- Brunelle DansADMIN - Love her but let her wild
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C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mer 3 Jan 2024 - 15:04
@Charlie Keir - Il avait quelque temps de ça, lors de mon arrivé, on m'avait attribué un tuteur en la personne de Charlie. Nous étions dans la même maison et on suivait le même cursus, de part mes années d'étude à l'université moldu, j'avais perdu un peu de temps. Il avait été donc tout naturel que je sois accompagné par un élève plus âgé que moi. On avait tout de suite sympathisé avec Charlie, il fallait dire que c'était le premier camarade que j'avais réellement dans mon entourage. Hélas, petit à petit, il avait eu un changement de comportement chez lui et ses notes n'étaient plus aussi bonne qu'avant. Il manquait de temps et le fait de m'avoir sous son aile avait certainement rajouté une pression supplémentaire. Les professeurs avaient donc mis un terme à mon tutorat et je m'étais retrouvée seule à devoir gérer les cours. Loin d'en vouloir à Charlie, nous étions restés en contact et il m'arrivait encore parfois de travailler avec lui.
Ce soir, il n'était pas question de travail, simplement des retrouvailles au parc pour papoter. Le bal de Yule était passé et le froid avait fini par s'installer sur Inverness. J'enfilais donc un manteau chaud et j'attrapais de quoi manger un peu. Je prenais ensuite la direction du parc où je trouvais un coin à l'abri du vent, histoire qu'on soit bien. Je posais une couverture sur le sol et je m'appuyais contre l'arbre sous lequel j'avais choisie de m'installer. Il ne restait plus qu'à attendre Charlie.
Une silhouette fit son apparition et je distinguais le jeune homme, je faisais un léger mouvement de main avant de me lever pour le saluer. "Ce n'est pas le grand luxe, mais je pense qu'on pourra être à l'aise." Je lui souriais avant de reprendre ma place et de lui faire signe de s'asseoir. "Comment vas-tu ?" M'inquiétais je en premier lieu, ne sachant pas vraiment comment il vivait les choses en ce moment, surtout que nous n'avions pas pu discuter pendant le bal.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mer 3 Jan 2024 - 22:37
Charlie resserre son manteau autour de lui comme pour se protéger du froid mordant et de l’humidité ambiante d’Inverness. Un climat qu’il connaît par cœur mais qu’il a parfois du mal à supporter. Son corps supporte un peu mieux les froides températures depuis janvier dernier mais pas au point d’y être insensible. Quelle idée de sortir le soir aussi ? Avec la pleine lune dans quelques jours, il n’est peut-être pas très prudent de sa part de rogner sur son temps de repos mais c’est Brunelle, après tout. Presque deux ans qu'il la connaît, il n'a pu l'aider que quelques mois à peine avant de sombrer à son tour dans la difficulté universitaire donc il lui doit bien d'être présent, non ? Pour effacer cette impression de l'avoir abandonnée. Bon, il n’a pas promis d’arriver à l’heure non plus…
Il la voit dans le parc et trottine jusqu’à elle, le sourire aux lèvres. Peu importe l’heure tardive, il trouve plus malin de passer du temps en bonne compagnie plutôt que de ressasser ses mauvais sentiments seul dans son lit. Et puis, il ne peut pas ENCORE accaparer Lewis alors qu’il s’est trouvé un nouveau flirt la veille… Autant lui laisser l’opportunité de développer cette rencontre, où qu’elle aille. Il s’en voudrait d’être un frein à son bonheur. Brunelle n’est pas vue comme un lot de consolation pourtant et c’est un salut très enjoué qu’il lui rend en s’approchant enfin d’elle. Charlie s’installe sur la couverture, cale son dos et se tourne vers elle dans un petit sourire.
« Bien. Vraiment ! C’était cool le bal hier soir. Je n’ai pas l’habitude d’aller à ce genre d’événements et de porter d’aussi belles tenues. T’as apprécié ta soirée ? » Oh oui, Keir sait bien qu’elle veut parler du reste, il n’est pas stupide. Tout ce qu’il veut, c’est repousser cette conversation de quelques minutes pour ne pas avoir constamment l’impression de n’être “que” ça : un problème.
@Brunelle Dans
personnes mentionnées : @Andrew Hill @Lewis Barghest @Cataleya Blackthorn
Il la voit dans le parc et trottine jusqu’à elle, le sourire aux lèvres. Peu importe l’heure tardive, il trouve plus malin de passer du temps en bonne compagnie plutôt que de ressasser ses mauvais sentiments seul dans son lit. Et puis, il ne peut pas ENCORE accaparer Lewis alors qu’il s’est trouvé un nouveau flirt la veille… Autant lui laisser l’opportunité de développer cette rencontre, où qu’elle aille. Il s’en voudrait d’être un frein à son bonheur. Brunelle n’est pas vue comme un lot de consolation pourtant et c’est un salut très enjoué qu’il lui rend en s’approchant enfin d’elle. Charlie s’installe sur la couverture, cale son dos et se tourne vers elle dans un petit sourire.
« Bien. Vraiment ! C’était cool le bal hier soir. Je n’ai pas l’habitude d’aller à ce genre d’événements et de porter d’aussi belles tenues. T’as apprécié ta soirée ? » Oh oui, Keir sait bien qu’elle veut parler du reste, il n’est pas stupide. Tout ce qu’il veut, c’est repousser cette conversation de quelques minutes pour ne pas avoir constamment l’impression de n’être “que” ça : un problème.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Jeu 4 Jan 2024 - 19:42
@Charlie Keir - Il ne fallut pas longtemps pour que je distingue la silhouette de Charlie au loin dans le parc. Je me relevais pour lui faire signe et je le voyais arriver à ma hauteur en trottinant. Un sourire étira mes lèvres et je lui vendais le magnifique endroit que j'avais préparé pour notre soirée papotage. Ca n'était pas le grand luxe, mais je trouvais ça plutôt cosy et déjà pas mal. Je m'excusais tout de même face à lui de ne pas pouvoir lui offrir mieux. Je m'installais sur la couverture avant de m'inquiéter de l'état d'esprit du jeune homme, on n'avait pas eu le temps de discuter lors du bal de Yule. Il fallait dire que je ne me souvenais pas très bien de ce moment, les boissons avaient surement trop coulées à flot. « Bien. Vraiment ! C’était cool le bal hier soir. Je n’ai pas l’habitude d’aller à ce genre d’événements et de porter d’aussi belles tenues. T’as apprécié ta soirée ? »
Je haussais un peu les épaules, "Je dois dire que je n'ai pas non plus l'habitude de ce genre de moment...Et je crois que j'ai un peu de mal à me souvenir de tout..." Je rigolais un peu, il avait un moment dont je me souvenais mais, auquel je n'avais pas envie de parler. Pas pour le moment en tout cas. "En tout cas, s'était très beau ! J'ai trouvé les décorations superbes." Je souriais une nouvelle fois avant d'attraper un petit sandwich que j'avais préparée un peu plus tôt, "Sers toi !" Je croquais dedans tout en regardant le ciel un instant. "J'aime bien ce temps...Ca me rappelle l'Alaska." J'étais un peu nostalgique de mon endroit natale, mais j'avais dû faire un choix pour ma sécurité. "Je suis toujours étonnée de voir que Inverness possède parfois le même climat que Fairbanks alors qu'ils sont si éloignés." Je riais soudainement, "Tu dois me trouver stupide de parler de la sorte...Surtout que c'est totalement inintéressant pour le coup." Je continuais de rire un peu avant de reprendre mon sérieux, "Alors dis moi, avec qui as-tu dansé au bal ? Je t'ai distingué rapidement, mais j'ai pas eu le temps de tout voir...Est-ce que tu as rencontré quelqu'un ?" Je l'interrogeais avec un petit air de malice inscrit sur mon visage.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Ven 5 Jan 2024 - 20:54
Charlie ne sait pas trop de quoi elle veut parler. Il a quelques événements en tête, c’est vrai, mais rien qui ne concerne Brunelle ou qui pourrait l’offusquer. Il ne se souvient pas non plus l’avoir vraiment croisée ce soir-là donc elle fait sûrement référence à une scène à laquelle il n’a tout simplement pas assisté. À quel point a-t-elle bu pour avoir un tel trou noir ? Il aurait préféré se mettre dans le même état, cela lui éviterait de devoir se regarder en face…
« C’est vrai que les Nymphes ont fait un travail vraiment dingue ! » Il faudra qu’il pense, à l’occasion, à féliciter Cataleya. Il sait bien que rester chez les Nymphes n’est pas son envie principale mais étant donné qu’on l’y pousse, elle donne le meilleur d’elle-même dans cette cohésion particulière. Alors, bien sûr, il est plutôt content et fier d’elle. Qui ne le serait pas ? Charlie suit les mouvements de la jeune femme et prend un petit sandwich, ne réalisant que maintenant qu’il a vraiment faim. Il est bon, lui ouvre l’appétit même. L’oreille tendue, il dévore son morceau en faisant attention à ne rien laisser tomber sur lui, histoire de préserver les apparences d’un humain convenable.
« Oh non, pas du tout ! Je ne trouve ça ni stupide ni inintéressant, bien au contraire. Je ne suis jamais allé en Alaska donc t’entendre m’en parler est une façon pour moi de visiter. » Et il aurait préféré continuer à parler de son pays natal plutôt que de revenir sur le sujet du Bal. En même temps, c’est bien lui qui l’a abordé le premier non ? Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Charlie essuie distraitement ses mains sur son pantalon et mâche le plus lentement possible pour repousser le moment où il devra admettre qu’il s’est passé quelque chose la veille.
« En fait, j’ai un ami qui m’a arrangé un rendez-vous avec une étudiante que je ne connaissais pas parce que je n’avais pas de cavalière. Ce n’est pas obligatoire mais je me sentais un peu bête d’y aller comme ça, tout seul… Elle s’appelle Jenny, elle est très très belle et elle chante. Mais je ne suis pas sûr d’être l’homme qui lui faut tu sais. » Il dit cela comme une évidence. Une beauté de son envergure mérite bien plus que ce qu’il peut lui offrir : des moments gênants, une proximité bancale et un quotidien dénué de passion sexuelle - du moins le croit-il. Il n’a pas ressenti d’attrait de ce genre pour elle et ne sait pas s’il le ressentira un jour - ou si ça lui est déjà arrivé. Tout cela le dépasse. Au fond, n’est-elle pas plutôt du niveau de Cataleya ? D’Alexander ? De tant d’autres que lui ?
« Et toi, as-tu dansé ? »
@Brunelle Dans
« C’est vrai que les Nymphes ont fait un travail vraiment dingue ! » Il faudra qu’il pense, à l’occasion, à féliciter Cataleya. Il sait bien que rester chez les Nymphes n’est pas son envie principale mais étant donné qu’on l’y pousse, elle donne le meilleur d’elle-même dans cette cohésion particulière. Alors, bien sûr, il est plutôt content et fier d’elle. Qui ne le serait pas ? Charlie suit les mouvements de la jeune femme et prend un petit sandwich, ne réalisant que maintenant qu’il a vraiment faim. Il est bon, lui ouvre l’appétit même. L’oreille tendue, il dévore son morceau en faisant attention à ne rien laisser tomber sur lui, histoire de préserver les apparences d’un humain convenable.
