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Comme un lundi | June (terminé)
Dim 3 Oct 2021 - 19:02
Début d'après-midi - mi septembre
Il y a des jours où je me dis que j'aurais mieux fait de rester au fond de mon lit, mon casque enfoncé sur mes oreilles et un bon livre entre les mains pour m'occuper l'esprit. Au lieu de ça, j'ai dû me lever pour me rendre en cours. Le cours lui même n'est pas un soucis, j'aime ce que j'apprend. Le soucis, c'est que je me suis levé un peu en retard, et que dans ma course pour être à l'heure en histoire de la magie, je n'ai pas fait attention que la batterie de mon casque s'était déchargée pendant la nuit. Sur le coup, comme j'avais presque couru dans les couloirs de l'université, ça ne m'avait pas posé problème. Mais sur le retour, après trois heures d'écritures intensives, là, je m'étais aperçu du problème. Bon, c'était pas une catastrophe en soit, puisque ma chambre n'était pas très loin de la salle de cours. Un petit détour par là et je pouvais brancher tranquillement l'appareil.
Je pensais que les choses s'arrêterait là, mais c'était sans compter sur un oubli important de ma part. J'avais de la came à récupérer, et mon contact en ville venait juste de m'envoyer un message parce qu'il était en avance. Ne jamais compter sur la ponctualité de ses fournisseurs ... Blasé, mais un peu bloqué vu la thune que j'avais mis dans l'opération, je me dépêchais de quitter l'école, sans mon précieux casque. Ma resting bitch face était souvent suffisante à dissuader qui que ce soit d'essayer de m'adresser la parole, et c'était un avantage pour une personne aussi peu sociable que moi, mais je restais mal à l'aise sans l'objet qui me servait en quelque sorte d'armure. Un casque c'est un message clair qu'on ne veut pas être emmerder, et qu'on n'est pas accessible. Enfin, l'achat se passe bien, c'est déjà ça. Le problème, c'est que quand je contact celui à qui je suis censé revendre, le gars me dit qu'en fait, c'est mort. Bordel ... Ca me fait un gros manque à gagner vu la marge que j'étais censé me faire sur la transaction, et surtout, ça me force à enfreindre une règle que je me suis fixé : jamais rien faire rentrer à l'université. Je me fait livrer uniquement quand j'ai une commande histoire de pas avoir de stock. Mais là j'ai pas le choix, j'ai nul part où le planquer tant que je n'ai pas de nouveau client ... C'est vraiment une journée de merde. Le genre qui pèse dans la balance quand je dis à Théo que j'en ai marre de dealer. Je l'aurais sans doute jamais fait si j'avais été à la fac avec lui. Mais pour ça, il aurait fallu faire une fac moldue, et ainsi décevoir ma mère, si fière de son fils sorcier. Maintenant, j'ai l'impression d'être coincé dans un engrenage dont je ne peux pas sortir, parce que sans ce revenu, je ne peux pas assumer mes frais ...
Journée de merde, où je dois revenir sur le campus avec les poches de ma veste bien trop pleines à mon goût, et sans la protection de ma bulle d'isolation sonore. J'ai rarement été aussi mal à l'aise de ma vie, tandis que je remonte l'allée de la cours intérieure, presque au pas de course, pressé de rejoindre ma chambre. Mais c'était sans compter sur le côté visiblement maudit de cette journée. Parce qu'un groupe de gars décide de se mettre en travers de ma route. Je les connais bien. D'un an mes aînés, il s'agit de sang purs européens que j'ai rencontré à Beauxbâtons. Ceux qui se sont démerdés je ne sais comment pour savoir pour ma sœur. J'essaie de les ignorer, mais l'un deux pose sa main sur mon épaule dans le but de me stopper.
