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Partout ailleurs sauf dans ce monde ! Feat. Apsa
Mer 10 Avr 2024 - 21:11
5 février 2024 à 22 heures
@Apsara Chankimha - Le rendez-vous avec @Andrew Hill que j'avais imaginé agréable, c'était plutôt terminé en fiasco. Une fois de plus, il m'avait clairement fait comprendre que je n'avais plus aucune importance pour lui. Notre amitié était totalement morte à présent et je le haïssais pour ça ! Naïvement, j'avais imaginé qu'il était encore possible qu'on soit ami, lorsqu'il était venu me demander de l'aide, mais au lieu de ça, il n'avait vu en moi qu'un cobaye capable de l'aider à mettre en place les runes pour protéger les élèves et les lycans. Il avait préféré mettre un terme à notre entrevue, trouvant que je n'étais plus suffisamment concentré pour lui être utile et le retour, s'était fait dans le silence et dans le noir pour ma part. Au moment, où il avait retiré sa cravate de mes yeux, j'avais tourné les talons ne lui jetant pas un regard, ni même une parole. Cette fois, c'était trop pour moi et j'avais préféré fuir mordant l'intérieurs de ma joue pour ne pas pleurer dans les couloirs.
Ma démarche s'était faites plus rapide et mon coeur battait plus fort, mes yeux venaient s'embrumer, tandis que je poussais rapidement la porte pour rejoindre les jardins suspendu. J'avais limite couru pour me rapprocher un maximum du bord du toit afin de sentir l'air sur mon visage. Finalement, mes jambes m'avaient lâchées et je me laissais tomber sur le sol froid. Mon regard se posa un instant sur le ciel étoilé et je commençais à me demander ce que je faisais ici. Dans le fond, j'aurais pu rester aux Etats-Unis, ma vie aurait été différente il était certains, mais je n'aurais surement pas était aussi malheureuse que ce soir. Un soupir fila entre mes lèvres avant que je ramène mes genoux contre moi, posant mon front contre mes genoux. Je laissais le torrent, qui était né dans mon être, se délivrer totalement. Les larmes coulaient le long de mes joues, j'avais du mal à respirer et je me haïssais d'être aussi stupide et de croire que les gens tiennent à moi.
Une fois de plus, je faisais les frais de mon caractère toujours joviale, toujours prête à vouloir aider et surtout, toujours à m'accrocher à des gens qui s'en fiche de ma personne et de ce que je peux réellement ressentir. Je redressais un peu mon visage pour venir essuyer rapidement mes joues avant de sentir une nouvelle vague d'émotion me submerger, je collais mes mains sur mon visage avant de laisser la tristesse prendre totalement possession de moi. Hoquetant bruyamment, je peinais à revenir totalement à moi-même ayant les mots d'Andrew qui tournaient en boucle dans mon esprit. "Quant à notre complicité d’antan, j’ai été très clair la dessus." Je retirais mes mains de mon visage avant d'hurler, laissant le vent se charger d'emporter cette douleur loin de moi.
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Re: Partout ailleurs sauf dans ce monde ! Feat. Apsa
Dim 21 Avr 2024 - 14:48
Partout ailleurs sauf dans ce monde @Brunelle Dans
Il n’est pas si tard, et pourtant les lumières sont déjà presque toutes éteintes. Les dernières âmes vivantes accompagnant sa soirée ont fini par déserter la salle commune des pokeby afin de rejoindre leurs quartiers respectifs, laissant la thaïlandaise seule en compagnie d’un livre d’anatomie comparée et d’un calepin raturé. Ses doigts pinçaient avec une étrange forme de révérence le coin des pages, tandis que ses prunelles sombres sautaient d’un mot à l’autre. Régulièrement, elle se saisissait d’un crayon de bois non loin et ajoutait une annotation, tantôt en anglais, en thaï ou en latin. C’était un vrai méli-mélo dont elle seule en comprenait le sens, tant et si bien qu’elle avait cessé de proposer ses notes aux autres. Elle continua ainsi une petite heure encore, jusqu’à ce que la déconcentration n’arrive. Ses jambes tressautaient depuis une dizaine de minutes et ses mains, plutôt que de tenir le manuel, s’évertuaient à tapoter le rythme d’une musique qu’elle se plaisait à travailler depuis quelques jours. Elle insista un peu en pensant aux examens approchants, se mit à pester en comprenant qu’elle relisait la même phrase pour la troisième fois puis abandonna. Elle avait besoin de se changer l’esprit et puisqu’elle avait une promesse à tenir, elle opta pour une balade nocturne plutôt qu’une session de danse abusive. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait. Comme une camée à qui on retirait sa dose, elle ressentait le manque dans chacune des fibres de son corps. Si son amour pour @James Blackthorn , ce frère-surprise, n’était pas aussi fort, nul doute qu’elle épouserait déjà le parquet de la salle de danse. Mentir n’était pas si difficile, sauf envers lui.
