- InvitéInvité
always friends | holly (terminé)
Jeu 5 Oct 2017 - 18:08
T’avais appris la nouvelle par ton meilleur ami. Tu voyais bien que ça le touchait, que cette rupture le marquait. Mais étais-tu étonné ? Non, tu ne l’étais pas. En discutant avec les deux, tu avais compris qu’il y avait un problème au sein de leur couple dernièrement. C’était d’ailleurs pour cette raison que l’annonce de cette dispute et des conséquences qu’elle avait pu avoir ne t’étonnait guère. Vous en aviez rediscuté longtemps. C’était toujours quelque chose de voir un couple comme celui-ci, un couple qui semblait éternel se brisait. Pourtant, tu étais bien placé pour savoir que le visage affiché en façade était parfois loin de la réalité. C’était le cas avec Saoirse, depuis longtemps. Un couple tellement parfait lorsque vous étiez ensembles. Elle te pardonnant tous tes écarts, toi retournant dans ses bras après chacun d’entre eux car tu ne pouvais te passer d’elle. Ils ne comprenaient pas pourquoi tu agissais ainsi, elle prétendait que vous étiez un couple libre. C’était pratique et ça en faisait rêver plus d’un malgré tout. Parce qu’il semblait lui aussi éternel. L’aurait-il été sans son chantage malsain ? Non. Bien sûr que non. Elle t’avait mise sous sa coupe alors que tu ne pouvais que te débattre et trouver des moyens de reprendre un peu le contrôle de temps en temps. C’était ce que tu faisais alors que tu allais te perdre dans les bras d’une autre qu’elle. Tant de personnes qui pensaient que vous viviez l’amour fou alors que ce n’était pas le cas. Alors que c’était pour l’heure encore un énorme mensonge. Pourtant parfois, tu espérais que ça arrêterait et que tu pourrais retrouver ta liberté. Et à d’autres, ton esprit s’égarait vers elle. Tu te demandais ce qu’elle était en train de faire, où elle passait ses vacances, si elle allait bien. Tant de choses qui te passaient par la tête alors que tu étais seule. Ouais, elle te manquait, un peu alors que tu te couchais seul dans le manoir familial.
Mais aujourd’hui, ce n’était pas à la grymm que tu pensais. Non, tu pensais à Holly. Holly qu’il fallait que tu vois. Tu voulais savoir comment elle allait, comment elle prenait sa rupture. Tu n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait ressentir maintenant mais tu voulais être là pour elle comme tu l’avais été pour lui il y a quelques jours encore. Elle était une amie depuis longtemps. Depuis que vous aviez eu cours ensembles. Encore plus depuis qu’ils étaient en cours. Elle était parfois comme un membre des Outlaws depuis le temps qu’elle trainait à vos côtés. Tes pas te mènent jusque l’endroit où tu la sais résider en ce moment. Vous vous étiez donnés des nouvelles avant le départ en vacances et c’était comme ça que tu avais su où tu pourrais la trouver pendant la période estivale. Alors t’avais quitté ton manoir pour te aller chez elle. Tu hésites un instant avant d’appuyer sur le bouton de la sonnette. Etais-tu vraiment bien placé pour lui parler ? Après tout, tu avais toujours été plus proche de lui que de la blonde. Mais tu n’as pas le temps de te poser des questions bien longtemps, la voilà déjà qui arrive. Alors qu’elle ouvre la porte, tu lui lances un léger sourire. Tu ne peux pas te permettre un immense sourire étant donné les circonstances, mais tu es malgré tout très heureux de la voir. « Salut Holly ! » Tu marques un court moment d’arrêt avant de reprendre. « Je suis passé voir comment tu allais… » Tu t’arrêtes au milieu de ta phrase, tu ne sais pas comment continuer. Bref, elle comprendra bien où tu voulais en venir en lui rendant visite en plein milieu des vacances.
Mais aujourd’hui, ce n’était pas à la grymm que tu pensais. Non, tu pensais à Holly. Holly qu’il fallait que tu vois. Tu voulais savoir comment elle allait, comment elle prenait sa rupture. Tu n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait ressentir maintenant mais tu voulais être là pour elle comme tu l’avais été pour lui il y a quelques jours encore. Elle était une amie depuis longtemps. Depuis que vous aviez eu cours ensembles. Encore plus depuis qu’ils étaient en cours. Elle était parfois comme un membre des Outlaws depuis le temps qu’elle trainait à vos côtés. Tes pas te mènent jusque l’endroit où tu la sais résider en ce moment. Vous vous étiez donnés des nouvelles avant le départ en vacances et c’était comme ça que tu avais su où tu pourrais la trouver pendant la période estivale. Alors t’avais quitté ton manoir pour te aller chez elle. Tu hésites un instant avant d’appuyer sur le bouton de la sonnette. Etais-tu vraiment bien placé pour lui parler ? Après tout, tu avais toujours été plus proche de lui que de la blonde. Mais tu n’as pas le temps de te poser des questions bien longtemps, la voilà déjà qui arrive. Alors qu’elle ouvre la porte, tu lui lances un léger sourire. Tu ne peux pas te permettre un immense sourire étant donné les circonstances, mais tu es malgré tout très heureux de la voir. « Salut Holly ! » Tu marques un court moment d’arrêt avant de reprendre. « Je suis passé voir comment tu allais… » Tu t’arrêtes au milieu de ta phrase, tu ne sais pas comment continuer. Bref, elle comprendra bien où tu voulais en venir en lui rendant visite en plein milieu des vacances.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: always friends | holly (terminé)
Mar 7 Nov 2017 - 7:56
Quand on s'est séparés au jardin botanique, j'étais consciente que mes mots avaient dépassé ma pensée. Certes, j'étais déçue qu'on n'ait pas parlé d'une décision aussi importante avant qu'il ne la valide définitivement et, certes, ça faisait un petit moment que je sentais que quelque chose n'allait pas entre nous, mais je n'aurais sans doute pas dû réagir aussi vivement, et je crois que je n'imaginais pas vraiment qu'on en arriverait là. C'est ce que je voulais lui dire après avoir discuté avec mon frère de coeur, tout début juillet : que je m'étais emportée, que j'étais désolée, qu'il y avait sans doute des choses dont il allait falloir qu'on parle aussi, qu'on trouve un moyen de mettre des mots sur les non dits qui nous empoisonnaient... et puis on s'est vus, et avant que je puisse mettre ma résolution en action, il m'a annoncé avoir embrassé une autre fille, et la première seconde de stupeur passée, je me suis entendue lui dire calmement - trop calmement sans doute et cette soudaine froideur ne présageait à l'évidence rien de bon - que s'il en arrivait à désirer une autre que moi, c'était que tout était terminé.
Je ne suis pas restée. Littéralement, j'ai pris la fuite, incapable de croiser son regard sans imaginer son visage collé à celui d'une autre. Finalement, j'avais raison face à Grace au début de ces vacances : ça n'était pas réparable. Merlin comme j'aurais aimé avoir tort ! Je n'arrive pas à me dire qu'il ne sera plus auprès de moi, que je ne pourrai plus me tourner vers lui quand j'ai besoin de soutien. Ni les autres outlaws ? L'idée de les avoir perdus eux aussi me fait frissonner, alors pourtant que Cormac a promis de prendre des nouvelles quand on s'est vus avant de regagner nos familles respectives. Mais depuis, il a peut-être changé d'avis. Gideon est son ami, à l'origine, après tout. Je ne suis qu'une piece rapportée dans ce petit groupe et je crains de ne plus y avoir ma place, m'interroge sur ce qu'il en sera à la rentrée... et la sonnette retentit.
Le Manoir est vaste, nos parents ont du personnel pour ça, pourtant je me dirige vers la porte, congédie Marie d'un petit geste et d'un sourire avant d'ouvrir le battant et de découvrir le visage de mon ami.
« Salut Holly ! »
Cormac. Réprimant visiblement un sourire plus large. Le mien délivre moins de lumière à mon visage, mais témoigne cependant que je suis ravie de le voir.
« Je suis passé voir comment tu allais…
- Bonjour Cormac. C'est gentil, je t'en prie, entre. »
Je me suis effacée pour lui laisser le passage avant de refermer la porte derrière lui. Mais je ne sais pas trop quoi répondre quant à comment je vais, si bien que je m'abstiens. Je nous dirige vers un petit salon aux bibliothèques lourdement chargées d'ouvrages en tout genres, où Marie se charge déjà d'apporter du thé et quelques biscuits français.
« Je suis contente de te voir... à vrai dire... »
J'hésite une seconde à avouer, globalement, que j'ai douté d'eux... c'est la vérité, cela étant.
« Je craignais un peu que vous ne fassiez un choix compte tenu... »
Morgane, je n'arrive même pas à le dire ! Et mes mains tremblent sur la théière comme je tente de nous servir pour me donner une contenance, vite relayée par la gouvernante.
« J'aurais compris, en même temps... C'est lui votre ami à l'origine, il ne faudrait pas que ça gâche vos relations non plus... »
Ca n'arrête pas leur tremblement, cependant, mais mes doigts se nouent sur mes genoux, reposant sur le tissu froissé de ma jupe en lin. Et il me faut quelques iinstants pour réaliser que je suis restée bien trop longtemps à éviter son regard.
Je ne suis pas restée. Littéralement, j'ai pris la fuite, incapable de croiser son regard sans imaginer son visage collé à celui d'une autre. Finalement, j'avais raison face à Grace au début de ces vacances : ça n'était pas réparable. Merlin comme j'aurais aimé avoir tort ! Je n'arrive pas à me dire qu'il ne sera plus auprès de moi, que je ne pourrai plus me tourner vers lui quand j'ai besoin de soutien. Ni les autres outlaws ? L'idée de les avoir perdus eux aussi me fait frissonner, alors pourtant que Cormac a promis de prendre des nouvelles quand on s'est vus avant de regagner nos familles respectives. Mais depuis, il a peut-être changé d'avis. Gideon est son ami, à l'origine, après tout. Je ne suis qu'une piece rapportée dans ce petit groupe et je crains de ne plus y avoir ma place, m'interroge sur ce qu'il en sera à la rentrée... et la sonnette retentit.
Le Manoir est vaste, nos parents ont du personnel pour ça, pourtant je me dirige vers la porte, congédie Marie d'un petit geste et d'un sourire avant d'ouvrir le battant et de découvrir le visage de mon ami.
« Salut Holly ! »
Cormac. Réprimant visiblement un sourire plus large. Le mien délivre moins de lumière à mon visage, mais témoigne cependant que je suis ravie de le voir.
« Je suis passé voir comment tu allais…
- Bonjour Cormac. C'est gentil, je t'en prie, entre. »
Je me suis effacée pour lui laisser le passage avant de refermer la porte derrière lui. Mais je ne sais pas trop quoi répondre quant à comment je vais, si bien que je m'abstiens. Je nous dirige vers un petit salon aux bibliothèques lourdement chargées d'ouvrages en tout genres, où Marie se charge déjà d'apporter du thé et quelques biscuits français.
« Je suis contente de te voir... à vrai dire... »
J'hésite une seconde à avouer, globalement, que j'ai douté d'eux... c'est la vérité, cela étant.
« Je craignais un peu que vous ne fassiez un choix compte tenu... »
Morgane, je n'arrive même pas à le dire ! Et mes mains tremblent sur la théière comme je tente de nous servir pour me donner une contenance, vite relayée par la gouvernante.
« J'aurais compris, en même temps... C'est lui votre ami à l'origine, il ne faudrait pas que ça gâche vos relations non plus... »
Ca n'arrête pas leur tremblement, cependant, mais mes doigts se nouent sur mes genoux, reposant sur le tissu froissé de ma jupe en lin. Et il me faut quelques iinstants pour réaliser que je suis restée bien trop longtemps à éviter son regard.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: always friends | holly (terminé)
Dim 12 Nov 2017 - 20:39
T’es devant la porte de son manoir et t’espères bien que c’est elle qui va t’ouvrir et pas un autre membre de sa famille. Après tout, même si tu aimais Grace comme une petite sœur et que tu adorais l’embêter dès lors que tu la croisais, et ce n’était pas très régulier depuis qu’elle était encore à Poudlard alors que tu étais à Hungcalf, c’était pour Holly que tu étais là. Pour celle qui était devenue une amie après qu’elle vous ait piqué votre meilleur pote, qu’elle ait capturé son cœur alors que vous étiez encore des gosses à Poudlard. Alors que t’étais enchainé à Saoirse, t’avais toujours envié leur couple. Parce qu’à défaut de ne pas être entièrement libre, ils étaient au moins heureux. Ils te semblaient éternels et qu’est-ce que tu avais pu les charrier là-dessus avec les autres outlaws. Et puis le rêve s’était brisé et les voilà, continuant leur vie chacun de leur côté. C’était pas une nouveauté que ça n’allait pas fort, t’en avais déjà discuté avec eux, mais tu pensais qu’ils passeraient ce cap, qu’ils arriveraient à s’en sortir malgré tout. Les choses étaient pourtant bien différentes. T’avais vu Gideon quelques semaines plus tôt, avant que tu ne partes en vacances à l’étranger pour quelques semaines et te voilà de retour au pays pour aller voir celle qui restait malgré tout une très bonne amie.
