… comment ils disaient déjà aujourd'hui ? "Cool" ?
J'avais légèrement l'impression de nuire gravement à mon image, mais je savais qu'il fallait faire quelque sacrifice pour atteindre son but. Rangeant ensuite ma baguette, je venais épousseter ma robe, comme si lancer ces quelques sortilèges avaient pu me salir, puis je croisais les bras en admirant mon œuvre, à moitié satisfaite. Je le serai sans doute pleinement une fois que tout sera terminé et parfaitement rangé, à sa place, droit et noble. Comme avant.
@Archibald Fenwick, @Astrée Vasilakis, @Ayden Tolkien, @Bambi Binns, @Evguenia Ivanova, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Juliet Skinner, @Leo Jackson, @Maeve Fitzgerald, @Nora Flynn, @Samwell Hamilton, @Théodore Binns, @Victor De Launay
Je n'avais pas encore eu l'occasion de me présenter à tout le monde, et j'avais des relations à entretenir avec eux. Même si je pouvais être froide et autoritaire, je connaissais mon devoir sur le bout des doigts. Montrer que j'étais une directrice présente et prévenante en faisait partie. Je savais que la plupart des jeunes de l'université me voyait comme une vieille sorcière aigrie inaccessible et uniquement dirigée par la haine et la colère. Évidemment, je ne pouvais pas leur donner totalement tort, mais ce n'était pas tout vrai non plus. Il était grande temps de faire tomber les masques et de passer une soirée tous ensemble, à se détendre. Oui, oui, se détendre, car je savais le faire, une ou deux fois par année. Je voulais que mes protégés puissent au moins se rendre compte qu'ils pouvaient compter sur moi s'ils en avaient besoin. Bien sûr, c'était une démarche intéressée pour mes propres desseins, mais ça, ils ne le sauront jamais vraiment.
C'est donc vêtue de ma grande robe bleue foncée et fendue sur ma longue et fine jambe droite que je sortais de chez moi. Cette couleur de robe se rajoutait à la froideur et l'autorité que je pouvais dégager, néanmoins le tissu était scintillant et reflétait les lumières projetées dessus, démontrant ainsi qu'il y en avait sans doute plusieurs sortilèges posés sur ce vêtement. Je montais tranquillement les marches de mes appartements jusqu'au rez-de-chaussée avant de pénétrer comme un prédateur silencieux dans la salle commune encore vide. Parfait, voilà pourquoi j'aimais toujours être en avance. Ça allait me permettre de préparer le terrain.
De plus, dans quelques jours, se seraient déjà les relâches, avec cette fête saugrenue tout droit arrivée des Etats-Unis : Halloween. Pourquoi donc ne pas joindre l'utile à l'agréable ?
Dégainant ma baguette nacrée, contraste de la noirceur que je pouvais dégager, je m'appliquais à redécorer la pièce de ma propre fantaisie. Ainsi les objets joyeux décoratifs devinrent, pour le temps d'une soirée, beaucoup plus lugubre et sombre. Le plafond, déjà initialement bas, rajoutait un effet oppressant lorsque j'y rajoutais quelques toiles d'araignées, digne des acromentules elles-mêmes.
Une fois le tout devenu un peu plus repoussant et quelque peu satisfaite, j'avais pris la peine de négliger certains points. Ainsi, les élèves allaient pouvoir rajouter de leur propre idée à la décoration, pour autant que ce soit dans le ton de cette fête. Me tournant alors vers l'une des tables, je fis apparaître divers breuvages, alcoolisés ou non, ainsi que quelques collations, aussi bien sucrées que salées. Je n'aimais guère ceci, mais il fallait bien que je fasse des efforts de mon côté pour paraître… comment ils disaient déjà aujourd'hui ? "Cool" ?
J'avais légèrement l'impression de nuire gravement à mon image, mais je savais qu'il fallait faire quelque sacrifice pour atteindre son but. Rangeant ensuite ma baguette, je venais épousseter ma robe, comme si lancer ces quelques sortilèges avaient pu me salir, puis je croisais les bras en admirant mon œuvre, à moitié satisfaite. Je le serai sans doute pleinement une fois que tout sera terminé et parfaitement rangé, à sa place, droit et noble. Comme avant.
- Résumé:
- Agrippa est entrée dans la salle commune encore vide pour la redécorer en lui donnant un air un peu plus sombre typée Halloween. Elle a aussi fait apparaître des boissons alcoolisées ou non ainsi que des collations sur l'une des tables.
@Archibald Fenwick, @Astrée Vasilakis, @Ayden Tolkien, @Bambi Binns, @Evguenia Ivanova, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Juliet Skinner, @Leo Jackson, @Maeve Fitzgerald, @Nora Flynn, @Samwell Hamilton, @Théodore Binns, @Victor De Launay
- Note:
- Á votre fantaisie les enfants
Svp privilégiez les réponses courtes pour que tout le monde puisse participer un minimum =)
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Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Lun 22 Oct 2018 - 22:39
On dit souvent qu'il en faut peu pour être heureux, et c'était presque là en terme d'état d'esprit qu'en était Nora. Emmitouflée dans un plaide sur le bord de sa fenêtre, elle regardait les élèves vagabonder ou voler de cours en cours dans le parc d'Hungcalf. Les cours avaient repris quelques temps auparavant et elle était bien heureuse d'avoir retrouver le château animé et ses camarades Summerbee. Les vacances d'été avaient été trop longues, comme d'habitude. Heureusement, quelques rencontres avec ses amis et de jolies cartes postales avaient rendu ces deux longs mois plus supportables. Elle les avait précieusement rangées dans une jolie boîte sous son lit.
La rouquine avait été une des premières à revenir sur le campus, d'abord pour retrouver ses affaires, ensuite pour préparer ses cours. Enfin, peut-être pour éviter de se faire gronder par sa mère dès qu'elle mangeait une cochonnerie ou une sucrerie. Le bonheur à Hungcalg, c'était de pouvoir manger des cookies dans son plaide avec un livre sur le bord de sa fenêtre. Voilà.
Nora avait passé son anniversaire tranquillement et, Halloween approchant, elle était bien heureuse de pouvoir faire la fête et accueillir l'automne et ses feuilles rouges, ses nuits pluvieuses et ses matins brumeux à bras ouverts. Et les carrot cakes. Et les chocolats chauds. Et la citrouille. Bref.
Elle serait bien restée là à rêvasser mais le soleil se couchait, et ce soir les Summerbee se réunissaient histoire de passer du temps ensemble et d'accueillir les nouveaux, il lui fallait donc trouver quelque chose à se mettre. Après avoir opté pour une simple robe noire en velours avec des manches mi-longues et un décolleté dans le dos, elle enfila des bottines - parce que les tallons c'était pas pour elle- et entrepris de ressembler à quelque chose après un tour devant son miroir et un zigwigwi de baguette.
Nora descendit quitta sa chambre et pénétra bientôt dans la salle commune. Elle fut surprise d'y trouver des décorations fantasmagoriques et sombres pour rappeler la fête des morts. il lui sembla que le ciel lui tombait sur la tête l'espace d'une seconde alors qu'elle se sentait bien petite.
La Flynn cligna des yeux pour apprécier le changement soudain proposé par la directrice de la maison des Summerbee. D'ailleurs, un coup d'oeil dans la salle lui suffit à repérer la grande dame dans sa très belle robe bleue. Clinquante, droite et imposante. Agrippa Skinner n'avait pas son pareil en terme d'impression. Parfois Nora se demandait même comment elle pouvait apprécier ses élèves, beaucoup plus bisounours qu'elle ne l'était.
La petite Irlandaise tenta un sourire discret.
"Bonsoir Madame", lâcha-t-elle. La politesse, ça ne tuait personne. Mais peut-être que ce soir si elle restait trop polie, quelqu'un aurait sa peau.
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mer 31 Oct 2018 - 13:48
Bambi ne savait pas si elle allait y aller. Cette fête entre Summerbee avait l’air d’être une bonne idée pour faire des rencontres et ne pas se sentir perdue par la suite. Cependant, Bambi avait peur de se perdre, elle ne connaissait pas énormément les lieux et en plus elle devait être la plus vieille des Summerbee. Elle n’avait pas envie de se faire charrier, qu’on lui pose un tas de question comme : pourquoi tu n’as pas continué tes études après Poudlard ? Qu’est ce qu’elle aurait pu répondre ?
Ce matin elle travaillait à l’hôpital, elle pesa le pour et le contre, complètement distraite, elle n’était absolument pas concentrée dans ce qu’elle faisait. Normalement, elle n’a fait aucune faute d’emploi du temps mais on ne sait jamais dans les jours à venir ce qu’il peut se passer par sa faute. C’est à midi, lorsqu’elle eut fini son travail, que Bambi avait décidé. Elle n’allait rien perdre à y aller et ça pouvait même être intéressant.
Le soir venue, elle se vêtue d’une longue robe noir avec des petites touches rouges et un décolleté qui en ferait baver plus d’un ou d’une. On ne va pas dans une fête en pull, t-shirt, même si elle s’en fiche d’être une sang mêlée, elle veut quand même se montrer comme quelqu’un d’important, histoire de ne pas être embêtée par la suite.
Arrivée dans la grande salle après avoir fait pas mal de détour, Bambi n’était pas en retard, il n’y avait pas grand monde encore, si ce n’est deux femmes au centre de la pièce. Elle les rejoint rapidement voulant savoir si c’était bien le lieu où se déroule la petite fête. Lors de son ascension, elle observa la pièce qui avait été remanié à la Halloween, quelque chose qui rappelle à Bambi les fêtes qu’elle faisait avec les moldus. « Bonsoir, excusez-moi de vous déranger mais c’est bien ici la petite fête entre Summerbee ? Je ne connais pas encore très bien les lieux et j’avoue être un peu perdue. » Bambi ressemblait vraiment à une petite fille alors qu’elle en a vingt-huit.
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Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mer 31 Oct 2018 - 16:20
Halloween approchait et avec cette fête, tout le monde semblait pris d'une folie peu commune. J'aimais bien cette fête, après tout, c'était typiquement anglo-saxon, et chaque année avec ma famille on avait pris les règles à la lettre et on s'était déguisé, même si quand j'étais enfant mes parents avaient la fâcheuse tendance de me déguiser en citrouille ou en murlap, pour une raison qui m'est toujours resté obscure. Mais cette fête est aussi l'occasion que semble avoir choisi notre nouvelle directrice de maison pour organiser une petite soirée dans la salle commune. Je savais que je devais y aller, mais pour être franc, l'envie m'en manquait. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas réussi à m'amuser, et les derniers événements n'allaient pas dans le bon sens pour que mon bon vieux sourire revienne. Les Summerbee sont censés être une seconde famille pour moi et c'était quasiment le cas, d'ailleurs quand j'y étais arrivé on m'avait même assigné un parrain : Caleb. Encore et toujours lui, il était toujours dans ma vie et même quand j'essayais de penser à autre chose il revenait en tête d'affiche. Je n'avais aucun courage, et en plus aucun de mes proches amis ne seraient là, ni Niamh ni même Sky, et cet été et les derniers mois de l'année précédente, j'avais pris un peu mes distances, ce qui faisait que j'allais sûrement passer pour un revenant. Mais qu'importe, il fallait bien sociabiliser un peu, et c'était l'occasion.
Heureusement, le dress code n'était pas celui de la soirée d'Halloween qui approchait, ce qui s'expliquait sûrement par le fait que la soirée était organisée par le professeure Skinner. Je ne dormais quasiment plus dans le dortoir que je partageais avec Ayden, car je logeais de plus en plus chez moi frère, qui me prêtait généreusement sa chambre d'amis. Pour la soirée, j'avais donc choisi un costume entièrement noir, ainsi qu'une chemise et une cravate noire, on ne pouvait pas complètement dérogé à la tradition n'est-ce pas ? Comme seul artifice, une broche en forme d'abeille dorée, pour rappeler les couleurs de notre maison, sur le revers de mon col. J'entrais dans la salle commune et je fus surpris du changement d'atmosphère, bien plus sombre que je ne l'imaginais. Cela présageait peut-être de la soirée … Moi qui imaginais que notre nouvelle directrice serait frivole, féminine et proche de ses étudiants, un peu comme du sucre pétillant, j'allais peut-être voir mes espoirs douchés.
Bonsoir Professeur Skinner. Je ne sais pas si je me suis déjà présenté, Hyacinthe Taschereau, je ne suis malheureusement pas le cours de potion. En tout cas la décoration est détonnante !
A son bénéfice, malgré la noirceur du lieu, l'enseignante semblait resplendir un peu. L'effet d'une potion spéciale pour la soirée ? Elle avait un charisme presque … infernal, avec ses prunelles bleus ...
