- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : heavendreams (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Two steps behind (ft. Cataleya)
Sam 27 Aoû 2022 - 15:27
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le temps le rendait plus amer que jamais. Certains des événements récents - pour ne pas dire tous - provoquaient chez le diplomate une envie de tout saccager sur son passage mais il contenait sa colère du mieux qu’il le pouvait. Il avait des années d’expériences en la matière car un Batthyány n’exprimait pas ses sentiments en public, et surtout pas sa rage. Celle de vaincre, certes, mais surtout celle d’avoir perdu et Arthur côtoyait un peu trop l’échec à son goût dernièrement. La situation avec Absolutum, la société secrète dont il était un membre désormais rétrogradé, faisait de lui un homme aigri et, surtout, méfiant. Trait de caractère qu’il avait toujours possédé mais qui s’était affûté depuis quelques mois, jusqu’à atteindre la paranoïa. Une sensation étrange le parcourait chaque fois qu’il empruntait les routes écossaises et londoniennes. Quelqu’un le suivait mais il ne savait pas encore qui. Sa première pensée fut de mettre le chapeau sur le dos d’Absolutum car ils l’avaient prévenu que cela pouvait arriver. Pour tester sa loyauté envers la société secrète, ils devaient bien garder un œil sur lui aussi souvent que possible. Il savait déjà une Chevaleresse dédiée à cela mais cela ne l’étonnerait pas de découvrir qu’elle n’était pas seule à ce poste. Inutile de dire que l’idée l’agaçait au plus haut point. Arthur aimait faire sa vie de son côté, sans rendre de compte à personne. Il faisait son travail mieux que n’importe qui et il était rare qu’on repasse derrière lui pour vérifier autant ses informations que ses actes. Cette infantilisation l’exaspérait et il avait plus d’une fois pensé mettre un terme à sa contribution. Sauf que voilà : tout stopper signifiait se faire oublieter et il n’était pas prêt à cela. Il perdrait sa famille et puis… Elle. Son souvenir s’effacerait au même titre que celui des autres et peu importe ô combien il était fâché contre elle, Arthur ne pouvait s’y résoudre.
La filature, donc, faisait de lui un sorcier encore plus à cran. Et puis, il y a de cela quelques jours, il avait cru repérer en face de son appartement une forme animale, semblable à celle d’un chien. Ce détail n’aurait interpellé personne mais le Roumain était sur les nerfs et tout devenait un adversaire désormais. Il garda l’image du canidé dans son esprit et promit de s’en occuper dès que l’occasion se présenterait. Ce qui nous amène à aujourd’hui. Il parcourait les rues d’Inverness lorsqu’il ressentit ce frisson qui s’imposait à lui dès qu’une présence étrangère l’accompagnait dans ses moindres mouvements. Pour être certain de ce qu’il avançait, Arthur changea plusieurs fois de cap et constata au bout de quelques longues minutes que son impression restait la même : il était suivi. Il tenta alors de voir qui s’adonnait à cet exercice sur lui et ne fut presque pas surpris de découvrir grâce à la vitre d’un magasin la silhouette du canidé qu’il avait aperçu devant chez lui quelques jours plus tôt. Il pensa aussitôt à un animagus car les sorciers possédant cette capacité et susceptibles de lui en vouloir étaient plutôt doués pour se fondre dans la masse. Celui-là, pourtant, allait se faire prendre à son propre jeu. Arthur parcouru longuement ses souvenirs mais il n’avait connaissance d’aucun animagus de ce type parmi les membres de la société secrète. Néanmoins, il restait persuadé qu’il s’agissait d’eux. Des D’Essenault. Pourquoi en serait-il autrement ? Le diplomate continua sa marche un peu plus longtemps et bifurqua dans une petite ruelle déserte - un cul-de-sac - où il se cacha sommairement. Il attendit que le malinois soit assez avancé dans la ruelle pour sortir de sa cachette et lui bloquer le passage vers la sortie. Dans un éclair, sa baguette s’élança dans les airs et le sort formulé atteignit l’animal de plein fouet. S’il avait vu juste, l’animagus se verrait forcé de reprendre forme humaine et si ce n’était pas le cas, eh bien… il allait devoir soigner sa paranoïa une bonne fois pour toute.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Mer 7 Sep 2022 - 9:36
Arthur Batthyány avait cet air sombre et cette mine renfrogné, celle des Hommes acculés, prêt à tout. Et dans le chaos ordonné qui composait les plus belles soirées mondaine, Cataleya en avait fait sa cible, là, le menton soigneusement posé sur l'épaule de James mais l'oeil entêté. Arthur était parfait en tout point s'était-elle murmuré, plus encore lorsque ce fut d'un pas souple et les mains plongé dans les poches d'une veste piqué à son père qu'elle s'était mise à le suivre toute une soirée durant. Irrémédiablement happée par ses airs de Grizzly et ce froncement léger de sourcil -pleinement contenu- qui avait semblé éveillé en la toute jeune femme une fascination des plus surprenante.
S'il était évident que suivre de parfait inconnu dans la rue n'avait rien d'habituel, voir était quelque peu déviant quand cela tournait à l'obsession comme cela l'avait été avec ce diplomate bulgare, Cataleya voyait en l'exercice quelque chose d'essentiel. Une mise en pratique de filature qu'elle s'était promise de lier à des hommes bien plus impressionnant encore. Ceux qui travaillaient pour son père, typiquement. Aussi, si le profil du diplomate n'avait pas grand chose à envier aux hommes de mains qu'avait pu apercevoir la rousse durant son enfance, il dégageait quelque chose de redoutable et cela avait éveillé autant l'audace que la défiance de la Blackthorn. Une pointe d'excitation au bout des lèvres qui n'avait qu'un peu plus renforcé ses élans les plus conquérants.
Petit à petit elle avait fini par renouer avec cette forme animale qui la terrifiait tant, si complexe à maintenir ou maîtriser. Une forme qui la répugnait à moitié mais qui n'avait eu de cesse de trotter dans sa tête lorsqu'elle avait épousé les pas du Bulgard la première fois. Avide et entêté. Alors, oui, elle avait fini par se glisser dans la peau de ce titan cendre et sable, sentit les muscles rouler sous son poil avec tant d'aisance que, quelque part sans doute, cela avait nourrit sa témérité. Non, jamais elle ne s'était sentit aussi conquérante qu'en suivant les pas de cet homme, le nez bas et et la gueule entrouverte, brûlante. Le goût de l'interdit et de la liberté l'avait tant rendu audacieuse que camper là, au pied d'un immeuble sous la pluie battante ne l'avait aucunement dérangé. L'oeil fermement ancré sur une fenêtre qu'elle savait être celle d'Arthur Andreï Batthyány, les muscles tendus, prêt à reprendre leur course au moindre mouvement de celui-ci.
Elle n'avait rien dit à James de peur qu'il ne désapprouve ce qui s'était annoncé, soyons honnête, comme la pire des idées qu'ai pu enfanter sa douce Quarta, pourtant le non-dit brûlait ses lèvres à chaque fois qu'elle s'était soustraite à ses bras pour camper devant l'appartement de Arthur Batthyàny sous forme humaine ou canine. Si droite et immobile qu'on eu crû a une parfaite petite soldate posté par ses parents, et pourtant, si on lui avait soufflé qu'un jour elle subirait tout ceci pour se perfectionner en vue d'une filature digne de ses meilleurs romans policier, peut être, certainement même qu'elle en aurait rit. Plus encore lorsqu'on lui aurait prédit qu'elle aurait rassemblé tout les articles trouvé sur cet homme dans un cahier rose sur lequel elle avait inlassablement griffonné des roses. Alors, assise dans une impasse, la jolie rousse étudiait. Arthur Andreï Batthyány, roumain, issue de Durmstrang puis de Hungcalf chez les Grymm, parcourt science occultes. Cette chance... Bosse au ministère Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale. Rien de véritablement passionnant en soit, et pourtant, il y avait quelque chose dans son pas, dans cette façon de tourner à demi le visage lorsqu'elle s'entêtait à le suivre qui aiguisait un à un l'esprit de la Blackthorn.
Soit il souffrait d'anxiété sociale forte, soit de paranoïa, soit il avait quelque chose sur la conscience. Alors comme ça Artie, ça trompe sa copine ?
L'habitude avait pourtant rendu Cataleya plus imprudente et les distances qu'elle s'étaient imposés fluctuait aujourd'hui à la manière de vagues. Si elle le laissait prendre de la distance, elle savait aussi que son odorat la ramènerait à lui sans grand mal tant elle s'était imprégné de son parfum ces derniers jours. Mais voilà, elle se laisse distraire Cataleya, trop focalisée sur les sensations grisantes que lui procure cette forme qu'elle s'était tant entêté à haïr. Elle se laisse effleurer du bout des doigts par de parfait inconnu, gronde à en faire trembler les enfers lorsqu'elle croise Maximilien Leroy, et se laisse de nouveau distancer au détour d'une ruelle. Rien d'inquiétant, il n'est pas loin et elle le ressent jusque dans ses tripes. « Tout vas bien, Cat ».
D'un pas souple, ce titan cendre et sable s'engouffra dans un cul de sac et, si la surprise de n'y voir personne lui fit soudainement redresser la tête, c'est trop rapidement que ses oreilles se plaquèrent sur son crâne et que la gueule s'entrouvrit dans un grondement rauque lorsqu'elle comprit que quelque chose n'allait définitivement pas. Qu'est-ce que... Et pour la première fois, elle hésita soudainement, après une bonne semaine a n'avoir fait preuve que d'une audace quasis insolente. Non, quelque chose n'allait décidément pas.
Abaissant doucement la gueule pour en humer les pavé, son regard d'ébène -quasis brûlant- vit l'éclat bleu qu'il comportait en son sein briller, là, happé par soleil. Tant singulier qu'il en était devenu reconnaissable. L'imposant malinois arborait de plus des brûlures visibles au niveau des pattes qui remontait sur l'entière cuisse gauche. Si on y regardait d'un peu plus près, peut être serait-on surpris d'y découvrir des runes de protection et...
A peine eut-elle le temps de renifler le mur en quête d'un sortilège ayant pu ouvrir la voix à l'objet de sa filature, que Cataleya discerna une forme au coin de son œil. Quelque chose bondir sournoisement pour lui barrer la route, éveillant en elle un tel instinct de fuite que sa course se vit vitale. Véritable buldozer, elle était parvenu à filer entre ses jambes, non sans se déséquilibrer, et c'est sans doute cette éraflure sur la jambe gauche du bulgare qui causa sa perdition. Le sortilège était parvenu à la frapper, et c'est un peu paniquée qu'elle redressa le visage lorsqu'elle comprit que c'était ses rousses ondulations qui ornait à présent son visage de poupon. Fuck.
« -C'était vraiment indélicat. Je me suis écorché le genoux ! » S'il était vrai que la chute découlant de cette course avait conduit sa si précieuse peau à rapper contre les pavés sale d'Inverness, ce désagrément était à mille lieu de la véritable source du problème. Stalkage depuis des jours, tout ça tout ça. Et pourtant, peut être que si elle s'acharnait sur cette voie elle finirait par échapper à des explications qui s'annonçait aussi bizarre que gênante. Comment expliquer qu'elle le suivait ? Et surtout comme expliquer qu'elle l'avait choisit lui, en parti parce qu'il avait l'air d'être un grizzly ayant raté son hibernation ? Et un peu dépressif aussi. Soyons honnête. « - J'ose espérer que vous aurait la gentillesse de m'offrir un thé. Ma robe est troué maintenant. »
Une moue faussement boudeuse au bout des lèvres, mais les sourcils de plus en plus craintif, Cataleya lissa méticuleusement sa longue robe bleu comme pour se laisser le temps de réfléchir à une parade ou... A une fuite. Clairement. La robe légèrement surélevé, la jeune femme avait filé comme le vent pour échapper à la ruelle et un homme qui, finalement, avait des airs de moins en moins commode.
S'il était évident que suivre de parfait inconnu dans la rue n'avait rien d'habituel, voir était quelque peu déviant quand cela tournait à l'obsession comme cela l'avait été avec ce diplomate bulgare, Cataleya voyait en l'exercice quelque chose d'essentiel. Une mise en pratique de filature qu'elle s'était promise de lier à des hommes bien plus impressionnant encore. Ceux qui travaillaient pour son père, typiquement. Aussi, si le profil du diplomate n'avait pas grand chose à envier aux hommes de mains qu'avait pu apercevoir la rousse durant son enfance, il dégageait quelque chose de redoutable et cela avait éveillé autant l'audace que la défiance de la Blackthorn. Une pointe d'excitation au bout des lèvres qui n'avait qu'un peu plus renforcé ses élans les plus conquérants.
Petit à petit elle avait fini par renouer avec cette forme animale qui la terrifiait tant, si complexe à maintenir ou maîtriser. Une forme qui la répugnait à moitié mais qui n'avait eu de cesse de trotter dans sa tête lorsqu'elle avait épousé les pas du Bulgard la première fois. Avide et entêté. Alors, oui, elle avait fini par se glisser dans la peau de ce titan cendre et sable, sentit les muscles rouler sous son poil avec tant d'aisance que, quelque part sans doute, cela avait nourrit sa témérité. Non, jamais elle ne s'était sentit aussi conquérante qu'en suivant les pas de cet homme, le nez bas et et la gueule entrouverte, brûlante. Le goût de l'interdit et de la liberté l'avait tant rendu audacieuse que camper là, au pied d'un immeuble sous la pluie battante ne l'avait aucunement dérangé. L'oeil fermement ancré sur une fenêtre qu'elle savait être celle d'Arthur Andreï Batthyány, les muscles tendus, prêt à reprendre leur course au moindre mouvement de celui-ci.
Elle n'avait rien dit à James de peur qu'il ne désapprouve ce qui s'était annoncé, soyons honnête, comme la pire des idées qu'ai pu enfanter sa douce Quarta, pourtant le non-dit brûlait ses lèvres à chaque fois qu'elle s'était soustraite à ses bras pour camper devant l'appartement de Arthur Batthyàny sous forme humaine ou canine. Si droite et immobile qu'on eu crû a une parfaite petite soldate posté par ses parents, et pourtant, si on lui avait soufflé qu'un jour elle subirait tout ceci pour se perfectionner en vue d'une filature digne de ses meilleurs romans policier, peut être, certainement même qu'elle en aurait rit. Plus encore lorsqu'on lui aurait prédit qu'elle aurait rassemblé tout les articles trouvé sur cet homme dans un cahier rose sur lequel elle avait inlassablement griffonné des roses. Alors, assise dans une impasse, la jolie rousse étudiait. Arthur Andreï Batthyány, roumain, issue de Durmstrang puis de Hungcalf chez les Grymm, parcourt science occultes. Cette chance... Bosse au ministère Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale. Rien de véritablement passionnant en soit, et pourtant, il y avait quelque chose dans son pas, dans cette façon de tourner à demi le visage lorsqu'elle s'entêtait à le suivre qui aiguisait un à un l'esprit de la Blackthorn.
Soit il souffrait d'anxiété sociale forte, soit de paranoïa, soit il avait quelque chose sur la conscience. Alors comme ça Artie, ça trompe sa copine ?
L'habitude avait pourtant rendu Cataleya plus imprudente et les distances qu'elle s'étaient imposés fluctuait aujourd'hui à la manière de vagues. Si elle le laissait prendre de la distance, elle savait aussi que son odorat la ramènerait à lui sans grand mal tant elle s'était imprégné de son parfum ces derniers jours. Mais voilà, elle se laisse distraire Cataleya, trop focalisée sur les sensations grisantes que lui procure cette forme qu'elle s'était tant entêté à haïr. Elle se laisse effleurer du bout des doigts par de parfait inconnu, gronde à en faire trembler les enfers lorsqu'elle croise Maximilien Leroy, et se laisse de nouveau distancer au détour d'une ruelle. Rien d'inquiétant, il n'est pas loin et elle le ressent jusque dans ses tripes. « Tout vas bien, Cat ».
D'un pas souple, ce titan cendre et sable s'engouffra dans un cul de sac et, si la surprise de n'y voir personne lui fit soudainement redresser la tête, c'est trop rapidement que ses oreilles se plaquèrent sur son crâne et que la gueule s'entrouvrit dans un grondement rauque lorsqu'elle comprit que quelque chose n'allait définitivement pas. Qu'est-ce que... Et pour la première fois, elle hésita soudainement, après une bonne semaine a n'avoir fait preuve que d'une audace quasis insolente. Non, quelque chose n'allait décidément pas.
