- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Chaosophage. (Lewis)
Ven 24 Mai 2024 - 16:44
17 mai, 17h.
Dominant le cimetière et ses fantômes, le Yard manor laissait échapper de sa trop haute cheminée des volutes roses et dorées. Il crachait à la gueule de ce ciel trop bleu quelques arabesques irisées qui, sous les doigts du vent et quelques oeils poétiques, prendrait des allures de cœur brutalement chassé. Incapable de réanimer ou ne serait-ce que conserver ses amours, Cataleya Quarta Blackthorn était retombé dans ses travers les plus intuitifs : la confection de philtre en tout sens et magie qui, quand bien saisissante dans la puissance qu’elle inspirait, oeuvrait dans une telle créativité chaotique qu’elle offrait un spectacle singulièrement anarchique. Tout, du jardin aux pierres de ce monument gothique, semblait mue d’une volonté propre. Enchantée point par point par des doigts frénétiques qui courait sur la surface de sa demeure depuis le matin même. Les rosiers qui bordait la porte fraîchement peinte en bleu pastel s’entremêlaient et fleurissaient en choeur. Semblant presque se murmurer des mots doux tant leur éclosion spontanée et superbe commençait par un bref rougissement avant de s’épanouir tout en beauté. Les arbres étaient tous en fleurs, faisant fit des saisons, et si les chats de Cataleya avaient depuis longtemps déserté le lieux, quelques étranges queues s’agitaient sous les fourrés. Comme prévu, les imposantes grilles du yard manor étaient grande ouvertes mais le parfum qui cueillit Lewis ne laissa que peu de doute sur l’origine des vapeurs irisées qui quittait si joliment l’entrée ; Les vapeurs d’amortensia étaient telles qu’elles entraînait dans leur entêtante danse une déraison légère qui donnait le tourni.
Assise en tailleur sur la table de la cuisine, de long cheveux d’or mêlé de nacre pour plus bel apparat -puisqu’elle n’avait pas prit la peine de cacher les stigmates des doloris-, Cataleya Quarta Blackthorn portrait à ses lèvres une tasse blanche sur laquelle avait été peinte des étoiles roses et verte. “Tu es en retard” Marqua t’elle en levant les yeux vers Lewis, avant de lui offrir d’une main affable la seule chaise inoccupée qui entourait la table sur laquelle elle trônait. Le reste était occupé de peluche rapiécée qui, d’un mouvement commun et uniforme, tournèrent toute leurs têtes en direction du nouveau venu.
-Sais-tu pourquoi les sorciers sont accompagnés de rats, hiboux, chat et crapaud ? Demande finalement la sorcière en lissant cette robe noire, fendue sur le côté, qui était à dire vrai si longue qu’elle coulait jusqu’au parquet. S’enroulant à ses extrémités comme le ferait la queue d’un chat. “C’est la déformation d’une coutume ancienne, qui voulait que les sorciers trouvent leur familier.”
Reprend t’elle sans laisser au wright le temps de porter à ses oreilles le nom de Miguel, le mot amour, rupture, où la banale question de comment elle allait. Elle ne voulait rien de tout ça, elle l’avait fait venir pour une raison hautement plus importante que ces banalités. Entrouvrant les lèvres pour reprendre son cours, la Blackthorn pose sa tasse et se laisse finalement retomber gracilement sur sa table, un rire étrange mais à peine prononcé sur les lèvres. Elle semblait glousser. Presque amoureuse. C’est que l’odeur de chocolat, de citron, et de cirage pour bois qui embaumait ses sens était grisante à souhait. Aussi se laisse t’elle un peu glisser sur sa table en bois, tête à l’envers, et poque du bout de l’index le museau d’un ours en peluche à mi chemin entre le pastel et le gothique. S’il lui tend les pattes, il se fait évident que le geste est mécanique : il avait été enchanté pour offrir des étreintes quand elle initiait un mouvement vers lui.
-Du coup j’ai décidé de trouver mon âme sœur véritable. Chanterait- t’elle presque en peignant du bout de ses doigts ces longs cheveux qui s’étendaient comme des racines au sol. Puisque nul Homme ne l’est..
Le regard s'était brouillé sous ces quelques mots, pleinement hanté par un visage qu'elle chassait à grand coup de philtre de paix depuis trois jours déjà. Alors, comme elle l'entend encore lui murmurer à l'oreille qu'elle était belle, et que toujours il l'aimerait, c'est d'un mouvement souple mais précipité que l'Infante de Claudia se redresse brusquement, tapant ses mains un peu frénétiquement, il est vrai, pour traduire son euphorie. "Mais avant toute chose, veux tu du thé ?"
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Mar 28 Mai 2024 - 17:11
Chaosophage@Cataleya Blackthorn
« Mais qu’est-ce que c’est encore que ce délire ? »
Des boules de cotons roses poudrées et dorées étaient crachés par la cheminée famélique du manoir. Pire encore. Des volutes pernicieuses s’exfiltraient des fenêtres consciencieusement fermées. Putain ! L’affreuse bâtisse prenait des airs d’aquarium et intimait déjà à ses poumons le besoin de se gorger de pureté, avant d’être souillés par cet excès de pastel. C’était bien trop doux, délicat, pour donner envie à Barghest d’avancer plus encore. Ça puait le sucre, la magie et les problèmes. Les fleurs engloutissaient l’allée principale tant et si bien qu’il dût se contorsionner pour éviter de les toucher. Il n’avait aucune confiance en ces merveilles chaotiques et ne pouvait s’empêcher de penser à cette scène terrifiante où Alice se faisait botter le cul par des pâquerettes. Ou étaient-ce des pensées ? Il ne s’en souvenait plus et très franchement, c’était bien le dernier de ses soucis. Il sentait son sang se glacer à chacun de ses pas et écarquillait un peu plus les yeux à chaque nouvelle douceur. Ces rétines brulaient, à n’en pas douter, et son échine ne cessait de trembler sous le frisson. A ce train-là, ce n’était plus un mauvais pressentiment qu’il ressentait…
Cette vision d’horreur l’agressa dans tout son être et pourtant, il avança. Pour Cat. Dieu sait qu’il avait désespéré de pouvoir la rejoindre plus-tôt, puisque la maline petite héritière était se cacher chez ses tortionnaires. Ce qui l’effrayait foncièrement, ce n’était ni cette rose aux mille couleurs, ni cette mousse excessivement brillante, mais bien le mal caché par ce débordement de Beau. Il avait offert son épaule à Miguel, partager bière et chagrin comme eux seuls savaient le faire. Leur amour, aussi écœurant était-il dans sa démonstration, était foncièrement pur. Il donnait même matière à jalouser, tant il semblait parfait. Ce malheur qui leur était tombé dessus… C’était foncièrement injuste. Détestable. Ça le mettait en rogne sans même qu’il ne puisse se l’expliquer. Il était inquiet aussi. Le plus affreusement du monde. Il était hors de question qu’il tourne les talons alors qu’elle l’invitait à le rejoindre. Enfin.
« Princesse ? »
Le lilas l’engloutit tout entier, lui coupant le souffle, la chique et les jambes. L’effluve s’insinua dans tout son être et écrasa ses poumons si fort qu’il crût les sentir se déchirer sous la pression. Merde ! Il aurait dû porter sa main à son nez dès l’instant où il avait pénétré les lieux, ou bien lancer un sortilège pour le prévenir des vapeurs dangereuses. Il aurait vraiment dû oui, mais en fut bien incapable tant elles paraissaient alléchantes alors même que la porte était encore close. Ça sentait si bon… Il y avait ce petit quelque chose qu’on ne s’expliquait pas mais qui apaisait l’âme toute entière. Ça poussait à la consommation, rendait tout plus… Léger ? Beau ? Merveilleux ? Ses sourcils contrariés se détendirent le plus naturellement du monde à mesure qu’il remontait la piste. Son nez le mena sans mal jusqu’à la cuisine et c’est un poil déçu qu’il marmonna dans sa barbe de deux jours :
« @Charlie Keir est déjà parti ? »
Parce que oui, l’image du louveteau ne cessait de s’imposer à son esprit depuis sa venue en ce lieu miroitant. Tout cotonneux, il avait comme l’impression d’avoir la tête posée contre son épaule. Ça sentait comme lui, rassurait comme lui. Ça alors, il était plus aussi déçu qu’un gosse privé de cadeau à noël. Bizarre…
« Comme si je pouvais savoir à quoi correspondait l’heure du thé. »
La main se sentit vers l’absurde chevelure et c’est tout scientifique qu’il en fit l’étude. Lewis fit glisser la main entre ses doigts, en observa les nuances et la porta même jusqu’à son visage. Arf. Non. Le parfum aimé en imprégnait les écailles mais ne ressemblait plus à rien d’agréable. Il la relâcha et se laissa tomber sur la chaise libre avec nonchalance. Il jeta un coup d’œil à une peluche toute rapiécée dont l’œil paraissait prêt à pendouiller, et la salua tout naturellement.
