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Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Ven 1 Mai 2020 - 1:47
Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent
Vendredi 1er Mai 2020, 18h30
Tenue
Tenue
"Tu sais,
Tu sais, ce soir j'ai vu tout les joyaux de la pop
J'ai même bu à outrances toute l'absinthe de tes potes
J'ai côtoyé de rares nymphes, pris des rails en avance
Dans des salles bien trop noirs sans lueur d'élégance
D'avantage j'ai serré mes mâchoires lamentables
Et zélé des amants, des garçons de passage
Que j'ai tenté d'approcher mais que ma mascarade
A fait fuir lentement par sa froideur maussade
Alors j'ai rempli ma panse avec de vives urgences
Autant vives que ivres sur la piste de danse
J'ai ajusté mes pansements pour que mes saignements
Soient beaucoup moins apparents sur la piste d'argent
C'est la fête de trop!
Moi je l'ai faite, défaite et ça jusqu'au fiasco, c'est la fête de trop!
Regarde je luis de paillettes et me réduis au KO"
Tu sais, ce soir j'ai vu tout les joyaux de la pop
J'ai même bu à outrances toute l'absinthe de tes potes
J'ai côtoyé de rares nymphes, pris des rails en avance
Dans des salles bien trop noirs sans lueur d'élégance
D'avantage j'ai serré mes mâchoires lamentables
Et zélé des amants, des garçons de passage
Que j'ai tenté d'approcher mais que ma mascarade
A fait fuir lentement par sa froideur maussade
Alors j'ai rempli ma panse avec de vives urgences
Autant vives que ivres sur la piste de danse
J'ai ajusté mes pansements pour que mes saignements
Soient beaucoup moins apparents sur la piste d'argent
C'est la fête de trop!
Moi je l'ai faite, défaite et ça jusqu'au fiasco, c'est la fête de trop!
Regarde je luis de paillettes et me réduis au KO"
Assise sur le rebord de la fenêtre ouverte, Sam inspira une bouffée de sa cigarette, fredonnant la musique qui passait dans ses écouteurs et bougeant la tête au rythme de la musique. Bizarrement, ce vice moldu avait réussi à se frayer un chemin jusqu'à Hungcalf, et la nicotine était devenu le quotidien de bon nombre de sorciers qui peinaient à s'en séparer au moins autant que leurs semblables démunis de pouvoirs.
Elle fit tomber quelques cendres au dessus d'un cendrier improvisé dans un vieil encrier qui trainait dans la salle d'étude où elle avait passé l'après-midi et porta à nouveau la cigarette à ses lèvres. La salle d'étude donnait sur les jardins d'Hungcalf, et en cette fin de journée pleine de soleil et de chaleur, les élèves étaient nombreux allongés sur les pelouses. Sam observa l'un des groupes qui semblait avoir lancé un tournoi d'échecs sorciers, soupirant. *Rappelle moi pourquoi c'est la bonne élève qui a gagné déjà? Dire que j'aurais pu passer l'après-midi avec eux et remettre à demain le travail. Procrastination mon amour, tu me manques parfois...*
Sur la droite de la jeune Luf', ses affaires étaient étalées sur une table qui était collée contre le rebord de la fenêtre. Elle se pencha afin d'attraper son calepin et un stylo tandis que sa main gauche restait au niveau de la fenêtre afin que la fumée reste le plus possible à l'extérieur de la pièce et que la bibliothécaire ne soit pas alertée par l'odeur.
La rouquine se mit à feuilleter son carnet de cours, à la recherche de ses notes sur le cours de DCFM. C'était le dernier devoir qu'il lui manquait et elle pourrait enfin profiter de son weekend. Théo avait encore fait sensation avec son cours, abordant le sujet de la psychothérapie. Mais comme à son habitude, il avait laissé partir ses étudiants avec un devoir frisant la tendinite cérébrale, et Sam était presque sûre d'y avoir oublié un de ses livres. A croire que son voisin l'avait vraiment perturbée pour qu'elle parte aussi vite.
Eliott Blackthorn. Quel drôle de personnage. Elle frissonna à son souvenir. Il faisait parti de ce type de personnes qui sont assez indéchiffrables et ne faisaient rien pour devenir lisibles. Qui sont suffisamment impressionnantes pour que l'on se sente inférieurs à eux, mais pas trop, histoire que l'on ait presque l'impression de pouvoir les égaler, et que l'on s'essaye à cette tâche vouée à l'échec. Et pourtant celui-ci avait une imperfection. Quelque chose qui le rendait vulnérable. Quelque chose dans son énergie qui avait perturbé Sam, qui avait fait qu'elle n'avait pas simplement ignoré sa présence et continué son bout de chemin en gommant soigneusement son existence. Quelque chose comme un impact, qui ne devrait pas être là et qui faisait tâche dans cette image si soigneusement construite du sang-pur arrogant.
Sam secoua la tête pour chasser le Grymm de ses pensées et commença la relecture de son cours. Elle inspira une nouvelle latte de sa cigarette lorsque la porte de la salle d'étude s'ouvrit. Sam eu un premier mouvement d'enfant prise sur le fait de sa bêtise et cacha sa main tenant la cigarette dans le dos. Mais voyant que ce n'était pas la bibliothécaire, elle replaça sa main aussitôt, presque avec un air de défi, en reconnaissant le Second des Blackthorn. *Non mais ce type est légilimens ou ça se passe comment? Genre tu penses à lui, il arrive.* Elle se redressa.
@Eliott Blackthorn
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Dim 3 Mai 2020 - 21:59
Pas celui-la... Pas celui-là non plus... Bordel... Ah, le voila...
Doucement, je retirais un livre d'une des étagères. Oui, c'était ça qu'il me fallait. Enfin, il faut croire, parce que je l'avais pas encore lu. Et sincèrement, vu sa taille, j'avais déjà presque la flemme d'envisager de commencer. Mais bon, parfois, quand il faut, il faut non ? Alors, bouquin en main et sac en bandoulière, je quittais les étagères et autres rayonnages pour me rendre dans la partie étude, choisissant presque distraitement une place en laissant le livre choir à l'instar de mon sac sur la table.
Amusant comme situation. C'était la deuxième fois en peu de jours que je m'imposais dans son espace vital, sans faire attention au fait qu'elle soit là. Ce n'est qu'alors que je terminais de m'installer que je prenais la peine d'observer les alentours et de l'apercevoir, assise sur le rebord de la fenêtre, ses affaires posées à la même table que celle que je venais d'envahir.
Visage sans expression, je la regardais simplement quelque secondes, expirant juste finalement une respiration profonde. Et ouvrant mon sac, je venais en sortir un bouquin que j'avais récupérer à la fin de ce fichu cours pour lequel j'étais ici. S'il ne fallait pas être devin pour savoir qui l'avait laissé traîner, je m'étais bien sur permis de le feuilleter le soir même, sans aucune gêne. D'abord parce que j'avais l'excuse de chercher un nom, ensuite parce que c'était fou le nombre de choses qu'on pouvait apprendre ainsi sur les gens, n'est-ce-pas Samiralee Gilman ?
Et posant le livre sur la table, je le repoussais jusqu'à ses affaires, dédain profond marqué sur le visage. Et me redressant pour m'adosser plus à ma chaise, j'ajoutais :
-"De rien."
J'entreprenais de sortir le reste de ce qui me serait utile : de quoi écrire.
Doucement, je retirais un livre d'une des étagères. Oui, c'était ça qu'il me fallait. Enfin, il faut croire, parce que je l'avais pas encore lu. Et sincèrement, vu sa taille, j'avais déjà presque la flemme d'envisager de commencer. Mais bon, parfois, quand il faut, il faut non ? Alors, bouquin en main et sac en bandoulière, je quittais les étagères et autres rayonnages pour me rendre dans la partie étude, choisissant presque distraitement une place en laissant le livre choir à l'instar de mon sac sur la table.
Amusant comme situation. C'était la deuxième fois en peu de jours que je m'imposais dans son espace vital, sans faire attention au fait qu'elle soit là. Ce n'est qu'alors que je terminais de m'installer que je prenais la peine d'observer les alentours et de l'apercevoir, assise sur le rebord de la fenêtre, ses affaires posées à la même table que celle que je venais d'envahir.
Visage sans expression, je la regardais simplement quelque secondes, expirant juste finalement une respiration profonde. Et ouvrant mon sac, je venais en sortir un bouquin que j'avais récupérer à la fin de ce fichu cours pour lequel j'étais ici. S'il ne fallait pas être devin pour savoir qui l'avait laissé traîner, je m'étais bien sur permis de le feuilleter le soir même, sans aucune gêne. D'abord parce que j'avais l'excuse de chercher un nom, ensuite parce que c'était fou le nombre de choses qu'on pouvait apprendre ainsi sur les gens, n'est-ce-pas Samiralee Gilman ?
Et posant le livre sur la table, je le repoussais jusqu'à ses affaires, dédain profond marqué sur le visage. Et me redressant pour m'adosser plus à ma chaise, j'ajoutais :
-"De rien."
J'entreprenais de sortir le reste de ce qui me serait utile : de quoi écrire.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mar 5 Mai 2020 - 1:22
La Gerbille, elle se fait pas bouffer par le Serpent?
"Tu sais ce soir j'ai lu dans mon corps relâché
Le manuel torturé de cette danse exaltée, j'ai même
Glissé ma langue dans des bouches saliveuses
Dans de tout petits angles où l'on voit qu'les muqueuses, puis là
Je suis rentré bel et bien les mains nues
Avec cet air déjà vu et l'envie de surplus
J'ai rien trouvé d'précis excepté d'apparence
Exactement même si demain tout recommence"
Le manuel torturé de cette danse exaltée, j'ai même
Glissé ma langue dans des bouches saliveuses
Dans de tout petits angles où l'on voit qu'les muqueuses, puis là
Je suis rentré bel et bien les mains nues
Avec cet air déjà vu et l'envie de surplus
J'ai rien trouvé d'précis excepté d'apparence
Exactement même si demain tout recommence"
La musique se déroulant dans ses oreilles, Sam regardait incrédule le parcours du Grymm. Il entra nonchalamment dans la salle, vide. Sans un regard, sans un seul indice notant qu'il aurait remarqué la présence de la jeune Lufkin. Elle porta la main au fil de ses écouteurs et baissa le volume, ne laissant plus qu'un très léger fond musical, mais les gardants en place, faisant mine de rien.
