- Cameron DullahanRainbow ✨
- » parchemins postés : 345
» miroir du riséd : Felix Yongbok Lee
» crédits : pint & signa le chant des sirènes
» multinick : Apsa la dancin'queen / Lewis le Grumpy Cat / Ae la Princesse
» âge : 22 (14/07/2001)
» situation : Célibataire
» nature du sang : Sang-mêlé
» particularité : Métamorphomage
» année d'études : x
» options obligatoires & facultatives : ★ Anxiété
★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
» gallions sous la cape : 417
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] When the party’s over ft Luan
Lun 25 Mar 2024 - 12:41
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10 février 2024 - au petit "matin"
Une chose s’évertuait à chasser les grains de sable semés par le marchant quelques heures auparavant. Peu. Trois ou quatre tout au plus, en tirant exagérément sur les minutes pour les arrondir à l’unité supérieure. Les maigres rayons du soleil s’étaient infiltrés à travers la persienne fermée en hâte tant ils tombaient de fatigue. Le nez constellé se frotta mollement contre l’oreiller pour se débarrasser de cette caresse indésirée. C’était dur, mais chaud. Un peu douloureux si la pommette venait à s’y reposer trop longtemps. Depuis quand ? Les doigts fins s’y aventurèrent en quête de réponse, puisque ses paupières se refusaient clairement à s’ouvrir. Les mains s’avancèrent, glissèrent puis s’étirèrent. Bras. Dos. Jambes. Un soupir d’aise s’échappa de ses lippes entrouvertes avant qu’il ne vienne se recroqueviller le plus naturellement du monde. Il remuait Cameron, sentait d’autres corps en faire autant. La couette glissait le long de sa silhouette pour mieux enrouler celle de son voisin. Il avait froid, regrettait déjà la moiteur réconfortante des limbes. Une moue pinça les traits fins de son visage alors que ce dernier, se pensant sans doute discret, partait à la recherche d’un refuge en tout point parfait.
La bouche gouta à une peau douce, quoiqu’un peu frémissante à son encontre. Les commissures ne s’en relevèrent que de plus belle, puisque ravies de l’effet produit par un baiser si chaste. Le buste se contorsionna et le pied ne tarda pas à repousser un affreux obstacle. A l’image d’un chat qui s’invitait sous le drap, le sorcier gesticulait avec précaution pour mieux s’en débarrasser et venir quémander le contact bénéfique. La cuisse surplomba celle du vietnamien, le bassin se pressa. Le buste se colla plus que de raison et le bras, finement musclé, maintint le tout en un savant mélange de tendresse et de fermeté. En lieu et place d’un ronronnement félin, c’est par l’expiration lente d’un souffle chaud qu’il manifesta son contentement. Il remua une fois ou deux, avant de juger être pleinement satisfait de sa position. Il surplombait finalement l’homme sans honte aucune, puisque toute notion de moralité semblait être engourdie par les reliquats d’alcool et de sommeil. Les paupières tremblaient de temps à autre, sans réussir à convenir de ce qu’elles devaient faire : s’ouvrir sur un monde bienheureux et tirer un trait sur un repos mérité, ou plonger jusqu’à ce qu’autres ne viennent l’arracher à ces bras qui lui apportaient tant ? Hmm. Cruel dilemme.
« Grmpf. »
Rainbow s’allongea aussitôt et se moula au corps qu’il tentait avec peine de recouvrir du sien. Pris en flag ? Non. Pas tant. Le double venait de leur tourner le dos, visiblement mécontent de la danse absurde à laquelle il s’adonnait depuis d’interminables minutes. L’œil grand ouvert se posa sur le brun dont la figure lui paraissait si proche et pourtant si éloignée, la faute à sa propre joue qui refusait de quitter ce pectoral si confortable. Les lèvres s’y déposèrent par caprice et y laissèrent un baiser humide, aussi perceptible qu’un battement d’ailles de papillon. A peine dissimulé par une chevelure en pleine métamorphose, délaissant le noir profond pour tendre vers un châtain nettement plus chaud, le regard se faisait curieux. Il courrait sur les traits de l’asiatique sans trace de latitude aucune, les apprenait avec une curieuse dévotion avant de les suivre de la pulpe du doigt. Comment pouvait-il encore dormir ? Il ne doutait pas que ses attentions, infimes mais perceptibles, soient tout bonnement insupportable après un temps de sommeil si médiocre.
Cameron rampa avec une lenteur savante sur le pauvre Ensommeillé, de peur de le tirer des bras merveilleux de Morphée. Sa respiration s’était calée involontairement sur la sienne, leur poitrine se frôlant à un rythme lent et régulier. L’index cerclé de bague dont il avait un mal fou à se séparer roda sur le visage, contourna la lippe à la limite du raisonnable. Il était beau. L’amplitude de la cage thoracique se modifia quelque peu, ce qui étira d’autant plus la courbure de sa bouche.
« ‘Morning » s’était-il amusé à lui murmurer au creux de l’oreille, sa voix grave tranchant net avec l’image angélique qui lui collait si fort au train. La faute aux mèches blondes qui chatouillaient présentement la peau claire de l’hôte des lieux. Un ultime baiser, porté à la base de la mâchoire, signa son abandon.
Cam sauta du lit avec souplesse et avisa le fouillis de la chambre. Il enjamba une pile de chaussures, puis un tas de vêtements jetés, avec un air emprunté au rat de l’opéra. Dur de s’y retrouver dans la pénombre et la peur d’encastrer un orteil au coin de quelque chose lui somma d’arrêter sa fouille après sa maigre trouvaille : son pantalon, dans lequel il sauta pour dissimuler une pudeur trop discernable sous le fin tissu du caleçon. Au moins, il avait eu la décence de dormir avec.
Ses pas, comme ceux d’un loup, le portèrent hors de la chambre puis, enfin, jusqu’à la cuisine. Il enjamba un fêtard dont il ne se souvenait ni du nom, ni du visage, avant de sauter sur le plan de travail. Quelqu’un avait eu la bonne idée de faire couler un café avant de s’en aller et l’odeur de caféine emplissait la pièce avec bonheur. Quel dommage que le goût de cette boisson ne soit pas aussi doux ! Sa préférence se porta sur une tasse de thé dont l’effluve plus sucrée promettait un réveil agréable. Son timbre de voix, dramatique au petit matin, n’en serait que plus appréciable à l’oreille.
10 février 2024 - au petit "matin"
Une chose s’évertuait à chasser les grains de sable semés par le marchant quelques heures auparavant. Peu. Trois ou quatre tout au plus, en tirant exagérément sur les minutes pour les arrondir à l’unité supérieure. Les maigres rayons du soleil s’étaient infiltrés à travers la persienne fermée en hâte tant ils tombaient de fatigue. Le nez constellé se frotta mollement contre l’oreiller pour se débarrasser de cette caresse indésirée. C’était dur, mais chaud. Un peu douloureux si la pommette venait à s’y reposer trop longtemps. Depuis quand ? Les doigts fins s’y aventurèrent en quête de réponse, puisque ses paupières se refusaient clairement à s’ouvrir. Les mains s’avancèrent, glissèrent puis s’étirèrent. Bras. Dos. Jambes. Un soupir d’aise s’échappa de ses lippes entrouvertes avant qu’il ne vienne se recroqueviller le plus naturellement du monde. Il remuait Cameron, sentait d’autres corps en faire autant. La couette glissait le long de sa silhouette pour mieux enrouler celle de son voisin. Il avait froid, regrettait déjà la moiteur réconfortante des limbes. Une moue pinça les traits fins de son visage alors que ce dernier, se pensant sans doute discret, partait à la recherche d’un refuge en tout point parfait.
La bouche gouta à une peau douce, quoiqu’un peu frémissante à son encontre. Les commissures ne s’en relevèrent que de plus belle, puisque ravies de l’effet produit par un baiser si chaste. Le buste se contorsionna et le pied ne tarda pas à repousser un affreux obstacle. A l’image d’un chat qui s’invitait sous le drap, le sorcier gesticulait avec précaution pour mieux s’en débarrasser et venir quémander le contact bénéfique. La cuisse surplomba celle du vietnamien, le bassin se pressa. Le buste se colla plus que de raison et le bras, finement musclé, maintint le tout en un savant mélange de tendresse et de fermeté. En lieu et place d’un ronronnement félin, c’est par l’expiration lente d’un souffle chaud qu’il manifesta son contentement. Il remua une fois ou deux, avant de juger être pleinement satisfait de sa position. Il surplombait finalement l’homme sans honte aucune, puisque toute notion de moralité semblait être engourdie par les reliquats d’alcool et de sommeil. Les paupières tremblaient de temps à autre, sans réussir à convenir de ce qu’elles devaient faire : s’ouvrir sur un monde bienheureux et tirer un trait sur un repos mérité, ou plonger jusqu’à ce qu’autres ne viennent l’arracher à ces bras qui lui apportaient tant ? Hmm. Cruel dilemme.
« Grmpf. »
Rainbow s’allongea aussitôt et se moula au corps qu’il tentait avec peine de recouvrir du sien. Pris en flag ? Non. Pas tant. Le double venait de leur tourner le dos, visiblement mécontent de la danse absurde à laquelle il s’adonnait depuis d’interminables minutes. L’œil grand ouvert se posa sur le brun dont la figure lui paraissait si proche et pourtant si éloignée, la faute à sa propre joue qui refusait de quitter ce pectoral si confortable. Les lèvres s’y déposèrent par caprice et y laissèrent un baiser humide, aussi perceptible qu’un battement d’ailles de papillon. A peine dissimulé par une chevelure en pleine métamorphose, délaissant le noir profond pour tendre vers un châtain nettement plus chaud, le regard se faisait curieux. Il courrait sur les traits de l’asiatique sans trace de latitude aucune, les apprenait avec une curieuse dévotion avant de les suivre de la pulpe du doigt. Comment pouvait-il encore dormir ? Il ne doutait pas que ses attentions, infimes mais perceptibles, soient tout bonnement insupportable après un temps de sommeil si médiocre.
Cameron rampa avec une lenteur savante sur le pauvre Ensommeillé, de peur de le tirer des bras merveilleux de Morphée. Sa respiration s’était calée involontairement sur la sienne, leur poitrine se frôlant à un rythme lent et régulier. L’index cerclé de bague dont il avait un mal fou à se séparer roda sur le visage, contourna la lippe à la limite du raisonnable. Il était beau. L’amplitude de la cage thoracique se modifia quelque peu, ce qui étira d’autant plus la courbure de sa bouche.
« ‘Morning » s’était-il amusé à lui murmurer au creux de l’oreille, sa voix grave tranchant net avec l’image angélique qui lui collait si fort au train. La faute aux mèches blondes qui chatouillaient présentement la peau claire de l’hôte des lieux. Un ultime baiser, porté à la base de la mâchoire, signa son abandon.
Cam sauta du lit avec souplesse et avisa le fouillis de la chambre. Il enjamba une pile de chaussures, puis un tas de vêtements jetés, avec un air emprunté au rat de l’opéra. Dur de s’y retrouver dans la pénombre et la peur d’encastrer un orteil au coin de quelque chose lui somma d’arrêter sa fouille après sa maigre trouvaille : son pantalon, dans lequel il sauta pour dissimuler une pudeur trop discernable sous le fin tissu du caleçon. Au moins, il avait eu la décence de dormir avec.
