- Cameron DullahanNew ㄨ sorcerer's apprentice
- » parchemins postés : 96
» miroir du riséd : Felix Yongbok Lee
» crédits : pint & signa le chant des sirènes
» multinick : Apsa la dancin'queen / Lewis le Grumpy Cat
» âge : 22
» situation : Célibataire
» année d'études : x
» options obligatoires & facultatives : ★ Anxiété
★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
» particularité : Métamorphomage
» nature du sang : Sang-mêlé
» gallions sous la cape : 310
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
When the party’s over ft Luan
Lun 25 Mar 2024 - 12:41
10 février 2024 - au petit "matin"
Une chose s’évertuait à chasser les grains de sable semés par le marchant quelques heures auparavant. Peu. Trois ou quatre tout au plus, en tirant exagérément sur les minutes pour les arrondir à l’unité supérieure. Les maigres rayons du soleil s’étaient infiltrés à travers la persienne fermée en hâte tant ils tombaient de fatigue. Le nez constellé se frotta mollement contre l’oreiller pour se débarrasser de cette caresse indésirée. C’était dur, mais chaud. Un peu douloureux si la pommette venait à s’y reposer trop longtemps. Depuis quand ? Les doigts fins s’y aventurèrent en quête de réponse, puisque ses paupières se refusaient clairement à s’ouvrir. Les mains s’avancèrent, glissèrent puis s’étirèrent. Bras. Dos. Jambes. Un soupir d’aise s’échappa de ses lippes entrouvertes avant qu’il ne vienne se recroqueviller le plus naturellement du monde. Il remuait Cameron, sentait d’autres corps en faire autant. La couette glissait le long de sa silhouette pour mieux enrouler celle de son voisin. Il avait froid, regrettait déjà la moiteur réconfortante des limbes. Une moue pinça les traits fins de son visage alors que ce dernier, se pensant sans doute discret, partait à la recherche d’un refuge en tout point parfait.
La bouche gouta à une peau douce, quoiqu’un peu frémissante à son encontre. Les commissures ne s’en relevèrent que de plus belle, puisque ravies de l’effet produit par un baiser si chaste. Le buste se contorsionna et le pied ne tarda pas à repousser un affreux obstacle. A l’image d’un chat qui s’invitait sous le drap, le sorcier gesticulait avec précaution pour mieux s’en débarrasser et venir quémander le contact bénéfique. La cuisse surplomba celle du vietnamien, le bassin se pressa. Le buste se colla plus que de raison et le bras, finement musclé, maintint le tout en un savant mélange de tendresse et de fermeté. En lieu et place d’un ronronnement félin, c’est par l’expiration lente d’un souffle chaud qu’il manifesta son contentement. Il remua une fois ou deux, avant de juger être pleinement satisfait de sa position. Il surplombait finalement l’homme sans honte aucune, puisque toute notion de moralité semblait être engourdie par les reliquats d’alcool et de sommeil. Les paupières tremblaient de temps à autre, sans réussir à convenir de ce qu’elles devaient faire : s’ouvrir sur un monde bienheureux et tirer un trait sur un repos mérité, ou plonger jusqu’à ce qu’autres ne viennent l’arracher à ces bras qui lui apportaient tant ? Hmm. Cruel dilemme.
« Grmpf. »
Rainbow s’allongea aussitôt et se moula au corps qu’il tentait avec peine de recouvrir du sien. Pris en flag ? Non. Pas tant. Le double venait de leur tourner le dos, visiblement mécontent de la danse absurde à laquelle il s’adonnait depuis d’interminables minutes. L’œil grand ouvert se posa sur le brun dont la figure lui paraissait si proche et pourtant si éloignée, la faute à sa propre joue qui refusait de quitter ce pectoral si confortable. Les lèvres s’y déposèrent par caprice et y laissèrent un baiser humide, aussi perceptible qu’un battement d’ailles de papillon. A peine dissimulé par une chevelure en pleine métamorphose, délaissant le noir profond pour tendre vers un châtain nettement plus chaud, le regard se faisait curieux. Il courrait sur les traits de l’asiatique sans trace de latitude aucune, les apprenait avec une curieuse dévotion avant de les suivre de la pulpe du doigt. Comment pouvait-il encore dormir ? Il ne doutait pas que ses attentions, infimes mais perceptibles, soient tout bonnement insupportable après un temps de sommeil si médiocre.