⊹ Al-kīmiyā.“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
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Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Dim 4 Nov 2018 - 9:21
Je tendais l'oreille lorsque j'entendais la première élève arriver. Évidemment, je savais de qui il s'agissait, car j'avais épluché chaque dossier de mes protégés Summerbee. Néanmoins, je ne l'avais pas encore rencontrée en personne puisqu'elle n'était pas dans ma matière. Cette réunion allait aussi être pour ça, faire connaissance les uns les autres. Et je savais par avance que j'allais devoir prendre sur moi pour ne pas effrayer mes jaunes, mais plutôt me montrer compréhensive et amusante. Challenge, mais je savais que j'en étais capable, car j'avais bien des souvenirs familiaux agréables, avec de grands fous rires. Ce n'était tout simplement ma première préoccupation d'ordinaire. Ainsi, avec un sourire poli et non forcé, je me tournais vers la première venue en lorgnant sans indiscrétion sa robe noire en velours. Sa spontanéité me plaisait, c'était un bon point pour elle.
- Bonsoir mademoiselle Flynn, vous rencontrer est un plaisir.
Ma voix restait cependant froide et quelque peu autoritaire. Les vieilles habitudes ont la vie dure, j'allais devoir travailler ce point durant la soirée. C'est alors que je tendais ma main aux fins longs doigts semblant fragiles à la jeune femme qu'une nouvelle arrivante fit son entrée. Elle, je la connaissait aussi, mais surtout car elle était directement l'une de mes élèves. Aussi en robe noire, le tissu contrastait avec celui de Nora par ces quelques nuances de rouges. Avec un nouveau sourire, je toisais la Binns du regard, essayant d'améliorer mon ton.
- Bonsoir mademoiselle Binns, oui c'est ici effectivement. Faite-moi penser à vous offrir une carte de l'école.
Sur un ton un peu plaisantin, je m'étais essayée à une petite blague, hélas peu habituée à cet exercice, mon ton sonnait presque faux. Ainsi pour me rattraper, je coulais mon regard azur sur Nora.
- Ou alors mademoiselle Flynn vous conseillera, j'en suis certaine.
Ou commencer refiler la patate chaude. Et fort heureusement qu'un nouvel élève fit son entrée pour me venir en aide sans le savoir. Hyacinte Taschereau. Lui aussi je ne l'avais pas encore rencontré, mais je devais admettre que sa tenue et sa manière d'être me plaisait déjà. Encore plus lorsqu'il se présenta à moi avec une politesse que je trouvais bien trop rare dans cette université. Sans doute que ce jeune homme serait un bon sujet d'étude pour moi.
- Bonsoir monsieur Taschereau, voici qui est agréable de faire votre connaissance.
Élargissant un peu mon sourire à sa remarque sur la décoration, j'appréciais également d'être parvenue à avoir enfin un ton de voix quelque peu plus sympathique. Je m'améliorais. Rebondissant sur la remarque du jeune homme, je me tournais vers mes trois protégés présents.
- En parlant de la salle, il reste des éléments à décorer. Amusez-vous avec. Vous avez également de quoi vous sustenter. Profitez ! Profitons.
Avec une lueur malicieuse passant dans mon regard azur, je les fixais les trois dans un sourire bienveillant, qui contrastait énormément avec cet aura de supériorité que je pouvais dégager, apparemment, naturellement. Les laissant faire connaissance, je me détournais un instant vers l'entrée de la salle commune, veillant l'arrivée de nouveaux élèves.
@Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Bambi Binns, @Evguenia Ivanova, @Fauve Vinter, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Juliet Skinner, @Leo Jackson, @Nora Flynn, @Samwell Hamilton, @Victor De Launay
- Bonsoir mademoiselle Flynn, vous rencontrer est un plaisir.
Ma voix restait cependant froide et quelque peu autoritaire. Les vieilles habitudes ont la vie dure, j'allais devoir travailler ce point durant la soirée. C'est alors que je tendais ma main aux fins longs doigts semblant fragiles à la jeune femme qu'une nouvelle arrivante fit son entrée. Elle, je la connaissait aussi, mais surtout car elle était directement l'une de mes élèves. Aussi en robe noire, le tissu contrastait avec celui de Nora par ces quelques nuances de rouges. Avec un nouveau sourire, je toisais la Binns du regard, essayant d'améliorer mon ton.
- Bonsoir mademoiselle Binns, oui c'est ici effectivement. Faite-moi penser à vous offrir une carte de l'école.
Sur un ton un peu plaisantin, je m'étais essayée à une petite blague, hélas peu habituée à cet exercice, mon ton sonnait presque faux. Ainsi pour me rattraper, je coulais mon regard azur sur Nora.
- Ou alors mademoiselle Flynn vous conseillera, j'en suis certaine.
Ou commencer refiler la patate chaude. Et fort heureusement qu'un nouvel élève fit son entrée pour me venir en aide sans le savoir. Hyacinte Taschereau. Lui aussi je ne l'avais pas encore rencontré, mais je devais admettre que sa tenue et sa manière d'être me plaisait déjà. Encore plus lorsqu'il se présenta à moi avec une politesse que je trouvais bien trop rare dans cette université. Sans doute que ce jeune homme serait un bon sujet d'étude pour moi.
- Bonsoir monsieur Taschereau, voici qui est agréable de faire votre connaissance.
Élargissant un peu mon sourire à sa remarque sur la décoration, j'appréciais également d'être parvenue à avoir enfin un ton de voix quelque peu plus sympathique. Je m'améliorais. Rebondissant sur la remarque du jeune homme, je me tournais vers mes trois protégés présents.
- En parlant de la salle, il reste des éléments à décorer. Amusez-vous avec. Vous avez également de quoi vous sustenter. Profitez ! Profitons.
Avec une lueur malicieuse passant dans mon regard azur, je les fixais les trois dans un sourire bienveillant, qui contrastait énormément avec cet aura de supériorité que je pouvais dégager, apparemment, naturellement. Les laissant faire connaissance, je me détournais un instant vers l'entrée de la salle commune, veillant l'arrivée de nouveaux élèves.
- Résumé:
- Agrippa salue ses trois élèves en s'essayant à une plaisanterie avec Bambi. Elle les invite ensuite à faire connaissance et à continuer la décoration de la salle.
@Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Bambi Binns, @Evguenia Ivanova, @Fauve Vinter, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Juliet Skinner, @Leo Jackson, @Nora Flynn, @Samwell Hamilton, @Victor De Launay
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Dim 4 Nov 2018 - 15:44
J'étais revenu. C'était rare que je prennes le temps de rentrer à l'appartement sur une journée, mais il l'avait fallu. J'avais promis à Holly de garder Faolàn une partie de l'après-midi, omettant de lui dire que j'avais un cours. Je savais que ce qu'elle avait à faire était important, et mon neveu, il était plus important que le cours que j'avais raté. Un cours, ça se rattrapait. Puis j'étais ainsi : un parrain qui ne disait jamais non quand il fallait s'occuper de son filleul. Une fois mon ainée rentrée, j'avais repris la route de l'université, avec l'oubli complet de cette invitation que j'avais reçu plus tôt dans la semaine. Il avait fallu qu'on me le rappelle, alors que j'étais plongé dans la lecture d'un livre à la bibliothèque : Skinner et sa soirée.
Je n'étais ni habillé pour ce genre de choses, ni même prêt psychologiquement pour une nouvelle soirée avec elle. Cette prof me volait déjà trop de temps, et m'en demandait plus que je ne voulais en donner à la base. Je n'irais pas jusqu'à dire que je lui en voulais pour ça, la demande à la base venant de moi, mais parfois, j'étais épuisé mentalement. Et ses cours particuliers en étaient la raison.
« Tu comptes quand même pas y aller ainsi. » me murmura Louis. Et mon front quittant le bouquin sur lequel il venait de choir, je le regardais pour lui dire :
« T'as raison ! »
Je me redressais, portait mes mains à mes cheveux et les ébouriffaient par de rapides mouvements.
« C'est mieux ainsi non ? »
« T'es un homme mort je pense. » ajouta-t-il, m'annonçant une vérité que je savais déjà. « T'as déjà raté son cours cette aprem, mais là... »
Et alors qu'il me laissait à mes livres, je les rangeais, presque triste de ne pas pouvoir continuer, pour ensuite quitter la bibliothèque avant de me diriger vers la salle commune des Summerbee. J'espérais pouvoir entrer discrètement, genre incognito et ensuite me fondre à la foule pour éviter un maximum de croiser sa route. Et genre passer une bonne soirée. Et... Bah non. Alors que je franchissais la porte de la salle commune, je la voyais, trop proche pour être éviter et déjà trop tard pour faire demi-tour.
« Bonsoir Directrice... »
Cherchez-la, la motivation dans ma voix. Et cherchez-la bien...
Je n'étais ni habillé pour ce genre de choses, ni même prêt psychologiquement pour une nouvelle soirée avec elle. Cette prof me volait déjà trop de temps, et m'en demandait plus que je ne voulais en donner à la base. Je n'irais pas jusqu'à dire que je lui en voulais pour ça, la demande à la base venant de moi, mais parfois, j'étais épuisé mentalement. Et ses cours particuliers en étaient la raison.
« Tu comptes quand même pas y aller ainsi. » me murmura Louis. Et mon front quittant le bouquin sur lequel il venait de choir, je le regardais pour lui dire :
« T'as raison ! »
Je me redressais, portait mes mains à mes cheveux et les ébouriffaient par de rapides mouvements.
« C'est mieux ainsi non ? »
« T'es un homme mort je pense. » ajouta-t-il, m'annonçant une vérité que je savais déjà. « T'as déjà raté son cours cette aprem, mais là... »
Et alors qu'il me laissait à mes livres, je les rangeais, presque triste de ne pas pouvoir continuer, pour ensuite quitter la bibliothèque avant de me diriger vers la salle commune des Summerbee. J'espérais pouvoir entrer discrètement, genre incognito et ensuite me fondre à la foule pour éviter un maximum de croiser sa route. Et genre passer une bonne soirée. Et... Bah non. Alors que je franchissais la porte de la salle commune, je la voyais, trop proche pour être éviter et déjà trop tard pour faire demi-tour.
« Bonsoir Directrice... »
Cherchez-la, la motivation dans ma voix. Et cherchez-la bien...
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Lun 12 Nov 2018 - 1:26
C’est son front heurtant son carnet de notes et, indirectement, à travers celui ci, le bureau, qui la réveilla. Elle maugréa, tentant de reprendre ses esprits, étant à cet instant précis incertaine quant à l’heure, au jour, à l’année. Puis, elle se souvint. Et à peine quelques secondes plus tard, une suite de jurons s’échappa de ses lèvres. La soirée des Summerbee ! Et bien sûr, il avait fallu qu’elle s’endorme ce jour là précisément. « Mince, j’ai dormi combien de temps ? » Demanda-t-elle à la pièce vide, étonnamment sans obtenir de réponse. Elle ferma son carnet et le bouquin qui se trouvait devant elle d’un geste sec, avant de se lever de sa chaise. Elle se rua vers son placard et s’apprêtait à en sortir un costume quelconque et se rappela que malgré le fait que c’était halloween, la nouvelle directrice, qui était également sa professeur de potions, avait imposé un dress code plus élégant que pour une fête costumée. Elle batailla donc un moment avec son armoire qui n’avait pas l’air décidée à la laisser choisir ce qu’elle pourrait porter, et finit par tirer du tas une tenue tout à fait correcte. Elle se composait d’un haut en soie jaune, ramené d’un de ses nombreux voyages, et d’un pantalon noir à pinces, découvrant légèrement ses chevilles. Elle noua ses cheveux en un genre de chignon un peu fouillis (c’était, à vrai dire, le mieux qu’elle savait faire), et après un rapide ravalement de façade, elle enfila des escarpins noirs tout simples, empocha sa baguette et se hâta vers la salle commune.
Manifestement, elle n’était pas tellement en retard. Certes, la salle avait doucement commencé à se remplir, et les conversations semblaient déjà entamées, mais il n’y avait pas foule non plus. Bon, tant mieux, pensa Charlie. Même si elle était une habituée des retards aux évènements sociaux, elle préférait avoir l’occasion de saluer au moins la directrice avant que la fête ne batte son plein, même si elle se doutait qu’avec la présence de cette dernière, ça ne risquait pas tellement de virer à la débauche. Ce n’était peut être pas plus mal, ceci dit ; elle ne connaissait finalement que peu des membres de sa maison, la faute sûrement à ses absences et à sa tendance à socialiser surtout hors Summerbee, mais depuis que Yoan était parti il fallait bien admettre qu’elle n’avait pas été des plus présentes. Mais quelque chose la tracassait et il valait mieux qu’elle sympathise avec quelques uns de ses camarades si elle voulait que le problème soit réglé.