Eliott se dirigea vers sa table et s'y assis. *Je suis peut-être devenu un fantôme dans la nuit? Non, il me semble avoir parlé avec Gigi ce matin... Au pire je me lève et je commence à danser au milieu de la pièce? Franchement, on aura peut être une réaction au moins.* Alors qu'elle tirait sa dernière latte de cigarette sur cette pensée, l'écrasait dans le cendrier, et se préparait à manifester sa présence par un "hum hum", son nouveau voisin imposé (oui on avait tout l'attirail de l'étudiant sorti, il n'allait sûrement plus bouger), sembla enfin s'apercevoir de sa présence. Et laissa échapper un soupir à sa vision. *Waaaah bah désolée d'exister? Il a pas l'air du tout de m'aimer. Mais pourquoi? J'ai rien fait! Raaah et pourquoi tu m'intimides, j'ai l'impression de revenir à l'époque où je voulais absolument que ces petits c*ns de moldus m'apprécient!.* Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais le garçon lui tourna tout simplement le dos pour se pencher sur son sac. Sam referma donc la bouche, comme une carpe et commença à froncer les sourcils. Il se releva, un livre à la main.
Un livre.
Non, pas un livre. SON livre. *Barjavel!! Je savais que je l'avais oublié là... Mais attends, c'est gentil de sa part de l'avoir récupéré. Genre il aurait pu le jeter. Ou le laisser. Ou il a juste un minimum de respect pour la littérature. Wait, tu crois quand même pas qu'il l'a, genre, ouvert?? Ouais non je vois pas pourquoi. Attends, y a des trucs un peu compromettants? Ouais fin en même temps vu sa tête de dédain, il doit pas beaucoup aimer l'auteur. Tsss encore ces c*nneries de théories de sang à la noix, tu sais pas ce que tu rates.* Elle sauta de la fenêtre sur laquelle elle était perchée et attrapa son livre. Au moment où elle le prenait, qu'elle allait rouvrir la bouche pour le remercier, ce fût le clou du spectacle.
- De rien.
Avec le ton le plus nonchalant du monde.
- Au revoir du coup? Non je sais pas, vu qu'à priori on commence par la fin avec toi.
Oupsi, la bouche avait été plus vite que la tête. Elle afficha un sourire en coin sur son visage, l'attitude du Blackthorn ayant baladé la petite Sam intérieure toute intimidée, pour laisser place à la battante assurée qui ne se laisse pas faire. Ce qui arrivait quand une personne qui l'impressionnait redevenait à ses yeux un simple mortel et non plus une personne à qui elle voulait absolument plaire.
- Merci beaucoup d'avoir récupéré ce livre, j'y tiens vraiment beaucoup. Une pause. Et du coup, à priori je termine avec "bonjour".
Elle lui sourit à nouveau et s'assit à côté de lui, devant ses affaires. Sa bouche brûlait de lui demander s'il avait ouvert le livre, mais elle se retint de parler à nouveau, ne voulant pas le déranger. *T'as surtout la frousse qu'il t'envoie balader, quand t'auras finis de faire genre tu nous préviens!* Elle pris l'attitude la plus décontractée possible sur sa chaise, attrapa un gateau, et commença à reprendre son brouillon, faisant mine d'y être très absorbée, alors qu'elle relisait pour la sixième fois le même titre de partie, se retenant de jeter des coups d'oeil à son voisin.
Eliott se dirigea vers sa table et s'y assis. *Je suis peut-être devenu un fantôme dans la nuit? Non, il me semble avoir parlé avec Gigi ce matin... Au pire je me lève et je commence à danser au milieu de la pièce? Franchement, on aura peut être une réaction au moins.* Alors qu'elle tirait sa dernière latte de cigarette sur cette pensée, l'écrasait dans le cendrier, et se préparait à manifester sa présence par un "hum hum", son nouveau voisin imposé (oui on avait tout l'attirail de l'étudiant sorti, il n'allait sûrement plus bouger), sembla enfin s'apercevoir de sa présence. Et laissa échapper un soupir à sa vision. *Waaaah bah désolée d'exister? Il a pas l'air du tout de m'aimer. Mais pourquoi? J'ai rien fait! Raaah et pourquoi tu m'intimides, j'ai l'impression de revenir à l'époque où je voulais absolument que ces petits c*ns de moldus m'apprécient!.* Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais le garçon lui tourna tout simplement le dos pour se pencher sur son sac. Sam referma donc la bouche, comme une carpe et commença à froncer les sourcils. Il se releva, un livre à la main.
Un livre.
Non, pas un livre. SON livre. *Barjavel!! Je savais que je l'avais oublié là... Mais attends, c'est gentil de sa part de l'avoir récupéré. Genre il aurait pu le jeter. Ou le laisser. Ou il a juste un minimum de respect pour la littérature. Wait, tu crois quand même pas qu'il l'a, genre, ouvert?? Ouais non je vois pas pourquoi. Attends, y a des trucs un peu compromettants? Ouais fin en même temps vu sa tête de dédain, il doit pas beaucoup aimer l'auteur. Tsss encore ces c*nneries de théories de sang à la noix, tu sais pas ce que tu rates.* Elle sauta de la fenêtre sur laquelle elle était perchée et attrapa son livre. Au moment où elle le prenait, qu'elle allait rouvrir la bouche pour le remercier, ce fût le clou du spectacle.
- De rien.
Avec le ton le plus nonchalant du monde.
- Au revoir du coup? Non je sais pas, vu qu'à priori on commence par la fin avec toi.
Oupsi, la bouche avait été plus vite que la tête. Elle afficha un sourire en coin sur son visage, l'attitude du Blackthorn ayant baladé la petite Sam intérieure toute intimidée, pour laisser place à la battante assurée qui ne se laisse pas faire. Ce qui arrivait quand une personne qui l'impressionnait redevenait à ses yeux un simple mortel et non plus une personne à qui elle voulait absolument plaire.
- Merci beaucoup d'avoir récupéré ce livre, j'y tiens vraiment beaucoup. Une pause. Et du coup, à priori je termine avec "bonjour".
Elle lui sourit à nouveau et s'assit à côté de lui, devant ses affaires. Sa bouche brûlait de lui demander s'il avait ouvert le livre, mais elle se retint de parler à nouveau, ne voulant pas le déranger. *T'as surtout la frousse qu'il t'envoie balader, quand t'auras finis de faire genre tu nous préviens!* Elle pris l'attitude la plus décontractée possible sur sa chaise, attrapa un gateau, et commença à reprendre son brouillon, faisant mine d'y être très absorbée, alors qu'elle relisait pour la sixième fois le même titre de partie, se retenant de jeter des coups d'oeil à son voisin.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mer 6 Mai 2020 - 0:10
- Au revoir du coup? Non je sais pas, vu qu'à priori on commence par la fin avec toi.
Je tournais la tête une nouvelle fois, me demandant si elle était sérieuse.
- Merci beaucoup d'avoir récupéré ce livre, j'y tiens vraiment beaucoup. Et du coup, à priori je termine avec "bonjour".
Je la regardais s'asseoir à nouveau, et entamer une nouvelle fois un gâteau, mon œil droit se plissant légèrement à son encontre. C'était la deuxième fois, en quelques jours. Deuxième fois qu'on était genre cote à cote, deuxième fois qu'elle s'imposait presque à moi par des propos et finalement la deuxième fois qu'elle bouffait des gâteaux.
-"T'a un problème ou quoi ?"
La question était presque sèche, autant que l’agression dont je me sentais victime après ma gentillesse naturelle. Respirant profondément, je me contentais de la fixer un moment avant de sourire et d'ajouter :
-"Non je déconnes... Je dis rarement bonjour. Et je t'en prie pour le livre."
La phrase d'un certain conseil, agrémentée de celle de ma mère adoptive m'était revenue en tête presque instantanément, et puis... j'étais pas du genre à me prendre la tête avec les filles. En tout cas, pas lors des premiers contacts. Après, s'il s'agissait d'une conne, c'était tout autre choses. Ou d'une Sang de bourbe, mais bon, t'en était pas une, pas vrai ?
Prenant le livre que j'avais emprunté dans la bibliothèque, je l'ouvrais en m'adossant à la chaise avant d'ajouter :
-"Alors toi, c'est Sami c'est ça ?"
Petite pause...
-"Je l'ai lu au début de ton bouquin..."
Je tournais la tête une nouvelle fois, me demandant si elle était sérieuse.
- Merci beaucoup d'avoir récupéré ce livre, j'y tiens vraiment beaucoup. Et du coup, à priori je termine avec "bonjour".
Je la regardais s'asseoir à nouveau, et entamer une nouvelle fois un gâteau, mon œil droit se plissant légèrement à son encontre. C'était la deuxième fois, en quelques jours. Deuxième fois qu'on était genre cote à cote, deuxième fois qu'elle s'imposait presque à moi par des propos et finalement la deuxième fois qu'elle bouffait des gâteaux.
-"T'a un problème ou quoi ?"
La question était presque sèche, autant que l’agression dont je me sentais victime après ma gentillesse naturelle. Respirant profondément, je me contentais de la fixer un moment avant de sourire et d'ajouter :
-"Non je déconnes... Je dis rarement bonjour. Et je t'en prie pour le livre."
La phrase d'un certain conseil, agrémentée de celle de ma mère adoptive m'était revenue en tête presque instantanément, et puis... j'étais pas du genre à me prendre la tête avec les filles. En tout cas, pas lors des premiers contacts. Après, s'il s'agissait d'une conne, c'était tout autre choses. Ou d'une Sang de bourbe, mais bon, t'en était pas une, pas vrai ?
Prenant le livre que j'avais emprunté dans la bibliothèque, je l'ouvrais en m'adossant à la chaise avant d'ajouter :
-"Alors toi, c'est Sami c'est ça ?"
