- InvitéInvité
[terminé] can't touch this + Elgi#1
Mer 8 Juil 2020 - 23:14
La soirée est bien avancée. Combien de temps que vous êtes là ? Tu ne sais pas, tu ne comptes pas, à quoi bon ? Des soirées comme ça il y a en a eu mille et il y en a des millions à venir. Les yeux plongés dans le noir de la nuit tu es perdu dans les vapeurs d’alcool. C’est l’été, le temps est bon, le ciel est découvert, et la voie lactée est une belle ligne dans le ciel. Un instant de calme avant la tempête. Pendant ces petites secondes le silence s’installe, on entend le bruit des criquets au fond, le clapotis de l’eau. Ce silence ne dure que peu de temps parce que déjà vos rires se mêlant l’un à l’autre éclatent et rompent le calme de la nuit. Le feu crépite réchauffe vos corps, mais la proximité elle même serait déjà peut être suffisante. Tu es appuyé sur un tas de couverture, et Elsje a la tête sur ton ventre. Tes doigts forment des mots inaudibles à une vitesse folle. Il faut dire que tu si tu avais perdu en débit après ton départ de Hungcalf, les retrouvailles avec la Summerbee presque un an plutôt t’a permis de retrouver ton flow. « Non moi je te parie que c’est Rosebury qui se tape le plus d’élèves !» Tu hoches la tête convaincu par tes dires. Il y a eu plusieurs nouveaux profs depuis ton départ, mais cette année à les côtoyer tous de près ou de loin t’as permis de rattrapé le temps perdu. Assez pour pouvoir faire des paris sur quel prof collection les jeunes élèves comme trophé. « Quoi que les rumeurs vont bon train sur Whitmore et Pennyworth aussi... » Tu portes ta bière à tes lèvres. Oui il y a des rumeurs sur à peu près tout et n’importe quoi, ou plutôt qui. En l’occurrence, tu n’es peut être pas le mieux placé pour parler de relation avec les élèves. Quoi que jusqu’ici tu te sois tenue à carreau -dans l’enceinte de Hungcalf. Le but n’est pas de se faire virer pour ce genre de faute grave. La tentation parfois, c'est "l'ennuie" d'être le plus jeune garde chasse connu d'Hungcalf. Il n'y a qu'à voir la jolie blonde appuyée contre toi. Meilleure amie, élève toujours... Et ils sont nombreux dans ce cas. Oui, tu es dans une drôle de position, et tu es finalement le premier à avoir un job digne de ce nom et stable. Douce ironie du sort. Un sourire malicieux se dessine sur tes lèvres alors que tu reprends avec les mains. « Avoue... Je suis sûr que tu as des vues sur un prof... » Oui, tu aimes taquiner Mario. En général ça marche plutôt bien … Et ça t’amuse beaucoup. Après il se peut aussi que tu ne sois pas si loin de la vérité. Est ce que ça te dérangerait ? C’est une bonne question. Tu es, seras, et resteras le Luigi de son Mario, les années parlent d’elles mêmes sur ce sujet là. Cependant… Cependant tu es toujours curieux sur son cas. Toi qui vit sans attache, tu peux être étonnamment curieux. Surtout dans le cas de tes meilleurs amis en réalité. La réalité de la chose c’est que l’acte sexuel en lui même est la chose la plus naturelle au monde non ? Sur ce point Elsje est ton double. Reflet parfait, quoique physiquement ton parfait contraire.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Jeu 9 Juil 2020 - 15:54
Moment intime. Un court instant dans lequel tu te délectes de cette ambiance spirituelle. Légèrement mystérieuse. La présence de cet astre lunaire accentuant davantage la mysticité des lieux. Trouvant enfin le réconfort et l’apaisement que tu cherchais depuis bien longtemps. Endroit calme et paisible. Loin de toute cette agitation juvénile. Loin de tout ce vacarme tumultueux qui martelait ton crâne depuis quelques semaines. Tu n’es plus capable de réfléchir. Ni de méditer. Juste profiter de l’instant présent. Le savourer comme si c’était le dernier. Fuir les problèmes. Les entasser et les enfermer dans un coin de ton cerveau. Verrouiller cette partie et ne plus jamais y songer. Ta tête posée sur son torse, les paupières closes. Souhaitant que cet instant ne s’arrête jamais. Qu’il demeure éternel. Qu’il vous laisse dans cette bulle, dans ce monde qui n’appartient qu’à vous. Sensation de quiétude qui vous envahit et s’empare de vos êtres. Crépitement de la flamme accentuant davantage cette sérénité. Yeux qui finissent par s’ouvrir à nouveau, rivés vers lui. Vers ces mains en mouvement. Étirement de tes lippes en un sourire amusé à mesure que tu comprends ce qu’il essaye de te dire. N’étant même plus certaine de comment cette conversation avait commencé. Mais vous étiez là, tous les deux, et étonnamment, le reste devenait futile. Sans importance. « Tu crois ? En même temps, t’as vu comment elle est bien foutue ? Pas étonnant qu’elle ait autant de prétendants » t’hoches les épaules, le visage de l’intéressée désormais ancrée dans ta tête. Te remémorant chaque détail de son physique. Ayant pris une longueur d’avance sur toi. Quoi que, vous ne jouiez pas dans la même catégorie. Elle s’épanouissait auprès de ses étudiants. Tandis que tu préférais la compagnie de ses collègues de travail. Satisfaction et rassurement aisément perceptible sur les traits de ton visage. Ne la considérant nullement comme une rivale. « Perso, je parierai plus sur Saouli… Elle, elle est redoutable et dangereuse » t’acquiesces de la tête, les sourcils froncés. Te méfiant plus particulièrement du charme que pouvait exercer la professeure de vol sur les autres. Te saisissant de ta bouteille pour en savourer quelques gorgées. Ressentant subitement le besoin de boire. Et de penser à autre chose. Mais c’était sans compter sur ton meilleur ami qui surenchérit. Proposant encore deux autres noms. Visiblement très intrigué par ces histoires de rumeurs. Toi qui d’ordinaire le plaçais plus dans la catégorie « je m’en foutiste ». T’arques un sourcil, redressant ta tête pour lui faire face. « Dis donc, tu m’as l’air d’être très intéressé par ces rumeurs. T’aimerais faire partie de ces fameux élèves dans le collimateur ? » tu demandes, le regard narquois, sourire enjoué. Le provocant davantage. Venant te poster à côté de lui, ta tête qui vient se lover sur son épaule. Regrettant presque sa forme animale sur le moment. Beaucoup plus moelleux et confortable. Saisissant sa bière de ses mains pour en voler une bonne partie. Regard espiègle en guise d’excuse. Appréciant sa compagnie, davantage lorsque t’arrivais à le taquiner et à le pousser dans ses retranchements. Luigi était un mystère que t’avais décidé de résoudre dès votre première année. Et malgré votre complicité et l’attachement que vous éprouviez l’un pour l’autre, il te demeurait parfois si énigmatique. Presque inaccessible. Mouvement qui se répète, le voilà qui te répond en signant. Sursautant légèrement en comprenant sa question. Reposant la bière à tes pieds, le faisant délibérément patienter. Ayant presque envie d’en jouer. De le charrier. « Peut-être bien que oui… » phrase qui demeure en suspens. Silence qui s’empare de l’atmosphère. Ce nectar divin qui circule dans ton organisme, commençant à en ressentir les effets. « Et toi Luigi, plutôt intéressée par une collègue de travail ? …. Ou par une étudiante en particulier ? » t’ajoutes, plongeant ton regard dans le sien, lippes malicieuses. Le temps venant brusquement de s’interrompre. Tout ton être, toutes tes pensées tournées vers lui.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Ven 10 Juil 2020 - 12:02
