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Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Ven 24 Avr 2020 - 23:46
floating cuteness
EXORDIUM.
Tu n'es pas anxieuse. Peut être un peu nerveuse simplement. Un peu comme quand on attend quelque chose depuis longtemps et que c'est sur le point de s'accomplir, on a le trac en somme. C'est exactement ce qui t'arrive. La preuve en est tu as mis du temps à te préparer. Tu as commencé tôt, et tu as essayé différentes choses avec tes cheveux avant de les laver pour savoir ce qui serait du meilleur effet. Au final tu as opter pour deux longues tresses que tu as laissé sécher puis défaites pour un effet ondulé. Tu t'es maquillée aussi. Une touche de rouge sur les joues, un léger dégradé nude sur tes paupières, un trait de crayon pour rehausser. Du mascara. Le tout est léger. Tu n'as jamais été du genre à forcer le trait, tu n'es pas une pro du make up dans tous les cas. Ta robe est rose, elle t'attend sur un contre accroché à la porte. Le Blue love day. Voilà un nom qui veut tout et rien dire. Un moyen de fêter la saint Valentin. Tu as le cavalier tout attitré pour ça, et pourtant ce n'est pas celui là qui vient avec toi. Mais celui qui a plus d' emprise sur tes pensées en ce moment. Dur de ne pas penser au Tamaharu quand il grignote ton temps. Tu ne devrais pas t'en plaindre, d'ailleurs tu ne le fais que pour la forme parce qu'il faut être clair sur le sujet: ça te fait plaisir. Tu rougis Luce, tu repenses à ce qu'il s'est passé, de qu'il se passe en réalité. Tu joues les égoïstes en t'autorisant ça. C'est viscéral tu ne pourrais pas t'en empêcher. Tu passes la robe. Devant le miroir tu regardes sous toutes les coutures. Tu passes des bas. Nouvelle inspection. La robe est rose, cintrée jusqu'à la taille, décolleté dans le dos, elle en offre un joli aussi devant. La jupe part de façon plus évasée déjà. Tu souris. Un gilet. Un manteau. Vous allez passé du temps dehors ? En fait tu ne sais pas ce que vous allez faire... Peu importe. Tu regardes l'heure. Il te faut déjà transplaner au risque de prendre davantage de retard que les 5 minutes réglementaires. Dans ta poche de manteau tu as glissé un paquet. Une seconde plus tard tu as abandonné ton loft. Il fait nuit noire, l'éclairage urbain fait son œuvre. Tu manques de rentrer dans le principal intéressé en transplanant. Tu te retiens comme tu peux pour ne pas tomber. "Oooh." Tu ne peux t'empêcher de rire en croisant le regard surpris de Lorcan. " C'est ce qui s'appelle réussir son entrée ! "
@lorcan tamaharu
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Dim 26 Avr 2020 - 10:09
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EXORDIUM.
Ne dit on pas Jamais deux sans trois ? En tout cas pour Lorcan, ce troisième rencard pour le Blue Love Day avait une saveur un peu plus particulière que les deux autres. Tout d’abord parce qu’il allait se passer de nuit, ce qui rajoutait un peu de piquant et d’imprévu à la rencontre. Ensuite, parce que c’était Lucrèce qu’il allait rejoindre, cette même Lucrèce qui n’aurait jamais du lui proposer de passer un moment avec elle durant ce week end si particulier. Le Blue Love Day, elle aurait surement du le passer avec Evandro Delgad, le grand, le beau, le sexy Evandro Delgado devant lequel la moitié de la gente féminine de la fac la moitié hétérosexuelle, donc se pâmait à la moindre sortie. Et surement la partie non hétéro de la gente masculine aussi. Sauf que voilà, point de beau brésilien au menu du week end de la jolie De Gray, apparemment, puisque c’est lui qu’elle avait appelé pour clore son dimanche. Cela l’avait surpris un peu d’abord, bien sur, mais il n’avait pas cherché à en savoir plus sur ce revirement de situation : si Lucrèce voulait qu’il soit là, il le serait ! Content comme tout, il lui avait même promis, dans un élan d’enthousiasme, de tout préparer, qu’elle n’aurait à s’occuper de rien, tout juste d’être à l’heure sur les berges.
Lorcan en était à sa troisième sortie du week -end donc, ses devoirs le lui rappeleraient surement chèrement dès le lundi matin mais pourtant, il piaffait d’impatience. Ce soir serait un peu différent des autres, il avait tout prévu pour, et il espérait, sincèrement, que Luce verrait tous les efforts qu’il avait mis à ce rendez vous, mais surtout, surtout, qu’il retrouverait le sourire lumineux qui éclairait ses traits quand elle se laissait surprendre pas la beauté de son environnement. Il faisait tranquillement les cents pas sur le quai, sa clope au bec, quand un craquement vint crépiter dans ses oreille, et que la sorcière apparut dans un flash, manquant que le faire tomber à la renverse dans la flotte, le jeune homme se rattrapant comme il le pouvait dans une pirouette presque gracieuse.
- Le moins qu’on puisse dire, c’est que t’es du genre rentre-dedans, héhé. Bonsoir Lucrèce De Gray, quel plaisir de vous rencontrer totalement par hasard ici.
Le sourire cabotin, il attrapa la main de la sorcière pour une baise main mouillée, avant de la faire tourner sur elle même avec un sifflement appréciateur.
- Mazette … Tu as mis le paquet, tu veux que Nessie tombe amoureux de toi, ou que les sirènes soient jalouses, en vrai ? Parce que je peux pas croire que ça soit que pour moi en vrai … D’autant que je suis pas en tenue de bal moi.
Pas besoin d’être en plein jour pour remarquer les chaussures de marche un peu boueuses du jeune homme, son éternel tshirt et son sweat de l’université un peu trop grand pour lui. Il n’était pas le plus apprété comme ça, mais il avait toujours ce petit air charmant du gamin qui a grandi d’un coup, inconscient de son nouveau corps fin et musclé.
- Après… tu te doutais bien que j’allais pas t’emmener au restau, hein ? Parce que ce soir, j’ai bien peur que le bois de la barque vienne griffer le tissu précieux de ta jolie robe ...
Lorcan en était à sa troisième sortie du week -end donc, ses devoirs le lui rappeleraient surement chèrement dès le lundi matin mais pourtant, il piaffait d’impatience. Ce soir serait un peu différent des autres, il avait tout prévu pour, et il espérait, sincèrement, que Luce verrait tous les efforts qu’il avait mis à ce rendez vous, mais surtout, surtout, qu’il retrouverait le sourire lumineux qui éclairait ses traits quand elle se laissait surprendre pas la beauté de son environnement. Il faisait tranquillement les cents pas sur le quai, sa clope au bec, quand un craquement vint crépiter dans ses oreille, et que la sorcière apparut dans un flash, manquant que le faire tomber à la renverse dans la flotte, le jeune homme se rattrapant comme il le pouvait dans une pirouette presque gracieuse.
- Le moins qu’on puisse dire, c’est que t’es du genre rentre-dedans, héhé. Bonsoir Lucrèce De Gray, quel plaisir de vous rencontrer totalement par hasard ici.
Le sourire cabotin, il attrapa la main de la sorcière pour une baise main mouillée, avant de la faire tourner sur elle même avec un sifflement appréciateur.
- Mazette … Tu as mis le paquet, tu veux que Nessie tombe amoureux de toi, ou que les sirènes soient jalouses, en vrai ? Parce que je peux pas croire que ça soit que pour moi en vrai … D’autant que je suis pas en tenue de bal moi.
Pas besoin d’être en plein jour pour remarquer les chaussures de marche un peu boueuses du jeune homme, son éternel tshirt et son sweat de l’université un peu trop grand pour lui. Il n’était pas le plus apprété comme ça, mais il avait toujours ce petit air charmant du gamin qui a grandi d’un coup, inconscient de son nouveau corps fin et musclé.
- Après… tu te doutais bien que j’allais pas t’emmener au restau, hein ? Parce que ce soir, j’ai bien peur que le bois de la barque vienne griffer le tissu précieux de ta jolie robe ...
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Lun 27 Avr 2020 - 15:23
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EXORDIUM.
Tu n'avais pas prévu qu'il y aurait quelqu'un à l'endroit même où tu allais transplaner. Bien sûr c'est le genre de choses qui arrivent parce que même si on visualise l'endroit exact d'où on veut attérir, et bien il peut toujours y avoir un imprévu. « Le moins qu’on puisse dire, c’est que t’es du genre rentre-dedans, héhé. Bonsoir Lucrèce De Gray, quel plaisir de vous rencontrer totalement par hasard ici. » Il prend ta main pour faire un baise main tout à fait démodé. Tu lèves les yeux au ciel mais tu ne peux nier la petite étincelle de malice dans ton regard. Totalement par hasard. Si c'était le hasard qui t'avait mener ici, tu ne porterais pas une robe digne d'une princesse des temps modernes. Ô bien sûr pas une de celle que pourrait porter Kate Middleton, non non, une bien plus voyante. Gardant ta main dans la sienne il la lève pour te faire tourner. Docile poupée de boite à musique qui tourne sur elle même. Ton manteau ouvert laisse voir la robe que tu portes dessous. Tu as le bon goût de rougir légèrement, tu peux dire que ça a l'effet escompté. « Mazette … Tu as mis le paquet, tu veux que Nessie tombe amoureux de toi, ou que les sirènes soient jalouses, en vrai ? Parce que je peux pas croire que ça soit que pour moi en vrai … D’autant que je suis pas en tenue de bal moi. » Tu souris. « Je comptais plutôt sur José en fait, tu l'as pas pris avec toi ? » Innocente que tu es. « Si tu avais mis autre chose que ça... » Tu pinces avec deux doigts le sweat. « C'est moi qui aurait eu du soucis à me faire non ? » Est ce que tu te sens bête d'avoir mis une jolie robe ? Non pas du tout. Est ce que tu t'es un peu trop emballée ? Peut être. « Après… tu te doutais bien que j’allais pas t’emmener au restau, hein ? Parce que ce soir, j’ai bien peur que le bois de la barque vienne griffer le tissu précieux de ta jolie robe ... » Tu sors ta baguette. Il y a un vieux sort que tu as chipé à une des couturières de ta mère pour empêcher au bas de filer, et aux tissus de s'accrocher. « Fillum rapiuntque. » l'ensemble de ta tenue luit légèrement dans la nuit avant de reprendre une teinte tout à fait normale. Avec un ongle tu essais de rayer ta robe mais rien ne se passe. « Au navire matelot je suis prête ! » Tu le laisses t'entraîner par la main vers les barques. « Est ce que t'as prévu un truc à manger au moins, parce que je meurs de faim... » Tu redeviendrais presque la petite boudeuse ivre qui a fait un tour avec son compagnon des 400 coups, dans les cuisines de Hungcalf. A vrai dire tu te poses des questions, parce que tu aimerais savoir ce qu'à prévu Lorcan. La seule chose qu'il t'as dit c'est de "ne t'occuper de rien". Maintenant que tu es là dans la nuit noire tu te demandes si tu ne devrais pas avoir peur. Bien sûr les barques sont magiques non ... ? « Et dis moi... Tu as prévu quoi? » Peut être un peu d'inquiétude dans ta voix ?
@lorcan tamaharu
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Jeu 30 Avr 2020 - 15:10
floating cuteness
EXORDIUM.
Lucrèce affirmait avoir mis ses habits de lumière pour les beaux yeux luisants de ce cher José et Lorcan n’en doutait pas une seule seconde. Il leva les mains en l’air en signe d’innocence avec sa grimace habituelle, celle où il retroussait un peu les babines d’un air cabeau, fronçant un peu le nez aussi.
- Figure toi que ce bon José est frileux, et en plus, il aime pas trop l’humidité, j’crois qu’il craint d’avoir le poil qui frise avec l’eau. Et puis … J’aurais peur qu’il essaye de t’arracher les yeux parce qu’il les confondrait avec deux saphirs, à la lueur des lucioles, héhé. Et j’te signale que j’ai mis mon plus BEAU sweat, il est tout propre, il sort de la machine à laver et il sent la lavande. Ou l’air marin. Ou je sais plus ce qui était écrit sur la boite de lessive.
C’était qu’il était bavard le Tamaharu, presque plus que d’habitude d’ailleurs. C’était à dire que ses deux premiers rencards du Blue Love Day de la veille et de l’après midi avaient été des plus distrayants, excitants, farfelues, mais il ne les avait pas préparé avec autant d’application que celui pour Lucrèce. A Grace, il avait offert une parure de rubans pour Hope et elle, et quelques paroles réconfortantes. A Pina, un bijou et une aventure magique. Mais pour Luce, il n’avait rien acheté, il n’avait pas vraiment de papier cadeau, l’offrande était immatérielle et… Il ne savait pas vraiment si elle allait l’apprécier à sa juste valeur. Aussi, il était un peu nerveux, nervosité qu’il couvrait d’une couche d’enthousiasme supplémentaire. Et fatigante. Il l’avait emmené d’un bon pas sur le ponton où une barque était amarrée, avec sa paire de rame et quelle surprise, plusieurs bouteilles de bières illuminées, et une lanterne à la proue.
- Tadaaaaam ! Alors, avant que tu te foutes de ma gueule, j’ai SECURISE les bouteilles, pour pas qu’elles pètent. Et puis, on en a besoin pour voir sur le lac, pis pour offrir aux sirènes, si elles nous réclament une offrande pour les avoir dérangé dans leur sommeil. Si Maaaadâme veut bien prendre la peine de se poser …
Bondissant d’un pas marin sur le plancher branlant du petit bateau, il tira sur celle de Luce pour ne pas lui laisser le temps de tergiverser, la réceptionnant tout contre lui avec un petit sourire, avant de la laisser s’asseoir en face de lui, leurs genoux se touchant au milieu de la barque.
- J’ai à manger, gloutonne, mais on ouvrira mon sac à dos qu’une fois au milieu du lac, sinon c’est pas drôle. Et pour le programme… pareil, on verra une fois qu’on sera au milieu, tu me fais confiance, hey ?