Abaissant doucement la gueule pour en humer les pavé, son regard d'ébène -quasis brûlant- vit l'éclat bleu qu'il comportait en son sein briller, là, happé par soleil. Tant singulier qu'il en était devenu reconnaissable. L'imposant malinois arborait de plus des brûlures visibles au niveau des pattes qui remontait sur l'entière cuisse gauche. Si on y regardait d'un peu plus près, peut être serait-on surpris d'y découvrir des runes de protection et...
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« -C'était vraiment indélicat. Je me suis écorché le genoux ! » S'il était vrai que la chute découlant de cette course avait conduit sa si précieuse peau à rapper contre les pavés sale d'Inverness, ce désagrément était à mille lieu de la véritable source du problème. Stalkage depuis des jours, tout ça tout ça. Et pourtant, peut être que si elle s'acharnait sur cette voie elle finirait par échapper à des explications qui s'annonçait aussi bizarre que gênante. Comment expliquer qu'elle le suivait ? Et surtout comme expliquer qu'elle l'avait choisit lui, en parti parce qu'il avait l'air d'être un grizzly ayant raté son hibernation ? Et un peu dépressif aussi. Soyons honnête. « - J'ose espérer que vous aurait la gentillesse de m'offrir un thé. Ma robe est troué maintenant. »
Une moue faussement boudeuse au bout des lèvres, mais les sourcils de plus en plus craintif, Cataleya lissa méticuleusement sa longue robe bleu comme pour se laisser le temps de réfléchir à une parade ou... A une fuite. Clairement. La robe légèrement surélevé, la jeune femme avait filé comme le vent pour échapper à la ruelle et un homme qui, finalement, avait des airs de moins en moins commode.
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Jeu 8 Sep 2022 - 23:23
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce n’était pas que de la paranoïa, il avait vu juste. Voilà ce qu’il se dit lorsque l’animagus reprit forme humaine mais la silhouette qui se dessina sur les pavés de la ruelle était surprenante de banalité. Une jeune femme rousse à qui on donnerait sûrement le bon dieu sans confession. Malgré sa surprise évidente, Arthur n’oubliait pas qu’elle était le Malinois qui le suivait depuis des semaines maintenant et qu’avoir un beau visage ne justifiait pas une l’absolution sans réprimande. Il voulait avant tout savoir ce qu’elle désirait de lui et pour qui elle travaillait, même s’il imaginait très bien cette petite (oui, il la voyait comme une petite fille) obéir aux ordres des D’Essenault. Isabelle avait encore de la ressource et il échafaudait déjà la suite de son plan pour la contrer. Ceci étant sans compter le feu qui animait la petite rousse qui s’était enfin redressée face à lui. Il perçut de l’insolence dans le ton de sa voix mais de la peur dans son regard. Peu importe le jeu auquel elle s’adonnait, le diplomate garda sa baguette en main pour contrer toute attaque surprise car il ne doutait pas un seul instant qu’elle puisse en être capable. Le regard dur et la mine impassible, il la regarda de ses iris bleues sans broncher. Lui, indélicat ? Autant enfoncer une porte ouverte. Le Roumain ne faisait des efforts que lors de grandes réunions ou en présence de ses supérieurs. Et encore. Il était réputé bourru et n’allant pas par quatre chemins quand son esprit était décidé sur quelque chose. Malheureusement pour cette fille-là, il était au courant de sa filature et cela ne lui plaisait pas du tout. Or, la colère d’un Batthány pouvait être très moche à voir. Isabelle et Emmy en témoigneraient avec plaisir. Il ne répondit pas mais avança d’un pas supplémentaire dans sa direction. Son aura menaçante ne laissait aucun doute sur ses intentions et il était persuadé qu’elle en avait parfaitement conscience. Voilà pourquoi elle jouait les petites écervelées et voilà pourquoi, également, elle tenta de s’enfuir. Comme une coupable.
Il eut le temps de ranger sa baguette et d’analyser ses mouvements avant de se mettre en route à son tour. Avant que la ruelle ne prenne fin, il avait rattrapé la rouquine et s’était emparé de sa chevelure d’une seule main. La tirant d’un coup sec en arrière, il plaqua son autre main contre sa bouche et la força à se mettre à genoux au sol. Elle n’agissait pas comme un soldat de terrain. Il fallait croire qu’avoir été élevé à la dure et à Durmstrang procurait certains avantages. Avec moins de sentiments, la marge d’erreur s’amenuisait. Il lâcha enfin sa tignasse et passa son bras autour du torse de la demoiselle, son autre main ne quittant pas la porte de sortie de ses paroles insolentes. Elle faisait déjà moins la maligne ainsi. La grande force d’Arthur lui permit de la maîtriser sans réel mal, surtout lorsqu’on savait qu’il en avait déjà immobilisé des plus costauds par le passé. Il fit cependant attention à ne pas la serrer trop fort pour éviter d’avoir un cadavre sur les bras. Ce serait dommage.
« Allons prendre le thé. » Sa voix sombre ricocha entre les murs de la ruelle alors qu’il avait déjà transplané jusqu’à son appartement. Mais pas n’importe quelle pièce… Il avait spécifiquement gardé la “chambre d’amis” pour ce type d’occasion : emmener quelqu’un chez lui sans qu’iel ne voit ses affaires personnelles ou ne puisse fouiller. Cette pièce semblait vide au premier regard mais en réalité, elle cachait quelques fournitures essentielles. Un lit sommaire, une chaise et une petite table ronde en bois. Elle ne possédait ni fenêtre, ni lumière artificielle. Une vraie prison. Depuis son arrivée en Écosse, il ne s’en était jamais servi et avait même pensé à la supprimer définitivement. Heureusement qu’il s’était ravisé ! Il lâcha la jeune femme à peine arrivés et, reprenant sa baguette, les éclaira d’un Lumos Maxima qui les plongea tous deux dans une lumière puissante. D’une main, il la fit s’asseoir sur la chaise et se planta devant elle, la baguette (et sa luminosité aveuglante) pointée vers elle.
« Je ne tenterai rien à ta place. Tu veux ton thé maintenant ou tu préfères me dire ce que tu me veux avant ? Histoire qu’on gagne un peu de temps et que je n’ai pas à user de certaines “mesures” sur toi. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Ven 9 Sep 2022 - 17:11
Quelque part, sans doute, avait-elle espéré que la surprise entrouvre une porte de sortie. Qu'elle rattrape la foule avant qu'il ne réagisse et qu'elle puisse hurler à l'agression en espérant que cela entrave ses gestes les plus fous. Pour autant la fuite n'était en rien fluide et ce fut une main solidement fermé là, autour des braises de sa chevelure, qui ramena brutalement Cataleya Blackthorn à la réalité. « Son of a b... » L'insulte fut ravalé de force par une main sauvagement plaqué sur ses lèvres et, si un reflex aussi primaire que sauvage voulu que Cataleya tente de briser cette entrave a coup de morsure, ce fut dans un couinement sonore qu'elle se résigna un instant, quand bien même l'océan de son regard s'agitait inlassablement. Tout au mieux avait-elle réussis à pincer un peu de peau. Néanmoins cette résignation des crocs n'endigua en rien la course des griffes bleu et or qui, terribles, tentaient de se frayer un chemin dans les chaires alors qu'un genoux se courbait déjà. Si elle plongea au plus profond qu'elle le pu, force fut d'admettre que le lourd étau venu la comprimer brisait chacune de ses débâcles. Aussi terribles étaient-elles. Cataleya n'était pas parvenu à le déséquilibrer, ni à mordre, et encore moins à libérer un l'espace suffisant pour se saisir de sa baguette alors, furieuse, prise entre le torse de ce titan et l'odieuse ruelle qui l'avait piégé, l'héritière Blakcthorn gronda sinistrement. Furieuse.
Elle accusa le transplanage d'un nouveau débat et chercha à éclater les orteils de ce géant à grand coup de talon avant de réaliser qu'elle était prisonnière d'une pièce sommaire, et de très mauvais goût, qui la privait de tout contact avec une aide extérieure. Logique me diriez vous, mais cet état de fait glaça la jeune femme jusqu'à l'os, figeant brusquement ses dents autour du nouveau morceau de doigts qu'elle étaient parvenu à saisir. Qu'est-ce que...
Quelque part s'en doute, en d'autres conditions du moins, se serait-elle félicité. Elle savait cet homme étrange, s'en était convaincu avec tant de force que cela avait légitimé, un peu du moins, son assidue poursuite, pour autant plus son regard tentait de s'habituer à la pénombre ambiante, plus elle réalisait que cette étrangeté venait certainement du fais que Arthur Grizzly Batthyány était un tueur en série et qu'elle allait finir découpé en petit morceau, comme Osiris.
Bravo Cat, tu aurais pu suivre le facteur mais tu avais décidé qu'il était trop ennuyeux. Félicitation, tu étais tombé sur un être aussi cinglé que flippant. Franchement, c'était la meilleure idée du monde.
Cat tapa de nouveau du pied lorsqu'un Lumos Maxima brûla sa rétine -plus comme pour témoigner sa contestation que pour viser le pied cette fois-ci- mais se laissa étonnamment asseoir, un peu plus docile, mais pas moins arrogante lorsque la baguette se braqua sur son visage de poupon.
« - J'ai déjà pris le temps d'observer tes rides d'homme aigri, pas besoin de m'éblouir. Baisse ça. »
Un sourire en coin naquit sur ses lèvres mais son regard se plissa significativement, papillonnant quelques instants comme pour désespérément s'adapter à un traitement qui courbait déjà un peu son échine. En vain. La lumière l'aveuglait, L'homme refusait de pointer sa baguette ailleurs, il n'avait pas l'air de s'offusquer plus que ça de ses paroles, et encore moins de vouloir la laisser partir. Cataleya se tut enfin, comme pour prendre le temps de digérer les menaces qui pesaient sur sa si précieuse petite tête. De digérer une situation qui avaient, en quelques secondes à peine, échappé à son entier contrôle. De laisser la peur chasser l'adrénaline qui avait fait d'elle un véritable dragon les secondes précédentes.
« - On est d'accord, le « thé » c'est une métaphore hein. Tu ne comptes pas m'offrir un truc à boire ? Qu'on soit simplement d'accord avant de commencer. » Elle avait osé, le plus sérieusement du monde mais d'une voix si basse qu'elle frôlait presque le murmure. « Parce que c'est un peu difficile de savoir si tu es sarcastique vu que tu as une tête qui fait naturellement peur. »
Non Cat, il n'allait pas te servir un thé à la lavande. Et s'il le faisait, c'était certainement après avoir craché dedans et glissé des substances peu recommandables, soit en certaine.
Un soupire sur les lèvres, la jeune femme tenta de délier les tentions dans son corps en penchant la tête très légèrement sur la droite, l'oeil un peu moins sûr, désespérément agrippé aux meubles. Elle ignorait à dire vrai si elle avait le droit d'étendre sa nuque un peu plus encore où si ces quelques millimètres gagné lui vaudrait la gifle du siècle. Aussi reprit-elle sa place avec une discipline des plus surprenante. Comme à chaque fois que sa mère s'apprêtait à énoncer une punition.
Elle aurait clairement du prévenir James. Quitte à s'entendre dire qu'elle avait tord et le reconnaître amèrement quand il arriverait en éclatant d'un sortilège la porte d'entrée.
Ne serait-ce que laisser un mot, histoire que le clan Blackthorn ne se retrouve pas de nouveau endeuillé. Ou du moins qu'ils retrouvent le cadavre et puisse l'enterrer dignement.
« - Tu es ma biche. » C'était sorti avec un tel naturel, et de manière si étrange que la surprise se grava sur les rétines de Cataleya avant qu'elle n'arbore une grimace des plus singulière.. Qu'est-ce que quoi ?« C'est pas tout à fait le mot que j'aurais dû employer ! Pardon » Tenta t'elle désespérément de corriger, fronçant un peu les sourcils lorsque le silence retomba pour une seconde. « C'est juste que j'apprends à... Suivre des gens ? Un peu comme à la chasse ? Chasse, chien, biche. Et que … Tu as déjà lu un roman policier ? Je sais que ce n'est pas la meilleure référence à sortir à un tueur en série mais de base ce n'était pas pour enquêter sur toi, toi. Si j'avais sû, tu te doute bien que j'aurais suivi quelqu'un d'autre. Mais reconnaît que tu es ultra louche quand même et que c'était difficile de ne pas te remarquer. »
Si la panique palpitait désespérément sous sa poitrine, au point où Cataleya en était venu à parler avec les mains, chose pour lesquels on l'avait tant réprimandé lorsqu'elle était enfant, son regard se durcit soudainement et elle se coula dans sa chaise, bras et jambe croisé. Respire. Tu deviens stupide Cat.
« - De toute façon je suis tracée et j'ai laissé des notes qui indiquait où je me rendait, s'il m'arrive quoi que ce soit tu finis enfermé dans les 2 heures qui suivent, et je ne parle pas de l'après. Ma mère et la meilleure avocate des environs. Elle te bouffera. »
Toujours aussi anxieuse, quoi que soufflait sa mine pincé et des sourcils qui se fronçait de plus en plus, ce fut presque intuitivement qu'elle sembla copier une à une les expressions d'Arthur, comme pour se faire plus impressionnante qu'elle ne l'était véritablement.
Elle accusa le transplanage d'un nouveau débat et chercha à éclater les orteils de ce géant à grand coup de talon avant de réaliser qu'elle était prisonnière d'une pièce sommaire, et de très mauvais goût, qui la privait de tout contact avec une aide extérieure. Logique me diriez vous, mais cet état de fait glaça la jeune femme jusqu'à l'os, figeant brusquement ses dents autour du nouveau morceau de doigts qu'elle étaient parvenu à saisir. Qu'est-ce que...
Quelque part s'en doute, en d'autres conditions du moins, se serait-elle félicité. Elle savait cet homme étrange, s'en était convaincu avec tant de force que cela avait légitimé, un peu du moins, son assidue poursuite, pour autant plus son regard tentait de s'habituer à la pénombre ambiante, plus elle réalisait que cette étrangeté venait certainement du fais que Arthur Grizzly Batthyány était un tueur en série et qu'elle allait finir découpé en petit morceau, comme Osiris.
Bravo Cat, tu aurais pu suivre le facteur mais tu avais décidé qu'il était trop ennuyeux. Félicitation, tu étais tombé sur un être aussi cinglé que flippant. Franchement, c'était la meilleure idée du monde.
Cat tapa de nouveau du pied lorsqu'un Lumos Maxima brûla sa rétine -plus comme pour témoigner sa contestation que pour viser le pied cette fois-ci- mais se laissa étonnamment asseoir, un peu plus docile, mais pas moins arrogante lorsque la baguette se braqua sur son visage de poupon.
« - J'ai déjà pris le temps d'observer tes rides d'homme aigri, pas besoin de m'éblouir. Baisse ça. »
Un sourire en coin naquit sur ses lèvres mais son regard se plissa significativement, papillonnant quelques instants comme pour désespérément s'adapter à un traitement qui courbait déjà un peu son échine. En vain. La lumière l'aveuglait, L'homme refusait de pointer sa baguette ailleurs, il n'avait pas l'air de s'offusquer plus que ça de ses paroles, et encore moins de vouloir la laisser partir. Cataleya se tut enfin, comme pour prendre le temps de digérer les menaces qui pesaient sur sa si précieuse petite tête. De digérer une situation qui avaient, en quelques secondes à peine, échappé à son entier contrôle. De laisser la peur chasser l'adrénaline qui avait fait d'elle un véritable dragon les secondes précédentes.
« - On est d'accord, le « thé » c'est une métaphore hein. Tu ne comptes pas m'offrir un truc à boire ? Qu'on soit simplement d'accord avant de commencer. » Elle avait osé, le plus sérieusement du monde mais d'une voix si basse qu'elle frôlait presque le murmure. « Parce que c'est un peu difficile de savoir si tu es sarcastique vu que tu as une tête qui fait naturellement peur. »
Non Cat, il n'allait pas te servir un thé à la lavande. Et s'il le faisait, c'était certainement après avoir craché dedans et glissé des substances peu recommandables, soit en certaine.
Un soupire sur les lèvres, la jeune femme tenta de délier les tentions dans son corps en penchant la tête très légèrement sur la droite, l'oeil un peu moins sûr, désespérément agrippé aux meubles. Elle ignorait à dire vrai si elle avait le droit d'étendre sa nuque un peu plus encore où si ces quelques millimètres gagné lui vaudrait la gifle du siècle. Aussi reprit-elle sa place avec une discipline des plus surprenante. Comme à chaque fois que sa mère s'apprêtait à énoncer une punition.
