- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1947
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4334
Inventaire Sorcier
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Please, hell, no pv. Ae
Mer 14 Juil 2021 - 22:04
15 juillet 2021 - tôt le matin
Elle n’avait pas dormi de la nuit. Elle s’était tournée et retournée dans son lit, ne cessant de se demander si elle n’avait pas un léger problème. La veille, une connaissance était venue pour lui demander de poser une runes contraceptive… En soit, rien de complètement incohérent… Juliet était en stage à l’hôpital, elle pouvait parfaitement trouver un rendez-vous facilement. Elle était aussi bientôt interne à Sainte Marie, elle connaissait plutôt bien cette pratique et la jeune femme en avait profité pour poser tellement de questions qu’elle avait finit par douter d’elle.
Elle avait compté, compté et re-compté les jours. Elle avait regretté de ne pas avoir noté quelque part, n’importe ou… Mais elle était absolument incapable de se souvenir de ses règles du mois dernier… Et visiblement, elle avait quelques jours de retard pour celle de ce mois-ci. Et quand elle avait réalisé ça, elle n’avait pas été capable de fermer l’oeil.
Le matin même, elle avait quitté l’appartement de Ciri au petit matin et elle avait décidé de se rendre au château. En pleins mois de Juillet, elle était presque sure de ne croiser personne. En tout cas, c’est ce qu’elle espérait. Elle avait toujours moins de chance de croiser quelqu’un qu’à l’hôpital…
Elle avait la mine de celle qui n’avait pas dormi. Des cernes gigantesque sous les yeux, ses cheveux étaient rassemblés en un chignon mal aligné… Elle portait un pull qui n’était pas le sien mais un ancien pull de Quidditch de son frère James aux couleurs des Lufkin et un pantalon de toile noire qu’elle utilisait plutôt comme un pyjama.
Installée sur sa paillasse, elle avait sorti tout les ingrédients nécessaires à la réalisation d’une potion qui pouvait répondre à sa question. Elle l’avait déjà réalisée de nombreuses fois puisqu’elle était au programme des DUCS… Ne serait ce que pour s’entrainer. La potion n’avait jamais viré au vert et Juliet espérait qu’il en serait de même aujourd’hui…
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Ven 16 Juil 2021 - 22:31
Elle est là. D'accord, mais pourquoi ? Pourquoi est-elle à cet endroit, aujourd'hui ? Qu'est-elle venue faire, l'étudiante, dans cette antre ? Chercher de la fraicheur ? Jamais. Les étudiants le font parfois, mais jamais pendant les mois de vacances. Et tu sais qu'elle n'a pas de mauvaises notes, puisque c'est toi qui corrige ses copies. La réponse bien sur semble évidente : elle est venue faire une potion.
Laquelle ? Pour le coup, tu ne saurais pas dire. Pas encore. C'est trop tot. Mais de l'endroit où tu es tu te prends à l'observer, à laisser ta curiosité prendre le dessus, et c'est franchement pas compliqué. Il y a des détails que tu discernes dans cette façon d'agir. D'abord, elle est resté dans une tenue peu commune. Alors toi, ça ne t'ennuie pas en soit. Tu t'en moques au fond qu'elle soit encore en pyjama à cette heure mais... Elle n'était jamais venu ici dans cette accoutrement.
Les ingrédients qu'elle prenait eux étaient communs. Même de là où tu te trouvais, tu le savais. Parce que tout, absolument tout dans cette salle de classe est rangé. Et la liste s'allonge, alors que les mouvements se coordonnent. Jusqu'à ce que la réponse se dessine. Cette potion, tu l'avais vu faire plusieurs fois, et la réussir à chaque fois.
Alors pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi dans cette tenue ? Pourquoi cette potion ? La réponse pouvait sembler évidente, logique, mais était-elle vraie ? Et soudain le mouvement de trop, celui qui te fait réagir. "Diminue ta flamme, Blackthorn." La voix se dessine dans la pénombre qui te cachait encore jusque maintenant. Tant pis si tu la surprend, tu n'as pas envie qu'elle rate cette potion facile. Parce que tu serais déçu. Déçu d'elle, déçu du gâchis, déçu de ne pas savoir la réponse qu'elle attend...
Laquelle ? Pour le coup, tu ne saurais pas dire. Pas encore. C'est trop tot. Mais de l'endroit où tu es tu te prends à l'observer, à laisser ta curiosité prendre le dessus, et c'est franchement pas compliqué. Il y a des détails que tu discernes dans cette façon d'agir. D'abord, elle est resté dans une tenue peu commune. Alors toi, ça ne t'ennuie pas en soit. Tu t'en moques au fond qu'elle soit encore en pyjama à cette heure mais... Elle n'était jamais venu ici dans cette accoutrement.
Les ingrédients qu'elle prenait eux étaient communs. Même de là où tu te trouvais, tu le savais. Parce que tout, absolument tout dans cette salle de classe est rangé. Et la liste s'allonge, alors que les mouvements se coordonnent. Jusqu'à ce que la réponse se dessine. Cette potion, tu l'avais vu faire plusieurs fois, et la réussir à chaque fois.
Alors pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi dans cette tenue ? Pourquoi cette potion ? La réponse pouvait sembler évidente, logique, mais était-elle vraie ? Et soudain le mouvement de trop, celui qui te fait réagir. "Diminue ta flamme, Blackthorn." La voix se dessine dans la pénombre qui te cachait encore jusque maintenant. Tant pis si tu la surprend, tu n'as pas envie qu'elle rate cette potion facile. Parce que tu serais déçu. Déçu d'elle, déçu du gâchis, déçu de ne pas savoir la réponse qu'elle attend...
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Sam 17 Juil 2021 - 11:17
Juliet a les potions dans le sang. Bon d’accord… dit comme ça c’est assez étrange. Elle n’a pas littéralement de potion dans le sang évidemment. Mais cette matière c’est quelque-chose qu’elle vit depuis qu’elle est enfant. La fortune de sa famille tient sur cette entreprise d’ingrédients et de potions préparées, son père en est le grand patron, son cousin prend sa suite… Elle avait grandit dans cet univers et ça l’avait rendue naturellement assez douée dans cette matière.
Assez en tout cas pour se lever tôt et rejoindre la salle de potions pour en avoir le coeur net sur cette question qui lui taraudait l’esprit depuis près de vingt-quatre heures. Elle aurait pu aller acheter une potion toute prête dans une des boutiques de son père mais elle aurait pu être reconnue par les employés et franchement aller acheter un test de grossesse c’était pas vraiment le message de stabilité qu’elle voulait envoyer. Tout finissait par se savoir chez les Blackthorn…
Malgré la nuit blanche, malgré le stress, la douce Juliet avait tout préparé sur sa paillasse. Ingrédient par ingrédient, dans l’ordre d’introduction, elle avait tout préparé d’avance… coupé ce qu’il fallait couper, écossé ce qu’il fallait écosser… Elle avait la tête dans le guidon, elle faisait ça avec une habitude et une facilité qui été sienne. Pourtant, un oeil attentif aurait pu voir que sa gorge était nouée et que ses mains tremblaient quand elles ne tenaient plus rien.
« Diminue ta flamme, Blackthorn ». Elle venait d’allumer le feu de sa baguette. Elle allait le faire. L’ordre avait jaillit de la pénombre et la blonde qui se pensait seul à un mouvement malheureux. La fiole de sang de lutin de cornouailles glisse entre ses doigts et explose à ses pieds. Elle se retourne bien que la voix, elle l’avait très bien reconnue.
- Professeur Od’donnir… Je… je suis désolée.
Juliet n’aime pas mentir mais pourtant ses neurones cherchent à toute vitesse une excuse pour justifier sa présence.
- J’ai raté cette potion à l’hopital la semaine dernière, je voulais m’entrainer…
Malheureusement, en plus de ne pas savoir mentir… Juliet ne sait pas mentir.
- Je rembourserais les ingrédients, bien sûr.
Ca c’était vrai par contre…
Assez en tout cas pour se lever tôt et rejoindre la salle de potions pour en avoir le coeur net sur cette question qui lui taraudait l’esprit depuis près de vingt-quatre heures. Elle aurait pu aller acheter une potion toute prête dans une des boutiques de son père mais elle aurait pu être reconnue par les employés et franchement aller acheter un test de grossesse c’était pas vraiment le message de stabilité qu’elle voulait envoyer. Tout finissait par se savoir chez les Blackthorn…
Malgré la nuit blanche, malgré le stress, la douce Juliet avait tout préparé sur sa paillasse. Ingrédient par ingrédient, dans l’ordre d’introduction, elle avait tout préparé d’avance… coupé ce qu’il fallait couper, écossé ce qu’il fallait écosser… Elle avait la tête dans le guidon, elle faisait ça avec une habitude et une facilité qui été sienne. Pourtant, un oeil attentif aurait pu voir que sa gorge était nouée et que ses mains tremblaient quand elles ne tenaient plus rien.
« Diminue ta flamme, Blackthorn ». Elle venait d’allumer le feu de sa baguette. Elle allait le faire. L’ordre avait jaillit de la pénombre et la blonde qui se pensait seul à un mouvement malheureux. La fiole de sang de lutin de cornouailles glisse entre ses doigts et explose à ses pieds. Elle se retourne bien que la voix, elle l’avait très bien reconnue.
- Professeur Od’donnir… Je… je suis désolée.
Juliet n’aime pas mentir mais pourtant ses neurones cherchent à toute vitesse une excuse pour justifier sa présence.
- J’ai raté cette potion à l’hopital la semaine dernière, je voulais m’entrainer…
Malheureusement, en plus de ne pas savoir mentir… Juliet ne sait pas mentir.
- Je rembourserais les ingrédients, bien sûr.
Ca c’était vrai par contre…
SUNSHINE
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Dim 18 Juil 2021 - 20:50
Elle ment. L'évidence. Même pas besoin d'être légilimens pour ça. Ni de véritaserum. Juste la voir, l'entendre bredouiller quelques mots inutiles. Elle avait raté une potion aussi simple, elle. Si c'était le cas, elle serait pas venue ici pas vrai ? Si c'était le cas, elle aurait fait appel à d'autres relations pour remplacer. Les mêmes, probablement que celles avec lesquelles elle compte rembourser son emprunt du moment.
Un regard. Qui la fixe, la sonde. Ta tête ne bouge que peu, et tes yeux restent pourtant fixés sur elle de leur bleu presque irréel. Le bras accoudé à ta chaise, ta main vient passer sur ta barbe. En soit, tu t'en moques qu'elle ait un secret, tu t'en moques de ses raisons, mais elle a menti et ça, ça te titille. Ca vient aguicher ta curiosité. Mais elle veut jouer alors, jouons non ?
Elle est prête. Ou presque. La raison que tu sois là, maintenant, dans cette pièce, assis dans cette pénombre. Ta tête pivote un instant dans la direction de la pénombre, et ta main remue, dessinant un cercle qu'une cuillère répète un peu plus loin. Une tâche que l'on te confie, sans réellement te demander ton avis ou ton accord. Une tâche qui t'incombe, présente sur le contrat que tu as du signer.
