- Charlie KeirMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 349
» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : myriadegraphique (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 2944
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Flashback] I solemnly swear that I am up to no good (ft. Cameron)
Mar 9 Avr 2024 - 23:07
13 octobre 2019 - cinéma plein air, dans la soirée
Charlie regarde les voitures alignées en rang d’oignons devant lui et grimace. S’il avait su qu’ils viendraient à cinq et qu’il se retrouverait tout seul, il n’aurait pas accepté de venir. Même pour Harry Potter.
« C’est clairement injuste ! »
A-t-il soufflé à ses amis alors que ceux-ci s’excusent sans vraiment le penser. Les voilà déjà qui s’engouffrent dans certaines voitures, leur ticket à la main. Charlie regarde le sien et ne sait pas quoi faire. Il déambule entre les voitures à la recherche d’une place, de préférence vide. Ou sans moldu. Ce n’est pas qu’il ne les aime pas mais pour ce soir, il ne veut pas prendre le risque d’en dire trop. Aucun véhicule n’est totalement vide. Certains sont déjà bien remplis par deux passagers, d’autres attendent encore un deuxième arrivant mais il s’agit soit de moldus, soit de femmes. Et s’il y a bien une chose que Charlie veut éviter, c’est de se retrouver en tête-à-tête pendant presque deux heures avec la gente féminine. Ce qu’espèrent sans doute ses amis.
Gros soupir de soulagement lorsqu’il aperçoit enfin une place libre avec un garçon à l’intérieur, au ticket aussi spécial que le sien. Il est seul, plutôt jeune - le niveau de danger est moindre. Après une courte hésitation, le sorcier toque à la portière, l’ouvre et glisse sa tête à l’intérieur.
« Est-ce que ça te dérange si je te tiens compagnie ? Mes potes m’ont lâchés... »
Il a apprit qu’il est plus facile de se lier de sympathie avec quelqu’un en usant de sa compassion naturelle. Il espère ainsi se réfugier dans cette voiture car mine de rien, il ne fait pas très chaud à l’extérieur. Retroussant les manches de son pull bien - toujours - trop grand, Charlie pose ses fesses sur le siège automobile et se tourne vers son compagnon de film de la soirée. Difficile de ne pas constater son air gêné. De près, ce garçon fait encore plus jeune qu’il ne le pensait.
« Je suis Charlie. »
Il ne sait pas si la précision est d’une réelle nécessité ou une simple façon de combler le silence.
« C’est la première fois que tu vas voir ce film ou tu le connais déjà par cœur, comme beaucoup ici ? »
Il aurait peut-être dû se prendre un peu de popcorn ou du soda. M’enfin, pas comme s’il avait de quoi se les payer non plus. Son ventre commence à le tirailler un peu mais Charlie compte sur le scénario du film pour suffisamment le déconcentrer et ignorer la faim.
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- Cameron DullahanOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 22
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★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
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Re: [Flashback] I solemnly swear that I am up to no good (ft. Cameron)
Mer 10 Avr 2024 - 17:30
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Neuf. Cameron venait de terminer de compter les graines de maïs soufflé qui étaient venus se loger dans le clavier du vendeur de billets. Il avait fait de même avec les vis de ses lunettes et les lignes de son pull-over. Des fils en dépassaient ci-et-là et lui paraissaient si rêches qu’il lui donnait l’envie de se gratter à sa place. Là. A la base du cou. Ses mains trouvèrent aussitôt refuge à l’intérieur de ses manches, avant qu’elles ne soient portées à sa bouche pour en grignoter le contour de l’ongle. Est-ce qu’il était anxieux ? Plutôt deux fois qu’une. Il se faisait une violence monstre pour ne pas faire tout simplement demi-tour. Qu’est-ce qui lui avait pris d’accepter de se rendre à cette soirée Harry Potter ? Seul. En plein milieu d’une jungle bourrée de moldus. La canine cessa son affaire à cette pensée et les doigts, bien qu’habillement cachés, se saisirent des cordons blancs de sa capuche pour la resserrer davantage autour de sa tête. Joeïa faisait de son mieux pour percer à l’autre bout du monde. Il pouvait bien faire un effort et se montrer digne d’elle, ne serait-ce que pour avoir quelque à lui raconter ? Histoire de la rendre fière ? Quelle idée stupide. Il allait mourir si son cœur ne réduisait pas la cadence.
« Vous réglez comment ? »
Le métamorphomage sursauta vivement, comme atteint par la foudre. Okey. Tout va bien. Pas de panique. Agis normalement. Oui. Bof. Qui portait un ensemble capuche, casquette, lunettes de soleil et masque en pleine soirée, un mois d’octobre ? Qui, dans ce fichu pays, si ce n’est un gamin à problèmes ? Oh ça, il en avait. Même un gros, qui menaçait de lui dessiner une cible dans le dos… Mais rien qui ne justifie un refus de son achat, n’en déplaise à la tête patibulaire qui lui faisait face. Il ressemblait à Lewis, en moins charmant. Moins effrayant, aussi. S’il était là, il aurait pu se cacher dans son dos et faire le mort. Ou derrière [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , s’il mettait de côté son caractère de cochon. Ou même…
« Alors petit ?
- Oui. Pardon. Tenez ! »
Il avait lu et relu le prospectus des dizaines de fois pour être certain de ne pas faire de bourde. Taper deux fois sur le bois du comptoir. Fermer le poing. Ouvrir. Fermer. Le tendre. Empêcher quiconque de voir le gallion rejoindre la main épaisse de l’homme. Sérieusement ? Elle devait bien faire la tête de sa tête. Forcement, il regarda la sienne sous toutes les coutures et essaya de tendre les cinq extrémités à leurs maximums. Pour voir.
« Bon film. Suivant !
-Ah ! Oui. Le film. Merci. »
L’objet de son attention se saisit du billet à la couleur bien particulière, celle qui criait à qui était capable de le comprendre : Je suis un sorcier ! De la même façon qu’il affichait son statut ostensiblement, il dardait ses prunelles en amande de part et d’autres pour se tenir aussi loin que possible de l’ennemis. De quiconque, en réalité. La foule l’impressionnait et il sentait déjà son corps réagir sous l’effet du stress. C’était déjà un miracle dans le miracle qu’il ait osé commander un sachet de bonbons et une bouteille de soda, lui qui comptait toujours sur quelqu’un pour le faire à sa place. Son couvre-chef consciencieusement vissé sur son crâne, il baissait la tête des qu’li approchait d’une voiture pleine. Oui, une seule personne à son bord correspondait à cette description. Dire qu’il allait monter dans cet engin de folie… La technologie des autres l’avait toujours intriguée mais que dire de ces engins motorisés ? Joe le tuerait s’il ne réussissait pas à lui faire comprendre que c’était sans danger. La connaissant, elle serait capable de revenir de Corée rien que pour lui botter les fesses. A la réflexion, elle pouvait être bien plus effrayante que le Barghest…
Le frisson qui lui remonta l’échine ne l’empêcha pas de pousser un soupir de soulagement en trouvant la perle rare. Juste là. Sans personne autour. Personne qui puisse le pointer du doigt et hurler au monde comme il était bizarre de voir un garçon changer de couleur de cheveux encore plus facilement qu’on changerait de chemise. A en croire les informations qu’il avait pu glaner lors de sa quête, le film avait de quoi lui coller une frousse terrible. Y’avait un loup-garou, un rat… Ouaip. Il faisait bien de claquer fortement sa portière et de la verrouiller. A la réflexion, il fit de même avec les autres et veilla à ce qu’il n’y ait personne de cacher sur la banquette arrière. Il avait déjà vu des films d’horreur ! On ne l’aura pas comme ça.
« Hein ? » Cameron fit un bond sur son siège.
Le plafond de la sportive était suffisamment haut pour qu’il évite de s’y cogner. Ou est-ce que c'était lui qui était trop petit ? Heureusement que le ridicule ne tuait pas. Est-ce qu’il était malpoli de jeter un coup d’œil au billet qu’il tenait dans sa main avant de répondre ? Peut-être. Il le fit quand même et se détendit en voyant qu’il était comme lui.
« Euh. Ouai. Viens. J’attends personne. » Autre façon de dire qu’il était tout seul lui aussi.
Le sorcier, pas de beaucoup plus âgé que lui semblait-il, s’assit dans le siège voisin de la deux places. Bien, au moins il n’y aura plus d’autres invités surprises. Il tira par habitude sur les manches de son sweat. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], si ce n’étaient les écritures multicolores qui couraient le long de ses bras. Pas de fantaisie. Il ne se sentait pas suffisamment en confiance pour briller, encore moins chez les méchants moldus.