Ses pas, comme ceux d’un loup, le portèrent hors de la chambre puis, enfin, jusqu’à la cuisine. Il enjamba un fêtard dont il ne se souvenait ni du nom, ni du visage, avant de sauter sur le plan de travail. Quelqu’un avait eu la bonne idée de faire couler un café avant de s’en aller et l’odeur de caféine emplissait la pièce avec bonheur. Quel dommage que le goût de cette boisson ne soit pas aussi doux ! Sa préférence se porta sur une tasse de thé dont l’effluve plus sucrée promettait un réveil agréable. Son timbre de voix, dramatique au petit matin, n’en serait que plus appréciable à l’oreille.
Luan Nguyen est fan
- Luan NguyenADMIN 🐉 Mushu's lover
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» multinick : L'hermine (Diane de C.), l'iceberg (James B.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 21 ans (24/12/2002)
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» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, sortilèges, soins aux créatures magiques.
ㅡ options facultatives :▣ dragonologie et métamorphose.
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Jeu 4 Avr 2024 - 10:04
Le matin. Un concept dont tu te passerais bien. Combien de réveils, les jours d'étude pour que tu parviennes à ne pas trop être en retard ? Sincèrement, comptez pas. Là, ton corps, ton esprit embrumé, savent que c'est le weekend. Aucune raison de te déloger des bras de Morphée et de la sensation de chaleur bienheureuse qui t'envahit. Puis un frisson, et tu te recroquevilles un peu plus sous la couette. Un autre quand un contact inattendu se fait sur ta peau. Et un soupir d'aise bien malgré toi quand un corps entier vient se lover tout contre toi, surplombant en bonne partie le tien.
« Grmpf. »
T'as même pas réalisé le grognement de ton jumeau, parfaitement noyé encore dans les limbes du sommeil. Tout ce qui y perce sont les sensations que cette peau, ces lèvres, tracent sur ton épiderme, arrachant des frissons de plaisir à tout ton être. Il faut de longues minutes de ces contacts tendres et répétés avant que ton esprit ne se tire difficilement des limbes et que ta carcasse ne se décide à se mouvoir. Un peu. Le temps de se retourner vaguement, pris au piège d'un corps encore non identifié.
« ‘Morning »
La voix grave, vibrante, sonne comme un merveilleux ronronnement à ton oreille qui ne génère qu'un soupir d'aise. Il faudra de longues minutes encore avant que tu ne te décides à t'arracher aux bras de Morphée. Ou que celui-ci ne t'éjecte à coups de coup de pied au cul, plutôt.
T'as la tête des mauvais matins quand tu t'extirpes de la chambre en caleçon. Si t'es clairement plus pudique que tes colocs, t'as pris l'habitude, à force, de plus trop te formaliser d'un bout de peau apparent, même le tien. Alors c'est juste un boxer un peu moche à grosses fleurs qui couvre ta pudeur, et de grosses chaussettes de laine blanche que t'as à l'évidence pas quittées pour dormir qui protègent tes pieds du froid de ce pays de barbares. La tête encore dans des nuages cotonneux, tu te traînes jusqu'à la cuisine, ton porte-clé porte-bonheur entre les doigts. Oui tu l'as serré toute la nuit comme un doudou, comme toujours - à défaut d'avoir pu aussi enserrer ton énorme dragon.
-
La forme au sol réagit de même : t'as pas eu le réflexe de l'enjamber, toi, parce que tu l'as tout simplement pas vue.
-
Tu lèves une main en guise de salutation vague quand tu te rends compte qu'une autre personne est présente dans la cuisine. Aucune idée d'où sort le parfum du café, tu cherches la théière et le thé vert, évolues à tâtons, au radar, même, jusqu'à finalement te poser près de l'autre, les mains autour d'une tasse fumante sur le comptoir. Enfin seulement tu relèves un regard endormi entre tes mèches brunes désordonnées vers l'autre.
-
T'as le ton vague, lent, trèèèèès lent. Clairement, il va falloir un petit moment avant que tous tes neurones se décident à se mettre en action. Et le goût amer du thé porté à tes lèvres a vocation à ça, à l'évidence.
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» âge : 22 (14/07/2001)
» situation : Célibataire
» nature du sang : Sang-mêlé
» particularité : Métamorphomage
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★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
» gallions sous la cape : 417
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Lun 8 Avr 2024 - 12:23
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Dix secondes. Trois minutes. Cinq. Dix. La tasse au liquide fumant n’avait pas bougé d’un millimètre. Ses paupières, par contre, s’étaient progressivement rabattus sur ses iris changeantes. Morphée était entêté et Cameron, si épuisé… A la réflexion, il aurait bien profité encore un peu des draps de son hôte. De ses bras, aussi. Sa peau douce avait frémi sous ses doigts, sous ses lèvres. Ça l’avait ravi et brisé toute idée de repos. C’est malin ça.. Sa tête penchait dangereusement vers l’avant, avant qu’un sursaut ne le redresse droit comme un I, avant qu’une force lourde ne la tire vers l’arrière et que le curieux manège ne se reproduise. C’était un exploit que l’eau chaude ne se soit pas encore renversée sur ses cuisses. Ou pire. Il mit toute sa volonté absente dans l’ouverture d’un œil pour aviser ce bouton qu’il ne pouvait plus fermer, parce que disparut on-ne-sait-où et soupira. Il verrait ça demain. Aujourd’hui. Arf. Il ne savait plus. Il avait les batteries vides, Cam. Toute son énergie s’était épuisée la veille, dans les rires, les rencontres, le bruit, les lumières, le placard… Toutes ces stimulations, aussi folles que géniales, avaient eu raison de lui. S’il comptait sur le thé pour maintenir son âme à sa place, il doutait fort de son pouvoir pour le reste.
« Aïe ! »
L’arc-en-ciel sursauta et manqua de glisser de son piédestal : le plan de travail. Son crane rencontra le bois de la porte d’un placard, ce qui le fit pester mais bien moins que cette goutte qui vint tomber sur son torse. Plus de peur que de mal, cela dit. L’eau avait eu le temps de refroidir, à force. Il soupira longuement mais n’en perdit rien, puisqu’il l’essuya de la pulpe de son pouce avant de la porter à ses lèvres. En même temps, il se contorsionna pour observer la raison de tout ce remue-ménage.
Un poing fermé vint frotter le long de ses cils, histoire d’en chasser la fatigue tenance et de permettre à sa vision de discerner plus clairement la forme maladroite qui s’agitait au loin. L’homme-peluche ! Ou est-ce que c’était le Double ? Hm. Dur à dire. Il se concentra fort pour ne pas répondre à son signe avec la main qui tenait déjà la tasse, et se mit à sourire en le voyant s’approcher. A l’évidence, il était bien plus mal loti que lui.
Les mèches couleur châtain lui chatouillèrent doucement le nez, alors qu’il se penchait de tout son long sur le plan de travail en quête de …Ah ! Voilà. Il tira une tasse vide jusqu’à la main de l’asiatique et se redressa, son sourire toujours scotché aux lèvres. Les commissures de ses lèvres s’étaient mêmes étirées d’autant en plus en le voyant avancer à l’aveuglette. A son tour, il porta sa boisson à ses lèvres et l’a bu rapidement. Facile, puisqu’elle était affreusement froide maintenant.
« Bonjour la belle au bois dormant. » répondit-il avec sa voix grave, ayant visiblement oublié que faire racler sa gorge était une nécessité au " petit " matin.
L’œil ambré glissa sans honte sur le corps de l’endormie, avisant le caleçon old-school et les chaussettes douces -tenue qu’il identifia sans mal comme celle de son doudou d’un soir. Si ces dernières lui donnaient l’envie folle d’y toucher, texture oblige, il s’en abstint plutôt facilement. Selfcontrole ? Non. Impossible. Une chose plus intéressante s’était plutôt imposée à lui. Plus haut. Et il sourit de nouveau, plus fort encore. Y’avait des matins plus désagréables que ça…
« J’aurai pas dit non à une heure de plus au lit mais ton frère avait l’air de trouver que je gesticulais trop. J'étais sage, pourtant.» Il haussa les épaules par reflexe, pas coupable pour un sou. « T’avais l’air d’apprécier ça toi. C’est dommage. »
L’expression se fit tout de suite plus mutine, bien que dissimulée par la tasse presque vide.
« Les baisers au p’tit matin, y’a rien de mieux. T’es pas d’accord ? »
Il reposa la tasse à ses côtés avant de joindre ses mains au-dessus de sa tête et de s’étirer de tout son long.
Dix secondes. Trois minutes. Cinq. Dix. La tasse au liquide fumant n’avait pas bougé d’un millimètre. Ses paupières, par contre, s’étaient progressivement rabattus sur ses iris changeantes. Morphée était entêté et Cameron, si épuisé… A la réflexion, il aurait bien profité encore un peu des draps de son hôte. De ses bras, aussi. Sa peau douce avait frémi sous ses doigts, sous ses lèvres. Ça l’avait ravi et brisé toute idée de repos. C’est malin ça.. Sa tête penchait dangereusement vers l’avant, avant qu’un sursaut ne le redresse droit comme un I, avant qu’une force lourde ne la tire vers l’arrière et que le curieux manège ne se reproduise. C’était un exploit que l’eau chaude ne se soit pas encore renversée sur ses cuisses. Ou pire. Il mit toute sa volonté absente dans l’ouverture d’un œil pour aviser ce bouton qu’il ne pouvait plus fermer, parce que disparut on-ne-sait-où et soupira. Il verrait ça demain. Aujourd’hui. Arf. Il ne savait plus. Il avait les batteries vides, Cam. Toute son énergie s’était épuisée la veille, dans les rires, les rencontres, le bruit, les lumières, le placard… Toutes ces stimulations, aussi folles que géniales, avaient eu raison de lui. S’il comptait sur le thé pour maintenir son âme à sa place, il doutait fort de son pouvoir pour le reste.
« Aïe ! »
L’arc-en-ciel sursauta et manqua de glisser de son piédestal : le plan de travail. Son crane rencontra le bois de la porte d’un placard, ce qui le fit pester mais bien moins que cette goutte qui vint tomber sur son torse. Plus de peur que de mal, cela dit. L’eau avait eu le temps de refroidir, à force. Il soupira longuement mais n’en perdit rien, puisqu’il l’essuya de la pulpe de son pouce avant de la porter à ses lèvres. En même temps, il se contorsionna pour observer la raison de tout ce remue-ménage.
Un poing fermé vint frotter le long de ses cils, histoire d’en chasser la fatigue tenance et de permettre à sa vision de discerner plus clairement la forme maladroite qui s’agitait au loin. L’homme-peluche ! Ou est-ce que c’était le Double ? Hm. Dur à dire. Il se concentra fort pour ne pas répondre à son signe avec la main qui tenait déjà la tasse, et se mit à sourire en le voyant s’approcher. A l’évidence, il était bien plus mal loti que lui.
Les mèches couleur châtain lui chatouillèrent doucement le nez, alors qu’il se penchait de tout son long sur le plan de travail en quête de …Ah ! Voilà. Il tira une tasse vide jusqu’à la main de l’asiatique et se redressa, son sourire toujours scotché aux lèvres. Les commissures de ses lèvres s’étaient mêmes étirées d’autant en plus en le voyant avancer à l’aveuglette. A son tour, il porta sa boisson à ses lèvres et l’a bu rapidement. Facile, puisqu’elle était affreusement froide maintenant.