« Oh non, pas du tout ! Je ne trouve ça ni stupide ni inintéressant, bien au contraire. Je ne suis jamais allé en Alaska donc t’entendre m’en parler est une façon pour moi de visiter. » Et il aurait préféré continuer à parler de son pays natal plutôt que de revenir sur le sujet du Bal. En même temps, c’est bien lui qui l’a abordé le premier non ? Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Charlie essuie distraitement ses mains sur son pantalon et mâche le plus lentement possible pour repousser le moment où il devra admettre qu’il s’est passé quelque chose la veille.
« En fait, j’ai un ami qui m’a arrangé un rendez-vous avec une étudiante que je ne connaissais pas parce que je n’avais pas de cavalière. Ce n’est pas obligatoire mais je me sentais un peu bête d’y aller comme ça, tout seul… Elle s’appelle Jenny, elle est très très belle et elle chante. Mais je ne suis pas sûr d’être l’homme qui lui faut tu sais. » Il dit cela comme une évidence. Une beauté de son envergure mérite bien plus que ce qu’il peut lui offrir : des moments gênants, une proximité bancale et un quotidien dénué de passion sexuelle - du moins le croit-il. Il n’a pas ressenti d’attrait de ce genre pour elle et ne sait pas s’il le ressentira un jour - ou si ça lui est déjà arrivé. Tout cela le dépasse. Au fond, n’est-elle pas plutôt du niveau de Cataleya ? D’Alexander ? De tant d’autres que lui ?
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mar 9 Jan 2024 - 10:17
@Charlie Keir - La dispute avec Andrew lors du bal, m'avait quelque peu déconcerté et surtout m'avait miné mon moral. Je n'avais pas profité autant que j'aurais voulu. Tout ça, parce que j'avais pris l'initiative de continuer à être amie avec le professeur de runes, tout ça parce que je m'étais totalement fourvoyé sur notre relation. Je ne voulais pas en parler à Charlie, ne voulant pas mettre Andrew dans l'embarras ou même avouer notre relation d'amitié. Les choses devaient rester comme elles étaient, cachées et entre nous. Je préférais donc parler de ce que j'avais pu voir en arriver, la décoration magnifique et l'ambiance du bal.
Charlie semblait être de mon avis et il m'avouait qu'il avait trouvé aussi que les Nymphes avaient fais un formidable travail. Je me servais un sandwich avant d'expliquer au jeune homme, que j'aimais beaucoup ce temps qui me rappelait l'Alaska. Il m'arrivait pas moment d'avoir des petits coup de blues en songeant à ce que ma vie était là-bas. Ce que j'avais vécu, mais à présent, il fallait que je me concentre sur autre chose et puis dans le fond, je n'excluais pas qu'un jour je puisse y remettre les pays. Il faudrait bien, pour mettre un terme à mon père. J'étais sans doute stupide d'ainsi parler d'un pays, mais il était difficile de faire l'impasse sur l'endroit où on avait grandit. D'ailleurs Charlie ne semblait pas offusqué ou trouver cela débile, je l'entendais même me dire qu'il aimait bien et que s'était un moyen pour lui de visiter.
Je repartais sur le sujet du bal, curieuse de savoir avec qui il avait bien pu s'y rendre. Pour ma part, je n'avais trouvé aucun cavalier, il fallait dire que je n'avais pas vraiment cherché. Car jusqu'à la dernière minute, je n'avais pas pris ma décision si, j'allais y aller ou non. J'écoutais mon ami me dire que quelqu'un lui avait organisé un rencard. Il semblait être tombé sous le charme de la demoiselle, mais avait des doutes quant à lui-même. "Pourquoi ça ? Qu'est-ce qui te fais croire que tu n'es pas l'homme qu'il lui faut ?" Je le regardais un peu interloquée par cette aveux. "Et dans le fond...Ne crois tu pas que c'est aussi à Jenny de faire son choix ? Peut-être qu'elle n'a pas du tout le même avis sur la question et qu'elle aimerait bien tenter une aventure avec toi. Parfois faut savoir laisser les choses venir au fur et à mesure. Si elle te plaît tu devrais la revoir !" Je lui lançais un sourire confiante face à ce que je venais de lui dire, avant de le perdre légèrement en l'entendant me demander si, j'avais dansé.
Je hochais légèrement la tête, "Je ne suis pas une grande danseuse...Et puis, j'aime pas trop me montrer dans ce genre de soirée. Je préfère profiter de la musique, du banquet et puis voilà." Je riais légèrement. La dernière fois que j'avais dansé lors d'un bal, les choses ne s'étaient pas passé exactement comme je l'avais espéré et on pouvait dire que lors du bal de Yule s'était pareil. A croire que ce genre de fête n'était pas pour moi et qu'il valait mieux les éviter. "Elle est en quel année Jenny ?" Je préférais revenir sur un sujet qui me permettait de ne pas être mise en avant.
- Charlie KeirOldie ㄨ experimented wizard
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Ven 12 Jan 2024 - 12:06
“Si elle te plaît tu devrais la revoir !” Comment lui dire que les choses ne sont pas aussi simples ? Que parce qu’il la trouve belle en effet, il ne se sent pas d’attaque à lui offrir quoi que ce soit ? Qu’il met toujours cela sur le compte de sa personnalité et de sa malédiction, oubliant volontairement de considérer ses sentiments envers un autre ? Il est plus facile de détourner la conversation sur elle, sur ce qu’elle a fait, sur ce qu’elle veut faire plutôt que de passer plus de temps sur un sujet qu’il n’est pas prêt à voir dans son ensemble, avec tout ce que cela implique. Charlie veut penser à autre chose, il veut être joyeux et ne pas se morfondre comme il le fait pourtant trop souvent.
« C’est vrai que ce sont les deux meilleures parties de la soirée ! En plus, ça manquait clairement de rock… » On dira ce qu’on veut, le classique ne peut pas convenir aux goûts de tout le monde, pas à ceux de Keir en tout cas. Il a pourtant été forcé de danser - avec Holly qui plus est, une Nymphe - et on ne peut pas dire qu’il ait brillé à l’exercice. Tout en lui respire le manque d’assurance et la maladresse. Comment, alors, assurer une performance digne de ce nom ? Comment regarder les autres et être fier de ses pas, de son corps, de sa posture ?
Brunelle revient sur le sujet “Jenny”, à croire qu’ils ne vont faire que se retourner la balle tout le temps de leur discussion. Comment lui en vouloir… Ils devraient plutôt trouver un sujet sur lequel ils sont prêts à discuter tous les deux, non ? Ce serait plus simple. Pour autant, il s’attache à lui répondre après avoir fouillé dans sa mémoire.
« Deuxième année, il me semble. Elle est dans un cursus créatif il me semble. Je ne l’ai pas vu parler à beaucoup de personnes, mais ses amis ne sont peut-être pas venus à cette soirée ? Si jamais t’en faire une amie… » Lui ne sait pas où il en est à son sujet et ouvrir ce dossier le ferait paniquer. Autant se l’éviter non ? Il prend un autre sandwich pour avoir une bonne raison de ne plus parler pendant une petite minute - quelle tactique !
« Alors, quelles sont tes résolutions pour cette nouvelle année ? »
@Brunelle Dans
« C’est vrai que ce sont les deux meilleures parties de la soirée ! En plus, ça manquait clairement de rock… » On dira ce qu’on veut, le classique ne peut pas convenir aux goûts de tout le monde, pas à ceux de Keir en tout cas. Il a pourtant été forcé de danser - avec Holly qui plus est, une Nymphe - et on ne peut pas dire qu’il ait brillé à l’exercice. Tout en lui respire le manque d’assurance et la maladresse. Comment, alors, assurer une performance digne de ce nom ? Comment regarder les autres et être fier de ses pas, de son corps, de sa posture ?
Brunelle revient sur le sujet “Jenny”, à croire qu’ils ne vont faire que se retourner la balle tout le temps de leur discussion. Comment lui en vouloir… Ils devraient plutôt trouver un sujet sur lequel ils sont prêts à discuter tous les deux, non ? Ce serait plus simple. Pour autant, il s’attache à lui répondre après avoir fouillé dans sa mémoire.
« Deuxième année, il me semble. Elle est dans un cursus créatif il me semble. Je ne l’ai pas vu parler à beaucoup de personnes, mais ses amis ne sont peut-être pas venus à cette soirée ? Si jamais t’en faire une amie… » Lui ne sait pas où il en est à son sujet et ouvrir ce dossier le ferait paniquer. Autant se l’éviter non ? Il prend un autre sandwich pour avoir une bonne raison de ne plus parler pendant une petite minute - quelle tactique !
« Alors, quelles sont tes résolutions pour cette nouvelle année ? »
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Sam 20 Jan 2024 - 9:39
@Charlie Keir - Le bal de yule avait été très sympa et la décoration, le banquet et les boissons avaient été une réussite. J'avais vraiment apprécié ce côté là, bien que les choses est prit une tournure plutôt étrange avec les pommes de pins et cette danse forcé avec un inconnu. Ceci étant, @Caël Muller avait été très gentil et nous avions pu échanger pendant la danse. Sa femme était également adorable et son petit garçon Niamh également. Mon entrevu par la suite avec @Andrew Hill avait cependant, eu un goût amer. Je riais à la remarque de Charlie lorsqu'il indiquait que ça avait manqué un peu de rock, "Je suis d'accord ! Des musique plus actuelle aurait été tout aussi bien !"
J'étais curieuse sur la cavalière de Charlie et je relançais le sujet, j'avais le sentiment qu'il n'avait pas tellement envie d'en parler, mais pourquoi ? Elle était en deuxième années comme moi et le jeune homme semblait croire que je pourrais m'en faire une amie. Je levais légèrement un sourcil, comprenant que j'avais certainement été trop loin dans la conversation à ce sujet. "Pardon...je voulais pas aborder un sujet dont tu n'avais pas envie..." Je baissais un peu la tête avant de reprendre un petit sandwich, je pouvais comprendre Charlie et le fait qu'il est le sentiment de ne pas être une personne adapté à cette fille. J'étais moi-même dans cette optique, j'avais la sensation d'attirer les ennuis lorsque je tombais amoureuse.
Heureusement, le jeune homme changeait rapidement de conversation et me demandait ce que j'avais prévu comme résolution pour la nouvelle année. Je me redressais légèrement et je réfléchissais un instant, "Alors...Déjà, je pense qu'il faudrait que j'arrête de m'attacher aussi rapidement aux gens et surtout que je choisis mieux les personnes...Faudrait aussi que j'arrête de voir du bon dans chaque être humain parce qu'on peut pas dire que ça me porte chance pour le moment..." Je riais légèrement, "J'aimerais aussi devenir plus forte et ne pas me laisser submerger par des émotions trop intense...Je sais que mes émotions sont en partie responsable de certains moment, je voudrais être une sorcière puissante pour protéger ma mère." Je faisais une petite moue en hochant les épaules, "Après dans tout ce négatif, j'aimerais bien retrouver l'amour...Bien que je ne suis pas certaine d'être une partenaire idéale...Je suis peut-être un peu trop rêveuse et quand je suis en couple, je m'oublis légèrement...Et je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça !" Je riais une nouvelle fois, "Tu vas dans ta famille pour les fêtes de fin d'année ? Ou tu pense rester ici ? Personnellement, je pense que j'irais rapidement voir ma mère, mais je crois que je vais rester ici. J'aime bien l'ambiance qui règne." Je souriais légèrement avant de croquer une nouvelle fois dans le sandwich.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Sam 27 Jan 2024 - 15:27
Ce n’est pas qu’il n’en a pas envie, simplement qu’il ne sait pas quoi dire d’autre sur le sujet. Il n’a pu côtoyer Jenny que très peu de temps en fin de compte, la mésaventure des pommes de pins les ayant séparés. Et puis après… après… il a eu autre chose à penser. Sûrement peu galant de sa part, quand on y pense. Il aurait au moins dû faire l’effort de la rechercher mais son esprit était alors ailleurs. En parlant de résolution, en voilà une qu’il espère bien tenir : faire plus attention au monde qui l’entoure. Il peut être parfois si lunatique qu’il ne comprend rien à rien et on pourrait aisément le lui reprocher.