C’est en poussant un interminable soupir qu’Apsara trouva la force de s’extirper du fauteuil où elle s’était enfoncée depuis plusieurs heures en tailleur. Elle enfila une de ses vestes favorites sur ses épaules, camouflant son corps vêtu de noir et lui promettant une meilleure résistance au froid puisqu’après trois ans passés dans ce pays, elle ne s’en accommodait toujours pas. Le pire était l’humidité ambiante qui s’insinuait jusque dans les os et lui donnait l’impression de rouiller. Rien à voir avec la saison des pluies de son pays natal, qui restait chaude malgré les ondées régulières. Ecouteurs enfoncés jusqu’à ses tympans, elle n’eut qu’à augmenter le volume pour se glisser dans sa bulle. Être sociable à l’excès, elle donnait sans hésiter et recouvrait ses forces en s’enlisant dans cet univers qu’elle avait fait sien. Intangible mais plus résistant que le diamant, elle ne laissait personne s’y glisser. Elle préférait plutôt se faire violence et en sortir, que de partager cette intimité. « Fragilité », sifflerait le petit serpent toujours présent sur son épaule. Qu’importe. La langue fourchue lui glissait ce genre de mots doux depuis toujours. Cette litanie rythmait ses pas sans qu’elle n’y prête plus aucune attention. Bonne ou mauvaise chose ? Autant ne pas chercher de réponse. Au lieu de ça, il suffit de monter le son pour en couvrir le chant, quitte à s’abimer.
Déconnectée de tout, la sorcière entreprit de monter les escaliers de la faculté. Le corps fonctionnait, pendant que la tête s’échappait. C’était une façon comme une autre de renouer avec cette amour toxique qui l’appelait, à l’heure où les yeux se fermaient et les cauchemars s’éveillaient. Une jambe glissait, une pirouette ou un piquait l’accompagnait. C’était là, sa nature profonde. Puisque son cœur lui-même battait la cadence, elle ne pouvait que le suivre. Un peu. Il fallait juste se brider, s’étouffer pour plaire.
Les jardins suspendus. Elle avait l’impression que la dernière fois qu’elle y était venue remontait à une éternité. C’était pourtant splendide ! Il y avait de quoi être saisi et ramener sur Terre. Les amandes brunes glissaient d’une plante à une autre, tandis que l’index osait à peine effleurer certaines feuilles. Un bout de verdure sur le toit du monde. Et elle la vit, cette silhouette toute recroquevillée dans le noir. Les écouteurs furent ôtés, la musique coupée et elle l’entendit. Sa rage, sa peine ? Les deux, peut-être ? L’espace d’un instant, elle hésita. N’était-elle pas de trop ? Avait-elle seulement le droit de voir cette déchéance ? La langue passa sur sa lippe, puis la canine s’y planta par reflexe. Bouge ! Ce qu’elle fit le plus naturellement du monde. Pas de demi-tour, mais une marche franche. Sa veste quitta son dos pour finir sur le sien, fermement maintenue par ses doigts délicats. Si on le lui demandait, elle mettrait son acte sur le dos du vent intense qui leur tombait dessus, mais au fond… C’était une façon comme une autre de montrer son attention, non ? De faire quelque chose. De se rendre utile.
L’œil s’écarquilla sous la bourrasque, puisque les cheveux emportés dévoilèrent le visage de la sorcière. Brunelle ! Ses genoux se plièrent dans sa seconde et elle s’accroupit face à elle. Proche, sans oser la toucher davantage.
