- InvitéInvité
the night we met (gidelmina)
Dim 18 Mar 2018 - 20:57
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Inverness. Le froid mordant tes joues ne t'a pas réellement manqué, et pourtant, il te fait un bien fou. Sept mois que tu n'avais pas mis les pieds dans la ville, désormais voilà deux semaines que tu arpentes discrètement les rues, le plus souvent sous ta forme animagus, afin que personne ne puisse te reconnaître. Quand t'as annoncée à Poppy que tu voulais rentrer, t'as pas vraiment réfléchi à comment ça allait se passer. T'as pas réfléchi à la réaction de tes proches, de ta famille, tes amis. Toutes les personnes que tu avais, on peut le dire, égoïstement abandonnée ici, sans te soucier vraiment de ce qu'il pourrait bien leur arriver. Maintenant, tu regrettes peut-être un peu. Parce que t'oses pas aller les voir, t'oses pas annoncer ton retour, t'oses pas montrer ta présence... Mais va bien falloir que tu le fasses un jour, hein ? Alors, un peu plus tôt dans la journée, c'est à ta famille que tu as envoyé un hibou. Tu n'as toujours pas eu de réponses, et ça serait un euphémisme que de dire que ça ne t'angoisse pas un peu. Surtout que ta situation n'est qu'à peine stable ; Poppy et toi avez certes trouvés un appartement que vous vous partagez, et tu as réussi à te trouver un boulot il y a deux jours dans la librairie de la ville, mais tu n'as pas de fond, tu n'as rien, et tu ne sais pas comment tout ça va se passer. Tu ne sais pas si c'est réellement une bonne idée, au fond.
Maintenant, tu t'retrouves un peu comme une conne. C'est au moins la sixième fois que tu repasses devant l'appartement de Gideon, sans jamais oser manifester signe de ta présence. Il y a à peu près une semaine, tu l'as vu, avec un bébé. Et tu ne sais pas trop quoi en penser, tu dois le reconnaître. Tu n'as pas compris d'où cet enfant sortait, en fait. Pas que tu veuilles vraiment connaître la réponse, mais bon... T'as un peu un mauvais présentiment à ce propos, Mina, et c'est peut-être aussi ça qui te bloque. Enfin, ça, et l'fait que t'ai abandonné le rouquin alors que les choses se passaient à peu près bien entre vous deux. Les deux mois de l'été, tu les lui avais entièrement consacré ; entre sorties et fou rires, quelques baisers volés, des mots échangés... Mais toi, toi While, toi t'as décidé d'fuir, d'partir loin, d'disparaître. Sept mois que t'as pas vu la ligne de sa mâchoire. Est-ce qu'il te manque ? Oui, atrocement. Est-ce que tu lui manques ? Probablement pas. Disons qu'il est très certainement remonté contre toi, et il a toutes les raisons du monde de l'être. À sa place, tu serais peut-être même pire encore. Oh, t'aurais pas supporter qu'on t'fasse ça, While. Alors pourquoi tu l'as fais à Gideon, hein ? Pourquoi t'as fais ça, While ? Parce que t'avais peur, de quoi ? D'pas être à la hauteur ? Bravo, t'as fais tout fait foirer maintenant. Super, vraiment, on a jamais vu une meilleure attitude.
Un long souffle qui s'expire d'entre tes lèvres, alors qu'tu t'avances vers la façade. La nuit est tombée depuis peu, maintenant, mais toi, t'as toujours pas osée toquer à la porte. Va bien falloir qu'tu l'fasses, et pour ça, tu réunis tout ton courage, réfléchi à la meilleure manière de l'aborder ; Salut, Gideon, comment tu vas ? — Yo, c'est moi, Whilelmina, j'sais pas si tu t'rappelles ! — Oh, tiens, salut, j'savais pas que t'habitais là ! Quelle idiote tu peux faire, à t'dandiner d'un pied sur l'autre, alors qu'tout c'que t'as à faire, c'est de relever ta main, exactement comme tu l'fais actuellement, serrer le poing, taper trois petits coups contre le battant d'la porte. Voilà, comme ça. Maintenant, tu n'pars pas en courant, Mina, tu restes là, tu bouges pas, t'attend juste qu'il ouvre.
Et quand il ouvre la porte, putain, While, tu regrettes presque de ne pas être venu plus tôt. Parce que c'est là, vraiment, que tu réalises combien il t'a manqué ces derniers mois. Sept mois sans le voir, et t'voilà six pieds sous terre. Merde alors. Il avait déjà les yeux aussi brillant, l'été dernier ? T'en es pas certaine, mais peut-être bien qu'si. Toujours est-il qu'tu te retrouves muette, soudainement. Ça ne dure pas longtemps, en soit, mais toi, t'as l'impression d'le fixer silencieusement pendant une décennie. Tu te reprends, tout d'même, préférant ne pas avoir l'air d'une idiote trop longtemps. « Hey. » Oh, sérieux, Mina, t'as pas trouvé mieux ? T'as pas l'impression que tu peux faire mieux que ça, qu'il mérite mieux qu'une simple salutation ? Qu'est-ce que t'es conne. Être sobre n'semble pas te réussir, tiens. « Mh, I hope I'm not bothering you. I... » T'hésites un peu à poursuivre, tu sais pas trop si tu dois attendre que lui parle, ou direct enchaîner, parler, débiter ta vie, sans interruption. « I thought I had to see you in person, instead of sending you an owl or something. »
Est-ce que t'as envie de partir en courant ? Oui, largement. Tu voudrais juste fuir, le plus loin possible, le plus loin possible de lui, de son regard perçant, du froid glacial — pas de la température extérieur, non, mais d'tout c'qu'il y a entre vous. C'qu'il aurait pu y avoir, si tu n'avais pas pris tes jambes à ton cou.
Minable, Mina.