« C’est pas le propre de l’être humain en général ? » Si on lui demandait son avis, il disparaitrait dans une ferme au bout du monde et tâcherait d’être à plus de deux heures du premier glandu. Pourtant, le bougre n’avait jamais pris de compagnon. Cette logique fumante.
La sorcière vint s’étaler sous sa face et laisser pendre ses longueurs épouvantables. La notion d’âme sœur lui pinça si fort le cœur que le doux parfum qui berçait ses sens lui parut tout de suite moins efficace. De quoi est-ce qu’elle parl-OH ! Il secoua fort la tête et rabattit en arrière ses mèches brunes. Focus ! Son rire le révulsa tout entier et c’est à peine plus même de lui qu’il tendit l’oreille.
« Qu’est-ce que t’as mijoté Cat ? » Il avisa la marmite au loin puis son joli minois. Y’avait de la tristesse enfouie dans son regard, bien dissimulé sous une dose d’endorphine surstimulée. De geste rapide de sa baguette, il déverrouilla les fenêtres et activa l’échange d’air. Dommage, l’odeur de Charlie s’atténuait…
« Si tu m’assures ne pas l’avoir empoisonné, je veux bien de ton pisse-mémé. »
Demander quelque chose de plus fort n'était certes pas la meilleure idée du siècle.
©eck
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KoalaVolant
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Mar 28 Mai 2024 - 23:00
“Charlie ?” Une franche surprise passa sous le nez de la sorcière qui d'un mouvement de baguette avait fait taire l'ébullition de ses chaudrons, mais l’information, comme tant d'autres, glissa sans qu’elle ne s’en soucia plus que de raison. C’est qu’elle s’accrochait désastreusement à l’odeur de @Miguel Pajares quand Lewis y percevait celle de Charlie. Elle s’y raccrochait toute griffes dehors, terrifiée par l’idée seule de ne plus jamais être aimée. Son innocent flirt avec Cillian s’était conclu dans le sang et les larmes, son idylle avec @James Blackthorn broyé sous des visions qui aujourd’hui divergeait. Miguel… Miguel… Et puis il y avait cette sacro-sainte mère qui l’avait répudiée, cette cousine aînée qui lui avait emboîté le pas, Juliet qui la haïssait, Baby qui était morte, Eliott qui avait tenté de la tuer, @Tia Nsar qui menaçait de le faire... Elle voudrait se couler dans un bain d’amortensia pour ne plus jamais éprouver ses insécurités. S’y noyer, asphyxiée à l’Amour, puisque jamais plus elle n’aurait Ses bras dans lesquels se lover. L’idée pressait son coeur jusqu’aux portes de l’implosion, à moins que ce ne soit la tachycardie induite par les vapeurs iridescente qui lui donnait de délicieux vertiges ? Cataleya l’ignorait, mais l’allégresse que trainait à sa suite le parfum ambiant se dissipa une seconde, juste assez pour la frapper en plein foie et lui rappeler l’horreur de sa situation. Dévastée, elle l’était jusque dans ses fondations même. Pas seulement à cause de ce mariage avorté à quinze jour de la cérémonie, non, cela faisait depuis des années qu’elle s’effondrait déjà. Le soudain dégout qu’éprouvait Miguel à son encontre n’était qu’un prétexte pour ne plus soutenir de toute ses forces les murs vacillants de la forteresse. Tout laisser tomber. S’éclater au sol. A quoi bon ? Voilà quatre année, si ce n’était plus, qu’elle se débattait corps et ongles pour la sauvegarde de sa carcasse. Et pour quoi ? Se voir promettre à un avenir qu’elle se savait exécrer ? L’inspiration se prend pour chasser les larmes, gonfle ses poumons et entrailles de sérotonines à n’en plus pouvoir. « C’est pas le propre de l’être humain en général ? »
- “Ésotérique mon âme sœur, doudou.”
Si l'habitude l'aurait contrainte à rouler les yeux en sifflant qu'il n'avait décidément rien suivi à ce qu’elle avait pu dire, puisqu'elle avait évoqué le terme “familier” un peu plus tôt, l'ivresse des sens induite par les potions conduisit Cataleya a se rapprocher au plus pres. Reflétant dans ses yeux bleu ce titan aux airs renfrognés, comme on se saisissait d'une âme. Et elle l’avait retenu, cet esprit, le sien fiché comme un couteau pour l’immobiliser jusqu’à ce que Lewis ne se décide à aérer la pièce. Désemparée elle retombe sur sa table, le visage couvert par ses doigts blanc à mesure qu’elle murmure qu’elle ne veut ni gouter au jour, ni au vent frais qui chasserait ce parfum que plus jamais elle ne serait autoriser à humer. Elle implorait si elle ne se savait pas passée maître dans l’art de confectionner des philtres d’amour. Un comble, quand on ne savait pas aimer. « Qu’est-ce que t’as mijoté Cat ? » Mais elle se retourne souplement sur le ventre, rendue en tout point féline sous les douces lueurs des vitraux qui se reflétaient sur ses cheveux blonds et sa robe monochrome.
“La plus belle des potions” Minauderait-elle presque en brossant de nouveaux ses cheveux puisque personne ne le ferait à sa place. “De l’amour en bouteille. Pas le vrai, le pur, mais le seul que je mérite.” Les lèvres s’entrouvrent tristement pour s’expliquer mais d’un mouvement de main la nouvellement blonde chasse ses pensées parasites et se redresse à demi sur sa table, étendant sa jambe pour se hisser jusqu’à sa théière. Prise d’un vertige, son monde se renverse faute de s’écrouler alors le genoux se pose sur le plan de travail, à croire que si elle posait pied au sol elle s’éclaterait comme du verre. “Il n’y a que des fleurs de lilas infusée, rien de toxique.” Le lilas. Symbole d’amour naissant qui prenait pourtant un aspect singulièrement funéraire aux royaumes uni puisqu’il fleurissait les tombes. Elle l’avait préféré aux roses qui s’épousait tendrement dehors.
Se hissant jusqu’à ses placards pour dégainer sa porcelaine, Cataleya la tend délicatement à Lewis avant de revenir trôner en tailleurs au centre de la table. S’appliquant à verser le plus gracieusement possible son infusion brûlante.
-Je t’ai demandé de venir parce que j’aimerai invoquer mon familier. C’est des rituels assez primitifs et je me suis dite qu’il serait plus convivial de le faire à deux. Mais on peut confectionner des poupées, si tu préfères ! J’ai réussi à canaliser ma colère dans deux d’entre elles aujourd’hui ! J'étais presque parvenue à réanimer le cadavre d'un oiseau mais les os ne tenaient pas en place et l'odeur était infâme... Et puis il a exploser lorsque j'ai tenté de le stabiliser. Un carnage. Les poupées, au moins, elles tiennent !
D'un doigt blanc, elle indiqua la première de ces créatures qui avait émergé dans le chaos de boutons, tissus et aiguilles qui régnait dans le matériel à couture de la sorcière. Posant tout d’abord une patte pourvu de griffe sur le rebord de la boîte pour s’en extraire, avant d’y arracher une tête qui dodelinait encore un peu dans une vocalise qui ne trouvait nul sens dans le monde des Hommes ; C’était là une pelote à épingles, patchworké de vert, noir, rose et violet où se dessinait au fil épais une expression toute renfrognée. Celle-ci se déforma davantage lorsqu'une fois encore, cette créature bipède de dix centimètres à peine, vaguement humanoïde, vocalisa un cris déformé et se laissa mollement tomber de sa petite hauteur pour rejoindre sa créatrice. Face la première. Des aiguilles et épingles colorées étaient encore fichées dans le coton qui bourrait son crâne de tissus mais il dépassait d’une couture les caractéristiques pétales d’un asphodèle, laissant entrevoir que par delà cette fleur habituée aux tombes et le coton, d’autre herbes et artéfact avait été utilisé pour naissance à cette peluche rapiécée de toute part, et donc la queue féline et striée tentait déjà de la stabiliser. Aux prémices de la vie les mouvements étaient laborieux et ridicules, mais la manière dont le créature se mouva finalement jusqu’à sa sorcière en tailleur laissa présager de sa rapidité d’adaptation et de la pugnacité qui lui avait été accordée.
-King Herla l'avait-elle nommé comme on proclamait le nom de son fils, L'antique leader de la chasse sauvage germanique. Murmura t'elle l'oeil brillant, bien trop habituée aux récits de son père pour ne pas avoir pour ambition d'un jour jeter ce convois spectral à la poursuite de ses ennemis.
- “Ésotérique mon âme sœur, doudou.”
