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(hot) l'épouse du soleil - elmin
Lun 11 Fév 2019 - 16:53
you know that you've got me
you've locked me down
Tu roules des mécaniques avec une habitude qui crève les yeux, bien décidée à ne pas passer inaperçu. Toujours pas cet après-midi. C'est comme une hantise constante, une phobie déraisonné sur laquelle, fort heureusement, tu peux encore avoir un ascendant. Pour ça, il te suffit de te faire pantin et de tirer toi-même les ficelles. Jouer, toujours jouer. Exagérer. Pousser tes allures à leur paroxysme autant que tu as tiré tes cheveux de jais pour parfaire le chignon de ce spectacle. Il s'agit là du détail qui t'empêches de ne rester qu'une simple potiche plantée dans un coin pour n'être que belle et puis se taire, les meilleurs attributs en avant et les lèvres scellées, tirées dans un sourire parfait. Parce que ça Jazmin, ce n'est pas un rôle pour toi. Et pour cause, si tu peux sembler n'être que ça pour des yeux peu aguerris, tu guettes. Tu écoutes. Tu observes. Et surtout, tu danses. On t'acclame. La meute hurle sous la pâle lune. Symbole de la grâce, tu n'as pas perdu de temps ; si tôt les enfants mirent au monde t'as enfilé tes chaussons. Parce que t'as toujours eu besoin de ça, être enviée, aimée ; depuis longtemps maintenant acclamé par la foule. Aujourd’hui, une rivale, demain, peut-être des rivaux. Tu fais danser ton joli jupon de dentelles, les chaussons qui caressent le bois dans une douceur presque versatile. Tu as été magnifique, la performance excellente. Tu l'entends, c'est l'ovation qui te rend des comptes. Sourire de victoire. Tes lèvres se pincent de manière à réprimer un sourire narquois qui menace d'en prendre possession. Les opales se perdent sur les alentours un instant. Tu as reçu le flot d'amour que chacun de tes pas de danse a demandé. Tu peux rentrer chez toi maintenant … Chez toi. C'est où ? Ça fait quelque jours que tu n'as plus d'adresse, princesse sans château. Sans tour d'ivoire tu n'es plus. Ou presque. Il n'y a qu'un seul endroit auquel tu penses, qu'un seul endroit où tu aimerais être. Qu'un seul endroit où tu dois être.
Le cœur baroudeur et l'amour fugitif. Douce ironie. T'aimais pas ça avant. T'aimais pas qu'on te retienne, t'aimais pas qu'on revienne. Danse perpétuelle entre toi, les émois éphémères et les désirs vagabonds. Tu prends tes affaires, tu transplanes là où l'évidence te dicte d'aller. Chez lui. Dans son antre. Le soleil. Il n'y a aucune règle ni aucune statistique auquel vous puissiez encore vous soumettre. Même le vent et les marées ne sauraient vous diriger. Seule la houle de la relation que vous avez vous-même initiée est capable de vous mener tantôt à bon port, tantôt à la dérive. Trop souvent à la dérive. Toi qui refusais à partager la bouée avec lui. Tu préférais de loin le voir se noyer, peut-être pour mieux le sauver. Aujourd'hui, tu ne sais pas encore ce qui te dit ; rien d'anormal pour une gamine qui tangue si souvent sur les remous d'une inconstance probablement trop assumée. Tu sauras peut-être tout à l'heure, quand ses propres intentions auront finalement été trahies devant tes yeux avisés. C'est drôle Jazmin, toi qui t'imposes si souvent comme une femme de tête bien loin de l'image du roseau qui plie sous le poids du vent, tu te trouves toujours à adopter l'attitude du caméléon quand il s'agit d'Elios. Et qu'il te cherche Jaz, tu te camoufleras. Et qu'il te fuie Jaz, tu le suivras. Et qu'il soit fier Jaz, tu l'enterreras. Et qu'il reste de glace Jaz, tu l'enflammeras. Et qu'il se refuse à toi Jaz, tu te feras proie. Et qu'il ne soit que lui Jaz, tu le voudras à toi. Ça a toujours été comme ça, mais tu veux que ça change n'est-pas ? La démarche chaloupée annonce la couleur de la soirée, sans doute autant que l'endroit que tu as choisi pour vous retrouver. Il n'y a personne. Tu profites d'une douche, et t'enfiles une de ses chemises hors de prix. Trop cher, trop grande. Couleur immaculée. Ça contraste avec ta peau ambré, tandis que tes longs cheveux s'étalent sur le tissu de manière sauvage. Tu t'installes sur le canapé du salon, et de la baie vitrée les rayons du couché de soleil te revête d'une aura dorée, presque divine. T'entends du bruit dans une armoire. Il arrive, alors tu te retournes. « Je suis rentrée. » Car telle est ta place. I missed you, mi amor.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Mer 13 Fév 2019 - 13:10
Comme l’appréhension avant un grand évènement. L’impatience électrique des enfants avant les cadeaux de Noël, la fierté agitée le matin d’une remise de prix. Le sorcier croulait sous les messages affolés de la communauté magique américaine qui cherchaient à comprendre pourquoi il avait rompu avec Avril Bennett. Son père en tête de liste. Il en était à sa huitième beuglante. Elios les donnait à manger à Chandra et Metzli. Entendre la voix furieuse de son père marmonner entre les mâchoires des Xoloitzcuintles l’amusait. Il tuait le temps, attendant son heure. Leur heure. Leur bonheur. Après une journée au Lovingblow pour un projet théâtral, le sorcier rentra chez lui par l’armoire, habitude des Flores. Un pied dans le salon, il quitta son pull. Pas de costume ce jour-ci, un tshirt et un pantalon, pour se mêler à la troupe. Son coeur sentit la présence de Jazmin avant même que ses yeux verts ne se posent sur elle. Je suis rentrée. Mots porteurs de sens. Le Texan la dévisageait, dans une chemise à lui. Les chiennes levèrent la tête vers leur maître. Elles n’avaient manifestement rien dit à la latina qui s’était introduite ici. C’était sa place depuis toujours. Son regard brûlait de reconnaissance, de fierté, d’admiration. Son sourire était discret, radin. Je vois. Et tu t’es changée. Référence à la chemise, qui lui allait diablement bien, à l’odeur de propre de sa peau douchée, à son corps redevenu fin, uniquement sien.
Après cet instant d’observation, de contemplation, il franchit rapidement la distance qui les séparait et souleva Jazmin dans ses bras pour la porter, la laissant placer ses jambes autour de son bassin. Baisers furtifs, brûlants, pour jouer, retarder l’explosion. Il s’enivrait de la peau de son cou, de la douceur de ses lèvres, libre de les adorer sans retenue. Le sourire radieux, vainqueur, le Texan marcha jusqu’à la chambre, sa princesse dans les bras. Son trophée. Sa fleur précieuse. Il la laissa doucement tomber sur le lit, ôta son t-shirt, et se hâta de la rejoindre en se laissant tomber lui aussi, près d’elle. S’il voulait jouer les indifférents, provocation favorite pour réveiller la démone en elle, il en était incapable, trahi par la lumière de son visage, la joie de son regard. Tu es magnifique. Main qui l’effleure, de ses joues à ses cuisses, traçant une ligne impudique, avant de revenir dans son cou et de se refermer sur le tatouage du soleil qui trônait sur elle. Et tu es mienne. Constat qu’il avait besoin de dire à haute voix pour le réaliser. Enfin. Après une vie entière de déchirements et de fuites. Envahissant, il se pencha sur elle pour l’embrasser langoureusement, passionnément. Les formes de son corps sous la chemise appelaient son corps à lui, chaud, conquérant. Intenable, joueur, il rompit le baiser pour se jeter de l’autre côté du lit afin d’attraper un parchemin vierge. J’écris dès maintenant au Ministère, expliqua-t-il comme pour justifier son geste, comme s’il était évident que le baiser devait attendre. Juste pour le plaisir de la faire râler, la princesse languissante. “Monsieur l’Ambassadeur”, énonça-t-il en faisant mine d’écrire. “Merci de publier les bans de notre mariage immédiatement, parce que Jazmin Flores est impatiente de se saisir de ma vertu, et je ne peux raisonnablement pas lui faire sauvagement l’amour si notre union n’est pas officielle.” L’ivresse du bonheur et de la victoire le rendait taquin, et sa journée passée à jouer la comédie avait teint son âme de dérision. Il n’avait pas envie de jouer les sorciers blasés, de cacher son émotion sous une fierté virile. Il voulait pouvoir être lui-même et laisser échapper les éclats de lumière légère qui jaillissaient de son coeur. Il avait de nouveau quatorze ans, et il riait avec sa meilleure amie, son épouse, la seule à posséder les droits sur son nom.
