- InvitéInvité
the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Mer 23 Jan 2019 - 1:22
Longtemps, voler avait été sa forme d'abandon. Avant qu'il n'ait osé admettre que la musique lui était aussi nécessaire que l'air dans ses poumons, devenir un rossignol avait constitué son filet salvateur. Sentir l'air filer entre ses plumes alors qu'il s'élançait dans le ciel, entendre l'écho de ses mélodies chantées. Virevolter, une fois de plus, pour son bon plaisir. D'un geste habituel, Evan ouvrit la fenêtre de ses appartements et se transforma en oiseau avant de s'élancer. Depuis l'attaque, le rossignol demeurait vigilant. D'abord terrifié, il avait osé s'éloigner du domaine universitaire, et l'avait cherchée. Murphy. Le sorcier avait promis de revenir chanter pour elle s'il la revoyait mais, impatient, il avait fini par la chercher, pour la trouver sur son lit d'hôpital. Avec la douceur d'une caresse, il avait rempli la chambre de la belle blessée inconsciente de ses notes. Evan était revenu plus d'une fois pendant sa convalescence, installé sur le rebord de la fenêtre ouverte de sa chambre. Tranquillement, un code s'était établi entre le chanteur et sa spectatrice qui, si elle lui adressait la parole, voyait le rossignol redevenir humain sous ses yeux, échangeant réflexions douces et petites histoires de brins d'herbes et de poussière d'étoiles.
Lors de sa dernière visite, Murphy lui avait dit qu'elle quitterait prochainement Sainte Marie pour terminer sa convalescence chez elle, le Phare de Bona, le mettant au défi de trouver la maisonnette. Today's the day. Il n'avait eu des cours à donner qu'en matinée, aussi s'était-il promis de tenter de trouver le logis de la rouquine, pirouettant avec le vent, heureux. Décembre avait toujours été un mois difficile pour lui, anniversaire du décès de Liese, sa mère. Désormais, il aurait le souvenir de l'attaque à ajouter à ses tracas du temps de Noel. But january is here, with promises of new leaves and fresh mistakes to make. Entêté, il parcourut les berges du Loch Ness - le seul indice qu'elle lui avait donné, avant de trouver la petite habitation. Instinctivement, il plongea, convaincu d'avoir trouvé l'endroit. A lovely home for a lovely girl, se dit-il, tentant de fureter sous sa forme d'oiseau, avant de se raviser. Le caractère éminemment privé que représentait une chambre le freina dans sa lancée et, hésitant, il se posa sur la rambarde du charmant porche de la maisonnette. Avait-il volé toute cette distance pour repartir bredouille? I'll just take ... a small peak. And if she isn't there, I'll leave. And ... if she's in a compromising situation ... I'll stop looking very fast, se promit-il, déterminé de ne pas devenir un voyeur accidentel. Un nouveau battement d'ailes l'emporta, et il tenta d'uniquement regarder du coin de l'oeil, de peur de trouver Murphy ou une de ses colocataires en situation compromettante. Tournoyant autour de la maison, il finit par être apercevoir une chevelure de feu, et se rapprocha de la fenêtre légèrement entrouverte. Great, not naked. Well ... not great, great, but... you know. Sautillant, il s'installa sur le dossier d'une chaise, une chanson douce quittant son bec alors qu'il jetait un œil à la chambre - bouquins éparpillés, un désordre certain dans la penderie, et une guirlande de photos sorcières animées pendant du mur. Surtout, les oiseaux animés qui se promenaient d'un mur à l'autre sous leur forme simple. Il sourit intérieurement, attendant de voir si la rouquine lui parlerait. Lovely, soft Murphy.
@Murphy Fraser
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Mer 23 Jan 2019 - 18:35
Migraine qui cogne contre mon crâne. Potion violette à avaler d’une traite, dégoûtante. Je ne dois pas en boire plus de deux fois par jour, et pas le soir avant de dormir. Mots de rappel du médicomage qui me suit. Je dois le revoir dans deux jours, pour voir si mes plaies et ma rééducation avancent. En attendant, je suis là, chez moi, seule. Mes cousines et mes colocataires sont toutes les quatre en classe. Elles s’occupent, elles voient du monde. Et moi je m’ennuie. Je suis censée me reposer. Mais le repos est meilleur ami de l’ennui. Et l’ennui est le meilleur ami des pensées négatives. Et les pensées négatives sont les meilleures amies de la tristesse. Toutes les discussions que j’ai pu avoir depuis mon réveil se mélangent, créant un brouhaha confus dans mon esprit. Des bribes de conversations qui tournent autour d’une seule image : la lettre. Cette lettre qui aurait pu tout changer. Cette lettre qu’Oswald a supposément envoyée. Lynn le croit. Est-ce suffisant pour que je puisse le croire, moi aussi ? Il m’a fait tellement de mal… Mais j’étais tellement heureuse dans ses bras. Lui et moi, dans l’intimité de sa chambre, à demi-vêtus. Ampoule qui s’allume dans mon cerveau. His jersey. Reliquat de notre amitié ancienne, de nos sentiments l’un pour l’autre. J’étais sensée lui rendre à la rentrée, il y a plus de six ans. L’excuse était que je devais le laver, mais en vérité j’avais besoin de sentir son odeur pour ne pas craquer et transplaner jusque chez lui et lui sauter dessus. On s’était dit qu’attendre nous permettrait de comprendre ce que l’on voulait. Et j’étais certaine de ce que je voulais, presque dès le lendemain. Remontant les escaliers aussi vite que possible avec la douleur dans mon dos et mes jambes, je débarque dans ma chambre et fonce dans ma penderie. It’s in there, somewhere. Déplaçant les vêtements, les jetant sans remords au sol, je fouille pour trouver ce que je cherche. Soudain, un éclat doré attire mon regard et mes mains plongent dans la pile de tissus. Les doigts se refermant sur un vêtement, je le tire en arrière pour observer le maillot rouge, roulé en boule. Yeux qui s’embrument alors que j’échoue sur mon lit, assise en tailleur. Dépliant le tissu, je le tiens devant moi pour l’observer. Mes doigts effleurent le blason de la maison Wright, les plis, les coutures, le rouge, le noir et l’or. Prestement, je retourne le maillot. J’ai besoin de revoir. Lettres d’or qui se présentent, nom de famille en lettres capitales. Larmes qui roulent sur mes joues. Froissant le tissu entre mes mains, je l’apporte à mon nez, inspirant profondément. J’ai le faible espoir de retrouver son odeur. Les souvenirs de cette soirée reviennent et les larmes redoublent. Il n’y a plus que mon odeur, sur ce bout de tissu.
Bruissement d’ailes qui me tire de mes pensées. Brusquement, je relève la tête. L’oiseau est là, installé sur un dossier de chaise. Evan. Grands yeux humides qui observent l’animagus commencer à chanter. Main qui vient prestement effacer les larmes sur mes joues, dans mes yeux. Je ne veux pas qu’il me voie comme ça. Un léger sentiment de honte m’envahit en observant le désordre de ma chambre. Lentement, je roule le maillot en boule, le rouge me montant aux joues. Je ne veux pas qu’il voie. Personne ne doit voir. Pas même Isalynn. Le petit oiseau continue sa chanson et en silence, je l’écoute. Les oiseaux sur les murs ont l’air de suivre la mélodie, dansant en noir et blanc. La musique apaise mes doutes, repoussant au fond de moi les pensées négatives, les doutes, les peines. Petit rituel établi à l’hôpital. Les premiers jours, je voulais juste dormir, donc le rossignol chantait et s’éloignait. Ensuite, j’ai eu envie de lui parler. Charmée par la douceur du professeur, j’oubliais momentanément tous mes soucis. Un peu comme avec Alex, mais en plus doux, en plus tendre. Alex me fait rire, joue au clown. Evan chante. Les notes résonnent dans la pièce, puis s’éteignent. Sourire qui apparaît progressivement. “Good afternoon, Evan.” Voix douce, reconnaissante à l’animagus de briser l’ennui et la tristesse. “You found me.” Clin d’oeil au défi que je lui ai proposé, à l’hôpital, il y a quelques jours. I live on the Loch’s bank. Seule indication pour qu’il trouve ma maison, le phare de Bona.