Dégage Bruno ... Je grogne entre mes dents, la mâchoire serrée. Regardez ça les gars, le Botruc est pas d'humeur aujourd'hui. Le dénommé Bruno ricane, et sa bande s'esclaffe. Bah alors, où tu cours comme ça ? Tu vas rejoindre ta petite copine ? Ah non c'est vrai, elle t'as largué parce que t'es une ptite merde. Toujours les mêmes piques. Ton disque est rayé mec, ça fait 8 ans. J'essaie de me dégager de sa poigne, mais je suis une brindille sans le moindre muscle. Déjà 8 ans ? Mais bon sang, ça fait longtemps qu'on te connait alors le moldu. C'est fou, autant d'années et y'a toujours pas un prof pour comprendre que t'es un imposteur ? J'essaie de nouveau de me dégager de sa prise. Lâche moi .... J'essaie d'avoir l'air sûr de moi mais je n'en mène pas large. Bah utilise la magie pour m'y obliger, si t'es vraiment un sorcier. Son ton est plus menaçant, et je sens mon rythme cardiaque s'accélérer sous le coup de la peur. J'essaie de contrôler ma voix pour ne rien laisser paraître. J'ai dis, lâche moi. Ma voix se brise, mais j'espère que ça peut passer pour de la colère, je ne veux pas qu'il sache qu'il me fait peur. Ouuuuh, j'ai peur le moldu s'énerve ... Je sens sa poigne de plus en plus forte sur mon épaule, qui commence à me faire vraiment mal, et je vois du coin de l'œil qu'il vient de saisir sa baguette de sa main libre. je suis dans la merde. Bruno, y'a un prof qui arrive. Visiblement, son pote est un bon guetteur, car effectivement, alors qu'il vient à peine de me lâcher, un des prof de l'université passe pas très loin de nous. Les gars agissent comme si de rien était, mais le regard de Bruno signifie bien que si je dis quoi que ce soit, je suis mort. Une fois l'enseignant hors de porté, il se penche vers moi. T'as toujours de la chance toi,. Mais t'inquiètes pas, un jour on te fera la peau le sang de bourbe. Il me pousse alors violement au sol et je fini le cul dans l'herbe humide. Visiblement, il trouve cela hilarant, et se met à rire avec ses comparses tandis qu'il s'éloigne.
Je ne sais pas dire combien de temps je suis restait là, assis dans l'herbe. J'avais tout oublié, jusqu'à la came dans mes poches. Mon téléphone avait vibré plusieurs fois, mais j'étais incapable de m'en saisir. Blanc comme un linge, je tremblais comme une feuille, et il était difficile de savoir si c'était encore sur le coup de l'émotion, ou si c'est la bruine automnale qui commençait à tomber qui me gelait jusqu'à l'os. Je luttais de ton mon être pour avoir une respiration normale, mais je sentais que la crise d'angoisse était en train d'arriver, précédée de son amie la tétanie. Cette altercation venait de me terroriser.
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Re: Comme un lundi | June (terminé)
Mer 6 Oct 2021 - 18:47
June venait de se faire virer de la bibliothèque. Encore. Parce qu’elle parlait trop fort. Comme toujours. Et parce qu’elle était incapable de travailler sans en foutre approximativement partout autour d’elle. Y’avait cinquante mille tables dans cette bibliothèque, c’est que ce ça pouvait faire à cette vieille conne si elle en prenait une pour elle toute seule ? C’était pas comme si y’avait foule vu que c’était encore une période de lendemain de rentrée même si le temps automnal qui s’était abattu d’un coup sur le Royaume Uni laissait suggérer un mois de novembre bien entamé.
Elle avait atterri bon gré mal gré dans la cour intérieure parce qu’elle avait croisé un pote, un gryffondor devenu Lufkin on ne savait par quel miracle, avec qui elle avait joué au quidditch pendant un moment. Apparemment, ça lui manquait parce qu’il lui avait tenu la grappe assez longtemps pour que June abandonne l’idée d’aller bosser quelque part parce qu’elle avait un cours dans pas si longtemps que ça. Alors quand Gabriel a mettre les voiles, la blonde s’est laissé tombé sur un des bancs pour sortir une clope et scroller son téléphone tranquillement.
Enfin, tranquillement, c’était vite dit. La Reynolds avait levé les yeux pour allumer sa cigarette et son regard avait été attiré par un petit groupe de mecs qui s’étaient rassemblé autour d’un autre un peu trop rapidement pour que l’Australienne n’y fasse pas attention. Les intentions des uns et des autres ont l’air mal aimables, pas besoin de les entendre pour s’en rendre compte. Pourtant certains mots reviennent aux écoutilles de la Pokeby et hérissent ses poils.
Ça ne la concerne pas, elle n’est même pas sûre qu’il s’agisse de harcèlement, aussi garde un œil attentif sur le petit groupe, tant par curiosité que par vigilance. Comme une nuée d’oiseaux, le petit groupe se dissout à l’arrivée d’un Professeur discutant avec un élève et le pauvre bougre se retrouve au sol. Elle aurait sûrement laissé ce type reprendre sa vie s’il n’avait pas cet air complétement livide, s’il n’était pas resté au sol… Un coup d’oeil à droite, un coup d’oeil à gauche. Personne ne semble faire attention à lui. Bon sang ! Les gens étaients ils aveugles où juste est-ce qu’ils s’en foutait. Récupérant son sac, sa clope toujours à la main, la brune parcoure rapidement les quelques mètres qui la sépare du sorcier avant de s’agenouiller face à lui.
- Ca va ?