« Cameron ! Mais tout le monde m’appelle Cam. »
Les lumières s’éteignirent subitement, les plongeant dans le noir complet. Heureusement, la toile s’illumina devant eux et éclaira l’habitacle. A peine. Ils arrivaient à voir les traits de leur visage mais rien à l’extérieur. Il était en sécurité alors ? Safeplace ? Il retira son masque et le plia avec une précision effarante, avant de le glisser dans sa poche. Il fit de même avec ses lunettes qu’il glissa à son col. La capuche tomba dans son dos et la casquette, après ce qui lui sembla un intense moment de réflexion, termina derrière le truc rond. Là. Pour faire tourner la voiture.
« Je n’avais rien vu du tout, à vrai dire. J’ai rattrapé mon retard hier soir pour pouvoir profiter de l’expérience. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Et toi ? »
Il secoua rapidement ses courtes mèches chatains, histoire de réorganiser le bazar à sa sauce. Ses prunelles noisette se portèrent sur son visage et il lui sourit le plus naturellement du monde. Il avait l’air d’être gentil Charlie ! Ca promettait une belle soirée en perspective.
« C’était ton ventre ça ? »
L’œil se fit moqueur. Plus chaleureux, aussi. Comme si quelques paillettes d’or étaient venues s’y glisser sans y être conviées. Il en était de même avec sa tignasse, mais il n’y prêta aucune attention. Il était bien trop occupé à chercher ce qu’il avait bien pu faire du paquet de dragibus. Le voilà !
« Sers-toi. C’est ma tournée. J’ai du soda, si tu as soif aussi. Ca me fait plaisir. » Et c’était vrai, en plus.
Neuf. Cameron venait de terminer de compter les graines de maïs soufflé qui étaient venus se loger dans le clavier du vendeur de billets. Il avait fait de même avec les vis de ses lunettes et les lignes de son pull-over. Des fils en dépassaient ci-et-là et lui paraissaient si rêches qu’il lui donnait l’envie de se gratter à sa place. Là. A la base du cou. Ses mains trouvèrent aussitôt refuge à l’intérieur de ses manches, avant qu’elles ne soient portées à sa bouche pour en grignoter le contour de l’ongle. Est-ce qu’il était anxieux ? Plutôt deux fois qu’une. Il se faisait une violence monstre pour ne pas faire tout simplement demi-tour. Qu’est-ce qui lui avait pris d’accepter de se rendre à cette soirée Harry Potter ? Seul. En plein milieu d’une jungle bourrée de moldus. La canine cessa son affaire à cette pensée et les doigts, bien qu’habillement cachés, se saisirent des cordons blancs de sa capuche pour la resserrer davantage autour de sa tête. Joeïa faisait de son mieux pour percer à l’autre bout du monde. Il pouvait bien faire un effort et se montrer digne d’elle, ne serait-ce que pour avoir quelque à lui raconter ? Histoire de la rendre fière ? Quelle idée stupide. Il allait mourir si son cœur ne réduisait pas la cadence.
« Vous réglez comment ? »
Le métamorphomage sursauta vivement, comme atteint par la foudre. Okey. Tout va bien. Pas de panique. Agis normalement. Oui. Bof. Qui portait un ensemble capuche, casquette, lunettes de soleil et masque en pleine soirée, un mois d’octobre ? Qui, dans ce fichu pays, si ce n’est un gamin à problèmes ? Oh ça, il en avait. Même un gros, qui menaçait de lui dessiner une cible dans le dos… Mais rien qui ne justifie un refus de son achat, n’en déplaise à la tête patibulaire qui lui faisait face. Il ressemblait à Lewis, en moins charmant. Moins effrayant, aussi. S’il était là, il aurait pu se cacher dans son dos et faire le mort. Ou derrière [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , s’il mettait de côté son caractère de cochon. Ou même…
« Alors petit ?
- Oui. Pardon. Tenez ! »
Il avait lu et relu le prospectus des dizaines de fois pour être certain de ne pas faire de bourde. Taper deux fois sur le bois du comptoir. Fermer le poing. Ouvrir. Fermer. Le tendre. Empêcher quiconque de voir le gallion rejoindre la main épaisse de l’homme. Sérieusement ? Elle devait bien faire la tête de sa tête. Forcement, il regarda la sienne sous toutes les coutures et essaya de tendre les cinq extrémités à leurs maximums. Pour voir.
« Bon film. Suivant !
-Ah ! Oui. Le film. Merci. »
L’objet de son attention se saisit du billet à la couleur bien particulière, celle qui criait à qui était capable de le comprendre : Je suis un sorcier ! De la même façon qu’il affichait son statut ostensiblement, il dardait ses prunelles en amande de part et d’autres pour se tenir aussi loin que possible de l’ennemis. De quiconque, en réalité. La foule l’impressionnait et il sentait déjà son corps réagir sous l’effet du stress. C’était déjà un miracle dans le miracle qu’il ait osé commander un sachet de bonbons et une bouteille de soda, lui qui comptait toujours sur quelqu’un pour le faire à sa place. Son couvre-chef consciencieusement vissé sur son crâne, il baissait la tête des qu’li approchait d’une voiture pleine. Oui, une seule personne à son bord correspondait à cette description. Dire qu’il allait monter dans cet engin de folie… La technologie des autres l’avait toujours intriguée mais que dire de ces engins motorisés ? Joe le tuerait s’il ne réussissait pas à lui faire comprendre que c’était sans danger. La connaissant, elle serait capable de revenir de Corée rien que pour lui botter les fesses. A la réflexion, elle pouvait être bien plus effrayante que le Barghest…
Le frisson qui lui remonta l’échine ne l’empêcha pas de pousser un soupir de soulagement en trouvant la perle rare. Juste là. Sans personne autour. Personne qui puisse le pointer du doigt et hurler au monde comme il était bizarre de voir un garçon changer de couleur de cheveux encore plus facilement qu’on changerait de chemise. A en croire les informations qu’il avait pu glaner lors de sa quête, le film avait de quoi lui coller une frousse terrible. Y’avait un loup-garou, un rat… Ouaip. Il faisait bien de claquer fortement sa portière et de la verrouiller. A la réflexion, il fit de même avec les autres et veilla à ce qu’il n’y ait personne de cacher sur la banquette arrière. Il avait déjà vu des films d’horreur ! On ne l’aura pas comme ça.
« Hein ? » Cameron fit un bond sur son siège.
Le plafond de la sportive était suffisamment haut pour qu’il évite de s’y cogner. Ou est-ce que c'était lui qui était trop petit ? Heureusement que le ridicule ne tuait pas. Est-ce qu’il était malpoli de jeter un coup d’œil au billet qu’il tenait dans sa main avant de répondre ? Peut-être. Il le fit quand même et se détendit en voyant qu’il était comme lui.
« Euh. Ouai. Viens. J’attends personne. » Autre façon de dire qu’il était tout seul lui aussi.
Le sorcier, pas de beaucoup plus âgé que lui semblait-il, s’assit dans le siège voisin de la deux places. Bien, au moins il n’y aura plus d’autres invités surprises. Il tira par habitude sur les manches de son sweat. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], si ce n’étaient les écritures multicolores qui couraient le long de ses bras. Pas de fantaisie. Il ne se sentait pas suffisamment en confiance pour briller, encore moins chez les méchants moldus.
« Cameron ! Mais tout le monde m’appelle Cam. »
Les lumières s’éteignirent subitement, les plongeant dans le noir complet. Heureusement, la toile s’illumina devant eux et éclaira l’habitacle. A peine. Ils arrivaient à voir les traits de leur visage mais rien à l’extérieur. Il était en sécurité alors ? Safeplace ? Il retira son masque et le plia avec une précision effarante, avant de le glisser dans sa poche. Il fit de même avec ses lunettes qu’il glissa à son col. La capuche tomba dans son dos et la casquette, après ce qui lui sembla un intense moment de réflexion, termina derrière le truc rond. Là. Pour faire tourner la voiture.
« Je n’avais rien vu du tout, à vrai dire. J’ai rattrapé mon retard hier soir pour pouvoir profiter de l’expérience. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Et toi ? »
Il secoua rapidement ses courtes mèches chatains, histoire de réorganiser le bazar à sa sauce. Ses prunelles noisette se portèrent sur son visage et il lui sourit le plus naturellement du monde. Il avait l’air d’être gentil Charlie ! Ca promettait une belle soirée en perspective.
« C’était ton ventre ça ? »
L’œil se fit moqueur. Plus chaleureux, aussi. Comme si quelques paillettes d’or étaient venues s’y glisser sans y être conviées. Il en était de même avec sa tignasse, mais il n’y prêta aucune attention. Il était bien trop occupé à chercher ce qu’il avait bien pu faire du paquet de dragibus. Le voilà !
« Sers-toi. C’est ma tournée. J’ai du soda, si tu as soif aussi. Ca me fait plaisir. » Et c’était vrai, en plus.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: [Flashback] I solemnly swear that I am up to no good (ft. Cameron)
Mer 10 Avr 2024 - 17:59
Charlie fronce les sourcils. Ce n’est pas la semi-obscurité qui l’empêche de distinguer le dénommé Cameron comme il faut, mais bien tout l’attiral dont il s’est fagoté. À se demander pourquoi. C’est bien parce qu’il est un grand passionné de serial killer qu’il ne s’est pas dit qu’il risquait quelque chose à s’engouffrer dans la même voiture qu’un homme dont il n’apercevait pas même la moitié du visage.