Cameron rampa avec une lenteur savante sur le pauvre Ensommeillé, de peur de le tirer des bras merveilleux de Morphée. Sa respiration s’était calée involontairement sur la sienne, leur poitrine se frôlant à un rythme lent et régulier. L’index cerclé de bague dont il avait un mal fou à se séparer roda sur le visage, contourna la lippe à la limite du raisonnable. Il était beau. L’amplitude de la cage thoracique se modifia quelque peu, ce qui étira d’autant plus la courbure de sa bouche.
« ‘Morning » s’était-il amusé à lui murmurer au creux de l’oreille, sa voix grave tranchant net avec l’image angélique qui lui collait si fort au train. La faute aux mèches blondes qui chatouillaient présentement la peau claire de l’hôte des lieux. Un ultime baiser, porté à la base de la mâchoire, signa son abandon.
Cam sauta du lit avec souplesse et avisa le fouillis de la chambre. Il enjamba une pile de chaussures, puis un tas de vêtements jetés, avec un air emprunté au rat de l’opéra. Dur de s’y retrouver dans la pénombre et la peur d’encastrer un orteil au coin de quelque chose lui somma d’arrêter sa fouille après sa maigre trouvaille : son pantalon, dans lequel il sauta pour dissimuler une pudeur trop discernable sous le fin tissu du caleçon. Au moins, il avait eu la décence de dormir avec.
Ses pas, comme ceux d’un loup, le portèrent hors de la chambre puis, enfin, jusqu’à la cuisine. Il enjamba un fêtard dont il ne se souvenait ni du nom, ni du visage, avant de sauter sur le plan de travail. Quelqu’un avait eu la bonne idée de faire couler un café avant de s’en aller et l’odeur de caféine emplissait la pièce avec bonheur. Quel dommage que le goût de cette boisson ne soit pas aussi doux ! Sa préférence se porta sur une tasse de thé dont l’effluve plus sucrée promettait un réveil agréable. Son timbre de voix, dramatique au petit matin, n’en serait que plus appréciable à l’oreille.
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Une chose s’évertuait à chasser les grains de sable semés par le marchant quelques heures auparavant. Peu. Trois ou quatre tout au plus, en tirant exagérément sur les minutes pour les arrondir à l’unité supérieure. Les maigres rayons du soleil s’étaient infiltrés à travers la persienne fermée en hâte tant ils tombaient de fatigue. Le nez constellé se frotta mollement contre l’oreiller pour se débarrasser de cette caresse indésirée. C’était dur, mais chaud. Un peu douloureux si la pommette venait à s’y reposer trop longtemps. Depuis quand ? Les doigts fins s’y aventurèrent en quête de réponse, puisque ses paupières se refusaient clairement à s’ouvrir. Les mains s’avancèrent, glissèrent puis s’étirèrent. Bras. Dos. Jambes. Un soupir d’aise s’échappa de ses lippes entrouvertes avant qu’il ne vienne se recroqueviller le plus naturellement du monde. Il remuait Cameron, sentait d’autres corps en faire autant. La couette glissait le long de sa silhouette pour mieux enrouler celle de son voisin. Il avait froid, regrettait déjà la moiteur réconfortante des limbes. Une moue pinça les traits fins de son visage alors que ce dernier, se pensant sans doute discret, partait à la recherche d’un refuge en tout point parfait.
La bouche gouta à une peau douce, quoiqu’un peu frémissante à son encontre. Les commissures ne s’en relevèrent que de plus belle, puisque ravies de l’effet produit par un baiser si chaste. Le buste se contorsionna et le pied ne tarda pas à repousser un affreux obstacle. A l’image d’un chat qui s’invitait sous le drap, le sorcier gesticulait avec précaution pour mieux s’en débarrasser et venir quémander le contact bénéfique. La cuisse surplomba celle du vietnamien, le bassin se pressa. Le buste se colla plus que de raison et le bras, finement musclé, maintint le tout en un savant mélange de tendresse et de fermeté. En lieu et place d’un ronronnement félin, c’est par l’expiration lente d’un souffle chaud qu’il manifesta son contentement. Il remua une fois ou deux, avant de juger être pleinement satisfait de sa position. Il surplombait finalement l’homme sans honte aucune, puisque toute notion de moralité semblait être engourdie par les reliquats d’alcool et de sommeil. Les paupières tremblaient de temps à autre, sans réussir à convenir de ce qu’elles devaient faire : s’ouvrir sur un monde bienheureux et tirer un trait sur un repos mérité, ou plonger jusqu’à ce qu’autres ne viennent l’arracher à ces bras qui lui apportaient tant ? Hmm. Cruel dilemme.
