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((eliott)) éphémères immortels
Sam 8 Fév 2020 - 13:45
Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi
Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi,
Ce livre qui contient le spectre de ma vie
Dix-sept heure sonne à l'horloge du hall, le dernier enfant vient de partir et la jeune femme est fatiguée; ce n'est pas tant sa journée qui fut éprouvante, mais bien le rendez-vous auquel elle va se rendre. Pourquoi, d'ailleurs ? La curiosité est bien trop grande, petit papillon qui va se brûler à flirter avec des flammes qui sont bien au-delà de ce qu'elle pense pouvoir gérer. Son ego sera toujours son point faible, elle ne cesse d'avoir besoin de se prouver qu'elle peut le faire; elle peut voltiger plus haut, danser plus intensément, chanter plus puissamment, gérer son affaire d'une main de maître, affronter et claper son caquet à un gosse de riche bien trop imbu de lui-même. Il y a toujours eut cette rivalité, cette audace dans le regard de la sorcière qui le foutait en rogne, et lui … incarnation parfaite de tout ce qu'elle exècre sur cette terre ; que Dieu lui en soit témoin, ce n'est pas encore ce soir qu'Eliott Blackthorn réussira à prendre la main. Douche rapide et nécessaire, la brune se coiffe juste ce qu'il faut, maquillage adapté, elle ne laisse jamais rien au hasard et encore moins son apparence ; elle n'est pas le genre de femme à sortir de chez elle en survêtement ou avec une tête de zombie, même lorsque ses nuits étaient blanches et ses terreurs sombres, l'apparence comptait plus que tout. Un body noir en dentelle, un pantalon noir droit, des escarpins assortis, le tout rehaussé d'une veste rose pâle, dernier coup d'oeil dans le miroir et la Walsh transplane; il est presque dix-sept heure quarante, elle qui ne tolère aucun retard déroge à sa propre règle, mais son rendez-vous n'est pas du genre pour lequel elle pourrait se presser et, en plus, elle l'avait prévenu. S'il n'est pas content il n'a qu'à s'en aller, elle ne s'en formaliserait vraiment pas.
Mot de passe de la semaine susurré à l'entrée et la porte s'ouvre sur le pseudo bar, étrangement, la claustrophobe qu'elle est ne se sent pas mal dans cet endroit, c'est même le contraire, le Filet a toujours suscité l'intérêt de la sorcière, peut-être son côté sombre qui ressort ? Regard mordoré qui glisse sur la salle, et rapidement, trouve ce qu'il cherche : Eliott. La brune s'avance jusqu'au fauteuil qui fait face au Blackthorn, séparé par une petite table basse et s'installe. Reine en son domaine, elle possède cette attitude héritée de son aîné, cette aura de confiance et d'arrogance mêlée, elle ne se laisse pas facilement impressionner la petite. « Alors Blackthorn, tu as déjà pris de l'avance ou tu attendais ma délicieuse présence ? » Les jambes qui se croisent avec élégance, elle sourit sans aucune sympathie, une part de sa conscience ne cessant de lui demander ce qu'elle fait là, tandis que le reste, s'amuse à l'idée de pouvoir jouer a la garce froide qu'elle fût jusqu'il y a peu, c'est amusant de jouer avec les masques, elle en possède plus d'un, des masques qui dissimulent farouchement une personnalité douce et fragile.
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Re: ((eliott)) éphémères immortels
Dim 9 Fév 2020 - 17:26
J'étais assis, au calme, dans un coin sombre de ce bar que tu avais choisi. Minable petite pimbêche qui m'avait toujours attirée, et pour laquelle j'avais déjà franchi quelques interdits. Mais personne ne le savait. Pas même toi qui t'apprêtais à me rejoindre. Alors que la serveuse s'approchait et prenait commande, je sifflais à son encontre mes envies pour débuter la soirée : une rangée de Mojito. Délicieux cocktails, aux arômes de menthe et de rhum, je me saisissais du premier pour le boire d'une délicatesse si peu habituelle.
Certaines de mes connaissances seraient outrés de ma compagnie ce soir, mais à dire vrai, je m'en moque. Même Lys se moque bien de toi, si je venais à lui dire avec qui je devais passer la soirée. Elle s'en moque, cette épouse qui m'a été imposée, tant que du reste, je continue d'être sien.
Je te vois entrer, te regarde t'approcher, et me rappelle tout ce qui me plait chez toi, en même temps que tout ce qui me dégoute. Si facile sont ces choses à énumérer. Pour ce qui me plait : ton assurance, ta prestance, ton corps et la façon que tu as de le parer, de le mettre en valeur. Toutes ces choses superficielles qui vont avec ce que tu es. Et puis, il y a ce que je déteste et que j'ai découvert plus tard : ton sang. Immonde, impur, détestable. Cette seule chose qui te rend sale à mes yeux. Pourtant, c'est une certitude : tu m'attires d'une certaine manière. Comme le fruit du jardin originel à attiré le regard d'Eve, jusqu'à ce que cette dernièr le ceuille, et le croque définitivement.
« Alors Blackthorn, tu as déjà pris de l'avance ou tu attendais ma délicieuse présence ?
-"On attend lorsque l'invité est de marque..."
Sur ces mots, je te lève mon verre et regarde la serveuse amener les autres. Je n'ai aucune mesure.
-"Joli tenue. Comme quoi, même lorsque l'on fait partie de la basse classe, on peut sortir du lot."
Je pouvais au moins lui reconnaître ça. Après tout, elle était une ancienne Grymm. Preuve que tout n'était pas inutile chez elle. A une époque, j'avoue m'être demandé s'il n'était pas envisageable de la vider complétement de son sang, et de lui en mettre un autre, plus pur dans les veines. Mais non, même là, ce serait du gaspillage.
Certaines de mes connaissances seraient outrés de ma compagnie ce soir, mais à dire vrai, je m'en moque. Même Lys se moque bien de toi, si je venais à lui dire avec qui je devais passer la soirée. Elle s'en moque, cette épouse qui m'a été imposée, tant que du reste, je continue d'être sien.
Je te vois entrer, te regarde t'approcher, et me rappelle tout ce qui me plait chez toi, en même temps que tout ce qui me dégoute. Si facile sont ces choses à énumérer. Pour ce qui me plait : ton assurance, ta prestance, ton corps et la façon que tu as de le parer, de le mettre en valeur. Toutes ces choses superficielles qui vont avec ce que tu es. Et puis, il y a ce que je déteste et que j'ai découvert plus tard : ton sang. Immonde, impur, détestable. Cette seule chose qui te rend sale à mes yeux. Pourtant, c'est une certitude : tu m'attires d'une certaine manière. Comme le fruit du jardin originel à attiré le regard d'Eve, jusqu'à ce que cette dernièr le ceuille, et le croque définitivement.
« Alors Blackthorn, tu as déjà pris de l'avance ou tu attendais ma délicieuse présence ?
-"On attend lorsque l'invité est de marque..."
Sur ces mots, je te lève mon verre et regarde la serveuse amener les autres. Je n'ai aucune mesure.
-"Joli tenue. Comme quoi, même lorsque l'on fait partie de la basse classe, on peut sortir du lot."
Je pouvais au moins lui reconnaître ça. Après tout, elle était une ancienne Grymm. Preuve que tout n'était pas inutile chez elle. A une époque, j'avoue m'être demandé s'il n'était pas envisageable de la vider complétement de son sang, et de lui en mettre un autre, plus pur dans les veines. Mais non, même là, ce serait du gaspillage.