Elle aurait clairement du prévenir James. Quitte à s'entendre dire qu'elle avait tord et le reconnaître amèrement quand il arriverait en éclatant d'un sortilège la porte d'entrée.
Ne serait-ce que laisser un mot, histoire que le clan Blackthorn ne se retrouve pas de nouveau endeuillé. Ou du moins qu'ils retrouvent le cadavre et puisse l'enterrer dignement.
« - Tu es ma biche. » C'était sorti avec un tel naturel, et de manière si étrange que la surprise se grava sur les rétines de Cataleya avant qu'elle n'arbore une grimace des plus singulière.. Qu'est-ce que quoi ?« C'est pas tout à fait le mot que j'aurais dû employer ! Pardon » Tenta t'elle désespérément de corriger, fronçant un peu les sourcils lorsque le silence retomba pour une seconde. « C'est juste que j'apprends à... Suivre des gens ? Un peu comme à la chasse ? Chasse, chien, biche. Et que … Tu as déjà lu un roman policier ? Je sais que ce n'est pas la meilleure référence à sortir à un tueur en série mais de base ce n'était pas pour enquêter sur toi, toi. Si j'avais sû, tu te doute bien que j'aurais suivi quelqu'un d'autre. Mais reconnaît que tu es ultra louche quand même et que c'était difficile de ne pas te remarquer. »
Si la panique palpitait désespérément sous sa poitrine, au point où Cataleya en était venu à parler avec les mains, chose pour lesquels on l'avait tant réprimandé lorsqu'elle était enfant, son regard se durcit soudainement et elle se coula dans sa chaise, bras et jambe croisé. Respire. Tu deviens stupide Cat.
« - De toute façon je suis tracée et j'ai laissé des notes qui indiquait où je me rendait, s'il m'arrive quoi que ce soit tu finis enfermé dans les 2 heures qui suivent, et je ne parle pas de l'après. Ma mère et la meilleure avocate des environs. Elle te bouffera. »
Toujours aussi anxieuse, quoi que soufflait sa mine pincé et des sourcils qui se fronçait de plus en plus, ce fut presque intuitivement qu'elle sembla copier une à une les expressions d'Arthur, comme pour se faire plus impressionnante qu'elle ne l'était véritablement.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Ven 9 Sep 2022 - 17:57
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C’est qu’elle mordait, la teigne. Et plutôt deux fois qu’une ! Il eut tout le loisir de le constater à leur arrivée dans son appartement. Mais Arthur avait vécu plus de douleurs que ce qu’elle tentait de lui infliger à cet instant. Pas plus tard que l’année dernière, il s’était fracassé le dos lors d’une expédition au Pérou, en tombant du monticule d’une grotte. L'atterrissage lui avait laissé une sacré cicatrice dans le dos. À côté de ça, ses dents dans sa chair lui faisaient l’effet d’une plume caressant sa peau. Il devait au moins lui reconnaître une certaine ténacité, mais n’était-ce pas le lot de tous ceux de son âge ? Elle ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, ce qui se confirma à sa première réplique cinglante. Enfin cinglante… Arthur s’imagina que c’était le but qu’elle recherchait en s’adressant à lui de façon si peu mesurée. Soit elle n’avait réellement pas peur et de ce fait, était complètement stupide ; soit elle combattait sa frayeur en projetant l’image inverse de ce qu’elle ressentait réellement. Dans tous les cas, le Roumain n’avait que peu de temps à perdre avec ces bêtises. S’il l’avait amenée ici, c’était uniquement pour savoir ce qu’elle lui voulait et s’assurer qu’elle n’irait pas raconter ses activités à n’importe qui. Surtout pas aux D’Essenault.
Arthur fronça les sourcils face à l’enfant qui se tenait devant lui. Rien dans son comportement ne transpirait l’adulte réfléchi qui avait un objectif derrière la tête en le suivant de la sorte. Il s’était attendu à faire face à un assassin mais n’avait désormais entre les mains qu’une petite fille un peu trop braillarde. Mon dieu, n’arrêtait-elle jamais de parler ? Lui déjà peu bavard n’arrivait même pas à en placer une. Cela lui rappela ces années universitaires où il formait un duo avec un camarade de classe. Ce dernier était l’acteur et lui le penseur, le cerveau derrière chacune de leurs tentatives d’effrayer leurs camarades. Bien souvent, il se contentait de fixer sur eux son regard glacial pour qu’ils commencent à prendre peur et à se demander ce qui les attendait. Il en allait de même pour Cataleya. Voilà plusieurs minutes qu’il ne faisait que de la regarder sans prononcer un seul mot, sa baguette tournée vers son visage. Celui-ci, d’ailleurs, ne lui était pas méconnu mais il ne parvenait pas à mettre un nom sur ces tâches de rousseur.
« Poftim !?* » Sa biche ? Il en fut tellement surpris qu’il s’exprima tout naturellement dans sa langue natale. Heureusement pour elle qu’il n’était pas aussi sanguin que certains de ses camarades sorciers car elle aurait déjà reçu une bonne gifle à l’heure qu’il est. Arthur se contenait mais son regard dur lui promettait une douloureuse punition si elle s’entêtait sur ce chemin avec lui. Aucune de ses explications ne lui semblaient satisfaisantes et la plupart sortaient des plus gros navets qu’il puisse exister sur Terre. Elle lui mentait. Sa paranoïa refit surface en l’espace de quelques secondes et il se pencha vers elle alors qu’elle proférait des menaces. Des MENACES. À lui ! S’il savait rire à gorge déployée, il le ferait.
« Tracée, bien sûr… » Il leva les yeux au ciel, atterré que les D’Essenault en soient arrivés là. Utiliser des enfants pour faire leur sale besogne ! Bravo la France. « Je n’ai pas besoin de deux heures pour soutirer de toi les informations qui m’intéressent. Donc, commençons par les bases : comment t’appelles-tu, petite ? Pour qui travailles-tu ? À chaque mauvaise réponse, tu auras une punition comme celle-ci. » D’un bref et habile mouvement du poignet, il entailla la peau blanche de Cataleya de l’extrémité de sa baguette. « Bien sûr, je m’assurerai que tu sois complètement rafistolée lorsque ta “maman la meilleure avocate des environs” viendra te récupérer. Donc ? Et sois brève. Je te promets que deux heures de torture semblent une éternité. » Voilà longtemps qu’il n’avait montré tel aspect de sa personnalité. Ou du moins, pas depuis son Impero à Isabelle. Mais aux grands maux les grands remèdes : sa place à Absolutum en dépendait.
*en roumain "Pardon !?"
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Ven 9 Sep 2022 - 21:26
Désespérément coulée dans sa chaise, les bras croisé si fort sur son ventre qu'elle crû pouvoir en vomir, Cataleya s'évertuait à ne pas relâcher la pression exercé sur ses sourcils. Plongé si loin dans le regard de cet homme pour trouver un point d'ancrage, pour ne pas faillir, qu'elle en oublia presque de trembler. L'adrénaline était entièrement retombée, tout comme l'égarement causé par la panique, et c'était désormais muette qu'elle accusait ce qui s'annonçait comme un interrogatoire en bonne et due forme. Alors, peut être plus part habitude que réellement actrice de ses actions, la jeune femme ne chercha ni à fuir, ni à se débattre. C'était de toute manière vain et elle s'en doutait. C'était peut être pour cette raison qu'elle n'avait jamais cherché à fuir les sanctions d'Aloysius Blackthorn ; la fuite excitait les sens des prédateurs et elle se savait de manière pas assez rapide. La fois précédente le lui avait plaqué en plein visage.
Aussi s'était-elle entièrement refermée, croisant le fer de son regard avec une telle intensité qu'elle crû pouvoir déclencher un feu sans même avoir à brandir sa baguette et pourtant, lorsque Arthur se saisit de son bras pour le lacéré du bout de sa baguette, Cataleya le lui céda aisément. Seul un plissement de nez significatif et une morsure de l'intérieur de la joue trahit l'opération, quand bien même la jeune femme ne put réprimer un soufflement de nez et rictus à peine voilé par la suite.
Pour un peu elle lui aurait offert ses poignets brûlé, lacéré de part et d'autre à coup de sortilège d'entrave, savamment tapis sous les blanches perles offerte pour ses vingts ans. Ou encore relever à demi sa robe pour dévoiler une jambe gauche minutieusement scarifiée, recouverte de série de rune gravé à même les chaires par ses propres soins cette fois-ci. Son corps entier portait les stigmates des Doloris et punitions corporel, et ce simple décalage lui arracha ce rictus venu lui accorder une véritable tête à claque. La violence physique n'était pas le meilleur moyen de lui faire du mal : elle avait tant grandit avec, l'avait tant normalisé que son esprit brisé, du moins le semblait-il, aurait pu en rire si elle n'avait pas face à elle un homme qui faisait deux fois sa taille et carrure.
Elle se prêta pourtant assidûment au jeu, ne serait-ce que pour ne pas mourir, quand bien même elle avait plus ou moins déjà répondu. Maladroitement, certes, mais répondu. Le « petite » lui resta cependant au travers de la gorge et ce fut sur le même ton qu'elle entreprit ses réponses.
« Je m'appelle Cataleya Quarta Blackthorn »
Rousse, canon, avec des fossettes à se faire damner des anges, il était presque insultant qu'il ne l'ait pas remarqué lors des bal mondain. Et encore moins lorsqu'elle valsait avec la moitié des vieux croulant qui s'associait avec son père. M'enfin. « Je travaille pour mon propre compte, sinon j'aurais de quoi recruter une garde rapproché et éviter ce genre de désagrément. » Elle marqua une pause, autant pour jauger les réactions du titan qui lui faisait face que pour trouver le meilleur moyen de formuler le reste. « J'enquête sur Aloysius et Claudia Blackthorn, mes parents, qui ont clairement assassiné ma petite sœur, et pour ne pas crever connement je m’entraîne à filer des gens. J'ai commencé avec le facteur mais il était chiant à crever, donc j'ai commencé à filer des gens croisé lors de gala et dîner mondain. Tu avais l'air louche, je pensais que tu trompais ta copine, je me suis dite que ça serait plus palpitant que la dépression du facteur mais tu es probablement un tueur en série frustré parce que tu n'as justement pas de copine. Point. »
On aurait pu faire plus concis, mais au moins s'était-elle abstenu de juger la vie de Arthur ou celle du pauvre facteur qui avait perdu son chat. Du moins un petit peu. La jeune femme ramena doucement son bras à elle et vint le recouvrir de son autre main, comme pour le protéger d'une nouvelle entaille.
Aussi s'était-elle entièrement refermée, croisant le fer de son regard avec une telle intensité qu'elle crû pouvoir déclencher un feu sans même avoir à brandir sa baguette et pourtant, lorsque Arthur se saisit de son bras pour le lacéré du bout de sa baguette, Cataleya le lui céda aisément. Seul un plissement de nez significatif et une morsure de l'intérieur de la joue trahit l'opération, quand bien même la jeune femme ne put réprimer un soufflement de nez et rictus à peine voilé par la suite.
Pour un peu elle lui aurait offert ses poignets brûlé, lacéré de part et d'autre à coup de sortilège d'entrave, savamment tapis sous les blanches perles offerte pour ses vingts ans. Ou encore relever à demi sa robe pour dévoiler une jambe gauche minutieusement scarifiée, recouverte de série de rune gravé à même les chaires par ses propres soins cette fois-ci. Son corps entier portait les stigmates des Doloris et punitions corporel, et ce simple décalage lui arracha ce rictus venu lui accorder une véritable tête à claque. La violence physique n'était pas le meilleur moyen de lui faire du mal : elle avait tant grandit avec, l'avait tant normalisé que son esprit brisé, du moins le semblait-il, aurait pu en rire si elle n'avait pas face à elle un homme qui faisait deux fois sa taille et carrure.
Elle se prêta pourtant assidûment au jeu, ne serait-ce que pour ne pas mourir, quand bien même elle avait plus ou moins déjà répondu. Maladroitement, certes, mais répondu. Le « petite » lui resta cependant au travers de la gorge et ce fut sur le même ton qu'elle entreprit ses réponses.
« Je m'appelle Cataleya Quarta Blackthorn »
Rousse, canon, avec des fossettes à se faire damner des anges, il était presque insultant qu'il ne l'ait pas remarqué lors des bal mondain. Et encore moins lorsqu'elle valsait avec la moitié des vieux croulant qui s'associait avec son père. M'enfin. « Je travaille pour mon propre compte, sinon j'aurais de quoi recruter une garde rapproché et éviter ce genre de désagrément. » Elle marqua une pause, autant pour jauger les réactions du titan qui lui faisait face que pour trouver le meilleur moyen de formuler le reste. « J'enquête sur Aloysius et Claudia Blackthorn, mes parents, qui ont clairement assassiné ma petite sœur, et pour ne pas crever connement je m’entraîne à filer des gens. J'ai commencé avec le facteur mais il était chiant à crever, donc j'ai commencé à filer des gens croisé lors de gala et dîner mondain. Tu avais l'air louche, je pensais que tu trompais ta copine, je me suis dite que ça serait plus palpitant que la dépression du facteur mais tu es probablement un tueur en série frustré parce que tu n'as justement pas de copine. Point. »
On aurait pu faire plus concis, mais au moins s'était-elle abstenu de juger la vie de Arthur ou celle du pauvre facteur qui avait perdu son chat. Du moins un petit peu. La jeune femme ramena doucement son bras à elle et vint le recouvrir de son autre main, comme pour le protéger d'une nouvelle entaille.
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Ven 9 Sep 2022 - 23:29
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il avait devant lui nulle autre qu’une Blackthorn. Et merde. Il en aurait ri s’il avait pu. Il ne savait pas comment cette illustre et sombre famille britannique avait réussi à rester à l’écart de la société secrète pour laquelle il travaillait. Il soupçonnait que ses membres étaient trop égocentriques pour penser à une quelconque alliance avec d’autres familles sorcières. Ceci expliquait cependant pourquoi le visage de la rouquine lui semblait familier. Il l’avait peut-être croisée une fois lors d’un dîner mondain et n’avait pas jugé utile de retenir son nom. Arthur n’aimait pas les Blackthorn et une chance pour lui, ceux-ci se gardaient bien de lui adresser la parole. À lui mais aussi aux Batthyány de façon générale. Les deux familles d’Est et de l’Ouest entretenaient une relation distante et glaciale qui convenait autant à l’une qu’à l’autre. S’il se savait beaucoup plus fort que la gamine assise sur sa chaise face à à lui, Arthur n’était pas assez bête pour croire qu’il arriverait à bout du clan Blackthorn seul et lancer une guerre pour une histoire de filature lui semblait immature et complètement irresponsable. Bien évidemment, son visage ne montra rien de cette réflexion interne. Il se contenta d’écouter les propos de Cataleya. Il dû au moins reconnaître que la jeune femme ne se faisait pas d’illusion sur ceux qu’étaient ses parents : des sanguinaires. Arthur avait un père strict, conservateur et violent par intermittence, mais jamais il n’avait manqué de le tuer ni n’avait tenté de le faire. Voilà la différence entre une éducation et un élevage intensif. Il n’existait pas d’autre mot pour expliquer ce que faisait cette famille derrière les portes closes de leur manoir.
Arthur se redressa et pour montrer sa “bonne foi” (si seulement il en avait une), il diminua l’intensité de la lumière émanant de sa baguette. Il n’y avait pas trace de mensonge dans les expressions de la rouquine, ni même dans le ton de sa voix. Ou alors ses mensonges étaient devenus une vérité à ses yeux. Contre toute attente - et après des années de sourcils froncés et d’expression sévère - Arthur se mit à… rire. Cela ne dura que quelques brèves secondes mais le simple fait que cela se soit produit tenait du miracle.