Enfin tu bouges. Tes mains se saisissent des accoudoirs et tu te relèves d'un geste calculé, millimétré presque, tenant pourtant d'un air de déraison comme tu l'aimes. "Et comment l'avez-vous raté ?" Un voix qui s'impose, non par son timbre mais bien son ton. Sans être fort, il est autoritaire, appelle une réponse. L'on pourrait presque croire que tu t'énerves de cette nouvelle, que cette dernière pourrait venir tout remettre en cause.
Tu t'amuses. Alors que tu t'approches. Alors que tu viens affirmer cette position de force face à ton homologue de sang. Tu es curieux de voir comment elle va s'enfoncer dans son mensonge, parce que tu sais déjà comment tu sauras la vérité. Mais puisque la prodige décide d'user de tromperie à ton égard, pourquoi lui faciliter la tache ? Au moins, elle pourra après se vanter de savoir mieux mentir, d'avoir un minima d'expérience. Ou alors elle restera nulle toute sa vie. Possible. A voir.
Un regard. Qui la fixe, la sonde. Ta tête ne bouge que peu, et tes yeux restent pourtant fixés sur elle de leur bleu presque irréel. Le bras accoudé à ta chaise, ta main vient passer sur ta barbe. En soit, tu t'en moques qu'elle ait un secret, tu t'en moques de ses raisons, mais elle a menti et ça, ça te titille. Ca vient aguicher ta curiosité. Mais elle veut jouer alors, jouons non ?
Elle est prête. Ou presque. La raison que tu sois là, maintenant, dans cette pièce, assis dans cette pénombre. Ta tête pivote un instant dans la direction de la pénombre, et ta main remue, dessinant un cercle qu'une cuillère répète un peu plus loin. Une tâche que l'on te confie, sans réellement te demander ton avis ou ton accord. Une tâche qui t'incombe, présente sur le contrat que tu as du signer.
Enfin tu bouges. Tes mains se saisissent des accoudoirs et tu te relèves d'un geste calculé, millimétré presque, tenant pourtant d'un air de déraison comme tu l'aimes. "Et comment l'avez-vous raté ?" Un voix qui s'impose, non par son timbre mais bien son ton. Sans être fort, il est autoritaire, appelle une réponse. L'on pourrait presque croire que tu t'énerves de cette nouvelle, que cette dernière pourrait venir tout remettre en cause.
Tu t'amuses. Alors que tu t'approches. Alors que tu viens affirmer cette position de force face à ton homologue de sang. Tu es curieux de voir comment elle va s'enfoncer dans son mensonge, parce que tu sais déjà comment tu sauras la vérité. Mais puisque la prodige décide d'user de tromperie à ton égard, pourquoi lui faciliter la tache ? Au moins, elle pourra après se vanter de savoir mieux mentir, d'avoir un minima d'expérience. Ou alors elle restera nulle toute sa vie. Possible. A voir.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Mar 20 Juil 2021 - 18:45
Un jour, Juliet prendrait des leçons. Pas de potion, non, mais de mensonges. Elle était capable de garder un masque de marbre dans la plus part des situations qui l’exigeaient, elle était capable d’arranger la vérité ou de mentir par omission. Mais elle était absolument incapable de mentir… Elle ne savait même pas pourquoi elle avait essayé. Le Professeur Od’donnir ne lui avait pourtant pas posé la moindre question. Non. Pas une seule. Son regard perçant avait suffit à la faire paniquer.
Elle menti parce qu’elle sait qu’il sait. La Blackthorn est transparente… Tout ses ingrédient sont méthodiquement posés et préparés devant elle. N’importe quel étudiant en médicomagie saurait de quelle potion il s’agit. Alors le Maître des Potions du château… vous pensez bien qu’il sait et qu’elle sait qu’il sait. Il n’a même pas besoin de pencher la tête pour lire le titre de la page du grimoire qui est ouvert sur la paillasse…
Son mensonge est nul et alors qu’il la regarde, il la transperce. Elle a presque l’impression qu’il a déjà la réponse qu’elle attend. La réponse qu’elle redoute. Elle le regarde bouger mais elle ne fait plus un geste. Elle n’a pas oublié sa potion pourtant. Elle s’attend à se faire envoyer voir ailleurs si elle y était… Elle n’avait rien à faire là. Surtout pas avec les ingrédients de l’université. Et même si elle savait que le Nordien appréciait ses facilités en potions, elle craignait qu’il ne soit pas du genre arrangeant.
« Comment l’avez vous ratée ? ». La question prend la blonde au dépourvu. Elle ne s’y attendait pas. Elle n’a pas poussé le mensonge aussi loin pour qu’une réponse, ou plutôt un autre mensonge, sorte spontanément. Au contraire. Son regard écarquillé parle pour elle. Elle n’a jamais raté cette potion. Elle jette un regard sur les ingrédients pour inspirer une réponse mais quand elle relève les yeux vers son enseignant pour un énième mensonge elle se rend bien compte qu’il est trop tard.
Elle soupire. Baisse les yeux sur sa potion et baisse finalement les flammes comme il lui avait demandé. Elle ne sait pas vraiment comment se sortir de là… Elle récupère sa baguette sur la paillasse pour nettoyer l’ingrédient qu’elle a fait tomber. Il est toujours là, il attend une réponse. Il n’a pas l’air de vouloir bouger…
- Est-ce que je peux continuer ?
Demande-t-elle simplement. Elle avoue sans avouer.
Elle menti parce qu’elle sait qu’il sait. La Blackthorn est transparente… Tout ses ingrédient sont méthodiquement posés et préparés devant elle. N’importe quel étudiant en médicomagie saurait de quelle potion il s’agit. Alors le Maître des Potions du château… vous pensez bien qu’il sait et qu’elle sait qu’il sait. Il n’a même pas besoin de pencher la tête pour lire le titre de la page du grimoire qui est ouvert sur la paillasse…
Son mensonge est nul et alors qu’il la regarde, il la transperce. Elle a presque l’impression qu’il a déjà la réponse qu’elle attend. La réponse qu’elle redoute. Elle le regarde bouger mais elle ne fait plus un geste. Elle n’a pas oublié sa potion pourtant. Elle s’attend à se faire envoyer voir ailleurs si elle y était… Elle n’avait rien à faire là. Surtout pas avec les ingrédients de l’université. Et même si elle savait que le Nordien appréciait ses facilités en potions, elle craignait qu’il ne soit pas du genre arrangeant.
« Comment l’avez vous ratée ? ». La question prend la blonde au dépourvu. Elle ne s’y attendait pas. Elle n’a pas poussé le mensonge aussi loin pour qu’une réponse, ou plutôt un autre mensonge, sorte spontanément. Au contraire. Son regard écarquillé parle pour elle. Elle n’a jamais raté cette potion. Elle jette un regard sur les ingrédients pour inspirer une réponse mais quand elle relève les yeux vers son enseignant pour un énième mensonge elle se rend bien compte qu’il est trop tard.
Elle soupire. Baisse les yeux sur sa potion et baisse finalement les flammes comme il lui avait demandé. Elle ne sait pas vraiment comment se sortir de là… Elle récupère sa baguette sur la paillasse pour nettoyer l’ingrédient qu’elle a fait tomber. Il est toujours là, il attend une réponse. Il n’a pas l’air de vouloir bouger…
- Est-ce que je peux continuer ?
Demande-t-elle simplement. Elle avoue sans avouer.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Mar 20 Juil 2021 - 22:34
Elle est surprise. Bien sur. Mensonge mal préparé se dévoile mal. Et la jeune femme découvre inconsciemment peut-être que bien mentir s'avère être plus compliqué que prévu. Qu'est-ce qu'un mensonge finalement ? Une fausse information ? Une demie-vérité ? Une moyen de protéger un secret ? Un moyen de faire mal à l'autre ? Tout à la fois. Alors que ta main se porte sur l'un des couteaux présents sur la table, tu n'as pas de regard pour elle qui a choisi la voie qu'elle voulait donner pour la suite de ce cours improvisé. Même lorsqu'elle se repent en partie, allant jusqu'à demander la permission de continuer.
La précision du geste. La lame tourne dans ta main dans un mouvement maintenant parfaitement entrainé alors que de ton autre, tu attrapes l'un des ingrédients de la potion. Et le posant devant toi, la lame vient découper avec soin le composant dans une précision qui pourrait s'inspirer du cuisinier @Sebastian Donovan. Le plus amusant dans tout ça, c'est que c'est Donovan lui-même qui t'a appris ce mouvement, cette façon de faire.
"Tu l'as coupé trop large. Encore une fois. C'est bien ça ?"
Un pas vers l'élève. Est-ce que tu en as quelque chose à faire de son mensonge ? Oui, d'une certaine façon. Il t'ennuie parce que l'une de tes meilleures élèves ne peut pas se contenter d'être ainsi pris au dépourvu. Toi-même tu venais d'une grande famille. Toi-même, tu devais parfois tenir tes intentions pour toi. Et dans ce cas, un mensonge valait mieux qu'une vérité. Mais comprendrait-elle la leçon ? Comprendrait-elle que dans ce genre de situation, s'inspirer de la réalité rendait toujours les choses plus crédible ? Peut-être, peut-être pas.
L'interrogatoire. "Et bien ? La suite ?" Car dans ce lieu, on termine ce que l'on commence. C'est obligatoire.
La précision du geste. La lame tourne dans ta main dans un mouvement maintenant parfaitement entrainé alors que de ton autre, tu attrapes l'un des ingrédients de la potion. Et le posant devant toi, la lame vient découper avec soin le composant dans une précision qui pourrait s'inspirer du cuisinier @Sebastian Donovan. Le plus amusant dans tout ça, c'est que c'est Donovan lui-même qui t'a appris ce mouvement, cette façon de faire.
"Tu l'as coupé trop large. Encore une fois. C'est bien ça ?"
Un pas vers l'élève. Est-ce que tu en as quelque chose à faire de son mensonge ? Oui, d'une certaine façon. Il t'ennuie parce que l'une de tes meilleures élèves ne peut pas se contenter d'être ainsi pris au dépourvu. Toi-même tu venais d'une grande famille. Toi-même, tu devais parfois tenir tes intentions pour toi. Et dans ce cas, un mensonge valait mieux qu'une vérité. Mais comprendrait-elle la leçon ? Comprendrait-elle que dans ce genre de situation, s'inspirer de la réalité rendait toujours les choses plus crédible ? Peut-être, peut-être pas.
L'interrogatoire. "Et bien ? La suite ?" Car dans ce lieu, on termine ce que l'on commence. C'est obligatoire.
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» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Sam 24 Juil 2021 - 14:54
Juliet dégluti alors que le Professeur de Potions s’approche d’elle. Même sans ses serpents, elle le trouve toujours très intimidant. Elle le regarde approcher, interdite. Elle voit très bien qu’il sait qu’elle a menti. Il n’est pas stupide et elle n’est pas naine au point de penser que son mensonge a prit. Cette potion était d’une simplicité enfantine pour la blondinette, elle ne l’aurait jamais ratée… Elle ne l’avait jamais ratée.