- Spoiler:
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Sam 26 Jan 2019 - 16:59
Le rossignol observait sa spectatrice, en chantant. Il acceptait tout, avec la douceur des notes quittant son bec : les yeux remplis de larmes, le fouillis de vêtements dans la chambre, le rouge délicat aux joues de la sorcière. Elle était aussi attentive que le jour de leur rencontre, et la même joie simple envahit le coeur de l'oiseau aux émotions éminemment moins complexes que celles du sorcier qui l'habitait, à l'idée qu'il puisse égayer son après-midi avec ses notes simples. Terminant sa chanson, l'animagus attendit un instant de voir si elle l'accueillerait ou préférerait demeurer en silence. « Good afternoon, Evan ». Euphorie victorieuse. « You found me ». L'oiseau s'éleva légèrement dans les airs pour s'assurer de ne pas renverser de mobilier en se transformant, et reprit sa vraie forme, directement assis sur la chaise dont le dossier l'avait d'abord accueilli en tant que rossignol. Au premier abord, sa haute stature contrastait de façon évidente avec la petite forme qu'il prenait en tant qu'oiseau - mais la même douceur se dégageait de lui, et les reflets roux de son plumage retrouvaient un écho certain dans l'ambre de sa chevelure indisciplinée. Un sourire solaire illumina son visage « I have », dit-il simplement, avec une pointe de victoire dans la voix. I always would, if you'd allow me. « How could I refuse such a challenge? » Amusement léger, sourire toujours accroché aux lèvres.
Il désigna la fenêtre d'un geste léger, comme s'il pouvait y englober l'ensemble de la maisonnette ainsi. « Your home is lovely - somehow, it's as I imagined it » La présence si douce de Murphy ne pouvait correspondre qu'à une maisonnette charmante du genre du Phare de Bonna. Evan avait imaginé une petite cheminée et une atmosphère coquette, confortable, chaleureuse. Ses yeux verts se portèrent sur les oiseaux qui virevoltaient sur les murs, et il sourit, adressant un petit regard rempli de douceur à l'objet de sa quête ailée. « They seemed to echo my song as I was singing it », remarqua-t-il, se disant que la jeune femme devait réellement entretenir une certaine fascination à leur égard. N'était-ce pas en raison de l'attention si évidente de l'Écossaise à sa chanson qu'il était resté chanter pour elle, le jour de l'attaque? Falling. Evan chassa la pensée en se passant une main dans les cheveux. Le professeur portait toujours son habillement académique, vêtu de son classique trois-pièces gris dont il avait laissé le veston derrière. Sa chemise aux manches éternellement roulées aux coudes révélait les cicatrices héritées de ce jour fatidique. Evan ne s'en formalisait pas - at this point, what's a new scar compared to my back ... Il tira une fleur bleue de la poche de son gilet, et, sans faire usage de sa baguette, lui murmura quelques mots appris de Prudence, sa collègue botaniste. La fleur se redressa, et il la posa sur le bureau de Murphy, où elle se mit à flotter. Ce sort simple servait à enchanter une fleur coupée - elle ne se fanerait jamais. « I saw a beautiful vale nearby, as I was searching. It was hiding a patch of flowers such as this one », fit-il remarquer à la sorcière en se tournant à nouveau vers elle. Shall we explore it? Son regard se porta sur les joues qu'il avait vu la jeune femme essuyer et, d'une voix douce, Evan lui demanda : « How are you feeling, today? » Léger silence. Petit sourire, et remarque à demi-murmurée, presque timide. « I'm glad you said hello ».
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Dim 27 Jan 2019 - 22:51
Simples mots de salutation qui suffisent à l’animagus pour reprendre sa forme humaine. Redevenue silencieuse, je l’observe se transformer. Petit saut en tant qu’oiseau et le sorcier apparaît, assis sur ma chaise de bureau. “I have. How could I refuse such a challenge ?” Sourire qui illumine son visage, qui réchauffe l’atmosphère triste de ma chambre. Un doux sourire sur mes lèvres, je sens que la présence du professeur m’apaise. “I knew you wouldn’t.” Eclair de malice furtif dans mon regard. “Your home is lovely - somehow, it's as I imagined it.” Rougissant légèrement, je suis l’indication du sorcier et mon regard se pose sur cette fenêtre ouverte. “Yes, we immediately fell in love with it.” Murphy et Lynn, cousines inséparables qui avaient souffert de ces quelques années sans pouvoir vivre ensemble. Enfin, je pense que celle qui se sentait le plus mal, c’était moi. J’ai essayé de vivre seule, de louer un petit appartement cosy dans Inverness, que j’avais aménagé à mon goût. Mais alors que les journées étaient longues à l’hôpital, je redoutais de rentrer chez moi. Je ne voulais pas retrouver le silence, le froid, la solitude. Alors je passais de plus en plus de temps à l’hôpital, jusqu’à y dormir, parfois. La proposition d’Isalynn, de quitter son dortoir pour trouver un endroit où être de nouveau colocataires, m’a sauvée du burn-out, je crois.
“They seemed to echo my song as I was singing it.” Sortant de ma rêverie, je remarque qu’Evan regarde les oiseaux aux murs. Malgré les cours de soins aux créatures magiques que je suivais à l’université, j’ai toujours été mauvaise avec les animaux. Alors malgré mon adoration pour les oiseaux, j’ai préféré opter pour une option plus simple que celle d’adopter un animal vivant : j’ai enchanté les murs de ma chambre afin que les formes peintes se mettent en mouvement, et virevoltent au gré de leur envie, sur les murs et le plafond. “They like to dance, yes.” Chanson terminée, le mouvement des oiseaux s’est calmé, certains s’étant posés sur des perchoirs peints à plusieurs endroits. Sourire rêveur, comme à chaque fois que je parle des oiseaux. Regard tendre vers ces petits êtres de peinture. Suivant les mouvements du sorcier, je l’observe parler à une fleur bleue. Intriguée, je la regarde se redresser, et le professeur la pose sur mon bureau. Elle flotte, en lévitation quelques centimètres au dessus de la surface en bois. Fascinée par ce type de magie, je l’observe, sortie de ma contemplation par les mots d’Evan. “I saw a beautiful vale nearby, as I was searching. It was hiding a patch of flowers such as this one.” Yeux brillants qui se posent dans les siens. “I didn’t know you were into herbology.” Moue amusée, qui se change rapidement pour de la reconnaissance. “Thank you.” Pour la fleur, pour la chanson, pour me sortir de mes pensées noires.
