- InvitéInvité
i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Mer 23 Jan 2019 - 17:29
Stanislav ne comptait se laisser faire comme ça. Aaron ne perdait rien pour attendre. Bien sûr, son couple avec Charlie était voué à l'échec, il en était persuadé. Le plus simple aurait donc été d'attendre patiemment...mais Stan n'était pas d'un naturel très patient pour ce genre de choses. Il comptait donc bien précipiter l'inévitable séparation.
Sa première tentative n'avait pas été une franche réussite, mais il avait eut un peu de temps pour y réfléchir et il avait trouvé une autre idée. Si Aaron refusait de quitter Charlie et qu'elle était actuellement aveuglée par ses sentiments, il suffisait de lui trouver un nouveau prétendant plus convenable...et Stanislav savait exactement à qui s'adresser.
Il avait entendu plusieurs rumeurs sur Charlie et sa relation avec Luigi Caravatti. Enfin relation c'était un bien grand mot de ce qu'on lui avait soufflé. Sur le moment la nouvelle ne l'avait pas enchanté...mais finalement, cette histoire allait s'avérer être utile. Si Luigi n'avait pas toutes les qualités du mari idéal selon Stan, c'était tout de même un bon parti. Il était l'héritier d'une bonne famille...et c'était déjà pas mal. Avec le temps, il se montrerait sûrement moins volage...et puis sa réputation était sûrement exagérée.
C'était la meilleure chose à faire. La seule. De toute façon, dans le pire des cas, Luigi refuserait de l'aider, ça n'était pas comme si sa vie allait en être totalement chamboulée. Prenant une inspiration profonde, il se décida finalement à frapper à la porte de la cabane du garde-chasse. Il attendit quelques instants, puis la porte s'ouvrit, laissant place à un Luigi nonchalamment appuyer dans l'encadrement.
Que ce soit dans son attitude ou dans sa tenue, il ne respirait pas vraiment l’élégance...mais Stan n'avait pas de meilleure option pour le moment. Et après tout, il avait déjà réussi à séduire Charlie une fois en étant...comme ça. Malgré tout, il fallait tout de même lui reconnaître un certain charme.
"Je peux t'aider."
Stanislav tendit la main vers lui en guise de présentation.
"Je m'appelle Stanislav...j'aurais un service à te demander. Je peux entrer qu'on en parle ?"
Luigi lui rendit sa poignée de main en haussant les sourcils. Stan était bien conscient que sa demande pouvait surprendre et sembler inhabituelle. D'ailleurs elle l'était totalement. Il entra dans la maison alors que son hôte lui ouvrait la porte.
"Je t'en prie."
L'intérieur était plus ordonné que ne l'aurais cru Stan. C'était une bonne surprise. Un point positif de plus pour Luigi.
Maintenant qu'il était là, il fallait se lancer. Le jeune homme n'était pas du genre à se dégonfler facilement, mais il ne savait pas trop comment aborder la chose . Il ne savait pas non plus comment Luigi allait réagir, ce qui rajoutait une inconnu de plus à l'équation. D'ailleurs, il ne savait même pas si les rumeurs étaient fondées. Il se racla la gorge comme pour se donner du courage et se lança enfin, sans oser regarder Luigi dans les yeux.
"J'ai entendu dire que tu avais été assez...intime avec ma cousine.Charlie Rice. Il s'avère qu'elle fréquente en ce moment quelqu'un qui ne lui correspond pas du tout. Elle est clairement aveuglée par des sentiments stupides et totalement faux."
Il s'arrêta un instant, jetant un coup d’œil gêné en direction de Luigi. Puis il reprit, décidant d'aller droit au but. Comme un pansement qu'on arrache.
"Disons que ça m'arrangerait que tu la séduises pour qu'elle se débarrasse de ce boulet."
Dans l'esprit de Stan, ce plan avait du sens. Dans le monde réel, c'était une autre affaire.
Sa première tentative n'avait pas été une franche réussite, mais il avait eut un peu de temps pour y réfléchir et il avait trouvé une autre idée. Si Aaron refusait de quitter Charlie et qu'elle était actuellement aveuglée par ses sentiments, il suffisait de lui trouver un nouveau prétendant plus convenable...et Stanislav savait exactement à qui s'adresser.
Il avait entendu plusieurs rumeurs sur Charlie et sa relation avec Luigi Caravatti. Enfin relation c'était un bien grand mot de ce qu'on lui avait soufflé. Sur le moment la nouvelle ne l'avait pas enchanté...mais finalement, cette histoire allait s'avérer être utile. Si Luigi n'avait pas toutes les qualités du mari idéal selon Stan, c'était tout de même un bon parti. Il était l'héritier d'une bonne famille...et c'était déjà pas mal. Avec le temps, il se montrerait sûrement moins volage...et puis sa réputation était sûrement exagérée.
C'était la meilleure chose à faire. La seule. De toute façon, dans le pire des cas, Luigi refuserait de l'aider, ça n'était pas comme si sa vie allait en être totalement chamboulée. Prenant une inspiration profonde, il se décida finalement à frapper à la porte de la cabane du garde-chasse. Il attendit quelques instants, puis la porte s'ouvrit, laissant place à un Luigi nonchalamment appuyer dans l'encadrement.
Que ce soit dans son attitude ou dans sa tenue, il ne respirait pas vraiment l’élégance...mais Stan n'avait pas de meilleure option pour le moment. Et après tout, il avait déjà réussi à séduire Charlie une fois en étant...comme ça. Malgré tout, il fallait tout de même lui reconnaître un certain charme.
"Je peux t'aider."
Stanislav tendit la main vers lui en guise de présentation.
"Je m'appelle Stanislav...j'aurais un service à te demander. Je peux entrer qu'on en parle ?"
Luigi lui rendit sa poignée de main en haussant les sourcils. Stan était bien conscient que sa demande pouvait surprendre et sembler inhabituelle. D'ailleurs elle l'était totalement. Il entra dans la maison alors que son hôte lui ouvrait la porte.
"Je t'en prie."
L'intérieur était plus ordonné que ne l'aurais cru Stan. C'était une bonne surprise. Un point positif de plus pour Luigi.
Maintenant qu'il était là, il fallait se lancer. Le jeune homme n'était pas du genre à se dégonfler facilement, mais il ne savait pas trop comment aborder la chose . Il ne savait pas non plus comment Luigi allait réagir, ce qui rajoutait une inconnu de plus à l'équation. D'ailleurs, il ne savait même pas si les rumeurs étaient fondées. Il se racla la gorge comme pour se donner du courage et se lança enfin, sans oser regarder Luigi dans les yeux.
"J'ai entendu dire que tu avais été assez...intime avec ma cousine.Charlie Rice. Il s'avère qu'elle fréquente en ce moment quelqu'un qui ne lui correspond pas du tout. Elle est clairement aveuglée par des sentiments stupides et totalement faux."
Il s'arrêta un instant, jetant un coup d’œil gêné en direction de Luigi. Puis il reprit, décidant d'aller droit au but. Comme un pansement qu'on arrache.
"Disons que ça m'arrangerait que tu la séduises pour qu'elle se débarrasse de ce boulet."
Dans l'esprit de Stan, ce plan avait du sens. Dans le monde réel, c'était une autre affaire.
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Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Mer 23 Jan 2019 - 21:05
S’il y a bien une visite à laquelle je ne m’attendais pas c’est celle-là. Je reste un instant interdit en entendant la demande incongrue que vient de me faire cet étudiant. Je l’observe attentivement. C’est qu’il a l’air sérieux en plus. Je ne sais même pas si je dois en rire ou… Je cligne plusieurs fois des yeux. Est-ce qu’il vient vraiment de me demander de séduire Charlie ? J’opte finalement pour le rire tant la situation est absurde. Je finis alors par demander incrédule.
- C’est une blague !
Il baisse la tête, résigné.
- J'aimerais...
Je hausse les sourcils dans l’expectative.
- Tu aimerais ?
Il relève la tête pour me fixer de ses grands yeux sombres.
- Je sais que c'est bizarre comme demande, mais j'avoue que suis un peu à court d'idée... je vois pas d'autres options... Tu vas m'aider ou non ?
Je crois que j’ai bien entendu. Ce gosse nage en plein délire ma parole. Est-ce qu’il s’en rend seulement compte ? Je m’avance vers la cheminée et me laisse tomber dans mon fauteuil favori, repliant une jambe sous moi.
- Si tu m’expliquais depuis le début. Stan c’est ça ?
Je lui désigne le second fauteuil qui fait face au mien et qui pour une fois n’est pas occupé par Serge mon crabe de feu, lequel est tranquillement en train de grignoter son diner côté cuisine.
- D’autres options pour quoi exactement ?
Il semble surpris de ne pas essuyer un refus direct. Un peu incertain, il va s'asseoir dans le fauteuil que je lui indique, se tenant droit comme un piquet, les mains sur les genoux.
- Stanislav... mais bon, Stan c'est très bien. Pour Charlie... je ne sais pas si tu es au courant, mais elle est avec ce type... Aaron Zylberstein...
Il me regarde d’un air interrogatif, attendant visiblement ma réaction pour poursuivre. Je penche légèrement la tête sur le côté, plissant un peu les yeux. Décidément, à croire que je vais devenir le conseiller matrimonial personnel de Charlie… je savais bien que c’était une mauvaise idée de m’attacher à elle.
- Disons qu’elle m’en a vaguement parlé oui…
Il hoche la tête et reprend.
- Il ne la mérite pas. Il n'est pas assez bien pour elle. J'ai essayé d'en discuter directement avec lui, mais pas moyen de le lui faire comprendre, dit-il en me lançant un regard entendu. Si tu connais un peu Charlie, je n'ai pas besoin de développer pourquoi je ne peux pas aller en parler avec elle...
Il marque une courte pause durant laquelle j’ai le temps de songer que si, j’aimerais bien qu’il développe parce que je ne suis pas certain de le suivre là. Mais avant que je rétorque quoi que ce soit, il reprend.
- J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, la seule option que je trouve, c'est de remplacer cet imbécile par quelqu'un qui serait plus à la hauteur...
La vache, je sais pas de quel monde il sort ou ce qu’il a pris mais je dois avouer qu’il a le mérite de me laisser sur le cul. Le coude posé sur l’accoudoir de mon fauteuil, je pose mon menton sur mon poing et fronce les sourcils, perplexe.
- Et ce quelqu’un ce serait moi si je te suis bien ? Tu peux juste m’expliquer tout ton raisonnement ? En quoi je serais mieux qu’Aaron pour ta cousine exactement ?
- C’est une blague !
Il baisse la tête, résigné.
- J'aimerais...
Je hausse les sourcils dans l’expectative.
- Tu aimerais ?
Il relève la tête pour me fixer de ses grands yeux sombres.
- Je sais que c'est bizarre comme demande, mais j'avoue que suis un peu à court d'idée... je vois pas d'autres options... Tu vas m'aider ou non ?
Je crois que j’ai bien entendu. Ce gosse nage en plein délire ma parole. Est-ce qu’il s’en rend seulement compte ? Je m’avance vers la cheminée et me laisse tomber dans mon fauteuil favori, repliant une jambe sous moi.
- Si tu m’expliquais depuis le début. Stan c’est ça ?
Je lui désigne le second fauteuil qui fait face au mien et qui pour une fois n’est pas occupé par Serge mon crabe de feu, lequel est tranquillement en train de grignoter son diner côté cuisine.
- D’autres options pour quoi exactement ?
Il semble surpris de ne pas essuyer un refus direct. Un peu incertain, il va s'asseoir dans le fauteuil que je lui indique, se tenant droit comme un piquet, les mains sur les genoux.
- Stanislav... mais bon, Stan c'est très bien. Pour Charlie... je ne sais pas si tu es au courant, mais elle est avec ce type... Aaron Zylberstein...
Il me regarde d’un air interrogatif, attendant visiblement ma réaction pour poursuivre. Je penche légèrement la tête sur le côté, plissant un peu les yeux. Décidément, à croire que je vais devenir le conseiller matrimonial personnel de Charlie… je savais bien que c’était une mauvaise idée de m’attacher à elle.
- Disons qu’elle m’en a vaguement parlé oui…
Il hoche la tête et reprend.
- Il ne la mérite pas. Il n'est pas assez bien pour elle. J'ai essayé d'en discuter directement avec lui, mais pas moyen de le lui faire comprendre, dit-il en me lançant un regard entendu. Si tu connais un peu Charlie, je n'ai pas besoin de développer pourquoi je ne peux pas aller en parler avec elle...
Il marque une courte pause durant laquelle j’ai le temps de songer que si, j’aimerais bien qu’il développe parce que je ne suis pas certain de le suivre là. Mais avant que je rétorque quoi que ce soit, il reprend.
- J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, la seule option que je trouve, c'est de remplacer cet imbécile par quelqu'un qui serait plus à la hauteur...
La vache, je sais pas de quel monde il sort ou ce qu’il a pris mais je dois avouer qu’il a le mérite de me laisser sur le cul. Le coude posé sur l’accoudoir de mon fauteuil, je pose mon menton sur mon poing et fronce les sourcils, perplexe.
- Et ce quelqu’un ce serait moi si je te suis bien ? Tu peux juste m’expliquer tout ton raisonnement ? En quoi je serais mieux qu’Aaron pour ta cousine exactement ?
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Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Mer 23 Jan 2019 - 23:22
Au grand étonnement de Stanislav, Luigi ne l'avait pas encore mis à la porte. D'une certaine façon, on pouvait donc considérer que les choses se passaient bien. Enfin, c'était un bien grand mot. Luigi ne semblait pas disposé à répondre à sa demande...en un sens, c'était assez prévisible. Mais à part un grand moment de solitude et de ridicule, il n'avait pas grand chose à perdre. Pour Charlie c'était un sacrifice qui méritait d'être fait.
Assez légitimement, le garde-chasse voulait plus d'informations sur les motivations profondes de Stan. Il ne semblait pas comprendre en quoi il était meilleur parti qu'Aaron. Évidemment, il fallait clarifier les choses et Stanislav appréhendait un peu ce moment. Luigi était d'une bonne famille, mais il ne savait s'il partageait sa vision des choses sur l'origine des gens. Il savait d'expérience que le sujet portait à controverse même chez certaines lignées de sang-purs.
"Tu viens d'une bien meilleure famille...les parents d'Aaron sont des moldus."
Stan marqua une pause et leva des yeux lassés sur Luigi.
"Et je crois qu'il souffre d'un certain retard mental...Je n'arrive pas comprendre ce qui est passé par la tête de Charlie..."