Après cet instant d’observation, de contemplation, il franchit rapidement la distance qui les séparait et souleva Jazmin dans ses bras pour la porter, la laissant placer ses jambes autour de son bassin. Baisers furtifs, brûlants, pour jouer, retarder l’explosion. Il s’enivrait de la peau de son cou, de la douceur de ses lèvres, libre de les adorer sans retenue. Le sourire radieux, vainqueur, le Texan marcha jusqu’à la chambre, sa princesse dans les bras. Son trophée. Sa fleur précieuse. Il la laissa doucement tomber sur le lit, ôta son t-shirt, et se hâta de la rejoindre en se laissant tomber lui aussi, près d’elle. S’il voulait jouer les indifférents, provocation favorite pour réveiller la démone en elle, il en était incapable, trahi par la lumière de son visage, la joie de son regard. Tu es magnifique. Main qui l’effleure, de ses joues à ses cuisses, traçant une ligne impudique, avant de revenir dans son cou et de se refermer sur le tatouage du soleil qui trônait sur elle. Et tu es mienne. Constat qu’il avait besoin de dire à haute voix pour le réaliser. Enfin. Après une vie entière de déchirements et de fuites. Envahissant, il se pencha sur elle pour l’embrasser langoureusement, passionnément. Les formes de son corps sous la chemise appelaient son corps à lui, chaud, conquérant. Intenable, joueur, il rompit le baiser pour se jeter de l’autre côté du lit afin d’attraper un parchemin vierge. J’écris dès maintenant au Ministère, expliqua-t-il comme pour justifier son geste, comme s’il était évident que le baiser devait attendre. Juste pour le plaisir de la faire râler, la princesse languissante. “Monsieur l’Ambassadeur”, énonça-t-il en faisant mine d’écrire. “Merci de publier les bans de notre mariage immédiatement, parce que Jazmin Flores est impatiente de se saisir de ma vertu, et je ne peux raisonnablement pas lui faire sauvagement l’amour si notre union n’est pas officielle.” L’ivresse du bonheur et de la victoire le rendait taquin, et sa journée passée à jouer la comédie avait teint son âme de dérision. Il n’avait pas envie de jouer les sorciers blasés, de cacher son émotion sous une fierté virile. Il voulait pouvoir être lui-même et laisser échapper les éclats de lumière légère qui jaillissaient de son coeur. Il avait de nouveau quatorze ans, et il riait avec sa meilleure amie, son épouse, la seule à posséder les droits sur son nom.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Ven 15 Fév 2019 - 14:55
My wicked tongue
Where will it be ?
i know if I'm onto you
I'm onto you
Onto you, I'm onto you
Onto you, you must be onto me
C’est une lumière si particulière, une lumière de fin d’hiver. Le soleil brille à travers les fenêtres, laissant un voile de poussière scintillante envahir l'appartement. Cent fois, tu as rêvé de cette scène, peaufinant les moindres détails et imaginant déjà, non sans un certain émoi, l’instant de la rencontre. Ton corps tout entier s’enflamme déjà, appelant une fébrilité irraisonnée et puérile. Le souffle court, la bouche sèche et avide à la fois, tu refoules les images qui affluent, incontrôlables et délicieuses, impérieuses et sensuelles. L’émotion te submerge, un trac indicible noue ton ventre, et ta gorge. Tu imagines sa silhouette se dessiner en ombre chinoise sur les murs et ses pas, étouffés par les tapis hors de prix, se rapprocher chaque minute de toi. Délicieux moment que l’attente, et torture infinie. Puis le coup retentit dans l'armoire et tes jambes se dérobent – plus de sang, plus de cœur –, le temps s’est figé. Tu te retournes, pour ressentir et te nourrir de chaque seconde, savourer et savourer encore ... Parce qu'il est là ! Enfin. Lien sans doute trop étroit, tu sais qu'il t'a vu sans user de ses yeux, comme toi tu l'as sentie arriver avant même que le bruit ne retentisse. Je vois. Et tu t’es changée. Pupilles en ouverture, impressions affûtées. L’esprit en écho au monde, les sens aiguisés et en demande, affamés. Relever les yeux, fiévreux, avides. Tu le manges littéralement du regard ; par manque, par faim, par désir aussi. Parce qu'ici tu ne caches rien, comme cette chemise qui dissimule pas mal, mais suggère un peu tout. « Pour me mettre à l'aise ... » Tu te mords la lèvre, qui suscite, appel. Et il mange la distance, rapide. Avec aisance il te porte, et tu enroules naturellement tes jambes autour de son bassin. Sa bouche et ses lèvres, si souvent espérées, accueillent ta langue avec une gourmandise infinie, son corps plaqué contre le tien. Tout en toi le réclame avec l’avidité et la ferveur d’uneamoureuseaffamée. Tes mains frôlent sa nuque puis descendent le long de ses bras comme pour marquer de nouveau ce qui est à toi, reine possessive. Alors que bouches et bouts de peau s’entrelacent comme pour mieux se retrouver, et se reconnaître. Direction la chambre. Il te laisse doucement tomber sur ce lit que tu n'as pas rejoint depuis trop longtemps déjà. Tes yeux ne le quittent pas, plus attentifs encore quand le soleil se sépare de son t-shirt.
Tu es magnifique. Ses mots te ravissent ; belle et désirable - pour lui - a toujours été primordiale. Vos corps désormais allongés, retrouvent leur partition si longtemps oubliée, qu’ils vont rejouer avec délectation. Caresse subtile qui te fait frémir. Et tu es mienne. Vérité qui t'enchante, tes lèvres mimes un 'siempre' inaudible. Dans un baiser langoureux et passionné, il revient à la charge. Tu l'as toujours aimé conquérant, alors tu réponds avec la même ferveur. Tes mains parcourent son torse viril pour en redessiner tous les contours que tu connais par cœur, mais il te glisse entre les doigts. Il se jette de l'autre côté du lit, et tu fronces des sourcils ; prête à râler. T'as déjà trop attendu. J’écris dès maintenant au Ministère, néanmoins, tu t'abstiens comprenant vite où il veut en venir. Monsieur l’Ambassadeur, merci de publier les bans de notre mariage immédiatement, parce que Jazmin Flores est impatiente de se saisir de ma vertu, et je ne peux raisonnablement pas lui faire sauvagement l’amour si notre union n’est pas officielle. Tu aimes son sourire, cette lumière qui irradie de ses yeux verts. Ça fait longtemps, trop longtemps que vous n'avez pas été heureux tous les deux. Tu lui laisses entendre ton rire, alors que ton corps ondule avec sensualité sur le lit. « Qui se préoccupe de l'avis de ce vieux rabougris ? Ce qui est important c'est le décret de la reine, et elle l'a signé. » Tu relèves tes longs cheveux pour lui laisser entrevoir derrière ton autre oreille un nouveau tatouage. Le signe Aztèque du mariage, qui couplé avec ton soleil noir se traduirait par 'mariée au soleil'. Tu t'approches de lui, féline. Tes lèvres s’attardent sur son torse encré puis remontent jusqu’à son cou pour retrouver le lobe de son oreille que tu mordilles avec douceur. « Me faire l'amour sauvagement, c'est bien ça ? » Étreintes, caresses, sans état d’âme, vos peaux s’emmêlent et s’électrisent. La gourmandise est à l’honneur pour un ballet très appuyé. Chasseur, chassé, qu’importe car le plaisir dicte les règles. Les sentiments sont mis à nu, sans fard ni masque ils s’émancipent. Sublimes instants en vérité, vos corps s’embrasent et s’illuminent. La faim de l’autre pousse et intime une immersion folle et divine. « Me dévoiler tes plans aussi facilement, ce n'est pas sérieux. » T'es d'humeur joueuse toi aussi. Tu veux le faire languir, petite vengeance coquine ; alors tu recules tandis que la chemise mal boutonnée tombe de manière indécente sur une de tes épaules.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Ven 15 Fév 2019 - 17:54
"Siempre" formèrent les lèvres divines de la sorcière. Le temps n'avait plus le même sens. Ce jour était le début de leur existence, le premier instant de leur éternité. Elios n'embrassait plus sa meilleure amie, à la relation floue, fuyante, innommée. Il savourait les baisers de sa femme, se délectait d'un lien officiel, reconnu, crié haut et fort. Eux qui avaient toujours fui les cases, ils s'épanouissaient sous une étiquette formelle, celle qui ouvrait la porte à toute leur liberté de s'aimer. Passionnément, intensément, absolument. Transporté par l'extase de la victoire, le Texan mimait sa lettre à l'Ambassade, traduisant son impatience. Il voulait voir leurs noms placardés partout, défrayer la chronique américaine. Leur amour était né dans l'ombre des secrets et des implicites, il voulait désormais l'afficher en grand, l'imposer aux yeux du monde soumis. Les amants réunis riaient de la comédie. Sonorités ensoleillés, éclats de bonheur délirant et d'accomplissement enfantin. Qui se préoccupe de l'avis de ce vieux rabougri ? Ce qui est important c'est le décret de la reine, et elle l'a signé. Jazmin dévoila un nouveau tatouage derrière son oreille. Il fallut une seconde à Elios pour le lire, fort de sa culture sud-américaine. Le signe du mariage, dans la langue ancestrale des Trejo. Un symbole fort, évident, qui marquait la domination du Soleil sur cette lignée obscure qui serait désormais sienne. Un autre ? ...Tu vas me rattraper, princesa. Sourire taquin, doux. Regard qui murmurait le "tu es folle" de la demande en mariage, admiratif, bluffé.
Ses mains glissèrent dans les cheveux lâchés de la sorcière qui revenait embrasser son torse, son cou. Les dents à son oreille le firent frissonner, et il guida le visage de Jazmin jusqu'au sien d'une poigne ferme, autoritaire, pour l'embrasser, comme une punition de sa tentation. Me faire l'amour sauvagement, c'est bien ça ? Le sorcier acquiesçait, sûr de lui. Soupir brûlant tandis que leurs corps se rejoignaient, leurs baisers s'entrelaçaient. Il retrouvait le chemin de sa peau, de la ligne de son dos, pas à pas, comme si aller trop vite risquait de gâcher le plaisir. Beware, love. Il avait songé à ces retrouvailles des heures durant, des mois durant. La frustration accumulée lors de leurs entrevues avait nourri un feu affamé, dévorant, qui ne demandait qu'à être libéré sur sa proie. Me dévoiler tes plans aussi facilement, ce n'est pas sérieux, se moquait tendrement la latina. Elle se reculait, hors de portée des lèvres texanes. Oh c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Regard de défi, rictus de vainqueur arrogant. Il comptait bien lui montrer à quel point elle lui avait manqué et profiter de son retour jusqu'à épuisement.