Pourtant, petit à petit, Cameron se dévoile. Des yeux en amandes, une bouche pleine, une bouille encore enfantine réhaussée par des joues pas encore creusées par l’âge et une petite tignasse châtain. Il meurt d’envie de lui demander pourquoi il a cherché à se cacher avant de se dire que, de une, cela ne le regarde pas et que de deux, ils sont en présence de moldus et que tout le monde n’est pas à l’aise dans ces circonstances. Des gestes précis qui viennent contrebalancer un beau sourire.
« Je le connais déjà par cœur. Il est un peu plus sombre que les deux premiers, changement de réalisateur. Mais j’préfère du coup. C’est plus marrant quand on a un peu peur ! »
Un large sourire s’invite sur son visage de lutin. C’est qu’il adore ça, avoir peur. Sentir son cœur palpiter sous la tension. Les thrillers, les films d’horreurs ou centrées sur des serial killer complètement détraqués le font vibrer. Charlie se doute bien qu’il est bizarre. Il a rencontré très peu d’amis pouvant comprendre son amour du frisson. Quand il repense à cette scène dans la forêt, à cette transformation qui l’a terrorisé quand il était plus jeune, il en a des palpitations d’excitation. Oh oui, il va avoir peur, mais le genre de peur qui rend vivant.
« Oups, pardon... »
Il se sent gêné et ne sait pas quoi dire. Sa main se colle contre son ventre et il baisse la tête suffisamment longtemps pour manquer l’éclat doré sur la tête de Cameron. S’il n’avait pas si peur de se faire juger, il l’aurait sûrement remarqué. Son visage se tourne vers le sachet de bonbons tendus et le soda offert. Comme ça. Sans attente particulière. Par simple gentillesse. Charlie sourit d’un bout à l’autre de ses oreilles. Il pensait tomber sur quelqu’un de chelou, puis de cool jusqu’à se rendre compte qu’il est avec quelqu’un de vraiment gentil. Ou alors un sociopathe qui espère le kidnapper pour lui faire vivre un enfer dans sa cave. Au choix. Avec cette bouille-là, Cameron doit savoir se faire pardonner les pires bêtises.
« T’es sûr que ça te gêne pas ? C’est vraiment cool, merci ! »
À ces mots, il pioche dans le sachet et avale d’emblée deux à trois dragibus. Dans l’ordre : un bleu, un orange et un vert.
« Heureusement que t’as l’air plus organisé que moi. J’serais capable de partir en vacances sans embarquer de caleçons... »
Merci pour l’information d’ordre privé, Charlie... Il rougit légèrement en se rendant compte de ses propos et fait un petit signe de la main pour s’excuser. Il est sociable pourtant, il aime bien rencontrer des gens et la discussion peut vite se faire - surtout si les centres d’intérêts sont partagés. Pour le coup, le film qui commence lui permet de ne pas avoir à s’expliquer sur ses propos et les premières minutes ne sont composées que de leur silence et, parfois, un ou deux rires. De temps en temps, pourtant, il ne peut s’empêcher de tourner légèrement la tête vers Cameron pour l’observer. C’est sa curiosité scientifique. Il a besoin de détailler les autres, de deviner qui ils sont. Un genre de Sherlock Holmes du pauvre quoi.
À un moment donné, il croit le voir se tendre. Pourtant, il ne voit rien de très effrayant sur l’écran géant. Cette fois, la curiosité est plus forte que sa politesse.
« T’as peur des rats ? »
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Pourtant, petit à petit, Cameron se dévoile. Des yeux en amandes, une bouche pleine, une bouille encore enfantine réhaussée par des joues pas encore creusées par l’âge et une petite tignasse châtain. Il meurt d’envie de lui demander pourquoi il a cherché à se cacher avant de se dire que, de une, cela ne le regarde pas et que de deux, ils sont en présence de moldus et que tout le monde n’est pas à l’aise dans ces circonstances. Des gestes précis qui viennent contrebalancer un beau sourire.
« Je le connais déjà par cœur. Il est un peu plus sombre que les deux premiers, changement de réalisateur. Mais j’préfère du coup. C’est plus marrant quand on a un peu peur ! »
Un large sourire s’invite sur son visage de lutin. C’est qu’il adore ça, avoir peur. Sentir son cœur palpiter sous la tension. Les thrillers, les films d’horreurs ou centrées sur des serial killer complètement détraqués le font vibrer. Charlie se doute bien qu’il est bizarre. Il a rencontré très peu d’amis pouvant comprendre son amour du frisson. Quand il repense à cette scène dans la forêt, à cette transformation qui l’a terrorisé quand il était plus jeune, il en a des palpitations d’excitation. Oh oui, il va avoir peur, mais le genre de peur qui rend vivant.
« Oups, pardon... »
Il se sent gêné et ne sait pas quoi dire. Sa main se colle contre son ventre et il baisse la tête suffisamment longtemps pour manquer l’éclat doré sur la tête de Cameron. S’il n’avait pas si peur de se faire juger, il l’aurait sûrement remarqué. Son visage se tourne vers le sachet de bonbons tendus et le soda offert. Comme ça. Sans attente particulière. Par simple gentillesse. Charlie sourit d’un bout à l’autre de ses oreilles. Il pensait tomber sur quelqu’un de chelou, puis de cool jusqu’à se rendre compte qu’il est avec quelqu’un de vraiment gentil. Ou alors un sociopathe qui espère le kidnapper pour lui faire vivre un enfer dans sa cave. Au choix. Avec cette bouille-là, Cameron doit savoir se faire pardonner les pires bêtises.
« T’es sûr que ça te gêne pas ? C’est vraiment cool, merci ! »
À ces mots, il pioche dans le sachet et avale d’emblée deux à trois dragibus. Dans l’ordre : un bleu, un orange et un vert.
« Heureusement que t’as l’air plus organisé que moi. J’serais capable de partir en vacances sans embarquer de caleçons... »
Merci pour l’information d’ordre privé, Charlie... Il rougit légèrement en se rendant compte de ses propos et fait un petit signe de la main pour s’excuser. Il est sociable pourtant, il aime bien rencontrer des gens et la discussion peut vite se faire - surtout si les centres d’intérêts sont partagés. Pour le coup, le film qui commence lui permet de ne pas avoir à s’expliquer sur ses propos et les premières minutes ne sont composées que de leur silence et, parfois, un ou deux rires. De temps en temps, pourtant, il ne peut s’empêcher de tourner légèrement la tête vers Cameron pour l’observer. C’est sa curiosité scientifique. Il a besoin de détailler les autres, de deviner qui ils sont. Un genre de Sherlock Holmes du pauvre quoi.
À un moment donné, il croit le voir se tendre. Pourtant, il ne voit rien de très effrayant sur l’écran géant. Cette fois, la curiosité est plus forte que sa politesse.
« T’as peur des rats ? »
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» âge : 22
» situation : Célibataire
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Re: [Flashback] I solemnly swear that I am up to no good (ft. Cameron)
Lun 15 Avr 2024 - 16:26
FB - i solemnly swear that i am up to no good ft cameron [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il était excessivement méthodique Cameron. C’était à croire que le moindre de ses gestes, tous aussi simples et ridicules, nécessitait une concentration toute particulière. La vérité n’en était pas bien loin, tout compte fait. C’était tout un rituel qu’il devait faire pour permettre à sa bouille d’apparaitre, sans qu’une vague d’angoisse ne le submerge tout entier. Il roucoulait sous l’obscurité et se laissait avaler tout entier, un petit sourire au bord des lèvres. Il aimait la nuit, l’avait toujours trouvé rassurante. Elle modifiait les formes environnantes, dressait des remparts tout autour des silhouettes et les faisait disparaitre en un claquement de doigt, quand la sphère opalescente ne les dévoilait pas. Il adorait la lune et l’avait croqué sous toutes coutures. Plus que ça, il l’avait toujours trouvé fascinante. Il y avait une force en son sein dont le soleil était dépossédé et qui méritait d’être admirée. Était-elle bonne ? Mauvaise ? Il avait beau se perdre dans des contemplations interminables, à en oublier de fermer l’œil, jamais il n’avait trouvé une réponse qui lui convenait. De ce qu’il avait compris, elle serait l’un des principaux protagonistes du film. Ça le rendait terriblement curieux. Un peu impatient aussi, en témoigne ses gesticulations incessantes visant à l’occuper avant le lancement.