C’est elle qui t’ouvre et alors que tu lui fais face, tu ne sais plus trop comment réagir. Parce que t’as l’impression d’être juste là pour l’entendre parler de ses malheurs à la façon dont tu présentes les choses. Est-ce que tu serais passé si les choses étaient allées avec ton rouquin de pote ? T’étais même pas sûr, t’en savais fichtrement rien. Certainement pas, parce que tu l’aurais vu avec lui à ses cotés, comme souvent. Elle la Outlaw d’adoption après des années à trainer dans votre bande. « Bonjour Cormac. C'est gentil, je t'en prie, entre. » Tu lui lances un léger sourire tout en entrant chez elle. C’était une sacrée demeure ici aussi. T’avais ton château de duc mais les sorciers de sang-purs avaient également des maisons particulièrement massives. Elle ne te répond pas mais t’es pas tellement étonné. En même temps, tu savais que tu ne venais pas voir quelqu’un qui venait d’être embauché ou d’avoir ses diplômes. Elle devait être en train de faire le deuil de plus de huit ans de sa vie et tu pouvais aisément deviner que ça ne devait pas être simple. Tu t’installes dans un fauteuil en face d’elle alors que déjà le thé arrive.
« Je suis contente de te voir... à vrai dire... » Contente ? Tu ne comprends pas comment elle peut l’être. Et puis tu vois sur son visage qu’elle fait triste, par rapport à son visage habituel d’avant. « Je craignais un peu que vous ne fassiez un choix compte tenu... » Tu notes le léger tremblement alors qu’elle tente de verser le thé. T’aimerais lui dire de s’arrêter là, qu’il n’y a pas de raison. Tu sais exactement ce qu’elle pense. Que vous alliez la laisser de côté, maintenant qu’elle n’était plus avec lui. « J'aurais compris, en même temps... C'est lui votre ami à l'origine, il ne faudrait pas que ça gâche vos relations non plus... » T’essaies de capter son regard sans succès. Elle t’évite. Elle évite la déception qu’elle pense certainement lire dedans, ou bien justement ce choix que tu pouvais déjà avoir fait. « Gid n’est pas le genre à m’en vouloir de passer voir une amie. Il comprendrait très bien. » Tu marques quelques secondes de silence. « Après tout, il était le premier à dire que t’étais une outlaw d’adoption. » Tu lui souris avec ce petit air de malice dans le regard. Tu récupères la tasse qui a été servie par la gouvernante avant de porter la boisson à tes lèvres. « C’est juste qu’on pourra plus t’embarquer dans nos grandes aventures. » Léger silence. C'était peut-être pas à dire dans le fond. « Mais vois le bon côté des choses, tu ne risqueras plus de punition. » Nouvelle gorgée de boisson. « Après, si ça te manque trop, je pourrais t’entrainer, mais ça sera à tes risques et périls. » Tu tentes de détendre l’atmosphère, sans être sûr du résultat. C’était pas simple et encore plus qu’elle avait raison. Ça ne serait plus jamais comme avant parce que vous ne vous retrouveriez jamais à cinq avec elle. Ou tout du moins pas avant un bon bout de temps. Mais tu ne doutais pas un seul instant que le temps aller faire son œuvre, et alors, peut-être que les choses reviendraient à la normale. T’osais pas demander s’ils se parlaient encore ou de nouveau, tu voulais pas remuer le couteau dans une plaie qui semblait ne pas s’être encore pleinement refermée. Et puis, vu sa remarque, ça devait pas vraiment être le cas. S’ils étaient encore amis, il n’y aurait pas eu de question à se poser.
C’est elle qui t’ouvre et alors que tu lui fais face, tu ne sais plus trop comment réagir. Parce que t’as l’impression d’être juste là pour l’entendre parler de ses malheurs à la façon dont tu présentes les choses. Est-ce que tu serais passé si les choses étaient allées avec ton rouquin de pote ? T’étais même pas sûr, t’en savais fichtrement rien. Certainement pas, parce que tu l’aurais vu avec lui à ses cotés, comme souvent. Elle la Outlaw d’adoption après des années à trainer dans votre bande. « Bonjour Cormac. C'est gentil, je t'en prie, entre. » Tu lui lances un léger sourire tout en entrant chez elle. C’était une sacrée demeure ici aussi. T’avais ton château de duc mais les sorciers de sang-purs avaient également des maisons particulièrement massives. Elle ne te répond pas mais t’es pas tellement étonné. En même temps, tu savais que tu ne venais pas voir quelqu’un qui venait d’être embauché ou d’avoir ses diplômes. Elle devait être en train de faire le deuil de plus de huit ans de sa vie et tu pouvais aisément deviner que ça ne devait pas être simple. Tu t’installes dans un fauteuil en face d’elle alors que déjà le thé arrive.
« Je suis contente de te voir... à vrai dire... » Contente ? Tu ne comprends pas comment elle peut l’être. Et puis tu vois sur son visage qu’elle fait triste, par rapport à son visage habituel d’avant. « Je craignais un peu que vous ne fassiez un choix compte tenu... » Tu notes le léger tremblement alors qu’elle tente de verser le thé. T’aimerais lui dire de s’arrêter là, qu’il n’y a pas de raison. Tu sais exactement ce qu’elle pense. Que vous alliez la laisser de côté, maintenant qu’elle n’était plus avec lui. « J'aurais compris, en même temps... C'est lui votre ami à l'origine, il ne faudrait pas que ça gâche vos relations non plus... » T’essaies de capter son regard sans succès. Elle t’évite. Elle évite la déception qu’elle pense certainement lire dedans, ou bien justement ce choix que tu pouvais déjà avoir fait. « Gid n’est pas le genre à m’en vouloir de passer voir une amie. Il comprendrait très bien. » Tu marques quelques secondes de silence. « Après tout, il était le premier à dire que t’étais une outlaw d’adoption. » Tu lui souris avec ce petit air de malice dans le regard. Tu récupères la tasse qui a été servie par la gouvernante avant de porter la boisson à tes lèvres. « C’est juste qu’on pourra plus t’embarquer dans nos grandes aventures. » Léger silence. C'était peut-être pas à dire dans le fond. « Mais vois le bon côté des choses, tu ne risqueras plus de punition. » Nouvelle gorgée de boisson. « Après, si ça te manque trop, je pourrais t’entrainer, mais ça sera à tes risques et périls. » Tu tentes de détendre l’atmosphère, sans être sûr du résultat. C’était pas simple et encore plus qu’elle avait raison. Ça ne serait plus jamais comme avant parce que vous ne vous retrouveriez jamais à cinq avec elle. Ou tout du moins pas avant un bon bout de temps. Mais tu ne doutais pas un seul instant que le temps aller faire son œuvre, et alors, peut-être que les choses reviendraient à la normale. T’osais pas demander s’ils se parlaient encore ou de nouveau, tu voulais pas remuer le couteau dans une plaie qui semblait ne pas s’être encore pleinement refermée. Et puis, vu sa remarque, ça devait pas vraiment être le cas. S’ils étaient encore amis, il n’y aurait pas eu de question à se poser.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: always friends | holly (terminé)
Lun 13 Nov 2017 - 13:10
Je ne vais pas bien, c'est une évidence pour ceux qui me connaissent réellement. Il pourrait difficilement en être autrement, à vrai dire, compte tenu des circonstances. Mes parents n'ont cependant droit qu'à un masque neutre et des réponses convenues. J'ignore qu'ils envisagent de céder à la demande des De La Rosiere autant qu'ils ne savent pas ce que je ressens réellement. Vic se garde de tout commentaire, mais je ne doute pas qu'il n'en pense pas moins - et je ne veux même pas imaginer les envies de meurtre qui peuvent lui passer par la tête. Quant à Grace, elle a été la première informée, et sans doute que tout ça ternit l'image parfaite qu'on pouvait avoir à ses yeux, lui, moi, nous...
Et si la rupture en elle-même est loin d'être acceptée - quand bien même je suis celle qui en a prononcé les mots - ce n'est pas que ça qui me dévaste. Mon entourage était lié au sien, en grande partie, et le voir disparaître, voir nos liens s'effriter, ça me tue.
Alors le voir sur le pas de ma porte, c'est un soulagement indéniable. Je ne sais pas ce qu'ils en pensent, tous les trois, pas même ce qu'ils savent si ce n'est que nous avons rompu. Et j'ai peur, terriblement, de ne pas avoir perdu que l'homme avec lequel j'ai passé huit années, mais aussi trois autres personnes proches. Ca n'aurait pas été illogique, après tout : ils sont ses amis.
« Gid n’est pas le genre à m’en vouloir de passer voir une amie. Il comprendrait très bien. »
Il marque un point, et je hoche simplement la tête. Non, clairement, ce ne seraitpas son genre de leur en vouloir pour ça, encore moins de leur imposer un choix. Mais jusqu'à peu, je n'imaginais pas un instant qu'il aurait pu en embrasser une autre, ni qu'on aurait pu se détacher ou se cacher des choses importantes.
« Après tout, il était le premier à dire que t’étais une outlaw d’adoption. »
C'est vrai, il disait ça... avant. Est-ce que je suis encore considérée comme telle aujourd'hui ? J'en doute fortement. Quand bien même je vois les efforts du wright face à moi pour tenter de me rassurer.
« C’est juste qu’on pourra plus t’embarquer dans nos grandes aventures. »
Non, ça ne sera plus possible, en effet, et ce faitme donne furieusement envie de pleurer.
« Mais vois le bon côté des choses, tu ne risqueras plus de punition. »
J'esquisse un sourire triste, hoche à nouveau la tête.
« Ca ne m'a jamais vraiment dérangé jusque-là, tu sais... »
Mais ça n'a plus vraiment d'importance à présent, n'est-ce pas ?
« Après, si ça te manque trop, je pourrais t’entrainer, mais ça sera à tes risques et périls. »
Nouveau sourire, plus fade que son trait d'humour le mériterait.
« Parce que tu crois que ça me fait peur ? »
On est terriblement loin de la vérité. Bien au contraire. Ce qui me terrorise en revanche, c'est l'idée de les voir tous disparaître de ma vie. Y compris Gideon. On n'est peut-être plus ensemble, mais ça n'est pas pour autant que je ne m'inquiète plus pour lui. Certainement pas alors qu'il vient juste de décider de plaquer Hung...
« Comment... »
J'hésite, pas très certaine d'avoir le droit de poser cette question.
« Comment va-t-il ? »
J'ai besoin de le savoir, je crois, d'être sûre, surtout, qu'il a fait le bon choix pour lui en décidant de ne pas terminer son cursus universitaire. Parce que quoi qu'il advienne à l'avenir, il sera toujours une des personnes les plus importantes pour moi, il ne peut simplement pas en être autrement.
Et si la rupture en elle-même est loin d'être acceptée - quand bien même je suis celle qui en a prononcé les mots - ce n'est pas que ça qui me dévaste. Mon entourage était lié au sien, en grande partie, et le voir disparaître, voir nos liens s'effriter, ça me tue.
Alors le voir sur le pas de ma porte, c'est un soulagement indéniable. Je ne sais pas ce qu'ils en pensent, tous les trois, pas même ce qu'ils savent si ce n'est que nous avons rompu. Et j'ai peur, terriblement, de ne pas avoir perdu que l'homme avec lequel j'ai passé huit années, mais aussi trois autres personnes proches. Ca n'aurait pas été illogique, après tout : ils sont ses amis.
« Gid n’est pas le genre à m’en vouloir de passer voir une amie. Il comprendrait très bien. »
Il marque un point, et je hoche simplement la tête. Non, clairement, ce ne seraitpas son genre de leur en vouloir pour ça, encore moins de leur imposer un choix. Mais jusqu'à peu, je n'imaginais pas un instant qu'il aurait pu en embrasser une autre, ni qu'on aurait pu se détacher ou se cacher des choses importantes.
« Après tout, il était le premier à dire que t’étais une outlaw d’adoption. »
C'est vrai, il disait ça... avant. Est-ce que je suis encore considérée comme telle aujourd'hui ? J'en doute fortement. Quand bien même je vois les efforts du wright face à moi pour tenter de me rassurer.
« C’est juste qu’on pourra plus t’embarquer dans nos grandes aventures. »
Non, ça ne sera plus possible, en effet, et ce faitme donne furieusement envie de pleurer.
« Mais vois le bon côté des choses, tu ne risqueras plus de punition. »
J'esquisse un sourire triste, hoche à nouveau la tête.