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Re: ((eliott)) éphémères immortels
Lun 10 Fév 2020 - 9:20
On attend lorsque l'invité est de marque... Loin d'être vexée, la brune sourit, « tu as raison, tout comme le respect de la ponctualité n'est offert qu'aux personnes importantes », pourquoi attendre pour lancer le bal des politesses après tout ? Bien que les insultes ne la touchent jamais, entendre le qualificatif de basse classe lui hérisse le poil, mais elle ne montre rien, bonne actrice qu'elle est, « tu sais que je sors toujours du lot »; ah ça, c'est le moins que l'on puisse dire, elle ne laisse jamais aucun détail au hasard, il doit y avoir sa photo à côté de la définition du mot vénusté et ce, même sans ses artifices, il y a quelque chose qui émane d'elle, une lueur étrange, une flamme attisée par les vents glacés des déceptions et des discriminations, cette flamme qui s'est transformée en source d'énergie au fil des années, c'est là qu'elle puise sa force, son envie de prouver qu'elle vaut plus, qu'elle vaut mieux
Pour l'instant, elle opte pour la technique du canard, calme et sereine en apparence, mais qu'est-ce que ça s'agite sous la surface, elle se demande vraiment pourquoi est-ce qu'elle est là, mais au fond, est-ce qu'elle n'a pas juste envie de se distraire ? De se rassurer ? De voir que malgré le temps passé depuis Hungcalf, elle ne s'est pas ramollie ? Peut-être. Ou peut-être que ce bal chez les Blackthorn l'a intriguée, puis c'est lui qui est revenu sur cette histoire de serpent, et qu'il lui a proposé un verre, elle n'allait pas passer pour une poule mouillée en refusant, et puis quoi encore ? La serveuse pose des verres devant Eliott, et le regard de la danseuse fait un bref aller-retour entre le client et ses consommations, dis donc, Eli, t'es sûr que ça va? « Un blue Hawaiian pour moi, merci ». Elle ne boit toujours pas plus d'alcool qu'avant, mais au moins ce cocktail à la particularité d'être doux et de ne pas montrer ses effets trop rapidement.
« Au fait, toutes mes félicitations », regard sournois et sourire sarcastique, elle entre dans le jeu qu'elle préfère, « je n'ai pas pu te féliciter au bal, mais nous avons tous entendu parler de tes fiançailles avec ... une petite blonde, c'est ça ? » Pour en avoir entendu parler, c'est surtout que le patriarche Blackthorn est venu tenter de calmer les deux éruptifs qui allaient s'affronter en précisant qu'ils devraient être heureux et prendre exemple sur leur fils. Tu parles d'un exemple. Heureusement que ce soit Caël ou Marcus, finalement ils se sont calmés tous les deux. « J'espère qu'elle aura du mordant, sinon tu risques de t'ennuyer » et elle de finir six pieds sous terre, mais ça, c'est une autre histoire. La serveuse amène son cocktail bleuté et l'ancienne grymm ressent comme le besoin de le porter à ses lèvres, ouai, moins forte qu'avant, ça ne fait aucun doute. « D'ailleurs, t'es sûr que ça va ? T'as pas peur que quelqu'un te voit avec quelqu'un comme moi ? Ta réputation prendrait un sacré coup, non ? » Eliott Blackthorn fils prodigue et p'tit con élitiste qui prend un verre avec la née-moldu la plus acariâtre du coin, les deux extrêmes réunis autours d'une même table, en voilà un drôle de tableau; mais au fond, c'est valable pour elle aussi.
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Lun 10 Fév 2020 - 12:04
« tu sais que je sors toujours du lot »
-"Comme tout ce qui est de trop."
C'était toujours ainsi avec toi. Désagréable petite peste qui savait comment affirmer ses idées, et moi qui n'avait pas peur de te les renvoyer avec une délicatesse totalement absente.
« Un blue Hawaiian pour moi, merci »
Un seul ? En étais-tu vraiment sûre ? Bah, je me cantonnais dans mon esprit. Tu pourrais très bien recommander par la suite, changer au besoin, se laisser aller. Mais pas tout de suite, avant ça, il fallait que tu me montres à nouveau tes crocs.
« je n'ai pas pu te féliciter au bal, mais nous avons tous entendu parler de tes fiançailles avec ... une petite blonde, c'est ça ? J'espère qu'elle aura du mordant, sinon tu risques de t'ennuyer »
-"Merci."
Mon sourire vient feindre le réalisme, alors que je pense à Lys. La vérité, c'est que je ne doute pas d'elle. Pas plus que je ne doute de son engagement à mon égard, et dont les cicatrices ornent encore mon poignet de plusieurs marques, à l'abri de mon bracelet.
-"Je suis loin d'être inquiet. C'est une Grymm, une sang pur, et un parti intéressant."
« D'ailleurs, t'es sûr que ça va ? T'as pas peur que quelqu'un te voit avec quelqu'un comme moi ? Ta réputation prendrait un sacré coup, non ? »
Mon regard vient défier le tien, alors que à cet endroit du bar, nous restons suffisamment éloigné de tous. Et pourtant...
-"Tu aimes ça n'est-ce-pas ? Au fond de toi ? Te dire que tu es quelque chose, que tu vaux quelque chose ? Tu te dis que tu vaux au moins autant, si pas mieux que nous."
Terminant mon verre, je venais le déposer sur la table, sans perdre un seul instant ce contact visuel avec toi.
-"Imaginons que ça arrive, quelle différence cela ferait ? Ca viendrait juste contredire l'évidence que tous pensent..."
Eliott Blackthorn et la née-moldu, pour ne pas dire la Sang de Bourbe. Un titre dans un torchon du coin, comme le chineur ? Aucune conséquences en vérité. Sinon positive pour l'image que les gens auraient de la famille. Je pouvais bien supporter cette odeur. Surtout qu'au moins, dans ton cas, elle avait tendance à être un tantinet plus supportable. Magnifique, ce que l'on faisait aujourd'hui avec des parfums. Ou était-ce en réalité un souvenir de ce moment passé, volé ?
-"Tu vois, je peux aussi être courtois parfois. Et toi, ton frère... Comment il va ? Pas le jumeau hein, l'autre. Le nuisible..."
Celui qui croyait que tout pouvait s'acheter, même un statut en offrant une panoplie complète à une équipe de Quidditch. Je n'avais pas fini de le lui faire payer cet affront. Et puis, il fallait bien une raison à cette entrevue non. Quoi qu'en vrai, j'en voyais bien plus qu'une. Ton corps serait si beau, après avoir été entouré de cet éclat vert. Figé dans un état inerte, absent. Mais qui ennuierais-je ? Trouverais-je alors seulement une peste aussi appréciable que toi ?
-"Comme tout ce qui est de trop."
C'était toujours ainsi avec toi. Désagréable petite peste qui savait comment affirmer ses idées, et moi qui n'avait pas peur de te les renvoyer avec une délicatesse totalement absente.
« Un blue Hawaiian pour moi, merci »
Un seul ? En étais-tu vraiment sûre ? Bah, je me cantonnais dans mon esprit. Tu pourrais très bien recommander par la suite, changer au besoin, se laisser aller. Mais pas tout de suite, avant ça, il fallait que tu me montres à nouveau tes crocs.
« je n'ai pas pu te féliciter au bal, mais nous avons tous entendu parler de tes fiançailles avec ... une petite blonde, c'est ça ? J'espère qu'elle aura du mordant, sinon tu risques de t'ennuyer »
-"Merci."
Mon sourire vient feindre le réalisme, alors que je pense à Lys. La vérité, c'est que je ne doute pas d'elle. Pas plus que je ne doute de son engagement à mon égard, et dont les cicatrices ornent encore mon poignet de plusieurs marques, à l'abri de mon bracelet.