« C’est un film d’horreur ? J’étais persuadé que c’était plutôt un genre de fantaisy… » Les épaules remontèrent un peu. Ou peut-être que c’était plutôt sa tête qui y rentrait, comme une tortue cherchant à rentrer dans sa carapace ? Les cils battirent. Vites. Plusieurs fois. Il pouvait y arriver. C’était un film pour adolescents, pas un de ces trucs ignobles que Joe le forçait à regarder en échange d’un confortable oreiller à partager. Joeïa… Qu’est-ce qu’elle lui manquait ! Ça faisait mal, d’avoir un bout d’âme d’arraché. Est-ce qu’elle en regardait là-bas, avec quelqu’un collé contre elle au point de fusionner ? Il l’espérait. Ça la rendait heureuse, lorsqu’il le faisait.
« Je suis désolé, je vais peut-être crier si ça fait peur. J’ai pas l’habitude d’en regarder en étant seul. Enfin, t’es là, bien sûr mais, enfin, ça ne veut pas dire que tu ne comptes pas d’accord ? Juste. Je ne sais pas comment je vais gérer. » Mais je vais rester ! Comme ça, il aurait une chose de plus à raconter à son amour du bout du monde.
Un grognement attrapa son attention au vol et chassa, un instant du moins, l’inquiétude qui courrait sous sa peau. L’or tinta son derme, pétilla dans son regard. Il se faisait malicieux l’arc-en-ciel, et farfouilla dans ses affaires pour en ressortir les divines sucreries. Le brun lui offrit un sourire gigantesque et il y répondit avec un mimétisme fou, quoique foncièrement naturel. Il aimait faire plaisir aux autres, et ça se lisait sur ses traits.
« Non vraiment. Ils sont là pour être mangés après tout ! Et… Oh ! » Sa bouche s’arrondit et il se laissa tomber sur le côté droit, les jambes maintenues contre son buste par le bras tendant le paquet de dragibus. « T’aimes les bleus ? Ce sont mes préférés aussi ! J’alterne toujours bleu et noir, puis j’attaque les rouges quand tout est terminé. T’es le premier que je vois sauter sur les bleus ! »
Ses pommettes se constellèrent légèrement de paillettes d’or, tant ce constant l’enthousiasmait. Il glissa l’index et le majeur dans le sachet et veilla à respecter scrupuleusement les habitudes qu’il lui avait listé, avant de jeter son dos contre le dossier. Il lança une première confiserie en l’air et ouvrit grand la bouche, langue dehors.
« Oups, raté. » Toc. La sucrerie tapa sur ses dents avant d’être rattrapée in-extremis dans ses mains. Il rit de bon cœur, avant de renouveler l’expérience. « Yes ! Et d’un. ». Le métamorphomage ne prêta aucune attention à la publicité, tant son jeu le captivait. C’est que ça avait le mérite de le tenir en place !
« Tu portes des caleçons toi ? » L’œil se détourne et l’objet volant, un dragibus noir, rata sa cible pour atteindre son front. Il rebondit, et disparut non loin de son siège. Mince ! Il aurait bien entreprit une recherche active de son met favoris mais l’information révélée par le sorcier l’intrigua plus encore. Il pencha légèrement la tête sur le côté, après s’être tourné de nouveau. Sa bouche se tordit, et son visage fit la moue. Les prunelles glissèrent sur le visage rougissant, puis l’ensemble de la silhouette, avant de s’accrocher à ses consœurs. « T’as pas une tête à en porter. Comme quoi, le monde est plein de surprise ! Ne jamais juger un livre sur sa couverture, qu’on m’a dit une fois. C’est vrai en plus ! J’en ai trouvé un une fois, super beau. Genre, tout en velours tu vois ? Unique en son genre ! Ben c’était un autoportrait d’un serial-killer. Qui l’aurait cru ? Je l’ai lu une dizaine de fois et pourtant, ça me faisait faire de ces cauchemars. » Et comme lorsqu’il avait une idée en tête, il était impossible de l’en enlever, il avait continué à s’user les yeux dessus jusqu’à ce qu’une autre en prenne la place.
Preuve incontestable de sa concentration chaotique : le début du film. Il en rata les premières minutes puisque trop occupé à narrer une histoire qui, certainement, ennuyait son compagnon de la soirée. Ou pire, le ferait fuir. Il avait bien tenté de verrouiller ses lèvres mais lorsqu’il était lancé, c’était comme tenter d’arrêter un train à pleine vitesse. Alors, une fois sa diarrhée verbale diffusée, il se mordit la lippe avec un air coupable et retourna à sa place, les mains glissés sous ses cuisses.
Il fait de son mieux le jeune, vraiment. Il a la tête vissée face à la grande toile et ravale les mots qui pourraient remonter dans sa gorge. C’est qu’il en a dit, de ces âneries ! Tout le monde n’avait pas la patience des jumeaux avec lui. Il ne le savait que trop bien. Il n’avait pas envie de le faire fuir, Charlie. Il avait l’air sympa, et il était pratiquement sûr de se mettre à trembler comme une feuille s’il venait à se retrouver seul. Oh oui, il faisait beaucoup d’effort pour ne pas gâcher le film comme il s’en savait capable, mais c’était dur. D’autant plus qu’un rat ne cessait d’apparaitre sous ses yeux, en ternissant nettement l’éclat. Comme la teinte de ces cheveux dont il ne cessait de ramener les mèches à sa place, à défaut de pouvoir occuper ses mains autrement.
« Oui et non. Je m’en méfie. C’est tout. C’est super intelligent, un rat. Ça peut faire des choses folles pour sa survie. Rien à voir avec la vermine qu’on dépeint dans les films. C’est vraiment, vraiment intelligent. Ah ! Je l’ai déjà dit. Désolé. C’est juste que j’ai vu ce documentaire une fois et c’était vraiment fascinant. Ce ne sont pas du tout des petites bêtes sans défense. Elles peuvent être encore plus malines que des chiens tu sais ? J’ai un copain qui en a un et… Oh. Pardon. »
Ses lippes se celèrent si vivement que le silence sembla s’abattre dans l’habitacle. Il cacha ses yeux sous la barrière de ses cils et sembla trouver soudainement intéressant ses… Doigts. Ouai. Il jouait avec, un air fautif scotché au visage. Pourtant… L’envie d’en dire plus était plus forte que la honte. Il remontait son nez, laissait la lippe trembler avant de se reprendre en y passant la langue. Non, il ne lui ferait pas l’apanage des grands singes qui, tout comme d’autres espèces animales, se montraient stupéfiantes.
« P-P-Pardon ! » C’est qu’il avait jeté sa main dans le sachet sans réfléchir et avait saisit la sienne, plutôt qu’une poignée de dragibus. « C’est chaud. ». Constat simple, glissé entre des lèvres qui se pliait sous un timide sourire. C’était agréable de sentir son contact, même s’il craignait déjà d’en être repoussé.
« Oh ! » Cam sursauta, comme il l’avait prédit une bonne quinzaine de minutes plus tôt, et resserra inconsciemment sa prise. « Pardon ! Je suis désolé. Excuse-moi ! Je sais pas ce qui m'a pris. Enfin si, mais je suis désolé. Pardon. Tu m'en veux ? Excuse-moi. » C’était plus fort que lui, et il lutta fort pour extirper sa paume du sachet. Il abandonna l'idée de s'occuper la bouche avec un dragibus et se mit à mâchonner sa langue à la place. Maintenant, et tout le long du film. T'es un boulet, Cam.
« C’est un film d’horreur ? J’étais persuadé que c’était plutôt un genre de fantaisy… » Les épaules remontèrent un peu. Ou peut-être que c’était plutôt sa tête qui y rentrait, comme une tortue cherchant à rentrer dans sa carapace ? Les cils battirent. Vites. Plusieurs fois. Il pouvait y arriver. C’était un film pour adolescents, pas un de ces trucs ignobles que Joe le forçait à regarder en échange d’un confortable oreiller à partager. Joeïa… Qu’est-ce qu’elle lui manquait ! Ça faisait mal, d’avoir un bout d’âme d’arraché. Est-ce qu’elle en regardait là-bas, avec quelqu’un collé contre elle au point de fusionner ? Il l’espérait. Ça la rendait heureuse, lorsqu’il le faisait.
« Je suis désolé, je vais peut-être crier si ça fait peur. J’ai pas l’habitude d’en regarder en étant seul. Enfin, t’es là, bien sûr mais, enfin, ça ne veut pas dire que tu ne comptes pas d’accord ? Juste. Je ne sais pas comment je vais gérer. » Mais je vais rester ! Comme ça, il aurait une chose de plus à raconter à son amour du bout du monde.
Un grognement attrapa son attention au vol et chassa, un instant du moins, l’inquiétude qui courrait sous sa peau. L’or tinta son derme, pétilla dans son regard. Il se faisait malicieux l’arc-en-ciel, et farfouilla dans ses affaires pour en ressortir les divines sucreries. Le brun lui offrit un sourire gigantesque et il y répondit avec un mimétisme fou, quoique foncièrement naturel. Il aimait faire plaisir aux autres, et ça se lisait sur ses traits.