Le professeur prend une mine soucieuse. “How are you feeling, today ?” Hésitation, regard qui se pose sur mes doigts qui jouent avec le maillot roulé en boule. La douceur dans sa voix me désarçonne et fait presque revenir la boule dans ma gorge et les larmes. Je dois me concentrer un instant avant qu’elles repartent en arrière. Poussant un soupir, je me prépare à lui répondre, mais il reprend la parole. “I'm glad you said hello.” Surprise par le ton dans sa voix, je relève la tête. “I’m glad you found me.” Sourire triste, poitrine qui se relève pour pousser un nouveau soupir. “I think I’m going mad.” Tentative d’humour teintée de vérité. “All alone with nothing to do… I appreciate the interruption.” Honnêtement, je ne sais pas ce que j’aurais fait si l’oiseau chanteur ne s’était pas engouffré dans ma chambre pour l’emplir de sa mélodie fluette. Main sur le visage comme pour chasser les idées sombres des instants précédents. “Would you like a cup of tea ? I also have coffee, if you’d prefer.”
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Mar 29 Jan 2019 - 14:21
Evan s'était demandé la raison pour laquelle il s'était spécifiquement arrêté pour chanter pour Murphy, lors de ce jour fatidique de décembre. Son schème si simple de pensée sous sa forme d'oiseau s'était limité à remarquer la brillance de sa crinière, et le plaisir évident qu'elle avait éprouvé en l'écoutant. À présent que le professeur pouvait observer la douce tendresse habitant le regard de la sorcière ... I know why. Enchantant la fleur, l'Écossais s'était retourné vers la jeune femme à temps pour apercevoir la fascination qu'elle semblait ressentir. « I didn’t know you were into herbology. Thank you ». Le sorcier inclina gracieusement la tête vers elle, acceptant ses remerciements d'un sourire affable. Croisant un pied par-dessus l'autre, ses mains vinrent se joindre alors qu'il contemplait la convalescente. « I like to think I can learn from most people I cross paths with », remarqua-t-il avec humilité. C'était vrai - pour peu que la personne ne soit pas trop arrogante, Evan pouvait se montrer un apprenant attentif et curieux. Et Prudence lui avait fait subir assez d'explosions pour partager certains secrets avec lui. Le professeur enchaîna, avec un trait de souci mais également une timidité qu'il ne se connaissait pas dans la voix. « How are you feeling, today ? I'm glad you said hello ».
« I’m glad you found me ». Un éclair de joie illumina le visage d'Evan - simple, sincère. Qui ne s'attendait à rien. Le musicien ne dit rien: qu'aurait-il pu dire, outre I'm happy you're glad. I'm happy my presence makes you glad. Quelle loquacité et quelle éloquence. Il était si rare qu'il ne sache pas quoi dire qu'Evan en rit presque, appréciant l'ironie de la situation. Le soupir de Murphy le tira de ses pensées, et il releva la tête alors qu'elle lui parlait de ses impressions. « I think I’m going mad. All alone with nothing to do… I appreciate the interruption » Compassion et compréhension. Le professeur de musique se souvenait distinctement de ces longues semaines à l'hôpital, seul, exposé au monde moldu sans possibilité de communiquer avec sa famille, son entourage. Tout cet ennui, et le silence qu'il ne pouvait remplir par une mélodie. Il hocha la tête, pli de compréhension aux lèvres. « I remember the feeling. Maddening. But I'll come back anytime you like. You needn't be alone if you don't want to be », dit-il en tentant de rassurer la jeune femme. À l'époque, il aurait tout donné pour que quelqu'un le rassure de cette façon. « Would you like a cup of tea ? I also have coffee, if you’d prefer ». Une exclamation de gratitude lui échappa immédiatement - riche idée. « Oh, Merlin bless you. Coffee, please », demanda-t-il à la sorcière, qu'il suivit dans la maisonnette pour rejoindre la cuisine, aussi chaleureuse et conviviale que le reste du logis. « I was teaching this morning, and though I love my students, they were relentless today », confia-t-il à Murphy alors qu'elle préparait le café. « One of them asked if they could earn extra credit by cleaning the instruments ... As if I didn't know scouring charms exist ». Il rit légèrement. « Sometimes, I'm convinced they doubt I have a wand, because of the subject I teach », lui avoua Evan.
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Jeu 31 Jan 2019 - 20:31
Début du défi de début d'année - Potion Amortentia
Alors que je tente de mettre des mots sur ce que je ressens en ce moment, tout en évitant de trop en révéler au professeur, mes doigts continuent de jouer avec le tissu rouge et or. Je ne peux rien lui dire, en vérité. Tout au plus, je peux rester évasive. Je ne peux pas parler du retour d’Oswald, de ses révélations, de la lettre, de la possibilité que mon père m’ait privée d'une vie heureuse. Alors je préfère parler de l’ennui. Le regard plein de compassion d’Evan me rassure. Je ne deviens pas folle. Ce que je ressens est normal. Je ne mène pas une vie à mille à l’heure, mais elle est souvent assez chargée. Mes journées à l’hôpital sont longues et mouvementées. Ici, je n’ai rien à faire. Personne à qui parler. Pas étonnant que je me laisse bouffer par mes pensées. “I remember the feeling. Maddening. But I'll come back anytime you like. You needn't be alone if you don't want to be.” Sourire reconnaissant. C’est vrai que je me sens mieux lorsque je suis entourée. Quand Louisa et Isalynn sont là. Quand Regina s’incruste, aussi. Pour quelqu’un qui préfère rester seule habituellement, je ressens le besoin d’être entourée, en ce moment. Presqu’autant qu’il y a six ans, alors que je me remettais de mon coeur brisé. “I’ll keep that in mind.” Doigts qui continuent de tricoter dans le maillot de Quidditch. Me rappelant des règles d’hospitalité que mon père m’a enseigné, je propose au sorcier un thé ou un café. Son visage s’éclaire, comme si je lui avais proposé de faire quelque chose d’immensément plaisant. “Oh, Merlin bless you. Coffee, please.” Son expression m’amuse, et ça me réchauffe le coeur. Posant les yeux sur le maillot roulé en boule, je le lâche enfin, un pincement au coeur. Puis je me lève. “Follow me to the kitchen, then.” Pas feutrés, coeur qui décide de choisir la douceur plutôt que la tristesse. Les boucles rousses plutôt que les mèches châtain. Les yeux verts plutôt que bleus. Le présent plutôt que le passé.
Descendant les escaliers, nous arrivons dans la pièce principale, qui donne sur la cuisine. Je m’y engouffre, m’affairant autour de la bouilloire et la cafetière. En temps normal, j’aurais agité ma baguette et elles se seraient mises en route automatiquement. Mais ce n’est plus le temps normal. Ou bien, c’est le nouveau normal. Il faut juste que je m’y habitue. Les paroles d’Evan emplissent à nouveau le silence. “I was teaching this morning, and though I love my students, they were relentless today. One of them asked if they could earn extra credit by cleaning the instruments ... As if I didn't know scouring charms exist.” Sourire amusé. Je peux voir à quel point le professeur apprécie ses élèves. Il en parle avec une certaine affection, qui me rappelle celle de mes collègues quand nous discutons de nos patients. “Sometimes, I'm convinced they doubt I have a wand, because of the subject I teach.” Sourire qui s’agrandit. “And yet you need one, right ? For the... orchestra conducting ?” Eclair de malice qui traverse mon regard. Larmes bien oubliées. Chaleur dans ma poitrine. Mes connaissances en matière de musique sont très limitées, mais je tente tout de même de paraître cultivée. Ma phrase est tâtonnante de timidité, d’un humour bancal. Les instruments bipent et je tourne la tête vivement vers eux, avant de rechercher le regard du sorcier. “I suggest we take these to go. I would love to go for a walk, if that’s okay with you.” Sortant deux thermos, je verse le café dans l’un, de l’eau chaude dans l’autre. Les feuilles de thé viennent se loger dans un petit récipient pour diffuser leur arôme librement.