Luigi n'avait pas vraiment l'air conscient de la gravité de la situation. A moins qu'il ne se soit pas senti particulièrement concerné. Toujours était-il qu'il répondit à Stan comme si tout cela allait de soit.
"Elle est amoureuse. C'est tout sauf rationnel."
Voilà une réponse qui ne le rassurait pas vraiment. Oui, il savait que ça n'était pas rationnel, sinon Charlie ne se serait jamais lancé dans une relation avec Aaron en toute connaissance de cause. C'est en tout cas ce dont il s'était persuadé. Il fixa Luigi avec un air étonné...Il ne s'attendait pas à ce qu'il prenne la chose avec autant de détachement.
"Justement, elle n'a plus toute sa tête...c'est pour ça que je dois intervenir pour arranger les choses avant que ça dégénère..."
"Elle m'avait l'air plutôt saine d'esprit la dernière fois que je l'ai vue."
Stanislav balaya l'argument du garde-chasse d'un revers de main.
"L'amour ça ne fait pas perdre la tête en permanence et sur tout...enfin je suppose."
Après tout...qu'est-ce qu'il en savait lui. Du haut de sa grande expérience de l'amour, il ne pouvait qu'émettre des théories. Potentiellement, le jour ou il tomberait amoureux, il ne serait même pas capable de s'en rendre compte. S'il y avait bien un sujet ou Stanislav n'avait que très peu de conviction, c'était celui de l'amour.
"Concrètement, c'est uniquement parce qu'il est né-moldu que ce garçon ne te plaît pas ?"
Tournure de phrase qui laissait deviner que Luigi ne partageait pas pleinement la vision des choses de Stan. C'était ennuyeux...enfin rien de dramatique mais la conversation risquait de fait de tourner en rond. Enfin pour une fois Stanislav avait également d'autres arguments.
"Il ne m'inspire aucune confiance. C'est vrai que j'ai été lui parler à cause de ses origines, mais il est encore pire que ce que je croyais. Il met Charlie en danger."
"Vraiment ?"
En plus il mettait sa parole en doute. De mieux en mieux...Stanislav commençait à se dire qu'il n'avait peut-être pas eu une très bonne idée en venant ici. Enfin, il allait développer un peu plus si besoin.
"Oui, à cause de lui elle prend des risques inutiles...Enfin je veux dire, plus que d'habitude."
"Ça j'en doute."
Décidément, il était très contrariant. Cela dit, Stanislav était curieux d'entendre les arguments qu'on avait à lui opposer. Il était tellement sûr de lui qu'il n'envisageait pas une seconde que Luigi puisse apporter le moindre éléments pertinents à la conversation. Tout de même contrarié, il enchaîna.
"Et je peux savoir pourquoi ?"
"Est-ce que tu sais comment j'ai rencontré Charlie ?"
Stan se sentit soudain relativement mal à l'aise. Il y avait entendu beaucoup de choses diverses et variée à propos de Luigi et Charlie et bien que la plupart n'étaient qu'un ramassis de ragots sans intérêt, le jeune sorcier était un peu mal à l'aise à l'idée d'en apprendre trop. Alors que ces joues se teintaient progressivement en rouge, il essaya d'esquiver le sujet.
"Non, mais de ce j'en ai entendu, je ne suis pas sûr de vouloir avoir trop d'informations sur le sujet."
Et voilà...il n'en avait fait qu'à sa tête et il avait quand même donné trop de détails.
"Je doute que tu aies entendu parler de notre première rencontre. C'était au Costa Rica. Ta cousine venait de faire face à un loup-garou et elle s'est dit que ce serait bien d'aller dans les bras du premier inconnu pour ne pas mourir vierge. Tu vois, je crois qu'elle n'a pas attendu Aaron pour vivre dangereusement."
Stanislav évita de son mieux de regarder Luigi. S'il avait été mal à l'aise à plusieurs temps de cet échange, ça n'était rien en comparaison de ce moment. Évidemment il savait que Charlie avait une vie sexuelle active, mais entendre une rumeur au détours d'un couloir et avoir une confirmation directe de l'un de ses amants, c'était deux choses différentes.
Le jeune homme était maintenant pivoine, à peu près de la tête au pied. Il essaya de s’exprimer de son mieux, sans grand succès.
"Je...Hum...Heu...ok. Tu...enfin, je...oui."
Globalement, l'idée qu'il souhaitait exprimer c'était quelque chose de l’ordre d'un « tu as raison. ». C'était déjà rare que Stan s'avoue vaincu, mais qu'il n'arrive même pas à le faire de façon compréhensible, ça c'était une première.
S'il en avait eu le courage, il se serait levé pour déguerpir de cette cabane et fuir cette discussion, mais là tout de suite, il ne s'en trouvait pas le courage.
Assez légitimement, le garde-chasse voulait plus d'informations sur les motivations profondes de Stan. Il ne semblait pas comprendre en quoi il était meilleur parti qu'Aaron. Évidemment, il fallait clarifier les choses et Stanislav appréhendait un peu ce moment. Luigi était d'une bonne famille, mais il ne savait s'il partageait sa vision des choses sur l'origine des gens. Il savait d'expérience que le sujet portait à controverse même chez certaines lignées de sang-purs.
"Tu viens d'une bien meilleure famille...les parents d'Aaron sont des moldus."
Stan marqua une pause et leva des yeux lassés sur Luigi.
"Et je crois qu'il souffre d'un certain retard mental...Je n'arrive pas comprendre ce qui est passé par la tête de Charlie..."
Luigi n'avait pas vraiment l'air conscient de la gravité de la situation. A moins qu'il ne se soit pas senti particulièrement concerné. Toujours était-il qu'il répondit à Stan comme si tout cela allait de soit.
"Elle est amoureuse. C'est tout sauf rationnel."
Voilà une réponse qui ne le rassurait pas vraiment. Oui, il savait que ça n'était pas rationnel, sinon Charlie ne se serait jamais lancé dans une relation avec Aaron en toute connaissance de cause. C'est en tout cas ce dont il s'était persuadé. Il fixa Luigi avec un air étonné...Il ne s'attendait pas à ce qu'il prenne la chose avec autant de détachement.
"Justement, elle n'a plus toute sa tête...c'est pour ça que je dois intervenir pour arranger les choses avant que ça dégénère..."
"Elle m'avait l'air plutôt saine d'esprit la dernière fois que je l'ai vue."
Stanislav balaya l'argument du garde-chasse d'un revers de main.
"L'amour ça ne fait pas perdre la tête en permanence et sur tout...enfin je suppose."
Après tout...qu'est-ce qu'il en savait lui. Du haut de sa grande expérience de l'amour, il ne pouvait qu'émettre des théories. Potentiellement, le jour ou il tomberait amoureux, il ne serait même pas capable de s'en rendre compte. S'il y avait bien un sujet ou Stanislav n'avait que très peu de conviction, c'était celui de l'amour.
"Concrètement, c'est uniquement parce qu'il est né-moldu que ce garçon ne te plaît pas ?"
Tournure de phrase qui laissait deviner que Luigi ne partageait pas pleinement la vision des choses de Stan. C'était ennuyeux...enfin rien de dramatique mais la conversation risquait de fait de tourner en rond. Enfin pour une fois Stanislav avait également d'autres arguments.
"Il ne m'inspire aucune confiance. C'est vrai que j'ai été lui parler à cause de ses origines, mais il est encore pire que ce que je croyais. Il met Charlie en danger."
"Vraiment ?"
En plus il mettait sa parole en doute. De mieux en mieux...Stanislav commençait à se dire qu'il n'avait peut-être pas eu une très bonne idée en venant ici. Enfin, il allait développer un peu plus si besoin.
"Oui, à cause de lui elle prend des risques inutiles...Enfin je veux dire, plus que d'habitude."
"Ça j'en doute."
Décidément, il était très contrariant. Cela dit, Stanislav était curieux d'entendre les arguments qu'on avait à lui opposer. Il était tellement sûr de lui qu'il n'envisageait pas une seconde que Luigi puisse apporter le moindre éléments pertinents à la conversation. Tout de même contrarié, il enchaîna.
"Et je peux savoir pourquoi ?"
"Est-ce que tu sais comment j'ai rencontré Charlie ?"
Stan se sentit soudain relativement mal à l'aise. Il y avait entendu beaucoup de choses diverses et variée à propos de Luigi et Charlie et bien que la plupart n'étaient qu'un ramassis de ragots sans intérêt, le jeune sorcier était un peu mal à l'aise à l'idée d'en apprendre trop. Alors que ces joues se teintaient progressivement en rouge, il essaya d'esquiver le sujet.
"Non, mais de ce j'en ai entendu, je ne suis pas sûr de vouloir avoir trop d'informations sur le sujet."
Et voilà...il n'en avait fait qu'à sa tête et il avait quand même donné trop de détails.
"Je doute que tu aies entendu parler de notre première rencontre. C'était au Costa Rica. Ta cousine venait de faire face à un loup-garou et elle s'est dit que ce serait bien d'aller dans les bras du premier inconnu pour ne pas mourir vierge. Tu vois, je crois qu'elle n'a pas attendu Aaron pour vivre dangereusement."
Stanislav évita de son mieux de regarder Luigi. S'il avait été mal à l'aise à plusieurs temps de cet échange, ça n'était rien en comparaison de ce moment. Évidemment il savait que Charlie avait une vie sexuelle active, mais entendre une rumeur au détours d'un couloir et avoir une confirmation directe de l'un de ses amants, c'était deux choses différentes.
Le jeune homme était maintenant pivoine, à peu près de la tête au pied. Il essaya de s’exprimer de son mieux, sans grand succès.
"Je...Hum...Heu...ok. Tu...enfin, je...oui."
Globalement, l'idée qu'il souhaitait exprimer c'était quelque chose de l’ordre d'un « tu as raison. ». C'était déjà rare que Stan s'avoue vaincu, mais qu'il n'arrive même pas à le faire de façon compréhensible, ça c'était une première.
S'il en avait eu le courage, il se serait levé pour déguerpir de cette cabane et fuir cette discussion, mais là tout de suite, il ne s'en trouvait pas le courage.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Ven 25 Jan 2019 - 13:57
Plus je l’écoute et plus le jeune homme semble convaincu du bien-fondé de sa démarche. Je ne partage pas vraiment ses idées concernant la pureté du sang. Cependant je viens d’une longue lignée de sang-pur et les Caravatti sont une famille réputée dans le monde sorcier. Ce discours m’est familier et je sais combien il est difficile de faire entendre raison à ceux qui le tiennent encore. C’est pour cette raison que j’oriente la conversation vers des arguments plus faciles à remettre en question. Et de fil en aiguille, la situation prend un tour plutôt amusant. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un large sourire alors que je le vois rougir jusqu’aux oreilles. Incapable de résister à l’envie de le taquiner un peu sur le sujet je demande d’un ton amusé.
- C’est de savoir que j’ai couché avec ta cousine ou de savoir que j’ai été le premier qui te met dans cet état ?
Il réussit un peu à reprendre contenance, suffisamment en tous cas pour aligner deux mots, mais esquive toujours soigneusement mon regard.
- Je... c'est d'avoir plus de détails que nécessaire...
La tentation est décidément trop forte.
- Je ne t’ai pas vraiment donné de détails sur ce qu’on avait fait.
Stan recommence à rougir et je me retiens de rire tant bien que mal.
- Un peu quand même... enfin, ça ne me regarde pas et je... je ne veux surtout pas en avoir en fait.
Je le considère quelques instants. Quelque chose me dit que ce n’est pas seulement parce que c’est sa cousine qui se trouve au cœur de la conversation qu’il est dans cet état de confusion.
- Je ne comptais pas t’en donner.
- C'est déjà ce que tu as fait. Mais... euh, bref. Je... enfin voilà.
Je l’observe encore quelques instants avec un amusement non dissimulé avant de consentir à cesser de le taquiner. Reprenant un ton un peu plus sérieux, je reviens au sujet qui l’a amené.
- Concernant Charlie, tu penses toujours que je serais un meilleur choix pour elle ?
Visiblement un peu surpris mais encore passablement mal à l'aise, le jeune confirme la conclusion de son raisonnement.
- Oui, j'en suis convaincu...
Je laisse échapper un soupir.
- J'imagine que tu as déjà une idée de ma réponse.
- Oui...d'ailleurs, j'aurais surement pu m'en douter avant de venir... dit-il en haussant les épaules, résigné.
- Je ne prendrai pas Charlie à un autre. Mais je veux bien t'aider à veiller sur elle.
J’ai malgré tout quelques principes. Que je ne souhaite pas m’engager dans la moindre relation durable ne signifie pas que je ne respecte pas celles des autres. Je marque une pause et ajoute avec un sourire moqueur.
- Et éventuellement la consoler quand ils se sépareront.
Stan me regarde un peu surpris.
- Tu ferais ça ?
Un éclair de compréhension passe alors dans ses yeux alors que la fin de mon propos monte jusqu’à son cerveau.
- Quand tu parles de la consoler...Tu veux dire... Non. Laisse tomber.
Mon sourire s'élargit. Décidément le taquiner est particulièrement divertissant.
- C'est exactement ce que je veux dire.
Le rouge lui monte à nouveau aux joues alors qu’il s’empresse de m’empêcher de lui donner plus de détails d’une voix mal assurée.
- On y est pas de toute façon, et puis vous faites bien ce que vous voulez, ça ne me regarde pas.
C’est probablement ses premières paroles sensées depuis qu’il est entré dans ma cabane. Veillant à ne pas le braquer, je ne relève pas, préférant plutôt me moquer gentiment.
- Tu devrais t’y mettre, ça détend.
- C’est de savoir que j’ai couché avec ta cousine ou de savoir que j’ai été le premier qui te met dans cet état ?
Il réussit un peu à reprendre contenance, suffisamment en tous cas pour aligner deux mots, mais esquive toujours soigneusement mon regard.
- Je... c'est d'avoir plus de détails que nécessaire...
La tentation est décidément trop forte.
- Je ne t’ai pas vraiment donné de détails sur ce qu’on avait fait.
Stan recommence à rougir et je me retiens de rire tant bien que mal.
- Un peu quand même... enfin, ça ne me regarde pas et je... je ne veux surtout pas en avoir en fait.
Je le considère quelques instants. Quelque chose me dit que ce n’est pas seulement parce que c’est sa cousine qui se trouve au cœur de la conversation qu’il est dans cet état de confusion.
- Je ne comptais pas t’en donner.
- C'est déjà ce que tu as fait. Mais... euh, bref. Je... enfin voilà.