Si l'habitude l'aurait contrainte à rouler les yeux en sifflant qu'il n'avait décidément rien suivi à ce qu’elle avait pu dire, puisqu'elle avait évoqué le terme “familier” un peu plus tôt, l'ivresse des sens induite par les potions conduisit Cataleya a se rapprocher au plus pres. Reflétant dans ses yeux bleu ce titan aux airs renfrognés, comme on se saisissait d'une âme. Et elle l’avait retenu, cet esprit, le sien fiché comme un couteau pour l’immobiliser jusqu’à ce que Lewis ne se décide à aérer la pièce. Désemparée elle retombe sur sa table, le visage couvert par ses doigts blanc à mesure qu’elle murmure qu’elle ne veut ni gouter au jour, ni au vent frais qui chasserait ce parfum que plus jamais elle ne serait autoriser à humer. Elle implorait si elle ne se savait pas passée maître dans l’art de confectionner des philtres d’amour. Un comble, quand on ne savait pas aimer. « Qu’est-ce que t’as mijoté Cat ? » Mais elle se retourne souplement sur le ventre, rendue en tout point féline sous les douces lueurs des vitraux qui se reflétaient sur ses cheveux blonds et sa robe monochrome.
“La plus belle des potions” Minauderait-elle presque en brossant de nouveaux ses cheveux puisque personne ne le ferait à sa place. “De l’amour en bouteille. Pas le vrai, le pur, mais le seul que je mérite.” Les lèvres s’entrouvrent tristement pour s’expliquer mais d’un mouvement de main la nouvellement blonde chasse ses pensées parasites et se redresse à demi sur sa table, étendant sa jambe pour se hisser jusqu’à sa théière. Prise d’un vertige, son monde se renverse faute de s’écrouler alors le genoux se pose sur le plan de travail, à croire que si elle posait pied au sol elle s’éclaterait comme du verre. “Il n’y a que des fleurs de lilas infusée, rien de toxique.” Le lilas. Symbole d’amour naissant qui prenait pourtant un aspect singulièrement funéraire aux royaumes uni puisqu’il fleurissait les tombes. Elle l’avait préféré aux roses qui s’épousait tendrement dehors.
Se hissant jusqu’à ses placards pour dégainer sa porcelaine, Cataleya la tend délicatement à Lewis avant de revenir trôner en tailleurs au centre de la table. S’appliquant à verser le plus gracieusement possible son infusion brûlante.
-Je t’ai demandé de venir parce que j’aimerai invoquer mon familier. C’est des rituels assez primitifs et je me suis dite qu’il serait plus convivial de le faire à deux. Mais on peut confectionner des poupées, si tu préfères ! J’ai réussi à canaliser ma colère dans deux d’entre elles aujourd’hui ! J'étais presque parvenue à réanimer le cadavre d'un oiseau mais les os ne tenaient pas en place et l'odeur était infâme... Et puis il a exploser lorsque j'ai tenté de le stabiliser. Un carnage. Les poupées, au moins, elles tiennent !
D'un doigt blanc, elle indiqua la première de ces créatures qui avait émergé dans le chaos de boutons, tissus et aiguilles qui régnait dans le matériel à couture de la sorcière. Posant tout d’abord une patte pourvu de griffe sur le rebord de la boîte pour s’en extraire, avant d’y arracher une tête qui dodelinait encore un peu dans une vocalise qui ne trouvait nul sens dans le monde des Hommes ; C’était là une pelote à épingles, patchworké de vert, noir, rose et violet où se dessinait au fil épais une expression toute renfrognée. Celle-ci se déforma davantage lorsqu'une fois encore, cette créature bipède de dix centimètres à peine, vaguement humanoïde, vocalisa un cris déformé et se laissa mollement tomber de sa petite hauteur pour rejoindre sa créatrice. Face la première. Des aiguilles et épingles colorées étaient encore fichées dans le coton qui bourrait son crâne de tissus mais il dépassait d’une couture les caractéristiques pétales d’un asphodèle, laissant entrevoir que par delà cette fleur habituée aux tombes et le coton, d’autre herbes et artéfact avait été utilisé pour naissance à cette peluche rapiécée de toute part, et donc la queue féline et striée tentait déjà de la stabiliser. Aux prémices de la vie les mouvements étaient laborieux et ridicules, mais la manière dont le créature se mouva finalement jusqu’à sa sorcière en tailleur laissa présager de sa rapidité d’adaptation et de la pugnacité qui lui avait été accordée.
-King Herla l'avait-elle nommé comme on proclamait le nom de son fils, L'antique leader de la chasse sauvage germanique. Murmura t'elle l'oeil brillant, bien trop habituée aux récits de son père pour ne pas avoir pour ambition d'un jour jeter ce convois spectral à la poursuite de ses ennemis.
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Mer 5 Juin 2024 - 17:29
Chaosophage@Cataleya Blackthorn
Une étrange poupée affreusement colorée tenta de lui enfoncer un cure-dent à la manière qu’un poignard, son visage figé dans une expression d’adoration particulièrement dérangeante. Lewis forma sans mal une défense efficace et réduit son assaut funeste à néant, son index et sa pince attrapant l’arme sans même s’en effrayer. Au contraire, il souriait de toutes ses dents. La créature en fut terriblement vexée et se débattit avec tant de hargne qu’un fil craqua à son flanc, faisant sortir quantité de peluche blanche. Ce qui lui servait de main se porta soudainement à son cœur et la tête, devenue visiblement trop lourde, vacilla jusqu’à ce que le corps suive. Elle s’effondra le plus dramatiquement du monde sur le meuble de cuisine. La scène lui rappela les innombrables cascades théâtrales de la princesse vautrée à ses côtés, ce qui tordit inévitablement ses lèvres. Touché ? Pire. Il était ému. Comment aurait-il pu paraitre détacher quand tout autour de lui l’enveloppait de douceur. Les effluves du chaudron lui chatouillaient encore les narines et il inspirait. Encore et encore, quitte à s’en craquer les poumons. Ça sentait si bon, paraissait si réconfortant. Merde, ça l’avait tant détendu qu’il ne savait plus comment froncer les sourcils. La sorcière l’avait pourtant appelé doudou ! Ce surnom dont il avait une sainte horreur, ce qu’elle savait pertinemment. La saleté. Il aurait dû lui grogner dessus, à défaut de feuler pour de bon. Mais non ! Au lieu de ça, il continua à jouer avec les mèches étranges.
Intrigué, et sans doute rendu fou par le parfum atténué, Barghest laissa le manque l’extirper loin des créations atypiques pour mieux s’approcher du chaudron. Il était attiré comme un aimant. Non. Comme un camé en plein sevrage forcé. Ça lui rappelait les premiers jours où il avait tenté de se passer de clope. Il avait été immonde avec ses semblables -plus qu’à l’accoutumé- et ne pensait plus qu’à ça, jusqu’à ce qu’enfin il craque et ne savoure les toxines familières. Là, la gueule penchée au-dessus de la plus belle des potions, il se sentait comblé et pourtant… Merde, il aurait bien mis la tête carrément de dedans. A peine y avait-il gouté qu’il en voulait plus. C’était donc ça, l’amour.
Non. Stop. Attends. Arrêt sur image. On rembobine puis on reprend. Le lien logique se fit désastreusement vite. Trop. Il n’était pas prêt à l’entendre, encore moins à l’accepter. @Charlie Keir . Est-ce que ça voulait dire qu’il l’aimait ? Mais oui crétin ! Tu veux un dessin en plus ? Ses paumes s’accrochèrent au plan de travail si fort que ses articulations en blanchirent. Merde, une pichenette et il finirait à terre tant ses jambes paraissaient prêtes à le lâcher. C’est bien maladroit qu’il attrapât la tasse tendue par sa princesse. Un éclat de rire força ses lèvres en entendant qu’il n’y avait que des fleurs de lilas dans son infusion, rien de toxique. Tu m’étonnes. Cette fleur, elle sentait littéralement le bonheur. Il tremblait encore en se faisant servir mais rien, pas une once de regret, ne s’afficha sur son visage. Un sourire à l’aura étrange s’y était fiché et ne semblait pas vouloir disparaitre, mêlant ivresse, soulagement et tendresse. Il était amoureux de Charlie. Putain de bordel de merde. Il était dans de beaux draps, maintenant… Mais qu’est-ce qu’il était content.
« Merci. » Pour le thé, pour la révélation. Percevait-elle le contre-coup de celle-ci chez l’aspirant auror ? Non. Elle était encore plus perchée que lui. S’il avait reconnu sans mal le parfum de Charlie, elle devait se doper à celui de @Miguel Pajares depuis… Oh. Invoquer un familier n’était peut-être pas une si mauvaise idée. Ça restait plus sain que de renifler l’odeur de son ex…
« J’ai vu ça. Celle-ci a essayé de me planter. Dois-je comprendre que je t’ai contrarié ? » Il s’était rapproché d’elle pour lui mettre une gentille claque sur la jambe, avant de s’approcher du King. « J'crois que j'en veux une. »Son amie avait tout d’un maniaque en pleine phase haute, elle restait incroyablement talentueuse. Productive, même dans le plus grand chaos. C’était aussi déroutant que fascinant.