Lorsqu’on sort du phare par la baie vitrée du salon, on se retrouve sur un chemin d’herbe longeant les rives du Loch Ness. Refermant la demeure après avoir enfilé un manteau et des bottes, j'emboite le pas du musicien. La bouteille dans une main, l’autre se balançant sur le côté, je fais de mon mieux pour garder la cadence imposée par les jambes élancées de mon camarade de promenade. “Did you find your wand, by the way ?” Le rappel de tout à l’heure sur l’inutilité d’une baguette en musique est venu en écho de la question posée par Evan à l’hôpital, quand il était le blessé et que j’étais venue lui rendre visite. Oh, the tables have turned… “Mine doesn’t seem to work ever since the… accident.” Grimace alors que les images me reviennent, que j’essaie de chasser au plus profond de mon esprit. Dans l’espoir de penser à autre chose, j’ouvre mon thermos et plonge le nez au dessus, pour prendre une grande inspiration. Les notes du rooibos au fruits rouges me parviennent d’abord. Mais il y a autre chose. Ce thé a une agréable odeur de parchemin. L’odeur qui nous parvient aux narines lorsqu’on feuillette un livre. Intriguée, je prends une gorgée. Le liquide brûlant enflamme ma bouche dans une sensation exquise. Un délicieux mélange de whisky et d’arôme de fraise emplit mes papilles. Fermant les yeux, je savoure le breuvage, qui me réchauffe instantanément le corps, du haut de mon crâne jusqu’au plus petit des orteils. Rouvrant les paupières, mes grands yeux bleus se posent alors sur le sorcier devant moi. Son corps semble irradier, un halo de lumière l’entoure. Vision angélique qui me prend de court, je suis obligée de m’arrêter pour pouvoir l’observer dans toute sa splendeur. Fascination pour ses traits, ses yeux rieurs, ses boucles qui tombent si gracieusement sur son visage. Coeur qui s’emballe devant tant de beauté. Se pourrait-il que cet homme si doux, qui calme tous mes soucis d’une chanson, soit celui qui me manque depuis tout ce temps ? Celui qui puisse recoller mon coeur brisé, qui puisse me rendre heureuse ? Regard qui plonge dans le sien et papillons qui s’envolent au creux de mon ventre. Oh. Je ne crois pas avoir déjà ressenti cette sensation. Et c’est étrange. “Evan.” Les doigts s’agrippant au thermos de thé, comme pour se retenir à la réalité, je fais un pas vers lui. “Take me somewhere. Anywhere. I just want to be with you.” Regard implorant, aveu simple, mais qui signifie tellement plus. Rouge qui me monte aux joues alors que prends l’ampleur de ma confession.
Décoration du Phare de Bona
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Sam 2 Fév 2019 - 22:10
Il lui racontait ses faux déboires avec ses étudiants, sourire aux lèvres. Scène simple, douce. Oubliés, les tracas de ses réunions, de sa douleur. Petits rires et sourires timides. « And yet you need one, right ? For the... orchestra conducting ? » Evan rit, à moitié parce qu'il était un bon public, et à moitié par effort communicatif, ayant perçu la malice teintant le regard de la jeune femme. « Aren't you a clever one, miss Fraser. Yes, I do, actually », admit-il, grand sourire aux lèvres. Evan semblait constamment sourire comme un idiot, en sa présence. A clever, good-looking, charming idiot. But an idiot nonetheless. « I suggest we take these to go. I would love to go for a walk, if that’s okay with you ». Evan inclina la tête en signe d'assentiment, ponctuant le geste par la parole. « I'd like nothing more », dit-il, observant la jeune femme verser les liquides brûlants dans des récipients hermétiques. Le professeur suivit la médicomage à travers la maison, marchant à ses côtés lorsqu'ils parvinrent à l'extérieur. Evan tentait de ralentir la cadence de ses pas pour accommoder ceux de Murphy, significativement plus petite que lui. « Did you find your wand, by the way ? » Il tourna la tête vers elle, un rire léger quittant ses lèvres alors qu'il se remémorait son aventure rocambolesque avec Nate. « I did, though I'll spare you the details - they don't paint me in the best light, I'm afraid », avoua-t-il. Crashing into a tree, wearing a peruvian hat and a shield as a cape. Stupid is an understatement. Quoique, les deux comparses avaient l'excuse du philtre du confusion, heureusement. « Mine doesn’t seem to work ever since the… accident ». Inquiétude dans le regard. Voilà pourquoi la jeune femme s'était limitée à l'usage de ses doigts dans la cuisine. « Oh. » Froncement de sourcils. Un sorcier qui perdait le contrôle de sa baguette, ce n'était pas hors de l'ordinaire, mais c'était inquiétant lorsqu'on s'appuyait sur sa baguette. « I've heard of similar problems. I can't help you with that myself, but I can look - » La sorcière l'interrompit, et Evan se tut. « Evan. » Quel ton. Ce ton. L'imaginait-il? Elle l'appelait par son prénom depuis son accident, pourtant. Why did it feel so different, suddenly? Il secoua la tête. Get a grip, she just said your name. « Yes? » Elle avance vers lui, grands yeux de biche fixés sur lui, ses mains agrippées à son thermos. « Take me somewhere. Anywhere. I just want to be with you ».
Yeux grands ouverts. With me? Really? Rayonnant de joie face à l'enthousiasme de la sorcière, Evan lui proposa son bras, courtois. « I'll take you anywhere you like, Murphy », dit-il, avançant avec la sorcière à son bras. Il souriait comme un idiot, attendri et rempli de douceur, s'assurant de laisser la sorcière emprunter le sentier alors qu'il marchait lui-même dans les herbes gelées et couvertes de neige, prenant garde à ne pas se tordre une cheville et d'entraîner Murphy au passage avec lui. If only I weren't a gentleman. Alas. « Let's go to the little vale where I found the flower I brought you ». Des centaines de fleurs préservées par il ne savait quel enchantement. Une fée égarée? Un botaniste bienveillant? Evan n'en avait cure. Il glissa un regard en coin à Murphy, son regard se perdant l'espace d'un instant dans sa chevelure couleur de feu. « You know, when I was singing for you, that first day, I thought it might have been because I noticed your hair », dit-il avec sincérité, avec la conscience aigue des doigts de la sorcière, posés sur son avant bras comme s'il s'agissait de leur place naturelle, avec la plus grande aisance du monde. « But now I think I know it's because you seemed to feel such joy by looking at birds », admit-il. Leurs pas les amenèrent rapidement au petit vallon, les fleurs bleues les accueillant comme si elles n'avaient attendu qu'eux toute leur existence durant. Un soupir échappa aux lèvres du musicien. Si on le lui avait demandé, en cet instant de simplicité, il aurait affirmé être heureux.