Sans chercher à la récupérer pour l'instant, le sorcier se rapprocha. J'ai jamais été aussi sérieux, Jazmin. Murmure à l'oreille, aguicheur, cruellement sincère. Commentaire qui allait au-delà de leurs retrouvailles dans un lit. L'errance était terminée. Il avait trouvé sa place, et la princesse digne de se tenir à ses côtés. La vue de l'épaule nue lui fit vriller le coeur et le ventre. Il glissa un doigt sur la courbe, puis le long de la clavicule. Tu devrais l'enlever, je vais finir par être excité par ma propre chemise... Qui l'enlèvera le premier ? Jeux perpétuels de ceux qui aimaient tenir tête autant que céder, défis à se rendre fous. Le sorcier embrassa lentement l'épaule libre tandis que sa main se refermait doucement autour de la gorge de Jazmin, signe d'une envie de domination qui se tenait là, prête à bondir.
Ses mains glissèrent dans les cheveux lâchés de la sorcière qui revenait embrasser son torse, son cou. Les dents à son oreille le firent frissonner, et il guida le visage de Jazmin jusqu'au sien d'une poigne ferme, autoritaire, pour l'embrasser, comme une punition de sa tentation. Me faire l'amour sauvagement, c'est bien ça ? Le sorcier acquiesçait, sûr de lui. Soupir brûlant tandis que leurs corps se rejoignaient, leurs baisers s'entrelaçaient. Il retrouvait le chemin de sa peau, de la ligne de son dos, pas à pas, comme si aller trop vite risquait de gâcher le plaisir. Beware, love. Il avait songé à ces retrouvailles des heures durant, des mois durant. La frustration accumulée lors de leurs entrevues avait nourri un feu affamé, dévorant, qui ne demandait qu'à être libéré sur sa proie. Me dévoiler tes plans aussi facilement, ce n'est pas sérieux, se moquait tendrement la latina. Elle se reculait, hors de portée des lèvres texanes. Oh c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Regard de défi, rictus de vainqueur arrogant. Il comptait bien lui montrer à quel point elle lui avait manqué et profiter de son retour jusqu'à épuisement.
Sans chercher à la récupérer pour l'instant, le sorcier se rapprocha. J'ai jamais été aussi sérieux, Jazmin. Murmure à l'oreille, aguicheur, cruellement sincère. Commentaire qui allait au-delà de leurs retrouvailles dans un lit. L'errance était terminée. Il avait trouvé sa place, et la princesse digne de se tenir à ses côtés. La vue de l'épaule nue lui fit vriller le coeur et le ventre. Il glissa un doigt sur la courbe, puis le long de la clavicule. Tu devrais l'enlever, je vais finir par être excité par ma propre chemise... Qui l'enlèvera le premier ? Jeux perpétuels de ceux qui aimaient tenir tête autant que céder, défis à se rendre fous. Le sorcier embrassa lentement l'épaule libre tandis que sa main se refermait doucement autour de la gorge de Jazmin, signe d'une envie de domination qui se tenait là, prête à bondir.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Sam 16 Fév 2019 - 14:26
you know that you've got me
you've locked me down
La totalité d’un monde sur un radeau, celle qui sera à lui cette nuit. À genoux, cambrée, un souffle de satin crème sur ta peau, et l’ondulation désordonnée de tes cheveux, la fraîcheur d’une cascade, une provocation ... Tu te délectes de lui, à portée de tes yeux, celui aussi qui te tient sans le savoir. Il peut admirer ta peau ambrée, ton grain qui accroche la lumière solaire. Un miracle, un prodige sensuel. Des ombres sur les courbes, le dégradé clair-obscur de ta peau halée découpée de plis satinés, la perfection des lignes, la courbure de tes épaules échappant aux mèches flammèches, la nudité devinée de tes seins de ciel, et tes hanches trésor d'un plaisir secret. Tu inclines la tête en un sourire assuré, offerte, la déesse louve de ses nuits. L’innocence et la transgression mêlées. Regardez bien, le monde entier, plus rien à dire. Tu entends ton cœur battre tes tempes, et la musique de la parade battre ton corps. Une sidération latente ; subjugué. Oh c'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Promesse d'une suite sensationnelle. Tu n'en attendais pas moins venant de lui. Toi qui veux toujours tout, tout de suite, et qui a dû attendre des mois durant pour qu'enfin tu puisses paraître devant lui avec si peu de vêtements. Tu le veux, tu l'as toujours voulu ; l'attraction plus vivace que jamais à mesure que le temps passe. Et si la fierté était votre poison, aujourd'hui, c'est la frustration. « Montre-moi. », y a dans tes yeux cet air provoquant et révélateur de tes intentions. Effluves d’ailleurs sur ta peau, ta moiteur devinée, les saveurs épicées, florales, qui appellent encore, veulent étourdir. Ton corps est une terre de vertige que tu veux qu'il approche, conquière comme si c'était la première fois. Et c'est la première d'une certaine manière, la première depuis cette union révélée au grand jour. Scandale, vous faites les gros titres en Amérique. Et tu t'en fiches, t'es fière.
Quand tu recules, il s'approche. J'ai jamais été aussi sérieux, Jazmin. Un simple murmure à l'oreille, et qui pourtant te renverse. Tu vois clair dans les mots qui dépassent vos retrouvailles. Oui, c'est sérieux. Fini de se cacher, de se mentir. Cette fois, c'est pour de vrai. Un sourire doux se dessine sur tes croissants de chair. « Tu prêches une convertie, Elios. » dès l'instant où t'es devenue Flores. D'un doigt, il touche ton épaule nue. Tu sens monter la fièvre, ta sourde tension animale, comme si ta vie se jouait ici en cette fin d'après-midi, parce que tu sais – tu connais - la jouissance à venir. Tu devrais l'enlever, je vais finir par être excité par ma propre chemise... C'est le but. Regard taquin. Ses lèvres sur ta peau ont le pouvoir d'agrandir la flamme du désir déjà bien grande, trop gourmande. D’apparence, seulement, tu gardes contenance alors qu'à l'intérieur, tu bouillonnes déjà. « L'enlever ? Mais je n'ai rien en-dessous. » Do it yourself. La soie qui glisse encore de ton épaule, lui et son corps, toi et sa peau, une brise chaude du sud. Souffle et envie, le feu dans tes veines, les flammes sous ta peau, la respiration qui s’échauffe et s’accélère. La soie qui s’évanouit encore, qui s’embrase … Mais ce n'est pas encore le moment, tu réajustes un petit peu le vêtement alors que tu te saisis avec douceur de sa main pécheresse. « Et si je te disais qu'à partir d'aujourd'hui, il n'y aurait que toi qui puisse me toucher ici … » Mains fébriles en suspension, le suspense du toucher. Tu le guides, l'amènes vers ta poitrine. Volutes féminines, vous les contournez de la pulpe du doigt, l’intrusion, alors que tu prends soin à ce que jamais sa paume ne te touche vraiment. Yeux dans les yeux, plus personne sur la Terre. « Et là ? » Tu continues, le guidant cette de manière lente – peut-être trop – vers ton abdomen. « Ou encore ici ? » Au bord du 'gouffre', quelques centimètres, les yeux se ferment, l’air électrisé, les lèvres humides. Tu en perds presque le souffle et la tête. C’est une valse d’amants furieux qui n’ont plus que l’amour et le désir entre eux. Une musique rythmée avec mesure, en basse ourlée, enveloppante. Il faut bien cette chaude ondulation pour accompagner la nuit qui s’ouvre, la nuit qui vient, dans laquelle tu as envie de te laisser prendre.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Sam 16 Fév 2019 - 16:52
J'ai jamais été aussi sérieux, Jazmin. Clameur murmurée, déclaration à demi-mot. Pour la première fois il ne s'agissait pas que de la posséder, de voler des moments d'intimité interdite, de jouer à celui qui gagnerait. Elios mesurait la préciosité de ce qu'ils partageaient désormais, de ce qu'ils allaient redécouvrir. Il voulait que tout soit parfait, il voulait la chérir passionnément, la combler, simplement parce qu'elle se trouvait à sa place : avec lui. L'intensité du moment l'émouvait, et il s'embrasait, il brûlait au moindre de ses regards, de ses souffles. L'idée d'arracher cette chemise indécente ne lui effleura même pas l'esprit. Il voulait prendre son temps, se délecter de chaque parcelle d'elle, de chaque seconde, de chaque éternité. Tandis qu'il suggérait à son épouse de se déshabiller, il embrassait avec gourmandise la peau dénudée de son épaule. L'enlever ? Mais je n'ai rien en-dessous. Ce ton taquin, impérieux. Elios referma sa main sur la gorge de la sorcière et vint embrasser ses lèvres. Oh vraiment ? Voix mielleuse, souffle chaud. Il mourait d'envie de vérifier, de voir, de s'émerveiller de ce corps nu sous la lumière couchante de l'après-midi. Et il aimait cette sensation de mort lente, d'évanouissement bouillant contre elle.