« Qu’est-ce qui se passe ? »
C’est en poussant un interminable soupir qu’Apsara trouva la force de s’extirper du fauteuil où elle s’était enfoncée depuis plusieurs heures en tailleur. Elle enfila une de ses vestes favorites sur ses épaules, camouflant son corps vêtu de noir et lui promettant une meilleure résistance au froid puisqu’après trois ans passés dans ce pays, elle ne s’en accommodait toujours pas. Le pire était l’humidité ambiante qui s’insinuait jusque dans les os et lui donnait l’impression de rouiller. Rien à voir avec la saison des pluies de son pays natal, qui restait chaude malgré les ondées régulières. Ecouteurs enfoncés jusqu’à ses tympans, elle n’eut qu’à augmenter le volume pour se glisser dans sa bulle. Être sociable à l’excès, elle donnait sans hésiter et recouvrait ses forces en s’enlisant dans cet univers qu’elle avait fait sien. Intangible mais plus résistant que le diamant, elle ne laissait personne s’y glisser. Elle préférait plutôt se faire violence et en sortir, que de partager cette intimité. « Fragilité », sifflerait le petit serpent toujours présent sur son épaule. Qu’importe. La langue fourchue lui glissait ce genre de mots doux depuis toujours. Cette litanie rythmait ses pas sans qu’elle n’y prête plus aucune attention. Bonne ou mauvaise chose ? Autant ne pas chercher de réponse. Au lieu de ça, il suffit de monter le son pour en couvrir le chant, quitte à s’abimer.
Déconnectée de tout, la sorcière entreprit de monter les escaliers de la faculté. Le corps fonctionnait, pendant que la tête s’échappait. C’était une façon comme une autre de renouer avec cette amour toxique qui l’appelait, à l’heure où les yeux se fermaient et les cauchemars s’éveillaient. Une jambe glissait, une pirouette ou un piquait l’accompagnait. C’était là, sa nature profonde. Puisque son cœur lui-même battait la cadence, elle ne pouvait que le suivre. Un peu. Il fallait juste se brider, s’étouffer pour plaire.
Les jardins suspendus. Elle avait l’impression que la dernière fois qu’elle y était venue remontait à une éternité. C’était pourtant splendide ! Il y avait de quoi être saisi et ramener sur Terre. Les amandes brunes glissaient d’une plante à une autre, tandis que l’index osait à peine effleurer certaines feuilles. Un bout de verdure sur le toit du monde. Et elle la vit, cette silhouette toute recroquevillée dans le noir. Les écouteurs furent ôtés, la musique coupée et elle l’entendit. Sa rage, sa peine ? Les deux, peut-être ? L’espace d’un instant, elle hésita. N’était-elle pas de trop ? Avait-elle seulement le droit de voir cette déchéance ? La langue passa sur sa lippe, puis la canine s’y planta par reflexe. Bouge ! Ce qu’elle fit le plus naturellement du monde. Pas de demi-tour, mais une marche franche. Sa veste quitta son dos pour finir sur le sien, fermement maintenue par ses doigts délicats. Si on le lui demandait, elle mettrait son acte sur le dos du vent intense qui leur tombait dessus, mais au fond… C’était une façon comme une autre de montrer son attention, non ? De faire quelque chose. De se rendre utile.
L’œil s’écarquilla sous la bourrasque, puisque les cheveux emportés dévoilèrent le visage de la sorcière. Brunelle ! Ses genoux se plièrent dans sa seconde et elle s’accroupit face à elle. Proche, sans oser la toucher davantage.
« Qu’est-ce qui se passe ? »
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Re: Partout ailleurs sauf dans ce monde ! Feat. Apsa
Mar 23 Avr 2024 - 22:03
@Apsara Chankimha - Les mots qu'il avait osé employés me faisait terriblement mal et je peinais à comprendre pourquoi il agissait de la sorte. Pourquoi voulait il mettre un frein à notre amitié ? Est-ce que j'avais mal agit pour qu'il est envie de me faire payer de la sorte ? Avait il seulement une raison dans le fond ? Il était professeur et en avait décidé ainsi. Sauf qu'il ne se souciait pas de mes états d'âme et la souffrance que cela faisait naître dans mon organisme, il n'avait que faire de m'utiliser comme bon lui semble avant de me jeter comme un déchet qui n'a plus aucune utilité. Je me mettais à crier tandis que mes larmes continuaient de couler le long de mes joues. Je le maudissais, je le détestais de me faire ça.