-"Je suis loin d'être inquiet. C'est une Grymm, une sang pur, et un parti intéressant."
« D'ailleurs, t'es sûr que ça va ? T'as pas peur que quelqu'un te voit avec quelqu'un comme moi ? Ta réputation prendrait un sacré coup, non ? »
Mon regard vient défier le tien, alors que à cet endroit du bar, nous restons suffisamment éloigné de tous. Et pourtant...
-"Tu aimes ça n'est-ce-pas ? Au fond de toi ? Te dire que tu es quelque chose, que tu vaux quelque chose ? Tu te dis que tu vaux au moins autant, si pas mieux que nous."
Terminant mon verre, je venais le déposer sur la table, sans perdre un seul instant ce contact visuel avec toi.
-"Imaginons que ça arrive, quelle différence cela ferait ? Ca viendrait juste contredire l'évidence que tous pensent..."
Eliott Blackthorn et la née-moldu, pour ne pas dire la Sang de Bourbe. Un titre dans un torchon du coin, comme le chineur ? Aucune conséquences en vérité. Sinon positive pour l'image que les gens auraient de la famille. Je pouvais bien supporter cette odeur. Surtout qu'au moins, dans ton cas, elle avait tendance à être un tantinet plus supportable. Magnifique, ce que l'on faisait aujourd'hui avec des parfums. Ou était-ce en réalité un souvenir de ce moment passé, volé ?
-"Tu vois, je peux aussi être courtois parfois. Et toi, ton frère... Comment il va ? Pas le jumeau hein, l'autre. Le nuisible..."
Celui qui croyait que tout pouvait s'acheter, même un statut en offrant une panoplie complète à une équipe de Quidditch. Je n'avais pas fini de le lui faire payer cet affront. Et puis, il fallait bien une raison à cette entrevue non. Quoi qu'en vrai, j'en voyais bien plus qu'une. Ton corps serait si beau, après avoir été entouré de cet éclat vert. Figé dans un état inerte, absent. Mais qui ennuierais-je ? Trouverais-je alors seulement une peste aussi appréciable que toi ?
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Lun 10 Fév 2020 - 13:18
Réplique facile, verve piquante et assassine, ça l'amuse, c'est un sport qu'elle ne pratiquait plus depuis un moment, mais c'est comme le vélo, probablement que ça ne s'oublie pas; elle sourit la tête légèrement penchée sur le côté, comme si elle venait d'être complimentée de la plus belle des manières, parce que pour elle, être de trop sera toujours mieux que d'être inexistante. Parce qu'elle s'amuse à être la plante urticante de ces putains de sang-pur dégénérés, avec tour le respect qu'elle a pour ses amis, elle sera toujours de trop dans ce monde, mais elle en a prit son parti. Ces idéologies, elle ne pourra jamais les comprendre, ces valeurs ne seront jamais les siennes, c'est évident, alors ses félicitations dégoulinent de sarcasme, bien entendu, et il répond avec courtoisie, oh aller Eliott, on veut s'amuser un peu. « Elle semble parfaite, en effet », décrite comme une vulgaire poupée de porcelaine que l'on sort de sa vitrine lors des grandes occasions, la féministe qui sommeille en elle gronde, mais l'impassibilité reste de mise, poussant le vice jusqu'à aborder cette invitation inattendue, incongrue, « ô j'adore ça, et tu sais pourquoi, Eliott? » sourcil légèrement relevé, la moue interrogative malgré la rhétorique de la question, « parce que je sais que c'est le cas… je connais ma valeur », elle se redresse dans son fauteuil, profitant de ce mouvement pour déposer le verre sur la table tout comme lui juste avant, haussement d'épaule désinvolte, sourire assorti, « pour moi ça ne change rien, », un sang-pur de plus ou de moins sur sa liste, rien d'autre, mais elle l'a connu plus vindicatif, le Blackthorn. Ouai, Blackthorn et courtois dans la même phrase c'est plutôt étonnant, mais elle lui accorde l'effort fait. Frisson qui parcourt son corps lorsqu'il mentionne Declan, « tu étais courtois jusque là », le visage fermé, elle se souvient de la mention faite dans la lettre qu'il lui avait envoyé la veille. « Pour répondre à ta question, il vit sa meilleure vie », sans elle, sans eux, encore. Un jour, peut-être qu'elle acceptera de faire le deuil de cet aîné démissionnaire, mais une part d'elle n'arrive pas à lâcher prise. « Je sais qu'il est plutôt bien foutu, mais je n'imaginais pas qu'il t'intéresserait », c'est vrai qu'il a une belle gueule, Declan, il en aura brisé des cœurs l'aîné, plus que les jumeaux réunis, très certainement.
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Lun 10 Fév 2020 - 13:52
« ô j'adore ça, et tu sais pourquoi, Eliott? .. parce que je sais que c'est le cas… je connais ma valeur »
Un rire s'échappa de mes lèvres, alors que j'attrapais un des verres de Mojito pour le déposer à coté du sien. Ensuite, j'en attrapais un pour venir m'adosser à nouveau au fauteuil. Elle connaissait sa valeur. Mais voyons, moi aussi je la connaissais. J'y avais déjà goûté. Je savais parfaitement ce que tu valais, petite chose insignifiante.
-"A une ou deux mornilles prêt..."
Doux sarcasmes, insulte révoltante sur la valeur que j'aurais pu payer pour une fille comme toi. Parce que j'avais déjà eu cette réputation, et j'imaginais bien que tu ne l'avais pas oublié.
« pour moi ça ne change rien, »
Parce que, contrairerement à d'autres, tu es peut-être un petit peu lucide. Un chouïa éveillée. Parce que, à la différence de ces abjects, tu recèles une ou deux parts d'intérêts. Mais pourquoi me retiendrais-je de te blesser pour autant, allant jusqu'à enfoncer la pique là où ça fait mal.
« tu étais courtois jusque là »
-"Je sais..."
Deux mots. Deux simples mots, délicatement déclarés alors que le liquide verdatre s'approche de mes lèvres, avant qu'il n'inonde ma gorge de ce délicat parfum de menthe. J'aimais l'être avec parcimonie, courtois. J'aimais te faire croire un instant que tu avais la main, avant de m'emparer de ce masque de bonheur que tu portais avec pourtant un zeste de panache.
« Pour répondre à ta question, il vit sa meilleure vie »
-"Loin de toi ?"
Etait-ce réellement une question ? N'était-ce pas une affirmation ? Voulais-je que tu répondes ou me contenterais-je de ce visage que tu afficherais à ces mots ? Même moi, je n'en savais rien. Mais je n'allais pas m'arrêter, même à ta tentative suivante de reprendre la main. Si vaine, si pathétique, si indigne de toi ou de ce dont tu es capable.
-"Mon intérêt pour ton frère est bien loin de ça. J'ai toujours préféré soulever les jupes qu'abaisser les pantalons..."
Pourquoi le dire autrement ? C'était Niamh en face. Pas ma mère.
-"J'étais juste surpris de te voir sortir de chez lui... Quel terme pourrait correspondre à ton état ?"
Fausse réflexion, je venais la singer d'un index sur mon menton, le regard levé vers le plafond.
-"En pleurs ? Furieuse ? ..."
Aucun des deux mots ne convenaient vraiment. Mais le prochain serait un souvenir peut-être pour elle. Le souvenir de cette traque, de ce passage sombre de son passé, petit mot habillement habillé du ton de l'époque. Et alors que je revenais à sa contemplation, je le disais avec une certaine passion dans la voix, malsaine autant que dévorante :
-"Perdue ?"
