- InvitéInvité
this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Mar 14 Sep 2021 - 16:23
6 septembre 2021 - début d'après midi
La salle commune était bondée et June avait vraiment besoin de silence. Elle aurait pu rentrer travailler chez elle mais elle savait qu’à cette heure avancée de l’après midi, @Peter Drummond ne serait pas encore rentré et la douce June avait encore du mal à se sentir chez elle alors qu’il y avait eut tant de turn over au sein de cette colocation dont elle avait parfois encore du mal à définir les pourtours. Elle aurait aussi pu aller à la bibliothèque mais elle se serait sentie trop au calme. Elle avait besoin d’un peu de bruit, d’une micro dose de distraction pour savoir se concentrer…
L’Australienne avait donc trouvé refuge au sein même de l’AECES. Le club qu’elle soutenait et dont elle était membre depuis sa fondation par Aphrodite Iraklidis il y a trois ans de cela avait désormais une petite pièce au quatrième étage dans l’aile ouest pour se réunir. La salle était petite et sûrement trop meublée pour l’espace restreint mais June aimait beaucoup ce qu’elles avaient mit en place avec @Inès Saouli , la nouvelle présidente.
Elle s’était installé dans un des vieux fauteuils de cuir et elle avait étale ses livres et ses revues autour d’elle, parfois dans un équilibre très instable, alors qu’elle même était en tailleur avec une pochette de cuir solide et du parchemin sur ses genoux. Elle avait eut une idée de papier à proposer à @Éphrem Volkov sur les incroyables différences qu’il y avait entre les sanctions liées aux violences commises sur les humains et celles commises sur les créature magiques. Elle n’avait vraiment pas apprécié la réponse à sa question du Premier Ministre lors de son talkshow sur Wizardgram et elle avait bien l’intention de rebondir dessus.
- Merde !!!
Son code pénal magique qu’elle avait posé sur l’accoudoir du canapé d’à côté bascula alors qu’elle se penchait pour récupérer un article de la gazette sur sorcier qu’elle entendait prendre comme cas d’espèce pour illustrer ses propos. La chute, sonore compte tenu du poids de l’objet, avait emporté avec plusieurs autres ouvrages…
Peut être aurait elle dû s’installer sur la table qui n’était pas à deux mètres d’elle…
La salle commune était bondée et June avait vraiment besoin de silence. Elle aurait pu rentrer travailler chez elle mais elle savait qu’à cette heure avancée de l’après midi, @Peter Drummond ne serait pas encore rentré et la douce June avait encore du mal à se sentir chez elle alors qu’il y avait eut tant de turn over au sein de cette colocation dont elle avait parfois encore du mal à définir les pourtours. Elle aurait aussi pu aller à la bibliothèque mais elle se serait sentie trop au calme. Elle avait besoin d’un peu de bruit, d’une micro dose de distraction pour savoir se concentrer…
L’Australienne avait donc trouvé refuge au sein même de l’AECES. Le club qu’elle soutenait et dont elle était membre depuis sa fondation par Aphrodite Iraklidis il y a trois ans de cela avait désormais une petite pièce au quatrième étage dans l’aile ouest pour se réunir. La salle était petite et sûrement trop meublée pour l’espace restreint mais June aimait beaucoup ce qu’elles avaient mit en place avec @Inès Saouli , la nouvelle présidente.
Elle s’était installé dans un des vieux fauteuils de cuir et elle avait étale ses livres et ses revues autour d’elle, parfois dans un équilibre très instable, alors qu’elle même était en tailleur avec une pochette de cuir solide et du parchemin sur ses genoux. Elle avait eut une idée de papier à proposer à @Éphrem Volkov sur les incroyables différences qu’il y avait entre les sanctions liées aux violences commises sur les humains et celles commises sur les créature magiques. Elle n’avait vraiment pas apprécié la réponse à sa question du Premier Ministre lors de son talkshow sur Wizardgram et elle avait bien l’intention de rebondir dessus.
- Merde !!!
Son code pénal magique qu’elle avait posé sur l’accoudoir du canapé d’à côté bascula alors qu’elle se penchait pour récupérer un article de la gazette sur sorcier qu’elle entendait prendre comme cas d’espèce pour illustrer ses propos. La chute, sonore compte tenu du poids de l’objet, avait emporté avec plusieurs autres ouvrages…
Peut être aurait elle dû s’installer sur la table qui n’était pas à deux mètres d’elle…
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Sam 18 Sep 2021 - 14:04
(tenue) La danseuse aux jambes incendiées avait évité soigneusement la plupart des événements festifs de début d’année, discrète sur le terrain universitaire comme à son habitude. Althea n’avait jamais été du genre à trop se mêler aux foules, la faute à un horaire de ballerine strictement chargé à l’adolescence, puis un désintérêt relatif pour la plupart des bêtises qui s’y tramaient généralement. Il lui fallait une humeur particulière pour rejoindre autrui, mais lorsque c’était le cas, elle était capable des pires conneries, la belle. Elle n’avait pas volé sa place de wright, bien qu’on la prenne plus souvent qu’autrement pour une grymm – la faute à un maintient droit et un air de suffisance généralement étampé sur ses traits réguliers.
Pourtant, à force de persuasion – et c’était peu dire, @Inès Saouli tenait davantage de la mouche du coche qu’autre chose lorsqu’elle était déterminée, la Wallonne avait été convaincue de rejoindre les rangs de l’aeces. Elle avait affirmé d’emblée que pour crier et faire des flashmobs de dénonciation, ils pouvaient l’oublier d’office, mais son refus teinté de yeux levés au ciel cachait une certaine curiosité – pour les droits des femmes, pour ceux des nés-moldus … pour ce qui la concernait de près. Sous son absence d’intérêt partiellement feinte, elle avait posé quelques questions, mais s’était fait renvoyer des devoirs au nez. Miséricorde, on ne lui avait pas vendu qu’elle devrait travailler pour faire partie de l’aeces.