La dérive des pensées vous emmène vers des rivages pleins d’interrogation sur les rumeurs Hungcalfiennes. Un sujet passionnant qui peut sans doute prendre des heures de discussions pour ceux que ça intéresse vraiment. Ce n’est pas réellement votre cas, cependant, tout est sujet à l’ironie acerbe dont tu aimes faire preuve. On ne peut pas dire pour autant que tu ais jamais raté une occasion de te rincer l’oeil. Sans êtr un pervers de bas étage, tu n’es pas non plus aveugle, tu pourrais même dire que tu as un regard de félin -du moins sous une autre forme que celle en partie dénuée de poils. L’autre facette de toi, le puma, heureusement tu n’as pas l’instinct animal qui va avec, sans quoi tu aurais déjà croquer les promeneurs de la forêt… Quoi qu’ils ne sont pas si nombreux ceux qui osent s’y aventurer. De plus, tu prends parfois un plaisir certain à faire peur aux plus courageux, les surveillant de loin tel le prédateur qui guette sa proie. Il n’y a pas de gros félin tel que toi en Ecosse, ce qui te donne un avantage certain, cependant il y a une quantité non négligeable de créature dont tu n’aimes pas croiser la route. Après tout, tu pourrais toi aussi finir en casse croûte. Mais éloigner les étudiants fait parti aussi de ton travail, tu veilles sur la forêt tel un gardien autant pour protéger ce qui en rentre que ce qui pourrait en sortir. Tu sais que l’être humain a trop confiance en ses technologies qu’elles soient, magiques ou moldues, mais un bon vieux coup de pates, crocs, griffes et même une armoire à glace peut finir à Saint Mangouste.
Elsje a forcément sur commentaire à faire sur qui est la plus sexy. La prof de vol ? Pourquoi pas. C’est étonnant la manière dont elle en parle, et l’expression sur son visage. « Est ce que tu as peur qu’elle te vole ta prochaine victime ? » Amusé, tu ne penses pas t’être trompé. « Ne doute pas de tes charmes voyons. » Oui, on peut le dire, tu t’amuses d’un rien. Mais Elsje est une bonne supporte depuis longtemps ce genre d’insinuation. La voir piquer des fards c’est toujours aussi plaisant. De plus elle te renvoie toujours la balle, et tu laisses échapper un rire. « Je te rappelles ma chère, que je ne suis plus un élève. Maintenant que je fais parti du staff, tu me dois d’ailleurs le respect dû à mon poste. » Tu hoches la tête comme si tu étais convaincue par ce que tu viens de dire. Mais la réalité est autre, en effet il t’aura fallu un temps d’adaptation. Après tout, tu as passé presque 3 ans à étudier ici, et même si les professeurs se sont renouveler, passer de l’autre côté de miroir aura eu un drôle d’effet. Tu oublies bien facilement que typiquement tu n’es pas sensé être en train de boire avec Elsje par exemple. N’importe qui qui vous trouverait là pourrait aisément vous dénoncer. Et comme pour te montrer à quel point elle ne te respecte pas, elle te vole ta bière. Tu prends un air offusqué. Son parfum est partout autour de toi, lové contre toi elle ne doute de rien. Elle a raison; il ne faut pas. « Fais comme chez toi surtout ! » Tu continues de la titiller. Tu veux lui faire avouer ses vilains secrets. A la différence d’elle, tu ne peux pas lire dans ses pensées. Elle la question sur les profs, et te rends la pareille. Tu lèves les yeux au ciel. Les mêmes discussions. Comment en êtes vous arrivés là ? Tu lui rends finalement son regard, tu sais comment la jouer. « Tu sais bien, Mario, qu’il n’y a que toi pour m’éblouir. » Tu joues de ce charme indéfectible qui est ton allié à toutes épreuves. C’est toujours comme ça entre vous. Beaucoup de mots, enfin de signe, mais le jeu n’a jamais passé le stade d’un niveau aléatoire de chasteté imposé par une amitié sans faille. Finalement tu pars dans un rire allégeant la tension, et profitant pour passer une jambe de chaque côté d’elle pour la tenir contre toi, dans tes bras, posant ton menton sur son épaule, mangeant des cheveux au passage. « C’est presque trop facile… » Tu signes devant elle. Jamais tu ne te lasseras de te moquer. Pas dans le cas d’Elsje.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Ven 17 Juil 2020 - 0:19
Te retrouver allongée sur l’homme qui partage ta vie. Un tableau paradoxal, légèrement déplacé. D’un point de vue extérieur. Mais lorsqu’on plonge davantage dans votre histoire, dans ce passé que vous partagez depuis maintenant sept longues années, cela paraît presque banal. Une scène anodine et impersonnelle. Presque neutre. Votre relation n’a jamais été simple. Bien au contraire. Elle avait très mal commencée. Des regards d’incompréhension. Des regards de jugement. Rivalité omniprésente lorsque vous étiez tous les deux dans les airs. Une rivalité qui finissait par te rendre vivante. Éveillée. Énergique. Un peu plus chaque jour. Repensant déjà à cette prochaine fois. Celle où tu finirais par le croiser. Le défier à nouveau. Pour au final vouloir être près de lui. Et ne plus jamais le quitter. Un rapprochement quelque peu inhabituel, une amitié conflictuelle, bercée par ta tendresse et sa sérénité. Passer du temps en sa compagnie, loin des regards, plongés dans votre bulle. T’étais toujours partante. Surtout lorsqu’il était question de pouvoir savourer une bière ou deux. Ou même cinq. Prendre du plaisir à te laisser emporter dans cette frénésie. Une véritable addiction. Profitant de cette vue enchanteresse sans aucune retenue. Le vent venant caresser tendrement ton visage au passage, soulevant quelques mèches de cheveux. T’aurais presque pu t’endormir. Le cadre paradisiaque s’y prêterait bien. Mais tes iris étaient particulièrement concentrées sur ses mains. Plongés tous les deux dans une conversation qui attisait votre curiosité. Ta réponse eut l’air de le surprendre. Avais-tu été légèrement transparente dans tes propos ? Un peu trop révélatrice de tes véritables pensées ? T’étais presque certaine d’être restée neutre. « Peur non ? Elle et moi, on ne joue pas dans la même catégorie… si on peut dire ça comme ça… » Sourire énigmatique qui pend sur tes lippes. Rester dans le vague. Ne pas trop en dire. Surtout pas à Luigi. Il ne saisirait pas. Lui qui était si à cheval sur les règles, sur la bonne conduite. Ton comportement avec les hommes d’âge mûr, il ne le comprendrait pas. T’en étais certaine. Alors tu préférais esquiver sa question. Ne doute pas de tes charmes voyons. Réprimant un soupir. Le regard fuyant. Silence qui s’invite entre vos deux êtres. Momentanément. Ne sachant pas trop quoi lui répondre sur l’instant. Si toi tu étais dépourvue de la capacité d’entendre, lui devait être dépourvu de la capacité de voir. Des charmes inexistants. Invisibles. Le doute qui refait surface, te rendant encore une fois incertaine. Tes traits deviennent perplexes, préférant revêtir mon masque de l’assurance. Dissimulant tes hésitations, tes indécisions. « Pas étonnant que ma liste de prétendants s’allonge, que veux-tu » tu laisses échapper, replongeant tes iris dans les siens. Préférant te concentrer davantage sur lui. Sur sa situation. Éclats de rire qui résonnent autour de vous, guère convaincue par ses propos. « Mais avec toi Luigi, je suis déjà chez moi » Sa bière entre tes lippes. Tout à fait normal. La provocation à son paroxysme. Le défiant continuellement. En permanence. La tentation était là. Elle te tenait entre ses filets. Et tu ne perdais jamais un seul instant pour le pousser à bout. Le taquiner. C’était devenu un véritable jeu entre vous. Regards qui s’entrecroisent. Qui se cherchent. Ne le quittant pas des yeux. Soutenant son regard. Tension palpable. Quand cela allait-il cesser entre vous ? Quand reviendriez-vous sur le chemin de l’amitié platonique ? Parce que tu comptes emprunter ce chemin, n’est-ce pas Elsje ? Destinés à n’être qu’une simple élève. Qu’un simple membre du personnel de l’université. Que pouvais-tu espérer d’autre au final ? Que pouvais-tu imaginer de plus ? Lèvre inférieure droite mordillée. Il t’a eu. Prise à ton propre piège. Toi qui attendais impatiemment sa réponse. Oui, Luigi, dis-moi qui t’as transpercé de sa flèche. Qui t’a emprisonné dans son étau. Sa réponse, tu ne l’avais pas prévu. Les signes terminés, tu écarquilles les yeux. Il se joue de toi. T’en as conscience. Mais tu ne peux t’en empêcher. D’être surprise. D’être bouleversée. Agréablement. Tes joues finissent par prendre un rouge pourpre. Déstabilisée, t’essayes de reporter ton attention sur ta bière volée. Mais il finit par te surprendre à nouveau. Passant une jambe de chaque côté. Emprisonnée dans ses bras. Prise dans son étau qui se referme indubitablement sur toi. Ton dos contre sa poitrine. Son mensonge posé effrontément sur ton épaule. Ton palpitant qui s’emballe. Instinctivement. Ébranlée au plus profond de toi-même par cette soudaine vulnérabilité. Sourire béat qui apparaît sur tes lippes. Sourire qui lui était désormais inaccessible. Ta main libre qui vient se poser sur la sienne. Désirant profiter de ce moment. Juste quelques secondes. Juste un court instant. « Après tout, il n’y a que Luigi pour rendre heureux Mario… » tu murmures doucement. Renforçant votre étreinte. Te lovant davantage contre lui. Éclair de lucidité qui te réveille subitement. Posant tes opales sur cet étang qui s’étend à perte de vue. « Partant pour une baignade nocturne ? » Proposition terriblement déplacée. Proposition qui ne sied guère à votre relation actuelle. Mais tu voyais en cette demande une réelle échappatoire. Une issue de secours. Un moyen de t’éloigner de son âme. Âme qui brûle actuellement la tienne. Par la proximité et l’intensivité de votre échange. Et t’en es carrément ébranlée.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Sam 18 Juil 2020 - 11:01
Entre vous deux c’est toujours donnant-donnant. Vous vous titillez l’un l’autre sans limite, parce que ça vous amuse, ça vous divertis, et que c’est votre façon de fonctionner. Après tout il a souvent été question de compétition. Au fil des années votre relation à quelque peu changée, mais pas tant. Passer du temps ensemble c’est la norme, rares sont les semaines où vous ne partagez pas ce genre de soirée depuis que tu es revenu. Sans doute que vous êtes plus proches depuis que tu as repris le chemin d’Hungcalf. Partager une bière -au sens littéral- parler de tout et de rien. Pas de pression, hormis peut être issue de la tension entre vous. Mais cette dernière fait aussi partie du tout, de vous deux. Et pourtant c’est comme si il y avait une limite invisible mais existante. Peut être que pour un oeil extérieur elle est inexistante, mais le fait est qu’après plus de 7 ans, elle n’a pas été franchie. Pourtant elle est belle la petite abeille. Mais le chien fidèle que tu es, respecte beaucoup sa compagne de vie. Trop sans doute pour assouvir de vil désir. La liste de prétendants, elle te nargue la vilaine. « Tant que tu te protèges, il n’y a aucun soucis. » Grand sourire goguenard, tu signes pour te moquer d’elle. Oui tu sais d’avance qu’elle va être piquée au vif par ce je m’en foutisme apparemment. Tu ne t’en fous pas, mais elle peut bien faire ce qu’elle veut sur ce plan là. Personne n’a de permission à demander. C’est bien contre toi, qu’elle est blottie. Avec toi elle est chez elle… Intéressant concept. Il te correspond bien en réalité. Le vadrouilleur que tu es revient à la maison, mais cette maison c’est bien celle où son les tiens et pas juste l’édifice où sont regroupés tous les membres de la famille Caravatti. Ta maison c’est là où il y a tes amis, Serge, et où tu es toi. « Je n’aurais pas mieux dit. » Les joutes continuent. Elle te tend le bâton, et tu t’en sers bien volontier. Tu vois que tu as gagné cette manche, il suffit de voir la tête qu’elle fait, le rose lui monter aux joues à la lueur du feu. Amusé tu finis par la prendre dans tes bras. En riant tu la serres contre toi. Blottissant ton nez dans son cou, respirant son odeur, perturbant le cours des choses, mais en riant tu chasses tes envies concernant la jeune femme. Elle ne peut pas entre ton rire, mais elle peut sentir les vibrations créées dans ta cage thoracique. Elle parle. Privilège qu’elle peut s’octroyer, mais elle n’entendra plus jamais le son de ta voix à toi. Tu souris à la lune, heureux comme l’animal sauvage qui trouver quelqu’un pour lui gratter entre les oreilles. Il y a un instant de silence, le son des grillons donne une douce mélodie rythmée par le clapoti de l’eau de l’étang.