Elle avait atterri bon gré mal gré dans la cour intérieure parce qu’elle avait croisé un pote, un gryffondor devenu Lufkin on ne savait par quel miracle, avec qui elle avait joué au quidditch pendant un moment. Apparemment, ça lui manquait parce qu’il lui avait tenu la grappe assez longtemps pour que June abandonne l’idée d’aller bosser quelque part parce qu’elle avait un cours dans pas si longtemps que ça. Alors quand Gabriel a mettre les voiles, la blonde s’est laissé tombé sur un des bancs pour sortir une clope et scroller son téléphone tranquillement.
Enfin, tranquillement, c’était vite dit. La Reynolds avait levé les yeux pour allumer sa cigarette et son regard avait été attiré par un petit groupe de mecs qui s’étaient rassemblé autour d’un autre un peu trop rapidement pour que l’Australienne n’y fasse pas attention. Les intentions des uns et des autres ont l’air mal aimables, pas besoin de les entendre pour s’en rendre compte. Pourtant certains mots reviennent aux écoutilles de la Pokeby et hérissent ses poils.
Ça ne la concerne pas, elle n’est même pas sûre qu’il s’agisse de harcèlement, aussi garde un œil attentif sur le petit groupe, tant par curiosité que par vigilance. Comme une nuée d’oiseaux, le petit groupe se dissout à l’arrivée d’un Professeur discutant avec un élève et le pauvre bougre se retrouve au sol. Elle aurait sûrement laissé ce type reprendre sa vie s’il n’avait pas cet air complétement livide, s’il n’était pas resté au sol… Un coup d’oeil à droite, un coup d’oeil à gauche. Personne ne semble faire attention à lui. Bon sang ! Les gens étaients ils aveugles où juste est-ce qu’ils s’en foutait. Récupérant son sac, sa clope toujours à la main, la brune parcoure rapidement les quelques mètres qui la sépare du sorcier avant de s’agenouiller face à lui.
- Ca va ?
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Re: Comme un lundi | June (terminé)
Jeu 7 Oct 2021 - 20:20
Tétanisé, j'essaie de concentrer chaque fibre de mon corps sur ma respiration histoire de ne pas déclencher une crise d'angoisse, là dans la cours, devant tout le monde. Un tout le monde qui n'en a probablement rien à foutre de moi, et comment leur en vouloir de toute façon, ce qui vient de se passer là, c'est pas leur affaire. Je ferai comme eux à leur place si je voyais un ptit gars insignifiant et pathétique comme moi au sol.
Mon regard reste fixé sur la pointe de mes baskets devant moi. Il s'agit d'une paire on ne peut plus moldue, des Vans en tissus blanc pour être très précis. Mais dans l'humidité du gazon dans lequel elles sont depuis plusieurs minutes me semble-t-il, de légères traces vertes commencent à marquer le textiles, alors que sur le sommet de la droite, une petite motte de terre sur le renfort plastique de la semelle est témoin que je n'ai pas vraiment choisi d'être le cul dans l'herbe. J'essaie de compter les rainures du plastique pour me calmer. 1... 2... 7 ...
Une voix me fait sursauter, et difficilement, je redresse ma tête pour regarder de qui elle provient. Une brune que je ne connais pas, mais qu'il me semble avoir peut-être déjà croisé dans les couloirs, vient de s'agenouiller en face de moi, tandis qu'un peu de cendre de sa clope toujours allumée vient tomber sur mon jean. Vraiment ? Ca va ? T'as pas mieux ? Est-ce que j'ai vraiment l'air d'aller bien ? Tu t'attends quand même pas à ce que je réponde "Nickel, je profite du beau temps pour bronzer et ces charmants personnages m'ont donné un petit coup de main pour m'installer." Y'a vraiment pas plus débile comme question ...
Bon, ça c'est ce que j'aurais probablement répondu si j'étais pas sur le point de faire une crise spasmodique. Mais là, là seule chose qui put franchir mes lèvres, avec difficultés, fut un mot monosyllabique, presque un son à ce niveau. N.... Non.
Non, ça va pas non. Vraiment pas. Je perds le contrôle, et je le sens arriver. Ma respiration s'accélère et commence à devenir pénible, tandis qu'un sanglot éclate et que des larmes se mettent à couler toutes seules sur mes joues. Mes nerfs sans cesse en tension sont en train de me lâcher, et bordel j'ai aucun anxiolytique sur moi, j'ai laissé mes cachets dans ma chambre. Enfin, cette information n'est pas tout à fait exact, mais c'est hors de question de penser à ce que j'ai dans les poches en ce moment même. Si déjà, je parviens à garder ma crise d'angoisse au stade d'hyperventilation, on sera pas mal. Bordel Luka, t'es pathétique.