Elle aurait pu lâcher l’affaire, la ballerine – autre chose à faire, certainement, mais là où le styx était sa famille, sa communauté, on n’y parlait jamais d’idéaux. On ne rêvait pas à un autre monde, on se contentait de le prendre tel qu’il était plutôt que de fantasmer une réalité meilleure. Son téléphone entre les doigts, un dernier soupir lâché face à une information qu’elle ne parvenait pas à trouver de façon satisfaisante, Althea prit la direction du quartier général de l’association. C’était petit, et rapiécé. Exigu. Tout ce qu’elle n’aimait pas particulièrement, le nez légèrement plissé en entrant dans la pièce étroite.
« Merde !!! », lâcha June alors que le péché d’Orgueil regardait aux alentours. « Je croyais te faire un meilleur effet que ça », glissa Althea en jetant un coup d’œil à la pokeby installée de façon précaire sur le canapé. Elle avait un air approximatif, June, comme une œuvre d’art qu’on n’aurait pas terminée – ça attirait le regard d’Althea, ses sensibilités d’artiste et de danseuse en manque de perfection. « Apparemment qu’il faut que je m’informe sur la déconstruction de l’hétéronormativité ou un truc du genre, pour le sit-in de lundi. » Les yeux qui roulèrent jusqu’au plafond. « J’ai essayé de faire le devoir comme une bonne écolière mais la moitié de ce que je trouve sur internet est tellement rempli de jargon militant que je me retrouver à googler la moitié des mots. Sérieux, comment vous voulez convaincre votre monde s’ils ont besoin d’apprendre des mots juste pour comprendre le sens de vos messages? » Elle préféra s’installer sur une chaise, dédaignant le canapé élimé sur lequel la sorcière s’était installée, mais posa son menton dans la coupe de ses paumes, les coudes finement posés sur ses cuisses. « Allez, aide-moi. Please, pour mes jolis yeux? » Charmante intrigante.
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Mar 21 Sep 2021 - 14:31
Des jours de recherches qui venaient de s’étaler et de s’éparpiller partout. Sur le canapé, sur le fauteuil, sur la table basse, par terre. Elle pestait parce qu’elle se connaissait assez pour savoir qu’elle n’avait surement rien numéroté, rien classé, rien organisé et qu’il allait lui falloir plusieurs minutes pour s’y retrouver dans toutes ses fouf’… Sauf que la patience n’était pas franchement le fort de la Pokeby.
Elle était a moitié à quatre pattes, la tête sous la table, les mains pleins des parchemins qu’elle ramassait au fur et à mesure dans une voix légèrement trainante vient a sortir des jurons qui s’égrainent dans son esprit. Elle ne pousse pas la vice jusqu’à ce cogner au plateau de la table qui l’abrite mais il lui faut quelques secondes pour relever la tête et croiser le minois contrarié de la D’Arenberg.
- C'est p'tete que surestimes un peu tes charmes !
Qu’elle répond sans une once d’hésitation en se redressant, un sourire en coin qui illumine ses lèvres. L’Australienne se remet sur ses pieds et se laisse tomber dans le petit fauteuil de cuir, abandonnant sur la table de bois les feuillets qu’elle venait de ramasser. Althéa de son côté vient de se poser sur une des chaises en justifiant sa présence.
- @Inès Saouli a donc finit par te faire abdiquer.
Voila une semaine que la nouvelle présidente de l’AECES faisait des pieds et des mains pour recruter. Si June était partisane de s’attacher à la qualité, plutôt qu’à la quantité, il fallait reconnaitre que la Saouli avait dégoté une adhérente interessante. June avait partagé quelques cours avec la wallonne, notamment celui de Sciences Politique, et elle avait toujours apprécié l’esprit aiguisé et sarcastique de la jeune femme.
Les complaintes de la Wright font rire la Reynolds qui se revoit quelques années plus tôt alors qu’elle essayait elle même de se deconstruire. Ca demandait du temps, de la patiente et beaucoup d’investissement, il fallait le reconnaitre.
- C’est vrai que c’est emmerdant au début, mais il faut bien mettre des noms sur des concept. On peut pas dire « quelqu’un qui se considère son genre comme étant celui assigné à sa naissance en raison de son sexe biologique » à chaque fois qu’on souhaite mentionner une personne cisgenre. T’imagine la taille de nos revendications sinon ?
La jeune femme lui demandait de l’aide et évidemment, trop gentille, la jolie June ne peut pas vraiment résister à ce genre oeillade, elle n’avait pas tort.
- Dit moi c’que je peux faire.
Elle était a moitié à quatre pattes, la tête sous la table, les mains pleins des parchemins qu’elle ramassait au fur et à mesure dans une voix légèrement trainante vient a sortir des jurons qui s’égrainent dans son esprit. Elle ne pousse pas la vice jusqu’à ce cogner au plateau de la table qui l’abrite mais il lui faut quelques secondes pour relever la tête et croiser le minois contrarié de la D’Arenberg.
- C'est p'tete que surestimes un peu tes charmes !
Qu’elle répond sans une once d’hésitation en se redressant, un sourire en coin qui illumine ses lèvres. L’Australienne se remet sur ses pieds et se laisse tomber dans le petit fauteuil de cuir, abandonnant sur la table de bois les feuillets qu’elle venait de ramasser. Althéa de son côté vient de se poser sur une des chaises en justifiant sa présence.
- @Inès Saouli a donc finit par te faire abdiquer.
Voila une semaine que la nouvelle présidente de l’AECES faisait des pieds et des mains pour recruter. Si June était partisane de s’attacher à la qualité, plutôt qu’à la quantité, il fallait reconnaitre que la Saouli avait dégoté une adhérente interessante. June avait partagé quelques cours avec la wallonne, notamment celui de Sciences Politique, et elle avait toujours apprécié l’esprit aiguisé et sarcastique de la jeune femme.
Les complaintes de la Wright font rire la Reynolds qui se revoit quelques années plus tôt alors qu’elle essayait elle même de se deconstruire. Ca demandait du temps, de la patiente et beaucoup d’investissement, il fallait le reconnaitre.
- C’est vrai que c’est emmerdant au début, mais il faut bien mettre des noms sur des concept. On peut pas dire « quelqu’un qui se considère son genre comme étant celui assigné à sa naissance en raison de son sexe biologique » à chaque fois qu’on souhaite mentionner une personne cisgenre. T’imagine la taille de nos revendications sinon ?