Petite pause...
-"Je l'ai lu au début de ton bouquin..."
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mer 6 Mai 2020 - 1:04
La Gerbille, elle se fait pas bouffer par le Serpent?
Sam sentait le Grymm à ses côtés se tendre légèrement à sa réponse. Oups. Bon, visiblement, l'humour c'est pas trop trop ça. Et effectivement, à sa réponse, il n'avait pas apprécié. Elle arrêta de mâcher son gâteau alors que la réponse fusait, claquant sèchement dans la bouche du vert.
-T'as un problème ou quoi ?
Oui, simple, efficace, aoutch. Sam déglutit et se tourna vers lui, haussant un sourcil, plus une seule trace de sourire sur son visage, visiblement blessée. *Mais c'était pas méchant... Il l'a vraiment pas bien pris... Comment je me rattrape? Et pourquoi il me regarde comme ça? On ne tape pas les filles!* Sam se sentit rougir, très légèrement, et pria pour que ce ne soit pas visible. Finalement, elle eu droit à un sourire.
-Non je déconnes... Je dis rarement bonjour. Et je t'en prie pour le livre.
Elle le regarda un instant consternée et un peu perdue, cligna des yeux et se retourna vers ses cahiers en secouant légèrement la tête. *Alors toi, j'ai clairement pas les codes pour te comprendre. Franchement tu te lèves et tu l'envoies chier? Pourquoi tu restes là et pourquoi tu te laisses faire?*
Sam entendit bouger du côté de son voisin et un bref coup d'oeil lui montra qu'il triturait ses livres.
- Alors toi, c'est Sami c'est ça?
La rouquine tourna légèrement la tête vers lui. *Comment il connaît mon prénom?* Adossé à sa chaise, il feuilletait le livre qu'il avait visiblement rapporté de la bibliothèque.
- Je l'ai lu au début de ton bouquin...
Cette fois-ci, elle tourna complètement la tête vers lui, avec de grands yeux surpris, toute trace de tristesse ou de rancoeur ou de colère effacées comme par magie. *Donc tu l'as ouvert!* Presque une légère pointe de fierté de voir que ce livre, SON livre avait attiré son attention.
- Oui, et toi, c'est Eliott. Eliott Blackhtorn.
Elle marqua une pause, dévisageant un instant le visage de son interlocuteur. Il avait le visage si fermé, si blasé malgré son sourire plaqué et son ton léger de conversation.
- Je pense que tout le monde ici sait qui tu es.
Sam ne prêtait pas attention aux bruits de couloirs, mais les exploits du Blackthorn étaient dans toutes les bouches. Il faisait partie de la famille princière de l'académie, alors à chaque acte, chaque faux-pas, il était sous les feux des projecteurs.
Sam attrapa son livre et le feuilleta distraitement.
- Tu connaissais? Elle désigna son livre d'un mouvement de menton. C'est un auteur moldu...
*... donc je ne sais pas si ça a atteint ton monde, mais bon sait-on jamais.*
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Sam 16 Mai 2020 - 23:21
- Oui, et toi, c'est Eliott. Eliott Blackhtorn.
J'hochais la tête en sortant une pomme de mon sac, la frottant un peu sur ma manche, sans même détourner le regard vers la lufkin. Pourquoi serais-je surpris, après le cours de DCFM qu'elle sache qui je suis. Puis en même temps, sa phrase suivante allait être tellement claire...
- Je pense que tout le monde ici sait qui tu es.
J'arretais de parcourir les lignes de mon livre un instant, relevant les yeux devant moi. Je me demanderais presque quoi répondre si je ne le savais pas déjà, au fond de moi. C'était comme une évidence, une réalité que les gens selon moi refusait de voir, de croire.
-"Franchement, j'en ai rien à battre de ce qu'on peut raconter sur moi."
Je détournais la tête vers Sami, et je me laissais à la regarder droit dans les yeux un instant.
-"On dit que je suis un fils à papa, qui se cache derrière son paternel, qui n'a peur de rien et qu'en plus, je fais partie des gros raciste du campus..."
Dis ainsi, je dois reconnaitre que pour la majorité, il doit exister meilleur tableau, et pourtant, il n'était franchement pas si faux.
-"La vérité, c'est que j'ai un avis. Et à la différence de la majorité de crétins ici, j'ai pas peur de le défendre, juste histoire de m'amuser un peu."
Et dans les crétins sus-mentionnés, j'en avais une paire que je pouvais citer de tête. Mais je n'allais pas continuer sur cette voix, et mordant dans ma pomme, je revenais à ma lecture avant une nouvelle question :
- Tu connaissais? C'est un auteur moldu...
J'hochais la tete positivement. Parce que oui, Eliott Blackthorn avait une vie et de la culture, quoi qu'on en pense. Et terminant ma bouchée, je répondais sans quitter des yeux ma propre lecture :
-"De nom."
Un sourire se dessina sur mes lèvres, alors que je relevais la tête pour regarder le plafond, me rappelant de ce moment.
-"Un jour, je devais avoir cinq ans, je me suis battu avec les grands de l'orphelinat où j'étais. On s'est entre autre balancé des bouquins à la gueule. J'en ai lancé un de lui. Le directeur a pas du tout apprécié..."
Souvenir mémorable, parce qu'au fond, j'avais gagné une chose ce jour là : du respect de la part des grands.
-"Après, c'est spécial à lire."
J'hochais la tête en sortant une pomme de mon sac, la frottant un peu sur ma manche, sans même détourner le regard vers la lufkin. Pourquoi serais-je surpris, après le cours de DCFM qu'elle sache qui je suis. Puis en même temps, sa phrase suivante allait être tellement claire...
- Je pense que tout le monde ici sait qui tu es.
J'arretais de parcourir les lignes de mon livre un instant, relevant les yeux devant moi. Je me demanderais presque quoi répondre si je ne le savais pas déjà, au fond de moi. C'était comme une évidence, une réalité que les gens selon moi refusait de voir, de croire.
-"Franchement, j'en ai rien à battre de ce qu'on peut raconter sur moi."
Je détournais la tête vers Sami, et je me laissais à la regarder droit dans les yeux un instant.
-"On dit que je suis un fils à papa, qui se cache derrière son paternel, qui n'a peur de rien et qu'en plus, je fais partie des gros raciste du campus..."
Dis ainsi, je dois reconnaitre que pour la majorité, il doit exister meilleur tableau, et pourtant, il n'était franchement pas si faux.
-"La vérité, c'est que j'ai un avis. Et à la différence de la majorité de crétins ici, j'ai pas peur de le défendre, juste histoire de m'amuser un peu."
Et dans les crétins sus-mentionnés, j'en avais une paire que je pouvais citer de tête. Mais je n'allais pas continuer sur cette voix, et mordant dans ma pomme, je revenais à ma lecture avant une nouvelle question :
- Tu connaissais? C'est un auteur moldu...
J'hochais la tete positivement. Parce que oui, Eliott Blackthorn avait une vie et de la culture, quoi qu'on en pense. Et terminant ma bouchée, je répondais sans quitter des yeux ma propre lecture :
-"De nom."
Un sourire se dessina sur mes lèvres, alors que je relevais la tête pour regarder le plafond, me rappelant de ce moment.
-"Un jour, je devais avoir cinq ans, je me suis battu avec les grands de l'orphelinat où j'étais. On s'est entre autre balancé des bouquins à la gueule. J'en ai lancé un de lui. Le directeur a pas du tout apprécié..."
Souvenir mémorable, parce qu'au fond, j'avais gagné une chose ce jour là : du respect de la part des grands.
-"Après, c'est spécial à lire."
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mer 20 Mai 2020 - 2:57
La Gerbille, elle se fait pas bouffer par le Serpent?
Une pomme dans la main, Eliott interrompit le court de sa lecture aux mots de la Lufkin. Sam redouta un instant qu'il ne prenne à nouveau mal ses paroles, et finalement il trouva ses mots.
-"Franchement, j'en ai rien à battre de ce qu'on peut raconter sur moi."
C'était dit sur un ton tellement naturel, comme si cette phrase était un mantra répété mécaniquement. Je m'en fous, ça ne m'atteint pas. *Et pour ça, je t'admire et t'envie tellement fort...* Ne pas s'importuner de l'avis de l'autre, pouvoir faire ses choix sans se préoccuper du quand dira-t-on. Ou du moins d'une partie de ces commérages, car on a toujours des personnes qui peuvent nous atteindre et de qui l'avis importe. *Ou alors, es-tu vraiment un extraterrestre Eliott Blackthorn?
Détournant la tête vers la rouquine, Eliott planta ses yeux dans ceux de Sam. Une fraction de seconde, et pourtant un battement de coeur oublia de résonner. *Ne détourne pas les yeux.* Il enchaîna, laissant son regard se perdre.
-"On dit que je suis un fils à papa, qui se cache derrière son paternel, qui n'a peur de rien et qu'en plus, je fais partie des gros raciste du campus... La vérité, c'est que j'ai un avis. Et à la différence de la majorité de crétins ici, j'ai pas peur de me défendre, juste histoire de m'amuser un peu.""
Sam laissa un sourire se dessiner sur son visage et l'écouta, parfois le regardant, parfois laissant son regard traîner dans la pièce. *Au moins, tu es sincère et en accord avec tes principes.* Il croqua dans sa pomme et se concentra à nouveau sur son livre, semblant clore le sujet. *Ok, je te laisse tranquille et ne pose pas de questions. Pour le moment en tout cas... Parce que je serai curieuse de voir si cette confiance est une façade ou une réalité que tu as réussi à construire.* Sam resta dans ses réflexions, et parti sur un autre sujet.
- Tu connaissais? C'est un auteur moldu...