Je l’observe encore quelques instants avec un amusement non dissimulé avant de consentir à cesser de le taquiner. Reprenant un ton un peu plus sérieux, je reviens au sujet qui l’a amené.
- Concernant Charlie, tu penses toujours que je serais un meilleur choix pour elle ?
Visiblement un peu surpris mais encore passablement mal à l'aise, le jeune confirme la conclusion de son raisonnement.
- Oui, j'en suis convaincu...
Je laisse échapper un soupir.
- J'imagine que tu as déjà une idée de ma réponse.
- Oui...d'ailleurs, j'aurais surement pu m'en douter avant de venir... dit-il en haussant les épaules, résigné.
- Je ne prendrai pas Charlie à un autre. Mais je veux bien t'aider à veiller sur elle.
J’ai malgré tout quelques principes. Que je ne souhaite pas m’engager dans la moindre relation durable ne signifie pas que je ne respecte pas celles des autres. Je marque une pause et ajoute avec un sourire moqueur.
- Et éventuellement la consoler quand ils se sépareront.
Stan me regarde un peu surpris.
- Tu ferais ça ?
Un éclair de compréhension passe alors dans ses yeux alors que la fin de mon propos monte jusqu’à son cerveau.
- Quand tu parles de la consoler...Tu veux dire... Non. Laisse tomber.
Mon sourire s'élargit. Décidément le taquiner est particulièrement divertissant.
- C'est exactement ce que je veux dire.
Le rouge lui monte à nouveau aux joues alors qu’il s’empresse de m’empêcher de lui donner plus de détails d’une voix mal assurée.
- On y est pas de toute façon, et puis vous faites bien ce que vous voulez, ça ne me regarde pas.
C’est probablement ses premières paroles sensées depuis qu’il est entré dans ma cabane. Veillant à ne pas le braquer, je ne relève pas, préférant plutôt me moquer gentiment.
- Tu devrais t’y mettre, ça détend.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Ven 25 Jan 2019 - 18:30
Cette conversation était extrêmement gênante. Stanislav avait bien entendu parlé de la réputation de Luigi avant de venir frapper à sa porte, mais il ne s'attendait pas à ce que les choses prennent cette tournure. Le monde de la sexualité, ainsi que celui de la sensualité lui était totalement étrangers. Sans grande surprise, aucun de ses deux parents n'avaient pris le temps d'échanger sur le sujet avec lui pour lui donner quelques informations de bases. Il avait également soigneusement évité le sujet avec ses amis, ses rares notions se bornaient à de courtes lectures dont il ne savait pas vraiment quoi faire. Quand à la pratique, elle était inexistante. Le moindre sous-entendu le perturbait donc beaucoup.
Naïvement, il avait espéré que le sujet serait clos lorsque Luigi était revenu à la problématique initiale, Charlie...c'était mal connaître le garde-chasse.
"Tu devrais t'y mettre, ça détend."
Stanislav ne comprit pas immédiatement le sens de cette phrase et son trouble était clairement visible sur son visage. Malheureusement pour lui, lorsque lumière se fit une fraction de seconde plus tard, il était en train d'avaler sa salive. Il s'étouffa et toussa à quelques reprises avant de lever des yeux ronds et outrés vers Luigi.
"Pardon ?"
Le maître des lieux se contenta de rire, confirmant à Stan qu'il avait bien compris. Le jeune homme était conscient qu'il avait dû avoir l'air profondément ridicule et que ça n'était pas une première depuis qu'il avait franchi la porte de la cabane. Tout cela n'était pas très bon pour son égo. Encore une fois, il semblait très gêné. Pourtant son expression ne lassait même pas entrevoir la moitié de ce qu'il ressentait vraiment. Fier comme il l'était, se retrouver dans cette position n'était vraiment pas agréable pour lui. Et Luigi n'était d'aucun secours, bien à l'inverse.
"Je suis sérieux. T'as sérieusement besoin de te décoincer."
Stan répondit du tac au tac. Il s'agissait plutôt d'un réflexe de survis qu'autre chose.
"Non, pas du tout. C'est faux."
C'était de la mauvaise foi. Il le savait très bien et il était très réaliste sur son manque totale de crédibilité à cet instant précis. Évidemment, Luigi ne manqua pas de le lui faire remarquer. Désignant son hôte de la tête au pied, il enchaîna.
"Et du coup c'est parce que t'es détendu que t'as à peine posé une demi fesse sur le fauteuil ?"
Stan savait qu'il ne réussirait pas à prendre le dessus dans cette discussion...au pire il limiterait les dégâts. Bien sûr, il aurait pu s’éclipser, mettant fin à cet enchaînement de moment de malaise, mais son orgueil ne pouvait pas tolérer un abandon.
Il regarda Luigi avec un air clairement accusateur.
"C'est toi qui me mets mal à l'aise ! En temps normal, je suis très détendu !"
Non. C'était faux. Mais Luigi ne le savais pas, en tout cas, il n'avait pas de preuve du contraire. Stan se prépara du mieux qu'il pouvait pour recevoir la prochaine réplique de Luigi sans paraître trop perturbé. Il en avait assez que le garde-chasse réussisse à le pousser dans ses retranchements si facilement. De plus, le garde-chasse était tout sourire et semblait s'amuser de la situation...Ce qui irritait d'autant plus le grymm.
"Je ne mords pas tu sais. Enfin sauf si tu me le demandes."
Des fois, il fallait reconnaître ses limites. Il ne pouvait clairement pas se séparer aux sous-entendus que Luigi était capable de faire. Il était beaucoup trop prude pour cela. Oubliant définitivement toute idée de cacher son désarroi, le visage de Stan vira totalement au rouge. Peut-être de façon irréversible. Le regard fuyant, il essaya de se morde l'intérieur de la joue pour se redonner un peu de contenance...sans grand succès. Balbutiant, il tenta de ne pas perdre totalement la face.
"Tu...non, merci. Arrête de faire ça, s'il te plait."
Au moins, il progressait...cette fois il avait immédiatement compris ou Luigi voulait en venir. A ce rythme, d'ici deux à trois ans de conversation, il serait capable de faire des phrases de plus cinq mots et de le regarder lorsqu'il lui parlait. Tout espoir n'était pas perdu.
Naïvement, il avait espéré que le sujet serait clos lorsque Luigi était revenu à la problématique initiale, Charlie...c'était mal connaître le garde-chasse.
"Tu devrais t'y mettre, ça détend."
Stanislav ne comprit pas immédiatement le sens de cette phrase et son trouble était clairement visible sur son visage. Malheureusement pour lui, lorsque lumière se fit une fraction de seconde plus tard, il était en train d'avaler sa salive. Il s'étouffa et toussa à quelques reprises avant de lever des yeux ronds et outrés vers Luigi.
"Pardon ?"
Le maître des lieux se contenta de rire, confirmant à Stan qu'il avait bien compris. Le jeune homme était conscient qu'il avait dû avoir l'air profondément ridicule et que ça n'était pas une première depuis qu'il avait franchi la porte de la cabane. Tout cela n'était pas très bon pour son égo. Encore une fois, il semblait très gêné. Pourtant son expression ne lassait même pas entrevoir la moitié de ce qu'il ressentait vraiment. Fier comme il l'était, se retrouver dans cette position n'était vraiment pas agréable pour lui. Et Luigi n'était d'aucun secours, bien à l'inverse.
"Je suis sérieux. T'as sérieusement besoin de te décoincer."
Stan répondit du tac au tac. Il s'agissait plutôt d'un réflexe de survis qu'autre chose.
"Non, pas du tout. C'est faux."
C'était de la mauvaise foi. Il le savait très bien et il était très réaliste sur son manque totale de crédibilité à cet instant précis. Évidemment, Luigi ne manqua pas de le lui faire remarquer. Désignant son hôte de la tête au pied, il enchaîna.
"Et du coup c'est parce que t'es détendu que t'as à peine posé une demi fesse sur le fauteuil ?"
Stan savait qu'il ne réussirait pas à prendre le dessus dans cette discussion...au pire il limiterait les dégâts. Bien sûr, il aurait pu s’éclipser, mettant fin à cet enchaînement de moment de malaise, mais son orgueil ne pouvait pas tolérer un abandon.
Il regarda Luigi avec un air clairement accusateur.
"C'est toi qui me mets mal à l'aise ! En temps normal, je suis très détendu !"
Non. C'était faux. Mais Luigi ne le savais pas, en tout cas, il n'avait pas de preuve du contraire. Stan se prépara du mieux qu'il pouvait pour recevoir la prochaine réplique de Luigi sans paraître trop perturbé. Il en avait assez que le garde-chasse réussisse à le pousser dans ses retranchements si facilement. De plus, le garde-chasse était tout sourire et semblait s'amuser de la situation...Ce qui irritait d'autant plus le grymm.
"Je ne mords pas tu sais. Enfin sauf si tu me le demandes."
Des fois, il fallait reconnaître ses limites. Il ne pouvait clairement pas se séparer aux sous-entendus que Luigi était capable de faire. Il était beaucoup trop prude pour cela. Oubliant définitivement toute idée de cacher son désarroi, le visage de Stan vira totalement au rouge. Peut-être de façon irréversible. Le regard fuyant, il essaya de se morde l'intérieur de la joue pour se redonner un peu de contenance...sans grand succès. Balbutiant, il tenta de ne pas perdre totalement la face.
"Tu...non, merci. Arrête de faire ça, s'il te plait."
Au moins, il progressait...cette fois il avait immédiatement compris ou Luigi voulait en venir. A ce rythme, d'ici deux à trois ans de conversation, il serait capable de faire des phrases de plus cinq mots et de le regarder lorsqu'il lui parlait. Tout espoir n'était pas perdu.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Ven 25 Jan 2019 - 23:46
Je sais que ce n’est pas très charitable mais je ne peux pas m’en empêcher. Je m’amuse comme un fou et je ne m’en cache pas. Après tout, rien n’oblige Stan à rester s’il n’en a pas envie. C’est donc avec un large sourire que je joue les innocents pour demander.
- Arrêter de faire quoi ?
Stan tente de me lancer un regard noir... qui manque cruellement de conviction. Il est bien trop gêné pour ce que soit efficace.
- De t'amuser à me mettre mal à l'aise...
- D’accord j’arrête.
Je me lève pour aller à la fenêtre m’allumer une cigarette avant d’ajouter.
- Mais tu sais je ne plaisantais qu’à moitié quand je disais que tu devrais te détendre.
- Merci.
Il profite que je m’éloigne pour essayer de reprendre la maîtrise de lui-même.
- Je te l'ai déjà dit... je suis détendu. C'est juste toi qui... bref.
Il est probablement tout à fait conscient qu’il n’est absolument pas convainquant. Mais encore une fois l’objectif n’est pas de le braquer. Je m’abstiens donc de tout commentaire. Au lieu de ça, après quelques instants de silence et quelques bouffées de ma cigarette – qui ne contient pas que du tabac – je la tends dans sa direction et propose.
- Tu en veux ?
Il hésite un instant, hausse les épaules et se lève finalement pour me rejoindre près de la fenêtre.
- Pourquoi pas...
Je hausse légèrement les sourcils. Je ne m’attendais pas à ce qu’il accepte. Je ne sais pas s’il est capable d’identifier cette variété de cannabis inconnue des moldus qui remplace une bonne part du tabac dans les cigarettes que je roule, mais j’ose quand même espérer qu’il a compris qu’il s’agissait davantage d’un joint que d’une cigarette classique. Accoudé au rebord de la fenêtre, je le regarde prendre une première taffe qui le fait tousser un peu. La seconde passe un peu mieux et il me rend finalement le joint. J’esquisse un léger sourire complice avant de le porter à nouveau à mes lèvres.
- Ça fait du bien ?
- Arrêter de faire quoi ?
Stan tente de me lancer un regard noir... qui manque cruellement de conviction. Il est bien trop gêné pour ce que soit efficace.
- De t'amuser à me mettre mal à l'aise...
- D’accord j’arrête.
Je me lève pour aller à la fenêtre m’allumer une cigarette avant d’ajouter.
- Mais tu sais je ne plaisantais qu’à moitié quand je disais que tu devrais te détendre.
- Merci.
Il profite que je m’éloigne pour essayer de reprendre la maîtrise de lui-même.
- Je te l'ai déjà dit... je suis détendu. C'est juste toi qui... bref.
Il est probablement tout à fait conscient qu’il n’est absolument pas convainquant. Mais encore une fois l’objectif n’est pas de le braquer. Je m’abstiens donc de tout commentaire. Au lieu de ça, après quelques instants de silence et quelques bouffées de ma cigarette – qui ne contient pas que du tabac – je la tends dans sa direction et propose.
- Tu en veux ?
Il hésite un instant, hausse les épaules et se lève finalement pour me rejoindre près de la fenêtre.
- Pourquoi pas...
Je hausse légèrement les sourcils. Je ne m’attendais pas à ce qu’il accepte. Je ne sais pas s’il est capable d’identifier cette variété de cannabis inconnue des moldus qui remplace une bonne part du tabac dans les cigarettes que je roule, mais j’ose quand même espérer qu’il a compris qu’il s’agissait davantage d’un joint que d’une cigarette classique. Accoudé au rebord de la fenêtre, je le regarde prendre une première taffe qui le fait tousser un peu. La seconde passe un peu mieux et il me rend finalement le joint. J’esquisse un léger sourire complice avant de le porter à nouveau à mes lèvres.
- Ça fait du bien ?
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Sam 26 Jan 2019 - 13:25
Stan ne fumait pas, ou vraiment très occasionnellement. Cela dit, il se sentait très à cran et s'occuper la bouche quelques secondes lui éviterait au moins de se mettre encore plus dans l’embarras. Ce qu'il ignorait, c'est que la cigarette qu'il s'apprêtait à fumer n'était pas uniquement composée de tabac. Il aurait du pouvoir identifier que l'odeur n'était tout à fait la même que ce qu'il connaissait, Mais c'était sans compter sur Simeon, son meilleur ami. Ce dernier trouvant également Stan trop strict et trop tendu il avait déjà proposé quelques joints au sorcier pour l'inciter à lâcher prise. Sauf qu'il ne lui avait jamais vraiment dit de quoi il était réellement question et avait juste prétendu utiliser différentes essences de tabac...ce qui en soit n'était qu'un demi mensonge. La principale différence, c'est que Simeon connaissait son ami, il dosait donc en conséquence...ça n'était pas le cas de Luigi.
Après avoir pris deux taffes, Stanislav rendit le joint au garde-chasse qui lui adressa un sourire tout en s’intéressant à son état émotionnel.
"Ça fait du bien ?"