« Bonjour la belle au bois dormant. » répondit-il avec sa voix grave, ayant visiblement oublié que faire racler sa gorge était une nécessité au " petit " matin.
L’œil ambré glissa sans honte sur le corps de l’endormie, avisant le caleçon old-school et les chaussettes douces -tenue qu’il identifia sans mal comme celle de son doudou d’un soir. Si ces dernières lui donnaient l’envie folle d’y toucher, texture oblige, il s’en abstint plutôt facilement. Selfcontrole ? Non. Impossible. Une chose plus intéressante s’était plutôt imposée à lui. Plus haut. Et il sourit de nouveau, plus fort encore. Y’avait des matins plus désagréables que ça…
« J’aurai pas dit non à une heure de plus au lit mais ton frère avait l’air de trouver que je gesticulais trop. J'étais sage, pourtant.» Il haussa les épaules par reflexe, pas coupable pour un sou. « T’avais l’air d’apprécier ça toi. C’est dommage. »
L’expression se fit tout de suite plus mutine, bien que dissimulée par la tasse presque vide.
« Les baisers au p’tit matin, y’a rien de mieux. T’es pas d’accord ? »
Il reposa la tasse à ses côtés avant de joindre ses mains au-dessus de sa tête et de s’étirer de tout son long.
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Lun 29 Avr 2024 - 15:14
Y a pas que ton choc contre la forme endormie au sol : un bong caractéristique signale qu'un autre a heurté quelque chose de plus solide qu'un convive avachi. Ca s'arrête à la limite de ton esprit, pourtant, embrumé entre les excuses qui fusent, maladroites, et la tentative de gagner la cuisine sans nouvel accroc, effort ultime pour un début de journée bien trop matinal pour toi.
Une tasse apparaît près de toi comme par magie, et toute ta concentration est mise en oeuvre pour parvenir à te servir un thé sans créer une catastrophe. A côté de toi, une voix grave retentit, générant un frisson agréable le long de ton échine.
« Bonjour la belle au bois dormant. »
La belle au bois dormant ? Si t'étais un tout petit peu plus réveillé, tu chercherais probablement autour de toi la personne ainsi dénommée, mais à cet instant, t'es tellement au radar que tout ce que tu retiens c'est "bonjour" et le son grave qui t'enveloppe de douceur. Les mains en coupe autour de ta tasse toute chaude après en avoir avalé une première gorgée salvatrice, tu l'écoutes avec un silence presque religieux. C'est que cette "musique" sonne vraiment des plus agréablement à tes oreilles.
« J’aurais pas dit non à une heure de plus au lit mais ton frère avait l’air de trouver que je gesticulais trop. J'étais sage, pourtant. T’avais l’air d’apprécier ça toi. C’est dommage. »
Réalisation subite donc : ce n'était pas dans ton rêve, ce contact si doux, ce baiser sur ta peau, le frisson de plaisir pas même encore éveillé. C'était lui, ce beau garçon qui avait élu domicile sous ton ao dai la veille déjà et que t'avais enjoint à gagner un vrai lit pour finir la nuit. Si la démarche était à l'origine complètement anodine, tu mentirais si tu disais que tu n'appréciais pas la tournure des choses.
« Les baisers au p’tit matin, y’a rien de mieux. T’es pas d’accord ? »
-Han siiiii... tu geindrais presque, c'est pas comme si t'en avais beaucoup maintenant que Wyatt était en Roumanie. Mais mon doudou dragon est pas encore capable de ça et y a rarement quelqu'un d'autre dans mon lit...
Calimero, va. L'autre s'étire comme un chat, et ton regard se voit attiré par le torse nu et les bijoux brillant qui y scintillent. Difficile à dire ce qui accapare réellement ton oeil cela dit... Toujours est-il que tu noies (un peu) ton intérêt dans une nouvelle gorgée de thé amer.
-T'as bien dormi quand même ?
Question posée avec toute l'amabilité du monde. Le sommeil, c'est important. Toi, à l'évidence, ce doudou improvisé t'as parfaitement bien convenu et t'es bien d'accord avec lui : t'y serais bien resté une heure ou deux de plus...
Une tasse apparaît près de toi comme par magie, et toute ta concentration est mise en oeuvre pour parvenir à te servir un thé sans créer une catastrophe. A côté de toi, une voix grave retentit, générant un frisson agréable le long de ton échine.
« Bonjour la belle au bois dormant. »
La belle au bois dormant ? Si t'étais un tout petit peu plus réveillé, tu chercherais probablement autour de toi la personne ainsi dénommée, mais à cet instant, t'es tellement au radar que tout ce que tu retiens c'est "bonjour" et le son grave qui t'enveloppe de douceur. Les mains en coupe autour de ta tasse toute chaude après en avoir avalé une première gorgée salvatrice, tu l'écoutes avec un silence presque religieux. C'est que cette "musique" sonne vraiment des plus agréablement à tes oreilles.
« J’aurais pas dit non à une heure de plus au lit mais ton frère avait l’air de trouver que je gesticulais trop. J'étais sage, pourtant. T’avais l’air d’apprécier ça toi. C’est dommage. »
Réalisation subite donc : ce n'était pas dans ton rêve, ce contact si doux, ce baiser sur ta peau, le frisson de plaisir pas même encore éveillé. C'était lui, ce beau garçon qui avait élu domicile sous ton ao dai la veille déjà et que t'avais enjoint à gagner un vrai lit pour finir la nuit. Si la démarche était à l'origine complètement anodine, tu mentirais si tu disais que tu n'appréciais pas la tournure des choses.
« Les baisers au p’tit matin, y’a rien de mieux. T’es pas d’accord ? »
-
Calimero, va. L'autre s'étire comme un chat, et ton regard se voit attiré par le torse nu et les bijoux brillant qui y scintillent. Difficile à dire ce qui accapare réellement ton oeil cela dit... Toujours est-il que tu noies (un peu) ton intérêt dans une nouvelle gorgée de thé amer.
-
Question posée avec toute l'amabilité du monde. Le sommeil, c'est important. Toi, à l'évidence, ce doudou improvisé t'as parfaitement bien convenu et t'es bien d'accord avec lui : t'y serais bien resté une heure ou deux de plus...
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» situation : Célibataire
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» particularité : Métamorphomage
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★ Hypersensibilité
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Lun 6 Mai 2024 - 14:42
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cameron avait avancé jusqu’à la cuisine en se fiant à son odorat, dès l’instant où son nez avait humé le parfum du café. Il s’était froncé d’ailleurs, outré d’être ainsi agressé de bon matin. Il préférait mille fois les effluves florales de certaines préparations séchées ou même l’odeur gourmande d’un bon chocolat chaud. Petit plus non négligeable si deux guimauves trônaient au-dessus de sa tasse. Meh. Son dévolution s’était tout simplement porté sur un sachet de thé pioché dans une boîte horriblement éventrée. Le coupable avait déchiré le mauvais côté du carton, en dépit des petits pointillés préalablement dessinés sur le côté droit. C’était affreux. Horrible. Malveillant. Ses doigts lui avaient piqués si fort lorsqu’il s’était servi qu’il avait même cru s’en être coupé la pulpe. Non. Il était juste… Lui. Heureusement, Luan attira son attention. Il n’avait eu de cesse de détailler les moindres faits et gestes, sitôt sa présence remarquée dans la pièce. Les prunelles sombres, quoique délicatement éclaircies par l’éveil, décortiquaient méticuleusement les mimiques, décryptaient les intentions quoiqu’il eut été donné au premier venu de comprendre ce qu’il était venu chercher. Ses lèvres ne tardèrent pas à se tordre en une courbe légère, s’incurvant un peu plus à son approche. Il disposa devant sa main hasardeuse une tasse proche et suivi chacune de ses actions, de peur de le voir renverser quelque chose sur le sol collant ou pire, se brûler.
Il le salut l’asiatique, avec des mots que l’arc-en-ciel était bien incapable de répéter. Ce n’était pourtant pas faute de vouloir s’y essayer. L’exercice avait l’air amusant et il aimait apprendre. Trop. Son esprit s’embrouillait d’un rien et pourtant, il cherchait constamment à se remplir. Il avait même pris soin de poser son regard sur ses lèvres pour en suivre le mouvement, mais aussi en apprécier le contour. L’art de joindre l’utile à l’agréable.
Il fit un bout de conversation, oubliant que sa propre voix pouvait écorcher l’oreille inhabituée et agacer toute personne emmitouflée dans le sommeil. Heureusement, son hôte accrocha les wagons. Mieux que ça, il partageait son point de vue et parlait dragon ET doudou. Que demandait le peuple ?
“Tu dors avec un dragon ? C’est trop bien ! T’as d’autres peluches ? Elles sont rangées où ? Tu me les montres dis ? J’ai rien vu hier soir ! En même temps, j’étais plus capable de voir grand chose et -Aïe!” L’excitation était montée trop vite pour qu’il ne parvienne à la juguler, surtout pas si tôt dans la journée, et il avait fini par se renverser son thé sur l’index. Il posa la tasse rapidement, secoua son doigt vainement avant de le porter à sa bouche pour en atténuer la morsure. Au moins, ça avait eu le mérite d’interrompre sa diarrhée verbale. Il culpabilisait même un peu, plus que conscient que son tempérament pouvait paraître étrange ou repoussant. L’éclat du métamorphomage s’atténua un peu, avant de revenir plus vibrant encore. C’était que s’étirer lui avait fait un bien monstrueux et ça, au p’tit matin, y’avait rien de mieux. Quoique ? Noooon. Il ne pouvait pas. Luan n’avait pas fini sa boisson et avec sa maladresse, il se brûlerait encore en voulant le débarrasser de sa précieuse tasse. Pas de câlin du matin donc. Tant pis… Il avait l’air doué pour ça pourtant. Un vrai nounours! Frustrant…
“Hein ?” Zut, il avait oublié d’écouter. La bouche se tordit sur le côté et il fit de son mieux pour rembobiner. Entendre, ça, y’avait pas de problème. Il était presque sûr de l’avoir fait, mais comme son attention était tournée ailleurs, il n’avait rien enregistré. Mince de mince de…
“ Oui ! Je veux dire, oui. J’ai vachement bien dormi. J’adore dormir avec quelqu’un. Même l’été ! Mais on arrête pas de me dire que c’est nul parce que ça tient trop chaud. Ils ont qu’à dormir tout nu aussi. C’est dommage de se priver de câlin pour une raison toute bête comme ça, tu crois pas ?”L’espoir au fond des yeux, il semblait prier pour entendre un oui. Il était toujours bon d’avoir des alliés !
“ Je peux te faire un bisou ? Ca chasse la fatigue. C’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui me l’a dit ! ” Cameron et l’art de balancer tout ce qui lui passait par la tête. Il faisait attention normalement, prenait de plus en plus de pincettes mais… Pas là. Il était trop fatigué pour se concentrer autant. “Ou je peux te servir du thé si tu préfères ? Y’a des sachets à la pêche. C’est vachement bon aussi.”