Le temps s’étire et éclate comme une bulle de savon quand elle gigote pour se mettre sur ses pieds. Tu lèves les yeux vers elle. Levant un sourcil tu détournes les yeux vers le lac. Hochement de tête tu te mets à ton tour sur tes deux pieds. Sans plus de ménagement tu retires le haut, qui vient s’échouer par terre, la ceinture de ton pantalon tu la desserres, et après avoir négligemment retirer tes chaussures ton futal fini sur le sol. « Go... » Tu essaies de ne pas poser tes yeux sur le sorps de la jeune femme, et sans même l’attendre -elle est assez grande pour te rattraper- tu files en courant dans l’eau noire et froide. Ta peau se couvre de chair de poule. Tu préfères la baignade sous ta forme animale, le poil, et le gras de la peau de félin protège bien mieux du froid que la peau blanche et tendre des hommes. Une fois qu’elle te rejoins tu l’éclabousses évidemment en riant, et pour éviter sa vengeance tu plonges vers les abysses.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Mar 21 Juil 2020 - 23:22
T’avais toujours été tentée de le faire. Pénétrer son esprit. Entrer dans sa tête. Découvrir l’intensité de chacune de ses pensées. Découvrir l’intégralité de sa conscience. La tentation se présente à chaque fois. Dès qu’il te paraît inaccessible. Hors de portée. Insaisissable. Dès lors qu’il demeure mystérieux, énigmatique. Comprendre le revers de chacune de ses paroles. Comprendre chaque secret qu’il te dissimulait. Qu’il te cachait. Et à chaque fois, t’avais réussi. À ne pas te laisser aller à cette fascination. Cette obsession qu’il dégageait chaque fois que ton regard croisait le sien. Dégageant cette aura attractive et alléchante. Faisant tordre ton estomac dans tous les sens. Secouant ton cœur. L’ébranlant. Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Jusqu’à ce que tu sois incapable de retenir ton souffle. Et que tu te laisses submergée par cette passion. Barrière intangible qui se dressait entre vous. Impénétrable. Immatériel. Presque irréelle tellement elle semblait mince. Si facilement atteignable. Et pourtant, vous ne l’aviez encore jamais franchi. Jamais atteinte. Volontairement ? Étiez-vous conscients de cette ligne imperceptible qui séparait vos âmes ? Fort probable. Tu ne savais plus trop quoi penser de votre lien, de votre relation. Tellement elle était unique. Singulière. Improbable. Tes yeux se froncent en comprenant son élocution. Le regard qui se voile. N’ayant jamais apprécié ce je m’en foutisme qu’il affichait à longueur de journée. Reprenant de la distance entre vous. Soudainement. Sans prévenir. Sourire triomphant qui trônait sur ses lèvres. D’ordinaire, tu donnerais n’importe quoi pour assister à cette scène. Pas quand il essayait de te berner. Te narguant royalement. S’en donnant à cœur joie. Qui rira bien rira le dernier. « Se protéger ? Pour quoi faire ? Je compte bien devenir mère très prochainement ». Sourire qui frémit sur tes lippes. En gage de revanche. Lui rendre la monnaie de sa pièce. Encore une fois. Jusqu’à ce qu’il le fasse à son tour. Et que tu en fasses de même. Cercle vicieux qui tourne en boucle, tel un disque rayé. Prenant toujours ce plaisir à le titiller. Le tourmenter et l’agacer. Ta principale activité. Tu ne t’en lasses jamais. Espièglerie et raillerie qui se transforment en tendresse. Vos deux corps enlacés. Bercés par son rire qui résonne à travers ton corps et qui s’étend par-delà l’étang. Écho qui ne t’atteint pas, sourde à tout bruit. Les paupières closes, tu te l’imagines aisément. Regard qui finit par se perdre au loin. Idée saugrenue qui te traverse l’esprit. Lui proposant subitement de venir la rejoindre dans l’eau. Un moyen de dissimuler ce feu qui crépite au plus profond de tes entrailles. De calmer ces battements de cœur irréguliers. Ton meilleur ami finit par te rattraper. Beaucoup trop rapidement. Ces vêtements retirés à la volée. Un à un. Ton corps qui se retourne automatiquement. Instinctivement. Ton regard qui se lève vers le ciel étoilé. Désirant pourtant lui faire face. Et ne rien manquer à ce spectacle qui s’offrait à toi. Palpitations qui s’intensifient une nouvelle fois. T’avais pour habitude de le voir presque dénudé. Alors pourquoi t’étais troublée ? Déconcertée ? Le voilà qui détale, se jetant directement dans l’eau profonde. T’ignorant volontairement. Pas un seul regard dans ta direction tandis que tu finissais de te dévêtir. Prenant soin d’y mettre les formes. Échec cuisant. Toi qui désirais le provoquer. Le défier. Tu ne mis pas longtemps avant de le rejoindre. Ton corps qui se raidit mécaniquement au contact de l’eau glacée. Figée pendant quelques secondes. Secondes qui lui permirent de t’accueillir chaleureusement en t’éclaboussant. Bah voyons. Votre âme d’enfant qui prend possession de vos êtres. Plongés dans cette obscurité. Noirceur qui vous entoure. Et pourtant, plus rien ne comptait. De nouveau dans votre bulle, cet endroit spécial. Ce lieu qui met en valeur votre bonheur. Bonheur qui scintille devant tes yeux, qui intimide ton esprit et qui apaise ton âme. Riant aux éclats quand il décide de prendre la fuite. Ne désirant nullement rester les bras croisés. T’attends que sa bouille réapparaisse dans ton champ de vision. Lui qui reprend sa respiration. Toi qui saute sur lui. Par derrière. T’accrochant à lui, position koala. Tes jambes qui s’enroulent autour des siennes. Tes mains qui viennent se mettre sur sa tête. Puisant dans toutes tes forces pour le faire capituler. Le faire tomber. Qu’il puisse couler. « Capitule Luigi, t’es impuissant face à moi » tu le mets au défi. Force incroyable faible comparé à la sienne. Finissant par renverser la situation. Beaucoup trop facilement. Te faisant basculer en avant. Finissant par tomber à l’eau. La tête la première. Évidemment. N’ayant pas dit ton dernier mot tandis que tu remontais à la surface. Derrière lui. Il allait devoir se soumettre à toi. T’allais pas lui laisser le choix. Sans attendre, tu plonges à nouveau dans cette source hivernal et inhospitalière. Tes doigts qui agrippent fermement ses jambes. Diversion évidente. Lui faire croire que tu voulais qu’il bascule. Ton envie était toute autre. Tes mains cramponnées à lui, tu fis la seule chose qui te passa par la tête. Lui retirer le peu de tissu qui gardait caché son intimité. Quelques secondes te suffisent. À croire que tu aies fait ça toute ta vie. L’air qui s’infiltre à nouveau dans tes poumons, à la surface de l’eau. Le boxer qui tournoie contre tes doigts. Ce sourire jubilant sur tes lippes. « T’as pas perdu quelque chose ? » Et sans attendre sa réaction, exultant en ton for intérieur, tu commences à nager en sens inverse. Le plus rapidement possible. T’enfonçant de plus en plus dans la pénombre. Et dans la profondeur du lac.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Mer 22 Juil 2020 - 17:25