Un rire s'échappa de mes lèvres, alors que j'attrapais un des verres de Mojito pour le déposer à coté du sien. Ensuite, j'en attrapais un pour venir m'adosser à nouveau au fauteuil. Elle connaissait sa valeur. Mais voyons, moi aussi je la connaissais. J'y avais déjà goûté. Je savais parfaitement ce que tu valais, petite chose insignifiante.
-"A une ou deux mornilles prêt..."
Doux sarcasmes, insulte révoltante sur la valeur que j'aurais pu payer pour une fille comme toi. Parce que j'avais déjà eu cette réputation, et j'imaginais bien que tu ne l'avais pas oublié.
« pour moi ça ne change rien, »
Parce que, contrairerement à d'autres, tu es peut-être un petit peu lucide. Un chouïa éveillée. Parce que, à la différence de ces abjects, tu recèles une ou deux parts d'intérêts. Mais pourquoi me retiendrais-je de te blesser pour autant, allant jusqu'à enfoncer la pique là où ça fait mal.
« tu étais courtois jusque là »
-"Je sais..."
Deux mots. Deux simples mots, délicatement déclarés alors que le liquide verdatre s'approche de mes lèvres, avant qu'il n'inonde ma gorge de ce délicat parfum de menthe. J'aimais l'être avec parcimonie, courtois. J'aimais te faire croire un instant que tu avais la main, avant de m'emparer de ce masque de bonheur que tu portais avec pourtant un zeste de panache.
« Pour répondre à ta question, il vit sa meilleure vie »
-"Loin de toi ?"
Etait-ce réellement une question ? N'était-ce pas une affirmation ? Voulais-je que tu répondes ou me contenterais-je de ce visage que tu afficherais à ces mots ? Même moi, je n'en savais rien. Mais je n'allais pas m'arrêter, même à ta tentative suivante de reprendre la main. Si vaine, si pathétique, si indigne de toi ou de ce dont tu es capable.
-"Mon intérêt pour ton frère est bien loin de ça. J'ai toujours préféré soulever les jupes qu'abaisser les pantalons..."
Pourquoi le dire autrement ? C'était Niamh en face. Pas ma mère.
-"J'étais juste surpris de te voir sortir de chez lui... Quel terme pourrait correspondre à ton état ?"
Fausse réflexion, je venais la singer d'un index sur mon menton, le regard levé vers le plafond.
-"En pleurs ? Furieuse ? ..."
Aucun des deux mots ne convenaient vraiment. Mais le prochain serait un souvenir peut-être pour elle. Le souvenir de cette traque, de ce passage sombre de son passé, petit mot habillement habillé du ton de l'époque. Et alors que je revenais à sa contemplation, je le disais avec une certaine passion dans la voix, malsaine autant que dévorante :
-"Perdue ?"
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Lun 10 Fév 2020 - 15:07
Oh qu'il est énervant avec son air victorieux, cet air de gosse imbu de lui-même qui est convaincu de sa supériorité. « Chicane pas, je suis hors budget » pour toi, parce qu'elle a l'habitude de ce genre de considération, parce qu'elle connaît sa réputation, mais surtout parce qu'elle ne compte pas le nombre de sorcier avinés qui lui ont demandés son tarif. C'est le prix à payer quand on est danseuse, comme elle le fut, dans les bars, mais qu'importe les considérations elle ne regrette aucun choix, aucune action, et probablement qu'elle referait exactement les mêmes choix si elle devait recommencer sa vie. Adversaire de taille, il sait où appuyer, il sait comment blesser l'ego de la miss, malgré qu'elle ne laisse transparaître qu'un léger frisson en soupirant, presque agacée par la vérité dans ses propos, c'est qu'il vise juste l'enfoiré. « En effet », loin d'elle, de son jumeau, de cet enfant qu'il a abandonné, Declan est l'incarnation de l'adaptation, il pourrait se fondre dans une masse de sorcier extrémistes sans problème. Finalement, elle attrape son verre pour avaler une nouvelle gorgée, puis une autre, le goût de l'ananas et de la coco adoucissant la force du rhum, elle cherche un peu de force et de contenance dans ce bleu azuré qui rappellerait de merveilleux océans à ceux qui ont eu la chance de les voir.
Elle aussi fut surprise ce jour là, pourquoi était-elle passée dans cette boutique de malheur? Qu'espérait-elle au fond ? Un mot gentil, une rédemption ? Elle serait prête à enterrer la hache de guerre, à oublier toutes ces années de souffrance pour enfin récupérer sa famille, mais … non. C'est bien plus compliqué que ça. Ça le sera toujours. Il joue au con, et ça ne lui va vraiment pas au teint, puis perdue... c'est une réaction plus viscérale qu'épidermique, une réaction involontaire, un haut-le-cœur qui la submerge presque, serre les dents, Walsh, mais c'est probablement trop tard, parce que son regard a beau se voiler d'indifférence, au fond de l'iris il y a une étincelle de souvenir, un flou dont elle tente de se défaire à tout prix, et c'est ridicule parce qu'il ne peut pas savoir, alors elle prend le temps, trouvant dans le fond de son verre un prétexte valable pour ne pas répondre directement, mais une fois vidé, elle n'a plus le choix, « je ne suis jamais perdue, Eliott, mais en effet, j'étais en rage contre lui, parce que la famille devrait être un pilier, un sanctuaire et non pas un handicap », sa vision de la famille à quelque chose de très enfantin, elle sacrifierait tout pour Aedan, et il ferait de même pour elle, une part d'elle ne peux que rêver d'avoir la même considération de son aîné, mais … ça restera un rêve, « quel est l'intérêt que t'inspire Declan ? » pointe de curiosité non dissimulée, regard vers la serveuse qui vient ramasser les verres vides, d'un signe de tête elle passe une nouvelle commande, la même chose.
Elle aussi fut surprise ce jour là, pourquoi était-elle passée dans cette boutique de malheur? Qu'espérait-elle au fond ? Un mot gentil, une rédemption ? Elle serait prête à enterrer la hache de guerre, à oublier toutes ces années de souffrance pour enfin récupérer sa famille, mais … non. C'est bien plus compliqué que ça. Ça le sera toujours. Il joue au con, et ça ne lui va vraiment pas au teint, puis perdue... c'est une réaction plus viscérale qu'épidermique, une réaction involontaire, un haut-le-cœur qui la submerge presque, serre les dents, Walsh, mais c'est probablement trop tard, parce que son regard a beau se voiler d'indifférence, au fond de l'iris il y a une étincelle de souvenir, un flou dont elle tente de se défaire à tout prix, et c'est ridicule parce qu'il ne peut pas savoir, alors elle prend le temps, trouvant dans le fond de son verre un prétexte valable pour ne pas répondre directement, mais une fois vidé, elle n'a plus le choix, « je ne suis jamais perdue, Eliott, mais en effet, j'étais en rage contre lui, parce que la famille devrait être un pilier, un sanctuaire et non pas un handicap », sa vision de la famille à quelque chose de très enfantin, elle sacrifierait tout pour Aedan, et il ferait de même pour elle, une part d'elle ne peux que rêver d'avoir la même considération de son aîné, mais … ça restera un rêve, « quel est l'intérêt que t'inspire Declan ? » pointe de curiosité non dissimulée, regard vers la serveuse qui vient ramasser les verres vides, d'un signe de tête elle passe une nouvelle commande, la même chose.
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Mar 11 Fév 2020 - 8:53
« je ne suis jamais perdue, Eliott, mais en effet, j'étais en rage contre lui, parce que la famille devrait être un pilier, un sanctuaire et non pas un handicap »
Jamais ? En es-tu sûre ? Ne l'étais-tu pas là, depuis quelque temps, à jouer quelqu'un que tu n'étais pas ? Où était-elle, la garce qui n'avait pas froid aux yeux ? Celle qui malgré son sang si tâché pouvait se targuer d'avoir arrêté mon attention. La vérité était là, ma chère : tu étais perdue. Et bien perdue.