Elle se rapprocha ainsi du professeur Skinner pour la saluer, se trouvant dépourvue l’espace d’un instant. Comment devait-elle l’appeler ? Directrice ? Professeur ? Elle l’appelait professeur normalement, et elle décida donc de s’en tenir à ce qu’elle connaissait. « Bonsoir, professeur. Charlie Rice, vous m’avez en potions à vrai dire… Mais vous devez voir passer beaucoup d'élèves. » Elle fit un sourire qui ne se voulait pas trop fayot, mais qui était moins de biais qu'habituellement. Elle faisait le maximum d'efforts pour paraître à l'aise dans ce contexte social. « Une rudement bonne idée cette réunion. » Commenta-t-elle l’air de rien, évitant comme toujours le regard de son interlocutrice sauf pendant de brefs instants. Elle laissa quelques instants se passer et prit le temps de se saisir d’un verre, hésitant. Devait elle parler de l’état de l’équipe de Quidditch ? Oui ? Non ? Certes, elle n’était pas capitaine, mais il fallait bien quelqu’un s’en soucie. Néanmoins, cette soirée était censée être une soirée de réjouissances. Il faudrait néanmoins qu’elle trouve le moyen et le courage de lui en parler à un moment ou à un autre. Cependant, à cet instant précis ce courage lui manquait. Elle la salua donc d’un hochement de tête et d’un « passez une bonne soirée » rapide, avant de boire une gorgée de sa boisson et de s’éloigner histoire de trouver quelqu’un d’autre avec qui discuter.
lumos maxima
- résumé:
- Charlie arrive dans la salle commune et salue Agrippa, avant de s'éloigner pour discuter avec quelqu'un d'autre après s'être saisie d'une boisson.
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mar 13 Nov 2018 - 21:58
Nora cligna des yeux faces aux salutations d’Agrippa Skinner. Elle s’efforça de ne pas laisser chavirer son sourire. Cette femme était impressionnante. Nora ne décela pas de mensonge derrière ses mots, mais tata Agrippa était loin d’être la matrone chaleureuse de la maison des Bisounours qu’elle se représentait. Peut-être que la rouquine aurait du arrêter les sucreries, ça la rendait décidément trop douce.
Juste après elle arriva une très jolie blonde qu’elle n’avait pas encore vu, ou peut-être croisée entre deux cours en entrant et sortant de la salle commune. Là encore, face à l’impétuosité de Madame Skinner, Nora cligna des yeux et ouvrit même la bouche de surprise. C’était drôlement sec, ce retour. Note-à soi-même : ne pas donner de raison même microscopique à Tata de vous tacler. La Flynn s’empressa de refermer sa bouche et de sourire à nouveau quand la belle femme qu’était sa directrice de maison coula un regard transperçant sur elle.
Bien sûr elle opina du chef comme un bon petit soldat à la remarque d’Agrippa, et se tourna vers Bambi avec un sourire –un vrai sourire.
“Bien sûr, avec plaisir et quand tu veux !” lança-t-elle à Bambi.
D’autres étudiants arrivèrent et il lui sembla qu’elle en connaissait quelques uns de loin, mais surtout qu’ils étaient bien plus jeunes qu’elle. Nora ne faisait pas vieille, mais cette simple idée la fit grogner et bouder intérieurement. Bientôt ils seraient à sa place, et elle, elle serait ailleurs.
Après tout, elle venait juste d’avoir 25 ans. Elle avait sans doute dépassée le quart de sa vie.
Cette simple idée la fit dérailler et elle se précipita vers les boissons pour servir quelques jus de citrouille à coup de baguette. Bien sûr, il y avait de l’alcool, mais autant commencer léger. Elle n’était pas certaine de vouloir finir shloumpy devant sa directrice. Elle se retourna, un verre dans chaque main et coula un coup d’œil dans la direction des premiers arrivés, les plus proches.
“Je vous sers un verre ?” demanda-t-elle un peu hésitante mais avec un doux sourire comme elle en avait.
Elle se disait par ailleurs que quelques chauves-souris en plus et des mini-citrouilles illuminées planant ça et là ne pourrait pas être une mauvaise idée de décoration. Lugubre c’était bien, drôle c’était mieux.
Charlie Rice s’approcha précipitamment de sa localisation pour échapper au regard poignant d’Agrippa et Nora se retint de rire. Elle pensait aussi que c’était une sacrée paire de manches que de regarder la directrice dans les yeux et d’assumer une discussion avec elle. Elle fit un clin d’œil à Charlie.
“A la tienne !” souffla-t-elle avant de boire dans l’un des deux verres
Juste après elle arriva une très jolie blonde qu’elle n’avait pas encore vu, ou peut-être croisée entre deux cours en entrant et sortant de la salle commune. Là encore, face à l’impétuosité de Madame Skinner, Nora cligna des yeux et ouvrit même la bouche de surprise. C’était drôlement sec, ce retour. Note-à soi-même : ne pas donner de raison même microscopique à Tata de vous tacler. La Flynn s’empressa de refermer sa bouche et de sourire à nouveau quand la belle femme qu’était sa directrice de maison coula un regard transperçant sur elle.
Bien sûr elle opina du chef comme un bon petit soldat à la remarque d’Agrippa, et se tourna vers Bambi avec un sourire –un vrai sourire.
“Bien sûr, avec plaisir et quand tu veux !” lança-t-elle à Bambi.
D’autres étudiants arrivèrent et il lui sembla qu’elle en connaissait quelques uns de loin, mais surtout qu’ils étaient bien plus jeunes qu’elle. Nora ne faisait pas vieille, mais cette simple idée la fit grogner et bouder intérieurement. Bientôt ils seraient à sa place, et elle, elle serait ailleurs.
Après tout, elle venait juste d’avoir 25 ans. Elle avait sans doute dépassée le quart de sa vie.
Cette simple idée la fit dérailler et elle se précipita vers les boissons pour servir quelques jus de citrouille à coup de baguette. Bien sûr, il y avait de l’alcool, mais autant commencer léger. Elle n’était pas certaine de vouloir finir shloumpy devant sa directrice. Elle se retourna, un verre dans chaque main et coula un coup d’œil dans la direction des premiers arrivés, les plus proches.
“Je vous sers un verre ?” demanda-t-elle un peu hésitante mais avec un doux sourire comme elle en avait.
Elle se disait par ailleurs que quelques chauves-souris en plus et des mini-citrouilles illuminées planant ça et là ne pourrait pas être une mauvaise idée de décoration. Lugubre c’était bien, drôle c’était mieux.
Charlie Rice s’approcha précipitamment de sa localisation pour échapper au regard poignant d’Agrippa et Nora se retint de rire. Elle pensait aussi que c’était une sacrée paire de manches que de regarder la directrice dans les yeux et d’assumer une discussion avec elle. Elle fit un clin d’œil à Charlie.
“A la tienne !” souffla-t-elle avant de boire dans l’un des deux verres
- Jules de GrayOldieㄨ experimented wizard
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Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Jeu 15 Nov 2018 - 11:14
La salle commune des Summerbee avait beau être sombre, et la décoration lugubre à souhait, notre nouvelle Directrice semblait presque irréelle, comme si elle avait volontairement assombri la pièce pour davantage briller. Je trouvais ça étrangement beau. Et les filles de ma maison qui étaient déjà là semblaient d'accord avec moi. Le premier contact avec notre enseignante était quelque peu particulier, nous n'avions pas vraiment eu l'occasion de nous familiariser avec elle, en tout cas pour ma part, et je ne savais sous quel angle l'approcher. Elle n'avait pas l'air d'être femme à aimer rire ou à être amie avec ses élèves, et sur ce point elle me faisait penser à ma professeure de Sciences Politiques magiques, qui me faisait toujours un peu peur même si je l'appréciais énormément comme enseignante. Mais pourtant, le professeure Skinner semblait essayer de créer une cohésion et ce n'était pas de refus, en proposant que nous participions tous à la décoration de la salle. J'avais mes propres petites idées pour mettre un peu de chaleur ici, et heureusement je n'avais pas perdu la main en sortilèges.
Ca sera un plaisir de contribuer à la décoration Professeure, j'espère que nous serons en harmonie avec vos créations !
Par chance, en me retournant et en sortant ma baguette, je tombais sur Victor, un ami Summerbee avec qui je partageais la passion des animaux fantastiques. Il semblait assez mal à l'aise avec notre nouvelle directrice, et je le sauvais en l'attrapant par le bras pour m'aider à décorer la salle.
Bon, et si on égayait un peu tout ça Vic ?
Ma baguette sortie, je murmurais quelques mots pour faire apparaître trois crânes d'un blanc laiteux, mais décorés avec des peintures multicolores. J'étais peut-être Québécois, mais je connaissais les traditions plus au Sud de l'Amérique pour avoir côtoyer des Sud-Américains à Ilvermorny, et c'est l'un d'entre eux qui m'avaient appris ce sortilège pour faire apparaître des crânes dansants comme c'était la tradition pour el dia de los muertos. D'un autre geste, je faisais apparaître des macarons jaune canari sur une table et enfin, j'ouvrai ma veste pour en sortir un petit sac ocre. En l'ouvrant j'en sortais une grappe de boursouf des cours de soins aux créatures magiques, dont j'avais coloré la fourrure en jaune, et d'un autre coup de baguette, j'en augmentai la taille pour que chacun soit aussi gros qu'un ballon de basket. Voilà, c'était un peu plus joyeux comme ça.
C'est mieux tu ne trouves pas ?
- Résumé:
- Hyacinthe se montre aimable avec le professeur Skinner et chope le bras de Victor pour l'aider à décorer la salle. sa contribution ? des crânes colorés et dansants, des macarons jaune canari, et d'énormes boursoufs jaune
⊹ Al-kīmiyā.“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Sam 17 Nov 2018 - 2:25
En tournant légèrement la tête, Charlie vit que la personne dont elle s’était rapprochée avec précipitation était Nora Flynn. Elle reconnut avec aisance la couleur de ses cheveux. Elle eut un sourire gêné, légèrement de guingois et baissant imperceptiblement la tête tout en retenant elle aussi un rire. La nouvelle directrice n’était pas des plus rassurantes, et elle ne faisait pas partie des professeurs avec lesquels Charlie restait après les cours pour échanger sur divers sujets. À vrai dire, c’était très étonnant qu’elle ait été choisie pour être directrice des Summerbee. La blonde avait du mal à imaginer madame Skinner comme représentante de cette maison. Mais à vrai dire, n’étant pas très douée pour cerner les gens, elle ne se permettrait pas de faire un quelconque commentaire sur la nouvelle reine de la ruche. Lorsque la rouquine lui fit un clin d’œil, et qu’elle réalisa qu’elle l’avait sûrement regardée dans les yeux sans le réaliser, la jeune femme eut un sourire gêné et plia le cou en tournant légèrement la tête. « Toi aussi. » Se contenta-t-elle de répliquer avant de prendre une nouvelle gorgée de sa boisson, cette fois en y prêtant un peu plus attention. Elle grimaça d’abord en réalisant qu’il ne s’agissait que d’une simple biéraubeurre alors qu’elle avait espérant, eh bien, un remontant un peu plus fort. Néanmoins, l’arôme du butterscotch conquit rapidement ses papilles et elle se laissa aller à se détendre un peu plus. Certes, ses compétences sociales n’étaient pas extraordinaires. Certes, en temps normal elle était plus à l’aise avec les plantes et les animaux qu’avec les humains. Mais bon, elle pouvait bien se laisser un peu aller de temps en temps.
Son sourire s’élargit lorsqu’elle distingua l’apparition de crânes d’un blanc laiteux, mais encore plus lorsqu’une bande de boursoufs jaune vif entrèrent dans son champ de vision. Elle jeta un œil autour d’elle pour en distinguer l’origine et repéra un jeune homme à qui elle n’avait jamais parlé auparavant, en tout cas pas qu’elle s’en souvienne. Elle lui fit un sourire et un pouce en l’air, son regard se détournant avant que sa main n’ait eu le temps de reprendre une position normale. Un boursouf élargit passant au dessus de sa tête, elle en profita pour tendre le bras et le caresser, la créature émettant rapidement un bourdonnement de satisfaction. « Je ne me lasse pas de les câliner, » hasarda-t-elle en direction de Nora, à la recherche d’un peu de connivence. Elle n’avait pas souvent eu l’occasion de discuter avec la jeune femme, mais celle-ci lui était plutôt sympathique.
L’ajout de ces nouvelles décorations lui donna cependant envie d’ajouter sa touche, et elle eut un délicat mouvement du poignet, marmonnant « fumos innocens », une variante innoffensive du sort de brouillard habituel. Une brume plutôt épaisse vint recouvrir le plafond, s’abaissant même quasiment jusqu’au niveau des crânes, des pans de brouillards se déchirant sur les parties les plus hautes du mobilier qui ornait la salle. Satisfaite de sa contribution à l’atmosphère du lieu, elle se tourna une fois de plus vers Nora, son regard planté quelque part entre l’épaule droite de la jeune femme et son oreille du même côté. « Flynn, c’est ça ? Euh… Forces publiques ? Il me semble avoir déjà discuté avec toi en cours, » balbutia-t-elle. Elle avait un certain nombre d’options en commun avec la jeune femme et, ainsi, la croisait souvent. C’était peut être le moment de faire un peu mieux connaissance.
lumos maxima
- résumé:
- Tout en discutant avec Nora, elle fait apparaître une épaisse brume vers le plafond de la salle, ainsi que des gommes de limaces sur la table.