« Personne ne t’a jamais dit que tu parles beaucoup trop ? » Elle aurait dû s’arrêter avant son histoire de facteur totalement inutile et ses suppositions erronées à son sujet. Il ne comprenait même pas comment elle avait pu tomber sur de telles conclusions… « Je serais curieux de voir ces fameuses notes. Non pas que je tienne absolument à me justifier mais tu es très loin du compte. Je ne suis pas frustré. Pour le reste… » Il laissa ses propos en suspens tout en la fixant d’un air faussement menaçant. Il avait fallu à Arthur toutes ces minutes pour comprendre qu’il n’avait en fasse de lui qu’une petite fille en colère contre ses parents et en recherche de justice. Sauf qu’il n’avait pas de temps à perdre avec ça…
« C’est une lourde accusation que tu portes envers tes parents, jeune Patru*. Bien qu’elle ne me surprenne pas… »
*en roumain "Quatre"
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Dim 11 Sep 2022 - 11:17
La lumière braqué sur son visage s’atténue un peu et ce simple constat, tout comme l'absence de nouvelle entaille, font glisser Cataleya un peu plus au creux de son siège. Véritable aveux des tensions qui s'étaient liés dans son dos et nuque en quelques minutes à peine. Elle ne baisse pourtant pas moins la garde, ni ses sourcils parfaitement calqué sur le froncement de leurs homologues, du moins jusqu'à ce qu'Arthur semble se détendre et qu'il... Ne vienne à en rire.
Pardon ? La surprise gravé sur la pupille et le corps de nouveau tendu, plus par réflexe et incompréhension qu'autre chose, l'héritière Blackthorn ignore les cause de cette hilarité si brève et s'en inquiète plus que de raison. Etait-ce l'ultime craquage avant un coup ?
Cataleya se laisse un peu plus glisser, certainement animée d'un desir inconscient de se couler là, hors de sa chaise, et filer à toute allure. Ou échapper un peu plus à une lumière, certes moins agressive, mais toujours autant désagréable qui lui fait face. Occultant à demi les traits de son geôlier et des expressions bien utile pour adapter son discours et ses postures.
Trop bavarde ? Est-ce vraiment pour ça qu'il avait rit ? Pour un peu Cataleya s'en serait offusquée. Elle était nerveuse, évidemment qu'elle avait besoin de chasser la peur par un flot ininterrompu de sottise ! C'était son premier interrogatoire non mené par ses parents ! Elle ne connaissait ni la conduite à adopter, ni les choses à dire. D'autant plus qu'Arthur avait bénéficié de l'effet de surprise en la ramenant par la tignasse jusqu'ici !
Au moins, avec ses parents c'était simple. Elle connaissait parfaitement les limites du cadre dans lequel elle se tenait à genoux, et savait cédé à la pression, juste ce qu'il fallait, pour éviter le pire. Elle savait quoi dire, quand, quand courber l'échine, quand redresser la tête, quand supporter les regards et quand les baisser. C'était si fluide, quand bien même mécanique... Et là.. Elle était en improvisation totale et haïssait ça jusqu'aux bouts des ongles. Pour autant, cette fée à la chevelure de feu tint bon et ne défendis ni son inexpérience, ni le fait qu'il fallait faire la conversation vu que ce bloc de glace était peu locace. Elle se contenta de froncer de nouveau les sourcils, et de tenir la posture jusqu'au « je ne suis pas frustré ». Pouffant presque.
Sa tête pencha sur la droite alors qu'elle tentait d’affûter son regard, en dépit de luminosité trop grande, sur le visage du roumain. Tout en lui, durant deux semaines, avait semblé contrit, muselé. Il avait bu son café noir, sans sucre, le regard si dur qu'il était évident qu'il était en train de d’assassiner quelqu'un dans son esprit. Il était en colère, l'ours, et il n'y avait qu'à gratter un tout petit peu pour le deviner. Sans parlé du fait qu'il l'avait kidnappé comme un psychopathe, preuve d'une certaine expérience en la matière. Certain murmureront Durmstrang, Cataleya répondait « tueur en série ». Personne n'aménageait chez lui une pièce pour retenir prisonnier qui que ce soit ! Et si là n'était pas le but de la pièce, il était cruel de vouloir loger quelqu'un dans endroit aussi peu confortable. En plus de marquer un manque de goût évident.
Plissant un peu le nez pour toute réponse à une demande de voir ses notes, Cataleya préféra occulter le sujet. Parfaitement consciente de l’impénitence des mots qu'Arthur pourrait y trouver, et de la conduite quoi que peu hasardeuse de son enquête. Elle s'était contenté de noter ses habitudes, essayer de trouver un schéma là dedans, identifier les gens avec qui il discutait, théoriser sur un passé qui expliquerait les cicatrices aperçu ou son caractère. A dire vrai elle l'avait surtout suivit, un peu grisé par la sensation d'interdit, et tant appliqué à maîtriser sa forme animale, la ré apprivoiser du moins, qu'Arthur n'avait été qu'une excuse. Un point d'ancrage dans sa quête. Au final, son carnet orné de rose avait surtout échoué en un ramassis de prise de note sur les sciences occultes, les animagi, des légendes urbaines survolée en cours, dans les livres, les thématiques abordé lors des expériences menées par les Capes Noires, l'impacte des malédictions sur le corps humain vu que c'était ouvertement ce vers quoi elle voulait se spécialiser, à terme, en médicomagie, lorsque Arthur finissait par se poser et ne faisait rien de véritablement intéressant.
« -Dans mon sac » Osa t'elle finalement, sans pour autant esquisser le moindre mouvement, comme de peur de voir sanctionner chacun des sursauts que purent aborder ses muscles.
Peut être aurait-elle du lui tendre elle même au final, et profiter de l'action pour le charger. Ou lui jeter au visage son encyclopédie des pathologies magiques qui pesait trois tonnes. Ca aurait pu être un plan.Stupide, mais un plan, au lieu de s'ancrer dans une docilité qui l’écœurait autant qu'elle la terrifiait.
« C’est une lourde accusation [...] » Cette fois pourtant, quelque chose passa dans le regard de la jeune femme, si intense, si sauvage qu'il ne pouvait s'agir là que du spectre d'une colère aussi sourde que dévastatrice. Elle se savait partiale, qu'elle n'avait besoin d'aucune preuve pour jeter le visage de sa mère dans les flammes et réclamer justice pour sa précieuse, si précieuse Baby. Pour ce meurtre qui l'avait déchiré corps et âme, au point d'avoir fracturé son esprit, maculé tout ce qu'elle faisait encore aujourd'hui. Au point d’altérer le contrôle de sa magie.
Si la mort de Baby avait détruit le clan Blackthorn à petit feu, Cataleya ne s'en était jamais remis. Hanté, chaque nuit, par des réminiscences venu chassé Morphée. Par une spirale qui ne trouvait jamais fin.
Elle n'avait pas besoin de preuve pour condamner ses parents, chacun de leur souffle nécrosait le monde, tant et si bien qu'une punition, qu'elle soit justifié dans ce cas là ou non, aurait tout de même rendu justice aux milles victimes laissé dans leur sillages. Et pourtant...
Ramenant doucement ses jambes à elle pour les enfermer dans ses bras bras trop blanc, Catalaya laissa échapper un long soupire.
« -Ils m'ont élevé, je sais de quoi ils sont capables. Leur culpabilité ne fait aucun doute, d'autant plus qu'ils ont tout mit en œuvre pour me tenir le plus loin possible de mes pistes. »
Cataleya ignorait simplement si elle aurait la force de les acculer et les pousser aux aveux. Elle se savait plus faible, moins expérimentées, mais surtout muselée par un amour malade pour des parents qui n'avait pour elle qu'un mépris absolu. Enchaînée à cette foutu lueur d'espoir, irréaliste, de pouvoir un jour nicher quelque part, un peu spéciale, dans leur cœur. Adéfaut de leur estime.
Et si ce n'était pas l'amour qui étouffait cette affaire, certainement que c'est elle qu'on pousserait du haut de la tour. Prétextant un nouveau suicide.
« -M'enfin ! C'est le lot de chaque famille d'avoir des squelettes dans le placard ! » Finit-elle par reprendre, plus assurée, comme pour chasser l'image d'une petite sœur qui venait doucement obscurcir son esprit. Ses jambes se claquèrent méticuleusement au sol, avant qu'elle ne vienne tendre son sac à Arthur, comme pour prouver que son carnet de note ne comportait rien d'intéressant.
Pardon ? La surprise gravé sur la pupille et le corps de nouveau tendu, plus par réflexe et incompréhension qu'autre chose, l'héritière Blackthorn ignore les cause de cette hilarité si brève et s'en inquiète plus que de raison. Etait-ce l'ultime craquage avant un coup ?
Cataleya se laisse un peu plus glisser, certainement animée d'un desir inconscient de se couler là, hors de sa chaise, et filer à toute allure. Ou échapper un peu plus à une lumière, certes moins agressive, mais toujours autant désagréable qui lui fait face. Occultant à demi les traits de son geôlier et des expressions bien utile pour adapter son discours et ses postures.
Trop bavarde ? Est-ce vraiment pour ça qu'il avait rit ? Pour un peu Cataleya s'en serait offusquée. Elle était nerveuse, évidemment qu'elle avait besoin de chasser la peur par un flot ininterrompu de sottise ! C'était son premier interrogatoire non mené par ses parents ! Elle ne connaissait ni la conduite à adopter, ni les choses à dire. D'autant plus qu'Arthur avait bénéficié de l'effet de surprise en la ramenant par la tignasse jusqu'ici !
Au moins, avec ses parents c'était simple. Elle connaissait parfaitement les limites du cadre dans lequel elle se tenait à genoux, et savait cédé à la pression, juste ce qu'il fallait, pour éviter le pire. Elle savait quoi dire, quand, quand courber l'échine, quand redresser la tête, quand supporter les regards et quand les baisser. C'était si fluide, quand bien même mécanique... Et là.. Elle était en improvisation totale et haïssait ça jusqu'aux bouts des ongles. Pour autant, cette fée à la chevelure de feu tint bon et ne défendis ni son inexpérience, ni le fait qu'il fallait faire la conversation vu que ce bloc de glace était peu locace. Elle se contenta de froncer de nouveau les sourcils, et de tenir la posture jusqu'au « je ne suis pas frustré ». Pouffant presque.
Sa tête pencha sur la droite alors qu'elle tentait d’affûter son regard, en dépit de luminosité trop grande, sur le visage du roumain. Tout en lui, durant deux semaines, avait semblé contrit, muselé. Il avait bu son café noir, sans sucre, le regard si dur qu'il était évident qu'il était en train de d’assassiner quelqu'un dans son esprit. Il était en colère, l'ours, et il n'y avait qu'à gratter un tout petit peu pour le deviner. Sans parlé du fait qu'il l'avait kidnappé comme un psychopathe, preuve d'une certaine expérience en la matière. Certain murmureront Durmstrang, Cataleya répondait « tueur en série ». Personne n'aménageait chez lui une pièce pour retenir prisonnier qui que ce soit ! Et si là n'était pas le but de la pièce, il était cruel de vouloir loger quelqu'un dans endroit aussi peu confortable. En plus de marquer un manque de goût évident.
Plissant un peu le nez pour toute réponse à une demande de voir ses notes, Cataleya préféra occulter le sujet. Parfaitement consciente de l’impénitence des mots qu'Arthur pourrait y trouver, et de la conduite quoi que peu hasardeuse de son enquête. Elle s'était contenté de noter ses habitudes, essayer de trouver un schéma là dedans, identifier les gens avec qui il discutait, théoriser sur un passé qui expliquerait les cicatrices aperçu ou son caractère. A dire vrai elle l'avait surtout suivit, un peu grisé par la sensation d'interdit, et tant appliqué à maîtriser sa forme animale, la ré apprivoiser du moins, qu'Arthur n'avait été qu'une excuse. Un point d'ancrage dans sa quête. Au final, son carnet orné de rose avait surtout échoué en un ramassis de prise de note sur les sciences occultes, les animagi, des légendes urbaines survolée en cours, dans les livres, les thématiques abordé lors des expériences menées par les Capes Noires, l'impacte des malédictions sur le corps humain vu que c'était ouvertement ce vers quoi elle voulait se spécialiser, à terme, en médicomagie, lorsque Arthur finissait par se poser et ne faisait rien de véritablement intéressant.
« -Dans mon sac » Osa t'elle finalement, sans pour autant esquisser le moindre mouvement, comme de peur de voir sanctionner chacun des sursauts que purent aborder ses muscles.
Peut être aurait-elle du lui tendre elle même au final, et profiter de l'action pour le charger. Ou lui jeter au visage son encyclopédie des pathologies magiques qui pesait trois tonnes. Ca aurait pu être un plan.Stupide, mais un plan, au lieu de s'ancrer dans une docilité qui l’écœurait autant qu'elle la terrifiait.
« C’est une lourde accusation [...] » Cette fois pourtant, quelque chose passa dans le regard de la jeune femme, si intense, si sauvage qu'il ne pouvait s'agir là que du spectre d'une colère aussi sourde que dévastatrice. Elle se savait partiale, qu'elle n'avait besoin d'aucune preuve pour jeter le visage de sa mère dans les flammes et réclamer justice pour sa précieuse, si précieuse Baby. Pour ce meurtre qui l'avait déchiré corps et âme, au point d'avoir fracturé son esprit, maculé tout ce qu'elle faisait encore aujourd'hui. Au point d’altérer le contrôle de sa magie.
Si la mort de Baby avait détruit le clan Blackthorn à petit feu, Cataleya ne s'en était jamais remis. Hanté, chaque nuit, par des réminiscences venu chassé Morphée. Par une spirale qui ne trouvait jamais fin.
Elle n'avait pas besoin de preuve pour condamner ses parents, chacun de leur souffle nécrosait le monde, tant et si bien qu'une punition, qu'elle soit justifié dans ce cas là ou non, aurait tout de même rendu justice aux milles victimes laissé dans leur sillages. Et pourtant...
Ramenant doucement ses jambes à elle pour les enfermer dans ses bras bras trop blanc, Catalaya laissa échapper un long soupire.
« -Ils m'ont élevé, je sais de quoi ils sont capables. Leur culpabilité ne fait aucun doute, d'autant plus qu'ils ont tout mit en œuvre pour me tenir le plus loin possible de mes pistes. »
Cataleya ignorait simplement si elle aurait la force de les acculer et les pousser aux aveux. Elle se savait plus faible, moins expérimentées, mais surtout muselée par un amour malade pour des parents qui n'avait pour elle qu'un mépris absolu. Enchaînée à cette foutu lueur d'espoir, irréaliste, de pouvoir un jour nicher quelque part, un peu spéciale, dans leur cœur. Adéfaut de leur estime.
Et si ce n'était pas l'amour qui étouffait cette affaire, certainement que c'est elle qu'on pousserait du haut de la tour. Prétextant un nouveau suicide.
« -M'enfin ! C'est le lot de chaque famille d'avoir des squelettes dans le placard ! » Finit-elle par reprendre, plus assurée, comme pour chasser l'image d'une petite sœur qui venait doucement obscurcir son esprit. Ses jambes se claquèrent méticuleusement au sol, avant qu'elle ne vienne tendre son sac à Arthur, comme pour prouver que son carnet de note ne comportait rien d'intéressant.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : sebastian stan
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» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Dim 11 Sep 2022 - 17:13
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Qui ici bas pouvait réellement encore nourrir l’espoir fou que les Blackthorn soient une famille douce et compréhensive ? Leur image au fil des années n’avait pas manqué d’être entaillée par des rumeurs et autres allégations que la justice n’avait jamais jugé bon de creuser. Et pour cause : ils possédaient une grande influence sur le monde sorcier actuel et idiot serait celui qui tenterait de les faire plonger. Arthur avait toujours vu la dernière génération des Blackthorn comme de pâles reproductions de la précédente, complètement sous leur joug et la protégeant contre vents et marées. Ce fut pourquoi les propos de Cataleya attirèrent son attention. Elle n’avait pas hésité à faire part de son accusation contre ses parents devant lui, un autre sang-pur. Il ignorait à quel point elle avait connaissance de son passé mais une telle affirmation face à un potentiel ennemi était dangereuse. Elle ne pouvait pas savoir ce qu’il allait faire de cette information. Au fond, ce n’était qu’une enfant traumatisée et déçue par la violence de ses parents. Arthur porta le regard sur le sac de la jeune femme mais décida de ne pas mettre le nez dedans, supposant qu’il était probablement piégé. N’importe quelle personne saine d’esprit en ferait de même, n’est-ce pas ? Il lui donna le choix de revenir sur ses propos et protéger ses arrières, mais Cataleya ne fit que s’enfoncer un peu plus dans ses aveux.
« Si tu les pistes de la même façon que tu le fais avec moi, je comprends que tu ne sois arrivée à rien jusque-là. » Sa méthode n’était pas des plus efficaces. Trop jeune et ambitieuse dans son projet, la jeune Blackthorn manquait de délicatesse et de discrétion dans ses filatures. Arthur avait vu ce chien le suivre plus d’une fois et sans connaître sa forme humaine, avait su agir en conséquence. Si ses parents venaient à se rendre compte de son petit manège, nul doute que le résultat serait bien moins drôle que la scène à laquelle ils participaient présentement.