Une veste tomba alors soudainement sur mes épaules et je sursautais légèrement au contact du tissu. Je pensais être seule, mais quelqu'un avait trouvé judicieux de venir faire un tour dans le jardin. La silhouette me contourna avant de se poster devant moi. Je reconnaissais immédiatement la jeune danseuse thaïlandaise, Apsara. Elle me questionnais alors sur ce qui se passait et on pouvait dire que c'était une question légitime. Qui pouvait imaginer par une nuit trouver quelqu'un totalement anéantie dans un jardin suspendu ? Il était évident que des questions devaient se bousculer dans l'esprit de la jeune femme. Je tentais de cesser ma peine et de sécher mes larmes, mais la déception était tellement grande, que ça paraissait impossible.
"Oh...Je pensais avoir...Conservé une amitié...Mais la réalité est tout autre..." Je retenais un nouveau sanglot, "...Il n'en a plus envie...Alors que je pensais que c'était le contraire...Il vient me demander de l'aider...Pour au final me jeter quand il obtient ce qu'il veut..." Je prenais garde de ne pas nommer Andrew, toujours dans l'optique de le protéger, alors qu'en réalité je n'en étais nullement obligé. "...Je crois que c'est bien plus douloureux qu'une peine de coeur..." Je passais à nouveau ma main sur mes joues pour tenter à nouveau de me calmer, heureusement le vent été agréable et refroidissait un peu mes joues et mes yeux en feu.
"Que fais tu ici ?...Ce n'est pourtant pas un endroit pour danser..." J'essayais de ne pas être trop pénible avec ma peine, ne voulant pas agacer la jeune femme. Après tout, ça n'était jamais agréable de devoir consoler quelqu'un et qui plus est, une personne qu'on ne connaissait pas vraiment et qu'on venait de rencontrer. Je ne voulais pas non plus paraître trop sensible ou fragile, bien que ça devait être déjà le cas dans le fond. "...Je veux pas gâcher ton moment de détente dans le jardin...Désolé que tu m'es trouvé dans cet état...Je pensais être seule..." Je me pinçais les lèvres un peu honteuse de cette situation et cette rencontre inattendu. "...J'aurais préféré qu'on se revoit dans d'autre circonstances..." Et qu'elle me voit toujours aussi joyeuse que la première fois.
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Re: Partout ailleurs sauf dans ce monde ! Feat. Apsa
Lun 29 Avr 2024 - 17:40
Partout ailleurs sauf dans ce monde @Brunelle Dans
Les doigts fins relâchèrent prestement la veste puisque surpris par le sursaut de la sorcière. Un sentiment d’urgence lui tordit les viscères sans attendre, mais ses mains restèrent stupidement inactives. Elles étaient là, coincées en l’air, sans savoir si elles devaient se montrer rassurantes ou se ranger bien sagement au fond de ses poches. Forcément, l’envie d’aider la sorcière attristée déverrouilla ses lèvres. Peut-être était-ce mal placé ? Peut-être aurait-elle dû se mêler de ce qui la regardait puisque, de toute évidence, personne ne venait ici déverser ses larmes dans l’espoir qu’on y trouve. Le hic, c’était qu’elle ne pouvait décemment pas tourner les talons et ignorer ce déchirant spectacle. Finalement, l’extrémité s’activa et décida de tendre un mouchoir en papier.
« Tiens. Ça t’abimera moins la peau. » Véridique, puisque théorie mainte fois mise à l’épreuve par ses soins quand l’envie tordue de gratter ses chaires ne prenait pas l’ascendant. La bonne influence de James, sans doute.
Ce fut toute attentive qu’Apsara dressa l’oreille. Ses bras s’étaient mis à serrer fort ses genoux pour lui permettre de garder l’équilibre sans trop d’effort, sa souplesse et les habitudes faisant le reste. Elle se montra patiente et laissa la sorcière se confier entre deux sanglots. La langue passa un temps sur ses lèvres pour les humecter, comme si cette action anodine pouvait lui permettre de trouver les bons mots. Les peines de cœur, elle n’y connaissait rien. La perte d’amis, ça par contre… Le rejet aussi, elle avait appris à vivre avec et l’anticipait même. Fonctionnement tordu mais au combien idéal lorsqu’on souhaitait éviter les déceptions.