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Re: Comme un lundi | June (terminé)
Jeu 14 Oct 2021 - 21:57
C’était con comme question, c’est clair. Mais au moins avait elle fait l’effort d’aller voir cet inconnu pour lui apporter… elle ne savait pas exactement ce qu’elle pouvait lui apporter. Mais June avait bon cœur et elle était prête à aider. Cependant, June a également un sacré caractère et mieux valait pire l’Elthered d’avoir répondu aussi simplement qu’il l’avait fait, parce qu’il s’il l’avait envoyé sur les roses, croyez moi sur June y serait restée bien volontiers, pas vraiment du genre a supplier qui que ce soit, voyez vous.
Le regard du sorcier est remplit d’une détresse que June n’identifie pas. Elle a déjà été harcelée, plutôt à Poudlard, mais en général elle s’en était toujours bien sortie parce qu’elle avait une grande gueule et des alliés. Visiblement ce n’était pas le cas du sorcier qui était au sol. Poupée de cire, il s’effondre finalement à côté d’elle. Les sanglots secouent son corps tandis que les larmes dessinent des sillons sur ses joues. Son regard hagard laisse supposer que c’est un petit peu plus qu’une crise de larme. June n’a jamais assisté à ce qu’elle prend pour une sorte de crise panique. Mais il y a quelque chose, elle ne sent sans savoir le définir.
- Ok. Ça va aller. Je peux faire quoi pour t’aider ?
L’Australienne a lâché dans l’herbe sa cigarette à moitié consumée pour poser sa main sur l’épaule de l’Elthered. Finalement, elle s’assoit également dans l’herbe mouillée à côté de lui.
- Tu veux que j’appelle quelqu’un ? Un ami ou un prof ?
Ses yeux qui n’avaient pas quitté le jeune homme finissent par parcourir l’espace autour d’elle. Quelques étudiants… certains regardent de leur côté plus par curiosité que par soucis de se sentir concernés, les autres sont les ignorent royalement volontairement ou non.
- Je m’appelle June Reynolds.
Elle ne sait pas trop pourquoi elle dit ça. Peut être parce qu’elle l’a déjà vu dans un film ? Il doit y avoir quelque chose dans ce goût la. Mais elle se dit que c’est pas une mauvaise idée de se présenter en attendant que l’étudiant lui dise de quoi il a besoin.
Le regard du sorcier est remplit d’une détresse que June n’identifie pas. Elle a déjà été harcelée, plutôt à Poudlard, mais en général elle s’en était toujours bien sortie parce qu’elle avait une grande gueule et des alliés. Visiblement ce n’était pas le cas du sorcier qui était au sol. Poupée de cire, il s’effondre finalement à côté d’elle. Les sanglots secouent son corps tandis que les larmes dessinent des sillons sur ses joues. Son regard hagard laisse supposer que c’est un petit peu plus qu’une crise de larme. June n’a jamais assisté à ce qu’elle prend pour une sorte de crise panique. Mais il y a quelque chose, elle ne sent sans savoir le définir.
- Ok. Ça va aller. Je peux faire quoi pour t’aider ?
L’Australienne a lâché dans l’herbe sa cigarette à moitié consumée pour poser sa main sur l’épaule de l’Elthered. Finalement, elle s’assoit également dans l’herbe mouillée à côté de lui.
- Tu veux que j’appelle quelqu’un ? Un ami ou un prof ?
Ses yeux qui n’avaient pas quitté le jeune homme finissent par parcourir l’espace autour d’elle. Quelques étudiants… certains regardent de leur côté plus par curiosité que par soucis de se sentir concernés, les autres sont les ignorent royalement volontairement ou non.
- Je m’appelle June Reynolds.
Elle ne sait pas trop pourquoi elle dit ça. Peut être parce qu’elle l’a déjà vu dans un film ? Il doit y avoir quelque chose dans ce goût la. Mais elle se dit que c’est pas une mauvaise idée de se présenter en attendant que l’étudiant lui dise de quoi il a besoin.