Elle est même incapable d’essayer de poursuivre son mensonge en inventant le pourquoi du comment. Cette potion était simple. Il n’y avait pas de piège, pas de subtilité particulière. On aurait même pu l’enseigner à Poudlard si elle n’était pas si spécifique à la médicomagie. Elle abandonne l’idée même de continuer à mentir. Elle demande simplement si elle peut continuer.
Pas de réponse mais le Nordien s’approche de sa paillasse et se place face à elle. Son couteau à la main, il commence à découper les feuilles de sauge. Ce n’est pas vraiment ce qu’elle espérait quand elle demandait si elle pouvait continuer. En réalité, elle voulait continuer mais seule… Elle savait faire cette potion. Elle n’avait pas besoin du Maître des Potions. Et surtout, elle n’avait pas vraiment envie d’obtenir devant lui les réponses qu’elles étaient venus chercher.
- Pardon ?
Elle n’a pas comprit ce que le Od’donir venait de dire… Elle n’avait pas encore coupé la sauge… Comment se pourrait elle qu’il les trouve trop large alors ? Elle fronce les sourcils et alors qu’elle croise le regard bleu incandescent de l’homme elle comprend enfin. Il lui tend une perche.
- Trop large, c’est ça…
Elle ne sait pas s’il s’agit d’un jeu ou d’un test mais quoi que ce soit, elle l’a soit perdu, soit raté. Il demande quelle est la suite de la potion et il semble évident qu’il a l’intention de rester là. Finalement, elle aurait peut être été mieux à l’hôpital…
- Il faut faire décanter la sauge dans la bave de lutin de cornouailles. Quand la bave est devenue blanche, il faudra la filtrer.
Elle n’a pas hésité une seconde. Elle n’a pas regardé le grimoire qu’elle a sorti plus par principe qu’autre chose… Elle tourne les talons pour aller chercher une nouvelle fiole de cet ingrédient. L’armoire en est remplie. Elle prend la première, vérifie l’étiquette et revient à sa paillasse. Elle verse la bave et laisse le Professeur ajouter la sauge.
- Ca peut prendre quelques minutes…
Avec un peu de chance, si c’était trop long, le Nordien finirait pae se lasser et s’en aller…
Elle est même incapable d’essayer de poursuivre son mensonge en inventant le pourquoi du comment. Cette potion était simple. Il n’y avait pas de piège, pas de subtilité particulière. On aurait même pu l’enseigner à Poudlard si elle n’était pas si spécifique à la médicomagie. Elle abandonne l’idée même de continuer à mentir. Elle demande simplement si elle peut continuer.
Pas de réponse mais le Nordien s’approche de sa paillasse et se place face à elle. Son couteau à la main, il commence à découper les feuilles de sauge. Ce n’est pas vraiment ce qu’elle espérait quand elle demandait si elle pouvait continuer. En réalité, elle voulait continuer mais seule… Elle savait faire cette potion. Elle n’avait pas besoin du Maître des Potions. Et surtout, elle n’avait pas vraiment envie d’obtenir devant lui les réponses qu’elles étaient venus chercher.
- Pardon ?
Elle n’a pas comprit ce que le Od’donir venait de dire… Elle n’avait pas encore coupé la sauge… Comment se pourrait elle qu’il les trouve trop large alors ? Elle fronce les sourcils et alors qu’elle croise le regard bleu incandescent de l’homme elle comprend enfin. Il lui tend une perche.
- Trop large, c’est ça…
Elle ne sait pas s’il s’agit d’un jeu ou d’un test mais quoi que ce soit, elle l’a soit perdu, soit raté. Il demande quelle est la suite de la potion et il semble évident qu’il a l’intention de rester là. Finalement, elle aurait peut être été mieux à l’hôpital…
- Il faut faire décanter la sauge dans la bave de lutin de cornouailles. Quand la bave est devenue blanche, il faudra la filtrer.
Elle n’a pas hésité une seconde. Elle n’a pas regardé le grimoire qu’elle a sorti plus par principe qu’autre chose… Elle tourne les talons pour aller chercher une nouvelle fiole de cet ingrédient. L’armoire en est remplie. Elle prend la première, vérifie l’étiquette et revient à sa paillasse. Elle verse la bave et laisse le Professeur ajouter la sauge.
- Ca peut prendre quelques minutes…
Avec un peu de chance, si c’était trop long, le Nordien finirait pae se lasser et s’en aller…
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Sam 24 Juil 2021 - 23:00
Alibi. Ton œil droit se plisse un peu, alors qu'elle finit par acquiescer. Au fond de toi, tu sens qu'elle n'a pas encore compris l'entièreté de cette proposition. Elle comprend peut-être que c'est un problème que la sauge soit coupé trop large, peut-être parce que tu l'as assez répété en cours, mais comprend-elle que cette seule excuse suffit à rendre l'inexplicable possible ? A susciter un doute suffisant ? Malgré tout, tu ne réagis pas, pas encore. Tu te contentes de demander, presque d'exiger la suite. Parce qu'elle n'est pas prête. Juliet Blackthorn n'est pas prête, encore une fois.
Par coeur. Elle la récite cette potion. Par coeur et sans mal. Elle sait les quantités, elle sait à quelle chaleur, et tu pourrais lui demander un temps approximatif pour l'étape suivante qu'elle pourrait probablement te donner la fourchette de temps indiquée dans le livre. Parfaite petite Lufkin tombée chez les Summerbee, appliquée et studieuse. Pourtant... Pourtant... Pourtant, même lorsque tu insères la sauge dans son mélangeur, tu ne la quittes pas des yeux.
Insolent. "♫♪" Tu fredonnes, siffle, un air sans la lacher du regard. Ce même air qui rythme la préparation de cette potion, ou plutot la décantation et le mélange de ces deux ingrédients. Car pour toi, ce n'est jamais une fourchette. Jamais. @Roosje de Booij serait fière probablement de savoir que tu la rejoins sur un point : en patisserie, tout est une question de recette. Et pour l'art des potions, c'est bien souvent identique. Dans ta recette à toi, il n'y a dès lors pas de fourchette de temps, mais bien un décompte précis, décompte que tu te plais à fredonner. "Filtre. Maintenant." L'ordre tranche avec la chanson, l'interrompant net.
Raison. "Une sauge adroitement découpée... Toujours de la même manière...." Tu t'es un instant penché pour mieux voir le processus de filtrage se faire, et tes yeux se relèvent vers les prunelles de l'étudiante. "...prendra toujours le même temps à décanter." Un fait à tes yeux. Bien sur, beaucoup diraient qu'il y a d'autres facteurs à prendre en ligne de compte, comme la fraicheur de l'ingrédient, et cetera... mais ils ne sont pas Maitre des Potions à Hungcalf si ? Alors leur avis, tu l'emmerdes. "Et n'importe qui croira qu'une sauge mal décantée est une cause plausible de rater cette potion. C'est donc le meilleur moyen de mentir à son sujet." Si elle avait encore des doutes sur le fait que tu saches, c'était maintenant clair. Peu t'importe qu'elle te mente, Merlin que tu t'en fous. Mais pouvais-tu seulement accepter que ce soit si grossier ? Jamais.
L'erreur. "Encore une fois, tu n'es pas prête pour la suite." Son défaut. Pourquoi réussissait-elle jusqu'à maintenant ? Une raison et une seule : tout, absolument tout était idéalement rangé, ordonné. Et à l'hôpital, tu jurerais que c'était pareil. Bon peut-être pas aussi bien qu'ici, mais pareil : rangé. Alors la Blackthorn ne se préparait pas. Elle ne préparait rien avant de se lancer. Et que les dragons l'emportent, c'était là aussi la cause de son mensonge raté : elle n'était pas prête. Jamais. Une chose qu'il allait falloir corriger l'année prochaine car elle n'était définitivement pas la seule. Bande de petits merdeux d'étudiants trop habitués à tout avoir à portée de main : feignants à souhaits et incapable de se projeter.
Par coeur. Elle la récite cette potion. Par coeur et sans mal. Elle sait les quantités, elle sait à quelle chaleur, et tu pourrais lui demander un temps approximatif pour l'étape suivante qu'elle pourrait probablement te donner la fourchette de temps indiquée dans le livre. Parfaite petite Lufkin tombée chez les Summerbee, appliquée et studieuse. Pourtant... Pourtant... Pourtant, même lorsque tu insères la sauge dans son mélangeur, tu ne la quittes pas des yeux.
Insolent. "♫♪" Tu fredonnes, siffle, un air sans la lacher du regard. Ce même air qui rythme la préparation de cette potion, ou plutot la décantation et le mélange de ces deux ingrédients. Car pour toi, ce n'est jamais une fourchette. Jamais. @Roosje de Booij serait fière probablement de savoir que tu la rejoins sur un point : en patisserie, tout est une question de recette. Et pour l'art des potions, c'est bien souvent identique. Dans ta recette à toi, il n'y a dès lors pas de fourchette de temps, mais bien un décompte précis, décompte que tu te plais à fredonner. "Filtre. Maintenant." L'ordre tranche avec la chanson, l'interrompant net.
Raison. "Une sauge adroitement découpée... Toujours de la même manière...." Tu t'es un instant penché pour mieux voir le processus de filtrage se faire, et tes yeux se relèvent vers les prunelles de l'étudiante. "...prendra toujours le même temps à décanter." Un fait à tes yeux. Bien sur, beaucoup diraient qu'il y a d'autres facteurs à prendre en ligne de compte, comme la fraicheur de l'ingrédient, et cetera... mais ils ne sont pas Maitre des Potions à Hungcalf si ? Alors leur avis, tu l'emmerdes. "Et n'importe qui croira qu'une sauge mal décantée est une cause plausible de rater cette potion. C'est donc le meilleur moyen de mentir à son sujet." Si elle avait encore des doutes sur le fait que tu saches, c'était maintenant clair. Peu t'importe qu'elle te mente, Merlin que tu t'en fous. Mais pouvais-tu seulement accepter que ce soit si grossier ? Jamais.
L'erreur. "Encore une fois, tu n'es pas prête pour la suite." Son défaut. Pourquoi réussissait-elle jusqu'à maintenant ? Une raison et une seule : tout, absolument tout était idéalement rangé, ordonné. Et à l'hôpital, tu jurerais que c'était pareil. Bon peut-être pas aussi bien qu'ici, mais pareil : rangé. Alors la Blackthorn ne se préparait pas. Elle ne préparait rien avant de se lancer. Et que les dragons l'emportent, c'était là aussi la cause de son mensonge raté : elle n'était pas prête. Jamais. Une chose qu'il allait falloir corriger l'année prochaine car elle n'était définitivement pas la seule. Bande de petits merdeux d'étudiants trop habitués à tout avoir à portée de main : feignants à souhaits et incapable de se projeter.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1947
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4334
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Ven 6 Aoû 2021 - 10:16
Tout la perturbe chez cette homme. Tout. De son regard acéré à son comportement qu’elle considère toujours comme inexplicable. Elle sait vaguement qui il est, elle a entendu sa soeur en parler avec sa meilleure amie. C’est un Muller par une affiliation qui lui échappe encore. Juliet n’aime pas les Muller. Mais lui, elle ne saurait dire si elle l’apprécie ou si elle le craint. Un peu des deux certainement.
