- InvitéInvité
savaeh ► the happy ending isn't for us
Mer 8 Nov 2017 - 19:33
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Championnat de Quidditch ou non, les Ethelred continuent les entraînements. Nous avions prit rendez-vous pour le jeudi après les cours, entrainement concluant si on enlève le fait que Leli semblait à côté de la plaque et à laisser passer des souaffles qu'un enfant aurait rattrapés, mais bon on lui pardonne ! Le soleil couchant, l'entrainement touchait à sa fin, j'étais fatigué, j'avais mal partout, mais j'étais satisfait. Pour une fois, l'ensemble de ma vie semblait se stabiliser. Mes cours ne me demandent aucun effort, nous sommes (presque) au point niveau quidditch et pour ce qui est du reste, disons simplement que j'évite la catastrophe ? Depuis mon petit pétage de câble au Vampire's Night, les choses se sont calmées avec Nevaeh, tellement calmées que nous arrivons à nous voir de manière agréable, on partage un peu plus que nos nuits, il y a des petits gestes qui se perdent entre deux cours, j'en arrive à trouver cette relation paisible agréable. J'imagine que c'est ce qui plait à tous ceux qui sont en couple ? Enfin, je ne vais pas pousser à dire que nous sommes ensemble, mais c'est ce qui pourrait le plus s'y apparenter pour les deux cas que nous sommes et c'est agréable d'avoir des pensées pour quelqu'un d'autre, d'espérer la croiser dans un couloir, de pouvoir la coincé dans un coin à l'abri des regards pour échanger quelques baisers et caresses. Je crois que je pourrais m'y habituer.
Mes coéquipiers ont rangé le matériel pendant que je profite du couché de soleil sur mon balais, je fais quelques acrobaties, je m'amuse comme un gamin, sans les mains, sans les pieds, debout sur le manche, je fais l'imbécile et j'adore ça. Une silhouette apparaît et se détache du décor, une blonditude inhabituelle et pourtant je reconnais Nevaeh de loin et sans aucun doute possible. Elle s'approche du bord du terrain et je redescends en piqué avant de me poser tout en délicatesse à quelques centimètres d'elle. Je suis plutôt doué sur un balais, je l'ai toujours été. Ça va ma belle ? Je m'approche et dépose un baiser plutôt rapide sur ses lèvres, quelque chose dans son attitude, son regard est différent de ce matin, elle récupère cette attitude fermée d'il y a quelques semaines et je soupire en enlevant mes gants. Qu'est-ce qu'il y a Neva ? Après presque trois semaines où tout s'est bien passé, voilà que le vent tourne à nouveau, je ne sais plus quoi faire pour elle, pour qu'elle se sente mieux et pire encore, je ne sais pas quoi faire pour m'en détacher, pour continuer à vivre ma vie normalement. Depuis qu'elle est revenue ma vie est sans dessus dessous, je ne me reconnais plus, je ne m'intéresse plus aux autres filles, enfin même si j'ai eu quelques aventures avec d'autre depuis la rentée, elle est la seule qui occupe mes pensées jour et nuit. Bien entendu, je pense qu'au fond de moi je me sens coupable de sa souffrance, comme elle me l'a si bien dit, sa grossesse était en partie ma faute, si elle n'était pas tombée enceinte rien de tout ça ne serait arrivé, elle n'aurait pas souffert durant presque un an, elle n'aurait pas connus le deuil d'un enfant et ne serait pas devenue cette ombre d'elle même qui parade dans les couloirs avec ce regard suffisant et cette démarche de reine qui est pourtant tellement séduisante. Je souhaite m'approcher d'elle, je tends la main vers son bras et je perçois un mouvement de retenue qu'elle n'avait plus, je plante mon regard dans le siens et tente de comprendre ce que j'ai encore fait.
sometimes you feel like you're in heaven then you realize it's just worst than hell
feat SAVAEH
Championnat de Quidditch ou non, les Ethelred continuent les entraînements. Nous avions prit rendez-vous pour le jeudi après les cours, entrainement concluant si on enlève le fait que Leli semblait à côté de la plaque et à laisser passer des souaffles qu'un enfant aurait rattrapés, mais bon on lui pardonne ! Le soleil couchant, l'entrainement touchait à sa fin, j'étais fatigué, j'avais mal partout, mais j'étais satisfait. Pour une fois, l'ensemble de ma vie semblait se stabiliser. Mes cours ne me demandent aucun effort, nous sommes (presque) au point niveau quidditch et pour ce qui est du reste, disons simplement que j'évite la catastrophe ? Depuis mon petit pétage de câble au Vampire's Night, les choses se sont calmées avec Nevaeh, tellement calmées que nous arrivons à nous voir de manière agréable, on partage un peu plus que nos nuits, il y a des petits gestes qui se perdent entre deux cours, j'en arrive à trouver cette relation paisible agréable. J'imagine que c'est ce qui plait à tous ceux qui sont en couple ? Enfin, je ne vais pas pousser à dire que nous sommes ensemble, mais c'est ce qui pourrait le plus s'y apparenter pour les deux cas que nous sommes et c'est agréable d'avoir des pensées pour quelqu'un d'autre, d'espérer la croiser dans un couloir, de pouvoir la coincé dans un coin à l'abri des regards pour échanger quelques baisers et caresses. Je crois que je pourrais m'y habituer.
Mes coéquipiers ont rangé le matériel pendant que je profite du couché de soleil sur mon balais, je fais quelques acrobaties, je m'amuse comme un gamin, sans les mains, sans les pieds, debout sur le manche, je fais l'imbécile et j'adore ça. Une silhouette apparaît et se détache du décor, une blonditude inhabituelle et pourtant je reconnais Nevaeh de loin et sans aucun doute possible. Elle s'approche du bord du terrain et je redescends en piqué avant de me poser tout en délicatesse à quelques centimètres d'elle. Je suis plutôt doué sur un balais, je l'ai toujours été. Ça va ma belle ? Je m'approche et dépose un baiser plutôt rapide sur ses lèvres, quelque chose dans son attitude, son regard est différent de ce matin, elle récupère cette attitude fermée d'il y a quelques semaines et je soupire en enlevant mes gants. Qu'est-ce qu'il y a Neva ? Après presque trois semaines où tout s'est bien passé, voilà que le vent tourne à nouveau, je ne sais plus quoi faire pour elle, pour qu'elle se sente mieux et pire encore, je ne sais pas quoi faire pour m'en détacher, pour continuer à vivre ma vie normalement. Depuis qu'elle est revenue ma vie est sans dessus dessous, je ne me reconnais plus, je ne m'intéresse plus aux autres filles, enfin même si j'ai eu quelques aventures avec d'autre depuis la rentée, elle est la seule qui occupe mes pensées jour et nuit. Bien entendu, je pense qu'au fond de moi je me sens coupable de sa souffrance, comme elle me l'a si bien dit, sa grossesse était en partie ma faute, si elle n'était pas tombée enceinte rien de tout ça ne serait arrivé, elle n'aurait pas souffert durant presque un an, elle n'aurait pas connus le deuil d'un enfant et ne serait pas devenue cette ombre d'elle même qui parade dans les couloirs avec ce regard suffisant et cette démarche de reine qui est pourtant tellement séduisante. Je souhaite m'approcher d'elle, je tends la main vers son bras et je perçois un mouvement de retenue qu'elle n'avait plus, je plante mon regard dans le siens et tente de comprendre ce que j'ai encore fait.
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Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Jeu 9 Nov 2017 - 1:46
Tes cheveux ne sont que le reflet de ton état actuel : cela faisait des mois que tu cachais ce changement, cette blondeur, presque trop claire pour paraitre naturelle, qui avait peu à peu remplacé ta soyeuse crinière brune : la folie, dévastatrice, s’étaient invité jusque dans l’image que tu offrais au monde. Tu avais abandonné tes artifices en même temps que tu avais jeté les dernières fioles de ton traitement : à quoi bon puisqu’il ne réussissait à rien à part à t’affaiblir un peu plus. Et à cet instant précis, tu avais besoin de tout sauf d’être faible. Tu ne prêtes ni attention aux éclats de voix lorsque tu bouscules quelques élèves attroupés dans le couloir, ni aux interrogations de Dorian qui te croise dans la salle commune des grymm : tu n’as que lui en tête ce soir là. Tu sais où il se trouve, les habitudes étaient apparues plus rapidement que tu ne l’aurais cru, mais ce n’était pas une visite de courtoisie que tu lui réservais. Tes pas te mènent jusqu’au terrain de quidditch en moins de temps qu’il ne faut pour le dire : il est encore dans les airs, un léger soupir s’échappe de tes lèvres, tu n’as pas envie d’entendre, cela ne ferait qu’accentuer ton agacement, ce n’était pas une bonne chose. Heureusement, ou malheureusement pour lui il ne tarde pas à te rejoindre avec un naturel déconcertant.