« Ca ne m'a jamais vraiment dérangé jusque-là, tu sais... »
Mais ça n'a plus vraiment d'importance à présent, n'est-ce pas ?
« Après, si ça te manque trop, je pourrais t’entrainer, mais ça sera à tes risques et périls. »
Nouveau sourire, plus fade que son trait d'humour le mériterait.
« Parce que tu crois que ça me fait peur ? »
On est terriblement loin de la vérité. Bien au contraire. Ce qui me terrorise en revanche, c'est l'idée de les voir tous disparaître de ma vie. Y compris Gideon. On n'est peut-être plus ensemble, mais ça n'est pas pour autant que je ne m'inquiète plus pour lui. Certainement pas alors qu'il vient juste de décider de plaquer Hung...
« Comment... »
J'hésite, pas très certaine d'avoir le droit de poser cette question.
« Comment va-t-il ? »
J'ai besoin de le savoir, je crois, d'être sûre, surtout, qu'il a fait le bon choix pour lui en décidant de ne pas terminer son cursus universitaire. Parce que quoi qu'il advienne à l'avenir, il sera toujours une des personnes les plus importantes pour moi, il ne peut simplement pas en être autrement.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: always friends | holly (terminé)
Dim 26 Nov 2017 - 1:19
Tu sais pas trop comment lancer la conversation, comment l’aborder. Elle est au final une de tes amies les plus proches mais elle restera toujours l’ex de gideon. C’était grâce à lui que tu l’avais vraiment rencontré, grâce à lui que tu t’étais rapproché d’elle. Elle qui était devenue une Outlaw ou presque. Et puis là, tout venait de basculer et rien ne serait plus jamais simple. T’avais pas vraiment recroisé Gideon depuis ton retour de vacances. Tu savais que ça avait été dur depuis que son secret avait été ébruité mais tu n’étais pas au courant des dernières nouvelles. Est-ce qu’il allait vraiment bien ? Est-ce qu’il s’était remis de cette rupture ? C’était pas simple, ça faisait quand même des années qu’ils étaient en couple. Tu l’avais vu battre de l’aile ce couple mais tu n’avais jamais pensé qu’il puisse se briser. Parce que tu y croyais. Ce n’était censé être qu’une passade, une toute petite passade avant que tout ne s’arrange. C’est fou, tu avais plus confiance dans les couples des autres que dans le tien. Peut-être parce qu’il était complètement bidon à vrai dire… Alors tu tentes tant bien que mal de la rassurer sur le fait que ça ne changera rien entre vous. Mais vous savez tous les deux que ce n’est pas entièrement vrai. Parce que lorsque tu sortirais ce serait avec lui et elle ne serait pas là. Il faudrait que tu trouves du temps pour elle, du temps que tu n’avais pas forcément à chercher avant puisqu’elle était à ses cotés. Mais tu étais déjà là ce jour-là, c’était un bon début.
Y a quelques remarques un peu maladroit qui sortent malgré tout. Tu tentes de les rattraper à l’aide d’une remarque sur un ton légèrement amusé. Mais ça ne semble pas réellement suffire. Parce qu’elles disent cette vérité si difficile à avaler et certainement encore plus pour elle. Parce que tu ne perdrais jamais Gideon alors que la distance pourrait se faire rapidement sentir pour elle. Mais tu ne te faisais pas trop de soucis. Elle serait toujours là et elle n’était pas ce genre de fille raccrochée à son petit ami et aux relations de celui-ci. Holly avait sa vie à côté de celle de ton meilleur-ami. « Ca ne m'a jamais vraiment dérangé jusque-là, tu sais... » Tu lui souris. C’était raté pour cette petite remarque en vue de dérider l’atmosphère suite à ton erreur. Tu le savais bien qu’elle n’avait jamais été la nana à ne pas vous suivre par peur d’une punition. Elle s’était déjà retrouvé à vos côtés en salle de retenue. Cette salle censée rester silencieuse mais qui ne l’était jamais réellement lorsque vous y étiez. Ils avaient fini par vous donner du travail physique, la retenue ne pouvant clairement pas vous contenir. La seule chose qui avait toujours fonctionné et c’était d’ailleurs encore le cas désormais, c’était la punition de terrain.
« Parce que tu crois que ça me fait peur ? » Il y a cette légère tristesse qui perce à travers sa voix. Cette tristesse palpable et qui te brise le cœur. Tu aurais tout donné pour ne pas la voir ainsi. Pour qu’elle se soit déjà remis de tout ceci ou pour qu’il soit encore là pour la faire sourire. Alors tu auras le sourire pour elle. Pour tenter de la dérider. Pour l’empêcher de sombrer. « Ca devrait. » Léger sourire malicieux. « Uniquement avec moi, on passe à un niveau supérieur qu’avec ces ploucs de outlaws que je dois me trainer dans chacune de mes missions. » Ton sourire n’est certainement pas aussi éclatant qu’il l’aurait été en temps normal. Parce que ce n’est pas simple de faire de l’humour avec quelqu’un qui va mal. Mais c’est peut-être ce qu’il lui faut. Inutile de se morfondre dans son château avec toi à ses cotés. Elle devait le faire suffisamment seule.
« Comment... » Elle n’a même pas besoin de continuer, t’as compris où elle voulait en venir. « Comment va-t-il ? » Cette question. Evidemment qu’elle se la pose. T’as un sourire un peu triste. Parce que c’était pas simple pour lui non plus. « Il tient le coup. » Parce que ce n’était pas forcément sa rupture la pire chose dans sa vie. Parce que tout avait basculé en même temps pour lui. « Il a trouvé du boulot, une personne qui veut bien lui louer une chambre. » Tu marques quelques instants de silence. « Il faut juste attendre que les choses se tassent un peu. » Attendre que les racontards passent à quelqu’un d’autre. Mais ce n’était pas aussi simple dans son cas même si tu continuais d’espérer que ça allait se calmer avec le temps. Mais pour un employeur, il y aurait toujours cette étiquette qui lui serait collé sur le front à tout jamais. Va-t-il réellement bien ? Non, c’est une évidence, mais tu restes persuadé qu’il a pris la bonne décision. Une décision nécessaire vu la situation, quand bien même elle était des plus compliquées.
Y a quelques remarques un peu maladroit qui sortent malgré tout. Tu tentes de les rattraper à l’aide d’une remarque sur un ton légèrement amusé. Mais ça ne semble pas réellement suffire. Parce qu’elles disent cette vérité si difficile à avaler et certainement encore plus pour elle. Parce que tu ne perdrais jamais Gideon alors que la distance pourrait se faire rapidement sentir pour elle. Mais tu ne te faisais pas trop de soucis. Elle serait toujours là et elle n’était pas ce genre de fille raccrochée à son petit ami et aux relations de celui-ci. Holly avait sa vie à côté de celle de ton meilleur-ami. « Ca ne m'a jamais vraiment dérangé jusque-là, tu sais... » Tu lui souris. C’était raté pour cette petite remarque en vue de dérider l’atmosphère suite à ton erreur. Tu le savais bien qu’elle n’avait jamais été la nana à ne pas vous suivre par peur d’une punition. Elle s’était déjà retrouvé à vos côtés en salle de retenue. Cette salle censée rester silencieuse mais qui ne l’était jamais réellement lorsque vous y étiez. Ils avaient fini par vous donner du travail physique, la retenue ne pouvant clairement pas vous contenir. La seule chose qui avait toujours fonctionné et c’était d’ailleurs encore le cas désormais, c’était la punition de terrain.
« Parce que tu crois que ça me fait peur ? » Il y a cette légère tristesse qui perce à travers sa voix. Cette tristesse palpable et qui te brise le cœur. Tu aurais tout donné pour ne pas la voir ainsi. Pour qu’elle se soit déjà remis de tout ceci ou pour qu’il soit encore là pour la faire sourire. Alors tu auras le sourire pour elle. Pour tenter de la dérider. Pour l’empêcher de sombrer. « Ca devrait. » Léger sourire malicieux. « Uniquement avec moi, on passe à un niveau supérieur qu’avec ces ploucs de outlaws que je dois me trainer dans chacune de mes missions. » Ton sourire n’est certainement pas aussi éclatant qu’il l’aurait été en temps normal. Parce que ce n’est pas simple de faire de l’humour avec quelqu’un qui va mal. Mais c’est peut-être ce qu’il lui faut. Inutile de se morfondre dans son château avec toi à ses cotés. Elle devait le faire suffisamment seule.
« Comment... » Elle n’a même pas besoin de continuer, t’as compris où elle voulait en venir. « Comment va-t-il ? » Cette question. Evidemment qu’elle se la pose. T’as un sourire un peu triste. Parce que c’était pas simple pour lui non plus. « Il tient le coup. » Parce que ce n’était pas forcément sa rupture la pire chose dans sa vie. Parce que tout avait basculé en même temps pour lui. « Il a trouvé du boulot, une personne qui veut bien lui louer une chambre. » Tu marques quelques instants de silence. « Il faut juste attendre que les choses se tassent un peu. » Attendre que les racontards passent à quelqu’un d’autre. Mais ce n’était pas aussi simple dans son cas même si tu continuais d’espérer que ça allait se calmer avec le temps. Mais pour un employeur, il y aurait toujours cette étiquette qui lui serait collé sur le front à tout jamais. Va-t-il réellement bien ? Non, c’est une évidence, mais tu restes persuadé qu’il a pris la bonne décision. Une décision nécessaire vu la situation, quand bien même elle était des plus compliquées.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: always friends | holly (terminé)
Mer 29 Nov 2017 - 7:08
Est-ce qu'il se rend compte à quel point sa présence me fait du bien ? Je me doute que je n'ai pas l'air aussi enjoué que je devrais, que la tristesse se lit sur mon visage et mes sourires paraissent fades, mais imagine-t-il à quel point ce peut être pire le reste du temps ? Je tiens à ce masque neutre sur mon visage qui ne trompe pourtant personne et si je ne parle pas de cette rupture, je ne peux pas ignorer les regards entre mes parents, ni ceux des jumeaux. Je n'ai pas perdu que mon petit-ami, au début de cet été, mais aussi une partie de ma famille de coeur... Ou en tout cas était-ce ce que j'ai cru un moment. Mais voir Cormac chez moi, dans ce salon, aujourd'hui, me rassure un peu. Qu'en sera-t-il des autres outlaws ? J'espère presque voir le messager de Léo frapper à la fenêtre comme cette pensée me traverse l'esprit, ou le hibou de Jazz. Son parrain acceptera-t-il encore la "presque filleule" qu'il avait accueillie à bras ouverts ? Quant à ses frères et soeur... Je n'imagine même pas croiser le regard de Tina sans y trouver un orage grondant, là où j'avais déjà droit aux plus glaciaux icebergs...
Mais Cormac est là, et une étincelle d'espoir renaît dans mon coeur. Ses tentatives pour me dérider ne sont pas aussi vaines qu'il pourrait le croire. Certes, ce n'est pas vraiment suffisant à me faire retrouver une parfaite joie de vivre, mais ses bienfaits sont indéniables, et malgré la tristesse, ce petit air de défi dans ma voix en témoigne lorsque je lui réponds que je n'ai jamais eu peur des conséquences quand j'étais avec eux. Si mes parents savaient, d'ailleurs, ce qu'on a pu faire ensemble. Ils n'avaient pas le détail de toutes nos frasques, heureusement, ni la liste des retenues auxquelles j'ai pu assister avec eux, et c'est sans doute aussi bien ainsi. Oh... qu'on érafle la surface de la parfaite poupée de porcelaine qu'ils ont élevée les dérangerait sûrement. Mais ils me connaissent mal, en réalité.
« Ca devrait. » me répond-il, avec une assurance qui m'arrache un nouveau sourire. « Uniquement avec moi, on passe à un niveau supérieur qu’avec ces ploucs de outlaws que je dois me trainer dans chacune de mes missions...
- Oh... Ce sont eux qui te tirent vers le bas alors. Je suis sûre qu'ils seraient ravis d'entendre ça ! »
Mon rire s'élève un instant dans la pièce, un peu moins éclatant que d'ordinaire. Mais il a le mérite d'être présent, cette fois, et ça n'a rien d'anodin.
« Ou peut-être que je pourrais agir autrement... Avoir un rôle plus en retrait, histoire de ne pas m'imposer dans votre quatuor, mais de participer quand même à vos missions, réfléchir à celles-ci en amont, mettre au point des stratégies... Voir servir de support extérieur. On doit bien pouvoir se bricoler des moyens de communication discrets... »
Sorciers ou moldus, d'ailleurs.