« Je ne connais pas toute l’histoire mais… Faire appel à quelqu’un uniquement en cas de besoin, ce n’est pas ce que j’appelle de l’amitié. Peut-être vous êtes-vous mal compris ? Le manque de communication bousille facilement les relations, quelles qu'elles soient. »
La thaïlandaise aurait pu penser à la perte de @Nathan Tremblay suite à cet affreux malentendu mais non, c’étaient les traits tordus d’un @James Blackthorn blessé qui s’imposèrent. Dire qu’elle avait failli faire voler cette amitié en poussière pour… Rien. Des non-dits. Des suppositions. Des peurs sournoises. Il ne valait pas grand-chose. Le perde lui avait fait si peur que, depuis, elle s’évertuait à s’ouvrir à lui. Un peu. Elle y pensait en toute sincérité, en tout cas. Il restait fort à faire cependant.
« J’avais besoin de prendre l’air. Les révisions m’étouffaient de trop il faut croire. » Un doux sourire s’hasarda sur sa bouille, tandis que l’index vint tapoter le bout du nez de Brunelle. « Saches qu’il n’y a que des endroits pour danser. C’est ça, la beauté de cet art. »
Le visage s’inclina doucement sur le côté avant de s’enfoncer dans la chaleur infime de ses bras. Elle désespérait de voir l’Eté arriver et en même temps, elle le craignait. Avec lui, les examens se succéderaient et cette mise à l’épreuve avait toujours été éprouvante pour l’héritière.
« Ne t’excuse pas Bru. Tu n’as rien fait de mal. Il n’est pas interdit de pleurer, heureusement. C’est plutôt moi qui m’impose en plus. » L’index divagua et fut vite rejoint par le pouce. Les deux se saisirent d’une épaisse mèche collée par les larmes et en dégagèrent le doux visage. « Tu permets que je reste un peu avec toi ? »
« Tiens. Ça t’abimera moins la peau. » Véridique, puisque théorie mainte fois mise à l’épreuve par ses soins quand l’envie tordue de gratter ses chaires ne prenait pas l’ascendant. La bonne influence de James, sans doute.
Ce fut toute attentive qu’Apsara dressa l’oreille. Ses bras s’étaient mis à serrer fort ses genoux pour lui permettre de garder l’équilibre sans trop d’effort, sa souplesse et les habitudes faisant le reste. Elle se montra patiente et laissa la sorcière se confier entre deux sanglots. La langue passa un temps sur ses lèvres pour les humecter, comme si cette action anodine pouvait lui permettre de trouver les bons mots. Les peines de cœur, elle n’y connaissait rien. La perte d’amis, ça par contre… Le rejet aussi, elle avait appris à vivre avec et l’anticipait même. Fonctionnement tordu mais au combien idéal lorsqu’on souhaitait éviter les déceptions.
« Je ne connais pas toute l’histoire mais… Faire appel à quelqu’un uniquement en cas de besoin, ce n’est pas ce que j’appelle de l’amitié. Peut-être vous êtes-vous mal compris ? Le manque de communication bousille facilement les relations, quelles qu'elles soient. »
La thaïlandaise aurait pu penser à la perte de @Nathan Tremblay suite à cet affreux malentendu mais non, c’étaient les traits tordus d’un @James Blackthorn blessé qui s’imposèrent. Dire qu’elle avait failli faire voler cette amitié en poussière pour… Rien. Des non-dits. Des suppositions. Des peurs sournoises. Il ne valait pas grand-chose. Le perde lui avait fait si peur que, depuis, elle s’évertuait à s’ouvrir à lui. Un peu. Elle y pensait en toute sincérité, en tout cas. Il restait fort à faire cependant.
« J’avais besoin de prendre l’air. Les révisions m’étouffaient de trop il faut croire. » Un doux sourire s’hasarda sur sa bouille, tandis que l’index vint tapoter le bout du nez de Brunelle. « Saches qu’il n’y a que des endroits pour danser. C’est ça, la beauté de cet art. »
Le visage s’inclina doucement sur le côté avant de s’enfoncer dans la chaleur infime de ses bras. Elle désespérait de voir l’Eté arriver et en même temps, elle le craignait. Avec lui, les examens se succéderaient et cette mise à l’épreuve avait toujours été éprouvante pour l’héritière.