La jeune femme lui demandait de l’aide et évidemment, trop gentille, la jolie June ne peut pas vraiment résister à ce genre oeillade, elle n’avait pas tort.
- Dit moi c’que je peux faire.
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Sam 2 Oct 2021 - 18:17
(tenue) Installée avec grâce sur une chaise, Althea se rapproche de June pour l’observer, assise qu’elle est dans son propre canapé élimé. Elle pose le menton dans la coupe de ses mains, coudes posés sur ses cuisses en un portrait élégant. Quémande quelques parcelles d’attention et de savoir, avec les yeux pluvieux écarquillés qui laissent à peine la lumière éclairer leur bleu-gris. Ses plaintes la font rire, et elle a le rire brutal, la June, comme une provocation qui fend l’air sans dire s’il vous plait, ou merci. La Pokeby se moque d’elle sans méchanceté. « T’imagines la taille de nos revendications sinon? » La wright acquiesce, fin sourire peint sur un coin de ses lèvres. « J’avoue que ça ne tiendrait pas très bien sur une affiche dans une manifestation … », souffle Althea, l’air entendu. « Dit moi c’que je peux faire. » Encore, l’approximation. Les voyelles qui se plissent, les consonnes qui écrasent, sans demander la permission – elle a l’air de se moquer de tout, June, et pourtant, tant lui tient à cœur.
La ballerine souffle, ouvre son carnet, truffé de points d’interrogations et de mots encerclés de frustration. « Déjà, je n’arrive pas à trouver d’explications qui ne se contredisent pas sur les orientations sexuelles. J’ai l’impression que tout ce que je lis sur la bi- et la pansexualité se recoupe. Je veux bien, que ça ne tienne pas sur une pancarte, mais on dirait que ce sont des synonymes? Ou est-ce que tout le monde a besoin d’une étiquette précise pour se démarquer? Je n’arrive pas à voir les nuances. » Son ton est un peu agacé, à peine agaçant, frustration toute primaire d’écolière ne parvenant pas à voir le kaléidoscope sous ses yeux alors que d’autres semblent jongler avec tout ce jardon militant avec une aisance quasi-naturelle. Elle ne comprend pas pourquoi il faut tant d’étiquettes à l’univers, Althea – surtout qu’elle ne s’est jamais tout à fait posé de questions à ce sujet elle-même, et peut-être, alors, ne veut-elle se contenter de ce qu’elle connait.
Les hommes et leurs muscles finement découpés, les hommes et leurs tendances avilissantes de chevaliercrâneursauveur, les hommes qui vous mettent les mains sous les fesses avant de vous soulever pour mieux vous écraser le bassin du leur. Les hommes, et son cœur en téflon – rien n’y colle, sauf ceux qui l’abandonnent. Peut-être que la solution est ailleurs, alors, dans cet abandon parcellaire qui ne dit pas son nom, dans la confiance qui périme rapidement, le temps d’un weekend – Miguel, il ne lui a fait que du bien (et combien de fois, oh, combien de fois …), et la ballerine aux chaussons ardents garde d’agréables souvenirs de leur escapade ensoleillée. Peut-être est-ce le secret, alors. Les hommes et leurs mains, mais à rabais, à rebours – et jamais le cadran sans minuteur sonnant leur péremption annoncée.
Ses prunelles de pluie se relèvent de son cahier sur lequel elle s’apprête à prendre des notes, car elle a l’ironie mordante au fond de la gorge, mais sa démarche est sincère, à la Belge. Caressent les traits de la Reynolds, avant de pincer les lèvres. « et l’hétéronormativité, ok je comprends ce qu’est une norme, et je suis assez intelligente pour faire les maths : ça veut dire la norme hétérosexuelle. Mais je ne tombe que sur des théories et que sur bien peu de concret. Est-ce que tu voudrais bien me donner des exemples? » mais ne parle pas si fort, june, mes miroirs aux alouettes sont construits de certitudes que tu pourrais faire éclater. et tu danseras entre les paillettes qui scintilleront autour de ta chevelure emmêlée, les yeux doux, les yeux fous.
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Dim 3 Oct 2021 - 15:17
Des militants, il y en a de toute sorte et June ne peut pas prétendre qu’elle les aime tous. Les anarchistes, les gueulards, les révolutionnaires qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, les utopistes à la manque qui n’avaient pas une once de jugeote… June savaient que ces personnes étaient utiles malgré tout. Mais il étaient terriblement chronophage et énergivore. Parce qu’il fallait tout le temps les recalibrer, leur redéfinir les objectifs et les moyens qu’ils avaient… C’était usant. Vraiment usant.
Althéa n’était pas de ce genre la. Althéa était de ces jeunes femmes pleines de revendications mais qui ne savaient pas encore comment les exprimer. De celles qui s’interrogeaient avant de d’ouvrir la bouche. Celles qui avaient l’intelligence de se remettre en question avant toute chose. June n’avait pas toujours été ainsi. Elle n’avait pas toujours eut cette présence d’esprit. Tout feu tout flamme, elle aurait pu tout brûler. Mais pas la Wallonne qui arrache un sourire à la Reynolds en reconnaissant que les mots avaient leur importance. June se laisse aller dans le fond du fauteuil alors que la Wright sort un carnet couvert de griffonnage en tout genre, arrachant un smile à l’Australienne. La question posée, quant à elle, est pertinente mais démontre un oubli dans sa démarche de décontraction.
- Oui et non. Ca depend des personnes en réalité. La bisexualité, c’est être attiré indifféremment par un homme ou une femme. Ca exclue les autres identité de genre qui peuvent exister. La pansexualité se relève plus inclusive encore, puisque qu’il s’agit d’être attirée par la personne et non pas un genre. A priori, quelqu’un qui se définit comme bisexuel n’est pas attirée par une personne non-binaire par exemple. Alors que le pansexuel peut l’être. Tu m’suis ?