« Et puis je pourrai toujours m'efforcer de vous sortir de l'embarras si vous vous faites choper. »
Après tout, je suis étudiante en justice magique, autant que ça serve à quelque chose, à défaut que je sache réellement ce que je veux en faire. Plus le temps passe, et plus je me demande si je n'ai pas fait une erreur en choisissant ce cursus qui amène tellement de fierté dans le regard de mes parents. Je viens d'obtenir mon second diplôme, et contrairement à eux qui ont tenu à le célébrer comme il se doit, je n'en vois pas d'utilité si particulière... alors que j'ai tenu un discours tout autre à Gideon quelques semaines auparavant. Ma propre contradiction me désole, et je finis par poser la question qui me brûle les lèvres au Wright face à moi. Comment va-t-il ?
« Il tient le coup. Il a trouvé du boulot, une personne qui veut bien lui louer une chambre. Il faut juste attendre que les choses se tassent un peu. »
Je hoche sobrement la tête. Outre ne plus être sa petite-amie, je suis une bien piètre amie. Sa vie a été bouleversée tout à la fois. Il a arrêté ses études, sa nature a été révélée au grand jour, et il doit faire avec. Sans moi. Est-ce que ça lui importe ? Egoïstement, je voudrais lui manquer, mais je sais bien qu'il a autre chose à gérer.
« Il ne voudra certainement pas de mon aide, mais... S'il y a quelque chose que je puisse faire... tu me le diras, n'est-ce pas ?... »
Plus encore que l'idée de ne plus être avec lui, celle de ne pas être là pour lui me noue les entrailles et je porte ma tasse à mes lèvres, comme si ça pouvait effacer la nausée qui me gagne subitement, sans doute liée à ce sentiment coupable qui m'étreint.
« Si je peux faire quoi que ce soit pour l'un ou l'autre des outlaws, d'ailleurs... Comme éplucher les textes de loi pour vous sortir de prison un de ces quatre. »
Je plaisante à peine. Est-ce que c'est l'idée inconsciente qui m'a fait choisir cette filière plutôt qu'une autre ? C'était une voie prisée, que mes parents annoncent avec orgueil. C'est aussi un bon moyen de connaître les ficelles du système juridique, et ses failles, et d'en user pour venir en aide à ce petit groupe de gentils délinquants. Et je me raccroche à cette idée que, à défaut d'être à nouveau sur le terrain avec eux, je pourrais peut-être être le soutien extérieur dont ils peuvent parfois avoir besoin, les assister en amont pour préparer leurs petits coups pendables, et être là pour les sortir du pétrin si ça s'avère nécessaire. On se raccroche à ce qu'on peut pour tenir le coup, n'est-ce pas ?
Mais Cormac est là, et une étincelle d'espoir renaît dans mon coeur. Ses tentatives pour me dérider ne sont pas aussi vaines qu'il pourrait le croire. Certes, ce n'est pas vraiment suffisant à me faire retrouver une parfaite joie de vivre, mais ses bienfaits sont indéniables, et malgré la tristesse, ce petit air de défi dans ma voix en témoigne lorsque je lui réponds que je n'ai jamais eu peur des conséquences quand j'étais avec eux. Si mes parents savaient, d'ailleurs, ce qu'on a pu faire ensemble. Ils n'avaient pas le détail de toutes nos frasques, heureusement, ni la liste des retenues auxquelles j'ai pu assister avec eux, et c'est sans doute aussi bien ainsi. Oh... qu'on érafle la surface de la parfaite poupée de porcelaine qu'ils ont élevée les dérangerait sûrement. Mais ils me connaissent mal, en réalité.
« Ca devrait. » me répond-il, avec une assurance qui m'arrache un nouveau sourire. « Uniquement avec moi, on passe à un niveau supérieur qu’avec ces ploucs de outlaws que je dois me trainer dans chacune de mes missions...
- Oh... Ce sont eux qui te tirent vers le bas alors. Je suis sûre qu'ils seraient ravis d'entendre ça ! »
Mon rire s'élève un instant dans la pièce, un peu moins éclatant que d'ordinaire. Mais il a le mérite d'être présent, cette fois, et ça n'a rien d'anodin.
« Ou peut-être que je pourrais agir autrement... Avoir un rôle plus en retrait, histoire de ne pas m'imposer dans votre quatuor, mais de participer quand même à vos missions, réfléchir à celles-ci en amont, mettre au point des stratégies... Voir servir de support extérieur. On doit bien pouvoir se bricoler des moyens de communication discrets... »
Sorciers ou moldus, d'ailleurs.
« Et puis je pourrai toujours m'efforcer de vous sortir de l'embarras si vous vous faites choper. »
Après tout, je suis étudiante en justice magique, autant que ça serve à quelque chose, à défaut que je sache réellement ce que je veux en faire. Plus le temps passe, et plus je me demande si je n'ai pas fait une erreur en choisissant ce cursus qui amène tellement de fierté dans le regard de mes parents. Je viens d'obtenir mon second diplôme, et contrairement à eux qui ont tenu à le célébrer comme il se doit, je n'en vois pas d'utilité si particulière... alors que j'ai tenu un discours tout autre à Gideon quelques semaines auparavant. Ma propre contradiction me désole, et je finis par poser la question qui me brûle les lèvres au Wright face à moi. Comment va-t-il ?
« Il tient le coup. Il a trouvé du boulot, une personne qui veut bien lui louer une chambre. Il faut juste attendre que les choses se tassent un peu. »
Je hoche sobrement la tête. Outre ne plus être sa petite-amie, je suis une bien piètre amie. Sa vie a été bouleversée tout à la fois. Il a arrêté ses études, sa nature a été révélée au grand jour, et il doit faire avec. Sans moi. Est-ce que ça lui importe ? Egoïstement, je voudrais lui manquer, mais je sais bien qu'il a autre chose à gérer.
« Il ne voudra certainement pas de mon aide, mais... S'il y a quelque chose que je puisse faire... tu me le diras, n'est-ce pas ?... »
Plus encore que l'idée de ne plus être avec lui, celle de ne pas être là pour lui me noue les entrailles et je porte ma tasse à mes lèvres, comme si ça pouvait effacer la nausée qui me gagne subitement, sans doute liée à ce sentiment coupable qui m'étreint.
« Si je peux faire quoi que ce soit pour l'un ou l'autre des outlaws, d'ailleurs... Comme éplucher les textes de loi pour vous sortir de prison un de ces quatre. »
Je plaisante à peine. Est-ce que c'est l'idée inconsciente qui m'a fait choisir cette filière plutôt qu'une autre ? C'était une voie prisée, que mes parents annoncent avec orgueil. C'est aussi un bon moyen de connaître les ficelles du système juridique, et ses failles, et d'en user pour venir en aide à ce petit groupe de gentils délinquants. Et je me raccroche à cette idée que, à défaut d'être à nouveau sur le terrain avec eux, je pourrais peut-être être le soutien extérieur dont ils peuvent parfois avoir besoin, les assister en amont pour préparer leurs petits coups pendables, et être là pour les sortir du pétrin si ça s'avère nécessaire. On se raccroche à ce qu'on peut pour tenir le coup, n'est-ce pas ?
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: always friends | holly (terminé)
Mer 6 Déc 2017 - 0:36
Etre face à elle sans lui, ça te rappelle à chaque instant qu’ils ne sont plus ensembles. Que la belle histoire qu’ils avaient eu été définitivement terminée. Parce que sinon, nul doute qu’il aurait été là. Pour le plaisir de te voir. Ou peut-être même parce que ça aurait été lui que tu serais venu voir. Tu tentes de faire de l’humour plus que maladroitement et tu es heureux lorsque tu arrives à lui arracher des sourires. T’oses pas lui poser plus que questions comme tu n’en as pas tellement posé à Gideon sur les détails de leur rupture. Elle ne concernait qu’eux et ils t’en parleraient s’ils le désiraient. Mais à la voir, il était évident qu’elle n’avait pas encore fait son deuil des huit ans passés à ses cotés. Dire que maintenant c’était toi qui étais en couple depuis le plus longtemps dans la bande. Ça te fait un choc. Un couple complétement bidon mais qu’elle avait réussi à faire perdurer à coup de bon gros chantage. Tu te demandes comment ils vont réagir, lorsqu’ils apprendront la vérité. Lorsque ce secret que tu portes depuis si longtemps sortira. Parce qu’il sortira, tu n’en as pas le moindre doute. Ce n’était qu’une question de temps. Tu lui parles de ces missions que vous faisiez parfois tous ensembles et c’est on ne peut plus maladroit alors tentes de rattraper le coup avec un semblant d’humour. C’est pas simple mais ça vient alors que la conversation semble se lancer un peu plus facilement. Peut-être parce que tu l’appréciais réellement et que tu n’avais pas dû te forcer pour venir la voir. Elle était peut-être seule mais ce n’était pas la première fois que tu lui parlais alors que ton rouquin de meilleur ami n’était pas là. « Oh... Ce sont eux qui te tirent vers le bas alors. Je suis sûre qu'ils seraient ravis d'entendre ça ! » Ton rire accompagne le sien. T’es content de l’entendre enfin rire. Il est moins vrai que d’ordinaire, moins chaleureux, mais il est bel et bien là. « Faut pas leur dire, ils le prendraient pas bien, mais je suis persuadé que tu partages mon point de vue. » Quelques instants de silence avant que tu ne continues. « Ce sera notre petit secret. » Tu lui fais un sourire un peu malicieux alors que la moquerie scintille dans ton regard.
« Ou peut-être que je pourrais agir autrement... Avoir un rôle plus en retrait, histoire de ne pas m'imposer dans votre quatuor, mais de participer quand même à vos missions, réfléchir à celles-ci en amont, mettre au point des stratégies... Voir servir de support extérieur. On doit bien pouvoir se bricoler des moyens de communication discrets... » T’es content de la voir comme ça. Déjà dans le futur. Parce que tu ne doutais pas un seul instant qu’elle reviendrait en mission avec vous bien vite. Après tout, elle était le cinquième membre du quatuor, la présence féminine qui vous avait régulièrement accompagnés. « Pour ça, je laisse les autres gérer mais je ne doute pas de leurs capacités à nous construire un petit truc. » T’étais pas dans les plans, tu l’avais jamais été. Et puis t’étais doué en magie, mais pas pour ce type de magie. Toi c’était les sortilèges. Toi c’était le vol. Pas la construction à l’aide de la magie, même si t’aurais certainement les capacités si seulement tu avais la patience de te creuser la tête pendant des heures sur un même sujet. « Et puis je pourrai toujours m'efforcer de vous sortir de l'embarras si vous vous faites choper. » « Ah, ça c’est intéressant ! » Pas que t’es prévu de te mettre dans l’embarra mais avoir une Holly à vos cotés, c’était toujours mieux que de ne pas en avoir.
Le sujet change et il arrive sur la table. C’était presque évident que ce serait le cas. Parce qu’elle avait dû apprendre. Toute l’école avait appris la vérité. Elle savait depuis longtemps mais c’était pas le cas de tous. Alors y avait toute sa vie qui avait basculée. « Il ne voudra certainement pas de mon aide, mais... S'il y a quelque chose que je puisse faire... tu me le diras, n'est-ce pas ?... » Tu lui fais un léger sourire avant de prendre une gorgée de la boisson. L’heure n’est plus à l’humour. Parce qu’il compte encore beaucoup pour elle, même si tu l’avais compris à l’instant même où tu avais mis un pied dans cette maison. Parce que si elle lui en avait vraiment voulu, elle aurait été triste et en colère mais tu doutes qu’elle t’aurait aussi bien accueilli. Toi qui n’aurais cessé de lui rappeler son absence par ta présence. « Promis. » Promesse que tu comptais bien tenir. Promesse que tu comptais aussi ne pas avoir à tenir. Parce que t’espérais qu’il n’aurait pas besoin d’aide, qu’il s’en sortirait. « Si je peux faire quoi que ce soit pour l'un ou l'autre des outlaws, d'ailleurs... Comme éplucher les textes de loi pour vous sortir de prison un de ces quatre. » T’éclates de rire. « Dis tout de suite qu’on est des délinquants qui allons tous finir en prison ! » T’as la voix rieuse. « Pour ta gouverne, je ne me suis pas battu depuis au moins deux ans. » Peut-être parce que tu étais privé de matchs lorsque c’était le cas et que tu ne pouvais te le permettre pour quelque chose d’aussi idiot qu’une bagarre. « J’ai le nettoyage de ma chambre si tu veux. » Sourire moqueur. Tu détends l’atmosphère. « Promis, je penserai à toi. » Parce que tu aurais forcément besoin d’elle à un moment ou à un autre et tu la mettrais pas de côté. Tu essayerais tout du moins.