Maintenant, tu t'retrouves un peu comme une conne. C'est au moins la sixième fois que tu repasses devant l'appartement de Gideon, sans jamais oser manifester signe de ta présence. Il y a à peu près une semaine, tu l'as vu, avec un bébé. Et tu ne sais pas trop quoi en penser, tu dois le reconnaître. Tu n'as pas compris d'où cet enfant sortait, en fait. Pas que tu veuilles vraiment connaître la réponse, mais bon... T'as un peu un mauvais présentiment à ce propos, Mina, et c'est peut-être aussi ça qui te bloque. Enfin, ça, et l'fait que t'ai abandonné le rouquin alors que les choses se passaient à peu près bien entre vous deux. Les deux mois de l'été, tu les lui avais entièrement consacré ; entre sorties et fou rires, quelques baisers volés, des mots échangés... Mais toi, toi While, toi t'as décidé d'fuir, d'partir loin, d'disparaître. Sept mois que t'as pas vu la ligne de sa mâchoire. Est-ce qu'il te manque ? Oui, atrocement. Est-ce que tu lui manques ? Probablement pas. Disons qu'il est très certainement remonté contre toi, et il a toutes les raisons du monde de l'être. À sa place, tu serais peut-être même pire encore. Oh, t'aurais pas supporter qu'on t'fasse ça, While. Alors pourquoi tu l'as fais à Gideon, hein ? Pourquoi t'as fais ça, While ? Parce que t'avais peur, de quoi ? D'pas être à la hauteur ? Bravo, t'as fais tout fait foirer maintenant. Super, vraiment, on a jamais vu une meilleure attitude.
Un long souffle qui s'expire d'entre tes lèvres, alors qu'tu t'avances vers la façade. La nuit est tombée depuis peu, maintenant, mais toi, t'as toujours pas osée toquer à la porte. Va bien falloir qu'tu l'fasses, et pour ça, tu réunis tout ton courage, réfléchi à la meilleure manière de l'aborder ; Salut, Gideon, comment tu vas ? — Yo, c'est moi, Whilelmina, j'sais pas si tu t'rappelles ! — Oh, tiens, salut, j'savais pas que t'habitais là ! Quelle idiote tu peux faire, à t'dandiner d'un pied sur l'autre, alors qu'tout c'que t'as à faire, c'est de relever ta main, exactement comme tu l'fais actuellement, serrer le poing, taper trois petits coups contre le battant d'la porte. Voilà, comme ça. Maintenant, tu n'pars pas en courant, Mina, tu restes là, tu bouges pas, t'attend juste qu'il ouvre.
Et quand il ouvre la porte, putain, While, tu regrettes presque de ne pas être venu plus tôt. Parce que c'est là, vraiment, que tu réalises combien il t'a manqué ces derniers mois. Sept mois sans le voir, et t'voilà six pieds sous terre. Merde alors. Il avait déjà les yeux aussi brillant, l'été dernier ? T'en es pas certaine, mais peut-être bien qu'si. Toujours est-il qu'tu te retrouves muette, soudainement. Ça ne dure pas longtemps, en soit, mais toi, t'as l'impression d'le fixer silencieusement pendant une décennie. Tu te reprends, tout d'même, préférant ne pas avoir l'air d'une idiote trop longtemps. « Hey. » Oh, sérieux, Mina, t'as pas trouvé mieux ? T'as pas l'impression que tu peux faire mieux que ça, qu'il mérite mieux qu'une simple salutation ? Qu'est-ce que t'es conne. Être sobre n'semble pas te réussir, tiens. « Mh, I hope I'm not bothering you. I... » T'hésites un peu à poursuivre, tu sais pas trop si tu dois attendre que lui parle, ou direct enchaîner, parler, débiter ta vie, sans interruption. « I thought I had to see you in person, instead of sending you an owl or something. »
Est-ce que t'as envie de partir en courant ? Oui, largement. Tu voudrais juste fuir, le plus loin possible, le plus loin possible de lui, de son regard perçant, du froid glacial — pas de la température extérieur, non, mais d'tout c'qu'il y a entre vous. C'qu'il aurait pu y avoir, si tu n'avais pas pris tes jambes à ton cou.
Minable, Mina.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Dim 18 Mar 2018 - 22:47
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Le mois de mars touchait presque à sa fin. Si les températures avaient récemment augmenté, elles avaient également chuté du jour au lendemain, sans prévenir. Et tu avais toujours cette sensation que le temps courrait, Gideon. Il te glissait entre les doigts, tu ne pouvais pas le retenir, peu importe ce que tu faisais. Entre les journées entières passées à la Chouette Enchaînée, puis t'occuper de ton fils le soir, ou les choses qui t’accaparaient à l'appart, avec Rave, il y avait toujours quelque chose sur le feu, toujours quelque chose à faire. Pas le temps de s'ennuyer. Puis, il y avait ton fils qui grandissait, qui changeait, tellement, en si peu de temps. Il commençait à reconnaître ceux qui l'entouraient, lâchait des gazouillis incompréhensibles lorsqu'il était amusé. Il avait toujours son caractère bien trempé, tu ne pouvais cependant l'en blâmer, après tout, c'était ton fils. Faolan était un petit garçon pourtant facile à vivre, contrairement aux premiers jours de sa naissance, ainsi qu'un bébé tout à fait normal. Tu continuais à avoir la boule au ventre lorsque la pleine lune arrivait, quand tu prenais toi-même la potion tue-loup pour empêcher de te transformer en monstre sanguinaire. Tu avais encore si peur qu'il ait hérité de ce côté obscur de toi. Pourtant, chaque nouvelle lune te prouvait le contraire, et tu étais rassuré. Tu étais persuadé, cependant, qu'il te faudrait encore un peu de temps, pour être totalement convaincu.