Il lui donne cette impression ambivalente d’être dans les hauts cercles de son estime mais en même temps de n’être jamais rien d’autre d’une déception à ses yeux. C’est perturbant. Elle ne savait jamais sur quel pied danser. Elle ne sait jamais comment interpréter ses paroles. Parfois, elle se demande même s’ils parlent la même langue.
« Filtre, maintenant ». Elle l’aurait fait même sans l’ordre tranchant qui émanait de son professeur. Elle venait à cet instant de constater que la bave était suffisamment infusée de la sauge. La blonde prend le petit sac de toile qu’elle avait soigneusement préparé et prend une louche en bois de charme et rapproche le bol en gré qui est déjà sur la paillasse. D’un geste précis, elle récupère dans la louche la totalité du contenu de son chaudron qu’elle renverse dans le sac tenu au dessus du bol.
Elle ne le regarde pas, mais elle sait que ses gestes sont tous examinés, jaugés, notés peut être même. Passer un examen serait moins stressant. Quelques secondes et la bile est filtrée. Délaissant le sac, elle prend le bol pour reverser sa préparation dans le chaude. Elle garde ses yeux sur la mixture et augmente le feu de son chaudron. Ses mots sont tout à fait juste mais elle se demande pourquoi donc il tient à ce qu’elle ait un mensonge qui tienne la route alors que lui même l’a démasquée en quelques secondes.
Une bulle. Deux bulles. « Encore une fois, tu n'es pas prête pour la suite ». Elle ne grince pas des dents mais ce n’est pas l’envie qui manque. S’il ne lui parlait pas de façon aussi étrange, elle aurait réagit bien plus vite à l’ébullition qu’elle a pourtant vu. Elle était prête, mais il ne faisait que la déconcentrer.
- Je le suis.
Articule-t-elle entre l’agacement et la crainte. Elle sort sa baguette et lance un sort de stabilisation pour empêcher l’ébulition de prendre trop d’ampleur. C’est de la triche, elle le sait, mais c’est de sa faute. Si seulement il pouvait partir.
- La racine d’asphodèle est derrière vous.
La racine est prédécoupée en tranches fines. Sur la paillasse la plus proche qui est l’une des seule à bénéficier d’un enchantement permettant de l’immerger. Car toute personne censée sait que ce genre d’ingrédient se découpe sous l’eau à moins de vouloir la voir pourrir en quelques secondes. C’est lui qui le lui a apprit.
- Pourriez vous l’intégrer à la préparation ?
Il lui donne cette impression ambivalente d’être dans les hauts cercles de son estime mais en même temps de n’être jamais rien d’autre d’une déception à ses yeux. C’est perturbant. Elle ne savait jamais sur quel pied danser. Elle ne sait jamais comment interpréter ses paroles. Parfois, elle se demande même s’ils parlent la même langue.
« Filtre, maintenant ». Elle l’aurait fait même sans l’ordre tranchant qui émanait de son professeur. Elle venait à cet instant de constater que la bave était suffisamment infusée de la sauge. La blonde prend le petit sac de toile qu’elle avait soigneusement préparé et prend une louche en bois de charme et rapproche le bol en gré qui est déjà sur la paillasse. D’un geste précis, elle récupère dans la louche la totalité du contenu de son chaudron qu’elle renverse dans le sac tenu au dessus du bol.
Elle ne le regarde pas, mais elle sait que ses gestes sont tous examinés, jaugés, notés peut être même. Passer un examen serait moins stressant. Quelques secondes et la bile est filtrée. Délaissant le sac, elle prend le bol pour reverser sa préparation dans le chaude. Elle garde ses yeux sur la mixture et augmente le feu de son chaudron. Ses mots sont tout à fait juste mais elle se demande pourquoi donc il tient à ce qu’elle ait un mensonge qui tienne la route alors que lui même l’a démasquée en quelques secondes.
Une bulle. Deux bulles. « Encore une fois, tu n'es pas prête pour la suite ». Elle ne grince pas des dents mais ce n’est pas l’envie qui manque. S’il ne lui parlait pas de façon aussi étrange, elle aurait réagit bien plus vite à l’ébullition qu’elle a pourtant vu. Elle était prête, mais il ne faisait que la déconcentrer.
- Je le suis.
Articule-t-elle entre l’agacement et la crainte. Elle sort sa baguette et lance un sort de stabilisation pour empêcher l’ébulition de prendre trop d’ampleur. C’est de la triche, elle le sait, mais c’est de sa faute. Si seulement il pouvait partir.
- La racine d’asphodèle est derrière vous.
La racine est prédécoupée en tranches fines. Sur la paillasse la plus proche qui est l’une des seule à bénéficier d’un enchantement permettant de l’immerger. Car toute personne censée sait que ce genre d’ingrédient se découpe sous l’eau à moins de vouloir la voir pourrir en quelques secondes. C’est lui qui le lui a apprit.
- Pourriez vous l’intégrer à la préparation ?
SUNSHINE
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Sam 7 Aoû 2021 - 21:51
Réellement ? Elle l'est. Elle est prête ? A tout. A réussir cette potion facile pour elle ? A la tester ? A voir le résultat ? Non. Le Viking ne le pense pas, et cela parce que tout chez elle trahit l'opposé. Elle n'est pas prête, et veut affirmer cette donnée encore inconnue. Son mensonge était découssu. Ses mouvements sont suffisants à défaut d'être parfaits, loin d'être au niveau de ce que le maitre pourrait attendre de l'élève. Et sa main... sa main tremble encore, légèrement, il semble. Une Juliet prête n'aurait-elle pas tout à portée de main ? Ne serait-elle pas organisée ? Ne serait-elle pas capable de gérer les choses elle-même ? Une Juliet prête ne serait-elle pas simplement concentrée ?
Affirmation. "Tu ne l'es pas." La phrase tranche, et peut blesser peut-être, mais qu'importe. Peu importe pour Æsbjörn, réellement. Car là, tout de suite, la note n'aurait pas été la même. D'optimal, elle passerait en acceptable, sans aucune autre forme de procès. Et le pire, c'est qu'elle ose demander. Elle ose se servir de toi, à la manière d'un Elfe de Maison. Où se trouve la politesse ? Où se cache le respect dans cette phrase qu'elle envoie ? Qu'importe la grève des petites créatures, le sorcier ne les remplacera pas.
Le défi. "Non." Calme, clair, le mot est prononcé sans mal. Il ne bougera pas pour ajouter l'asphodèle. Aucun muscle. Aucun effort. Parce que depuis son arrivée, il a toujours suivi une ligne de conduite, celle du respect que lui doivent les élèves. Et alors qu'un compagnon à écailles de la famille des couleuvres s'invite sur la table, son regard ne lache pas la potion qui continue sa course dans le temps.
Habitude. Fuir n'est même pas une possibilité. Non pas pour lui, car il va et vient au gré de ses envies et humeurs. Mais pour elle. Car elle a commencé une préparation qui ne souffre pas d'un long laps de temps ou d'une pause. Et elle le sait : il refusera qu'elle abandonne. Pas de gachis. Pas de gaspillage. Pas ici. Et si sa présence énerve la blonde, qu'il en soit ainsi. Il s'en amusera jusqu'à la fin, lui rappelant que dans cette pièce, un seul est Maitre : lui.
Affirmation. "Tu ne l'es pas." La phrase tranche, et peut blesser peut-être, mais qu'importe. Peu importe pour Æsbjörn, réellement. Car là, tout de suite, la note n'aurait pas été la même. D'optimal, elle passerait en acceptable, sans aucune autre forme de procès. Et le pire, c'est qu'elle ose demander. Elle ose se servir de toi, à la manière d'un Elfe de Maison. Où se trouve la politesse ? Où se cache le respect dans cette phrase qu'elle envoie ? Qu'importe la grève des petites créatures, le sorcier ne les remplacera pas.
Le défi. "Non." Calme, clair, le mot est prononcé sans mal. Il ne bougera pas pour ajouter l'asphodèle. Aucun muscle. Aucun effort. Parce que depuis son arrivée, il a toujours suivi une ligne de conduite, celle du respect que lui doivent les élèves. Et alors qu'un compagnon à écailles de la famille des couleuvres s'invite sur la table, son regard ne lache pas la potion qui continue sa course dans le temps.
Habitude. Fuir n'est même pas une possibilité. Non pas pour lui, car il va et vient au gré de ses envies et humeurs. Mais pour elle. Car elle a commencé une préparation qui ne souffre pas d'un long laps de temps ou d'une pause. Et elle le sait : il refusera qu'elle abandonne. Pas de gachis. Pas de gaspillage. Pas ici. Et si sa présence énerve la blonde, qu'il en soit ainsi. Il s'en amusera jusqu'à la fin, lui rappelant que dans cette pièce, un seul est Maitre : lui.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Mer 11 Aoû 2021 - 18:14
Elle fait de son mieux. Ce n’est pas parfait mais c’est le mieux qu’elle pouvait faire dans l’état où elle était aujourd’hui, dans cette situation qui s’imposait à elle. Tout semblait vouloir la contrarier aujourd’hui, tout, et c’était pénible. Juliet n’était pas du genre à se plaindre ou à se morfondre non… En général elle était capable d’encaisser. Mais aujourd’hui, c’était et ça devenait vraiment difficile.
« Tu ne l’es pas ». La blonde se mord la lèvre. Elle l’était. Elle était sûre de l’être. En tout cas, la préparation de sa potion l’était. Si le Nordien n’était pas là, elle circulerait bien plus librement autour de cette paillasse et elle aurait déjà pu récupérer ses racines… En réalité, elle n’était pas vraiment prête. Elle se cherchait des excuses. Elle essayait de montrer ou plutôt de se montrer à elle même que malgré la situation elle était capable de garder le cap. Ce n’était pas du tout le cas.
« Non ». En réalité, elle ne s’attendait pas à la réponse contraire. Et pourtant, elle déglutit difficilement et elle lutte contre les larmes qui montent. Elle lutte de toutes ses forces. Et elle commence à le détester. Elle déteste cette situation. Elle déteste cet homme. Elle déteste cette potion trop simple et qu’elle est pourtant entrain de rater. Et elle déteste cette putain de bestiole dégueulasse qui grimpe sur sa paillasse.
D’habitude elle se serait tendue en voyant la bête arriver mais elle est à bout de nerf et elle attrape le premier instrument qui lui permet de chasser l’animal. Une maryse en bois. Elle l’agite sous le nez du reptile pour le repousser. Il se dresse, crache un peu mais finit par s’en aller. S’il pouvait tout simplement disparaitre… comme son maitre…
Elle se dépêche de récupérer les racines qui trempent et les essore rapidement avant de les plonger aussitôt dans la potion pour ne pas qu’elles s’abiment. La potion devient aussitôt verte ce qui prouve que le réactif fonctionne. Elle espère que lorsque viendra son tour, le liquide ne prendra pas la même teinte. Elle avive sa flamme et essaye de se concentrer sur sa potion plutôt que sur son Professeur. La chaleur dilue progressivement l’asphodèle.