Bon, la question était plus rhétorique qu’autre chose, ce n’était pas comme si elle avait le choix, de toute manière. Lorcan ôta la corde qui retenait l’esquif à la bite d’amarrage, puis tâta les rames avant d’étirer un nouveau sourire sur ses lèvres à la lumière frémissante des bouteilles, les coudes sur les genoux.
- Par contre, faut payer le canotier pour que ça démarre, sinon, on va juste dériver mollement comme des abrutis. Après, je dis ça …
Alors il ferma les yeux, avançant un peu le visage en avant. Avec un peu de chance, Lucrèce comprendrait le message. Après tout, c’était elle, le cerveau des deux, non ?
- Figure toi que ce bon José est frileux, et en plus, il aime pas trop l’humidité, j’crois qu’il craint d’avoir le poil qui frise avec l’eau. Et puis … J’aurais peur qu’il essaye de t’arracher les yeux parce qu’il les confondrait avec deux saphirs, à la lueur des lucioles, héhé. Et j’te signale que j’ai mis mon plus BEAU sweat, il est tout propre, il sort de la machine à laver et il sent la lavande. Ou l’air marin. Ou je sais plus ce qui était écrit sur la boite de lessive.
C’était qu’il était bavard le Tamaharu, presque plus que d’habitude d’ailleurs. C’était à dire que ses deux premiers rencards du Blue Love Day de la veille et de l’après midi avaient été des plus distrayants, excitants, farfelues, mais il ne les avait pas préparé avec autant d’application que celui pour Lucrèce. A Grace, il avait offert une parure de rubans pour Hope et elle, et quelques paroles réconfortantes. A Pina, un bijou et une aventure magique. Mais pour Luce, il n’avait rien acheté, il n’avait pas vraiment de papier cadeau, l’offrande était immatérielle et… Il ne savait pas vraiment si elle allait l’apprécier à sa juste valeur. Aussi, il était un peu nerveux, nervosité qu’il couvrait d’une couche d’enthousiasme supplémentaire. Et fatigante. Il l’avait emmené d’un bon pas sur le ponton où une barque était amarrée, avec sa paire de rame et quelle surprise, plusieurs bouteilles de bières illuminées, et une lanterne à la proue.
- Tadaaaaam ! Alors, avant que tu te foutes de ma gueule, j’ai SECURISE les bouteilles, pour pas qu’elles pètent. Et puis, on en a besoin pour voir sur le lac, pis pour offrir aux sirènes, si elles nous réclament une offrande pour les avoir dérangé dans leur sommeil. Si Maaaadâme veut bien prendre la peine de se poser …
Bondissant d’un pas marin sur le plancher branlant du petit bateau, il tira sur celle de Luce pour ne pas lui laisser le temps de tergiverser, la réceptionnant tout contre lui avec un petit sourire, avant de la laisser s’asseoir en face de lui, leurs genoux se touchant au milieu de la barque.
- J’ai à manger, gloutonne, mais on ouvrira mon sac à dos qu’une fois au milieu du lac, sinon c’est pas drôle. Et pour le programme… pareil, on verra une fois qu’on sera au milieu, tu me fais confiance, hey ?
Bon, la question était plus rhétorique qu’autre chose, ce n’était pas comme si elle avait le choix, de toute manière. Lorcan ôta la corde qui retenait l’esquif à la bite d’amarrage, puis tâta les rames avant d’étirer un nouveau sourire sur ses lèvres à la lumière frémissante des bouteilles, les coudes sur les genoux.
- Par contre, faut payer le canotier pour que ça démarre, sinon, on va juste dériver mollement comme des abrutis. Après, je dis ça …
Alors il ferma les yeux, avançant un peu le visage en avant. Avec un peu de chance, Lucrèce comprendrait le message. Après tout, c’était elle, le cerveau des deux, non ?
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Ven 1 Mai 2020 - 0:19
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EXORDIUM.
Tu suis Lorcan dans vers les canots. Tu ne sais pas ce qui t'attend… Tu es excitée tout en étant inquiète, juste un peu. Et ce que tu vois est très loin de ce que tu aurais pu imaginer. " Tadaaaaam ! Alors, avant que tu te foutes de ma gueule, j’ai SECURISE les bouteilles, pour pas qu’elles pètent. Et puis, on en a besoin pour voir sur le lac, pis pour offrir aux sirènes, si elles nous réclament une offrande pour les avoir dérangé dans leur sommeil. Si Maaaadâme veut bien prendre la peine de se poser … " Pendant qu'il parle du regarde ce qu'il a préparé. Il y a plusieurs bouteilles lucioles comme celle qui a explosé chez toi. Tu y as repensé à cette soirée. Comment pourrait il en être autrement? Tu n'as pas cherché à t'expliquer. Tu l'as embrassé, tu en avais envie. Tu as même récidivé. Et puis il y a ce que tu as appris aussi. Le pourquoi du comment il y a eu des éclats de verre partout. Il y a un sourire sur ton visage qui ne pourrait s'en décoller. "Tu t'es donné du maaaaaaal !! " Voilà que ta voix part dans les aiguës alors qu'il te tire dans la barque. Tu te retrouves en équilibre contre Lorcan, accrochée à lui comme la misère sur le monde. Après le moment de panique tu lâches un rire." En toute délicatesse pas vrai ?" Tant bien que mal -il faut dire que tu n'as pas forcément les chaussures adaptées- tu prends place face à Lorcan" J’ai à manger, gloutonne, mais on ouvrira mon sac à dos qu’une fois au milieu du lac, sinon c’est pas drôle. Et pour le programme… pareil, on verra une fois qu’on sera au milieu, tu me fais confiance, hey ?" C'est une bonne question ça. Et la réponse aussi étrange que ça puisse paraître c'est oui. Est ce que c'est une bonne idée ? Peut être bien que non. Mais qui vivra, verra. " tu sais si tu veux me droguer, ou m'empoisonner, tu n'es pas obligée de m'amener au milieu du lac… " Voilà que tu te mets à faire des blagues comme Lorca. Te déteindrait il dessus? Peut être, vous avez passé beaucoup de temps ensemble en ce moment. Tu regardes autour de vous. Vous allez vous enfoncer dans la nuit, sur l'eau noire et froide du lac. La seule lumière proviendra des bouteilles et de la lanterne… À t'il idée de l'atmosphère romantique qu'il a créé sur ce bâteau ? Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit… Du moins c'est comme ça que tu le ressens, c'est ce qui brille dans tes yeux. " Par contre, faut payer le canotier pour que ça démarre, sinon, on va juste dériver mollement comme des abrutis. Après, je dis ça … " Tu vois le manège qui se met en place. Tu lèves les yeux au ciel en continuant de sourire. Tu lui colles un bisous sur la joue sans l'embrasser. "Il va falloir arrêter de quémander Tamaharu, et passer à l'action." Ta voix est chaude dans la quiétude d'un soir d'hiver. Tu embrasses le coin de ses lèvres mais tu ne vas pas plus loin. Un sous entendu pour un autre. Voilà que tu te redresses. "En route matelot ! " Tu fais preuve d'un enthousiasme non feint. Tu lisses ta robe sur tes genoux. Mais tu avises une couverture soigneusement pliée. Tu es flattée que Lorcan ait pris tant de soin à préparer cette soirée avec toi. C'est un autre homme que tu viens à découvrir. Il fait toujours bonne figure à prendre tout à la légère mais ses actions le trahissent. Tu observes tout ça en ronronnant presque.
@lorcan tamaharu
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Lun 4 Mai 2020 - 15:49
floating cuteness
EXORDIUM.
Parce que Lucrèce tombe dans ses bras, comme de fait exprès, le jeune wright ricane un peu l’aggripant pour lui éviter une baignade un peu tôtive. C’est qu’il avait prévu d’autre chose de leur soirée que de lui sécher les chaussettes au clair de lune. Il la laissa s’installer en face de lui, s’assurant qu’elle ne renverse rien, avant de hausser les épaules tout en resserrant l’écharpe autour de son cou.
- T’as d’la chance, mes parents n’ont pas Encore besoin de te voir morte, du coup, ben c’est pas ça.
D’un geste expert, il tira la rame du sol fangeux, écartant la barque de la rive définitivement. Il avait attendu, quelques secondes, que Lucrèce joue le jeu et consente à lui offrir un baiser. Après tout, ils en étaient plus ou moins là, tous les deux : il avait le droit de lui quémander quelques embrassades, en échange de ses pitreries habituelles. Il avait eu le droit, aussi – ou plutôt, se l’était octroyé et ne s’était pas fait chasser vertement- d’apparaitre passablement éméché sur son paillasson pour quémander un bout de son oreiller pour finir la nuit, avec pour seule excuse valable de ne pas vouloir déranger le sommeil si précieux de Lys, en cette période de préparation de son mariage. Lucrèce ne l’avait jamais chassé, malgré son haleine de dromadaire à la bière, et rien que pour ça, il avait eu envie de la remercier à sa manière, avec cette soirée. Il ouvrit un œil, puis l’autre, quand il sentit les lèvres de Luce sur sa joue, avec une moue déçue. C’était tout de même pas cher payé pour une ballade. Et puis, il avait sa petite fierté mal placée, le sorcier, aussi il se redressa en plissant le nez, se saisissant de ses rames sans chercher à obtenir plus.
- Bon, beh tant pis pour toi. En avant, et t’approches pas trop du bord, les phoques sont taquins à cette heure là de la soirée.
Un petit grincement de dents d’effort en plongeant les rames pour la première fois dans l’eau sombre, et les deux sorciers avancèrent lentement sur leur embarcation de bois, qui filait comme un petit insecte sous le clair de lune. Il faisait froid, de ce froid humide habituel dans les highlands, mais cela ne dérangeait pas Lorcan, bien au chaud dans sa parka et la chevelure épaisse sous son gros bonnet de laine. L’effort du mouvement des rames réchauffait ses muscles, Alors que son regard ne quittait pas Lucrèce, dont le visage était tout juste éclairé par la lumière de la lune voilée de nuages et celle plus chaude des bouteilles éclairées.
- Alors, tu as bien profité de ton BLD, quand même, avant ce soir, ou tu t’es toute réservée à moi de peur de trouver tes autres mecs trop chiants ?
Sous la blague, une pointe d’inquiétude. Elle avait du recevoir une demi tonne d’invitations, la De Gray, et puis il y avait son fiancé, aussi. Il avait du mal à imaginer Lucrèce seule bien longtemps, surtout à cette période de l’année où toutes les audaces romantiques étaient permises. Après tout, n’avait il pas lui même eu trois rencards en deux jours ? Bon, ce n’était pas vraiment vraiment des vrais rencards, mais tout de même … Si elle disait oui, il ne se facherait pas. Il ne bouderait pas non, plus, il ferait bonne figure, il se le promettait. Mais malgré tout, il ne pouvait s’empêcher d’espérer qu’elle avait décliné les invitations, sous couvert de bonnes mœurs et de fiançailles, pour qu’il demeure la seule entorse à ses bonnes manières...
- T’as d’la chance, mes parents n’ont pas Encore besoin de te voir morte, du coup, ben c’est pas ça.
D’un geste expert, il tira la rame du sol fangeux, écartant la barque de la rive définitivement. Il avait attendu, quelques secondes, que Lucrèce joue le jeu et consente à lui offrir un baiser. Après tout, ils en étaient plus ou moins là, tous les deux : il avait le droit de lui quémander quelques embrassades, en échange de ses pitreries habituelles. Il avait eu le droit, aussi – ou plutôt, se l’était octroyé et ne s’était pas fait chasser vertement- d’apparaitre passablement éméché sur son paillasson pour quémander un bout de son oreiller pour finir la nuit, avec pour seule excuse valable de ne pas vouloir déranger le sommeil si précieux de Lys, en cette période de préparation de son mariage. Lucrèce ne l’avait jamais chassé, malgré son haleine de dromadaire à la bière, et rien que pour ça, il avait eu envie de la remercier à sa manière, avec cette soirée. Il ouvrit un œil, puis l’autre, quand il sentit les lèvres de Luce sur sa joue, avec une moue déçue. C’était tout de même pas cher payé pour une ballade. Et puis, il avait sa petite fierté mal placée, le sorcier, aussi il se redressa en plissant le nez, se saisissant de ses rames sans chercher à obtenir plus.
- Bon, beh tant pis pour toi. En avant, et t’approches pas trop du bord, les phoques sont taquins à cette heure là de la soirée.
Un petit grincement de dents d’effort en plongeant les rames pour la première fois dans l’eau sombre, et les deux sorciers avancèrent lentement sur leur embarcation de bois, qui filait comme un petit insecte sous le clair de lune. Il faisait froid, de ce froid humide habituel dans les highlands, mais cela ne dérangeait pas Lorcan, bien au chaud dans sa parka et la chevelure épaisse sous son gros bonnet de laine. L’effort du mouvement des rames réchauffait ses muscles, Alors que son regard ne quittait pas Lucrèce, dont le visage était tout juste éclairé par la lumière de la lune voilée de nuages et celle plus chaude des bouteilles éclairées.
- Alors, tu as bien profité de ton BLD, quand même, avant ce soir, ou tu t’es toute réservée à moi de peur de trouver tes autres mecs trop chiants ?
Sous la blague, une pointe d’inquiétude. Elle avait du recevoir une demi tonne d’invitations, la De Gray, et puis il y avait son fiancé, aussi. Il avait du mal à imaginer Lucrèce seule bien longtemps, surtout à cette période de l’année où toutes les audaces romantiques étaient permises. Après tout, n’avait il pas lui même eu trois rencards en deux jours ? Bon, ce n’était pas vraiment vraiment des vrais rencards, mais tout de même … Si elle disait oui, il ne se facherait pas. Il ne bouderait pas non, plus, il ferait bonne figure, il se le promettait. Mais malgré tout, il ne pouvait s’empêcher d’espérer qu’elle avait décliné les invitations, sous couvert de bonnes mœurs et de fiançailles, pour qu’il demeure la seule entorse à ses bonnes manières...
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Lun 4 Mai 2020 - 16:28
floating cuteness
EXORDIUM.