Puis, il y avait Holly. Vous aviez enfin mis les choses à plat comme tu l'avais voulu, tout était désormais clair entre vous, bien que vous continuez à aller à votre rythme. Rien ne sert de se presser, surtout avec une relation de bientôt dix ans derrière vous. Tu continues à vivre avec ta colocataire, tandis que la blonde reste avec son frère, à vous partager la garde de votre enfant, qui porte toujours son nom à elle. Tu as commencé à te poser la question, mais tu ne sais pas si tu auras un jour l'occasion de l'appeler McKinnon, avec toutes les histoires du Ministère qui te suivent encore partout. Dans le fond, tu ne sais pas si ce n'est pas plutôt un cadeau, qu'il ne s'appelle pas comme toi. Vu toutes les malédictions qui avaient touchées, de prêt ou de loin, ta famille, c'était peut-être mieux ainsi... Enfin, au final, ce n'était qu'un nom. Ça ne changeait en rien les liens du sang. Ce n'était pas important.
Ce soir, tu avais proposé de le garder toi-même. Ravena était avec son petit ami et c'était le week-end, tu avais donc le temps. Tu avais envie de passer un peu de temps seul avec Faolan. Entre mecs, comme tu avais dit. Tu avais même demandé à Cormac s'il voulait passer, mais n'étais pas sûr qu'avec son emploi du temps, il aurait eu l'occasion de passer. En tout cas, l'invitation était lancée. Et tout s'était plus ou moins bien passé. Clairement, tu n'étais pas le père de l'année, et ne le serais probablement jamais. N'empêche que les gestes venaient assez rapidement. Et vous aviez réussi à vous apprivoiser, pour le moment. La petite routine était installée. Au point où tu te demandais même ce que tu faisais, avant d'être un père. En quoi tu occupais ton temps avant sérieusement, Gideon ? Tu ne savais même plus. Encore une fois, le temps passait si vite. Preuve en était que le soir était tombé plus vite que tu ne l'avais vu venir, et c'est après avoir nourri Faolan qu'il avait finit par s'endormir, non sans quelques efforts de ta part. Il finissait toujours par craquer lorsque tu sortais ta guitare pour te jouer les berceuses écossaises que tes propres parents avaient utilisées contre toi. Comme quoi, c'était intergénérationnel.
Alors que tu reposes ta guitare, ton ouïe un peu plus développée perçoit du mouvement derrière la porte de chez toi, avant quelques coups frappés contre le battant. Tu grimaces, lances un regard à ton fils pour t'assurer que ça ne l'a pas réveillé. Mais quand il dort, il a bien souvent le sommeil assez lourd. Tant mieux. C'est sûrement Cormac qui finit par se ramener, de toute façon. Tu te diriges donc vers la porte et ouvres, sans vérifier au préalable de qui il s'agit. Alors que tu t'attends à tomber sur un grand brun, ton regard doit descendre de quelques centimètres pour tomber sur une plus petite tête brune. Tu restes un moment interdit face à la visiteuse, clairement la plus inattendue que tu pouvais avoir. « Mina ? », tu lâches, interdit, comme si tu ne croyais pas à sa présence. C'est impossible, tu es en train de rêver, non ? Pourtant, elle est bien là, elle te répond, après avoir elle-même eut un moment d'hésitation. « Hey. » Hey ? Comment ça, "hey" ? Tu fronces les sourcils, d'incompréhension, pourtant, l'ancienne Summerbee continue. « Mh, I hope I'm not bothering you. I... I thought I had to see you in person, instead of sending you an owl or something. » « What ? ... » Tu lances un coup d’œil derrière toi, en direction de Faolan, puis reposes ton regard sur la jeune femme. « Not exactly the perfect timing. » Tu pauses un instant, tu as un flot tellement important de questions qui t'envahit le cerveau que tu ne sais même pas par où commencer, tu finis par avoir un blanc. Tu l'observes, elle a le teint halé comme si elle revenait de vacances. Elle est partie depuis... Tu ne sais même pas, tu as arrêté de compter en comprenant qu'elle ne reviendrait pas. Tu es partagé entre le soulagement de voir qu'elle va bien et l'amertume du cœur brisé qu'elle t'avait laissé. « It's been forever since the last time I saw you... Why are you here ? » Tu secoues la tête, alors qu'elle reste sur le pas de la porte, tu n'as pas encore l'éclair de politesse de la laisser entrer. « What do you want, While ? » Le ton n'est pas agressif, mais bien curieux. Que fait-elle de retour à Inverness, sur le pas de la porte ? Pourquoi revient-elle, après ce départ inattendu ?
Puis, il y avait Holly. Vous aviez enfin mis les choses à plat comme tu l'avais voulu, tout était désormais clair entre vous, bien que vous continuez à aller à votre rythme. Rien ne sert de se presser, surtout avec une relation de bientôt dix ans derrière vous. Tu continues à vivre avec ta colocataire, tandis que la blonde reste avec son frère, à vous partager la garde de votre enfant, qui porte toujours son nom à elle. Tu as commencé à te poser la question, mais tu ne sais pas si tu auras un jour l'occasion de l'appeler McKinnon, avec toutes les histoires du Ministère qui te suivent encore partout. Dans le fond, tu ne sais pas si ce n'est pas plutôt un cadeau, qu'il ne s'appelle pas comme toi. Vu toutes les malédictions qui avaient touchées, de prêt ou de loin, ta famille, c'était peut-être mieux ainsi... Enfin, au final, ce n'était qu'un nom. Ça ne changeait en rien les liens du sang. Ce n'était pas important.