Sam sourit en voyant le hochement de tête d'Eliott. Elle était surprise, mais de la bonne surprise. Bizarrement, savoir que le nom lui était familier lui faisait gagner des points dans son estime. Même si elle n'avait pas encore décidé du point de départ de ces calculs. Incapable de savoir si elle devait prendre ses jambes à son cou et se protéger, ou pour une fois sortir de sa zone de confort et prendre des risques. Un peu comme lorsqu'on s'apprête à boire ce tout dernier verre avant l'enfer. On sait qu'il ne faut pas, que ce n'est pas raisonnable. Et pourtant, si on le fait, on accepte de franchir une ligne. Et Sam tendait de plus en plus la main vers ce dernier verre. Et elle en était parfaitement consciente, commençant même à y prendre un certain plaisir.
Le Blackthorn se mit à sourire en regardant le plafond. Et à peine Sam eut-elle le temps d'avoir l'envie de connaître ses pensées qu'il les partagea, à sa plus grande satisfaction.
-"Un jour, je devais avoir cinq ans, je me suis battu avec les grands de l'orphelinat où j'étais. On s'est entre autre balancé des bouquins à la gueule. J'en ai lancé un de lui. Le directeur a pas du tout apprécié... Après, c'est spécial à lire."
La rouquine haussa un sourcil, amusée.
- C'est en soit une façon de découvrir Barjavel.
Plusieurs questions lui brûlaient les lèvres, mais elle sentait qu'elle devait choisir ses mots si elle ne voulait pas que le serpent sorte à nouveau les crocs pour la mordre. Et un curieux élan protecteur se dessina dans l'aura de l'empathique chronique. *Je les aime pas ces grands, surtout que vu ton ton, ça n'était ni la première ni la dernière fois. Ca a l'air d'être un enfer ces orphelinats...*
- Je t'avoue que j'écoute pas trop ce qu'on raconte dans les couloirs, je préfère me faire des avis sur les gens par moi-même plutôt que par les ragots d'adolescents qui s'ennuient dans leurs vies et racontent celle des autres pour s'occuper.
Précision nécessaire à priori, au vu de ses paroles précédentes. Dite sans haine, sans méchanceté, simplement par un triste constat. Elle posa son livre à l'envers sur le bureau, s'installa bien au fond de sa chaise et ramena un de ses genoux contre sa poitrine, son pied calé sur l'assise de la chaise, ses mains entourant sa cheville, à présent tournée complètement vers Eliott.
- Du coup, je ne connais pas vraiment ton histoire. Tu n'es pas obligé de répondre si tu n'as pas envie, mais je suis curieuse. C'était comment la vie à l'orphelinat? Fin je veux dire, comment on se construit quand on grandit dans un milieu comme ça?
Elle regarda le visage d'Eliott, et préféra repréciser, par sécurité.
- N'hésite vraiment pas si ça te soule d'en parler!
Elle lui sourit gentiment. *Les barrières Sam. Les barrières...*
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mar 26 Mai 2020 - 23:52
- C'est en soit une façon de découvrir Barjavel.
Ca, c'est sur que celui qui s'était pris le livre dans la gueule l'avait découvert. Moi j'avais fait que balancer ce bouquin, j'avais pas spécialement pris le temps de le lire. Puis à cinq ans, franchement, la lecture, c'était pas mon truc.
- Je t'avoue que j'écoute pas trop ce qu'on raconte dans les couloirs, je préfère me faire des avis sur les gens par moi-même plutôt que par les ragots d'adolescents qui s'ennuient dans leurs vies et racontent celle des autres pour s'occuper.
-"T'a tord. Les ragots parfois, c'est intéressant autant que distrayant. Faut juste savoir faire la part des choses."
J'étais sincère. Ne pas tenir compte des on dits, c'était au moins aussi débile que de tous les croire. Tout dans cette vie, et surtout dans cette école, était au fond une histoire de réputation. Et la mienne comptait beaucoup à mes yeux. Parce que finalement, j'avais un nom, et que ce nom signifiait quelque chose. J'aimais, faut pas se mentir, que les gens sachent qui je suis, et me croient capable du pire.
- Du coup, je ne connais pas vraiment ton histoire. Tu n'es pas obligé de répondre si tu n'as pas envie, mais je suis curieuse. C'était comment la vie à l'orphelinat? Fin je veux dire, comment on se construit quand on grandit dans un milieu comme ça?
J'écoutais presque distraitement cette demande, mais la suite me fit tourner la tête dans sa direction : N'hésite vraiment pas si ça te soule d'en parler!
-"Ouais, c'est genre grave indiscret. T'imagines là, tu rentres dans une intimité qui m'est propre. Tu te prends pour qui ? Un docteur en psycho ?"
Je la fixais droit dans les yeux, impassible quelques secondes, avant de rire à nouveau.
-"Je rigole, détends-toi."
Cherchant alors comment répondre, je mordais de nouveau dans la pomme, mon pied prenant appui et la chaise basculant légèrement en arrière.
-"L'orphelinat, c'est comme une maison où t'a plein de frangins qui sont pas forcément tes potes. Comme une rue avec plein de petits gangs. Alors soit tu te fais ta place de petit caïd, soit tu te fais marcher sur les pieds. Moi j'ai très vite décidé qu'on me marcherait pas dessus."
Ca, c'est sur que celui qui s'était pris le livre dans la gueule l'avait découvert. Moi j'avais fait que balancer ce bouquin, j'avais pas spécialement pris le temps de le lire. Puis à cinq ans, franchement, la lecture, c'était pas mon truc.
- Je t'avoue que j'écoute pas trop ce qu'on raconte dans les couloirs, je préfère me faire des avis sur les gens par moi-même plutôt que par les ragots d'adolescents qui s'ennuient dans leurs vies et racontent celle des autres pour s'occuper.
-"T'a tord. Les ragots parfois, c'est intéressant autant que distrayant. Faut juste savoir faire la part des choses."
J'étais sincère. Ne pas tenir compte des on dits, c'était au moins aussi débile que de tous les croire. Tout dans cette vie, et surtout dans cette école, était au fond une histoire de réputation. Et la mienne comptait beaucoup à mes yeux. Parce que finalement, j'avais un nom, et que ce nom signifiait quelque chose. J'aimais, faut pas se mentir, que les gens sachent qui je suis, et me croient capable du pire.
- Du coup, je ne connais pas vraiment ton histoire. Tu n'es pas obligé de répondre si tu n'as pas envie, mais je suis curieuse. C'était comment la vie à l'orphelinat? Fin je veux dire, comment on se construit quand on grandit dans un milieu comme ça?
J'écoutais presque distraitement cette demande, mais la suite me fit tourner la tête dans sa direction : N'hésite vraiment pas si ça te soule d'en parler!
-"Ouais, c'est genre grave indiscret. T'imagines là, tu rentres dans une intimité qui m'est propre. Tu te prends pour qui ? Un docteur en psycho ?"
Je la fixais droit dans les yeux, impassible quelques secondes, avant de rire à nouveau.
-"Je rigole, détends-toi."
Cherchant alors comment répondre, je mordais de nouveau dans la pomme, mon pied prenant appui et la chaise basculant légèrement en arrière.
-"L'orphelinat, c'est comme une maison où t'a plein de frangins qui sont pas forcément tes potes. Comme une rue avec plein de petits gangs. Alors soit tu te fais ta place de petit caïd, soit tu te fais marcher sur les pieds. Moi j'ai très vite décidé qu'on me marcherait pas dessus."
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mer 27 Mai 2020 - 13:19
Le Serpent n'a peut-être pas si faim et la Gerbille pas si peur...
- T'as tord. Les ragots parfois, c'est intéressant autant que distrayant. Faut juste savoir faire la part des choses.
Sam fit la moue à cette réflexion. Les ragots avaient cette capacité dangereuse à pouvoir décider du sort d'une personne dans une société donnée. Peut être que le fait d'en avoir subit les tourments expliquait le manque d'intérêt de la rouquine pour leur pratique. *Distrayant... distrayant sauf pour les personnes qui sont au coeur du sujet sans le vouloir. Après c'est peut être différent quand on sait jouer avec...*
Voyant le vert s'offusquer lorsqu'elle évoqua l'orphelinat, Sam plissa les yeux.
- Ouais, c'est genre grave indiscret. T'imagines là, tu rentres dans une intimité qui m'est propre. Tu te prends pour qui ? Un docteur en psycho ?
Il la fixait droit dans les yeux, et cette fois-ci Sam soutint son regard. Il lui avait fait le coup de la fausse colère une fois, et là elle lui laissait un échappatoire. Sa colère paraissait disproportionnée. Et effectivement, fier de sa blague, il se mit à rire.
- Je rigole, détends-toi.
Décidément, il avait un humour bien particulier le Blackthorn. Comme si il avait toujours besoin de se prouver qu'il avait le contrôle sur la situation et qu'il voulait rappeler qu'il pouvait moduler les émotions de ses interlocuteurs en les blessants. Plus ça allait, plus Sam avait l'impression de mener une bataille. Et si une part d'elle avait envie de faire redescendre le jeune homme, *on aimerait bien voir ça!*, l'autre commençait à se prendre au jeu.
Elle roula les yeux vers le ciel à sa phrase et attendit qu'il réponde à la question au lieu de faire le malin. Commençant à réfléchir, ou juste s'amusant à la faire languir, il bascula en arrière, se tenant en équilibre sur les pieds arrières de sa chaise, la pose par excellence du sale gosse ou du mec qui se la joue cool.
- L'orphelinat, c'est comme une maison où t'a plein de frangins qui sont pas forcément tes potes. Comme une rue avec plein de petits gangs. Alors soit tu te fais ta place de petit caïd, soit tu te fais marcher sur les pieds. Moi j'ai très vite décidé qu'on me marcherait pas dessus.
*Petit caïd à cinq ans, et après on s'étonne que tu sois dans cet état.* Un instant, Sam eu mal au coeur pour l'enfant qui avait du se forger, certainement dans la douleur. Mais elle masqua rapidement cette empathie.
- Et du coup tu as grandis dans la méfiance... Ca doit pas être simple de faire confiance aux gens après ça...