- Vous n’avez pas l’intention de partir n’est ce pas ?
Demande-t-elle tout d’un coup, sans même lever les yeux vers lui, trop concentrée à observer ses racines disparaitre. Elle n’aura que quelques secondes pour noyer la préparation dans du lait d’hippogriffe quand les racines auront disparu. Le timing est important. Elle tient déjà à la main la carafe de lait. Elle n’a pas mesuré la quantité dont elle a besoin. Elle le fera à l’oeil.
« Tu ne l’es pas ». La blonde se mord la lèvre. Elle l’était. Elle était sûre de l’être. En tout cas, la préparation de sa potion l’était. Si le Nordien n’était pas là, elle circulerait bien plus librement autour de cette paillasse et elle aurait déjà pu récupérer ses racines… En réalité, elle n’était pas vraiment prête. Elle se cherchait des excuses. Elle essayait de montrer ou plutôt de se montrer à elle même que malgré la situation elle était capable de garder le cap. Ce n’était pas du tout le cas.
« Non ». En réalité, elle ne s’attendait pas à la réponse contraire. Et pourtant, elle déglutit difficilement et elle lutte contre les larmes qui montent. Elle lutte de toutes ses forces. Et elle commence à le détester. Elle déteste cette situation. Elle déteste cet homme. Elle déteste cette potion trop simple et qu’elle est pourtant entrain de rater. Et elle déteste cette putain de bestiole dégueulasse qui grimpe sur sa paillasse.
D’habitude elle se serait tendue en voyant la bête arriver mais elle est à bout de nerf et elle attrape le premier instrument qui lui permet de chasser l’animal. Une maryse en bois. Elle l’agite sous le nez du reptile pour le repousser. Il se dresse, crache un peu mais finit par s’en aller. S’il pouvait tout simplement disparaitre… comme son maitre…
Elle se dépêche de récupérer les racines qui trempent et les essore rapidement avant de les plonger aussitôt dans la potion pour ne pas qu’elles s’abiment. La potion devient aussitôt verte ce qui prouve que le réactif fonctionne. Elle espère que lorsque viendra son tour, le liquide ne prendra pas la même teinte. Elle avive sa flamme et essaye de se concentrer sur sa potion plutôt que sur son Professeur. La chaleur dilue progressivement l’asphodèle.
- Vous n’avez pas l’intention de partir n’est ce pas ?
Demande-t-elle tout d’un coup, sans même lever les yeux vers lui, trop concentrée à observer ses racines disparaitre. Elle n’aura que quelques secondes pour noyer la préparation dans du lait d’hippogriffe quand les racines auront disparu. Le timing est important. Elle tient déjà à la main la carafe de lait. Elle n’a pas mesuré la quantité dont elle a besoin. Elle le fera à l’oeil.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Dim 29 Aoû 2021 - 15:32
Violence. C'est méchant à tes yeux, de traiter l'animal de la sorte. Si tu comprends en partie la réaction de la Blackthorn, tu sais que la couleuvre sera vexée de ce traitement. Elle l'a d'ailleurs exprimée, alors qu'elle crachait sans équivoque sa haine envers la blonde et la spatule en bois. Devais-tu t'offusquer de ce comportement ? Ou de voir que la blonde, pourtant en médicomagie, prenait le risque de salir sa potion lorsqu'elle utiliserait à nouveau cet instrument ? Cet acte, bénin en apparence, pouvait suffir à ruiner tout ce qui était la raison de sa présence ici.
Responsabilité. Tu hausses un sourcil, alors qu'elle ose. Alors qu'elle pose cette question. Et sa concentration de l'instant t'écoeurait presque. Tu n'es pas dupe. Tu sais qu'elle ment, qu'elle t'a menti. Tu te doutes du pourquoi de cette potion. Tu devines pourquoi elle tremble. Mais est-ce que cela suffira ? Non. "Encore une phrase ainsi, et ces portes resteront fermées pour vous, Miss Blackthorn." Tout est froid chez toi alors que ces mots franchissent le mur de tes lèvres. Et elle sait ce que veut dire cette phrase, car en médicomagie, ne pas avoir accès au cours de Potions signifie une chose simple : l'échec. Aurais-tu le moindre scrupule à en arriver là ? Non, même pour elle. Ta main se lève alors que ton bras se tend, pour montrer la place que tu occupais alors qu'elle rentrait dans la salle. "Que ferait votre ami, le petit Wauters, sans la potion qui se trouve là-bas ? Voudriez-vous que je la rate, parce que vous n'êtes pas capable de voir la vérité en face ?"
Malaise. Tu aimes cette sensation qui s'installe. Sait-elle pour Wauters ? C'est évident pour toi. Savait-elle que tu savais ? Peut-être pas. Est niais qui veut l'être après tout. Et il n'est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Est-ce que tu t'amuses ? Oui, de voir son visage en cet instant précis. Pour autant, il reste une chose que tu ne peux pas faire : la laisser gacher tes ingrédients. Alors, sans regarder la potion mais bien l'élève, tu t'empares de cette carafe, pour en verser une part de son contenu. Et alors qu'elle prend la maryse pour venir remuer l'ensemble, un mouvement de ta main envoie l'ustensile voler. Et finalement, tu attrapes ta baguette, que tu tourne au dessus du chaudron. "Savez-vous où à trainer la couleuvre que vous avez repoussé avec cette maryse avant de vouloir l'utiliser à nouveau ?"
Professeur. "La suite ?" Tu l'interroges. Et il vaut mieux que les réponses soient à la hauteur de tes attentes, autrement dit parfaites.
Responsabilité. Tu hausses un sourcil, alors qu'elle ose. Alors qu'elle pose cette question. Et sa concentration de l'instant t'écoeurait presque. Tu n'es pas dupe. Tu sais qu'elle ment, qu'elle t'a menti. Tu te doutes du pourquoi de cette potion. Tu devines pourquoi elle tremble. Mais est-ce que cela suffira ? Non. "Encore une phrase ainsi, et ces portes resteront fermées pour vous, Miss Blackthorn." Tout est froid chez toi alors que ces mots franchissent le mur de tes lèvres. Et elle sait ce que veut dire cette phrase, car en médicomagie, ne pas avoir accès au cours de Potions signifie une chose simple : l'échec. Aurais-tu le moindre scrupule à en arriver là ? Non, même pour elle. Ta main se lève alors que ton bras se tend, pour montrer la place que tu occupais alors qu'elle rentrait dans la salle. "Que ferait votre ami, le petit Wauters, sans la potion qui se trouve là-bas ? Voudriez-vous que je la rate, parce que vous n'êtes pas capable de voir la vérité en face ?"
Malaise. Tu aimes cette sensation qui s'installe. Sait-elle pour Wauters ? C'est évident pour toi. Savait-elle que tu savais ? Peut-être pas. Est niais qui veut l'être après tout. Et il n'est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Est-ce que tu t'amuses ? Oui, de voir son visage en cet instant précis. Pour autant, il reste une chose que tu ne peux pas faire : la laisser gacher tes ingrédients. Alors, sans regarder la potion mais bien l'élève, tu t'empares de cette carafe, pour en verser une part de son contenu. Et alors qu'elle prend la maryse pour venir remuer l'ensemble, un mouvement de ta main envoie l'ustensile voler. Et finalement, tu attrapes ta baguette, que tu tourne au dessus du chaudron. "Savez-vous où à trainer la couleuvre que vous avez repoussé avec cette maryse avant de vouloir l'utiliser à nouveau ?"
Professeur. "La suite ?" Tu l'interroges. Et il vaut mieux que les réponses soient à la hauteur de tes attentes, autrement dit parfaites.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Mer 1 Sep 2021 - 19:47
Juliet avait toujours apprécié les animaux. A poil. Et encore. Pas tous. Mais les autres… elle les exécrait. Pire encore pour les bestioles à écaille comme cette vilaine couleuvre qu’elle aurait ignoré en temps normal. Mais les temps ne sont pas normaux. Rien ne semble l’être aujourd’hui. Rien ne le serait plus jamais si cette foutue potion achevée virait au vert. Juliet n’avait pas été des plus agréable avec la bestiole mais contrairement à ce que pouvait penser le Maître les Potions, elle n’était pas stupide au point de réutiliser l’instrument pour sa confection alors que la bestiole avait craché dessus avant de s’enfuir sans demander son reste.
Comme elle aurait aimé qu’il répondre quelque chose du genre « Je vous gêne Miss Blackthorn, je comprends, je m’en vais rejoindre mes appartements ». Même avec toute l’ironie dont il était capable. Tant qu’il délaissait le corps et l’esprit martyrisés de la blonde pour vaquer à d’autres occupations. Elle se tait alors qu’il la menace de ne plus pouvoir suivre le cours qu’il enseigne. Les yeux de la blonde s’embuent de larmes mais elle les efface rapidement avant qu’elles ne viennent souiller la potion qu’elle essaye de maitriser tant bien que mal.
Elle ne lève même pas les yeux alors que l’enseignant parle de Jolan et de la potion qu’il prépare pour le lycanthrope. Bien sûr que non qu’il ne veut pas qu’il rate cette potion… Même si elle sait qu’il n’est pas le seule à pouvoir fournir son ami. De manière générale, Juliet n’était pas du genre à souhaiter du mal à qui que ce soit.
Elle s’étrangle presque. Tout part de travers. Le Professeur se saisit de la carafe de lait, il ejecte de ses mains la maryse qu’elle allait déplacer pour récupérer la louche de bois qu’elle utiliser pour aider à la dilution du lait dans l’ensemble. Elle sert les dents même si les larmes se mettent à couler le long de ses joues. C’est plus fort qu’elle. Elle se tient droite, elle évite tout contacte lacrymal avec cette potion qu’elle ne pourrait même plus maitriser si elle le voulait. Elle ne répond pas parce qu’elle n’est même plus capable de prendre sa propre défense.
Elle subit. Elle a envie de tout envoyer balader. Tout. L’enseignant. Cette potion. Ce test. La médicomagie. Sa famille. Ses amis. Tout. Elle a envie de tout laisser tomber. Elle n’a même plus envie de savoir. Et évidemment sa voix déraille alors qu’elle répond.
- Augmenter le feu. Attendre l’ébullition complète. Retirer la pellicule. Saupoudrer de 50 oeils de scarabés. Baisser les flammes. Attendre le refroidissement avec un sortilège mélangeur perpétuel. Terminé.
Elle incapable de faire des phrase mais au moins est elle capable de réciter les étapes de la potions sans même regarder le manuel ouvert à côté d’elle. Parce qu’elle connait cette potion. Parce qu’elle la maitrise. D’habitude.
Comme elle aurait aimé qu’il répondre quelque chose du genre « Je vous gêne Miss Blackthorn, je comprends, je m’en vais rejoindre mes appartements ». Même avec toute l’ironie dont il était capable. Tant qu’il délaissait le corps et l’esprit martyrisés de la blonde pour vaquer à d’autres occupations. Elle se tait alors qu’il la menace de ne plus pouvoir suivre le cours qu’il enseigne. Les yeux de la blonde s’embuent de larmes mais elle les efface rapidement avant qu’elles ne viennent souiller la potion qu’elle essaye de maitriser tant bien que mal.