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Mar 5 Fév 2019 - 16:27
Confession bancale, regard implorant, j’attends la sentence, pendue au lèvres du professeur. “I'll take you anywhere you like, Murphy.” Soulagée, je ne peux retenir un soupir. Je crois que s’il m’avait rejetée, j’aurais pu me jeter dans le loch. Mais l’expression de joie sur le visage du sorcier fait battre mon coeur un peu plus fort, et je ne peux m’empêcher de sourire. Posant la main sur l’avant-bras d’Evan, je reprends la marche, à ses côtés. “Let's go to the little vale where I found the flower I brought you.” Regard plein d’adoration alors que je me remémore la jolie fleur bleue sur mon bureau. Je ne peux m’empêcher de m’écrier, pleine d’enthousiasme. “Oh yes, it looked so lovely.” Sourire enjoué qui s’affaiblit rapidement, le rouge me montant aux joues. But not as lovely as you. Etonnée du cours de mes pensées, je dois cependant me rendre à l’évidence : le musicien me fait perdre tous mes moyens. Marchant, le coeur battant la chamade, les pensées obnubilées par la présence si proche du sorcier, je ne peux empêcher le grand sourire béat sur mon visage. Ce sont les paroles de l’Ecossais qui me sortent de mes pensées. “You know, when I was singing for you, that first day, I thought it might have been because I noticed your hair.” Nouvel envol de papillons dans le creux de mon ventre. “You noticed my hair ?” Vivement, je tourne la tête pour l’observer. Joie, surprise, amour, je ne comprends pas trop les émotions qui se mélangent dans mon esprit. “But now I think I know it's because you seemed to feel such joy by looking at birds.” Mon expression se transforme en celle d’une profonde tendresse. Le regard glissant dans le ciel, je hoche la tête avec ferveur. “I love birds. Sometimes, I wish I could fly like them, and forget everything. But I've always been afraid of brooms.” Sourire qui s’évanouit, rouge qui revient sur mes joues, regard qui tombe sur mes pieds. Murmure honteux. “You probably think I'm stupid.” Coeur qui se serre dans ma poitrine. Je crois que je ne le supporterais pas, s’il se moquait de moi.
Enfin, nous arrivons dans le petit vallon dont Evan parlait. Mes yeux s’éclairent d’admiration. “Oh, it's so beautiful !” Lâchant le bras du sorcier, je m’avance vers les fleurs. Mon enthousiasme aimerait me faire courir, sautiller, mais mes blessures me ramènent rapidement à la réalité. Me tournant vers le sorcier, je ne peux empêcher mes pensées de sortir de ma bouche. “Not as beautiful as you, though.” Sourire timide, regard lumineux. Rouge qui ne quitte pas mes joues. Cherchant un moyen de cacher la révélation que je viens de faire, je m’assois au milieu des fleurs bleues. “I’ve never heard you sing with you human voice. Do you sing ? I'm sure you sound lovely.” Mes mains viennent ouvrir le petit thermos de thé, et j’en bois quelques gorgées. Chaleur réconfortante, et toujours cette odeur enivrante. Il ne me semblait pas posséder un thé au parchemin et au whisky, mais qu’est-ce qu’il est délicieux ! Je devrais en boire plus souvent. Coeur qui s’apaise progressivement, alors que je me rends à l’évidence. “I’m happy with you, Evan.”
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Sam 9 Fév 2019 - 0:28
« You know, when I was singing for you, that first day, I thought it might have been because I noticed your hair ». Confession douce et sincère, parce que le moment invitait à l'honnêteté. Peut-être aussi parce qu'il sentait la main de Murphy sous son bras, et qu'il s'en trouvait enhardi, lui qui d'ordinaire traitait la jeune femme avec prudence, comme si l'oiseau risquant de s'envoler au moindre geste était la sorcière et non le grand rouquin. « You noticed my hair ? » Evan sourit, regardant toujours à ses pieds alors qu'il se frayait un chemin aux côtés de la jeune femme. « But now I think I know it's because you seemed to feel such joy by looking at birds. » Le pianiste lui jeta un léger coup d'oeil, comme s'il n'osait pas entièrement la regarder, de peur que l'oiseau s'envole et l'abandonne. Regard qui effleure, caresse à peine. She's beautiful. « I love birds. Sometimes, I wish I could fly like them, and forget everything. But I've always been afraid of brooms. You probably think I'm stupid ». Le sourire éclairant le visage de Murphy s'évanouit, et un petit rire échappa à Evan, qui se pencha, ajustant la hauteur de leurs regards entrelacés. Sourire amusé et attendri. « I would never dare to », promit-il, une main sur le coeur comme s'il jurait un serment à son souverain.
Le vallon s'offrit à leurs regards, coin de paradis au creux de l'hiver écossais. « Oh, it's so beautiful ! » Evan la sentit se détacher de lui avec regret, mais fut happé par une vague de tendresse en entendant l'exclamation de Murphy. « Isn't it? And right under your nose! » Entre la jeune femme qui lui confiait craindre de sombrer dans la folie de l'ennui plus tôt et celle qui s'enthousiasmait devant le spectacle myosotis s'offrant à eux, il y avait un monde de différence. « Not as beautiful as you, though ». Le pianiste sourcilla, surpris, ne sachant pas quoi répondre. Never would have thought she could be so ... straightforward. Ça lui plaisait. Assise parmi les fleurs, elle ressemblait à une dryade, avec sa chevelure rousse et les constellations dans ses yeux - l'image le figea presque, enchanté. Comment avait-il pu mériter la compagnie d'une femme aussi douce? « I’ve never heard you sing with you human voice. Do you sing ? I'm sure you sound lovely. » Evan la fixa alors qu'elle buvait une nouvelle gorgée de thé. « I’m happy with you, Evan ». Nouvelle surprise, sourcils haussés, sensation de chaleur à la poitrine. Le sorcier se posa près de Murphy, contact léger contre la terre herbacée et l'univers bleu environnant. « You're not bad company yourself, miss Fraser », dit-il avec un petit pli taquin dans la voix au ton doux. Senteur florale, mais il sentait les fruits rouges et le rooibos si caractéristiques de la sorcière rousse. Cette senteur qu'il avait cherchée sur le vent. Evan toussa légèrement, tentant d'éclairer sa voix avant même de se mettre à chanter. « As for songs, I don't sing much in my human form, but I did learn a few songs when I was younger », lui dit-il alors qu'il faisait apparaître son bodhran. « Now usually, I favour the piano. Sometimes, I walk with my fife in my pockets - it's more mobile than a piano, you see », lui dit le pianiste en se penchant légèrement vers l'Écossaise, sur un ton de confidence, comme s'il lui expliquait un secret d'État. Naturellement, alors qu'il parlait, Evan commença à battre la mesure de la chanson, marquant ses paroles d'un rythme régulier. « This is a song about the sea, this soft place between north and south, east and west ... » Ton caressant, yeux rêveurs. « A song of the sea ». And of love, n'osa-t-il pas dire. Sa voix s'éleva avec d'abord avec douceur, presque un murmure, caressant la surface de l'air de ses trémolos délicats. Le sorcier n'avait pas une voix primée, il le savait, mais le musicien était conscient de la chaleur qui en émanait. Une voix riche, profonde, aux accents nuancés. Une voix de conteur - doucement, sa langue s'enroulant autour des mots gaéliques de ses ancêtres écossais, Evan forma une tapisserie musicale tissée de l'amour liant le vent à la vague, la marée à la plage. Laissant une dernière note suspendue dans l'air, il sentit la dernière vibration de la peau de son tambour celtique sous ses doigts, et posa l'instrument près de lui, avant de s'étendre dans l'herbe, laissant échapper un long soupir de contentement. « Really. Music, song, coffee, your lovely company? I'm spoiled, miss Fraser », dit-il avec simplicité. Evan n'aurait su dire pourquoi il avait choisi de l'appeler ainsi, plutôt que par son prénom. La simplicité du moment, peut-être, le petit ton taquin qu'il empruntait en l'appelant formellement. « Do you speak gaelic? I didn't think to ask before singing ». Conteur, il l'était - le pianiste lui aurait volontiers traduit la chanson, formant une nouvelle tapisserie, de mots et non pas de musique.