A vrai dire la réflexion était plus pour elle même que pour le vert. Mais disons que ça expliquait l'agressivité qu'on lui prêtait dans les bruits de couloirs et l'air hautain qu'il portait en permanence. Peut être que le masque avait finit par s'encrer dans sa peau jusqu'à devenir son naturel, mais le fait de commencer à gratter la surface de l'origine le rendait presque humain.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mar 2 Juin 2020 - 23:36
- Et du coup tu as grandis dans la méfiance... Ca doit pas être simple de faire confiance aux gens après ça...
-"Ca t'apprend surtout à jauger rapidement les gens. Savoir qui vaut la peine et qui pas..."
Parce que sans déconner, j'avais jamais hésiter sur Kiran par exemple. Il m'avait suffit de le voir pour ne pas hésiter une seule seconde, et m'être lancé à son aide.
-"La confiance ensuite, c'est franchement subjectif. Regardes toi, t'a confiance en n'importe qui tu vas me dire ?"
Je m'attendais à ta réponse, parce que la crédulité n'était pas le fort d'un universitaire, et en même temps, tu ne sortais pas dans ton cas d'un orphelinat. Cela faisait-il donc une réelle différence, dans la mesure on prenait ton analyse pour une hypothèse réelle ?
-"Et toi, maintenant que t'en sais autant sur moi, ta vie, elle se résume comment dis-moi."
Faut s'intéresser aux gens il parait. On sait jamais quand les détails peuvent devenir utiles.
-"Ca t'apprend surtout à jauger rapidement les gens. Savoir qui vaut la peine et qui pas..."
Parce que sans déconner, j'avais jamais hésiter sur Kiran par exemple. Il m'avait suffit de le voir pour ne pas hésiter une seule seconde, et m'être lancé à son aide.
-"La confiance ensuite, c'est franchement subjectif. Regardes toi, t'a confiance en n'importe qui tu vas me dire ?"
Je m'attendais à ta réponse, parce que la crédulité n'était pas le fort d'un universitaire, et en même temps, tu ne sortais pas dans ton cas d'un orphelinat. Cela faisait-il donc une réelle différence, dans la mesure on prenait ton analyse pour une hypothèse réelle ?
-"Et toi, maintenant que t'en sais autant sur moi, ta vie, elle se résume comment dis-moi."
Faut s'intéresser aux gens il parait. On sait jamais quand les détails peuvent devenir utiles.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Sam 20 Juin 2020 - 15:11
Le Serpent n'a peut-être pas si faim et la Gerbille pas si peur...
Sam se leva et retourna s'assoir au niveau de la fenêtre, attrapant ses cigarettes et entreprenant de sortir son nécessaire à rouler pendant qu'Eliott lui répondait.
- Ca t'apprend surtout à jauger rapidement les gens. Savoir qui vaut la peine et qui pas...
Sam calla un filtre entre ses lèvres et commença à tasser son tabac dans sa feuille. Elle fit une moue à ses paroles, fronçant légèrement les sourcils. Si la nature humaine était si facilement catégorisable, ça se saurait. Combien de fois il avait été question de malentendus, de mauvais avis. Se faire un avis au premier abord était quand même très risqué et souvent peu efficace. Le vert continua sa démonstration après une seconde de réflexion.
- La confiance ensuite, c'est franchement subjectif. Regardes toi, t'as confiance en n'importe qui tu vas me dire ?
Sam termina de rouler sa cigarette en humidifiant la partie collante de sa feuille du bout de sa langue, la colla et l'observa un instant, satisfaite de son travail. Elle sourit aux mots d'Eliott et se calla contre le mur, portant la cigarette à sa bouche et l'allumant. Elle recracha la fumée doucement en même temps que ses mots commençaient à s'organiser dans son esprit.
- Ça dépend de quelle confiance tu parles. Je peux faire confiance assez facilement en ce qui concerne des choses superficielle, dans le travail par exemple. Tu me montres que tu peux bosser sérieusement, je te délèguerai facilement, par exemple.
Elle marqua un instant de pause, lançant un regard à Eliott pour le jauger. *Restons prudente sur les potentielles armes que tu pourrais trouver dans cette discussion.*
- Maintenant, pour laisser quelqu'un entrer dans ma vie, il me faut beaucoup de temps et beaucoup de preuves. Et généralement, si je suis déçue une fois, c'est terminé, ou il faudra ramer très longtemps pour que j'accepte de laisser une micro brèche.
Un léger frisson parcourut l'échine de la jeune fille en se remémorant les raisons de sa méfiance, et la Sam enfant qui avait subit les agressions d'enfants moldus à l'école à l'intérieur lui provoqua un pincement au coeur. Eliott interrompit le cours de ses pensées.
- Et toi, maintenant que t'en sais autant sur moi, ta vie, elle se résume comment dis-moi.
La jeune fille pris une nouvelle bouffée de cigarette et plongea son regard dans celui du Grymm, évaluant à nouveau le dosage qu'elle allait mettre dans ses mots.
- Je crois que j'ai une vie assez banale, mon père est moldu, il fait des films, un regard en direction du sang-pur, montrant qu'elle assumait son statut de sang, et presque le défiant de le remettre en question ou de la rabaisser pour ça, et ma mère travail au ministère dans le département des créatures magiques. J'ai un frère jumeau, et je reviens d'un an de voyage en amérique centrale. Et je ne sais pas trop quoi te dire d'autre... Je crois que j'ai eu une enfance plutôt heureuse et convenable, avec quelques embûches, mais bon, on en a tous, il paraît.
Elle laissa échapper un petit rire gêné. *J'aime pas avoir de l'attention sur moiiiii!*
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mar 30 Juin 2020 - 22:14
Je la regardais faire, je l'écoutais dire. J'entendais son questionnement réthorique sans pour autant me défaire de ce sourire qui naissait sur mon visage. Ce n'était pas de la confiance ce qu'elle pronait là. Au mieux, un simple accord. Je pouvais très bien faire un travail avec une personne que je détestais, pour la seule raison que c'était nécessaire, qu'il m'était impossible de faire autrement. Pour autant, je n'avais pas confiance. Parce que oui, ce terme englobait plus de choses, comme elle le soulignait ensuite.
- ... Et généralement, si je suis déçue une fois, c'est terminé, ou il faudra ramer très longtemps pour que j'accepte de laisser une micro brèche.
Malgré ma question suivante, j'épiais réellement cette fille sur l'instant. Habitudes prédatrices je le reconnais, je n'arrivais pas à savoir si j'étais tenté de créer cette situation pour voir si j'étais capable d'ébrêcher cette coquille dont elle venait de se vanter, ou si j'oubliais. Mais la vérité encore, c'est que, qu'importe la suite, je n'étais pas du genre à m'arrêter aux obstacles. Repoussant le livre sur la table, je me levais et venais m'asseoir sur le même rebord, juste en face d'elle, sans jamais la lâcher du regard.
-"Et tu trouves ça banal ?"
Sans même demander la permission, d'un geste assuré, je prenais son paquet et entreprenait de l'accompagner sur la confection et la consommation d'une cigarette. Et alors que j'entreprenais les premières étapes, je laissais mon regard l'assaillir par vagues, sans ajouter une once de mots, de pensées ou d'explications en plus. Son imagination, sa déduction ferait pour le moment le reste. Ma question était-elle si anodine, ou est-ce que je m'arrêtais sur un point particulier ? Voila le genre de mystère que j'aimais faire ressentir aux autres dans ce genre de situation. Et alors que ma langue terminait de coller la feuille sur elle-même, j'ajoutais :
-"Beaucoup n'ont pas cette chance de voyager. Tous n'ont pas de jumeau... "
Et mon regard la fixant une nouvelle fois, plus intensément, je concluais :
-"On dit qu'une vie n'est banale que lorsque l'on en profite qu'à moitié. Alors dis-moi, Sami, profites tu de ta vie à moitié ?"
Première bouffée, regard soutenu.
- ... Et généralement, si je suis déçue une fois, c'est terminé, ou il faudra ramer très longtemps pour que j'accepte de laisser une micro brèche.
Malgré ma question suivante, j'épiais réellement cette fille sur l'instant. Habitudes prédatrices je le reconnais, je n'arrivais pas à savoir si j'étais tenté de créer cette situation pour voir si j'étais capable d'ébrêcher cette coquille dont elle venait de se vanter, ou si j'oubliais. Mais la vérité encore, c'est que, qu'importe la suite, je n'étais pas du genre à m'arrêter aux obstacles. Repoussant le livre sur la table, je me levais et venais m'asseoir sur le même rebord, juste en face d'elle, sans jamais la lâcher du regard.
-"Et tu trouves ça banal ?"
Sans même demander la permission, d'un geste assuré, je prenais son paquet et entreprenait de l'accompagner sur la confection et la consommation d'une cigarette. Et alors que j'entreprenais les premières étapes, je laissais mon regard l'assaillir par vagues, sans ajouter une once de mots, de pensées ou d'explications en plus. Son imagination, sa déduction ferait pour le moment le reste. Ma question était-elle si anodine, ou est-ce que je m'arrêtais sur un point particulier ? Voila le genre de mystère que j'aimais faire ressentir aux autres dans ce genre de situation. Et alors que ma langue terminait de coller la feuille sur elle-même, j'ajoutais :
-"Beaucoup n'ont pas cette chance de voyager. Tous n'ont pas de jumeau... "
Et mon regard la fixant une nouvelle fois, plus intensément, je concluais :
-"On dit qu'une vie n'est banale que lorsque l'on en profite qu'à moitié. Alors dis-moi, Sami, profites tu de ta vie à moitié ?"
Première bouffée, regard soutenu.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mar 30 Juin 2020 - 23:24
Le Serpent n'a peut-être pas si faim et la Gerbille pas si peur...
Le tabac prenait doucement la place de l'haleine sucrée de la jeune Lufkin, laissée par les biscuits mangés plus tôt. La nicotine commençait à lui tourner légèrement la tête, et jouant un peu avec la fumée, elle la laissait ressortir par son nez.