« Ou peut-être que je pourrais agir autrement... Avoir un rôle plus en retrait, histoire de ne pas m'imposer dans votre quatuor, mais de participer quand même à vos missions, réfléchir à celles-ci en amont, mettre au point des stratégies... Voir servir de support extérieur. On doit bien pouvoir se bricoler des moyens de communication discrets... » T’es content de la voir comme ça. Déjà dans le futur. Parce que tu ne doutais pas un seul instant qu’elle reviendrait en mission avec vous bien vite. Après tout, elle était le cinquième membre du quatuor, la présence féminine qui vous avait régulièrement accompagnés. « Pour ça, je laisse les autres gérer mais je ne doute pas de leurs capacités à nous construire un petit truc. » T’étais pas dans les plans, tu l’avais jamais été. Et puis t’étais doué en magie, mais pas pour ce type de magie. Toi c’était les sortilèges. Toi c’était le vol. Pas la construction à l’aide de la magie, même si t’aurais certainement les capacités si seulement tu avais la patience de te creuser la tête pendant des heures sur un même sujet. « Et puis je pourrai toujours m'efforcer de vous sortir de l'embarras si vous vous faites choper. » « Ah, ça c’est intéressant ! » Pas que t’es prévu de te mettre dans l’embarra mais avoir une Holly à vos cotés, c’était toujours mieux que de ne pas en avoir.
Le sujet change et il arrive sur la table. C’était presque évident que ce serait le cas. Parce qu’elle avait dû apprendre. Toute l’école avait appris la vérité. Elle savait depuis longtemps mais c’était pas le cas de tous. Alors y avait toute sa vie qui avait basculée. « Il ne voudra certainement pas de mon aide, mais... S'il y a quelque chose que je puisse faire... tu me le diras, n'est-ce pas ?... » Tu lui fais un léger sourire avant de prendre une gorgée de la boisson. L’heure n’est plus à l’humour. Parce qu’il compte encore beaucoup pour elle, même si tu l’avais compris à l’instant même où tu avais mis un pied dans cette maison. Parce que si elle lui en avait vraiment voulu, elle aurait été triste et en colère mais tu doutes qu’elle t’aurait aussi bien accueilli. Toi qui n’aurais cessé de lui rappeler son absence par ta présence. « Promis. » Promesse que tu comptais bien tenir. Promesse que tu comptais aussi ne pas avoir à tenir. Parce que t’espérais qu’il n’aurait pas besoin d’aide, qu’il s’en sortirait. « Si je peux faire quoi que ce soit pour l'un ou l'autre des outlaws, d'ailleurs... Comme éplucher les textes de loi pour vous sortir de prison un de ces quatre. » T’éclates de rire. « Dis tout de suite qu’on est des délinquants qui allons tous finir en prison ! » T’as la voix rieuse. « Pour ta gouverne, je ne me suis pas battu depuis au moins deux ans. » Peut-être parce que tu étais privé de matchs lorsque c’était le cas et que tu ne pouvais te le permettre pour quelque chose d’aussi idiot qu’une bagarre. « J’ai le nettoyage de ma chambre si tu veux. » Sourire moqueur. Tu détends l’atmosphère. « Promis, je penserai à toi. » Parce que tu aurais forcément besoin d’elle à un moment ou à un autre et tu la mettrais pas de côté. Tu essayerais tout du moins.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: always friends | holly (terminé)
Mer 6 Déc 2017 - 7:05
C'est sûr, il aurait été là si nous avions toujours été ensemble. Il aurait été là, et les autres, sans doute, aussi. Et le ton de cette conversation n'aurait pas été le même non plus. Il me manque, c'est indéniable. Ils me manquent tous, et j'ai beau tenter de tenir le coup, j'ai l'impression que mon épouvantard est en train de prendre forme sans que je puisse rien y faire. Qui parmi eux le connaît, d'ailleurs ? A qui ai-je pu m'ouvrir assez pour lui laisser entrevoir que la perte de mon entourage social, le vide autour de moi, était ce qui me terrorisait le plus ? Cormac parvient à me faire rire, et au-delà de ce sentiment jovial, c'est sa présence chez moi qui me fait le plus grand bien.
« Faut pas leur dire, ils le prendraient pas bien, mais je suis persuadé que tu partages mon point de vue. Ce sera notre petit secret. »
Il en rajoute, et je souris encore, hochant simplement la tête à la mention de notre secret. Si je savais celui qu'il cache depuis si longtemps ! Je suis loin de m'en douter, cependant, et j'ignore à vrai dire comment je réagirais en l'apprenant. Il sera bien assez tôt pour le savoir, de toutes les manières. Pour l'heure, je tente de regagner une place parmi eux, c'est peut-être vain, ça paraîtrait peut-être idiot pour beaucoup, mais j'ai ce besoin viscéral d'être présente et utile auprès des autres. Auprès de ceux qui comptent pour moi. Alors peut-être qu'en back-up, je pourrais trouver une nouvelle place. On se raccroche à ce qu'on peut.
« Pour ça, je laisse les autres gérer mais je ne doute pas de leurs capacités à nous construire un petit truc. »
Oh ! Je ne doute pas non plus des miennes en réalités, mais l'idée de travailler avec l'un ou l'autre d'entre eux à ce sujet me séduit aisément. L'idée d'avoir toujours une place parmi eux, quelle qu'elle soit.
« Ah, ça c’est intéressant ! » rajoute-t-il quand j'évoque la possibilité de les tirer d'affaire.
De le tirer d'affaire. Parce que ce n'est pas parce qu'on n'est plus ensemble que je ne m'inquiète pas, et vu la situation actuelle, je ne peux pas faire autrement que me poser mille questions à son sujet. Mille questions, aussi, sur ce qui serait en mon pouvoir pour l'aider. Parce que les circonstances sont plus que délicates, on en est tous conscients.
« Promis.
- Merci 'mac. »
Je tente d'alléger un peu à nouveau l'atmosphère que j'ai plombée moi-même en parlant de lui, et si je ne suis pas parfaitement sincère parce que je n'ai pas vraiment le coeur à rire, l'idée de les sortir de prison et le ton ironique font tout de même mouche auprès du Wright face à moi.
« Dis tout de suite qu’on est des délinquants qui allons tous finir en prison ! Pour ta gouverne, je ne me suis pas battu depuis au moins deux ans. »
Je ris, moi aussi. Certes, ce n'est toujours pas aussi éclatant que ça a pu l'être, mais cette conversation hypothétique parvient à son but, et on est tous les deux conscients que c'est déjà une belle victoire. J'applaudis quand il mentionne qu'il ne s'est pas battu depuis deux ans, comme un drogué mentionnerait son nombre de jours, de mois, de sobriété.
« J’ai le nettoyage de ma chambre si tu veux.
- Crois-tu vraiment qu'une De Launay ferait ce genre de choses ? »
Je réplique d'un ton faussement outré, mais en réalité, je pourrais bien faire n'importe quoi tant que je pourrais être parmi eux.
« Promis, je penserai à toi.
- Tant que ça n'est pas pour faire la cuisine... »
Parce qu'on sait tous les deux que c'est une chose que je suis parfaitement incapable de réaliser. Demandez-moi de bricoler n'importe quoi, de faire des plans, de travailler de mes mains pour assembler tout ce que vous voulez, mais les potions et la cuisine, ça n'a jamais fonctionné. Mais même si je réponds sur le ton de l'humour, cette promesse ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde, et j'espère sincèrement qu'il la tiendra.
« Bon, et toi ? Comment se passent tes vacances ? Tu as des projets particuliers avant la rentrée ?... »
Changer de sujet, rester dans l'idée d'une conversation bon enfant, évoquer quelque chose qui ne semble pas douloureux. J'ignore parfaitement que sa propre situation n'est pas enviable pour deux sous, ne me doute pas une seconde que si ma question était plus spécifique - comment va Saoirse, par exemple - le sourire de mon ami retomberait peut-être...
« Faut pas leur dire, ils le prendraient pas bien, mais je suis persuadé que tu partages mon point de vue. Ce sera notre petit secret. »
Il en rajoute, et je souris encore, hochant simplement la tête à la mention de notre secret. Si je savais celui qu'il cache depuis si longtemps ! Je suis loin de m'en douter, cependant, et j'ignore à vrai dire comment je réagirais en l'apprenant. Il sera bien assez tôt pour le savoir, de toutes les manières. Pour l'heure, je tente de regagner une place parmi eux, c'est peut-être vain, ça paraîtrait peut-être idiot pour beaucoup, mais j'ai ce besoin viscéral d'être présente et utile auprès des autres. Auprès de ceux qui comptent pour moi. Alors peut-être qu'en back-up, je pourrais trouver une nouvelle place. On se raccroche à ce qu'on peut.
« Pour ça, je laisse les autres gérer mais je ne doute pas de leurs capacités à nous construire un petit truc. »
Oh ! Je ne doute pas non plus des miennes en réalités, mais l'idée de travailler avec l'un ou l'autre d'entre eux à ce sujet me séduit aisément. L'idée d'avoir toujours une place parmi eux, quelle qu'elle soit.
« Ah, ça c’est intéressant ! » rajoute-t-il quand j'évoque la possibilité de les tirer d'affaire.
De le tirer d'affaire. Parce que ce n'est pas parce qu'on n'est plus ensemble que je ne m'inquiète pas, et vu la situation actuelle, je ne peux pas faire autrement que me poser mille questions à son sujet. Mille questions, aussi, sur ce qui serait en mon pouvoir pour l'aider. Parce que les circonstances sont plus que délicates, on en est tous conscients.
« Promis.
- Merci 'mac. »
Je tente d'alléger un peu à nouveau l'atmosphère que j'ai plombée moi-même en parlant de lui, et si je ne suis pas parfaitement sincère parce que je n'ai pas vraiment le coeur à rire, l'idée de les sortir de prison et le ton ironique font tout de même mouche auprès du Wright face à moi.
« Dis tout de suite qu’on est des délinquants qui allons tous finir en prison ! Pour ta gouverne, je ne me suis pas battu depuis au moins deux ans. »
Je ris, moi aussi. Certes, ce n'est toujours pas aussi éclatant que ça a pu l'être, mais cette conversation hypothétique parvient à son but, et on est tous les deux conscients que c'est déjà une belle victoire. J'applaudis quand il mentionne qu'il ne s'est pas battu depuis deux ans, comme un drogué mentionnerait son nombre de jours, de mois, de sobriété.
« J’ai le nettoyage de ma chambre si tu veux.
- Crois-tu vraiment qu'une De Launay ferait ce genre de choses ? »
Je réplique d'un ton faussement outré, mais en réalité, je pourrais bien faire n'importe quoi tant que je pourrais être parmi eux.
« Promis, je penserai à toi.
- Tant que ça n'est pas pour faire la cuisine... »
Parce qu'on sait tous les deux que c'est une chose que je suis parfaitement incapable de réaliser. Demandez-moi de bricoler n'importe quoi, de faire des plans, de travailler de mes mains pour assembler tout ce que vous voulez, mais les potions et la cuisine, ça n'a jamais fonctionné. Mais même si je réponds sur le ton de l'humour, cette promesse ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde, et j'espère sincèrement qu'il la tiendra.
« Bon, et toi ? Comment se passent tes vacances ? Tu as des projets particuliers avant la rentrée ?... »
Changer de sujet, rester dans l'idée d'une conversation bon enfant, évoquer quelque chose qui ne semble pas douloureux. J'ignore parfaitement que sa propre situation n'est pas enviable pour deux sous, ne me doute pas une seconde que si ma question était plus spécifique - comment va Saoirse, par exemple - le sourire de mon ami retomberait peut-être...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: always friends | holly (terminé)
Lun 18 Déc 2017 - 23:42
Tu en rajoutes, tu tentes de la dérider et tu es content parce que ça commence à faire effet. Tu vois bien qu’elle n’est pas aussi rayonnante que d’ordinaire, qu’avant, mais elle l’est plus qu’à ton arrivée. Tu lui arraches des sourires et même parfois des rires et ça te suffit. Si elle voulait parler, elle le pouvait aussi, mais tu n’étais pas sûr que c’était ce qu’elle voulait actuellement. Votre conversation a ce ton léger qu’elle avait d’ordinaire. Cela devient plus naturel alors que les choses avancent, alors que le rythme habituel reprend son cours. Vous faites déjà des plans sur la comète pour la suite. Avec des moyens de communication pour partir en mission. Alors que vous avez tous grandit. En soit, vous ne le faites plus tellement tout ça. C’était à Poudlard que vous étiez connus pour faire des farces aux autres à tours de bras. Désormais, vous étiez plus calmes, et puis, vous étiez toujours aussi soudés, mais le temps avait fait son œuvre et la distance aussi. Plus tous dans la même maison, plus tous à Hungcalf, ça restait moins simple. Et puis, il avait Holly, tu avais Saoirse – officiellement – vous aviez ce futur qui se rapprochait, les difficultés dans les notes pour certains. Oui, les missions, c’était plus compliqué depuis que vous étiez à l’université. Mais les soirées, les apéros, les repas, les fêtes, les longues discussions, c’était aussi ça. Un groupe soudé qui avait évolué avec vous, pour aborder des sujets plus sérieux avec le temps. Tu lui promets de la prévenir si Gideon avait besoin d’elle. « Merci 'mac. » Tu sens qu’elle les attendait ces mots dans le fond. Mais même si ça n’avait pas été le cas tu n’aurais pas hésité. Tu lui fais confiance depuis bien longtemps à la summerbee.