Il le salut l’asiatique, avec des mots que l’arc-en-ciel était bien incapable de répéter. Ce n’était pourtant pas faute de vouloir s’y essayer. L’exercice avait l’air amusant et il aimait apprendre. Trop. Son esprit s’embrouillait d’un rien et pourtant, il cherchait constamment à se remplir. Il avait même pris soin de poser son regard sur ses lèvres pour en suivre le mouvement, mais aussi en apprécier le contour. L’art de joindre l’utile à l’agréable.
Il fit un bout de conversation, oubliant que sa propre voix pouvait écorcher l’oreille inhabituée et agacer toute personne emmitouflée dans le sommeil. Heureusement, son hôte accrocha les wagons. Mieux que ça, il partageait son point de vue et parlait dragon ET doudou. Que demandait le peuple ?
“Tu dors avec un dragon ? C’est trop bien ! T’as d’autres peluches ? Elles sont rangées où ? Tu me les montres dis ? J’ai rien vu hier soir ! En même temps, j’étais plus capable de voir grand chose et -Aïe!” L’excitation était montée trop vite pour qu’il ne parvienne à la juguler, surtout pas si tôt dans la journée, et il avait fini par se renverser son thé sur l’index. Il posa la tasse rapidement, secoua son doigt vainement avant de le porter à sa bouche pour en atténuer la morsure. Au moins, ça avait eu le mérite d’interrompre sa diarrhée verbale. Il culpabilisait même un peu, plus que conscient que son tempérament pouvait paraître étrange ou repoussant. L’éclat du métamorphomage s’atténua un peu, avant de revenir plus vibrant encore. C’était que s’étirer lui avait fait un bien monstrueux et ça, au p’tit matin, y’avait rien de mieux. Quoique ? Noooon. Il ne pouvait pas. Luan n’avait pas fini sa boisson et avec sa maladresse, il se brûlerait encore en voulant le débarrasser de sa précieuse tasse. Pas de câlin du matin donc. Tant pis… Il avait l’air doué pour ça pourtant. Un vrai nounours! Frustrant…
“Hein ?” Zut, il avait oublié d’écouter. La bouche se tordit sur le côté et il fit de son mieux pour rembobiner. Entendre, ça, y’avait pas de problème. Il était presque sûr de l’avoir fait, mais comme son attention était tournée ailleurs, il n’avait rien enregistré. Mince de mince de…
“ Oui ! Je veux dire, oui. J’ai vachement bien dormi. J’adore dormir avec quelqu’un. Même l’été ! Mais on arrête pas de me dire que c’est nul parce que ça tient trop chaud. Ils ont qu’à dormir tout nu aussi. C’est dommage de se priver de câlin pour une raison toute bête comme ça, tu crois pas ?”L’espoir au fond des yeux, il semblait prier pour entendre un oui. Il était toujours bon d’avoir des alliés !
“ Je peux te faire un bisou ? Ca chasse la fatigue. C’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui me l’a dit ! ” Cameron et l’art de balancer tout ce qui lui passait par la tête. Il faisait attention normalement, prenait de plus en plus de pincettes mais… Pas là. Il était trop fatigué pour se concentrer autant. “Ou je peux te servir du thé si tu préfères ? Y’a des sachets à la pêche. C’est vachement bon aussi.”
- Luan NguyenADMIN 🐉 Mushu's lover
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» âge : 21 ans (24/12/2002)
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Mer 22 Mai 2024 - 12:48
Es-tu fautif de cette boîte outrageusement éventrée ? Sans doute, c'est surtout toi qui bois du thé ici. En as-tu souvenir ? Absolument pas, et certainement pas à cet instant où ton esprit peine à revenir parmi les vivants. Enfin le monde éveillé. Mais la voix qui résonne tout près de toi s'efforce à y parvenir, et il faut dire que ces tonalités graves, suaves, ont le don de résonner délicieusement à ton oreille. Tu ronronnerais presque, là, juste pour entendre encore un bon ces douces vibrations.
Et puis hé ! La mention d'un doudou dragon éveille autant d'émerveillement chez ton camarade qu'elle en a suscité chez toi à sa réception - et toujours autant chaque fois que tu viens t'en saisir pour le serrer contre toi d'ailleurs.
“Tu dors avec un dragon ? C’est trop bien ! T’as d’autres peluches ? Elles sont rangées où ? Tu me les montres dis ? J’ai rien vu hier soir ! En même temps, j’étais plus capable de voir grand chose et -Aïe!”
-Ca va ? demandes-tu aussitôt par réflexe face au choc et à l'exclamation de douleur de l'autre asiatique. Son engouement pour tes peluches t'arrache peu à peu aux limbes du sommeil et tu crèves d'envie de retourner l'appart pour aller sortir tous tes dragons - quoi que la majorité soient figurines de résine et non effigies pleines de fourrure.
-Promis, dès que la chambre est libre. Là, ils sont honteusement rangés dans le placard, fallait laisser la place pour dormir...
Ce propos serait écrit dans un sms, un smiley qui pleure l'aurait accompagné, assurément. Ca t'a fendu le coeur de laisser ton gros dragon tout seul cette nuit, mais... Admettons-le, t'as pas trop perdu au change, n'est-ce pas ?
“Hein ?”
-Hein quoi ?
Est-ce que tu as toi-même perdu le fil de ce que vous disiez il y a une seconde ? Absolument. La faute à l'éclat changeant du jeune homme près de toi. Comme t'es pas très réveillé, t'es pas très bien sûr, mais est-ce que ses cheveux ont toujours été de la même couleur ?
“Oui ! Je veux dire, oui. J’ai vachement bien dormi. J’adore dormir avec quelqu’un. Même l’été ! Mais on arrête pas de me dire que c’est nul parce que ça tient trop chaud. Ils ont qu’à dormir tout nu aussi. C’est dommage de se priver de câlin pour une raison toute bête comme ça, tu crois pas ?”
-Mais comment on fait pour avoir trop chaud dans ce pays ?
Tu geins presque, toi qui as toujours froid. D'ailleurs, t'as pas vraiment pu fouiller pour récupérer des affaires, et tes mains autour de ton thé brûlant peinent à suffire à te maintenir au chaud. Est-ce que t'as la chair de poule ? Oui, parfaitement. Et à la question qui suit, tu n'as qu'une réponse toute naturelle et étrangement innocente à apporter.
“Je peux te faire un bisou ? Ca chasse la fatigue. C’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui me l’a dit ! ”
-Bah oui, si tu veux !
Qui refuserait un bisou matinal ? Ok, venant d'un type que t'as vraiment vu pour la première fois la veille, peut-être que la plupart des gens seraient pas aussi faciles à chopper que toi mais... Mais tu vois pas le mal. Vraiment pas. Les bisous, c'est chouette. Les câlins aussi. Et toi t'as absolument rien contre un peu de douceur, peu importe ce qui se passe après.
“Ou je peux te servir du thé si tu préfères ? Y’a des sachets à la pêche. C’est vachement bon aussi.”
-C'est vrai , réponds-tu avec un naturel désarmant quoi que l'écart entre ces deux propos soit immense. Mais je veux bien un bisou quand même, tu sais ?
D'ailleurs, tu t'es un petit peu rapproché. Faut croire que cette perspective-là aide vachement mieux que le thé à te réveiller...
Et puis hé ! La mention d'un doudou dragon éveille autant d'émerveillement chez ton camarade qu'elle en a suscité chez toi à sa réception - et toujours autant chaque fois que tu viens t'en saisir pour le serrer contre toi d'ailleurs.
“Tu dors avec un dragon ? C’est trop bien ! T’as d’autres peluches ? Elles sont rangées où ? Tu me les montres dis ? J’ai rien vu hier soir ! En même temps, j’étais plus capable de voir grand chose et -Aïe!”
-
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Ce propos serait écrit dans un sms, un smiley qui pleure l'aurait accompagné, assurément. Ca t'a fendu le coeur de laisser ton gros dragon tout seul cette nuit, mais... Admettons-le, t'as pas trop perdu au change, n'est-ce pas ?
“Hein ?”
-
Est-ce que tu as toi-même perdu le fil de ce que vous disiez il y a une seconde ? Absolument. La faute à l'éclat changeant du jeune homme près de toi. Comme t'es pas très réveillé, t'es pas très bien sûr, mais est-ce que ses cheveux ont toujours été de la même couleur ?
“Oui ! Je veux dire, oui. J’ai vachement bien dormi. J’adore dormir avec quelqu’un. Même l’été ! Mais on arrête pas de me dire que c’est nul parce que ça tient trop chaud. Ils ont qu’à dormir tout nu aussi. C’est dommage de se priver de câlin pour une raison toute bête comme ça, tu crois pas ?”
-
Tu geins presque, toi qui as toujours froid. D'ailleurs, t'as pas vraiment pu fouiller pour récupérer des affaires, et tes mains autour de ton thé brûlant peinent à suffire à te maintenir au chaud. Est-ce que t'as la chair de poule ? Oui, parfaitement. Et à la question qui suit, tu n'as qu'une réponse toute naturelle et étrangement innocente à apporter.
“Je peux te faire un bisou ? Ca chasse la fatigue. C’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui me l’a dit ! ”
-
Qui refuserait un bisou matinal ? Ok, venant d'un type que t'as vraiment vu pour la première fois la veille, peut-être que la plupart des gens seraient pas aussi faciles à chopper que toi mais... Mais tu vois pas le mal. Vraiment pas. Les bisous, c'est chouette. Les câlins aussi. Et toi t'as absolument rien contre un peu de douceur, peu importe ce qui se passe après.
“Ou je peux te servir du thé si tu préfères ? Y’a des sachets à la pêche. C’est vachement bon aussi.”
-
D'ailleurs, tu t'es un petit peu rapproché. Faut croire que cette perspective-là aide vachement mieux que le thé à te réveiller...
- Cameron DullahanRainbow ✨
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» situation : Célibataire
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Lun 27 Mai 2024 - 17:03
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il était tombé sur la tête ma parole ! Ah. Non. C’était quoi déjà l’expression ? Cameron avait beau se creuser la cervelle, rien ne lui venait. En même temps, cette dernière n’était pas loin de surchauffer. Preuve en est : son incroyable diarrhée verbale. Dire qu’il n’avait pas pensé à prendre ses vitamines avec lui ! Un mal pour un bien, vous dira la pauvre âme comateuse allongée plus loin sur le sol. Déjà que ça ne devait pas être bien confortable, si en plus il la martelait de sa voix… Au moins, elle était compréhensible. Combien de fois les parents Barghest lui avait demandé, le plus aimablement du monde, d’attendre une bonne heure après son réveil avant de s’essayer à communiquer ? Trop pour qu’il ne puisse les compter. Il s’y était essayé pourtant ! Intelligible mais sifflée à vive allure, ses pauvres méninges avaient bien du mal à la suivre. Ou peut-être était-ce l’inverse ? Quoiqu’il en soit, il en avait des choses à dire et semblait particulièrement excité à cette idée. Il l’était même à tel point qu’il se renversa un peu de thé sur l’index. Aïe ! Le doigt fut soigné par un suçotement méticuleux qui l’empêcha, de toute évidence, de répondre correctement à la question du beau brun. Il se contenta d’hocher la tête, le mouvement devenant bien plus vif à la mention de la chambre.