« Ne t’excuse pas Bru. Tu n’as rien fait de mal. Il n’est pas interdit de pleurer, heureusement. C’est plutôt moi qui m’impose en plus. » L’index divagua et fut vite rejoint par le pouce. Les deux se saisirent d’une épaisse mèche collée par les larmes et en dégagèrent le doux visage. « Tu permets que je reste un peu avec toi ? »
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Re: Partout ailleurs sauf dans ce monde ! Feat. Apsa
Lun 6 Mai 2024 - 21:24
@Apsara Chankimha - En venant dans le jardin suspendu, je n'aurais jamais pu imaginer que quelqu'un allait être présent et encore moins que ça serait Aspara. J'avoue que j'avais un peu honte de la revoir dans cet état, notre première rencontre avait été géniale et à présent, c'était le chaos le plus total par ma faute. Si seulement j'étais en mesure de contrôler correctement mes émotions au lieu de me laisser submerger de la sorte, je la voyais me tendre un mouchoir en papier et je glissais mes doigts autour en souriant légèrement, du moins de ce que je pouvais faire. Elle voulait savoir ce que j'avais et ce qui avait pu me mettre dans un tel état, vu de l'extérieurs on pouvait surement croire que j'étais entrain de vivre une peine de coeur et dans le fond, est-ce que ça n'était pas pareil ? En plus intense car, perdre un ami de la sorte était une chose bien cruel.
Je tentais de lui expliquer sans trop être coupé par mes sanglots qui tentaient de reprendre le dessus. Je prenais soin néanmoins de ne pas nommer Andrew, ça n'était pas pour cacher quoi que ce soit à Apsa, mais plus pour protéger le professeur de runes et moi par la même occasion. Il était certains que si trop de personnes étaient au courant, je pourrais me faire virer de l'université et Andrew aussi. Je terminais de lui expliquer avant de m'essuyer les yeux à nouveau, mais cette fois avec le mouchoir. Je l'entendais me dire qu'à son sens, l'amitié n'était pas à sens unique et qu'on s'était peut-être mal compris. Je haussais les épaules, "Peut-être oui...J'ai surement dû me tromper..." Comme souvent au final avec Andrew, j'avais toujours du mal à comprendre sur quel pied je devais danser.
Je lui posais finalement la question à savoir ce qu'elle faisait là et surtout que j'étais désolé d'avoir gâché son moment de détente. Encore plus qu'elle est pu me trouver dans cet état lamentable. J'étais du genre toujours souriante, positive et en général, j'étais celle qui réconforté les gens lorsqu'ils étaient triste. Il était rare que je montre ainsi ma faiblesse et que je me laisse emporter par la tristesse. Je réalisais que la relation que nous avions aux Etats-Unis me manquait terriblement mais, que jamais, au grand jamais, on pourra redevenir les jeunes que nous étions. Elle était venue s'aérer pour faire une pause dans ses révisions et je hochais la tête délicatement avant de l'entendre me dire que je n'avais pas à m'excuser pour ça.
Je hochais la tête alors qu'elle venait décoller une de mes mèches de cheveux collé sur mon visage. "Bien sur ! J'ai bien besoin de compagnie pour me vider l'esprit..." J'essuyais une nouvelle fois mes yeux, "Les mecs sont des idiots !" Je riais un peu essayant de reprendre un peu de contenance, "Ils comprennent jamais rien...Même quand on leur fait comprendre clairement...A croire que leurs cerveaux ne fonctionnent pas comme nous...Des fois je me demande pourquoi on s'embête avec eux." Après tout, on était surement plus heureuse sans eux à nos côtés pour nous prendre pour des idiotes ou de haut. Bien heureusement, il avait des hommes qui sortaient du lot et qui avait un comportement correct et agréable. "Tu as un petit ami ?" Demandais je soudainement, "Ne lui répète pas surtout !" Je souriais un peu ne voulant pas créer de tension dans le couple de Apsa, si elle avait quelqu'un.
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