Ce soir, tu avais proposé de le garder toi-même. Ravena était avec son petit ami et c'était le week-end, tu avais donc le temps. Tu avais envie de passer un peu de temps seul avec Faolan. Entre mecs, comme tu avais dit. Tu avais même demandé à Cormac s'il voulait passer, mais n'étais pas sûr qu'avec son emploi du temps, il aurait eu l'occasion de passer. En tout cas, l'invitation était lancée. Et tout s'était plus ou moins bien passé. Clairement, tu n'étais pas le père de l'année, et ne le serais probablement jamais. N'empêche que les gestes venaient assez rapidement. Et vous aviez réussi à vous apprivoiser, pour le moment. La petite routine était installée. Au point où tu te demandais même ce que tu faisais, avant d'être un père. En quoi tu occupais ton temps avant sérieusement, Gideon ? Tu ne savais même plus. Encore une fois, le temps passait si vite. Preuve en était que le soir était tombé plus vite que tu ne l'avais vu venir, et c'est après avoir nourri Faolan qu'il avait finit par s'endormir, non sans quelques efforts de ta part. Il finissait toujours par craquer lorsque tu sortais ta guitare pour te jouer les berceuses écossaises que tes propres parents avaient utilisées contre toi. Comme quoi, c'était intergénérationnel.
Alors que tu reposes ta guitare, ton ouïe un peu plus développée perçoit du mouvement derrière la porte de chez toi, avant quelques coups frappés contre le battant. Tu grimaces, lances un regard à ton fils pour t'assurer que ça ne l'a pas réveillé. Mais quand il dort, il a bien souvent le sommeil assez lourd. Tant mieux. C'est sûrement Cormac qui finit par se ramener, de toute façon. Tu te diriges donc vers la porte et ouvres, sans vérifier au préalable de qui il s'agit. Alors que tu t'attends à tomber sur un grand brun, ton regard doit descendre de quelques centimètres pour tomber sur une plus petite tête brune. Tu restes un moment interdit face à la visiteuse, clairement la plus inattendue que tu pouvais avoir. « Mina ? », tu lâches, interdit, comme si tu ne croyais pas à sa présence. C'est impossible, tu es en train de rêver, non ? Pourtant, elle est bien là, elle te répond, après avoir elle-même eut un moment d'hésitation. « Hey. » Hey ? Comment ça, "hey" ? Tu fronces les sourcils, d'incompréhension, pourtant, l'ancienne Summerbee continue. « Mh, I hope I'm not bothering you. I... I thought I had to see you in person, instead of sending you an owl or something. » « What ? ... » Tu lances un coup d’œil derrière toi, en direction de Faolan, puis reposes ton regard sur la jeune femme. « Not exactly the perfect timing. » Tu pauses un instant, tu as un flot tellement important de questions qui t'envahit le cerveau que tu ne sais même pas par où commencer, tu finis par avoir un blanc. Tu l'observes, elle a le teint halé comme si elle revenait de vacances. Elle est partie depuis... Tu ne sais même pas, tu as arrêté de compter en comprenant qu'elle ne reviendrait pas. Tu es partagé entre le soulagement de voir qu'elle va bien et l'amertume du cœur brisé qu'elle t'avait laissé. « It's been forever since the last time I saw you... Why are you here ? » Tu secoues la tête, alors qu'elle reste sur le pas de la porte, tu n'as pas encore l'éclair de politesse de la laisser entrer. « What do you want, While ? » Le ton n'est pas agressif, mais bien curieux. Que fait-elle de retour à Inverness, sur le pas de la porte ? Pourquoi revient-elle, après ce départ inattendu ?
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Lun 19 Mar 2018 - 0:48
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Être face à lui te fait l'effet d'un électrochoc, tu te sens revenir des mois en arrières. T'en oublies les mois de galères avec Poppy, toutes les mauvaises nouvelles qui te sont tombés dessus durant tout ce temps, toutes les merdes que t'as vécu, qui t'ont brisés, achevés, laissés pour morte, ou presque. T'en oublies les déceptions, les coups durs, les crises larmes incontrôlables. T'en oublies la dureté des premiers jours, cette envie de revenir qui t'avait prit, alors que vous découvriez le pays des kangourous. T'oublies tout, tout sauf Gideon. Drôle, ça t'a toujours fait cet effet. D'être avec lui. T'as eu des périodes d'amnésies chroniques chaque fois que vous vous trouviez tous les deux... Et une part égoïste de toi espère que c'est son cas aussi. Que te revoir lui fait le même effet que ça peut te faire, à toi. T'y crois, dur comme fer. Oh, Mina, si tu savais. Si tu savais tout ce qu'il a vécu, ces derniers temps, tout ce qu'il a vu, tout ce qu'il a découvert, sans toi... On t'a toujours dit qu'il était plus compliqué d'être la personne qui reste plutôt que celle qui part. Et tu n'imagines pas, dans ton grand égoïsme, que lui a pu avancer, sans toi. Tu ne t'imagines pas qu'Holly est toujours dans les parages, tu n'imagines pas qu'il puisse être père. Tu as même oublié l'image de lui avec cet enfant, que tu as pu apercevoir il y a peu. Tes yeux retracent la courbe de son nez, la ligne de sa mâchoire, la courbe de ses lippes... Avant qu'tu ne te reprennes, encore une fois. Les mots sortent difficilement de ta bouche, parce que tu n'imaginais pas le flot d'émotion qui te traverserait en le voyant.