« À moins que ce ne soit l’idée d’être leur prochaine victime qui bloque tes capacités de sorcière ? » Cataleya avait du répondant - sûrement beaucoup trop étant donné la situation, mais cela traduisait une certaine force d’esprit qu’elle n’utilisait pourtant pas à son avantage. Il ne voyait pas comment elle pouvait s’en sortir avec cette histoire étant donné que, même si elle apportait des preuves aux Aurors, cela n’aurait pour seul effet que de la supprimer de la surface de la Terre en l’espace de quelques minutes. Elle se dressait contre beaucoup plus forts et déterminés qu’elle. Arthur fronça les sourcils à ses propos suivant qui traduisaient un manque de cohérence dans son processus de réflexion. Certes, chaque famille possédait son lot de secrets mais toutes ne cachaient pas des cadavres sous leurs sommiers… Dans le silence le plus total, le Roumain attrapa le sac, en sortit délicatement le carnet de notes et le feuilleta quelques secondes. Les pages le concernant étaient plus que rassurantes car les gribouillis de Cataleya ne mentionnaient ni de près ni de loin Absolutum. Ni même Isabelle. Il déchira les quelques pages le concernant, les brûla d’un Incendio et rendit son carnet à la demoiselle.
« Va pour cette fois mais que je ne t’y reprenne plus. Ta famille est déjà bien assez compliquée comme ça, je ne vois pas l’intérêt que tu as à te mêler des secrets des autres. Je suis sérieux, petite. Tu ne vivras pas longtemps avec un tel comportement. » Il baissa un peu plus la luminosité de sa baguette, persuadé qu’il ne courait plus aucun danger qu’il ne puisse pas maîtriser. « Sache néanmoins que je vais te surveiller à mon tour. Si je te reprends à jouer les toutous renifleurs, il se pourrait que je brûle autre chose que tes notes. C’est compris ? » Arthur avait retrouvé son air dur et un peu ronchon habituel pour montrer à Cataleya qu’il ne plaisantait pas. Il le faisait autant pour elle que pour lui.
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Dim 11 Sep 2022 - 18:51
Elle est imprudente Cataleya, et se sent infiniment stupide. Le spectre de la si brillante Quarta s'est depuis longtemps éteint devant le quotidien chaotique qui étrangle sa carcasse émaciée. Épuisée. Poussée dans ses retranchements les plus primaires, bien loin de la Raison. Elle se sait irrationnelle, trop ambitieuse, n'évalue plus les risques avant de se jeter dans les plus grands gouffres et se l'entendre dire lui fait mal. Plus qu'elle n'aimerait l'admettre. Et pourtant, jamais rien n'a été aussi vrai que ces quelques mots. Que cette situation précise où, prise à son propre jeu, la grande Cataleya Blackthorn aurait pu perdre la vie si son geôlier s'était fait moins patient. Moins bienveillant aussi, avouons le. Qu'en serait-il devenu si c'était des alliés Blackthorn, ou pire, son père, qui avait saisit sa longue chevelure de feu pour la traîner en enfers ?
Pour autant, pulsion auto-destructrice, suicide à petit feu ou volonté de verbaliser à un parfait inconnu ce qui la déchire depuis tant d'année, la jeune femme ressent le besoin de se livrer. De s'entendre dire qu'elle ce combat insensé est légitime. Que tout ce qui la tient encore debout, en équilibre, possède encore un peu de sens. Aussi fou puisse t'il cela sembler.
« À moins que ce ne soit l’idée d’être leur prochaine victime qui bloque tes capacités de sorcière ? »
Le regard se baisse, inévitablement. Elle n'a aucun doute sur le fait d'être la prochaine, et que ce n'est qu'une question de temps avant que la torture ne se fasse pire que la mort. Sans doute pourrait-elle retarder l'échéance si elle se faisait moins bornée, certes, mais sa fratrie partie, tout les regards étaient portés sur elle et James. Les exigences aussi, et si les doloris ne frappait pas cette enquête maladive, alors frapperait-il ses prochains échecs. Tout, dans sa vie, étaient devenue une question de survie. Soit belle, docile, ne pose pas de question, réussit. Sublimer le blason familial était un injonction qui dictait les battement de son cœur. Une essence tant primaire qu'elle entrait en totale contradiction avec ses pulsions destructrice. Et dans ce chaos total, si grand pour ses beau yeux usés, tout était mis en œuvre pour qu'elle se sente isolée et démunie. Pour que cette génération pourrie s'impose comme un phare dans l'orage qu'était sa vie. La seule lumière à suivre. L'unique.
Tout doucement pourtant, Cataleya ramène sa main a elle et en mordille l'index. Elle digère les informations, sans aucun doute. Tente déjà de rebondir, tout crocs dehors, mais l'absolution enfonce un peu plus dans son siège. Muselant ce nouvel élan sans grand mal. « Je suis sérieux, petite ». Elle le sait, si bien à dire vrai que ses entrailles semble s'en tordre. Si bien qu'elle ne s'indigne pas même de ce foutu adjectif. Son regard reste plongé dans le vide, son doigt pincé, l'esprit pourtant plus calme. Elle ne doute pas du sérieux de la menace mais peine pourtant à se résoudre à arrêter. Quelque part sans doute aurait-elle aimé que tout ceci se termine sur une phrase chargé d'espoir, comme le faisait les mentors des plus grand héro. Fonce, ne te retourne pas, et tu triompheras ! Mais elle n'était pas l'héroïne d'un roman d'aventure, et Arthur Batthyány n'était pas son mentor. Elle était prisonnière d'une réalité bien dure ou l'impuissance côtoyait l'injustice, et le brun n'était que le triste spectateur de ce carnage total.
Il fallait bien se rendre à l'évidence, elle n'avait aucune chance. Pas seule. Pas à ce moment là de sa vie. Aussi hoche t'elle doucement la tête et embrasse une défaite qui se fait amère. Infiniment amère.
«-Il n'y a vraiment rien que je puisse faire … ? » Elle osa une dernière fois, si doucement que sa voix semblait s'être écorché sur l'impuissance qui grandissait en elle. Peut être plus mue par le déni que par l'espoir cependant.
Non. Elle ne pouvait rien faire, pas comme ça, pas maintenant.
Elle n'arriverait à rien, prisonnière d'un corps agonisant, rendu faible par la dénutrition.
Elle n'arriverait rien avec, l'esprit fracassé par le manque de sommeil et autoflagellation.
Elle n'arriverait à rien, là, maintenant, mais pouvait se préparer à l'inévitable plutôt que l'attendre patiemment, résignée, terrifiée.
Et elle allait tout exploser.
La main retombe lourdement sur sa cuisse, libéré d'une mâchoire pourtant encore serrée et, si le regard ne cherche décidément plus à s'appuyer sur le titan qui lui fait face, c'est timidement qu'un sourire tente de se dessiner. A peine perceptible. «-Merci... »
Ah bah, s'il suffisait d'un kidnapping, de menace et d'un bras écorché pour témoigner un peu de reconnaissance, il fallait le dire Cataleya. On empoignerait ta tignasse plus souvent !
Pour autant, pulsion auto-destructrice, suicide à petit feu ou volonté de verbaliser à un parfait inconnu ce qui la déchire depuis tant d'année, la jeune femme ressent le besoin de se livrer. De s'entendre dire qu'elle ce combat insensé est légitime. Que tout ce qui la tient encore debout, en équilibre, possède encore un peu de sens. Aussi fou puisse t'il cela sembler.
« À moins que ce ne soit l’idée d’être leur prochaine victime qui bloque tes capacités de sorcière ? »
Le regard se baisse, inévitablement. Elle n'a aucun doute sur le fait d'être la prochaine, et que ce n'est qu'une question de temps avant que la torture ne se fasse pire que la mort. Sans doute pourrait-elle retarder l'échéance si elle se faisait moins bornée, certes, mais sa fratrie partie, tout les regards étaient portés sur elle et James. Les exigences aussi, et si les doloris ne frappait pas cette enquête maladive, alors frapperait-il ses prochains échecs. Tout, dans sa vie, étaient devenue une question de survie. Soit belle, docile, ne pose pas de question, réussit. Sublimer le blason familial était un injonction qui dictait les battement de son cœur. Une essence tant primaire qu'elle entrait en totale contradiction avec ses pulsions destructrice. Et dans ce chaos total, si grand pour ses beau yeux usés, tout était mis en œuvre pour qu'elle se sente isolée et démunie. Pour que cette génération pourrie s'impose comme un phare dans l'orage qu'était sa vie. La seule lumière à suivre. L'unique.
Tout doucement pourtant, Cataleya ramène sa main a elle et en mordille l'index. Elle digère les informations, sans aucun doute. Tente déjà de rebondir, tout crocs dehors, mais l'absolution enfonce un peu plus dans son siège. Muselant ce nouvel élan sans grand mal. « Je suis sérieux, petite ». Elle le sait, si bien à dire vrai que ses entrailles semble s'en tordre. Si bien qu'elle ne s'indigne pas même de ce foutu adjectif. Son regard reste plongé dans le vide, son doigt pincé, l'esprit pourtant plus calme. Elle ne doute pas du sérieux de la menace mais peine pourtant à se résoudre à arrêter. Quelque part sans doute aurait-elle aimé que tout ceci se termine sur une phrase chargé d'espoir, comme le faisait les mentors des plus grand héro. Fonce, ne te retourne pas, et tu triompheras ! Mais elle n'était pas l'héroïne d'un roman d'aventure, et Arthur Batthyány n'était pas son mentor. Elle était prisonnière d'une réalité bien dure ou l'impuissance côtoyait l'injustice, et le brun n'était que le triste spectateur de ce carnage total.
Il fallait bien se rendre à l'évidence, elle n'avait aucune chance. Pas seule. Pas à ce moment là de sa vie. Aussi hoche t'elle doucement la tête et embrasse une défaite qui se fait amère. Infiniment amère.
«-Il n'y a vraiment rien que je puisse faire … ? » Elle osa une dernière fois, si doucement que sa voix semblait s'être écorché sur l'impuissance qui grandissait en elle. Peut être plus mue par le déni que par l'espoir cependant.
Non. Elle ne pouvait rien faire, pas comme ça, pas maintenant.
Elle n'arriverait à rien, prisonnière d'un corps agonisant, rendu faible par la dénutrition.
Elle n'arriverait rien avec, l'esprit fracassé par le manque de sommeil et autoflagellation.
Elle n'arriverait à rien, là, maintenant, mais pouvait se préparer à l'inévitable plutôt que l'attendre patiemment, résignée, terrifiée.
Et elle allait tout exploser.
La main retombe lourdement sur sa cuisse, libéré d'une mâchoire pourtant encore serrée et, si le regard ne cherche décidément plus à s'appuyer sur le titan qui lui fait face, c'est timidement qu'un sourire tente de se dessiner. A peine perceptible. «-Merci... »
Ah bah, s'il suffisait d'un kidnapping, de menace et d'un bras écorché pour témoigner un peu de reconnaissance, il fallait le dire Cataleya. On empoignerait ta tignasse plus souvent !
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Dim 11 Sep 2022 - 20:33
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il se retrouvait à la conseiller sans trop savoir pourquoi. Cette fillette l’avait suivi sur plusieurs jours et au lieu de prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise ou ne fasse pas de dégâts, il se mettait à compatir de sa situation. C’était là toute la dualité dans la personnalité d’Arthur. Sa froideur légendaire et la brutalité dont il pouvait faire preuve se trouvaient chamboulées par une compassion qu’on ne lui devinait que rarement. Elle lui mettait des bâtons dans les roues au quotidien, d’autant plus dans la situation actuelle qui demandait de la poigne. Il avait beau condamner la folie de la jeune Blackthorn, il ne pouvait s’empêcher de trouver un sens à ses actes. La pauvre petite était à la recherche d’une justice qui s’éloignait au plus elle tentait de s’en rapprocher. Il y avait même de fortes chances pour qu’elle ne puisse jamais l’atteindre et pour vivre une vie en paix, il lui faudrait probablement retirer cette idée folle qu’elle puisse un jour l’obtenir. Certains humains restaient accrochés à ces envies ravageantes de justice jusqu’à en perdre la raison et il espérait pour elle que ce ne soit pas son cas. Il lui fit part de son avis sur le sujet sans même faire preuve de la compassion qui le poussait, pourtant, à ne pas l’oublietter et la jeter dans la rue comme une malpropre. Cataleya avait besoin d’entendre la vérité, même si celle-ci s’avérait être froide et dure. Voire cruelle. Ainsi, elle pouvait prendre les bonnes décisions, se relever et continuer son chemin comme chaque bon combattant devait le faire. À trop regarder en arrière, il devient impossible d’avancer. Elle était peut-être trop jeune pour comprendre une telle philosophie de pensée ou bien, au contraire, ses mots allaient trouver sens chez la sorcière et provoquer ce déclic qui changeait tout un destin. Son regard sur elle n’était plus celui d’un bourreau mais d’un juge extérieur qui tentait, au mieux, de lui montrer le chemin. Pourtant, il ne prenait pas le manteau du mentor car pour cela, il faudrait déjà qu’il arrange sa propre vie. Difficile de donner des conseils quand on est soi-même en plein désastre !
« Pas de cette façon. Mais ça viendra. La vérité finit toujours par se dévoiler. » Il en savait quelque chose. Lui qui gardait tant de secrets en avait vu quelques-uns lui échapper ces derniers mois et la sentence avait été brutale. Amer. Il n’avait pas regretté de les avoir gardés, simplement de les avoir laissés filer entre ses doigts… Il faut dire qu’en face de lui s’était trouvé une adversaire de taille ! Son remerciement le surprit car le caractère dont elle faisait preuve depuis le début de cette histoire ne laissait pas envisager un tel retournement de situation. Il ricana sans gêne.
« Un Blackthorn qui dit merci, on aura tout vu ! » Beaucoup pourraient dire la même chose que lui. Beaucoup l’ont probablement fait par le passé. On ne parlait pas là d’êtres capables de montrer de la gratitude… pas les parents, du moins. Arthur n’avait aucune idée des personnalités composant la dernière génération mais pour lui, les chiens ne faisaient pas des chats. Cela sembla énerver la petite boule de feu qui tenta de lui donner un coup de pied dans le tibia - sans succès. Il l’évita à temps et regarda sa chaise basculer en arrière. Il aurait pu la retenir d’une quelconque façon mais n’en fit rien car il était peut-être temps que la petite sorcière prenne conscience des conséquences de ses actes. Lorsque le bois atteignit le sol, il croisa les bras sur son torse et se pencha légèrement en avant vers Cataleya.
« Tssss, ne jamais se lancer si on n’est pas sûr de son coup. Qu’est-ce que tes parents et tes professeurs t’apprennent donc ? Faire l’enfant capricieuse ne te sauvera pas à tous les coups, tu sais. » Il leva les yeux au ciel et finalement, l’attrapa par le bras pour l’aider à se relever. Elle était si mince et légère qu’il manqua presque de la faire complètement décoller du sol et ce, en n’utilisant que le tiers de sa force. « Et tu aurais besoin de te remplumer un peu. Personne ne te fait à manger chez toi ? »
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Lun 12 Sep 2022 - 20:01
« Faire l’enfant capricieuse ne te sauvera pas à tous les coups, tu sais. »
« Mais être adorable en toute circonstance aidera toujours grandement. Tu devrais essayer tu sais. »
Abandonnée au sol, le souffle un peu coupé sous l'effet d'une chute qu'elle n'avait pas sû anticiper, Cataleya ne se laissa pas déstabiliser pour autant. Elle avait souligné d'un gracieux mouvement de main son sourire aussi charmant que les fossette qu'il entraînait dans son sillage et osa même un clin d'oeil pour conclure le tout, radieuse. C'était une pose minutieusement étudiée, exécuté avec tant de légèreté qu'il ne faisait aucun doute qu'elle l'avait répété depuis sa plus tendre enfance. Maintes et maintes fois. C'était là sa plus belle signature ; Une pointe d'arrogance, beaucoup d'exubérance. Du grandiose comme armure pour taire le manque de confiance lorsque les choses ne tournait pas à son avantage. Et si Arthur leva les yeux au ciel en réponse, quelque chose semblait pétiller dans celui de la rousse. Si malicieux à dire vrai qu'on eu pu croire qu'une pixie s'était niché là, entêtante et infernale. Cataleya ne reprit cependant pas, sagement échouée au sol, ses ondulations de feu rependu à la manière de racine tout autour de son visage. Sans doute aurait-elle pu continuer sur cette voie et se faire plus précieuse encore, mais elle n'en fit étrangement rien, quoi que l'envie glissait déjà sur sa langue. Au contraire, son cou s'inclina doucement sur la droite et ses grand yeux bleu vinrent longuement se perdre dans ceux d'Arthur, immobile, comme une biche prise entre deux phares.