Le louveteau fait une petite moue à l’écoute des premières résolutions de Brunelle. Il ne voit pas ce qu’il y a de mal à voir le bon dans chaque personne qui croise sa route ; il préfère ça que le contraire. Elle ne doit pas tant s’en vouloir. Il est normal d’espérer le meilleur de son entourage, de ses amis. Sinon, à quoi bon ? Charlie ne veut pas voir que du noir. S’il se laisse aller à cette turpitude, il n’est pas sûr d’en ressortir indemne. Il a besoin de lumière. D’espoir. Sans ça, pourquoi s’acharner à continuer dans une vie qui ne lui réserve que des déboires quotidiens…
« Tu as de toute évidence beaucoup de choses sur le cœur… Et j’trouve que tu as une mauvaise opinion de toi-même. La plupart de ce que tu as dit témoigne d’une belle âme, tu sais ? Y’a pas de mal à vivre en accord avec ses sentiments, à vouloir voir le bon… à être soi-même. J’sais pas si tu devrais changer à ce point. » Mais qu’en sait-il ? Et si elle se plaisait davantage de cette façon ? Charlie ne juge pas. Il essaye de comprendre. Comment on peut s’en vouloir au point de chercher à modifier ce qui fait son essence propre. Il serait triste de voir Brunelle se condamner, enchaîner ses sentiments et poser un masque sur son visage pour mieux s’intégrer à la société. Comme chaque Ethelred se sent un jour obligé de le faire. Ne peut-on pas les aimer pour ce qu’ils sont ?
« Je vais sûrement aller chez mes parents à Noël. Donc deux Noëls, si on peut dire. Assez sobre avec mon père et bizarre avec ma mère j’imagine. J’préfère le nouvel an, j’espère bien le fêter avec des amis. » De la bonne compagnie, celle qui compte vraiment. Il sera toujours fortement attaché et relié à ses parents, bien sûr, mais ils ne savent que peu de choses de lui. Ils ne sont pas ceux qui le relèvent quand il tombe, ceux qui le regardent quand tout n’est que brume. Qui cherchent sa main dans l’obscurité. Il ne saurait même pas comment leur demander de l’aide quand bien même il le voudrait.
« Il y aura sûrement des fêtes d’organisées, on va peut-être se croiser ! » dit-il sur un ton plus jovial. « D’ailleurs, c’est pas avec A-le professeur Hill que tu parlais au Bal ? Qu’est-ce qu’il a bien pu te raconter ? »
@Brunelle Dans
Le louveteau fait une petite moue à l’écoute des premières résolutions de Brunelle. Il ne voit pas ce qu’il y a de mal à voir le bon dans chaque personne qui croise sa route ; il préfère ça que le contraire. Elle ne doit pas tant s’en vouloir. Il est normal d’espérer le meilleur de son entourage, de ses amis. Sinon, à quoi bon ? Charlie ne veut pas voir que du noir. S’il se laisse aller à cette turpitude, il n’est pas sûr d’en ressortir indemne. Il a besoin de lumière. D’espoir. Sans ça, pourquoi s’acharner à continuer dans une vie qui ne lui réserve que des déboires quotidiens…
« Tu as de toute évidence beaucoup de choses sur le cœur… Et j’trouve que tu as une mauvaise opinion de toi-même. La plupart de ce que tu as dit témoigne d’une belle âme, tu sais ? Y’a pas de mal à vivre en accord avec ses sentiments, à vouloir voir le bon… à être soi-même. J’sais pas si tu devrais changer à ce point. » Mais qu’en sait-il ? Et si elle se plaisait davantage de cette façon ? Charlie ne juge pas. Il essaye de comprendre. Comment on peut s’en vouloir au point de chercher à modifier ce qui fait son essence propre. Il serait triste de voir Brunelle se condamner, enchaîner ses sentiments et poser un masque sur son visage pour mieux s’intégrer à la société. Comme chaque Ethelred se sent un jour obligé de le faire. Ne peut-on pas les aimer pour ce qu’ils sont ?
« Je vais sûrement aller chez mes parents à Noël. Donc deux Noëls, si on peut dire. Assez sobre avec mon père et bizarre avec ma mère j’imagine. J’préfère le nouvel an, j’espère bien le fêter avec des amis. » De la bonne compagnie, celle qui compte vraiment. Il sera toujours fortement attaché et relié à ses parents, bien sûr, mais ils ne savent que peu de choses de lui. Ils ne sont pas ceux qui le relèvent quand il tombe, ceux qui le regardent quand tout n’est que brume. Qui cherchent sa main dans l’obscurité. Il ne saurait même pas comment leur demander de l’aide quand bien même il le voudrait.
« Il y aura sûrement des fêtes d’organisées, on va peut-être se croiser ! » dit-il sur un ton plus jovial. « D’ailleurs, c’est pas avec A-le professeur Hill que tu parlais au Bal ? Qu’est-ce qu’il a bien pu te raconter ? »
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Sam 27 Jan 2024 - 17:54
@Charlie Keir - Annoncer mes résolutions de la nouvelle année, serait certainement difficile à comprendre et à entendre. Il fallait dire que dans le fond, s'était compliqué d'aller à l'encontre de qui on était réellement. Est-ce qu'on pouvait se changer au point de devenir entièrement quelqu'un d'autre ? J'entendais alors Charlie me dire qu'il était évident que j'en avais gros sur le coeur, mais que ma vision de moi-même était totalement erronée. Je soupirais légèrement, "Je sais...Tu as parfaitement raison, mais j'ai la sensation que ça m'attire beaucoup d'ennuis ou que les gens profite de ça justement. Parfois, j'ai l'impression que les gens estiment qu'il s'agit d'une faiblesse et que ça fais leur affaire justement." Je haussais un peu les épaules, peut-être que ça n'était pas du tout ça et que j'étais sur le mauvais chemin. S'était peut-être juste un ressentis qui était faussé par les épreuves que j'avais connu jusqu'à présent ?
Ne voulant pas trop m'étendre sur le sujet, je préférais donc demander à Charlie ce qu'il avait prévu pour les fêtes, après tout s'était aussi le moment de profiter de sa famille. Le jeune homme allait faire deux noëls, l'un avec sa mère et l'autre avec son père. En revanche, il comptait bien fêter le nouvel an avec ses amis. Je souriais légèrement, "Tu as raison, la nouvelle année est faites pour qu'on fasse la fête entres amis !" Je ne savais pas encore comment j'allais finir l'année, mais de tout évidence Charlie semblait croire que des fêtes allaient être organisées dans le coin. "Ca serait super !" J'étais contente à l'idée de pouvoir croiser le jeune homme lors d'une soirée. "J'espère ! Surtout après qu'on se soit loupé au bal de Yule !" Je n'avais pas eu vraiment le temps de voir tout le monde lors de l'évènement. D'ailleurs, en parlant du bal j'entendais Charlie me demander ce que j'avais bien pu raconter avec Andrew.
Je hochais légèrement la tête avant de baisser les yeux, est-ce que je devais être honnête ? Ou au contraire mentir ? Je soupirais légèrement, "En réalité, je connais Andrew depuis un moment maintenant...Il faisait son tour du monde quand je l'ai rencontré. On a sympathisé mais, hier...Il m'a fait comprendre que les choses étaient différentes à présent et qu'il n'était plus question de rien...Etant élève et lui professeur, je lui dois le respect qui lui est dû..." Je serrais un peu les dents pour ne pas pleurer en repensant à la peur que j'avais éprouvé et surtout la peine, "On peut pas être amie avec un professeur..." Je haussais les épaules avant de tourner un peu la tête pour essuyer les larmes qui roulaient sur mes joues, ne voulant pas que Charlie assiste à ce spectacle pitoyable.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Sam 27 Jan 2024 - 20:44
« Mmmh… je peux l’imaginer. C’est sûrement le cas. J’le pense aussi des fois. » Voir le bon en les autres, oui il peut. Mais croire qu’ils n’en profiteront pas, non. Il n’est pas utopiste à ce point ! Il fait juste des efforts pour ne pas tout voir en noir, cela n’empêche pas d’être réaliste sur l’humanité. Les mauvaises intentions existent. Charlie se dit simplement qu’il n’y a pas QUE ça, c’est tout. Que ça peut se combattre, se surpasser dans les bonnes situations. Que les bonnes intentions, elles, ne sont jamais loin. Croire en la bonté n’est pas une faiblesse.
Le sorcier a un sourire à l’encontre de son ami, ravi également de pouvoir la croiser au détour d’une soirée. À vrai dire, il ne sait pas du tout quel est le programme exact du Nouvel An. Il préfère suivre Lewis ou plus généralement les Chauffe-Plats, plus doués que lui en planification d’événements et capables de rendre des soirées bien plus drôles. Charlie ne s’en fait pas pour ça, ils sauront avoir le jugement adéquat. Et puis, il lui en faut peu pour s’amuser en général !
Le louveteau se pince les lèvres, cache son air intrigué en entendant Brunelle appeler son Éclairé par son prénom. Lui ne le fait que parce qu’ils ont une connexion lupine et à cause de leurs statuts chez les Capes Noires. En dehors, il ne se permet pas d’être aussi familier et sûrement pas dans une discussion avec un élève n’appartenant pas à ce club privé. Ce qui lui laisse comprendre que Brunelle et le professeur sont bien plus proches qu’il ne le pensait. Il ne sait même pas qu’il a fait un tour du monde ! Les informations tombent, s’empilent dans un coin de son cerveau et il se promet d’en parler le plus tôt possible avec les autres. Entendre ici : les Chauffe-Plats.
« Hum… ouai, j’comprends que ça te chiffonne. » Ce n’est que de l’esbrouffe, puisqu’il est un peu perdu. Mais dans l’ensemble, il comprend un peu et surtout parce que le visage de Brunelle lui donne des indications sur le sentiment à avoir. Le froncement de ses sourcils lui indique clairement sa contrariété. Dans ses iris luit la flamme de la colère, qu’elle contient comme elle le peut. En fait, plus du tout. Il voit la petite goutte faire son chemin sur la joue fraîche et son cœur se pince pour cette amie blessée. Charlie décale le pique-nique et passe ses bras autour de la jeune femme, même si non-invité à le faire. Il ne l’assène pas de « ça va aller », « t’as normal de ressentir ça » ou de « il faut le comprendre, la situation est compliquée ». Il reste juste là, ses longs bras fins autour d’elle, sa tête posée contre son épaule. Il attend quelques secondes. Une minute. Deux. Le temps qu’elle se recompose, qu’elle se sente mieux. Un environnement sain pour une peine justifiée.