En Australie, ta vie était si différente. Les garçons, si différents, les sensations, si différentes. Aucun ne t'a fait chavirer le cœur; ou, en tout cas, aucun comme Gideon ou Leopold ne l'ont fait. Alors, forcément, quand ton surnom roule entre ses lèvres, tu aurais presque un mouvement de recul, tant le choc est grand, tant les émotions sont grandes, les souvenirs, les sons, les odeurs. Tout te revient en pleine face, et tu te demandes à quel moment tu as pu penser que partir était une bonne idée ? Comment tu as pu penser, While, que vivre loin de lui était mieux que vivre proche de lui ? Il est évident que ton cœur ne palpite pas autant qu'avant, que les mois ont passés, et tu n'es pas certaine que ce que tu ressens actuellement soit des sentiments réels — peut-être est-ce juste la nostalgie, la nostalgie de ce que tu as laissé derrière toi, tout ce que tu as préféré oublié plutôt que d'affronter. Faible, lâche, incapable de prendre les bonnes décisions. Sans doute pour ça qu'tu fumais autant, avant. Pour oublier tous les défauts parcourant ta personnalité, faisant de toi un être que tu n'aimerais pas rencontrer, si tu étais quelqu'un d'autre. Autant dire que tu as la haine contre ta propre personne, oui, c'est même très certain. La vision de Gideon ravive ça, en toi. Chose que tu n'es pas certaine d'être prête à affronter. Par Merlin, comme tu souhaiterais n'être pas venue, ou plutôt, comme tu souhaiterais ne jamais être partie. Des choses incroyables te sont arrivés quand tu étais loin, c'est certain — mais ton histoire inachevé ici te bouleverse bien plus que tu ne le pensais. C'était facile de faire semblant, quand tu étais là-bas ; ça l'est beaucoup moins, maintenant que tu es revenue. Comme une envie de t'autoflageller en entendant les mots du rouquin face à toi.
« Not exactly the perfect timing. » Si ton cœur se brise un peu à l'entente de ces mots, tu ne réagis, en apparence, pas. Oh, évidemment, intérieurement, tu te bats avec toi même pour afficher cette moue un peu gênée, et ne pas partir en courant. Une lutte acharnée, mais qui porte ses fruits. Tu restes sur place, fais comme si de rien n'était, comme si tu ne te sentais pas abusivement mal de débarquer ainsi, à l'improviste, après t'être sauvée comme une voleuse. « Sorry.. I should have tell you I was coming back or... » Mais il n'te laisse même pas vraiment finir, ou p'têt juste que c'est toi qui sais pas trop comment finir. Toujours est-il que tes mots se sont évaporés dans la nuit, au même titre qu'ton regard s'est dirigé vers le sol, comme si t'avais honte. Honte d'être là, honte d'revenir comme ça, honte d'ton égoïsme. Et c'est certainement le mot qui t'caractérise le plus, à c'moment précis. Parce qu'à cet instant, tu réalises, tout. Qu't'avais pas l'droit d'faire ça. Pas l'droit d'partir, et encore moins d'revenir. Surtout pas d'revenir.
« It's been forever since the last time I saw you... Why are you here ? What do you want, While ? » Forever... Sept mois, très exactement. Et encore, ça fait déjà deux semaines que tu erres dans les rues d'Inverness, m'enfin, ça ne change pas grand chose, en soit. Tu saurais même pas quoi lui répondre, aux premiers abords. Tu te sens juste conne, totalement stupide, et tu te dis que tu mérites bien qu'il te traite ainsi. Ses mots sonnent durs à tes oreilles, et c'est même plus déranger que t'as l'impression de faire, c'est simplement le faire chier, lui faire perdre de son temps précieux. Oh, Mina, qu'est-ce que t'es venue foutre ici, encore ? Pourquoi t'es venue briser sa petite vie paisible, tu le savais pourtant, qu'il était bien, sans toi ? Alors pourquoi t'as fais ça, bordel ? Pourquoi t'as pas pu te retenir de frapper à cette porte, pourquoi t'as eu ce besoin de briser sa vie ? Tu t'sens coupable, un peu, pourtant ça n'empêchera pas le flot de paroles qui s'échappera de ta bouche. Parce que t'as besoin de vider ton sac, et qu'il mérite des explications, peut-être, aussi. « I wanted to apologize to you... I shouldn't have left you that way. I shouldn't have left you, at all. It was unfair and egoist and you didn't deserve this. » Tu prend le temps de faire une pause, réfléchissant à ce que tu pourrais dire de plus. Tu n'attend pas vraiment qu'il parle, ni qu'il accepte tes excuses ; t'avais surtout ce besoin, ce besoin qui t'oppressait la poitrine, de lui dire, de lui dire la vérité, la raison pour laquelle t'es partie. Tu ne l'as jamais formulé à voix haute, peut-être même pas dans tes pensées, mais ce soir, étrangement, tu te sens prête à le faire. Peut-être pas maintenant, plutôt plus tard, parce que tu n'es pas certaine qu'il ai vraiment du temps à te consacrer. « And I think you deserve some explanation... But I don't know if you have time for me, now. So maybe another day. I just... I just wanted to apologize, mostly. Check how you were doing. I don't know, I needed to see you. »
T'es un peu surprise d'entendre tes propres mots, parce que tu n'avais pas vraiment prévue de les dire, tu ne les as juste pas contrôlé. Mais c'est vrai. C'était un besoin, bouleversant, viscéral. Besoin de le voir, besoin de lui signifier ta présence, peut-être, aussi. Il t'a manqué, et t'avais besoin qu'il le comprenne. Tu te sens quand même obligé de te rattraper, comme si tu avais dis une bêtise. « I mean, I'm just sorry I left, Gid. I'll come back another day. I live near, and, uhm, I work at the library. So, just... Send me an owl, when you'll have some time. And if you want to hear what I have to say. I'll come. » Et tu devrais probablement bouger, à ce moment-là, faire demi-tour, rentrer chez toi, où Poppy doit t'attendre. Mais t'es totalement immobile.