Tu rigoles du fait qu’elle vous fait tous passer pour des délinquants. Comme si c’était ce que vous étiez. Tomber dans le lac à Poudlard n’avait jamais fait de mal à personne à ce que tu saches. Enfin… Et puis, toi, celui qui fonçait dans le tas, celui qui t’énervait parfois un peu trop vite, cela faisait bien longtemps que tu ne t’étais pas battu désormais. Tu ne voulais pas rester sur le banc pendant un potentiel match avec recruteur à cause de quelque chose d’aussi idiot qu’une bagarre. Tu avais été vacciné pendant tes premières années à Hungcalf. Tu te mets à rire alors qu’elle applaudit ton exploit. Et puis tu lui proposes une mission à l’égal de son talent. Après tout, ne t’avait-elle pas dit qu’elle voulait te venir en aide. Le nettoyage de ta chambre était tout à propos non ? « Crois-tu vraiment qu'une De Launay ferait ce genre de choses ? » Léger sourire moqueur. « Je n’en sais rien, à toi de me le dire. » T’as les yeux qui pétillent de malice. Tu sais que ce n’est pas le genre de la maison. Elle devait certainement avoir quelqu’un pour le faire chez elle. « Ou prête-moi ton domestique. » C’était une autre possibilité à ne pas négliger. Tu lui fais ta promesse, une que tu entends bien ne pas rompre. On avait toujours besoin d’une Holly avec soi. « Tant que ça n'est pas pour faire la cuisine... » Tu ne laisses même pas le temps à un éventuel silence de s’installer. « Même si je dois mourir de faim je ne te demanderai pas ton aide pour ça. » Elle était bien trop mauvaise cuisinière. Elle était même capable de rater des pates, c’était dire son niveau de cuisine.
« Bon, et toi ? Comment se passent tes vacances ? Tu as des projets particuliers avant la rentrée ?... » Tes vacances. C’était une bonne question d’ailleurs. Tu ne savais même pas vraiment ce que tu allais faire. Tu avais des plans mais il pouvait aller dans un sens comme dans l’autre. T’étais pas du genre à trop prévoir à l’avance. « Je reviens d’Espagne. C’était trop beau, et trop chaud aussi. » Bien différent de l’Angleterre où il faisait encore bien trop gris à ton goût. « Et là, je vais aller un peu au summer-camp. Bref, je vais passer des réceptions mondaines avec les vieux nobles anglais aux soirées étudiantes et autant te dire que j’ai une nette préférence pour l’une des deux options. » Mais tu étais l’héritier Fitzalan-Howard, il n’était pas question que tu rates ces réceptions. Encore plus qu’elles étaient données l’été pour que tu sois de retour de ce pensionnat où tu étais censé faire tes études tout au long de l’année. « Tu veux pas m’accompagner une fois ? Histoire que j’ai une agréable compagnie au milieu de toutes ces personnes ennuyeuses ? »
Tu rigoles du fait qu’elle vous fait tous passer pour des délinquants. Comme si c’était ce que vous étiez. Tomber dans le lac à Poudlard n’avait jamais fait de mal à personne à ce que tu saches. Enfin… Et puis, toi, celui qui fonçait dans le tas, celui qui t’énervait parfois un peu trop vite, cela faisait bien longtemps que tu ne t’étais pas battu désormais. Tu ne voulais pas rester sur le banc pendant un potentiel match avec recruteur à cause de quelque chose d’aussi idiot qu’une bagarre. Tu avais été vacciné pendant tes premières années à Hungcalf. Tu te mets à rire alors qu’elle applaudit ton exploit. Et puis tu lui proposes une mission à l’égal de son talent. Après tout, ne t’avait-elle pas dit qu’elle voulait te venir en aide. Le nettoyage de ta chambre était tout à propos non ? « Crois-tu vraiment qu'une De Launay ferait ce genre de choses ? » Léger sourire moqueur. « Je n’en sais rien, à toi de me le dire. » T’as les yeux qui pétillent de malice. Tu sais que ce n’est pas le genre de la maison. Elle devait certainement avoir quelqu’un pour le faire chez elle. « Ou prête-moi ton domestique. » C’était une autre possibilité à ne pas négliger. Tu lui fais ta promesse, une que tu entends bien ne pas rompre. On avait toujours besoin d’une Holly avec soi. « Tant que ça n'est pas pour faire la cuisine... » Tu ne laisses même pas le temps à un éventuel silence de s’installer. « Même si je dois mourir de faim je ne te demanderai pas ton aide pour ça. » Elle était bien trop mauvaise cuisinière. Elle était même capable de rater des pates, c’était dire son niveau de cuisine.
« Bon, et toi ? Comment se passent tes vacances ? Tu as des projets particuliers avant la rentrée ?... » Tes vacances. C’était une bonne question d’ailleurs. Tu ne savais même pas vraiment ce que tu allais faire. Tu avais des plans mais il pouvait aller dans un sens comme dans l’autre. T’étais pas du genre à trop prévoir à l’avance. « Je reviens d’Espagne. C’était trop beau, et trop chaud aussi. » Bien différent de l’Angleterre où il faisait encore bien trop gris à ton goût. « Et là, je vais aller un peu au summer-camp. Bref, je vais passer des réceptions mondaines avec les vieux nobles anglais aux soirées étudiantes et autant te dire que j’ai une nette préférence pour l’une des deux options. » Mais tu étais l’héritier Fitzalan-Howard, il n’était pas question que tu rates ces réceptions. Encore plus qu’elles étaient données l’été pour que tu sois de retour de ce pensionnat où tu étais censé faire tes études tout au long de l’année. « Tu veux pas m’accompagner une fois ? Histoire que j’ai une agréable compagnie au milieu de toutes ces personnes ennuyeuses ? »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: always friends | holly (terminé)
Sam 23 Déc 2017 - 18:08
C'est vrai, il y a bien longtemps que les missions des quatre outlaws se sont raréfiées. On était plus jeunes, pas encore adultes, ils avaient ce besoin adolescent de faire les quatre cent coups... et moi de sortir parfois du carcan de la poupée parfaite qui me colle à la peau. Les souvenirs restent, l'image de gentils délinquants pour eux, de parfaite héritière pour moi, persistent. Même si c'est sans doute plus par nostalgie qu'autre chose, pour ce qui me concerne. ll l'égratigne, pourtant, cette image, en me proposant de nettoyer sa chambre si je tiens à me rendre utile, et entre les éclats de rire, je m'offusque, absolument pas sérieusement. Comme si j'allais accepter ça !
« Je n’en sais rien, à toi de me le dire. Ou prête-moi ton domestique.
- Hors de question. »
Réponse immédiate, et si je sais que tout ça n'est pas sérieux, l'idée me heurte malgré tout. Les personnes qui travaillent pour ma famille ne sont pas des objets qu'on peut se prêter, et je m'insurgerais sans doute face à quelqu'un que je ne connaîtrais pas aussi bien que lui qui tiendrait ce genre de propos. Je réfute ses idées, donc, et tue dans l'oeuf celle, saugrenue, qui me placerait derrière des fourneaux. On sait tous les deux que je suis incapable de quoi que ce soit en matière de cuisine.
« Même si je dois mourir de faim je ne te demanderai pas ton aide pour ça.
- Comme quoi tu gardes un certain instinct de survie. »
Il y a longtemps, maintenant, que je ne prends plus la mouche face à eux à ce sujet. Il ne faut pas se voiler la face non plus, je sais quelles lacunes énormes je peux avoir à ce niveau-là. Je fais finalement dévier la conversation vers lui, ses vacances, ses projets, que j'espère plus glorieux que les miens à vrai dire - inexistants.
« Je reviens d’Espagne. C’était trop beau, et trop chaud aussi. »
Je hoche la tête, le climat du sud de la France était déjà bien différent de celui de l'Angleterre, celui de l'Espagne ne pouvait guère être moins contraster avec la grisaille britannique.
« Et là, je vais aller un peu au summer-camp. Bref, je vais passer des réceptions mondaines avec les vieux nobles anglais aux soirées étudiantes et autant te dire que j’ai une nette préférence pour l’une des deux options. »
Un sourire entendu. Je ne doute pas un instant de sa préférence, en effet, et ne comprends que trop bien le peu d'intérêt que peuvent avoir ces réceptions, si ce n'est de renvoyer une bonne image de la famille dont on porte le nom.
« Tu veux pas m’accompagner une fois ? Histoire que j’ai une agréable compagnie au milieu de toutes ces personnes ennuyeuses ?
- Oh ! Bien sûr. Mais ce sera à charge de revanche ! Tu n'as pas le monopole des mondanités imposées, tu sais... Je crois que nous devons nous rendre à Paris prochainement d'ailleurs... »
Je tourne ça comme un dû pour le service que je m'apprête à lui rendre, mais en réalité, c'en est tout autant un qu'il me rendrait en acceptant de m'accompagner à son tour. D'ordinaire, porter le masque de l'héritière parfaite ne m'importe pas plus que cela, mais j'ai déjà subi la soirée des Wilson, et je ne me sens pas la force cet été d'en traverser seule une nouvelle. Je suppose que la perspective de le retrouver ensuite atténuait l'ennui de ce genre d'événement auparavant...
« Je n’en sais rien, à toi de me le dire. Ou prête-moi ton domestique.
- Hors de question. »
Réponse immédiate, et si je sais que tout ça n'est pas sérieux, l'idée me heurte malgré tout. Les personnes qui travaillent pour ma famille ne sont pas des objets qu'on peut se prêter, et je m'insurgerais sans doute face à quelqu'un que je ne connaîtrais pas aussi bien que lui qui tiendrait ce genre de propos. Je réfute ses idées, donc, et tue dans l'oeuf celle, saugrenue, qui me placerait derrière des fourneaux. On sait tous les deux que je suis incapable de quoi que ce soit en matière de cuisine.
« Même si je dois mourir de faim je ne te demanderai pas ton aide pour ça.
- Comme quoi tu gardes un certain instinct de survie. »
Il y a longtemps, maintenant, que je ne prends plus la mouche face à eux à ce sujet. Il ne faut pas se voiler la face non plus, je sais quelles lacunes énormes je peux avoir à ce niveau-là. Je fais finalement dévier la conversation vers lui, ses vacances, ses projets, que j'espère plus glorieux que les miens à vrai dire - inexistants.
« Je reviens d’Espagne. C’était trop beau, et trop chaud aussi. »
Je hoche la tête, le climat du sud de la France était déjà bien différent de celui de l'Angleterre, celui de l'Espagne ne pouvait guère être moins contraster avec la grisaille britannique.
« Et là, je vais aller un peu au summer-camp. Bref, je vais passer des réceptions mondaines avec les vieux nobles anglais aux soirées étudiantes et autant te dire que j’ai une nette préférence pour l’une des deux options. »
Un sourire entendu. Je ne doute pas un instant de sa préférence, en effet, et ne comprends que trop bien le peu d'intérêt que peuvent avoir ces réceptions, si ce n'est de renvoyer une bonne image de la famille dont on porte le nom.
« Tu veux pas m’accompagner une fois ? Histoire que j’ai une agréable compagnie au milieu de toutes ces personnes ennuyeuses ?
- Oh ! Bien sûr. Mais ce sera à charge de revanche ! Tu n'as pas le monopole des mondanités imposées, tu sais... Je crois que nous devons nous rendre à Paris prochainement d'ailleurs... »
Je tourne ça comme un dû pour le service que je m'apprête à lui rendre, mais en réalité, c'en est tout autant un qu'il me rendrait en acceptant de m'accompagner à son tour. D'ordinaire, porter le masque de l'héritière parfaite ne m'importe pas plus que cela, mais j'ai déjà subi la soirée des Wilson, et je ne me sens pas la force cet été d'en traverser seule une nouvelle. Je suppose que la perspective de le retrouver ensuite atténuait l'ennui de ce genre d'événement auparavant...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: always friends | holly (terminé)
Jeu 28 Déc 2017 - 19:54
Tu t’amuses de la situation, lui proposant de donner son aide là où elle n’acceptera jamais et tu n’en as pas le moindre doute. Le ménage, la vaisselle, un domestique ? « Hors de question. » Vraiment ? Tu n’es pas étonné. Qui aurait dit oui à une telle requête. Surtout que dans le fond, avait-elle vraiment des domestiques ? Ce n’était pas le genre de commerce que tu serais prêt à faire en tout cas. Chez toi, il n’y en avait pas. Il y avait des cuisiniers pour les grandes occasions et une femme de ménage qui venait une à deux fois par semaine, mais ils ne vous étaient pas liés. Enfin, partiraient-ils après des années à travailler dans votre château ? Tu n’en étais pas bien sûr mais ils étaient libres de le faire lorsqu’ils le désireraient. « Comme quoi tu gardes un certain instinct de survie. » Et pas qu’un petit avec elle derrière les fourneaux. C’était un risque à prendre lorsqu’elle t’invitait chez elle, et tu ne pouvais pas refuser, mais tu savais toujours que si elle avait accompli cette tâche seule, le repas serait plutôt médiocre. « Je l’ai développé à tes côtés. » Sourire moqueur. Ce n’était même plus de la moquerie à ce niveau. Tout le monde savait qu’elle n’était pas douée et elle ne s’en offusquait pas. Elle évitait juste cette tâche, comme tu éviterais de faire une potion visant à sauver la vie de quelqu’un, le risque d’un résultat peu concluant était trop important.