« Non vraiment. Ils sont là pour être mangés après tout ! Et… Oh ! » Sa bouche s’arrondit et il se laissa tomber sur le côté droit, les jambes maintenues contre son buste par le bras tendant le paquet de dragibus. « T’aimes les bleus ? Ce sont mes préférés aussi ! J’alterne toujours bleu et noir, puis j’attaque les rouges quand tout est terminé. T’es le premier que je vois sauter sur les bleus ! »
Ses pommettes se constellèrent légèrement de paillettes d’or, tant ce constant l’enthousiasmait. Il glissa l’index et le majeur dans le sachet et veilla à respecter scrupuleusement les habitudes qu’il lui avait listé, avant de jeter son dos contre le dossier. Il lança une première confiserie en l’air et ouvrit grand la bouche, langue dehors.
« Oups, raté. » Toc. La sucrerie tapa sur ses dents avant d’être rattrapée in-extremis dans ses mains. Il rit de bon cœur, avant de renouveler l’expérience. « Yes ! Et d’un. ». Le métamorphomage ne prêta aucune attention à la publicité, tant son jeu le captivait. C’est que ça avait le mérite de le tenir en place !
« Tu portes des caleçons toi ? » L’œil se détourne et l’objet volant, un dragibus noir, rata sa cible pour atteindre son front. Il rebondit, et disparut non loin de son siège. Mince ! Il aurait bien entreprit une recherche active de son met favoris mais l’information révélée par le sorcier l’intrigua plus encore. Il pencha légèrement la tête sur le côté, après s’être tourné de nouveau. Sa bouche se tordit, et son visage fit la moue. Les prunelles glissèrent sur le visage rougissant, puis l’ensemble de la silhouette, avant de s’accrocher à ses consœurs. « T’as pas une tête à en porter. Comme quoi, le monde est plein de surprise ! Ne jamais juger un livre sur sa couverture, qu’on m’a dit une fois. C’est vrai en plus ! J’en ai trouvé un une fois, super beau. Genre, tout en velours tu vois ? Unique en son genre ! Ben c’était un autoportrait d’un serial-killer. Qui l’aurait cru ? Je l’ai lu une dizaine de fois et pourtant, ça me faisait faire de ces cauchemars. » Et comme lorsqu’il avait une idée en tête, il était impossible de l’en enlever, il avait continué à s’user les yeux dessus jusqu’à ce qu’une autre en prenne la place.
Preuve incontestable de sa concentration chaotique : le début du film. Il en rata les premières minutes puisque trop occupé à narrer une histoire qui, certainement, ennuyait son compagnon de la soirée. Ou pire, le ferait fuir. Il avait bien tenté de verrouiller ses lèvres mais lorsqu’il était lancé, c’était comme tenter d’arrêter un train à pleine vitesse. Alors, une fois sa diarrhée verbale diffusée, il se mordit la lippe avec un air coupable et retourna à sa place, les mains glissés sous ses cuisses.
Il fait de son mieux le jeune, vraiment. Il a la tête vissée face à la grande toile et ravale les mots qui pourraient remonter dans sa gorge. C’est qu’il en a dit, de ces âneries ! Tout le monde n’avait pas la patience des jumeaux avec lui. Il ne le savait que trop bien. Il n’avait pas envie de le faire fuir, Charlie. Il avait l’air sympa, et il était pratiquement sûr de se mettre à trembler comme une feuille s’il venait à se retrouver seul. Oh oui, il faisait beaucoup d’effort pour ne pas gâcher le film comme il s’en savait capable, mais c’était dur. D’autant plus qu’un rat ne cessait d’apparaitre sous ses yeux, en ternissant nettement l’éclat. Comme la teinte de ces cheveux dont il ne cessait de ramener les mèches à sa place, à défaut de pouvoir occuper ses mains autrement.
« Oui et non. Je m’en méfie. C’est tout. C’est super intelligent, un rat. Ça peut faire des choses folles pour sa survie. Rien à voir avec la vermine qu’on dépeint dans les films. C’est vraiment, vraiment intelligent. Ah ! Je l’ai déjà dit. Désolé. C’est juste que j’ai vu ce documentaire une fois et c’était vraiment fascinant. Ce ne sont pas du tout des petites bêtes sans défense. Elles peuvent être encore plus malines que des chiens tu sais ? J’ai un copain qui en a un et… Oh. Pardon. »
Ses lippes se celèrent si vivement que le silence sembla s’abattre dans l’habitacle. Il cacha ses yeux sous la barrière de ses cils et sembla trouver soudainement intéressant ses… Doigts. Ouai. Il jouait avec, un air fautif scotché au visage. Pourtant… L’envie d’en dire plus était plus forte que la honte. Il remontait son nez, laissait la lippe trembler avant de se reprendre en y passant la langue. Non, il ne lui ferait pas l’apanage des grands singes qui, tout comme d’autres espèces animales, se montraient stupéfiantes.
« P-P-Pardon ! » C’est qu’il avait jeté sa main dans le sachet sans réfléchir et avait saisit la sienne, plutôt qu’une poignée de dragibus. « C’est chaud. ». Constat simple, glissé entre des lèvres qui se pliait sous un timide sourire. C’était agréable de sentir son contact, même s’il craignait déjà d’en être repoussé.
« Oh ! » Cam sursauta, comme il l’avait prédit une bonne quinzaine de minutes plus tôt, et resserra inconsciemment sa prise. « Pardon ! Je suis désolé. Excuse-moi ! Je sais pas ce qui m'a pris. Enfin si, mais je suis désolé. Pardon. Tu m'en veux ? Excuse-moi. » C’était plus fort que lui, et il lutta fort pour extirper sa paume du sachet. Il abandonna l'idée de s'occuper la bouche avec un dragibus et se mit à mâchonner sa langue à la place. Maintenant, et tout le long du film. T'es un boulet, Cam.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 349
» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : myriadegraphique (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 2944
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Flashback] I solemnly swear that I am up to no good (ft. Cameron)
Mer 17 Avr 2024 - 14:21
Il est surpris par le débit de parole de Cameron. Et ça vient d’un bavard ! Plutôt que de l’impressioner, ça le rassure. Pour une fois, il ne sera pas le seul à faire la conversation quelque part. Les yeux rieurs, il pioche dans le sachet.
« Ah bon ? Pourtant les bleus sont les meilleurs, et de loin ! Soit je les mange tous en premier et je ne touche plus au paquet, soit je mange tous les autres et je ne finis que par les bleus. Ça, c’est si je suis tout seul et que j’arrive à supporter le mal de ventre derrière. J’préfère encore les manger avec d’autres personnes comme ça je me garde tous les bleus et ils s’occupent du reste. Va falloir qu’on se batte alors ! »
L’œil se fait malicieux mais pas mesquin. Il observe avec attention le petit manège de Cameron sans faire le moindre commentaire. Sans jugement. De la simple curiosité et un poil de fascination, il doit bien l’admettre. Il suit scrupuleusement l’ordre qu’il a établit par la parole un peu plus tôt et Charlie se demande si c’est volontaire ou inconscient. S’il lui fait une blague. Cameron a pourtant l’air trop innocent pour chercher à le piéger. Il rit beaucoup à le regarder faire. Décide même de l’imiter, pour s’amuser. A ce rythme, il y aura bientôt plus de dragibus par terre que dans le sachet...
Le sorcier manque de s’étouffer face à cette question plus que personnelle. En même temps, il s’est piégé tout seul en le mentionnant, c’est de sa faute. Le rouge lui monte aux joues, son regard évite le sien. Pourquoi le dévisage-t-il autant ? Est-ce qu’il... l’analyse ? Charlie referme inconsciemment son manteau comme si celui-ci était fait de plomb et pouvait empêcher la vision à rayon X de Cameron de passer à travers. Fort heureusement, ce dernier est si bavard qu’il n’a même pas besoin de répondre à sa question puisqu’il passe rapidement à un tout autre sujet. Aussitôt, Keir tend l’oreille avec grand intérêt. Son corps se penche naturellement un peu plus vers le jeune sorcier et une trace de bonheur vient illuminer ses yeux chocolat. Et il hoche la tête, de plus en plus vite et de plus en plus vite pour témoigner de sa compréhension, se montre poli alors qu’il n’a envie que d’une seule chose : lui demander si l’exemplaire de l’ouvrage en question n’est pas celui sur Lewis Hutchinson qu’il possède lui-même dans sa bibliothèque personnelle. Charlie est obligé de se mordre l’intérieur de la bouche pour s’empêcher de fondre sur le sujet, au risque de manquer les premières minutes du film. Par on ne sait quel miracle, il parvient à se montrer raisonnable, même si l’information lui gratte le cerveau.
Concentration. Il essaye de chasser de son esprit Mr. Hutchinson et autres serial killer, mais plutôt que de se focus sur les images défilant devant lui, il se trouve absorbé par le changement de couleur de Cameron à ses côtés. Cela commence par quelques mèches ici et là qui ternissent peu à peu, jusqu’à recouvrir toute sa tête. Son visage est bientôt victime de la même décoloration, de ses iris jusqu’aux tâches parsemant sa peau. C’est fascinant. Charlie avale un autre dragibus et se force à détourner le regard. En vain. Il se demande ce que ça veut dire et ça l’obsède. Alors, il pose la question de son air le plus nonchalant - c’est-à-dire, sans aucune discrétion.