« Honteusement ? Mais n’importe quoi ! C’est trop cool je trouve. Dommage de devoir attendre… »
Ses pigments capricieux se décolorèrent d’un ton ou deux tandis que sa bouille enjouée se fit boudeuse. Il comprenait bien la nécessité d’un rangement qualitatif mais tout de même ! Ça lui briserait presque le cœur. Loin d’être insensible, l’arc-en-ciel semblait partager sans mal la peine de son doudou de fortune. Pris dans la folie des émotions, il perdit le fil de la conversation.
« Quoi hein quoi ? »
Il attendit un peu. Treize secondes pour être exact, et se mit à rire le plus naturellement du monde. C’était la première fois qu’il rencontrait quelqu’un d’aussi distrait que lui. A jeun. C’était plutôt amusant. L’illumination le toucha finalement et il espéra répondre dans le mille à la question.
« T’es un frileux ? » Question bête. Le souvenirs de ses jambes s’emmêlant aux siennes lui revint en mémoire et avec, la douce sensation des chaussettes portées. Personne ne dormait en chaussette, hormis les plus gelés de la Terre. Une minute papillon ! Les petits frissons qu’il percevait là, ce serait pas à cause du froid ? Il n’y réfléchit pas plus et posa ses paumes le long de ses bras. Il frictionna la peau tout en veillant à ne pas le remuer de trop et commettre une autre catastrophe signée Dullahan.
« Bah oui, si tu veux ! » Les lèvres remontèrent si fort sur son visage que deux petites fossettes vinrent se creuser dans ses joues. Cette réponse, aussi improbable que sa propre question, l’avait mis en joie et il ne lui fallut pas plus d’une seconde pour que son buste ne vienne rencontrer le sien. Il le regretta une petite seconde en sentant la tasse chaude contre son épiderme mais refusa de bouger d’un iota. En une seconde à peine, il s’y était habitué. Juste le temps nécessaire à son cerveau étrange de jeter à la figure de l’asiatique une toute autre proposition. Crétin ! Pensa-t-il haut et fort. Puis là, ce fut la montagne russe. Il fut affreusement déçu que son offre de thé à la pêche soit acceptée, et pâlit de plus belle. Chevelure. Pupilles. Taches de rousseur. Tout y passa. Sa trop grande sensibilité et le manque de sommeil, ça ne faisait clairement pas bon ménage. Puis il bondit de joie -encore- et s’empara des teintes chaudes du soleil. Il noua ses bras au cou de son hôte et déposa un tendre baiser sur sa bouche.
« Tu sens le thé vert ! » marmonna-t-il contre ses lèvres, peu enclin à l’idée de s’en éloigner. Peut-être plus tard, quand une énième mouche le piquera.
« Honteusement ? Mais n’importe quoi ! C’est trop cool je trouve. Dommage de devoir attendre… »
Ses pigments capricieux se décolorèrent d’un ton ou deux tandis que sa bouille enjouée se fit boudeuse. Il comprenait bien la nécessité d’un rangement qualitatif mais tout de même ! Ça lui briserait presque le cœur. Loin d’être insensible, l’arc-en-ciel semblait partager sans mal la peine de son doudou de fortune. Pris dans la folie des émotions, il perdit le fil de la conversation.
« Quoi hein quoi ? »
Il attendit un peu. Treize secondes pour être exact, et se mit à rire le plus naturellement du monde. C’était la première fois qu’il rencontrait quelqu’un d’aussi distrait que lui. A jeun. C’était plutôt amusant. L’illumination le toucha finalement et il espéra répondre dans le mille à la question.
« T’es un frileux ? » Question bête. Le souvenirs de ses jambes s’emmêlant aux siennes lui revint en mémoire et avec, la douce sensation des chaussettes portées. Personne ne dormait en chaussette, hormis les plus gelés de la Terre. Une minute papillon ! Les petits frissons qu’il percevait là, ce serait pas à cause du froid ? Il n’y réfléchit pas plus et posa ses paumes le long de ses bras. Il frictionna la peau tout en veillant à ne pas le remuer de trop et commettre une autre catastrophe signée Dullahan.
« Bah oui, si tu veux ! » Les lèvres remontèrent si fort sur son visage que deux petites fossettes vinrent se creuser dans ses joues. Cette réponse, aussi improbable que sa propre question, l’avait mis en joie et il ne lui fallut pas plus d’une seconde pour que son buste ne vienne rencontrer le sien. Il le regretta une petite seconde en sentant la tasse chaude contre son épiderme mais refusa de bouger d’un iota. En une seconde à peine, il s’y était habitué. Juste le temps nécessaire à son cerveau étrange de jeter à la figure de l’asiatique une toute autre proposition. Crétin ! Pensa-t-il haut et fort. Puis là, ce fut la montagne russe. Il fut affreusement déçu que son offre de thé à la pêche soit acceptée, et pâlit de plus belle. Chevelure. Pupilles. Taches de rousseur. Tout y passa. Sa trop grande sensibilité et le manque de sommeil, ça ne faisait clairement pas bon ménage. Puis il bondit de joie -encore- et s’empara des teintes chaudes du soleil. Il noua ses bras au cou de son hôte et déposa un tendre baiser sur sa bouche.
« Tu sens le thé vert ! » marmonna-t-il contre ses lèvres, peu enclin à l’idée de s’en éloigner. Peut-être plus tard, quand une énième mouche le piquera.
- Luan NguyenADMIN 🐉 Mushu's lover
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» âge : 21 ans (24/12/2002)
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Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Sam 15 Juin 2024 - 18:33
Est-ce que tu te rends compte que plus vous discutez, plus vous vous enflammez, et plus vous dérangez le pauvre erre qui tente désespérément de grappiller un peu de sommeil à même le sol ? Pas encore. Non pour l'heure, c'est vers l'autre asiatique que toute ton attention reste tournée. Faut dire qu'entre ses réactions aussi disparates que les tiennes et sa beauté, t'as vraiment pas de raison de détourner le regard.
Aïe, le thé goutte sur l'index et tu grimaces tout autant, conscient de la douleur de la brûlure. Le temps que ton esprit encore embrumé songe à la pierre de feu qui pendouille à ton porte-clé à présent multiple, la conversation a déjà dévié. Toi t'es en train de te demander si t'as bien laissé Mushu, Crocmou et tes deux pierres rouge et or avec ton pantalon, et tu retournerais presque à la chambre pour aller vérifier, t'assurer de les retrouver, si ton frère y dormait pas encore. Tu te mords la lèvre. Tu vas pas aller le réveiller, clairement, mais c'est pas l'envie qui manque de retourner la pièce pour retrouver ton précieux. Et sortir ta peluche géante du placard. Mention qui reporte ton attention sur Cameron, donc.
« Honteusement ? Mais n’importe quoi ! C’est trop cool je trouve. Dommage de devoir attendre… »
-Mais oui c'est trop cool ! J'aurais préféré ne pas devoir le ranger, il est super doux en plus !
Puis c'est Wyatt ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) qui te l'a offert, alors forcément, tu l'adores d'autant plus. Et voilà que vous perdez le fil de la conversation. L'un comme l'autre.
« Quoi hein quoi ? »
-...
Perdu. T'es complètement perdu. Tu sais plus ce qu'il disait, et apparemment, il sait pas non plus. Machinalement, tu te grattes un peu le cuir chevelu, cherchant désespérément à raccrocher des wagons partis trop loin. Jusqu'à ce que le rire de ton interlocuteur ne retentisse et que le tien ne l'accompagne bientôt. Pas susceptible pour un sou, et de toute façon complètement à côté de la plaque, tu ris de bon coeur, avant de grimacer face au grognement de l'invité dérangé par vos éclats de voix. Oups...
« T’es un frileux ? »
T'as pas le temps de répondre que des bras vigoureux viennent frictionner ta peau. Ooooooh... Tu ronronnerais presque, là, tout contre lui. A vrai dire, t'es pas loin de te lover dans ses bras pour retrouver un peu de chaleur, quand tu réponds à la question posée - il y a combien de temps au juste ? - concernant la possibilité d'un baiser. C'est cool les bisous et les câlins, c'est ce que tu répétais à Noël à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et t'as clairement pas changé d'avis, alors forcément que tu lui réponds oui ! Bon, tu te perds un peu dans tes réponses, et la tasse chaude entre vous t'embête plus qu'autre chose si bien que tu baisses le nez pour la repousser sur le plan de travail un peu plus loin avant de chercher à nouveau le contact du corps chaud contre le tien. Dont tu peines à comprendre les changements de pigmentation, faute de savoir les décoder encore, mais que tu observes fasciné. Les teintes pâles s'effacèrent pour laisser place à un blond doré avant que les lèvres ne viennent se poser contre les tiennes et tu les accueilles avec un plaisir non dissimulé. Mieux encore, tu colles davantage ton torse contre le sien, cherchant clairement sa chaleur, et glisse les bras dans son dos comme si tu craignais de le voir s'éloigner.
« Tu sens le thé vert ! »
-Bah normal, je viens d'en boire. Et toi aussi ! Quoi que attends, faut que je re-goûte...
Piètre excuse pour venir chercher un second baiser, oui. Mais aucun de vous deux ne va s'en formaliser, n'est-ce pas ?
Aïe, le thé goutte sur l'index et tu grimaces tout autant, conscient de la douleur de la brûlure. Le temps que ton esprit encore embrumé songe à la pierre de feu qui pendouille à ton porte-clé à présent multiple, la conversation a déjà dévié. Toi t'es en train de te demander si t'as bien laissé Mushu, Crocmou et tes deux pierres rouge et or avec ton pantalon, et tu retournerais presque à la chambre pour aller vérifier, t'assurer de les retrouver, si ton frère y dormait pas encore. Tu te mords la lèvre. Tu vas pas aller le réveiller, clairement, mais c'est pas l'envie qui manque de retourner la pièce pour retrouver ton précieux. Et sortir ta peluche géante du placard. Mention qui reporte ton attention sur Cameron, donc.
« Honteusement ? Mais n’importe quoi ! C’est trop cool je trouve. Dommage de devoir attendre… »
-
Puis c'est Wyatt ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) qui te l'a offert, alors forcément, tu l'adores d'autant plus. Et voilà que vous perdez le fil de la conversation. L'un comme l'autre.
« Quoi hein quoi ? »
-
Perdu. T'es complètement perdu. Tu sais plus ce qu'il disait, et apparemment, il sait pas non plus. Machinalement, tu te grattes un peu le cuir chevelu, cherchant désespérément à raccrocher des wagons partis trop loin. Jusqu'à ce que le rire de ton interlocuteur ne retentisse et que le tien ne l'accompagne bientôt. Pas susceptible pour un sou, et de toute façon complètement à côté de la plaque, tu ris de bon coeur, avant de grimacer face au grognement de l'invité dérangé par vos éclats de voix. Oups...