Douce, Jazmin replaça le tissu sur l'épaule et saisit la main du sorcier autour de son cou. Et si je te disais qu'à partir d'aujourd'hui, il n'y aurait que toi qui puisse me toucher ici… Yeux verts dans les siens, enivrés, illuminés, il se laissa guider jusqu'à la rondeur de sa poitrine. L'envie de la toucher pleinement lui électrisait les doigts, mais il luttait contre son instinct sauvage pour poursuivre le jeu. La lenteur le fit frissonner, et son bas-ventre se contracta déjà dans un désir puissant. Et là ? Chemin sinueux qui descendait, jusqu'aux Enfers. Will you sin with me ? Ou encore ici ? Sans franchir la limite, sans craquer le premier, Elios vint cueillir les lèvres à bout de souffle de la sorcière, pour un baiser humide, gourmand, mordant. La proposition d'exclusivité lui tournait la tête. Plus que le visuel -sublime-, plus que la frustration de l'effleurement -tentatrice-, c'était l'aveu éternel de la sorcière volage qui le mettait en transe. Personne n'était digne de toucher ces trésors, ni la moindre parcelle de son être. Personne sauf lui. Je vais devoir marquer chaque centimètre carré de ton corps pour m'assurer qu'on sache à qui tu appartiens, alors. La mordre, laisser des traces rouges par les contacts trop possessifs. La faire trembler de plaisir pour lui rappeler que lui seul savait la transporter. Le souffle court, Elios tentait de garder un visage impassible et concentré.
Douce, Jazmin replaça le tissu sur l'épaule et saisit la main du sorcier autour de son cou. Et si je te disais qu'à partir d'aujourd'hui, il n'y aurait que toi qui puisse me toucher ici… Yeux verts dans les siens, enivrés, illuminés, il se laissa guider jusqu'à la rondeur de sa poitrine. L'envie de la toucher pleinement lui électrisait les doigts, mais il luttait contre son instinct sauvage pour poursuivre le jeu. La lenteur le fit frissonner, et son bas-ventre se contracta déjà dans un désir puissant. Et là ? Chemin sinueux qui descendait, jusqu'aux Enfers. Will you sin with me ? Ou encore ici ? Sans franchir la limite, sans craquer le premier, Elios vint cueillir les lèvres à bout de souffle de la sorcière, pour un baiser humide, gourmand, mordant. La proposition d'exclusivité lui tournait la tête. Plus que le visuel -sublime-, plus que la frustration de l'effleurement -tentatrice-, c'était l'aveu éternel de la sorcière volage qui le mettait en transe. Personne n'était digne de toucher ces trésors, ni la moindre parcelle de son être. Personne sauf lui. Je vais devoir marquer chaque centimètre carré de ton corps pour m'assurer qu'on sache à qui tu appartiens, alors. La mordre, laisser des traces rouges par les contacts trop possessifs. La faire trembler de plaisir pour lui rappeler que lui seul savait la transporter. Le souffle court, Elios tentait de garder un visage impassible et concentré.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Dim 17 Fév 2019 - 23:23
My wicked tongue
Where will it be ?
i know if I'm onto you
I'm onto you
Onto you, I'm onto you
Onto you, you must be onto me
Je vais devoir marquer chaque centimètre carré de ton corps pour m'assurer qu'on sache à qui tu appartiens, alors. Sa voix t’interpelle. Sensation qui fait ballotter ton cœur, ton organe frappe, cogne se bat comme si tu allais en crever s’il se calmait. Une voix virile et belle, une voix qui t'a toujours fait vibrer, que t'as toujours cherché. Elios. Le cœur qui s’emballe, ton ventre qui s’entremêle. T’es blotti dans tes souvenirs, les vôtres. Ça te happe, tu revois tout de votre rencontre à votre première fois. Le silence règne, tu ne sais pas ce que tu dois dire. Tu les cherches les mots, tu cherches tu te perds tout bonnement dans ses opales vertes. Tu oublies de respirer, comment on fait pour faire ça ? Il représente tant. Un jardin d’éden inégalable, de belles promesses. Il représente bien trop. Tu deviens dingue, c’est ça. C’est dérisoire d’y croire, c’est impossible de se jeter dans la gueule du loup comme ça. Tu laisses ta main venir caresser sa joue, mais c'est le bout de tes doigts qui le frôle, c’est doux et chaud, tu restes là, dans le vague, les prunelles se perdant dans les siennes. C'est ça être amoureuse ? Pour de vrai ? « C'est une promesse ? » Les rayons du soleil ruissellent sur ton corps et semblent emporter avec eux le péché, ce côté volage. Tu te sens plus sereine. Tu peux admirer avec ataraxie la silhouette sombre, celle de ton mari. Ce que tu ne retiens désormais que du bout des doigts. Que tu peux perdre à tout moment. Tu préférerais encore tout mettre à feu et à sang, tempête ravageuse, plutôt que de te voir privée de lui à cause de monstres aux visages de femmes. Alors tu lui demandes la voix apaisée, calme. Les mains qui arrangent tes cheveux derrière tes oreilles, qui étreignent ces petits tatouages qui le représentent lui, en signe de rédemption. Tu es plus franche que tu ne l'as jamais été. Tu veux tout lui donner. Tu lui offres ce semblant de vérité. Ton âme, ton corps, ton toi tout entier, sans aucune concession. A lui seul. « J'ai tout mon temps, je ne partirais plus. » Paroles assurées et à la fois aguicheuses. Il se positionne face à toi, entreprend de défaire chaque bouton en te laissant – pour le moment - le vêtement sur les épaules. Tu le regardes faire ; t'es même très concentrée de le voir à l’œuvre. Combien de fois as-tu imaginé qu'il te touche ? Tu ne sais plus. Ce dont tu es sûre, c'est que tu ne perdras pas une seule miette de chaque seconde qui viendra à partir de maintenant. Et ce que tu as attendu durant des mois, se réalise enfin.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Lun 18 Fév 2019 - 18:55
Le vice se mêlait à la vertu, et le désir se noyait d'émotion. Le jeu était fini. La victoire était partagée. Au milieu des baisers ardents et des morsures d'égo, les murmures étaient sincères, aveux d'amour et de retrouvailles. Elios aimait lire la douceur derrière les sourires aguicheurs de sa femme. Regards de dévoration. J'ai tout mon temps, je ne partirais plus. L'abandon pour la nuit entière, pour la vie entière ? Les promesses tanguaient entre éphémère et éternité. Incertain de ce qu'elle promettait réellement, trop embué par la sensation de sa main au bord de son intimité, le Texan préféra démêler le tout plus tard. Il répondait sans filtre, sans calcul, n'ayant pas envie de quitter la beauté nébuleuse du moment. Ne pars plus, mi amor. Légèreté dans la voix, gravité dans le coeur. Ce n'était ni un ordre, ni une demande. Une réponse taquine à sa phrase, une proposition, qu'elle prendrait comme elle le voulait. Elle était sienne, il n'en doutait plus désormais.
L'exploration commençait entre le tissu ouvert de la chemise. Mains et bouche curieuses, douces, effleurements conquérants. Les rondeurs de Jazmin redevenaient sa propriété, qu'il goûtait, redessinait. Premiers soupirs de la fin d'après-midi. La sorcière se pressait contre lui, répandant une vague de chaleur supplémentaire dans le corps du Texan. Rappelle-moi qui tu es. Il reconnut le ton impérieux et étira un sourire orgueilleux entre deux baisers. Je suis ton mari. Le ton était autoritaire, agressif. Il se fondait dans la violence des assauts de Jazmin, qui l'embrassait furieusement. I'm your husband so I'll make you obey and beg, disait le répondant du sorcier, qui savourait les baisers avec la même fougue qu'elle.
L'exploration commençait entre le tissu ouvert de la chemise. Mains et bouche curieuses, douces, effleurements conquérants. Les rondeurs de Jazmin redevenaient sa propriété, qu'il goûtait, redessinait. Premiers soupirs de la fin d'après-midi. La sorcière se pressait contre lui, répandant une vague de chaleur supplémentaire dans le corps du Texan. Rappelle-moi qui tu es. Il reconnut le ton impérieux et étira un sourire orgueilleux entre deux baisers. Je suis ton mari. Le ton était autoritaire, agressif. Il se fondait dans la violence des assauts de Jazmin, qui l'embrassait furieusement. I'm your husband so I'll make you obey and beg, disait le répondant du sorcier, qui savourait les baisers avec la même fougue qu'elle.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Mar 19 Fév 2019 - 18:35
you know that you've got me
you've locked me down
Le goût poivré de sa langue flotte sur la tienne, doux, abstrait. Comme la sensation évaporée d'un rêve, d'un 'nous' que vous tuez de mots doux, et que vous faite à présent renaître. Seule la colère le colorait. La fureur sanglante. Celle qui vous faisait s'entrechoquer, se déchiqueter. S'entretuer jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Pas même l'amour. Ersatz d'une passion sans réalité. Les mots meurtriers, les dignités écorchées. Pour faire semblant. Faire semblant de ne pas s'aimer. Souffrir pour l'autre. Offrir ses membres à peine cicatrisés à la merci de la lame étincelante, puis laisser l'autre panser tendrement ses blessures. Et recommencer. Encore et encore. Un supplice enduré pour les bonnes grâces d'un "amour" atrophié. Tu l'as toléré. Eu dans la peau. Tu y as pris goût, pris un plaisir confus, à la gloire de délices masochistes aberrants. Te disant que c'était mieux, après tout, que de vivre sans personne. Tu t'es plongée corps et âme dans cette guerre absurde, d'ego et d'orgueil. La tendresse. La douceur. La tranquillité. Tu ne lui as peut-être jamais proposé. Mais il ne l'a jamais demandé, et maintenant, rien ne te parait plus relever de l'évidence. Le désir abject, que tu as si longtemps étouffé par opprobre, a resurgit alors que tu t'y attendais le moins. Quand il t'a embrassé dans cet ascenseur, qu'il t'a serré contre lui. Mais tout ça, c'est fini parce que ... Je suis ton mari. Ton absolu, agressif ; tu esquisses un sourire. Tu aimes l'entendre dire, alors que tes mains lancent l'assaut. Ses muscles et son épiderme, tu les as aimés plus d'une fois. Et pourtant, tout dans la crispation de tes muscles et dans l’adoration qui brille de mille feux dans tes opales noisette ne témoigne que d’une unique envie : recommencer. Les mains sur tes hanches, sur tout ton corps, deviennent comme des millions d’aiguilles plantées dans ta chair. Comme des brûlures qui s’impriment à même la peau quand une chemise est censée leur interdire l’accès. Lèvres qui entravent les siennes. Un baiser sauvage, indélicat. Impatient, et à la fois amoureux. Possessivité maladive qui vous force toujours à vous retrouver dans un fracas violent, nouveau trou noir qui se créera dans la galaxie à chaque fois que les âmes se rejoindront – âmes sœur dévoyées.