« Pourquoi tu t’excuses ? J’ai jamais trop regardé les documentaires sur les rats mais ça a l’air super intéressant ! M’enfin c’est pas la bestiole la plus effrayante qu’on verra là-dedans. »
Il pense, bien sûr, aux détraqueurs et au loup-garou, deux entités qui l’impressionnent bien plus que les petits rongeurs, sur lesquels il s’interroge désormais. Dans un combat entre loup-garou et rat, qui gagnerait ? Absorbé par ses pensées et cette vision étrange d’un rat chevauchant un loup géant, Charlie ne saisit pas tout de suite que la main de Cameron s’est emparée de la sienne. Sitôt fait, il devient rouge pivoine. Ce n’est pourtant pas le premier garçon dont il touche la peau. Sa fusion avec Lewis n’est plus à démontrer et ses proches l’appellent aisément “Mr. Câlin” quand ils veulent l’embêter avec ça. Mais là, il doit bien admettre que c’est étrange. Sûrement à cause des excuses répétées de Cameron qui font passer cet acte pour quelque chose de beaucoup plus intime que ça ne l’est. Cela le perturbe. La main broyée dans celle du plus jeune, il ne bouge pas. Il se demande quand est-ce que Cameron la lui rendra tout en se disant que ce n’est pas si désagréable. Il commence à faire un peu froid dans l’habitacle et la main du sorcier diffuse une douce chaleur.
« Faut pas t’en faire comme ça, hein ? J’vais pas te manger ou t’engueuler juste parce que tu m’as touché. J’suis pas comme ça. En plus ce sont tes bonbons alors si quelqu’un doit mettre la main dedans, c’est bien toi ! »
Pour montrer sa bonne foi, il sélectionne quelques dragibus - se remémorant les couleurs évoquées par Cameron un peu plus tôt - et les lui met dans la main. Le contact est suffisant pour confirmer ce qu’il pensait déjà savoir : malgré ses gesticulations dans tous les sens, Cameron a les extrémités froides. Il n’ose pourtant pas faire un commentaire tout de suite. Après tout, c’est un grand garçon, il peut prendre soin de lui-même, non ? L’information le taraude pendant les longues minutes qui suivent, jusqu’à ce qu’il se décide à parler.
« Désolé, j’me mêle de ce qui me regarde pas, mais c’est normal que t’aies les mains si froides ? C’est que t’as froid ? J’suis sûr qu’on peut s’arranger pour te réchauffer un peu s’il faut. »
L’esprit innocent de Charlie réfléchit à une façon de lancer un sort dans l’habitacle de la voiture sans que l’acte ne soit perçu par un moldu aux environs - ou qu’il ne fasse exploser toute l’auto (ce qui serait fort possible vu son niveau en magie).
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« Ah bon ? Pourtant les bleus sont les meilleurs, et de loin ! Soit je les mange tous en premier et je ne touche plus au paquet, soit je mange tous les autres et je ne finis que par les bleus. Ça, c’est si je suis tout seul et que j’arrive à supporter le mal de ventre derrière. J’préfère encore les manger avec d’autres personnes comme ça je me garde tous les bleus et ils s’occupent du reste. Va falloir qu’on se batte alors ! »
L’œil se fait malicieux mais pas mesquin. Il observe avec attention le petit manège de Cameron sans faire le moindre commentaire. Sans jugement. De la simple curiosité et un poil de fascination, il doit bien l’admettre. Il suit scrupuleusement l’ordre qu’il a établit par la parole un peu plus tôt et Charlie se demande si c’est volontaire ou inconscient. S’il lui fait une blague. Cameron a pourtant l’air trop innocent pour chercher à le piéger. Il rit beaucoup à le regarder faire. Décide même de l’imiter, pour s’amuser. A ce rythme, il y aura bientôt plus de dragibus par terre que dans le sachet...
Le sorcier manque de s’étouffer face à cette question plus que personnelle. En même temps, il s’est piégé tout seul en le mentionnant, c’est de sa faute. Le rouge lui monte aux joues, son regard évite le sien. Pourquoi le dévisage-t-il autant ? Est-ce qu’il... l’analyse ? Charlie referme inconsciemment son manteau comme si celui-ci était fait de plomb et pouvait empêcher la vision à rayon X de Cameron de passer à travers. Fort heureusement, ce dernier est si bavard qu’il n’a même pas besoin de répondre à sa question puisqu’il passe rapidement à un tout autre sujet. Aussitôt, Keir tend l’oreille avec grand intérêt. Son corps se penche naturellement un peu plus vers le jeune sorcier et une trace de bonheur vient illuminer ses yeux chocolat. Et il hoche la tête, de plus en plus vite et de plus en plus vite pour témoigner de sa compréhension, se montre poli alors qu’il n’a envie que d’une seule chose : lui demander si l’exemplaire de l’ouvrage en question n’est pas celui sur Lewis Hutchinson qu’il possède lui-même dans sa bibliothèque personnelle. Charlie est obligé de se mordre l’intérieur de la bouche pour s’empêcher de fondre sur le sujet, au risque de manquer les premières minutes du film. Par on ne sait quel miracle, il parvient à se montrer raisonnable, même si l’information lui gratte le cerveau.
Concentration. Il essaye de chasser de son esprit Mr. Hutchinson et autres serial killer, mais plutôt que de se focus sur les images défilant devant lui, il se trouve absorbé par le changement de couleur de Cameron à ses côtés. Cela commence par quelques mèches ici et là qui ternissent peu à peu, jusqu’à recouvrir toute sa tête. Son visage est bientôt victime de la même décoloration, de ses iris jusqu’aux tâches parsemant sa peau. C’est fascinant. Charlie avale un autre dragibus et se force à détourner le regard. En vain. Il se demande ce que ça veut dire et ça l’obsède. Alors, il pose la question de son air le plus nonchalant - c’est-à-dire, sans aucune discrétion.
« Pourquoi tu t’excuses ? J’ai jamais trop regardé les documentaires sur les rats mais ça a l’air super intéressant ! M’enfin c’est pas la bestiole la plus effrayante qu’on verra là-dedans. »
Il pense, bien sûr, aux détraqueurs et au loup-garou, deux entités qui l’impressionnent bien plus que les petits rongeurs, sur lesquels il s’interroge désormais. Dans un combat entre loup-garou et rat, qui gagnerait ? Absorbé par ses pensées et cette vision étrange d’un rat chevauchant un loup géant, Charlie ne saisit pas tout de suite que la main de Cameron s’est emparée de la sienne. Sitôt fait, il devient rouge pivoine. Ce n’est pourtant pas le premier garçon dont il touche la peau. Sa fusion avec Lewis n’est plus à démontrer et ses proches l’appellent aisément “Mr. Câlin” quand ils veulent l’embêter avec ça. Mais là, il doit bien admettre que c’est étrange. Sûrement à cause des excuses répétées de Cameron qui font passer cet acte pour quelque chose de beaucoup plus intime que ça ne l’est. Cela le perturbe. La main broyée dans celle du plus jeune, il ne bouge pas. Il se demande quand est-ce que Cameron la lui rendra tout en se disant que ce n’est pas si désagréable. Il commence à faire un peu froid dans l’habitacle et la main du sorcier diffuse une douce chaleur.
« Faut pas t’en faire comme ça, hein ? J’vais pas te manger ou t’engueuler juste parce que tu m’as touché. J’suis pas comme ça. En plus ce sont tes bonbons alors si quelqu’un doit mettre la main dedans, c’est bien toi ! »
Pour montrer sa bonne foi, il sélectionne quelques dragibus - se remémorant les couleurs évoquées par Cameron un peu plus tôt - et les lui met dans la main. Le contact est suffisant pour confirmer ce qu’il pensait déjà savoir : malgré ses gesticulations dans tous les sens, Cameron a les extrémités froides. Il n’ose pourtant pas faire un commentaire tout de suite. Après tout, c’est un grand garçon, il peut prendre soin de lui-même, non ? L’information le taraude pendant les longues minutes qui suivent, jusqu’à ce qu’il se décide à parler.
« Désolé, j’me mêle de ce qui me regarde pas, mais c’est normal que t’aies les mains si froides ? C’est que t’as froid ? J’suis sûr qu’on peut s’arranger pour te réchauffer un peu s’il faut. »
L’esprit innocent de Charlie réfléchit à une façon de lancer un sort dans l’habitacle de la voiture sans que l’acte ne soit perçu par un moldu aux environs - ou qu’il ne fasse exploser toute l’auto (ce qui serait fort possible vu son niveau en magie).