Elle ne lève même pas les yeux alors que l’enseignant parle de Jolan et de la potion qu’il prépare pour le lycanthrope. Bien sûr que non qu’il ne veut pas qu’il rate cette potion… Même si elle sait qu’il n’est pas le seule à pouvoir fournir son ami. De manière générale, Juliet n’était pas du genre à souhaiter du mal à qui que ce soit.
Elle s’étrangle presque. Tout part de travers. Le Professeur se saisit de la carafe de lait, il ejecte de ses mains la maryse qu’elle allait déplacer pour récupérer la louche de bois qu’elle utiliser pour aider à la dilution du lait dans l’ensemble. Elle sert les dents même si les larmes se mettent à couler le long de ses joues. C’est plus fort qu’elle. Elle se tient droite, elle évite tout contacte lacrymal avec cette potion qu’elle ne pourrait même plus maitriser si elle le voulait. Elle ne répond pas parce qu’elle n’est même plus capable de prendre sa propre défense.
Elle subit. Elle a envie de tout envoyer balader. Tout. L’enseignant. Cette potion. Ce test. La médicomagie. Sa famille. Ses amis. Tout. Elle a envie de tout laisser tomber. Elle n’a même plus envie de savoir. Et évidemment sa voix déraille alors qu’elle répond.
- Augmenter le feu. Attendre l’ébullition complète. Retirer la pellicule. Saupoudrer de 50 oeils de scarabés. Baisser les flammes. Attendre le refroidissement avec un sortilège mélangeur perpétuel. Terminé.
Elle incapable de faire des phrase mais au moins est elle capable de réciter les étapes de la potions sans même regarder le manuel ouvert à côté d’elle. Parce qu’elle connait cette potion. Parce qu’elle la maitrise. D’habitude.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Mer 8 Sep 2021 - 23:27
La pression. Il est rare que tu l'infliges aussi fort à une élève de son acabit. Parce que finalement, face à toi, c'est Juliet Blackthorn. Si le nom est déjà présent, tu connais l'élève, ses capacités, et tu dirais même que tu as une certaine affection pour elle. Alors que tu posais l'ultime question, tu savais que sa réponse serait celle qu'elle te donne en l'instant. Pourtant, tu ne regrettes pas tes actes. Loin de là. Et s'il fallait recommencer, tu le ferais. Sans la moindre hésitation et sans le moindre scrupule. Parce qu'il y aura toujours une différence entre favori et favoriser.
Par coeur. C'était sa réponse. Du par coeur. Comme un enfant récitant une table de multiplication. Et tu ne doutes pas que pour beaucoup de tes prédécesseurs, et même de tes semblables, ce genre de réponses aurait plu. Mais toi, toi ! Tu admires la connaissance, et regrettes le talent en l'état. Magnifique. Vous voila prête à écrire un livre de recette. Peut-être devriez-vous revoir votre orientation professionnelle, Miss Blackthorn ? Le ton est sec, à la hauteur de son état émotionnel, tu n'en disconviens pas. Peut-être un peu trop, mais tu doutes qu'elle franchisse le pas de prendre la mouche, et de quitter la salle de classe. Amateur de pari, tu restes persuadé que quelque part, son éducation l'en empêche. Un éducation que tu connais si bien, qui clive énormément de gens. Partir maintenant, c'est échouer. Partir maintenant, c'est se condamner à faire face et à dévoiler une vérité qu'elle a cherché à protéger jusqu'à maintenant. Car elle est consciente de la réponse de ce test qu'elle prépare, tu n'en doutes pas une seconde.
Réalité. Ce que l'on aimerait et la réalité sont souvent deux choses totalement différentes. On se plait à croire qu'il n'en est rien et pourtant, c'est le cas. Soupirant, tu n'avais pas prévu aujourd'hui d'enseigner et te voila bien entrain de le faire, d'une manière totalement peu orthodoxe. Mais qui viendra te jeter la pierre hein ? Allez récupérer les yeux de scarabées. L'ordre est clair, et pourtant plus doux que précédemment. Et alors qu'elle s'exécute, tu prend le pli d'ajuster le feu pour elle, de déplacant de fait à une place qui sera du coup juste à coté d'elle. L'art des Potions, c'est comme la vie. On peut croire que tout est écrit, Miss Blackthorn, mais parfois, il faut savoir composer avec. Vous m'avez menti sur la raison de votre présence ici. Alors maintenant, dites-le. Dites la vérité. Pourquoi êtes-vous ici ? Dernière chance pour elle. Ultime demande que tu formules. Si la réponse ne te convient pas, la jeune femme prendra alors le risque de se voir interdite l'entrée à cette pièce.
Par coeur. C'était sa réponse. Du par coeur. Comme un enfant récitant une table de multiplication. Et tu ne doutes pas que pour beaucoup de tes prédécesseurs, et même de tes semblables, ce genre de réponses aurait plu. Mais toi, toi ! Tu admires la connaissance, et regrettes le talent en l'état. Magnifique. Vous voila prête à écrire un livre de recette. Peut-être devriez-vous revoir votre orientation professionnelle, Miss Blackthorn ? Le ton est sec, à la hauteur de son état émotionnel, tu n'en disconviens pas. Peut-être un peu trop, mais tu doutes qu'elle franchisse le pas de prendre la mouche, et de quitter la salle de classe. Amateur de pari, tu restes persuadé que quelque part, son éducation l'en empêche. Un éducation que tu connais si bien, qui clive énormément de gens. Partir maintenant, c'est échouer. Partir maintenant, c'est se condamner à faire face et à dévoiler une vérité qu'elle a cherché à protéger jusqu'à maintenant. Car elle est consciente de la réponse de ce test qu'elle prépare, tu n'en doutes pas une seconde.
Réalité. Ce que l'on aimerait et la réalité sont souvent deux choses totalement différentes. On se plait à croire qu'il n'en est rien et pourtant, c'est le cas. Soupirant, tu n'avais pas prévu aujourd'hui d'enseigner et te voila bien entrain de le faire, d'une manière totalement peu orthodoxe. Mais qui viendra te jeter la pierre hein ? Allez récupérer les yeux de scarabées. L'ordre est clair, et pourtant plus doux que précédemment. Et alors qu'elle s'exécute, tu prend le pli d'ajuster le feu pour elle, de déplacant de fait à une place qui sera du coup juste à coté d'elle. L'art des Potions, c'est comme la vie. On peut croire que tout est écrit, Miss Blackthorn, mais parfois, il faut savoir composer avec. Vous m'avez menti sur la raison de votre présence ici. Alors maintenant, dites-le. Dites la vérité. Pourquoi êtes-vous ici ? Dernière chance pour elle. Ultime demande que tu formules. Si la réponse ne te convient pas, la jeune femme prendra alors le risque de se voir interdite l'entrée à cette pièce.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1947
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4334
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Sam 18 Sep 2021 - 13:13
Aussi étrange que cela puisse paraitre, réciter bêtement ces étapes de confection soulagent l’esprit de la blonde un instant. Juste un instant. Le temps de lui redonner un peu de courage… ou de force plutôt. Le temps de se remettre les idées en place. Elle récite, stupidement peut être, mais ça a le mérite de l’apaiser un petit peu. De la remettre sur les rails. Et au plus elle parle, au moins sa voix ne déraille. Se concentrer sur cette question aura au moins eut le mérité de calmer la crise d’angoisse qui menacer de s’emparer de sa psyché.
Alors peut importe le sarcasme de son interlocuteur. Peu importe ce qu’il pouvait penser d’elle à cet instant précis. Elle avait su retrouver un semblant de calme et d’apaisement. Si elle n’avait pas fait ça, elle aurait sûrement fait ce dont elle rêvait. Tout plaquer. Ne plus jamais revenir. Tout laisser tomber et repartir à zero quelque part, ailleurs, n’importe tout sauf en écosse.
Elle ne répond pas. Un silence de mort s’installe alors que ses yeux sont baissés sur la potion qu’elle prépare. Elle ne la regarde pas vraiment en réalité. Elle sait qu’elle a du temps devant elle avant que l’ébullition ne soit complète. Mais le Maître des Potions semble décidé à accélérer le processus. Telle une marionnette, elle se tourne pour récupérer les cinquante yeux de scarabé qu’elle a compté soigneusement à l’aide d’une pince à épiler. Ca aussi, ça avait eut le mérite de la calmer. Peut être qu’elle devrait recommence…
Alors qu’elle revient à sa place, le Nordien a prit celle juste à côté. Il a augmenté les flammes et l’ébulition est complète mais la pellicule n’est pas encore suffisamment formée pour pouvoir la retirer aisément. Elle pose les scarabées entre eux et jete un regard en coin à ce Professeur qu’elle admirait tant alors qu’il énonce un de ces principes de vie que les plus concernés considèrent toujours à tort comme particulièrement stupide.
Comment pouvait elle composer avec ce qu’elle avait ce qu’elle craignait se révélait exact ? Comment une très jeune étudiante de sang-pur qui n’avait pas encore commencé son internat pouvait elle être enceinte d’un jeune homme de sang-mêlé et à qui elle ne parlait même plus sans vraiment en savoir les raisons… ? Elle ne pouvait pas composer avec ça.
- Je pense que je suis enceinte.
Les mots sont sortis sur un ton si neutre, si blanc qu’on aurait pu croire que ce n’était pas elle qui les avait prononcés. Et comme si ce qu'elle venait de dire n'avait aucune espèce d'importance, elle attrape deux fines baguettes de bois pour retirer d'un geste delicat la totalité de la pellicule qui recouvre sa potion.
Alors peut importe le sarcasme de son interlocuteur. Peu importe ce qu’il pouvait penser d’elle à cet instant précis. Elle avait su retrouver un semblant de calme et d’apaisement. Si elle n’avait pas fait ça, elle aurait sûrement fait ce dont elle rêvait. Tout plaquer. Ne plus jamais revenir. Tout laisser tomber et repartir à zero quelque part, ailleurs, n’importe tout sauf en écosse.
Elle ne répond pas. Un silence de mort s’installe alors que ses yeux sont baissés sur la potion qu’elle prépare. Elle ne la regarde pas vraiment en réalité. Elle sait qu’elle a du temps devant elle avant que l’ébullition ne soit complète. Mais le Maître des Potions semble décidé à accélérer le processus. Telle une marionnette, elle se tourne pour récupérer les cinquante yeux de scarabé qu’elle a compté soigneusement à l’aide d’une pince à épiler. Ca aussi, ça avait eut le mérite de la calmer. Peut être qu’elle devrait recommence…
Alors qu’elle revient à sa place, le Nordien a prit celle juste à côté. Il a augmenté les flammes et l’ébulition est complète mais la pellicule n’est pas encore suffisamment formée pour pouvoir la retirer aisément. Elle pose les scarabées entre eux et jete un regard en coin à ce Professeur qu’elle admirait tant alors qu’il énonce un de ces principes de vie que les plus concernés considèrent toujours à tort comme particulièrement stupide.