« Tu peux compter sur moi chaton. Qu’est-ce que je dois faire ? » Il se recula avant de laisser tomber sa tête sur l’épaule gracile, avant de la faire reposer contre la sienne. Ses bras, mue par une volonté étrange, entourèrent la sorcière. Est-ce qu’il lui faisait… Un câlin ? Seigneur. Ouai. Il était bien entrain de la serrer contre lui.
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KoalaVolant
Elio Cooper, Cataleya Blackthorn et Charlie Keir sont fans
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Lun 10 Juin 2024 - 22:56
“Celle-ci a essayé de me planter.” Le rire qui point au sein du Yard Manor est étonnamment doux en comparaison du chaos qui pulse entre ses pierres. Décalé, puisque ourlé de velours. C’est pourtant pleine de tendresse que la sorcière observe sa création qui n’était pas la première, mais serait certainement son ultime enfant. Le dernier à prendre vie entre ses mains. Si l’idée brouille un peu le regard de la sorcière, c’est presque soulagée qu’elle observe le monde battre vivement autour d’elle. Rien ne s’arrêterait avec les palpitations de son cœur, hormis sa propre folie et son calvaire. Après tout, elle n’était qu’une poussière perdue dans ce trop grand univers. Ni la claque jeté sur sa cuisse, ni même l’odieux surnom qui la couronne quelques instants plus tard ne parvienne à l’offusquer, mais la manière dont Lewis la ramène à lui parvient à troubler suffisamment son cœur pour qu’elle se love un peu mieux entre ses bras. Pressentait-il tout le chaos qui lui rongeait les viscères ? Percevait-il la lente agonie qui broyait un à un ses organes ? Les larmes se forment en silence mais la Blackthorn les perds contre le t-shirt du Wright sans en souffler mot avant de désastreusement reprendre appui sur ce parfum d’Amour qui flottait délicieusement autour d’eux.
-Circé ! Tu me rends émotive maintenant ! Les larmes s’essuient prestement et c’est dans un doux sourire que la lufkin chasse le chaos venu lui tordre le coeur. Son familier, oui ! Le seul qu’elle voulait à ses côtés demain. Déposant ses lèvres sur la joue du wright avant qu’il ne s’effraie et la fuit, Cataleya se redresse de toute sa hauteur sur sa table à manger et observe le couloir donnant sur sa cave. “Avant, j'aimerais que tu me rendes un service si tu le veux bien.” Elle se laissa souplement retomber en tailleur sur le bois avant de pointer de son index ce lieu qui avait servit de cage des lunes durant. “Mom t'écoute et je me rend bien compte que je ne suis, et ne serais plus apte à aider Charlie... On a pourtant trouvé des axes de travail intéressant et je me dis que lui, peut être, saurait comment les exploiter. J'ai tout consigné dans un carnet et j'aimerais que toi et lui vous le conserviez.”
La moue se pince un peu à l'idée que @Andrew Hill puisse être plus à même de veiller les nuits de Charlie mais le coeur s'est fait une raison. Elle avait eu sa chance et n'avait pas l'impression d'avoir pu alléger le calvaire de @Charlie Keir alors si les petits pas qu'ils avaient esquissé tout les trois, avec Lewis, pouvait permettre à Andrew de faire de meilleur progrès, c'était avec grand plaisir qu'elle lui offrait le fruit de ses recherches. "Il est marqué de la rune de Dagaz". Celle du jour. De loin sa préférée, bien avant qu'elle ne devienne symbole de délivrance avec les nuits infernales que traînait à sa suite la lycanthropie. Il faut tenir jusqu'à l'aurore. Combien de fois l'avait-elle répété ? Trop sans doute pour que ça ne l'affecte pas jusqu'à sa dernière. Les cris de Charlie la hantait quand elle n'avait pas les bras de Miguel pour l'en protéger. Pour lui assurer qu'elle pouvait dormir en paix.
-Charlie n'est plus, et n'a à dire vrai jamais été un poussin, mais il a besoin de toi Lewis. Sois gentil avec lui, s'il te plait. Et avec Alex, c'est important. Il joue aux gros bras mais il est plus sensible qu'il en a l'air.
-Circé ! Tu me rends émotive maintenant ! Les larmes s’essuient prestement et c’est dans un doux sourire que la lufkin chasse le chaos venu lui tordre le coeur. Son familier, oui ! Le seul qu’elle voulait à ses côtés demain. Déposant ses lèvres sur la joue du wright avant qu’il ne s’effraie et la fuit, Cataleya se redresse de toute sa hauteur sur sa table à manger et observe le couloir donnant sur sa cave. “Avant, j'aimerais que tu me rendes un service si tu le veux bien.” Elle se laissa souplement retomber en tailleur sur le bois avant de pointer de son index ce lieu qui avait servit de cage des lunes durant. “Mom t'écoute et je me rend bien compte que je ne suis, et ne serais plus apte à aider Charlie... On a pourtant trouvé des axes de travail intéressant et je me dis que lui, peut être, saurait comment les exploiter. J'ai tout consigné dans un carnet et j'aimerais que toi et lui vous le conserviez.”
La moue se pince un peu à l'idée que @Andrew Hill puisse être plus à même de veiller les nuits de Charlie mais le coeur s'est fait une raison. Elle avait eu sa chance et n'avait pas l'impression d'avoir pu alléger le calvaire de @Charlie Keir alors si les petits pas qu'ils avaient esquissé tout les trois, avec Lewis, pouvait permettre à Andrew de faire de meilleur progrès, c'était avec grand plaisir qu'elle lui offrait le fruit de ses recherches. "Il est marqué de la rune de Dagaz". Celle du jour. De loin sa préférée, bien avant qu'elle ne devienne symbole de délivrance avec les nuits infernales que traînait à sa suite la lycanthropie. Il faut tenir jusqu'à l'aurore. Combien de fois l'avait-elle répété ? Trop sans doute pour que ça ne l'affecte pas jusqu'à sa dernière. Les cris de Charlie la hantait quand elle n'avait pas les bras de Miguel pour l'en protéger. Pour lui assurer qu'elle pouvait dormir en paix.
-Charlie n'est plus, et n'a à dire vrai jamais été un poussin, mais il a besoin de toi Lewis. Sois gentil avec lui, s'il te plait. Et avec Alex, c'est important. Il joue aux gros bras mais il est plus sensible qu'il en a l'air.
- Lewis BarghestOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 508
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» âge : 28 (13/02/1996)
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Lun 17 Juin 2024 - 1:02
Chaosophage@Cataleya Blackthorn
Une météorite allait bientôt rentrer en collision avec la planète Terre. Le soleil allait imploser. La glace recouvrerait le monde et conduirait à son anéantissement. L’eau, peut-être, recouvrirait le globe entier. Il y avait tant de scénarios envisageables pour pousser l’humanité et tout ce qu’elle connaissait à sa perte. Chacun défilait dans sa tête mais rien ne semblait correspondre au chaos qu’il percevait autour de lui. C’était trop mièvre. Trop poudré. Trop doux. Merde. Même lui tombait dans le sentimentalisme. Ce n’était clairement pas son genre, si ? Pourtant c’étaient bien ses bras tatoués qui enserrait le corps trop fin de la princesse. C’était bien sa joue qu’il touchait de la sienne : douceur contre piquant. @Charlie Keir aurait gonflé ses joues comme un hamster mécontent en sentant la barbe naissante lui ébrécher l’épiderme. Cette image, forcément, lui arracha sans mal un éclat de rire. Charlie. Même loin des yeux, il lui semblait constamment présent autour de lui. A l’intérieur, aussi. C’était étrange cette habitude qu’il s’était créé de toujours penser à lui. Les souvenirs courraient sous son crane continuellement et se projetaient sur ses rétines au moindre petit rappel. Un bidule à réparer ? Charlie le bricoleur. Cet évier dépossédé de son robinet ? Charlie le sniper. Une chaleur unique en son genre ? Charlie. Une odeur réconfortante, capable de chasser les plus sombres nuages ? La sienne. Elle l’entourait de toute part et lui donnait l’impression folle qu’il était là. Il savait pourtant que c’était faux. Depuis leur expédition punitive, leur lien si particulier s’était distendu. Sans doute avait-il trop tiré dessus. A force, ça avait fini par l’abîmer et il craignait que la prochaine fois ne le découpe pour de bon. Il lui manquait tant ! Son absence le pesait chaque jour durant et il la compensait à sa manière : en buchant plus que nécessaire, en restant jusqu’à des heures indues au Ministère, en grimpant sur le toit jusqu’à choper une pneumonie… C’était bien la première fois que le manque semblait s’estomper, aussi ne put-il s’empêcher d’inspirer encore une fois à plein poumon. Sa fin du monde serait le retour à la réalité, il en avait bien conscience. Ça allait arriver. Doucement. Sûrement. Les fenêtres ouvertes rendaient l’odeur de moins en moins écrasantes. C’était un mal pour un bien… Mais bon sang, qu’est-ce qu’il aimait ce parfum. Il en était fou.