Alors que les effets de la plante commençaient à se faire sentir, le grymm s'adossa contre le mur. Ses muscles se détendant petit à petit, il semblait déjà nettement moins crispé que lors des minutes précédentes. Il rendit son sourire à Luigi, même s'il ne saisissait pas totalement la question. Il répondit cependant avec une certaine assurance.
"Oui, plutôt..."
Sans qu'il comprenne vraiment pourquoi, il se sentait bien. Serein. C'était un sentiment avec lequel il n'était pas vraiment familier, mais c'était agréable. Il ne s'en rendait pas compte, mais son visage d'habitude froid et fermé affichait un sourire qui s'élargissait peu à peu. Il fixait Luigi qui continuait de fumer à la fenêtre en se disant que c'était quand même dommage que lui et Charlie, ça n'ait pas aboutie sur une relation plus longue. L'italien était tout de même particulièrement attirant. A la place de Charlie, lui, il aurait chercher à...enfin, s'il avait été une fille. Évidemment, il n'était pas attirer par Luigi. C'était un homme, ça n'aurait pas eu de sens...comment-auraient-ils pu fonder une famille. De toute façon, la question ne se poser pas...mais il avait un certain charme, Stan ne pouvait pas le nier.
Le temps passa sans que le grymm puisse vraiment dire s'il s'agissait de minutes ou de secondes. En fait ça lui était un peu égal. Par moment, son hôte lui proposait de reprendre une taffe ou deux sur la cigarette, ce qu'il accepta de faire à chaque fois sans vraiment suivre de compte. Plus il restait là, appuyer contre ce mur...qui était tout de même beaucoup plus confortable qu'un mur moyen selon ses estimations, plus il avait tendance à réaliser son introspection. Ayant envie de partager ses conclusions, il s'adressa à Luigi après avoir laissé échappé un léger rire.
"C'était quand même complètement con comme idée de venir te demander de briser le couple de Charlie...tu penses pas ? Je sais pas trop à quoi je m'attendais..."
Luigi sourit légèrement en hocha la tête.
"En effet..."
Stan rit de nouveau. Finalement, il réussissait plutôt bien à admettre qu'il avait tord...ça n'était pas son habitude pourtant. C'était sûrement parce qu'il se sentait si bien. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi...peut-être l'effet du feu de cheminée. Il aimait bien les cheminées. Elles étaient toujours cools les cheminées. Ou alors c'était la compagnie de Luigi. Lui aussi c'était un sang-pur, mais paraissait beaucoup plus libéré que ne l'était Stan. Le jeune homme se demanda comment Irina réagirait s'il décidait de plaquer ses études, de devenir garde chasse et d’enchaîner les conquêtes. Mal, elle réagirait mal...mais ce serait drôle à voir. D'ailleurs, il en rit.
Il riait pas mal en ce moment...c'était sûrement une bonne chose. En tout cas, c'était mieux que de s'étouffer avec sa propre salive. Reportant son attention sur sa bouche, il réalisa soudain qu'elle était particulièrement pâteuse. Il pencha légèrement la tête sur le côté, étonnée de cette soif soudaine puis s'adressa à Luigi.
"T'aurais pas un truc à boire ?"
Un coup de baguette et le tour était joué, Luigi lui tendit une bièreaubeurre.
"Merci."
Il commença à boire, appréciant la sensation du liquide coulant dans sa gorge et lui donnant l'impression d'être désaltéré. Il aimait bien être ici...Luigi était un chouette type, même son petit jeu de tout à l'heure, avec du recul, Stan admettait que ça avait un côté amusant. Toujours très enclin a partager ses sentiments et impressions, il hocha la tête à quelques reprises avant de faire son annonce sur le ton le plus naturel qui soit.
"Je t'aime bien..."
Il marqua un temps d'arrêt, un peu plus long que ce qu'il imaginait, puis pointa son doigt en direction du crabe de feu qui se promenait dans la cabane depuis son arrivé.
"Lui aussi, je l'aime bien...il a l'air sympa."
Après avoir pris deux taffes, Stanislav rendit le joint au garde-chasse qui lui adressa un sourire tout en s’intéressant à son état émotionnel.
"Ça fait du bien ?"
Alors que les effets de la plante commençaient à se faire sentir, le grymm s'adossa contre le mur. Ses muscles se détendant petit à petit, il semblait déjà nettement moins crispé que lors des minutes précédentes. Il rendit son sourire à Luigi, même s'il ne saisissait pas totalement la question. Il répondit cependant avec une certaine assurance.
"Oui, plutôt..."
Sans qu'il comprenne vraiment pourquoi, il se sentait bien. Serein. C'était un sentiment avec lequel il n'était pas vraiment familier, mais c'était agréable. Il ne s'en rendait pas compte, mais son visage d'habitude froid et fermé affichait un sourire qui s'élargissait peu à peu. Il fixait Luigi qui continuait de fumer à la fenêtre en se disant que c'était quand même dommage que lui et Charlie, ça n'ait pas aboutie sur une relation plus longue. L'italien était tout de même particulièrement attirant. A la place de Charlie, lui, il aurait chercher à...enfin, s'il avait été une fille. Évidemment, il n'était pas attirer par Luigi. C'était un homme, ça n'aurait pas eu de sens...comment-auraient-ils pu fonder une famille. De toute façon, la question ne se poser pas...mais il avait un certain charme, Stan ne pouvait pas le nier.
Le temps passa sans que le grymm puisse vraiment dire s'il s'agissait de minutes ou de secondes. En fait ça lui était un peu égal. Par moment, son hôte lui proposait de reprendre une taffe ou deux sur la cigarette, ce qu'il accepta de faire à chaque fois sans vraiment suivre de compte. Plus il restait là, appuyer contre ce mur...qui était tout de même beaucoup plus confortable qu'un mur moyen selon ses estimations, plus il avait tendance à réaliser son introspection. Ayant envie de partager ses conclusions, il s'adressa à Luigi après avoir laissé échappé un léger rire.
"C'était quand même complètement con comme idée de venir te demander de briser le couple de Charlie...tu penses pas ? Je sais pas trop à quoi je m'attendais..."
Luigi sourit légèrement en hocha la tête.
"En effet..."
Stan rit de nouveau. Finalement, il réussissait plutôt bien à admettre qu'il avait tord...ça n'était pas son habitude pourtant. C'était sûrement parce qu'il se sentait si bien. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi...peut-être l'effet du feu de cheminée. Il aimait bien les cheminées. Elles étaient toujours cools les cheminées. Ou alors c'était la compagnie de Luigi. Lui aussi c'était un sang-pur, mais paraissait beaucoup plus libéré que ne l'était Stan. Le jeune homme se demanda comment Irina réagirait s'il décidait de plaquer ses études, de devenir garde chasse et d’enchaîner les conquêtes. Mal, elle réagirait mal...mais ce serait drôle à voir. D'ailleurs, il en rit.
Il riait pas mal en ce moment...c'était sûrement une bonne chose. En tout cas, c'était mieux que de s'étouffer avec sa propre salive. Reportant son attention sur sa bouche, il réalisa soudain qu'elle était particulièrement pâteuse. Il pencha légèrement la tête sur le côté, étonnée de cette soif soudaine puis s'adressa à Luigi.
"T'aurais pas un truc à boire ?"
Un coup de baguette et le tour était joué, Luigi lui tendit une bièreaubeurre.
"Merci."
Il commença à boire, appréciant la sensation du liquide coulant dans sa gorge et lui donnant l'impression d'être désaltéré. Il aimait bien être ici...Luigi était un chouette type, même son petit jeu de tout à l'heure, avec du recul, Stan admettait que ça avait un côté amusant. Toujours très enclin a partager ses sentiments et impressions, il hocha la tête à quelques reprises avant de faire son annonce sur le ton le plus naturel qui soit.
"Je t'aime bien..."
Il marqua un temps d'arrêt, un peu plus long que ce qu'il imaginait, puis pointa son doigt en direction du crabe de feu qui se promenait dans la cabane depuis son arrivé.
"Lui aussi, je l'aime bien...il a l'air sympa."
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Sam 26 Jan 2019 - 16:05
Je ne m’attendais pas à ce que le cannabis magique ait un tel effet sur Stan. L’objectif était de le détendre et je crois que c’est plutôt réussi. Le voilà qui devient bavard et même plutôt expansif. Je l’observe en souriant, un peu amusé par le contraste entre le jeune homme coincé dans le carcan de ses idées qu’il était encore quelques instants plus tôt et l’attitude ouverte et détendue qu’il a à présent. Je ne suis pas tout à fait certain qu’il soit conscient du changement ou même de ce que je lui ai fait fumer exactement. C’est lorsqu’il se met à complimenter Serge que je comprends qu’il est vraiment défoncé. Je regarde ce qui reste du joint entre mes doigts. Après tout je ne l’ai forcé à rien, je n’ai même pas insisté pour le faire céder. Et puis se décoincer un peu et se détendre quelques temps ne peut pas lui faire de mal… Je lui montre le peu qu’il reste du joint et demande.
- Tu en veux un peu plus ?
Stan hésite puis tend la main vers le joint.
- Oui, faisons ça...
Au lieu de le lui donner, j’esquisse un léger sourire.
- J’ai une meilleure idée.
Il m’adresse un grand sourire. Il a l'air content alors autant continuer sur ma lancée même s’il semble n’avoir aucune idée de ce que je peux avoir en tête. Ce n’est pas bien méchant de toute façon.
- Ah ? Ben d'accord...
- Ok.
Je mets alors le joint dans ma bouche, prenant garde à ne pas me brûler la langue ou le palais et je le cale entre mes dents. Tout en referment mes lèvres dessus, je mets mes mains de part et d’autre de ma bouche pour retenir la fumée et m’approche du jeune homme pour lui faire une soufflette. Je reprends ensuite le joint en main et tire une dernière bouffée dessus avant de l’écraser dans le cendrier enchanté sur le rebord de la fenêtre. À côté de moi, Stan semble prit d’un éclat de rire incontrôlé. Au moins il s’est bien détendu. Il me regarde avec un air un peu lointain.
- T'es quand même beaucoup plus beau que le crabe.
Je me retiens de rire. Je crois qu’il ne saurait plus où se mettre s’il était conscient de ce qu’il est en train de me dire.
- C’est drôle, ta cousine pense le contraire.
Il rit.
- Charlie elle a mauvais goût.
Cette fois je ris en écho.
- Pas tant que ça, elle a quand même couché avec moi.
Je suis curieux de voir comment il va réagir cette fois. Va-t-il être aussi gêné que tout à l’heure ? Dans un premier temps il semble buguer légèrement et me détaille de la tête aux pieds. Puis il regarde attentivement mon crabe de feu avant de reposer son regard sur moi.
- Oui... elle a mauvais goût mais des fois elle choisit bien ses amants. Le crabe est bien, mais c'est vraiment pas mon genre...
Véritablement amusé par la tournure que prend la conversation, je demande, bien que je pense déjà connaître la réponse.
- C’est quoi ton genre ?
Il cligne des yeux, réfléchissant.
- Heu... je sais pas. Pas les crabes...
- T’as jamais eu aucune relation ?
- Si ! Je suis fiancé !
Il marque une pause et hésite avant de poursuivre.
- Enfin... non. Elle s'est enfuie avec quelqu'un d'autre. C'est pas plus mal... je pense qu'on se serait pas entendu...
- C’est pas une relation ça Stan.
Il semble surpris...
- Pourquoi ?
Je hausse les épaules.
- Est-ce que tu l’as ne serait-ce qu’au moins embrassée ?
Il semble chercher dans ses souvenirs avant de répondre.
- Je crois... mais on avait onze ans... donc je me souviens pas bien...
- C’est bien ce que je dis, c’est pas une relation.
Il penche la tête sur le côté.
- Ah... ben alors non... j'ai jamais eu de relation.
Je laisse échapper un léger rire. Il y a quelque chose d’attendrissant dans sa prise de conscience.
- Est-ce que tu sais au moins si tu préfères les femmes ou les hommes ?
- Tu en veux un peu plus ?
Stan hésite puis tend la main vers le joint.
- Oui, faisons ça...
Au lieu de le lui donner, j’esquisse un léger sourire.
- J’ai une meilleure idée.
Il m’adresse un grand sourire. Il a l'air content alors autant continuer sur ma lancée même s’il semble n’avoir aucune idée de ce que je peux avoir en tête. Ce n’est pas bien méchant de toute façon.
- Ah ? Ben d'accord...
- Ok.
Je mets alors le joint dans ma bouche, prenant garde à ne pas me brûler la langue ou le palais et je le cale entre mes dents. Tout en referment mes lèvres dessus, je mets mes mains de part et d’autre de ma bouche pour retenir la fumée et m’approche du jeune homme pour lui faire une soufflette. Je reprends ensuite le joint en main et tire une dernière bouffée dessus avant de l’écraser dans le cendrier enchanté sur le rebord de la fenêtre. À côté de moi, Stan semble prit d’un éclat de rire incontrôlé. Au moins il s’est bien détendu. Il me regarde avec un air un peu lointain.
- T'es quand même beaucoup plus beau que le crabe.
Je me retiens de rire. Je crois qu’il ne saurait plus où se mettre s’il était conscient de ce qu’il est en train de me dire.
- C’est drôle, ta cousine pense le contraire.
Il rit.
- Charlie elle a mauvais goût.
Cette fois je ris en écho.
- Pas tant que ça, elle a quand même couché avec moi.
Je suis curieux de voir comment il va réagir cette fois. Va-t-il être aussi gêné que tout à l’heure ? Dans un premier temps il semble buguer légèrement et me détaille de la tête aux pieds. Puis il regarde attentivement mon crabe de feu avant de reposer son regard sur moi.
- Oui... elle a mauvais goût mais des fois elle choisit bien ses amants. Le crabe est bien, mais c'est vraiment pas mon genre...
Véritablement amusé par la tournure que prend la conversation, je demande, bien que je pense déjà connaître la réponse.
- C’est quoi ton genre ?
Il cligne des yeux, réfléchissant.
- Heu... je sais pas. Pas les crabes...
- T’as jamais eu aucune relation ?
- Si ! Je suis fiancé !
Il marque une pause et hésite avant de poursuivre.
- Enfin... non. Elle s'est enfuie avec quelqu'un d'autre. C'est pas plus mal... je pense qu'on se serait pas entendu...
- C’est pas une relation ça Stan.
Il semble surpris...
- Pourquoi ?
Je hausse les épaules.
- Est-ce que tu l’as ne serait-ce qu’au moins embrassée ?
Il semble chercher dans ses souvenirs avant de répondre.