Un baiser pour démarrer la barque. Voilà ce que tu refuses à Lorcan. Enfin refuse est un bien grand mot en réalité. Ce que tu lui demandes c'est de t'embrasser mais c'est lui qui ne semble pas être dans de bonne disposition. A la différence de lui tu décides de ne pas t'offusquer. "Bon, beh tant pis pour toi. En avant, et t’approches pas trop du bord, les phoques sont taquins à cette heure là de la soirée. " Tu ris. Les phoques. Allons bon. Quelque chose te dis que tu as plus à craindre de ce qu'il y a dans la barque, plutôt que ce qu'il y a en dessous. A moins qu'il ne t'ait prévu une surprise du genre parc aquatique ? Si c'est le cas, tu ne portes définitivement pas les bons vêtements. "Je serais sage." Tu regardes quand même autour de toi, dans le noir de la nuit c'est comme si vous étiez seuls au monde dans cette barque. Elle file sans bruit sur l'eau, quelques insectes au loin grésille timidement, il fait encore trop froid pour eux. Toi les jambes sous le plaid, tu ne crains pas vraiment le froid. Tu sens le regard de Lorcan sur toi, tu finis par poser le tiens sur lui. Echange silencieux avant qu'il ne le brise. "Alors, tu as bien profité de ton BLD, quand même, avant ce soir, ou tu t’es toute réservée à moi de peur de trouver tes autres mecs trop chiants ?" Tu restes un instant à le regarder en clignant des yeux. Tes autres mecs ? Aux dernières nouvelles le seul autre mec pourrait s'agir de ton fiancé. Effectivement vous avez partagé un moment avec les sirènes, l'avant veille. Mais qu'on soit clair, et tu t'en es rendue compte, même si vous vous entendez bien, tes pensées ne vont pas vers lui le soir. Alors que répondre. Vous n'avez jamais même évoqué ce mariage arrangé dans lequel tu es coincée. A quel moment l'auriez vous fait ? Ce n'est pas comme si tu en avais envie en plus. Tu préfères éviter si possible. Tu n'as pas envie de lui mentir à Lorcan. "Je suis venue avec Evandro. Invitation officielle. Je ne sais pas si on peut dire que j'en ai profiter." Ton sourire, ainsi que ton regard se voilent légèrement. Pendant un instant tu baisses un les yeux, un soupir. Tu ne voulais pas être la fille triste ce soir, tu l'avais presque mise totalement de côté. Ca n'est tellement pas toi. A chaque fois qu'elle se ramène avec son pyjama en pilou pilou tu as envie de lui mettre ton pied dans le derrière et pourtant tu n'arrives pas à la chasser. "Il n'y a qu'à toi que j'ai demandé de m'accompagner. " Ne pas s’apitoyer. Pourtant ta voix est toute faible, est ce qu'il t'a entendu seulement ? Tu n'es pas sensée dire ce genre de choses, le penser, le vouloir. Et pourtant vous êtes là dans cette barque, à cause de toi. Tu passes ta main dans tes cheveux, il faut que tu te ressaisisse avant que ça ne devienne gênant pour tout le monde. "Est ce que tu veux bien m'embrasser maintenant ? Ou est ce qu'il vaut mieux que je trouve un phoque pour ça ?" La vérité c'est que tu as envie qu'il te prenne dans ses bras, ça, ça te ferait te sentir mieux, mais peu importe. Le taquiner c'est plus "facile" qu'avouer la vérité. Tu voudrais laisser le passage à vide derrière toi. Cette fois ci c'est toi qui t'avance en t'appuyant sur tes genoux. A voir quel réaction il peut avoir. "Essaie juste de pas tout faire exploser s'il te plait..."
@lorcan tamaharu
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Mer 6 Mai 2020 - 14:08
floating cuteness
EXORDIUM.
Accompagnant quelques mouvements de rame d’une grimace d’efforts de temps à autre, le Tamaharu écoutait Lucrèce lui avouer du bout des lèvres qu’effectivement, elle avait profité d’un moment privilégié avec son fiancé officiel. Il avait tendance à zapper complètement que la blonde avait la bague au doigt, ou presque. Ce genre de considérations lui passait toujours mille lieues au dessus de la tête, lui qui pourtant était encerclé par les instances et les alliances en tout genre. Il vivait littéralement sous le même toit que Lys Dalgaard et bouffait de la fanfreluche, de l’arrangement florale et du plan de tables au petit dèj jusqu’au diner. Il allait d’ailleurs répondre vite, trop vite, tenté de la taquiner encore un peu, quand la seconde remarque de la sorcière lui coupa l’herbe sous le pied, et la langue au fond de la gorge. Que lui ? Vraiment ? Cela signifiait donc qu’elle n’avait pas initié le rencard avec Delgado ? C’était étrange. Il ne savait pas comment le prendre réellement. D’ordinaire, il aurait gonflé le torse, fait le pitre un peu, peut être même un dab de la victoire, mais pour une fois, ses deux neurones lui soufflaient que les intonations de la jeune femme n’indiquait pas cette réaction comme la bonne. Tiens toi et réfléchis deux secondes, Loki, par pitié. Alors il s’était tu, observant les points de luciférine qui voletaient autour de la barque, cherchant les bons mots, la bonne approche. Qui ne venait pas. Il se contentait de la fixer de ses pupilles à la fois sombres et brillantes, sans jamais la quitter des yeux, malgré la gêne, malgré ce mutisme qui collait sa langue à son palais. Sans sourire, il avait lâché les pagaies, immobilisant un instant le bateau, glissant les genoux dans le fond humide de la barque, flinguant son jean au passage. Mais à genoux, comme ça, il était à la bonne hauteur, entre les jambes de Lucrèce, pour poser ses mains sur la planche de bois qui lui servait d’assise, de part et d’autre de la sorcière, et venir cueillir sa bouche de la sienne. Un baiser tendre, simple sans fougue superflue,et, pour une fois chez le garçon, sans précipitation. Il l’embrassa une fois, deux fois, trois fois, bousculant même un peu son nez du sien avant de se racler la gorge et de reculer prestement, retrouvant sa place sur son banc et entre ses rames, se frottant l’arrière du crâne plus vigoureusement qu’il n’était nécessaire. Il avait encore du mal à trouver quelque chose de pertinent à dire. C’est que ça l’emmerdait, d’être pertinent, la plupart du temps, alors maintenant, même quand il voulait, ça ne venait pas. C’était chiant, quand même.
- … Tu savais que les phoques sont les animaux non magiques qui retiennent leur respiration le plus longtemps de tout le règne animal ? J’crois qu’ils peuvent tenir, genre, deux heures, ou un truc comme ça.Ils peuvent descendre à 900 mètres de profondeur, pour chercher des calamars et des petits poissons. C’est assez dingue.
Un nouveau coup de rame, un silence. Puis un soupir.
- Chui désolé. J’voulais pas te mettre mal à l’aise. J’suis juste un peu con, des fois. Souvent.
- … Tu savais que les phoques sont les animaux non magiques qui retiennent leur respiration le plus longtemps de tout le règne animal ? J’crois qu’ils peuvent tenir, genre, deux heures, ou un truc comme ça.Ils peuvent descendre à 900 mètres de profondeur, pour chercher des calamars et des petits poissons. C’est assez dingue.
Un nouveau coup de rame, un silence. Puis un soupir.
- Chui désolé. J’voulais pas te mettre mal à l’aise. J’suis juste un peu con, des fois. Souvent.
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Mer 6 Mai 2020 - 18:09
floating cuteness
EXORDIUM.
Te ramener à tes préoccupations te fait perdre un peu le sourire. Pendant un instant tu te rappelles le monde d'obligations dans lequel tu vis, et auquel tu aimerais échapper. Tu sais que c'est impossible, mais les interludes avec Lorcan adoucisse ton amertume. C'est bien la première fois qu'il te ramène à cet éventuel mariage. Tu ne peux pas en parler comme de la pluie et du beau temps. Ca te touche bien trop. Fleur fragile qui sent ses pétales s'étioler à cause du vent fort. Est ce la tige va tenir le coup ?
Alors tu fais une demande, la première, rien qu'une seule. Tu lui demandes ce que tu lui as refusé au moment où vous êtes partis de la berge. Est ce qu'il veut t'embrasser ? Le coeur battant tu te redresses un peu pour le laisser s'approcher de toi à genoux. Tes yeux sont plonger dans les siens, la lueur des bouteilles fait comme une aura magique qui fluctue. Tu restes une poupée immobile ne voulant pas briser l'instant. Vos lèvres se rencontrent, se cherchent, jouent. Tu viens glisser une main sur sa joue tandis que l'autre reste sur ton genoux. Tu sens toutes les parties de ton corps se réchauffer depuis vos lèvres jusqu'à se diffuser dans tous tes membres. Tu avais oublié la sensation si agréable d'être embrassée réellement. Cette fois ci rien n'explose, sinon ton rythme cardiaque seule mélodie dans cette nuit d'hiver. Le contact chaud se rompt trop vite à ton goût. Depuis quand es tu devenue une abeille insatiable ?
Tu as retrouvé un sourire de Pierrot, sourire quand même. Son air gêné est mignon. Peut être s'est il surprit lui même de son geste. Toi on ne peut pas dire que tu t'y attendais. Tu connais le Lorcan maladroit, pas celui qui se propose et s'ouvre à toi innocent par nature. "Tu savais que les phoques sont les animaux non magiques qui retiennent leur respiration le plus longtemps de tout le règne animal ? J’crois qu’ils peuvent tenir, genre, deux heures, ou un truc comme ça. Ils peuvent descendre à 900 mètres de profondeur, pour chercher des calamars et des petits poissons. C’est assez dingue. " Sans savoir vraiment pourquoi tu laisses échapper un léger bruit amusé. Chassez le naturel qu'ils disent... "Chui désolé. J’voulais pas te mettre mal à l’aise. J’suis juste un peu con, des fois. Souvent. " Tu te baisses coulant ta main dans l'eau sombre arrosant d'une gerbe d'eau ton chauffeur. Pas suffisamment pour qu'il soit réellement mouillé, juste gentiment éclaboussé. "Si tu m'embrasses à chaque fois comme ça, tu seras sans doute pardonné..." Tu ne dis pas ça pour te moquer, non c'est sans doute bel et bien vrai en fait. Première leçon en terme de... Relation ? Tes doigts frôlent une bouteille tiède mais pas brûlante. "Tu t'es donné du mal ce soir. C'est en quel honneur ?" Est ce que tu veux le martyriser en posant ce genre de question ? Peut être. Tu pourrais aussi lui demander si il c'est donné autant de mal pour d'autres. Est ce qu'il a pris le temps d'enchanter toutes les bouteilles en verre pour une autre fille ? La question est brûlante. Il t'a dit pourtant qu'il n'avait jamais eu de copines avant... Ta robe luit doucement, du moins ce qu'on en voit car tu es bien emmitouflée. Tu n'as pas froid sous le plaid que tu tires, il était tombé quand Lorcan s'est approché. D'ailleurs tu l'étends un peu mieux pour qu'il en profite aussi. "Qu'est ce qu'il y a dans ton sac magique ?" D'ailleurs juqu'où allez vous ramer ? On ne voit quasiment plus la lueur du lampadaire du petit port d'attache.
Alors tu fais une demande, la première, rien qu'une seule. Tu lui demandes ce que tu lui as refusé au moment où vous êtes partis de la berge. Est ce qu'il veut t'embrasser ? Le coeur battant tu te redresses un peu pour le laisser s'approcher de toi à genoux. Tes yeux sont plonger dans les siens, la lueur des bouteilles fait comme une aura magique qui fluctue. Tu restes une poupée immobile ne voulant pas briser l'instant. Vos lèvres se rencontrent, se cherchent, jouent. Tu viens glisser une main sur sa joue tandis que l'autre reste sur ton genoux. Tu sens toutes les parties de ton corps se réchauffer depuis vos lèvres jusqu'à se diffuser dans tous tes membres. Tu avais oublié la sensation si agréable d'être embrassée réellement. Cette fois ci rien n'explose, sinon ton rythme cardiaque seule mélodie dans cette nuit d'hiver. Le contact chaud se rompt trop vite à ton goût. Depuis quand es tu devenue une abeille insatiable ?
Tu as retrouvé un sourire de Pierrot, sourire quand même. Son air gêné est mignon. Peut être s'est il surprit lui même de son geste. Toi on ne peut pas dire que tu t'y attendais. Tu connais le Lorcan maladroit, pas celui qui se propose et s'ouvre à toi innocent par nature. "Tu savais que les phoques sont les animaux non magiques qui retiennent leur respiration le plus longtemps de tout le règne animal ? J’crois qu’ils peuvent tenir, genre, deux heures, ou un truc comme ça. Ils peuvent descendre à 900 mètres de profondeur, pour chercher des calamars et des petits poissons. C’est assez dingue. " Sans savoir vraiment pourquoi tu laisses échapper un léger bruit amusé. Chassez le naturel qu'ils disent... "Chui désolé. J’voulais pas te mettre mal à l’aise. J’suis juste un peu con, des fois. Souvent. " Tu te baisses coulant ta main dans l'eau sombre arrosant d'une gerbe d'eau ton chauffeur. Pas suffisamment pour qu'il soit réellement mouillé, juste gentiment éclaboussé. "Si tu m'embrasses à chaque fois comme ça, tu seras sans doute pardonné..." Tu ne dis pas ça pour te moquer, non c'est sans doute bel et bien vrai en fait. Première leçon en terme de... Relation ? Tes doigts frôlent une bouteille tiède mais pas brûlante. "Tu t'es donné du mal ce soir. C'est en quel honneur ?" Est ce que tu veux le martyriser en posant ce genre de question ? Peut être. Tu pourrais aussi lui demander si il c'est donné autant de mal pour d'autres. Est ce qu'il a pris le temps d'enchanter toutes les bouteilles en verre pour une autre fille ? La question est brûlante. Il t'a dit pourtant qu'il n'avait jamais eu de copines avant... Ta robe luit doucement, du moins ce qu'on en voit car tu es bien emmitouflée. Tu n'as pas froid sous le plaid que tu tires, il était tombé quand Lorcan s'est approché. D'ailleurs tu l'étends un peu mieux pour qu'il en profite aussi. "Qu'est ce qu'il y a dans ton sac magique ?" D'ailleurs juqu'où allez vous ramer ? On ne voit quasiment plus la lueur du lampadaire du petit port d'attache.