« T’es un frileux ? »
T'as pas le temps de répondre que des bras vigoureux viennent frictionner ta peau. Ooooooh... Tu ronronnerais presque, là, tout contre lui. A vrai dire, t'es pas loin de te lover dans ses bras pour retrouver un peu de chaleur, quand tu réponds à la question posée - il y a combien de temps au juste ? - concernant la possibilité d'un baiser. C'est cool les bisous et les câlins, c'est ce que tu répétais à Noël à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et t'as clairement pas changé d'avis, alors forcément que tu lui réponds oui ! Bon, tu te perds un peu dans tes réponses, et la tasse chaude entre vous t'embête plus qu'autre chose si bien que tu baisses le nez pour la repousser sur le plan de travail un peu plus loin avant de chercher à nouveau le contact du corps chaud contre le tien. Dont tu peines à comprendre les changements de pigmentation, faute de savoir les décoder encore, mais que tu observes fasciné. Les teintes pâles s'effacèrent pour laisser place à un blond doré avant que les lèvres ne viennent se poser contre les tiennes et tu les accueilles avec un plaisir non dissimulé. Mieux encore, tu colles davantage ton torse contre le sien, cherchant clairement sa chaleur, et glisse les bras dans son dos comme si tu craignais de le voir s'éloigner.
« Tu sens le thé vert ! »
-
Piètre excuse pour venir chercher un second baiser, oui. Mais aucun de vous deux ne va s'en formaliser, n'est-ce pas ?
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Ven 21 Juin 2024 - 16:21
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Luan lui paraissait être unique en son genre. Il adorait ça, l’arc-en-ciel. Lui qui était bien incapable de se fondre dans le moule de la société ne pouvait qu’apprécier le caractère tout spécifique de son hôte. Mignon, qui plus est. Il avait bien du mal à suivre le fil de la conversation, ses pensées sur-vitaminées l’entrainant d’un sujet à l’autre sans qu’elles ne daignent s’y poser réellement. Il y avait une chance sur deux pour qu’ils parviennent à s’entendre, l’un n’était vraisemblablement pas du matin et l’autre souffrant d’agitation aigue.
Heureusement, ça matchait. Plutôt bien même. Plus ils échangeaient entre eux et plus ses lèvres s’étiraient. Il souriait de bon cœur Cameron et riait sans se retenir, oubliant plus d’une fois la présence d’un convive endormie à même le sol. Seuls ses grognements parvenaient à lui rappeler son existence. Deux secondes. Trois, en poussant un peu. En même temps, il était totalement focalisé sur le sorcier. Chacun de ses sens étaient naturellement dirigés vers lui, Dame fatigue aidant à gommer tout le reste.
« Tu pourras me le montrer une autre fois si ça te dit ? J’ai trop envie de voir sa bouille ! » Et il ne cracherait sûrement pas sur l’opportunité de revenir passer du temps avec le beau vietnamien. Il avait cette envie folle de d’apprendre à le connaitre, de savoir ce qui lui plaisait ou non, de le toucher -aussi. En tout bien tout honneur. Quoiqu’il n’était jamais frileux à l’idée d’aller plus loin lorsqu’il appréciait sincèrement quelqu’un. C’était sa façon à lui de le prouver.
Comme d’habitude, Cameron ne réfléchit pas trop. L’envie guida ses gestes et ses bras se mirent à frictionner ceux du brun. Il avait l’air frigorifié et le voir frissonner lui était intolérable. Ce n’était clairement pas quelque chose d’agréable, raison pour laquelle il dormait sous des couches épaisses de couvertures et plaids en tout genre. Plutôt finir écraser sous un kilo de plume que de dormir en étant habillé.
Ce fut tout aussi naturellement qu’il lui proposa un baiser, histoire de chasser la fatigue. C’était sa solution à tout ! En même temps, quoi de plus doux ? Ça permettait d’amorcer la journée sur le bon pied, calmait les nerfs si celle-ci était mouvementé et recentrait l’esprit sur des sensations réconfortantes. Il faudrait s’embrasser une fois par jour, d’après lui. Forcément, quand Luan acquiesça, il n’hésita pas une seconde et sauta sur l’occasion. Il avait eu si peur de ne pouvoir le faire… Les pigmentations détestablement pâles se réchauffèrent rapidement. Ses bras glissèrent de part et d’autre de sa nuque et il se rapprocha autant qu’il le put -mendiant le plus de peau possible. Sa bouche se pressa contre la sienne avec douceur et il savoura la note de thé vert qui s’en dégagea. Il en fit même mention une fois le baiser interrompu, quoique bien incapable de s’éloigner plus d’un minuscule centimètre.
« J’aime bien. Ça revigore ! » Dit-il dans un gloussement avant de laisser les lèvres amies se poser sur les siennes. C’était tellement bon ! Bien mieux que sa boisson abandonnée sur le côté. Le caméléon ronronnerait presque en se sentant ainsi coincé par l’étreinte. Il n’avait aucune envie d’en bouger et profitait même de l’absence de la tasse pour coller son buste nu contre le sien. Ses mains étaient doucement remontées contre la mâchoire du brun. Sa bouche, gourmande, ne cessait de quémander plus d’attention et se laissa même aller à laisser passer sa langue.
« C’est pas bientôt fini oui ! Y’a des chambres pour ça ! Ou des douches froides. DEGAGEZ ! »
Le hurlement lui fit faire un bon de deux mètres. Ce fut un miracle qu’il ne reprenne par les couleurs de Casper -un miracle ou le bénéfice d’une étreinte, qui sait ? Un petit sourire remonta au coin de ses lèvres alors qu’il posait son front contre l’épaule de l’hôte.
« J’ai rien contre une chambre… Mais je crois qu’on se ferait vraiment haïr. » De une, il se fichait pas mal du lieu tant qu’il était avec lui. De l’autre, il ne comptait pas se montrer très silencieux s’ils se retrouvaient uniquement tous les deux. « Tu as quelque chose de prévu ou je peux profiter de toi ce matin ? »
Heureusement, ça matchait. Plutôt bien même. Plus ils échangeaient entre eux et plus ses lèvres s’étiraient. Il souriait de bon cœur Cameron et riait sans se retenir, oubliant plus d’une fois la présence d’un convive endormie à même le sol. Seuls ses grognements parvenaient à lui rappeler son existence. Deux secondes. Trois, en poussant un peu. En même temps, il était totalement focalisé sur le sorcier. Chacun de ses sens étaient naturellement dirigés vers lui, Dame fatigue aidant à gommer tout le reste.
« Tu pourras me le montrer une autre fois si ça te dit ? J’ai trop envie de voir sa bouille ! » Et il ne cracherait sûrement pas sur l’opportunité de revenir passer du temps avec le beau vietnamien. Il avait cette envie folle de d’apprendre à le connaitre, de savoir ce qui lui plaisait ou non, de le toucher -aussi. En tout bien tout honneur. Quoiqu’il n’était jamais frileux à l’idée d’aller plus loin lorsqu’il appréciait sincèrement quelqu’un. C’était sa façon à lui de le prouver.
Comme d’habitude, Cameron ne réfléchit pas trop. L’envie guida ses gestes et ses bras se mirent à frictionner ceux du brun. Il avait l’air frigorifié et le voir frissonner lui était intolérable. Ce n’était clairement pas quelque chose d’agréable, raison pour laquelle il dormait sous des couches épaisses de couvertures et plaids en tout genre. Plutôt finir écraser sous un kilo de plume que de dormir en étant habillé.
Ce fut tout aussi naturellement qu’il lui proposa un baiser, histoire de chasser la fatigue. C’était sa solution à tout ! En même temps, quoi de plus doux ? Ça permettait d’amorcer la journée sur le bon pied, calmait les nerfs si celle-ci était mouvementé et recentrait l’esprit sur des sensations réconfortantes. Il faudrait s’embrasser une fois par jour, d’après lui. Forcément, quand Luan acquiesça, il n’hésita pas une seconde et sauta sur l’occasion. Il avait eu si peur de ne pouvoir le faire… Les pigmentations détestablement pâles se réchauffèrent rapidement. Ses bras glissèrent de part et d’autre de sa nuque et il se rapprocha autant qu’il le put -mendiant le plus de peau possible. Sa bouche se pressa contre la sienne avec douceur et il savoura la note de thé vert qui s’en dégagea. Il en fit même mention une fois le baiser interrompu, quoique bien incapable de s’éloigner plus d’un minuscule centimètre.
« J’aime bien. Ça revigore ! » Dit-il dans un gloussement avant de laisser les lèvres amies se poser sur les siennes. C’était tellement bon ! Bien mieux que sa boisson abandonnée sur le côté. Le caméléon ronronnerait presque en se sentant ainsi coincé par l’étreinte. Il n’avait aucune envie d’en bouger et profitait même de l’absence de la tasse pour coller son buste nu contre le sien. Ses mains étaient doucement remontées contre la mâchoire du brun. Sa bouche, gourmande, ne cessait de quémander plus d’attention et se laissa même aller à laisser passer sa langue.
« C’est pas bientôt fini oui ! Y’a des chambres pour ça ! Ou des douches froides. DEGAGEZ ! »
Le hurlement lui fit faire un bon de deux mètres. Ce fut un miracle qu’il ne reprenne par les couleurs de Casper -un miracle ou le bénéfice d’une étreinte, qui sait ? Un petit sourire remonta au coin de ses lèvres alors qu’il posait son front contre l’épaule de l’hôte.
« J’ai rien contre une chambre… Mais je crois qu’on se ferait vraiment haïr. » De une, il se fichait pas mal du lieu tant qu’il était avec lui. De l’autre, il ne comptait pas se montrer très silencieux s’ils se retrouvaient uniquement tous les deux. « Tu as quelque chose de prévu ou je peux profiter de toi ce matin ? »
- Luan NguyenADMIN 🐉 Mushu's lover
- » parchemins postés : 285
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane de C.), l'iceberg (James B.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 21 ans (24/12/2002)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ médicomagie appliquée, sortilèges, soins aux créatures magiques.
ㅡ options facultatives :▣ dragonologie et métamorphose.
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Mar 16 Juil 2024 - 11:51
Est-ce que tu te rends seulement compte de l'intérêt que te porte ton invité ? Pas tant que ça. Déjà parce que t'es pas encore très réveillé, faut dire ce qui est, puis parce que t'es vraiment du genre à pas remarquer ce genre de chose, à pas trop les comprendre non plus. T'as plus l'habitude d'être la bizarrerie du coin que le sujet populaire, faut dire ce qui est. Mais peu importe, la conversation, aussi décousue soit-elle, passe bien avec l'autre asiatique, et c'est tout ce qui t'importe. Surtout qu'il s'intéresse véritablement à ce qui te fait vibrer, semble-t-il, et t'anticipes déjà le moment où tu pourras lui montrer pour de vrai ton énorme dragon en peluche.
« Tu pourras me le montrer une autre fois si ça te dit ? J’ai trop envie de voir sa bouille ! »
-Avec plaisir ! Il est tout moelleux tout doux en plus !
Une peluche, oui, bon. Mais vraiment douce, genre, même sa texture est particulièrement douce, et tu la serres contre toi chaque nuit d'habitude, autant par recherche de chaleur que de... disons tendresse. Enfin... cette nuit, t'as eu un substitut appréciable, faut bien avouer, et quand les bras de Cameron se referment sur toi, puis que ses lèvres se posent sur les tiennes, tu te laisses clairement aller à l'étreinte, ravi.
« J’aime bien. Ça revigore ! »
Ca te fait sourire autant que lui, cette façon qu'il a d'apprécier la saveur du thé vert sur ta langue, et t'encourages d'autant à venir chercher un second baiser. Plus langoureux à mesure que les secondes passent jusqu'à ce que...