La néophyte se trompe. L’aisance est loin d’être naturelle en ce qui s’agit de ce prisme complexe qu’est la sexualité de l’être humain. Si elle l’était, leur engagement serait nul et non avenu puisqu’absolument non nécessaire. Tout l’intérêt de l’existance des association comme l’AECES commence par donner une visibilité et une explication à ces nuances. Quand aux étiquettes …
- La société dans laquelle on vit ne jure que par les étiquettes. Dans un monde parfait, on en aurait pas besoin parce que ls gens se ficheraient bien de savoir quelle est la sexualité de son voisin. Mais actuellement, on a besoin d’étiquette pour affirmer l’existence et exiger la reconnaissance de ce toutes ces identités… On ne peut pas nier la réalité, il nous faut composer avec.
Les jambes croisées sous elle, l’Australienne essaye d’expliquer le plus simplement possible des concepts qu’elle a du elle même apprivoiser. Ca ne la dérange pas d’expliquer à un auditoire aussi attentif que la Wallone mais en réalité, elle a surtout hâte d’entendre les réactions de celle-ci. June n’a pas la fibre purement pédagogique. Ce qui l’interesse vraiment, ce sont les débats qui s’inscrivent par la suite. La question d’après semble plus simple à la blondinette qui s’inspire d’un instant auprès de @Fiona Colquhoun et de sa fille :
- L’hétéronormativité c’est de demander à une petite fille « est ce que tu as un amoureux ? ». Et déconstruire cette hétéronormativité ça serait lui demander « est ce que tu as un amoureux ou une amoureuse ? ».
Althéa n’était pas de ce genre la. Althéa était de ces jeunes femmes pleines de revendications mais qui ne savaient pas encore comment les exprimer. De celles qui s’interrogeaient avant de d’ouvrir la bouche. Celles qui avaient l’intelligence de se remettre en question avant toute chose. June n’avait pas toujours été ainsi. Elle n’avait pas toujours eut cette présence d’esprit. Tout feu tout flamme, elle aurait pu tout brûler. Mais pas la Wallonne qui arrache un sourire à la Reynolds en reconnaissant que les mots avaient leur importance. June se laisse aller dans le fond du fauteuil alors que la Wright sort un carnet couvert de griffonnage en tout genre, arrachant un smile à l’Australienne. La question posée, quant à elle, est pertinente mais démontre un oubli dans sa démarche de décontraction.
- Oui et non. Ca depend des personnes en réalité. La bisexualité, c’est être attiré indifféremment par un homme ou une femme. Ca exclue les autres identité de genre qui peuvent exister. La pansexualité se relève plus inclusive encore, puisque qu’il s’agit d’être attirée par la personne et non pas un genre. A priori, quelqu’un qui se définit comme bisexuel n’est pas attirée par une personne non-binaire par exemple. Alors que le pansexuel peut l’être. Tu m’suis ?
La néophyte se trompe. L’aisance est loin d’être naturelle en ce qui s’agit de ce prisme complexe qu’est la sexualité de l’être humain. Si elle l’était, leur engagement serait nul et non avenu puisqu’absolument non nécessaire. Tout l’intérêt de l’existance des association comme l’AECES commence par donner une visibilité et une explication à ces nuances. Quand aux étiquettes …
- La société dans laquelle on vit ne jure que par les étiquettes. Dans un monde parfait, on en aurait pas besoin parce que ls gens se ficheraient bien de savoir quelle est la sexualité de son voisin. Mais actuellement, on a besoin d’étiquette pour affirmer l’existence et exiger la reconnaissance de ce toutes ces identités… On ne peut pas nier la réalité, il nous faut composer avec.
Les jambes croisées sous elle, l’Australienne essaye d’expliquer le plus simplement possible des concepts qu’elle a du elle même apprivoiser. Ca ne la dérange pas d’expliquer à un auditoire aussi attentif que la Wallone mais en réalité, elle a surtout hâte d’entendre les réactions de celle-ci. June n’a pas la fibre purement pédagogique. Ce qui l’interesse vraiment, ce sont les débats qui s’inscrivent par la suite. La question d’après semble plus simple à la blondinette qui s’inspire d’un instant auprès de @Fiona Colquhoun et de sa fille :
- L’hétéronormativité c’est de demander à une petite fille « est ce que tu as un amoureux ? ». Et déconstruire cette hétéronormativité ça serait lui demander « est ce que tu as un amoureux ou une amoureuse ? ».
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Sam 16 Oct 2021 - 15:06
(tenue) Les étiquettes. Peut-être est-ce parce que la ballerine ne veut pas être définie par les siennes qu’elle a du mal à métaboliser comment d’autres peuvent les réclamer avec autant de fierté. Les étiquettes, les identités à porter comme un fardeau. Née-moldue. Déshéritée. Bisexuelle sans expérience ailleurs que dans des relations hétérosexuelle – à moins qu’elle soit pansexuelle, en fin de compte, si elle se fie aux descriptions de June? Malgré les explications de la Pokeby, la d’Arenberg n’est pas certaine d’accepter le besoin de se définir ainsi. Depuis qu’elle découvre les termes, elle semble se poser toujours davantage de questions plutôt que de leur apporter des réponses. Est-ce que ça importe tellement, de définir ses attirances, plutôt que de les vivre? (( mais tu les as jamais tout à fait vécues, n’est-ce pas, Althea? )) Née-moldue, donc. Déshéritée. Bi ou pansexuelle, à définir, à délimitée. Malade d’un mal chronique – est-ce que ça compte dans les personnes en situation de handicap, ça, docteur? Et ça en fait, des tares sociales à porter. Est-ce qu’elle en a réellement envie, de ces étiquettes, la ballerine éclopée?
Non.
Alors elle ne réplique pas aux propos de June, ne veut pas s’épancher sur le mal que ça doit faire, de les porter. Se contente de hocher la tête, les yeux-ouragan qui se penchent sur son carnet, la tête qui s’épanche sur les mots plutôt que de laisser le cœur parler. Elle lui dirait, qu’elle comprend peut-être. Un peu? Non. Elle est le péché d’Orgueil. Lady Pride, qui, à défaut de se laisser engloutir par le monde pour qu’il n’en recrache que les os, a préféré se terrer dans la panse de la bête pour y installer sa demeure – ou l’empoisonner. Alors elle se tait, Althea, la moue qui ne laisse pas passer la tempête levée dans sa poitrine. Se concentre sur les traits de June, plutôt, son air à moitié fini dans ses vêtements trop grands à la garçonne, ses yeux lumineux devant sa ténacité.