J’ai besoin de ton amour. J’ai besoin de ta présence.
Reste à mes côtés, guide-moi. Demeure la muse malsaine que tu as toujours été,
Demeure ce démon sur mon épaule.
Essayons d’endosser nos rôles.
Je suis Hadès, et tu te dois d’être ma Perséphone.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Dim 24 Fév 2019 - 17:43
j'entends encore l'onde sensuelle
de ta bouche sur la mienne
c'était si fort, c'était si beau
la philosophie de tes mots
- InvitéInvité
Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Dim 3 Mar 2019 - 10:29
j'entends encore l'onde sensuelle
de ta bouche sur la mienne
c'était si fort, c'était si beau
la philosophie de tes mots
Tu les aimes ces moments, où il n’y a plus que vous, ou rien d’autre n’existe, ou rien d’autre n’est important. Quand tu es là, à te donner à lui, rien qu’à lui, qu’il n’y a personne d’autre pour gâcher vos plus beaux moments, votre amour. Tu l’aimes Elios, depuis le premier jour. Tu l’aimes comme tu n’as jamais aimé personne d’autre avant, tu le sais, même si tu as toujours refusé de l’avouer, de voir la vérité en face. Tu revois son visage adolescent. Tu revois ses opales incandescentes. Tu revois ses lèvres finement dessinées courbées dans un élan romantique, un cœur comme nouvel apparat de grenat. Tu revois ses cheveux, fins et bruns, voleter sous le vent d'une brise légère venue les secouer. Tu te souviens de ses mains entourant ta taille fine, des baisers qu'il déposait au creux de ton cou gracile. De la façon dont tu battais des cils. Et tu te souviens surtout de votre façon d'être des putains d'imbéciles. Pourtant aujourd'hui t’es là, tu vibres pour lui ce soir, t’as les mains expertes sur son corps, les muscles que tu connais par cœur, que tu pratiques souvent. Tu pourrais le dessiner les yeux fermés Elios, décrire chaque partie de son corps, son odeur, son goût. C’est ce qui explique que en cet instant, c’est à travers ses lèvres que tu respires. Que c’est entre ses mains que tu te sens revivre, le corps frôlant l’ébullition au fil des secondes. Toi qui avait si longtemps enfermer le désir et ton amour dans une petite boîte, que tu ne pensais jamais ressortir, tu te laisses consumer. Tes doigts cherchent sa peau, se faufilent sur des zones interdites. Tu ne trouves déjà plus ton souffle alors que vous n'avez pas vraiment commencé. Jeu du regard, un peu trop complice. Tu n’as jamais eu autant envie de quelqu’un.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Dim 17 Mar 2019 - 20:46
you know that you've got me
you've locked me down
- InvitéInvité
Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Mer 20 Mar 2019 - 10:54
Ils se complétaient, jouant entre fusion et compétition, tour à tour maître et objet, souverain et esclave, perdus avec bonheur dans le tourbillon tempétueux de leurs amours charnelles et spirituelles. Symphonie ardente de corps qui se connaissaient par coeur, qui naissaient et mouraient ensemble à chaque contact, et qui se redécouvraient sans cesse, phénix de dévo
Le bruit de l'eau et l'odeur du savon le tirèrent de son état second. Mécaniquement, les jambes un peu faibles, il rejoignit la salle de bain pour s'engouffrer dans la vaste douche à l'italienne. Aimanté, son corps se colla évidemment à celui de Jazmin. Apaisé, il l'enlaça doucement. Un baiser dans son cou chaud et mouillé, et il la fit se tourner face à lui, d'une main sur sa gorge, incorrigible. La poigne fut brève et se transforma en caresse. Le calme après la tempête - il n'avait plus besoin de se montrer possessif. Dans la lumière tamisée, sous la légère vapeur de la douche, il dévisageait la sorcière comme si c'était la première fois. Il la voyait enfin, sans carapace, sans illusion, sans orgueil mal placé. Son épouse. Son trésor. Le diamant qu'il était le seul capable de toucher sans se couper. Avant-bras sur le mur derrière elle, encadrant son visage de poupée, il se perdait dans la contemplation. Soupir passionné. Je t'aime. Comme un fou. D'une évidence implacable, comme si c'était incompréhensible qu'il ne l'ait pas compris plus tôt. Il avait du mal à se souvenir comment ça avait pu être difficile de l'affirmer clairement. Abasourdi par la force de ses sentiments, par la chance de pouvoir les vivre entièrement, il secouait doucement la tête. Il aurait voulu dire plus de mots, trouver de belles tournures pour lui chanter la poésie de son coeur. Mais ça n'avait jamais été son fort, Elios s'exprimait avec les poings. Je ne me lasserai jamais de me répéter que tu es mienne. Front contre le sien, léger, non pour lui tenir tête mais pour reprendre son souffle tout près d'elle.
Embarrassé d'être pris par l'émotion, il sourit comme un gamin en relevant la tête. J'ai presque hâte de retourner en cours, juste pour me pavaner avec toi dans les couloirs. Le latino passa une main dans ses cheveux mouillés et recula pour s'adosser au mur qui faisait face à la sorcière. Nu, l'eau parcourant ses tatouages sans pudeur, il lui laissa le temps de l'admirer, autant que lui contemplait son corps. Il les trouvait magnifiques. Eux qui s'étaient amusés pendant des années à dérouter les autres, à refuser de jouer le rôle du couple auquel tout le monde croyait, feignant l'ignorance en public, surjouant des disputes... Désormais, Elios avait envie d'afficher la perfection de leur union aux yeux avides de Hungcalf. Le couple royal, le plus riche, le plus solaire et le plus sulfureux du campus. Amusé par l'idée d'écraser les autres par la superbe de leur amour, occultant complètement la présence de Sasha Muller à l'université, il prit ensuite un ton totalement sérieux. Je veux une cérémonie de mariage. Il y songeait depuis quelques temps. La confidentialité du Ministère ne lui suffirait pas, ne lui suffisait plus. Un truc énorme, luxueux à l'excès. Je veux que tu portes différentes robes au fil de la journée, toutes plus sublimes les unes que les autres. Que tout le monde soit jaloux - que le monde soit à tes pieds, ajouta-t-il. Je veux quelque chose d'officiel, de gigantesque. Je veux prononcer mes voeux devant la foule. Ses yeux verts glissaient sur elle en paix, sincères, déterminés. La furie des ébats retombée, il appréciait le délassement de son corps et de son âme, qui lui permettait d'y voir clair.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Sam 23 Mar 2019 - 23:54
you know that you've got me
you've locked me down
Je t'aime. Comme un fou. Je ne me lasserai jamais de me répéter que tu es mienne. Sourire parcheminé, sourire étoilé, sourire casse-gueule mais Jazmin, tu as le sourire qui quitte difficilement ton visage au teint lunaire ce soir, à entendre ses mots d'amour, à tenter d’happer son regard dans le tien pour y trouver des désirs enfouis, bien repliés sur eux-même pour ne pas que ça vous explose à la figure. Ça détruit pas tes entrailles, au contraire, ça les caresses dans le bon sens, ça délie les nœuds qui s’y sont fait. C’est dans ta tête qu’il fout le bordel Elios, toujours, que ses mots foutent des coups de pieds dans tes principes de fille facile à la cuisse légère, il saccage tout, grave le mot amour au fer chaud sur la chair du palpitant chantant. Il fut un temps où tu l'aurais sans doute haïe de te faire chavirer, direction une autre chute mais à la place, tu lui offres une soirée, une autre nuit ; ta vie entière même sous la coupe du mariage. Me too, love. C'est ce que tes yeux lui disent alors qu'ils s'encrent dans l'eau verte. « Et tu es à moi. », paroles royales auxquelles s'ajoute une pincée d'humour. « T'es foutu, Elios. » A peine le temps de trouver son regard dans la buée de la douche que ses lèvres sont prises en otage, elles rendent les armes comme ton corps qui s’abandonne contre le sien. Un temps de pause avant que tes mains s’activent, la pulpe de tes doigts embrassant son torse. Tu voudrais que ça brûle, fusion de vos corps, voir ce que ça fait vos deux âmes jumelles mises à nues l’une contre l’autre. J'ai presque hâte de retourner en cours, juste pour me pavaner avec toi dans les couloirs. Tu souris Jazmin. T'ouvres la brèche pour lui, soumise à ses paroles, à ses gestes qui t'arrachent toujours un truc en plus. Il se détache, se colle à la paroi opposée de la douche. Et tu lorgnes. Tu dévores. Spectacle pourtant connu, mais toujours plaisant, alléchant. Tu l'as toujours trouvé beau ton Elios, peut-être un peu trop. Le souffle coupé à la hache, tu as des épines enflammées qui te piquent les reins, les sens aux abois. La journée a été froide avant son regard, grise d'ennui, noire de déprime mais à un souffle de lui, oubliant le monde et ses bruits nocturnes, tu respires. Tu ressens tout Jazmin, la moindre pulsion de ton cœur contre ta poitrine, la poigne-caresse encore bien présente au creux de ton cou, tout de toi mais surtout tout de lui. « Comme avant. » Comme à Ilvermorny. « Ça me manque tout ça. » Vous.