- InvitéInvité
Re: Comme un lundi | June (terminé)
Ven 15 Oct 2021 - 16:20
Oh oui, c'est plus qu'une crise de larme. Le sanglot n'est qu'un des signes annonciateur de ce qu'il va se passer. Mes nerfs sont en train de me lâcher, et ça, c'est pas une bonne nouvelle. Néanmoins, la voix de la fille m'aide à m'accrocher à quelque chose de tangible. Et j'en reviens pas. Ce n'est malheureusement pas la première fois que je fais ce genre de crise en publique, dommage pour ma fierté et mon ego qui en prennent un coup à chaque fois. Mais c'est bien la première fois qu'on me pose une question aussi bête mais aussi primordiale que je peux faire quoi pour t'aider. Je décide immédiatement que cette fille est clairement au dessus du panier de tous les gens qui nous entourent, et que je l'apprécie, rien que parce qu'elle a pensée à demander ce don j'ai besoin, sans vouloir m'imposer quoi que ce soit comme solution avec un pseudo savoir qu'elle n'aurait pas vraiment. Et je note mentalement le nom qu'elle me donne. Je sais pas pourquoi, mais ça me fait du bien de mettre un nom sur la personne qui est en train de m'aider, même si je suis incapable de lui donner le miens.
Je pose sur elle un regard que j'espère rempli de gratitude, car non seulement elle ne me laisse pas seul, mais elle ne me prend pas pour une merde malgré mon état. J'ouvre la bouche, essaie de balbutier. Non ... pe .. personne. Un .... sac. Plastique. Steuplait. Vite. J'ai de plus en plus de mal à contrôler ma respiration, et le fait de parler n'aide clairement pas à contrôler mon air. Alors oui, la demande d'un sac, ça peut sembler très étrange à première vue, mais j'en ai carrément besoin en urgence. Intérieurement, je bouillonne. Putain ça m'énerve de faire des crises d'angoisses aussi facilement ! Y'a quoi là ? On a failli me péter la gueule et on m'a poussé au sol, ça va j'ai quand même eu largement pire, pourquoi j'angoisse comme ça ? C'est pas comme si j'allais avoir des traces en plus, à la limite un hématome sur le cul mais ça personne le verra. Pourquoi j'angoisse pour des choses aussi peu graves ? Peut-être parce qu'au fond de moi je sais que c'est pas "pas grave" ce que je vis, et que je supporterai pas qu'on fasse ça à quelqu'un d'autre. Je crois que mon inconscient en a marre que je subisse en reportant la faute sur moi et en me faisant encore plus mal après, en témoignent les cicatrices sur mes poignets et les petits sacs que j'ai dans les poches. Et ces crises de plus en plus fréquentes sont sans doute des appels pour que j'arrête mes conneries. Mais comme d'habitude, j'écoute jamais ce qu'on me dit, même quand c'est mon corps. Ma respiration est de plus en plus rapide, de plus en plus sifflante. Bon ça vient ce sac ?
- InvitéInvité
Re: Comme un lundi | June (terminé)
Lun 1 Nov 2021 - 19:17
L’herbe est incroyablement mouillée sous ses fesses. La faute à cette brume qui penche presque vers la bruine. Insidieuse, elle rend humide tout ce qu’elle couvre et l’Ecosse semble déterminée à tirer la couverture suintante pour toujours. Elle ne s’y est pas encore fait, June, au climat écossais. Pourtant elle y a passé plus de la moitié de sa vie maintenant. Mais souvent le soleil australien lui manque terriblement.
Mais peut importe l’herbe mouillée. Au moins aura-t-elle éteint sa clope qui ne fume presque plus, trop mouillée pour subsister. Peu importe parce que l’esprit de la Reynolds est concentré sur l’étudiant qu’elle essaye d’aider sans trop savoir quoi faire. Elle n’est mas médicomage et elle n’a jamais vécu ce genre de situation. Pourtant elle voit qu’il est incroyablement mal et évidemment, ça la touche.
Elle ne doit appeler personne mais elle doit lui ramener… un sac plastique ? Super… Il était au courant qu’on était dans une université magique et que les étudiants avaient plus de chance d’avoir un sac ensorcelé qu’un sachet de magasin moldu dans leurs affaires ? Zut il est marrant lui… La blonde fouille son esprit à la recherche d’un sac plastique… Elle finit par se souvenir qu’elle en a un à l’appartement, celui qui contient les innombrables bouillottes qu’elle utilisait alors que l’endométriose la terrassait…
- Accio sachet.
Baguette sortie pour l’occasion, la blonde se concentre sur sa chambre qui se trouve plus loin dans le centre d’Inverness. Elle espère que malgré la distance le sortirèges fonctionnera mais elle n’est pas trop trop inquiète. Quelque part dans l’appartement, plusieurs bouillottes devaient être éparpillées un peu partant… @selene allait faire une crise… Le temps luis semble incroyablement long alors que l’état du jeune homme semble se dégrader. Instinctivement, la main de June vient quitter l’épaule du jeune homme pour attraper celle de l’Elthered.
- Ah putain, enfin !