Étendue au sol, dans un nouvel échec, Cataleya observait avec minutie le visage du Bulgare. Moins hostile sans doute, plus sereine. Ce simple état de fait la perturbait un peu il est vrai, mais elle accepta finalement ce petit flottement, ces quelques instants où le temps sembla se figer tout autour d'elle pour lui réapprendre, enfin, à respire.
Le répit fut de courte durée cependant car la poigne du Bulgare se referma de nouveau sur le bras de la rousse, l'arrachant avait tant aisance au parquet qu'elle crû se voir projeté contre son torse. Si elle eu un cri à peine contenu, ce fut clairement surprise qu'elle retomba aisément sur ses pattes. Sans la moindre casse. Son cœur n'en battait pas moins à la chamade et ce fut dans un mélange de surprise et d'outrage qu'elle jeta son regard sur l'âme du brun. Elle n'osa cependant rien dire, parce que l’insurrection était vaine, qu'il l'avait aidé et déjà commenté une propension au bavardage venue, soyons honnête, quelque peu la vexer. Alors elle resta là la jolie Cataleya, un peu perdu, du moins le temps qu'une remarque ne tombe brutalement sur ses hanches et en ferme brutalement les portes de son enthousiasme naissant.
« - Je mange deux biscuits aux amandes et une pomme par jour, en plus du thé et de mon jus de mangue !»
Les sourcils froncé et peu choqué par ses propres mots, Cataleya aurait pu se jeter corps et âme dans une ode à son régime. Sur le fait qu'en qualité d'homme, Arthur ne pouvait pas comprendre les enjeux qui se tissait autour de sa taille mais qu'elle se ferait certainement plaquer par son fiancé si elle prenait deux kilos. Déjà qu'elle ne lui faisait pas grand effet ! Peut être aurait-elle pu verbaliser toute les inquiétude qui s'était noué dans ses entrailles depuis que le regard de sa mère s'était fait critique sur le corps d'une autre mais qu'elle ait, un matin au saut du lit, soufflé que sa fille préféré s'était enlaidie. Cataleya ne souffla pourtant mot, mais croisa les bras sur son ventre, si fort à dire vrai que ses griffes avaient semblé se plonger dans les chaires. Elle s'était tendu si fort qu'il était évident que l'on effleurait un sujet sensible, presque autant que celui de Baby, et ce cri du corps et de l'esprit sembla enfin faire réagir Cataleya. Difficilement, elle décrocha ses griffes de ses hanches un peu creusé et s'autorisa enfin à esquisser quelques pas dans la pièce, comme pour changer de sujet. Elle effleura du bout des doigts les meubles sommaires qui lui faisait face, et finit par se stopper après un premier tour.
La pièce faisait preuve d'une telle austérité que Cataleya n'avait aucun doute sur le fait qu'elle finirait pas aspirer l'âme de quiconque osant séjourné trop longtemps dedans. En plus d'être un parfait tue-l'amour en cas de conquête. Néanmoins il était évident que quelqu'un d'aussi prudent que Arthur Batthyány n'aurait jamais jeté un inconnu venu le suivre dans une pièce aussi intime et chargé d'informations personnelles comme une chambre. C'était au mieux une pièce aménagé pour les interrogatoire, auquel cas cet homme avait définitivement de sombre secret à cacher, au pire une chambre d'ami et ce constat était infiniment triste. Une pièce dédié à un invité se devait d'être douce et chaleureuse ! Si Cataleya un regard en direction du bulgare, presque malicieuse, elle se focalisa rapidement sur la porte qui n'était qu'à quelques pas, mais étrangla l'envie irrépressible de l'ouvrir.
Soit sage Quarta. Sage.
« - Tu m'as proposé un thé, me semble t'il. En compensation des bleus à venir et d'une cicatrice laissé. »
Plus polie qu'altière cette fois-ci, Cataleya avait osé. Consciente que sa curiosité finirait pas un jour la perdre. Pour autant, elle commençait à apprécier la situation et tentait désespérément une porte de sortie plus cordiale, et plus douce aussi, qu'un transplanage brutal qui lui voudrait d'épouser son point de départ de plein fouet. Arthur la lâcherait comme un vieux chat de gouttière au dessus d'un muret, elle en était intimement convaincue et avait eu son lot d'indélicatesse.
« Mais être adorable en toute circonstance aidera toujours grandement. Tu devrais essayer tu sais. »
Abandonnée au sol, le souffle un peu coupé sous l'effet d'une chute qu'elle n'avait pas sû anticiper, Cataleya ne se laissa pas déstabiliser pour autant. Elle avait souligné d'un gracieux mouvement de main son sourire aussi charmant que les fossette qu'il entraînait dans son sillage et osa même un clin d'oeil pour conclure le tout, radieuse. C'était une pose minutieusement étudiée, exécuté avec tant de légèreté qu'il ne faisait aucun doute qu'elle l'avait répété depuis sa plus tendre enfance. Maintes et maintes fois. C'était là sa plus belle signature ; Une pointe d'arrogance, beaucoup d'exubérance. Du grandiose comme armure pour taire le manque de confiance lorsque les choses ne tournait pas à son avantage. Et si Arthur leva les yeux au ciel en réponse, quelque chose semblait pétiller dans celui de la rousse. Si malicieux à dire vrai qu'on eu pu croire qu'une pixie s'était niché là, entêtante et infernale. Cataleya ne reprit cependant pas, sagement échouée au sol, ses ondulations de feu rependu à la manière de racine tout autour de son visage. Sans doute aurait-elle pu continuer sur cette voie et se faire plus précieuse encore, mais elle n'en fit étrangement rien, quoi que l'envie glissait déjà sur sa langue. Au contraire, son cou s'inclina doucement sur la droite et ses grand yeux bleu vinrent longuement se perdre dans ceux d'Arthur, immobile, comme une biche prise entre deux phares.
Étendue au sol, dans un nouvel échec, Cataleya observait avec minutie le visage du Bulgare. Moins hostile sans doute, plus sereine. Ce simple état de fait la perturbait un peu il est vrai, mais elle accepta finalement ce petit flottement, ces quelques instants où le temps sembla se figer tout autour d'elle pour lui réapprendre, enfin, à respire.
Le répit fut de courte durée cependant car la poigne du Bulgare se referma de nouveau sur le bras de la rousse, l'arrachant avait tant aisance au parquet qu'elle crû se voir projeté contre son torse. Si elle eu un cri à peine contenu, ce fut clairement surprise qu'elle retomba aisément sur ses pattes. Sans la moindre casse. Son cœur n'en battait pas moins à la chamade et ce fut dans un mélange de surprise et d'outrage qu'elle jeta son regard sur l'âme du brun. Elle n'osa cependant rien dire, parce que l’insurrection était vaine, qu'il l'avait aidé et déjà commenté une propension au bavardage venue, soyons honnête, quelque peu la vexer. Alors elle resta là la jolie Cataleya, un peu perdu, du moins le temps qu'une remarque ne tombe brutalement sur ses hanches et en ferme brutalement les portes de son enthousiasme naissant.
« - Je mange deux biscuits aux amandes et une pomme par jour, en plus du thé et de mon jus de mangue !»
Les sourcils froncé et peu choqué par ses propres mots, Cataleya aurait pu se jeter corps et âme dans une ode à son régime. Sur le fait qu'en qualité d'homme, Arthur ne pouvait pas comprendre les enjeux qui se tissait autour de sa taille mais qu'elle se ferait certainement plaquer par son fiancé si elle prenait deux kilos. Déjà qu'elle ne lui faisait pas grand effet ! Peut être aurait-elle pu verbaliser toute les inquiétude qui s'était noué dans ses entrailles depuis que le regard de sa mère s'était fait critique sur le corps d'une autre mais qu'elle ait, un matin au saut du lit, soufflé que sa fille préféré s'était enlaidie. Cataleya ne souffla pourtant mot, mais croisa les bras sur son ventre, si fort à dire vrai que ses griffes avaient semblé se plonger dans les chaires. Elle s'était tendu si fort qu'il était évident que l'on effleurait un sujet sensible, presque autant que celui de Baby, et ce cri du corps et de l'esprit sembla enfin faire réagir Cataleya. Difficilement, elle décrocha ses griffes de ses hanches un peu creusé et s'autorisa enfin à esquisser quelques pas dans la pièce, comme pour changer de sujet. Elle effleura du bout des doigts les meubles sommaires qui lui faisait face, et finit par se stopper après un premier tour.
La pièce faisait preuve d'une telle austérité que Cataleya n'avait aucun doute sur le fait qu'elle finirait pas aspirer l'âme de quiconque osant séjourné trop longtemps dedans. En plus d'être un parfait tue-l'amour en cas de conquête. Néanmoins il était évident que quelqu'un d'aussi prudent que Arthur Batthyány n'aurait jamais jeté un inconnu venu le suivre dans une pièce aussi intime et chargé d'informations personnelles comme une chambre. C'était au mieux une pièce aménagé pour les interrogatoire, auquel cas cet homme avait définitivement de sombre secret à cacher, au pire une chambre d'ami et ce constat était infiniment triste. Une pièce dédié à un invité se devait d'être douce et chaleureuse ! Si Cataleya un regard en direction du bulgare, presque malicieuse, elle se focalisa rapidement sur la porte qui n'était qu'à quelques pas, mais étrangla l'envie irrépressible de l'ouvrir.
Soit sage Quarta. Sage.
« - Tu m'as proposé un thé, me semble t'il. En compensation des bleus à venir et d'une cicatrice laissé. »
Plus polie qu'altière cette fois-ci, Cataleya avait osé. Consciente que sa curiosité finirait pas un jour la perdre. Pour autant, elle commençait à apprécier la situation et tentait désespérément une porte de sortie plus cordiale, et plus douce aussi, qu'un transplanage brutal qui lui voudrait d'épouser son point de départ de plein fouet. Arthur la lâcherait comme un vieux chat de gouttière au dessus d'un muret, elle en était intimement convaincue et avait eu son lot d'indélicatesse.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : heavendreams (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
» gallions sous la cape : 4358
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Mer 14 Sep 2022 - 22:28
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Était-ce vrai ? Arthur avait un sérieux doute à ce sujet. Paraître adorable pouvait sauver la mise de temps à autres mais il ne jugeait pas cette technique comme imparable. Pas à tous les coups. Il connaissait quelques homologues de l’Est sur qui les visages et autres comportements mignons n’avaient aucun effet. Que Cataleya ne s’y aventure jamais, elle risquerait de vite déchanter… L’adorable avait ses limites, comme tout le reste d’ailleurs. Et puis, cette capacité marchait beaucoup moins avec une jeune fille comme elle qu’avec un grand dadet comme lui. Il aurait sûrement l’air ridicule à s’y essayer… De plus, il ne s’imaginait même pas remporter un débat diplomatique en étant “adorable”. Lorsque l’on devait défendre un pays et ses convictions comme il le faisait, la dureté et la droiture prévalaient à la mignonnerie. Il doutait que la jeune Blackthorn puisse le comprendre néanmoins. Elle s’était probablement sauvé la mise lors des confrontations avec ses parents en arborant le visage de la douce et gentille petite fille qu’ils étaient supposés aimer.
Après une chute qu’il jugea mémorable, il l’aida à se redresser sans peine. Une grimace vint agrémenter le visage du Roumain alors qu’il estimait à la louche le poids de la rouquine dont il tenait encore le bras. Frêle, cassable… une brindille automnale, en somme. Il lui fit la remarque, ce à quoi elle répondit avec une insolence qui frôlait le manque de raison. Arthur ne se souciait que peu des nouvelles méthodes de régime en vogue mais il doutait que celui-ci en fasse partie. Son repas manquait d’à peu près tout et il se demanda comment elle faisait pour tenir debout. Pas étonnant qu’il ait eu si peu de mal à la maîtriser… Elle n’avait quasiment aucune force comparée à lui. Même un nouveau-né la battrait au bras de fer ! Elle semblait tellement convaincue par ses propos et il ne chercha pas à les démentir. Si elle estimait que c’était là la meilleure façon de vivre sa vie, grand bien lui fasse. Qui était-il pour faire la moindre suggestion ou remarque ?
Il capta son regard sur la porte qui se trouvait juste derrière lui et ne la quitta pas des yeux. La demoiselle réfléchissait encore à un moyen de s’enfuir par ses propres moyens, ce qu’il trouvait ridicule. Il allait la laisser partir à ce stade, nul besoin de faire du forcing qui pourrait lui valoir quelques blessures supplémentaires. Blessures qu’elle ne manqua pas de mentionner au passage, espérant sûrement toucher sa corde sensible - celle de la culpabilité. C’était mal connaître Arthur. Tout ce qu’il avait fait, il y trouvait une raison valable. Ce n’était que de la légitime défense.
« Il ne tient qu’à toi de la faire disparaître. Ne vous apprend-on donc plus rien à l’école ? » L’ayant filé sous sa forme animagus, elle n’avait probablement plus sa baguette sur elle mais il n’invita pas à réaliser le sort pour autant. Surtout qu’elle ne semblait pas particulièrement désireuse de faire partir les traces de leur petit accrochage. Dans le silence, il se dirigea vers la porte et l’ouvrit, sortant de la chambre/salle d’interrogatoire en premier. Celle-ci donnait sur un long couloir composé de quelques autres portes, fermées également. Peu importe les circonstances, Arthur ne laissait jamais l’accès à sa chambre et à son bureau ouvert. Il se posta d’ailleurs de façon à ce qu’elle ne puisse pas aller du côté gauche, mais bien du côté droit où se trouvait le salon. Il n’était pas plus décoré que la pièce dans laquelle ils venaient de converser. Arthur n’était pas un homme à babioles ou souvenirs. Rien ne concernant sa vie personnelle n’était affiché sur les murs blancs et froids de l’appartement. Le mobilier, très contemporain, manquait d’âme lui aussi, laissant comprendre qu’il ne s’agissait que d’un lieu d’emprunt où il ne comptait pas rester. Pourtant, voilà presque un an qu’il s’y trouvait…
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Mer 28 Sep 2022 - 10:36
« Il ne tient qu’à toi de la faire disparaître. »
Cataleya réprima un fin sourire lorsque le regard d'Arthur croisa le sien et s'efforça de tomber dans une neutralité qui ne lui sied décidément pas. Son visage avait toujours été trop expressif, son esprit trop impétueux pour maintenir l'exercice sans grand mal alors, elle se laissa dériver sur le marbre de sa propre peau, accroché aux rousseurs qui maculaient ci et là son diaphane épiderme et ce, jusqu'à se heurter sur la larme de sang venu trancher le tout. La coupure était net, propre, la cicatrice ne serait que fine. Plus jolie que toute celle qu'elle avait délibérément laissé traîner sur son corps pour marquer des soirées, événement qu'elle n'aurait de toute manière pas pu effacer de son esprit.
Si certain répudiait ce genre de blessure et que Cataleya hurlerait à la mort le jour où quelques vergetures oseront toucher ses sacro-saintes hanches, elle avait apprit à affectionner ses cicatrices. Peut être plus pour leur symbolique et allures de marqueur temporel que pour jouer les altières amazones, soyons honnête. Elle se savait de toute manière pas assez féroce pour revêtir une quelconque aura martiale. Un air de grizzly, comme celui qu'inspirait Arthur au moindre mouvement. Et dieu seul sait ô combien elle enviait ça.
« - Je vais la garder » Osa t'elle glisser dans un souffle lorsqu'elle se décida enfin à effacer le sang du revers de son poignet. Un peu nébuleuse, mais le regard si intense qu'il était devenu clair que cette simple coupure revêtait déjà une allure hautement symbolique. Sans doute aurait-elle pu arguer que sa nature de future médicomage salué par ses pairs pour des travaux futurs et révolutionnaires auraient sans nul doute pu chasser la blessure d'un simple battement de cil mais elle n'y pensa que trop tard et ne trouva aucune pertinence dans le propos, hormis peut être pour défendre un égo trop grand.