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- Cameron DullahanOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 110
» miroir du riséd : Felix Yongbok Lee
» crédits : pint & signa le chant des sirènes
» multinick : Apsa la dancin'queen / Lewis le Grumpy Cat
» âge : 22
» situation : Célibataire
» année d'études : x
» options obligatoires & facultatives : ★ Anxiété
★ Hypersensibilité
★ Amour disproportionné
» profession : Tatoueur/perceur au Styx
» particularité : Métamorphomage
» nature du sang : Sang-mêlé
» gallions sous la cape : 400
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Flashback] I solemnly swear that I am up to no good (ft. Cameron)
Sam 27 Avr 2024 - 16:56
FB - i solemnly swear that i am up to no good ft cameron [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Evidemment que les dragibus bleus sont les meilleurs. Toutes les autres couleurs ne servent qu’à les mettre en valeur, c’est bien connu. Cameron avait fait de nombreux tests tout au long de sa courte vie pour déterminer si, oui ou non, le goût était si différent ou si ce n’était qu’une idée générale. Il avait été surpris de découvrir que la vision d’un colorant vert subjuguait suffisamment le cerveau pour donner l’impression que la boisson teintée goûtait plus la menthe qu’une autre, totalement transparente. Ce genre de stratégie le fascinait ! Forcément, il avait demandé à la Belle de lui cacher les yeux et de le nourrir de sucreries par deux fois, sans lui dire quoique ce soit. Heureux hasard ou pas, il ne s’était pas trompé et avait préféré les bleus à chaque fois. Impossible de distinguer les autres arômes entre eux, par contre. Il lui fallait encore une bonne dose d’entrainements pour y parvenir.
« Le sucre ne m’a jamais fait mal au ventre ! Par contre, il m’empêche de dormir si j’en mange trop. J’essaie d’y aller mollo quand je suis seul mais là, on est deux. C’est l’occasion de laisser parler l’insouciance ! »
Il riait de bon cœur l’arc-en-ciel et chaparda quelques douceurs qu’il tria, évidemment, avec une précision effarante. Il y avait un protocole à respecter ! Ça ne l’empêcha pas de se lancer dans un drôle de jeu et de rire plus fort encore en voyant le brun l’y rejoindre. Il avait vraiment l’air cool, Charlie ! Et puis, il ne le regardait pas de travers comme les autres. C’était vraiment agréable ! De quoi vous faire pousser des ailes. Alors il parlait. Encore et encore. C’était tout un flot de paroles qui s’écoulait de ses lippes sans qu’elles ne parviennent à se pincer. Quelque chose lui secouait les tripes, lui disait que ce n’était pas une bonne chose. A continuer comme ça, Charlie finirait par claquer la portière derrière lui et il n’en avait pas du tout envie. Déjà, parce qu’il était entouré de terrifiants moldus sanguinaires. Ensuite, parce que le film allait le rendre cardiaque. Enfin, parce que… Parce qu’il l’aimait bien ! Dans la tempête de sa vie, il avait tout d’un rayon de soleil. Rien n’était plus pareil depuis le départ de Joeïa et s’il aimait passer tout son temps avec Jo, force était de constater qu’il avait aussi besoin de voir autre chose. De souffler. C’était horriblement égoïste, certes, mais ce n’était rien de plus qu’une soirée. Il pouvait bien en profiter un peu non ? Il était mignon aussi. De corps et de cœur. Il en avait l’air en tout cas. Est-ce qu’il lui en voudrait s’il enfonçait son index dans sa joue cramoisie ? Oui. Sûrement. Bas les pattes !
L’œil se détourna. Le dos aussi. Le caméléon s’enfonça dans son siège sans se douter que son don, encore une fois, faisait des siennes. Pour sa défense, il était complètement absorbé par les images du rongeur rodant devant lui. Il lui collait une sale impression, n’en déplaise au rouquin qui le tenait entre ses mains. Mec, réveille-toi ! Le rat lui filait le cafard, c’était plus fort que lui. Lui en particulier. Il avait une façon de remuer le museau qui ne lui revenait pas.
« Hm. Ben. Je ne voulais pas te paraitre barbant. J’aime bien écouter de tout quand je dessine et souvent, ça tombe sur des documentaires. J’aime bien partager ce genre d’informations mais… Enfin tout le monde n’est pas forcément demandeur. Je suis un moulin à parole. Je suis désolé et… Attends. Quoi ? Y’a quoi comme bestiole dedans ? Non. Ne me dis rien. Je vais paniquer. »
Clairement. Cameron préféra prendre une grande goulée d’air avant de secouer ses épaules, histoire de se détendre un peu. La gourmandise se rappelant à lui, il jeta sa main dans le paquet de dragibus et manqua de se mordre la langue sous la surprise. Là. Entre ses doigts. Une main. Chaude. Douce. Un contact qui faisait du bien, n’en déplaise à cette confiance qui lui tapait la tête à coup de cane : « C’est pas bien ! Lâche-le. Il ne doit pas avoir envie ». C’est vrai ça. Qui voudrait se coltiner un boulet comme lui, sans même le connaitre ? C’est un curieux mélange de culpabilité, honte et envie qui vint étirer ses traits, pigmenter son derme. Il avait de repris des couleurs doucement et souriait timidement.
« T’es comment alors ? » C’était sorti comme ça, de but en blanc. Ben oui, qu’est-ce que t’es alors ? Il mourrait d’envie de le savoir. Est-ce que c’était un vrai gentil, comme il se l’imaginait ? Ou est-ce qu’il se voyait autrement ?
« Oh. Tu… T’as retenu ! » Son sourire fendit son visage, creusant de minuscules fossettes au centre de ses joues. Rares étaient ceux qui prenaient la peine d’écouter ses habitudes, et plus encore ceux qui en tenaient compte. Et lui ? Juste comme ça ? Il remua dans son siège malgré lui, un surplus d’excitation chatouillant ses veines.
« Mes mains ? » Evidemment, il les plaça devant ses grands yeux ambrés et les inspecta. « Je ne sais pas. Je suppose ? Je ne me tiens jamais moi-même les mains. T’as froid toi ? C’est vrai que la nuit est tombée vite. Comme la température. Oh regarde ! » L’index toucha le bas du parebrise et se mit à dessiner un bouquet de fleurs. « On fait de la buée ! » Et rien que ça, ça le fit rire. Comme un gosse. « Tu me réchaufferais avec quoi ? Ils sont partout. »
Vilains petits moldus joufflus.
« Le sucre ne m’a jamais fait mal au ventre ! Par contre, il m’empêche de dormir si j’en mange trop. J’essaie d’y aller mollo quand je suis seul mais là, on est deux. C’est l’occasion de laisser parler l’insouciance ! »
Il riait de bon cœur l’arc-en-ciel et chaparda quelques douceurs qu’il tria, évidemment, avec une précision effarante. Il y avait un protocole à respecter ! Ça ne l’empêcha pas de se lancer dans un drôle de jeu et de rire plus fort encore en voyant le brun l’y rejoindre. Il avait vraiment l’air cool, Charlie ! Et puis, il ne le regardait pas de travers comme les autres. C’était vraiment agréable ! De quoi vous faire pousser des ailes. Alors il parlait. Encore et encore. C’était tout un flot de paroles qui s’écoulait de ses lippes sans qu’elles ne parviennent à se pincer. Quelque chose lui secouait les tripes, lui disait que ce n’était pas une bonne chose. A continuer comme ça, Charlie finirait par claquer la portière derrière lui et il n’en avait pas du tout envie. Déjà, parce qu’il était entouré de terrifiants moldus sanguinaires. Ensuite, parce que le film allait le rendre cardiaque. Enfin, parce que… Parce qu’il l’aimait bien ! Dans la tempête de sa vie, il avait tout d’un rayon de soleil. Rien n’était plus pareil depuis le départ de Joeïa et s’il aimait passer tout son temps avec Jo, force était de constater qu’il avait aussi besoin de voir autre chose. De souffler. C’était horriblement égoïste, certes, mais ce n’était rien de plus qu’une soirée. Il pouvait bien en profiter un peu non ? Il était mignon aussi. De corps et de cœur. Il en avait l’air en tout cas. Est-ce qu’il lui en voudrait s’il enfonçait son index dans sa joue cramoisie ? Oui. Sûrement. Bas les pattes !
L’œil se détourna. Le dos aussi. Le caméléon s’enfonça dans son siège sans se douter que son don, encore une fois, faisait des siennes. Pour sa défense, il était complètement absorbé par les images du rongeur rodant devant lui. Il lui collait une sale impression, n’en déplaise au rouquin qui le tenait entre ses mains. Mec, réveille-toi ! Le rat lui filait le cafard, c’était plus fort que lui. Lui en particulier. Il avait une façon de remuer le museau qui ne lui revenait pas.