Le soulagement s’entend dans la voix de la brune qui voit flotter vers eux le sac plastique bleu fluo qui vient trancher dans toute cette grisaille. D’un geste sec, elle l’attrape de sa main gauche avant que la magie ne l’abandonne et qu’il soit emporté par le vent qui se lève. Elle le secoue pour retirer une petite bouillotte qui avait echappé au massacre et le tend au jeune homme.
- Ok, tiens. Et dis moi si je dois faire autre chose, d’accord ?
Mais peut importe l’herbe mouillée. Au moins aura-t-elle éteint sa clope qui ne fume presque plus, trop mouillée pour subsister. Peu importe parce que l’esprit de la Reynolds est concentré sur l’étudiant qu’elle essaye d’aider sans trop savoir quoi faire. Elle n’est mas médicomage et elle n’a jamais vécu ce genre de situation. Pourtant elle voit qu’il est incroyablement mal et évidemment, ça la touche.
Elle ne doit appeler personne mais elle doit lui ramener… un sac plastique ? Super… Il était au courant qu’on était dans une université magique et que les étudiants avaient plus de chance d’avoir un sac ensorcelé qu’un sachet de magasin moldu dans leurs affaires ? Zut il est marrant lui… La blonde fouille son esprit à la recherche d’un sac plastique… Elle finit par se souvenir qu’elle en a un à l’appartement, celui qui contient les innombrables bouillottes qu’elle utilisait alors que l’endométriose la terrassait…
- Accio sachet.
Baguette sortie pour l’occasion, la blonde se concentre sur sa chambre qui se trouve plus loin dans le centre d’Inverness. Elle espère que malgré la distance le sortirèges fonctionnera mais elle n’est pas trop trop inquiète. Quelque part dans l’appartement, plusieurs bouillottes devaient être éparpillées un peu partant… @selene allait faire une crise… Le temps luis semble incroyablement long alors que l’état du jeune homme semble se dégrader. Instinctivement, la main de June vient quitter l’épaule du jeune homme pour attraper celle de l’Elthered.
- Ah putain, enfin !
Le soulagement s’entend dans la voix de la brune qui voit flotter vers eux le sac plastique bleu fluo qui vient trancher dans toute cette grisaille. D’un geste sec, elle l’attrape de sa main gauche avant que la magie ne l’abandonne et qu’il soit emporté par le vent qui se lève. Elle le secoue pour retirer une petite bouillotte qui avait echappé au massacre et le tend au jeune homme.
- Ok, tiens. Et dis moi si je dois faire autre chose, d’accord ?
- InvitéInvité
Re: Comme un lundi | June (terminé)
Jeu 4 Nov 2021 - 19:01
La brune lance son sort, et le trajet de l'hypothétique sachet semble durer au moins deux éternités. Bien entendu, une université magique n'est pas le lieu idéal pour ce genre d'objet, mais je ne suis pas médicomage, elle non plus, et je n'ai pas la moindre idée de comment calmer une crise d'hyperventilation à la baguette. Alors ce sera à la bonne vielle méthode, moldu style.
Je crois que je n'ai jamais été aussi impatient de voir un bout de plastique, alors que j'ai de plus en plus de mal à trouver mon air et que ma respiration se fait difficile et sifflante. Je l'attrape alors peut-être un peu trop brusquement, ce sac d'un bleu criard, déjà mouillé par la bruine écossaise, et le porte directement à ma mâchoire. Non, je ne compte pas m'asphyxier. Mais ma crise d'angoisse m'a fait avaler trop d'air, et mon système en est saturé, je dois donc l'éliminer. Je vous donnerai pas les explications biologiques, encore une fois, j'ai aucune notion de médecine, ou de science en particulier, mais tout ce que je sais, c'est que ça marche.
Je ferme les yeux et commence à respirer dans ce milieu fermé que je viens de créer, me forçant à de grandes expirations, et de petites inspirations. Doucement, le rythme commence à se calmer, et devenir un peu plus régulier. La tête me tourne moins, et les battements de mon cœur sont moins effrénés. La crise est passée. Je rouvre alors les yeux, et porte mon regard sur celle qui m'a permis de ne pas finir à l'infirmerie. Lui tendant son bien que je venais d'utiliser, je souffle un coup et me râcle la gorge. Merci ... je fais, mais vu son regard insistant, je comprend qu'elle ne partira pas comme ça. C'était une crise d'angoisse ... C'est ridicule, je sais. J'ignore si elle sait ce qui l'a déclenché. A-t-elle tout vu de l'agression que j'ai subi ? Si oui, qu'en a-t-elle pensée ? Ou bien était-elle arrivée après, me trouvant simplement au sol en train de manquer de m'étouffer ? Dans tous les cas, je n'avais pas dû offrir un tableau très reluisant.