La porte s'était ouverte sous l'impulsion du diplomate et Cataleya attendit patiemment qu'il ouvre la marche, les mains sagement noué dans son dos. Elle peinait a réprimer l'étincelle venue danser dans ses yeux et s'acharna à ne pas bêtement lever ses yeux vers lui jusqu'au salon, comme de peur qu'il ne saisisse l'enthousiasme qui venait de doucement délier les tensions noué dans le corps de la jeune femme. Et Merlin qu'elle se sentait infiniment sotte à cet instant précis, là, luttant presque pour ne pas sourire et se perdre dans le regard trop dur du roumain. Trop heureuse au vu des conditions qui l'avaient jeté là. Dans une lenteur toute calculé, elle finit par s'aventurer dans un salon tout autant austère que l'était la salle précédente. La salle d'interrogatoire n'était donc pas vidé de toute âme délibérément, l’appartement entier était mue d'une triste sobriété. Comme une maison témoin qui n'avait pas su accueillir la vie.
Si l'oeil de Quarta se perdit longuement sur les murs et meubles, s'efforça de réprimer tout commentaires ou proposer une aide sincère pour insuffler un je ne sais quoi à cette salle qui le lui laissait qu'un sentiment de tristesse au fond de la gorge, il se chargea d'un jugement si intense qu'il en était presque dramatique. Le manoir Blackthorn, dans sa grandeur froide et ses interminable couloir lui sembla presque plus chaleureux, quand bien même elle savait son esprit biaisé ; il s'agissait là de son nid et elle avait plaqués sur les terribles tableaux de si doux souvenir que tout, dans ses pierres angulaires, humides et froide, dans son port immense et trop droit, avait été orné d'une affection toute particulière. Sans bornes.
L'éther au bout des doigts, Cataleya s'autorisa finalement à prendre place sur le canapé faute d'y avoir été autorisé, et prit grand soin que sa robe ne fasse aucun pli. Elle la lissa un instant avant de sagement ramener ses mains sur ses cuisses, les pupilles plongés dans celles d'Arthur, comme en attente de la suite.
« - Je suis tout de même un peu attristé par le fait que tu ne sois pas un tueur en série. Tu avais l'air si louche.. Si... » Amer. Peut être était-ce simplement dû à l'effet Durmstrang et des pratiques que l'on nommait parfois à peine, ou a un tempérament un peu plus farouche que ce que Cataleya avait perçu. Peut être fallait-il se faire à l'idée que Arthur Batthyány était juste louche, tout simplement. Un soupire un peu résigné vint doucement éclore sur les lèvres de la rousse qui, nonchalamment, ramena son sac à elle pour en arracher son pauvre petit carnet malmené. « Si tu les pistes de la même façon que tu le fais avec moi, je comprends que tu ne sois arrivée à rien jusque-là. » Les mots résonnent encore en elle, si dur et pourtant tellement réels qu'elle s'en dégoutte un peu. Elle n'a pourtant pas la force de rebondir tout crocs dehors et s'enfermer dans un déni si grand qu'il est depuis deux ans devenu son troisième prénom. Non. Elle peine encore à encaisser, quand bien même l'arrogance et les sourires jouent un peu les boucliers. Il a raison, Arthur, elle n'arrivera à rien comme ça. Pas là maintenant, pas avec ces méthodes, pas dans cet état de chaos et terreur. Pas avec une magie qui déraille au point où elle ne croit même plus à ses compétences de duelliste.
Sa tête se révulse un instant en arrière dans un second soupire, avant que son corps tout entier ne se laisse dramatiquement tomber sur le canapé. Désespéré. Au diable les règles de bienséance, elle a de toute manière merdé du début à la fin et à ce stade là, il est trop complexe de redresser la barre pour éviter le naufrage. Alors, juste pour cette fois, Quarta s'autorise une pause. Un instant du moins, un peu perdue mais le regard agité. Un instant du moins, parce qu'elle se sait capable de se redresser. Ne l'avait-elle pas fait après les doloris, alors que son être tout entier la suppliait de mourir au sol ? Que ses muscles brûlaient à chaque soubresaut ? Ne l'avait-elle pas fait après la mort de Cillian, et après le départ de James ? A chaque fois que son corps murmurait qu'il s'agissait là de la fin, son esprit relevait son corps de chiffon. Ré-articulait les fils un a un pour délier le mouvement, assurer l'action. Si la route tracée se voyait entraver, il ne tenait qu'à elle de dévier. Et elle dévirait le temps venu. Lorsqu'elle serait certaine de réussir.
Cataleya réprima un fin sourire lorsque le regard d'Arthur croisa le sien et s'efforça de tomber dans une neutralité qui ne lui sied décidément pas. Son visage avait toujours été trop expressif, son esprit trop impétueux pour maintenir l'exercice sans grand mal alors, elle se laissa dériver sur le marbre de sa propre peau, accroché aux rousseurs qui maculaient ci et là son diaphane épiderme et ce, jusqu'à se heurter sur la larme de sang venu trancher le tout. La coupure était net, propre, la cicatrice ne serait que fine. Plus jolie que toute celle qu'elle avait délibérément laissé traîner sur son corps pour marquer des soirées, événement qu'elle n'aurait de toute manière pas pu effacer de son esprit.
Si certain répudiait ce genre de blessure et que Cataleya hurlerait à la mort le jour où quelques vergetures oseront toucher ses sacro-saintes hanches, elle avait apprit à affectionner ses cicatrices. Peut être plus pour leur symbolique et allures de marqueur temporel que pour jouer les altières amazones, soyons honnête. Elle se savait de toute manière pas assez féroce pour revêtir une quelconque aura martiale. Un air de grizzly, comme celui qu'inspirait Arthur au moindre mouvement. Et dieu seul sait ô combien elle enviait ça.
« - Je vais la garder » Osa t'elle glisser dans un souffle lorsqu'elle se décida enfin à effacer le sang du revers de son poignet. Un peu nébuleuse, mais le regard si intense qu'il était devenu clair que cette simple coupure revêtait déjà une allure hautement symbolique. Sans doute aurait-elle pu arguer que sa nature de future médicomage salué par ses pairs pour des travaux futurs et révolutionnaires auraient sans nul doute pu chasser la blessure d'un simple battement de cil mais elle n'y pensa que trop tard et ne trouva aucune pertinence dans le propos, hormis peut être pour défendre un égo trop grand.
La porte s'était ouverte sous l'impulsion du diplomate et Cataleya attendit patiemment qu'il ouvre la marche, les mains sagement noué dans son dos. Elle peinait a réprimer l'étincelle venue danser dans ses yeux et s'acharna à ne pas bêtement lever ses yeux vers lui jusqu'au salon, comme de peur qu'il ne saisisse l'enthousiasme qui venait de doucement délier les tensions noué dans le corps de la jeune femme. Et Merlin qu'elle se sentait infiniment sotte à cet instant précis, là, luttant presque pour ne pas sourire et se perdre dans le regard trop dur du roumain. Trop heureuse au vu des conditions qui l'avaient jeté là. Dans une lenteur toute calculé, elle finit par s'aventurer dans un salon tout autant austère que l'était la salle précédente. La salle d'interrogatoire n'était donc pas vidé de toute âme délibérément, l’appartement entier était mue d'une triste sobriété. Comme une maison témoin qui n'avait pas su accueillir la vie.
Si l'oeil de Quarta se perdit longuement sur les murs et meubles, s'efforça de réprimer tout commentaires ou proposer une aide sincère pour insuffler un je ne sais quoi à cette salle qui le lui laissait qu'un sentiment de tristesse au fond de la gorge, il se chargea d'un jugement si intense qu'il en était presque dramatique. Le manoir Blackthorn, dans sa grandeur froide et ses interminable couloir lui sembla presque plus chaleureux, quand bien même elle savait son esprit biaisé ; il s'agissait là de son nid et elle avait plaqués sur les terribles tableaux de si doux souvenir que tout, dans ses pierres angulaires, humides et froide, dans son port immense et trop droit, avait été orné d'une affection toute particulière. Sans bornes.
L'éther au bout des doigts, Cataleya s'autorisa finalement à prendre place sur le canapé faute d'y avoir été autorisé, et prit grand soin que sa robe ne fasse aucun pli. Elle la lissa un instant avant de sagement ramener ses mains sur ses cuisses, les pupilles plongés dans celles d'Arthur, comme en attente de la suite.
« - Je suis tout de même un peu attristé par le fait que tu ne sois pas un tueur en série. Tu avais l'air si louche.. Si... » Amer. Peut être était-ce simplement dû à l'effet Durmstrang et des pratiques que l'on nommait parfois à peine, ou a un tempérament un peu plus farouche que ce que Cataleya avait perçu. Peut être fallait-il se faire à l'idée que Arthur Batthyány était juste louche, tout simplement. Un soupire un peu résigné vint doucement éclore sur les lèvres de la rousse qui, nonchalamment, ramena son sac à elle pour en arracher son pauvre petit carnet malmené. « Si tu les pistes de la même façon que tu le fais avec moi, je comprends que tu ne sois arrivée à rien jusque-là. » Les mots résonnent encore en elle, si dur et pourtant tellement réels qu'elle s'en dégoutte un peu. Elle n'a pourtant pas la force de rebondir tout crocs dehors et s'enfermer dans un déni si grand qu'il est depuis deux ans devenu son troisième prénom. Non. Elle peine encore à encaisser, quand bien même l'arrogance et les sourires jouent un peu les boucliers. Il a raison, Arthur, elle n'arrivera à rien comme ça. Pas là maintenant, pas avec ces méthodes, pas dans cet état de chaos et terreur. Pas avec une magie qui déraille au point où elle ne croit même plus à ses compétences de duelliste.
Sa tête se révulse un instant en arrière dans un second soupire, avant que son corps tout entier ne se laisse dramatiquement tomber sur le canapé. Désespéré. Au diable les règles de bienséance, elle a de toute manière merdé du début à la fin et à ce stade là, il est trop complexe de redresser la barre pour éviter le naufrage. Alors, juste pour cette fois, Quarta s'autorise une pause. Un instant du moins, un peu perdue mais le regard agité. Un instant du moins, parce qu'elle se sait capable de se redresser. Ne l'avait-elle pas fait après les doloris, alors que son être tout entier la suppliait de mourir au sol ? Que ses muscles brûlaient à chaque soubresaut ? Ne l'avait-elle pas fait après la mort de Cillian, et après le départ de James ? A chaque fois que son corps murmurait qu'il s'agissait là de la fin, son esprit relevait son corps de chiffon. Ré-articulait les fils un a un pour délier le mouvement, assurer l'action. Si la route tracée se voyait entraver, il ne tenait qu'à elle de dévier. Et elle dévirait le temps venu. Lorsqu'elle serait certaine de réussir.
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Jeu 29 Sep 2022 - 22:34
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sa façon de s’installer sur le canapé lui rappela toutes ces femmes et filles de bonne famille, incapables de desserrer les jambes sous le regard patriarcal de leurs géniteurs, eux-mêmes à la recherche d’un mariage arrangé et arrangeant pour leur progéniture. C’était guindé, impersonnel mais somme toute, élégant. Bien loin de tout ce qu’elle lui avait montré d’elle jusqu’à présent. Qui cherchait-elle à convaincre ? Il avait beau connaître son nom désormais, il lui était difficile d’associer prestance et bienséance au prénom Cataleya. Il garda son regard rivé sur le sien, nullement embarrassé par ce contact direct qui relevait presque de l’intime.
« Navré de te décevoir, crois-le bien. » C’était la première fois qu’on lui faisait ce type de réflexion. D’autres devaient le penser mais jamais personne n’était allé jusqu’à le formuler à voix haute. Arthur ne parvint même pas à feindre de la surprise. Cataleya restait fidèle à elle-même en toutes circonstances. Sauf dans sa posture. Elle dénotait affreusement. Il allait lui en faire la réflexion lorsqu’elle redevint parfaitement elle-même sous ses yeux intrigués. Le phénomène fut rapide et difficile à manquer. La jeune femme s’effondra à même le canapé dans une position qu’aucune jeune fille respectable n’était supposée adopter. Étrangement, il préféra ce naturel. D’un geste ample du poignet, la baguette habilement coincée entre l’index et le majeur, il fit préparer deux tasses de café qui, dans les minutes qui suivirent, prirent place sur la table faisant face au divan. Il lui avait certes promis un thé mais vu son état, quelque chose de plus fort lui fera le plus grand bien. Et si elle n’était pas contente, le résultat sera exactement le même. Le Roumain prit l’une des deux tasses et la porta à ses lèvres. Le breuvage était brûlant, noir et amer : exactement comme il l’aimait. Sa propre vie avait cet arrière-goût en bouche.
« Qui d’autre est enfermé dans ton petit carnet ? » Des élèves, des hommes, des femmes, des ministres, des fleuristes, des conductrices de bus magiques ou non… Qui se retrouvait être le sujet de son obsession à son insu ? Elle ferait mieux de brûler ce carnet avant qu’il ne se retourne contre elle… N’importe qui pouvait tomber dessus et en déduire quelque chose d'erroné qui lui fera du tort. Mais qui était-il pour se préoccuper d’elle et de son sort ? Personne. Il ne voulait être personne à ses yeux. Toutes ces bêtises lui avaient déjà fait perdre une soirée complète de recherches. Arthur ne pouvait plus se permettre d’accorder autant de temps à des enfantillages.
« Bois ton café et rentre chez toi, petite. Et brûle cette chose avant qu’elle ne te cause des problèmes plus sérieux. Espionner et suivre les gens n’est pas une activité digne de ton rang, aie un peu de respect pour toi-même. Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber. La prochaine fois, tu n’auras pas autant de chance. » Tout cela, elle le savait probablement déjà mais peut-être que se l’entendre dire allait enfin lui ouvrir les yeux sur le danger qu’elle courrait ?
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Sam 1 Oct 2022 - 1:05
Elle juge encore un peu Cataleya, parce qu'il est plus simple de se focaliser sur les meubles impersonnels qui l'entourent que plonger les doigts dans l'océan contraire et agité qui balayent inlassablement ses pensées. Elle s'y noierait sans aucun doute si elle osait plus encore d'introspection. Aussi fuit-elle encore un peu, tente du moins car il se fait évident que tout ceci la travaille déjà trop et qu'elle ne pourra pas échapper à des nuits entières de remise en question. Alors elle s'accroche encore un peu au canapé trop dur venu supporter son poids et celui du monde, souffle du nez lorsque la voix d'Arthur déplore son absence de crime mais peine à maintenir le fin sourire venu s'étirer entre ses lèvres. Elle essaye pourtant, le regard au loin et l'esprit jeté plus loin encore. Au final, Cataleya ignore comment elle a pu arriver à de telles déductions car le recul lui plaque en plein visage le grossier de sa pseudo enquête. Des faits maladroitement collé au chewing-gum sur ses neurones, relié le plus bancalement du monde par des déduction digne d'une mauvaise série diffusé après minuit. Heureusement qu'elle n'avait pas prit le chemin de la justice magique sans quoi le monde sombrerait à l'heure actuelle dans les flammes et le chaos...
Se redressant sur ses coudes lorsque s'offre à elle une tasse blanche, si conventionnelle qu'elle semblait appartenir à toute les cuisines du monde, Cataleya plissa significativement du nez et sembla presque s'offusquer de l'odeur venu lui piquer le nez. Qu'est-ce... Noir, brûlant, le café offert lui sembla presque vêtir des airs de magma sombre, épais et indigeste. Il était évident qu'au moment de sa conception, pas une pensée pour du lait ou sucre ne lui fut accordé. Non, c'était un café noir. Un vrai café noir. Celui qui avait valu à Arthur Batthyány une brève réputation de criminel tant personne ne pouvait avaler ça. Alors, si Cataleya jeta bel et bien un regard dramatique et désespéré au roumain, s’évertuant à rentrer dans son crâne pour y glisser l'impérieux besoin de ramener à la jeune femme 33 sucres, elle se résigna finalement à s'asseoir correctement et prendre la tasse à deux mains. Le nez au dessus du breuvage, toujours légèrement plissé, peu enclin à goûter et désespérément consciente qu'elle n'avait aucun don pour la Légilimancie. Peut être aurait-elle pu chercher son sucre elle même, sans doute même, mais Arthur avait déjà attaqué et Cataleya s'efforça de goutter à son tour, non sans réprimer une grimace et un frisson après quelque souffle destiné à en baisser la température. C'était immonde.