« On peut être amie avec plein d’autres gens ! » dit-il enfin en lâchant sa prise, s’écartant pour lui laisser son espace vitale. « On dit quoi déjà ? Un de perdu, dix de retrouvés. Ça doit bien marcher en amitié aussi ! »
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Le sorcier a un sourire à l’encontre de son ami, ravi également de pouvoir la croiser au détour d’une soirée. À vrai dire, il ne sait pas du tout quel est le programme exact du Nouvel An. Il préfère suivre Lewis ou plus généralement les Chauffe-Plats, plus doués que lui en planification d’événements et capables de rendre des soirées bien plus drôles. Charlie ne s’en fait pas pour ça, ils sauront avoir le jugement adéquat. Et puis, il lui en faut peu pour s’amuser en général !
Le louveteau se pince les lèvres, cache son air intrigué en entendant Brunelle appeler son Éclairé par son prénom. Lui ne le fait que parce qu’ils ont une connexion lupine et à cause de leurs statuts chez les Capes Noires. En dehors, il ne se permet pas d’être aussi familier et sûrement pas dans une discussion avec un élève n’appartenant pas à ce club privé. Ce qui lui laisse comprendre que Brunelle et le professeur sont bien plus proches qu’il ne le pensait. Il ne sait même pas qu’il a fait un tour du monde ! Les informations tombent, s’empilent dans un coin de son cerveau et il se promet d’en parler le plus tôt possible avec les autres. Entendre ici : les Chauffe-Plats.
« Hum… ouai, j’comprends que ça te chiffonne. » Ce n’est que de l’esbrouffe, puisqu’il est un peu perdu. Mais dans l’ensemble, il comprend un peu et surtout parce que le visage de Brunelle lui donne des indications sur le sentiment à avoir. Le froncement de ses sourcils lui indique clairement sa contrariété. Dans ses iris luit la flamme de la colère, qu’elle contient comme elle le peut. En fait, plus du tout. Il voit la petite goutte faire son chemin sur la joue fraîche et son cœur se pince pour cette amie blessée. Charlie décale le pique-nique et passe ses bras autour de la jeune femme, même si non-invité à le faire. Il ne l’assène pas de « ça va aller », « t’as normal de ressentir ça » ou de « il faut le comprendre, la situation est compliquée ». Il reste juste là, ses longs bras fins autour d’elle, sa tête posée contre son épaule. Il attend quelques secondes. Une minute. Deux. Le temps qu’elle se recompose, qu’elle se sente mieux. Un environnement sain pour une peine justifiée.
« On peut être amie avec plein d’autres gens ! » dit-il enfin en lâchant sa prise, s’écartant pour lui laisser son espace vitale. « On dit quoi déjà ? Un de perdu, dix de retrouvés. Ça doit bien marcher en amitié aussi ! »
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 11:10
@Charlie Keir - Il était évident que montrer de la gentillesse envers les gens pouvait porter à conséquence pour soi même. Les gens n'étaient pas tous pareil, mais la plus part quand même aimaient profiter de la faiblesse des autres. C'était la nature humaine et on ne pouvait pas aller à l'encontre de ça. Mais, cependant, je savais parfaitement que Charlie avait raison, se changer pour les autres n'était pas une solution. On ne pouvait pas aller à l'encontre de ce qu'on était et du caractère qu'on avait. Quand bien même j'avais envie de modifier tout ceci, cela faisait partie intégrante de ma personnalité et de qui j'étais.
Après avoir discuté des fêtes de fin d'année et du fait qu'on pourrait potentiellement se croiser à une soirée, Charlie aborda un sujet plutôt tendu pour moi. Ma façon discussion avec Andrew, le soir du bal de Yule. J'hésitais un instant avant de finalement raconter seulement une partie de ce qui s'était passé. Il n'était pas question d'aborder le sujet de la menace et de la peur que j'avais ressentie lorsque le professeur m'avait tiré les cheveux en arrière pour me faire comprendre toute la colère qu'il ressentait à mon égard. Je ne voulais pas non plus, qu'il soit au courant de la forme lupine de Andrew, j'avais compris lors du soir de Yule que c'était un sujet totalement tabou.
Alors je me contentais simplement d'être vague, indiquant à Charlie que j'avais rencontré le professeur Hill lors de son tour du monde et lorsqu'il n'était pas encore professeur. Que nous étions amis, mais que tout ceci était maintenant terminé au vue de son statut. Dans le fond, je pouvais comprendre, qui aurait envie de s'embêter avec une petite étudiante universitaire ? Mon ami semblait comprendre que toute cette affaire me chiffonne et je tentais au mieux de cacher ma peine quant à l'issu de l'entretiens que j'avais eu avec Andrew. Tout était terminé et maintenant, il m'inspirait de la peur et de la méfiance. Je sentais alors les bras de Charlie venir s'enrouler autour de moi et tandis que je posais ma main contre la sienne, je tentais une nouvelle fois de retenir un flot de larmes.
Un silence s'était installé entre nous et alors qu'il venait lâcher son étreinte, je l'entendais me dire qu'on pouvait avoir pleins d'autres amis. Il lançait même le fameux adage "un de perdu, dix de retrouvé" et je ne pouvais m'empêcher de rire un peu. "Oui ! Il doit surement pouvoir se transposer sur plusieurs situation de la vie." Je lui lançais un sourire, "Je respecte son choix et je le comprends parfaitement...Cela ne serait que difficulté pour lui." Je fixais un instant le jeune homme, "S'il te plaît...N'en parle à personne...Je ne voudrais pas le mettre dans l'embarras." J'espérais sincèrement que Charlie n'irait pas papoter de tout ceci avec d'autre personnes et encore moins avec Andrew.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 14:15
Charlie n’est pas toujours au rendez-vous des émotions d’autrui. Parfois, il ne les voit pas. Les mésinterprète. Et puis, il arrive qu’à l’image du présent, il soit en mesure de voir, de comprendre et d’aider. Mais les mots ne sont pas son fort et il ne reste qu’une corde à son arc : la présence. Le soutien physique. Le langage verbal est multiple, il est facile de se tromper ; le langage du corps est universel. Un câlin est un câlin, peu importe la façon dont on l’appelle. C’est ce qu’il offre à Brunelle, l’espace de quelques minutes. Du temps pour se recomposer, pour évacuer sa peine et aller de l’avant. Car il n’y a pas d’autre choix. Il sait, oui, la colère qui peut l’envahir, la peur d’être seule, de ne plus savoir comment marcher. Comment continuer. Il n’y a pas le choix. Sans mouvement, il n’y a pas de vie.
Le voilà qui tente l’humour, bien maladroitement. Quand elle rit, il sait qu’il a réussi son œuvre. C’est déjà ça de gagné. « Ce sera peut-être une bonne chose pour toi aussi, qui sait ? » Elle ne doit se fermer aucune porte car qui sait quelle opportunité l’attend derrière l’une d’entre elle ? À trop se concentrer sur Andrew, elle pourrait manquer de belles amitiés, tout aussi profondes et importantes. Est-ce que le professeur Hill la mérite vraiment ? Jusqu’à présent, il a toujours cru que l’homme était droit dans ses bottes, loyal et incapable de briser un lien comme celui-ci. Soit il ne l’a jamais considérée, soit il n’est pas tel qu’il se l’est imaginé. La déception est forte. S’il veut se débarrasser de lui un jour, le fera-t-il avec la même aisance ? Lui, le louveteau à sauver, le poids à sa cheville ? Il espère n’y être pour rien dans cette trahison amicale. Il ne se pardonnerait pas d’être la cause des maux de Brunelle.
« Je n’en parlerai pas. » Encore un secret tiens. Lui qui ne les aime pas se retrouve à en cacher plusieurs sous son crâne et c’est une malédiction que de devoir faire comme s’il ne savait rien. Bien sûr, Charlie apprécie la confidence. Elle est synonyme de confiance et il n’y a rien de plus précieux entre amis. Mais pourquoi est-ce toujours à lui que l’on demande de se taire ? Avec un peu de chance, le sujet ne se présentera jamais et il n’aura pas à mentir à qui que ce soit.
« On passera un peu plus de temps ensemble à la rentrée, si tu veux. Tu as bien dû sympathiser avec d’autres personnes que moi, non ? » C’est ce qui est cool avec les Ethelred. Ils ont beau être « à part », il est parfois très facile de se lier à eux. De démarrer une discussion même sans savoir si elle conduira quelque part.
@Brunelle Dans
Le voilà qui tente l’humour, bien maladroitement. Quand elle rit, il sait qu’il a réussi son œuvre. C’est déjà ça de gagné. « Ce sera peut-être une bonne chose pour toi aussi, qui sait ? » Elle ne doit se fermer aucune porte car qui sait quelle opportunité l’attend derrière l’une d’entre elle ? À trop se concentrer sur Andrew, elle pourrait manquer de belles amitiés, tout aussi profondes et importantes. Est-ce que le professeur Hill la mérite vraiment ? Jusqu’à présent, il a toujours cru que l’homme était droit dans ses bottes, loyal et incapable de briser un lien comme celui-ci. Soit il ne l’a jamais considérée, soit il n’est pas tel qu’il se l’est imaginé. La déception est forte. S’il veut se débarrasser de lui un jour, le fera-t-il avec la même aisance ? Lui, le louveteau à sauver, le poids à sa cheville ? Il espère n’y être pour rien dans cette trahison amicale. Il ne se pardonnerait pas d’être la cause des maux de Brunelle.
« Je n’en parlerai pas. » Encore un secret tiens. Lui qui ne les aime pas se retrouve à en cacher plusieurs sous son crâne et c’est une malédiction que de devoir faire comme s’il ne savait rien. Bien sûr, Charlie apprécie la confidence. Elle est synonyme de confiance et il n’y a rien de plus précieux entre amis. Mais pourquoi est-ce toujours à lui que l’on demande de se taire ? Avec un peu de chance, le sujet ne se présentera jamais et il n’aura pas à mentir à qui que ce soit.
« On passera un peu plus de temps ensemble à la rentrée, si tu veux. Tu as bien dû sympathiser avec d’autres personnes que moi, non ? » C’est ce qui est cool avec les Ethelred. Ils ont beau être « à part », il est parfois très facile de se lier à eux. De démarrer une discussion même sans savoir si elle conduira quelque part.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 21:00
@Charlie Keir - Ma réaction était stupide et démesurée, j'en avais parfaitement conscience, après tout on était amis avant mais, à quel moment j'ai bien pu croire que ça allait continuer en arrivant à Hungcalf ? J'étais sotte et s'était surement ça qui me faisait le plus de mal, ça et puis la façon dont Andrew m'avait regardé la veille, comme si, je n'avais aucune importance. Comme une personne qui l'empêchait d'avancer sur son propre cheminement. Dans tout les cas, je devais maintenant faire avec cette absence et m'en tenir à ce qu'il m'avait demandé, de toute façon je n'étais pas prête à jouer à celui ou celle qui gagne la palme de l'idiot.