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Sam 9 Fév 2019 - 19:47
Assise entre les fleurs, mes mèches rousses complimentées par le bleu des pétales, je savoure mon thé, avant de rouvrir les yeux, posant mon regard sur l’Ecossais, assis à côté de moi. Le battement apaisé de mon coeur me pousse à me confier. “I’m happy with you, Evan.” Et c’est vrai. Le rossignol qui me fait oublier mes pensées tristes, le sorcier qui me tient compagnie et fait sécher mes larmes. Taquin, je sens la malice dans son regard. “You're not bad company yourself, miss Fraser.” Compliment qui me va droit au coeur, alors que l’entente de mon nom de famille fait envoler une dizaine de papillons au creux de mon ventre. J’aurais aimé lui indiquer que l'appellation adéquate est Doctor Fraser, mais je décide de me taire. Après tout, Evan est là, il me parle, il est assis à côté de moi, c’est amplement suffisant pour me rendre heureuse. Les yeux grand ouverts, buvant chacune de ses paroles, j’écoute le musicien me parler de chansons, et de son instrument qu’il vient de sortir d’une poche dissimulée. “It's more mobile than a piano, you see.” Petit rire, les yeux se perdant dans le vert de ses pupilles. Attentive, comme toujours lorsque l’Ecossais chante, je l’écoute annoncer sa chanson. “This is a song about the sea, this soft place between north and south, east and west ...” Yeux qui s’illuminent, s’agrandissent de compréhension. Je connais cette chanson. “A song of the sea.” Murmure, souffle prononcé en même temps que le professeur. Posant le thé sur l’herbe, je viens plier mes jambes, mes bras enlaçant mes genoux.
La voix d’Evan est la plus belle chose que j’aie jamais entendue. Des étoiles plein les yeux, je ne peux écarter mon regard de son visage, subjuguée par la beauté du musicien. Silencieuse, j’écoute attentivement la chanson. Les paroles reviennent progressivement, mais je suis trop fascinée pour chanter avec lui. Trop timide aussi. Et s’il se moquait de ma voix ? Cette chanson que ma grand-mère nous chantait dans mon enfance, quand je me réveillais la nuit, les flammes ayant envahi mes cauchemars. Un grand sourire aux lèvres, j’applaudis timidement la performance. “That was wonderful.” Le sorcier s’étend dans l’herbe, et je m’installe en tailleur, me tournant légèrement pour mieux l’observer. “Really. Music, song, coffee, your lovely company? I'm spoiled, miss Fraser.” Coeur qui bat la chamade. He said I was lovely. Rouge qui grime aux joues, sourire timide. “I’m happy you came to pacify my life with your lovely songs.” Les yeux du musicien se reposent sur moi, et je retiens ma respiration. “Do you speak gaelic? I didn't think to ask before singing.” Mon coeur reprenant du service, je viens m’échouer à côté d’Evan. “Yes, I do. I was raised by Scotland.” Là, allongée dans l’herbe, je regarde le ciel, et soupire de contentement. Je n’ai pas mal à la tête, je n’ai pas l’impression que mes poumons vont exploser si je prends une inspiration trop forte, je n’ai pas mal au dos, je n’ai pas l’impression de mourir d’ennui. La présence du musicien éclipse toutes les sensations négatives des derniers jours. “Thank you for being here.” Remerciement sincère, alors que je tourne la tête pour observer le sorcier. La proximité est réconfortante, mais mon coeur crie en vouloir plus. Alors mes doigts viennent se promener dans l’herbe, se rapprochant de la main de l’Ecossais, jusqu’à effleurer la peau du bout de l’auriculaire. Coeur qui bat la chamade, geste lourd de sens et d’espoir. Incertaine, je cherche le regard vert, le seul capable de me rassurer.
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Ven 15 Fév 2019 - 18:38
Unisson alors que le musicien annonçait la ballade qu'il chanterait à sa nouvelle spectatrice, qui avait deviné le titre avant même qu'il ne le prononce. Élancé dans les circonvolutions de sa musique, il réalisa à peine le temps qui avait filé, la voix de Murphy rompant le silence qui s'était installé lorsque les dernières notes de la chanson avaient cessé de faire vibrer l'air entre eux. « That was wonderful. » Evan sourit, heureux de pouvoir distraire la belle sorcière et la sortir un peu de son marasme, avant de se laisser tomber dans l'herbe, le dos contre la verdure surnaturelle en plein hiver. « Really. Music, song, coffee, your lovely company? I'm spoiled, miss Fraser ». Étendu comme il l'était, le professeur gardait une conscience aiguë de la position de Murphy, qui s'était à présent tournée vers lui. Is she as happy as I am right now? Il l'espérait farouchement. « I’m happy you came to pacify my life with your lovely songs. » She is. Une sensation de chaleur s'empara de ses entrailles, mais le musicien préféra garder la conversation axée sur des sujets plus ... Sûrs? Douceur, chaleur et crainte d'effaroucher la jeune femme l'habitaient tour à tour. « Do you speak gaelic? I didn't think to ask before singing. » Murphy s'étendit près de lui, et il sembla à Evan que son coeur manqua un bond, le laissant désorienté et fiévreux à la fois. Oh Merlin, why do I feel like a teenager? Cette sensation, cette chaleur, il y avait tant d'années qu'elle ne l'avait pas habité - qu'était-ce? Il lui semblait reconnaître l'ombre d'émotions déjà ressenties, sans parvenir à les nommer. Sensation diffuse mais tenace lui tenaillant la poitrine, s'emparant de lui. « Yes, I do. I was raised by Scotland. » Sourire aux lèvres, Evan continue de regarder le ciel, la tête appuyée sur ses bras repliés sous sa nuque. « She must be proud of you », dit-il avec simplicité et sincérité. « Thank you for being here. » Sans la voir, il était conscient du moindre de ses mouvements, comme si le musicien n'était qu'un diapason ayant attendu les vibrations au rythme desquelles s'accorder. Evan sentait son regard sur lui, et ne se retourna pas immédiatement pour permettre à la sorcière de l'observer sans gêne si c'était ce qu'elle souhaitait.