-"Je te comprends..."
Et ces termes, ce n'était pas fréquent. Pourtant, je gageais que même elle ne douterait pas de ma sincérité en l'état. Parce qu'il n'y avait cette fois pas de pique dans ma voix, pas de sarcasmes. C'était exceptionnel, mais je la comprenais.
-"Je partages ce sentiment sur la famille."
Devait-elle être surpris ? Probablement pas, si elle se rappelait mon attitude lorsque quelqu'un venait toucher à mon propre jumeau que la vie m'avait offert en même temps qu'une vraie famille. Et des deux, j'avais toujours été le plus bagareur. Toujours celui qui n'hésitait pas, allant au feu avant de chercher à parlementer pour calmer la situation. Mais au delà de ça, je comprenais que la famille pouvait devenir un handicap. Lorsqu'Eléanore l'était devenue, j'avais par contre moi su agir. J'avais su m'imposer, faire mon choix, devenir réellement Scar.
« quel est l'intérêt que t'inspire Declan ? »
-"Du dégoût."
Réponse facile. C'est pourtant tout ce que son frère, voir ses frères, pouvaient m'inspirer. Du dégoût. Et de la haine. Une haine profonde, viscérale, dévastatrice.
-"Et encore, son acte de promouvoir sa boutique avec un sponsoring de mon équipe, c'est un affront que je ne suis pas prêt de laisser passer."
Mais tu ne lui dira pas n'est-ce-pas ? Parce qu'au fond, que je punisse ton frère, ça te plaira au moins un petit peu. Tout ce que tu espérera, c'est que je n'aille pas trop loin. J'ai raison ? Tout ce que tu souhaiteras, c'est que le serpent ne s'en prenne pas à ce qu'il devrait avoir de plus cher. Avoues ! Mais te rends-tu alors compte du message que je pourrais lui faire passer, si je venais maintenant à pêter un cable comme au bal chez mes parents ? Tu penses qu'ici, quelqu'un te protégerait comme ce soir-là ? Tu penses que je leur en laisserais seulement le temps ?
Jamais ? En es-tu sûre ? Ne l'étais-tu pas là, depuis quelque temps, à jouer quelqu'un que tu n'étais pas ? Où était-elle, la garce qui n'avait pas froid aux yeux ? Celle qui malgré son sang si tâché pouvait se targuer d'avoir arrêté mon attention. La vérité était là, ma chère : tu étais perdue. Et bien perdue.
-"Je te comprends..."
Et ces termes, ce n'était pas fréquent. Pourtant, je gageais que même elle ne douterait pas de ma sincérité en l'état. Parce qu'il n'y avait cette fois pas de pique dans ma voix, pas de sarcasmes. C'était exceptionnel, mais je la comprenais.
-"Je partages ce sentiment sur la famille."
Devait-elle être surpris ? Probablement pas, si elle se rappelait mon attitude lorsque quelqu'un venait toucher à mon propre jumeau que la vie m'avait offert en même temps qu'une vraie famille. Et des deux, j'avais toujours été le plus bagareur. Toujours celui qui n'hésitait pas, allant au feu avant de chercher à parlementer pour calmer la situation. Mais au delà de ça, je comprenais que la famille pouvait devenir un handicap. Lorsqu'Eléanore l'était devenue, j'avais par contre moi su agir. J'avais su m'imposer, faire mon choix, devenir réellement Scar.
« quel est l'intérêt que t'inspire Declan ? »
-"Du dégoût."
Réponse facile. C'est pourtant tout ce que son frère, voir ses frères, pouvaient m'inspirer. Du dégoût. Et de la haine. Une haine profonde, viscérale, dévastatrice.
-"Et encore, son acte de promouvoir sa boutique avec un sponsoring de mon équipe, c'est un affront que je ne suis pas prêt de laisser passer."
Mais tu ne lui dira pas n'est-ce-pas ? Parce qu'au fond, que je punisse ton frère, ça te plaira au moins un petit peu. Tout ce que tu espérera, c'est que je n'aille pas trop loin. J'ai raison ? Tout ce que tu souhaiteras, c'est que le serpent ne s'en prenne pas à ce qu'il devrait avoir de plus cher. Avoues ! Mais te rends-tu alors compte du message que je pourrais lui faire passer, si je venais maintenant à pêter un cable comme au bal chez mes parents ? Tu penses qu'ici, quelqu'un te protégerait comme ce soir-là ? Tu penses que je leur en laisserais seulement le temps ?
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Mer 19 Fév 2020 - 15:32
Eliott Blackthorn et Niamh Walsh qui tombent d'accord sur un sujet, Seigneur tout puissant, y avait-il un peu d'espoir ou bien est-ce les Cavaliers de l'Apocalypse qui se font entendre ? Mais est-ce vraiment étonnant au fond ? Rictus au coin des lèvres, elle le croit sans grande difficulté, reconnaissant cet esprit de famille particulièrement développer chez les sang-purs de sa connaissance. C'est à dire, pas mal d'individus. La curiosité la pousse à demande ce qu'il pense de son propre frère, se demandant certainement pourquoi est-ce qu'il traînait proche du Risèd, au même moment qu'elle. Du dégoût, au moins c'est clair, elle sourit en prenant une nouvelle gorgée de son verre fraîchement apporté par la serveuse, « dis-donc, que de points communs », moqueuse, elle l'écoute néanmoins expliquer en quoi Declan lui provoque une poussée d'urticaire et, bien qu'elle ne fut pas au courant de son parrainage, elle reconnait bien là son frangin. « Mouai, il était un fier Grymm à l'époque, je pense que c'est plus en souvenir du bon vieux temps qu'il à fait ça », Grymm, tout comme elle, ils ne sont pas si différents au fond, et c'est peut-être ça qui énerve tant Declan, le fait qu'il voit en elle le reflet de ce qu'il aime le moins ? Peut-être, c'est une éventualité. Il n'empêche que sans s'en rendre compte elle vient de prendre sa défense, une nouvelle fois, trouvant une excuse au comportement de cet aîné si mal connu.
Les lèvres qui frôlent une nouvelle fois le bord du verre, elle l'observe, curieuse, tout dans cette histoire pique sa curiosité; le fait qu'il lui donne des nouvelles de cette histoire de serpent, qu'il parle de son frère, lui propose un verre, elle n'est pas totalement stupide et se doute qu'il y a quelque chose de dissimuler derrière tout ça, elle se méfie de lui comme on se méfierait d'un animal sauvage, un brin de fascination mêlé toutefois à cette curiosité, toujours être sur sa garde, particulièrement avec quelqu'un comme Eliott. Elle le connait depuis longtemps et sait qu'il voit sa vie comme un plateau d'échec, anticipant toujours, un coup d'avance pour ne pas se laisser surprendre, un coup d'avance pour pouvoir mettre en échec. « En quoi est-ce que ça t'emmerde vraiment, Eliott, qu'il ait offert du matos dernière génération à votre équipe ? Rassure-moi, c'est juste parce qu'il est né-moldus, et pas que ce soit un connard fini, ça, on est d'accord que tu t'en fous ? » Il n'a pas parler du type de matériel, mais, elle connait son frère, elle donnerait également le meilleur matériel disponible si elle devait faire une action de ce genre. Declan est encore tombé bien plus bas dans son estime ces derniers jours, elle espérait enterrer la hache de guerre et il a juste insulté son intelligence une nouvelle fois, brisant encore l'estime qu'elle tente difficilement de construire chaque jour; du coup, c'est sûr que de se retrouver avec quelqu'un qui aimerait faire une descente de lit avec sa carcasse, ça pourrait sembler une suite logique, continuons de nous enfoncer dans la folie et les emmerdes, pas vrai ?