- Je crois... mais on avait onze ans... donc je me souviens pas bien...
- C’est bien ce que je dis, c’est pas une relation.
Il penche la tête sur le côté.
- Ah... ben alors non... j'ai jamais eu de relation.
Je laisse échapper un léger rire. Il y a quelque chose d’attendrissant dans sa prise de conscience.
- Est-ce que tu sais au moins si tu préfères les femmes ou les hommes ?
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Sam 26 Jan 2019 - 20:46
Stan était perplexe vis à vis de sa propre expérience des relations amoureux. Sa fiancée, ça ne comptait pas...d'accord. La situation semblait amusante vu que son hôte laissa échapper un rire léger, il fit donc de même. Il ne savait pas vraiment pourquoi...mais il en avait envie. Même sans raison.
Pourtant, la question qui suivit était tout même relativement sérieuse.
"Est-ce que tu sais au moins si tu préfères les hommes ou les femmes ?"
Stan ouvrit la bouche, plissa les yeux puis se ravisa. Normalement, c'était une question facile, mais il sentait que son esprit n'était pas très vif et il avait besoin de prendre le temps de vraiment y réfléchir pour ne pas dire n'importe quoi. Il réalisa que personne ne lui avait posé la question en ces termes...ni en d'autres d'ailleurs.
Sans ce départir du large sourire qui traversait son visage depuis qu'il avait pris sa première taffe et qui lui donnait un air légèrement benêt, il tente temps bien que mal une réponse cohérente.
"Euh...C'est une question bizarre. Je dois faire des enfants et je peux pas en faire avec un homme...donc je préfère les femmes, je crois."
Il ne voyait pas trop ou Luigi voulait en venir, il savait que l'homosexualité existait, mais ça ne s'appliquer à lui. Sinon il ne pourrait pas transmettre son nom et permettre à sa lignée familiale de perdurer. Étonnamment rapide dans son raisonnement, une hypothèse lui traversa alors l'esprit et il se sentit forcé de clarifier les choses pour lever toute ambiguïté.
"Moi, je suis un homme. Donc je ne peux faire des enfants qu'avec des femmes."
C'était sûrement l'une des seules connaissances relative à la sexualité dont il était certain. Mais peut-être que Luigi ne savait pas...même si ça aurait été étonnant. Ou alors, il ne savait pas que Stan était un homme...mais il avait sûrement du le remarquer quand même.
"Je ne te parle pas de faire des enfants, je te parle de ce que tu aimes."
Le grymm réfléchit à la nuance entre ce qu'il avait à faire et ce qu'il avait envie de faire...chose assez complexe dans son état. Jusqu'à maintenant, il ne s'était encore jamais autorisé à se poser de genre de question. A quoi bon de toute façon. S'il n'aimait pas ce qu'il devait faire, ça ne changeait rien pour autant.
Il haussa les épaules nonchalamment.
"Je sais pas...à quoi ça m'avancerais de toute façon ?"
Il fit un bref tour d'horizon des gens qu'ils appréciaient. Sa mère...il ne savait pas ce qu'elle aimait, elle non plus n'avait pas du se le demander...il en allait de même pour son père. Charlie et Simeon eux semblaient savoir.
Les yeux se Stan se posèrent sur le visage de Luigi et la question sortie tout naturellement.
"Tu sais, toi ?"
"Ce que j'aime ? Bien sûr que je le sais."
Stan était assez surpris par la nouvelle. Vu la formulation de la phrase, ça semblait évident, alors pourquoi lui n'était pas capable de répondre.
Son instinct, enfin...surtout la drogue, le rendait curieux sur le sujet et le pousser à croire que Luigi pourrait se montrer d'une grande aide pour éclaircir tout ça. Persuadé que poursuivre cette conversation était une bonne idée, il le questionna donc.
"Comment tu l'as su ?"
"J'ai essayé."
Dans un grand moment de naïveté causé à la fois par sa bonne humeur et par sa plus totale inexpérience, Stanislav ne comprit pas du tout ce que Luigi entendait par là. En temps normal, il se serait donné le temps d'y réfléchir avant d'ajouter quoi que ce soit, mais son cerveau embrumé préféra demander directement les explications à l'intéressé. C'était beaucoup plus simple. Avec une certaine candeur et totalement inconscient de ce que sa question sous-tendait, il se lança.
"Essayé quoi ?"
"Les femmes et les hommes."
Stan mis quelques secondes à intégrer l'information. Il réalisa du même coup que par essayé, Luigi faisait certainement référence à des relations sexuelles et l'espace d'un instant, ses yeux s'ouvrir un peu plus. Puis il éclata de rire. Il aurait dû être gêné, il le savait, mais il était juste bien, satisfait. Une fois calmer, il commenta.
"Ah ben oui...c'est une bonne méthode."
Il comprit doucement que cette méthode s'appliquerait difficilement à lui. Il n'était pas assez défoncé pour s'imaginer tenter sa chance avec un homme...ou une femme d'ailleurs. Si personne ne lui arrangeait de mariage, les choses allaient être compliquées. Réalisant cela, son sourire le quitta quelque peu et ses épaules s'abaissèrent. Il n'était pas vraiment triste, juste un peu moins joyeux.
"Dans ce cas, je ne saurais jamais...ça a l'air important de la façon dont t'en parle..."
Ses yeux se perdirent dans le vide et au fur à mesure que son attention dérivée vers autre chose, son visage reprenait l'expression beaucoup trop satisfaite qu'il avait avant sa grande révélation. Il porta la bouteille de bièreaubeurre à sa bouche pour constater qu'elle était vide. Un peu perplexe, il la fixa longuement avant de regarder Luigi.
"J'ai encore soif..."
Le ton n'était pas celui d'une demande mais d'un constat.
Pourtant, la question qui suivit était tout même relativement sérieuse.
"Est-ce que tu sais au moins si tu préfères les hommes ou les femmes ?"
Stan ouvrit la bouche, plissa les yeux puis se ravisa. Normalement, c'était une question facile, mais il sentait que son esprit n'était pas très vif et il avait besoin de prendre le temps de vraiment y réfléchir pour ne pas dire n'importe quoi. Il réalisa que personne ne lui avait posé la question en ces termes...ni en d'autres d'ailleurs.
Sans ce départir du large sourire qui traversait son visage depuis qu'il avait pris sa première taffe et qui lui donnait un air légèrement benêt, il tente temps bien que mal une réponse cohérente.
"Euh...C'est une question bizarre. Je dois faire des enfants et je peux pas en faire avec un homme...donc je préfère les femmes, je crois."
Il ne voyait pas trop ou Luigi voulait en venir, il savait que l'homosexualité existait, mais ça ne s'appliquer à lui. Sinon il ne pourrait pas transmettre son nom et permettre à sa lignée familiale de perdurer. Étonnamment rapide dans son raisonnement, une hypothèse lui traversa alors l'esprit et il se sentit forcé de clarifier les choses pour lever toute ambiguïté.
"Moi, je suis un homme. Donc je ne peux faire des enfants qu'avec des femmes."
C'était sûrement l'une des seules connaissances relative à la sexualité dont il était certain. Mais peut-être que Luigi ne savait pas...même si ça aurait été étonnant. Ou alors, il ne savait pas que Stan était un homme...mais il avait sûrement du le remarquer quand même.
"Je ne te parle pas de faire des enfants, je te parle de ce que tu aimes."
Le grymm réfléchit à la nuance entre ce qu'il avait à faire et ce qu'il avait envie de faire...chose assez complexe dans son état. Jusqu'à maintenant, il ne s'était encore jamais autorisé à se poser de genre de question. A quoi bon de toute façon. S'il n'aimait pas ce qu'il devait faire, ça ne changeait rien pour autant.
Il haussa les épaules nonchalamment.
"Je sais pas...à quoi ça m'avancerais de toute façon ?"
Il fit un bref tour d'horizon des gens qu'ils appréciaient. Sa mère...il ne savait pas ce qu'elle aimait, elle non plus n'avait pas du se le demander...il en allait de même pour son père. Charlie et Simeon eux semblaient savoir.
Les yeux se Stan se posèrent sur le visage de Luigi et la question sortie tout naturellement.
"Tu sais, toi ?"
"Ce que j'aime ? Bien sûr que je le sais."
Stan était assez surpris par la nouvelle. Vu la formulation de la phrase, ça semblait évident, alors pourquoi lui n'était pas capable de répondre.
Son instinct, enfin...surtout la drogue, le rendait curieux sur le sujet et le pousser à croire que Luigi pourrait se montrer d'une grande aide pour éclaircir tout ça. Persuadé que poursuivre cette conversation était une bonne idée, il le questionna donc.
"Comment tu l'as su ?"
"J'ai essayé."
Dans un grand moment de naïveté causé à la fois par sa bonne humeur et par sa plus totale inexpérience, Stanislav ne comprit pas du tout ce que Luigi entendait par là. En temps normal, il se serait donné le temps d'y réfléchir avant d'ajouter quoi que ce soit, mais son cerveau embrumé préféra demander directement les explications à l'intéressé. C'était beaucoup plus simple. Avec une certaine candeur et totalement inconscient de ce que sa question sous-tendait, il se lança.
"Essayé quoi ?"
"Les femmes et les hommes."
Stan mis quelques secondes à intégrer l'information. Il réalisa du même coup que par essayé, Luigi faisait certainement référence à des relations sexuelles et l'espace d'un instant, ses yeux s'ouvrir un peu plus. Puis il éclata de rire. Il aurait dû être gêné, il le savait, mais il était juste bien, satisfait. Une fois calmer, il commenta.
"Ah ben oui...c'est une bonne méthode."
Il comprit doucement que cette méthode s'appliquerait difficilement à lui. Il n'était pas assez défoncé pour s'imaginer tenter sa chance avec un homme...ou une femme d'ailleurs. Si personne ne lui arrangeait de mariage, les choses allaient être compliquées. Réalisant cela, son sourire le quitta quelque peu et ses épaules s'abaissèrent. Il n'était pas vraiment triste, juste un peu moins joyeux.
"Dans ce cas, je ne saurais jamais...ça a l'air important de la façon dont t'en parle..."
Ses yeux se perdirent dans le vide et au fur à mesure que son attention dérivée vers autre chose, son visage reprenait l'expression beaucoup trop satisfaite qu'il avait avant sa grande révélation. Il porta la bouteille de bièreaubeurre à sa bouche pour constater qu'elle était vide. Un peu perplexe, il la fixa longuement avant de regarder Luigi.
"J'ai encore soif..."
Le ton n'était pas celui d'une demande mais d'un constat.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Sam 26 Jan 2019 - 23:10
Décidément, cette visite prend un tour tout à fait inattendu. Je n’aurais pas pu imaginer une seconde voir débarquer le cousin de Charlie dans ma cabane pour me demander de l’aider à saboter le couple de la jeune femme. Et encore moins qu’il en viendrait finalement à me demander des conseils en matière de sexualité autour d’un joint. Je ne peux m’empêcher de secouer la tête amusé alors qu’il regarde sa bouteille de bièraubeurre vide d’un air perplexe. Comme si elle allait se remplir toute seule. Je lui prends la bouteille vide des mains et je vais en sortir une autre que je lui tends.
- Tiens.
Il prend la bouteille que je lui tends avec un air ravi et en boit une gorgée.
- Tu me conseilles quoi toi ?
Je m’appuie au plan de travail de la cuisine les mains posées de part et d’autre de moi et hausse légèrement les épaules.
- Je te l’ai dit. Le meilleur moyen de savoir ce qui te plait ou non c’est d’essayer. Mais tu peux déjà commencer par voir si tu es attiré par certaines personnes plus que d’autres.
Stan me regarde dubitatif.
- Mais je t'ai dit... j'ai plus de fiancée pour essayer. Et personne n'aurait l'idée de m'arranger un mariage avec un homme. Essayer, ça va être compliqué... tu vois pour l'organisation... tout ça.
Il fait une pause.
- Attiré... physiquement c'est ça ?
- Attiré physiquement oui. Et t’as pas besoin qu’on t’arrange un mariage pour ça. Heureusement que je me suis pas fiancé avec toutes mes conquêtes.
- D'accord... Ben, il y a beaucoup de gens que je trouve attirant, ça m'aide pas vraiment.
Il hésite, semble réfléchir et recommence à parler.
- Je sais qu'il y a d'autres méthodes. Juste je les connais pas. Enfin si, Simeon fait des blagues nulles et des fois ça marche. Mais je connais pas beaucoup de blague...
Je secoue la tête en riant.
- Je suis pas certain de pouvoir t’apprendre à draguer Stan.
Le cousin de Charlie hoche la tête d'un air entendu.
- De toute façon, j'arrive pas à retenir les blagues... ça m'intéresse pas vraiment.
Il ajuste presque aussitôt.
- Donc toi tu préfères les filles ?
Je sors légèrement le bout de ma langue pour la passer sur mes lèvres, retenant un nouveau rire. Je me penche alors vers Stan pour murmurer à son oreille sur le ton de la confidence.
- J’aime les deux.
- Tiens.
Il prend la bouteille que je lui tends avec un air ravi et en boit une gorgée.
- Tu me conseilles quoi toi ?
Je m’appuie au plan de travail de la cuisine les mains posées de part et d’autre de moi et hausse légèrement les épaules.
- Je te l’ai dit. Le meilleur moyen de savoir ce qui te plait ou non c’est d’essayer. Mais tu peux déjà commencer par voir si tu es attiré par certaines personnes plus que d’autres.
Stan me regarde dubitatif.
- Mais je t'ai dit... j'ai plus de fiancée pour essayer. Et personne n'aurait l'idée de m'arranger un mariage avec un homme. Essayer, ça va être compliqué... tu vois pour l'organisation... tout ça.
Il fait une pause.
- Attiré... physiquement c'est ça ?
- Attiré physiquement oui. Et t’as pas besoin qu’on t’arrange un mariage pour ça. Heureusement que je me suis pas fiancé avec toutes mes conquêtes.
- D'accord... Ben, il y a beaucoup de gens que je trouve attirant, ça m'aide pas vraiment.
Il hésite, semble réfléchir et recommence à parler.
- Je sais qu'il y a d'autres méthodes. Juste je les connais pas. Enfin si, Simeon fait des blagues nulles et des fois ça marche. Mais je connais pas beaucoup de blague...
Je secoue la tête en riant.
- Je suis pas certain de pouvoir t’apprendre à draguer Stan.
Le cousin de Charlie hoche la tête d'un air entendu.
- De toute façon, j'arrive pas à retenir les blagues... ça m'intéresse pas vraiment.
Il ajuste presque aussitôt.