Le sorcier se retourna vers Murphy, le flanc appuyé sur l'herbe, sa tête reposant dans sa paume, le coude sur le sol. « I'll stay for as long as you like, you know ». Il connaissait la douleur de se sentir à la fois abandonné, inutile et comme un boulet lors d'une convalescence grave, et ne la souhaitait à personne, surtout pas à cette jeune femme qui le charmait. « I said it before, and I'll say it again: there is no need for you to be alone if you don't want to be. I'm just a flight away ». Un vol et une chanson, c'était tout ce qu'il lui fallait pour revenir et remplir ses après-midi de joie, pour chasser la solitude et les heures grises. Sans quitter la jeune femme du regard, le musicien rompit le silence à nouveau, prudemment. « This place is so beautiful. There must be some nymph or some fairy taking care of it », dit-il en jetant un œil rapide vers le vallon, sourire aux lèvres, avant de s'adresser à l'air qui les entourait, semblait-il. « Oh gracious being, we promise we won't hurt the flowers! » Sa voix était légèrement théâtrale, mais Evan était à moitié sérieux, se doutant qu'un être magique devait veiller sur le petit coin de paradis qu'ils occupaient à présent. Il se réinstalla face à elle, et ses yeux verts croisèrent à nouveau ceux de Murphy, et un air émerveillé envahit son visage. Merlin, she's beautiful. Le regard concentré et rempli d'attention de la jeune femme le fit frémir. Could I? « I ... », commença-t-il, tentant de lui demander sa permission. Conscience exacerbée de sa présence. Elle était si près de lui, Evan aurait pu compter les taches de rousseur constellant son superbe visage, observer les galaxies et constellations s'étant logées dans ses prunelles, caresser l'arête de son nez. Kiss her. Question dans le regard à laquelle elle semblait répondre par l'affirmative. Doucement, voulant à tout prix éviter de la brusquer, l'une de ses mains de pianiste vint se loger au creux du cou de la sorcière rousse, l'attirant à lui alors même qu'il s'en approchait. Il lui semblait se perdre au contact des lèvres pleines de la jeune femme, tantôt impérieux, tantôt doux, lui demandant la permission de prolonger le contact. Sa bouche goûtait le rooibos et les fruits rouges - that smell on the wind. Des conquêtes, il en avait eu plus d'une. Hommes, femmes, peu lui importait depuis l'adolescence, à ce sorcier prêt à se précipiter sur tout, sur la vie, comme un fou, comme un ange, mais depuis dix ans, ses conquêtes n'avaient été que de doux moments passés sur des périodes plus ou moins étendues. Il lui semblait être plus vulnérable, ainsi, lié par un simple baiser qui n'avait en définitive rien de simple, qu'entre les bras de mille amants. Dix ans qu'il existait en toute impunité, déchaîné dans ses joies, son art, ses facéties et ses plaisirs. Dix ans qu'il n'avait pas été saisi ainsi, contre les lèvres de quelqu'un .. who has so much power over me. Sans même le savoir. No masters or kings, tu parles.
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Dim 24 Fév 2019 - 16:11
Le contact électrisant ne dure pas longtemps. La main du musicien s'écarte subitement, comme si ma tentative d'approche le rebutait. Profonde sensation de rejet qui se propage dans ma poitrine et qui me brise le cœur. Le sorcier se redresse pour s'installer face à moi. “I'll stay for as long as you like, you know.” Grands yeux qui sondent son visage. Incompréhension. Il y a quelques instants, Evan a littéralement refusé une de mes avances. Et maintenant, il me propose de passer plus de temps en ma compagnie ? He's sending me mixed signals and I don't think my heart can handle it. “I said it before, and I'll say it again: there is no need for you to be alone if you don't want to be. I'm just a flight away” Décidant de m'accrocher à la lueur de vérité que je décèle dans les yeux du sorcier, je hoche doucement la tête, un sourire aux lèvres. “I'll keep that in mind. When I feel blue, I'll call you.” Le professeur reprend, indiquant le coin de verdure au milieu de la neige de janvier. Suivant son regard, je pose les yeux sur les fleurs bleues qui nous entourent. “This place is so beautiful. There must be some nymph or some fairy taking care of it. Oh gracious being, we promise we won't hurt the flowers!” Le ton théâtral d'Evan m'arrache un doux rire. “You're funny.” Me redressant sur mon coude pour être à la hauteur de l'Ecossais, je repose mon attention sur lui.
Et là, des yeux verts qui me saisissent, qui me regardent avec une intensité que je n'ai que rarement observée, si ce n'est jamais. Moment d'hésitation, papillons qui volent dans mon ventre alors que l'excitation du moment fait s'emballer mon coeur. Ignorant la suite des événements, je laisse le sorcier choisir. Et quel choix fait-il. Le contact de ses mains froides sur mon cou me fait frissonner. Fermant les yeux, j'accueille les lèvres d'Evan contre les miennes. Baiser doux, hésitant, au goût de café. Cœur qui bat la chamade, qui cogne fort contre ma poitrine pour s'accrocher à celui qu'il a choisi. Sensualité du moment qui s'évapore, le baiser s'arrêtant naturellement. Les lèvres qui s'étirent en un sourire contre les siennes. “Hi.” Paupières qui s'ouvrent, regard lumineux. Main qui se relève pour venir caresser la joue du musicien. “You can keep going.” Attirant le sorcier vers moi, je repose mes lèvres contre les siennes. Soupir de satisfaction alors que je retrouve la sensation de bonheur dans mon ventre. “I wanna stay here forever. With you.” Murmure amoureux alors que je viens enfouir mon visage dans le creux du cou du professeur.
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Mar 26 Fév 2019 - 0:11
Front appuyé l'un contre l'autre, lèvres qui se caressent et sourient alors que le premier baiser cessa - I'll be damned if there isn't a second one. « Hi ». Sourire en écho à celui de la sorcière, les yeux du professeur se ferment sous la caresse sur sa joue. « Hi », la réponse si simple qu'en d'autres circonstances, Evan se serait plongé dans un océan d'autodérision. L'éclat dans sa poitrine gonflait au même rythme que sa respiration. Langueur aux accents paisibles, le sorcier dont l'existence s'était définie si longtemps par l'errance se plut à se dire que s'il le pouvait, il ne partirait jamais de cet endroit enchanté. This place, this moment, this girl. Une question se formula dans son regard vert, à laquelle la rouquine répondit sans qu'il ait à dire mot. « You can keep going », lui dit-elle, l'attirant à elle. Agréablement surpris par la sorcière, qu'il n'aurait pas crue si directe, l'Écossais se laissa mener par la jeune femme, goûtant à nouveau à ses lèvres comme un assoiffé dans le désert. En quelque sorte, il en était un, complétant sans vraiment le réaliser un cycle d'errance qui avait duré dix ans, sans le savoir, sans comprendre. Le deuil, la douleur, la solitude imposée car c'était ce qu'il avait toujours fait dans la souffrance, entouré d'une cape chamarrée et brillante de lumière pour mieux camoufler ses parts d'ombre. Elena. Le sorcier n'avait jamais songé à sa défunte épouse ainsi, contre les lèvres d'une autre, et comment l'aurait-il pu? Sa ballerine, sa danseuse silencieuse qui ressentait tant de joie devant les beautés simples et manifestait un univers de douceur à tous ceux qu'elle croisait.