HRP: Comme Agrippa a dit dans le flood que l'ordre n'était pas important, je me suis permis de répondre! Mais si ça ennuie quelqu'un, faites le moi savoir et j'effacerai mon rp!
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Lun 19 Nov 2018 - 22:37
Bon, et si on égayait un peu tout ça Vic ?
Une voix amie. Une voix amie venait me sauver de cette situation qui s'annonçait horriblement galère. Et je savais de qui venait cette voix : Hyacinthe. Ce mec était génial, et pas seulement parce qu'il venait de m'éviter de croiser la directrice de notre maison commune, mais aussi -et surtout- parce qu'il avait la chance d'avoir grandi dans une ménagerie magique, avec de vrais parents qui lui demandait pas de faire des études afin de reprendre la succession d'un cabinet d'avocats.
Une ménagerie magique ! Genre avec de vraies animaux ! Et de vrais trucs à récolter ! Comment j'aurais jamais quitter le nid familial à sa place ! Mais en même temps, j'étais content qu'il l'avait fait, parce que du coup, je le connaissais. Et pensez bien que j'allais lui demander :
« Hey Hyacinthe. Tu vas bien ? »
Non, ça aurait été impoli d'embrayer tout de suite sur "T'a réfléchis à la demande que je t'ai faites sur les écailles d'oeufs d'Occamy ?". Mais si il était évident pour moi qu'il était le seul de mon entourage à pouvoir m'en procurer, je n'allais dès lors pas oublier que je lui avais demandé. Et je comprenais la réserve qu'on pouvait du coup avoir à ce sujet.
C'est mieux tu ne trouves pas ?
J'acquieçais, et une autre élève -Charlie Rice- mettait également sa touche à la déco. Non, Charlie, je ne la connaissais pas vraiment, sinon de nom. Mais c'est un devoir de supporter de connaitre les noms des joueurs de Quidditch quand vous êtes fan de ce sport. Enfin bref... Puisqu'il m'avait engagé, je m'approchais à mon tour de la table, et regardais ce qui semblait être un breuvage d'occasion. Tous y allait sur la nourriture, alors, autant s'attaquer à la boisson.
Sortant ma baguette, je fis quelques mouvements au dessus des chaudrons -sérieux, des chaudrons...- et je murmurais quelques mots... J'étais de toutes façons nul en déco alors...
« Pour chaque gorgée, la personne sera revigorée. Une dose d'énergie supplémentaire pour une fête plus longue, ou pour rentrer vivant et sans accident... »
Ma phrase, à l'intention de mon complice de la soirée, visait à le lui expliquer. Si d'autres l'entendaient, tant mieux. Et alors que les boursoufs s'éparpillaient dans la pièce, je revins vers lui et déclara :
« J'ai vu que tu trainais beaucoup avec mon demi-frère. Je savais pas que vous vous connaissiez... »
Avant de tilter...
« Ah oui... c'est vrai... Je parle de Sky. »
J'ignorais s'il le savait. Peut-être, peut-être pas... C'était pas important...
Une voix amie. Une voix amie venait me sauver de cette situation qui s'annonçait horriblement galère. Et je savais de qui venait cette voix : Hyacinthe. Ce mec était génial, et pas seulement parce qu'il venait de m'éviter de croiser la directrice de notre maison commune, mais aussi -et surtout- parce qu'il avait la chance d'avoir grandi dans une ménagerie magique, avec de vrais parents qui lui demandait pas de faire des études afin de reprendre la succession d'un cabinet d'avocats.
Une ménagerie magique ! Genre avec de vraies animaux ! Et de vrais trucs à récolter ! Comment j'aurais jamais quitter le nid familial à sa place ! Mais en même temps, j'étais content qu'il l'avait fait, parce que du coup, je le connaissais. Et pensez bien que j'allais lui demander :
« Hey Hyacinthe. Tu vas bien ? »
Non, ça aurait été impoli d'embrayer tout de suite sur "T'a réfléchis à la demande que je t'ai faites sur les écailles d'oeufs d'Occamy ?". Mais si il était évident pour moi qu'il était le seul de mon entourage à pouvoir m'en procurer, je n'allais dès lors pas oublier que je lui avais demandé. Et je comprenais la réserve qu'on pouvait du coup avoir à ce sujet.
C'est mieux tu ne trouves pas ?
J'acquieçais, et une autre élève -Charlie Rice- mettait également sa touche à la déco. Non, Charlie, je ne la connaissais pas vraiment, sinon de nom. Mais c'est un devoir de supporter de connaitre les noms des joueurs de Quidditch quand vous êtes fan de ce sport. Enfin bref... Puisqu'il m'avait engagé, je m'approchais à mon tour de la table, et regardais ce qui semblait être un breuvage d'occasion. Tous y allait sur la nourriture, alors, autant s'attaquer à la boisson.
Sortant ma baguette, je fis quelques mouvements au dessus des chaudrons -sérieux, des chaudrons...- et je murmurais quelques mots... J'étais de toutes façons nul en déco alors...
« Pour chaque gorgée, la personne sera revigorée. Une dose d'énergie supplémentaire pour une fête plus longue, ou pour rentrer vivant et sans accident... »
Ma phrase, à l'intention de mon complice de la soirée, visait à le lui expliquer. Si d'autres l'entendaient, tant mieux. Et alors que les boursoufs s'éparpillaient dans la pièce, je revins vers lui et déclara :
« J'ai vu que tu trainais beaucoup avec mon demi-frère. Je savais pas que vous vous connaissiez... »
Avant de tilter...
« Ah oui... c'est vrai... Je parle de Sky. »
J'ignorais s'il le savait. Peut-être, peut-être pas... C'était pas important...
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mar 20 Nov 2018 - 19:57
Sans surprise, je vois monsieur De Launay arriver en retard. Je serai bien tentée de lui faire une remarque, simplement pour m’amuser, mais j’avais conscience que j’allais détruire l’ambiance, qui ce soir, se voulait joviale. Ainsi, je prenais sur moi. Qui plus est, je ne pouvais pas reprocher grand-chose à Victor : il était là. Ce n’était pas le cas de tous les étudiants Summerbee. J’avais appris dans la vie à me contenter de ce que j’avais. Ainsi, avec un fin sourire en coin quelque peu hautain, ceux dont j’avais le secret, je saluais le jeune homme sans rien ajouter d’autre, le laissant ensuite se faire alpaguer par monsieur Taschereau. Ce soir, je n’étais pas là pour faire la police et faire preuve d’autorité comme je pouvais le faire en tant que directrice et professeure. Ce soir, je voulais me lier davantage avec mes élèves, mes protégés, parce que je les voyais ainsi, même si je les toisais tous d’un air quelque peu supérieur. Il me fallait davantage de temps pour me détendre tout à fait. C’était déjà difficile avec mes propres enfants, alors avec des jeunes que je ne connaissais guère… quoiqu’il en soit, j’étais heureuse de les voir tous ensemble, polis et courtois. Tout commençait bien, et je m’en félicitais.
Sans bouger le corps ni le visage, mon regard pivotait en direction de mademoiselle Ivanova qui vint s’adresser à moi pour me saluer. Je le lui rendais avec amabilité jusqu’à sourire, un peu amusée, par la remarque de mademoiselle Rice qui venait d’arriver à mes côtés.
- Effectivement j’ai beaucoup d’élèves, mais je sais parfaitement qui vous êtes mademoiselle Rice. Enchantée de vous voir.
Les billes bleues de mon regard se tournèrent à nouveau vers les autres élèves dans la salle jusqu’à sourire à nouveau à Charlie en réponse à son compliment quant à cette soirée. Je lui souhaitais ensuite à mon tour une bonne soirée lorsqu’elle parti se joindre aux autres. Je ne pouvais qu’apprécier les voir ainsi entre eux. La maison jaune était connue pour son altruisme et pour être une famille. J’étais fière d’être la directrice de ces élèves doués, polis et compétents, qui montraient d’eux-mêmes, sans que je ne le leur demande, qu’ils étaient tout à fait à leurs places à Hungcalf et dans la maison Summerbee.
Ainsi, je restais encore quelques instants immobiles tout en les laissant continuer la décoration et discuter entre eux. Un instant, l’idée de m’éclipser me traversa, mais ce n’était pas le but. Pas immédiatement. Je devais d’abord faire l’effort de me rapprocher d’eux. Voilà pourquoi je dégainais ma baguette nacrée tout en l’agitant avec agilité. Les verres s’agitèrent alors, ainsi que les différentes bouteilles contenant de l’alcool, ou non. Les faisant léviter vers chacun de mes étudiants, je prenais la parole de ma voix quelque peu impérieuse.
- Servez-vous, prenez ce qui vous plait. Pour ce soir, je ne ferai pas façon de votre manière d’être, vous avez quartier libre.
Je n’étais pas ici pour casser l’ambiance, et j’essayais de le montrer, même si j’étais bien maladroite dans ma démarche. Ainsi, pour essayer de me fondre dans le décor, je me servais une biereaubeurre même si je détestais ça. Une fois mon verre plein, je venais prendre place sur l’un des fauteuils de la salle, croisant mes longues et fines jambes.
- Bien, est-ce que quelqu’un aurait envie de partager quelque chose ? En rapport avec Halloween bien sûr. Une anecdote, une histoire… un jeu ?
Que d’effort… j’en suais presque. Mais il fallait bien ça. C’était pour me rendre service plus tard que de soigner mon image à cet instant. Et qui sait ? Peut-être allais-je trouver ça agréable au fur et à mesure que le temps passerait ?
@Amira Elbar, @Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Bambi Binns, @Charlie Rice, @Evguenia Ivanova, @Fauve Vinter, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Nora Flynn, @Samwell Hamilton, @Victor De Launay
Sans bouger le corps ni le visage, mon regard pivotait en direction de mademoiselle Ivanova qui vint s’adresser à moi pour me saluer. Je le lui rendais avec amabilité jusqu’à sourire, un peu amusée, par la remarque de mademoiselle Rice qui venait d’arriver à mes côtés.
- Effectivement j’ai beaucoup d’élèves, mais je sais parfaitement qui vous êtes mademoiselle Rice. Enchantée de vous voir.
Les billes bleues de mon regard se tournèrent à nouveau vers les autres élèves dans la salle jusqu’à sourire à nouveau à Charlie en réponse à son compliment quant à cette soirée. Je lui souhaitais ensuite à mon tour une bonne soirée lorsqu’elle parti se joindre aux autres. Je ne pouvais qu’apprécier les voir ainsi entre eux. La maison jaune était connue pour son altruisme et pour être une famille. J’étais fière d’être la directrice de ces élèves doués, polis et compétents, qui montraient d’eux-mêmes, sans que je ne le leur demande, qu’ils étaient tout à fait à leurs places à Hungcalf et dans la maison Summerbee.
Ainsi, je restais encore quelques instants immobiles tout en les laissant continuer la décoration et discuter entre eux. Un instant, l’idée de m’éclipser me traversa, mais ce n’était pas le but. Pas immédiatement. Je devais d’abord faire l’effort de me rapprocher d’eux. Voilà pourquoi je dégainais ma baguette nacrée tout en l’agitant avec agilité. Les verres s’agitèrent alors, ainsi que les différentes bouteilles contenant de l’alcool, ou non. Les faisant léviter vers chacun de mes étudiants, je prenais la parole de ma voix quelque peu impérieuse.
- Servez-vous, prenez ce qui vous plait. Pour ce soir, je ne ferai pas façon de votre manière d’être, vous avez quartier libre.
Je n’étais pas ici pour casser l’ambiance, et j’essayais de le montrer, même si j’étais bien maladroite dans ma démarche. Ainsi, pour essayer de me fondre dans le décor, je me servais une biereaubeurre même si je détestais ça. Une fois mon verre plein, je venais prendre place sur l’un des fauteuils de la salle, croisant mes longues et fines jambes.
- Bien, est-ce que quelqu’un aurait envie de partager quelque chose ? En rapport avec Halloween bien sûr. Une anecdote, une histoire… un jeu ?
Que d’effort… j’en suais presque. Mais il fallait bien ça. C’était pour me rendre service plus tard que de soigner mon image à cet instant. Et qui sait ? Peut-être allais-je trouver ça agréable au fur et à mesure que le temps passerait ?
- Résumé:
- Agrippa salue les élèves qui se sont adressés à elle. Elle sert ensuite tout le monde en boisson puis va prendre place dans un fauteuil en proposant à tout le monde de partager quelque chose (histoire, anecdote ou un jeu).
@Amira Elbar, @Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Bambi Binns, @Charlie Rice, @Evguenia Ivanova, @Fauve Vinter, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Nora Flynn, @Samwell Hamilton, @Victor De Launay
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mer 5 Déc 2018 - 0:38
- résumé:
- Ev' fait apparaître un squelette et l'anime. Elle ne croit pas que le Pr Skinner soit honnête lorsqu'elle dit qu'elle ne prendra pas note de tout ce qui se passera ce soir. Elle se lance en premier pour raconter une anecdote : Halloween n'est pas fêté depuis longtemps en Russie car ils ne cautionnent pas le caractère morbide de cette fête.