- Donc toi tu préfères les filles ?
Je sors légèrement le bout de ma langue pour la passer sur mes lèvres, retenant un nouveau rire. Je me penche alors vers Stan pour murmurer à son oreille sur le ton de la confidence.
- J’aime les deux.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Dim 27 Jan 2019 - 0:54
Stan s'attendait à une réponse affirmative de Luigi, après tout, il avait couché avec Charlie. Charlie était une fille, donc il aimait les filles.A moins qu'il ne se soit agit d'un de ces fameux essais.
Quand le garde-chasse se rapprocha de lui pour murmurer à son oreille, Stan ne bougea pas d'un millimètre.
"J'aime les deux."
Stanislav sentit un frisson parcourir tout son corps et ce coup-ci, les effets de la drogue ne suffirent pas à l'empêcher de rougir. Il ne savait pas pourquoi cette informations le perturbait autant, mais encore une fois, cette sensation n'avait rien de désagréable bien qu'il soit totalement incapable de mettre un nom dessus. Il ressentit le besoin urgent de parler, de dire tout ce qui lui passer parla tête avant d'être emporté par le flot de sensation qui se bousculaient en lui. Luigi n'avait pas encore eut le temps de s'éloigner quand Stan répondit, tout en fixant le sol.
"Je...j'aime bien ton odeur..."
C'était très sincère. Le grymm se demanda tout de même pourquoi il prêtait attention à ce genre de détail. Par exemple, il n'avait fait attention à l'odeur de Simeon...en même temps, il venait rarement lui murmurer des choses à l'oreille.
Stan lève les yeux pour croiser le regard de Luigi, qui avait repris appuie sur le plan de travail. Il semblait s'amuser de sa remarque.
"Fais attention, je pourrais croire que tu essaies de me draguer."
Le très inexpérimenté sorcier faisait de son mieux pour rassembler ses idées et se concentrer, mais c'était difficile pour lui. Il n'y avait pas spécialement prêté attention plus tôt mais Luigi était vraiment très proche...et maintenant qu'il avait identifier son odeur, il réalisa qu'il pouvait encore la sentir de là ou il était. En tout cas, c'est l'information que ses sens lui envoyait, mais il s'agissait peut-être juste d'un effet du joint...ou de la déferlante de sensations nouvelles qui venaient de lui tomber dessus. Sa voix était un peu incertaine lorsqu'il répondit. Il était évident que Stan était assez perturbé.
"Je te l'ai dit, je sais pas faire..."
"Ça ne s'apprend pas, faut suivre ton instinct, c'est tout."
Sauf que Stan n'était pas quelqu'un qui fonctionnait à l'instinct. Il marchait à la logique, au fait et aux règles. Mais pour l'instant, son cerveau était en panne, il était donc en totale roue libre, ce qui l'avait d'ailleurs conduit dans cette situation. Il sentait son cœur battre un peu trop fort et sa respiration s’accélérer légèrement...Est-ce qu'il faisait une crise d'angoisse ? Simeon en faisait parfois et il avait les mêmes symptômes. Cela dit...il ne se sentait pas angoissé du tout. C'était autre chose.
Il reprit une gorgée de bièreaubeurre pour se donner contenance. Sans même qu'il s'en rende compte, ses yeux se promenaient sur Luigi de façon un peu trop insistante pour être innocente.
"Et comment on sait si c'est efficace ?"
"Il faut savoir tenter sa chance, ça passe ou ça casse."
Rien de bien rassurant donc. Que pouvait-il ajouter à ça...rien.
"Ah, je vois.."
Même s'il se sentait toujours détendu, à son plus grand étonnement, Stan commençait tout de même à être mal à l'aise. Le mur ne lui semblait plus si confortable et la bouteille qui occupait ses mains l'agaçait. Même si elle était encore à moitié pleine, il décida de la poser. Il partie tout droit, longeant le plan de travail jusqu'au bout avant de réaliser qu'il n'était pas dans son appartement. Il déposa donc sa bièreaubeurre là ou il était avant de faire demi-tour.
Naturellement, il alla s'installer au côté de Luigi plutôt que de reprendre sa place près de la fenêtre. Pour seul réaction, Luigi affichait un sourire énigmatique tout en le regardant. Il ne savait pas quoi dire, donc il préféra tenir sa langue. Le sourire et le regard de son hôte le troublait beaucoup, l'éviter semblait donc la meilleure option. Pourtant, il avait envie de continuer à le regarder et tenta sa chance à plusieurs reprises, constatant toujours le même comportement venant du garde-chasse. Stan craqua.
"Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? Et pourquoi tu souris ?"
"Et toi pourquoi tu me regardes?"
Le rouge monta au joue du grymm qui regretta immédiatement sa question. S'il s'était adressait à Luigi en le regardant dans les yeux, il ne sentait pas tout à fait capable pour le moment. Au lieu de répondre immédiatement, il se mis à mordiller sa lèvre inférieur. Ce geste l'aida à ralentir la fréquence de sa respiration et à oser croiser de nouveau le regard de son voisin de plan de travail. Comme il fallait bien arrêtait de se mordre les lèvres pour parler, il remplaça ce tic par un autre, jouant avec ses doigt.
"Je...je sais pas pourquoi...j'en ai envie."
Ses yeux se firent plus interrogateurs.
"Je dois arrêter?"
Quand le garde-chasse se rapprocha de lui pour murmurer à son oreille, Stan ne bougea pas d'un millimètre.
"J'aime les deux."
Stanislav sentit un frisson parcourir tout son corps et ce coup-ci, les effets de la drogue ne suffirent pas à l'empêcher de rougir. Il ne savait pas pourquoi cette informations le perturbait autant, mais encore une fois, cette sensation n'avait rien de désagréable bien qu'il soit totalement incapable de mettre un nom dessus. Il ressentit le besoin urgent de parler, de dire tout ce qui lui passer parla tête avant d'être emporté par le flot de sensation qui se bousculaient en lui. Luigi n'avait pas encore eut le temps de s'éloigner quand Stan répondit, tout en fixant le sol.
"Je...j'aime bien ton odeur..."
C'était très sincère. Le grymm se demanda tout de même pourquoi il prêtait attention à ce genre de détail. Par exemple, il n'avait fait attention à l'odeur de Simeon...en même temps, il venait rarement lui murmurer des choses à l'oreille.
Stan lève les yeux pour croiser le regard de Luigi, qui avait repris appuie sur le plan de travail. Il semblait s'amuser de sa remarque.
"Fais attention, je pourrais croire que tu essaies de me draguer."
Le très inexpérimenté sorcier faisait de son mieux pour rassembler ses idées et se concentrer, mais c'était difficile pour lui. Il n'y avait pas spécialement prêté attention plus tôt mais Luigi était vraiment très proche...et maintenant qu'il avait identifier son odeur, il réalisa qu'il pouvait encore la sentir de là ou il était. En tout cas, c'est l'information que ses sens lui envoyait, mais il s'agissait peut-être juste d'un effet du joint...ou de la déferlante de sensations nouvelles qui venaient de lui tomber dessus. Sa voix était un peu incertaine lorsqu'il répondit. Il était évident que Stan était assez perturbé.
"Je te l'ai dit, je sais pas faire..."
"Ça ne s'apprend pas, faut suivre ton instinct, c'est tout."
Sauf que Stan n'était pas quelqu'un qui fonctionnait à l'instinct. Il marchait à la logique, au fait et aux règles. Mais pour l'instant, son cerveau était en panne, il était donc en totale roue libre, ce qui l'avait d'ailleurs conduit dans cette situation. Il sentait son cœur battre un peu trop fort et sa respiration s’accélérer légèrement...Est-ce qu'il faisait une crise d'angoisse ? Simeon en faisait parfois et il avait les mêmes symptômes. Cela dit...il ne se sentait pas angoissé du tout. C'était autre chose.
Il reprit une gorgée de bièreaubeurre pour se donner contenance. Sans même qu'il s'en rende compte, ses yeux se promenaient sur Luigi de façon un peu trop insistante pour être innocente.
"Et comment on sait si c'est efficace ?"
"Il faut savoir tenter sa chance, ça passe ou ça casse."
Rien de bien rassurant donc. Que pouvait-il ajouter à ça...rien.
"Ah, je vois.."
Même s'il se sentait toujours détendu, à son plus grand étonnement, Stan commençait tout de même à être mal à l'aise. Le mur ne lui semblait plus si confortable et la bouteille qui occupait ses mains l'agaçait. Même si elle était encore à moitié pleine, il décida de la poser. Il partie tout droit, longeant le plan de travail jusqu'au bout avant de réaliser qu'il n'était pas dans son appartement. Il déposa donc sa bièreaubeurre là ou il était avant de faire demi-tour.
Naturellement, il alla s'installer au côté de Luigi plutôt que de reprendre sa place près de la fenêtre. Pour seul réaction, Luigi affichait un sourire énigmatique tout en le regardant. Il ne savait pas quoi dire, donc il préféra tenir sa langue. Le sourire et le regard de son hôte le troublait beaucoup, l'éviter semblait donc la meilleure option. Pourtant, il avait envie de continuer à le regarder et tenta sa chance à plusieurs reprises, constatant toujours le même comportement venant du garde-chasse. Stan craqua.
"Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? Et pourquoi tu souris ?"
"Et toi pourquoi tu me regardes?"
Le rouge monta au joue du grymm qui regretta immédiatement sa question. S'il s'était adressait à Luigi en le regardant dans les yeux, il ne sentait pas tout à fait capable pour le moment. Au lieu de répondre immédiatement, il se mis à mordiller sa lèvre inférieur. Ce geste l'aida à ralentir la fréquence de sa respiration et à oser croiser de nouveau le regard de son voisin de plan de travail. Comme il fallait bien arrêtait de se mordre les lèvres pour parler, il remplaça ce tic par un autre, jouant avec ses doigt.
"Je...je sais pas pourquoi...j'en ai envie."
Ses yeux se firent plus interrogateurs.
"Je dois arrêter?"
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Dim 27 Jan 2019 - 14:27
Je l’admets, je joue un peu avec la maladresse et l’inexpérience de Stan. L’avoir fait fumer n’est probablement pas très fair-play, mais après tout, je n’en abuserais que si j’en profitais pour lui sauter dessus. Je mentirais en disant que l’idée ne m’a pas traversé l’esprit. Il est plutôt mignon et l’inexpérience peut avoir son charme. Mais pas s’il n’est pas en plein possession de ses moyens. Je profite simplement que le cannabis l’ait temporairement libéré du carcan de pensées qui lui ont été dictées par son éducation pour lui faire mettre le doigt sur ce que j’ai identifié tout à l’heure. Je fais légèrement la moue en haussant les épaules.
- Si t’en as envie, pourquoi te priver. Moi ça me dérange pas, tu fais ce que tu veux.
Il se contente de me fixer d’un air un peu perdu et je demande alors pour essayer de le mettre sur la voie.
- Je te plais ?
Visiblement étonné par la question, Stan répond vivement.
- Non ! Bien sûr que non !
Il fixe alors ses pieds un moment puis sans oser me regarder il rectifie d’une voix mal assurée.
- Enfin...peut-être.
Je souris légèrement.
- Sans aucun doute.
Le jeune homme relève les yeux vers moi.
- Tu crois ?
Je ris légèrement devant sa naïveté.
- J’en suis même sûr.
- Oh... et... t'en penses quoi ?
Sans me départir de mon sourire amusé je le taquine encore un peu en demandant.
- Qu’est-ce que j’en pense que tu aimes les hommes ou que je te plaise moi en particulier ?
- J'ai jamais dit que j'aimais les hommes...
- Pourtant je te plais.
Il me regarde visiblement complètement perdu durant de longues minutes, comme si son cerveau refusait de faire le lien entre les informations qui lui parviennent pour tirer la conclusion qui s’impose. Je crois que je l’ai assez torturé pour aujourd’hui. Je me décide alors finalement à bouger. Je me redresse et je viens poser mes deux mains sur ses épaules pour le pousser devant moi.
- Allez, j’arrête de t’embêter.
- Heu... on va où ?
C’est plus fort que moi, je ne résiste pas à la tentation de le taquiner à nouveau.
- Dans ma chambre.
- Pourquoi ? demande-t-il sincèrement surpris.
Sa naïveté bat décidément tous les records.
- À ton avis ?
Stan semble soudain comprendre l’allusion et tout en se laissant malgré tout pousser en direction de la pièce voisine, il demande.
- Oh... euh... je... t'es sûr que c'est une bonne idée ?
Je laisse échapper un léger rire avant de le détromper.
- Je suis sûr que tu es complètement défoncé et que tu as besoin d’une sieste. Je te laisse pas partir dans cet état.
J’achève de le pousser jusqu’à ma chambre et le fais asseoir d’autorité sur mon lit. Je m’écarte pour retourner dans la pièce principale avec une dernière recommandation.
- Repose-toi.
- Si t’en as envie, pourquoi te priver. Moi ça me dérange pas, tu fais ce que tu veux.
Il se contente de me fixer d’un air un peu perdu et je demande alors pour essayer de le mettre sur la voie.
- Je te plais ?
Visiblement étonné par la question, Stan répond vivement.
- Non ! Bien sûr que non !
Il fixe alors ses pieds un moment puis sans oser me regarder il rectifie d’une voix mal assurée.
- Enfin...peut-être.
Je souris légèrement.
- Sans aucun doute.
Le jeune homme relève les yeux vers moi.
- Tu crois ?
Je ris légèrement devant sa naïveté.
- J’en suis même sûr.
- Oh... et... t'en penses quoi ?
Sans me départir de mon sourire amusé je le taquine encore un peu en demandant.
- Qu’est-ce que j’en pense que tu aimes les hommes ou que je te plaise moi en particulier ?
- J'ai jamais dit que j'aimais les hommes...
- Pourtant je te plais.
Il me regarde visiblement complètement perdu durant de longues minutes, comme si son cerveau refusait de faire le lien entre les informations qui lui parviennent pour tirer la conclusion qui s’impose. Je crois que je l’ai assez torturé pour aujourd’hui. Je me décide alors finalement à bouger. Je me redresse et je viens poser mes deux mains sur ses épaules pour le pousser devant moi.
- Allez, j’arrête de t’embêter.
- Heu... on va où ?
C’est plus fort que moi, je ne résiste pas à la tentation de le taquiner à nouveau.
- Dans ma chambre.
- Pourquoi ? demande-t-il sincèrement surpris.
Sa naïveté bat décidément tous les records.
- À ton avis ?
Stan semble soudain comprendre l’allusion et tout en se laissant malgré tout pousser en direction de la pièce voisine, il demande.