« Grmpf. »
Rainbow s’allongea aussitôt et se moula au corps qu’il tentait avec peine de recouvrir du sien. Pris en flag ? Non. Pas tant. Le double venait de leur tourner le dos, visiblement mécontent de la danse absurde à laquelle il s’adonnait depuis d’interminables minutes. L’œil grand ouvert se posa sur le brun dont la figure lui paraissait si proche et pourtant si éloignée, la faute à sa propre joue qui refusait de quitter ce pectoral si confortable. Les lèvres s’y déposèrent par caprice et y laissèrent un baiser humide, aussi perceptible qu’un battement d’ailles de papillon. A peine dissimulé par une chevelure en pleine métamorphose, délaissant le noir profond pour tendre vers un châtain nettement plus chaud, le regard se faisait curieux. Il courrait sur les traits de l’asiatique sans trace de latitude aucune, les apprenait avec une curieuse dévotion avant de les suivre de la pulpe du doigt. Comment pouvait-il encore dormir ? Il ne doutait pas que ses attentions, infimes mais perceptibles, soient tout bonnement insupportable après un temps de sommeil si médiocre.
Cameron rampa avec une lenteur savante sur le pauvre Ensommeillé, de peur de le tirer des bras merveilleux de Morphée. Sa respiration s’était calée involontairement sur la sienne, leur poitrine se frôlant à un rythme lent et régulier. L’index cerclé de bague dont il avait un mal fou à se séparer roda sur le visage, contourna la lippe à la limite du raisonnable. Il était beau. L’amplitude de la cage thoracique se modifia quelque peu, ce qui étira d’autant plus la courbure de sa bouche.
« ‘Morning » s’était-il amusé à lui murmurer au creux de l’oreille, sa voix grave tranchant net avec l’image angélique qui lui collait si fort au train. La faute aux mèches blondes qui chatouillaient présentement la peau claire de l’hôte des lieux. Un ultime baiser, porté à la base de la mâchoire, signa son abandon.
Cam sauta du lit avec souplesse et avisa le fouillis de la chambre. Il enjamba une pile de chaussures, puis un tas de vêtements jetés, avec un air emprunté au rat de l’opéra. Dur de s’y retrouver dans la pénombre et la peur d’encastrer un orteil au coin de quelque chose lui somma d’arrêter sa fouille après sa maigre trouvaille : son pantalon, dans lequel il sauta pour dissimuler une pudeur trop discernable sous le fin tissu du caleçon. Au moins, il avait eu la décence de dormir avec.
Ses pas, comme ceux d’un loup, le portèrent hors de la chambre puis, enfin, jusqu’à la cuisine. Il enjamba un fêtard dont il ne se souvenait ni du nom, ni du visage, avant de sauter sur le plan de travail. Quelqu’un avait eu la bonne idée de faire couler un café avant de s’en aller et l’odeur de caféine emplissait la pièce avec bonheur. Quel dommage que le goût de cette boisson ne soit pas aussi doux ! Sa préférence se porta sur une tasse de thé dont l’effluve plus sucrée promettait un réveil agréable. Son timbre de voix, dramatique au petit matin, n’en serait que plus appréciable à l’oreille.
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Re: When the party’s over ft Luan
Jeu 4 Avr 2024 - 10:04
Le matin. Un concept dont tu te passerais bien. Combien de réveils, les jours d'étude pour que tu parviennes à ne pas trop être en retard ? Sincèrement, comptez pas. Là, ton corps, ton esprit embrumé, savent que c'est le weekend. Aucune raison de te déloger des bras de Morphée et de la sensation de chaleur bienheureuse qui t'envahit. Puis un frisson, et tu te recroquevilles un peu plus sous la couette. Un autre quand un contact inattendu se fait sur ta peau. Et un soupir d'aise bien malgré toi quand un corps entier vient se lover tout contre toi, surplombant en bonne partie le tien.
« Grmpf. »
T'as même pas réalisé le grognement de ton jumeau, parfaitement noyé encore dans les limbes du sommeil. Tout ce qui y perce sont les sensations que cette peau, ces lèvres, tracent sur ton épiderme, arrachant des frissons de plaisir à tout ton être. Il faut de longues minutes de ces contacts tendres et répétés avant que ton esprit ne se tire difficilement des limbes et que ta carcasse ne se décide à se mouvoir. Un peu. Le temps de se retourner vaguement, pris au piège d'un corps encore non identifié.
« ‘Morning »
La voix grave, vibrante, sonne comme un merveilleux ronronnement à ton oreille qui ne génère qu'un soupir d'aise. Il faudra de longues minutes encore avant que tu ne te décides à t'arracher aux bras de Morphée. Ou que celui-ci ne t'éjecte à coups de coup de pied au cul, plutôt.