Je riais légèrement à la remarque de Charlie, il avait réussi à me faire oublier un peu ma peine et ça valait tout les remerciements. Je hochais la tête, "Oui qui sait...On ne sait pas de quoi est fais notre avenir après tout." Je souriais doucement, peut-être que j'allais faire une rencontre bien plus importante et qui aurait une influence positive sur moi et l'univers qui m'entoure. Ou au contraire, j'allais pouvoir pleinement me réaliser dans ce que j'étais réellement. On pouvait faire tout un tas de supposition, mais celle les Moires avaient la réponse à tout ceci. Elles tissaient sans cesse les destinés de chaque être humains sur Terre, n'hésitant pas à couper le fil quand s'était nécessaire. J'espérais simplement, qu'elle n'avait pas prévu de faire des nœuds avec le mien.
En revanche, il n'était pas question que cette histoire s'ébruite, je demandais donc à Charlie de tenir le secret. "Merci ! Ce n'est pas tellement pour moi...Mais pour le professeur Hill. Il ne serait pas bon pour lui et sa réputation que tout ceci soit mis au grand jour." Je n'étais pas le genre de fille à vouloir pourrir la vie de quelqu'un qui m'avait fais du mal et bien qu'on se soit disputé, j'avais encore du respect pour lui. Il était mieux ainsi que tout ça reste secret, bien que j'avais vidé mon sac à un autre élève. Seulement, je faisais confiance à Charlie et j'espérais sincèrement qu'il ne profiterait pas de l'information pour la divulguer à droite et gauche.
"Avec plaisir !" Lançais je enthousiasme à l'idée de pouvoir passer du temps avec Charlie une fois les fêtes terminées. "Oui...j'ai rencontré quelque personnes, mais tu reste celui avec qui j'ai le plus d'affinité !" Je souriais une nouvelle fois, "J'aime bien nos moments comme ça, à pouvoir parler de tout et de rien...C'est tellement agréable d'avoir le sentiment de pouvoir s'ouvrir sans jugement...Merci d'être là pour moi ! J'espère qu'un jour je pourrais te rendre tout ce que tu fais pour moi !" Je levais mon petit doigt, "Je te fais la promesse que si, il arrive quoi que ce soit dans ta vie et que tu as besoin d'un soutien, je serais présente !" Je lui lançais un nouveau sourire sincère. L'amitié était une chose importante et on ne pouvait pas laisser ses amis dans les problèmes lorsqu'ils traversaient des moments compliqués.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 22:09
Charlie se met à penser que Brunelle a bien raison, mais ne surenchérit pas. S’il avait su que son futur serait d’être un loup-garou, il aurait fait semblant de n’avoir rien entendu. Ou il n’y aurait pas cru. Mais les faits sont là. C’est l’imprévisibilité de la vie et même si ça le fait râler, il ne peut que l’accepter. Les seules choses sur lesquelles il a du pouvoir, ce sont ses propres décisions. Et même là, il ne prend pas toujours les bonnes alors… autant dire que son futur n’est pas très brillant. Heureusement pour lui, il a cette fabuleuse capacité de s’entourer de personnes capables de l’élever un peu plus haut, de le faire sourire, de l’aider.
« Tu sais, j’ai envie de dire que c’est un humain comme nous, qu’il a eu une vie avant d’arriver à Hungcalf et que c’est pas la mort s’il a des amis plus jeunes que lui. Mais j’comprends, t’en fais pas. » Ce n’est sûrement qu’une question de cursus. Comment être légitime en tant que professeure si l’on doit noter une amie proche ? Sera-t-on réellement impartial avec son travail ? C’est ce qui doit l’inquiéter le plus, il ne voit que ça qui puisse expliquer qu’il ait rejeté Brunelle de cette façon. Il ne pensait pas Andrew aussi porté sur le regard que peuvent avoir les autres sur lui, mais ce n’est pas improbable pour autant. Il fait attention, c’est tout. Tout comme Charlie devrait le faire de temps en temps.
« Tu vas m’faire rougir, arrête ! » Il sourit, un peu gêné en effet. Il est vrai qu’ils ont de bons rapports, que l’affinité est là. Il ne regrette pas d’avoir des amis en dehors du cercle des Chauffe-Plats, et plus largement des Capes Noires. Il se dit qu’il n’y restera pas toute sa vie et qu’à un moment donné, il devra se reposer sur d’autres personnes. Qu’à cet instant précis, il sera content d’avoir d’autres connaissances en dehors de ce cercle restreint. Même s’il a ses préférences et qu’elles ne risquent pas de changer.
Charlie regarde son petit doigt en l’air, écoute ses belles paroles. Elles sont douces à ses oreilles. Il a envie d’y croire. Brunelle sait-elle pour la particularité d’Andrew ? Si oui, c’est qu’elle n’y voit pas d’inconvénient et qu’elle est donc susceptible de ne pas s’en faire s’il lui avoue être un loup-garou aussi. Mais dans le cas contraire… elle pourrait répéter la chose, avoir peur de lui, chercher à prendre de la distance… Il s’embrouille dans sa tête, crochette son petit doigt du sien avec le même sourire, bien qu’un peu plus tendu. Il aimerait bien lui raconter l’horreur qu’il vit tous les jours mais les mots ne sortiront pas de sa gorge, il le sait. Même aux Chauffe-Plats, il a du mal à en parler librement. Comme s’il s’interdisait de mettre à plat une souffrance. Peut-être pour la rendre irréelle et se rassurer…
« C’est gentil mais j’t’assures, j’en fais pas tant tu sais ! Et puis toi, tu me fais des p’tits sandwiches alors on est quitte. » À ces mots, il en prend un nouveau morceau et croque dedans avec un peu plus de plaisir qu’il y a quelques minutes.
@Brunelle Dans
« Tu sais, j’ai envie de dire que c’est un humain comme nous, qu’il a eu une vie avant d’arriver à Hungcalf et que c’est pas la mort s’il a des amis plus jeunes que lui. Mais j’comprends, t’en fais pas. » Ce n’est sûrement qu’une question de cursus. Comment être légitime en tant que professeure si l’on doit noter une amie proche ? Sera-t-on réellement impartial avec son travail ? C’est ce qui doit l’inquiéter le plus, il ne voit que ça qui puisse expliquer qu’il ait rejeté Brunelle de cette façon. Il ne pensait pas Andrew aussi porté sur le regard que peuvent avoir les autres sur lui, mais ce n’est pas improbable pour autant. Il fait attention, c’est tout. Tout comme Charlie devrait le faire de temps en temps.
« Tu vas m’faire rougir, arrête ! » Il sourit, un peu gêné en effet. Il est vrai qu’ils ont de bons rapports, que l’affinité est là. Il ne regrette pas d’avoir des amis en dehors du cercle des Chauffe-Plats, et plus largement des Capes Noires. Il se dit qu’il n’y restera pas toute sa vie et qu’à un moment donné, il devra se reposer sur d’autres personnes. Qu’à cet instant précis, il sera content d’avoir d’autres connaissances en dehors de ce cercle restreint. Même s’il a ses préférences et qu’elles ne risquent pas de changer.
Charlie regarde son petit doigt en l’air, écoute ses belles paroles. Elles sont douces à ses oreilles. Il a envie d’y croire. Brunelle sait-elle pour la particularité d’Andrew ? Si oui, c’est qu’elle n’y voit pas d’inconvénient et qu’elle est donc susceptible de ne pas s’en faire s’il lui avoue être un loup-garou aussi. Mais dans le cas contraire… elle pourrait répéter la chose, avoir peur de lui, chercher à prendre de la distance… Il s’embrouille dans sa tête, crochette son petit doigt du sien avec le même sourire, bien qu’un peu plus tendu. Il aimerait bien lui raconter l’horreur qu’il vit tous les jours mais les mots ne sortiront pas de sa gorge, il le sait. Même aux Chauffe-Plats, il a du mal à en parler librement. Comme s’il s’interdisait de mettre à plat une souffrance. Peut-être pour la rendre irréelle et se rassurer…
« C’est gentil mais j’t’assures, j’en fais pas tant tu sais ! Et puis toi, tu me fais des p’tits sandwiches alors on est quitte. » À ces mots, il en prend un nouveau morceau et croque dedans avec un peu plus de plaisir qu’il y a quelques minutes.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Lun 29 Jan 2024 - 10:06
@Charlie Keir - Le jeune homme semblait croire que ça n'était pas si grave que Andrew puisse avoir des amis plus jeune que lui, mais qu'il comprenait parfaitement que ce soit un frein, surtout qu'il était professeur à l'université et que ça pouvait être très rapidement mal interprété. J'imaginais que les rumeurs pouvaient aller très vite et je n'avais pas besoin que les gens pense quoi que ce soit entre moi et Andrew. C'était certainement mieux comme ça et puis, je me ferais d'autre connaissance et d'autres amis, après tout je n'avais pas besoin de lui dans ma vie étant donné qu'il ne me voulait pas dans la sienne.
Heureusement, je pouvais compter sur Charlie qui arrivait à me faire oublier ma tristesse. J'étais chanceuse d'avoir un ami comme lui et je ne lui cachais pas, j'étais le genre de personne à dire les choses quand s'était positif. On oubliait trop souvent de dire aux gens qu'on aimait, qu'ils étaient important et qu'on ne voulait pas les perdre. Mon passé, m'avait appris à le dire de plus en plus, comme pour éloigner le malheurs. Je souriais tandis que le jeune homme semblait touché par ce que je venais de lui dire. D'ailleurs, j'en profitais pour lui faire la promesse d'être toujours là pour lui quoi qu'il arrive et de lui venir en aide si, il avait besoin. Je levais mon petit doigt et me mit à sourire quand je sentais celui de Charlie venir s'enrouler autour du mien.
Il semblait trouver que mes sandwichs étaient largement suffisant et je me mettais à rire à cette remarque. "On sait jamais, peut-être qu'un jour, ils en faudra plus." Je souriais en attrapant un nouveau sandwich à mon tour, je le levais un peu, "A nous alors !" Lançais je en riant avant de croquer dedans. On ne pouvait pas changer les gens ni le monde qui nous entourais, mais on pouvait trouver des solutions pour mettre un peu de baume à nos cœurs et avancer main dans la main sur un chemin plus tranquille et plus doux. Se protéger des bombes de la vie qui voulait nous mettre à genoux. Pouvoir échanger ainsi, avait réussi à m'apaiser face à ce que j'avais vécu la veille et je comptais la chance que j'avais d'avoir Charlie dans mes amis.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mer 31 Jan 2024 - 17:34
Peut-être, un jour… il ne sait pas. Charlie ne sait rien, à vrai dire. Deviner n’est pas dans ses compétences actuelles et s’il a une imagination scientifique et technique débordante, il se fige lorsque ça concerne sa vie personnelle. Ce n’est même pas qu’il n’a pas envie de dépendre de qui que ce soit, il a simplement peur de devoir le faire et que les choses tournent mal. Il peut se faire à l’idée d’être un poids mais pas de causer des souffrances, surtout quand elles auraient pu être évitées. Oui, un peu dramatique le louveteau mais il va bientôt « fêter » les un an de sa première transformation alors son inconscient est morose.
« À nous ! » dit-il en souriant, prenant une minuscule bouchée ensuite qu’il mâche longuement, pensif. Brunelle aussi se fait silencieuse, ce qui l’arrange. Elle est dans ses pensées, il est dans les siennes et d’une certaine façon, ils parviennent à rester connecter. Mais rien de plus facile lorsque l’esprit est accaparé par la vie et les relations qui la composent. Il repense à cette histoire avec Andrew, essayant de ne pas être totalement surpris par cette amitié sans parvenir à s’arrêter. En bon gossip boy qu’il est, il aurait aimé assister à cette dispute pour comprendre les fondements de leur relation. Cela lui en aurait appris plus sur le professeur Hill et sa vie personnelle… Sûrement est-il trop curieux.