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Jeu 6 Déc 2018 - 12:25
Petit à petit les différents Summerbe sortirent de leur torpeur et se mouvèrent les uns vers les autres. Sirotant son verre, elle observa Hyacinthe Taschereau et Victor D Launay ajouter leurs touches personnelles à la décoration ambiante. Les crânes dansant la firent presque rire. A côté d’elle, Charlie caressait doucement un boursouf. Nora lui rendit sous sourire.
« C’est sûr que ces petites bêtes savent se faire câliner. On n’a pas idée d’être un pilou-pilou vivant. » plaisanta-t-elle en tendant la main à son tour vers la créature. « Mais oui, c’est ça. Nora Flynn, en huitième année. Il me semble oui qu’on a déjà du se croiser. Charlie, n'est-ce pas ? Ta rentrée s’est bien passée ? »
Les premières semaines étaient vraiment passées à toute allure, et comme chaque année depuis qu’elle allait à l’école, Nora avait l’impression que le rythme s’accélérait et que tout lui filait un peu entre les doigts, quand elle ne planifiait pas sa vie d’une manière ou d’une autre. Etre occupée par ses cours, ses travaux, ses pensées, tout ça faisait défiler les jours à une vitesse ahurissante. Elle accueillait le temps d’ennuis et de pose avec un plaisir presque maladif. Le temps de souffler sur un livre ou lors d’une balade dans les alentours.
Elle allait ajouter quelque chose lorsque la directrice repris la parole pour leur demander une anecdote ou une histoire en rapport avec Halloween. La rouquine cligna des yeux. Pour Nora, Halloween était quelque chose d’assez commercial. D’ailleurs, chez elle, elle ne célébrait pas vraiment Halloween. Elle avait célébré Samain avec sa grand-mère irlandaise de nombreuses fois. Mais Halloween, c’était plus parce qu’elle se prêtait au jeu.
Elle prêta son attention à Evguenia qu’elle n’avait pas vu arriver, et pondéra les nouvelles informations que la jolie jeune femme partagea avec les quelques Sumerbee présents.
Est-ce que c’était lugubre et glauque de célébrer les morts ? Elle pencha la tête sur le côté. La cadette Flynn voyait bien ce qui pouvait déranger : le deuil, la peine d’avoir perdu un être cher, la nostalgie et le souvenir. Pour beaucoup, la fête des morts était l’occasion d’une réminiscence et peut-être un jour triste, mais la volonté première restait de rendre hommage aux proches disparues, dans la joie ou non. Avant qu’elle n’ait pu s’en empêcher, elle demanda :
« Pourquoi ? Qu’est-ce qui rend la célébration morbide d’après toi ? »
C’était une question toute simple, sans jugement. Elle voulait juste comprendre.
Est-ce que c’était une question de pudeur ? Est-ce que c’était un répugnance pour la mort, ou même de la peur ? Est-ce que c’était parce qu’ils étaient déjà passés à autre chose ?
Elle tenta un micro-sourire et sirota une nouvelle gorgée de sa boisson, se tournant vers Charlie pour lui faire un sourire plus chaleureux.
« C’est sûr que ces petites bêtes savent se faire câliner. On n’a pas idée d’être un pilou-pilou vivant. » plaisanta-t-elle en tendant la main à son tour vers la créature. « Mais oui, c’est ça. Nora Flynn, en huitième année. Il me semble oui qu’on a déjà du se croiser. Charlie, n'est-ce pas ? Ta rentrée s’est bien passée ? »
Les premières semaines étaient vraiment passées à toute allure, et comme chaque année depuis qu’elle allait à l’école, Nora avait l’impression que le rythme s’accélérait et que tout lui filait un peu entre les doigts, quand elle ne planifiait pas sa vie d’une manière ou d’une autre. Etre occupée par ses cours, ses travaux, ses pensées, tout ça faisait défiler les jours à une vitesse ahurissante. Elle accueillait le temps d’ennuis et de pose avec un plaisir presque maladif. Le temps de souffler sur un livre ou lors d’une balade dans les alentours.
Elle allait ajouter quelque chose lorsque la directrice repris la parole pour leur demander une anecdote ou une histoire en rapport avec Halloween. La rouquine cligna des yeux. Pour Nora, Halloween était quelque chose d’assez commercial. D’ailleurs, chez elle, elle ne célébrait pas vraiment Halloween. Elle avait célébré Samain avec sa grand-mère irlandaise de nombreuses fois. Mais Halloween, c’était plus parce qu’elle se prêtait au jeu.
Elle prêta son attention à Evguenia qu’elle n’avait pas vu arriver, et pondéra les nouvelles informations que la jolie jeune femme partagea avec les quelques Sumerbee présents.
Est-ce que c’était lugubre et glauque de célébrer les morts ? Elle pencha la tête sur le côté. La cadette Flynn voyait bien ce qui pouvait déranger : le deuil, la peine d’avoir perdu un être cher, la nostalgie et le souvenir. Pour beaucoup, la fête des morts était l’occasion d’une réminiscence et peut-être un jour triste, mais la volonté première restait de rendre hommage aux proches disparues, dans la joie ou non. Avant qu’elle n’ait pu s’en empêcher, elle demanda :
« Pourquoi ? Qu’est-ce qui rend la célébration morbide d’après toi ? »
C’était une question toute simple, sans jugement. Elle voulait juste comprendre.
Est-ce que c’était une question de pudeur ? Est-ce que c’était un répugnance pour la mort, ou même de la peur ? Est-ce que c’était parce qu’ils étaient déjà passés à autre chose ?
Elle tenta un micro-sourire et sirota une nouvelle gorgée de sa boisson, se tournant vers Charlie pour lui faire un sourire plus chaleureux.
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mer 12 Déc 2018 - 21:42
Concentrée sur les caresses qu’elle donnait au boursouf, Charlie écoutait néanmoins les paroles de Nora. Elle hocha la tête. « C’est bien ce que je pensais. » Acquiesçait elle. Elle s’était déjà croisées. Charlie était même presque sûre d’avoir vu son nom sur l’un des papiers qui traînaient sur son bureau, mais elle n’était pas tout à fait sûre. « Plutôt bien, enfin, ça va. Rien d’extraordinaire quoi. » On lui avait déjà dit de ne pas raconter immédiatement ses aventures aux gens quand elle leur parlait pour la première fois, et elle s’efforçait donc de suivre ce conseil. Bien sûr, de nombreuses choses qui sortaient de l’ordinaire s’étaient produites, mais elle pouvait garder les anecdotes pour une autre fois. Apprendre à tenir sa langue et à filtrer ce qu’elle disait était une chose qu’elle savait nécessaire dans un contexte social normal. Elle se contenta donc et sourire à Nora. « Et toi ? Pas trop dur, la huitième année ? » Charlie n’était pas spécialement douée pour faire la conversation sur ce genre de sujets, mais elle faisait de son mieux et à vrai dire, elle ne se trouvait pas trop mauvaise. Fréquenter des gens socialement alertes comme Fauve, Pina ou Yoan l’avait certainement pas mal aidée à ce niveau là, mais il suffisait de très peu pour qu’elle revienne à son état sauvage, fait de questions déplacées, de confessions inattendues et d’anecdotes racontées bizarrement.
La conversation des deux jeunes femmes fut interrompue lorsque la directrice demanda à chacun de raconter une anecdote par rapport à Halloween. Charlie songea à parler de la fois où elle avait échappé de peu à la mort dans la Cordillère des Andes, mais c’était pour le Dia de los Muertos, donc deux jours plus tard. Et puis, elle devait se tenir à ce qu’elle savait être une règle utile. Pas d’anecdotes inutilement sanglantes quand on ne connaissait pas tellement les gens. De toute façon, une autre jeune femme qu’elle n’avait pas vu arriver prit la parole d’abord. Charlie l’avait déjà vue, évidemment, mais elle était presque sûre qu’elle ne connaissait pas son nom. Pourtant elles étaient de la même année, et avaient probablement pas mal d’options en commun. Ah, si. Evguenia quelquechose. Oui. C’était sûrement ça. Elle plissa les yeux en écoutant ce que la jeune slave disait, et s’apprêtait à ajouter quelque chose quand Nora prit la parole, interrogeant Evguenia sur la nature morbide de la fête. Après quoi, la rouquine se tourna vers elle et lui sourit, sourire que Charlie lui rendit avant de boire une gorgée du verre qu’elle tenait à la main.
Elle resta d’abord silencieuse, puis ne put s’empêcher d’ajouter quelques explications. « À vrai dire, à l’origine, la fête Celte de Samain était une fête pour célébrer la fin de l’année passée et le début de l’autre. En gros, pendant la période de Samain, qui durait en fait sept jours, le temps de l’autre monde et celui des hommes était confondu. Les barrières entre les mondes étaient baissées. Tous les rituels pratiqués par les Celtes et les Gaulois avaient pour but de permettre à l’année de débuter sereinement. » Elle haussa les épaules, faisant un geste vague de la main. « C’est la religion chrétienne qui a fait de la Toussaint la fête des morts. Mais en fait, cette fête n’est que le deux novembre, donc pas ce soir à vrai dire. » Réalisant qu’elle avait certainement monopolisé la parole avec le trivia qu’elle venait de débiter, elle s’efforça de sourire à l’assemblée, avant de reculer légèrement derrière Nora, comme pour se cacher, et but une nouvelle gorgée de bièraubeurre. Elle commençait sérieusement à souhaiter que cette bièraubeurre fut quelque chose d’un peu plus fort, histoire de se donner contenance, néanmoins pour l’heure elle se contenta de faire des sourires gênés à ceux dont elle croisait le regard.
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Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Dim 6 Jan 2019 - 22:25
Non pas que j’avais du mal avec les autres élèves de ma maison loin de là, ni même que je me sentais en infériorité numérique, mais je connaissais davantage Victor que les autres élèves, ne serait-ce que par notre intérêt commun envers les créatures magiques. Je vis sur le visage de mon ami qu’il m’était reconnaissant de le sauver d’une situation périlleuse avec notre directrice, je ne comprenais pas trop, je la connaissais mal pour ne pas l’avoir en cours mais elle ne m’avait pas l’air méchante, comment une femme qui organise une fête d’Halloween pour ses élèves pourrait être méchante ? Non, j’étais sûr qu’elle était gentille comme tout, la salle était bien décorée et elle nous laissait ajouter notre petite note. Non franchement je ne voyais pas le soucis. De toute façon, je n’étais pas là pour enquêter sur la directrice, et Victor semblait d’accord avec moi pour rajouter notre touche un peu plus festive. J’étais presque surpris que sa première phrase se porte pas sur les écailles d’œuf d’Occamy, une denrée rare que j’essayais de trouver même si j’avais du mal, mes parents avaient beau tenir une ménagerie magique, ils ne s’occupaient pas d’Occamy, c’était assez encombrant en même temps. Ils avaient tendance à s’enfuir et alors bonjour les dégâts. La seule fois où mon père en avait eu un en sa possession, il avait poussé nos veaux de lune à sortir de l’étable pour ne pas finir étouffés. Victor sortit à son tour sa baguette et lança un petit sort sur la boisson. Bonne idée, ça éviterait de finir saoul, j’en avais encore une mauvaise expérience. Je prenais alors un verre et en buvais une gorgée quand il mentionna son demi-frère. Sky. Je manquais de m’étouffer.
Quoi ? Sky est ton demi-frère ? Je euh je l’ignorais … Mais oui, on se connaît, un pur hasard en fait mais euh comment dire on s’aime bien, fin on s’entend bien quoi, on se voit assez souvent, enfin tu vois, comme n’importe qui.
Mon dieu, voilà que je m’embrouillais. Je n’avais pas prévu dans l’équation « Faire semblant d’être en couple avec Sky » que Victor était de sa famille… C’était assez gênant, et je me demandais c que Victor en savait, mais heureusement, la conversation générale me permit de me dépatouiller.
Moi j’aime bien Halloween, que ce soit une fête païenne, magique ou moldue, je trouve que c’est l’occasion de s’amuser entre amis à se faire peur avec des sucreries et des déguisements originaux. Bon, on ne va pas quand même pas se lancer dans une séance de spiritisme par contre… Ca m’a toujours fait peur, pas vous ? D’ailleurs, c’est quoi votre peur la plus irrationnelle ? Je ne parle pas d’épouvantard hein, juste de phobie. Toi Victor, c’est quoi par exemple ?