« - Amer. » Marqua t'elle, plus pour elle même que pour Arthur cependant. Elle en frissonna encore mais releva les yeux en direction du brun lorsqu'il la questionna de nouveau sur son carnet. Plus vive, clairement secouée par l'amertume et la caféine. Ses iris céruléenne chutèrent pourtant au sol, un peu coupable lorsque le visage de Maximilien s'imposa à elle et que Cataleya ne pu occulter toute ces heures passé à écouter aux portes du professeur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], faute de savoir véritablement demander de l'aide. Espionner leurs séances étaient certainement la chose la plus pathétique qu'elle eut esquissé dans sa vie. Et son égo s'en portait bien mal. « C'est encore plus honteux que ce que j'ai pu écrire sur toi, alors on va taire le fait que j'ai pu écouter aux portes de mon professeur de métamorphose pour tenter de discipliner mon animagus... » Elle se brûla de nouveau la langue sur le café, comme pour chasser la culpabilité qui venait doucement la mordre. « Entre nous, c'est pas la chose la plus glorieuse que j'ai accompli. » Si elle tente une note d'humour et aurait pu conclure sur le fait qu'elle s'auto-jugeait avec tant de force qu'elle aurait pu en faire trembler le monde, la vérité était qu'elle se répugnait véritablement. Que cette perdition, au même titre que sa faiblesse, la dégoûtait corps et âme.
Aussi se contenta-t'elle d’acquiescer sur les dernières directives du roumain, les pupilles un peu basses mais l'esprit attentif. Chacun des mots d'Arthur semblaient s'immiscer, se graver insidieusement dans son esprit avec une telle facilité que ça en était, si ce n'est terrifiant, déstabilisant au possible. Et Cataleya détestait ça. Elle aurait aimé pouvoir balayer ses phrases d'un roulement de regard, d'un mot terrible. Charger tout crocs dehors pour le chasser hors de son esprit mais elle demeura là, incapable de se défaire de l'écho qui résonnait sous ses rousses ondulations. Incapable de ne pas prêter attention à une mise en garde quasis prophétique. « La prochaine fois, tu n’auras pas autant de chance. » Elle le savait. Tout son corps le lui hurlait depuis que les tensions s'étaient apaisés entre eux.
« - Il n'y aura pas de prochaine fois.. » Elle le pensait sincèrement mais fut incapable de le promettre, autant car elle se savait impulsive que parce qu'elle n'en vit pas l'intérêt. Après tout, cette rencontre n'était pas destiné se reproduire. Tout au plus, elle croiserait son air effarouché lors d'une soirée où elle serait de toute manière tenu à mille lieu de lui. Et pourtant, elle demeura là, un peu en suspend, incapable de formuler tout ce qui glissait sur ses pensées, tout ce qui brûlait désespérément ses lèvres. Sans doute aurait-elle aimé le revoir, un jour.
Elle finit son café d'un traite et grimaça tant qu'elle se crispa autour de sa tase un instant, -écœuré-, avant de sagement la reposer auprès de celle d'Arthur. Ses mains trop blanche s'afférèrent un instant à ramasser ses affaires et ce fut un peu plus déterminée qu'elle finit par se redresser. Elle ignora pourtant s'il fallait le remercier pour le café, pleinement convaincue que c'était un ultime acte de torture, et que si ce n'était pas le cas, alors il s'agissait là du minimum syndical pour avoir arraché à sacro sainte Quarta une bonne poignée de cheveux. Et avoir manqué de lui éclater les cotes au passage.
« - Je retiens cependant que ton café est immonde. » Osa t'elle finalement, le pas dirigé vers la sortie.
Se redressant sur ses coudes lorsque s'offre à elle une tasse blanche, si conventionnelle qu'elle semblait appartenir à toute les cuisines du monde, Cataleya plissa significativement du nez et sembla presque s'offusquer de l'odeur venu lui piquer le nez. Qu'est-ce... Noir, brûlant, le café offert lui sembla presque vêtir des airs de magma sombre, épais et indigeste. Il était évident qu'au moment de sa conception, pas une pensée pour du lait ou sucre ne lui fut accordé. Non, c'était un café noir. Un vrai café noir. Celui qui avait valu à Arthur Batthyány une brève réputation de criminel tant personne ne pouvait avaler ça. Alors, si Cataleya jeta bel et bien un regard dramatique et désespéré au roumain, s’évertuant à rentrer dans son crâne pour y glisser l'impérieux besoin de ramener à la jeune femme 33 sucres, elle se résigna finalement à s'asseoir correctement et prendre la tasse à deux mains. Le nez au dessus du breuvage, toujours légèrement plissé, peu enclin à goûter et désespérément consciente qu'elle n'avait aucun don pour la Légilimancie. Peut être aurait-elle pu chercher son sucre elle même, sans doute même, mais Arthur avait déjà attaqué et Cataleya s'efforça de goutter à son tour, non sans réprimer une grimace et un frisson après quelque souffle destiné à en baisser la température. C'était immonde.
« - Amer. » Marqua t'elle, plus pour elle même que pour Arthur cependant. Elle en frissonna encore mais releva les yeux en direction du brun lorsqu'il la questionna de nouveau sur son carnet. Plus vive, clairement secouée par l'amertume et la caféine. Ses iris céruléenne chutèrent pourtant au sol, un peu coupable lorsque le visage de Maximilien s'imposa à elle et que Cataleya ne pu occulter toute ces heures passé à écouter aux portes du professeur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], faute de savoir véritablement demander de l'aide. Espionner leurs séances étaient certainement la chose la plus pathétique qu'elle eut esquissé dans sa vie. Et son égo s'en portait bien mal. « C'est encore plus honteux que ce que j'ai pu écrire sur toi, alors on va taire le fait que j'ai pu écouter aux portes de mon professeur de métamorphose pour tenter de discipliner mon animagus... » Elle se brûla de nouveau la langue sur le café, comme pour chasser la culpabilité qui venait doucement la mordre. « Entre nous, c'est pas la chose la plus glorieuse que j'ai accompli. » Si elle tente une note d'humour et aurait pu conclure sur le fait qu'elle s'auto-jugeait avec tant de force qu'elle aurait pu en faire trembler le monde, la vérité était qu'elle se répugnait véritablement. Que cette perdition, au même titre que sa faiblesse, la dégoûtait corps et âme.
Aussi se contenta-t'elle d’acquiescer sur les dernières directives du roumain, les pupilles un peu basses mais l'esprit attentif. Chacun des mots d'Arthur semblaient s'immiscer, se graver insidieusement dans son esprit avec une telle facilité que ça en était, si ce n'est terrifiant, déstabilisant au possible. Et Cataleya détestait ça. Elle aurait aimé pouvoir balayer ses phrases d'un roulement de regard, d'un mot terrible. Charger tout crocs dehors pour le chasser hors de son esprit mais elle demeura là, incapable de se défaire de l'écho qui résonnait sous ses rousses ondulations. Incapable de ne pas prêter attention à une mise en garde quasis prophétique. « La prochaine fois, tu n’auras pas autant de chance. » Elle le savait. Tout son corps le lui hurlait depuis que les tensions s'étaient apaisés entre eux.
« - Il n'y aura pas de prochaine fois.. » Elle le pensait sincèrement mais fut incapable de le promettre, autant car elle se savait impulsive que parce qu'elle n'en vit pas l'intérêt. Après tout, cette rencontre n'était pas destiné se reproduire. Tout au plus, elle croiserait son air effarouché lors d'une soirée où elle serait de toute manière tenu à mille lieu de lui. Et pourtant, elle demeura là, un peu en suspend, incapable de formuler tout ce qui glissait sur ses pensées, tout ce qui brûlait désespérément ses lèvres. Sans doute aurait-elle aimé le revoir, un jour.
Elle finit son café d'un traite et grimaça tant qu'elle se crispa autour de sa tase un instant, -écœuré-, avant de sagement la reposer auprès de celle d'Arthur. Ses mains trop blanche s'afférèrent un instant à ramasser ses affaires et ce fut un peu plus déterminée qu'elle finit par se redresser. Elle ignora pourtant s'il fallait le remercier pour le café, pleinement convaincue que c'était un ultime acte de torture, et que si ce n'était pas le cas, alors il s'agissait là du minimum syndical pour avoir arraché à sacro sainte Quarta une bonne poignée de cheveux. Et avoir manqué de lui éclater les cotes au passage.
« - Je retiens cependant que ton café est immonde. » Osa t'elle finalement, le pas dirigé vers la sortie.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : heavendreams (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Mar 4 Oct 2022 - 14:39
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Son regard s’anima lorsqu’elle fit mention, sans pour autant prononcer son nom, de la professeure de métamorphoses. Arthur en savait assez pour identifier la victime de l’espionnage intensif de Cataleya et l’affaire l’intrigua autant qu’elle le perturba. Il se demanda si dans les petites notes de la Blackthorn figurait le lien qui l’unissait à Isabelle ou si elle n’en avait pas encore deviné la teneur ou l’existence. Même un détective peu chevronné pouvait parvenir à la conclusion qu’ils se connaissaient bien étant donné que leurs familles avaient été proches et que bon nombre de leurs camarades d’université les avaient vus sortir ensemble à de nombreuses reprises. Ils avaient été un couple solide pendant plusieurs années, à la grande surprise d’Arthur lui-même. Dans ses souvenirs de jeunesse, Isabelle était le symbole d’une valeur sûre et solide sur qui il ne pouvait plus compter désormais. La lumière faite sur les événements passés lui avaient fait comprendre que la femme qu’il avait aimé n’existait plus, tout comme l’étudiant en lui était mort il y a bien longtemps. Il comprit sans mal que si Cataleya l’espionnait, cela n’avait probablement aucun rapport avec lui mais bien avec son animagus. Pourtant, sa simple évocation fit remonter des souvenirs profondément douloureux. Bien vite, il les chassa et ses iris océaniques redevinrent ternes.
Arthur se concentra sur l’étudiante en mal de reconnaissance qui se trouvait devant lui. D’une certaine façon, elle provoquait en lui un tourbillon de peine et de compassion. me perdue parmi des adultes incapables de combler ses besoins de jeune femme, elle faisait ce qu’elle pouvait pour se suffir à elle-même. Quitte à se mettre en danger. Il trouva bon de lui rappeler ce qu’elle encourrait à se comporter de la sorte et cela eut l’air de faire son effet. Pour combien de temps ? Il l’ignorait encore mais fut tout de même satisfait de l’entendre. Une part d’elle devait avoir conscience qu’il ne la laisserait pas continuer son petit manège bien longtemps.
« Avec plaisir. » D’une certaine façon, elle lui rappelait l’intrépidité et la fougue que possédait Isabelle à son âge. Franche et honnête, elle n’avait jamais eu sa langue dans sa poche lorsqu’il s’agissait de dire à Arthur ses quatre vérités. Voilà pourquoi leur couple avait tenu si longtemps et pourquoi il s’était effondré : les secrets ne leur convenaient pas. Ils les avaient fait mourir à petit feu jusqu’à ce qu’il ne reste que rancune et ressentiment. Cataleya possédait cette âme farouche et imprévisible qui déstabilisait autant qu’elle fascinait. Arthur plaignait le pauvre homme qui tenterait de la dompter. Et malheureusement, il connaissait déjà la fin de cette histoire… mais se garda bien de la lui raconter.
« Bonne soirée, Miss Blackthorn. » Le Roumain agrémenta son salut d’une pointe de moquerie car il n’accordait à son nom et à son statut pas plus d’importance qu’aux murs de son appartement. Ses actes, en revanche, feront l’objet d’un suivi attentif.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Two steps behind (ft. Cataleya)
Ven 7 Oct 2022 - 20:15
« Avec plaisir. » Cataleya s’évertua à pincer son sourire au creux d'une moue qui se voulait sèche mais céda à dire vrai bien vite à la pression des zygomatiques venu sournoisement tirer dessus. Ainsi souffla t'elle du nez, secoua à peine le visage comme pour chasser l'incongru de ce dialogue qui la tenait là, en suspend, entre Arthur et la porte. Ce dialogue n'avait aucun sens. Cette situation entière n'avait aucun sens et elle s'apprêta à le lui faire remarquer lorsque, un peu plus sage sans doute, elle réprima une nouvelle charge. C'était vain, tout juste bon à les engluer des minutes durant au coeur d'une nouvelle joute verbale sans queue ni tête. Mais peut être était-ce ce qu'elle espérait, Cataleya. Faire durer cet instant une minute de plus. Cette simple idée la révolta presque, tant et si bien qu'elle lissa sa robe comme on réajustait son armure, plongeant son regard sur cette porte à la manière d'un spartiate affrontant un Colisée remplit d'ours et Mirmillons. C'était stupide. C'était tellement stupide. Il se faisait tard, elle avait faim, et sa place était au manoir Blackthorn, pourquoi vouloir rester ?
Le regard un peu troublé mais le geste méthodique, elle se contenta de réajuster le nœud qui tirait ses cheveux en arrière et, enfin, finit par entrouvrir la porte après une nouvelle seconde d'hésitation.
Tout dehors sembla la surprendre, du soleil couchant venu percer les vitres pour irradier le couloir, au banal d'un paysage qui semblait pourtant en tout point différer de ce qu'elle avait pu côtoyer sa vie entière. Pas de statue de marbre au détour de la moquette, seulement une vieille plante agonisante qu'elle prit rapidement en pitié. Le couloir ne lui semblait en rien menaçant quoi qu'elle pu saisir les commentaires passionnés relatif à un match de quidditch qui tonnait chez les voisins, mais non, tout ici semblait s'entremêler autour d'un commun étrangement rassurant. A mile lieu de la froide superbe du domaine familial.
« Bonne soirée, Miss Blackthorn. » Happée par l'environnement extérieur, Cataleya se laissa surprendre par le voix du brun et si elle ne recula pas, c'est avec beaucoup d'attention qu'elle sembla accrocher une dernière fois son regard terne. Elle saisit sans grand mal cette pointe railleuse venue effleurer son égo, aussi ne lui ferait-elle pas cadeau de son respect. « Bonne soirée, Arthur. » Réponse au tac au tac, quoi qu'elle eu cet étincelle irrépressible au fond du regard, presque fière. Un instant du moins car déjà, elle renoua avec le couloir dans une inspiration profonde, comme à chaque fois qu'elle s'apprêtait à monter sur scène à dire vrai. Une dernière inspiration avant l'apnée, comme si le simple fait de respirer pouvait la contraindre à la chute. Elle osa enfin le pas, et tout en elle sembla se lier autour d'une démarche altière, impérieuse, et un port trop droit. Une moue pincée, pour une jeune femme qui dardait déjà sur l'inconnu un regard trop dur, presque hostile, comme pour chasser le trouble qui tentaient désespérément de la faire ralentir.
Le regard un peu troublé mais le geste méthodique, elle se contenta de réajuster le nœud qui tirait ses cheveux en arrière et, enfin, finit par entrouvrir la porte après une nouvelle seconde d'hésitation.
Tout dehors sembla la surprendre, du soleil couchant venu percer les vitres pour irradier le couloir, au banal d'un paysage qui semblait pourtant en tout point différer de ce qu'elle avait pu côtoyer sa vie entière. Pas de statue de marbre au détour de la moquette, seulement une vieille plante agonisante qu'elle prit rapidement en pitié. Le couloir ne lui semblait en rien menaçant quoi qu'elle pu saisir les commentaires passionnés relatif à un match de quidditch qui tonnait chez les voisins, mais non, tout ici semblait s'entremêler autour d'un commun étrangement rassurant. A mile lieu de la froide superbe du domaine familial.
« Bonne soirée, Miss Blackthorn. » Happée par l'environnement extérieur, Cataleya se laissa surprendre par le voix du brun et si elle ne recula pas, c'est avec beaucoup d'attention qu'elle sembla accrocher une dernière fois son regard terne. Elle saisit sans grand mal cette pointe railleuse venue effleurer son égo, aussi ne lui ferait-elle pas cadeau de son respect. « Bonne soirée, Arthur. » Réponse au tac au tac, quoi qu'elle eu cet étincelle irrépressible au fond du regard, presque fière. Un instant du moins car déjà, elle renoua avec le couloir dans une inspiration profonde, comme à chaque fois qu'elle s'apprêtait à monter sur scène à dire vrai. Une dernière inspiration avant l'apnée, comme si le simple fait de respirer pouvait la contraindre à la chute. Elle osa enfin le pas, et tout en elle sembla se lier autour d'une démarche altière, impérieuse, et un port trop droit. Une moue pincée, pour une jeune femme qui dardait déjà sur l'inconnu un regard trop dur, presque hostile, comme pour chasser le trouble qui tentaient désespérément de la faire ralentir.