T'as la tête des mauvais matins quand tu t'extirpes de la chambre en caleçon. Si t'es clairement plus pudique que tes colocs, t'as pris l'habitude, à force, de plus trop te formaliser d'un bout de peau apparent, même le tien. Alors c'est juste un boxer un peu moche à grosses fleurs qui couvre ta pudeur, et de grosses chaussettes de laine blanche que t'as à l'évidence pas quittées pour dormir qui protègent tes pieds du froid de ce pays de barbares. La tête encore dans des nuages cotonneux, tu te traînes jusqu'à la cuisine, ton porte-clé porte-bonheur entre les doigts. Oui tu l'as serré toute la nuit comme un doudou, comme toujours - à défaut d'avoir pu aussi enserrer ton énorme dragon.
-
La forme au sol réagit de même : t'as pas eu le réflexe de l'enjamber, toi, parce que tu l'as tout simplement pas vue.
-
Tu lèves une main en guise de salutation vague quand tu te rends compte qu'une autre personne est présente dans la cuisine. Aucune idée d'où sort le parfum du café, tu cherches la théière et le thé vert, évolues à tâtons, au radar, même, jusqu'à finalement te poser près de l'autre, les mains autour d'une tasse fumante sur le comptoir. Enfin seulement tu relèves un regard endormi entre tes mèches brunes désordonnées vers l'autre.
-
T'as le ton vague, lent, trèèèèès lent. Clairement, il va falloir un petit moment avant que tous tes neurones se décident à se mettre en action. Et le goût amer du thé porté à tes lèvres a vocation à ça, à l'évidence.
Cameron Dullahan est fan
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» âge : 22
» situation : Célibataire
» année d'études : x
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★ Hypersensibilité
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Re: When the party’s over ft Luan
Lun 8 Avr 2024 - 12:23
Dix secondes. Trois minutes. Cinq. Dix. La tasse au liquide fumant n’avait pas bougé d’un millimètre. Ses paupières, par contre, s’étaient progressivement rabattus sur ses iris changeantes. Morphée était entêté et Cameron, si épuisé… A la réflexion, il aurait bien profité encore un peu des draps de son hôte. De ses bras, aussi. Sa peau douce avait frémi sous ses doigts, sous ses lèvres. Ça l’avait ravi et brisé toute idée de repos. C’est malin ça.. Sa tête penchait dangereusement vers l’avant, avant qu’un sursaut ne le redresse droit comme un I, avant qu’une force lourde ne la tire vers l’arrière et que le curieux manège ne se reproduise. C’était un exploit que l’eau chaude ne se soit pas encore renversée sur ses cuisses. Ou pire. Il mit toute sa volonté absente dans l’ouverture d’un œil pour aviser ce bouton qu’il ne pouvait plus fermer, parce que disparut on-ne-sait-où et soupira. Il verrait ça demain. Aujourd’hui. Arf. Il ne savait plus. Il avait les batteries vides, Cam. Toute son énergie s’était épuisée la veille, dans les rires, les rencontres, le bruit, les lumières, le placard… Toutes ces stimulations, aussi folles que géniales, avaient eu raison de lui. S’il comptait sur le thé pour maintenir son âme à sa place, il doutait fort de son pouvoir pour le reste.
« Aïe ! »
L’arc-en-ciel sursauta et manqua de glisser de son piédestal : le plan de travail. Son crane rencontra le bois de la porte d’un placard, ce qui le fit pester mais bien moins que cette goutte qui vint tomber sur son torse. Plus de peur que de mal, cela dit. L’eau avait eu le temps de refroidir, à force. Il soupira longuement mais n’en perdit rien, puisqu’il l’essuya de la pulpe de son pouce avant de la porter à ses lèvres. En même temps, il se contorsionna pour observer la raison de tout ce remue-ménage.
Un poing fermé vint frotter le long de ses cils, histoire d’en chasser la fatigue tenance et de permettre à sa vision de discerner plus clairement la forme maladroite qui s’agitait au loin. L’homme-peluche ! Ou est-ce que c’était le Double ? Hm. Dur à dire. Il se concentra fort pour ne pas répondre à son signe avec la main qui tenait déjà la tasse, et se mit à sourire en le voyant s’approcher. A l’évidence, il était bien plus mal loti que lui.