La frustration de ne pas pouvoir le griffer, marquer de tes ongles une épiderme pourtant si connu. L'attention toute dirigée sur ce que disent tes yeux et tes gestes, même le rythme de ta respiration sur lequel il a un impact. Tu le sens. Lui aussi, tu dois lui couper le souffle, l'empêcher de respirer normalement. Lui aussi, il doit se consumer à l'intérieur, réclamant la lente torture d'une montée orgasmique pour finir en apothéose. Tu rêves d’écrire encore une histoire contre ses lèvres, de lui offrir un pétale de plus de la fleur damnée que tu es. Je veux une cérémonie de mariage. C’est un soupir qui sonne presque de soulagement, incendie insatiable descendant jusqu’à ton palpitant qui se consume sous les langues enflammées de cet amour brûlant. Jamais tu n'as pensé qu'il en voudrait une. Toi non plus. Mais tu t'es surprise à de nombreuses reprises à t'attarder sur des robes de mariées, à t'imaginer glisser dans l'une d'entre elles. Un truc énorme, luxueux à l'excès. Je veux que tu portes différentes robes au fil de la journée, toutes plus sublimes les unes que les autres. Que tout le monde soit jaloux - que le monde soit à tes pieds. Je veux quelque chose d'officiel, de gigantesque. Je veux prononcer mes vœux devant la foule. Tu fonds de l’intérieur comme un pétard dont on vient d’allumer la mèche. Peut-être que tu vas exploser entre ses bras. Y’a des parterres de sentiments fleuris qui lui éclosent dans l’estomac. Comme une deuxième demande en mariage. « Je suis surprise que ce soit toi qui me le demandes ... » Tu pensais le 'caprice' venir de toi. Tu perds ton souffle, tu te tends contre lui pour finalement lui arracher sa bouche, la reprendre alors qu’il a déjà laisser sa marque dessus, de la commissure jusqu’à sa langue que tu mords de tes dents. Dans la pénombre. Tu le relâches pour mieux faire tomber tes pétales, tes envies, une fleur à épines qui dévoilent le dorée de sa peau sans jamais le quitter des yeux. « Évidemment, moi aussi j'en rêvais d'une. Tout le monde sait qu'on est marié, mais je voulais leur cracher notre bonheur à la figure. » Reine peste ; mais qui serait si fière de se montrer à son bras, devant la foule, devant le monde. « Je veux les exaspérer, les rendre jaloux. Leur montrer que c'est toi et moi. » Petit sourire taquin qui se transforme vite en une moue mi-gênée, mi-revêche. « Et puis, j'avoue. Moi aussi je veux une robes de mariée. » Non plusieurs. Douze !
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Jeu 4 Avr 2019 - 20:38
T'es foutu, Elios. Baiser tempétueux, joie brutale qui les unissait. Pour toujours. L'accalmie de la douche les rendait lyriques, sincères. Même dans leur vulnérabilité ils jouaient à se prétendre roi et reine l'un de l'autre, sans oublier qu'ils étaient à armes égales. Ils se contemplaient, regards fiers sur leur peau nue, émus sur leur âme offerte. Bientôt le couple Flores se pavanerait à Hungcalf, inondant les autres de leur superbe. Ça me manque tout ça. Souvenir d'une jeunesse américaine et insouciante, avant que les disputes et la distance orgueilleuse ne brouille tout. Ils reprendraient leur place au sommet. Dans la même idée, Elios annonça ses intentions quant à leur mariage. Un événement luxueux, indécent, écrasant. Le summum de leur victoire. Le soulagement dans le soupir de Jazmin le toucha profondément. C'était donc si simple, de la combler ? Il suffisait de ne plus avoir peur, de s'ouvrir complètement et de lui dire à quel point ils s'appartenaient. Ravi de voir que ses rêves de jeune époux faisaient écho en elle, il lui souriait, énigmatique conquérant. Je suis surprise que ce soit toi qui me le demandes... Et par surprise, elle voulait dire conquise. Nouveau baiser langoureux, sauvage, évident. Main dans sa nuque, les doigts glissés dans ses cheveux mouillés, le Texan lui rendait l'assaut, comme pour confirmer ses paroles, lui montrer qu'il n'y avait pas de quoi s'étonner vu l'amour qu'il lui portait. Évidemment, moi aussi j'en rêvais, répondit Jazmin en le relâchant. Tout le monde sait qu'on est marié, mais je voulais leur cracher notre bonheur à la figure. Je veux les exaspérer, les rendre jaloux. Leur montrer que c'est toi et moi. Cette mesquinerie de reine était bien sienne, et fit doucement rire le sorcier. L'ivresse de la gloire et le mépris des autres, n'était-ce pas grisant ?
La latina termina avec une petite moue d'enfant. Et puis, j'avoue. Moi aussi je veux une robe de mariée. Amusé, le jeune homme haussa les sourcils. Il glissa un doigt sous le menton de sa femme en passant près d'elle. Une seule ? Question rhétorique. Jazmin aurait toutes les robes qu'elle voudrait. Hors de question que son épouse ait des limites. Faisons-le, alors, conclut sérieusement Elios. Il se glissa sous le jet d'eau pour se laver enfin, étalant la mousse de son savon sur sa peau encrée. Avant la fin du printemps. L'organisation demanderait un peu de temps vu l'ampleur, mais il ne voulait pas que cela tarde trop. La patience n'était pas son fort. Je vais en parler à mes parents. La délicieuse conversation qui l'attendait. Ses parents étaient réticents à un mariage avec Jazmin depuis des années déjà. Il leur faudrait juste accepter que le choix ne leur appartenait plus. Ils obéiraient et participeraient à l'organisation de l'événement. Toute la haute société américaine et latine devait être conviée. Rincant ses épais cheveux, la tête en arrière, le Texan fermait les yeux. Tu veux vivre ici alors ? L'appartement te convient ? Il avait cru comprendre que c'était la décision de la sorcière, mais il préférait que les choses soient dites. Ceci dit, il espérait qu'il n'avait pas besoin de lui préciser qu'il était interdit qu'elle ramène qui que ce soit ici. C'était déjà suffisamment généreux de sa part de tolérer qu'elle s'amuse en dehors du lit conjugal.