L’eau est froide, glacée même, à croire que l’été n’est pas arrivé jusqu’ici. Mais tu t’y jettes avec grand plaisir pour éviter la vision de la jeune femme en sous vêtement. Tu ne veux pas te laisser le luxe de te rincer l’oeil sur elle. Pour plusieurs raisons, la première étant que tu es en sous vêtement et qu’elle a tendance à se tenir trop près. Deuxièmement parce que tu ne veux pas qu’elle croit qu’elle pourrait te plaire. Non trop dangereux pouvoir à lui concéder sur toi. Pour ne prendre d’ailleurs aucun risque tu plonges dans l’eau mais la douche froide ne suffit pas à te faire oublier. La tentation est toujours là malgré les années. C’est peut être ça qui vous tient d’ailleurs si bien en haleine non? Qu’en serait il si vous cédiez à vos pulsions ? L’alchimie continuerait elle entre vous malgré tout, joueriez vous à des jeux plus dangereux encore ? Que des suppositions.
Avant même qu’elle n’ait le temps de trouver l’eau froide elle se retrouve déjà asperger à renfort de grands coups de bras dans l’eau pour créer des remous et des gerbes. Ca crie, ça rigole. Tu fuis comme un traite sous l’eau bien décidé à ne pas subir ses foudres en retour. Alors que tu te relèves parce que tu n’es pas un poisson, les yeux fermés tu te fais attaqué par la jeune femme. Le souffle court tu te relèves alors qu’elle s’accroche à toi comme un lémurien sur sa mère, sur tes deux pieds bien ancré dans le sol et tu risques pas de tomber malgré tous les efforts qu’elle déploie. « Que tu crois très chère. » Ca devient difficile de signer dans ce genre de condition mais l’intention y est. Par la suite il ne faut que quelques secondes pour la faire tomber dans l’eau comme si elle n’était qu’une plume légère que tu pourrais déplacer en soufflant dessus. « Zéro force. » Tu poses tes poings sur tes hanches. L’eau t’arrive au niveau de la ceinture à peu près, Elsje s’enfonce dans le lac en vue de faire je ne sais quoi, mais revient déjà trop vite à la charge. Tu te remets à nager mais elle s’aggripe à toi et hélas tu ne comprends que trop tard où elle veut en venir. Les yeux agrandis tu sens la situation t’échapper, et par là même ton caleçon. « Héééé » Tu as crié pour le vent. Tu as à peine eu le temps d’essayer de la repousser que déjà le caleçon est dans ses mains. Nu comme un vers dans l’eau tu es. La revanche dans la peau après un rugissement de puma révolté, tu te rues sur elle aussi rapidement que possible en nagement de manière effrénée. Tu sais qu’elle ne pourras pas aller bien loin avant que tu la rattrape et ça ne manque pas. D’abord tu appuies sur ses épaules pour lui faire passer l’eau au dessus de la tête, et ensuite dans une revanche très recherchée tu dégrafes son soutien gorge sans la moindre pitié -sans penser au conséquence et de quelles parties d’anatomie de la peau laiteuse de la jeune femme tu pourrais voir. De là ce n’est pas bien dur de récupérer ton dû lui arrachant des mains tout en battant toujours des pieds pour ne pas couler toi aussi. « Vengeance !! » Pas si facile cependant de remettre ton caleçon dans l’eau, et tu finis par passer sous l’eau le temps de te rhabiller. Les yeux ouverts dans l’eau tu distingues sont corps éclairés par la lune… Tu observes oubliant presque le manque d’air. Peut être que tu pourrais lui faire peur … ? Ne remontant toujours pas tu pars à l’inquisition sous l’eau. Ton cerveau mouline à toute vitesse. Lui baisser sa culotte vu et revu… D’ailleurs elle est bleue. Mais tu vois un petit batracien en train de vivre sa vie de batracien tranquille sans avoir rien demandé à personne près à remonter à la surface. Parfait, en moins de deux tu l’attrapes et en quelques brasses coulées elle se retrouve discrètement posée sur la tête mouillée de ta comparse. La bestiole croâsse et toi tu t’en vas mort de rire.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Dim 9 Aoû 2020 - 0:30
L’innocence voilée. Envolée. Vous voilà retombés tout droit en enfance. Ne vous souciant plus de rien. De ce qui vous entoure. Ne vous inquiétant plus des conséquences de vos actes. De ces regards malavisés qu’on pourrait vous jeter du coin de l’œil. Inconscients de ce qui se trame, juste sous votre nez. Inconscients de ce lien qui vous anime, qui vous fait vivre. Qui vous fait vibrer. Lien dont vous ne pouvez désormais plus vous en passer. Ne pouvant échapper à cette connexion qui vous relie, vous maintient aimantés. L’un à l’autre. Astre lunaire qui scintille, mettant en valeur la pâleur de ton épiderme. Fraîcheur nocturne qui te parcoure l’échine. Pénétrant progressivement dans les profondeurs de cette eau glacée. Gelée. En contradiction totale avec les battements effrénés de ton palpitant. Brûlure qui s’accroche à toi dès lors que vos corps entrent en contact. Effet immédiat. Lui prend lâchement la fuite à l’instant où tu arrives à son niveau. Ne pouvant t’empêcher d’esquisser un sourire tendre face au tableau surprenant et plutôt agréable qui s’offrait à toi. Ne pouvant te détacher de cette énergie qui se dégageait de lui. Tant d’efforts pour rien. T’avais pas dit ton dernier mot. Lui qui t’avais pris en traître et t’avais attaqué sans ménagement. Tu comptais bien prendre ta vengeance. Échafaudant un plan des plus audacieux. Nullement impossible. Fallait juste que tu réussisses à le prendre par surprise. Faisant tout pour réduire cette distance qu’il s’efforçait de créer entre vous. Ne désirant plus le voir partir, ni s’éloigner de toi. Jamais. T’attendais le moment propice. Quand