Tu restes stoïque face à son baiser, et tes mâchoires se serrent lorsqu’il te demande ce qu’il se passait. N’avait-il réellement aucune idée ? « Figure toi que je me suis rendue dans le quartier sorcier aujourd’hui. » Un sourire aimable se glisse sur tes lèvres pourtant ton visage ne dégage aucune once de chaleur. Tes gestes non plus malgré que tu fais glisser tes doigts sur les épaules et le torse de Sasha en reprenant, avec un calme déstabilisant : « Et quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsqu’au détour d’un café j’ai entendu deux charmants jeunes hommes - j’en aurais bien fait mon quatre heure d’ailleurs, mais ce n’est pas la question - parler de ce mystérieux enfant que le fameux Sasha Muller aurait eu avec une étudiante. » Tu hausses un sourcil en guettant sa réaction, autant concernant cette pique non déguisée visant à titiller sa jalousie que concernant le fond du problème . Ton intonation est fausse, théâtrale à l’excès comme tu savais bien le faire. Tu prenais toujours ce petit accent français bourgeois et utilisais des tournures de phrases sorties des romans du vingtième siècle lorsque tu t’adressais à des personnes que tu dédaignais : aujourd’hui il était passé de l’autre côté du miroir. « Je t’ai fait confiance, je t’ai ouvert une porte vers mes souvenirs, vers elle. » Tu restes calme, du moins pour le moment, suffisamment détachée pour te permettre de le jauger d’un regard froid. « Et tu n’as pas su tenir ta langue. » Les mots sifflent, se mêlent au vent qui souffle et te force à forcer sur ta voix. Tu déverses ton poison sans ciller : et dire que tu avais pensé avoir des sentiments pour lui. « Sérieusement ? » Tu croises les bras sous ta poitrine, le vent fait doucement voler tes mèches blondes te donnant un air encore plus furibond. « Tu te rends compte de ce que tu as fait ? » Bien sûr que non, la question était réthorique, il n’aurait pas parlé s’il avait su à quel point les rumeurs pouvaient être dévastatrice et pas seulement pour lui. « En parler ? » Alors qu’il t’avait promis de garder ton secret, votre secret. « D’elle ? » Ta voix se brise légèrement, part dans les aigus quand tu l’évoques, mais tu reprends aussi tôt ton calme, tu avais compris bien à tes dépends que laisser parler tes émotions n’était qu’une erreur de plus. « Dans un bar ! Comment as-tu osé Muller ? » En dehors de tes paroles, de tes attaques, de tes reproches, il y avait cette vérité glaçante : tu n’avais pas cillé à un seul instant, pas senti ton estomac se serrer, ni les larmes te monter aux yeux. Tu aurais pu le bousculer, le menacer, serrer tes doigts autours de sa gorge comme tu l'avais fait pas plus tard que cet après midi avec cet étudiant qui en savait beaucoup trop. Mais tu n'en faisais rien, tu te détachais de lui, comme tu aurais du le faire bien plus tôt. Tu étais presque soulagée d’arrêter de vaciller entre deux courants contraire. « Tu pensais que je ne le saurais pas ? » Un rire mauvais s’échappe de tes lèvres : « Mais voyons, j’ai des yeux et des oreilles partout dans cette ville. » Et c’était plutôt vrai, tu retrouvais peu à peu tes contacts et ton statut dans l’université. « Et si je suis au courant, tu ne doutes pas que bientôt toute l’université le saura et à partir de ce moment là.… » Tu connaissais bien les vipères de Hungcalf, toutes ces langues bien trop déliées pour être acceptables qui faisaient grandir les scandales : tu ne laisseras certainement pas cela arriver, car s’ils commençaient à creuser du côté de Sasha, ils remonteraient à toi, et c’était inacceptable. « Il ne faudrait pas qu’il t’arrive malheur n’est ce pas ? » Menace à peine déguisé tu t’habilles d’un sourire doucereux : se rendait-il compte qu’il avait déclenché une guerre ?
savaeh
We're toxic all day, it's a warfare Surrendering at night, just a war that killing me, this is the end of me
Tu restes stoïque face à son baiser, et tes mâchoires se serrent lorsqu’il te demande ce qu’il se passait. N’avait-il réellement aucune idée ? « Figure toi que je me suis rendue dans le quartier sorcier aujourd’hui. » Un sourire aimable se glisse sur tes lèvres pourtant ton visage ne dégage aucune once de chaleur. Tes gestes non plus malgré que tu fais glisser tes doigts sur les épaules et le torse de Sasha en reprenant, avec un calme déstabilisant : « Et quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsqu’au détour d’un café j’ai entendu deux charmants jeunes hommes - j’en aurais bien fait mon quatre heure d’ailleurs, mais ce n’est pas la question - parler de ce mystérieux enfant que le fameux Sasha Muller aurait eu avec une étudiante. » Tu hausses un sourcil en guettant sa réaction, autant concernant cette pique non déguisée visant à titiller sa jalousie que concernant le fond du problème . Ton intonation est fausse, théâtrale à l’excès comme tu savais bien le faire. Tu prenais toujours ce petit accent français bourgeois et utilisais des tournures de phrases sorties des romans du vingtième siècle lorsque tu t’adressais à des personnes que tu dédaignais : aujourd’hui il était passé de l’autre côté du miroir. « Je t’ai fait confiance, je t’ai ouvert une porte vers mes souvenirs, vers elle. » Tu restes calme, du moins pour le moment, suffisamment détachée pour te permettre de le jauger d’un regard froid. « Et tu n’as pas su tenir ta langue. » Les mots sifflent, se mêlent au vent qui souffle et te force à forcer sur ta voix. Tu déverses ton poison sans ciller : et dire que tu avais pensé avoir des sentiments pour lui. « Sérieusement ? » Tu croises les bras sous ta poitrine, le vent fait doucement voler tes mèches blondes te donnant un air encore plus furibond. « Tu te rends compte de ce que tu as fait ? » Bien sûr que non, la question était réthorique, il n’aurait pas parlé s’il avait su à quel point les rumeurs pouvaient être dévastatrice et pas seulement pour lui. « En parler ? » Alors qu’il t’avait promis de garder ton secret, votre secret. « D’elle ? » Ta voix se brise légèrement, part dans les aigus quand tu l’évoques, mais tu reprends aussi tôt ton calme, tu avais compris bien à tes dépends que laisser parler tes émotions n’était qu’une erreur de plus. « Dans un bar ! Comment as-tu osé Muller ? » En dehors de tes paroles, de tes attaques, de tes reproches, il y avait cette vérité glaçante : tu n’avais pas cillé à un seul instant, pas senti ton estomac se serrer, ni les larmes te monter aux yeux. Tu aurais pu le bousculer, le menacer, serrer tes doigts autours de sa gorge comme tu l'avais fait pas plus tard que cet après midi avec cet étudiant qui en savait beaucoup trop. Mais tu n'en faisais rien, tu te détachais de lui, comme tu aurais du le faire bien plus tôt. Tu étais presque soulagée d’arrêter de vaciller entre deux courants contraire. « Tu pensais que je ne le saurais pas ? » Un rire mauvais s’échappe de tes lèvres : « Mais voyons, j’ai des yeux et des oreilles partout dans cette ville. » Et c’était plutôt vrai, tu retrouvais peu à peu tes contacts et ton statut dans l’université. « Et si je suis au courant, tu ne doutes pas que bientôt toute l’université le saura et à partir de ce moment là.… » Tu connaissais bien les vipères de Hungcalf, toutes ces langues bien trop déliées pour être acceptables qui faisaient grandir les scandales : tu ne laisseras certainement pas cela arriver, car s’ils commençaient à creuser du côté de Sasha, ils remonteraient à toi, et c’était inacceptable. « Il ne faudrait pas qu’il t’arrive malheur n’est ce pas ? » Menace à peine déguisé tu t’habilles d’un sourire doucereux : se rendait-il compte qu’il avait déclenché une guerre ?
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Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Jeu 9 Nov 2017 - 21:05
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Son stoïcisme ne m'est pas étranger, mais cela n'était plus d'actualité depuis un moment. Même si je faisais toujours croire le contraire, je déteste nos disputes, elles me mettent mal à l'aise, je suis toujours tiraillé entre ma fierté et ce besoin d'être auprès d'elle. Ses mâchoires de crispent, son ton, son attitude tout devient théâtral quand elle prend la parole. Je l'écoute, serre les dents quand elle mentionne deux quatre heures à son goût, nous ne sommes pas ensemble – et plus le temps passe plus je me dis que nous ne serons jamais avec personne , mais elle sait que je n'aime pas la partager. Je ne vois pas de suite où sa petite histoire nous amènes et puis soudain tout s'éclaire. Tu déconnes ? C'est aussi purement rhétorique, mon cerveau cherche les bribes de souvenirs qui concernent cette soirée d'avant Halloween où je me suis confié à ma meilleure amie. Ses mains sur mes épaules et puis sur mon torse me glacent le sang, j'ai l'impression qu'un sceau d'eau glacée vient de m'être versé dans le dos. Comment aurais-je pu imaginer un instant que quelqu'un prêterait attention à nos confidences ? Nevaeh utilise un ton qu'elle n'avait encore jamais utilisé envers moi, je crois que j'aurais eu moins mal si elle m'avait frappé. Je me sens mal parce que je sais ce qu'Héloïse représente pour elle, mais elle n'a pas idée de ce qu'elle pouvait représenter pour moi. Cet électrochoc que j'ai ressenti quand elle m'a annoncé que sa fille était également la mienne, elle ne le saura jamais, elle n'imagine pas combien de fois sur une journée je pense à cette enfant qui aurait pu changer notre vie, combien je lui en veux d'avoir choisi pour moi, mais surtout elle ne saura jamais oh combien je la trouve courageuse. Peut-être que si je lui avais dit tout ça elle aurait compris, mais je n'ai jamais été loquace. Je l'écoute attentivement, prenant du recul et affichant sur mon visage une expression neutre. Je laisse tomber mon balais et croise les bras sur mon torse.
Comment j'ai osé ? Elle plaisante ou quoi ? Je fais des efforts depuis des semaines, je ne l'ai jamais jugée, je l'ai toujours soutenue, je l'ai écoutée, elle pouvait compter sur moi, qu'est-ce que j'ai eu en retour ? Elle ose me faire la morale ? Je retiens un grognement tout en reculant à nouveau d'un pas, levant les yeux vers le ciel désormais étoilés. Je ne dis rien, j'attends que son venin ait fini de se répandre, j'attends de voir vers où nous allons jusqu'à ce qu'elle me menace, en tout cas c'est comme ça que je l'ai pris. D'un coup, le calme dont je faisais preuve me quitte, je fais quelques pas vers elle, développe toute ma stature et lui répond enfin sur un ton calme, posé, mais extrêmement ferme, sec et cinglant. Premièrement, je n'en ai parlé qu'avec Effie, durant une soirée à la Taverne, elle est la femme la plus importante dans ma vie et je sais qu'elle préfèrerai se tuer que de trahir ma confiance, ensuite, je n'ai jamais mentionné ton nom, j'ai eu tellement d'aventure sur le campus qu'on ne saurait pas remonter à toi et enfin d'Alverny … ne me menace pas, n'oublie pas non plus à qui tu parles.
Nous sommes tellement identiques, deux fiertés, deux personnages tellement semblables qu’on fini toujours par se faire mal. Je ne supporte pas qu’on me dise quoi faire, quoi penser, quoi dire, elle le sait, elle savait qu’en utilisant cette formule, cette menace même pas déguisée, elle me mettrait hors de moi. Nevaeh sait comment blesser, c’est une adversaire redoutable, une adversaire que je ne voulais jamais affronter et pourtant c’est bien là que nous sommes ?