- Oh... euh... je... t'es sûr que c'est une bonne idée ?
Je laisse échapper un léger rire avant de le détromper.
- Je suis sûr que tu es complètement défoncé et que tu as besoin d’une sieste. Je te laisse pas partir dans cet état.
J’achève de le pousser jusqu’à ma chambre et le fais asseoir d’autorité sur mon lit. Je m’écarte pour retourner dans la pièce principale avec une dernière recommandation.
- Repose-toi.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Dim 27 Jan 2019 - 22:08
Stanislav avait mal interprété le sous-entendus de Luigi...et il ne savait pas s'il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise chose. Il ressentait juste une légère déception. Il nota également que le garde-chasse l'accusait d'être défoncé. Effectivement, il se sentait bizarre, mais il n'était certainement pas défoncé et il fallait que Luigi le sache.
"Je prend aucun drogue, je suis pas défoncé !"
Il réalisa un peu tard que son hôte avait quitté la chambre. Maintenant qu'il était seul et que la présence de Luigi ne perturbait ses sens et ses habitudes, il réalisa que finalement, il se sentait tout de même très fatigué. En l'espace de quelques secondes il sombra dans le sommeil.
* 3 heures plus tard *
Stanilav s'étira tout en gardant les yeux fermés et poussa un grognement. Il ouvrit doucement yeux et s'assit sur le bord du lit. Avant de remarquer qu'il se trouvait dans une pièce lui étant totalement inconnu. Perplexe, il resta sans bouger, promenant son regard sur les lieux alors que quelques bribes de souvenir lui revenaient peu à peu. Il savait qu'il était venu voir Luigi, que ce dernier avait refusé de l'aider, qu'il s'était amusé à le mettre mal à l'aise...qu'ils avaient fumé..et que...le reste était encore assez peu clair. Plusieurs images et paroles lui revenaient en tête et son visage se décomposait petit à petit.
Il resta assit sur le bord du lit durant une dizaine de minutes, à essayer de remettre ses idées en ordre, sans grand succès. Il ne savait pas exactement ce qui s'était passé et pourquoi il se réveillait dans ce lit, mais il craignait le pire. Stan savait qu'il faudrait sortir de cette chambre à un moment ou à un autre, mais il était bien conscient que Luigi devait sûrement être dans les parages. Il n'avait aucune envie de le croiser. Quoi que...il s'agissait peut-être de la seule personne a savoir ce qui s'était passé. Mais voulait-il vraiment le savoir ?
Prenant son courage à deux mains, le grymm se leva et se dirigea vers la porte. Il hésita une seconde puis l’entrouvrit doucement, tout en regardant ce qui se passait dans la pièce principale. Luigi était en train de cuisiner.
Stan racla se gorge se manifester. Il ne savait pas trop quoi dire, ni comment aborder le sujet qui l'intéressait. Il opta pour des mots qu'ils se sentait capable de prononcer sans rougir, espérant que Luigi jouerait le jeu et ne le ferais pas tourner en rond pour le forcer à poser questions gênantes.
"Hum...qu'est-ce que je fais encore là ?"
Le garde-chasse tourna la tête à direction de Stan et le regarda avec amusement. A son expression, le jeune sorcier se doutait qu'il n'allait pas être coopératif.
" Bien dormi ?"
Stan leva les yeux au ciel. Il n'avait pas totalement récupéré des effets de la drogue malgré sa sieste et ne se sentait pas vraiment en capacité de faire preuve de répartie. Ce qui était assez frustrant.
Il fixa Luigi, le visage fermé et le regard glacial. Cette situation ne l'amusait vraiment pas, il détestait ne pas avoir le contrôle sur les choses.
"Luigi, répond-moi."
"Calme-toi. T'avais besoin de faire une sieste, t'as dormi fin de l'histoire."
Stan plissa les yeux, septique. Il était certain que Luigi lui cachait certaines informations. En même temps, il ressentit quand même un certain soulagement en entendant ces mots. Son visage s'ouvrit légèrement alors qu'il se sentait vraiment stupide de s'être inquiété...se persuadant peu à peu que de toute façon rien de fâcheux n'aurait pu se passer.
Il s'en serait presque voulu d'avoir été aussi sec avec Luigi. Il n'avait pas très envie de déclencher un conflit avec lui. Parce qu'il avait besoin de son aide pour veiller sur Charlie...évidemment. Quelle autre raison sinon celle-là. Le jeune homme soupira.
"Désolé...je me rappelle pas vraiment être aller me coucher...je devais être vraiment fatigué. Je comprend pas trop pourquoi."
"Sûrement parce que t'as beaucoup fumé. T'as faim ?"
Effectivement, Stan avait déjà ressenti ponctuellement une certaine sensation de fatigue après avoir fumé...mais jamais à ce point. Luigi devait avoir raison. Quant à savoir s'il avait faim, Il répondit simplement de façon automatique et polie, par habitude.
"Non, pas spécialement."
Un son rauque s'échappa de son ventre et il sentit son estomac se tordre légèrement.
"Heu...si...peut-être. Enfin visiblement oui."
"Je prend aucun drogue, je suis pas défoncé !"
Il réalisa un peu tard que son hôte avait quitté la chambre. Maintenant qu'il était seul et que la présence de Luigi ne perturbait ses sens et ses habitudes, il réalisa que finalement, il se sentait tout de même très fatigué. En l'espace de quelques secondes il sombra dans le sommeil.
* 3 heures plus tard *
Stanilav s'étira tout en gardant les yeux fermés et poussa un grognement. Il ouvrit doucement yeux et s'assit sur le bord du lit. Avant de remarquer qu'il se trouvait dans une pièce lui étant totalement inconnu. Perplexe, il resta sans bouger, promenant son regard sur les lieux alors que quelques bribes de souvenir lui revenaient peu à peu. Il savait qu'il était venu voir Luigi, que ce dernier avait refusé de l'aider, qu'il s'était amusé à le mettre mal à l'aise...qu'ils avaient fumé..et que...le reste était encore assez peu clair. Plusieurs images et paroles lui revenaient en tête et son visage se décomposait petit à petit.
Il resta assit sur le bord du lit durant une dizaine de minutes, à essayer de remettre ses idées en ordre, sans grand succès. Il ne savait pas exactement ce qui s'était passé et pourquoi il se réveillait dans ce lit, mais il craignait le pire. Stan savait qu'il faudrait sortir de cette chambre à un moment ou à un autre, mais il était bien conscient que Luigi devait sûrement être dans les parages. Il n'avait aucune envie de le croiser. Quoi que...il s'agissait peut-être de la seule personne a savoir ce qui s'était passé. Mais voulait-il vraiment le savoir ?
Prenant son courage à deux mains, le grymm se leva et se dirigea vers la porte. Il hésita une seconde puis l’entrouvrit doucement, tout en regardant ce qui se passait dans la pièce principale. Luigi était en train de cuisiner.
Stan racla se gorge se manifester. Il ne savait pas trop quoi dire, ni comment aborder le sujet qui l'intéressait. Il opta pour des mots qu'ils se sentait capable de prononcer sans rougir, espérant que Luigi jouerait le jeu et ne le ferais pas tourner en rond pour le forcer à poser questions gênantes.
"Hum...qu'est-ce que je fais encore là ?"
Le garde-chasse tourna la tête à direction de Stan et le regarda avec amusement. A son expression, le jeune sorcier se doutait qu'il n'allait pas être coopératif.
" Bien dormi ?"
Stan leva les yeux au ciel. Il n'avait pas totalement récupéré des effets de la drogue malgré sa sieste et ne se sentait pas vraiment en capacité de faire preuve de répartie. Ce qui était assez frustrant.
Il fixa Luigi, le visage fermé et le regard glacial. Cette situation ne l'amusait vraiment pas, il détestait ne pas avoir le contrôle sur les choses.
"Luigi, répond-moi."
"Calme-toi. T'avais besoin de faire une sieste, t'as dormi fin de l'histoire."
Stan plissa les yeux, septique. Il était certain que Luigi lui cachait certaines informations. En même temps, il ressentit quand même un certain soulagement en entendant ces mots. Son visage s'ouvrit légèrement alors qu'il se sentait vraiment stupide de s'être inquiété...se persuadant peu à peu que de toute façon rien de fâcheux n'aurait pu se passer.
Il s'en serait presque voulu d'avoir été aussi sec avec Luigi. Il n'avait pas très envie de déclencher un conflit avec lui. Parce qu'il avait besoin de son aide pour veiller sur Charlie...évidemment. Quelle autre raison sinon celle-là. Le jeune homme soupira.
"Désolé...je me rappelle pas vraiment être aller me coucher...je devais être vraiment fatigué. Je comprend pas trop pourquoi."
"Sûrement parce que t'as beaucoup fumé. T'as faim ?"
Effectivement, Stan avait déjà ressenti ponctuellement une certaine sensation de fatigue après avoir fumé...mais jamais à ce point. Luigi devait avoir raison. Quant à savoir s'il avait faim, Il répondit simplement de façon automatique et polie, par habitude.
"Non, pas spécialement."
Un son rauque s'échappa de son ventre et il sentit son estomac se tordre légèrement.
"Heu...si...peut-être. Enfin visiblement oui."
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Lun 28 Jan 2019 - 19:45
Décidément Stan me fait de plus en plus penser à un gosse un peu paumé. Si ça n’avait pas été le cousin de Charlie, je ne me donnerais probablement pas autant de peine. Mais les circonstances me poussent à me laisser attendrir. J’achève de préparer le diner jonglant entre les différents ustensiles et ma baguette.
- J’en ai fait assez pour deux si tu veux. À moins que tu préfères retourner diner dans la grande-salle.
Pour ma part je n’y mets presque jamais les pieds. J’ai beau avoir la double nationalité, je n’ai jamais pu me faire à la gastronomie britannique. Et j’ai goûté suffisamment de plats bien plus à mon goût à travers le monde pour me priver. Ce soir c’est un plat mexicain au menu. Avec du piment, pas mal de piment. Stan s’approche pour venir regarder ce que je prépare et son ventre grogne une nouvelle fois. Il semble hésiter.
- Eh bien... au risque d'avoir l'air de m'imposer... ça a vraiment l'air bon.
Je lui désigne la table d’un signe du menton tandis que je sors deux assiettes d’un placard.
- Installe-toi. J’espère que tu aimes manger épicé.
Le jeune homme reste là où il est et demande.
- Je peux t'aider pour quelque chose ?
- Non, c’est prêt.
Je partage le contenu du plat dans les assiettes et vais les déposer sur la table avant de revenir prendre verres et couverts dans les placards.
- D'accord.
Il va s’installer devant une des assiettes et ajoute.
- Tu as l'air de bien te débrouiller en cuisine...
Je dépose les verres qui se remplissent d’eux-mêmes d’eau dès qu’ils sont sur la table et je tends ses couverts à Stan avant de de m’asseoir en face de lui.
- J’aime manger et je vis seul.
- C'est vrai... ça doit motiver. Pour tout ce qui est cuisine, personnellement j'exploite mon colocataire... ça marche plutôt bien.
Il prend alors une bouchée en toute confiance mais son expression semble se décomposer au fur et à mesure qu'il mâche. Malgré ses efforts pour le cacher, il semble avoir du mal à gérer le piment. Je souris un peu amusé tout en commençant à manger également.
- Je t’avais dit que c’était épicé.
Je ressorts ma baguette et l’agite brièvement pour remplacer l’eau par du lait dans son verre.
- Ça devrait aider.
- J’en ai fait assez pour deux si tu veux. À moins que tu préfères retourner diner dans la grande-salle.
Pour ma part je n’y mets presque jamais les pieds. J’ai beau avoir la double nationalité, je n’ai jamais pu me faire à la gastronomie britannique. Et j’ai goûté suffisamment de plats bien plus à mon goût à travers le monde pour me priver. Ce soir c’est un plat mexicain au menu. Avec du piment, pas mal de piment. Stan s’approche pour venir regarder ce que je prépare et son ventre grogne une nouvelle fois. Il semble hésiter.
- Eh bien... au risque d'avoir l'air de m'imposer... ça a vraiment l'air bon.
Je lui désigne la table d’un signe du menton tandis que je sors deux assiettes d’un placard.
- Installe-toi. J’espère que tu aimes manger épicé.
Le jeune homme reste là où il est et demande.
- Je peux t'aider pour quelque chose ?
- Non, c’est prêt.
Je partage le contenu du plat dans les assiettes et vais les déposer sur la table avant de revenir prendre verres et couverts dans les placards.
- D'accord.
Il va s’installer devant une des assiettes et ajoute.
- Tu as l'air de bien te débrouiller en cuisine...
Je dépose les verres qui se remplissent d’eux-mêmes d’eau dès qu’ils sont sur la table et je tends ses couverts à Stan avant de de m’asseoir en face de lui.
- J’aime manger et je vis seul.
- C'est vrai... ça doit motiver. Pour tout ce qui est cuisine, personnellement j'exploite mon colocataire... ça marche plutôt bien.
Il prend alors une bouchée en toute confiance mais son expression semble se décomposer au fur et à mesure qu'il mâche. Malgré ses efforts pour le cacher, il semble avoir du mal à gérer le piment. Je souris un peu amusé tout en commençant à manger également.
- Je t’avais dit que c’était épicé.
Je ressorts ma baguette et l’agite brièvement pour remplacer l’eau par du lait dans son verre.
- Ça devrait aider.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Lun 28 Jan 2019 - 23:57
Stanislav avait faim, vraiment très faim. Le bon sens et la politesse la plus élémentaire auraient voulus qu'il refuse la proposition de Luigi...mais d'un autre coté, il détestait prendre ses repas dans la grande salle et il savait que Simeon était absent pour la soirée, donc que personne ne lui préparerait à manger. Avec suffisamment de mauvaise fois, il avait réussi à se convaincre qu'il s'agissait de deux raisons pertinentes pour rester, il se retrouvait donc à manger face à Luigi.
Le grymm était habitué à la cuisine traditionnelle polonaise, il avait également pu goûter quelques recettes d'origines diverses,mais il était loin de manger du piment à tous les repas. Lorsqu'il avait goûté le plat de l'italien, il ne s'était donc pas attendu à cela. C'était bon, vraiment...mais rapidement il sentit que sa bouche commencée à le brûler. Pourtant il ne voulait pas paraître ridicule devant Luigi...en tout cas pas plus qu'il ne l'avait déjà été. Il fit de son mieux pour cacher sa détresse, mais son visage le trahit.
"Je t'avais dit que c'était épicé."