@lorcan tamaharu
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Ven 8 Mai 2020 - 16:28
floating cuteness
EXORDIUM.
Il n’est pas tout à fait certain d’avoir bien fait, le Tamaharu, mais en tout cas, Lucrèce avait retrouvé son sourire, un peu. Ce n’était pas le sourire éclatant de leur soirée alcoolisé au grenier, il était plus flou, plus incertain, comme flottant sur ses lèvres sans vraiment s’y poser. La lumière dans ses yeux était diffuse, mais au moins elle ne s’était pas éteinte, et ça le rassurait un peu. Il se laissa éclabousser presque sans trop se plaindre, a part un petit couinement aigu, puis se rengorgea à la première petite confidence de la blonde, un sourire mutin sur les lèvres, malicieux en diable.
- Ca, c’est bon à savoir …
Un nouveau coup de rame, la barque ne rencontrait que peu de résistance, comme flottant sur une marre d’huile. Encore une fois, il a du mal à verbaliser une réponse, le Tamaharu. Pourtant, la réponse était simple, et il aurait pu lui dire la vérité sans détour ni fard. Pourtant, spontanément, il n’y avait que des âneries qui lui venait en tête, pour changer. Avec Luce cependant, il avait l’impression que cela ne suffisait pas, que cela ne suffisait plus, cette façon de pirouetter pour esquiver la vérité, de la recouvrir de sucre ou de poil à gratter pour ne pas l’afficher nue. Mais était ce la vérité qui l’effrayait, ou cette espèce de vulnérabilité qu’il exposait de lui-même ? Il se gratta la joue, à présent humide de gouttelettes un peu poisseuses, fixant la lumière entre les mains de la jeune fille sans cesser de ramer, se refusant à la regarder dans les yeux.
- J’ai eu l’impression que tu étais un peu triste, ces derniers temps. J’me doute bien de pourquoi, même si, euh, on en a pas trop trop parlé. Alors quand tu m’as proposé de te rejoindre ce soir, j’me suis dit que ça te ferait plaisir de faire un truc cool. Enfin, cool, un truc qui soit que pour toi et qui te sorte le nez de tes cours et de ton quotidien, alors voilà. Moi les cours c’est pas trop mon quotidien, alors des idées pour en sortir, j’en ai littéralement quinze à la seconde, je pouvais bien t’en consacrer une ou deux … enfin tu as compris quoi …
Elle avait intérêt en tout cas, parce qu’il serait bien incapable de faire plus clair, de toute façon. Il soupira ensuite, fort, à sa dernière question :
- Et c’est pas possible d’être impatiente comme ça, si . Tu sauras quand on sera arrivé, non mais, et c’est pas tout de suite tout de suite, parce que je te signale qu’il y a que mes petits bras pour ramer, et que le lac est grand, alors un peu de patience mademoiselle.
Il soufflait, gonflant les joues comme un enfant agacé, sachant pertinemment qu’ils approchaient du but : autour d’eux, il y avait du plus en plus de lucioles et autres insectes d’eau, attirés par les remous faits par les civilisations sous marines en dessous. Fort de plusieurs expéditions, il savait qu’il s’approchait du village des sirènes, et qu’ils pourraient bientôt les observer dans leurs danses languides et nocturnes. Plus qu’une centaine de mètres , et ils y seraient.
- Au fait, tu sais que j’ai eu un EE à mon dernier devoir de sciences po ? Je me suis fadé la totalité de la biblio que tu m’avais conseillé, le truc a pris un demi milliard d’année… Mais c’est ma meilleure note du semestre, j’en suis pas peu fier, héhé.
- Ca, c’est bon à savoir …
Un nouveau coup de rame, la barque ne rencontrait que peu de résistance, comme flottant sur une marre d’huile. Encore une fois, il a du mal à verbaliser une réponse, le Tamaharu. Pourtant, la réponse était simple, et il aurait pu lui dire la vérité sans détour ni fard. Pourtant, spontanément, il n’y avait que des âneries qui lui venait en tête, pour changer. Avec Luce cependant, il avait l’impression que cela ne suffisait pas, que cela ne suffisait plus, cette façon de pirouetter pour esquiver la vérité, de la recouvrir de sucre ou de poil à gratter pour ne pas l’afficher nue. Mais était ce la vérité qui l’effrayait, ou cette espèce de vulnérabilité qu’il exposait de lui-même ? Il se gratta la joue, à présent humide de gouttelettes un peu poisseuses, fixant la lumière entre les mains de la jeune fille sans cesser de ramer, se refusant à la regarder dans les yeux.
- J’ai eu l’impression que tu étais un peu triste, ces derniers temps. J’me doute bien de pourquoi, même si, euh, on en a pas trop trop parlé. Alors quand tu m’as proposé de te rejoindre ce soir, j’me suis dit que ça te ferait plaisir de faire un truc cool. Enfin, cool, un truc qui soit que pour toi et qui te sorte le nez de tes cours et de ton quotidien, alors voilà. Moi les cours c’est pas trop mon quotidien, alors des idées pour en sortir, j’en ai littéralement quinze à la seconde, je pouvais bien t’en consacrer une ou deux … enfin tu as compris quoi …
Elle avait intérêt en tout cas, parce qu’il serait bien incapable de faire plus clair, de toute façon. Il soupira ensuite, fort, à sa dernière question :
- Et c’est pas possible d’être impatiente comme ça, si . Tu sauras quand on sera arrivé, non mais, et c’est pas tout de suite tout de suite, parce que je te signale qu’il y a que mes petits bras pour ramer, et que le lac est grand, alors un peu de patience mademoiselle.
Il soufflait, gonflant les joues comme un enfant agacé, sachant pertinemment qu’ils approchaient du but : autour d’eux, il y avait du plus en plus de lucioles et autres insectes d’eau, attirés par les remous faits par les civilisations sous marines en dessous. Fort de plusieurs expéditions, il savait qu’il s’approchait du village des sirènes, et qu’ils pourraient bientôt les observer dans leurs danses languides et nocturnes. Plus qu’une centaine de mètres , et ils y seraient.
- Au fait, tu sais que j’ai eu un EE à mon dernier devoir de sciences po ? Je me suis fadé la totalité de la biblio que tu m’avais conseillé, le truc a pris un demi milliard d’année… Mais c’est ma meilleure note du semestre, j’en suis pas peu fier, héhé.
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Ven 8 Mai 2020 - 23:33
floating cuteness
EXORDIUM.
Si ça avait été un autre monde. Si tu n'avais pas porté le nom De Gray et bien ce rendez vous qui commence de manière si jolie en barque, aurait des allures d'un rendez vous galant des plus romantiques. Mais il y a une ombre qui pèse sur vous deux, vous avez toujours esquivé le sujet jusqu'ici non ? C'était sans doute mieux comme ça. Mais finalement tu as prononcé le nom d'Evandro. Ça aurait pu avoir l'effet d'une bombe mais non. " J’ai eu l’impression que tu étais un peu triste, ces derniers temps. J’me doute bien de pourquoi, même si, euh, on en a pas trop trop parlé. Alors quand tu m’as proposé de te rejoindre ce soir, j’me suis dit que ça te ferait plaisir de faire un truc cool. Enfin, cool, un truc qui soit que pour toi et qui te sorte le nez de tes cours et de ton quotidien, alors voilà. Moi les cours c’est pas trop mon quotidien, alors des idées pour en sortir, j’en ai littéralement quinze à la seconde, je pouvais bien t’en consacrer une ou deux … enfin tu as compris quoi …" Lorcan, il t'étonne. De la meilleure des façons en fait. Juste pour toi, juste pour te faire plaisir. Ton sourire reprend un nouveau souffle. Tes pommettes rosissent bien que dans le noir cela passe sans doute inaperçu. Tu restes un instant sans voix, et quand tu t'exprimes elle est douce quoique légèrement étranglée. "Monsieur Tamaharu, vous n'avez de cesse de me surprendre. Depuis quand est ce que tu es devenu… " Quel adjectif, ou groupe nominal pourrait le mieux traduire ce que tu ressens à ce moment ? "Si… " Non il n'y à rien qui te traverse l'esprit qui soit adéquate. Abandonnant les mots tu pousses doucement sur tes jambes pour te rapprocher assez pour l'embrasser le temps d'une seconde courte comme un papillon qui se pose. Après tout tu ne dois pas l'empêcher de ramer… "Embrassable? " Tu rajoutes avec un sourire amusé. Tu n'as pas oublié la partie qui vient de se jouer mais tu es désireuse de laisser ça derrière pour l'instant.
Tu changes même de sujet. Tu voudrais de ton cœur, âme et être profiter juste de l'instant. "Et c’est pas possible d’être impatiente comme ça, si . Tu sauras quand on sera arrivé, non mais, et c’est pas tout de suite tout de suite, parce que je te signale qu’il y a que mes petits bras pour ramer, et que le lac est grand, alors un peu de patience mademoiselle." Tu lui tires la langue, entrant dans son jeu de petit garçon pas content. Dans ta barbe tu râles quelque chose comme : "C'est lui qui me parle de patience… j'aurais tout entendu… " Faisant la boudeuse tu poses tes coudes sur tes genoux, et ta tête dans tes mains et détournes les yeux du mignon en train de fournir des efforts.
"Au fait, tu sais que j’ai eu un EE à mon dernier devoir de sciences po ? Je me suis fadé la totalité de la biblio que tu m’avais conseillé, le truc a pris un demi milliard d’année… Mais c’est ma meilleure note du semestre, j’en suis pas peu fier, héhé." Même si ce n'est pas un merci, tu prends ça comme tel. Triomphale, tu as toujours raison."Tu doutes encore de mes talents de tutrice ? Donc il va falloir continuer comme ça, j'ai une bonne raison pour continuer à te malmener!" Discuter de tout et de rien te ramène dans de meilleures hospices. Au milieu du lac tu es curieuse comme une pie, tu te retiens cependant de poser des questions. Tu ne sais pas à quelle sauce tu vas être mangée pour l'instant. Tu n'as pas envie de réfléchir. Et puis la mélodie d'un chant troublé par l'eau se fait entendre. Des sirènes ! Pas étonnant non ? Tu contemples la surface de l'eau, serait elle frémissante ou est ce que c'est une illusion ? Le bateau s'arrête. " me dit pas sur tu comptes qu'on plonge...?" est ce que c'était une bonne idée finalement que ça soit Lorcan qui organise...?
Tu changes même de sujet. Tu voudrais de ton cœur, âme et être profiter juste de l'instant. "Et c’est pas possible d’être impatiente comme ça, si . Tu sauras quand on sera arrivé, non mais, et c’est pas tout de suite tout de suite, parce que je te signale qu’il y a que mes petits bras pour ramer, et que le lac est grand, alors un peu de patience mademoiselle." Tu lui tires la langue, entrant dans son jeu de petit garçon pas content. Dans ta barbe tu râles quelque chose comme : "C'est lui qui me parle de patience… j'aurais tout entendu… " Faisant la boudeuse tu poses tes coudes sur tes genoux, et ta tête dans tes mains et détournes les yeux du mignon en train de fournir des efforts.
"Au fait, tu sais que j’ai eu un EE à mon dernier devoir de sciences po ? Je me suis fadé la totalité de la biblio que tu m’avais conseillé, le truc a pris un demi milliard d’année… Mais c’est ma meilleure note du semestre, j’en suis pas peu fier, héhé." Même si ce n'est pas un merci, tu prends ça comme tel. Triomphale, tu as toujours raison."Tu doutes encore de mes talents de tutrice ? Donc il va falloir continuer comme ça, j'ai une bonne raison pour continuer à te malmener!" Discuter de tout et de rien te ramène dans de meilleures hospices. Au milieu du lac tu es curieuse comme une pie, tu te retiens cependant de poser des questions. Tu ne sais pas à quelle sauce tu vas être mangée pour l'instant. Tu n'as pas envie de réfléchir. Et puis la mélodie d'un chant troublé par l'eau se fait entendre. Des sirènes ! Pas étonnant non ? Tu contemples la surface de l'eau, serait elle frémissante ou est ce que c'est une illusion ? Le bateau s'arrête. " me dit pas sur tu comptes qu'on plonge...?" est ce que c'était une bonne idée finalement que ça soit Lorcan qui organise...?
@lorcan tamaharu
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Jeu 14 Mai 2020 - 11:42
floating cuteness
EXORDIUM.
Embrassable ? L’était-il seulement Devenu, ou l’avait -il toujours été ? Vaste question. Toujours était-il qu’en effet, dernièrement, il avait reçu bien plus de baisers en l’espace de quelques semaines que tout le reste de sa courte vie. Il y avait eu ceux de Lucrèce bien sur, et puis cette embrassade étrange avec Lys, aussi, à moitié stones tous les deux, les baisers chastes de Grace sur la commissure de ses lèvres, maladroits. Ça commençait à faire beaucoup, mais peut on un jour en avoir marre d’être embrassé ? Lui pour l’instant ne ressentait pas la moindre lassitude, tant et si bien que lorsque Lucrèce déposa ses lèvres contre les siennes, il en demanda encore, d’un mouvement de tête, son nez contre celui de la jolie sorcière, attrapant à nouveau un baiser en voleur, égreffin de l’attention féminine qu’on voulait bien lui porter.
- J’sais pas depuis quand, mais c’est pas moi qui vais m’en plaindre, héhé.
Changeant de mimiques comme d’autres changent d’humeur, il se met à grimacer à présent, soufflant et roulant des yeux dans une exubérance comique. Il n’avait jamais douté des talents de tutrice de la de Gray, clairement, elle était une des meilleures étudiantes et pédagogues qu’il lui avait été donné de rencontrer, mais dernièrement, ce n’était pas pour sa didactique qu’il aimait passer du temps avec elle.
- J’ai jamais douté hein. Et c’est quoi, la bonne raison de me malmener hein, à part ton penchant naturellement sadique et ton amour pour la torture mentale ? … Tortionnaire. Je suis clairement une victime, moi, dans cette histoire.