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feat SAVAEH
Son stoïcisme ne m'est pas étranger, mais cela n'était plus d'actualité depuis un moment. Même si je faisais toujours croire le contraire, je déteste nos disputes, elles me mettent mal à l'aise, je suis toujours tiraillé entre ma fierté et ce besoin d'être auprès d'elle. Ses mâchoires de crispent, son ton, son attitude tout devient théâtral quand elle prend la parole. Je l'écoute, serre les dents quand elle mentionne deux quatre heures à son goût, nous ne sommes pas ensemble – et plus le temps passe plus je me dis que nous ne serons jamais avec personne , mais elle sait que je n'aime pas la partager. Je ne vois pas de suite où sa petite histoire nous amènes et puis soudain tout s'éclaire. Tu déconnes ? C'est aussi purement rhétorique, mon cerveau cherche les bribes de souvenirs qui concernent cette soirée d'avant Halloween où je me suis confié à ma meilleure amie. Ses mains sur mes épaules et puis sur mon torse me glacent le sang, j'ai l'impression qu'un sceau d'eau glacée vient de m'être versé dans le dos. Comment aurais-je pu imaginer un instant que quelqu'un prêterait attention à nos confidences ? Nevaeh utilise un ton qu'elle n'avait encore jamais utilisé envers moi, je crois que j'aurais eu moins mal si elle m'avait frappé. Je me sens mal parce que je sais ce qu'Héloïse représente pour elle, mais elle n'a pas idée de ce qu'elle pouvait représenter pour moi. Cet électrochoc que j'ai ressenti quand elle m'a annoncé que sa fille était également la mienne, elle ne le saura jamais, elle n'imagine pas combien de fois sur une journée je pense à cette enfant qui aurait pu changer notre vie, combien je lui en veux d'avoir choisi pour moi, mais surtout elle ne saura jamais oh combien je la trouve courageuse. Peut-être que si je lui avais dit tout ça elle aurait compris, mais je n'ai jamais été loquace. Je l'écoute attentivement, prenant du recul et affichant sur mon visage une expression neutre. Je laisse tomber mon balais et croise les bras sur mon torse.
Comment j'ai osé ? Elle plaisante ou quoi ? Je fais des efforts depuis des semaines, je ne l'ai jamais jugée, je l'ai toujours soutenue, je l'ai écoutée, elle pouvait compter sur moi, qu'est-ce que j'ai eu en retour ? Elle ose me faire la morale ? Je retiens un grognement tout en reculant à nouveau d'un pas, levant les yeux vers le ciel désormais étoilés. Je ne dis rien, j'attends que son venin ait fini de se répandre, j'attends de voir vers où nous allons jusqu'à ce qu'elle me menace, en tout cas c'est comme ça que je l'ai pris. D'un coup, le calme dont je faisais preuve me quitte, je fais quelques pas vers elle, développe toute ma stature et lui répond enfin sur un ton calme, posé, mais extrêmement ferme, sec et cinglant. Premièrement, je n'en ai parlé qu'avec Effie, durant une soirée à la Taverne, elle est la femme la plus importante dans ma vie et je sais qu'elle préfèrerai se tuer que de trahir ma confiance, ensuite, je n'ai jamais mentionné ton nom, j'ai eu tellement d'aventure sur le campus qu'on ne saurait pas remonter à toi et enfin d'Alverny … ne me menace pas, n'oublie pas non plus à qui tu parles.
Nous sommes tellement identiques, deux fiertés, deux personnages tellement semblables qu’on fini toujours par se faire mal. Je ne supporte pas qu’on me dise quoi faire, quoi penser, quoi dire, elle le sait, elle savait qu’en utilisant cette formule, cette menace même pas déguisée, elle me mettrait hors de moi. Nevaeh sait comment blesser, c’est une adversaire redoutable, une adversaire que je ne voulais jamais affronter et pourtant c’est bien là que nous sommes ?
- InvitéInvité
Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Ven 10 Nov 2017 - 15:22
Il reste calme, mesuré, tu es frustrée, tu veux qu’il s’énerve, qu'il te réponde, tu veux qu’il perde le contrôle, qu’il sombre : tu veux que tes mots le blessent, plus encore que des coups ne l’auraient fait. Ce soir là, tu n’es plus que l’ombre de la douce qui s’était éprise du prince. Il recule et d’un pas lent et mesuré tu te rapproches, tu t’invites dans son espace, tu le presses, tu le déranges sans te départir de ton air aimable. Et il se réveille, attaque, se rapproche, tente de t’intimider. Les mots résonnent, cinglants, et un rire s’échappe de tes lèvres tandis que tu lui tiens tête. « Oh que tu es mignon. » Tu tapotes doucement sa joue d’un geste dédaigneux en le jaugeant d’un regard glacé. Tu peux sentir son souffle, sa rage qui boue malgré le calme apparent, tu savoures : « Si tu crois que tu me fais peur Muller. » Les mots sont secs, cassants, tu n’as que faire de le blesser aujourd’hui : plus tu le ferras, plus tu te sentiras libérée du poids de l’illusion de sentiments qui avait pu vous lier. « Parce que attend, rappelle moi à qui je parle je ne suis pas sûre d’avoir tout saisi ? » Tu croises les bras sous ta poitrine, te parant de ton plus beau sourire d’apparat en reprenant : « Alors oui, un gamin immature qui ne sait pas tenir sa langue ou ne peut s'empêcher garder son pantalon baissé aux chevilles, i got it. » Si ton jeu était plutôt désorganisé depuis des semaines, changeant de stratégie selon tes humeurs, il n’en était plus rien aujourd’hui. Tu plaçais tes pions dans un seul but : le faire sombrer. L’attaquer sur son erreur ou son naturel volage ne te dérangeait pas. Il n’y avait pas de règles, pas de tabous, tout était bon pour gagner des points. « Mais, y a t’il une partie de toi dont je devrais avoir peur ? » Tu le provoques, s’il doit sortir de ses gongs, le jeu n’en sera que plus passionnant. Tu avais soif de sang et de combat, comme si tes démons se réveillaient un à un à l’appel de votre confrontation. « Je me méprends peut être honey mais tu es aussi inquiétant qu’un chaton auquel on a retiré ses griffes. » Sobriquet délicatement prononcé, tu restes la séductrice hors pairs qui joue de ses charmes autant que des mots, multiples armes blanches qui menacent de transpercer la fine enveloppe charnelle de ton adversaire : « Je me fou comme de ton premier plan cul de savoir à qui tu en as parlé ou où tu l’as fait, que ça soit à la Blackwood ou à la dernière de tes idiotes de conquête. » Le résultat était le même, la rumeur allait se répandre comme une trainée de poudre dans l’université, il ne faudrait pas plus de deux jours pour que la moitié des élèves ne soit au courant, deux de plus pour que quelques esprits fassent un lien avec certaines des jeunes femmes qu’il avait pu fréquenter, une semaine tout au plus avant que la plus part de ces dernières ne soient innocentées. D’ici là, tes parents l’auront appris : tu ne voulais pas imaginer la réaction de ton père lorsqu’il pourrait enfin mettre un visage sur l’homme qui avait sali sa petite fille. « Dire que je pensais pouvoir te faire confiance. » Tu serres les dents, la déception, malgré la colère se lit aisément dans tes paroles. Tu étais déçue de perdre cet allié, cet amant, mais tu avais beau être compréhensive avec lui plus qu’avec les autres, tu ne pouvais accepter cette insolence, cette rébellion. « Tu sais pourtant bien que les vipères finiront par révéler le mensonge, elles le font toujours. » Les sifflements se perdent dans le vent : tu t’approches de lui, prédatrice et viens susurrer à son oreille : « Il faudra bien qu’il y ait une victime dans cette histoire, et ça ne sera pas moi sois en bien sur. » Une rumeur en appelait une autre, et tu te ferais une joie de sacrifier une douce brebis innocente pour conserver les apparences. Il aurait la chute lente et douloureuse de cette dernière sur la conscience, à moins que tout ton courroux se destine au Muller. Un simple hibou aux parents et le fils finirait de tomber de son piédestal, comme tu étais tombée à l’annonce de ta grossesse. Tu ne doutais pas que les Muller seraient à même de punir leur fils, mais tu ne pouvais t’empêcher de le voir s’effondrer sous tes coups : la bataille avait débuté et vous n’en ressortiriez certainement pas indemnes. Tu n’avais pas peur des blessures, tu n’avais pas peur des larmes, tu te délectais à l’idée du combat. Le sourire qui s’était glissé sur tes lèvres, carnassier, n’était qu’un doux indice sur ce qui se jouait dans ton esprit dévoré par la folie et noircit par la haine.
savaeh
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Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Lun 13 Nov 2017 - 21:55
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Elle est cynique, froide, dure, le glacier qui transparaît dans son regard me fait froid dans le dos. Je réplique, elle répond, les paroles s’enchaînent comme des coups sur un ring de boxe, je sais d'avance qu'aucun de nous deux n'abandonneras le combat qui vient de se lancer. Je recule, elle avance, petite danse d'intimidation qui ne marche ni sur elle, ni sur moi. Elle s'avance, caresse ma joue du bout de ses doigts aujourd'hui dédaigneux, alors qu'hier encore ils étaient tendres. D'un geste vif j'écarte sa main du revers de la mienne tout en plantant mon regard dans le sien sans sourcillé, elle pense m'intimider, ce n'est pas le cas. Je n'ai peur de rien, encore moins d'elle. Je n'ai pas envie de te faire peur Nevaeh sinon tu le saurais, a aucun moment je n'ai été menaçant envers elle, je ne souhaite pas m'abaisser à ce genre de choses, mais elle va réussir à me faire perdre patience avec son petit air suffisant, ses grands yeux verts remplis de haine. Rien en cet instant ne me rappelle la femme avec qui j'ai passé ces dernières semaines.
Mon sourire se tord en une espèce de grimace, un sourire dédaigneux que je lui rends tout en la toisant. Elle se pense forte, elle s'imagine douée en manipulation et elle l'est, mais je suis bien plus fort qu'elle ne l'imagine. Progressivement, j'ai pris conscience de l'emprise qu'elle à sur moi, elle arrive à obtenir ce qu'elle veut de moi depuis bien trop longtemps. Aujourd'hui, c'est fini. La blonde me compare à un chaton sans griffes, elle me trouve peu crédible, gamin, queutard, je soupire en levant une nouvelle fois les yeux vers les étoiles. C'est vrai que toi, tu es un modèle de maturité, tu n'es pas mieux que moi honey, tu te tapes le campus et puis tu viens avec tes grands airs. Tu n'as rien d'une princesse d'Alverny, redescend sur terre.