bien même ses talents en natation excellaient les tiens, t’étais certaine qu’il n’avait pas acquis les caractéristiques d’un vertébré aquatique. Et cela incluait la capacité de retenir éternellement sa respiration. Alors, au moment fatidique, celui où il remonta à la surface, concentré sur sa respiration, il ne te vit pas venir. L’attaquant par derrière. Lui sautant sauvagement dessus. Tes jambes qui s’enroulent ardemment autour de son torse. Le déstabiliser. Le faire vaciller. Juste quelques secondes. Nullement prête à céder. T’observes brièvement ces mains se lever pour former quelques mots à ton encontre. T’as capté le message dans sa globalité. Les sourcils qui se froncent quand tu comprends qu’il ne bougeait pas d’un centimètre. Ses pieds bien ancrés dans le sol. Qu’importe la force que tu y mettais. « J’ai pas dit mon dernier mot » t’as à peine le temps de t’écrier que tu finis par tomber à la renverse. La tête la première. Le souffle court, reprenant progressivement ta respiration. Hébétée, t’as pas compris la finalité de ton action. Ce n’était pas vraiment le scénario que t’avais envisagé. La défaite, un terme qui ne t’était aucunement familier. Nullement découragée. La deuxième tentative serait la bonne. Il te nargue, ses poings fermes sur ses hanches. L’arrogance incarnée sur ses traits de visage. Et ça accentue ta frustration. Tu ne prends pas le temps de détailler les muscles saillants apparents qui viennent directement s’insinuer dans ton myocarde. Replongeant aveuglément dans les abysses. Parfaitement convaincue que cette fois-ci serait la bonne. Un acte qui le déséquilibrerait. Le désorienterait. Physiquement. Psychologiquement. Et t’avais vu juste. Ton trophée entre les doigts. Impertinence peint sur ton facies. Le provoquant jusqu’au bout. Le peu de dignité qui lui restait. Le peu de tissus qui maintenait privée et invisible son intimité. Tout ceci en ta possession. Tu l’avais défié à ton tour. Te heurtant à lui. Délibérément. Réitérant le schéma inverse. Nageant le plus rapidement possible à son opposé. Et mettre le plus de distance entre vous. Tu t’en doutais qu’il viendrait réclamer vengeance. T’en étais persuadée. Luigi, tu le connaissais parfaitement. Sur le bout des doigts. Sa riposte se ferait sans attendre. Sans que tu ne puisses y voir grand-chose. Sans que tu ne puisses riposter. Sans comprendre véritablement la suite des évènements. Luigi qui te rattrape en quelques secondes. Appuyant fermement sur tes épaules. Ton poids qui cède face à cette pression impossible à contenir. Ton corps frêle et fragile qui bascule en avant. Tes lippes qui retrouvent ce goût salé et amer. Défaite cuisante. Dans la précipitation, t’as fini par lâcher son caleçon. Et dans la tourmente, t’as pas senti ses doigts pervertis venir dégrafer ton soutien-gorge. Faisant volte-face. Les opales qui se noircissent à mesure que ta colère grandit. Foudre qui désire s’abattre sur lui. « L.U.I.G.I » tu hurles à plein poumon. Te maudissant de ne pas avoir embarqué ta baguette avec toi. N’étant pas assez entrainée pour lui jeter un sortilège informulé. Ton doigt pointé dans sa direction. « Tu vas me le… » Mots qui s’écrasent dans ta gorge. Ressentant subitement cette fraicheur de plein fouet sur ta poitrine. Tes yeux qui se baissent, ta bouche qui s’ouvre. Horrifiée. Par Merlin. Il avait osé. T’allais te le faire. « Luigi Caravatti, tu sais que t’es un homme mort hein ? » tu le menaces, tentant de dissimuler tant bien que mal ta nudité apparente. T’as même pas fait attention à ce détail. Celui pourtant qui t’indiquait son prochain mouvement. Luigi était littéralement sous l’eau. Et comme à ton habitude, t’as pas vu le coup venir. Ton meilleur ami qui réapparait subitement dans ton dos. Masse disgracieuse qu’il dépose sur ta tête. Tu t’étrangles. Que venais-tu d’entendre ? Étais-ce un croassement ? T’as pas cherché à comprendre. Ni à réfléchir. Tu t’es mise à crier, complètement paniquée. Affolée. Faisant bouger tes mains dans tous les sens, tentant d’enlever cet intrus infâme qui avait pris place sur ta tête. Tu coures – enfin tu bats des mains et des jambes pour t’échapper. Ton corps se retrouvant à nouveau dans les tréfonds de l’étang. T’as perdu toute notion de rationalité. Et c’est à ce moment précis que tu l’entends. Ce hennissement. Bruit qui résonne. Bruit qui te tord l’estomac. Ton palpitant qui s’affole. Ton rythme cardiaque qui s’emballe. Ton âme qui s’égare brutalement. Ton visage se tord de douleur. Brides de souvenirs qui refont brusquement surface. L’eau qui s’infiltre dans tes poumons. Sensation de noyade qui te prend aux tripes. « LUIGI ». C’est tout ce que t’arrives à dire. Dans ce tumulte. Mouvements qui n’arrivent plus à se coordonner. Oubliant le fait de savoir nager. Perdant la faculté de t’extirper hors de ce gouffre. Incapable de respirer. Incapable de réfléchir. Incapable de penser. T’étouffant à vue d’œil, liquide mortel qui se fraie un chemin jusqu’à tes lippes.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Mar 11 Aoû 2020 - 23:58
Les jeux d'enfants c'est dangereux. Surtout entre les mains d'adultes consentant comme vous. Vous vous connaissez trop bien, apprivoisé de longue date tu pliés facilement sous le joug de la blonde aux grands yeux clairs. En même temps tu n'as aucune raison de lutter contre le vent avec Elsje. La confiance mutuelle que vous vous accordez est largement suffisante pour faire fi du reste. Les taquineries, espiègleries, mauvaises blagues en tout genre fait partie du lot. Si vous étiez sur des balais en train de disputer un match, il n'en serait pas autrement. Quoi que sur un balais c'est bien plus dur de retirer des sous vêtements que dans l'eau… D'autres terrains, d'autres enjeux, d'autres pratiques. Mais dans tous les cas tu nargue la belle de bien des façons. Ce que oublie la De Booij c'est que dans l'eau ta taille et ton poids joue en sa défaveur, et les pieds bien ancrés dans la vase tu ne crains pas ses assaults. L'abeille essaie pourtant de piquer, revient à la charge et hurle parce que tu as le dernier mot. Le coup de la grenouille sur sa tête c'est puéril mais tellement bien joué.