Comment pouvait elle composer avec ce qu’elle avait ce qu’elle craignait se révélait exact ? Comment une très jeune étudiante de sang-pur qui n’avait pas encore commencé son internat pouvait elle être enceinte d’un jeune homme de sang-mêlé et à qui elle ne parlait même plus sans vraiment en savoir les raisons… ? Elle ne pouvait pas composer avec ça.
- Je pense que je suis enceinte.
Les mots sont sortis sur un ton si neutre, si blanc qu’on aurait pu croire que ce n’était pas elle qui les avait prononcés. Et comme si ce qu'elle venait de dire n'avait aucune espèce d'importance, elle attrape deux fines baguettes de bois pour retirer d'un geste delicat la totalité de la pellicule qui recouvre sa potion.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Mar 28 Sep 2021 - 21:11
Croyance. Croire c'est une chose. Etre sur en est une autre. Et il était évident depuis un petit moment déjà que ce qu'était venu chercher l'étudiante en ce lieu, c'était une certitude. Le doute, l'angoisse, l'ignorance de ce que serait finalement le résultat : tout expliquait jusque là son comportement, ses gestes presque imprécis, ses réactions parfois trop vives... La jeune sorcière était à fleur de peau, et pour le Nordien, c'était déjà un signe évident de la vérité qu'elle avait tenté de dissimuler.
Supposition. "Et votre famille n'est pas au courant." Æsbjörn était peut-être d'apparence étrange, mais pas idiot. La jeune femme avait choisi de venir ici pour préparer une potion basique. Elle avait pioché dans les réserves du professeur et cela même avant de lui avoir demandé une quelconque permission -encore que chaque étudiant, pour peu qu'il le renseigne sur le registre- pouvait se servir dans les ingrédients qui composait cette potion. Mais elle ! Elle ! Elle n'avait pas choisi de se servir à l'hopital, ni même auprès de sa famille, qui possède une boutique et un marché dans l'art des potions. Elle avait choisi de venir ici, à l'abri des regards de tous et sous couvert d'une fausse excuse. L'évidence même était alors qu'elle voulait se cacher des siens. Est-ce à dire que l'enfant serait illégitime ? Mal-venu ? Intéressant, autant que problématique.
Le calme après la tempête. Juliet Blackthorn n'était pas n'importe qui. Oh, au Diable sa famille et son lignage aux yeux du Viking, n'était-il lui-même pas membre de l'aristocratie par le sang ? Mais la jeune femme était une personne à se montrer apte à susciter ordinairement l'intérêt du professeur que pouvait être le colosse. Alors, bien qu'offensé de ce mensonge inutile, l'homme déclara : "Allez ajouter 3 mesures d'aconit à la potion du fond, ensuite revenez vous asseoir." Preuve en était de sa confiance en l'étudiante, car peu souvent il aurait demandé pareil acte. La préparation de la potion Tue-Loup avait un but, et il était de sa responsabilité de la réussir sans l'once d'une déviance. Mais il savait qu'à s'acharner sur sa potion, la blonde finirait réellement par la rater alors l'heure était venu pour elle du répit. Nuance cependant, le potioniste ne pouvait pas s'occuper et de plonger ses yeux de scarabées, et des mesures d'aconit.
Précision. Calmement, Æs' tourna sa baguette au dessus de la potion, qui semblait réagir au mouvement de celle-ci à la même manière que si une louche mélangeait ce qu'elle contenait. Et déjà, la couleur s'annonçait comme belle, déjà le professeur savait qu'elle serait réussie. "Prenez une éprouvette derrière vous, et une pique pour votre doigt." Inutile de trancher sa main, quelques goutes de sang suffiraient à en avoir le coeur net. Et bientôt, elle serait fixée. Bientôt elle saurait ce qu'il en est de son état.
Supposition. "Et votre famille n'est pas au courant." Æsbjörn était peut-être d'apparence étrange, mais pas idiot. La jeune femme avait choisi de venir ici pour préparer une potion basique. Elle avait pioché dans les réserves du professeur et cela même avant de lui avoir demandé une quelconque permission -encore que chaque étudiant, pour peu qu'il le renseigne sur le registre- pouvait se servir dans les ingrédients qui composait cette potion. Mais elle ! Elle ! Elle n'avait pas choisi de se servir à l'hopital, ni même auprès de sa famille, qui possède une boutique et un marché dans l'art des potions. Elle avait choisi de venir ici, à l'abri des regards de tous et sous couvert d'une fausse excuse. L'évidence même était alors qu'elle voulait se cacher des siens. Est-ce à dire que l'enfant serait illégitime ? Mal-venu ? Intéressant, autant que problématique.
Le calme après la tempête. Juliet Blackthorn n'était pas n'importe qui. Oh, au Diable sa famille et son lignage aux yeux du Viking, n'était-il lui-même pas membre de l'aristocratie par le sang ? Mais la jeune femme était une personne à se montrer apte à susciter ordinairement l'intérêt du professeur que pouvait être le colosse. Alors, bien qu'offensé de ce mensonge inutile, l'homme déclara : "Allez ajouter 3 mesures d'aconit à la potion du fond, ensuite revenez vous asseoir." Preuve en était de sa confiance en l'étudiante, car peu souvent il aurait demandé pareil acte. La préparation de la potion Tue-Loup avait un but, et il était de sa responsabilité de la réussir sans l'once d'une déviance. Mais il savait qu'à s'acharner sur sa potion, la blonde finirait réellement par la rater alors l'heure était venu pour elle du répit. Nuance cependant, le potioniste ne pouvait pas s'occuper et de plonger ses yeux de scarabées, et des mesures d'aconit.
Précision. Calmement, Æs' tourna sa baguette au dessus de la potion, qui semblait réagir au mouvement de celle-ci à la même manière que si une louche mélangeait ce qu'elle contenait. Et déjà, la couleur s'annonçait comme belle, déjà le professeur savait qu'elle serait réussie. "Prenez une éprouvette derrière vous, et une pique pour votre doigt." Inutile de trancher sa main, quelques goutes de sang suffiraient à en avoir le coeur net. Et bientôt, elle serait fixée. Bientôt elle saurait ce qu'il en est de son état.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Mer 29 Sep 2021 - 21:56
Le fait de le dire à voix haute n’a absolument pas donné à Juliet l’impression de réaliser. D’ailleurs la voix ne semble pas être la sienne. elle est si neutre, si détachée…Elle ne semble pas sortir de sa bouche, elle ne semble pas sortir de son corps. Elle a l’impression de ne pas parler d’elle. Comment était ce possible ? Comment pouvait on imaginer que Juliet Blackthorn pouvait être enceinte ?
Elle lève les yeux vers le Professeur alors qu’il énonce un fait évident. Non, sa famille n’était pas au courant. Evidemment que non. Elle avait vingt et un an. Elle n’était pas mariée, elle n’était pas fiancée. Elle ne fréquentait même plus celui qui devait être le père. Et si sa famille savait qu’elle fréquentait @Elio Cooper , elle aurait eut des problèmes… Alors s’ils savaient qu’elle était enceinte… Non elle ne voulait même pas y penser. Elle ne répond rien mais son regard en dit long.
D’un phrase impérative, le Nordien lui impose d’aller s’occuper de la potion tue-loup qui mijote plus loin. Sur le moment elle hésite, regarde ses mains qui tremblent encore. Elle sait à quel point cette potion est sensible, elle sait à quel point on ne badine pas avec. Pourtant, la voix du Od’donnir impose une réaction et n’appelle pas la moindre possibilité de contestation. Alors elle se dirige vers la potion et se concentre alors qu’elle prend une pipette propre et la glisse dans le flacon d’aconit. Trois mesures. Trois gouttes parfaites. Ni trop grandes, ni trop petites. L’espace d’un instant, elle est aspirée par l’exigence qu’impose cette concoction qu’elle oublie ce pourquoi elle est là.
Trois gouttes parfaites. Ni trop grandes, ni trop petites. Et la voit du Nordien la rappelle à l’évidence. Un coup d’oeil a sa potion et elle se rend compte que l’issue est proche. La vérité est proche. Proche et effrayante. La délivrance ou la descente aux enfers. Elle déglutit difficilement et hoche la tête avant de prendre une petit dague pour s’entailler la main.
- J’ai peur.
Les mots sont adressés autant à elle même qu’à son Professeur. Pourtant, elle ne se débine pas. Elle ne peut plus nier l’évidence. Elle doit savoir. D’une main tremblante, elle s’entaille le bout de l’index de sa main gauche, juste de quoi faire tomber une goutte dans la potion. Et c’est plus fort qu’elle, elle ferme les yeux. Incapable de faire face…
Elle lève les yeux vers le Professeur alors qu’il énonce un fait évident. Non, sa famille n’était pas au courant. Evidemment que non. Elle avait vingt et un an. Elle n’était pas mariée, elle n’était pas fiancée. Elle ne fréquentait même plus celui qui devait être le père. Et si sa famille savait qu’elle fréquentait @Elio Cooper , elle aurait eut des problèmes… Alors s’ils savaient qu’elle était enceinte… Non elle ne voulait même pas y penser. Elle ne répond rien mais son regard en dit long.
D’un phrase impérative, le Nordien lui impose d’aller s’occuper de la potion tue-loup qui mijote plus loin. Sur le moment elle hésite, regarde ses mains qui tremblent encore. Elle sait à quel point cette potion est sensible, elle sait à quel point on ne badine pas avec. Pourtant, la voix du Od’donnir impose une réaction et n’appelle pas la moindre possibilité de contestation. Alors elle se dirige vers la potion et se concentre alors qu’elle prend une pipette propre et la glisse dans le flacon d’aconit. Trois mesures. Trois gouttes parfaites. Ni trop grandes, ni trop petites. L’espace d’un instant, elle est aspirée par l’exigence qu’impose cette concoction qu’elle oublie ce pourquoi elle est là.
Trois gouttes parfaites. Ni trop grandes, ni trop petites. Et la voit du Nordien la rappelle à l’évidence. Un coup d’oeil a sa potion et elle se rend compte que l’issue est proche. La vérité est proche. Proche et effrayante. La délivrance ou la descente aux enfers. Elle déglutit difficilement et hoche la tête avant de prendre une petit dague pour s’entailler la main.
- J’ai peur.
Les mots sont adressés autant à elle même qu’à son Professeur. Pourtant, elle ne se débine pas. Elle ne peut plus nier l’évidence. Elle doit savoir. D’une main tremblante, elle s’entaille le bout de l’index de sa main gauche, juste de quoi faire tomber une goutte dans la potion. Et c’est plus fort qu’elle, elle ferme les yeux. Incapable de faire face…
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Ven 1 Oct 2021 - 21:44
Confiance. Elle est relative en l'instant. L'étudiante a su montrer bien des fois au Nordien que ses actions étaient précises, rigoureuses, mais la Tue-Loup... Cette potion était de sa responsabilité et donc, c'est d'un regard inquisiteur, en coin néanmoins, que l'homme suit le déplacement de la femme, de ses faits et gestes, même si d'une certaine manière, échouer pourrait normalement à cette étape être rattrapable. Mais comme il s'y attend, elle se montre d'une précision sans faille, incroyablement détachée de son problème personnel sur un court instant. Brave petite Blackthorn. Juliet avait aux yeux du Viking tout de la petite fille parfaite. Le genre qu'il aurait parfaitement pu détester étant petit, et adolescent. Et que ce bon vieux Cameron aurait lui adoré. Heureusement pour elle, la blonde avait quelques prédispositions en potions, ce qui la rendait potable, acceptable aux yeux du colosse.