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Jeu 27 Fév 2020 - 15:39
« ...un fier Grymm... »
Trois mots. Il suffit de ces trois mots pour m'enlever l'expression de frisson qui s'installa un instant sur mon visage. Imaginer ce sang de bourbe Grymm, c'était au dessus de mes forces.
-"Tu es probablement la seule Sang de bourbe que j'ai toléré chez les Grymm. Ton frère, lui,..."
Etait un déchet à mes yeux. Oui, probablement. Mais j'avais déjà utilisé l'expression Sang-de-bourbe dans cette phrase, je n'allais pas insulter deux fois cette pimbêche. Pourtant, ce que j'avais déclaré n'était pas faux : je l'avais toléré elle. Probablement parce qu'elle m'avait résisté si souvent, se montrant avec moi une diablesse redoutable, une pétasse sans nom. Elle était comme ce bonbon que l'enfant révait d'avoir, et que pourtant on lui refusait. Alors on haïssais ce trésor, tout en le désirant ardemment. Et ce coté ardent s'était déjà manifesté de bien des façon.
Il ne fallait pas que j'y pense, et pourtant, mon regard la dévorait une nouvelle fois, comme cette nuit-là. La même expression, dans des yeux d'une tout autre couleur. Le même désir, dans un autre corps. La même envie, dans le même esprit.
Portant le verre à mes lèvres, le vidant cette fois d'une traite, je soupirais ensuite. J'avais chaud. J'avais l'esprit rempli de cette même haine qu'à l'époque. Ce même sentiment qui m'avait fait flanché la concernant. Foutue garce que tu étais.
-"Totalement. Et parce que monsieur se croit au-dessus de tout le monde. Alors que même toi, dans ta misérable entreprise tu le dépasses, c'est pour te dire..."
A quel point je le trouve en dessous de tout. Mais non, de plus en plus, on en entends parler : Declan Walsh, ce que vous désirez, il peut vous le fournir. Minable trouble-fêtes qui savait comment se faire de la pub, je refusais de porter ses loques qu'on m'imposait pourtant. J'avais l'impression d'être comme ces idiots devant les supermarché moldu, déguisé en canard, en poule ou quelqu'autre chose dégradante.
-"Et toi, pourquoi... Pourquoi la reines des pétasses ne lui rend t-elle donc pas la monnaie de sa pièce ? Pourquoi te contentes-tu de le laisser te marcher sur les pieds ? Qu'as-tu gagné à tourner le dos à tes vieux instincts ?"
Trois mots. Il suffit de ces trois mots pour m'enlever l'expression de frisson qui s'installa un instant sur mon visage. Imaginer ce sang de bourbe Grymm, c'était au dessus de mes forces.
-"Tu es probablement la seule Sang de bourbe que j'ai toléré chez les Grymm. Ton frère, lui,..."
Etait un déchet à mes yeux. Oui, probablement. Mais j'avais déjà utilisé l'expression Sang-de-bourbe dans cette phrase, je n'allais pas insulter deux fois cette pimbêche. Pourtant, ce que j'avais déclaré n'était pas faux : je l'avais toléré elle. Probablement parce qu'elle m'avait résisté si souvent, se montrant avec moi une diablesse redoutable, une pétasse sans nom. Elle était comme ce bonbon que l'enfant révait d'avoir, et que pourtant on lui refusait. Alors on haïssais ce trésor, tout en le désirant ardemment. Et ce coté ardent s'était déjà manifesté de bien des façon.
Il ne fallait pas que j'y pense, et pourtant, mon regard la dévorait une nouvelle fois, comme cette nuit-là. La même expression, dans des yeux d'une tout autre couleur. Le même désir, dans un autre corps. La même envie, dans le même esprit.
Portant le verre à mes lèvres, le vidant cette fois d'une traite, je soupirais ensuite. J'avais chaud. J'avais l'esprit rempli de cette même haine qu'à l'époque. Ce même sentiment qui m'avait fait flanché la concernant. Foutue garce que tu étais.
-"Totalement. Et parce que monsieur se croit au-dessus de tout le monde. Alors que même toi, dans ta misérable entreprise tu le dépasses, c'est pour te dire..."
A quel point je le trouve en dessous de tout. Mais non, de plus en plus, on en entends parler : Declan Walsh, ce que vous désirez, il peut vous le fournir. Minable trouble-fêtes qui savait comment se faire de la pub, je refusais de porter ses loques qu'on m'imposait pourtant. J'avais l'impression d'être comme ces idiots devant les supermarché moldu, déguisé en canard, en poule ou quelqu'autre chose dégradante.
-"Et toi, pourquoi... Pourquoi la reines des pétasses ne lui rend t-elle donc pas la monnaie de sa pièce ? Pourquoi te contentes-tu de le laisser te marcher sur les pieds ? Qu'as-tu gagné à tourner le dos à tes vieux instincts ?"
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Dim 1 Mar 2020 - 19:25
Sang-de-bourbe. Un frisson lui parcourt l'échine, à la brune, elle ne supporte pas cette appellation et pourtant elle a apprit avec le temps à ne pas y répondre, surtout avec des personnalités comme le Blackthorn qui pourrait prendre chaque réaction comme une marque d’intérêt. Parce que par le passé elle avait travaillé dur pour le remettre à sa place, pour lui faire comprendre qu'il avait beau croire avoir tout pour lui, il ne pouvait pas tout avoir. Elle ne s'est jamais laissé abattre, elle ne lui a jamais donné la satisfaction d'une quelconque faiblesse, mordant bien plus fort à chaque nouvelle attaque, et dieu sait qu'il y en a eut durant toutes ces années. « Ma misérable entreprise... » léger rictus au coin de ses lèvres, la preuve qu'il sait bien plus de chose sur elle qu'elle ne l'imaginait, « contrairement à lui, et aux gens comme toi, ma misérable entreprise je ne la doit qu'à moi, ma ténacité et ... mon talent », et l'appuis non négligeable d'un ami, mais ça, inutile de le mentionner, « je te remercie de concéder que je réussis mieux que mon frère, mais contente toi de ça, évite les jugements de valeurs ». C'est pas comme si la majorité des enfants de sa crèche étaient des sangs-purs d'ailleurs. Qui l'aurait cru, Niamh Wlash, fondatrice de la squad anti-sang-pur, se voyait confier la prochaine génération de sorciers, l'avenir est bien mystérieux - et les sorciers bien naïfs.