Hélas c'est loin d'avoir l'effet escompté. Au début tu es fier de toi mais il ne faut pas longtemps pour que tu comprends que quelque chose ne va définitivement pas. Elle hurle ton nom dans sa descente aux enfers, mais tu as déjà commencé à nager le plus vite possible dans sa direction. "Elsje ?!" Quand tu arrives elle est déjà sous l'eau et de sa présence tu ne détectes que les bulles. Ni une ni deux tu retiens ta respiration et plonge dans l'eau noire. La nuit ne te facilite pas les choses. Sans magie, la tâche est difficile mais la force de la volonté que tu as es suffisamment grande pour que tes mains trouvent le corps de la jeune femme qui se débat. Pousser sur tes jambes pour la remonter est plus difficile, elle bouge trop, hurle, bois trop d'eau. Ton cœur bat fort à tes tempes. Dans l'eau il n'y a pas de bruit, tout est étouffé, et pourtant l'urgence est la silencieuse mais pressante. Elle pourrait bien mourir entre tes mains si tu ne la sors pas de là. Yeux ouverts sous l'eau tu vois sa peau albâtre, tu la tiens fermement. Ton souffle commence à manquer et elle se noie.
Il te faut toute la force dont tu disposes en nageant pour la ramener vers la surface, encore plus pour la ramener là où vous avez pieds tous les deux. Elle ne bouge à présent plus et ça t'inquiète bien plus que quand elle s'escrimait dans l'eau. La peur au ventre tu finis les derniers pas en la portant dans tes bras. "Allé ! T'as pas le droit de me faire ça !" Sur la terre ferme enfin tu la poses dans délicatesse à terre, toi même à genoux contre ton torse tu la serres. Ton réflexe alors qu'elle est toujours inerte est de lui taper dans le dos pour provoquer un réflexe qui la ferait tousser."Come on!" Encore un coup et enfin tu sens son corps reprendre de la vie. Elle se cambre et commence à cracher toute l'eau entrée dans ses poumons. Tu fermes les yeux et soupires. Tu n'as pas fait attention une seule seconde à son corps presque nu contre le tiens, l'alcool a quitté ton organisme plus rapidement qu'il n'est arrivé. Contre toi tu la serres encore l'aidant à finir de rejeter la partie de l'etang qu'elle a avalé. "Ça va ?" on sent l'inquiétude sincère dans ta voix, tu as signé en même temps. Tu ne comprends pas ce qu'il s'est passé. Tu fais le chemin dans ta tête. Est ce que c'est toi qui a créé tout ça ? "Je suis désolé… Je ne voulais pas que ça en arrive là." Elle ne peut pas voir ton visage dans cette position, et si elle le voyait s'en doute prendrait elle peur. On peut y lire la peur que tu as eu, mais aussi celle d'avoir été celui qui a failli la tuer. Tu voudrais la serrer fort contre toi, encore plus que tu ne fais mais tu sais d'instinct qu'elle a besoin de respirer.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Dim 6 Sep 2020 - 15:06
Descente en enfer. Littéralement. T’enfonçant progressivement dans les abymes. Les profondeurs t’accueillaient à bras ouverts, te maintenant prisonnière de leurs étaux. Aucune échappatoire. Aucune issue. Ne comprenant pas comment ça avait pu tourner au désastre. L’air se raréfiait. Tu te débattais. Tu bataillais, le moindre mouvement pouvant te permettre de te défaire de cette emprise invisible. Tu succombais, lentement. Attirée par une force invisible. Tu ne contrôlais plus rien. Vision floutée, quelques esquisses te demeuraient en tête. Bel équidé au pelage d’ébène qui ne désirait aucunement te lâcher. Sa robe tout aussi sombre que son regard envoûtant. Depuis quand était-il ici ? Depuis combien de temps te maintenait-il sous l’eau ? Notion du temps inconnue. Ton regard d’habitude si animé et détendu devint vitreux. Ta peau blafarde. Le visage terne. Dernier instant de lucidité qui finit par quitter ton être. La vie semblait t’avoir déserté. Tu ne comprenais pas. Rien n’était réel. Tout ceci ne pouvait être authentique. Et pourtant, tu agissais comme si c’était le cas. Ton corps semblait se remémorer certains gestes, certaines postures. Comme si tu t’étais déjà débattue auparavant. Comme si tout semblait se répéter. Comme si, tu avais déjà vécu ce genre d’expérience…. Tu ne pus percevoir sa voix. Elle ne finit pas par t’atteindre. Sa main tendue dans ta direction, ses opales horrifiées furent ta dernière vision. Avant que tu ne finisses par fermer définitivement tes paupières. Laissant le chaos et la nuit te submergeaient.