« Merci pour ce pique-nique en tout cas. Même si je l’ai déjà dit. L’air frais fait du bien. » Il l’éloigne un peu de la turbulence qui se produit dans son corps dès qu’il pense à la veille. À Lewis. À ce baiser supposé être une blague entre eux et qui, étrangement, lui pince le cœur un peu plus fort chaque fois qu’il se dessine dans sa mémoire. Il voulait juste lui faire un smack marrant, comme à un ami. Parce qu’ils sont si proches que personne n’y aurait vu d’inconvénient non ? Mais Barghest en a décidé autrement. Chaque sensation, chaque texture et goût le remue de la tête aux pieds. Heureusement qu’il n'est pas amené à le revoir dans les prochaines heures, il ne saurait le regarder en face sans rougir bêtement, n’imaginant même pas pourquoi. Et si les beaux sentiments qu’il a quand il est avec @Lewis Barghest sont plus complexes qu’il ne peut l’imaginer ? Et s’il était en train de passer à côté de quelque chose, par difficulté à voir le tableau dans son ensemble ?
« Dis, pour toi quand deux amis s’embrassent, ça veut dire quoi ? » ose-t-il enfin demander.
@Brunelle Dans
« À nous ! » dit-il en souriant, prenant une minuscule bouchée ensuite qu’il mâche longuement, pensif. Brunelle aussi se fait silencieuse, ce qui l’arrange. Elle est dans ses pensées, il est dans les siennes et d’une certaine façon, ils parviennent à rester connecter. Mais rien de plus facile lorsque l’esprit est accaparé par la vie et les relations qui la composent. Il repense à cette histoire avec Andrew, essayant de ne pas être totalement surpris par cette amitié sans parvenir à s’arrêter. En bon gossip boy qu’il est, il aurait aimé assister à cette dispute pour comprendre les fondements de leur relation. Cela lui en aurait appris plus sur le professeur Hill et sa vie personnelle… Sûrement est-il trop curieux.
« Merci pour ce pique-nique en tout cas. Même si je l’ai déjà dit. L’air frais fait du bien. » Il l’éloigne un peu de la turbulence qui se produit dans son corps dès qu’il pense à la veille. À Lewis. À ce baiser supposé être une blague entre eux et qui, étrangement, lui pince le cœur un peu plus fort chaque fois qu’il se dessine dans sa mémoire. Il voulait juste lui faire un smack marrant, comme à un ami. Parce qu’ils sont si proches que personne n’y aurait vu d’inconvénient non ? Mais Barghest en a décidé autrement. Chaque sensation, chaque texture et goût le remue de la tête aux pieds. Heureusement qu’il n'est pas amené à le revoir dans les prochaines heures, il ne saurait le regarder en face sans rougir bêtement, n’imaginant même pas pourquoi. Et si les beaux sentiments qu’il a quand il est avec @Lewis Barghest sont plus complexes qu’il ne peut l’imaginer ? Et s’il était en train de passer à côté de quelque chose, par difficulté à voir le tableau dans son ensemble ?
« Dis, pour toi quand deux amis s’embrassent, ça veut dire quoi ? » ose-t-il enfin demander.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mer 31 Jan 2024 - 19:09
@Charlie Keir - C'est fou comme avoir parlé à Charlie de ma dispute avec Andrew m'avait fais du bien, même si dans le fond je me doutais que j'attisais un peu sa curiosité. Seulement, je ne voulais pas que ça s'ébruite et s'était avant tout pour protéger Andrew. Certes, j'aurais pu jouer l'idiote et ne pas demander à Charlie de ne pas en parler, j'aurais pu finir par semer le ragot en peu partout dans l'université sous prétexte que le professeur m'avait fais du mal. Mais je n'étais pas ce genre de fille et je pensais avant tout à sa réputation et puis quelque part, s'était aussi un motif de renvoie de l'université, ce qui n'était pas du tout pour me plaire.
Je remerciais tout de même Charlie et je lui faisais la promesse d'être là quand il en aurait réellement besoin, bien que mes sandwichs avaient l'air de faire l'affaire. On trinquait avec eux avant que le silence s'installe, un silence agréable. Pas le genre à vous mettre mal à l'aise, mais plutôt à vous donner l'impression qu'il est nécessaire pour que tout doucement les choses soient assimilés par l'esprit. Je sors de ma torpeur tandis que j'entends mon ami me remercier une fois de plus pour le pique-nique et l'air frais de Yule qui nous enveloppe. Un sourire se dessine sur mes lèvres, "Peut-être qu'un jour on pourra aller skier ensemble en Alaska !" Quand mon père sera hors état de me nuire bien entendu et que je pourrais enfin, fouler à nouveau mes terres.
Cependant, je n'ai pas le temps de réellement réfléchir que Charlie me lance une question des plus inattendu. J'arque un sourcil surprise par cette question avant de réfléchir un instant, "Et bien la barrière entre l'amitié et l'amour est à mon sens très fine et elle peut vite tomber. Mais je crois qu'on n'embrasse pas un ami si, justement cette barrière n'est pas tombée. J'imagine que la personne qui embrasse son ami doit être un temps soit peu amoureux de lui...Sinon quel autre intérêt aurait-il ? Après on peut se trouver toutes les excuses du monde, mais si l'acte a été fais, alors pour moi c'est que les sentiments sont puissants." Je souriais légèrement, "Pourquoi cette question ? Tu as embrassé ou on t'a embrassé ?" Charlie semblait soudainement perdu en me posant cette question, est-ce qu'il s'était passé quelque chose ? Avait-il du mal à identifier les sentiments de quelqu'un ou même ses propres sentiments vis à vis de cette fameuse personne ? "...Dis moi...Est-ce que tu as trouvé ça agréable ? Si oui, j'imagine que tu devrais refaire le point avec la personne !" L'amour était un sentiment complexe qui risquait de bruler les ailes de chaque personne qui voulait s'y frotter un peu.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Lun 5 Fév 2024 - 10:57
Charlie ne sait pas pourquoi il a posé cette question. Il ne pensait aborder ce sujet avec personne et ce, peu importe son degré d’amitié avec chacun d’eux. À dire vrai, il regrette aussitôt l’avoir fait mais c’est trop tard. La question est entendue et la réponse ne va pas tarder. Souffle coupé, cœur battant, Charlie ne sait pas à quoi s’attendre. Il aimerait probablement entendre que ce n’est rien, que ça arrive, que ce n’est pas ce qui détruit systématiquement une amitié car au fond, c’est la conséquence qu’il redoute le plus. Il essaye d’oublier le sourire bête qu’il avait après ça, son besoin de s’isoler pour se repasser le moment en privé puisqu’il n’appartient qu’à lui, et cette fichue pensée qui a pointé le bout de son nez pendant une micro-seconde. Cette hypothèse que, oui, peut-être, Lewis l’aime bien. Mais qu’est-ce sensé vouloir dire au juste ? Bien sûr que Lewis l’aime bien ! Ils sont amis depuis cinq ans, leur quotidien est parsemé de la présence de l’autre ; ils dorment ensemble, rient ensemble, se blessent ensemble depuis des années et il n’a jamais été question de plus. Ou s’est-il trompé ?
La réponse de Brunelle le propulse contre le mur de la réalité et elle fait mal. La poitrine écorchée et l’âme pleine d’ecchymoses, il essaye de se dire que ce n’est qu’un avis parmi tant d’autres et qu’il n’est pas vérité pure. Que c’était un baiser « pour rire », parce qu’il y avait du gui et que c’est ce qu’on fait sous le gui. Qu’il n’avait pas d’arrière-pensée… Il ne sait pas comment ni quoi répondre mais son visage qui s’abaisse et son regard qui fuit le font pour lui. Brunelle le comprend d’ailleurs parfaitement. À croire que même le silence n’est pas autant dans le déni que lui.
« Je… »
La vérité, c’est qu’il n’a pas cherché à en discuter avec Lewis après ça. Par peur, sûrement. Qu’une fissure se créé. Qu’elle ait toujours été là et que cette réalité l’élargisse. Qu’un gouffre se forme entre eux qu’aucun pont ne saurait combler. Qu’il ait perdu l’une des rares âmes sur cette Terre capable de rendre l’anniversaire de sa première transformation moins pénible.
« C’était juste pour rire. Il avait du gui, c’est moi qui ai fait un smack. J’avais bu un truc bizarre, ça me faisait marrer et je pensais que lui aussi… On est très proches, j’voyais pas le mal. Mais lui… hum… Il m’a encore embrassé après ça. C’était peut-être une blague aussi non ? »
Pour l’aspect agréable, il n’ose pas répondre. Ou tout simplement, il n’en sait rien. Tout est si confus. Il se souvient d’un sentiment léger, de picotements nouveaux mêlés à de la surprise. Incapable de déchiffrer.
@Brunelle Dans
La réponse de Brunelle le propulse contre le mur de la réalité et elle fait mal. La poitrine écorchée et l’âme pleine d’ecchymoses, il essaye de se dire que ce n’est qu’un avis parmi tant d’autres et qu’il n’est pas vérité pure. Que c’était un baiser « pour rire », parce qu’il y avait du gui et que c’est ce qu’on fait sous le gui. Qu’il n’avait pas d’arrière-pensée… Il ne sait pas comment ni quoi répondre mais son visage qui s’abaisse et son regard qui fuit le font pour lui. Brunelle le comprend d’ailleurs parfaitement. À croire que même le silence n’est pas autant dans le déni que lui.
« Je… »
La vérité, c’est qu’il n’a pas cherché à en discuter avec Lewis après ça. Par peur, sûrement. Qu’une fissure se créé. Qu’elle ait toujours été là et que cette réalité l’élargisse. Qu’un gouffre se forme entre eux qu’aucun pont ne saurait combler. Qu’il ait perdu l’une des rares âmes sur cette Terre capable de rendre l’anniversaire de sa première transformation moins pénible.
« C’était juste pour rire. Il avait du gui, c’est moi qui ai fait un smack. J’avais bu un truc bizarre, ça me faisait marrer et je pensais que lui aussi… On est très proches, j’voyais pas le mal. Mais lui… hum… Il m’a encore embrassé après ça. C’était peut-être une blague aussi non ? »
Pour l’aspect agréable, il n’ose pas répondre. Ou tout simplement, il n’en sait rien. Tout est si confus. Il se souvient d’un sentiment léger, de picotements nouveaux mêlés à de la surprise. Incapable de déchiffrer.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mar 6 Fév 2024 - 9:50
@Charlie Keir - Je ne suis pas la mieux placé en amour, je ne m'y connais pas tant que ça. Il faut dire que j'ai eu seulement un copain et on ne peut pas dire que ça ce soit très bien terminé. Alors répondre à la question de Charlie n'est pas chose aisé pour moi. Je tente tout de même de réfléchir et de lui apporter mon point de vue, sans réellement savoir si il est bien ou pas. Un baiser échangé alors qu'on est amis, n'est-il pas la preuve que quelque chose se cache sous ce geste ? A mon sens, la limite entre l'amitié et l'amour est très fine et peut rapidement déraper et c'est ce qui s'est passé avec Charlie.