« L’hétéronormativité c’est de demander à une petite fille « est ce que tu as un amoureux ? » » et hoche la tête. Ça, elle comprend. Ça lui parait un terrain moins miné que le reste, que les étiquettes, mais ça s’en rapproche quand même dangereusement. Alors comment éviter les écueils qu’elle n’a pas envie de laisser faucher son navire, sans trop en laisser filer? Vite, se montrer bonne élève. « J’imagine que ça n’encourage pas les enfants à s’imaginer que leurs attirances sont légitimes », souffle-t-elle du bout des lèvres. Les filles et leurs mains douces, les filles et leurs lèvres peintes, les filles, les filles, les filles – mais June n’y correspond pas, n’est-ce pas? Alors peut-être est-ce pourquoi elle se sent à l’aise, de lui demander. Les filles et leurs bouches en cœur, ça lui ressemble trop, c’est sournois, peut-être trop, ça peut prendre au piège, elle le sait, la capricieuse – elle le fait, elle aussi. « Tu as eu cette impression, toi, en grandissant? Ou tes parents étaient ouverts? » Vite, demander, quérir de l’assurance dans le vécu d’une autre.
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Mar 19 Oct 2021 - 21:01
La jolie brune s’interrogeait-elle sur sa sexualité où était-ce la curiosité normale d’une jeune femme moderne qui vivait avec son temps qui venait de s’exprimer ? June miserait une noise sur la première option mais simplement parce que les prunelles d’Althéa semblaient receler plus d’une interrogation intérieure. June n’avait jamais cru en ce que certains appelaient presque vulgairement le « gaydar ». Non, il y avait des signes mais seulement si la personne en face de vous acceptait de les exprimer. Il y en avait-il ? June n’en était pas certaine.
Quant aux étiquettes… Elle avait longtemps été de l’avis de l’étudiante en lettres. Elles étaient inutiles. Jusqu’à ce qu’elle finisse par comprendre qu’il n’était pas question de les imposer à qui que ce soit. Chacun était libre de se définir de la façon qu’il souhaiter, mais si la personne ressentait le besoin de porter cette étiquette alors… pourquoi le lui interdirait-on ?
Lh’étéronormativité semble plus intéresser la jeune femme. Où plutôt est elle d’avantage disposée à s’arrêter sur ce sujet. Il faut dire que c’est un très bon sujet puisqu’intimement lié à la notion de patriarcat. Mais la jolie blonde ne veut pas perdre en route la très belle brune alors elle se tait, elle l’écoute et elle sourit.
- Et pourtant elles le sont. Certains enfants ressentent des attirances marquées très tôt. D’autres personnes le découvre bien plus tard. Mais de manière générale, il s’agit de mettre au même niveau d’importante toutes sexualités. Ca fonctionne aussi avez les adultes, tu vois. Demander à une jeune femme lesbienne si elle a un copain c’est insidieusement l’encourager à rester au placard. Alors que si tu demandes si elle a quelqu’un, la discussion est plus ouverte. C’est difficile à mettre en place parce que l’hétéronormativité et le patriarcat sont très ancrés dans nos interactions sociales. C’est tellement considéré comme normal que c’est difficile de faire comprendre aux gens que ça ne l’est pas vraiment…
Longue tirade pour parler des autres. Elle n’a pas comprit, la Reynolds, qu’on attend d’elle qu’elle parle d’elle même. Peut être trop façonnée par les lutte militantes et pas assez par les crises existentielles qu’elle avait pu traverser adolescente. Elle éclate donc de rire à la question de la jeune femme à laquelle elle
- Mon père était militaire. Il serait incapable de te dire ce que sont l’hétéronormativité ou le patriarcat, où alors il répondrait que ce sont des conneries de bien pensants, pourtant c’était monnaie courant à la maison. Ma mère est plus compréhensive mais elle se rangeait toujours derrière l’avis tranché qu’avait mon père, c’était plus simple pour elle, j’imagine.
Elle passe outre les insultes homophobes et racistes qui pouvaient insidieusement s’étaler lors des dîners alors même que son propre petit frère essayait vainement d’assumer intérieurement son homosexualité… Elle a mit longtemps à se rendre compte, la Reynolds, que son père n’était pas le héro qu’il prétendait être. A comprendre qu’il y avait un monde au delà de ces schémas préconçus et contraignants.
- Et chez toi, c’était comment ?
Demande-t-elle, autant par curiosité que par envie de continuer cette conversation avec l’étudiante.
Quant aux étiquettes… Elle avait longtemps été de l’avis de l’étudiante en lettres. Elles étaient inutiles. Jusqu’à ce qu’elle finisse par comprendre qu’il n’était pas question de les imposer à qui que ce soit. Chacun était libre de se définir de la façon qu’il souhaiter, mais si la personne ressentait le besoin de porter cette étiquette alors… pourquoi le lui interdirait-on ?
Lh’étéronormativité semble plus intéresser la jeune femme. Où plutôt est elle d’avantage disposée à s’arrêter sur ce sujet. Il faut dire que c’est un très bon sujet puisqu’intimement lié à la notion de patriarcat. Mais la jolie blonde ne veut pas perdre en route la très belle brune alors elle se tait, elle l’écoute et elle sourit.
- Et pourtant elles le sont. Certains enfants ressentent des attirances marquées très tôt. D’autres personnes le découvre bien plus tard. Mais de manière générale, il s’agit de mettre au même niveau d’importante toutes sexualités. Ca fonctionne aussi avez les adultes, tu vois. Demander à une jeune femme lesbienne si elle a un copain c’est insidieusement l’encourager à rester au placard. Alors que si tu demandes si elle a quelqu’un, la discussion est plus ouverte. C’est difficile à mettre en place parce que l’hétéronormativité et le patriarcat sont très ancrés dans nos interactions sociales. C’est tellement considéré comme normal que c’est difficile de faire comprendre aux gens que ça ne l’est pas vraiment…
Longue tirade pour parler des autres. Elle n’a pas comprit, la Reynolds, qu’on attend d’elle qu’elle parle d’elle même. Peut être trop façonnée par les lutte militantes et pas assez par les crises existentielles qu’elle avait pu traverser adolescente. Elle éclate donc de rire à la question de la jeune femme à laquelle elle
- Mon père était militaire. Il serait incapable de te dire ce que sont l’hétéronormativité ou le patriarcat, où alors il répondrait que ce sont des conneries de bien pensants, pourtant c’était monnaie courant à la maison. Ma mère est plus compréhensive mais elle se rangeait toujours derrière l’avis tranché qu’avait mon père, c’était plus simple pour elle, j’imagine.