⊹ Al-kīmiyā.“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mer 9 Jan 2019 - 17:03
Après avoir pris place, je laisse mes différents protégés s'exprimer. D'une œillade calme que j'essaie de ne pas avoir trop critique, je les écoute avec une attention toute mesurée, débattre sur ce que représente la fête pour eux, ou leurs diverses manières de la vivre. Évidemment, je n'allais pas dévoiler grand-chose me concernant, je n'étais pas venue pour ça et ce serait mal jouer les cartes que j'avais en main. Toutefois, je devais admettre que j'appréciais la sérénité qui régnait dans la salle commune des Summerbee aujourd'hui. Tous semblaient heureux de pouvoir partager un moment de la sorte, et surtout, ils semblaient tous respectueux, envers eux, mais surtout envers moi. C'était une qualité que je jugeais assez rare pour la noter et la souligner. J'avais beau être sévère, je n'étais pas irrespectueuse, et en tant que professeure, directrice et aînée, j'attendais de la part des élèves de l'université qu'ils fassent preuves d'un minimum de respect. Ce côté essentiel et basique de l'éducation ne semblait pas incomber à tous les universitaires, et voilà pourquoi j'appréciais le revoir sous le toit de la maison que je gouvernais.
Le fait que monsieur Taschereau se confie sur sa peur du spiritisme me fit légèrement sourire, un peu sombrement toutefois. N'était-ce pas ironique d'être sorcier mais d'avoir peur de certains côtés occultes ? Bien évidemment, j'appréciais tous les aspects de la magie et certes, la noire pouvait en inquiéter plus d'un. Mais cette révélation me prouvait que le jeune canadien était bien innocent, point encore une fois, que j'appréciais. Car je n'étais pas dupe, et gentil et reconnaître ses peurs ne faisaient pas de lui quelqu'un de faible et d'incompétent. Bien au contraire.
- Nous fêtons cet événement de la même manière. Déguisements, décorations, bonbons hélas, et autres histoires.
Le hélas après le mot bonbon fut tout à fait volontaire. Gérer six enfants avec des sucreries c'était un enfer que je ne suis pas certaine de vouloir revivre de sitôt. Il n'était pas difficile pour mes élèves de deviner que je pouvais être mère, ne serait-ce que par mon âge, mais aussi par l'alliance que je portais à mon annulaire gauche.
- En parlant d'histoire, en voici une.
Je m'installais plus confortablement sur ma chaise, ma Biereaubeurre dans les mains avant de prendre un ton un peu froid, l'habituel donc, et inquiétant, pour conter mon récit.
- Un soir, des parents décident de sortir. Ils laissent leurs deux filles de 12 et 16 ans seules. Comme elles s'ennuient, elles décident de regarder la télé où passent les informations. Elles apprennent alors qu'une folle très dangereuse, cul-de-jatte, et se déplaçant en fauteuil roulant, s'est échappée de l'asile tout proche. La présentatrice prévient qu'elle est extrêmement dangereuse et qu'il faut absolument que les habitants prennent de nombreuses précautions.
Les deux jeunes filles décident immédiatement de fermer toutes les issues (fenêtres, portes...). Une fois rassurées et vont se coucher, chacune de leur chambre, mais un quart d'heure après, la plus jeune des sœurs vient réveiller la grande en lui disant qu'elle a trop peur, qu'elle ne peut pas dormir.
L'ainée accepte qu'elle vienne dans le lit avec elle et se rendort. Encore un quart d'heure plus tard, la petite réveille la grande et lui dit : « Je vais sous le lit, comme ça si la folle arrive, elle ne pourra pas m'attraper ! ». La grande n'y prête pas attention et se rendort.
Elle va dormir toute la nuit, mais son sommeil sera troublé par des bruits réguliers, suivis comme d'un frottement.
Le lendemain matin, quand elle se réveille, elle descend directement pour voir ses parents mais ceux-ci sont absents. Visiblement, ils ne sont pas rentrés de la nuit. Elle pense soudain à sa petite sœur et retourne dans sa chambre… Et elle la retrouve éventrée sous son lit.
Affolée, elle descend au salon, et remarque qu'une porte-fenêtre était restée ouverte. Les bruits qu'elle avait entendu était la folle qui, avec un couteau dans chaque main, avançait en les plantant dans le sol et se tirait, d'où le frottement du bas de son corps sur le sol.
Avec une œillade assassine et un sourire mauvais sur les lèvres, j'observais chacun de mes étudiants, uns à uns, à la conclusion de mon histoire. Peut-être n'était-ce pas la bonne attitude à adopter pour qu'ils me fassent confiance, mais au moins, j'étais dans le thème de la soirée.
@Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Charlie Rice, @Evguenia Ivanova, @Fauve Vinter, @Hiroshi Tanaka, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Juliet Skinner, @Naab Edomwonyi, @Nora Flynn, @Robin Lowe, @Rose Coldridge, @Victor De Launay, @Wendy Avery
Le fait que monsieur Taschereau se confie sur sa peur du spiritisme me fit légèrement sourire, un peu sombrement toutefois. N'était-ce pas ironique d'être sorcier mais d'avoir peur de certains côtés occultes ? Bien évidemment, j'appréciais tous les aspects de la magie et certes, la noire pouvait en inquiéter plus d'un. Mais cette révélation me prouvait que le jeune canadien était bien innocent, point encore une fois, que j'appréciais. Car je n'étais pas dupe, et gentil et reconnaître ses peurs ne faisaient pas de lui quelqu'un de faible et d'incompétent. Bien au contraire.
- Nous fêtons cet événement de la même manière. Déguisements, décorations, bonbons hélas, et autres histoires.
Le hélas après le mot bonbon fut tout à fait volontaire. Gérer six enfants avec des sucreries c'était un enfer que je ne suis pas certaine de vouloir revivre de sitôt. Il n'était pas difficile pour mes élèves de deviner que je pouvais être mère, ne serait-ce que par mon âge, mais aussi par l'alliance que je portais à mon annulaire gauche.
- En parlant d'histoire, en voici une.
Je m'installais plus confortablement sur ma chaise, ma Biereaubeurre dans les mains avant de prendre un ton un peu froid, l'habituel donc, et inquiétant, pour conter mon récit.
- Un soir, des parents décident de sortir. Ils laissent leurs deux filles de 12 et 16 ans seules. Comme elles s'ennuient, elles décident de regarder la télé où passent les informations. Elles apprennent alors qu'une folle très dangereuse, cul-de-jatte, et se déplaçant en fauteuil roulant, s'est échappée de l'asile tout proche. La présentatrice prévient qu'elle est extrêmement dangereuse et qu'il faut absolument que les habitants prennent de nombreuses précautions.
Les deux jeunes filles décident immédiatement de fermer toutes les issues (fenêtres, portes...). Une fois rassurées et vont se coucher, chacune de leur chambre, mais un quart d'heure après, la plus jeune des sœurs vient réveiller la grande en lui disant qu'elle a trop peur, qu'elle ne peut pas dormir.
L'ainée accepte qu'elle vienne dans le lit avec elle et se rendort. Encore un quart d'heure plus tard, la petite réveille la grande et lui dit : « Je vais sous le lit, comme ça si la folle arrive, elle ne pourra pas m'attraper ! ». La grande n'y prête pas attention et se rendort.
Elle va dormir toute la nuit, mais son sommeil sera troublé par des bruits réguliers, suivis comme d'un frottement.
Le lendemain matin, quand elle se réveille, elle descend directement pour voir ses parents mais ceux-ci sont absents. Visiblement, ils ne sont pas rentrés de la nuit. Elle pense soudain à sa petite sœur et retourne dans sa chambre… Et elle la retrouve éventrée sous son lit.
Affolée, elle descend au salon, et remarque qu'une porte-fenêtre était restée ouverte. Les bruits qu'elle avait entendu était la folle qui, avec un couteau dans chaque main, avançait en les plantant dans le sol et se tirait, d'où le frottement du bas de son corps sur le sol.
Avec une œillade assassine et un sourire mauvais sur les lèvres, j'observais chacun de mes étudiants, uns à uns, à la conclusion de mon histoire. Peut-être n'était-ce pas la bonne attitude à adopter pour qu'ils me fassent confiance, mais au moins, j'étais dans le thème de la soirée.
- Résumé:
- Agrippa écoute les élèves partager puis elle raconte une histoire glauque.
@Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Charlie Rice, @Evguenia Ivanova, @Fauve Vinter, @Hiroshi Tanaka, @Hyacinthe Taschereau, @Ilias Gallagher, @Juliet Skinner, @Naab Edomwonyi, @Nora Flynn, @Robin Lowe, @Rose Coldridge, @Victor De Launay, @Wendy Avery
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Jeu 10 Jan 2019 - 1:47
Hiroshi était en retard. Encore, dirons certains. Mais comme d'habitude, ce n'était pas de sa faute. Pensant avoir le temps compte tenu de l'heure peu avancée, il s'était laissé séduire par l'idée d'une balade au coeur de la forêt. La perspective de possiblement recroiser le groupe de fléreurs qu'il avait aperçu à quelques occasions avait fait pencher la balance, il faut dire. Les créatures l'approchaient un peu plus chaque fois et il avait bon espoir qu'à l'instar d'un fameux renard, ils se laissent apprivoiser sous peu. Certes, il n'avait pas le permis nécessaire qu'exigeait la loi pour en adopter, mais techniquement, rien ne l'empêchait de venir passer du temps avec eux dans leur habitat naturel.
Malheureusement pour sa ponctualité, la rencontre espérée arriva. Lorsqu'il les aperçu, il se stoppa et fit volontairement craquer une branche à ses pieds. Bien qu'il doutait d'avoir été suffisamment discret pour ne pas être remarqué par ces félins aux oreilles démesurées, il préférait être certain de ne pas les surprendre par sa présence et de risquer de se faire attaquer pour leur avoir fait peur. Après quelques secondes il continua son approche, lentement. Étrangement, le groupe ne se dispersa pas comme c'était d'habitude le cas, fuyant de leur grâce féline sa présence. Sa bonne étoile lui souriait-elle ? Encouragé par la nouveauté de cette situation, il continua sa manœuvre. Deux des cinq fléreurs se tournèrent vers lui. Dos arqué, poils hérissés et queue dressée pour paraître plus imposants. Hiroshi identifia immédiatement leur position comme défensive et se stoppa. A présent que les deux s'étaient légèrement séparés du groupe, c'est avec un pincement au cœur qu'il pu voir que l'un des trois restant gisait au sol, leur deux autres léchant une plaie sanguinolente. La pauvre bête avait certainement eu une mauvaise rencontre avec une autre créature de la forêt.
Mettant ses compétences en botanique à profit, le japonais avait préparé un onguent cicatrisant avec ce que la forêt mettait à sa disposition. Le plus dur avait été de pouvoir approcher la créature blessée. Il lui avait fallu plus de 20 minutes à ruser pour atteindre son chevet. Et là encore, l'animal en question, se sentant certainement acculé, lui avait infligé trois longues estafilades sur le bras. Sans en tenir compte, l'étudiant s'était appliqué à enduire la mixture pâteuse sur la plaie. Aussitôt que ce fut terminé, il leva les bras lentement au dessus de sa tête et, sans geste brusque, s'éloigna du groupe. Il n'avait pas peur d'eux, non. C'était simplement qu'il estimait leur devoir du respect et rester plus que nécessaire auprès d'eux en cette situation ou bouger rapidement sans tenir compte de leur méfiance aurait été un manquement à ce principe.
Ce n'est qu'après tout ça qu'il se souvint de la soirée d'Halloween organisée par la directrice de Summerbee, l'urgence lui ayant sorti cela de la tête. Au Brésil cette fête n'était pas célébrée et pour cette raison, il en avait une connaissance très limitée. Cette fête, en plus d'être une occasion de passer du bon temps avec ses amis Summerbee était en plus une opportunité de mieux comprendre l’engouement autour de cette célébration. Il jeta un rapide coup d’œil sur son jean tâché de terre et son t-shirt blanc tâché de sang. En tant qu'ancien sans abri, il portait peu d'importance à son apparence, continuant de s'habiller simplement (une fois il avait été forcé de porter un smoking et avait passé la soirée avec la désagréable impression de jouer un rôle) mais là, c'était trop même pour lui. Grâce à un sort, il s'assura que sa tenue redevienne propre et s'il n'était pas sûr que la simplicité de cette dernière soit suffisante pour les gens présents à la soirée (notamment la directrice, avouons-le) c'était suffisant pour lui donc le reste importait peu. Puis avec un peu de chance, les traces rouges sang laissées par les griffes du fléreur l'aideraient peut-être à être assez dans le thème pour qu'on lui pardonne ses choix vestimentaires.
Se hâtant de se rendre à la salle commune des Summerbee et sans attiré l'attention sur lui, Hiroshi arriva juste à temps pour entendre l'histoire de leur directrice. Ne l'ayant pas pour professeur, il n'avait jamais eu l'occasion de la rencontrer. Bien sûr, il était au courant de la réputation qu'elle pouvait avoir mais se refusait d'avoir un avis sur elle, positif ou négatif, avant de pouvoir juger par lui-même. Lorsque madame Skinner s'arrêta de parler, Hiroshi resta perplexe, comme certaines autres personnes dans l'assemblée. Probablement qu'il n'était pas le seul à ne pas trouver la logique dans le raisonnement de la petite fille de se cacher sous le lit pour échapper à quelqu'un ne pouvant se déplacer qu'au sol ?