Il continua à ronchonner un peu, accompagnant de sa voix un peu plus grave les clapotis de l’eau sereine. Après avoir laché les rames, il attrapa la canne au bout de laquelle il avait accroché une lanterne, appuyant sur le baton pour approcher la lumière de la surface de l’eau transparente, ou presque : dans le fond, si ils se penchaient un peu, ils pouvaient voir l’ombre d’une nageoire, une silhouette à la longue chevelure ondoyer sous l’embarcation. Satisfait de sa surprise, le wright secoua la tête, un immense sourire enfantin sur la trombine.
- Naaaaaan sinon j’t’aurai demandé d’amener ton bikini. Et t’aurais pas voulu. Et j’aurai été triste. Bref. C’que je te propose, c’est de mettre des boules quies, et qu’on lance un tête-en-bulle pour les regarder danser. Tu verras, c’est trop trop beau, mais faut pas les écouter chanter sinon on est mal. Je me suis dit que si on leur offrait des bouteilles, elles auraient peut être envie de s’approcher et de danser pour nous ? Un peu comme une représentation du lac des cygnes, mais au lieu d’être Sur le lac, on serait la tête Sous l’eau. T’en dis quoi ?
Il avait l’air vraiment fier de son idée, l’adulescent, brandissant ses boules quiès multicolores comme des armes magiques d’une puissance incroyable. Il avait déjà nagé avec des sirènes, plus d’une fois, il était passé à deux doigts de la noyade presque à chacune de leurs rencontres d’ailleurs, mais il ne se laissait pas de leurs danses hypnotiques. Il était sur et certain que Luce adorerait ce spectacle unique.
- J’sais pas depuis quand, mais c’est pas moi qui vais m’en plaindre, héhé.
Changeant de mimiques comme d’autres changent d’humeur, il se met à grimacer à présent, soufflant et roulant des yeux dans une exubérance comique. Il n’avait jamais douté des talents de tutrice de la de Gray, clairement, elle était une des meilleures étudiantes et pédagogues qu’il lui avait été donné de rencontrer, mais dernièrement, ce n’était pas pour sa didactique qu’il aimait passer du temps avec elle.
- J’ai jamais douté hein. Et c’est quoi, la bonne raison de me malmener hein, à part ton penchant naturellement sadique et ton amour pour la torture mentale ? … Tortionnaire. Je suis clairement une victime, moi, dans cette histoire.
Il continua à ronchonner un peu, accompagnant de sa voix un peu plus grave les clapotis de l’eau sereine. Après avoir laché les rames, il attrapa la canne au bout de laquelle il avait accroché une lanterne, appuyant sur le baton pour approcher la lumière de la surface de l’eau transparente, ou presque : dans le fond, si ils se penchaient un peu, ils pouvaient voir l’ombre d’une nageoire, une silhouette à la longue chevelure ondoyer sous l’embarcation. Satisfait de sa surprise, le wright secoua la tête, un immense sourire enfantin sur la trombine.
- Naaaaaan sinon j’t’aurai demandé d’amener ton bikini. Et t’aurais pas voulu. Et j’aurai été triste. Bref. C’que je te propose, c’est de mettre des boules quies, et qu’on lance un tête-en-bulle pour les regarder danser. Tu verras, c’est trop trop beau, mais faut pas les écouter chanter sinon on est mal. Je me suis dit que si on leur offrait des bouteilles, elles auraient peut être envie de s’approcher et de danser pour nous ? Un peu comme une représentation du lac des cygnes, mais au lieu d’être Sur le lac, on serait la tête Sous l’eau. T’en dis quoi ?
Il avait l’air vraiment fier de son idée, l’adulescent, brandissant ses boules quiès multicolores comme des armes magiques d’une puissance incroyable. Il avait déjà nagé avec des sirènes, plus d’une fois, il était passé à deux doigts de la noyade presque à chacune de leurs rencontres d’ailleurs, mais il ne se laissait pas de leurs danses hypnotiques. Il était sur et certain que Luce adorerait ce spectacle unique.
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Jeu 14 Mai 2020 - 17:00
floating cuteness
EXORDIUM.
Tutrice un jour tutrice toujours. Mais ça fait un moment que tu n'es plus celle de Lorcan, disons que tu lui donnes des coups de mains de temps en temps et ça porte en général ses fruits. Il faut dire que pour certaines matières tu es passée là avant lui, cependant pour d'autres c'est juste que toi tu n'as pas la flemme de réfléchir. «J’ai jamais douté hein. Et c’est quoi, la bonne raison de me malmener hein, à part ton penchant naturellement sadique et ton amour pour la torture mentale ? … Tortionnaire. Je suis clairement une victime, moi, dans cette histoire. » Tu te mets à rire quand il te traite de tortionnaire. Un rire quelque peu machiavélique -il faut croire qu'il te déteint un peu dessus. « Oui j'aime torturer les enfants pas sage que veux tu. Mais comme tu as l'air d'aimer ça, et d'en redemander.... Tu dois être un peu maso. » Tu bats des cils pour lui faire avaler l'entourloupe. Avec un grand sourire de princesse innocente au possible, tout a fait craquant, parfait tableau que tu présentes avec ta jolie robe emmitouflée. Mais tu veux quand même savoir si tu dois plonger dans le lac froid et noir. La surface bouge doucement preuve qu'il y a de la vie là dessous. La lanterne en main il l'avance proche de la surface. « Naaaaaan sinon j’t’aurai demandé d’amener ton bikini. Et t’aurais pas voulu. Et j’aurai été triste. Bref. C’que je te propose, c’est de mettre des boules quies, et qu’on lance un tête-en-bulle pour les regarder danser. Tu verras, c’est trop trop beau, mais faut pas les écouter chanter sinon on est mal. Je me suis dit que si on leur offrait des bouteilles, elles auraient peut être envie de s’approcher et de danser pour nous ? Un peu comme une représentation du lac des cygnes, mais au lieu d’être Sur le lac, on serait la tête Sous l’eau. T’en dis quoi ? » Tu le regardes avec un air de... Approbation silencieuse. Les bouteilles encore et toujours. Tant et si bien que tu n'as rien à redire. A vrai dire tu deviens suspicieuse. Qui lui a soufflé l'idée ? A t'il vraiment organisé tout cela à la force de son esprit ? Pourquoi es tu si surprise? Et pourquoi ça te touche autant ? Beaucoup de question qui se bousculent au portillon. « D'accord... » Après les longues tirades souvent sans queue ni tête de Lorcan, tes réponses courtes sont sans doute moins éloquente, mais l'expression sur ton visage en dis bien plus long. Et de toute façon il parle pour deux. Tu prends les fameuses boules quies, remontes tes cheveux pour qu'ils soient protégés de l'eau, déposes les morceaux de plastiques colorés au creux de tes oreilles. Tu n'entends plus grand chose, mais tu sais que dans l'eau ça ne sera pas aussi simple. Tu sors ta baguette cachée dans ton manteau. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire vos deux têtes sont enfermés dans des bocaux. Tu te décalles et tous les deux vous vous mettez face à la surface de l'eau éclairée par la lanterne. Tu observes dans un silence imposé Lorcan faire glisser les bouteilles chaudes qui ne s'éteindront pas, dans l'eau pour les offrir aux sirènes. La surface de l'eau frétilles, et les sirènes à présent visibles vous font signe de descendre. Tu regardes ton voisin, le coeur battant, et puis tu te penches du bateau. L'eau froide s'écarte autour de la bulle, et tes yeux mettent un moment à se faire à la noirceur faiblement éclairée. Les sirènes vous observent curieuses, leur chant se répercutant contre les bulles et les boules quies. Ta main vient se poser sur l'épaule de Lorcan alors que l'autre est cramponnée au bois de la barque. Peur ? Jamais. Peut être un peu.
@lorcan tamaharu
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Sam 23 Mai 2020 - 15:07
floating cuteness
EXORDIUM.
Pour tout dire, il s’était attendu à une réaction un peu plus … expressive de la part de Lucrèce. Ce n’était pas de sa faute, la pauvre, mais le Tamaharu avait des compagnes de jeux et d’aventures autrement plus bruyantes et expansives que la De Gray. Ymkje était du genre à trépigner et taper dans les mains à la moindre idée pourrie de son presque frère. Pina était elle même toujours partante pour ses expérimentations étranges, et son caractère éthéré et sa tendance à l’émerveillement lui tiraient des « oooooh » et des « aaaah » des plus satisfaisants pour l’égo démesuré du garçon. Bref, il lui avait jeter un petit coup d’oeil de biais, les sourcils un peu froncés, pour s’assurer qu’elle était vraiment d’accord pour plonger la tête sous l’eau avec lui. Si elle se dégonflait, il aurait, n’ayons pas peur de le dire, clairement l’air d’un con, sur ce coup là : le ballet des sirènes était sensé donner le ton de toute la soirée qu’il avait prévu, mélange de poésie onirique et d’étrangeté nocturne. Si Lucrèce ne s’y risquait pas… Et bien il ne lui resterait qu’un pauvre pique nique sur le lac, de nuit. Pour d’autres, ça aurait probablement déjà été un évènement, une organisation remarquable, mais le sorcier avait toujours eu la folie des grandeurs. Il avait besoin du formidable, du grandiose, de l’exceptionnel pour ne pas s’ennuyer. Pour la fille la plus jolie qu’il connaisse, parmi toutes les belles qui l’entouraient, il fallait de l’unique, du prodigieux… quelque chose de différent. Mais pour cela,il fallait qu’elle lui fasse confiance, assez pour plonger avec lui. Alors il avait attendu, un moment, plutôt court au final, puis elle avait sorti sa baguette, et un large sourire avait barré son visage ni vraiment enfantin, ni tout à fait adulte.
- Tu ne vas pas le regretter, crois moi.
Il l’avait laissé lancer le sort de têtenbulle – de toute façon, elle était surement bien meilleure à ça que lui -, puis fit tombé les bouteilles ensorcelées, délicatement dans l’eau, une par une. L’idée étant en faire offrande, pas de donner l’impression de balancer des Molotov à la flotte ! Quand la lueur des flacons eut tout à fait disparu de la surface, Lorcan tourna la tête vers Luce, la fixant à travers l’étrange hublot magique en entrelaçant les doigts de sa main avec les siens. Sa voix le parvenait étouffée, comme à travers une canette en métal, et il s’efforçait de ne pas hurler pour ne pas l’inquiéter :
- Tu es prête ? On y va ensemble, tiens toi bien de l’autre main. Un … deux … trois.
Il inspira profondément, bien que cela soit tout à fait inutile, puis plongea la tête jusqu’à la base du cou, sous l’eau, protégé par la bulle d’air qui séparait son visage de l’eau glacée.
Contrairement à ce que la surface laissait présager, le fond du lac n’était pas sombre, l’obscurité abyssale supposée chassée par des points de lumière diffuse, bouteilles magiques et petits animaux ressemblant à des lucioles sous marines. Une dizaine de mètres sous la barque, c’était un tourbillon de nageoires, de caudales et d’écailles moirés qui se reflétaient sous la clémence des rayons de lune. Les oreilles bouchées, ils ne profitaient pas des chants ensorcelants, mais les vibrations étaient telles qu’ils pouvaient presque deviner le rythme, lénifiant et sensuel. Lorcan serra plus fort les doigts de Lucrèce, puis repartit tout à la contemplation des danseurs vespéraux : les couleurs se mélangeaient dans un maelstrom de bleu guède, d’incarnat aux reflets mordorés et de nacre chryséléphantine, et Lorcan devait lutter contre tous ses instincts pour ne pas basculer par dessus bord et rejoindre les vestales à nageoires en quelques brasses coulées. C’était aussi pour ça qu’il tenait la main de la sorcière si fort. Le contact de sa peau chaude et humide contre la sienne le rappelait l’attrait de la terre, là où l’attraction de l’eau se faisait si forte ...
- Tu ne vas pas le regretter, crois moi.
Il l’avait laissé lancer le sort de têtenbulle – de toute façon, elle était surement bien meilleure à ça que lui -, puis fit tombé les bouteilles ensorcelées, délicatement dans l’eau, une par une. L’idée étant en faire offrande, pas de donner l’impression de balancer des Molotov à la flotte ! Quand la lueur des flacons eut tout à fait disparu de la surface, Lorcan tourna la tête vers Luce, la fixant à travers l’étrange hublot magique en entrelaçant les doigts de sa main avec les siens. Sa voix le parvenait étouffée, comme à travers une canette en métal, et il s’efforçait de ne pas hurler pour ne pas l’inquiéter :
- Tu es prête ? On y va ensemble, tiens toi bien de l’autre main. Un … deux … trois.
Il inspira profondément, bien que cela soit tout à fait inutile, puis plongea la tête jusqu’à la base du cou, sous l’eau, protégé par la bulle d’air qui séparait son visage de l’eau glacée.
Contrairement à ce que la surface laissait présager, le fond du lac n’était pas sombre, l’obscurité abyssale supposée chassée par des points de lumière diffuse, bouteilles magiques et petits animaux ressemblant à des lucioles sous marines. Une dizaine de mètres sous la barque, c’était un tourbillon de nageoires, de caudales et d’écailles moirés qui se reflétaient sous la clémence des rayons de lune. Les oreilles bouchées, ils ne profitaient pas des chants ensorcelants, mais les vibrations étaient telles qu’ils pouvaient presque deviner le rythme, lénifiant et sensuel. Lorcan serra plus fort les doigts de Lucrèce, puis repartit tout à la contemplation des danseurs vespéraux : les couleurs se mélangeaient dans un maelstrom de bleu guède, d’incarnat aux reflets mordorés et de nacre chryséléphantine, et Lorcan devait lutter contre tous ses instincts pour ne pas basculer par dessus bord et rejoindre les vestales à nageoires en quelques brasses coulées. C’était aussi pour ça qu’il tenait la main de la sorcière si fort. Le contact de sa peau chaude et humide contre la sienne le rappelait l’attrait de la terre, là où l’attraction de l’eau se faisait si forte ...