Le sujet passe sur toi et tes vacances. Et tu lui dis rapidement ce que tu as fait. Tu pourrais parler de l’Espagne pendant des heures vu tout ce que tu as pu visiter, l’avantage des rapides trajets en poudre de cheminette ou transplanage. Tu pourrais aussi parler de tout ce que tu pouvais voir au sein de ces soirées guindées des plus ennuyeuses. Il y avait des perles au cours de celles-ci, s’en était impressionnant. D’ailleurs, tu n’es pas contre qu’elle t’accompagne à l’une d’entre elles. Ca ne pourrait être que plus amusant que de la passer seul. Parfois Louise était là et c’était un véritable avantage. Mais elle ne pourrait pas être invitée à toutes et il n’y avait pas toujours de filles à ton goût pour te tenir compagnie tout au long de la soirée. Lorsqu’il n’y avait que des vieux moldus, ce n’était pas facile de trouver des sujets de conversation intéressants pour tenir pendant des heures. « Oh ! Bien sûr. Mais ce sera à charge de revanche ! Tu n'as pas le monopole des mondanités imposées, tu sais... Je crois que nous devons nous rendre à Paris prochainement d'ailleurs... » Tu souris. « Ca me va. Qui sait, les soirées en France sont peut-être plus agréables et imaginatives. » Il y a la malice qui brille dans ton regard. Et puis, tu n’allais pas te plaindre, tu pourrais peut-être en profiter pour visiter la France et Paris au passage, ça n’avait encore jamais été le cas. « J'espère que tu en profiteras pour me faire visiter des coins sympathiques au passage. »
Le sujet passe sur toi et tes vacances. Et tu lui dis rapidement ce que tu as fait. Tu pourrais parler de l’Espagne pendant des heures vu tout ce que tu as pu visiter, l’avantage des rapides trajets en poudre de cheminette ou transplanage. Tu pourrais aussi parler de tout ce que tu pouvais voir au sein de ces soirées guindées des plus ennuyeuses. Il y avait des perles au cours de celles-ci, s’en était impressionnant. D’ailleurs, tu n’es pas contre qu’elle t’accompagne à l’une d’entre elles. Ca ne pourrait être que plus amusant que de la passer seul. Parfois Louise était là et c’était un véritable avantage. Mais elle ne pourrait pas être invitée à toutes et il n’y avait pas toujours de filles à ton goût pour te tenir compagnie tout au long de la soirée. Lorsqu’il n’y avait que des vieux moldus, ce n’était pas facile de trouver des sujets de conversation intéressants pour tenir pendant des heures. « Oh ! Bien sûr. Mais ce sera à charge de revanche ! Tu n'as pas le monopole des mondanités imposées, tu sais... Je crois que nous devons nous rendre à Paris prochainement d'ailleurs... » Tu souris. « Ca me va. Qui sait, les soirées en France sont peut-être plus agréables et imaginatives. » Il y a la malice qui brille dans ton regard. Et puis, tu n’allais pas te plaindre, tu pourrais peut-être en profiter pour visiter la France et Paris au passage, ça n’avait encore jamais été le cas. « J'espère que tu en profiteras pour me faire visiter des coins sympathiques au passage. »
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: always friends | holly (terminé)
Lun 1 Jan 2018 - 9:57
Evidemment que je ne pouvais pas accepté une chose pareille, mais à vrai dire, il n'en attendait pas moins, on en est conscients tous les deux. Des domestiques ? Oui, si on veut, il y a la gouvernante et cuisinière, qui vient de nous préparer le thé, qui est là depuis des lustres, nous a suivi de Terenez quand on est venus s'installer dans le domaine familial de Mère. Elle m'a vue grandir, sait à quel point je suis incapable de la seconder en cuisine, tout comme l'ami qui me fait face. Il y a longtemps que je n'en fais plus de susceptibilité, en tout cas face à eux, mais ça n'a pas toujours été le cas. A l'époque, je les avais évités comme la peste quelques temps, après une mauvaise vanne à ce sujet - ça semblait si loin à présent !
« Je l’ai développé à tes côtés. »
Il se moque de moi, clairement, mais je ne lui en tiens pas rigueur. Ma susceptibilité à ce sujet a évolué avec le temps, et face aux outlaws, il y a longtemps que mon seuil de tolérance a été relevé : je n'aurais sans doute pas survécu au groupe sinon.
Et ma vie n'aurait clairement pas été la même sans eux. Je me suis sentie vivante pour la première fois, à participer à leurs actions secrètes quitte à finir en retenue. Pour la première fois de ma vie, j'étais moi, et pas seulement la poupée de porcelaine parfaite que mes parents exposaient. Je ne renierai ça pour rien au monde, même si j'en souffre aujourd'hui d'une certaine manière. Mais occulter les années avec Gideon pour ne pas souffrir de son absence, ce serait renier tellement de choses qui ont fait de moi qui je suis aujourd'hui que c'est tout simplement inenvisageable. Et même si j'ai mal de notre rupture, je ne voudrais jamais oublier toutes ces années ensemble, et tous les moments heureux qu'elles ont comporté.
Mais je n'ai pas envie de m'attarder dessus, je le fais déjà bien assez le reste du temps, et tant qu'à être face à Cormac, je préfère recentrer la conversation sur lui. Sur ses vacances, ses projets. L'Espagne... Je pourrais l'asséner de mille et une questions concernant ce pays proche de mon lieu de naissance et que je n'ai pourtant pas eu la chance de visiter. Mais je tâche de rester digne une minute - il ne s'en offusquerait sans doute pas pourtant - et lui accorde ma compagnie lors des soirées qui l'ennuient au plus haut point... à charge de revanche, donc.
« Ca me va. Qui sait, les soirées en France sont peut-être plus agréables et imaginatives.
- Ca, j'en doute... »
Et à vrai dire, autant la France a été connue pour son avant-garde à une époque, autant en matière de mode, ils peuvent encore tirer leur épingle du jeu, autant quand il s'agit de réceptions mondaines... On ne voit pas plus guindé je crois.
« J'espère que tu en profiteras pour me faire visiter des coins sympathiques au passage.
- Avec le plus grand des plaisirs. Avec un peu de chance, on arrivera même à s'éclipser pour que je te montre un autre bout de ma France natale. »
Un endroit que je n'ai pas revu depuis des années, ma mère refusant d'y mettre à nouveau les pieds. Pourtant c'est là que je suis née, là où remontent mes premiers souvenirs d'enfance, avant que nous ne revenions vivre à Londres. Un voile triste passe sur mon visage cependant : c'est un endroit où j'aurais adoré emmener Gideon.
« Je l’ai développé à tes côtés. »
Il se moque de moi, clairement, mais je ne lui en tiens pas rigueur. Ma susceptibilité à ce sujet a évolué avec le temps, et face aux outlaws, il y a longtemps que mon seuil de tolérance a été relevé : je n'aurais sans doute pas survécu au groupe sinon.
Et ma vie n'aurait clairement pas été la même sans eux. Je me suis sentie vivante pour la première fois, à participer à leurs actions secrètes quitte à finir en retenue. Pour la première fois de ma vie, j'étais moi, et pas seulement la poupée de porcelaine parfaite que mes parents exposaient. Je ne renierai ça pour rien au monde, même si j'en souffre aujourd'hui d'une certaine manière. Mais occulter les années avec Gideon pour ne pas souffrir de son absence, ce serait renier tellement de choses qui ont fait de moi qui je suis aujourd'hui que c'est tout simplement inenvisageable. Et même si j'ai mal de notre rupture, je ne voudrais jamais oublier toutes ces années ensemble, et tous les moments heureux qu'elles ont comporté.
Mais je n'ai pas envie de m'attarder dessus, je le fais déjà bien assez le reste du temps, et tant qu'à être face à Cormac, je préfère recentrer la conversation sur lui. Sur ses vacances, ses projets. L'Espagne... Je pourrais l'asséner de mille et une questions concernant ce pays proche de mon lieu de naissance et que je n'ai pourtant pas eu la chance de visiter. Mais je tâche de rester digne une minute - il ne s'en offusquerait sans doute pas pourtant - et lui accorde ma compagnie lors des soirées qui l'ennuient au plus haut point... à charge de revanche, donc.
« Ca me va. Qui sait, les soirées en France sont peut-être plus agréables et imaginatives.
- Ca, j'en doute... »
Et à vrai dire, autant la France a été connue pour son avant-garde à une époque, autant en matière de mode, ils peuvent encore tirer leur épingle du jeu, autant quand il s'agit de réceptions mondaines... On ne voit pas plus guindé je crois.
« J'espère que tu en profiteras pour me faire visiter des coins sympathiques au passage.
- Avec le plus grand des plaisirs. Avec un peu de chance, on arrivera même à s'éclipser pour que je te montre un autre bout de ma France natale. »
Un endroit que je n'ai pas revu depuis des années, ma mère refusant d'y mettre à nouveau les pieds. Pourtant c'est là que je suis née, là où remontent mes premiers souvenirs d'enfance, avant que nous ne revenions vivre à Londres. Un voile triste passe sur mon visage cependant : c'est un endroit où j'aurais adoré emmener Gideon.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: always friends | holly (terminé)
Mar 2 Jan 2018 - 1:35
« Ca, j'en doute... » Vraiment ? Tu la regardes avec un air légèrement étonné. Tu aurais cru que les français savaient faire preuve de créativité lorsqu’ils réalisaient des soirées. « A défaut de folies, je pourrais toujours voler des idées de déco pour mes prochaines soirées à organiser au château. » Tu lui fais un petit sourire. Avec elle, tu pouvais parler de ce côté de ta vie dont tu ne parlais pas tellement avec les outlaws. Parce que tous ne menaient pas ton existence et s’ils savaient tous, c’était le genre de choses que tu n’aimais pas crier sur tous les toits. Alors tu évitais de faire des remarques sur ton lieu de vie, sur ton statut et sur l’argent qu’il y avait au sein de ta famille. Avec elle, c’était différent. Parce qu’elle savait ce que c’était que les hautes soirées, ces soirées guidés auxquelles des gens tels que vous devez assister. Ces soirées réservées à la haute à laquelle vous apparteniez tous deux.
Et puis tu parles des visites que tu veux en contrepartie de ta venue dans son beau pays. Ce pays qui t’avait toujours fait rêver. BeauxBatons, les Alpes, la Mer Méditerranée. Oui, tu aimais peut-être ton Angleterre et le Pays de Galles, mais pour des soirées l’été, autant dire que tu préférais être en France ou en Espagne. Et puis, tu n’avais jamais eu l’occasion de t’y rendre, le moment était peut-être venu. « Avec le plus grand des plaisirs. Avec un peu de chance, on arrivera même à s'éclipser pour que je te montre un autre bout de ma France natale. » Tu lui fais un grand sourire. « S’éclipser, il devrait y avoir moyen que l’on y parvienne. » Peut-être était-ce l’objet de votre prochaine mission. Trouver une façon de s’éclipser discrètement de fêtes trop guindées et ennuyeuses pour partir en visite. « Ca a l’air tellement beau la France. » Oui, si elle n’avait pas compris avec toute tes réflexions que tu avais vraiment envie de visiter ce pays, elle n’était pas maligne. « J’en profiterais pour te faire visiter le Sussex ou le Norfolk si tu viens, je suis sûre que tu n’as jamais mis les pieds là-bas. » Oui, ce n’était pas les destinations les plus connues même si elles n’étaient pas non plus le bout du monde. Mais après y avoir passé toute ton enfance, tu maitrisais tous les coins sympathiques des deux régions, surtout du Sussex, où se trouvait le château familial.