Elle passe outre les insultes homophobes et racistes qui pouvaient insidieusement s’étaler lors des dîners alors même que son propre petit frère essayait vainement d’assumer intérieurement son homosexualité… Elle a mit longtemps à se rendre compte, la Reynolds, que son père n’était pas le héro qu’il prétendait être. A comprendre qu’il y avait un monde au delà de ces schémas préconçus et contraignants.
- Et chez toi, c’était comment ?
Demande-t-elle, autant par curiosité que par envie de continuer cette conversation avec l’étudiante.
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Sam 23 Oct 2021 - 16:51
(tenue) Une lueur curieuse s’allume au fond des yeux-tempête de la danseuse, lorsque June lui parle de sa famille. La danseuse exhérédée n’a pas grandi chez des militaires, et pourtant, l’anecdote parcellaire de la militante éveille de profonds échos en elle, ceux d’une éducation dans laquelle sans être ouvertement homophobes, ses parents ne laissaient aucune place à la possibilité d’échapper au cadre des relations hétérosexuelles. En cela, les normes de son milieu tiennent davantage de celles des sorciers de sang pur – et elle a essayé, de s’y intégrer, la danseuse. Assoiffée de trouver sa place dans l’univers magique, la sorcière née-moldue a d’abord tenté de trouver les repères déjà connus : ceux d’une société au cadre strict et traditionnel, ceux que son héritage d’aristocrate lui permettaient alors de comprendre instinctivement. L’univers des bals, des soirées mondaines, des apparences, de tout ce qui scintille mais ne brille pas toujours – le connu, pour se raccrocher dans son nouveau monde rempli de mystères. Le rejet a été dur, à l’époque – lorsqu’elle avait été découverte, elle l’avait vécu plus durement encore que la surprise de sa famille face à sa nature magique nouvellement révélée.
« Et chez toi, c’était comment ? » Pensive, le regard de la capricieuse se perd sur les mots couchés sur le papier qu’elle retient entre ses mains. La née-moldue face à elle comprendra ses références – et elle lui paraîtra certainement comme une étrangère, à nouveau. Élevée chez des aristocrates, nimbée de leurs privilèges, mais sans accès aux cercles aristocratiques de la société sorcière – encore, et toujours, comme elle l’a révélé à Miguel quelques semaines auparavant. Trop moldue pour les sorciers, certes – et trop noble pour les roturiers, même déshéritée. « Mon père est un duc », murmure la Belge, avec un grain de honte, presque, car elle a vu plus d’une fois la hargne avec laquelle les militant.es sont capables d’attaquer une personne privilégiée. L’étudiante cherche presque à s’en excuser, à dire à June qu’elle est déshéritée, qu’elle est la honte de sa famille, qu’ils ont coupé les ponts avec elle – mais est-ce que ça ne ressemblerait pas à un aveu formulé d’avance, à inviter les attaques alors que le péché d’Orgueil ne courbe jamais l’échine face aux autres?
Et pourtant, ici, elle a envie de tout déballer. De confier la complexité de son identité à l’Australienne, de lui dire comme elle aurait besoin de ces étiquettes sans vouloir toutes les réclamer, et qu’il est complexe de mettre les mots sur le mal-être, car alors, il existe, et on doit lui faire face, n’est-ce pas? « Le titre vient avec la descendance, le nom aussi. Les relations autres qu’hétéro n’ont jamais été imaginables, chez moi … et je suppose que j’ai reproduit ce que j’ai appris à la maison », confie-t-elle en un murmure, le ton qui caresse pour se défendre, les yeux qui brillent pour se transformer en appât, la bouche en cœur par réflexe, comme si elle peut faire oublier à June ses privilèges, comme si elle peut cacher son éducation argentée derrière une aura énigmatique. « Je ne sais pas si j’aurais préféré ne pas être consciente de ces dynamiques », admet la Belge. « Je n’étais pas malheureuse, dans mes relations avec les hommes … je crois. »
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Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Mar 26 Oct 2021 - 18:38
Pendant de nombreuses années, parler de sa famille avait été compliqué… Sensible. Le genre de sujet pour lesquels ses proches sortaient les pincettes parce que l’Australienne avait été incroyablement bousculée par le divorce de ses parents qui avait mené à l’implosion de cette cellule familiale qu’elle croyait si parfaite. Aujourd’hui, elle en parlait plus sereinement. Elle avait prit du recul. Elle avait prit conscience de tout ce qu’elle avait occulté durant toutes ces années. Placé sur un piedestal, le paternel, il avait abusé de cette position pour imposer ses idées, ses idéaux qui s’étaient révélé bien loin de ceux de June. Oh, elle aurait sûrement besoin d’une bonne dose de thérapie mais… elle était loin d’être prête.
Elle avait un peu edulcoré la présentation qu’elle avait faîte à la wallonne. Volontairement. Elle n’avait pas envie de s’épancher sur les années de remarques insidieuses ou plus violentes. Par contre, elle était curieuse de savoir ce qu’il en était de la jeune femme assise face à elle, parce qu’elle devinait que sa question n’était pas fondement.
Elle écoute attentivement, l’Australienne, et arque un sourcil quand la jeune femme annonce qu’elle provient d’une famille noble. Et comme le tissu militaire, le tissu aristocratique avait également ses préjugés et ses attentes. June n’en était pas vraiment surprise. Les mots de l’héritière font échos au passé de la jeune Pokeby. La descendance, le sang, tout ceci avait tant d’importance dans ce monde que l’hétérosexualité semblait une évidence.
- Je vois, ou plutôt j’imagine…
Sa bisexualité, June la considère comme récente. Pourtant innée, ce trait elle ne le connait que depuis peu. Elle l’assume depuis si peu d’années. Et elle n’est pas surprise que la belge eut préféré ignorer cet attrait. Cet aspect de sa personnalité. Cela aurait été plus simple, peut-être.