« C’est pas bientôt fini oui ! Y’a des chambres pour ça ! Ou des douches froides. DEGAGEZ ! »
Le bond de surprise - terreur ? - est commun et tu te retournes les yeux écarquillés, comme pris en faute. Le front posé contre ton épaule te rassure un peu, apaise les battements frénétiques de ton coeur un instant affolé.
« J’ai rien contre une chambre… Mais je crois qu’on se ferait vraiment haïr. Tu as quelque chose de prévu ou je peux profiter de toi ce matin ? »
T'as rien contre une chambre non plus, mais soyons honnête, à cet instant, elles sont toutes déjà occupées et tu ne peux qu'abonder dans son sens : on vous haïrait sans nul doute. Est-ce que t'as quelque chose de prévu ? Euh........ Tes neurones peinent à s'accrocher à ces détails-là, alors qu'ils intègrent les moindres aspérités de la silhouette du plus rare des dragons, ou retiennent les noms alambiqués de chaque pathologie qui égrène tes lectures, si bien que tu cherches aussitôt Crocmou, déposé avec Mushu sur le comptoir lorsque t'as enserré ta tasse de thé. Le petit dragon noir n'a rien à te souffler, si bien que tu souris largement.
-Apparemment j'ai rien de prévu. Ou alors j'ai oublié de le préciser à Crocmou, ça serait bien embêtant...
Pas comme si ça t'était pas arrivé pas plus tard qu'il y a une semaine avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] hum...
-Tu veux faire quoi ?
T'es tout disposé à le suivre n'importe où, faut dire que t'es assez arrangeant tant qu'on te demande pas d'aller dans une piscine... Quoi qu'il faudrait peut-être que tu songes à te rendre présentable, en premier lieu, et pour ça, que tu parviennes à te glisser dans ta chambre sans empêcher ton jumeau de finir ta nuit. Hum... Pas gagné c't'histoire...
« Tu pourras me le montrer une autre fois si ça te dit ? J’ai trop envie de voir sa bouille ! »
-
Une peluche, oui, bon. Mais vraiment douce, genre, même sa texture est particulièrement douce, et tu la serres contre toi chaque nuit d'habitude, autant par recherche de chaleur que de... disons tendresse. Enfin... cette nuit, t'as eu un substitut appréciable, faut bien avouer, et quand les bras de Cameron se referment sur toi, puis que ses lèvres se posent sur les tiennes, tu te laisses clairement aller à l'étreinte, ravi.
« J’aime bien. Ça revigore ! »
Ca te fait sourire autant que lui, cette façon qu'il a d'apprécier la saveur du thé vert sur ta langue, et t'encourages d'autant à venir chercher un second baiser. Plus langoureux à mesure que les secondes passent jusqu'à ce que...
« C’est pas bientôt fini oui ! Y’a des chambres pour ça ! Ou des douches froides. DEGAGEZ ! »
Le bond de surprise - terreur ? - est commun et tu te retournes les yeux écarquillés, comme pris en faute. Le front posé contre ton épaule te rassure un peu, apaise les battements frénétiques de ton coeur un instant affolé.
« J’ai rien contre une chambre… Mais je crois qu’on se ferait vraiment haïr. Tu as quelque chose de prévu ou je peux profiter de toi ce matin ? »
T'as rien contre une chambre non plus, mais soyons honnête, à cet instant, elles sont toutes déjà occupées et tu ne peux qu'abonder dans son sens : on vous haïrait sans nul doute. Est-ce que t'as quelque chose de prévu ? Euh........ Tes neurones peinent à s'accrocher à ces détails-là, alors qu'ils intègrent les moindres aspérités de la silhouette du plus rare des dragons, ou retiennent les noms alambiqués de chaque pathologie qui égrène tes lectures, si bien que tu cherches aussitôt Crocmou, déposé avec Mushu sur le comptoir lorsque t'as enserré ta tasse de thé. Le petit dragon noir n'a rien à te souffler, si bien que tu souris largement.
-
Pas comme si ça t'était pas arrivé pas plus tard qu'il y a une semaine avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] hum...
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T'es tout disposé à le suivre n'importe où, faut dire que t'es assez arrangeant tant qu'on te demande pas d'aller dans une piscine... Quoi qu'il faudrait peut-être que tu songes à te rendre présentable, en premier lieu, et pour ça, que tu parviennes à te glisser dans ta chambre sans empêcher ton jumeau de finir ta nuit. Hum... Pas gagné c't'histoire...
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Ven 2 Aoû 2024 - 15:16
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La bouche de Cameron s’était largement étirée en entendant Luan accepter de lui présenter sa fameuse peluche. Le simple fait de lui permettre de satisfaire sa curiosité suffisait à le mettre aux anges. Les inconnues dans l’équation, ça le frustrait. Il avait besoin d’avoir l’information ou ça le rongeait tout entier, du moins jusqu’à ce qu’une nouvelle lubie ne vienne la remplacer. Certaines fois, ça le titillait à peine. D’autres, il devenait intenable. Si encore il pouvait anticiper ce genre de réaction, ce serait tout de suite plus vivable pour son entourage. Les jumeaux faisaient preuve d’une patience monstrueuse à son encontre et ce, depuis tant d’années. Ils méritaient clairement une médaille. Ou une statue. Ils seraient si beaux sculptés dans le marbre ! Peut-être qu’en négociant, ils pourraient même apparaitre tout nu… Pour la beauté de l’Art, bien entendu.
« Haaaan ça doit être génial ! Le mien est tellement vieux qu’il est devenu un peu rêche. » Mais qu’est-ce qu’il l’aimait ! Il ne quittait jamais le pied de son lit ou, à défaut, trônait sur l’étagère de sa chambre. Ce petit ours l’avait suivi depuis toujours. Il avait vécu dans cet appartement trop petit avec le jeune Cam et sa mère, assisté à leur séparation et veillé sur lui toute son enfance. C’était l’un de ses plus précieux trésors, tout comme l’anneau qui ornait son lobe et avec lequel il jouait distraitement.
Et puis, finalement, les lèvres se touchèrent. Avec finesse, tendresse et amusement. Peut-être même une pointe de gourmandise, puisque l’un comme l’autre ne semblait parvenir à s’arrêter. Ce n’était pas quelque chose qui pouvait contrarier l’arc-en-ciel. Bien au contraire. Il aimait ce partage de sensations et les doux picotements qui en résultaient. Si on le lui demandait, jamais il ne s’arrêterait. C’était beau l’amour ! Pourquoi s’en priver ? Ah. Oui. Les limites. Des autres, puisque les siennes étaient trop floues pour être définies. Il se fiait à la respiration de Luan, goutait avec plaisir aux lèvres qu’il apposait aux siennes. Il souriait de temps à autre et gloussait innocemment quand l’empressement prenait le pas sur le reste. Il était vachement bien là, tout contre l’asiatique. Il le réchauffait tout entier, du cœur jusqu’au derme nu. Les grains qui parsemaient ses pommettes et grimpaient sur l’arrête de son nez blondissaient à vue d’œil, tout comme ses mèches qui prenaient peu à peu la teinte des rayons du soleil.
Enfin ça, c’était jusqu’à ce que le corps inerte ne s’éveille dans les morts et ne leur hurle dessus. Oups. Rainbow en avait clairement oublié le monde qui les entourait. Une fois la surprise passée et le cœur quelque peu ralentit, il posa son front contre l’épaule de son hôte et lui offrit une moue mutine. Il appréciait trop le contact du brun pour s’en défaire si vite, et eut l’idée de lui proposer de passer du temps avec lui. Il était un peu inquiet à l’idée qu’il refuse, aussi en appela-t-il à son merveilleux jeu d’acteur pour lui offrir une tête de chien battu. Ou de lionceau suppliant. Oui, comme dans le roi lion. S’il-te-plaiiiit, hurlaient les prunelles ambrées.
« C’est qui Crocmou ? Oh ! » Ses yeux passèrent du petit dragon noir au sorcier, puis du sorcier au dragon noir. « C’est trop cool ça ! Je ne connaissais pas du tout. C’est comme un rappel’tout ? »
Fasciné par cette découverte, le tatoueur pencha la tête et observa le porte clef avec attention. Il remarqua le léger éclaircissement dû au frottement de la pulpe des doigts mais devina sans mal le soin apporté à ce précieux bien.
« On pourrait se balader dans la lande ? Au moins, on ne dérangerait personne. » Petit sourire taquin, avant que sa main ne se glisse au creux de la sienne.
« Mais il faudrait que tu me dépannes. J’ai aucune idée de ce que j’ai pu faire du reste de mes affaires et j’ai pas envie d’attraper la mort. » Sa bouche ponctua la phrase en se posant juste à côté de l’œil en amande, puis glissa contre son oreille. « Puis il me faudrait plus qu’un câlin pour me tenir chaud dehors, si tu vois ce que je veux dire. »
« DEHORS ! » Nouveau sursaut, avant que le tatoueur ne se hisse sur la pointe des pieds pour offrir sa grimace la plus travaillée.
« Alors chaton, t’es partant ? »
« Haaaan ça doit être génial ! Le mien est tellement vieux qu’il est devenu un peu rêche. » Mais qu’est-ce qu’il l’aimait ! Il ne quittait jamais le pied de son lit ou, à défaut, trônait sur l’étagère de sa chambre. Ce petit ours l’avait suivi depuis toujours. Il avait vécu dans cet appartement trop petit avec le jeune Cam et sa mère, assisté à leur séparation et veillé sur lui toute son enfance. C’était l’un de ses plus précieux trésors, tout comme l’anneau qui ornait son lobe et avec lequel il jouait distraitement.
Et puis, finalement, les lèvres se touchèrent. Avec finesse, tendresse et amusement. Peut-être même une pointe de gourmandise, puisque l’un comme l’autre ne semblait parvenir à s’arrêter. Ce n’était pas quelque chose qui pouvait contrarier l’arc-en-ciel. Bien au contraire. Il aimait ce partage de sensations et les doux picotements qui en résultaient. Si on le lui demandait, jamais il ne s’arrêterait. C’était beau l’amour ! Pourquoi s’en priver ? Ah. Oui. Les limites. Des autres, puisque les siennes étaient trop floues pour être définies. Il se fiait à la respiration de Luan, goutait avec plaisir aux lèvres qu’il apposait aux siennes. Il souriait de temps à autre et gloussait innocemment quand l’empressement prenait le pas sur le reste. Il était vachement bien là, tout contre l’asiatique. Il le réchauffait tout entier, du cœur jusqu’au derme nu. Les grains qui parsemaient ses pommettes et grimpaient sur l’arrête de son nez blondissaient à vue d’œil, tout comme ses mèches qui prenaient peu à peu la teinte des rayons du soleil.
Enfin ça, c’était jusqu’à ce que le corps inerte ne s’éveille dans les morts et ne leur hurle dessus. Oups. Rainbow en avait clairement oublié le monde qui les entourait. Une fois la surprise passée et le cœur quelque peu ralentit, il posa son front contre l’épaule de son hôte et lui offrit une moue mutine. Il appréciait trop le contact du brun pour s’en défaire si vite, et eut l’idée de lui proposer de passer du temps avec lui. Il était un peu inquiet à l’idée qu’il refuse, aussi en appela-t-il à son merveilleux jeu d’acteur pour lui offrir une tête de chien battu. Ou de lionceau suppliant. Oui, comme dans le roi lion. S’il-te-plaiiiit, hurlaient les prunelles ambrées.