- InvitéInvité
Re: Comme un lundi | June (terminé)
Lun 15 Nov 2021 - 21:18
Elle ne sait absolument pas ce qu’il va foutre avec ce sachet, elle espère juste qu’il ne se le mette pas sur la tête parce qu’alors elle ne saurait plus contrôler la colère qui gronde dans son coeur en entendant les ricanements qui venaient de derrière son dos et qui était certainement ceux d’un groupe de crétins à l’origine même de cet incident.
Il prend le sachet avec une conviction qui la soulage, elle est bien contente que l’étudiant se maitrise assez pour prendre soin de lui, même s’il a besoin de l’aide et de la présence de l’étudiante en journalisme dont les fesses commencent sérieusement à être trempées. Elle le regarde utiliser le sachet comme une sorte de … non vraiment a part montgolfière elle voit pas trop d’analogie possible.
Et ça aussi, ça prend deux éternités. Elle l’observe remplir et vider ce sac plastique avec une concentration qui tranche avec l’état de panique dans lequel il était quelques minutes plus tôt. Elle se demande pourquoi, comment mais elle se tait, gardant un silence respectueux face au combat qu’elle surveille d’un oeil bienveillant. Et finalement ça passe. Un merci et un sachet qu’il veut lui rendre plus tard, la blonde répond gentiment :
- Tu peux le garder, il devrait pas trop me manquer.
Bah oui, s’il avait l’habitude de ce genre d’instant c’était quand même pas déconnant de garder ce foutu sachet dans une de ses poches pour le ressortir s’il en avait encore besoin. Parce que franchement, c’est pas le genre d’objet qui court les rues dans une université magique hein. Elle n’a pas bougé. Elle a toujours sa main dans celle de l’étudiant. Elle n’a pas l’intention de bouger tant qu’elle n’est pas absolument sûre et certaine qu’il va mieux.
- Non, c’est pas ridicule.
C’était pas habituel, certes, mais pas ridicule. Elle tourne la tête pour observer d’où venaient les ricanements et un regard noir suffit à faire baisser d’un ton ces imbéciles malveillants.
- Ca arrive souvent ?
Elle avait été assez harcelée pour savoir ce que ça faisait, pas assez pour en arriver au point de s’écrouler au sol. Peut être parce qu’elle avait toujours eut ce caractère de merde qui la rendait un peu je m’en foutiste. Ok, peu être trop. Mais dans le fond, elle avait quand même été blessée plus d’une fois alors…
Il prend le sachet avec une conviction qui la soulage, elle est bien contente que l’étudiant se maitrise assez pour prendre soin de lui, même s’il a besoin de l’aide et de la présence de l’étudiante en journalisme dont les fesses commencent sérieusement à être trempées. Elle le regarde utiliser le sachet comme une sorte de … non vraiment a part montgolfière elle voit pas trop d’analogie possible.
Et ça aussi, ça prend deux éternités. Elle l’observe remplir et vider ce sac plastique avec une concentration qui tranche avec l’état de panique dans lequel il était quelques minutes plus tôt. Elle se demande pourquoi, comment mais elle se tait, gardant un silence respectueux face au combat qu’elle surveille d’un oeil bienveillant. Et finalement ça passe. Un merci et un sachet qu’il veut lui rendre plus tard, la blonde répond gentiment :
- Tu peux le garder, il devrait pas trop me manquer.
Bah oui, s’il avait l’habitude de ce genre d’instant c’était quand même pas déconnant de garder ce foutu sachet dans une de ses poches pour le ressortir s’il en avait encore besoin. Parce que franchement, c’est pas le genre d’objet qui court les rues dans une université magique hein. Elle n’a pas bougé. Elle a toujours sa main dans celle de l’étudiant. Elle n’a pas l’intention de bouger tant qu’elle n’est pas absolument sûre et certaine qu’il va mieux.
- Non, c’est pas ridicule.
C’était pas habituel, certes, mais pas ridicule. Elle tourne la tête pour observer d’où venaient les ricanements et un regard noir suffit à faire baisser d’un ton ces imbéciles malveillants.
- Ca arrive souvent ?
Elle avait été assez harcelée pour savoir ce que ça faisait, pas assez pour en arriver au point de s’écrouler au sol. Peut être parce qu’elle avait toujours eut ce caractère de merde qui la rendait un peu je m’en foutiste. Ok, peu être trop. Mais dans le fond, elle avait quand même été blessée plus d’une fois alors…
- InvitéInvité
Re: Comme un lundi | June (terminé)
Sam 11 Déc 2021 - 17:21
Ce petit sac dans les mains, je deviens précis, méthodique. La force de l'habitude. Je sais quoi faire et comment. Alors rapidement, du moins pour moi, car l'australienne qui est en train de se prendre la pluie devant moi doit avoir une autre perception du temps, je parviens à maitriser ma crise. Et je fais alors mine de lui rendre son sac, mais elle me l'offre. C'est vrai que ça peut-être utile d'avoir toujours ce genre de chose sur moi. Merci ... Oui, une seconde fois. Merci pour le sac. Merci de ne pas être passée devant moi en m'ignorant, comme tous les autres. Merci de ne pas me trouver ridicule. Merci pour la sincérité que j'entend dans l'inquiétude de tes propos.