Vérité. Elle est présente, ou le sera bientot. D'ici quelques minutes, la vérité éclatera au grand jour et qui sait, peut-être que miss parfaite ne le sera plus autant. Peut-être que la famille Blackthorn aura bientot le bonheur d'annoncer au monde la venue d'un nouveau membre. Et rien qu'à voir l'attitude de la possible future mère, il est probable qu'Æsbjörn choissise de se joindre à la délégation Muller qui ira féliciter l'aristocratie pour cette grande et merveilleuse nouvelle. Une idée qui le fait sourire, le Nordien, alors qu'il prend une louche pour récupérer la partie utile de la potion et de la glisser dans une éprouvette. Il ne manque plus qu'un seul ingrédient.
Yeux clos. Il s'étonne, encore. Elle ferme les yeux. Parce qu'elle a peur du sang ? Ou parce qu'elle a peur du résultat ? C'est un soupir qui s'échappe alors de l'enseignant, tandis qu'il constate cette attitude couarde. Que se serait-il passé si jadis, il avait agi ainsi face aux lézards immense qu'il avait rencontré ? Que se serait-il passé si il avait fermé les yeux, ne pouvant se résigner à faire face au monde ? Et elle, elle ne pouvait décemment pas faire un effort ? Ne pouvait-elle pas se résigner à accepter ce qui était déjà scellé ? Cette attitude, déplorable aux yeux du Nordien, indiquait clairement que Juliet Blackthorn n'était...
Pas prête. L'éprouvette au creux de la main du viking, il laissa une goutte de sang de la jeune femme venir se mélanger à la décoction, avant de mélanger le tout d'un mouvement vif en s'éloignant de quelques pas. Il savait ce qu'il allait faire. Il savait ce qu'elle méritait, pour son attitude. Alors il n'hésita pas, regardant sans s'en cacher le résultat et restant pourtant silencieux, tout en rangeant la potion dans un pan de son habit. "Mouais... Dans dix minutes, oubliez pas d'ajouter une quatrième goutte d'aconit. Comme les trois premières. Je vous fais confiance, Blackthorn." ajouta-t-il en s'en allant, sortant de la pièce. Le résultat ? Il le partagerait avec la jeune femme quand elle viendrait lui montrer qu'elle a le courage d'entendre la vérité. Car après tout, son cours n'a jamais été pour les fillettes ou les chouineuses.
Vérité. Elle est présente, ou le sera bientot. D'ici quelques minutes, la vérité éclatera au grand jour et qui sait, peut-être que miss parfaite ne le sera plus autant. Peut-être que la famille Blackthorn aura bientot le bonheur d'annoncer au monde la venue d'un nouveau membre. Et rien qu'à voir l'attitude de la possible future mère, il est probable qu'Æsbjörn choissise de se joindre à la délégation Muller qui ira féliciter l'aristocratie pour cette grande et merveilleuse nouvelle. Une idée qui le fait sourire, le Nordien, alors qu'il prend une louche pour récupérer la partie utile de la potion et de la glisser dans une éprouvette. Il ne manque plus qu'un seul ingrédient.
Yeux clos. Il s'étonne, encore. Elle ferme les yeux. Parce qu'elle a peur du sang ? Ou parce qu'elle a peur du résultat ? C'est un soupir qui s'échappe alors de l'enseignant, tandis qu'il constate cette attitude couarde. Que se serait-il passé si jadis, il avait agi ainsi face aux lézards immense qu'il avait rencontré ? Que se serait-il passé si il avait fermé les yeux, ne pouvant se résigner à faire face au monde ? Et elle, elle ne pouvait décemment pas faire un effort ? Ne pouvait-elle pas se résigner à accepter ce qui était déjà scellé ? Cette attitude, déplorable aux yeux du Nordien, indiquait clairement que Juliet Blackthorn n'était...
Pas prête. L'éprouvette au creux de la main du viking, il laissa une goutte de sang de la jeune femme venir se mélanger à la décoction, avant de mélanger le tout d'un mouvement vif en s'éloignant de quelques pas. Il savait ce qu'il allait faire. Il savait ce qu'elle méritait, pour son attitude. Alors il n'hésita pas, regardant sans s'en cacher le résultat et restant pourtant silencieux, tout en rangeant la potion dans un pan de son habit. "Mouais... Dans dix minutes, oubliez pas d'ajouter une quatrième goutte d'aconit. Comme les trois premières. Je vous fais confiance, Blackthorn." ajouta-t-il en s'en allant, sortant de la pièce. Le résultat ? Il le partagerait avec la jeune femme quand elle viendrait lui montrer qu'elle a le courage d'entendre la vérité. Car après tout, son cours n'a jamais été pour les fillettes ou les chouineuses.
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Re: Please, hell, no pv. Ae
Dim 3 Oct 2021 - 16:01
Evidemment qu’elle n’était pas prête. Elle n’avait que vingt et un an et des poussières. Elle ne s’était jamais sentie l’âme d’une mère. Elle ne s’était jamais imaginé le devenir même. Elle n’avait que vingt et un an. Elle avait tout un avenir devant elle et dans cet avenir elle était censée devenir médicomage, elle était censée épousé un homme qui bien plairait à sa famille autant qu’il lui plaisait à elle…
Aujourd’hui elle n’avait rien de tout cela, ni de près ni de loin. Alors certes, elle avait un diplôme qui lui permettait d’exercer mais en tant qu’infirmière tout au plus. Elle n’avait pas de fiancé, pas même de petit ami. Et le père de cet enfant était tout sauf pour plaire à ses parents compte tenu du fait qu’il était un sang mêlé né de ce qu’ils considérait comme un traitre à leur sang…
Evidemment qu’elle a peur. Qu’elle est terrifié. Sa vie est sur le point de basculer. Elle aurait pu nier l’évidence mais elle fait face du mieux qu’elle peut. Elle s’entaille le doigts et ferme ses yeux durant cette instant suspendu où la goutte flotte entre sa peau et le liquide irisé de l’éprouvette. Il ne lui faut que quelques secondes. Que quelques secondes pour affronter cette peur qui lui brule les tripes. Et on ne lui accordera même pas.
"Mouais... Dans dix minutes, oubliez pas d'ajouter une quatrième goutte d'aconit. Comme les trois premières. Je vous fais confiance, Blackthorn." L’éprouvette à disparu et le Professeur avec alors qu’elle ouvre les yeux pour faire face. Ses yeux se posent sur la salle vide à l’exception de la potion tue-loup qui mijote.
Les jambes sciées par la traitrise qu’elle vient de subir de pleins fouet, Juliet lutte de toutes ses forces pour ne pas envoyer valser la potion qu’on a confié à sa surveillance. Et si elle le fait, c’est uniquement parce qu’elle pense à tout les lycan qui en ont besoin, dont Jolan.
- Connard…
Juliet n’est pas du genre à jurer et pourtant ce n’est pas le seul qualificatif qui lui vient en tête mais c’est celui qui lui apparait le plus approprié au comportement incroyablement indécent et empreint de malveillance du Nordien. Incapable de pleurer tant elle est soufflée par tant de perversité, la blonde profite des dix minutes qu’il lui reste pour se servir dans les armoires et reprendre de quoi faire la potion.
La quatrième goutte d’aconit est soigneusement ajouté à la mixture avant de se remettre au travail. La colère a chassé la peur mais le besoin de savoir est toujours présent. La concentration aiguisée par la rancoeur, la blonde prépare la mixture avec la précision qui la caractérise. Une goutte de sang et la potion irisée devient verte. Une goutte de sang et son univers s’effronde.
L’instinct de survie enclenche un mode automatique. Son visage est blême alors qu’elle débarrasse et nettoie sa paillasse, ne laissant aucune trace ce son passage si ce n’est une atmosphère pesante dans la pièce, abandonnant au passage une rondelette somme de gallions qui couvraient largement les frais engagés. L’argent n’avait jamais été un problème chez les Blackthorn. La discretion par contre…
Aujourd’hui elle n’avait rien de tout cela, ni de près ni de loin. Alors certes, elle avait un diplôme qui lui permettait d’exercer mais en tant qu’infirmière tout au plus. Elle n’avait pas de fiancé, pas même de petit ami. Et le père de cet enfant était tout sauf pour plaire à ses parents compte tenu du fait qu’il était un sang mêlé né de ce qu’ils considérait comme un traitre à leur sang…
Evidemment qu’elle a peur. Qu’elle est terrifié. Sa vie est sur le point de basculer. Elle aurait pu nier l’évidence mais elle fait face du mieux qu’elle peut. Elle s’entaille le doigts et ferme ses yeux durant cette instant suspendu où la goutte flotte entre sa peau et le liquide irisé de l’éprouvette. Il ne lui faut que quelques secondes. Que quelques secondes pour affronter cette peur qui lui brule les tripes. Et on ne lui accordera même pas.
"Mouais... Dans dix minutes, oubliez pas d'ajouter une quatrième goutte d'aconit. Comme les trois premières. Je vous fais confiance, Blackthorn." L’éprouvette à disparu et le Professeur avec alors qu’elle ouvre les yeux pour faire face. Ses yeux se posent sur la salle vide à l’exception de la potion tue-loup qui mijote.
Les jambes sciées par la traitrise qu’elle vient de subir de pleins fouet, Juliet lutte de toutes ses forces pour ne pas envoyer valser la potion qu’on a confié à sa surveillance. Et si elle le fait, c’est uniquement parce qu’elle pense à tout les lycan qui en ont besoin, dont Jolan.
- Connard…
Juliet n’est pas du genre à jurer et pourtant ce n’est pas le seul qualificatif qui lui vient en tête mais c’est celui qui lui apparait le plus approprié au comportement incroyablement indécent et empreint de malveillance du Nordien. Incapable de pleurer tant elle est soufflée par tant de perversité, la blonde profite des dix minutes qu’il lui reste pour se servir dans les armoires et reprendre de quoi faire la potion.
La quatrième goutte d’aconit est soigneusement ajouté à la mixture avant de se remettre au travail. La colère a chassé la peur mais le besoin de savoir est toujours présent. La concentration aiguisée par la rancoeur, la blonde prépare la mixture avec la précision qui la caractérise. Une goutte de sang et la potion irisée devient verte. Une goutte de sang et son univers s’effronde.
L’instinct de survie enclenche un mode automatique. Son visage est blême alors qu’elle débarrasse et nettoie sa paillasse, ne laissant aucune trace ce son passage si ce n’est une atmosphère pesante dans la pièce, abandonnant au passage une rondelette somme de gallions qui couvraient largement les frais engagés. L’argent n’avait jamais été un problème chez les Blackthorn. La discretion par contre…
Rp terminé
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
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