« Parce que tu ne m’as pas cassé ? Regarde-moi bien deux minutes. » Barghest ne se reconnaissait plus. Il se sentait tout… Mou. Alanguie par le sentiment d’Amour. Il avait les pommettes rosées et un drôle de petit sourire niais qu’il sentait poindre contre ses zygomatiques. Il aurait bien froncé sévèrement les sourcils pour que tout rentre dans l’ordre mais ceux-ci semblaient bien décidé à prendre un RTT. Merde alors ! Il n’eut même pas le reflexe de s’écarter en sentant la dangereuse mâchoire de Cataleya le frôler. Pire encore, il tendit sa joue et sourit de plus belle au contact de ses lippes. Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? La fin du monde était proche. Tendez l’oreille. Les trompettes de l’apocalypse ne tarderont pas à sonner.
« Bien sûr » lui répondit-il en hochant lentement la tête, juste assez éveillé pour se dire qu’il venait de pactiser avec le Diable. Allait-il faire marche arrière ? Sûrement pas. Il n’en avait aucune envie et en serait bien incapable.
Lewis s’éloigna en se frictionnant le crâne. Réveille-toi ! Niveau efficacité, on repassera. Le discours de la sorcière, par contre, lui fit un drôle d’effet. Si offrir ce genre d’informations à @Andrew Hill n’était pas une si mauvaise idée, le simple fait qu’elle puisse imaginer confier un tel bébé sans même être présente le fit tiquer.
« Je serais toujours là pour Charlie, même s’il ne semble plus le vouloir. » Aïe. Le dire faisait encore plus mal que de se le répéter. Il se passa la langue sur ses lèvres et attrapa la poignée de la cave. La porte des Enfers. « J’ai merdé avec @Alexander McCandless mais ça n’arrivera plus. C’est mon frère, ou tout comme. » Il pressa le pas, un sentiment d’urgence détestable le prenant aux tripes. Il ne disparut qu’une fois l’objet en main, et son corps retourné au côté de l’ancienne rousse.
« Maintenant dis moi pourquoi ça ressemble à des adieux princesse. »
Le livre dans la droite. Son doux visage dans sa main gauche -côté cœur. Il passa la pulpe de son pouce sur le sillon fraichement séché et se pinça les lèvres. Ils étaient trop émotifs pour que ça soit normal.
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Lun 17 Juin 2024 - 13:36
-Il a et aura besoin de toi, mais il a aussi besoin de faire cavalier seul. Répond la sorcière en perdant son œil au fond de sa tasse, comme pour y lire un avenir aussi nébuleux que l'étaient ses réflexions puisque bercé par l’Amortentia. Nous ne sommes pas des fourmis Lewis ; il est essentiel de s’épanouir individuellement et non pas toujours en meute. Laisse lui du temps, respecte ce temps, et il reviendra.
Ca semblait simple dit comme ça, mais elle se revoyait supplier James de lui laisser le temps de digérer la tromperie et la rupture, et ce dernier continuer à pénétrer sa bulle. Inexorablement elle avait reculé, et puisqu’il persistait il était venu un temps où, toute acculée, elle avait aboyé plus fort puis mordu sans grand remord. Lewis et Charlie, c’est une belle relation. Tout deux s’aimait viscéralement et Cataleya n’avait aucun doute sur le fait que tôt où tard les frictions se lisseraient. Encore fallait-il laisser le temps aux blessures qui semblaient les nécroser le temps de guérir. Et puis qui sait, prendre un peu de distance pousserait sans doute Lewis à se rapprocher d’Alexander. Comme avant. C’était peut être là un mal nécessaire qui serait porteur de Bien. Penchant sa tête sur le côté pour observer King Herla, Cataleya lui offre un sourire puisqu’il boude dans son coin. Il n’était animé que par quelques résidus de colère, et beaucoup de dramatisme puisqu’elle lui avait donné naissance après avoir longuement pleuré. Celui qui qu’elle avait nourrit de sa rage n’était pas en ces lieux et n’aurait à dire vrai jamais pu tenir dans cette pièce. Se détournant pourtant de l’image mentale de Nycticorax pour observer le carnet de note entre les mains de Lewis, Cataleya hoche solennellement la tête. C’était bien celui-là. Sa main se porta pourtant doucement sur celle qui s’était posé sur sa joue et c’est d’une voix douce et claire qu’elle entreprit de répondre à cette ultime question.
-J’ai été agressé deux fois par mon père tu sais, des doloris. Puis par ma mère. Mon frère a tenté de me tuer. La fiancée de James projette de le faire et enfin, Juliet me souhaite morte… Depuis la morsure de Charlie, puis l’attaque de Jolan, je me dis que… Je ne sais pas. Je pourrais bien mourir demain et je ne veux pas partir sans que tu saches que je t’aime. Que je vous aime. C’est important, ces mots là.
Le regard s’était troublé d’une bien étrange manière mais le sourire trouva, comme souvent dans ces périodes-là, son petit chemin jusqu’à fleurir paisiblement sur les lèvres de la lufkin. Médicomage amoureuse du concept même de vie, qui avait voué la sienne à des rites et traditions païennes et oubliées, n’avait que trop bien conscience de son aspect cyclique. Toute chose était destinée à mourir, et de cette mort naîtrait une nouvelle forme de vie. Sa propre dépouille finirait tôt où tard par nourrir la terre, et de cette terre se nourriraient les arbres qui a leur tour viendront nourrir le monde. L’égo de Quarta était colossal, mais elle se savait n’être qu’une infime poussière dans un cosmos trop grand. Dispensable Aussi aborda t’elle l’instant sereinement, aussi sereinement qu’elle avait programmé l’heure de son déclin. Elle voulait avoir le choix plutôt que céder sous les tortures d’un père qu’elle aurait outragé ou la mâchoire d’un nouveau loup venu camper les abords de son jardin. C’était sans doute pour ça qu’elle fonçait tête en direction du danger ; avoir l’illusion de choix dans la manière qu’elle aurait de mourir était plus rassurant que s’éveiller dans la nuit parce qu’elle craignait voir son père débarquer puisqu’elle dormait dans les bras d’un sang mêlé.
D’une main gracile elle libéra celle du wright pour reprendre la dégustation de son infusion et observer le jardin vers lesquels se dissipaient les arabesques irisées causé par l’amortentia désormais éteint. L’effet se dissiperait et reviendrait le désespoir. Elle le savait. C’était bien pour ça qu’elle n’avait pas aéré. Alors la moue se forme et le regard coule de nouveau dans son infusion de lilas.
-J'aurai aimé être plus forte, tu sais. Si je l'avais été, Charlie n'aurait peut être pas préféré la compagnie d'Andrew, toi tu n'aurais pas eut tout a porter sur tes épaules, et Alex n'aurait pas fait cavalier seul en croyant que ça masquerait ses blessures... Si elle avait été plus forte, juste un peu plus forte, peut être serait-elle parvenue à encaisser ces nouveaux coup porté par la vie. Odieux, pernicieux, mais si petit en comparaison de tout ce qu'elle était déjà parvenu à surpasser. Si les lèvres s'entrouvrent, peut être prête à confier tout ce qui lui ballotait le cœur depuis des jours, c'est doucement que la Blackthorn se ravise. L'inspiration se fait décidé et la tasse se repose au profit d'un sourire en tout point parfait. Bâtit à coup de critique par les griffes de sa mère pour ne laisser entrevoir aucune ombre. "Tu es un meilleur chien de garde que moi, alors veille les."