Et puis tu parles des visites que tu veux en contrepartie de ta venue dans son beau pays. Ce pays qui t’avait toujours fait rêver. BeauxBatons, les Alpes, la Mer Méditerranée. Oui, tu aimais peut-être ton Angleterre et le Pays de Galles, mais pour des soirées l’été, autant dire que tu préférais être en France ou en Espagne. Et puis, tu n’avais jamais eu l’occasion de t’y rendre, le moment était peut-être venu. « Avec le plus grand des plaisirs. Avec un peu de chance, on arrivera même à s'éclipser pour que je te montre un autre bout de ma France natale. » Tu lui fais un grand sourire. « S’éclipser, il devrait y avoir moyen que l’on y parvienne. » Peut-être était-ce l’objet de votre prochaine mission. Trouver une façon de s’éclipser discrètement de fêtes trop guindées et ennuyeuses pour partir en visite. « Ca a l’air tellement beau la France. » Oui, si elle n’avait pas compris avec toute tes réflexions que tu avais vraiment envie de visiter ce pays, elle n’était pas maligne. « J’en profiterais pour te faire visiter le Sussex ou le Norfolk si tu viens, je suis sûre que tu n’as jamais mis les pieds là-bas. » Oui, ce n’était pas les destinations les plus connues même si elles n’étaient pas non plus le bout du monde. Mais après y avoir passé toute ton enfance, tu maitrisais tous les coins sympathiques des deux régions, surtout du Sussex, où se trouvait le château familial.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: always friends | holly (terminé)
Mer 3 Jan 2018 - 7:17
Je vois bien qu'il a l'air surpris, et je secoue la tête, comme pour confirmer que, non, définitivement, les soirées mondaines françaises étaient loin d'être débridées. La créativité, ils la gardent pour d'autres choses... ou d'autres milieux sociaux.
« A défaut de folies, je pourrais toujours voler des idées de déco pour mes prochaines soirées à organiser au château.
- Ah ça par contre, on reste imbattables ! »
Chauvinisme, quand tu nous tiens... Mon pays natal me manque, parfois, c'est une évidence. Je me dis toujours que j'y retournerai, même seule, mais je n'ai pas encore pris le temps, en dehors de ces fameuses soirées imposées. Et ça n'est pas vraiment comme ça que j'ai envie de le revoir. Alors certes, je ne suis pas non plus assez aventureuse pour prendre un sac à dos et partir à l'aventure, mais aller revoir ma Bretagne, explorer d'autres des si belles régions de France...
« S’éclipser, il devrait y avoir moyen que l’on y parvienne.
- C'est notre prochaine mission ? * »
Est-ce qu'il comprend ma langue paternelle ? Aucune idée. Mais je ne tarderai pas à le savoir, je suppose, et puis... Et puis il a l'air aussi rêveur que moi, un instant, comme s'il s'y trouvait déjà.
« Ca a l’air tellement beau la France.
- Ca l'est... par endroits... comme partout, il y a des zones qu'on n'a pas envie de visiter mais... »
Un soupir m'échappe. On ira, c'est une certitude. On trouvera un moyen. Parce qu'on en meurt d'envie tous les deux. Et parce que l'idée de partager encore quelque chose avec les outlaws me tient plus à coeur que je ne le laisse paraître.
« J’en profiterais pour te faire visiter le Sussex ou le Norfolk si tu viens, je suis sûre que tu n’as jamais mis les pieds là-bas.
- En effet... Et ce serait un honneur de les découvrir avec toi... »
C'est une partie de moi que tout le monde n'imagine sans doute pas, cette envie de voir le monde, de découvrir les paysages et les plantes qui les composent. Un héritage de Mère, sans le moindre doute, que je chéris davantage que son sang vélane.
« En fait... Je suis à ta disposition pour n'importe quel impératif mondain si ça signifie que je peux aller voir un petit bout du monde en contrepartie... »
J'ai baissé la voix, comme si je craignais qu'on nous entende, et à vrai dire, ce n'est pas faux puisque je ne pense pas que mes prochains propos plairaient énormément à mes parents.
« Je joue parfaitement la poupée de porcelaine d'exposition, tu sais... »
L'habitude. C'était ce qu'on attendait de moi, ça l'est encore, et c'est l'image que je renverrai dans quelques jours à Paris. Il sait bien, lui, que ce n'est pas qui je suis, il a vu d'autres facettes depuis tout ce temps.
Alors on a tenu nos paroles. Je l'ai accompagné à cette soirée, et je ne doute pas un instant qu'on ait murmuré derrière nous comme les rumeurs vont vite, très vite, dans notre milieu, sur le couple, factice pourtant, que nous pouvions former. Entre deux façades polies, parfaites, on a eu l'occasion de commenter la décoration, justement, et je me suis fait un plaisir de lui asséner des en France, on aurait fait ça comme ça... ou pas comme ça... et puis je me suis permis des commentaires sur les tenues de nombre de convives, l'envie de griffonner des idées me démangeant parfois. Certaines idées n'ont d'ailleurs pas été perdues, puisque je les ai reprises pour le bal de Noël par la suite, mais à cet instant, j'étais loin de l'imaginer. J'étais très loin, même, d'imaginer la teneur du reste de l'année, en réalité.
Il m'a accompagné en France, sous le regard surpris, et plutôt agréablement d'ailleurs, de mes parents, bien qu'un peu perplexe, et je ne comprendrai que plus tard qu'ils s'inquiétaient de notre relation comme ils avaient déjà accepté les fiançailles proposées par les De La Rosière. On a passé l'essentiel de notre soirée à relever les détails organisationnels, les améliorations qu'on pourrait y apporter, et pour ma part, une nouvelle fois, à piocher des idées de couture.
Et puis on a mené à bien nos missions. J'ai vu ses terres natales, ces falaises abruptes surplombant la Manche, où l'odeur d'iode m'a plongée dans une vague de nostalgie certaine, ses villages pittoresques... Je garde des images de châteaux dans la brume, de paysages champêtres et de vallées verdoyantes en mémoire, et un certain nombre d'espèces végétales sont venues enrichir les pages d'un herbier dont peu de gens connaissent l'existence. Il a vu Paris, ses grandes rues et ses hautes bâtisses blanches, les lieux touristiques que tout le monde rêve de voir, des petites galeries cachées entre deux rues, à l'architecture "art nouveau" typiques, et on a transplané à Terenez, où j'ai passé mes plus jeunes années. L'émotion a dû se lire sur mon visage, je suppose, malgré mes efforts pour rester digne. L'odeur iodée imprégnant ce petit bout de terre coincé entre le fleuve et l'océan, le continent visible tout autour de l'eau cerclant ce tout petit bout de terre dont la bâtisse centrale reste dissimulée magiquement aux yeux des moldus, auquel il est rattaché à marée basse. Ca ne paie sans doute pas de mine, vu par des yeux étrangers, mais pour moi, c'est une terre tellement précieuse... Je n'ai pas osé entrer dans notre ancienne demeure, cependant, laissée vide depuis toutes ces années, depuis que Mère a quelque peu imposé à Père de revenir en Angleterre. Un jour, peut-être, je leur demanderai pourquoi... Et lorsque nous sommes revenus à nos mondanités, je lui ai promis qu'on remettrait ça, et que je ferai appel à mon chevalier servant personnel lorsque j'aurais à faire bonne figure lors de nouvelles mondanités.
Je n'imaginais pas que nos deux vies seraient à ce point bouleversées dans les semaines qui allaient suivre...
* En français dans le texte xD
« A défaut de folies, je pourrais toujours voler des idées de déco pour mes prochaines soirées à organiser au château.
- Ah ça par contre, on reste imbattables ! »
Chauvinisme, quand tu nous tiens... Mon pays natal me manque, parfois, c'est une évidence. Je me dis toujours que j'y retournerai, même seule, mais je n'ai pas encore pris le temps, en dehors de ces fameuses soirées imposées. Et ça n'est pas vraiment comme ça que j'ai envie de le revoir. Alors certes, je ne suis pas non plus assez aventureuse pour prendre un sac à dos et partir à l'aventure, mais aller revoir ma Bretagne, explorer d'autres des si belles régions de France...
« S’éclipser, il devrait y avoir moyen que l’on y parvienne.
- C'est notre prochaine mission ? * »
Est-ce qu'il comprend ma langue paternelle ? Aucune idée. Mais je ne tarderai pas à le savoir, je suppose, et puis... Et puis il a l'air aussi rêveur que moi, un instant, comme s'il s'y trouvait déjà.
« Ca a l’air tellement beau la France.
- Ca l'est... par endroits... comme partout, il y a des zones qu'on n'a pas envie de visiter mais... »
Un soupir m'échappe. On ira, c'est une certitude. On trouvera un moyen. Parce qu'on en meurt d'envie tous les deux. Et parce que l'idée de partager encore quelque chose avec les outlaws me tient plus à coeur que je ne le laisse paraître.
« J’en profiterais pour te faire visiter le Sussex ou le Norfolk si tu viens, je suis sûre que tu n’as jamais mis les pieds là-bas.
- En effet... Et ce serait un honneur de les découvrir avec toi... »
C'est une partie de moi que tout le monde n'imagine sans doute pas, cette envie de voir le monde, de découvrir les paysages et les plantes qui les composent. Un héritage de Mère, sans le moindre doute, que je chéris davantage que son sang vélane.
« En fait... Je suis à ta disposition pour n'importe quel impératif mondain si ça signifie que je peux aller voir un petit bout du monde en contrepartie... »
J'ai baissé la voix, comme si je craignais qu'on nous entende, et à vrai dire, ce n'est pas faux puisque je ne pense pas que mes prochains propos plairaient énormément à mes parents.
« Je joue parfaitement la poupée de porcelaine d'exposition, tu sais... »
L'habitude. C'était ce qu'on attendait de moi, ça l'est encore, et c'est l'image que je renverrai dans quelques jours à Paris. Il sait bien, lui, que ce n'est pas qui je suis, il a vu d'autres facettes depuis tout ce temps.
Alors on a tenu nos paroles. Je l'ai accompagné à cette soirée, et je ne doute pas un instant qu'on ait murmuré derrière nous comme les rumeurs vont vite, très vite, dans notre milieu, sur le couple, factice pourtant, que nous pouvions former. Entre deux façades polies, parfaites, on a eu l'occasion de commenter la décoration, justement, et je me suis fait un plaisir de lui asséner des en France, on aurait fait ça comme ça... ou pas comme ça... et puis je me suis permis des commentaires sur les tenues de nombre de convives, l'envie de griffonner des idées me démangeant parfois. Certaines idées n'ont d'ailleurs pas été perdues, puisque je les ai reprises pour le bal de Noël par la suite, mais à cet instant, j'étais loin de l'imaginer. J'étais très loin, même, d'imaginer la teneur du reste de l'année, en réalité.
Il m'a accompagné en France, sous le regard surpris, et plutôt agréablement d'ailleurs, de mes parents, bien qu'un peu perplexe, et je ne comprendrai que plus tard qu'ils s'inquiétaient de notre relation comme ils avaient déjà accepté les fiançailles proposées par les De La Rosière. On a passé l'essentiel de notre soirée à relever les détails organisationnels, les améliorations qu'on pourrait y apporter, et pour ma part, une nouvelle fois, à piocher des idées de couture.
Et puis on a mené à bien nos missions. J'ai vu ses terres natales, ces falaises abruptes surplombant la Manche, où l'odeur d'iode m'a plongée dans une vague de nostalgie certaine, ses villages pittoresques... Je garde des images de châteaux dans la brume, de paysages champêtres et de vallées verdoyantes en mémoire, et un certain nombre d'espèces végétales sont venues enrichir les pages d'un herbier dont peu de gens connaissent l'existence. Il a vu Paris, ses grandes rues et ses hautes bâtisses blanches, les lieux touristiques que tout le monde rêve de voir, des petites galeries cachées entre deux rues, à l'architecture "art nouveau" typiques, et on a transplané à Terenez, où j'ai passé mes plus jeunes années. L'émotion a dû se lire sur mon visage, je suppose, malgré mes efforts pour rester digne. L'odeur iodée imprégnant ce petit bout de terre coincé entre le fleuve et l'océan, le continent visible tout autour de l'eau cerclant ce tout petit bout de terre dont la bâtisse centrale reste dissimulée magiquement aux yeux des moldus, auquel il est rattaché à marée basse. Ca ne paie sans doute pas de mine, vu par des yeux étrangers, mais pour moi, c'est une terre tellement précieuse... Je n'ai pas osé entrer dans notre ancienne demeure, cependant, laissée vide depuis toutes ces années, depuis que Mère a quelque peu imposé à Père de revenir en Angleterre. Un jour, peut-être, je leur demanderai pourquoi... Et lorsque nous sommes revenus à nos mondanités, je lui ai promis qu'on remettrait ça, et que je ferai appel à mon chevalier servant personnel lorsque j'aurais à faire bonne figure lors de nouvelles mondanités.
Je n'imaginais pas que nos deux vies seraient à ce point bouleversées dans les semaines qui allaient suivre...
* En français dans le texte xD
- ça remonte...: