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Inventaire Sorcier
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Re: La main dans le sac - Agrippa
Mar 9 Avr 2019 - 11:29
Le membre 'Elise Khalski' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 6
'Dé de magie' : 6
- InvitéInvité
Re: La main dans le sac - Agrippa
Jeu 11 Avr 2019 - 14:05
Voilà plusieurs jours que je constatais que ma réserve directement exposée dans ma salle de cours était en proie à de mystérieuses disparitions. J’étais du genre maniaque avec mes affaires, surtout lorsqu’il s’agissait ses cours je notais tout et je comptais tout. C’est ce qui faisait de moi une femme redoutable et dangereuse, car je prévoyais assez tout en laissant assez de place pour l’imprévu et le hasard.
Déjà victime de vol dans la réserve par personne d’autre que ma collègue Amonwë, j’aurai pu parier que c’était à nouveau elle. Pourtant, je restais dubitative. Malgré nos conflits nous avions pu trouver un terrain d’entente et je la savais femme de parole. J’avais donc du mal à me persuader que ça puisse être elle à nouveau.
Voilà pourquoi ce soir j’avais pris mes précautions. Je voulais en avoir le cœur net, et s’il y avait un nouveau voleur dans l’université je me devais de le corriger comme il se doit. On ne volait pas un Skinner impunément, par Merlin !
Après avoir placé plusieurs sortilèges dans ma salle de cours, je restais patiemment éveillée dans le petit appartement qui y était accolé. L’oreille tendue et attentive, j’attendais la venue de mon ravisseur tout en corrigeant certaines copies. Autant s’occuper de manière intelligente, et si sa venue n’était pas pour cette nuit et bien tant pis ce sera pour la prochaine. J’étais une femme extrêmement patiente, au diapason de ma froideur.
Alors c’est avec un sourire satisfait que j’entendais des bruissements, et que l’alarme magique que j’avais posée plus tôt retenti doucement à mon oreille. Muette de l’autre côté du mur, pour n’éveiller aucun soupçon, elle était belle et bien présente pour moi.
Sans me faire prier, je me redressais de toute ma hauteur, vêtue d’une longue robe verte foncée, avant d’ouvrir la porte d’entrée de mon appartement donnant directement sur ma salle.
C’était presque avec satisfaction que je voyais une élève et non pas le professeur Amonwë. Dommage dans un sens, j’aurai aimé pouvoir lui voler dans les plumes, mais une élève, c’était tout aussi bien.
Les bras le long du corps, ma démarche était lente et menaçante. Je prenais un malin plaisir à faire claquer mes talons à chaque pas, glas de la sentence qui attendait la jeune femme. Blonde, il n’y avait que ma chevelure qui était clair et mystérieusement étincelante dans cette pénombre de la nuit. Même mon regard, clair lui aussi, d’un bleu froid et hautain, était avec l’obscurité et la colère, devenu noir et incendiaire.
Pointant ma baguette d’un blanc étrangement nacré pour une sorcière comme moi, en direction de la jeune femme, je m’appliquais à détacher chaque mot que je prononçais, accentuant encore mon air hostile.
- Mademoiselle Khalski. Quel déplaisir de vous voir dans ses conditions dans ma salle de classe. Donnez moi une seule bonne raison de ne pas vous réduire à l’état de légume…
Déjà victime de vol dans la réserve par personne d’autre que ma collègue Amonwë, j’aurai pu parier que c’était à nouveau elle. Pourtant, je restais dubitative. Malgré nos conflits nous avions pu trouver un terrain d’entente et je la savais femme de parole. J’avais donc du mal à me persuader que ça puisse être elle à nouveau.
Voilà pourquoi ce soir j’avais pris mes précautions. Je voulais en avoir le cœur net, et s’il y avait un nouveau voleur dans l’université je me devais de le corriger comme il se doit. On ne volait pas un Skinner impunément, par Merlin !