« Hm. Ben. Je ne voulais pas te paraitre barbant. J’aime bien écouter de tout quand je dessine et souvent, ça tombe sur des documentaires. J’aime bien partager ce genre d’informations mais… Enfin tout le monde n’est pas forcément demandeur. Je suis un moulin à parole. Je suis désolé et… Attends. Quoi ? Y’a quoi comme bestiole dedans ? Non. Ne me dis rien. Je vais paniquer. »
Clairement. Cameron préféra prendre une grande goulée d’air avant de secouer ses épaules, histoire de se détendre un peu. La gourmandise se rappelant à lui, il jeta sa main dans le paquet de dragibus et manqua de se mordre la langue sous la surprise. Là. Entre ses doigts. Une main. Chaude. Douce. Un contact qui faisait du bien, n’en déplaise à cette confiance qui lui tapait la tête à coup de cane : « C’est pas bien ! Lâche-le. Il ne doit pas avoir envie ». C’est vrai ça. Qui voudrait se coltiner un boulet comme lui, sans même le connaitre ? C’est un curieux mélange de culpabilité, honte et envie qui vint étirer ses traits, pigmenter son derme. Il avait de repris des couleurs doucement et souriait timidement.
« T’es comment alors ? » C’était sorti comme ça, de but en blanc. Ben oui, qu’est-ce que t’es alors ? Il mourrait d’envie de le savoir. Est-ce que c’était un vrai gentil, comme il se l’imaginait ? Ou est-ce qu’il se voyait autrement ?
« Oh. Tu… T’as retenu ! » Son sourire fendit son visage, creusant de minuscules fossettes au centre de ses joues. Rares étaient ceux qui prenaient la peine d’écouter ses habitudes, et plus encore ceux qui en tenaient compte. Et lui ? Juste comme ça ? Il remua dans son siège malgré lui, un surplus d’excitation chatouillant ses veines.
« Mes mains ? » Evidemment, il les plaça devant ses grands yeux ambrés et les inspecta. « Je ne sais pas. Je suppose ? Je ne me tiens jamais moi-même les mains. T’as froid toi ? C’est vrai que la nuit est tombée vite. Comme la température. Oh regarde ! » L’index toucha le bas du parebrise et se mit à dessiner un bouquet de fleurs. « On fait de la buée ! » Et rien que ça, ça le fit rire. Comme un gosse. « Tu me réchaufferais avec quoi ? Ils sont partout. »
Vilains petits moldus joufflus.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 349
» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : myriadegraphique (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 2944
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Flashback] I solemnly swear that I am up to no good (ft. Cameron)
Mer 1 Mai 2024 - 18:15
Les réactions de Cameron l’amusent. Pas de façon moqueuse. Juste... il ne sait pas. Il le regarde et sourit, c’est suffisant non ? Il n’a encore jamais côtoyé un inconnu qui se soit montré aussi franc avec lui après seulement quelques minutes de cohabitation dans une voiture. Tout ça sort de l’ordinaire et ça vient d’un sorcier ! Charlie se moque bien que Cameron regarde des documentaires et puisse les réciter. Il trouve cela fascinant, au contraire. Peut-être parce qu’il est du genre à faire la même chose lorsqu’il s’agit de documentaires sur des tueurs en série ou des crimes macabres et que cela lui vaut les regards gênés et parfois inquiets de ses proches ? Il ne trouve personne qui comprenne. Et face à la réaction de Cameron au sujet du rat, il doute qu’il le puisse aussi en fin de compte. Il se tait et lui cache donc la présence du loup-garou. Il le découvrira bien assez vite... Entre ça et le détraqueur, ils sont garnis dans ce film !
Le voilà qui change à nouveau de couleur. Peut-être que les joues de Charlie l’ont fait aussi. Il affirme que ce n’est rien, qu’il a le droit de le toucher mais la vérité, c’est que ça lui a fait quelque chose, à lui aussi. Sauf qu’à l’inverse de Cameron, ça ne se voit pas aussi clairement sur son visage. Il cherche rapidement à le rassurer. Ce n’est pas si grave !
« Euh... comment ? J’sais pas... Euh... Compréhensif ? »
Il grimace, pas certain de ses mots. C’est que Cameron l’a pris de court. Il n’ira pas jusqu’à dire qu’il est foncièrement gentil puisque traîne dans son passé la preuve du contraire. Mais il ne peut pas dire non plus qu’il est foncièrement méchant. Il n’ira pas s’en prendre à ce sorcier parce qu’il l’a touché par mégarde sans son consentement ou qu’il a dit un mot déplacé. Charlie fait de son mieux pour apaiser les tensions au quotidien et déteste les prises de tête. Ce n’est pas pour lui. S’il peut éviter un conflit, il le fait. Dans cas-là, ne devrait-il pas répondre qu’il est un lâche ?
Ses joues rougissent bêtement face au sourire si naturel de Cameron. Si sincère. Il le trouve presque... vraiment... mignon ? La pensée l’étouffe, il a chaud. C’est bête. Ce n’est pas la première fois qu’il apprécie le visage de quelqu’un. La vérité, c’est qu’il n’a jamais rien fait qui suivent cette impression. Charlie a envie de détourner le regard du sorcier mais c’est impossible. Les changements de pigmentation le fascinent, il ne peut s’empêcher d’en observer l’évolution. D’en comprendre le sens. C’est scientifique, il a besoin de sa voir.
« De toute façon j’suis pas très doué avec une baguette... » avoue-t-il en dessinant à son tour des formes étranges sur la buée. « En général, mon astuce c’est de les mettre sous mes cuisses, comme ça. Ou entre. Ça les réchauffe plus vite. Ou alors, si t’es avec quelqu’un, il peut te les tenir s’il a les mains chaudes. »
Il s’exécute en même temps qu’il parle et fourre ses propres mains brûlantes quelques minutes entre ses cuisses. Il n’avoue pas si souvent à d’autres sorciers qu’il est si nul en magie mais avec Cameron, s’est sorti naturellement. Comme s’il savait qu’il n’allait pas se faire juger et qu’il était libre de l’avouer sans peine. L’arrière de sa tête vient se reposer sur le dossier et il tourne de nouveau la tête vers lui. Il a ce regard curieux, comme lorsqu’il bidouille ses machines improbables. Devant lui, le film continue de se dérouler mais il n’y prête guère attention. Il le connaît déjà alors que Cameron, lui, reste à découvrir. C’est un mystère.
« Tu es à Poudlard ? Je ne me souviens pas t’avoir déjà croisé. »
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Le voilà qui change à nouveau de couleur. Peut-être que les joues de Charlie l’ont fait aussi. Il affirme que ce n’est rien, qu’il a le droit de le toucher mais la vérité, c’est que ça lui a fait quelque chose, à lui aussi. Sauf qu’à l’inverse de Cameron, ça ne se voit pas aussi clairement sur son visage. Il cherche rapidement à le rassurer. Ce n’est pas si grave !
« Euh... comment ? J’sais pas... Euh... Compréhensif ? »
Il grimace, pas certain de ses mots. C’est que Cameron l’a pris de court. Il n’ira pas jusqu’à dire qu’il est foncièrement gentil puisque traîne dans son passé la preuve du contraire. Mais il ne peut pas dire non plus qu’il est foncièrement méchant. Il n’ira pas s’en prendre à ce sorcier parce qu’il l’a touché par mégarde sans son consentement ou qu’il a dit un mot déplacé. Charlie fait de son mieux pour apaiser les tensions au quotidien et déteste les prises de tête. Ce n’est pas pour lui. S’il peut éviter un conflit, il le fait. Dans cas-là, ne devrait-il pas répondre qu’il est un lâche ?
Ses joues rougissent bêtement face au sourire si naturel de Cameron. Si sincère. Il le trouve presque... vraiment... mignon ? La pensée l’étouffe, il a chaud. C’est bête. Ce n’est pas la première fois qu’il apprécie le visage de quelqu’un. La vérité, c’est qu’il n’a jamais rien fait qui suivent cette impression. Charlie a envie de détourner le regard du sorcier mais c’est impossible. Les changements de pigmentation le fascinent, il ne peut s’empêcher d’en observer l’évolution. D’en comprendre le sens. C’est scientifique, il a besoin de sa voir.
« De toute façon j’suis pas très doué avec une baguette... » avoue-t-il en dessinant à son tour des formes étranges sur la buée. « En général, mon astuce c’est de les mettre sous mes cuisses, comme ça. Ou entre. Ça les réchauffe plus vite. Ou alors, si t’es avec quelqu’un, il peut te les tenir s’il a les mains chaudes. »
Il s’exécute en même temps qu’il parle et fourre ses propres mains brûlantes quelques minutes entre ses cuisses. Il n’avoue pas si souvent à d’autres sorciers qu’il est si nul en magie mais avec Cameron, s’est sorti naturellement. Comme s’il savait qu’il n’allait pas se faire juger et qu’il était libre de l’avouer sans peine. L’arrière de sa tête vient se reposer sur le dossier et il tourne de nouveau la tête vers lui. Il a ce regard curieux, comme lorsqu’il bidouille ses machines improbables. Devant lui, le film continue de se dérouler mais il n’y prête guère attention. Il le connaît déjà alors que Cameron, lui, reste à découvrir. C’est un mystère.
« Tu es à Poudlard ? Je ne me souviens pas t’avoir déjà croisé. »
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