Ca semblait simple dit comme ça, mais elle se revoyait supplier James de lui laisser le temps de digérer la tromperie et la rupture, et ce dernier continuer à pénétrer sa bulle. Inexorablement elle avait reculé, et puisqu’il persistait il était venu un temps où, toute acculée, elle avait aboyé plus fort puis mordu sans grand remord. Lewis et Charlie, c’est une belle relation. Tout deux s’aimait viscéralement et Cataleya n’avait aucun doute sur le fait que tôt où tard les frictions se lisseraient. Encore fallait-il laisser le temps aux blessures qui semblaient les nécroser le temps de guérir. Et puis qui sait, prendre un peu de distance pousserait sans doute Lewis à se rapprocher d’Alexander. Comme avant. C’était peut être là un mal nécessaire qui serait porteur de Bien. Penchant sa tête sur le côté pour observer King Herla, Cataleya lui offre un sourire puisqu’il boude dans son coin. Il n’était animé que par quelques résidus de colère, et beaucoup de dramatisme puisqu’elle lui avait donné naissance après avoir longuement pleuré. Celui qui qu’elle avait nourrit de sa rage n’était pas en ces lieux et n’aurait à dire vrai jamais pu tenir dans cette pièce. Se détournant pourtant de l’image mentale de Nycticorax pour observer le carnet de note entre les mains de Lewis, Cataleya hoche solennellement la tête. C’était bien celui-là. Sa main se porta pourtant doucement sur celle qui s’était posé sur sa joue et c’est d’une voix douce et claire qu’elle entreprit de répondre à cette ultime question.
-J’ai été agressé deux fois par mon père tu sais, des doloris. Puis par ma mère. Mon frère a tenté de me tuer. La fiancée de James projette de le faire et enfin, Juliet me souhaite morte… Depuis la morsure de Charlie, puis l’attaque de Jolan, je me dis que… Je ne sais pas. Je pourrais bien mourir demain et je ne veux pas partir sans que tu saches que je t’aime. Que je vous aime. C’est important, ces mots là.
Le regard s’était troublé d’une bien étrange manière mais le sourire trouva, comme souvent dans ces périodes-là, son petit chemin jusqu’à fleurir paisiblement sur les lèvres de la lufkin. Médicomage amoureuse du concept même de vie, qui avait voué la sienne à des rites et traditions païennes et oubliées, n’avait que trop bien conscience de son aspect cyclique. Toute chose était destinée à mourir, et de cette mort naîtrait une nouvelle forme de vie. Sa propre dépouille finirait tôt où tard par nourrir la terre, et de cette terre se nourriraient les arbres qui a leur tour viendront nourrir le monde. L’égo de Quarta était colossal, mais elle se savait n’être qu’une infime poussière dans un cosmos trop grand. Dispensable Aussi aborda t’elle l’instant sereinement, aussi sereinement qu’elle avait programmé l’heure de son déclin. Elle voulait avoir le choix plutôt que céder sous les tortures d’un père qu’elle aurait outragé ou la mâchoire d’un nouveau loup venu camper les abords de son jardin. C’était sans doute pour ça qu’elle fonçait tête en direction du danger ; avoir l’illusion de choix dans la manière qu’elle aurait de mourir était plus rassurant que s’éveiller dans la nuit parce qu’elle craignait voir son père débarquer puisqu’elle dormait dans les bras d’un sang mêlé.
D’une main gracile elle libéra celle du wright pour reprendre la dégustation de son infusion et observer le jardin vers lesquels se dissipaient les arabesques irisées causé par l’amortentia désormais éteint. L’effet se dissiperait et reviendrait le désespoir. Elle le savait. C’était bien pour ça qu’elle n’avait pas aéré. Alors la moue se forme et le regard coule de nouveau dans son infusion de lilas.
-J'aurai aimé être plus forte, tu sais. Si je l'avais été, Charlie n'aurait peut être pas préféré la compagnie d'Andrew, toi tu n'aurais pas eut tout a porter sur tes épaules, et Alex n'aurait pas fait cavalier seul en croyant que ça masquerait ses blessures... Si elle avait été plus forte, juste un peu plus forte, peut être serait-elle parvenue à encaisser ces nouveaux coup porté par la vie. Odieux, pernicieux, mais si petit en comparaison de tout ce qu'elle était déjà parvenu à surpasser. Si les lèvres s'entrouvrent, peut être prête à confier tout ce qui lui ballotait le cœur depuis des jours, c'est doucement que la Blackthorn se ravise. L'inspiration se fait décidé et la tasse se repose au profit d'un sourire en tout point parfait. Bâtit à coup de critique par les griffes de sa mère pour ne laisser entrevoir aucune ombre. "Tu es un meilleur chien de garde que moi, alors veille les."
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Dim 23 Juin 2024 - 17:29
Chaosophage@Cataleya Blackthorn
C’était bien beau tout ça. Le problème, c’était que le laisser agir de la sortie signifiait sortir de sa vie. En jouant cavalier seul, on ne pouvait décemment pas s’encombrer d’un numéro deux. Il aurait tout donné pour l’être Lewis. Il aurait même vendu son âme au diable, si tant est qu’elle pouvait l’intéresser. Il avait conscience de n’être qu’un putain d’égoïste à souhaiter que @Charlie Keir désire autant sa présence à ses côtés que lui la souhaitait. Ce n’était pas juste. Pas sain. Chier ! Il n’avait rien d’un grand homme. Pourquoi est-ce qu’il se sentait autant merdique ?
« Je sais. » Cracha-t-il pour toute défense. Ce n’était que pure vérité, en plus. Il savait que le respect était le maitre mot de toute relation. L’épanouissement aussi était nécessaire mais… Tsss. Il détestait l’idée de s’éloigner de lui. Foutage de gueule. Il avait été le premier à le faire, sous couvert de préserver une amitié en pleine mutation. Il comprenait maintenant ce qui l’effrayait tant. Était-il plus rassuré pour autant ? Pas le moins du monde. « J’espère que tu dis vrai Cat. Il est tout. » Il n’avait jamais été aussi honnête sur ce qu’il ressentait, la faute aux dernières volutes de fumée venues lui chatouiller les naseaux. Vivement un retour à la normal, que jouer au con lui fasse moins mal.
Il mit un petit moment avant de trouver le fameux bouquin. Pas qu’il ait trainé. Il n’aimait pas cet endroit. A croire que les cris du louveteau s’éclatant chair et os avaient fini par s’incruster dans la pierre. Il les entendait encore se répercuter autour de lui, suivi des chaines s’entrechoquant et des griffes transperçant le sol. Sa cicatrice le démangea mais il l’ignora -ce n’était rien. Elle était refermée depuis longtemps -peu séduisante certes, mais pas le moins du monde incommodante. Il pouvait encore sauter des barrières et flanquer un coup de pompe à Alex. Si l’esthétique dérangeait, il n’en avait pour sa part rien à carrer. Des cicatrices, il en avait d’autres. Des petites. Des grandes. Des claires. Des boursoufflés. Il faisait le con depuis qu’il était en âge de marcher et son corps en gardait les séquelles. Celle-là, il l’avait obtenu pour une bonne raison. Il avait tenté d’être là pour un être qui lui était cher. C’était tout ce qui comptait à ses yeux. Une fois le livre en main, il remonta les marches quatre à quatre et rejoignit Cataleya.
Ses doigts s’entrecroisèrent à ceux de la sorcière. Trop clairs par rapport aux siens. Trop doux, aussi. Il sentait une colère monstrueuse grandir en lui. Cette famille de malades mentaux… Putain ! C’était pour ça qu’il fallait mettre un grand coup de pieds au Ministère. Ce n’était pas normal que ce genre de choses arrivent impunément. Les grands de ce monde… Ecœurant. Il n’enviait aucunement leur position. La richesse, le pouvoir… Ca n’excusait rien. Faire justice soi-même ne réglerait pas le fond du problème, mais Dieu sait que ça le démangeait. Personne ne devrait subir ce genre de traitement, encore moins sa princesse. Son menton se posa au-dessus de la chevelure décolorée et il mit plusieurs minutes avant de trouver la force de parler sans hurler. Y’avait beaucoup d’informations à ingurgiter et chaque mot lui avait fait l’effet d’un violent coup de poing. Ça lui avait coupé le souffle, fait remonter le goût du fer dans sa bouche. Il n'aimait pas entendre ce genre de discours. C'était pas normal. Pas sain.
« Tout ce qui commence par un peut-être, tu le dégages de ta vilaine tête. Les choses se sont passées de cette façon, c’est tout. Pas la peine d’y revenir, de se torturer en créant mille et une hypothèses. T’as fait de ton mieux. Tout le temps. T’es beaucoup de chose microbe : étrange, instable, agressive. Un peu comme une oie. On ne parle pas assez des oies. Tu dis que je suis un meilleur chien de garde ? Poussin, je sais juste feuler sur tout ce qui vit. Toi, tu défends. Même blessée, mutique, ou dévastée. T’es une oie unijambiste que personne ne devrait oser affronter. T’es putain de forte. »
Ses lèvres se posèrent sur le front de la sorcière. Une fois. Deux. La dernière sûrement un peu trop longtemps, signe que l’amortensia courrait toujours sous sa peau. Sa main relâchée tomba mollement contre sa cuisse et il ferma les yeux, bien trop heureux de sentir l’infusion au lilas sous son nez.