Esprit inerte. Percevant une infime chaleur. Percevant une certaine détresse. Cri inaudible. Inaccessible. Ton corps malmené. Des mains qui t’agrippent fermement contre lui. Presque au point de t’étouffer. Une chaleur familière que t’accueilles volontiers. Une odeur rassurante. Une présence réconfortante. Chaleur qui s’empare de ton être, qui embrase ton cœur. Des vibrations qui résonnent, une main qui vient frapper ton dos. Fortement. Plusieurs fois, sans s’arrêter. Jusqu’à ce tu finisses par reprendre conscience, recrachant à la volée cette quantité volumineuse d’eau qui obstruait tes poumons. Tu tousses, tu reprends ton souffle. Paniquée. Son corps contre le tien maintenant ta lucidité presque inexistante. Vision qui s’éclaircit à mesure que tes battements reprennent une allure régulière. Luigi était à tes côtés, toujours contre toi. T’arrives à cerner ses mains, esquissant un faible sourire. « Oui… ça va… enfin je crois… » Tu ne désirais pas l’inquiéter davantage. T’espérais qu’il ne te demanderait d’explications. Parce que toi-même, t’étais complètement perdue. Et t’étais pas certaine de vouloir te rappeler de cet instant sous l’eau. Tu préférais simplement reprendre ton souffle, calmer ce tambour incessant qui fracassait ton crâne. Et rester contre lui. « Merci Luigi… » tu soupires, tandis qu’il renforce son étreinte. Tu ouvres la bouches, décontenancée par tant d’affection. Mais tu ne dis rien. Tu le laisses faire. Parce que vous en avez besoin. De ce moment, de vous rassurer mutuellement. Sa main vient saisir ta tête, ses doigts s’entrelacent dans ta chevelure mouillée et en bataille. Et tu fermes les yeux. Profitant une fois de plus de ce rapprochement qu’il t’offrait. Laissant ton esprit entrer en contact avec le sien. T’es frappée par le maelstrom d’émotions qui te submerge. Tout ce que ressentait Luigi en cet instant. Et y’avait une pensée qui dominait les autres. La culpabilité. La peur. Terrifié à l’idée de te perdre. En d’autres circonstances, il aurait pu t’envoyer balader pour le simple fait d’avoir lu dans ses pensées. Mais t’étais certaine qu’il n’en ferait rien. Parce que là, maintenant, ce n’était pas le plus important. Tu t’écartes doucement de son étau. Suffisamment pour vous faire face. Vos regards qui se croisent. Ta main qui vient se poser délicatement sur sa joue. Les sourcils froncés. « Ce n’est pas à toi de t’excuser Luigi… T’as absolument rien à te reprocher… C’est encore moi qui ai tout gâché… » tu lui réponds, esquisse d’un sourire qui se veut contrarier. Culpabilisant à ton tour. Tu ne sais pas combien de secondes se sont écoulées, vous laissant dans cette position. Mais la fraîcheur de la nuit vint te frapper de plein fouet. Reprenant enfin conscience de la situation dans laquelle tu te trouvais. Ton corps à moitié dénudé. Ta poitrine dévoilée sans scrupule. « Oh mon dieu ! » tu t’écris, la camouflant du mieux que tu pouvais. Déstabilisée. Comment t’avais pu oublier ce détail ? Reculant de plusieurs mètres. Comme si la distance allait t’aider à mieux gérer ce désastre. « LUIGI, MON HAUT ?! Où est-ce que tu l’as mis ?? Rends-le-moi s’il te plait » tu exiges, tendant ta main dans sa direction pour récupérer ton dû. Ton visage virant au cramoisi. Hors de question de rester davantage déstabilisée. Désirant retrouver rapidement un semblant de contrôle. Parce que là, tout t’échappait. Et t’arrivais pas à faire taire cette maudite pression dans ta poitrine, éveillée à l’instant même où vos corps étaient entrés en contact.
- InvitéInvité
Re: [terminé] can't touch this + Elgi#1
Mar 8 Sep 2020 - 15:02
Pendant un instant tu as cru que tu la perdais. La situation t’a complètement échappé des mains et en un rien de temps tu ne maîtrisais plus rien. Transit de peur tu as fait ce que tes réflexes t’ont dit de faire sans même pouvoir utiliser ton cerveau. A force de lutter contre l’eau tu as bien fini par réussir à la remonter, mais une fois sur la berge elle reste quelques instant inerte sans parvenir à respirer.
Quand enfin son corps réagit, expulsant l’eau avalée pendant la noyade, tu ressens un intense soulagement au creux de tes entrailles. Tu la gardes contre toi, tout près, il faudrait te l’arracher pour que tu la laisses s’en aller. Tu la berces, lui laissant à peine la place pour respirer entre tes bras. Tu l’entends à peine te dire que ça va, pas plus de te remercier. Tu as l’impression coupable que c’est de ta faute si elle a failli partir entre tes mains. You kill my mind, Raise my body back to life, And I don't know what I'd do without you now
Tu arrives tout de même à formuler des excuses à la principale intéressée. Elle se dégage un peu de toi, tu la laisses faire à regret. Vos deux corps sont trempés, tu as froid, mais tu t’en rends à peine compte. Elle plonge son regard dans le tiens, comme un chiot qui a fait une bêtise tu ne sais pas quoi faire. C’est son don à elle de lire dans les esprits pas le tiens. Sa main glisse sur ta joue, à haute voix elle prononce qu’elle parole réconfortante. Tu restes muet pour une fois, fermes les yeux, respire. Tu as épuisé ton lot d’imbécilités pour une fois.
Le drame aurait pu en rester là, mais vous êtes rattrapés par les faits. Et dans les faits elle est à moitié nue entre tes bras. Tu n’aurais peut être rien remarqué pendant un temps encore si elle ne l’avait pas fait. En la sortant de l’eau tu n’as pas réalisé, tu n’en a pas profité, tu n’en aurais jamais eu l’idée. C’était autre chose qui t'intéressait à ce moment là. La jeune femme qui hurle comme une poissonnière sur toi semble pourtant te remettre les esprits en place. Doucement mais sûrement, après la peur, tu redeviens égal à toi même. Tes yeux tombent sur le corps d’Elsie sans que tu puisses même arriver à le contrôler, elle essaie de camoufler sa poitrine avec ses mains mais en réalité c’est trop tard … Tu as tout vu. Cela n’arrange rien à ton esprit déjà embrumé. Même en détournant les yeux, la vision de la jeune effarouchée ne s’efface pas de ton esprit. « Je suis désolé je crois que l’étang à manger ton soutif. » Tu pourrais en rire mais l’incident est encore un peu trop frais dans ton esprit. En tendant la main tu peux cependant mettre la main sur ta chemise restée la par terre nonchalamment et tu l’envoies en boule sur la jeune femme. Te détournant ainsi de la source de trouble tu reprends aussi ta baguette. Un frisson te parcours l’échine. « Accio serviettes. » Elles arrivent en provenance directe de l’armoire de la petite salle de bain, une chance que la fenêtre de la chaumière soit ouverte.Une fois dans tes mains tu en envoies aussi une à la jeune femme.
Une fois sec c’est le plus naturellement du monde que le puma fait place à l’homme. Tu vas t'allonger près du feu de ta démarche féline. Ton esprit est encore envahi des images d’Elsje se noyant dans l’eau noire et froide, mais aussi des réjouissances peu sage de son corps nu. Le puma râle et se laisse tomber au sol nonchalamment. Il ne faut que quelques secondes pour que la jeune femme vêtue de ta chemise se raproche de toi et vienne chercher la chaleur de ton flanc, quelque part par là se trouve une couverture installée là avec le reste des bières mais aussi leur cadavre.
Vous retrouvez une bulle plus calme, mais tes songes sont plus agité que d’habitude.
terminé
|
|