Il a l'air hésitant face à mes arguments, il a l'air de ne pas croire à ça, à moins que ce soit trop compliqué pour lui d'entendre ce que je lui dis ? Quoi qu'il en soit, je l'entends me dire que c'était pour rire sous le gui lors du bal de Yule. Du moins, Charlie avait l'air de rire mais, à mon sens son ami semblait plutôt vouloir lui faire comprendre qu'il n'y avait nullement de blague. "Tu sais...Je crois que quand un homme continu d'embrasser la personne c'est que dans le fond, c'est une façon de faire comprendre qu'il y a des sentiments bien plus fort que de l'amitié...Enfin c'est comme ça que je le traduits personnellement, mais comme tu dis peut-être que c'était juste pour continuer de rire."
Je haussais les épaules, "A toi de voir comment tu veux traduire ce geste...Est-ce que tu aimerais que ça démontre un sentiment plus fort que de l'amitié ou pas ? Est-ce que toi même tu ressens une attirance bien plus puissante que de l'amitié ?" Je lui lançais un sourire, "Finalement, je crois que les personnes les mieux concernés par tout ceci, c'est toi et ton ami. Peut-être que tu devrais lui parler de tout ceci ? Et si, tu ne te sens pas de le faire en face essaie de le faire par écrit...Après tu sais, je ne suis pas la mieux placé pour ce genre de chose." Je riais un peu, "On ne peut pas dire que je sois experte en l'amour !" Je faisais une petite moue avant de sourire une nouvelle fois. J'espérais sincèrement que Charlie pourrait trouver les réponses à ses questions.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Dim 11 Fév 2024 - 17:49
Lewis, des sentiments pour lui ? Il a bien du mal à y croire. Il y a à peine quelques minutes, il flirtait avec la présidente des Nymphes, ce serait vraiment bizarre. Et puis, ils ont toujours été amis. Si l’ambiguïté est une réalité chez ceux qui les observent, pour eux elle n’a pas lieu d’être. Ils ont toujours été comme ça. Un coup de cœur amical, des am(i)es sœurs. C’est de sa faute en fin de compte, il n’aurait jamais dû jouer à un tel jeu. Il s’est vu pousser des ailes, a cru être drôle et ne termine qu’avec des doutes et des questionnements qui remettent en cause une relation à laquelle il tient tant elle sert de point d’ancrage dans sa vie.
« Si c’était plus que ça pour lui, il m’en aurait parlé. On se dit tout, ce serait trop bizarre de me cacher ça. C’est pour ça que j’me dis que c’était qu’une blague. Que c’était pas important pour lui. »
Charlie refuse de reconnaître que ses propres mots lui font du mal. Impossible de dire s’il veut que ce soit important ou non, ou si c’est une évidence contre laquelle il ne peut rien. Il s’attendait à ce que Lewis l’appelle le soir-même, à peine parti du Bal mais non. Il n’a rien osé faire non plus. La faute à qui ? Allez savoir. Il a voulu composer son numéro ou lui envoyer un patronus mais… pour dire quoi ? C’est la première fois qu’il s’est senti désemparé face à un geste que, d’ordinaire, il fait sans même réfléchir. Contacter Barghest, c’est comme respirer. Ça ne s’apprend pas, c’est inné. Sans ça, on meurt. Et c’est peut-être cette impression qui le tiraille actuellement : il respire mal.
« Tu sais, moi, l’attirance… »
Oui, ça n’a jamais été son truc. Tomber amoureux ? Presque trop facile. Ça lui ait déjà arrivé, son cœur n’est pas insensible et contrairement à sa libido, il est plutôt en demande. C’est cette dernière qui pose problème. Sa relation avec Zhiwei ne s’est arrêtée qu’à cause d’elle. Pour son incapacité à offrir ce qu’on lui demandait. Parce qu’aimer ne suffisait pas. Et il sait, au fond, que ce ne sera jamais suffisant pour Lewis non plus… Il lui faut une personne capable de plus. La question n’est pas de savoir comment il veut traduire ce geste, mais s’il est nécessaire qu’il le fasse. S’ils sont prêts à en assumer les conséquences. Et pour le moment, Charlie a juste peur de perdre la personne la personne la plus importante de sa vie, tout bêtement. La crainte paralyse même les plus valeureux.
« C’est gentil à toi de prendre du temps pour me conseiller. J’sais pas trop quoi faire pour le moment mais j’vais sérieusement y réfléchir. Merci. »
Il lui rend son sourire car, bien que son esprit soit toujours confus, il a une grande estime pour les paroles de Brunelle et sait qu’elles ne sont dites que pour son propre bien. Elles ont même sûrement beaucoup de sagesse, même s’il ne parvient pas à y trouver du sens pour le moment. Une fois à tête reposée, il pourra réfléchir à la marche à suivre et ouvrir – ou non – la discussion avec Lewis à ce sujet. En attendant, il espère sincèrement ne pas avoir à être celui qui fait le premier pas.
« De toute façon je doute que qui que ce soit puisse se proclamer expert ! C’est tellement complexe comme sujet… J’me demande parfois si on ne serait pas plus heureux sans… C’est un peu triste de penser ça, non ? »
@Brunelle Dans
« Si c’était plus que ça pour lui, il m’en aurait parlé. On se dit tout, ce serait trop bizarre de me cacher ça. C’est pour ça que j’me dis que c’était qu’une blague. Que c’était pas important pour lui. »
Charlie refuse de reconnaître que ses propres mots lui font du mal. Impossible de dire s’il veut que ce soit important ou non, ou si c’est une évidence contre laquelle il ne peut rien. Il s’attendait à ce que Lewis l’appelle le soir-même, à peine parti du Bal mais non. Il n’a rien osé faire non plus. La faute à qui ? Allez savoir. Il a voulu composer son numéro ou lui envoyer un patronus mais… pour dire quoi ? C’est la première fois qu’il s’est senti désemparé face à un geste que, d’ordinaire, il fait sans même réfléchir. Contacter Barghest, c’est comme respirer. Ça ne s’apprend pas, c’est inné. Sans ça, on meurt. Et c’est peut-être cette impression qui le tiraille actuellement : il respire mal.
« Tu sais, moi, l’attirance… »
Oui, ça n’a jamais été son truc. Tomber amoureux ? Presque trop facile. Ça lui ait déjà arrivé, son cœur n’est pas insensible et contrairement à sa libido, il est plutôt en demande. C’est cette dernière qui pose problème. Sa relation avec Zhiwei ne s’est arrêtée qu’à cause d’elle. Pour son incapacité à offrir ce qu’on lui demandait. Parce qu’aimer ne suffisait pas. Et il sait, au fond, que ce ne sera jamais suffisant pour Lewis non plus… Il lui faut une personne capable de plus. La question n’est pas de savoir comment il veut traduire ce geste, mais s’il est nécessaire qu’il le fasse. S’ils sont prêts à en assumer les conséquences. Et pour le moment, Charlie a juste peur de perdre la personne la personne la plus importante de sa vie, tout bêtement. La crainte paralyse même les plus valeureux.
« C’est gentil à toi de prendre du temps pour me conseiller. J’sais pas trop quoi faire pour le moment mais j’vais sérieusement y réfléchir. Merci. »
Il lui rend son sourire car, bien que son esprit soit toujours confus, il a une grande estime pour les paroles de Brunelle et sait qu’elles ne sont dites que pour son propre bien. Elles ont même sûrement beaucoup de sagesse, même s’il ne parvient pas à y trouver du sens pour le moment. Une fois à tête reposée, il pourra réfléchir à la marche à suivre et ouvrir – ou non – la discussion avec Lewis à ce sujet. En attendant, il espère sincèrement ne pas avoir à être celui qui fait le premier pas.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Lun 12 Fév 2024 - 20:57
@Charlie Keir - Charlie voulait savoir ce que pouvait signifier un baiser entre deux amis, honnêtement j'étais pas la personne la mieux placer pour ce genre de conversation. J'avais eu un seul petit ami et nous avions dû attendre trois ans avant de comprendre nos sentiments l'un pour l'autre. La fin fut une descente aux enfers pour ma part et je n'étais d'ailleurs, pas certaine de vouloir retenter l'expérience pour l'instant. Du moins, j'étais loin de me douter que l'avenir avait autre chose sous le coude pour moi et mon petit coeur en chamallow.
J'écoutais mon ami me dire qu'ils avaient l'habitude de tout se dire et que si, il avait autre chose que de l'amitié, forcément ils en auraient parlés. Je commençais à me dire que Charlie ne voulait surement pas voir la réalité en face ? A moins que ça soit la peur qui dicte sa réaction ? Peur de l'attachement, de l'abandon, de briser une amitié. Toutes les raisons étaient valable à mon sens et je ne pouvais pas lui jeter la pierre pour ça. Je hochais la tête, "Oui ! Tu as certainement raison...Tu le connais mieux que moi et puis, c'est votre relation. Alors tu es mieux placé pour savoir." Je souriais un peu avant de tout de même lui demander si, il avait une attirance ou pas.
Sa réaction me fit sourire un peu plus, sa façon de le dire était mignonne et ça n'était pas pour me moquer de lui. "Je comprends ce que tu veux dire...Laisse le temps faire peut-être ? Et puis, tu verras si la conversation revient sur la table un jour." A mon sens c'était certainement la meilleure solution. Il valait mieux attendre, surtout que Charlie était convaincu que tout ceci était une farce. Ce n'était pas la peine de se faire du mal pour rien si, il n'y avait qu'une blague dans le fond. Je souriais tandis qu'il me remerciait pour mes conseils, qui à mes yeux n'étaient pas franchement très enrichissant. J'étais pas une experte, mais de tout évidence, ça n'avait pas l'air important pour Charlie.
Comme il disait, qui pouvait se proclamer expert de l'amour ? Personne ! On avait tous nos expériences différentes. Je secouais doucement la tête à sa question, "Non, je ne trouve pas ça bête. La question c'est plutôt de savoir si, toi tu serais mieux sans ou pas ? Dans le fond, qu'est-ce que ça représente ? Personnellement, pendant un moment j'ai pensé comme toi et je pense encore pour l'heure, je ne suis pas prête à me remettre dans une relation...Mais je sais aussi qu'on décide pas toujours. Maintenant, je me rends compte que l'amour peut avoir plusieurs visages et c'est à mes yeux le plus important. L'amitié en lui même est quelque part une forme d'amour et je pense que la vie serait triste sans avoir d'amis à ses côtés. Bien que les perdre ça fait aussi mal qu'une rupture avec son petit ami." Je souriais légèrement repensant à ma dispute avec @Andrew Hill . Finalement, est-ce qu'elle n'avait pas été plus douloureuse que ma rupture avec mon petit ami ? "Le temps fera son oeuvre et tu verras bien ce qui se passe au moment voulu !" J'espérais être rassurante et de bon conseils, bien que ma vie côté amour et amitié soit totalement chaotique.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mer 14 Fév 2024 - 18:37
Il a envie de croire qu’il le connaît mieux que personne mais ce serait franchement présomptueux et Charlie n’a pas cet esprit-là. Ce serait pourtant une pensée réconfortante, non ? D’être la personne qui sait, sans même avoir à prononcer le moindre mot. Ils se sont déjà surpris à communiquer en silence quand, dans sa tête, l’un comme l’autre pensait prononcer les mots à voix haute. Drôle d’impression. Ne plus avoir besoin de verbaliser pour se faire entendre est une expérience inédite pour Charlie qui a toujours eu du mal à se faire comprendre de son entourage, surtout le plus proche. Il a beau mettre des mots sur ce qu’il est, ses parents tendent l’oreille sans écouter. Alexander est si éloigné de sa personnalité qu’il n’est même pas certain de pouvoir franchement lui ouvrir son cœur. Il y a des sujets sur lesquels Cataleya n’est qu’en apprentissage alors, forcément, les échanges sont limités.