- Résumé:
- Hiroshi profite qu'il lui reste suffisamment de temps avant la soirée pour aller se balader en forêt. Là-bas, il rencontre un fléreur blessé et prend le temps de le soigner au mieux. Il fini donc par arriver en retard, en plein durant l'histoire et reste donc discret.
- Info supplémentaire:
- Venant tout juste d'arriver sur le forum et n'ayant pas encore de liens pour Hiroshi, j'ai préféré qu'il n'aborde personne pour éviter de dire qu'il vous rencontre alors qu'un possible lien remontant plus loin pourrait être adopté. Donc si vous voulez, n'hésitez pas à venir me proposer un lien ici pour qu'on puisse le prendre en compte dans ce rp
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Jeu 10 Jan 2019 - 16:48
Rose était bien au courant qu’il y avait une soirée dans la salle commune ce soir, elle avait été parmi les premières mises au courant, et pour rien au monde elle n’aurait manqué cela. Seulement voilà, elle allait arriver en retard, exceptionnellement. Cela ne lui arrivait jamais, elle avait la précision d’un coucou suisse d’ordinaire, mais pour cette fois – comme les rares autres d’ailleurs-, elle avait une excellente excuse même, la meilleure de toutes : Des nausées. De belles et omniprésentes nausées qui l’avaient privé de son repas du midi déjà, et qui l’avaient bloquée dans les toilettes du premier étage pendant près d’une heure avant qu’elle n’arrive à se jeter dans l’infirmerie, suppliant l’infirmière de garde de lui administrer quelque chose pour que cela cesse. Evidemment, elle avait perdu une demi heure de plus à tergiverser avec la professionnelle de santé quant au médicament à prendre : elle ne voulait rien de trop violent, pour ne pas risquer d’empoisonner son bébé, mais de suffisamment costaud pour supporter la nourriture prévue pour le dîner. Elle y avait mis les formes bien sur, mais elle savait que l’infirmière serait agacée, par principe. Elle comme ses collègues ne supportaient pas d’avoir des étudiants de médicomagie comme patients, toujours trop pointilleux s’agissant des soins qu’ils s’appliquaient à eux même, champions parfois malheureux de l’auto médication. Aussi, elle avait tâché de se faire docile, au moins en apparence, et se jura de se préparer quelques mixtures en avance lors de son temps libre, en prévision de ce genre de désagrément surprise.
Elle avait donc fait irruption dans la salle à la toute fin de l’histoire du Professeur Skinner. Rose n’avait aucun ressentiment s’agissant de cette femme, elle était surement l’une des rares sangs mélés à lui trouver sans rougir une grace et un charisme tout à fait royal. Elle ne pensait pas que cela puisse venir de la pureté de son sang, mais d’une classe sociale et d’une éducation au cordeau, ça, il n’y avait aucun doute. Quand Agrippa s’adressait à ses étudiants en classe, de sa voix froide et implacable, elle avait l’impression d’entendre son pasteur de père. Dans cette ambiance exigeante et droite, elle se sentait comme un poisson dans l’eau. Comme à la maison, même. Elle se faufila entre les étudiants déjà présents pour s’installer près du buffet, observant ce dernier pour repérer les denrées comestibles dans son état, ou non. Elle allait devoir renifler les verres pour trouver le jus de fruit entre les gobelets d’alcool, mais enfin, elle trouverait bien un moyen de le faire de manière charmante… En attendant elle se figea à coté d’une jeune homme qui, a son souffle légèrement court, n’était pas lui non plus là depuis bien longtemps. Il avait l’air légèrement débraillé, et elle fronça les sourcils:ce n’était clairement pas assez pour avoir l’air effrayant, mais trop pour que cela semble normal. De sa petite taille, elle se haussa sur la pointe des pieds pour poser son menton sur l’épaule d’Hiro.
- Tu aurais au moins pu te laver les mains avant de venir, Madame Skinner ne supporte pas les ongles sales, ce qui se glisse dessous peu gâter une potion si cela s’en échappe. Tu devrais le savoir, pourtant, depuis la rentrée qu’elle nous rappelle les règles d’hygiène au quotidien ….
Le sermon était là, mais le sourire et la voix douce de Rose étaient tels que la réprimande se faisait presque joyeuse. Elle lui fit un clin d’oeil puis se reconcentra sur la conversation initiée par l’enseignante. Devrait elle parler des séances d’exorcisme que son père prodiguait au sein de son église, et qui ressemblaient plus à des cours de théatre qu’à la véritable délivrance d’un maléfice ? Hum, peut etre pas. Ce ne serait pas vraiment sérieux, et elle n’avait pas envie qu’on l’interroge sur le métier de son père, songea t’elle en se touchant spontanément son ventre encore totalement plat ...
Elle avait donc fait irruption dans la salle à la toute fin de l’histoire du Professeur Skinner. Rose n’avait aucun ressentiment s’agissant de cette femme, elle était surement l’une des rares sangs mélés à lui trouver sans rougir une grace et un charisme tout à fait royal. Elle ne pensait pas que cela puisse venir de la pureté de son sang, mais d’une classe sociale et d’une éducation au cordeau, ça, il n’y avait aucun doute. Quand Agrippa s’adressait à ses étudiants en classe, de sa voix froide et implacable, elle avait l’impression d’entendre son pasteur de père. Dans cette ambiance exigeante et droite, elle se sentait comme un poisson dans l’eau. Comme à la maison, même. Elle se faufila entre les étudiants déjà présents pour s’installer près du buffet, observant ce dernier pour repérer les denrées comestibles dans son état, ou non. Elle allait devoir renifler les verres pour trouver le jus de fruit entre les gobelets d’alcool, mais enfin, elle trouverait bien un moyen de le faire de manière charmante… En attendant elle se figea à coté d’une jeune homme qui, a son souffle légèrement court, n’était pas lui non plus là depuis bien longtemps. Il avait l’air légèrement débraillé, et elle fronça les sourcils:ce n’était clairement pas assez pour avoir l’air effrayant, mais trop pour que cela semble normal. De sa petite taille, elle se haussa sur la pointe des pieds pour poser son menton sur l’épaule d’Hiro.
- Tu aurais au moins pu te laver les mains avant de venir, Madame Skinner ne supporte pas les ongles sales, ce qui se glisse dessous peu gâter une potion si cela s’en échappe. Tu devrais le savoir, pourtant, depuis la rentrée qu’elle nous rappelle les règles d’hygiène au quotidien ….
Le sermon était là, mais le sourire et la voix douce de Rose étaient tels que la réprimande se faisait presque joyeuse. Elle lui fit un clin d’oeil puis se reconcentra sur la conversation initiée par l’enseignante. Devrait elle parler des séances d’exorcisme que son père prodiguait au sein de son église, et qui ressemblaient plus à des cours de théatre qu’à la véritable délivrance d’un maléfice ? Hum, peut etre pas. Ce ne serait pas vraiment sérieux, et elle n’avait pas envie qu’on l’interroge sur le métier de son père, songea t’elle en se touchant spontanément son ventre encore totalement plat ...
- résumé:
- Rose arrive en retard parce qu'enceinte de 2 mois, elle a de grosses nausées. Elle s'installe à coté de @Hiroshi Tanaka et le taquine un peu. Elle écoute avec attention la fin de l'histoire d' @Agrippa Skinner mais ne surenchérit pas.
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mer 16 Jan 2019 - 11:59
Nora s'était presque réjouit de la diversion de Madame Skinner avec son histoire quand Hyacinthe -c'était bien Hyacinthe ? si elle ne se trompait pas-, avait eu l'excellent idée de demander qu'elles étaient leurs peurs et phobies. Vraiment ? Mais quelle idée. Il ne serait jamais venu à Nora l'idée de rencontrer quelqu'un et de lui dire "hey, qu'est-ce qui t'empêche de dormir la nuit ?". Drôle de démarche. Surtout que si le but, c'était une analyse psychologique derrière, franchement, bonjour l'ambiance. Elle avait besoin de sucre pour faire passer ça.
La Flynn se retourna pour resservir son verre d'une boisson alcoolisée cette fois, et attrapa une poignée de bonbons. Elle en glissa deux entre ses lèvres avant que Madame Skinner, élégamment assise dans son fauteuil, ne décide de leur offrir une histoire d'horreur. Pas non plus la tasse de thé de Nora. Encore moins quand ce sont des petites filles qui se transforme en pièce de boucher. A la fin du récit, elle avait les sourcils froncés et une moue de dégout sur le visage. Elle réprima un frisson le long de sa colonne vertébrale et bu pour oublier. Avec son esprit visuel et son imagination, elle avait vu le tout comme dans un film. Pas glorieux tout ça. Parfois, elle se maudissait d'imaginer les choses aussi facilement.
Elle se souvint que c'était pour cette raison précise qu'elle ne regardait ni film glauque ou d'horreur, ni n'en lisait les livres.
De nouvelles arrivées accaparèrent son attention un instant.Une jolie blonde qu'elle avait déjà croisé et qui lui sembla pâlotte, et un quatrième année auquel elle n'avait jamais parlé, qui avait l'air de s'être pressé pour arriver. De toute façon, ils avaient toute la nuit, pourquoi se presser ? Surtout pour entendre des histoires sordides…
D'ailleurs.
"C'est une histoire… particulière ?" tentât-elle en grimaçant. "C'est vous qui l'avez inventée ?" chercha-t-elle à savoir.
Elle espérait que oui, parce que l'idée que ce soit tiré d'une histoire vraie lui donnait la nausée. Même si franchement, savoir que sa directrice de maison était capable de pondre des horreurs pareilles n'était pas franchement plus rassurant.
La Flynn se retourna pour resservir son verre d'une boisson alcoolisée cette fois, et attrapa une poignée de bonbons. Elle en glissa deux entre ses lèvres avant que Madame Skinner, élégamment assise dans son fauteuil, ne décide de leur offrir une histoire d'horreur. Pas non plus la tasse de thé de Nora. Encore moins quand ce sont des petites filles qui se transforme en pièce de boucher. A la fin du récit, elle avait les sourcils froncés et une moue de dégout sur le visage. Elle réprima un frisson le long de sa colonne vertébrale et bu pour oublier. Avec son esprit visuel et son imagination, elle avait vu le tout comme dans un film. Pas glorieux tout ça. Parfois, elle se maudissait d'imaginer les choses aussi facilement.
Elle se souvint que c'était pour cette raison précise qu'elle ne regardait ni film glauque ou d'horreur, ni n'en lisait les livres.
De nouvelles arrivées accaparèrent son attention un instant.Une jolie blonde qu'elle avait déjà croisé et qui lui sembla pâlotte, et un quatrième année auquel elle n'avait jamais parlé, qui avait l'air de s'être pressé pour arriver. De toute façon, ils avaient toute la nuit, pourquoi se presser ? Surtout pour entendre des histoires sordides…
D'ailleurs.
"C'est une histoire… particulière ?" tentât-elle en grimaçant. "C'est vous qui l'avez inventée ?" chercha-t-elle à savoir.
Elle espérait que oui, parce que l'idée que ce soit tiré d'une histoire vraie lui donnait la nausée. Même si franchement, savoir que sa directrice de maison était capable de pondre des horreurs pareilles n'était pas franchement plus rassurant.
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Mar 22 Jan 2019 - 11:19
De jaune, et d'orange, un peu d'agrumes
Summerbee
Je saluais d’un revers de la main Grace avant de m’élancer vers les escaliers qui menait à la salle commune. Elle avait réussi à me convaincre de me joindre à une soirée déguisée le jour J en prétextant que c’était le meilleur moyen pour nous de nous retrouver un fiancé. Personnellement, je m’en passerais bien et puis je n’étais pas stupide au point de croire que père n’était pas déjà personnellement en recherche intensive. Je soupirais en poussant la porte, mon sac de course au bras contenant ma robe de soirée et m’arrêtais sur-le-champ.
La pièce était complètement transformée et le côté doublet et chaleureux habituel n’existait plus que dans mes souvenirs visiblement. Et au centre, quelques élèves et mère, dans le silence le plus complet. J’avais comme l’impression d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Qu’est-ce qui se passait ? Je sentais quelques regards sur moi qui avais le don de me mettre mal à l’aise et mon regard trouva immédiatement celui de @Victor de Launay. Comme attiré par un aimant vers mon ami je me dirigeais vers lui dans le silence le plus complet, attendant qu’on m’oublie et qu’il m’explique ce qui se passait.
La pièce était complètement transformée et le côté doublet et chaleureux habituel n’existait plus que dans mes souvenirs visiblement. Et au centre, quelques élèves et mère, dans le silence le plus complet. J’avais comme l’impression d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Qu’est-ce qui se passait ? Je sentais quelques regards sur moi qui avais le don de me mettre mal à l’aise et mon regard trouva immédiatement celui de @Victor de Launay. Comme attiré par un aimant vers mon ami je me dirigeais vers lui dans le silence le plus complet, attendant qu’on m’oublie et qu’il m’explique ce qui se passait.