D'habitude, pas en publique. Du coup je panique moins, et je gère mieux. Ca fait quinze ans que je vis avec ça, alors .... Quinze ans, déjà ? Ou est passé ce garçon populaire, un peu rêveur, qui se baladait sur la côte méditerranéenne en collectionnant les coquillages ? Visiblement, ce garçon là avait disparu il y a bien longtemps, happé par le harcèlement dont j'avais été, et est encore, victime. Par qu'en plus d'être né moldu, j'étais tout fin et frêle, très peu puissant, et passionné par les livres. Si mon aura "exotique" d'italien en bretagne m'avait assuré une certain cote, j'avais vite déchanté dans le monde sorcier, et aujourd'hui, on en était là. Je me faisais malmener en publique, j'étais un régulier des crises d'angoisses, et j'avais les poches pleines d'herbes. Et en temps normal, j'aurai attendu que ça passe tout seul. Sauf que là, la brune était intervenu. Un changement dans mes habitudes, positif. J'espère. Au fait, je m'appel Luka. J'aimerais éviter qu'elle se souvienne de moi uniquement comme le garçon qui demande un sac plastique.
- InvitéInvité
Re: Comme un lundi | June (terminé)
Dim 12 Déc 2021 - 22:31
Elle est fascinée à la foi par l’aspect que prend cette crise mais aussi par la façon dont l’étudiant finit par la maitriser. Elle n’a jamais fait de crise de panique comme ça. Elle connait le concept de nom mais c’est bien la première fois qu’elle assiste à ça. Elle, elle est plutôt du genre crise de spasmophilie. C’est rare mais ça arrive dans les périodes où elle n’assume pas son stress et où son cerveau finit par lui ordonner « calm down poupée ». C’est rare et heureusement, parce qu’elle a cette incroyable et horrible sensation qu’elle est sur le point de mourir…
Un sourire bienveillant s’affiche de nouveau sur les lèvres de l’étudiante en journalisme et elle finit doucement par lâcher la main de l’Elthered qui n’a plus besoin de cet ancrage physique maintenant qu’il semble aller mieux. Sa bouche se déforme en une grimace désolée alors qu’il explique que ça fait bien des années qu’il connait ça mais que c’état la première fois que ça lui arrive en public. Et tout ça a cause de ces crétins.
Ils sont partis d’ailleurs. Dommage. L’Australienne aurait bien voulu en découdre. Ces imbéciles auraient bien mérité un p’tit coup de batte dans les parties mais ils avaient sans doute cru que c’était plus sage de filer à l’anglaise. Bande de dégonflés. Couilles molles. Son attention revient sur Luka, du coup, vu qu’elle vient d’apprendre son nom.
- Enchantée Luka. Moi c’est June.
Au cas où il avait oublié, ou pas compris, ou juste que l’info lui était passé par une oreille et ressorti par l’autre vu qu’il avait juste surement l’impression de mourir lui aussi alors qu’elle s’était présentée.
- Well, tu bois du café ?
Un sourire bienveillant s’affiche de nouveau sur les lèvres de l’étudiante en journalisme et elle finit doucement par lâcher la main de l’Elthered qui n’a plus besoin de cet ancrage physique maintenant qu’il semble aller mieux. Sa bouche se déforme en une grimace désolée alors qu’il explique que ça fait bien des années qu’il connait ça mais que c’état la première fois que ça lui arrive en public. Et tout ça a cause de ces crétins.
Ils sont partis d’ailleurs. Dommage. L’Australienne aurait bien voulu en découdre. Ces imbéciles auraient bien mérité un p’tit coup de batte dans les parties mais ils avaient sans doute cru que c’était plus sage de filer à l’anglaise. Bande de dégonflés. Couilles molles. Son attention revient sur Luka, du coup, vu qu’elle vient d’apprendre son nom.
- Enchantée Luka. Moi c’est June.
Au cas où il avait oublié, ou pas compris, ou juste que l’info lui était passé par une oreille et ressorti par l’autre vu qu’il avait juste surement l’impression de mourir lui aussi alors qu’elle s’était présentée.
- Well, tu bois du café ?
Rp terminé
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