En Australie, ta vie était si différente. Les garçons, si différents, les sensations, si différentes. Aucun ne t'a fait chavirer le cœur; ou, en tout cas, aucun comme Gideon ou Leopold ne l'ont fait. Alors, forcément, quand ton surnom roule entre ses lèvres, tu aurais presque un mouvement de recul, tant le choc est grand, tant les émotions sont grandes, les souvenirs, les sons, les odeurs. Tout te revient en pleine face, et tu te demandes à quel moment tu as pu penser que partir était une bonne idée ? Comment tu as pu penser, While, que vivre loin de lui était mieux que vivre proche de lui ? Il est évident que ton cœur ne palpite pas autant qu'avant, que les mois ont passés, et tu n'es pas certaine que ce que tu ressens actuellement soit des sentiments réels — peut-être est-ce juste la nostalgie, la nostalgie de ce que tu as laissé derrière toi, tout ce que tu as préféré oublié plutôt que d'affronter. Faible, lâche, incapable de prendre les bonnes décisions. Sans doute pour ça qu'tu fumais autant, avant. Pour oublier tous les défauts parcourant ta personnalité, faisant de toi un être que tu n'aimerais pas rencontrer, si tu étais quelqu'un d'autre. Autant dire que tu as la haine contre ta propre personne, oui, c'est même très certain. La vision de Gideon ravive ça, en toi. Chose que tu n'es pas certaine d'être prête à affronter. Par Merlin, comme tu souhaiterais n'être pas venue, ou plutôt, comme tu souhaiterais ne jamais être partie. Des choses incroyables te sont arrivés quand tu étais loin, c'est certain — mais ton histoire inachevé ici te bouleverse bien plus que tu ne le pensais. C'était facile de faire semblant, quand tu étais là-bas ; ça l'est beaucoup moins, maintenant que tu es revenue. Comme une envie de t'autoflageller en entendant les mots du rouquin face à toi.
« Not exactly the perfect timing. » Si ton cœur se brise un peu à l'entente de ces mots, tu ne réagis, en apparence, pas. Oh, évidemment, intérieurement, tu te bats avec toi même pour afficher cette moue un peu gênée, et ne pas partir en courant. Une lutte acharnée, mais qui porte ses fruits. Tu restes sur place, fais comme si de rien n'était, comme si tu ne te sentais pas abusivement mal de débarquer ainsi, à l'improviste, après t'être sauvée comme une voleuse. « Sorry.. I should have tell you I was coming back or... » Mais il n'te laisse même pas vraiment finir, ou p'têt juste que c'est toi qui sais pas trop comment finir. Toujours est-il que tes mots se sont évaporés dans la nuit, au même titre qu'ton regard s'est dirigé vers le sol, comme si t'avais honte. Honte d'être là, honte d'revenir comme ça, honte d'ton égoïsme. Et c'est certainement le mot qui t'caractérise le plus, à c'moment précis. Parce qu'à cet instant, tu réalises, tout. Qu't'avais pas l'droit d'faire ça. Pas l'droit d'partir, et encore moins d'revenir. Surtout pas d'revenir.
« It's been forever since the last time I saw you... Why are you here ? What do you want, While ? » Forever... Sept mois, très exactement. Et encore, ça fait déjà deux semaines que tu erres dans les rues d'Inverness, m'enfin, ça ne change pas grand chose, en soit. Tu saurais même pas quoi lui répondre, aux premiers abords. Tu te sens juste conne, totalement stupide, et tu te dis que tu mérites bien qu'il te traite ainsi. Ses mots sonnent durs à tes oreilles, et c'est même plus déranger que t'as l'impression de faire, c'est simplement le faire chier, lui faire perdre de son temps précieux. Oh, Mina, qu'est-ce que t'es venue foutre ici, encore ? Pourquoi t'es venue briser sa petite vie paisible, tu le savais pourtant, qu'il était bien, sans toi ? Alors pourquoi t'as fais ça, bordel ? Pourquoi t'as pas pu te retenir de frapper à cette porte, pourquoi t'as eu ce besoin de briser sa vie ? Tu t'sens coupable, un peu, pourtant ça n'empêchera pas le flot de paroles qui s'échappera de ta bouche. Parce que t'as besoin de vider ton sac, et qu'il mérite des explications, peut-être, aussi. « I wanted to apologize to you... I shouldn't have left you that way. I shouldn't have left you, at all. It was unfair and egoist and you didn't deserve this. » Tu prend le temps de faire une pause, réfléchissant à ce que tu pourrais dire de plus. Tu n'attend pas vraiment qu'il parle, ni qu'il accepte tes excuses ; t'avais surtout ce besoin, ce besoin qui t'oppressait la poitrine, de lui dire, de lui dire la vérité, la raison pour laquelle t'es partie. Tu ne l'as jamais formulé à voix haute, peut-être même pas dans tes pensées, mais ce soir, étrangement, tu te sens prête à le faire. Peut-être pas maintenant, plutôt plus tard, parce que tu n'es pas certaine qu'il ai vraiment du temps à te consacrer. « And I think you deserve some explanation... But I don't know if you have time for me, now. So maybe another day. I just... I just wanted to apologize, mostly. Check how you were doing. I don't know, I needed to see you. »
T'es un peu surprise d'entendre tes propres mots, parce que tu n'avais pas vraiment prévue de les dire, tu ne les as juste pas contrôlé. Mais c'est vrai. C'était un besoin, bouleversant, viscéral. Besoin de le voir, besoin de lui signifier ta présence, peut-être, aussi. Il t'a manqué, et t'avais besoin qu'il le comprenne. Tu te sens quand même obligé de te rattraper, comme si tu avais dis une bêtise. « I mean, I'm just sorry I left, Gid. I'll come back another day. I live near, and, uhm, I work at the library. So, just... Send me an owl, when you'll have some time. And if you want to hear what I have to say. I'll come. » Et tu devrais probablement bouger, à ce moment-là, faire demi-tour, rentrer chez toi, où Poppy doit t'attendre. Mais t'es totalement immobile.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Mer 21 Mar 2018 - 14:16
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Whilelmina. Les choses n’ont jamais été simples, entre vous, c’est le moins que l’on puisse dire. D’une rivale acharnée à celle qui avait fait chavirer ton cœur d’une manière inattendue, vous étiez passé par tous les stades qu’une relation a à offrir. Tu savais très bien qu'Holly s’en était toujours méfiée. Tu n’avais jamais compris pourquoi. Tu l’avais toujours rassurée, Mina, ce n’était qu’une amie, et ça ne changerait jamais. Jusqu’à ce match de quidditch, ton dernier à Hungcalf en tant que capitaine. Cette soirée passée ensemble ensuite, à refaire le monde, celle qui avait tout changé. Autant pour toi, que pour elle. Tu avais enfin compris d’où venaient ces doutes, alors que tu t’étais rendu compte que tu aimais bien trop passer du temps avec la Summerbee. Ce n’était pas normal. Comme ce n’était pas normal qu’Holly privilégie les autres, au lieu de toi. Ça t’avait retourné le cerveau. Et la révélation de ton état de lycanthrope, ta décision de quitter Hungcalf, cela avait précipité des décisions que tu n’aurais jamais cru prendre. Holly ne te comprenait plus, toi, tu ne la comprenais plus non plus. De disputes en disputes, d’une incompréhension en l’autre, tu avais trouvé en la brune un soutien infaillible. Et les choses avaient suivi leur cours. Vous vous étiez rapprochés, aux dépends de ta relation avec la désormais mère de ton fils. Tu regrettais d’avoir trahi la confiance d’Holly, ça oui, tu lui avais déjà dit. Ce qu’il s’était passé ensuite avec Mina, tu ne pouvais pas t’excuser pour ça. Vous aviez passé l’été ensemble, un été riche en émotions. Un été qui t’avait rendu heureux, malgré toutes les emmerdes qui te couraient après. Elle t’avait fait oublier tout ça. Jusqu’à ce que tu te réveilles un matin et qu’elle ne soit plus là. Dur retour à la réalité.