Je m'apprête à faire demi-tours quand elle revient à la charge, elle pensait pouvoir me faire confiance ? Je me retourne avec un rire qui n'a rien de naturelle ni de sincère, soudain, c'est comme si tous les sentiments que j'avais pu ressentir pour elle n'avaient jamais existés. Tu pensais pouvoir me faire confiance ?! Mais PUTAIN NEVA ! A AUCUN MOMENT TU NE M'AS FAIT CONFIANCE ! JAMAIS ! tu ne feras jamais confiance à personne. Mon poing se crispe, mais certainement pas pour elle, je me retiens simplement d'éclater, je n'ai pas envie d'être mister Hyde. Je ne suis pas cruel, mais elle fait ressortir les parties les plus sombres qui sommeillent en moi. Peut-être que si tu m'avais fait confiance, peut-être que si tu avais osé affronter tes parents, elle serait toujours là et non pas au fond d'un caveau glacial ! Même si je souhaite laisser Héloïse reposer en paix et même si le souvenir de ma fille est quelque chose que je ne souhaite pas utiliser contre Nevaeh, c'est plus fort que moi, je lui en veux de m'avoir tenus à l'écart de sa grossesse et quoiqu'elle en pense, je reste persuadé que nous aurions pu nous en sortir très bien ensemble, avec elle. Ses mots claquent comme le vent sur nos joues, mes mâchoires se crispent à nouveau quand elle profère de nouvelles menaces, c'est sûr qu'en matière de vipère, tu es la reine, je saisis son menton entre mes doigts et serre suffisamment fort que pour maintenir son visage à quelques centimètres du mien,mais je t'interdis de te servir de qui que ce soit contre moi, le problème est entre nous Nevaeh et personne d'autre. Et si jamais tu ne fais qu'imaginer déverser ta haine, choisis bien ta victime, mais dis-toi aussi que j'ai des ressources, que je peux te pourrir la vie, le pseudo enfer que tu as vécus pendant ta grossesse ne sera rien comparer à ce que je pourrais faire pour ruiner ta misérable réputation, vie sociale et toutes les petites parcelles de ton âme qui existent encore dans ton coeur de pierre. Quand je la regardais hier, ce n'étais que tendresse, douceur, aujourd'hui c'est de la haine, de la déception, de la rancoeur.
sometimes you feel like you're in heaven then you realize it's just worst than hell
feat SAVAEH
Elle est cynique, froide, dure, le glacier qui transparaît dans son regard me fait froid dans le dos. Je réplique, elle répond, les paroles s’enchaînent comme des coups sur un ring de boxe, je sais d'avance qu'aucun de nous deux n'abandonneras le combat qui vient de se lancer. Je recule, elle avance, petite danse d'intimidation qui ne marche ni sur elle, ni sur moi. Elle s'avance, caresse ma joue du bout de ses doigts aujourd'hui dédaigneux, alors qu'hier encore ils étaient tendres. D'un geste vif j'écarte sa main du revers de la mienne tout en plantant mon regard dans le sien sans sourcillé, elle pense m'intimider, ce n'est pas le cas. Je n'ai peur de rien, encore moins d'elle. Je n'ai pas envie de te faire peur Nevaeh sinon tu le saurais, a aucun moment je n'ai été menaçant envers elle, je ne souhaite pas m'abaisser à ce genre de choses, mais elle va réussir à me faire perdre patience avec son petit air suffisant, ses grands yeux verts remplis de haine. Rien en cet instant ne me rappelle la femme avec qui j'ai passé ces dernières semaines.
Mon sourire se tord en une espèce de grimace, un sourire dédaigneux que je lui rends tout en la toisant. Elle se pense forte, elle s'imagine douée en manipulation et elle l'est, mais je suis bien plus fort qu'elle ne l'imagine. Progressivement, j'ai pris conscience de l'emprise qu'elle à sur moi, elle arrive à obtenir ce qu'elle veut de moi depuis bien trop longtemps. Aujourd'hui, c'est fini. La blonde me compare à un chaton sans griffes, elle me trouve peu crédible, gamin, queutard, je soupire en levant une nouvelle fois les yeux vers les étoiles. C'est vrai que toi, tu es un modèle de maturité, tu n'es pas mieux que moi honey, tu te tapes le campus et puis tu viens avec tes grands airs. Tu n'as rien d'une princesse d'Alverny, redescend sur terre.
Je m'apprête à faire demi-tours quand elle revient à la charge, elle pensait pouvoir me faire confiance ? Je me retourne avec un rire qui n'a rien de naturelle ni de sincère, soudain, c'est comme si tous les sentiments que j'avais pu ressentir pour elle n'avaient jamais existés. Tu pensais pouvoir me faire confiance ?! Mais PUTAIN NEVA ! A AUCUN MOMENT TU NE M'AS FAIT CONFIANCE ! JAMAIS ! tu ne feras jamais confiance à personne. Mon poing se crispe, mais certainement pas pour elle, je me retiens simplement d'éclater, je n'ai pas envie d'être mister Hyde. Je ne suis pas cruel, mais elle fait ressortir les parties les plus sombres qui sommeillent en moi. Peut-être que si tu m'avais fait confiance, peut-être que si tu avais osé affronter tes parents, elle serait toujours là et non pas au fond d'un caveau glacial ! Même si je souhaite laisser Héloïse reposer en paix et même si le souvenir de ma fille est quelque chose que je ne souhaite pas utiliser contre Nevaeh, c'est plus fort que moi, je lui en veux de m'avoir tenus à l'écart de sa grossesse et quoiqu'elle en pense, je reste persuadé que nous aurions pu nous en sortir très bien ensemble, avec elle. Ses mots claquent comme le vent sur nos joues, mes mâchoires se crispent à nouveau quand elle profère de nouvelles menaces, c'est sûr qu'en matière de vipère, tu es la reine, je saisis son menton entre mes doigts et serre suffisamment fort que pour maintenir son visage à quelques centimètres du mien,mais je t'interdis de te servir de qui que ce soit contre moi, le problème est entre nous Nevaeh et personne d'autre. Et si jamais tu ne fais qu'imaginer déverser ta haine, choisis bien ta victime, mais dis-toi aussi que j'ai des ressources, que je peux te pourrir la vie, le pseudo enfer que tu as vécus pendant ta grossesse ne sera rien comparer à ce que je pourrais faire pour ruiner ta misérable réputation, vie sociale et toutes les petites parcelles de ton âme qui existent encore dans ton coeur de pierre. Quand je la regardais hier, ce n'étais que tendresse, douceur, aujourd'hui c'est de la haine, de la déception, de la rancoeur.
- InvitéInvité
Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Mer 15 Nov 2017 - 1:22
Un rire, long, cynique, froid, certainement synonyme de tout autant de folie s’échappa de tes lèvres lorsqu’il eut terminé de parler. Vous voilà, emplis d’orgueil prêts à vous écharper pour quelques préjugés que vous partagiez l’un l’autre. Vous voici, fiers et haineux, prêts à protéger ce pour quoi vous arriviez encore à vous lever chaque matin : les vôtres, dont les intérêts n’avaient jamais semblé si contraires les uns des autres.
Il protégeait les siens, élargissait sa coupe jusqu’à ceux qui pouvaient attirer tes foudres par leur seule existence. Il protégeait ses soeurs, ses amis, lui-même, il apprenait à s’éloigner : comme vous auriez dû apprendre à le faire bien plus tôt.
Mais toi Nevaeh, qui protégeais-tu ? Pour qui étais-tu prête à sacrifier tout ce pour quoi tu avais combattu de longues semaines durant si ce n’était pour ton propre salut ? Tu pouvais te targuer d’intentions louables face à tes parents que tu avais tant déçus, mais n’espérais tu pas rien d’autre que de les voir sombrer pour t’avoir poussée à la folie ? Tu pouvais aussi hurler à tes détracteurs que tous tes gestes, toutes tes pensées, tous tes pêchés ne répondaient qu’au salut de ta tendre Héloïse, enfant des pleurs et des angoisses, enfant détestée, enfant oubliée. Mais pourquoi alors hurlait-elle dans ton esprit pour te faire entendre raison ? Il n’y avait que toi, tes proches, ton cercle, une personne : et elle ne vacillait pas sous les coups de celui qui portait en son coeur la force de toute une armée.
Il tenait toujours ton visage entre ses doigts, ce contact n’avait plus rien de tendre, rien que tu n’avais encore expérimenté avec lui et il y avait cette lueur dans son regard qui te laissait imaginer qu’il ne pouvait plus rien t’offrir qui ne soit moins contrasté. Si ce dernier parvenait à lire dans ton regard il serrerait certainement un peu plus sa poigne, jusqu’à glisser à ton cou et te faire subir le sort que tu avais fait subir à votre sang. Il pourrait lire la haine, la rancoeur, la froideur, et l’amusement. Cet amusement certain que tu ressentais à libérer une à une les chaines qui t’emprisonnaient, les chaines qui t’affaiblissaient et qui te maintenaient au sol. Cette lueur étaient-elle feinte ? Etait-ce la folie qui parlait lorsque tu susurrais ton venin à ses oreilles ? Ou bien, peut-être était-ce plutôt la décision la plus censée que tu avais prise depuis le début de cette macabre comédie.