Là où ça commence à l’énerver, c'est quand Eliott pointe du doigt une plaie béante, une triste vérité qu'elle tente de masquer depuis des années sans succès, elle n'arrive pas à passer outre le fait que Declan est son frère, c'est tellement sacré la famille, tellement important à ses yeux, une partie d'elle, une partie infime, espère qu'un jour il se rendra compte qu'ils sont une famille, les derniers membres de de ce qui fut un foyer heureux et ... elle sait qu'elle est stupide, et ne s'attend surtout pas à ce que lui comprenne, alors elle hausse simplement les épaules, ses grands yeux verts roulants dans leurs orbites, tandis que son verre rejoint ses lèvres une nouvelle fois histoire de gagner du temps, de prendre un peu de courage avant de répondre finalement, avec un calme totalement maîtrisé, « parce que c'est mon grand-frère et qu'une partie de moi espère qu'il se souviendra un jour qu'on était bien ensemble, avec nos parents, même si je pense que pour lui, notre naissance à été le début de la fin ». Pourquoi est-ce qu'elle dit-ça, là, maintenant ? Aucune idée, aucune logique, si ce n'est le rhum du cocktail qui commencerait peut-être à faire son effet à délier les langues, « ce que j'ai gagné ? Bonne question. Un job, un copain, une vie qui me plait », mais elle doit avouer qu'une part d'elle regrette un peu cette époque où elle pouvait s'amuser à jouer des faiblesses des autres, c'est tellement plus simple d'être une garce sans cœur qu'une femme qui tente de s'ouvrir aux autres, « je voudrais même lui rendre ce qu'il m'a fait, je ne saurais même pas par où commencer ». Il m'a tout prit, l'assurance, l'estime, la confiance, l'amour, il a été destructeur. Mais au fond Declan est comme elle, carriériste dans l'âme, obsédé par la réussite, la seule différence entre eux est peut-être que son frère aime être entouré, admiré, tandis qu'elle se contente de s'imposer et s'en fiche de ce qu'on pense d'elle ou simplement de si on l'aime ou non, ce n'est qu'un détail; elle à toujours su avancer seule et c'est ancré en elle.
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Dim 3 Mai 2020 - 14:49
« parce que c'est mon grand-frère et qu'une partie de moi espère qu'il se souviendra un jour qu'on était bien ensemble, avec nos parents, même si je pense que pour lui, notre naissance à été le début de la fin »
Tu m'en diras tant. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure que tu le génais, que tu étais pour lui un boulet dont il se serait volontiers débarrasser juste pour être tranquille. En même temps, pouvais-je lui jeter la pierre, moi qui avait laché ma propre sœur du haut d'une tour ? Devais-je être étonné de ce genre de comportement ?
« ce que j'ai gagné ? Bonne question. Un job, un copain, une vie qui me plait »
J'hausse un sourcil, posant mon verre. Je te regarde, fixement et de manière intense. Ton pseudo bonheur, je n'y crois pas. Parce que tu n'es pas comme moi. Ce genre de situation t'affecte, j'en suis certain. Il n'y avait qu'à voir tes larmes, quand tu étais sorti de son magasin. En larmes, et presque en furie.
« je voudrais même lui rendre ce qu'il m'a fait, je ne saurais même pas par où commencer »
-"A d'autres. Tu ne me feras pas croire que tu n'as pas d'idées sur la matière."
Oui, je te défiais. En paroles autant qu'en regard. Je savais pertinemment de quoi tu étais capable, j'en avais conscience parce qu'à la différence de cet abruti, je t'avais admiré à une époque.
-"Tu te refuses juste à le faire. Et selon quoi ? Le principe qui fait de lui ton frère ? Une connerie d'histoire de sang ?"
J'aimais presque sortir cette dernière phrase. Elle était amusante à souhait, dans la mesure où d'ordinaire c'est à moi que l'on reprochait de faire attention à des histoires de sang.
-"Ou alors, tu as perdu la main ? Tu veux de l'aide peut-être ?"
Une aide qui n'était jamais gratuite bien sur, mais ça...
Tu m'en diras tant. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure que tu le génais, que tu étais pour lui un boulet dont il se serait volontiers débarrasser juste pour être tranquille. En même temps, pouvais-je lui jeter la pierre, moi qui avait laché ma propre sœur du haut d'une tour ? Devais-je être étonné de ce genre de comportement ?
« ce que j'ai gagné ? Bonne question. Un job, un copain, une vie qui me plait »
J'hausse un sourcil, posant mon verre. Je te regarde, fixement et de manière intense. Ton pseudo bonheur, je n'y crois pas. Parce que tu n'es pas comme moi. Ce genre de situation t'affecte, j'en suis certain. Il n'y avait qu'à voir tes larmes, quand tu étais sorti de son magasin. En larmes, et presque en furie.
« je voudrais même lui rendre ce qu'il m'a fait, je ne saurais même pas par où commencer »
-"A d'autres. Tu ne me feras pas croire que tu n'as pas d'idées sur la matière."
Oui, je te défiais. En paroles autant qu'en regard. Je savais pertinemment de quoi tu étais capable, j'en avais conscience parce qu'à la différence de cet abruti, je t'avais admiré à une époque.
-"Tu te refuses juste à le faire. Et selon quoi ? Le principe qui fait de lui ton frère ? Une connerie d'histoire de sang ?"
J'aimais presque sortir cette dernière phrase. Elle était amusante à souhait, dans la mesure où d'ordinaire c'est à moi que l'on reprochait de faire attention à des histoires de sang.
-"Ou alors, tu as perdu la main ? Tu veux de l'aide peut-être ?"
Une aide qui n'était jamais gratuite bien sur, mais ça...
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Mer 13 Mai 2020 - 16:14
En attendant…
Samedi 08 Février 2020, 17h30
Inverness. Nouveau pays, nouvelle cité, nouvelle université, nouveaux enjeux, nouvelle vie. En ville depuis la veille, Eléa et ses parents avaient pu faire un rapide tour imposé par les différentes visites de plusieurs appartements. Et finalement, les recherches avaient été fructueuses: d'ici une à deux semaines, Eléa pourrait emménager.
Les papiers signés, les clés récupérées, la soirée offrait plusieurs possibilités. Son père en ayant profité pour s'entretenir avec ses collaborateurs, et Eléa n'ayant aucune envie de se retrouver en tête à tête avec sa mère, elle l'avait laissée à l'hôtel et était sortie. Et puis, passer en ville sans le voir... ç'aurait été vraiment trop bête, et frustrer sa curiosité n'était pas dans les habitudes de la jeune fille. Marchant dans les rues, elle sorti un petit morceau de parchemin, recouverte de son écriture glaciale
Samedi 8/02/20, 17h30, Le Filet du diable, Inverness
*Le moment ou jamais de voir si Grinters vaut le prix que je le paye.* Elle se dirige vers le centre d'Inverness et commence à chercher sa destination. Après plusieurs rebroussements de chemins, lectures de cartes, demandes à des sorciers, sur le point d'appeler son hiboux pour localiser Eliott, elle arriva enfin dans la rue qu'on lui avait indiquée. Une porte noire, avec un vigile devant. Un coup d'oeil, et elle aperçut une baguette dépasser de son manteau. *On est sur la bonne voix on dirait.* Elle ressortit le morceau de parchemin avec le lieu de rendez-vous indiqué, et parcourut la dernière ligne. Le rangeant, elle s'approche du vigile et lui murmure le mot de passe, priant pour que Lemony ait les bonnes informations. Il acquiesça et la laissa passer. Descendant l'escalier menant au bar, elle laissa un léger ricanement fendre son visage de poupée. *Eh bien, il a de bons goûts de lieux de rendez-vous, c'est déjà ça.*
Traversant le couloir-cave-onnesaitpastropquoi, elle plissa le nez, dérangée par l'odeur d'humidité qui régnait. Elle regarda autour d'elle, et ne voyant d'autre chemin, elle se dirigea vers une lourde porte qu'elle poussa. Hochant la tête de satisfaction, elle se glissa dans la pièce à la décoration intimiste, riche, secrète. *Rectification: de TRES bons goûts de lieux de rendez-vous.*
Elle se dirigea vers un fauteuil en velours, et commence à observer discrètement les personnes présentes. Quelques couples, certains cherchant évidement à rester assez discrets, un homme assis seul à une table, écoutant la musique jazzy qui passe, deux femmes, bien trop richement vêtues pour une sortie de samedi soir, un vieillard qui semble attendre quelqu'un, et un jeune homme assis seul, sirotant délicatement un mojito qu'il avait à la main, la suite l'attendant sagement en rangée sur la table. N'ayant que des photos, Eléa hésitait entre deux des membres masculins des couples, et l'adepte du Mojito.