Certes, tu l’as attendue. Quelques temps. Mais au fond, tu penses que tu as toujours su que ça se terminerait de cette façon. Tu ne pensais pas, quand même, qu’elle serait partie sans même te dire au revoir. Sans même en parler. Tu ne savais même pas pourquoi, comment, où elle était, si elle allait bien. Pourtant, tu n’avais pas pris la peine de lui envoyer un hibou. Après tout, elle avait fait son choix, d’une certaine manière, tu l’avais respecté en n’essayant pas de la contacter. Tu aurais été bien bête de le faire, après sa manière de son comporter. De plus, le timing avait sa façon bien à lui de faire les choses. Tu avais appris les fiançailles d’Holly. Ça t’avait retourné, une nouvelle fois. Tu pouvais pas la laisser toute seule dans cette situation, tu pouvais pas ne rien faire. Tu supportais même pas l’idée qu’elle puisse épouser quelqu’un d’autre. Elle restait ta Holly, celle qui n’avait jamais réellement quitté ton cœur malgré ces mois de séparation.
Et voilà que Mina revenait. Au moment où les choses commençaient à s’arranger. Tu comprendrais jamais les forces obscures de l’univers. Sérieusement, c’était une farce, ou quoi ? Parce que la revoir ne te laissait pas indifférent. Évidemment que ça ne te laissait pas indifférent. Pourtant, c’était plutôt une colère sourde qui bourdonnait à tes oreilles. Parce qu’elle s’était effacée au moment où t’aurais eu le plus besoin d’elle. Et qu’elle revenait comme une fleur en même temps que tes soucis s’évanouissaient. Putain d’ironie.
Voilà pourquoi tu l’interromps alors qu’elle articule doucement qu’elle aurait dû te prévenir. C’était plutôt de son départ qu’elle aurait dû te prévenir, que de son retour. Alors tu la jauges du regard, lui demandes ce qu’elle vient faire ici, ce qu’elle veut. Bien que le ton est plus curieux qu’envenimé. « I wanted to apologize to you... I shouldn't have left you that way. I shouldn't have left you, at all. It was unfair and egoist and you didn't deserve this. » Tu la regardes, alors que ses paroles glissent sur toi sans que tu sembles les comprendre, dans un premier temps. Tu es peut-être encore bien trop choqué de cette apparition. « And yet, you did », tu finis par lâcher, tes doigts un peu trop serrés sur la poignée de la porte. Surpris, tu sens quelque chose tapoter contre ton mollet, reconnaissant le museau curieux de Burton qui vient voir qui se tient de l’autre côté. Il doit avoir reconnu l’odeur de Mina. Tu l’as adopté alors qu’elle était encore dans ta vie. « Not now Burton. Go away », tu lui fais en repoussant sa tête, n’ayant pas la patience de lui laisser faire la fête à la revenante. « I said stop », tu répètes, alors que le chien insiste gaiement pour passer. Soupirant, tu franchis le seuil et refermes la porte derrière toi, toujours faisant face à la jeune femme, laissant Burton à l’intérieur. Elle ne se laisse pas décontenancer par cet interlude, et continue sur sa lancée. « I think you deserve some explanation... But I don't know if you have time for me, now. So maybe another day. I just... I just wanted to apologize, mostly. Check how you were doing. I don't know, I needed to see you. » « You needed to see me ? What the hell, Mina ? You think you can go away without saying anything and then come back as if nothing ever happened ? » Le ton monte un peu, tu as peut-être bien fait de fermer la porte au final,. Quelqu’un à l’intérieur n’a pas besoin de t’entendre parler de la sorte. « What explanation could you possibly give me at that point ? » L’incompréhension et la colère pointent dans ta voix. Parce qu’elle a une bonne explication à sa disparition, peut-être ? Tu n’es même pas sûr de vouloir l’entendre. « I mean, I'm just sorry I left, Gid. I'll come back another day. I live near, and, uhm, I work at the library. So, just... Send me an owl, when you'll have some time. And if you want to hear what I have to say. I'll come. » « You’re sorry, uh ? Like it changes anything. » Tu secoues la tête, sans la lâcher du regard. Tu es en colère : contre elle, mais aussi contre toi, pour avoir cette infime envie d’entendre ce qu’elle a à dire. « I won’t. I won’t send you an owl. Just say what you have to say and let’s get it over with. »
Tu te rends bien compte que tes paroles sont dures en les disant ; mais comment pourrais-tu faire autrement ? L’univers prend pourtant bien soin de te punir, Gideon. Tu commences à entendre Burton gratter derrière la porte, alors que des aboiements accompagnent les grattements. Tu jures entre tes dents, ouvres de nouveau la porte. « Shut it ! », tu grinces entre tes lèvres. Il ne fait jamais ça, pourquoi maintenant ? Toi aussi elle t’a abandonné gamin, stupide chien. Tu le retiens par le collier alors qu’il montre toujours de l’intérêt pour Mina. « Merlin. Just come in, or he won’t stop. » Le ton n’est toujours pas plus clément, pour la peine, il est même d’autant plus de mauvaise humeur. Mais tu ne peux pas laisser Burton aboyer de la sorte. « I can’t let him do that. My son’s sleeping. » La bombe est lâchée. Il s’en est passé des choses durant ton absence, n’est-ce pas Mina ? Pourtant, tu ne lui donnes pas plus d’explication que ça. Pourquoi le devrais-tu, quand elle-même n’avait pas pris la peine de t’en donner ?