- Je comprends, j’ai pensé la même chose. Moi non plus, je n’ai pas été malheureuse avec les hommes.
Elle avait d’ailleurs été plus malheureuse avec les femmes. Avec une femme en particulier. Sa relation avec @Tyler Moon bien que puissante avait été incroyablement douloureuse.
- Après tu sais, il n’appartient qu’à toi de le vivre ou de décider d’ignorer cette porte qui t’es ouverte.
Elle sourit et ajoute :
- Pour ma part, je le vois comme une opportunité et pas comme une obligation. On peut très bien ne pas explorer l’entièreté de ses attirances si on a pas envie, on si on est pas prête.
Elle avait un peu edulcoré la présentation qu’elle avait faîte à la wallonne. Volontairement. Elle n’avait pas envie de s’épancher sur les années de remarques insidieuses ou plus violentes. Par contre, elle était curieuse de savoir ce qu’il en était de la jeune femme assise face à elle, parce qu’elle devinait que sa question n’était pas fondement.
Elle écoute attentivement, l’Australienne, et arque un sourcil quand la jeune femme annonce qu’elle provient d’une famille noble. Et comme le tissu militaire, le tissu aristocratique avait également ses préjugés et ses attentes. June n’en était pas vraiment surprise. Les mots de l’héritière font échos au passé de la jeune Pokeby. La descendance, le sang, tout ceci avait tant d’importance dans ce monde que l’hétérosexualité semblait une évidence.
- Je vois, ou plutôt j’imagine…
Sa bisexualité, June la considère comme récente. Pourtant innée, ce trait elle ne le connait que depuis peu. Elle l’assume depuis si peu d’années. Et elle n’est pas surprise que la belge eut préféré ignorer cet attrait. Cet aspect de sa personnalité. Cela aurait été plus simple, peut-être.
- Je comprends, j’ai pensé la même chose. Moi non plus, je n’ai pas été malheureuse avec les hommes.
Elle avait d’ailleurs été plus malheureuse avec les femmes. Avec une femme en particulier. Sa relation avec @Tyler Moon bien que puissante avait été incroyablement douloureuse.
- Après tu sais, il n’appartient qu’à toi de le vivre ou de décider d’ignorer cette porte qui t’es ouverte.
Elle sourit et ajoute :
- Pour ma part, je le vois comme une opportunité et pas comme une obligation. On peut très bien ne pas explorer l’entièreté de ses attirances si on a pas envie, on si on est pas prête.
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Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Dim 7 Nov 2021 - 14:51
(tenue) Lourde de confessions qui lui font pourtant du bien, de dévoiler la toile complexe de son historique relationnel hérité de sa famille, Althea murmure plutôt que de parler avec sa certitude habituelle, une timidité inconnue s’installant sur ses épaules pour mieux lui faire recourber les doigts autour de son carnet. « Après tu sais, il n’appartient qu’à toi de le vivre ou de décider d’ignorer cette porte qui t’es ouverte. » Dubitative, la capricieuse jette un regard à l’Australienne, peu convaincue par la facilité du choix que lui propose la pokeby. « Pour ma part, je le vois comme une opportunité et pas comme une obligation. On peut très bien ne pas explorer l’entièreté de ses attirances si on a pas envie, on si on est pas prête. »
« J’en sais rien », murmure la danseuse, son regard s’épanchant à nouveau sur son carnet. Sa gêne se glisse à nouveau dans ses entrailles, comme si parler d’attirances envers les femmes serait forcément réprimandable, alors que les hommes, eux, bénificieraient d’un passe-droit en la matière. « Ma meilleure amie est lesbienne, et m’a déjà parlé de sa méfiance envers les femmes bisexuelles, ou même sans expérience avec les femmes ». À elles, Awa réserve un traitement sans appel – les premières risquent de trop aisément se retrouver avec ces gentlemen pas toujours lettrés plutôt que de s’imposer les luttes sociales qu’impliquent les relations homosexuelles, particulièrement chez les sorciers. Les secondes, elles, sont parfois les premières, déguisées – bien peu d’ouverture, en somme, pour une ex-ballerine prise dans le tourbillon squameux de ses propres questionnements.
« Et je comprends d’où viennent ses réticences … enfin, je pense. Mais si d’une part on assume autour de nous que les femmes sont hétéro et qu’en plus celles qui ne le sont pas se restreignent à un cercle précis, ça ne semble pas être autant une opportunité qu’une impossible possibilité … » la Belge pince les lèvres, et referme son carnet pour de bon. Pour la forme, elle le range avec méticulosité dans sa pochette, et recroise les jambes avant d’observer June face à elle, son parfait miroir pour l’heure. Approximative, sans retenue ni gêne, à demi-avachie sur son canapé certainement de huitième plutôt que seconde main. Ça la fascine, car elle aime les belles choses, Althea, mais voit le potentiel dans ce qui semble brisé – et même si elle n’a rien de cassé, la belle, dans son orageuse approximation, la danseuse glisse un regard intéressé. « J’imagine que c’est ça, donc, l’hétéronormativité? Tu me mets un bel autocollant sur le front parce que je suis une bonne élève? » et lui adresse un sourire étincelant de malice satisfaite, avec au fond des yeux une lueur joueuse qui ne s’éteint jamais véritablement.
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Ven 12 Nov 2021 - 11:15
June était de celles qui croyaient avec force et courage au libre arbitre. Aux yeux de la jeune femme, rien ne semblait plus important que cela dans le monde de l’Australienne. Ca et peut être l’égalité de la condition humaine… Voila pourquoi elle était là, dans ce petit local de bric et de broc de l’AECES. Elle était plutôt engagée dans les actions de groupe et elle n’était pas vraiment de celles qui se sentait à l’aise dans ce genre de micro-pédagogie.
Pourtant, elle essaye. Elle fait l’effort. Parce qu’Althéa à non seulement l’air de vouloir comprendre mais surtout l’air d’avoir besoin de comprendre. Le creux entre ses sourcils se plissent alors que June affirme que chacun est libre d’explorer sa sexualité. Sa moue dubitative explicite clairement ce qu’elle ressent et June pose ses coudes sur ses genoux puis sa tête dans ses mains pour se rapprocher de la jeune femme qui ne se tarit pas de confidences.