« Je tiens à toi Catastrophe. » La vraie. Pas celle tirée à quatre épingles, tant dans les sourires que dans l’attitude. Il aimait l’actrice, la buveuse de bière, l’apprentie cuisinière (ou empoisonneuse). Il avait mis un temps fou à l’apprécier et n’était pas prêt à la laisser tomber, encore moins après avoir appris toutes ses atrocités. @Alexander McCandless était-il au courant ? Pourquoi ne lui en avait-elle pas parlé avant ? Est-ce que, comme Charlie ou leur leader, elle avait aussi perdu confiance ? Ce serait mérité mais merde, qu’est-ce que ça faisait mal. « Maintenant t’arrêtes tes conneries et tu viens chez moi. Interdiction de rester seule, encore moins de retourner chez tes salopards de vieux. »
Ne souffrant aucun refus, sa main empoigna la sienne pour mieux tirer le corps fin à lui. Il prit garde -comme toujours- à éviter la mâchoire.
« T’as rien à te reprocher me concernant. Mets-toi ça dans le crâne. Ma vie. Mes choix. »
Plutôt que de la jeter tout de suite sur son épaule, il tenta la négociation.
« Une semaine. Je serais à tes ordres. » Il était prêt à vendre son âme au diable après tout. Cataleya n’était que son sous-fifre.
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Sam 29 Juin 2024 - 15:45
Plissant les yeux sous le compliment le plus étrange du monde et la comparaison avec une oie, Cataleya ferme pourtant les yeux lorsqu’un premier baiser sertit son front, puis un second, mais passe ses bras autour du cou de l’aspirant auror après ce troisième qui lui fait éclater le coeur comme on fracturerait un barrage. Les larmes affluent en silence et doucement le nez se niche dans le cou du brun pour chercher un peu de force dans ses bras sans pour autant parvenir à verbaliser tout ce qui lui écrasait sordidement l’estomac. Sa situation la terrifiait et rarement elle s’était senti aussi vulnérable que ces derniers jours. Aussi blessé, surtout, puisque chaque inspiration vouée à sauvegarder sa carcasse malmenée lui brûlait la trachée et lui arrachait des larmes douloureuses. “Lewis…” Pour la première fois depuis une éternité, l’appel se fait saisissant dans sa subite fragilité. Elle l’implorait, ni plus ni moins, mais secoua la tête lorsqu’il vint à lui interdire de retourner chez ses parents. Elle ne comptait pas le faire et à dire vrai elle ne comptait aller nulle part, juste disparaître dans ce petit trou de souris où jamais personne ne penserait à aller la chercher puisque inconnu du monde. Du moins, inconnu pour l’essentiel du monde puisqu’elle y avait mené @Andrew Hill la veille. Pourtant, prise entre le regard du Wright la Blackthorn vacilla de tout son être. Se ravisa un peu, consciente que ce justicier qui aimait tirer la gueule ne se remettrait pas de sa mort si elle venait à survenir quelques heures après cet échange. Ce n’était pas le moment : Charlie s’éloignait déjà, qu’en serait-il si elle aussi disparaissait ? Mais la douleur était telle que la lufkin ne pouvait tenir qu’en l’anesthésiant à l’Amour et au philtre de paix. Qu’en édulcorant son monde pour le rendre supportable un jour de plus. Elle n’était pas certaine de tenir une semaine de plus et se sentait à dire vrai tant affaibli par ces derniers jours qu’elle n’en avait pas même envie. Il était sans doute temps d’achever la Bête. L’abattre avant que, dans son agonie destructrice, elle n’en vienne à ravager son entourage pour transmettre un mal jumeau au sien.
-Je suis fatiguée, tu sais ?
Murmure t’elle en essuyant ses larmes du revers de sa main. Epuisée serait plus juste, d’autant plus maintenant qu’elle n’avait plus les bras de Miguel pour jouer les murailles entre elle et le monde. Qu’elle n’aurait jamais plus ses bras, puisque maintenant elle le répugnait au plus haut point. Cette simple idée la déchira d’autant plus et la fit porter une main à ses lèvres tandis que l’autre se nouait à celle de Lewis. Une semaine. Peut être qu’elle pourrait tenir une semaine de plus. Peut être que la compagnie de vivant l’aiderait à survivre une semaine de plus, ou lui donner le temps de panser ses plaies jusqu’à la soutenance de sa thèse. Peut être que… Le visage s’apprête à se hocher mais la Blackthorn se fige subitement devant une odeur étrange et altéré par l’amortensia alors, doucement, le sourire se forge et les mains tirent celle de Lewis vers elle dans une euphorie recréée par la potion.
-On a un invité ! Viens doudou.
Elle ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre puisque les doigts se détache de ceux du brun pour lisser méticuleusement sa robe avant de se redresser sur sa table et frapper de son talon deux coups sur le bois. Aussitôt, les pattes s’allongèrent et menèrent le meuble où se tenait une Cataleya et son thé en main jusqu’au seuil d’une cuisine trop étroite pour les laisser passer. Qu’importe ! La Blackthorn se courba étrangement pour inviter la table à faire de même et passer de travers, une première patte prenant appui sur le mur, pour gagner le seuil de la demeure puis le jardin. Se réinstallant souplement en tailleur puisque cette table ronde entreprenait de descendre les marches qui menaient dehors, c’est purement radieuse que la Blackthorn prit une nouvelle gorgé d’un thé qui n’avait aucunement souffert de ces lubies puisque parfaitement tenu durant tout le processus. Pas une goutte n’était tombée, et pas une seule fois la jeune femme avait douté qu'il en soit le cas.
-Juuuuules ! La table se plante subitement devant ce confrère lufkin et Cataleya repose sa tasse entre eux pour se pencher en avant et ainsi approcher son visage de celui de l’alchimiste. “Tu es en retard !”
Mais elle avait fait un gâteau au miel -du moins semblait-il comestible depuis qu'elle y avait enfoncé un couteau pour l'empêcher de fuir- et cette simple réminiscence lui fit pétiller les yeux. Tendant sa tasse au jeune homme faute d'avoir pris la théière et lui offrir de quoi se désaltérer, la nouvellement blonde tapa frénétiquement entre ses mains pour chasser l'euphorie qui l'étreignait puisqu'elle n'avait jamais personne avec lesquels partager son thé. Parfois son frère ainé s'y pliait pour lui faire plaisir, mais elle sentait bien que ce n'avait rien de spontané.
-J'avais complètement oublié t'avoir invité. A moins que ce soit Lewis qui l'ait fait ? Qu'importe ! Il fait beau, prenons le thé dehors ! DOUDOU ! Il y a un gâteau sur le plan de travail, peux tu le ramener s'il te plaît ? Jules ! Tu prendras bien une part de gâteau n'est-ce pas ? Je l'ai fais toute seule et il ne bouge presque plus !
Si cette information avait de quoi intriguer, ce n'était en définitive pas grand chose devant une Cataleya faite excessivement enjouée, des volutes d'amortensia étreignant les murs et le jardin, et cette fichue table qui semblait se gratter comme un chien le ferait.
@Jules de Gray & @Lewis Barghest
-Je suis fatiguée, tu sais ?
Murmure t’elle en essuyant ses larmes du revers de sa main. Epuisée serait plus juste, d’autant plus maintenant qu’elle n’avait plus les bras de Miguel pour jouer les murailles entre elle et le monde. Qu’elle n’aurait jamais plus ses bras, puisque maintenant elle le répugnait au plus haut point. Cette simple idée la déchira d’autant plus et la fit porter une main à ses lèvres tandis que l’autre se nouait à celle de Lewis. Une semaine. Peut être qu’elle pourrait tenir une semaine de plus. Peut être que la compagnie de vivant l’aiderait à survivre une semaine de plus, ou lui donner le temps de panser ses plaies jusqu’à la soutenance de sa thèse. Peut être que… Le visage s’apprête à se hocher mais la Blackthorn se fige subitement devant une odeur étrange et altéré par l’amortensia alors, doucement, le sourire se forge et les mains tirent celle de Lewis vers elle dans une euphorie recréée par la potion.
-On a un invité ! Viens doudou.
Elle ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre puisque les doigts se détache de ceux du brun pour lisser méticuleusement sa robe avant de se redresser sur sa table et frapper de son talon deux coups sur le bois. Aussitôt, les pattes s’allongèrent et menèrent le meuble où se tenait une Cataleya et son thé en main jusqu’au seuil d’une cuisine trop étroite pour les laisser passer. Qu’importe ! La Blackthorn se courba étrangement pour inviter la table à faire de même et passer de travers, une première patte prenant appui sur le mur, pour gagner le seuil de la demeure puis le jardin. Se réinstallant souplement en tailleur puisque cette table ronde entreprenait de descendre les marches qui menaient dehors, c’est purement radieuse que la Blackthorn prit une nouvelle gorgé d’un thé qui n’avait aucunement souffert de ces lubies puisque parfaitement tenu durant tout le processus. Pas une goutte n’était tombée, et pas une seule fois la jeune femme avait douté qu'il en soit le cas.