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Mer 27 Mai 2020 - 11:42
« Tu ne vas pas le regretter, crois moi. » Tu as donné ton accord. Bien sûr tu sais que tu ne risques pas grand chose à moins de prendre un bain froid dans le cas où tu tomberais dans l'eau. Mais normalement avec les boule quies, et le sortilège, tu ne devrais pas craindre grand chose. Tu n'es pas une débutante en magie, même si il ne t'arrive pas tous les jours de jouer les casses cou, il n'empêche que tu es excellente en matière de sortilège. Après avoir lancé toi même le sort, Lorcan fait glisser les bouteilles puis prends ta main, la sienne est plus chaude que la tienne. Un instant tu te demandes si un jour vous pourrez le faire en plein jour, et pas au milieu d'un lac. L'idée te frôle mais déjà vous vous pencher au dessus de l'eau pour observer la descente lente de la lumière. Tu as une boule qui se forme au creux de tes entrailles signe de léger stress. « Tu es prête ? On y va ensemble, tiens toi bien de l’autre main. Un … deux … trois. » Tes doigts son cramponnés au bois du bateau. Tu retiens ton souffle toi aussi. L'eau glacée est fendue par la bulle et la luminosité change pour devenir plus chaude grâce aux lanternes. Les sirènes ont entamé une danse ensorcelante à plusieurs mètres de fond. Pendant un long instant -peut être de longues minutes- tu es totalement hypnotisée. Lorcan serre tes doigts un peu plus fort. Tu lui jettes un coup d'oeil, est ce que les hommes sont plus attirés par les sirènes, ou est ce que son esprit est plus influençable que le tiens ? Ca n'est pas impossible. Le chant s'étire avec une douce mélancolie. Les sirènes vous prêtent à peine attention s'amusant à déambuler entre les lanternes pour faire jouer les couleurs de leurs écailles brillantes. Tu souris dans ta bulle. C'est vrai que c'est magnifique. Tu aurais presque envie de les rejoindre danser avec elles dans les abysses du lac. La descente des bouteilles continue lentement bien que les mouvements dans l'eau applique une résistance suffisante pour la ralentir. Combien de temps cela dure? Tu ne saurais dire. Quand toi même tu te sens partir tu as une ancre qui t'attends encore sur le bateau, par la simple présence de l'autre vous arrivez à rester sains d'esprit. Obnubilée tu en oublies les frissons qui parcourent ton échine alors que le froid de la nuit vous englobe. Certaines sirènes curieuses profitent de leur danse pour se rapprocher de vous. Si elles le voulaient elles pourraient retourner le bateau et vous noyer. Pas étonnant qu'elles aient si mauvaises réputations.
Le lac devient de plus en plus noir reprenant sa couleur originale, la lune vient prendre le relais des lanternes, les écailles ont une teinte nacrée plus crue qu'à la lueur du feu magique. Il te faut beaucoup de volonté pour t'arracher à la vision abyssale et te redresser sur la barque. Elle tangue légèrement sous ton mouvement. Tu soupires te rendant compte de l'inconfort de la position chose qui t'avais complètement échappé alors que tu regardais les magnifiques sirènes. Des gouttes d'eau froides coulent dans ton cou et te font frisonner, mais tu souries toujours. Un coup de baguette et ta bulle disparait, un geste libère tes cheveux que tu avais remonté. Mais Lorcan a toujours la tête dans l'eau lui. Tu as abandonné sa main alors que tu as repris tes esprits, mais en te penchant tu poses un baiser à la base de son cou pour le réveiller et le faire se redresser lui aussi. « Reste avec moi. » Tu lui dis avec ton air pétillant de celle qui se moque du petit garçon attiré par les sirènes. Cependant tu n'es pas sûre qu'il t'ait entendu tout à fait. Reprenant sa main tu l'aides à revenir.
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Sam 6 Juin 2020 - 11:11
floating cuteness
EXORDIUM.
Dans sa bulle, Lorcan était absorbé par le ballet étrange et fascinant qu’offrait la danse des sirènes dans les profondeurs. La musique ne lui parvenait que de très loin, comme à travers des murs épais, la fiesta derrière la cloison. Elles évoluaient comme en appesanteur, et Lorcan se faisait violence pour ne pas céder à la tentation de les rejoindre, de se risquer à ôter la cire dans ses oreilles pour comprendre les paroles sybillines qui sortaient de leurs bouches aux dents pointues. Les yeux mi clos, tant pour tenter de les voir au mieux à travers la houle que pour profiter du moment, Lorcan dodelinait de la tête en rythme, lentement. La tension était sourde, languide, pesante sans être vraiment désagréable, parce que la main de Lucrèce dans la sienne lui faisait sentir les sensations de la surface, la fraicheur sur son épiderme. Et puis la jeune femme lâcha sa main, et le garçon s’enfonça un peu plus dans l’eau, la tête entière ou presque, mouillant le tissu sur ses épaules non protégées par la têtenbulle. Il était sur le point de passer par dessus bord quand ses lèvres douces vinrent se presser contre sa nuque, où affleuraient ses vertèbres cervicales. Au prix d’un effort plus couteux qu’il voudrait bien le concéder plus tard, il s’extirpa de l’eau glacée, la bulle de sortilège éclatant quand il se redressa tout à fait. Un peu groggy, il secoua la tête, comme au sortir d’un drôle de rêve, avant de se rendre compte que Lucrèce était presque blottie contre lui, sa main à nouveau dans la sienne. Il se sentait encore un peu lointain, mais spontanément, il entoura les épaules de la sorcière de son bras libre, l’attirant contre lui avec un petit sourire.
- Alors … C’est plutôt dingue non ? Je … Les sirènes d’ici sont encore plus fascinantes que celles que j’ai pu voir à Seattle … C’était un sacré spectacle … Ca va, tu as pas froid ?
Pour une fois, Lorcan ne sautillait pas de partout, il ne parlait pas fort. Même le débit de sa voix semblait plus lent, sa voix plus douce, un peu éthérée, sans être distante. Il posa le menton sur l’épaule de la sorcière, le regard un peu perdu devant eux, alors que la barque tanguait doucement, bercée par le mouvement des vagues et le vent frais qui s’était levé sur le loch. Sous le bois du pontage, la mélopée s’élevait encore, mais il ne l’entendait plus vraiment. Il était juste dans le vague, le temps de redescendre sur terre. Il était apaisé, un peu surpris de l’impact du chant des sirènes et leur danse sur le rythme de son palpitant. Refermant un peu plus sa prise sur la jeune femme, il resta un instant silencieux, pour une fois, comme si le bruit des mots pouvait faire éclater la bulle de magie musicale dans laquelle ils étaient enfermés. En tout cas, jusqu’à ce que l’estomac du garçon se mit un gargouiller, discrètement d’abord, mais suffisamment pour lui faire rentrer le ventre et contracter les abdominaux pour faire taire son appétit...
- Alors … C’est plutôt dingue non ? Je … Les sirènes d’ici sont encore plus fascinantes que celles que j’ai pu voir à Seattle … C’était un sacré spectacle … Ca va, tu as pas froid ?
Pour une fois, Lorcan ne sautillait pas de partout, il ne parlait pas fort. Même le débit de sa voix semblait plus lent, sa voix plus douce, un peu éthérée, sans être distante. Il posa le menton sur l’épaule de la sorcière, le regard un peu perdu devant eux, alors que la barque tanguait doucement, bercée par le mouvement des vagues et le vent frais qui s’était levé sur le loch. Sous le bois du pontage, la mélopée s’élevait encore, mais il ne l’entendait plus vraiment. Il était juste dans le vague, le temps de redescendre sur terre. Il était apaisé, un peu surpris de l’impact du chant des sirènes et leur danse sur le rythme de son palpitant. Refermant un peu plus sa prise sur la jeune femme, il resta un instant silencieux, pour une fois, comme si le bruit des mots pouvait faire éclater la bulle de magie musicale dans laquelle ils étaient enfermés. En tout cas, jusqu’à ce que l’estomac du garçon se mit un gargouiller, discrètement d’abord, mais suffisamment pour lui faire rentrer le ventre et contracter les abdominaux pour faire taire son appétit...
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Lun 8 Juin 2020 - 12:29
Tu as bien failli perdre le Tamaharu dans la noirceur du Loch Ness. Si il avait fallut le repêcher à la seule force de tes bras tu en aurais sans doute baver, heureusement pour toi, seule la force de son attirance pour toi a réussi à le sauver. Ainsi tu es un peu sirène toi aussi, les dents et les écailles en moins, mais pas moins dangereuse pour autant. Cependant tu n’es pas du genre manipulatrice Lucrece De Gray, et donc si tu te sers de ton pouvoir sur lui, c’est avant tout quand tu as besoin de capter son attention, et aussisouventparfois pour le faire taire. Il remonte à la surface alors que son col est légèrement mouillé. Tu le regardes avec un mélange intriqué d’attendrissement et d’amusement. Oui, il est resté avec toi, mais il semble dans un autre monde, comme si il avait pris de la drogue à nouveau alors que tu sais que ce n’est pas le cas. Il est plus calme qu’il ne l’est sans doute que dans son sommeil. Sans plus d’explication son bras passer autour de toi et tu te retrouves contre son torse respirant son odeur, ta joue contre le tissus légèrement humide. Tu es un instant surprise, mais une seconde plus tard tu te détends, et glisse tes bras dans sa veste pour capter la chaleur de son corps. «Alors … C’est plutôt dingue non ? Je … Les sirènes d’ici sont encore plus fascinantes que celles que j’ai pu voir à Seattle … C’était un sacré spectacle … Ca va, tu as pas froid ?» Si tu n’étais pas dans ses bras, tu te reculerais pour être sûr que c’est Lorcan qui vient d’ouvrir la bouche et qu’on ne te l’a pas échangé pour un autre. Te gardant de faire un commentaire pour ne pas provoquer un changement et te priver de l’étreinte tu ne dis rien. « Non ça va. » Serait ce vraiment niais que tu préfères de loin te blottir contre lui plutôt que de regarder les sirènes faire preuve de leur meilleur tour ? Peut être qu’effectivement tu ne devrais rien dire au risque de ne provoquer le retournement de la barque par des sirènes en colère. Le temps semble s’étirer, sans vraiment y réfléchir tu poses à nouveau tes lèvres à la base de son cou, comme si c’était la chose la plus naturelle à faire, et étrangement c’est le cas. Combien de temps s’écoule tu ne saurais le dire, mais c’est bien les grognements d’un ventre qui te fais atterrir. Ce n’est pas le tiens mais c’est un bon reflet de ce que réclame ton propre organisme. « Allez il est temps de te nourrir, je voudrais pas que tu tentes de me manger. » Du moins pas comme ça… Mais tu tais cette pensée, et tu te dégages juste assez pour voir son visage éclairé doucement par la lumière chaude des quelques bouteilles restantes. Un doux sourire orne ton visage au moment où tu en profites pour l’embrasser. Oui, tu te fais un devoir de profiter d’un Lorcan calme pour abuser à peine de lui. Tu ne te lasses pas de pouvoir faire ça, retrouvant à chaque fois cette douce chaleur dans le ventre. « Qu’avez vous prévu pour nous sustenter ? » Tu as toujours les mains dans son dos bien au chaud sous couvert du la manteau d’hiver de Lorcan. Il faudrait bientôt te pincer pour que tu sois sûre de ne pas rêver, et que cette soirée, il l’a bien prévu pour toi. La barque, les lumières, les sirènes et leur ballet hypnotisant… Il s’est donné du mal, et ce n’est pas souvent que l’on en a fait autant pour toi. Tu pourrais t’y habituer à ce genre d’attention.
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Ven 12 Juin 2020 - 23:03
floating cuteness
EXORDIUM.
Dans des minutes à la fois fugaces et infinis, Lorcan était resté silencieux, laissant la litanie de ses pensées encore brumeuses tourner sous son crâne, à la manière du brouillard qui effaçait les abords du lac, au lever comme au coucher du soleil… quand il y en avait. Et puis son estomac les avait ramené tout deux à des considérations bassement organiques. Il avait un petit creux, comme on le disait trivialement, et si la présence de Lucrèce contre lui remplissait son coeur de joie, elle n’était d’aucun secours pour son estomac.
- hmmm hmmm tu as raison, je deviens ronchon quand j’ai la dalle. Et on a un vrai repas de champion qui nous attend !
Au moins tout ça. Il laissa échapper les lèvres de Luce d’entre les siennes avec un petit grognement, le borborygme couvrant presque celui de son ventre qui protestait d’avoir à attendre une minute de plus. Il fit basculer Lucrèce sur un seul de ses genoux pour pouvoir se pencher et attraper son sac, fourrager à l’intérieur et en ressortir un sac de plastique blanc épais. Marmonnant une petite musique sensiblement identique à celle d’une publicité pour balai bien connue des années 90, il extirpa de l’emballage deux sandwichs au jambon, à l’oeuf et à la salade avec une quantité non négligeable de mayonnaise, deux bouteilles de bièraubeurre bien fraiches et des barres de chocolat de chez Honeydukes. Il tendit le premier sandwich enveloppé de papier aluminium à Lucrèce avec un petit sourire victorieux, avant de s’expliquer.
- J’ai acheté la boisson et le chocolat avant de venir, mais le sandwich est de mes blanches mains. Et avant que tu ne sois mauvaise langue, sache que j’ai découpé le pain de mes blanches mains, avec amour et minutie. J’ai trié moi même la salade, j’ai enlevé les feuilles les plus défraichies pour ne mettre que les plus douces et craquantes. J’ai même découpé la couenne du jambon, au lieu de la laisser. Et tout ça sans une goutte de magie, alors que j’aurai pu lancer un sort, ou d’mander à Lys de m’aider, mais noooon, madame, rien de tout ça. Alors ya intérêt que ce soit bon, sinon je devrais me faire Harakiri, et je ne me sens pas trop d’humeur suicidaire alors … Bon appétit !