La latina termina avec une petite moue d'enfant. Et puis, j'avoue. Moi aussi je veux une robe de mariée. Amusé, le jeune homme haussa les sourcils. Il glissa un doigt sous le menton de sa femme en passant près d'elle. Une seule ? Question rhétorique. Jazmin aurait toutes les robes qu'elle voudrait. Hors de question que son épouse ait des limites. Faisons-le, alors, conclut sérieusement Elios. Il se glissa sous le jet d'eau pour se laver enfin, étalant la mousse de son savon sur sa peau encrée. Avant la fin du printemps. L'organisation demanderait un peu de temps vu l'ampleur, mais il ne voulait pas que cela tarde trop. La patience n'était pas son fort. Je vais en parler à mes parents. La délicieuse conversation qui l'attendait. Ses parents étaient réticents à un mariage avec Jazmin depuis des années déjà. Il leur faudrait juste accepter que le choix ne leur appartenait plus. Ils obéiraient et participeraient à l'organisation de l'événement. Toute la haute société américaine et latine devait être conviée. Rincant ses épais cheveux, la tête en arrière, le Texan fermait les yeux. Tu veux vivre ici alors ? L'appartement te convient ? Il avait cru comprendre que c'était la décision de la sorcière, mais il préférait que les choses soient dites. Ceci dit, il espérait qu'il n'avait pas besoin de lui préciser qu'il était interdit qu'elle ramène qui que ce soit ici. C'était déjà suffisamment généreux de sa part de tolérer qu'elle s'amuse en dehors du lit conjugal.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Mar 9 Avr 2019 - 21:18
you know that you've got me
you've locked me down
« Et puis, j'avoue. Moi aussi je veux une robe de mariée. » Elios, comme une éclipse. Qui traîne la plénitude de la lune derrière lui. Qui rend silence aux agitations printanières. Tu pourrais le regarder durant des heures pendant qu'il bouleverse ton espace temps. Lui, qui sait figer l'instant présent. Qui tait ton cataclysme crânien et qui articule tes rêves aériens. Une seule ? Il n'y a qu'en sa présence que tu penses appartenir à un autre monde. Un monde fait de rien, un monde fait de lui. Un néant sans issue, une geôle pour vos êtres grisés. Un éternel peint en noir, un olympe où l'inexistence vous rendrait enfin réels. Lui, toi, valsant dans une inanité infinie. Condamnés à sceller vos regards dans celui de l'autre pour toujours. « Non, en fait, j'en veux douze. », douze, comme les douze soleils aztèques ; douze comme les mois d'une année. C'est que t'en deviens poétique Jazmin, presque croyante d'une foi perdue, oubliée depuis des lustres. Faisons-le, alors, avant la fin du printemps. Ton cœur pulse sous les mots de l'astre. T'aimes son impatience, sa détermination sans faille. Je vais en parler à mes parents. Et comme lui, tu sais ce que tu veux. Lui, sa langue, ses mains et le truc qui palpite sous sa poitrine. T'en as voulu des cœurs princesse, t'en as volé d'un sourire sans le vouloir, t'en as arraché par caprice, t'en as jeté par lassitude sans que le tien ne bouge jamais ; endormi sous la couche de ténèbres que t'as laissé s'accumuler depuis des années. Et pour la première fois, tu lui donnes, tu l'offres. « Tu veux que je vienne ? C'est quelque chose qu'on devrait faire ensemble … », tu hésites quelques instants, tu n'as jamais été à ton aise avec les trucs de famille. Tu n'as jamais eu de modèle à suivre, du moins, pas le bon. Comment ça fonctionne ? « … Ça fait partie des préparatifs. », tu te justifies ? T'essaies de réprimer cette envie de rougir, en vain. Alors tu te glisses dans le jet d'eau toi aussi dans l'espoir peut-être que l'eau fasse disparaître ton air gêné et tes grandes lacunes. Tu veux vivre ici alors ? L'appartement te convient ? T’es belle Jazmin, belle dans la laideur qui te fend l’âme, beauté mortelle d’une princesse – presque - sans empathie. Ça te manque avec la plupart des gens. C’est un trou béant arraché depuis des années. Tu sourcilles plus devant grand chose, ni devant les larmes, ni devant les cris, pas même devant les colères noires qui arrivent à exciter quelque chose dans la cage qui te sert de poitrine. Mais pas avec lui. Avec lui il y a les trémolos dans ta voix, les frissons, les colères sourdes, les passions brûlantes … et la jalousie dévorante. « J'ai toujours aimé cet appartement. » Ça pulse le sang, ça pique un désir de poison. Un calme sans cesse apparent, on ne voit que la pointe d’un iceberg, Jazmin, t'es rempli de paradoxe, de mille faces de lune changeante selon tes humeurs. des palettes de sourires qui cachent des insultes, des mots durs, du respect plus rarement et jamais trop de tendresse. « Mais combien de femme ont prit leur douche ici ? » Égoïste à en crever, t'es venue sur terre pour ton plaisir et dans le seul but de le combler sans jamais comprendre que t'es insatiable, boulimique de tragédies, d'amour, de pouvoir. « Je veux quelque chose qui soit à nous. Rien qu'à nous. » tu veux un nouveau royaume, un nouveau château.
- InvitéInvité
Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Sam 13 Avr 2019 - 10:26
C'était si facile. Ils s'étaient persuadés que les conventions n'étaient pas pour eux, qu'ils étaient hors des cases, hors des sentiers, refusant de mettre des mots sur ce qui les liait. Pourtant, en une phrase, leur mariage était prévu. Ni l'un ni l'autre ne se drapaient plus dans un égo déplacé pour faire mine de ne pas s'y intéresser. Ils organiseraient leur union, moquerie luxueuse au nez du monde, démesure à leur image. Douze robes pour la princesse, douze feux d'orgueil dans le regard de son époux. Délassés sous l'eau chaude au savon parfumé, les apprentis géants préparaient leur ascension. Elios devait annoncer officiellement son union à ses parents. Tu veux que je vienne ? proposa spontanément Jazmin, elle qui fuyait ce genre de conversations terre à terre et conventionnelles. C'est quelque chose qu'on devrait faire ensemble... Ça fait partie des préparatifs. Justification maladroite et rougissante. Le Texan observa un instant la sorcière, un sourire légèrement moqueur aux lèvres. Elle changeait. Elle se poussait à lui montrer qu'elle avançait à ses côtés. Puis, il considéra la proposition sérieusement. Je pense qu'il est mieux que j'y aille seul dans un premier temps. Il savait déjà que ses parents se sentiraient menacés si le couple venait leur tenir tête, supérieur en superbe. Surtout, il ne voulait pas que Jazmin entende des paroles peu agréables à son encontre. Il mettrait les points sur le i sans elle, afin que son arrivée se déroule sans impair. Une fois que les choses seront claires, on pourra commencer les préparatifs tous ensemble. Mots bien choisis, appuyés en fin de phrase. Personne ne se mettra en travers de leur chemin. Tu peux déjà réfléchir à qui va faire tes robes, et à tes demoiselles d'honneur. Cela devrait l'occuper un peu, le temps que tout soit muselé du côté Flores.
Futur immédiat, le sorcier s'assura que Jazmin souhaitait vivre avec lui. Les limites de leurs libertés restaient en suspens, Elios étant partagé entre l'envie de posséder tout d'elle et la prudence de lui laisser la possibilité de se sentir sans entraves. J'ai toujours aimé cet appartement. Rien d'étonnant. Elle y venait sans annonce, seule à pouvoir utiliser l'armoire de transport, seule suffisamment acceptée par les Xolo pour s'introduire ici sans risques. Mais combien de femmes ont pris leur douche ici ? Ce genre de questions tranchantes. Le sorcier savait qu'il pouvait faire basculer l'humeur de la latina en un seul mot, selon s'il décidait de la piquer ou de la rassurer. Il ne répondit rien, choisissant ni de provoquer inutilement ni de rassurer par de fausses promesses. Il ramenait très rarement d'autres femmes chez lui, préférant mener ces quelques escapades ailleurs, mais c'était arrivé parfois - et surtout il avait été fiancé plusieurs mois, et Avril n'avait rien d'une colombe effarouchée. Sentant le danger de cette question rhétorique, Elios s'approcha doucement de sa sorcière, propre, mouillé de l'eau limpide qui faisait luire ses tatouages. Je veux quelque chose qui soit à nous. Rien qu'à nous. Jazmin voulait quelque chose d'autre. Encore. Toujours. Comprenant la légitimité de sa demande, il acquiesça. A vos ordres, princesa. Nullement attaché à son logement, il lui était facile de le vendre et de chercher mieux, neuf, un cocon de luxe immense réservé à son nouvel amour. L'unique. Rien qu'à nous, murmura-t-il, le visage contre le sien, effleurant ses courbes de son corps chaud. Délire de sens, délice du simple contact électrique et brûlant. La bouche avide de ses lèvres, les yeux mi-clos, le Texan sentait la passion reprendre possession de son calme apparent. Tout ? Est-ce que tout sera à lui ? A eux seuls ? L'idée lui tournait dans la tête, lui tournait la tête, guidant ses mains habiles sur Jazmin, sa bouche, sa gorge, son coeur, son corps indécent, comme s'il explorait ce qui lui appartenait, incertain de l'exclusivité. Soupir fiévreux pour retenir l'envie qui le saisissait. Tu portes mon nom, Jazmin, il va falloir me poser des limites si tu ne veux pas que je m'approprie tout de toi. Les yeux verts se fichèrent dans ceux de la sorcière, curieux, attentifs, amoureusement menaçants. Il voulait être sûr de ce qu'il allait devoir accepter de sa part concernant leurinfidélité.
Futur immédiat, le sorcier s'assura que Jazmin souhaitait vivre avec lui. Les limites de leurs libertés restaient en suspens, Elios étant partagé entre l'envie de posséder tout d'elle et la prudence de lui laisser la possibilité de se sentir sans entraves. J'ai toujours aimé cet appartement. Rien d'étonnant. Elle y venait sans annonce, seule à pouvoir utiliser l'armoire de transport, seule suffisamment acceptée par les Xolo pour s'introduire ici sans risques. Mais combien de femmes ont pris leur douche ici ? Ce genre de questions tranchantes. Le sorcier savait qu'il pouvait faire basculer l'humeur de la latina en un seul mot, selon s'il décidait de la piquer ou de la rassurer. Il ne répondit rien, choisissant ni de provoquer inutilement ni de rassurer par de fausses promesses. Il ramenait très rarement d'autres femmes chez lui, préférant mener ces quelques escapades ailleurs, mais c'était arrivé parfois - et surtout il avait été fiancé plusieurs mois, et Avril n'avait rien d'une colombe effarouchée. Sentant le danger de cette question rhétorique, Elios s'approcha doucement de sa sorcière, propre, mouillé de l'eau limpide qui faisait luire ses tatouages. Je veux quelque chose qui soit à nous. Rien qu'à nous. Jazmin voulait quelque chose d'autre. Encore. Toujours. Comprenant la légitimité de sa demande, il acquiesça. A vos ordres, princesa. Nullement attaché à son logement, il lui était facile de le vendre et de chercher mieux, neuf, un cocon de luxe immense réservé à son nouvel amour. L'unique. Rien qu'à nous, murmura-t-il, le visage contre le sien, effleurant ses courbes de son corps chaud. Délire de sens, délice du simple contact électrique et brûlant. La bouche avide de ses lèvres, les yeux mi-clos, le Texan sentait la passion reprendre possession de son calme apparent. Tout ? Est-ce que tout sera à lui ? A eux seuls ? L'idée lui tournait dans la tête, lui tournait la tête, guidant ses mains habiles sur Jazmin, sa bouche, sa gorge, son coeur, son corps indécent, comme s'il explorait ce qui lui appartenait, incertain de l'exclusivité. Soupir fiévreux pour retenir l'envie qui le saisissait. Tu portes mon nom, Jazmin, il va falloir me poser des limites si tu ne veux pas que je m'approprie tout de toi. Les yeux verts se fichèrent dans ceux de la sorcière, curieux, attentifs, amoureusement menaçants. Il voulait être sûr de ce qu'il allait devoir accepter de sa part concernant leur
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Mer 17 Avr 2019 - 11:20
you know that you've got me
you've locked me down
« J'ai toujours aimé cet appartement. Mais combien de femmes ont pris leur douche ici ? », jalousie non dissimulé dans la voix. Une possessivité que tu n’as de cesse de lui montrer depuis que tu le connais. C’est plus fort que toi, ça ravage, ça détruit. Néanmoins, aucune réponse ne vient à cette question qu’il sait dangereuse, peut-être plus sage qu’à l’époque, t’es certaine qu’il aurait répondu par le passé. « Je veux quelque chose qui soit à nous. Rien qu'à nous. » Légitime ou non, ça reste un caprice. Il s’avance. A vos ordres, princesa. Y a l’esquisse d’un sourire sur tes lèvres, le surnom entre ses lèvres, toujours un cadeau pour tes oreilles. Rien qu'à nous. Front contre front, tu le regardes ; magnétisme sans faille. Lui. Lui et ses bras chauds, lui et son parfum qui sent la maison, dans lequel tu pourrais faire une overdose, là, dans le creux de sa clavicule où tu pourrais boire comme dans une coupe de cristal, ce bout d'os que tu te retiens de ronger de manière possessive. Sure quand ses doigts glissent sur toi, comme ça, te font sentir spéciale. Parce que t'as ce don, de craquer comme un petit œuf qui tombe du nid, pour lui ; à cause de lui. Ses mains qui chassent la pluie et les orages, ça te redonnes le goût de vivre. De son contact, il éveille de nouveau cette passion, cette chaleur dans ton ventre. De la pulpe de ses doigts tu y vois le plaisir, qu’il te montre en brides, qu’il t’en saupoudre. Quand il est là pour toi, sans rien, sans rien en échange. Même si tu lui donne le monde, que tu fais comme dans le conte où papa décroche la lune, puis meurt en tombant de l'échelle. Quand il rigole, tu lui donnerais ta peau et tes os, ton corps en sacrifice. Il te recolle toujours, quand ses bras te serrent. Il t'achève quand il te domine. Quand tu montes sur lui, sur ses cuisses, dans toute ta splendeur amazone. Tout ? Elios. Cinq petites lettres et un océan de possibilités, un océan de sentiments. Jazmin et Elios au beau milieu d'un plateau de jeu. Des chemins à emprunter, des cul-de-sac, des retours en arrière, des fenêtres aléatoires et la ligne d'arrivée. À tous les coups, Elios est la meilleure partie que tu n’aies jamais initié.
Si tu savais combien je ne mérite rien Elios. J'passe les trois quarts de ma vie à mentir, à tricher, étouffée dans un bain de superficialité. Alors que dans tes yeux, j'ai l'impression d'être la meilleure version de moi-même. Ses mains sur ta peau te font perdre l’esprit, mettant à mal ton sang-froid. Tu frisonnes, tu soupires ; tandis que tes mains retrouvent naturellement ce corps qui damnerait un saint. Tu portes mon nom, Jazmin, il va falloir me poser des limites si tu ne veux pas que je m'approprie tout de toi. , yeux qui s’encrent, s’accrochent. Tu saisis l’importance du sujet, car chaque mot, chaque lettre deviendra pacte, nouvelle promesse. « Depuis quand j’ai des limites te concernant ? » ton impérial, à la fois tendre et sec. Une main se glisse sur le visage du soleil, caresse amoureuse. « Je te donne tout. A toi seulement. » ; tu t’es toujours crue volage, incapable de butiner une unique fleur. Tu t’en es persuadée, mais aussi amère que soit l’idée, t’as appris à devenir exclusive avec un autre que lui. « Parce que je te veux tout entier, rien que pour moi. » Le posséder. L’idée absolue et entêtante, qui prend place dans ton esprit, dans ton cerveau, envahis tout ce qui te reste de lucidité. L’avoir, que pour toi, qu’il t’appartienne, attaché, enchaîné, à ta disposition. Gamine capricieuse devant une vitrine bien trop alléchante. Et c’est dans un baiser que tu scelles les mots. Un baiser mi-sauvage, mi-délicat ; alors que ta main se loge dans son cou. La terre se remet à tourner sous tes mots, la vérité – la tienne ou le vôtre - revenant frapper la réalité.
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Re: (hot) l'épouse du soleil - elmin
Jeu 2 Mai 2019 - 10:34
Aube. Les corps se retrouvaient, se reconnaissaient, parcelles d'une seule âme, bouillonnante et tortueuse. Quel que fût le chemin obscur, il menait à leur cœur et à leur regard impérial. Elios dessinait les contours de ce qui lui appartenait, redoutant de devoir céder des parts à l'impétueux désir de liberté de Jazmin. Frissons du contact électrique, des doigts tatoués contre la peau divine. Depuis quand j’ai des limites te concernant ? répondit la reine d'un ton implacable. Les yeux verts s'allumèrent d'un éclat joueur, séduit, reconnaissant. Il pouvait citer plusieurs preuves de ces limites, claquées à son visage depuis qu'il la connaissait. Jazmin était volage. Un électron libre, qu'on ne pouvait enfermer. Pourtant, n'avait-elle pas changé ? Elle était revenue à lui plus fort que jamais.
Zénith. Elle glissa une main amoureuse sur son visage. Je te donne tout. A toi seulement. Ces simples mots qui contenaient l'infini. La promesse qu'il n'osait espérer et qui était pourtant évidente. Lourd et léger à la fois, Elios prenait le temps de mesurer les syllabes détachées des lèvres de la sorcière. La solennité du moment. Jamais plus il n'aurait à la partager, à fermer les yeux sur ses jeux avec d'autres corps. Jamais plus. Jamais. Ce corps serait le sien, cette âme son miroir. Comme pour s'assurer qu'elle avait conscience de ce qu'elle affirmait, le Texan emprisonna de ses doigts agiles le menton de sa femme, pour maintenir sa tête face à la sienne sans effort. L'éclat de ses prunelles brûlait désormais de fierté et d'amour. Parce que je te veux tout entier, rien que pour moi, poursuivit-elle.
Crépuscule. Le baiser scella le serment. Elios n'avait aucun mal à jurer sa fidélité. Le seul corps qu'il vénérait était celui de la latina depuis qu'il l'avait touché. Les autres n'étaient que des mégots de basse qualité qu'il avait utilisés en cas de crise de manque. Quant à son cœur, il s’enorgueillait désormais de faire honneur à son mariage et de n'aimer qu'elle. Il avait détruit celui d'Irina pour s'en assurer. Il serait prêt à recommencer mille fois pour elle. L'unique. Alors nous aurons tout l'un de l'autre. Sans limites, conclut-il en rompant le baiser. Ses mains s'engouffrèrent dans le dos de Jazmin, glissant sur sa peau mouillée, tandis qu'il se penchait à son oreille. Je t'aime, mon épouse, ma fleur, mienne. Depuis toujours. Jusqu'à la fin. Les mots cessèrent à présent et dans la moiteur berçante de la douche, Elios reprit possession du corps de la sorcière pour l'aimer encore, et encore.
Zénith. Elle glissa une main amoureuse sur son visage. Je te donne tout. A toi seulement. Ces simples mots qui contenaient l'infini. La promesse qu'il n'osait espérer et qui était pourtant évidente. Lourd et léger à la fois, Elios prenait le temps de mesurer les syllabes détachées des lèvres de la sorcière. La solennité du moment. Jamais plus il n'aurait à la partager, à fermer les yeux sur ses jeux avec d'autres corps. Jamais plus. Jamais. Ce corps serait le sien, cette âme son miroir. Comme pour s'assurer qu'elle avait conscience de ce qu'elle affirmait, le Texan emprisonna de ses doigts agiles le menton de sa femme, pour maintenir sa tête face à la sienne sans effort. L'éclat de ses prunelles brûlait désormais de fierté et d'amour. Parce que je te veux tout entier, rien que pour moi, poursuivit-elle.
Crépuscule. Le baiser scella le serment. Elios n'avait aucun mal à jurer sa fidélité. Le seul corps qu'il vénérait était celui de la latina depuis qu'il l'avait touché. Les autres n'étaient que des mégots de basse qualité qu'il avait utilisés en cas de crise de manque. Quant à son cœur, il s’enorgueillait désormais de faire honneur à son mariage et de n'aimer qu'elle. Il avait détruit celui d'Irina pour s'en assurer. Il serait prêt à recommencer mille fois pour elle. L'unique. Alors nous aurons tout l'un de l'autre. Sans limites, conclut-il en rompant le baiser. Ses mains s'engouffrèrent dans le dos de Jazmin, glissant sur sa peau mouillée, tandis qu'il se penchait à son oreille. Je t'aime, mon épouse, ma fleur, mienne. Depuis toujours. Jusqu'à la fin. Les mots cessèrent à présent et dans la moiteur berçante de la douche, Elios reprit possession du corps de la sorcière pour l'aimer encore, et encore.