« Si seulement tu te rendais compte à quel point tu es ridicule. » Ta main vint entourer son poignet et, sans même chercher à le soumettre par la force l’écarta de ton visage. Si sa poigne t’avait meurtrie, les chairs guériraient sans peine : « Mon âme ? Es-tu au moins capable d’imaginer ce qu’il s’y trouve ? » L’assurance du brun aurait pu être rafraîchissante, noble dans un tel affrontement, s’il n’était pas lui, et que tu n’étais pas toi. Le combat était bien trop équilibré pour qu’un spectateur averti ne se délecte de vos lances et de vos blessures. Mais dans ces combats à mort, les gladiateurs finissaient par s’empaler sur la même lame. « Par Merlin Sasha redescend sur terre tu me fais de la peine ! Ma grossesse était la plus belle période de ma vie, crois-tu sérieusement que j’aurais voulu la gâcher en t’y laissant une place ? » Et tu lui montrais ton vrai visage, les mots sifflaient : l’égoïsme, carte maitresse de ton personnage, les répliques et chutes n’en devenaient que plus aisées. « Qu’aurait-elle fait avec un père comme toi ? » Ton regard sombre ne laissait rien présager de bon sur la suite de votre échange. Si ta verbe reste acerbe, la glace de ton regard reflète un tout autre paysage. « Crois-tu qu’elle serait encore vivante ? » Ta main frôle le médaillon qui pèse à ton cou plus que de raison. « Douce petite Héloïse… » Une pause, comme un dernier soupir avant l’acte final de la bataille. Comme une dernière inspiration avant la plongée en eaux troubles. Comme un dernier baiser avant des adieux déchirants. Comme cette dernière comptine que tu avais entonnée avant de la voir disparaitre. « L'aurais-tu préférée morte, ou orpheline ? » Les mots se déliaient, l’euphorie qui te gagnait n’était contenue que par les souvenirs glaçants qui occupaient toute ton attention. Tu ne voyais plus de stade, plus Sasha, et il n’y avait qu’elle dans sa couverture brodée. « Serais-tu parvenu à la protéger de sa propre mère ? Ou aurais-tu simplement assisté impuissant, comme toujours, à la folie qui les a toutes deux emportées ? »
Nul doute qu’il ne tarderait pas à te comprendre malgré l’usage de mots détournés. Trop actrice de ta propre vie pour ne pas offrir son propre décor à la scène finale tu t’appliquais à te parer de tes plus beaux fards. Ceux de la froideur, et d’un détachement qui n’avaient jamais été naturel lorsqu’il s’agissait d’Héloïse. « Ne crois-tu toujours pas à mes menaces maintenant ? » Tu t’étais reculée, pas par peur, mais parce que la scène n’était que plus dramatique en prenant du recul. « Ne penses-tu pas que les tiennes ne puissent faire le poids ? Crois-tu encore que ma réputation m'importe ? Que mon âme puisse être sauvée ? »
savaeh
We're toxic all day, it's a warfare Surrendering at night, just a war that killing me, this is the end of me
Il protégeait les siens, élargissait sa coupe jusqu’à ceux qui pouvaient attirer tes foudres par leur seule existence. Il protégeait ses soeurs, ses amis, lui-même, il apprenait à s’éloigner : comme vous auriez dû apprendre à le faire bien plus tôt.
Mais toi Nevaeh, qui protégeais-tu ? Pour qui étais-tu prête à sacrifier tout ce pour quoi tu avais combattu de longues semaines durant si ce n’était pour ton propre salut ? Tu pouvais te targuer d’intentions louables face à tes parents que tu avais tant déçus, mais n’espérais tu pas rien d’autre que de les voir sombrer pour t’avoir poussée à la folie ? Tu pouvais aussi hurler à tes détracteurs que tous tes gestes, toutes tes pensées, tous tes pêchés ne répondaient qu’au salut de ta tendre Héloïse, enfant des pleurs et des angoisses, enfant détestée, enfant oubliée. Mais pourquoi alors hurlait-elle dans ton esprit pour te faire entendre raison ? Il n’y avait que toi, tes proches, ton cercle, une personne : et elle ne vacillait pas sous les coups de celui qui portait en son coeur la force de toute une armée.
Il tenait toujours ton visage entre ses doigts, ce contact n’avait plus rien de tendre, rien que tu n’avais encore expérimenté avec lui et il y avait cette lueur dans son regard qui te laissait imaginer qu’il ne pouvait plus rien t’offrir qui ne soit moins contrasté. Si ce dernier parvenait à lire dans ton regard il serrerait certainement un peu plus sa poigne, jusqu’à glisser à ton cou et te faire subir le sort que tu avais fait subir à votre sang. Il pourrait lire la haine, la rancoeur, la froideur, et l’amusement. Cet amusement certain que tu ressentais à libérer une à une les chaines qui t’emprisonnaient, les chaines qui t’affaiblissaient et qui te maintenaient au sol. Cette lueur étaient-elle feinte ? Etait-ce la folie qui parlait lorsque tu susurrais ton venin à ses oreilles ? Ou bien, peut-être était-ce plutôt la décision la plus censée que tu avais prise depuis le début de cette macabre comédie.
« Si seulement tu te rendais compte à quel point tu es ridicule. » Ta main vint entourer son poignet et, sans même chercher à le soumettre par la force l’écarta de ton visage. Si sa poigne t’avait meurtrie, les chairs guériraient sans peine : « Mon âme ? Es-tu au moins capable d’imaginer ce qu’il s’y trouve ? » L’assurance du brun aurait pu être rafraîchissante, noble dans un tel affrontement, s’il n’était pas lui, et que tu n’étais pas toi. Le combat était bien trop équilibré pour qu’un spectateur averti ne se délecte de vos lances et de vos blessures. Mais dans ces combats à mort, les gladiateurs finissaient par s’empaler sur la même lame. « Par Merlin Sasha redescend sur terre tu me fais de la peine ! Ma grossesse était la plus belle période de ma vie, crois-tu sérieusement que j’aurais voulu la gâcher en t’y laissant une place ? » Et tu lui montrais ton vrai visage, les mots sifflaient : l’égoïsme, carte maitresse de ton personnage, les répliques et chutes n’en devenaient que plus aisées. « Qu’aurait-elle fait avec un père comme toi ? » Ton regard sombre ne laissait rien présager de bon sur la suite de votre échange. Si ta verbe reste acerbe, la glace de ton regard reflète un tout autre paysage. « Crois-tu qu’elle serait encore vivante ? » Ta main frôle le médaillon qui pèse à ton cou plus que de raison. « Douce petite Héloïse… » Une pause, comme un dernier soupir avant l’acte final de la bataille. Comme une dernière inspiration avant la plongée en eaux troubles. Comme un dernier baiser avant des adieux déchirants. Comme cette dernière comptine que tu avais entonnée avant de la voir disparaitre. « L'aurais-tu préférée morte, ou orpheline ? » Les mots se déliaient, l’euphorie qui te gagnait n’était contenue que par les souvenirs glaçants qui occupaient toute ton attention. Tu ne voyais plus de stade, plus Sasha, et il n’y avait qu’elle dans sa couverture brodée. « Serais-tu parvenu à la protéger de sa propre mère ? Ou aurais-tu simplement assisté impuissant, comme toujours, à la folie qui les a toutes deux emportées ? »
Nul doute qu’il ne tarderait pas à te comprendre malgré l’usage de mots détournés. Trop actrice de ta propre vie pour ne pas offrir son propre décor à la scène finale tu t’appliquais à te parer de tes plus beaux fards. Ceux de la froideur, et d’un détachement qui n’avaient jamais été naturel lorsqu’il s’agissait d’Héloïse. « Ne crois-tu toujours pas à mes menaces maintenant ? » Tu t’étais reculée, pas par peur, mais parce que la scène n’était que plus dramatique en prenant du recul. « Ne penses-tu pas que les tiennes ne puissent faire le poids ? Crois-tu encore que ma réputation m'importe ? Que mon âme puisse être sauvée ? »
- InvitéInvité
Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Lun 20 Nov 2017 - 10:09
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Son rire sonne faux, il est froid, je ressens la folie s'échapper peu à peu de ce corps si familier, une folie dont je n'avais jusque là perçu qu'une infime partie. Elle m'entraîne sur un terrain glissant, un terrain que je n'apprécie pas forcément mais qu'au fil des années j'ai appris à maîtriser. Chaque réplique est plus cinglante que la précédente, une fraction de seconde je me demande où nous mènes cette haine et puis elle assène un coup si puissant que ma respiration se bloque, elle me trouve ridicule ? Je m'en fiche. Son âme ? Je me demande de plus en plus si elle en a déjà eu une, non toutes ces bassesses je m'en fiche, je me fiche de ce qu'elle pense de moi au fond, je n'ai jamais eu besoin de l'aval ou la reconnaissance de qui que ce soit pour être bien. Je n'ai jamais eu besoin de mettre les autres à terre, contrairement à elle. Non, ce qui me fait ce choc, cet uppercut évidement concerne Héloïse. Je l'entends argué qu'elle n'aurait jamais voulu que je partage les moments qu'elle a partagés avant de demander par pure rhétorique ce qu'elle aurait fait avec un père comme moi. Étrangement, je ne suffoque pas, mais un craquement sonore résonne à mes pieds, mon balais vient de se briser, de se fendiller, il fallait que je canalise ma rage et c'est probablement une belle métaphore de ce qu'il se passe en moi à cet instant. Je suis trop fier pour lui donner la satisfaction qu'elle recherche, jamais elle ne lira qu'elle me blesse dans mon regard. Je serre la mâchoire, lâche son menton et prend un pas de recul, aucun de nous deux ne cille, ne donne la satisfaction à l'autre de détourner le regard. Jamais je n'ai détesté quelqu'un autant que je la déteste elle, à cet instant.