Les mèches couleur châtain lui chatouillèrent doucement le nez, alors qu’il se penchait de tout son long sur le plan de travail en quête de …Ah ! Voilà. Il tira une tasse vide jusqu’à la main de l’asiatique et se redressa, son sourire toujours scotché aux lèvres. Les commissures de ses lèvres s’étaient mêmes étirées d’autant en plus en le voyant avancer à l’aveuglette. A son tour, il porta sa boisson à ses lèvres et l’a bu rapidement. Facile, puisqu’elle était affreusement froide maintenant.
« Bonjour la belle au bois dormant. » répondit-il avec sa voix grave, ayant visiblement oublié que faire racler sa gorge était une nécessité au " petit " matin.
L’œil ambré glissa sans honte sur le corps de l’endormie, avisant le caleçon old-school et les chaussettes douces -tenue qu’il identifia sans mal comme celle de son doudou d’un soir. Si ces dernières lui donnaient l’envie folle d’y toucher, texture oblige, il s’en abstint plutôt facilement. Selfcontrole ? Non. Impossible. Une chose plus intéressante s’était plutôt imposée à lui. Plus haut. Et il sourit de nouveau, plus fort encore. Y’avait des matins plus désagréables que ça…
« J’aurai pas dit non à une heure de plus au lit mais ton frère avait l’air de trouver que je gesticulais trop. J'étais sage, pourtant.» Il haussa les épaules par reflexe, pas coupable pour un sou. « T’avais l’air d’apprécier ça toi. C’est dommage. »
L’expression se fit tout de suite plus mutine, bien que dissimulée par la tasse presque vide.
« Les baisers au p’tit matin, y’a rien de mieux. T’es pas d’accord ? »
Il reposa la tasse à ses côtés avant de joindre ses mains au-dessus de sa tête et de s’étirer de tout son long.
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« Aïe ! »
L’arc-en-ciel sursauta et manqua de glisser de son piédestal : le plan de travail. Son crane rencontra le bois de la porte d’un placard, ce qui le fit pester mais bien moins que cette goutte qui vint tomber sur son torse. Plus de peur que de mal, cela dit. L’eau avait eu le temps de refroidir, à force. Il soupira longuement mais n’en perdit rien, puisqu’il l’essuya de la pulpe de son pouce avant de la porter à ses lèvres. En même temps, il se contorsionna pour observer la raison de tout ce remue-ménage.
Un poing fermé vint frotter le long de ses cils, histoire d’en chasser la fatigue tenance et de permettre à sa vision de discerner plus clairement la forme maladroite qui s’agitait au loin. L’homme-peluche ! Ou est-ce que c’était le Double ? Hm. Dur à dire. Il se concentra fort pour ne pas répondre à son signe avec la main qui tenait déjà la tasse, et se mit à sourire en le voyant s’approcher. A l’évidence, il était bien plus mal loti que lui.
Les mèches couleur châtain lui chatouillèrent doucement le nez, alors qu’il se penchait de tout son long sur le plan de travail en quête de …Ah ! Voilà. Il tira une tasse vide jusqu’à la main de l’asiatique et se redressa, son sourire toujours scotché aux lèvres. Les commissures de ses lèvres s’étaient mêmes étirées d’autant en plus en le voyant avancer à l’aveuglette. A son tour, il porta sa boisson à ses lèvres et l’a bu rapidement. Facile, puisqu’elle était affreusement froide maintenant.
« Bonjour la belle au bois dormant. » répondit-il avec sa voix grave, ayant visiblement oublié que faire racler sa gorge était une nécessité au " petit " matin.
L’œil ambré glissa sans honte sur le corps de l’endormie, avisant le caleçon old-school et les chaussettes douces -tenue qu’il identifia sans mal comme celle de son doudou d’un soir. Si ces dernières lui donnaient l’envie folle d’y toucher, texture oblige, il s’en abstint plutôt facilement. Selfcontrole ? Non. Impossible. Une chose plus intéressante s’était plutôt imposée à lui. Plus haut. Et il sourit de nouveau, plus fort encore. Y’avait des matins plus désagréables que ça…
« J’aurai pas dit non à une heure de plus au lit mais ton frère avait l’air de trouver que je gesticulais trop. J'étais sage, pourtant.» Il haussa les épaules par reflexe, pas coupable pour un sou. « T’avais l’air d’apprécier ça toi. C’est dommage. »
L’expression se fit tout de suite plus mutine, bien que dissimulée par la tasse presque vide.
« Les baisers au p’tit matin, y’a rien de mieux. T’es pas d’accord ? »
Il reposa la tasse à ses côtés avant de joindre ses mains au-dessus de sa tête et de s’étirer de tout son long.
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