*Oh je sens bien ton regard, je te rassure. Je préfère juste subtilement l'ignorer en prenant un air désinvolte.* Nouvelle bouffée de cigarette, et toujours la question qui tourne dans sa tête. *Combien de temps?* Avant qu'il se lasse et tourne les talons. La discussion prenait une tournure de plus en plus profonde. Et derrière le Plexiglas des mots, la lutte et les sous-entendus s'enchaînaient. Chacun testant les limites de l'autre. Alors une nouvelle fois, la question revint. *Combien de temps avant que tu n'en aies assez? Avec peut être une légère appréhension. Parce qu'elle passait un moment hors du temps, un moment de pure intensité apportée par l'aura d'Eliott... Aura qu'elle ne pensait pas avoir. Alors comme une droguée, elle prenait ce moment d'adrénaline, de test, de découverte, ne sachant pas quand le prochain aurait lieu dans sa vie taciturne.
Le vert s'approcha et s'assit face à elle, soutenant son regard comme on pouvait s'y attendre. Sam le regarda de manière interrogative, et sans aucune gène, en propriétaire déclaré de son tabac, il entreprit de rouler une cigarette à son tour.
- Et tu trouves ça banal ? Beaucoup n'ont pas cette chance de voyager. Tous n'ont pas de jumeau...
Ils étaient à présent plus proches que jamais, Sam pouvait presque sentir l'énergie émanant du Blackthorn sur le côté de sa jambe tendue, qui ne le touchait pas, mais se trouvait à quelques millimètres. *Allez on inspire une bouffée de cigarette, et on expire. Et on recommence. Et on soutient le regard.* La main portée à ses lèvres, elle détourna néanmoins le regard à sa réplique suivante. *P'tain! T'es mauvaise.*
- On dit qu'une vie n'est banale que lorsque l'on en profite qu'à moitié. Alors dis-moi, Sami, profites tu de ta vie à moitié ?
La jeune fille laissa échapper un rire sans joie, tandis que les volutes de fumée s'échappaient des lèvres de son partenaire imposé. La dernière phrase résonnait dans sa tête. Quelle était la marge entre vivre sa vie à moitié et sagement? Sam n'avait jamais fait de vague, jamais eu une heure de retenue, toujours rendu fiers ses parents, toujours été obéissante, toujours fait ce qu'on attendait d'elle. Et sa vie était chouette. Mais banale. Parce que les voyages, c'est bien, mais c'était avant. Un jumeau, c'est bien, mais il n'était pas à ses côtés. *Alors tu la trouves où maintenant ton aventure et ton intensité, hein Sam?*
Elle releva les yeux, suivant la main d'Eliott qui se portait à sa bouche pour fumer et revenait désinvoltement devant lui.
- Disons que je vis prudemment. Et toi, Eliott, comment fais-tu pour te sentir pleinement vivre? Parce que la question de vivre à moitié ne se pose évidemment pas pour toi. Je me trompe?
Elle enleva le foulard qu'elle avait autour du cou et le jeta en boule sur sa chaise, puis pris une nouvelle bouffée de cigarette.
*Oh je sens bien ton regard, je te rassure. Je préfère juste subtilement l'ignorer en prenant un air désinvolte.* Nouvelle bouffée de cigarette, et toujours la question qui tourne dans sa tête. *Combien de temps?* Avant qu'il se lasse et tourne les talons. La discussion prenait une tournure de plus en plus profonde. Et derrière le Plexiglas des mots, la lutte et les sous-entendus s'enchaînaient. Chacun testant les limites de l'autre. Alors une nouvelle fois, la question revint. *Combien de temps avant que tu n'en aies assez? Avec peut être une légère appréhension. Parce qu'elle passait un moment hors du temps, un moment de pure intensité apportée par l'aura d'Eliott... Aura qu'elle ne pensait pas avoir. Alors comme une droguée, elle prenait ce moment d'adrénaline, de test, de découverte, ne sachant pas quand le prochain aurait lieu dans sa vie taciturne.
Le vert s'approcha et s'assit face à elle, soutenant son regard comme on pouvait s'y attendre. Sam le regarda de manière interrogative, et sans aucune gène, en propriétaire déclaré de son tabac, il entreprit de rouler une cigarette à son tour.
- Et tu trouves ça banal ? Beaucoup n'ont pas cette chance de voyager. Tous n'ont pas de jumeau...
Ils étaient à présent plus proches que jamais, Sam pouvait presque sentir l'énergie émanant du Blackthorn sur le côté de sa jambe tendue, qui ne le touchait pas, mais se trouvait à quelques millimètres. *Allez on inspire une bouffée de cigarette, et on expire. Et on recommence. Et on soutient le regard.* La main portée à ses lèvres, elle détourna néanmoins le regard à sa réplique suivante. *P'tain! T'es mauvaise.*
- On dit qu'une vie n'est banale que lorsque l'on en profite qu'à moitié. Alors dis-moi, Sami, profites tu de ta vie à moitié ?
La jeune fille laissa échapper un rire sans joie, tandis que les volutes de fumée s'échappaient des lèvres de son partenaire imposé. La dernière phrase résonnait dans sa tête. Quelle était la marge entre vivre sa vie à moitié et sagement? Sam n'avait jamais fait de vague, jamais eu une heure de retenue, toujours rendu fiers ses parents, toujours été obéissante, toujours fait ce qu'on attendait d'elle. Et sa vie était chouette. Mais banale. Parce que les voyages, c'est bien, mais c'était avant. Un jumeau, c'est bien, mais il n'était pas à ses côtés. *Alors tu la trouves où maintenant ton aventure et ton intensité, hein Sam?*
Elle releva les yeux, suivant la main d'Eliott qui se portait à sa bouche pour fumer et revenait désinvoltement devant lui.
- Disons que je vis prudemment. Et toi, Eliott, comment fais-tu pour te sentir pleinement vivre? Parce que la question de vivre à moitié ne se pose évidemment pas pour toi. Je me trompe?
Elle enleva le foulard qu'elle avait autour du cou et le jeta en boule sur sa chaise, puis pris une nouvelle bouffée de cigarette.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Dim 5 Juil 2020 - 22:35
J'aimais ce jeu. Je dirais même que je m'en régalais. Que pensais-tu ? Qu'imaginais-tu ? Est-ce que, alors que parfois tu fuyais mon regard, tu te battais contre ton propre esprit, où n'était-ce qu'un tic de ton être ?
Expirant la fumée, j'écoutais ta réponse. Tu étais prudente ? C'était ça ta raison ? C'était ça ton excuse ? J'en serais presque déçu, si je n'avais pas envie de pousser le jeu plus loin, si je n'avais pas envie de venir effleurer tes valeurs.
-"Je vis dangereusement."
Echo à ta propre réponse, il y a cette fossette que dessine alors mon sourire, amusé de la situation. Car que signifierait ce mot à tes yeux, à ton esprit. Qu'éveillerait-il comme idées ? Pourtant, j'étais aussi prudent, surtout quand j'étais sous ma forme animale.
-"Je ne cherche pas à savoir si une chose est foncièrement bonne ou mauvaise, je choisis simplement de la faire ou non."
Et au fond, cela résumait bien des choses. Bien des attitudes que j'avais. Exploser Riley, ça avait été un choix par exemple. Rien de prémédité, juste une réaction à une suite logique de faits amenant tous à cette même conclusion. Le baiser à Cléopatra aussi. L'agression lors du bal de Niamh. Ma vie était ainsi faite. Ma prudence n'était finalement que pour ma survie.
-"Tu devrais essayer. Je suis sur que tu trouverais ça... grisant. "
Riant de cette idée, je portais à nouveau la cigarette à mes lèvres, tirant une nouvelle bouffée.
-"C'était quand la dernière fois que tu as franchi un interdit ?"
Expirant la fumée, j'écoutais ta réponse. Tu étais prudente ? C'était ça ta raison ? C'était ça ton excuse ? J'en serais presque déçu, si je n'avais pas envie de pousser le jeu plus loin, si je n'avais pas envie de venir effleurer tes valeurs.
-"Je vis dangereusement."
Echo à ta propre réponse, il y a cette fossette que dessine alors mon sourire, amusé de la situation. Car que signifierait ce mot à tes yeux, à ton esprit. Qu'éveillerait-il comme idées ? Pourtant, j'étais aussi prudent, surtout quand j'étais sous ma forme animale.
-"Je ne cherche pas à savoir si une chose est foncièrement bonne ou mauvaise, je choisis simplement de la faire ou non."
Et au fond, cela résumait bien des choses. Bien des attitudes que j'avais. Exploser Riley, ça avait été un choix par exemple. Rien de prémédité, juste une réaction à une suite logique de faits amenant tous à cette même conclusion. Le baiser à Cléopatra aussi. L'agression lors du bal de Niamh. Ma vie était ainsi faite. Ma prudence n'était finalement que pour ma survie.
-"Tu devrais essayer. Je suis sur que tu trouverais ça... grisant. "
Riant de cette idée, je portais à nouveau la cigarette à mes lèvres, tirant une nouvelle bouffée.
-"C'était quand la dernière fois que tu as franchi un interdit ?"
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Dim 12 Juil 2020 - 21:04
Ou alors le Serpent se suffit à jouer avec la gerbille
Tout dans les gestes du vert traduisait une grâce et un contrôle sans faille. Il savait comment il paraissait, comment on le voyait, et maîtrisait à la perfection son image. Alors c'est sans surprise que la Lufkin accueillie la réponse, à la hauteur du personnage à son origine.
- Je vis dangereusement.
Du personnage, parce qu'elle savait que face à elle, ce n'était pas Eliott. C'était une projection de ce qu'il aimerait que l'on pense de lui. Sam avait du mal à croire à cette désinvolture sincèrement. Qu'il ait appris à encaisser, certainement. Qu'aujourd'hui il soit plus solide, soit. Mais dire que ça ne l'affecte aucunement, difficile à croire.
Un sourire en coin commençait à se dessiner sur les lèvres du jeune homme, auquel la rousse répondit, songeuse. Vivre dangereusement, d'accord. Mais qu'est ce que se mettre en danger? Si ce n'est que se mettre en danger physiquement, alors ça peut être plus proche de la bêtise. En revanche, une vrai mise en danger, se mettre à nu, accepter de montrer ses faiblesses et ses névroses, ça soyons honnête. *Tu en es incapable, Eliott.* Dis avec les yeux, en soufflant la fumée de sa cigarette, tandis qu'il continuait à fanfaronner.