Il avait ponctué cette dernière affirmation par l’utilisation de son français parfait, tout en faisant sauter la capsule de sa bouteille pour en écluser de longues gorgées. Au dessus d’eux, les nuages évoluaient en volutes paralumes autour de l’astre lunaire, faisant varier l’éclairage autour de la barque, la visibilité de la berge à l’horizon. Ils n’étaient pas si loin de la ville et pourtant, Lorcan avait l’impression qu’ils étaient seuls au monde. Il n’était pas si bien installé, l’équilibre était plutôt précaire et pourtant, il se sentait bien. Calme, sans être silencieux pour autant, apaisé et pourtant plein d’énergie. Il cala la bouteille entre ses pieds, pour venir mordre dans son propre sandwich, non sans attendre une reflexion de la part de la jeune femme. Une petite remarque, un compliment, n’importe quoi. Il était comme ça, Lorcan, il avait besoin qu’on lui tapote le haut du crâne, que l’on considère ses efforts. C’était tout ce qu’il demandait, et il ne trouvait pas ça si cher payé, au final...
- hmmm hmmm tu as raison, je deviens ronchon quand j’ai la dalle. Et on a un vrai repas de champion qui nous attend !
Au moins tout ça. Il laissa échapper les lèvres de Luce d’entre les siennes avec un petit grognement, le borborygme couvrant presque celui de son ventre qui protestait d’avoir à attendre une minute de plus. Il fit basculer Lucrèce sur un seul de ses genoux pour pouvoir se pencher et attraper son sac, fourrager à l’intérieur et en ressortir un sac de plastique blanc épais. Marmonnant une petite musique sensiblement identique à celle d’une publicité pour balai bien connue des années 90, il extirpa de l’emballage deux sandwichs au jambon, à l’oeuf et à la salade avec une quantité non négligeable de mayonnaise, deux bouteilles de bièraubeurre bien fraiches et des barres de chocolat de chez Honeydukes. Il tendit le premier sandwich enveloppé de papier aluminium à Lucrèce avec un petit sourire victorieux, avant de s’expliquer.
- J’ai acheté la boisson et le chocolat avant de venir, mais le sandwich est de mes blanches mains. Et avant que tu ne sois mauvaise langue, sache que j’ai découpé le pain de mes blanches mains, avec amour et minutie. J’ai trié moi même la salade, j’ai enlevé les feuilles les plus défraichies pour ne mettre que les plus douces et craquantes. J’ai même découpé la couenne du jambon, au lieu de la laisser. Et tout ça sans une goutte de magie, alors que j’aurai pu lancer un sort, ou d’mander à Lys de m’aider, mais noooon, madame, rien de tout ça. Alors ya intérêt que ce soit bon, sinon je devrais me faire Harakiri, et je ne me sens pas trop d’humeur suicidaire alors … Bon appétit !
Il avait ponctué cette dernière affirmation par l’utilisation de son français parfait, tout en faisant sauter la capsule de sa bouteille pour en écluser de longues gorgées. Au dessus d’eux, les nuages évoluaient en volutes paralumes autour de l’astre lunaire, faisant varier l’éclairage autour de la barque, la visibilité de la berge à l’horizon. Ils n’étaient pas si loin de la ville et pourtant, Lorcan avait l’impression qu’ils étaient seuls au monde. Il n’était pas si bien installé, l’équilibre était plutôt précaire et pourtant, il se sentait bien. Calme, sans être silencieux pour autant, apaisé et pourtant plein d’énergie. Il cala la bouteille entre ses pieds, pour venir mordre dans son propre sandwich, non sans attendre une reflexion de la part de la jeune femme. Une petite remarque, un compliment, n’importe quoi. Il était comme ça, Lorcan, il avait besoin qu’on lui tapote le haut du crâne, que l’on considère ses efforts. C’était tout ce qu’il demandait, et il ne trouvait pas ça si cher payé, au final...
@lucrece de gray
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Mar 16 Juin 2020 - 16:33
Le Lorcan habituel semble être resté dans l’eau avec les sirènes car c’est un homme tout à fait calme, et parlant sur un ton tout à fait normal qui est dans tes bras. Hélas ça ne dure pas longtemps, juste assez pour que tu puisse en profiter pendant de longues minutes. Et puis la nature vous rappelle à l’ordre, et même si cette fois ci ça ne fait pas exploser les bouteilles, ça fait suffisamment de bruit pour que tu te resolves à laisser Lorcan manger à sa faim. Ne quittant cependant pas ses genoux tu l’observes se débattre avec son sac portant main forte en le tenant le temps qu’il en sorte la récompense. Il t’explique donc tout ce qu’il a fait du moment où il a préparé lui même les sandwich en y mettant toute sa bonne volonté. Il l’a même fait sans magie. Tu sais qu’il en rajoute des caisses mais il l’a quand même fait. Alors tu devrais te sentir flattée, et c’est le cas. Cette soirée c’est lui qui l’a préparée, les idées sont sorties de son esprit, il y a mis du coeur, et s’est appliqué. Lorcan n’est pas le garçon qui est capable du plus de douceur, tu le sais. Il te donne un sandwich que tu prends avec un “merci” à peine audible dans son monologue. Mais tu as pris l’habitude de le laisser finir de parler, comme si l’interrompre pouvait empirer les choses. « Je suis sûre que ton cadavre continuerait à parler lui... » Tu le taquines un peu, mais déballes le sandwich. Tu renifles un peu comme pour vérifier que c’est bien un sandwich. Tu sais qu’il est entrain de t’épier pour sonder ta réaction. Tu fais durer le suspens et finit par mordre dedans. Tu mâches. Tu mâches… Tu avales. « Jamais mangé un sandwich aussi… » Tu recroques dedans. « Parfait. » Oui, c’est mal de mâcher la bouche pleine. Un air malicieux sur le visage et puis tu arrêtes tes idioties pour continuer à manger. Toi aussi tu avais faim. Tu fais même passer avec un peu de bieraubeurre. Tu es heureuse d’être sur cette barque, au milieu du lac, au milieu de nul part. Tu préfères ce genre d’ambiance à celles des restaurants guindées, et ce, même si tu as mis une jolie robe. Tu voulais juste être jolie pour cette soirée, peu importait ce que vous alliez faire. Sur les genoux de Lorcan il se peut que tu finisses dans l’eau suite à un faux mouvement mais tu ne descendras pas. Tu es au chaud contre lui, tu te sens en sécurité. Qui l’aurait cru ? Des années auparavant tu n’aurais pas dit que le jeune Tamaharu te procurerait ce genre de sentiments, et pas seulement à cause des quelques années qui vous séparent. Qu’est ce qui a changé, qu’est ce qui vous a amené ici à dîner dans une barque pour fêter le blue love day ? Tu ne saurais pas vraiment l’identifier. Peut être est ce juste le fait de s’être trouvés au bon endroit au bon moment l’un comme l’autre. Sans cette fameuse soirée au grenier, sans la bouteille, sans cette petite alchimie née d’un rien… Tu ne l’aurais jamais embrassé, tu ne lui aurais jamais proposé de venir passé ce moment là avec toi. Sans doute Lorcan ne comprend pas à quel point il allégera ta vie dans le futur. C’est sans doute ce pouvoir là qu’il a sur toi, a adoucir la vie qui a doucement fait son oeuvre sur toi. « Tu sais comment séduire les filles y’a pas de doute. En fait tu fais tout innocent comme ça mais tu caches bien ton jeu ? » Tu continues à mâcher tout en réfléchissant. Un compliment dissimulé sous une gentille pique ? Tu ne peux pas encore te résoudre à encourager ouvertement Lorcan. Peut être que c’est aussi ton cas, tu fais plus innocente que tu ne l’es. Poupée en apparence tes parents se servent de ça pour faire ce qui veulent de ton destin. La réalité cependant est bien différente…
Alors que tu prends une nouvelle bouchée de ton sandwich, un morceau de salade décide de partir d’un côté, le pain de l’autre, et le château de carte s’ébranle dangereusement. Avec un gémissement étonné tu mets une mains de l’autre côté de la bouche pour éviter la catastrophe sur ta robe. « T’as prévu les serviettes ? » Après le premier moment de surprise tu te prends à rire. Tu en as sur la joue, et la mayonnaise menace doucement de tomber aussi alors que tu en as dans l’autre main… Insortable.
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Sam 4 Juil 2020 - 19:17
floating cuteness
EXORDIUM.
C’est non sans impatience que Loki guetta la réaction de Lucrèce quand celle-ci entama la première bouchée de son sandwich. Bien sur, ce n’est qu’un sandwich, pas un plat de cuisinier accompli, mais tout de même … D’habitude, les rares fois où il était contraint de cuisiner, ce n’était que pour lui même ou pour José, alors si c’était dégueulasse, il le mangeait quand même noyé dans du ketchup ou de la sauce piquante. Là, point de condiment ultra sucré pour cacher l’échec à la belle, si il avait loupé un truc. Est ce que la salade s’était défraichie ? Le pain avait il pris l’eau ? Et si elle n’aimait pas le jambon, peut être était elle végan, comme Pina, et … Rah, trop d’informations, trop d’enjeu pour un bête sandwich. Alors, forcément, il soupira de soulagement, les épaules basses, quand elle lui annonça que son sandwich était mangeable. Non, mieux : Par-fait. Il bomba le torse, fier comme un hypogriffe, avant de croquer joyeusement à son tour dans son propre encas, tout mache-dru qu’il était. C’est vrai qu’il était quand même bon, son cassedale. C’était bon à savoir que ce n’était pas si sorcier que ça à faire, la prochaine fois, il pourrait en faire un avec du poulet. Non, mieux, de la dinde ! Non, mieux, du fromage frais et du saumon fumé au bois de hêtre d’Ecosse ! Il était en pleine projection culinaire quand Lucrèce reprit la parole, le taquinant entre deux bouchées de sandwich. Le Tamaharu renâcla, comme un cheval, dans un soupir faussement outré.
- Fous toi bien de ma gueule hein surtout, vas-y, c’est cadeau. Après, j’y peux rien si vous êtes toutes hyper impressionnables.
Voilà, elle voulait être taquine ? Il en était capable aussi, c’était même sa marque de fabrique. Satisfait, il éclusa sa bierraubeurre d’un seul trait. Il se pencha pour rincer la bouteille de verre fumée, avant de l’agiter sous le nez de la jeune femme avec son sourire d’enfant.
- Bon, tu connais le tour de passepasse, mais on s’en lasse pas hein ?
D’un sortilège chantonné, Lorcan alluma une dernière bouteille pour la poser sur la proue de la barque, avant de lever un doigt un peu gras de mayonnaise et de beurre en direction de la jolie blonde.
- Attends attends, ça aussi, j’ai …
Il fourragea d’une main le sac à dos qu’il tenait derrière lui, et en sortit des serviettes de papier aux motifs kitsch à base de petits dinosaures qui s’agitaient sur le tissu, vestige d’un délire d’anniversaire avec Ymkje et Lys, l’année précédente. Oui bon, c’était pas hyper classe, mais c’était marrant ?
- Tends ta bouche, que je te nettoie, souillon ! Et t’as de la chance que je sois un bon sang pur bien éduqué, sinon je t’aurais léché la joue comme un fléreur.
Avec une grimace exagérément dégoutée, son regard brillant démentant toute aversion aux lèvres tendues de la jeune femme, il tamponna ses commissures de sa serviette, délicatement, ou à tout le moins autant qu’il en était physiquement capable. Il utilisa la même pour essuyer sa propre bouche avant de fourrer le patchwork de dinosaures à la mayo dans sa poche arrière de jean. Autour d’eux, la nuit était à présent bien installée, et un vent frais commençait à souffler, laissant la barque dérivée un peu plus au large du loch. Lorcan sentit un frisson lui parcourir la nuque, mais ne commenta pas. Il était bien, malgré la fraicheur qui commençait à lui faire rougir les oreilles, et surtout il ne voulait pas précipiter la fin de cette soirée. Son regard vagabond s’arrêta sur la main sale de Luce, qui avait échappé à sa surveillance alerte. Nouveau soupir théatral, nouveau sourire.
- Toi aussi tu caches bien ton jeu, moi qui pensais que t’étais une Lady, en vrai tu manges comme José …
Il ramena la main de Lucrèce à sa bouche, et cette fois ci, lécha la tache de mayonnaise et les miettes qui maculaient la peau de la sorciere, avant de la frotter avec la manche de son sweat et de souffler dessus.
- T’as de la chance d’être super bonne, une fois assaisonnée, héhé.
- Fous toi bien de ma gueule hein surtout, vas-y, c’est cadeau. Après, j’y peux rien si vous êtes toutes hyper impressionnables.
Voilà, elle voulait être taquine ? Il en était capable aussi, c’était même sa marque de fabrique. Satisfait, il éclusa sa bierraubeurre d’un seul trait. Il se pencha pour rincer la bouteille de verre fumée, avant de l’agiter sous le nez de la jeune femme avec son sourire d’enfant.
- Bon, tu connais le tour de passepasse, mais on s’en lasse pas hein ?
D’un sortilège chantonné, Lorcan alluma une dernière bouteille pour la poser sur la proue de la barque, avant de lever un doigt un peu gras de mayonnaise et de beurre en direction de la jolie blonde.
- Attends attends, ça aussi, j’ai …
Il fourragea d’une main le sac à dos qu’il tenait derrière lui, et en sortit des serviettes de papier aux motifs kitsch à base de petits dinosaures qui s’agitaient sur le tissu, vestige d’un délire d’anniversaire avec Ymkje et Lys, l’année précédente. Oui bon, c’était pas hyper classe, mais c’était marrant ?
- Tends ta bouche, que je te nettoie, souillon ! Et t’as de la chance que je sois un bon sang pur bien éduqué, sinon je t’aurais léché la joue comme un fléreur.
Avec une grimace exagérément dégoutée, son regard brillant démentant toute aversion aux lèvres tendues de la jeune femme, il tamponna ses commissures de sa serviette, délicatement, ou à tout le moins autant qu’il en était physiquement capable. Il utilisa la même pour essuyer sa propre bouche avant de fourrer le patchwork de dinosaures à la mayo dans sa poche arrière de jean. Autour d’eux, la nuit était à présent bien installée, et un vent frais commençait à souffler, laissant la barque dérivée un peu plus au large du loch. Lorcan sentit un frisson lui parcourir la nuque, mais ne commenta pas. Il était bien, malgré la fraicheur qui commençait à lui faire rougir les oreilles, et surtout il ne voulait pas précipiter la fin de cette soirée. Son regard vagabond s’arrêta sur la main sale de Luce, qui avait échappé à sa surveillance alerte. Nouveau soupir théatral, nouveau sourire.