(c) DΛNDELION
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Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Dim 27 Jan 2019 - 11:15
Je n'étais pas spécialement perturbée par l'arrivée des retardataires et d'un geste de la main je les invitais à prendre place pour se joindre à nous. Après tout, nous étions là pour discuter et faire connaissance.
Toutefois, mon regard glacial vint se poser sur mademoiselle Flynn alors que j'observais les divers airs dubitatifs se créer sur les visages de mes protégés. Il me fallut un contrôle hors du commun pour ne pas éclater de rire avant de répondre avec un calme froid, allant avec l'ambiance Halloween de la soirée.
- Non ce n'est pas de moi.
Cette question m'amusait quelque peu. Qu'est-ce que ça aurait changé si c'était moi qui l'avais inventée ? Dans tous les cas, cette histoire n'était pas assez bien ficelée pour qu'elle vienne de moi. Même si je l'avais racontée, je me rendais compte de ses faiblesses, je n'étais pas dupe et totalement idiote.
Laissant mes yeux glisser sur la jeune Coldridge, je balayais ensuite mes protégés du regard avant de reprendre la parole d'une voix un peu plus enjouée que précédemment.
- Alors, quelqu'un d'autre souhaite nous faire partager une expérience ou une histoire d'Halloween ?
Autant profiter d'être tous ensemble pour passer du bon temps. Je profitais donc de l'arrivée des nouveaux venus pour sortir ma baguette de ma poche et, d'un geste leste et souple, leur servir des boissons afin que personne n'ait les mains vides. Alcool ou non, ça m'était égal, que celui qui n'aime pas ce qu'il buvait le partage avec son voisin. Ce soir, pas de chichi.
@Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Charlie Rice, @Evguenia Ivanova, @Hiroshi Tanaka, @Hyacinthe Taschereau, @Juliet Skinner, @Nora Flynn, @Robin Lowe, @Rose Coldridge, @Terrence Bishop, @Wendy Avery
Toutefois, mon regard glacial vint se poser sur mademoiselle Flynn alors que j'observais les divers airs dubitatifs se créer sur les visages de mes protégés. Il me fallut un contrôle hors du commun pour ne pas éclater de rire avant de répondre avec un calme froid, allant avec l'ambiance Halloween de la soirée.
- Non ce n'est pas de moi.
Cette question m'amusait quelque peu. Qu'est-ce que ça aurait changé si c'était moi qui l'avais inventée ? Dans tous les cas, cette histoire n'était pas assez bien ficelée pour qu'elle vienne de moi. Même si je l'avais racontée, je me rendais compte de ses faiblesses, je n'étais pas dupe et totalement idiote.
Laissant mes yeux glisser sur la jeune Coldridge, je balayais ensuite mes protégés du regard avant de reprendre la parole d'une voix un peu plus enjouée que précédemment.
- Alors, quelqu'un d'autre souhaite nous faire partager une expérience ou une histoire d'Halloween ?
Autant profiter d'être tous ensemble pour passer du bon temps. Je profitais donc de l'arrivée des nouveaux venus pour sortir ma baguette de ma poche et, d'un geste leste et souple, leur servir des boissons afin que personne n'ait les mains vides. Alcool ou non, ça m'était égal, que celui qui n'aime pas ce qu'il buvait le partage avec son voisin. Ce soir, pas de chichi.
- Résumé:
- Agrippa répond à la question de Nora, invite les nouveaux venus à prendre place et sert un verre à toutes les personnes qui ont encore les mains vides.
@Archibald Fenwick, @Ayden Tolkien, @Charlie Rice, @Evguenia Ivanova, @Hiroshi Tanaka, @Hyacinthe Taschereau, @Juliet Skinner, @Nora Flynn, @Robin Lowe, @Rose Coldridge, @Terrence Bishop, @Wendy Avery
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Sam 23 Fév 2019 - 16:32
Alors que la directrice des summerbee racontait une histoire, eh bien, franchement étrange, plusieurs étudiants étaient arrivés, plus ou moins discrètement, et parmi eux Hiroshi, que Charlie connaissait depuis quelques temps déjà et appréciait particulièrement. Elle fit un signe de la main et un sourire au jeune homme, ainsi qu’à Rose qui était arrivée juste après lui et qui semblait s’être adressée à lui, les invitant à la rejoindre s’ils le souhaitaient. Après quoi, elle détourna de nouveau son attention vers Madame Skinner. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, et elle supposait que si elle faisait une remarque sur le manque de logique de la petite fille qui allait sous un lit pour échapper à une meurtrière sans jambe, ou sur le sommeil particulièrement lourd de sa sœur qui continuait à dormir alors qu’on éventrait sa sœur, elle passerait certainement pour quelqu’un de désagréable, et ce n’était pas son but, loin de là. Elle se contenta donc de boire une gorgée supplémentaire de sa boisson, finissant son verre. Alors qu’elle se tournait vers la table pour se resservir, la directrice fit un mouvement de baguette, mettant des boissons dans les verres de nouveaux venus, et elle eut également sa surprise de voir son verre se remplir également. goûta le contenu, et eut un sourire agréablement surpris en réalisant qu’il s’agissait de Gin Tonic, comme si elle avait deviné que c’était ce que Charlie buvait la grande majorité du temps lorsqu’il s’agissait de boissons alcoolisées.
D’un mouvement de baguette, elle ajouta une bonne quantité de jus de citron, goûta de nouveau. Là, c’était parfait. Elle eut un léger mouvement de tête satisfait, et se mit à siroter sa boisson, tout en restant plantée là, silencieuse, tentant de fouiller sa mémoire pour trouver quelque chose de divertissant et pas trop grave à raconter. Et puis ça lui revint. Elle se redressa légèrement. « Il y a quatre ans de ça, j’étais partie au Mexique pour essayer de trouver un type particulièrement rare d’arbre qui ne pousse que dans certains endroits du Yucatan, souvent près des anciens temples où étaient pratiqués des sacrifices humains. Le bois de ces arbres est particulièrement chargé spirituellement et je voulais en récupérer pour expérimenter. Enfin bref. » Elle but une gorgée de son gin avant de reprendre. « Après plusieurs jours de randonnée dans la jungle, j’arrive près de ruines, et là, bingo ! Je vois un arbre de cette espèce. La nuit était en train de tomber, alors j’établis mon bivouac et je me dis que je prendrai les échantillons à la première heure le lendemain. J’ai décidé d’aller explorer les ruines un peu, par curiosité. Et au détour d’un couloir, je suis tombée sur un bon nombre de cadavres, tous à des stades différents de décomposition. Je vous avoue que je n’ai pas très bien dormi, cette nuit là. » Elle ne mentionna pas qu’elle avait effectivement dû courir pour sa vie peu de temps après, échappant de justesse à bon nombre d’inferi, contrôlés, sûrement, par un sortilège extrêmement ancien qu’elle avait réveillé en récupérant des échantillons de ficus sacrifica le lendemain. Au moins, elle avait eu la jugeotte de ne pas le faire en pleine nuit, quand toute l’épopée aurait été beaucoup plus effrayante pour elle encore, mais aussi bien plus périlleuse. Néanmoins, elle gardait plutôt un bon souvenir de toute cette péripétie, comme de la plupart des aventures qu'elle avait vécu au cours de ses voyages.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: De jaune et d'orange, un peu d'agrumes
Dim 24 Fév 2019 - 0:59
Hiroshi, qui pensait avoir été plutôt discret malgré son retard, fut très rapidement ramené à la réalité par Rose et son menton se posant sur son épaule. De toute évidence, il lui faudrait encore un peu d'entrainement avant de réussir à se faufiler partout tel un demiguise. Le garçon prit une fausse mine de chien battu lors du sermon de la jeune femme, avant de lui répondre.
Je ne comprend pas comment tu fais, rien ne t'échappe. Je te promets de faire plus attention la prochaine fois. Quant à mes potions, avec ou sans terre pour les gâter, tu sais...
Il ne termina pas sa phrase, la suite étant évidente. Préparer des concoctions pour soigner les créatures ne lui avait jamais posé de soucis, en revanche, lorsqu'il s'agissait de préparer des potions ayant d'autres buts qu'une utilisation magizoologique, là... Disons que ce n'était pas son fort. Il reporta son attention sur la conversation générale et l'enseignante qui animait celle-ci d'une étrange manière. Du coin de l’œil, il repéra Charlie, une connaissance de longue date et très sympathique. Cette dernière lui faisait des signes et sans se concerter avec Rose, il attrapa la main qu'elle avait posé sur son ventre pour l'attirer jusqu'à son amie blonde et la saluer.
Grâce à une intervention divine (bon, ok, peut être pas.) un verre lui apparut entre les mains juste quand il commençait à se dire qu'il aurait du passer par le bar pour se servir à boire. Curieux de ce que contenait le récipient de verre, il le porta à ses lèvres. De l'hydromel aux épices. Parfait pour le genre de soirée qu'était celle-ci. Tout occupé qu'il était à savourer sa boisson, l'intervention de Charlie le prit au dépourvu. Il se reprit cependant très vite, le sujet l'intéressant énormément. Il tenta d'inscrire dans son esprit tous les détails que la jeune femme fournissait et se promit de la question plus tard pour en savoir plus. Hiroshi adorait la botanique et il n'avait jamais entendu parler de ce genre d'arbre. Il faudrait y remédier au plus vite.
- Mais ça a l'air génial ! Tu voudras bien me passer les notes de tes recherches, si elles sont encore en ta possession ?
A son tour, Hiroshi se questionna. Avait-il des histoires à raconter ? Il aurait pu parler de ce qu'il avait pu voir lors de ses jeunes années dans les coins les plus sordides de São Paulo. De ce qu'il arrive à certaines des personnes que la société abandonne, les obligeant à survivre plus que vivre. Il aurait pu parler de ceux lâchant prise, que l'on retrouve après une overdose dans un coin de squat, l'aiguille encore dans le bras. De ceux qui sont emportés par une simple maladie, faute d'avoir assez d'argent pour la soigner. De la détresse dans les yeux de toutes ces personnes. Mais rien de tout cela ne faisait vraiment peur à ceux ne l'ayant pas vu ni vécu. Cela inspirait simplement tristesse, compassion ou pitié. Il n'avait donc rien à raconter pour entretenir le feu de la conversation.
Je ne comprend pas comment tu fais, rien ne t'échappe. Je te promets de faire plus attention la prochaine fois. Quant à mes potions, avec ou sans terre pour les gâter, tu sais...
Il ne termina pas sa phrase, la suite étant évidente. Préparer des concoctions pour soigner les créatures ne lui avait jamais posé de soucis, en revanche, lorsqu'il s'agissait de préparer des potions ayant d'autres buts qu'une utilisation magizoologique, là... Disons que ce n'était pas son fort. Il reporta son attention sur la conversation générale et l'enseignante qui animait celle-ci d'une étrange manière. Du coin de l’œil, il repéra Charlie, une connaissance de longue date et très sympathique. Cette dernière lui faisait des signes et sans se concerter avec Rose, il attrapa la main qu'elle avait posé sur son ventre pour l'attirer jusqu'à son amie blonde et la saluer.
Grâce à une intervention divine (bon, ok, peut être pas.) un verre lui apparut entre les mains juste quand il commençait à se dire qu'il aurait du passer par le bar pour se servir à boire. Curieux de ce que contenait le récipient de verre, il le porta à ses lèvres. De l'hydromel aux épices. Parfait pour le genre de soirée qu'était celle-ci. Tout occupé qu'il était à savourer sa boisson, l'intervention de Charlie le prit au dépourvu. Il se reprit cependant très vite, le sujet l'intéressant énormément. Il tenta d'inscrire dans son esprit tous les détails que la jeune femme fournissait et se promit de la question plus tard pour en savoir plus. Hiroshi adorait la botanique et il n'avait jamais entendu parler de ce genre d'arbre. Il faudrait y remédier au plus vite.
- Mais ça a l'air génial ! Tu voudras bien me passer les notes de tes recherches, si elles sont encore en ta possession ?
A son tour, Hiroshi se questionna. Avait-il des histoires à raconter ? Il aurait pu parler de ce qu'il avait pu voir lors de ses jeunes années dans les coins les plus sordides de São Paulo. De ce qu'il arrive à certaines des personnes que la société abandonne, les obligeant à survivre plus que vivre. Il aurait pu parler de ceux lâchant prise, que l'on retrouve après une overdose dans un coin de squat, l'aiguille encore dans le bras. De ceux qui sont emportés par une simple maladie, faute d'avoir assez d'argent pour la soigner. De la détresse dans les yeux de toutes ces personnes. Mais rien de tout cela ne faisait vraiment peur à ceux ne l'ayant pas vu ni vécu. Cela inspirait simplement tristesse, compassion ou pitié. Il n'avait donc rien à raconter pour entretenir le feu de la conversation.
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