- Je ne cherche pas à savoir si une chose est foncièrement bonne ou mauvaise, je choisis simplement de la faire ou non.
Sourcil légèrement haussé en le regardant, mais il avait réellement l'air d'y croire. Néanmoins, confirmant les hypothèses de la Lufkin, il avait répondu en plein dans le mille. *Donc tu as juste la stupidité de te mettre en danger physiquement.*
- Tu devrais essayer. Je suis sur que tu trouverais ça... grisant.
Il laissa échapper un rire, préparant sa mise au défi à l'égard de Sam.
- C'était quand la dernière fois que tu as franchi un interdit ?
Aoutch. On repassait dans le présent, dans la réaction, et on gardait l'analyse pour plus tard. L'égo était touché, et la réaction était de lui montrer qu'elle aussi était aventureuse et savait vivre dangereusement.
Elle commença à réfléchir, se creusa la tête un instant. Et dû se rendre à l'évidence. *On est loin de Lara Croft.*
Elle laissa échapper un tout petit rire et le regardan presque comme une enfant prise sur le fait d'une bêtise.
- Quand je suis allée dans la tour d'astronomie en pleine nuit alors qu'elle était fermée aux élèves?
Elle secoua la tête en laissant échapper un nouveau rire et posa sa tête dans la paume de sa main.
- On a vraiment vu mieux comme aventure.
Elle releva la tête et pris une dernière bouffée de sa cigarette avant de l'écraser et de la poser sur le bord de la fenêtre. Repliant ses genoux contre elle, elle soupira.
- Mais tu sais, se mettre en danger, c'est pas forcément faire des choses interdites... Je trouve ça beaucoup plus difficile de te mettre en danger dans tes relations par exemple, sans avoir besoin de transgresser de règles.
- Je vis dangereusement.
Du personnage, parce qu'elle savait que face à elle, ce n'était pas Eliott. C'était une projection de ce qu'il aimerait que l'on pense de lui. Sam avait du mal à croire à cette désinvolture sincèrement. Qu'il ait appris à encaisser, certainement. Qu'aujourd'hui il soit plus solide, soit. Mais dire que ça ne l'affecte aucunement, difficile à croire.
Un sourire en coin commençait à se dessiner sur les lèvres du jeune homme, auquel la rousse répondit, songeuse. Vivre dangereusement, d'accord. Mais qu'est ce que se mettre en danger? Si ce n'est que se mettre en danger physiquement, alors ça peut être plus proche de la bêtise. En revanche, une vrai mise en danger, se mettre à nu, accepter de montrer ses faiblesses et ses névroses, ça soyons honnête. *Tu en es incapable, Eliott.* Dis avec les yeux, en soufflant la fumée de sa cigarette, tandis qu'il continuait à fanfaronner.
- Je ne cherche pas à savoir si une chose est foncièrement bonne ou mauvaise, je choisis simplement de la faire ou non.
Sourcil légèrement haussé en le regardant, mais il avait réellement l'air d'y croire. Néanmoins, confirmant les hypothèses de la Lufkin, il avait répondu en plein dans le mille. *Donc tu as juste la stupidité de te mettre en danger physiquement.*
- Tu devrais essayer. Je suis sur que tu trouverais ça... grisant.
Il laissa échapper un rire, préparant sa mise au défi à l'égard de Sam.
- C'était quand la dernière fois que tu as franchi un interdit ?
Aoutch. On repassait dans le présent, dans la réaction, et on gardait l'analyse pour plus tard. L'égo était touché, et la réaction était de lui montrer qu'elle aussi était aventureuse et savait vivre dangereusement.
Elle commença à réfléchir, se creusa la tête un instant. Et dû se rendre à l'évidence. *On est loin de Lara Croft.*
Elle laissa échapper un tout petit rire et le regardan presque comme une enfant prise sur le fait d'une bêtise.
- Quand je suis allée dans la tour d'astronomie en pleine nuit alors qu'elle était fermée aux élèves?
Elle secoua la tête en laissant échapper un nouveau rire et posa sa tête dans la paume de sa main.
- On a vraiment vu mieux comme aventure.
Elle releva la tête et pris une dernière bouffée de sa cigarette avant de l'écraser et de la poser sur le bord de la fenêtre. Repliant ses genoux contre elle, elle soupira.
- Mais tu sais, se mettre en danger, c'est pas forcément faire des choses interdites... Je trouve ça beaucoup plus difficile de te mettre en danger dans tes relations par exemple, sans avoir besoin de transgresser de règles.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Dim 12 Juil 2020 - 23:50
- Quand je suis allée dans la tour d'astronomie en pleine nuit alors qu'elle était fermée aux élèves? On a vraiment vu mieux comme aventure.
Je manquais de rire. Effectivement, on avait vu mieux. Beaucoup mieux. Moi qui aimait les jeux et les défis, un bon vieux "Cap ou pas Cap", celui-là était vraiment de la toute première génération, avant même que je ne découvre certains de mes plus sombres penchants, certaines de mes plus fortes addictions.
-"Effectivement, on peut mieux..."
Et je ne me moquais pas pourtant. J'affirmais juste mon opinion sur sa réponse, indiquant peut-être au moyen d'une certaine lueur dans mon regard que je m'attendais à mieux. Un brin de malice, simplement.
- Mais tu sais, se mettre en danger, c'est pas forcément faire des choses interdites... Je trouve ça beaucoup plus difficile de te mettre en danger dans tes relations par exemple, sans avoir besoin de transgresser de règles.
-"Oh, voila qui est plus intéressants. De quels relations parles-tu ?"
Etait-on de retour sur la question des confidences, des secrets, des amis ? Parlait-on à nouveau de la confiance que l'on pouvait apporter à quelqu'un en fonction de ses actes ou de sa position dans notre coeur. Ou discutions-nous maintenant des relations beaucoup plus intimes, réservées ?
Car pour le second choix, je n'étais pas plus inquiet. J'étais bientôt marié, avec une personne qui s'en foutait royal d'avec qui je couchais. Je ne prenais dès lors pas de gros risques, encore moins en comptant qu'elle aurait presque demandé de voir ou de participer.
J'ignorais ce qu'elle allait répondre, mais tirant une nouvelle taffe, mon regard se posait sur le sien, pénétrant comme si je pouvais lire son âme à travers ses yeux. J'étais curieux, curieux de savoir la suite de cette question autant que ce qu'elle avait derrière la tête. Ou même comment Miss Prudente allait mettre en avant.
Je manquais de rire. Effectivement, on avait vu mieux. Beaucoup mieux. Moi qui aimait les jeux et les défis, un bon vieux "Cap ou pas Cap", celui-là était vraiment de la toute première génération, avant même que je ne découvre certains de mes plus sombres penchants, certaines de mes plus fortes addictions.
-"Effectivement, on peut mieux..."
Et je ne me moquais pas pourtant. J'affirmais juste mon opinion sur sa réponse, indiquant peut-être au moyen d'une certaine lueur dans mon regard que je m'attendais à mieux. Un brin de malice, simplement.
- Mais tu sais, se mettre en danger, c'est pas forcément faire des choses interdites... Je trouve ça beaucoup plus difficile de te mettre en danger dans tes relations par exemple, sans avoir besoin de transgresser de règles.
-"Oh, voila qui est plus intéressants. De quels relations parles-tu ?"
Etait-on de retour sur la question des confidences, des secrets, des amis ? Parlait-on à nouveau de la confiance que l'on pouvait apporter à quelqu'un en fonction de ses actes ou de sa position dans notre coeur. Ou discutions-nous maintenant des relations beaucoup plus intimes, réservées ?
Car pour le second choix, je n'étais pas plus inquiet. J'étais bientôt marié, avec une personne qui s'en foutait royal d'avec qui je couchais. Je ne prenais dès lors pas de gros risques, encore moins en comptant qu'elle aurait presque demandé de voir ou de participer.
J'ignorais ce qu'elle allait répondre, mais tirant une nouvelle taffe, mon regard se posait sur le sien, pénétrant comme si je pouvais lire son âme à travers ses yeux. J'étais curieux, curieux de savoir la suite de cette question autant que ce qu'elle avait derrière la tête. Ou même comment Miss Prudente allait mettre en avant.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Lun 20 Juil 2020 - 12:24
Ou alors le Serpent se suffit à jouer avec la gerbille
Le jeune homme étouffa un léger rire, et Sam laissa paraître un très léger sourire d'excuses sur ses lèvres.
- Effectivement, on peut mieux...
L'oeil rieur, il continuait sa cigarette, semblant s'amuser de la situation. Pourtant, Sam ne se sentait plus en danger, plus dans le besoin de prouver des choses. Comme si elle avait le sentiment d'avoir montré patte blanche, et de commencer à se faire accepter par son "adversaire". Comme si l'offensive était terminée, et que maintenant, on pouvait commencer les pourparlers.
- Oh, voila qui est plus intéressants. De quels relations parles-tu ?
Son regard changea légèrement, reprenant presque un semblant de sérieux. La rousse tourna son regard vers la fenêtre, le temps de rassembler ses idées. Son regard se fixa dans celui du vert.
- Je ne parle pas d'une relation en particulier, mais de comment tu peux te mettre en danger en transgressant l'état d'une relation. Par exemple, une amitié qui dure depuis des années, que tu vas décider de mettre en danger en essayant de la transformer en amour. Ou devoir avouer quelque chose d'impardonnable à un ami que tu considères comme ton frère et que tu sais que ça briserait tout entre vous... Je trouve ces mises en dangers bien pires que de simplement briser un interdit, où au pire tu prends une sanction. Dans tes relations, la sanction serait de perdre un être cher.
Son regard ne s'était pas décroché des prunelles vertes, et à son tour, elle essayait de sonder ce qui pouvait lui passer par la tête.
- Effectivement, on peut mieux...