Ayant pitié de son invité, Luigi utilisa sa baguette pour remplacer l'eau de Stan en lait.
"Ça devrait aider."
Stan hocha la tête en signe de remerciement et pris quelques gorgées de lait. Il sentit la brûlure se dissiper significativement et une fois soulagé, il s'adressa au garde-chasse avec un sourire désolé.
"Je n'avais pas compris que ce serait aussi épicé..."
Il appuya sur le mot « aussi ». C'était triste à dire, mais il commençait presque à prendre l'habitude de se sentir ridicule. Ce qui n'était pas vraiment une bonne chose. Il baissa la tête et se mit à rire légèrement. Le sorcier ne savait pas vraiment à quoi s'attendre en venant rendre visite à l'ancien amant de Charlie, mais il n'aurait jamais pu anticiper ce qu'il s'était passé au cours de cette journée. Et encore...il ne se souvenait pas de tout...
Luigi sourit et continua à manger. Stan repris une bouchée, plus prudemment cette fois. Il relança rapidement la conversation, revenant au sujet qui l'avait initialement amené ici. Quitte à avoir vu son ego fortement ébranlé, autant que ce soit pour une bonne cause. Le visage de sorcier avait retrouvé son sérieux habituel. Le sujet ne prêtait pas à la plaisanterie.
"A propos de Charlie...concernant ton offre de m'aider à veiller sur elle, c'était sincère?"
"Évidemment. "
Stanislav le fixa un moment, cherchant à déceler la moindre trace de mensonge, mais il était loin d'avoir le talent sa mère à ce petit jeu. Il voulait faire au mieux pour sa cousine et il se demandait si impliquer une autre personne était bien raisonnable. En même temps, un allier ne serait pas trop. Il hésita, puis s'adressa à Luigi sur un ton incertain, faisant une légère moue.
"Quelle relation tu as avec elle ? Je veux dire, je sais que vous avez été...intimes...mais qu'est-ce que tu penses d'elle ?"
"Si tu essaies à nouveau de me convaincre de la séduire tu perds ton temps tu sais ?"
Le grymm fut réellement surpris par cette réponse. Puis il émit un petit rire franc. Certes, il était têtu, mais pas stupide...et Luigi avait limpide quant à ses intentions à ce sujet. L'affaire était close.
"Non, j'ai bien compris que ça n'était pas une option..."
"Qu'est-ce que tu veux savoir exactement ?"
C'était très simple, Stan voulait savoir s'il pouvait réellement compter sur Luigi. Son instinct li disait de se fier à lui, mais il était plus le genre de sorcier à s'appuyer sur la raison. Et pour pouvoir raisonner, il lui fallait des informations. Sur la nature de la relation entre sa cousine et le garde-chasse, sur ce qu'il pensait d'elle, ce qu'il partageait avec. En somme, beaucoup de choses qui ne le regardaient absolument pas. Mais ça n'était qu'un détail.
Le jeune homme resta silencieux quelques secondes, il cherchait ses mots...venir chez quelqu'un pour lui demander de séduire Charlie puis exiger des preuves de confiance par la suite, c'était une attitude particulière. Même Stan en était conscient. Il devait donc bien choisir ses formulations pour ne pas braquer son hôte en étant trop intrusif.
"Qu'est-ce qui te pousses à vouloir la protéger ? Pourquoi est-elle importante à tes yeux ?"
Stan sentait que bouche recommençait à le brûler, il attrapa donc son verre pour prendre quelques gorgées de lait afin de rester concentrer sur la conversation. C'était important.
Le grymm était habitué à la cuisine traditionnelle polonaise, il avait également pu goûter quelques recettes d'origines diverses,mais il était loin de manger du piment à tous les repas. Lorsqu'il avait goûté le plat de l'italien, il ne s'était donc pas attendu à cela. C'était bon, vraiment...mais rapidement il sentit que sa bouche commencée à le brûler. Pourtant il ne voulait pas paraître ridicule devant Luigi...en tout cas pas plus qu'il ne l'avait déjà été. Il fit de son mieux pour cacher sa détresse, mais son visage le trahit.
"Je t'avais dit que c'était épicé."
Ayant pitié de son invité, Luigi utilisa sa baguette pour remplacer l'eau de Stan en lait.
"Ça devrait aider."
Stan hocha la tête en signe de remerciement et pris quelques gorgées de lait. Il sentit la brûlure se dissiper significativement et une fois soulagé, il s'adressa au garde-chasse avec un sourire désolé.
"Je n'avais pas compris que ce serait aussi épicé..."
Il appuya sur le mot « aussi ». C'était triste à dire, mais il commençait presque à prendre l'habitude de se sentir ridicule. Ce qui n'était pas vraiment une bonne chose. Il baissa la tête et se mit à rire légèrement. Le sorcier ne savait pas vraiment à quoi s'attendre en venant rendre visite à l'ancien amant de Charlie, mais il n'aurait jamais pu anticiper ce qu'il s'était passé au cours de cette journée. Et encore...il ne se souvenait pas de tout...
Luigi sourit et continua à manger. Stan repris une bouchée, plus prudemment cette fois. Il relança rapidement la conversation, revenant au sujet qui l'avait initialement amené ici. Quitte à avoir vu son ego fortement ébranlé, autant que ce soit pour une bonne cause. Le visage de sorcier avait retrouvé son sérieux habituel. Le sujet ne prêtait pas à la plaisanterie.
"A propos de Charlie...concernant ton offre de m'aider à veiller sur elle, c'était sincère?"
"Évidemment. "
Stanislav le fixa un moment, cherchant à déceler la moindre trace de mensonge, mais il était loin d'avoir le talent sa mère à ce petit jeu. Il voulait faire au mieux pour sa cousine et il se demandait si impliquer une autre personne était bien raisonnable. En même temps, un allier ne serait pas trop. Il hésita, puis s'adressa à Luigi sur un ton incertain, faisant une légère moue.
"Quelle relation tu as avec elle ? Je veux dire, je sais que vous avez été...intimes...mais qu'est-ce que tu penses d'elle ?"
"Si tu essaies à nouveau de me convaincre de la séduire tu perds ton temps tu sais ?"
Le grymm fut réellement surpris par cette réponse. Puis il émit un petit rire franc. Certes, il était têtu, mais pas stupide...et Luigi avait limpide quant à ses intentions à ce sujet. L'affaire était close.
"Non, j'ai bien compris que ça n'était pas une option..."
"Qu'est-ce que tu veux savoir exactement ?"
C'était très simple, Stan voulait savoir s'il pouvait réellement compter sur Luigi. Son instinct li disait de se fier à lui, mais il était plus le genre de sorcier à s'appuyer sur la raison. Et pour pouvoir raisonner, il lui fallait des informations. Sur la nature de la relation entre sa cousine et le garde-chasse, sur ce qu'il pensait d'elle, ce qu'il partageait avec. En somme, beaucoup de choses qui ne le regardaient absolument pas. Mais ça n'était qu'un détail.
Le jeune homme resta silencieux quelques secondes, il cherchait ses mots...venir chez quelqu'un pour lui demander de séduire Charlie puis exiger des preuves de confiance par la suite, c'était une attitude particulière. Même Stan en était conscient. Il devait donc bien choisir ses formulations pour ne pas braquer son hôte en étant trop intrusif.
"Qu'est-ce qui te pousses à vouloir la protéger ? Pourquoi est-elle importante à tes yeux ?"
Stan sentait que bouche recommençait à le brûler, il attrapa donc son verre pour prendre quelques gorgées de lait afin de rester concentrer sur la conversation. C'était important.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Mar 29 Jan 2019 - 21:42
Tout en dégustant tranquillement mes enchiladas, je prends sur moi pour garder une conversation relativement sérieuse et ne pas céder à la tentation de recommencer à taquiner le cousin de Charlie. Il me facilite un peu la tâche en m’interrogeant sur sa cousine et notre relation. Je lève les yeux de mon assiette pour le regarder un instant, réfléchissant à la meilleure façon de lui répondre. Si j’ai fini par admettre à demi-mot devant l’intéressée que je m’étais attachée à elle, je ne crois pas que le jeune homme se contente d’une réponse approximative. Pourtant j’ai encore du mal à tout à fait mettre des mots sur notre relation. Il m’a fallu des années pour appeler Aedan mon ami. Si je suis conscient de la relation qui me lie désormais à la Summerbee, le dire à voix haute c’est autre chose. Je me contente donc de hausser les épaules avec un vague.
- Je l’aime bien.
Stan hausse un sourcil et répond avec ironie.
- Quel enthousiasme... tout devient plus clair. C'est sûr qu'avec autant d'affection entre vous, je comprends que t'aies envie de la protéger...
Je recommence à manger tout en expliquant.
- Je suis pas du genre à m’attacher aux gens ou à nouer des liens tu sais. Dans ma vie j’ai Serge, Aedan mon meilleur ami, et Charlie. Alors tu vois, ça en fait quelqu’un d’important.
- Serge ?
D’un geste, je désigne mon crabe-de feu qui est allé s’installer près de la cheminée. Stan le regarde et se met à sourire avant de finalement répondre après quelques instants.
- Serge c'est un nom bizarre pour un crabe-de-feu... Enfin bref... vu comme ça, c'est vrai que ça s'explique...
Il semble hésiter puis ajoute.
- En tout cas, je ne connais pas Aedan mais Serge a l'air d'être un bon crabe... et s'il y a bien une personne que je suis heureux d'avoir eu dans ma vie, c'est Charlie. T'as l'air de bien sélectionner tes liens...
Il se remet à manger et je le regarde d’un air amusé. Décidément, il ne m’aura pas facilité la tâche longtemps. Un rien moqueur, je commente.
- Merci de ton approbation.
- Je l’aime bien.
Stan hausse un sourcil et répond avec ironie.
- Quel enthousiasme... tout devient plus clair. C'est sûr qu'avec autant d'affection entre vous, je comprends que t'aies envie de la protéger...
Je recommence à manger tout en expliquant.
- Je suis pas du genre à m’attacher aux gens ou à nouer des liens tu sais. Dans ma vie j’ai Serge, Aedan mon meilleur ami, et Charlie. Alors tu vois, ça en fait quelqu’un d’important.
- Serge ?
D’un geste, je désigne mon crabe-de feu qui est allé s’installer près de la cheminée. Stan le regarde et se met à sourire avant de finalement répondre après quelques instants.
- Serge c'est un nom bizarre pour un crabe-de-feu... Enfin bref... vu comme ça, c'est vrai que ça s'explique...
Il semble hésiter puis ajoute.
- En tout cas, je ne connais pas Aedan mais Serge a l'air d'être un bon crabe... et s'il y a bien une personne que je suis heureux d'avoir eu dans ma vie, c'est Charlie. T'as l'air de bien sélectionner tes liens...
Il se remet à manger et je le regarde d’un air amusé. Décidément, il ne m’aura pas facilité la tâche longtemps. Un rien moqueur, je commente.
- Merci de ton approbation.
- InvitéInvité
Re: i'm always right. except when i'm wrong. which is often. [Luigi] (terminé)
Mar 29 Jan 2019 - 23:28
Stan était assez convaincu par les explications de Luigi. S'il n'y avait effectivement que deux personnes et un crabe qui aient de la valeur dans sa vie, protéger Charlie pouvait lui tenir à cœur. Tout cela faisait sens. Après avoir validé les choix du garde-chasse en matière d'amis, il recommença à manger. Il commençait petit à petit à s'habituer aux épices présentes dans le plat et il n'avait presque plus envie de pleurer lorsqu'il prenait une trop grosse bouchée sans enchaîner aussitôt par une gorgée de lait. Pour sa part, Luigi émis un rire moqueur et remercia son invité.
"Merci de ton approbation."
Stanislav fit une moue innocente, avant de hausser les épaules, coudes pliés et paume vers le plafond.
"Que veux-tu...j'aime rendre service, c'est dans ma nature."
C'était faux, bien évidemment. Et Luigi devait en être conscient car il partit d'un éclat de rire franc, se renversant sur sa chaise en secouant la tête. Stan le regarda, continuant à manger en attendant qu'il se calme. Son assiette était presque terminée, signifiant un départ prochain. Le jeune sorcier adressa un sourire amusé au garde-chasse.
"Je devrais me vexer que tu trouve l'idée si peu crédible..."
"T'es pas croyable, tu sais ?"
Le grymm ne voyait pas vraiment ce qu'il avait pu faire de plus surprenant que ça. Alors le plus simple était sûrement de poser la question. Ce qu'il fit avant de prendre la dernière bouchée restant dans son assiette.
"Pourquoi ?"
Luigi secoua la tête.
"Laisse tomber."
Stanislav se demanda s'il avait été exaspérant. On lui avait déjà fait ce genre de remarque, mais il avait toujours eut du mal à savoir de lui-même quand c'était le cas. Ou plus précisément, généralement il s'en moquait. Là c'était différent, mais il ne sentait pas l'envie d'insister sur le sujet. Son hôte désigna l'assiette vide.
"Tu as assez mangé ?"
"Oui, c'était délicieux...un fois habitué aux épices."
"Question d'habitude."
Luigi commença à débarrasser la table. Le grymm se leva donc pour participer. Il avait un minimum d'éducation et il se savait déjà assez incorrect de prendre racine comme il l'avait fait, alors il s'agissait bien de la moindre des choses.
"Qu'est-ce que je peux faire pour aider ?"
"Il y a pas grand chose à faire t'embête pas."
En quelques coup de baguette, Luigi se chargea de la vaisselle. Pendant se temps, Stan regarda par la fenêtre, toujours ouverte, constatant que la nuit était belle et bien tombée et qu'il était largement temps de rentrer chez lui.
"Je devrais peut-être y aller. Je ne vais pas dormir ici..."
Luigi hocha la tête.
"Non, en effet."
"Merci pour le repas en tout cas...et pour le reste. Je repasserais te voir à propos de Charlie quand j'aurais du nouveau..."
Luigi le salua alors qu'il passait la porte de la cabane.
"Bonne soirée."
"A toi aussi."
Une fois dehors, Stanislav frissonna. Il se dirigea rapidement vers son balais, pressé de rentrer chez lui. Cette rencontre lui laissait une drôle de sensation. Ses souvenirs de l'après-midi étaient de plus en plus clairs, mais il n'y prêtait pas vraiment attention. Le sorcier se demandait si revenir solliciter l'aide de Luigi était une très bonne idée. Alors qu'il prenait de la vitesse, il cessa de se questionner...il aviserait plus tard, selon la tournure que prendrait les événements. Pour le moment, il volait et cette activité avait toujours eut le don de le détendre et de lui vider la tête.
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