Cette fois c’est le visage de la Reynolds qui se chiffonne. Elle n’aime pas juger les gens qu’elle ne connait pas mais les aprioris imposés telles des règles immuables par cette meilleure amie… Mais elle ne comprend pas ce genre de réaction. Parce qu’il ne peut s’agir que de réaction. Elle essaye de prendre du recul, ayant elle même été une de ces bisexuelle sans expérience auprès des femmes. Comme beaucoup de bisexuelle dans cette société hétéronormée. Mais si Tyler avait eut ce genre de réflexe peut être quand jamais elle n’aurait osé expérimenter cette part de sa sexualité…
- Toutes les lesbiennes ne s’imposent pas de telles règles. Et heureusement d’ailleurs. Parce que pardon, je ne connais pas ton amie, mais je trouve ça tellement nul de s’imposer des règles comme ça… Il ne devrait y avoir que l’alchimie entre deux personnes qui devrait compter et pas ce genre d’apriori qui clive plus qu’autre chose…
Les lèvres de l’Australienne se déplace légèrement vers la gauche dans une moue dubitative alors que les mots de la jeune femme sonne extrêmement justes. Il était vrai que parfois même les personnes intégrées au sein de la communauté lgbt+ devenaient, eux même excluant parfois… Et c’était déplorable.
- Je ne sais pas vraiment quoi te répondre… C’est triste mais ce n’est pas parce que certaines femmes réagissent ainsi qu’elles le font toutes. En ce qui me concerne, je ne n’impose pas de tels principes.
Un sourire en coin effleure le visage de l’Australienne. Non vraiment, elle se fichait bien de l’orientation précise des femmes avec qui elle flirtait, elle se fichait de leurs expériences passaient. Tout ce qui comptait, c’était l’alchimie.
Pourtant, elle essaye. Elle fait l’effort. Parce qu’Althéa à non seulement l’air de vouloir comprendre mais surtout l’air d’avoir besoin de comprendre. Le creux entre ses sourcils se plissent alors que June affirme que chacun est libre d’explorer sa sexualité. Sa moue dubitative explicite clairement ce qu’elle ressent et June pose ses coudes sur ses genoux puis sa tête dans ses mains pour se rapprocher de la jeune femme qui ne se tarit pas de confidences.
Cette fois c’est le visage de la Reynolds qui se chiffonne. Elle n’aime pas juger les gens qu’elle ne connait pas mais les aprioris imposés telles des règles immuables par cette meilleure amie… Mais elle ne comprend pas ce genre de réaction. Parce qu’il ne peut s’agir que de réaction. Elle essaye de prendre du recul, ayant elle même été une de ces bisexuelle sans expérience auprès des femmes. Comme beaucoup de bisexuelle dans cette société hétéronormée. Mais si Tyler avait eut ce genre de réflexe peut être quand jamais elle n’aurait osé expérimenter cette part de sa sexualité…
- Toutes les lesbiennes ne s’imposent pas de telles règles. Et heureusement d’ailleurs. Parce que pardon, je ne connais pas ton amie, mais je trouve ça tellement nul de s’imposer des règles comme ça… Il ne devrait y avoir que l’alchimie entre deux personnes qui devrait compter et pas ce genre d’apriori qui clive plus qu’autre chose…
Les lèvres de l’Australienne se déplace légèrement vers la gauche dans une moue dubitative alors que les mots de la jeune femme sonne extrêmement justes. Il était vrai que parfois même les personnes intégrées au sein de la communauté lgbt+ devenaient, eux même excluant parfois… Et c’était déplorable.
- Je ne sais pas vraiment quoi te répondre… C’est triste mais ce n’est pas parce que certaines femmes réagissent ainsi qu’elles le font toutes. En ce qui me concerne, je ne n’impose pas de tels principes.
Un sourire en coin effleure le visage de l’Australienne. Non vraiment, elle se fichait bien de l’orientation précise des femmes avec qui elle flirtait, elle se fichait de leurs expériences passaient. Tout ce qui comptait, c’était l’alchimie.
- InvitéInvité
Re: this could be the start of something new pv. Althéa (terminé)
Sam 27 Nov 2021 - 13:04
(tenue) Aux mystères du monde des femmes entretenu par celles qu’elle connait, June semble prête à enfoncer les portes du bout des bottes – ou à grands coups de talons garnis d’acier, peu encline qu’est l’Australienne à respecter les conventions et l’ordre établi. Elle est toute en rudesse, la pokeby, mais ça plait à Althea, qui a évolué dans un monde tellement normé qu’elle trouve la présence de la future journaliste apaisante. Lorsque la Reynolds contredit le verbiage d’Awa sans doutes au fond du regard, la ballerine éclopée sourit, l’air entendu. Ça déplairait à Awa, certainement, mais ça la rassure plus que de raison, de se savoir prête à être pardonnée pour ses faux pas et ce qu’elle ne calcule pas encore comme des erreurs. « T’es plutôt sympathique, pour une militante invétérée », glisse la Belge, glissant son cahier dans sa pochette et se relevant. Elle met de l’ordre dans ses vêtements de quelques gestes précis, les tissus de qualités tanguant gracieusement autour de ses membres fins. Élégante et le corps sûr de lui, il y a une présence forte dans sa retenue, celle qui se faufile entre les peaux d’autrui.
Ses doigts reviennent doucement à leur cadre, une main posée sur son sac en bandoulière pendant que l’autre fouille dans une des poches couturées de la besace. « Je vais revenir », annonce la capricieuse à la sorcière, un demi sourire aux lèvres en guise de promesse à compléter. S’approchant de June, elle ne lui laisse pas l’occasion de se relever, la vague soigneusement rangée de ses cheveux échappant à son oreille et libérant son parfum en l’air. Une petite carte ornée d’une rune entre l’index et le majeur, elle tend la main vers la militante. « Tiens, pour toi. Tu viendras me voir, un de ces quatre. » Au Styx, June, où tu verras à quoi elle ressemble, péché d’Orgueil sur son trône dans son antre. « Don’t bring a date. »rp terminé.
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