Je ne suis pas devin Nevaeh, mais tu ne lui as pas été très bénéfique aux dernières nouvelles, alors peut-être que j'aurais été une meilleure option. Elle n'imagine pas la douleur que représente cet échec pour moi, je donnerais tout pour remonter le temps, pouvoir connaître, ne fusse que quelques heures, ma fille, son sourire, ses babillements. J'ai toujours su que Nevaeh était manipulatrice, mais je n'imaginais pas qu'elle pouvait l'être à ce point juste dans l'optique de blesser, de faire mal, d'essayer de mettre quelqu'un à terre. Je ne comprends pas son allusion, morte ou orpheline, que veut-elle dire par là ? Je pense que l'incompréhension ce lit sur mon visage tant les paroles et l'attitude de Nevaeh ne sont pas congruents du tout. Elle semble prise d'une certaine euphorie, comme si elle était soudain soulagée, enfin ... Elle ? Chaque molécule de mon corps est à son écoute, j'analyse son comportement, ses paroles, elle me donne tellement d'informations disparates que je n'arrive pas à la suivre et pourtant mon sang se glace quand je crois comprendre. Son état, sa folie, sa culpabilité ?! Durant toutes ses semaines où j'ai tenté d'être là pour elle, pour l'aider à soulager sa peine, l'aider à se reprendre, durant toutes ses semaines elle s'est réellement jouée de moi, non seulement d'un point de vue relationnelle, mais aussi – SURTOUT – au sujet d'Héloïse?! Par délicatesse, pour lui éviter une énième souffrance je ne lui ai jamais demandé comment l'enfant avait succombé, je n'arrive pas à croire ce qu'elle me dit, je remarque également qu'elle parle d'elle à la troisième personne, mais ce n'est qu'un détail. elle l'a tuée, elle a assassiné un enfant, notre enfant ... elle l'a tuée ... elle l'atuée... ellel'atuée...Mon torse se soulève de plus en plus rapidement sous l'impulsion de ma respiration, mes poings se serrent jusqu'à ce que je sente les jointures craquer sous la pression, si je n'avais rien dit jusqu'alors, elle fanfaronne, essayant de me convaincre de ses menaces et dans un mouvement purement instinctif ma main enserre sa gorge, j'approche mon visage du sien avec un regard glacial, un éclat nouveau, une rage qui m'était jusqu'alors inconnue y brûle, la pression de ma main est suffisamment forte pour que je puisse sentir son artère taper contre ma paume, petit oiseau même pas affoler par le chat elle me défie toujours et dans un sifflement, un murmure rauque je lui donne une nouvelle mise en garde ne ... me ... menace pas ... tu ne sais pas ce dont je suis capable pour protéger les miens nevaeh et si ça doit passer par briser ta jolie petite nuque ... j'y prendrais même plaisirs n'en doute pas !
C'est un sentiment étrange, grisant et inquiétant, je ne me reconnais pas tant dans les gestes que dans les paroles, je n'ai jamais été aussi furieux, je n'ai jamais voulu détruire quelqu'un comme j'ai envie de la détruire en ce moment. Elle menace de s'en prendre à ceux qui me sont chers, elle a tué ma fille, je ne pourrais plus jamais avoir autre chose de la haine pour elle, j'aimerais tellement qu'elle ne soit jamais revenue, que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve ... et si je me réveillais là, maintenant, ça serait bien non ?
sometimes you feel like you're in heaven then you realize it's just worst than hell
feat SAVAEH
Son rire sonne faux, il est froid, je ressens la folie s'échapper peu à peu de ce corps si familier, une folie dont je n'avais jusque là perçu qu'une infime partie. Elle m'entraîne sur un terrain glissant, un terrain que je n'apprécie pas forcément mais qu'au fil des années j'ai appris à maîtriser. Chaque réplique est plus cinglante que la précédente, une fraction de seconde je me demande où nous mènes cette haine et puis elle assène un coup si puissant que ma respiration se bloque, elle me trouve ridicule ? Je m'en fiche. Son âme ? Je me demande de plus en plus si elle en a déjà eu une, non toutes ces bassesses je m'en fiche, je me fiche de ce qu'elle pense de moi au fond, je n'ai jamais eu besoin de l'aval ou la reconnaissance de qui que ce soit pour être bien. Je n'ai jamais eu besoin de mettre les autres à terre, contrairement à elle. Non, ce qui me fait ce choc, cet uppercut évidement concerne Héloïse. Je l'entends argué qu'elle n'aurait jamais voulu que je partage les moments qu'elle a partagés avant de demander par pure rhétorique ce qu'elle aurait fait avec un père comme moi. Étrangement, je ne suffoque pas, mais un craquement sonore résonne à mes pieds, mon balais vient de se briser, de se fendiller, il fallait que je canalise ma rage et c'est probablement une belle métaphore de ce qu'il se passe en moi à cet instant. Je suis trop fier pour lui donner la satisfaction qu'elle recherche, jamais elle ne lira qu'elle me blesse dans mon regard. Je serre la mâchoire, lâche son menton et prend un pas de recul, aucun de nous deux ne cille, ne donne la satisfaction à l'autre de détourner le regard. Jamais je n'ai détesté quelqu'un autant que je la déteste elle, à cet instant.
Je ne suis pas devin Nevaeh, mais tu ne lui as pas été très bénéfique aux dernières nouvelles, alors peut-être que j'aurais été une meilleure option. Elle n'imagine pas la douleur que représente cet échec pour moi, je donnerais tout pour remonter le temps, pouvoir connaître, ne fusse que quelques heures, ma fille, son sourire, ses babillements. J'ai toujours su que Nevaeh était manipulatrice, mais je n'imaginais pas qu'elle pouvait l'être à ce point juste dans l'optique de blesser, de faire mal, d'essayer de mettre quelqu'un à terre. Je ne comprends pas son allusion, morte ou orpheline, que veut-elle dire par là ? Je pense que l'incompréhension ce lit sur mon visage tant les paroles et l'attitude de Nevaeh ne sont pas congruents du tout. Elle semble prise d'une certaine euphorie, comme si elle était soudain soulagée, enfin ... Elle ? Chaque molécule de mon corps est à son écoute, j'analyse son comportement, ses paroles, elle me donne tellement d'informations disparates que je n'arrive pas à la suivre et pourtant mon sang se glace quand je crois comprendre. Son état, sa folie, sa culpabilité ?! Durant toutes ses semaines où j'ai tenté d'être là pour elle, pour l'aider à soulager sa peine, l'aider à se reprendre, durant toutes ses semaines elle s'est réellement jouée de moi, non seulement d'un point de vue relationnelle, mais aussi – SURTOUT – au sujet d'Héloïse?! Par délicatesse, pour lui éviter une énième souffrance je ne lui ai jamais demandé comment l'enfant avait succombé, je n'arrive pas à croire ce qu'elle me dit, je remarque également qu'elle parle d'elle à la troisième personne, mais ce n'est qu'un détail. elle l'a tuée, elle a assassiné un enfant, notre enfant ... elle l'a tuée ... elle l'atuée... ellel'atuée...Mon torse se soulève de plus en plus rapidement sous l'impulsion de ma respiration, mes poings se serrent jusqu'à ce que je sente les jointures craquer sous la pression, si je n'avais rien dit jusqu'alors, elle fanfaronne, essayant de me convaincre de ses menaces et dans un mouvement purement instinctif ma main enserre sa gorge, j'approche mon visage du sien avec un regard glacial, un éclat nouveau, une rage qui m'était jusqu'alors inconnue y brûle, la pression de ma main est suffisamment forte pour que je puisse sentir son artère taper contre ma paume, petit oiseau même pas affoler par le chat elle me défie toujours et dans un sifflement, un murmure rauque je lui donne une nouvelle mise en garde ne ... me ... menace pas ... tu ne sais pas ce dont je suis capable pour protéger les miens nevaeh et si ça doit passer par briser ta jolie petite nuque ... j'y prendrais même plaisirs n'en doute pas !
C'est un sentiment étrange, grisant et inquiétant, je ne me reconnais pas tant dans les gestes que dans les paroles, je n'ai jamais été aussi furieux, je n'ai jamais voulu détruire quelqu'un comme j'ai envie de la détruire en ce moment. Elle menace de s'en prendre à ceux qui me sont chers, elle a tué ma fille, je ne pourrais plus jamais avoir autre chose de la haine pour elle, j'aimerais tellement qu'elle ne soit jamais revenue, que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve ... et si je me réveillais là, maintenant, ça serait bien non ?
- InvitéInvité
Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Sam 25 Nov 2017 - 12:49
Le sifflement qui s’échappe des lèvres de Sasha te fait frémir. Mais, contre toute attente, ce n’est pas de la peur qui noue ton estomac, certainement la folie a plus d’effet que ton instinct de survie. Ce même instinct qui t’avait poussé à mentir en premier lieu. Peut-être que ton silence vous aurait été à tous plus bénéfique que tes aveux, mais malgré l’obscurité de ce chemin sur lequel tu t’étais engagée ce dernier te semblait toujours plus lumineux que les autres. Certainement car le doux rire de ta fille résonnait à l’issue de ce périlleux voyage.
« Oh allez Sasha, on sait tous les deux que t’es trop faible pour faire ça. » Et Merlin savait que tu aurais aimé qu’il ose serrer un peu plus sa prise sur ton cou. A la fois pour finalement te libérer de cette demie-vie qui était désormais tienne mais aussi pour qu'il ressente finalement ce que c’était de prendre une vie. Pas innocente cette fois, mais le sang qui pourrait s’écouler sur ses mains était le même que celui qui maculait les tiennes. Après tout, Héloïse était ton sang, le vôtre et ce même si tu cherchais à l’oublier.
Tu sens ton sang pulser contre les doigts de l’étudiant : un instant, ton regard se voile, cet étranglement te ramenait quelques jours en arrière, Halloween, cette rencontre fortuite et la poigne sur ta gorge que laissaient encore deviner les bleus sur ta peau pâle habilement cachés par divers sortilèges. La douleur était réveillée par la main de Sasha mais ce n’était rien comparé aux linges qui avaient enserrés ton cou quelques mois plus tôt. Tu avais tout préparé, de la chaise qui bloquait ta porte aux draps accrochés à ton lit à baldaquins, mais n’étais pas parvenue à tes fins. Pourtant, tu avais déjà perdu connaissance lorsque la voix paniquée de Léonie avait raisonné dans ta chambre. Peut-être que le destin avait voulu te sauver : peut-être que cette mort aurait été trop douce à côté du malheur que tu avais infligé autours de toi. Il n’y avait nul doute que la situation ne serait pas différente aujourd’hui : le ciel attendait certainement que tu souffres, beaucoup plus qu’actuellement. Car tu ne ressentais plus rien, le regard haineux de Sasha ne réveillait aucune once de remords envers lui. Tu lui en voulais plus qu’à quiconque et tu ne saurais mettre les mots sur cette rancoeur.
« Allez vas-y Sasha, prouve moi que tu n’es pas un faible. » Un rire mauvais s’échappe de tes lèvres, rauque à cause de la pression qu’il pose sur tes cordes vocales mais tu ne te départis pas de ce léger sourire, ce sourire qui n’avait rien de doux, rien de lumineux, un sourire malade, froid, ce sourire qui ne laissait aucun doute sur ton état psychologique. « Maman ! » La voix résonne comme un canon dans tes oreilles, le sourire disparait l’espace d’un instant et tu cherches du regard la silhouette de l’enfant autours de vous. Mais elle n’est pas là, il n’y a que le stade, vide, et la nuit qui vous éclaire de sa lumière bleuté. « Maman ! Qu’est ce que tu as fait ? » La voix est implorante et tu serres les dents comme résignée à l’entendre. Tu ne réponds pas, elle n’est plus là, elle est morte et rien ne changera ça. Ni les remords, ni la tristesse, ni même ces tentatives infructueuses et désespérées de faire appel à la nécromancie, puisque tu avais tout essayé.