Après avoir placé plusieurs sortilèges dans ma salle de cours, je restais patiemment éveillée dans le petit appartement qui y était accolé. L’oreille tendue et attentive, j’attendais la venue de mon ravisseur tout en corrigeant certaines copies. Autant s’occuper de manière intelligente, et si sa venue n’était pas pour cette nuit et bien tant pis ce sera pour la prochaine. J’étais une femme extrêmement patiente, au diapason de ma froideur.
Alors c’est avec un sourire satisfait que j’entendais des bruissements, et que l’alarme magique que j’avais posée plus tôt retenti doucement à mon oreille. Muette de l’autre côté du mur, pour n’éveiller aucun soupçon, elle était belle et bien présente pour moi.
Sans me faire prier, je me redressais de toute ma hauteur, vêtue d’une longue robe verte foncée, avant d’ouvrir la porte d’entrée de mon appartement donnant directement sur ma salle.
C’était presque avec satisfaction que je voyais une élève et non pas le professeur Amonwë. Dommage dans un sens, j’aurai aimé pouvoir lui voler dans les plumes, mais une élève, c’était tout aussi bien.
Les bras le long du corps, ma démarche était lente et menaçante. Je prenais un malin plaisir à faire claquer mes talons à chaque pas, glas de la sentence qui attendait la jeune femme. Blonde, il n’y avait que ma chevelure qui était clair et mystérieusement étincelante dans cette pénombre de la nuit. Même mon regard, clair lui aussi, d’un bleu froid et hautain, était avec l’obscurité et la colère, devenu noir et incendiaire.
Pointant ma baguette d’un blanc étrangement nacré pour une sorcière comme moi, en direction de la jeune femme, je m’appliquais à détacher chaque mot que je prononçais, accentuant encore mon air hostile.
- Mademoiselle Khalski. Quel déplaisir de vous voir dans ses conditions dans ma salle de classe. Donnez moi une seule bonne raison de ne pas vous réduire à l’état de légume…
- InvitéInvité
Re: La main dans le sac - Agrippa
Jeu 2 Mai 2019 - 10:30
La main dans le sac
⇜ code by bat'phanie ⇝
@Agrippa Skinner Poutch, sorry du délais, j'étais assez prise
- InvitéInvité
Re: La main dans le sac - Agrippa
Dim 5 Mai 2019 - 10:58
C'est que la petite sorcière semblait vouloir me tenir tête. D'un sourcil haussé, je penchais le visage sur le côté d'un signe significatif de dédain. Pour qui se croyait-elle à me répondre de la sorte comme si j'étais née de la dernière pluie ? Mais grand bien lui fasse. Plus elle parlait, et plus elle allait s'enfoncer dans ses idioties. Plus j'allais pouvoir la punir pour davantage de raisons.
Croisant les bras, je me délectais du mal-être de la jeune femme qui était intimidée par ma présence. J'aimais produire cet effet, car je savais que c'était ce qui me permettait d'être plus facilement respectée. Ceux qui osaient me tenir tête étaient les cas les plus difficiles, mais souvent c'était simplement de l'insubordination car papa et maman leurs offraient tout, et pensaient que c'était alors un du. Clairement, mademoiselle Khalski n'était pas dans cette figure de style, et c'était tant mieux. De plus, elle avait certaines particularités que j'avais cru observer dernièrement qui m'intriguait. Roulant mes prunelles azurées et glaciales dans mes orbites, je les plantais ensuite sur l'étudiante avant de laisser un long soupir s'échapper de mes narines, précédent ma réponse.
- Ah parce qu'en plus vous me prenez pour une idiote ? Vous croyez vraiment que je n'ai pas remarqué la disparition de mes ingrédients dans ma réserve ? Vous pensez que c'est self-service ici ? Mademoiselle Khalski je vous croyais bien plus futée que ça. Ces ingrédients sont sélectionnés parmi les meilleurs pour vous offrir le meilleur en cours. Me les voler, c'est me voler mon temps et mes gallions.
Je voyais bien qu'elle essayait de m'attendrir, mais en réalité, personne ne pouvait y arriver. Mes enfants eux-mêmes avaient beaucoup de difficultés à le faire. Redressant ma tête pour la remettre droite, je me plantais sur mes pieds tout en fronçant les sourcils, adressant alors un regard qui ne décolérait pas à la jeune femme, lui faisant ainsi bien comprendre que je ne voulais pas plaisanter. J'avais bien assez contre elle pour la punir, et je savais qu'en son fort intérieur elle en était consciente. Se promener dans les couloirs la nuit, même si elle était majeure et vaccinée. Pénétrer dans une salle de classe sans autorisation. Voler dans la réserve de cette dites salle. Insubordination. Sans compter ce que j'avais souligné, à savoir mon temps et mes gallions, même si cela était encore discutable car je n'étais jamais regardante sur mon temps de travail tant je l'appréciais.
- Ho non vous n'allez pas rejoindre votre chambre bien sagement. Agitant ma baguette nacrée, je refermais la porte de la salle et la verrouillais. Croisant à nouveau les bras, je la fixais la Lufkin une nouvelle fois. Dites-moi ce que vous étiez en train de préparer. J'avais déjà quelques idées en tête à force de faire la liste des ingrédients qu'il me manquait, mais il y avait également un illogisme frappant qui me dérangeait. Je voulais donc m'assurer de ce que faisait l'élève avec mes ingrédients. Qui plus est, elle m'intriguait. Je n'étais pas dupe et j'avais bien remarqué lors des cours qu'elle était douée dans ma matière. Je reconnaissais toujours les élèves qui avaient du talent. Mais il y avait autre chose.
Croisant les bras, je me délectais du mal-être de la jeune femme qui était intimidée par ma présence. J'aimais produire cet effet, car je savais que c'était ce qui me permettait d'être plus facilement respectée. Ceux qui osaient me tenir tête étaient les cas les plus difficiles, mais souvent c'était simplement de l'insubordination car papa et maman leurs offraient tout, et pensaient que c'était alors un du. Clairement, mademoiselle Khalski n'était pas dans cette figure de style, et c'était tant mieux. De plus, elle avait certaines particularités que j'avais cru observer dernièrement qui m'intriguait. Roulant mes prunelles azurées et glaciales dans mes orbites, je les plantais ensuite sur l'étudiante avant de laisser un long soupir s'échapper de mes narines, précédent ma réponse.
- Ah parce qu'en plus vous me prenez pour une idiote ? Vous croyez vraiment que je n'ai pas remarqué la disparition de mes ingrédients dans ma réserve ? Vous pensez que c'est self-service ici ? Mademoiselle Khalski je vous croyais bien plus futée que ça. Ces ingrédients sont sélectionnés parmi les meilleurs pour vous offrir le meilleur en cours. Me les voler, c'est me voler mon temps et mes gallions.
Je voyais bien qu'elle essayait de m'attendrir, mais en réalité, personne ne pouvait y arriver. Mes enfants eux-mêmes avaient beaucoup de difficultés à le faire. Redressant ma tête pour la remettre droite, je me plantais sur mes pieds tout en fronçant les sourcils, adressant alors un regard qui ne décolérait pas à la jeune femme, lui faisant ainsi bien comprendre que je ne voulais pas plaisanter. J'avais bien assez contre elle pour la punir, et je savais qu'en son fort intérieur elle en était consciente. Se promener dans les couloirs la nuit, même si elle était majeure et vaccinée. Pénétrer dans une salle de classe sans autorisation. Voler dans la réserve de cette dites salle. Insubordination. Sans compter ce que j'avais souligné, à savoir mon temps et mes gallions, même si cela était encore discutable car je n'étais jamais regardante sur mon temps de travail tant je l'appréciais.
- Ho non vous n'allez pas rejoindre votre chambre bien sagement. Agitant ma baguette nacrée, je refermais la porte de la salle et la verrouillais. Croisant à nouveau les bras, je la fixais la Lufkin une nouvelle fois. Dites-moi ce que vous étiez en train de préparer. J'avais déjà quelques idées en tête à force de faire la liste des ingrédients qu'il me manquait, mais il y avait également un illogisme frappant qui me dérangeait. Je voulais donc m'assurer de ce que faisait l'élève avec mes ingrédients. Qui plus est, elle m'intriguait. Je n'étais pas dupe et j'avais bien remarqué lors des cours qu'elle était douée dans ma matière. Je reconnaissais toujours les élèves qui avaient du talent. Mais il y avait autre chose.
- Spoiler:
- HRP : pas de soucis je comprends ne t'en fais pas, je suis contente que tu sois toujours avec nous
- InvitéInvité
Re: La main dans le sac - Agrippa
Lun 6 Mai 2019 - 18:55
Fronçant légèrement les sourcils de manière dubitative, j'observais l'élève s'excuser, davantage pour mes gallions que pour mes ingrédients. Bon. C'était déjà un premier pas dans le sens du respect. De plus, elle avait remarqué que mes ingrédients étaient de qualité, ce que peu d'universitaires remarquaient, car je ne le disais pas. Ce détail, pourtant de taille, me permettait de les trier sur le volet.
Seuls ceux qui étaient passionnés par ce qu'ils faisaient et parce qu'ils étaient attentifs pouvaient voir que ce qu'il y avait en réserve dans ma salle de cours était le meilleur. Après tout, pour mes protégés, je n'offrais que le meilleur camouflé derrière un masque de sévérité. Mais il n'y avait que comme ça que les jeunes apprenaient le respect, et surtout, qu'ils pouvaient ressortir le meilleur d'eux-mêmes. C'était en ayant peur, en se sentant pressés. Ils me remercieront une fois leurs diplômes en poche et dans un cadre de travail plus serein. Sans qu'ils ne s'en rendent compte, je les préparais à leurs futures vies professionnelles en tant que potionnistes.
Dans le fond, j'ignorais les ambitions de la jeune Lufkin en face de moi, mais qu'importe. Maintenant qu'elle était venue se jeter toute seule comme une grande dans ma toile, je n'allais pas la laisser filer comme ça. Habituée aux longues nuits de veille, car après avoir eu six enfants le sommeil est tout relatif, je n'allais pas me priver de m'amuser un peu. Qui plus est, mademoiselle Khalski avait quelque chose qui m'interpelait. Je voulais mettre mes doutes en lumière. Ainsi, après l'avoir enfermé d'un coup de baguette, je l'écoutais m'expliquer ce qu'elle faisait ici, malgré un air quelque peu renfrogné que je pouvais lire sur son visage.
Il n'était que de bonne guerre que je demande des explications sachant qu'elle fouillait dans mes stocks depuis quelque temps déjà. Me contentant d'un simple battement de cils tranquille, lui montrant que je n'avais cure de son agacement, je continuais de l'écouter me dire ce qu'elle venait faire ici.
- Vous entraîner pour mes cours est tout à votre honneur, cependant je ne crois pas vous avoir enseigné les rudiments d'une potion pour la protection contre le soleil, ou même avoir évoqué que j'allais l'enseigner.
Rangeant ma baguette en signe de trêve, je croisais les bras sur mon ventre, remuant la tête pour agiter ma longue chevelure blonde ondulée et ainsi retirer quelques mèches qui me dérangeaient.
- Projetteriez-vous de vous rendre dans le désert pour vos prochaines vacances ? Ou est-ce que vos recherches ont une motivation plus personnelle ?
Avec un sourire presque sournois, je plissais les yeux en la fixant, comme si je l'avais percé à jour. Après tout, la caractéristique que je voyais briller dans son regard, maintenant que nous étions plongées dans la pénombre, ne pouvait guère me tromper plus longtemps.
Seulement, j'appréciais à avoir confirmation de ce que j'avançais, et il était clair que je n'allais pas libérer la jeune femme tant que je n'avais pas obtenu satisfaction.
Seuls ceux qui étaient passionnés par ce qu'ils faisaient et parce qu'ils étaient attentifs pouvaient voir que ce qu'il y avait en réserve dans ma salle de cours était le meilleur. Après tout, pour mes protégés, je n'offrais que le meilleur camouflé derrière un masque de sévérité. Mais il n'y avait que comme ça que les jeunes apprenaient le respect, et surtout, qu'ils pouvaient ressortir le meilleur d'eux-mêmes. C'était en ayant peur, en se sentant pressés. Ils me remercieront une fois leurs diplômes en poche et dans un cadre de travail plus serein. Sans qu'ils ne s'en rendent compte, je les préparais à leurs futures vies professionnelles en tant que potionnistes.
Dans le fond, j'ignorais les ambitions de la jeune Lufkin en face de moi, mais qu'importe. Maintenant qu'elle était venue se jeter toute seule comme une grande dans ma toile, je n'allais pas la laisser filer comme ça. Habituée aux longues nuits de veille, car après avoir eu six enfants le sommeil est tout relatif, je n'allais pas me priver de m'amuser un peu. Qui plus est, mademoiselle Khalski avait quelque chose qui m'interpelait. Je voulais mettre mes doutes en lumière. Ainsi, après l'avoir enfermé d'un coup de baguette, je l'écoutais m'expliquer ce qu'elle faisait ici, malgré un air quelque peu renfrogné que je pouvais lire sur son visage.
Il n'était que de bonne guerre que je demande des explications sachant qu'elle fouillait dans mes stocks depuis quelque temps déjà. Me contentant d'un simple battement de cils tranquille, lui montrant que je n'avais cure de son agacement, je continuais de l'écouter me dire ce qu'elle venait faire ici.
- Vous entraîner pour mes cours est tout à votre honneur, cependant je ne crois pas vous avoir enseigné les rudiments d'une potion pour la protection contre le soleil, ou même avoir évoqué que j'allais l'enseigner.
Rangeant ma baguette en signe de trêve, je croisais les bras sur mon ventre, remuant la tête pour agiter ma longue chevelure blonde ondulée et ainsi retirer quelques mèches qui me dérangeaient.
- Projetteriez-vous de vous rendre dans le désert pour vos prochaines vacances ? Ou est-ce que vos recherches ont une motivation plus personnelle ?
Avec un sourire presque sournois, je plissais les yeux en la fixant, comme si je l'avais percé à jour. Après tout, la caractéristique que je voyais briller dans son regard, maintenant que nous étions plongées dans la pénombre, ne pouvait guère me tromper plus longtemps.
Seulement, j'appréciais à avoir confirmation de ce que j'avançais, et il était clair que je n'allais pas libérer la jeune femme tant que je n'avais pas obtenu satisfaction.
- InvitéInvité
Re: La main dans le sac - Agrippa
Sam 11 Mai 2019 - 22:09
La jeune femme semblant mal à l'aise devant moi ne m'émouvait pas le moins du monde. Avec patience j'attendais ses explications qui ne tardèrent pas à venir, et ce n'était pas pour me déplaire. Je sentais qu'elle essayait de se défiler, toutefois elle faisait face, elle restait, et c'était un trait de caractère que je ne pouvais qu'apprécier.
Je connaissais par cœur les dossiers des élèves que j'avais en cours, je savais donc que la jeune Lufkin ne mentait pas en me disant qu'elle prenait souvent de l'avance sur les matières que je leur donnais. J'avais déjà remarqué qu'elle semblait mieux préparée que certains autres élèves. Même si d'autres se démarquaient davantage parce qu'ils ne se préparaient pas et avaient ce talent inné pour faire les potions, elle, elle avait le mérite de travailler, peut-être deux fois plus que les autres.
Alors, d'un hochement du menton, je n'insistais pas davantage sur le sujet, ce n'était de toute façon pas ce qui m'importais dans l'immédiat car j'avais d'autres informations plus importantes.
- Soit, la prochaine fois prévenez que vous squatter ma salle de classe, ça m'évitera de refaire les comptes de mes ingrédients à chaque fois…
Ton tranquille mais légèrement plissement de paupières démontrant que je ne plaisantais pas avec mes stocks. C'était facile de se servir sans signaler, mais la personne (moi donc) qui passait derrière pour s'assurer que tout était en ordre avait beaucoup plus de travail alors. C'était la moindre des politesses de prévenir. Je n'avais rien contre le fait que mes élèves veuillent davantage étudier, quel genre de potionniste serais-je si ça me dérangeait ?