Si arrogant le sorcier ait-il pu être dans sa jeunesse, rouquin crâneur de 25 ans croyant être le plus brillant, le plus talentueux (sans doute) et le plus drôle (le jury n'avait pas encore rendu de verdict sur ce trait), Evan n'avait pas su comment l'aborder, sa danseuse aux pieds de lune. Quelle étrange sensation que de penser à elle à présent, en ces circonstances, alors qu'il avait droit à une bribe de paradis en compagnie d'une sorcière tout aussi douce que son épouse moldue l'avait été. Lovée contre lui, Murphy lui murmura à l'oreille « I wanna stay here forever. With you ». Nouvelle surprise. She does? Leurs visites avaient beau être teintées de rires et de douceur, Evan s'était permis d'espérer une bribe, un centième de ce qu'elle lui disait à présent. Surpris, chaviré, il passa sa main dans les cheveux de la sorcière, doigts courant dans la rivière de soie couleur de flammes.« Do you really mean this? » Espoir qui n'osait pas se manifester, qui transparaissait pourtant dans sa voix. « I thought I might presume to be a friend, at the very least, but this ... » Il prit le visage de la jeune femme entre ses mains, cadre élégant pour un portrait magnifique. Evan sourit, bonheur au fond des prunelles d'émeraude. « This makes me happy, Murphy. I didn't think you thought of me this way - I did hope, but ... » Il cueillit ses lèvres à nouveau, avec un besoin plus affirmé, une demande qui s'assumait, libérée par l'affirmation de celle qui l'avait sauvé. Libérant à regret sa bouche, Evan demanda « When? » Depuis quand? Quand avait-elle su? Du coin de l'oeil, un éclat d'argent attira son regard. Volutes de fumées tirées d'un rêve, d'un songe à demi formulé ... Invisible aux yeux de Murphy, elle était pourtant là, le couvant d'un regard bienveillant. Il lui sembla qu'hier encore, il entendait sa voix, alors qu'elle l'appelait darling, riant. Évanescente, l'apparition disparut aussi vite qu'elle s'était glissée dans son champ de vision, murmure aux sons de clochettes au creux de son oreille. « this is not what you think, darling. In more ways than one ». Oh, Elena.
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Sam 2 Mar 2019 - 13:43
Là, lovée dans les bras de l’élu de mon coeur, je suis heureuse. Vraiment heureuse. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse depuis des années. Sa main vient caresser mes cheveux et je ressens comme si une myriade de petites lucioles venaient de s’envoler de mon crâne au rythme des doigts du pianiste. Fermant les yeux pour savourer la sensation, je sens comme si une étoile venaient d’exploser dans mon coeur, illuminant tous mes organes d’une douce chaleur. “Do you really mean this ?” Froncement de sourcils, alors que mes paupières se rouvrent. Comment peut-il douter de mon amour ? C’est si clair, pourtant, si limpide : je n’aime que lui. Je ne suis heureuse qu’avec lui. “Yes.” Regard lumineux, hochement déterminé de la tête. “I thought I might presume to be a friend, at the very least, but this ...” La sensation de ses mains contre mon visage, le voir sourire, tout me remplit d’un bonheur immense. “This makes me happy, Murphy. I didn't think you thought of me this way - I did hope, but ...” He’s happy, like me. We’re happy. Together. Fermant les yeux, contre ses lèvres, je passe mes bras autour de son cou, pour m’approcher un peu plus de son corps. La sensation de chaleur s’estompe peu à peu, s’échappant de mon corps à travers mes mains et mes pieds, mon coeur étant le dernier à se refroidir. J’ai besoin de retrouver un peu de chaleur, j’ai besoin d’être proche de lui. Oz. Ce baiser, c’est la réalisation que j’avais besoin. Je l’aime toujours, et je veux le retrouver. Là, dans ses bras, je me dis qu’au fond, tant pis qu’on se soit perdus de vue pendant tant d’années, si je peux recommencer à l’embrasser comme ça. Emportée par mon amour, ma main s’aventure dans sa nuque, sur son crâne. Mais ce ne sont pas des cheveux courts et raides qu’elle rencontre. Non, ceux-ci sont longs, et tellement bouclés que mes doigts ont du mal à s’y frayer un passage. Nouveau froncement de sourcils, alors que je m’éloigne du sorcier, ouvrant les yeux. “When ?” Evan ? Interloquée, je cligne plusieurs fois des paupières, mais le sorcier est toujours là, et ce n’est toujours pas le bon. “What ?” Qu’est-ce qui s’est passé ? J’étais en train d’embrasser Oswald et là, je me retrouve devant… Oh. My. God. Rapidement écarlate, j'ouvre de grands yeux effrayés. Ne me dites pas que… Si ? Pendant tout ce temps, j’embrassais le mauvais homme ? “Oh. Hm. I-I-I don’t know what happened, I-I-I-I… I’m sorry ?” Bégayant, effrayée, les yeux ronds, je m’éloigne progressivement du professeur, les mains tâtonnant derrière moi, écorchant les fleurs bleus qui rayonnent au Soleil. “I’m sorry !” La voix qui part dans les aigus, je me relève précipitamment. “I need to go…” Ecarlate, sans regard en arrière pour le musicien, je prends les jambes à mon cou, m’éloignant rapidement du lieu du crime, retournant au phare. Il faut que je réfléchisse longuement au bordel qu’est devenu ma vie.Fin du défi de début d'année : amortencia
- InvitéInvité
Re: the silent ones are my choir + murphy [terminé]
Lun 4 Mar 2019 - 17:44
When?, lui demandait-il, surpris par l'ardeur de la jeune femme, par le fait qu'elle réagisse ainsi, plus entreprenante et volontaire qu'Evan ne l'aurait cru. Le contact se rompant, les yeux toujours fermés, un sourire léger étira ses lèvres avant qu'il n'ouvre les paupières ... Pour faire face à l'air horrifié de Murphy. What did I do? « What? Oh. Hm. I-I-I don’t know what happened, I-I-I-I… I’m sorry ? » Evan se redressa sans se relever, regardant la médicomage se relever et farfouiller autour d'elle, le bec cloué, incapable de réagir ni de dire quoi que ce soit. What just happened? What have I done? « I’m sorry ! I need to go… » Désemparé, surpris, le professeur de musique suivit du regard la jeune femme qui s'enfuyait, comprenant que l'apparition avait tenté de le prévenir. this is not what you think, darling. Soupirant, se passant une main dans les cheveux, puis sur le visage, comme s'il tentait de chasser un mauvais rêve qui refusait de le quitter, Evan secoua la tête pour reprendre ses esprits. « What happened here? », murmura-t-il pour lui-même, tentant de se remémorer les étapes précises de l'après-midi. Murphy l'avait accueilli avec le sourire, elle avait semblé heureuse de le voir. Peut-être pas au point de lui sauter dessus et de l'embrasser, mais la jeune femme lui avait signifié qu'il tombait à point. Ils discutaient, et elle lui avait proposé à boire. A drink ... Sourcils froncés, le sorcier releva la nuque, regard d'horreur au visage. « Merlin's face, beard and after shave! Bloody hell ... it was the tea », réalisa le professeur. Evan avait bu du café, pas le même thé que Murphy - quelque chose avait dû se glisser dans le thé, pour une raison ou pour une autre, et provoquer cet effet chez la jeune femme. Ouvrant de grands yeux paniqués à nouveau, Evan réalisa avec horreur qu'il avait accidentellement abusé de la situation avec quelqu'un qui n'avait pas tous ses moyens. This is a terrible day. Bad day. Baaaaad, bad day.
But she loves birds and we had a moment ... Didn't we? Avait-il mal interprété toutes ses visites? Était-il niais à ce point? Sans être amoureux de la jeune femme, il avait senti en lui des émotions renaître, qu'il avait crues disparues et enfouies au plus profond de lui depuis 2009. Since Elena. L'apparition, qui avait tenté de le prévenir. this is not what you think, darling. C'était donc au baiser que l'apparition fantômatique avait fait référence ... mais que signifiait in more ways than one? Comment ne pouvait-il pas comprendre le second degré, lui qui était constamment enlisé dans des jeux de nuances et de second, voire de troisième ou de quatrième degrés? Y avait-il un philtre qui rend imbécile dans le café qu'il avait ingéré? Soupirant, il se laissa aller au sol à nouveau, regard couleur de forêt caressant le ciel, pli de regret au visage, sourcils froncés parce qu'il détestait ne pas comprendre. What does it mean?
|
|