- Toi aussi tu caches bien ton jeu, moi qui pensais que t’étais une Lady, en vrai tu manges comme José …
Il ramena la main de Lucrèce à sa bouche, et cette fois ci, lécha la tache de mayonnaise et les miettes qui maculaient la peau de la sorciere, avant de la frotter avec la manche de son sweat et de souffler dessus.
- T’as de la chance d’être super bonne, une fois assaisonnée, héhé.
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Mar 7 Juil 2020 - 23:56
Tu prends plaisir à le taquiner et il est clair qu'il en fait de même avec plaisir. C'est donnant donnant. Quelque part le fait qu'il te traite exactement comme une fille normale non soumise à son destin, et pas non plus comme une fleur délicate qu'il faut à tout pris préserver te fait du bien. Tu n'es pas en sucre, tu ne va pas fondre, ni même te casser au premier regard. Malgré tout tu sais que c'est aussi de ta faute si bien souvent l'ont te considère comme telle. Oui, cette image de petite fille parfaite en société tu l'as souvent et longtemps cultivée. Il faut dire que c'était et c'est toujours très exactement ce que l'on attend de toi. Tu es docile Lucrece, tu voulais que tes parents te considères autant que Marcus, parce que ce n'était pas ta faute d'être une fille et d'être née en seconde position. Mais ça a fini par se retourner contre toi, coup du sort ils savent qu'ils peuvent te demander de te sacrifier pour la famille et que tu mettras sans doute du cœur à l'ouvrage. Alors oui, tu recherches la compagnie bien souvent qui au même titre que Marcus te traitent pour ce que tu es et non pas ce que tu sembles être. Et même si Lorcan fais attention à toi c'est motivé par des idées contraintes comme l'attirance, le désir… Pas pour suivre les règles.
D'ailleurs que penseraient tes parents de toi si ils te voyaient avec de la mayonnaise partout, assise sur les genoux d'un garçon ? Faisait fit de cette pensée tu ne peux t'empêcher de rire. « Attends attends, ça aussi, j’ai … » Il ne tarde pas à réagir et tu ris de plus belle en voyant les dinosaures sur les serviettes. « vite !!!! » Lorcan est réactif il prend les choses en main et toi les mains en l'air tu attends qu'on vienne te sauver en riant comme une petite fille. « Tends ta bouche, que je te nettoie, souillon ! Et t’as de la chance que je sois un bon sang pur bien éduqué, sinon je t’aurais léché la joue comme un fléreur.»Tu pourrais t'offusquer d'avoir été traitée de souillon mais tu es trop interpellée par le fait d'avoir échappé à un nettoyage en bonne et due forme avec la langue. Néanmoins tu t'avances pour que le Wright puisse te nettoyer. Ça ne t'empêche pas de parler en même temps. « Tu parles beaucoup mais je doute que tu assumes bien toutes ces promesses… » Qui cherche, trouve… « Toi aussi tu caches bien ton jeu, moi qui pensais que t’étais une Lady, en vrai tu manges comme José …» Bien sûr ça ne pouvait pas en rester là. Pas avec Lorcan. Il a toujours quelque chose à dire. Il en faut plus pour parvenir à lui faire fermer son clapet. Même l'embrasser ne suffit pas, mais l'idée te tente bien à nouveau. « T'as une passion pour les personnes sales voilà tout… .» Il n'y a qu'à voir où fini la serviette qui en a fini avec la mayonnaise. Heureusement que les sortilèges viennent à bout des tâches… Tu plains la mère ou plutôt la nourrice du Lorcan enfant. Mais a t'il seulement grandit !? Rien est moins sûr. Ce n'est même pas la première fois qu'il te nettoie ainsi il faut se rappeler l'épisode dans les cuisines… Tu n'as pas le temps d'en rajouter une couche car il se produit la chose la plus étonnante de cette soirée et tu ne pensais pas être surprise à nouveau. Obnubilée tu es par le manège qui se passe sous tes yeux. Ton doigt se retrouve dans la bouche du Lorcan qui agit sans prévenir. Ce geste d'une infinie lenteur, comme au ralenti, réveille d'autres instincts que ceux de la petite fille qui joue sur les genoux de son amoureux. A t'il idée de la portée de son geste, du côté sexy limite hérotique que de lécher littéralement les doigts d'une autres personne ? « T’as de la chance d’être super bonne, une fois assaisonnée, héhé. » Heureusement pour toi le naturel finit toujours par reprendre ses droits. Pourtant pendant un instant tu es belle et bien déconcentrée, légèrement perturbée et pendant 3 bonnes longues secondes tu le dévisage. « Mais pas que… » Reconvrant tes esprits après ce moment de flottement c'est plus fort que toi sans doute et cette proximité n'aidant pas, tu l'embrasses. C'est encore nouveau, assez pour que ça soit un fait remarquable. Assez pour que malgré l'envie qui se cache derrière ça soit peut être assez gênant pour venir rosir les joues, et avoir ce goût d'inédit et de mayonnaise. « Je crois que je te préfère nature quand même… » Un dernier smack pour ponctuer tes dires et tu te redresses. Tu es à peu près propre. Le sandwich est finie, tu es rassasiée pour l'instant. Tu peux lever les yeux vers la voûte céleste un instant et contempler le ciel dégagé avec un sourire. Tu attrapes finalement ta bièreaubeurre à moitié pleine et en bois une longue gorgée avant de venir t'appuyer contre le torse du gondolier. C'est facile de glisser ton nez contre son cou recherchant la chaleur dans cette soirée de février. Un baiser volé dans le creux de la clavicule ne fait de mal à personne non plus. Autant en profiter non ? « Merci d'avoir organisé tout ça. » par dessus son épaule tu regardes l'eau brillante et noire. Vous êtes loin de la civilisation, loin des problèmes de la ville. Une part de toi voudrait rester là.
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Mer 22 Juil 2020 - 17:28
floating cuteness
EXORDIUM.
Derrière le vernis rose pâle et la chevelure délicatement peignée, Lucrèce avait plus de répartie et d’épaisseur que ce que son image de jeune fille sage voulait bien laisser croire. Par épaisseur, n’y voyez pas là d’insulte, Lorcan songeait plutôt à un livre à la couverture rose bonbon, qui renfermerait en réalité un ouvrage plus riche qu’une simple histoire de fleurs, de princesse et de protocole chiante. Quand on grattait un peu, on pouvait découvrir une jeune femme pleine d’esprit, de bons mots… de contradictions, aussi. Et ça lui plaisait bien, à Lorcan. Ça lui changeait des partenaires de bal un peu transparente, la bouche en coeur, que ses parents avaient pu lui coller au bras lors de certains rallyes de sang purs… Il fallait dire qu’avec une meilleure amie comme Ymkje, bien des filles paraissaient terriblement quelconques, mais pas Luce. Luce, elle avait un petit truc spécial, et puisqu’elle voulait bien se montrer sous un jour différent, il en profitait sans se faire désirer. Il s’humecta les lèvres, content d’avoir droit à quelques baisers en rab, même à la sauce mayonnaise, avant d’hausser les épaules :
- C’est parce que nature, j’suis déjà épicé, ya rien besoin d’ajouter héhé.
Une dernière ânerie pour la route, avant que la jeune femme ne se réinstalle dans ses bras, pour ne plus bouger. Il ne remuait plus une autre non plus, sans oser lui dire qu’il était bien dommage qu’elle ferme les yeux dans son cou, alors que la nuit était si belle. Si c’était de ça dont elle avait besoin …. Rien ne l’empêchait, lui, de lever les yeux vers la voie lactée, bercé par les clapotis tranquilles de l’eau. Il caressait doucement son dos, presque machinalement, frissonnant quand les mots de Lucrèce vinrent lui carresser le lobe, son souffle dans son cou. Il souriait dans le noir, un peu penché en arrière, sans rien dire. Il aurait pu jouer de fausse modestie, lui dire que c’était rien, bla bla bla, mais c’était faux. Il avait fait des efforts, et il était content que cela paye, à travers le sourire de l’abeille, ses épaules détendues, son corps chaud abandonné contre le sien sans retenue. Si il avait du tout recommencer de zéro, il l’aurait fait sans hésiter. Luce valait bien la peine qu’on se casse un peu le cul pour elle, mais de toute évidence, cela ne coulait pas de source pour tout le monde….
- Putain, t’as encore les doigts qui collent, c’est quand même pas possible ça … tu es collante et toute molle, comme une poupée de chiffon… Ou un caramel… * il acquiesça, de toute évidence ravi de cette comparaison* C’est ça. T’es mon caramel. C’est décidé.
Quelques minutes s’égrenèrent hors du temps entre les deux sorciers, jusqu’à ce qu’une bourrasque de vent glaciale vienne fouette le visage du Tamaharu. La nuit avait avancé, et avec elle la température qui déclinait : si ils voulaient rentrer chez eux sans être totalement transis, ils n’allaient pas devoir trop tardé…. Il frictionna un peu le dos de Luce, se tortillant pour la faire se redresser à son tour, récupérant une bouteille pour se réchauffer les mains.
- C’est pas tout, mais va falloir qu’on rentre se mater un film avant que tu te mettes à ronfler et à réveiller tout le loch … ça te dit de faire le trajet en balai ? Il faut que tu dises oui, hein, parce que j’en ai marre de ramer, alors si tu veux pas, tu prends les pagaies et tu te démerdes ….
- C’est parce que nature, j’suis déjà épicé, ya rien besoin d’ajouter héhé.
Une dernière ânerie pour la route, avant que la jeune femme ne se réinstalle dans ses bras, pour ne plus bouger. Il ne remuait plus une autre non plus, sans oser lui dire qu’il était bien dommage qu’elle ferme les yeux dans son cou, alors que la nuit était si belle. Si c’était de ça dont elle avait besoin …. Rien ne l’empêchait, lui, de lever les yeux vers la voie lactée, bercé par les clapotis tranquilles de l’eau. Il caressait doucement son dos, presque machinalement, frissonnant quand les mots de Lucrèce vinrent lui carresser le lobe, son souffle dans son cou. Il souriait dans le noir, un peu penché en arrière, sans rien dire. Il aurait pu jouer de fausse modestie, lui dire que c’était rien, bla bla bla, mais c’était faux. Il avait fait des efforts, et il était content que cela paye, à travers le sourire de l’abeille, ses épaules détendues, son corps chaud abandonné contre le sien sans retenue. Si il avait du tout recommencer de zéro, il l’aurait fait sans hésiter. Luce valait bien la peine qu’on se casse un peu le cul pour elle, mais de toute évidence, cela ne coulait pas de source pour tout le monde….
- Putain, t’as encore les doigts qui collent, c’est quand même pas possible ça … tu es collante et toute molle, comme une poupée de chiffon… Ou un caramel… * il acquiesça, de toute évidence ravi de cette comparaison* C’est ça. T’es mon caramel. C’est décidé.
Quelques minutes s’égrenèrent hors du temps entre les deux sorciers, jusqu’à ce qu’une bourrasque de vent glaciale vienne fouette le visage du Tamaharu. La nuit avait avancé, et avec elle la température qui déclinait : si ils voulaient rentrer chez eux sans être totalement transis, ils n’allaient pas devoir trop tardé…. Il frictionna un peu le dos de Luce, se tortillant pour la faire se redresser à son tour, récupérant une bouteille pour se réchauffer les mains.
- C’est pas tout, mais va falloir qu’on rentre se mater un film avant que tu te mettes à ronfler et à réveiller tout le loch … ça te dit de faire le trajet en balai ? Il faut que tu dises oui, hein, parce que j’en ai marre de ramer, alors si tu veux pas, tu prends les pagaies et tu te démerdes ….
- InvitéInvité
Re: Terminé + Laisse les gondoles à Venise + Lorcan#3
Ven 24 Juil 2020 - 15:26
Tu fronces les sourcils, mine boudeuse. "JE SUIS PAS collante et molle comme un caramel. " Tu ne te doutes pas que tu finiras par avoir du mon caramel à toutes les sauces, pourtant c'est bien comme ça que Lorcan a décidé de t'appeler. Tu essaies de ne pas relever qu'il à dit mon, comme si réellement tu étais à lui.
Les choses redeviennent calmes et sereines pendant un instant. Suffisamment pour ne pas avoir envie de bouger de là. Tu es bien dans ses bras, mais le froid de cette nuit d'hiver semble vouloir vous déloger. Paresseuse tu te redresses tant bien que mal. Tu le laisses tenter de te réchauffer un peu, et tu voudrais effectivement être là où il dit : chez toi devant un film lovée contre lui sur le canapé jusqu'à t'endormir. En balais donc il faut rentrer puisque c'est ce qu'il a prévu. Tu ne vas tout de même pas ramer pour retrouver le bord du lac. " Va pour le balais mais je te previens, je suis vraiment pas douée en la matière... " Mais apparemment tu ne vas pas conduire ton propre balais puisque Lorcan en fait apparaître un de sa poche et en un coup de baguette il prend la taille d'un balais normal. "Un pour deux c'est ça ? " Tu ne sais pas si c'est une bonne idée et si vous n'allez pas faire un plongeons gratuit dans le lac. Tu ne connais pas les talents de voltigeur de Lorcan.
Quand tu fermes les yeux, le bras de lorcan sur toi, tu souris. Il dort déjà, tu le sais parce que tout est paisible, y compris sa respiration lente et profonde et non pas rapide et sur le point d'exploser comme dans ses longs monologues. Tu as eu le temps de prendre une douche, enfiler un long tee shirt sur un vieux short, rien de sexy mais on sait qu'avec Lorcan la maison peut prendre feu dans le cas contraire. Tu vois encore les étoiles défiler au dessus de vous alors que vous preniez le chemin de la maison. Heureuse tout simplement tu glisses dans les bras de Morphée oubliant la culpabilité des moments de bonheur volé en toute illégalité.
the end
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