Et pourtant, ça, ils n’en parlent pas. Même pas avec les yeux. Sûrement pas avec le cœur. Pourquoi ? Comme s’il y avait une limite à cette entente fusionnelle, une limite à ne pas dépasser et qu’ils auraient franchi par mégarde. Pas de retour en arrière, le fil est électrisé et on risque une peine plus grande encore. Bêtement pourtant, leur silence les empêche d'avancer. Tasser, couvrir, s’asseoir dessus et cacher la vérité.
Les remerciements sont tout de même de rigueur. Après tout, Brunelle a fait de son mieux pour lui apporter quelques conseils. Qu’ils soient bons ou mauvais importe peu, Charlie accorde plus d’importance à l’intention qu’aux résultats. N’empêche qu’il se pose vraiment la question du pouvoir des sentiments et de la place qu’on leur donne. Il sait galérer avec tout ça, Brunelle aussi de toute évidence. Ne serait-il pas plus simple de ne pas se transporter ces gamelles jusqu’à la mort ?
« C’est super beau c’que tu dis. Et c’est vrai. L’amitié c’est comme l’amour, ça fait mal quand ça s’arrête. Ça rend heureux quand tout va bien. Et j’veux pas d’une vie sans amis. Pour l’amour, j’sais pas trop encore. »
Il ne peut pas lui dire que les choses sont plus compliquées que ça pour lui. Que, quand il pense au fait d’aimer, il se retrouve coincé à imaginer une personne frustrée de sa compagnie et potentiellement blessée par sa nature lupine. Il ne veut pas avoir à expliquer qui il est mais que l’autre le comprenne tout seul. Bon courage pour trouver ça… Il sait que ce n’est pas possible. Seule une amitié de longue date y parviendrait.
« Mmmmh, oui, tu as raison. On verra bien. Toi aussi avec Andrew. On sait pas trop ce qui arrivera. Il voudra peut-être redevenir ton ami bientôt ! »
@Brunelle Dans
Et pourtant, ça, ils n’en parlent pas. Même pas avec les yeux. Sûrement pas avec le cœur. Pourquoi ? Comme s’il y avait une limite à cette entente fusionnelle, une limite à ne pas dépasser et qu’ils auraient franchi par mégarde. Pas de retour en arrière, le fil est électrisé et on risque une peine plus grande encore. Bêtement pourtant, leur silence les empêche d'avancer. Tasser, couvrir, s’asseoir dessus et cacher la vérité.
Les remerciements sont tout de même de rigueur. Après tout, Brunelle a fait de son mieux pour lui apporter quelques conseils. Qu’ils soient bons ou mauvais importe peu, Charlie accorde plus d’importance à l’intention qu’aux résultats. N’empêche qu’il se pose vraiment la question du pouvoir des sentiments et de la place qu’on leur donne. Il sait galérer avec tout ça, Brunelle aussi de toute évidence. Ne serait-il pas plus simple de ne pas se transporter ces gamelles jusqu’à la mort ?
« C’est super beau c’que tu dis. Et c’est vrai. L’amitié c’est comme l’amour, ça fait mal quand ça s’arrête. Ça rend heureux quand tout va bien. Et j’veux pas d’une vie sans amis. Pour l’amour, j’sais pas trop encore. »
Il ne peut pas lui dire que les choses sont plus compliquées que ça pour lui. Que, quand il pense au fait d’aimer, il se retrouve coincé à imaginer une personne frustrée de sa compagnie et potentiellement blessée par sa nature lupine. Il ne veut pas avoir à expliquer qui il est mais que l’autre le comprenne tout seul. Bon courage pour trouver ça… Il sait que ce n’est pas possible. Seule une amitié de longue date y parviendrait.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Mer 14 Fév 2024 - 21:30
@Charlie Keir - En réalité, l'amour pouvait prendre plusieurs forme à mes yeux et l'amitié en était une. Il avait aussi l'amour qu'on pouvait porter à sa famille, mais le constat, était le même peut importe le nom que ça pouvait prendre, la tristesse était toujours présente quand l'amour disparaissait. Je hochais doucement la tête, "Finalement, je pense qu'il suffit de se laisser porter et tu verras bien ce que le destin a prévu pour toi. En réalité, je crois qu'on veut toujours tout contrôler, mais une amitié ou un amour, ça se contrôle pas. On a des atomes crochu avec les gens qu'on rencontre ou on en a pas et ils prennent la place petit à petit. Tu verras bien pour l'amour et puis quand il te tombera dessus, peut-être que ton discours aura totalement changé ? Et puis, si tu n'en veux pas et bien il n'y a pas de mal ! Je crois que la société met aussi trop la pression aux gens. Sous prétexte que c'est une "normalité" tout le monde devrait être en couple ? Il y a des gens qui sont bien uniquement seul et entourés d'amis, ça devrait être largement suffisant pour la société et c'est ça qui devrait être normalisé."
Je riais légèrement réalisant que j'en avais surement trop dis, "Pardon ! Je crois que je viens de m'emballer sur le sujet." Je prenais une gorgée d'eau tout en l'écoutant me dire que les choses allaient peut-être s'arranger aussi avec Andrew. Je haussais les épaules, seul le temps pourrait le dire. "On verra bien...Mais je respect son choix ! Il paraît que les véritables amitiés ont une durée de sept ans...J'imagine que ça doit être vrai quelque part." Je faisais un léger sourire, "A moins qu'on passe le cap..." Je riais réalisant qu'on avait l'impression que je parlais de couple. "Je vais le laisser tranquille et voir si, il revient de lui-même sinon...j'aurais ma réponse et j'accepterais son choix." Je haussais une nouvelle fois les épaules, toute façon je ne pouvais rien faire de plus que d'attendre. "En attendant, j'espère que tu me tiendras informé si, il se passe quelque chose dans cette relation si particulière que tu entretiens avec ton ami !" Je souriais une nouvelle fois, contente que mon ami puisse trouver l'amour tout de même.
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Re: C'est plus simple de parler à un ami feat. Charlie Keir (terminé)
Dim 18 Fév 2024 - 16:42
Charlie n’est pas bien certain de comprendre la théorie de Brunelle. S’il saisit plus ou moins bien le concept de destin, il a du mal à y croire. Pourquoi le destin l’aurait-il choisi, lui, pour être un loup-garou ? Qu’a-t-il fait pour mériter tel châtiment ? Et est-ce sage de laisser à ce méchant destin le sort de son amitié avec Lewis ? Le laisser prendre les décisions sans agir, subir les conséquences tout en se disant qu’il aurait pu faire quelque chose ? Et qu’il n’a rien fait ? Une boule se forme dans sa gorge. A trop faire, il pourrait endommager un peu plus leur relation ; à ne rien faire, il pourrait la laisser se désagréger. Charlie ne sait pas ce qu’il est supposé décider. L’amitié est déjà si complexe pour lui, alors l’amour ? Il ne l’imagine même pas lui tomber sur le coin du nez. Peut-être a-t-elle raison à ce sujet : il n’est pas anormal qu’il ne soit pas en couple, il a le droit de se tenir à l’écart de cette norme et choisir de vivre autrement parce qu’il se sait incapable de satisfaire une autre personne sentimentalement. Et intimement. C’est ce qui lui fait le plus peur. Pourtant, Charlie n’est pas contre avoir des sentiments. Il en avait pour Zhiwei, ils étaient beaux. Pas suffisants, mais beaux. Et il aimait la sensation d’avoir le cœur plein et le sourire aux lèvres. D’avoir les pensées parasitées par son visage et partager un contact tant désiré. Seulement, il a si peur de n’être plus assez qu’il ne s’autorise plus tout cela. Au lieu d’être amoureux, il est ami, parce que c’est supposé être plus « simple ». Cela ne l’est pas. Ou plutôt, cela l’a été pendant cinq années et tout a dégringolé à cause de ce foutu loup-garou.
Il lui fait un sourire qui lui indique de ne pas s’en faire. Elle a raison de s’emballer pour ce qu’elle estime juste. Son opinion compte et il la reçoit comme telle. Cela lui donne matière à réfléchir !
« Sept ans ? C’est pas beaucoup quand même… »
Et surtout, qu’est-ce que ça veut dire pour Lewis et lui ? Ils entament leur sixième année. Doit-il comprendre que d’ici un an, ils ne seront plus amis à moins de réussir à franchir ce fameux « cap » ? L’idée le terrifie. Est-ce que Barghest connaît cette règle ? Il ne lui en a jamais parlé si tel est le cas. Charlie est admiratif devant la résilience de Brunelle. Elle accepte les obstacles de la vie avec une facilité déconcertante et il se demande si ce n’est pas simplement une belle façade pour cacher son désarroi, ou si ce n’est que le résultat d’une personnalité remarquable. Si Lewis l’avait rejeté comme Andrew l’avait fait avec elle, il serait au trente-sixième dessous, à n’en pas sortir de sa chambre pendant des semaines.
« Bien sûr. Je sais que je peux te confier ça. Toi aussi, n’hésite pas à m’en parler. Je serai content de t’écouter et t’aider un peu si j’en ai le pouvoir. Mais t’attends pas à quelque chose de grandiose ! »
Il émet un petit rire qu’il dissimule derrière un morceau de sandwich. Le ventre plein mais le cœur brouillé, il regarde le parc autour d’eux sous un œil nouveau.
@Brunelle Dans
Il lui fait un sourire qui lui indique de ne pas s’en faire. Elle a raison de s’emballer pour ce qu’elle estime juste. Son opinion compte et il la reçoit comme telle. Cela lui donne matière à réfléchir !
« Sept ans ? C’est pas beaucoup quand même… »
Et surtout, qu’est-ce que ça veut dire pour Lewis et lui ? Ils entament leur sixième année. Doit-il comprendre que d’ici un an, ils ne seront plus amis à moins de réussir à franchir ce fameux « cap » ? L’idée le terrifie. Est-ce que Barghest connaît cette règle ? Il ne lui en a jamais parlé si tel est le cas. Charlie est admiratif devant la résilience de Brunelle. Elle accepte les obstacles de la vie avec une facilité déconcertante et il se demande si ce n’est pas simplement une belle façade pour cacher son désarroi, ou si ce n’est que le résultat d’une personnalité remarquable. Si Lewis l’avait rejeté comme Andrew l’avait fait avec elle, il serait au trente-sixième dessous, à n’en pas sortir de sa chambre pendant des semaines.
« Bien sûr. Je sais que je peux te confier ça. Toi aussi, n’hésite pas à m’en parler. Je serai content de t’écouter et t’aider un peu si j’en ai le pouvoir. Mais t’attends pas à quelque chose de grandiose ! »
Il émet un petit rire qu’il dissimule derrière un morceau de sandwich. Le ventre plein mais le cœur brouillé, il regarde le parc autour d’eux sous un œil nouveau.
@Brunelle Dans