L'oeil rieur, il continuait sa cigarette, semblant s'amuser de la situation. Pourtant, Sam ne se sentait plus en danger, plus dans le besoin de prouver des choses. Comme si elle avait le sentiment d'avoir montré patte blanche, et de commencer à se faire accepter par son "adversaire". Comme si l'offensive était terminée, et que maintenant, on pouvait commencer les pourparlers.
- Oh, voila qui est plus intéressants. De quels relations parles-tu ?
Son regard changea légèrement, reprenant presque un semblant de sérieux. La rousse tourna son regard vers la fenêtre, le temps de rassembler ses idées. Son regard se fixa dans celui du vert.
- Je ne parle pas d'une relation en particulier, mais de comment tu peux te mettre en danger en transgressant l'état d'une relation. Par exemple, une amitié qui dure depuis des années, que tu vas décider de mettre en danger en essayant de la transformer en amour. Ou devoir avouer quelque chose d'impardonnable à un ami que tu considères comme ton frère et que tu sais que ça briserait tout entre vous... Je trouve ces mises en dangers bien pires que de simplement briser un interdit, où au pire tu prends une sanction. Dans tes relations, la sanction serait de perdre un être cher.
Son regard ne s'était pas décroché des prunelles vertes, et à son tour, elle essayait de sonder ce qui pouvait lui passer par la tête.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Ven 7 Aoû 2020 - 23:29
mais de comment tu peux te mettre en danger en transgressant l'état d'une relation.
Voila bien une chose que je n'avais jamais vraiment comprise, mais qui m'arrivais actuellement. Et la laissant à son laïus, je repensais simplement à Sidney, un moment. Cette autre rousse se dessina à mon esprit, et je ressentais ce qu'elle disait au plus profond de moi. Tout ça parce que j'avais un peu perdu le contrôle, que je m'étais très légèrement emporté à l'égard de son petit protégé.
Ce qui était amusant, c'est que dans l'exemple, ce n'était pas en couchant avec Sidney que je l'avais perdu, mais c'en était la conséquence. Encore que amusant n'était clairement pas le bon mot.
-"C'est justement là l'une des raisons de profiter encore plus de l'instant présent selon moi."
Mon regard se détournait pour accrocher, à travers la fenêtre, la vue d'étudiants qui passait d'un coté où d'un autre, profitant du beau temps de cette journée. Et pointant un de ceux là au hasard, je reprenais avant d'écraser le mégot de la cigarette :
-"Parce qu'en réalité, la seule chose qui est définitive, c'est la mort. Et si quand la grande faucheuse tu n'as pas vécu ta vie à 100%, c'est fini. Alors, je préfère prendre certains risques. Et si ça doit me coûter une amitié mais que ça m'a apporté du plaisir, j'estime que le jeu en valait la peine."
Laissant la question, je devinais la question que j'aurais moi-même posée à la suite, aussi ajoutais-je :
-"Et je m'arrange toujours pour rendre les choses agréables."
Je souriais extérieurement autant que je riais intérieurement. C'était amusant de se rappeler en parfait exemple la Russie, avec cette représentation médiocre de cette troupe qu'avait intégré la jeune De Launay. Il avait fallu que je m'en charge, que je mette mon petit grain de sel pour que tout de suite, tout devienne plus attractif.
Voila bien une chose que je n'avais jamais vraiment comprise, mais qui m'arrivais actuellement. Et la laissant à son laïus, je repensais simplement à Sidney, un moment. Cette autre rousse se dessina à mon esprit, et je ressentais ce qu'elle disait au plus profond de moi. Tout ça parce que j'avais un peu perdu le contrôle, que je m'étais très légèrement emporté à l'égard de son petit protégé.
Ce qui était amusant, c'est que dans l'exemple, ce n'était pas en couchant avec Sidney que je l'avais perdu, mais c'en était la conséquence. Encore que amusant n'était clairement pas le bon mot.
-"C'est justement là l'une des raisons de profiter encore plus de l'instant présent selon moi."
Mon regard se détournait pour accrocher, à travers la fenêtre, la vue d'étudiants qui passait d'un coté où d'un autre, profitant du beau temps de cette journée. Et pointant un de ceux là au hasard, je reprenais avant d'écraser le mégot de la cigarette :
-"Parce qu'en réalité, la seule chose qui est définitive, c'est la mort. Et si quand la grande faucheuse tu n'as pas vécu ta vie à 100%, c'est fini. Alors, je préfère prendre certains risques. Et si ça doit me coûter une amitié mais que ça m'a apporté du plaisir, j'estime que le jeu en valait la peine."
Laissant la question, je devinais la question que j'aurais moi-même posée à la suite, aussi ajoutais-je :
-"Et je m'arrange toujours pour rendre les choses agréables."
Je souriais extérieurement autant que je riais intérieurement. C'était amusant de se rappeler en parfait exemple la Russie, avec cette représentation médiocre de cette troupe qu'avait intégré la jeune De Launay. Il avait fallu que je m'en charge, que je mette mon petit grain de sel pour que tout de suite, tout devienne plus attractif.
- InvitéInvité
Re: Rencontre du 2ème type: la Gerbille et le Serpent [PV Eliott Blackthorn]
Mer 16 Sep 2020 - 11:23
Ou alors le Serpent se suffit à jouer avec la gerbille
La réplique du Blackthorn mis quelques instants de plus qu'à son habitude à franchir la barrière de ses lèvres. L'oeil presque interrogateur, Sam gardait son regard encré dans celui du serpent.
- C'est justement là l'une des raisons de profiter encore plus de l'instant présent selon moi.
Cette phrase lâchée, il détourna le regard, et Sam fronça très légèrement les sourcils. Aurait-elle finalement finit par toucher juste avec ses mots? Le regard légèrement perdu dans le vague de la foule des étudiants, il écrasa son mégot de cigarette.
- Parce qu'en réalité, la seule chose qui est définitive, c'est la mort. Et si quand la grande faucheuse arrive tu n'as pas vécu ta vie à 100%, c'est fini. Alors, je préfère prendre certains risques. Et si ça doit me coûter une amitié mais que ça m'a apporté du plaisir, j'estime que le jeu en valait la peine.
Quel plaisir peut bien valoir le prix d'une amitié? A peine la question allait être posée que le vert précisa sa pensée.
- Et je m'arrange toujours pour rendre les choses agréables.
Sam fit une légère moue du bout des lèvres, ne parvenant pas à savoir si elle était en désaccord complet avec cette idée-là. Et pourtant, c'était elle qui quelques minutes avant regrettait le manque de risques de sa vie. Elle qui rougissait de sa sagesse. Elle qui se droguait à l'intensité dangereuse du vert. Elle qui voulait casser ses chaînes d'élève modèle. Elle qui brûlait au fond de son coeur d'aventures. Et pourtant... pourtant elle n'était pas sûre d'arriver à payer le prix de ses proches pour un instant fugace de plaisir.
Prenant le temps de rassembler ses idées, et laissant Eliott dans ses propres pensées, Sam se frotta doucement le front.
- Je t'avoue que mettre en danger une relation en laquelle je tiens pour un simple moment de plaisir me paraît à la fois complètement dingue et impossible, et en même temps...
Elle marqua une pause, terminant d'arranger ses idées.
- Je crois que je ne pourrai le faire qu'en ayant l'assurance que ce ne sera pas simplement quelque chose d'éphémère. Mettre en danger une relation pour vivre une aventure, oui. Pour apprendre et évoluer, oui. Pour simplement une nuit de plaisir, je ne crois pas.
Elle sourit légèrement.
- Je crois que je vois un peu ça comme une balance, et que si ça pèse suffisamment lourd en terme d'importance, alors je prendrai le risque.
Elle marqua une pause, et plantant son regard dans celui du vert, elle risqua, avec une nouvelle assurance.
- C'est quoi la fois ou tu as pris le plus gros risque?
- C'est justement là l'une des raisons de profiter encore plus de l'instant présent selon moi.
Cette phrase lâchée, il détourna le regard, et Sam fronça très légèrement les sourcils. Aurait-elle finalement finit par toucher juste avec ses mots? Le regard légèrement perdu dans le vague de la foule des étudiants, il écrasa son mégot de cigarette.
- Parce qu'en réalité, la seule chose qui est définitive, c'est la mort. Et si quand la grande faucheuse arrive tu n'as pas vécu ta vie à 100%, c'est fini. Alors, je préfère prendre certains risques. Et si ça doit me coûter une amitié mais que ça m'a apporté du plaisir, j'estime que le jeu en valait la peine.
Quel plaisir peut bien valoir le prix d'une amitié? A peine la question allait être posée que le vert précisa sa pensée.
- Et je m'arrange toujours pour rendre les choses agréables.
Sam fit une légère moue du bout des lèvres, ne parvenant pas à savoir si elle était en désaccord complet avec cette idée-là. Et pourtant, c'était elle qui quelques minutes avant regrettait le manque de risques de sa vie. Elle qui rougissait de sa sagesse. Elle qui se droguait à l'intensité dangereuse du vert. Elle qui voulait casser ses chaînes d'élève modèle. Elle qui brûlait au fond de son coeur d'aventures. Et pourtant... pourtant elle n'était pas sûre d'arriver à payer le prix de ses proches pour un instant fugace de plaisir.
Prenant le temps de rassembler ses idées, et laissant Eliott dans ses propres pensées, Sam se frotta doucement le front.
- Je t'avoue que mettre en danger une relation en laquelle je tiens pour un simple moment de plaisir me paraît à la fois complètement dingue et impossible, et en même temps...
Elle marqua une pause, terminant d'arranger ses idées.
- Je crois que je ne pourrai le faire qu'en ayant l'assurance que ce ne sera pas simplement quelque chose d'éphémère. Mettre en danger une relation pour vivre une aventure, oui. Pour apprendre et évoluer, oui. Pour simplement une nuit de plaisir, je ne crois pas.
Elle sourit légèrement.
- Je crois que je vois un peu ça comme une balance, et que si ça pèse suffisamment lourd en terme d'importance, alors je prendrai le risque.
Elle marqua une pause, et plantant son regard dans celui du vert, elle risqua, avec une nouvelle assurance.
- C'est quoi la fois ou tu as pris le plus gros risque?
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