Ton regard défie celui de Sasha, la haine qui le réchauffe se reflète dans la glace de tes yeux clairs et ta main vient enserrer son poignet, bien trop fort. Tes ongles s’enfoncent dans sa peau et c’est à ton tour de siffler, mauvaise : « Arrête donc de te faire passer pour ce que tu n’es pas, si tu n’es pas assez fort pour terminer ton travail, lâche moi, je n’ai que faire des faibles. » Ta main tord son poignet et le force à lâcher sa prise et lorsque finalement ta gorge et libérée tu libères son bras. Quelques gouttes de sang viennent s’accrocher à tes ongles et se déposent sur ton cou endolori tandis que tu le masses quelques secondes, les hématomes qui n’étaient plus effacés se mêlent au carmin de son sang : « Va donc raconter ça à ta chère Effie, va donc le raconter à tout le monde si tu veux : personne ne te croira Sasha. » Et c’était là tout le drame de tes aveux. Il savait et il serait hanté par cette vérité, sans cesse, jour et nuit : comme tu l’étais. Et si le partage de cette douleur ne la rendait pas plus facile à supporter, tu ressentais un grand soulagement : était-ce de ne plus garder ce secret ? Ou bien de lui imposer cette douleur qui t’accompagnait depuis des mois. Il te haïssait, certainement pas autant que tu te haïssais toi même mais au moins il savait. N’était-ce pas un pas vers ta rédemption ? Rien n’était moins sûr.
savaeh
We're toxic all day, it's a warfare Surrendering at night, just a war that killing me, this is the end of me
« Oh allez Sasha, on sait tous les deux que t’es trop faible pour faire ça. » Et Merlin savait que tu aurais aimé qu’il ose serrer un peu plus sa prise sur ton cou. A la fois pour finalement te libérer de cette demie-vie qui était désormais tienne mais aussi pour qu'il ressente finalement ce que c’était de prendre une vie. Pas innocente cette fois, mais le sang qui pourrait s’écouler sur ses mains était le même que celui qui maculait les tiennes. Après tout, Héloïse était ton sang, le vôtre et ce même si tu cherchais à l’oublier.
Tu sens ton sang pulser contre les doigts de l’étudiant : un instant, ton regard se voile, cet étranglement te ramenait quelques jours en arrière, Halloween, cette rencontre fortuite et la poigne sur ta gorge que laissaient encore deviner les bleus sur ta peau pâle habilement cachés par divers sortilèges. La douleur était réveillée par la main de Sasha mais ce n’était rien comparé aux linges qui avaient enserrés ton cou quelques mois plus tôt. Tu avais tout préparé, de la chaise qui bloquait ta porte aux draps accrochés à ton lit à baldaquins, mais n’étais pas parvenue à tes fins. Pourtant, tu avais déjà perdu connaissance lorsque la voix paniquée de Léonie avait raisonné dans ta chambre. Peut-être que le destin avait voulu te sauver : peut-être que cette mort aurait été trop douce à côté du malheur que tu avais infligé autours de toi. Il n’y avait nul doute que la situation ne serait pas différente aujourd’hui : le ciel attendait certainement que tu souffres, beaucoup plus qu’actuellement. Car tu ne ressentais plus rien, le regard haineux de Sasha ne réveillait aucune once de remords envers lui. Tu lui en voulais plus qu’à quiconque et tu ne saurais mettre les mots sur cette rancoeur.
« Allez vas-y Sasha, prouve moi que tu n’es pas un faible. » Un rire mauvais s’échappe de tes lèvres, rauque à cause de la pression qu’il pose sur tes cordes vocales mais tu ne te départis pas de ce léger sourire, ce sourire qui n’avait rien de doux, rien de lumineux, un sourire malade, froid, ce sourire qui ne laissait aucun doute sur ton état psychologique. « Maman ! » La voix résonne comme un canon dans tes oreilles, le sourire disparait l’espace d’un instant et tu cherches du regard la silhouette de l’enfant autours de vous. Mais elle n’est pas là, il n’y a que le stade, vide, et la nuit qui vous éclaire de sa lumière bleuté. « Maman ! Qu’est ce que tu as fait ? » La voix est implorante et tu serres les dents comme résignée à l’entendre. Tu ne réponds pas, elle n’est plus là, elle est morte et rien ne changera ça. Ni les remords, ni la tristesse, ni même ces tentatives infructueuses et désespérées de faire appel à la nécromancie, puisque tu avais tout essayé.
Ton regard défie celui de Sasha, la haine qui le réchauffe se reflète dans la glace de tes yeux clairs et ta main vient enserrer son poignet, bien trop fort. Tes ongles s’enfoncent dans sa peau et c’est à ton tour de siffler, mauvaise : « Arrête donc de te faire passer pour ce que tu n’es pas, si tu n’es pas assez fort pour terminer ton travail, lâche moi, je n’ai que faire des faibles. » Ta main tord son poignet et le force à lâcher sa prise et lorsque finalement ta gorge et libérée tu libères son bras. Quelques gouttes de sang viennent s’accrocher à tes ongles et se déposent sur ton cou endolori tandis que tu le masses quelques secondes, les hématomes qui n’étaient plus effacés se mêlent au carmin de son sang : « Va donc raconter ça à ta chère Effie, va donc le raconter à tout le monde si tu veux : personne ne te croira Sasha. » Et c’était là tout le drame de tes aveux. Il savait et il serait hanté par cette vérité, sans cesse, jour et nuit : comme tu l’étais. Et si le partage de cette douleur ne la rendait pas plus facile à supporter, tu ressentais un grand soulagement : était-ce de ne plus garder ce secret ? Ou bien de lui imposer cette douleur qui t’accompagnait depuis des mois. Il te haïssait, certainement pas autant que tu te haïssais toi même mais au moins il savait. N’était-ce pas un pas vers ta rédemption ? Rien n’était moins sûr.
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Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Dim 26 Nov 2017 - 19:31
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Jamais ma main n'aura semblé si large. Jamais son cou, la pâleur de sa peau ne m'auront paru si fragile et pourtant elle continue son jeu malsain. J'ai plongé, j'ai succombé à ses manipulations, elle cherche à me pousser à bout. Je n'ai que du dégoût pour elle en cet instant, mais elle a probablement raison, je ne pourrais pas lui faire de mal. Pas ici, pas maintenant en tout cas. Elle considère ça comme de la faiblesse, je préfère penser que ce sont les valeurs qui me restent qui font de moi l'homme que j'espère bien devenir un jour. Sentir son sang pulsé contre ma paume, sa voix si cristalline devenir rauque, voir l'étincelle d'incertitude dans son regard me donne tout de même une certaine satisfaction. C'est à ce moment que je réalise pleinement ce que je fais, je suis déjà tellement loin par sa faute, je n'ai jamais menacer quelqu'un avec tant de rage. Je n'ai jamais lever la main sur une femme. Je ne pourrais pas ruiner ma vie pour elle, si je cède, que je lui retire ce dernier souffle de presque vie qui reste en elle, je pourrais faire une croix sur ma carrière, mais aussi surtout sur ma conscience.
Le regard qu'elle me lance est rempli de haine, elle ne cille pas, moi non plus, l'affrontement pourrait durer des siècles, mais elle saisit mon poignet et y enfonce ses ongles, me faisant lâcher prise en jouant une nouvelle fois sur ma faiblesse. Je lâche un soupire las avant que ne s'échappe un petit rire, proche d'un rire nerveux, mais légèrement plus calme aussi, le froid de mon regard qui se pose sur elle ne laisse aucun doute, elle ne m'impressionne pas, elle ne m'inquiète pas, elle me fait simplement pitié. C'est peut-être le pire sentiment qui existe ... Je recule d'un pas, puis d'un deuxième en passant une main derrière ma nuque toujours ce sourire, ce rictus sur le visage, je me contente de la regarder en me demandant comment j'ai pu croire que quelque chose serait peut-être possible. Qu'elle était différente, qu'elle était comme moi, que peut-être c'était ça qui nous rapprocherais. Je n'ai jamais autant été déçu de moi-même. Je pensais que sa confidence était un pas vers son salut, vers moi, je me trompais, ce n'était qu'une énième manipulation, parce que c'est ce qu'elle fait de mieux.
Calmement, je m'approche à nouveau d'elle, nos corps sont comme des aimants qui s'attirent et se refoulent en même temps, on bouge ensemble probablement habituer à une certaine proximité, mais cette fois la tension entre nous n'a rien de sexuelle, le seul désir présent est celui de détruire. Détruire l'autre, écraser l'essence de son être, ne lui laisser aucune chance. Pourtant, à ce jeu comme à bien d'autres elle sera la grande gagnante. Je ne suis pas suffisamment manipulateur, menteur pour prétendre l'égaler un jour. Pourtant, je sais qu'un jour je pourrais la tuer si elle m'y pousse. J'ai cette sensation au creux de mon ventre, celle qu'on ressent quand on marche sur le bord d'une falaise et qu'un caillou nous fait légèrement perdre l'équilibre. Elle est ce cailloux et il ne faudrait pas beaucoup pour qu'elle me fasse basculer dans un monde qui est désormais le sien. Je te déteste d'Alverny dis-je avec ce sourire désormais devenus carnassier, autant j'ai pu avoir de la tendresse pour elle qu'il n'en reste désormais plus qu'un champ de ruine. Un vestige fantomatique, une illusion, une utopie.
sometimes you feel like you're in heaven then you realize it's just worst than hell
feat SAVAEH
Jamais ma main n'aura semblé si large. Jamais son cou, la pâleur de sa peau ne m'auront paru si fragile et pourtant elle continue son jeu malsain. J'ai plongé, j'ai succombé à ses manipulations, elle cherche à me pousser à bout. Je n'ai que du dégoût pour elle en cet instant, mais elle a probablement raison, je ne pourrais pas lui faire de mal. Pas ici, pas maintenant en tout cas. Elle considère ça comme de la faiblesse, je préfère penser que ce sont les valeurs qui me restent qui font de moi l'homme que j'espère bien devenir un jour. Sentir son sang pulsé contre ma paume, sa voix si cristalline devenir rauque, voir l'étincelle d'incertitude dans son regard me donne tout de même une certaine satisfaction. C'est à ce moment que je réalise pleinement ce que je fais, je suis déjà tellement loin par sa faute, je n'ai jamais menacer quelqu'un avec tant de rage. Je n'ai jamais lever la main sur une femme. Je ne pourrais pas ruiner ma vie pour elle, si je cède, que je lui retire ce dernier souffle de presque vie qui reste en elle, je pourrais faire une croix sur ma carrière, mais aussi surtout sur ma conscience.