Une serveuse interrompit son inspection, lançant un sourire à Eléa. Elle la regarda distraitement, et n'ayant pas d'autre idée, lâcha:
- Je prendrai un Mojito.
Elle détourna le regard de la jeune femme, la reportant sur le jeune homme.
- S'il vous plait.
Elle se recula dans son fauteuil, et commença à noter des détails sur chacun des trois suspects. Son attention sur le deuxième couple, elle vit entrer une jeune femme brune, qui se dirigea vers sa source d'inspiration en matière de boisson, lâchant l'information qu'il lui manquait: Blackhtorn.
D'un regard perçant, Eléa tourna la tête dans sa direction, et l'observa plus attentivement, maintenant qu'il se tenant de face et non plus de profil par rapport à elle. Alors qu'elle s'assoit, une autre rangée de Mojitos vient rejoindre la première. *Tu ne fais pas non plus les choses à moitié...*.
La serveuse lui apporta son propre Mojito qu'elle commença à siroter en observant le jeune couple. Eliott savait visiblement y faire en matière de gente féminine. Il était beau, il le savait, et il en jouait. Satisfaite de sa sortie, ayant terminé son verre et commençant à s'ennuyer, Eléa paya l'addition et sorti du club.
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Jeu 4 Juin 2020 - 18:01
Des idées de vengeances, elle en a eut des dizaines, des centaines même, elle rêvait secrètement de faire tomber Declan de son piédestal, de lui montrer que quoiqu'il fasse il sera toujours lié à cette famille qu'il abhorre; mais à croire qu'en grandissant elle s'est concentrée sur autre chose, la danseuse à transformer sa haine en motivation, l'envie de montrer à Declan combien il avait tort à son sujet devenant son moteur. Tout ce qu'elle à fait, sa réussite, les heures de travail, la discipline, tout ça c'était juste pour pouvoir un jour lui montrer qu'il avait tort, qu'elle était capable de réussir, qu'elle était douée. « Ce n'est pas qu'une question de sang », la brune soupire et s'enfonce un peu plus dans le fauteuil tout en portant son verre à ses lèvres, « lui rendre la monnaie de sa pièce, c'est peut-être lui donner plus d'importance qu'il ne doit en avoir. J'ai bosser dur pour arriver où je suis, pour lui prouver qu'il à tort, et ... » phrase en suspend, elle se rend compte elle-même de l'absurdité de ses paroles, ce laïus qu'elle prêche depuis longtemps et dont elle espère se convaincre, sauf que quoi qu'elle fasse, l'ombre morbide de Declan plane sur elle; ce n'est pas pour rien que son épouvantard prend la forme d'un grand-frère moqueur.
Les orbes sombres de la danseuse glissent dans le regard d'Eliott, couleur ciel de pluie, elle laisse le silence s'installer, elle n'en a jamais eut peur, du silence; le sorcier, elle s'en méfie depuis leur première rencontre, mais étrangement ce n'est pas une question de peur, qui à dit qu'on devait être rationnel ? « La seule chose qui compte pour lui, c'est sa réussite, sa réputation, sa boutique, il n'y a qu'en défaisant ce qu'il à mit des années à construire que je pourrais l'atteindre », elle sait comment l'atteindre, comment le blesser, comment le rendre dingue, mais est-ce qu'elle en a réellement envie ? Est-ce qu'elle est prête à tirer un trait sur ces dernières années, sur ce travail sur elle-même, pour quelques minutes de satisfaction ? Plus encore, est-ce qu'elle est prête à signer un pacte avec le diable pour ça ? « Parce que tu m'aiderais ? » Curiosité pure, elle sait que toute main tendue à un prix, surtout venant de lui, mais c'est plus fort qu'elle, une lueur malicieuse vient illuminer son regard, ses lèvres se pincent légèrement en un rictus ancien, mauvais, amusé.
- InvitéInvité
Re: ((eliott)) éphémères immortels
Mar 16 Juin 2020 - 22:10
« Parce que tu m'aiderais ? »
Léger sourire qui se dessine sur mes lèvres depuis l'instant où elle s'était projetée à développer le début d'une idée, je le laissais finalement réellement apparaitre à cette dernière question. Je comprenais qu'on puisse trouver ça étonnant, surtout lorsque l'on savait mon aversion pour les né-moldu, mais Niamh était de loin l'une des exceptions à ma règle, une espèce de témoin de confiance. Ou plutôt une réelle faiblesse charnelle. Une faiblesse qui remontait à avant cette haine qui avait grandie en moi.
-"Et pourquoi pas ? Cela t'étonnerait ?"
J'aimais jouer de cette étrange impression, de ce malaise qui pouvait s'installer, se ressentir alors que je m’efforçais de rester énigmatique.
-"Après tout, ton frère se croit réellement d'un monde qu'il n'atteindra jamais. Et j'ai des intérêts personnels à lui faire payer ses dernières initiatives."
Parce que j'avais du porter son maillot, ce chiffon aux couleurs si appréciées qu'il s'était engagé à nous offrir, avec tout un matériel flambant neuf. Et ça, c'était comme l'affront suprême. Avait-il compris qu'en faisant ça, nous faisant passer pour des miséreux, il avait couvert l'équipe de ridicule ? Certains avaient même penser à dire que si les Grymm avaient gagné face aux Wright, c'était grace à ce matériel et non à notre talent.
Alors oui, je voulais lui faire payer. Et si ca touchait son portefeuille ou sa boutique, ça m'allait tout aussi bien. Du reste, je ne disais pas non au fait de redonner à sa soeur son prestige d'antan. Ce serait même amusant de détruire cette famille à ce point. Il y avait quelque chose de plaisant dans cette idée. Très plaisant.
-"Comment tu ferais ? Par quoi tu commencerais dis moi ? "
Léger sourire qui se dessine sur mes lèvres depuis l'instant où elle s'était projetée à développer le début d'une idée, je le laissais finalement réellement apparaitre à cette dernière question. Je comprenais qu'on puisse trouver ça étonnant, surtout lorsque l'on savait mon aversion pour les né-moldu, mais Niamh était de loin l'une des exceptions à ma règle, une espèce de témoin de confiance. Ou plutôt une réelle faiblesse charnelle. Une faiblesse qui remontait à avant cette haine qui avait grandie en moi.
-"Et pourquoi pas ? Cela t'étonnerait ?"
J'aimais jouer de cette étrange impression, de ce malaise qui pouvait s'installer, se ressentir alors que je m’efforçais de rester énigmatique.
-"Après tout, ton frère se croit réellement d'un monde qu'il n'atteindra jamais. Et j'ai des intérêts personnels à lui faire payer ses dernières initiatives."
Parce que j'avais du porter son maillot, ce chiffon aux couleurs si appréciées qu'il s'était engagé à nous offrir, avec tout un matériel flambant neuf. Et ça, c'était comme l'affront suprême. Avait-il compris qu'en faisant ça, nous faisant passer pour des miséreux, il avait couvert l'équipe de ridicule ? Certains avaient même penser à dire que si les Grymm avaient gagné face aux Wright, c'était grace à ce matériel et non à notre talent.
Alors oui, je voulais lui faire payer. Et si ca touchait son portefeuille ou sa boutique, ça m'allait tout aussi bien. Du reste, je ne disais pas non au fait de redonner à sa soeur son prestige d'antan. Ce serait même amusant de détruire cette famille à ce point. Il y avait quelque chose de plaisant dans cette idée. Très plaisant.
-"Comment tu ferais ? Par quoi tu commencerais dis moi ? "
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