« C’est qui Crocmou ? Oh ! » Ses yeux passèrent du petit dragon noir au sorcier, puis du sorcier au dragon noir. « C’est trop cool ça ! Je ne connaissais pas du tout. C’est comme un rappel’tout ? »
Fasciné par cette découverte, le tatoueur pencha la tête et observa le porte clef avec attention. Il remarqua le léger éclaircissement dû au frottement de la pulpe des doigts mais devina sans mal le soin apporté à ce précieux bien.
« On pourrait se balader dans la lande ? Au moins, on ne dérangerait personne. » Petit sourire taquin, avant que sa main ne se glisse au creux de la sienne.
« Mais il faudrait que tu me dépannes. J’ai aucune idée de ce que j’ai pu faire du reste de mes affaires et j’ai pas envie d’attraper la mort. » Sa bouche ponctua la phrase en se posant juste à côté de l’œil en amande, puis glissa contre son oreille. « Puis il me faudrait plus qu’un câlin pour me tenir chaud dehors, si tu vois ce que je veux dire. »
« DEHORS ! » Nouveau sursaut, avant que le tatoueur ne se hisse sur la pointe des pieds pour offrir sa grimace la plus travaillée.
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Re: [Terminé] When the party’s over ft Luan
Dim 18 Aoû 2024 - 11:23
Bien sûr que tu lui présenterais ! T'as aucune raison de pas le faire, surtout devant quelqu'un d'aussi visiblement enthousiaste. Bon, peut-être pas là maintenant tout de suite, parce que même ton cerveau embrumé a intégré que tu te ferais engueuler, et t'as pas trop envie.
« Haaaan ça doit être génial ! Le mien est tellement vieux qu’il est devenu un peu rêche. »
-Ooooooh ! Je voudrais bien le voir aussi si on a l'occasion un jour !
Parce que pourquoi pas après tout. Un doudou, c'était précieux. Toi t'avais Mushu, Crocmou et Long (nom très recherché de "dragon" pour ton... dragon géant), pas depuis toujours mais pour le premier, depuis suffisamment longtemps pour être assurément perdu s'il venait à disparaître. Rien que d'y penser, t'en as froid dans le dos. Et comme ton esprit divague à imaginer son vieux doudou un peu rêche, il s'attarde aussi sur la possibilité de lui redonner de la douceur. Vogue - sacrilège ! - vers les soins capillaires de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comme s'ils pouvaient s'appliquer à la fourrure synthétique indifféremment. Jusqu'à ce qu'un baiser soit proposé, et accepté avec un plaisir non dissimulé.
Jusqu'à ce que vous vous faisiez littéralement engueuler par le pauvre invité plus-si-endormi-que-ça. Tu te ratatines comme un petit garçon pris en faute, tandis que la tête de Cameron vient se reposer sur ton épaule, t'offrant un contact réconfortant. Réfléchis Lulu, est-ce que t'as un truc de prévu aujourd'hui. A part accueillir le nouvel an lunaire, le premier invité comme il se doit. Bon des invités, des "premiers présents" à la maison, y en avait plein à minuit, y en a encore un peu partout dans la coloc, dont ton jumeau dans ta chambre. Ok. Crocmou a rien répété donc a priori, t'es disponible et...
« C’est qui Crocmou ? Oh ! »
-Mmmh ?
« C’est trop cool ça ! Je ne connaissais pas du tout. C’est comme un rappel’tout ? »
-Ben... Un peu ? C'est mon amie Apsa-chan qui me l'a offert ! sent-on la fierté dans le ton de ta voix ? Assurément ! Mais heureusement, il grogne et me répète les rendez-vous que je lui ai soufflés, parce que sinon je serais quand même bien embêté. Genre... Y a un truc maintenant ? Ah oui ? Mais quoi ? Enfin bref, apparemment y a rien aujourd'hui !
Tu vois ton invité se pencher pour observer ton précieux, et tu le lèves carrément à sa hauteur. Fier de tes bébés dragons, on a dit. Bon, tu le serais encore plus si tu pouvais posséder un vrai bébé dragon mais tu sais pertinemment que c'est un tout petit peu plus compliqué que ça à gérer. Les doigts de ton hôte glissent délicieusement dans les tiens, et tu ne te fais pas prier pour les enserrer à ton tour.
« On pourrait se balader dans la lande ? Au moins, on ne dérangerait personne. Mais il faudrait que tu me dépannes. J’ai aucune idée de ce que j’ai pu faire du reste de mes affaires et j’ai pas envie d’attraper la mort. »
-Ah oui bien sûr ! Euh...
Oui bien sûr, mais va falloir que tu retournes fouiller ta chambre sans trop déranger ton frère. Aie. T'as fait quoi de ta baguette ? De ton téléphone ? Meh... Probablement près de ton lit aussi. Bon. Va falloir que tu t'infiltres, récupères de quoi faire une faible lueur pour t'y retrouver et attrapes des vêtements pour vous deux. Il est à peu près de la même corpulence que toi, ça devrait aller et...
« Puis il me faudrait plus qu’un câlin pour me tenir chaud dehors, si tu vois ce que je veux dire. »
« DEHORS ! »
Tes pommettes s'embrasent autant sous l'effet de l'envie que de la contrition. Ok ok dehors, mais pas à moitié nu quand même !
« Alors chaton, t’es partant ? »
-Oui oui ! Attends-moi une minute, j'arrive !
Exit la réflexion à n'en plus finir, tes doigts quittent subitement les siens et tu bondis vers ta chambre mais t'arrêtes sur le seuil pour ralentir le moindre de tes gestes, t'efforçant à la meilleure discrétion possible (avec plus ou moins de succès si t'en crois les grognements fraternels, bon). Il faut quelques minutes pour que tu en ressortes, armé de ta baguette, ton téléphone, et des vêtements propres pour vous deux. Et un dragon en peluche géant qui flotte derrière toi pour venir se poser royalement sur la table de la cuisine, occupant clairement toute la place. Quitte à avoir dû retourner dans ta chambre, hein...
-J'espère que ça ira. Puis je te dirai quand on aura tout rangé pour que tu retrouves tes affaires... chuchotes-tu en lui tendant de quoi se couvrir lui aussi.
Faut croire que t'as des allures de vestiaire ambulant, vu tout ce que tu récupères après les soirées des uns et des autres, hum... De ton côté, il ne faut que quelques minutes pour que tu enfiles des vêtements chauds par-dessus ton caleçon et tes épaisses chaussettes, peut-être un tout petit peu trop empressé soudainement.
-On y va ? demandes-tu encore à voix basse, prêt à gagner l'entrée pour t'emmitoufler de ton caban beige et d'une épaisse écharpe chinés à droite à gauche et à enfiler tes bottes de ski rouge pétant pour aller explorer et peut-être photographier la lande.
Et sans doute pas que la lande...
Assurément, un début d'année comme ça, t'en veux bien tous les ans.
« Haaaan ça doit être génial ! Le mien est tellement vieux qu’il est devenu un peu rêche. »
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Parce que pourquoi pas après tout. Un doudou, c'était précieux. Toi t'avais Mushu, Crocmou et Long (nom très recherché de "dragon" pour ton... dragon géant), pas depuis toujours mais pour le premier, depuis suffisamment longtemps pour être assurément perdu s'il venait à disparaître. Rien que d'y penser, t'en as froid dans le dos. Et comme ton esprit divague à imaginer son vieux doudou un peu rêche, il s'attarde aussi sur la possibilité de lui redonner de la douceur. Vogue - sacrilège ! - vers les soins capillaires de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comme s'ils pouvaient s'appliquer à la fourrure synthétique indifféremment. Jusqu'à ce qu'un baiser soit proposé, et accepté avec un plaisir non dissimulé.
Jusqu'à ce que vous vous faisiez littéralement engueuler par le pauvre invité plus-si-endormi-que-ça. Tu te ratatines comme un petit garçon pris en faute, tandis que la tête de Cameron vient se reposer sur ton épaule, t'offrant un contact réconfortant. Réfléchis Lulu, est-ce que t'as un truc de prévu aujourd'hui. A part accueillir le nouvel an lunaire, le premier invité comme il se doit. Bon des invités, des "premiers présents" à la maison, y en avait plein à minuit, y en a encore un peu partout dans la coloc, dont ton jumeau dans ta chambre. Ok. Crocmou a rien répété donc a priori, t'es disponible et...
« C’est qui Crocmou ? Oh ! »
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« C’est trop cool ça ! Je ne connaissais pas du tout. C’est comme un rappel’tout ? »
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Tu vois ton invité se pencher pour observer ton précieux, et tu le lèves carrément à sa hauteur. Fier de tes bébés dragons, on a dit. Bon, tu le serais encore plus si tu pouvais posséder un vrai bébé dragon mais tu sais pertinemment que c'est un tout petit peu plus compliqué que ça à gérer. Les doigts de ton hôte glissent délicieusement dans les tiens, et tu ne te fais pas prier pour les enserrer à ton tour.
« On pourrait se balader dans la lande ? Au moins, on ne dérangerait personne. Mais il faudrait que tu me dépannes. J’ai aucune idée de ce que j’ai pu faire du reste de mes affaires et j’ai pas envie d’attraper la mort. »
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Oui bien sûr, mais va falloir que tu retournes fouiller ta chambre sans trop déranger ton frère. Aie. T'as fait quoi de ta baguette ? De ton téléphone ? Meh... Probablement près de ton lit aussi. Bon. Va falloir que tu t'infiltres, récupères de quoi faire une faible lueur pour t'y retrouver et attrapes des vêtements pour vous deux. Il est à peu près de la même corpulence que toi, ça devrait aller et...
« Puis il me faudrait plus qu’un câlin pour me tenir chaud dehors, si tu vois ce que je veux dire. »
« DEHORS ! »
Tes pommettes s'embrasent autant sous l'effet de l'envie que de la contrition. Ok ok dehors, mais pas à moitié nu quand même !
« Alors chaton, t’es partant ? »
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Exit la réflexion à n'en plus finir, tes doigts quittent subitement les siens et tu bondis vers ta chambre mais t'arrêtes sur le seuil pour ralentir le moindre de tes gestes, t'efforçant à la meilleure discrétion possible (avec plus ou moins de succès si t'en crois les grognements fraternels, bon). Il faut quelques minutes pour que tu en ressortes, armé de ta baguette, ton téléphone, et des vêtements propres pour vous deux. Et un dragon en peluche géant qui flotte derrière toi pour venir se poser royalement sur la table de la cuisine, occupant clairement toute la place. Quitte à avoir dû retourner dans ta chambre, hein...
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Faut croire que t'as des allures de vestiaire ambulant, vu tout ce que tu récupères après les soirées des uns et des autres, hum... De ton côté, il ne faut que quelques minutes pour que tu enfiles des vêtements chauds par-dessus ton caleçon et tes épaisses chaussettes, peut-être un tout petit peu trop empressé soudainement.
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Et sans doute pas que la lande...
Assurément, un début d'année comme ça, t'en veux bien tous les ans.
Cameron Dullahan est fan