Le regard qu'elle me lance est rempli de haine, elle ne cille pas, moi non plus, l'affrontement pourrait durer des siècles, mais elle saisit mon poignet et y enfonce ses ongles, me faisant lâcher prise en jouant une nouvelle fois sur ma faiblesse. Je lâche un soupire las avant que ne s'échappe un petit rire, proche d'un rire nerveux, mais légèrement plus calme aussi, le froid de mon regard qui se pose sur elle ne laisse aucun doute, elle ne m'impressionne pas, elle ne m'inquiète pas, elle me fait simplement pitié. C'est peut-être le pire sentiment qui existe ... Je recule d'un pas, puis d'un deuxième en passant une main derrière ma nuque toujours ce sourire, ce rictus sur le visage, je me contente de la regarder en me demandant comment j'ai pu croire que quelque chose serait peut-être possible. Qu'elle était différente, qu'elle était comme moi, que peut-être c'était ça qui nous rapprocherais. Je n'ai jamais autant été déçu de moi-même. Je pensais que sa confidence était un pas vers son salut, vers moi, je me trompais, ce n'était qu'une énième manipulation, parce que c'est ce qu'elle fait de mieux.
Calmement, je m'approche à nouveau d'elle, nos corps sont comme des aimants qui s'attirent et se refoulent en même temps, on bouge ensemble probablement habituer à une certaine proximité, mais cette fois la tension entre nous n'a rien de sexuelle, le seul désir présent est celui de détruire. Détruire l'autre, écraser l'essence de son être, ne lui laisser aucune chance. Pourtant, à ce jeu comme à bien d'autres elle sera la grande gagnante. Je ne suis pas suffisamment manipulateur, menteur pour prétendre l'égaler un jour. Pourtant, je sais qu'un jour je pourrais la tuer si elle m'y pousse. J'ai cette sensation au creux de mon ventre, celle qu'on ressent quand on marche sur le bord d'une falaise et qu'un caillou nous fait légèrement perdre l'équilibre. Elle est ce cailloux et il ne faudrait pas beaucoup pour qu'elle me fasse basculer dans un monde qui est désormais le sien. Je te déteste d'Alverny dis-je avec ce sourire désormais devenus carnassier, autant j'ai pu avoir de la tendresse pour elle qu'il n'en reste désormais plus qu'un champ de ruine. Un vestige fantomatique, une illusion, une utopie.
- InvitéInvité
Re: savaeh ► the happy ending isn't for us
Mer 29 Nov 2017 - 16:57
Il se recule, et reprend son calme, tu soupires, déçue mais ne relèves pas car ta gorge est encore meurtrie pas sa poigne. Un peu plus et il se laissait aller aux mêmes pulsions qui t’habitaient bien trop souvent. Comme quoi, vous vous ressembliez bien plus qu’il ne voulait l’avouer. « Oh ? Tu me détestes ? Quel doux son à mes oreilles. » Tu laisses échapper un léger rire, peut-être trop fluet, trop enjoué pour ne pas sembler totalement habité par une folie ravageuse. Et ton regard est empli d’une lueur de défi, tu ne peux t’empêcher de chercher à le pousser à bout, à lui faire perdre pieds autant que tu vacillais. Si le vide t’appelait à corps et à cris tu cherchais à l’entraîner dans ta chute.
« Au moins je t’inspire quelque chose, ce qui n’est pas mon cas te concernant. » Tu lèves les yeux au ciel, soudainement lasse de ce combat qui ne menait plus à rien. Tu avais déversé assez de venin, avais distillé ton poison dans ses veines, il était temps de le laisser agir, de voir la haine s’enraciner et le dévorer. Comment pouvais-tu souhaiter de telles choses à quelqu’un à qui tu tenais ? C’était certainement ce qu’un esprit sain se serait demandé, mais dans le tien, embrumé et rongé par la folie et les remords, il n’y avait que ce besoin de faire ressentir toute ta haine, toute ta tristesse et ton malaise à quelqu’un d’autre. Comme si la partager te permettrait de ressentir moins.
Ta main tapote sa joue avec malice, ironie tu cherchais encore le contact même si cela n’avait plus que l’objectif de le faire sortir de ses gongs. Et, dans un soupir tu tires ta révérence, comme la parfaite et mesurée sang-pur que tu étais aux yeux du commun des mortel : « Tu conviendras donc que j'ai autres choses à faire que perdre mon temps avec toi maintenant. Bonne soirée à toi Sasha, en espérant qu’elle soit agréable. » Tu remettais ton masque et le sourire qui s’était affiché sur tes lèvres aurait pu sembler sincère à n’importe quel spectateur de la scène. Pourtant, Sasha savait bien ce qu’il en était, les apparences étaient trompeuses, lui-même s’était perdu dans tes faux-semblants, et sans le savoir, tu t’y étouffais, victime de tes propres mensonges. Certainement, en te réveillant le lendemain, tu te demanderais ce qu’il t’avait pris de révéler ton secret, tu te demanderais pourquoi tu avais senti nécessaire d’éloigner l’une des seules personnes qui t’aurait certainement soutenue malgré l’horreur de ta situation. Tu te regarderais certainement dans le miroir en te demandant même comme ses mains avaient laissé de telles traces sur ta gorge et son sang sous tes ongles te sembleraient toujours brulant malgré la douche glacée que tu prendrais pour tenter de retrouver tes esprits. Mais pour le moment, il n’y avait que cette douce et macabre musique, et le soulagement, un poids qui s’était envolé en même temps que les prémices de votre histoire : rien ne serait comme avant et tu avais l’impression d’avoir gagné le combat. Si seulement tu t’étais rendue compte que tu avais tout perdu peut-être aurais-tu actionné le retourneur de temps usé qui reposait dans la poche de ton manteau depuis des semaines, vestige de tes tentatives pour retrouver ta fille à jamais perdue. Mais, tu te contentais de sourire, altière et satisfaite de ton sort. Même Héloïse s’était tue dans ton esprit, certainement avait-elle pris peur en comprenant ce que son absence avait déclenché dans l’esprit de sa pauvre mère.
Cette soirée marquait la fin d’une ère, et le début d’une nouvelle : pourtant il semblait que le destin allait une nouvelle fois se jouer de vous, vous poussant à vous recroiser, à vous bruler à nouveau l’un à l’autre, à partager plus que le souvenir d’une enfant. Mais ni l’un ni l’autre ne le savait encore, il n’y avait que lui qui détenait la clé de votre futur.
savaeh
We're toxic all day, it's a warfare Surrendering at night, just a war that killing me, this is the end of me
« Au moins je t’inspire quelque chose, ce qui n’est pas mon cas te concernant. » Tu lèves les yeux au ciel, soudainement lasse de ce combat qui ne menait plus à rien. Tu avais déversé assez de venin, avais distillé ton poison dans ses veines, il était temps de le laisser agir, de voir la haine s’enraciner et le dévorer. Comment pouvais-tu souhaiter de telles choses à quelqu’un à qui tu tenais ? C’était certainement ce qu’un esprit sain se serait demandé, mais dans le tien, embrumé et rongé par la folie et les remords, il n’y avait que ce besoin de faire ressentir toute ta haine, toute ta tristesse et ton malaise à quelqu’un d’autre. Comme si la partager te permettrait de ressentir moins.
Ta main tapote sa joue avec malice, ironie tu cherchais encore le contact même si cela n’avait plus que l’objectif de le faire sortir de ses gongs. Et, dans un soupir tu tires ta révérence, comme la parfaite et mesurée sang-pur que tu étais aux yeux du commun des mortel : « Tu conviendras donc que j'ai autres choses à faire que perdre mon temps avec toi maintenant. Bonne soirée à toi Sasha, en espérant qu’elle soit agréable. » Tu remettais ton masque et le sourire qui s’était affiché sur tes lèvres aurait pu sembler sincère à n’importe quel spectateur de la scène. Pourtant, Sasha savait bien ce qu’il en était, les apparences étaient trompeuses, lui-même s’était perdu dans tes faux-semblants, et sans le savoir, tu t’y étouffais, victime de tes propres mensonges. Certainement, en te réveillant le lendemain, tu te demanderais ce qu’il t’avait pris de révéler ton secret, tu te demanderais pourquoi tu avais senti nécessaire d’éloigner l’une des seules personnes qui t’aurait certainement soutenue malgré l’horreur de ta situation. Tu te regarderais certainement dans le miroir en te demandant même comme ses mains avaient laissé de telles traces sur ta gorge et son sang sous tes ongles te sembleraient toujours brulant malgré la douche glacée que tu prendrais pour tenter de retrouver tes esprits. Mais pour le moment, il n’y avait que cette douce et macabre musique, et le soulagement, un poids qui s’était envolé en même temps que les prémices de votre histoire : rien ne serait comme avant et tu avais l’impression d’avoir gagné le combat. Si seulement tu t’étais rendue compte que tu avais tout perdu peut-être aurais-tu actionné le retourneur de temps usé qui reposait dans la poche de ton manteau depuis des semaines, vestige de tes tentatives pour retrouver ta fille à jamais perdue. Mais, tu te contentais de sourire, altière et satisfaite de ton sort. Même Héloïse s’était tue dans ton esprit, certainement avait-elle pris peur en comprenant ce que son absence avait déclenché dans l’esprit de sa pauvre mère.
Cette soirée marquait la fin d’une ère, et le début d’une nouvelle : pourtant il semblait que le destin allait une nouvelle fois se jouer de vous, vous poussant à vous recroiser, à vous bruler à nouveau l’un à l’autre, à partager plus que le souvenir d’une enfant. Mais ni l’un ni l’autre ne le savait encore, il n’y avait que lui qui détenait la clé de votre futur.
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