-Juuuuules ! La table se plante subitement devant ce confrère lufkin et Cataleya repose sa tasse entre eux pour se pencher en avant et ainsi approcher son visage de celui de l’alchimiste. “Tu es en retard !”
Mais elle avait fait un gâteau au miel -du moins semblait-il comestible depuis qu'elle y avait enfoncé un couteau pour l'empêcher de fuir- et cette simple réminiscence lui fit pétiller les yeux. Tendant sa tasse au jeune homme faute d'avoir pris la théière et lui offrir de quoi se désaltérer, la nouvellement blonde tapa frénétiquement entre ses mains pour chasser l'euphorie qui l'étreignait puisqu'elle n'avait jamais personne avec lesquels partager son thé. Parfois son frère ainé s'y pliait pour lui faire plaisir, mais elle sentait bien que ce n'avait rien de spontané.
-J'avais complètement oublié t'avoir invité. A moins que ce soit Lewis qui l'ait fait ? Qu'importe ! Il fait beau, prenons le thé dehors ! DOUDOU ! Il y a un gâteau sur le plan de travail, peux tu le ramener s'il te plaît ? Jules ! Tu prendras bien une part de gâteau n'est-ce pas ? Je l'ai fais toute seule et il ne bouge presque plus !
Si cette information avait de quoi intriguer, ce n'était en définitive pas grand chose devant une Cataleya faite excessivement enjouée, des volutes d'amortensia étreignant les murs et le jardin, et cette fichue table qui semblait se gratter comme un chien le ferait.
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Re: Chaosophage. (Lewis)
Lun 9 Sep 2024 - 17:30
En retard. Je ne sais pas de quoi parle Cataleya, mais une chose était certaine, elle n’avait pas attendu pour transformer sa demeure en lieu fantasmagorique. J’aurais dû m’en douter, de par toutes ces confidences que m’avait faite Miguel, que cela finirait mal. Je n’étais pas un expert en émotions, même si toutes mes recherches tendaient à ce que j’en devienne un, mais je savais une chose : la plus puissante d’entre elles était l’amour, et c’est à vrai dire la seule qu’on ne puisse véritablement contrôlée. Les émotions n’étaient au final que des pics d’hormones dans le sang, répondant à des stimuli nerveux et à des mécaniques chimiques au sein même du cerveau. Ca c’était pour la partie biologique. Mais une émotion ça n’était pas que ça, j’en étais même venu à la conclusion qu’en réalité les émotions étaient des ramifications de l’âme, et l’amour en était la plus pure, la plus charnelle et la plus intense. Ce n’est pas pour rien qu’une branche entière du département des mystères était consacrée à l’amour. Et un amour aussi fort que celui qui unissait Miguel et Cataleya ne pouvait que mal finir… Imaginez un composant radioactif, de l’uranium par exemple, un élément instable, dont la moindre perturbation suffirait à enclencher un mouvement dévastateur. Et bien c’est ce qu’il venait de se passer entre Miguel et Cataleya. J’étais ami avec le premier et je connaissais très bien la deuxième. C’était par Miguel que j’avais appris la nouvelle. Ils devaient se marier mais finalement cela ne se ferait pas. J’avais vu la douleur dans son regard. Une douleur impossible à décrire tant elle était forte. Mais je le savais, Miguel se réfugierait ailleurs. Cataleya elle, j’étais beaucoup plus inquiet. Car je ne savais pas comment elle allait réagir. Alors quand j’avais reçu son « invitation » à boire le thé, tous mes sens s’étaient mis en alerte. L’invitation était beaucoup trop banale pour ne pas éveiller les soupçons. Cataleya n’était pas du genre à m’inviter pour le thé. Pour discuter runes et égrégores oui, mais pas pour le thé. J’avais un très mauvais pressentiment, et en sortant de l’université ce jour-là, j’avais l’intuition que je ne devais pas perdre de temps. Pourtant, à mon arrivée, j’étais en retard. Et mes yeux ne pouvaient que me confirmer qu’en effet, j’arrivais bien trop tard pour que la raison soit encore en ces lieux. La maisonnée semblait vivante. On aurait pu la comparer à une vieille mamie aux courbes généreuses, mais qui était en train de fumer la pipe, tant l’air était pollué par des fumées dorées qui s’échappaient par une cheminée obèse. La maison semblait vivante, elle respirait, elle gémissait, elle se plaignait. Quand j’étais arrivé au bout de la rue, je n’en croyais pas mes yeux, et pourtant, c’était comme si le royaume des songes avait trouvé une faille avec la réalité et s’y était introduit pour mieux pervertir la trame de la réalité et la travestir. Le jardin semblait devenu sauvage, tant les plantes et les fleurs avaient gagné en importance. Certaines dansaient, d’autres chantaient, et certaines semblaient menaçantes, leurs racines se mouvant pour s’approcher de vous en persifflant comme un serpent à sonnettes. Je doutais être de taille pour affronter le cataclysme qui devait se cacher ici, et pourtant, je devais être là pour Cataleya.
Elle semblait folle. Une folie douce, qui avait gagné ses traits, et je devinais rapidement qu’elle n’était pas dans son état normal. Un philtre de paix était à l’œuvre, ça j’en étais sûr, et sûrement en surdose, mais il n’y avait pas que ça. Cat seule savait quelles mélanges impies elle avait bien pu ingurgiter pour ne plus ressentir la douleur, pour enfermer la peine, pour vivre dans un rêve fantasmé où rien ne faisait souffrir. Ses cheveux avaient changé de couleur, et la dragonne aux boucles rousses était désormais blonde. Si cela avait été le seul changement, je n’aurais pas tiqué. Mais là, rien n’allait. La table sur laquelle elle était perchée ressemblait davantage à un destrier qu’à une table, une table qui venait de trotter jusqu’à moi, portant à son le capitaine du vaisseau. Un destrier ou un chien, car elle se grattait l’arrière-train. La table, pas Cataleya. Les effluves qui environnaient la maisonnée commençaient à s’emparer de mon esprit et à l’embrumer. Je le savais et j’essayais de ne pas respirer trop fort. Pourtant, de nouvelles odeurs s’étaient installés depuis quelques minutes déjà. Une douce odeur fumée s’était introduite dans mon esprit, et un moment, je cherchais du regard s’il n’y avait pas un feu quelque part car cela sentait le bois brûlé, ce bois caractéristique que j’utilisais souvent dans ma cheminée mais aussi dans mon atelier. Cela sentait aussi l’air marin, c’était comme si une bise venait de ricocher contre mon visage, les embruns avaient envahi mes narines, subtilement disputé par la menthe et les fleurs de lys. Et pourtant, il n’y avait nulle fleur de lys aux alentours. Il y avait des fleurs, certes. Et des peluches aux comportements étranges. Et j’apercevais même Lewis, un peu plus loin. Mon esprit était embrouillé, et je dus faire un effort extrême de concentration pour parler à Cataleya et essayer de la calmer. Ca sentait le terreau aussi. La même odeur que celle qu’Octave avait parfois sur les mains. Mais il y avait aussi un autre parfum, celui des livres, comme dans cette librairie où j’avais rencontré Duncan. Trop d’odeurs, j’étais en train d’asphyxier.
Cataleya. Tu me fais peur. Descends de là s’il te plait, et je prendrai du thé si tu le désires, avec du gâteau aussi. Mais s’il te plait, descends de là. Ta table semble avoir des puces.
J’étais inquiet, et une barre ceignait mon front de cette inquiétude. J’étais en lutte permanente pour ne pas succomber aux enchantements et aux volutes de potions qui remplissaient le terrain. Tout ici n’était que fantasmagorie, illusion, rêve et pourtant, cela avait le goût de la perdition et du déni. Un parfum irrésistible. J’avais saisi la tasse qu’elle me tendait, et les odeurs précédemment ressenties étaient encore plus fortes. Méfiant, j’humais le thé. Etait-ce conseillé de le boire vu l’état de Cataleya ? Et celui de Lewis, qui venait de nous rejoindre, l’air complètement serein d’un homme qui venait d’oublier tous ses soucis, le sourire béat de l’innocence.
Lewis, que se passe-t-il ici ? C’est le thé ?
Je suis encore beaucoup trop terre-à-terre, parce que mon esprit pragmatique sont comme une ancre dans ce maelström d’incohérences. La tempête Cataleya est sur mon chemin, mais je suis encore vêtu de mes bottes de plomb, jusqu’à ce que mes lèvres franchissent le Rubicon de la tasse de thé. Après ça, je l’ignore encore, mais je ne répondrai plus de rien…
@Cataleya Blackthorn & @Lewis Barghest
“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
Cataleya Blackthorn est fan
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