J'étais pourtant intriguée sur la motivation de la potion mentionnée plus tôt. Une protection contre le soleil ce n'était pas anodin, et encore moins quand une élève me disait que ses parents étaient de conditions plus fragiles que la sienne.
Sa voix quelque peu sévère et impatiente me fit froncer les sourcils. Pour qui se prenait-elle ? C'était moi qui donnais les ordres ici, pas elle.
- Gardez votre frustration pour vous voulez-vous ? … Je laissais planer un instant de silence, ressortant ma baguette nacrée. Lançant un sortilège simple à mon niveau, je m'assurais que nous soyons à présent dans une bulle pour m'assurer que personne ne puisse nous entendre. Remettant mon amie blanche dans ma poche, je revenais sur la jeune femme non sans soupirer, signe que je refusais qu'elle me tienne tête de cette manière une seconde fois. Je vous crois. Mais je crois aussi que vous ne me dites pas toute la vérité. Plantant mon regard glacé dans le sien, j'attendais quelque secondes pour reprendre. Le fond de ma pensée c'est de savoir qui vous êtes mademoiselle Khalski. Qui vous êtes vraiment.
On apprenait pas au vieux singe à faire la grimace. Encore moins quand il avait étudié le sujet en question plusieurs mois.
Je connaissais par cœur les dossiers des élèves que j'avais en cours, je savais donc que la jeune Lufkin ne mentait pas en me disant qu'elle prenait souvent de l'avance sur les matières que je leur donnais. J'avais déjà remarqué qu'elle semblait mieux préparée que certains autres élèves. Même si d'autres se démarquaient davantage parce qu'ils ne se préparaient pas et avaient ce talent inné pour faire les potions, elle, elle avait le mérite de travailler, peut-être deux fois plus que les autres.
Alors, d'un hochement du menton, je n'insistais pas davantage sur le sujet, ce n'était de toute façon pas ce qui m'importais dans l'immédiat car j'avais d'autres informations plus importantes.
- Soit, la prochaine fois prévenez que vous squatter ma salle de classe, ça m'évitera de refaire les comptes de mes ingrédients à chaque fois…
Ton tranquille mais légèrement plissement de paupières démontrant que je ne plaisantais pas avec mes stocks. C'était facile de se servir sans signaler, mais la personne (moi donc) qui passait derrière pour s'assurer que tout était en ordre avait beaucoup plus de travail alors. C'était la moindre des politesses de prévenir. Je n'avais rien contre le fait que mes élèves veuillent davantage étudier, quel genre de potionniste serais-je si ça me dérangeait ?
J'étais pourtant intriguée sur la motivation de la potion mentionnée plus tôt. Une protection contre le soleil ce n'était pas anodin, et encore moins quand une élève me disait que ses parents étaient de conditions plus fragiles que la sienne.
Sa voix quelque peu sévère et impatiente me fit froncer les sourcils. Pour qui se prenait-elle ? C'était moi qui donnais les ordres ici, pas elle.
- Gardez votre frustration pour vous voulez-vous ? … Je laissais planer un instant de silence, ressortant ma baguette nacrée. Lançant un sortilège simple à mon niveau, je m'assurais que nous soyons à présent dans une bulle pour m'assurer que personne ne puisse nous entendre. Remettant mon amie blanche dans ma poche, je revenais sur la jeune femme non sans soupirer, signe que je refusais qu'elle me tienne tête de cette manière une seconde fois. Je vous crois. Mais je crois aussi que vous ne me dites pas toute la vérité. Plantant mon regard glacé dans le sien, j'attendais quelque secondes pour reprendre. Le fond de ma pensée c'est de savoir qui vous êtes mademoiselle Khalski. Qui vous êtes vraiment.
On apprenait pas au vieux singe à faire la grimace. Encore moins quand il avait étudié le sujet en question plusieurs mois.
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