Certes, tu l’as attendue. Quelques temps. Mais au fond, tu penses que tu as toujours su que ça se terminerait de cette façon. Tu ne pensais pas, quand même, qu’elle serait partie sans même te dire au revoir. Sans même en parler. Tu ne savais même pas pourquoi, comment, où elle était, si elle allait bien. Pourtant, tu n’avais pas pris la peine de lui envoyer un hibou. Après tout, elle avait fait son choix, d’une certaine manière, tu l’avais respecté en n’essayant pas de la contacter. Tu aurais été bien bête de le faire, après sa manière de son comporter. De plus, le timing avait sa façon bien à lui de faire les choses. Tu avais appris les fiançailles d’Holly. Ça t’avait retourné, une nouvelle fois. Tu pouvais pas la laisser toute seule dans cette situation, tu pouvais pas ne rien faire. Tu supportais même pas l’idée qu’elle puisse épouser quelqu’un d’autre. Elle restait ta Holly, celle qui n’avait jamais réellement quitté ton cœur malgré ces mois de séparation.
Et voilà que Mina revenait. Au moment où les choses commençaient à s’arranger. Tu comprendrais jamais les forces obscures de l’univers. Sérieusement, c’était une farce, ou quoi ? Parce que la revoir ne te laissait pas indifférent. Évidemment que ça ne te laissait pas indifférent. Pourtant, c’était plutôt une colère sourde qui bourdonnait à tes oreilles. Parce qu’elle s’était effacée au moment où t’aurais eu le plus besoin d’elle. Et qu’elle revenait comme une fleur en même temps que tes soucis s’évanouissaient. Putain d’ironie.
Voilà pourquoi tu l’interromps alors qu’elle articule doucement qu’elle aurait dû te prévenir. C’était plutôt de son départ qu’elle aurait dû te prévenir, que de son retour. Alors tu la jauges du regard, lui demandes ce qu’elle vient faire ici, ce qu’elle veut. Bien que le ton est plus curieux qu’envenimé. « I wanted to apologize to you... I shouldn't have left you that way. I shouldn't have left you, at all. It was unfair and egoist and you didn't deserve this. » Tu la regardes, alors que ses paroles glissent sur toi sans que tu sembles les comprendre, dans un premier temps. Tu es peut-être encore bien trop choqué de cette apparition. « And yet, you did », tu finis par lâcher, tes doigts un peu trop serrés sur la poignée de la porte. Surpris, tu sens quelque chose tapoter contre ton mollet, reconnaissant le museau curieux de Burton qui vient voir qui se tient de l’autre côté. Il doit avoir reconnu l’odeur de Mina. Tu l’as adopté alors qu’elle était encore dans ta vie. « Not now Burton. Go away », tu lui fais en repoussant sa tête, n’ayant pas la patience de lui laisser faire la fête à la revenante. « I said stop », tu répètes, alors que le chien insiste gaiement pour passer. Soupirant, tu franchis le seuil et refermes la porte derrière toi, toujours faisant face à la jeune femme, laissant Burton à l’intérieur. Elle ne se laisse pas décontenancer par cet interlude, et continue sur sa lancée. « I think you deserve some explanation... But I don't know if you have time for me, now. So maybe another day. I just... I just wanted to apologize, mostly. Check how you were doing. I don't know, I needed to see you. » « You needed to see me ? What the hell, Mina ? You think you can go away without saying anything and then come back as if nothing ever happened ? » Le ton monte un peu, tu as peut-être bien fait de fermer la porte au final,. Quelqu’un à l’intérieur n’a pas besoin de t’entendre parler de la sorte. « What explanation could you possibly give me at that point ? » L’incompréhension et la colère pointent dans ta voix. Parce qu’elle a une bonne explication à sa disparition, peut-être ? Tu n’es même pas sûr de vouloir l’entendre. « I mean, I'm just sorry I left, Gid. I'll come back another day. I live near, and, uhm, I work at the library. So, just... Send me an owl, when you'll have some time. And if you want to hear what I have to say. I'll come. » « You’re sorry, uh ? Like it changes anything. » Tu secoues la tête, sans la lâcher du regard. Tu es en colère : contre elle, mais aussi contre toi, pour avoir cette infime envie d’entendre ce qu’elle a à dire. « I won’t. I won’t send you an owl. Just say what you have to say and let’s get it over with. »
Tu te rends bien compte que tes paroles sont dures en les disant ; mais comment pourrais-tu faire autrement ? L’univers prend pourtant bien soin de te punir, Gideon. Tu commences à entendre Burton gratter derrière la porte, alors que des aboiements accompagnent les grattements. Tu jures entre tes dents, ouvres de nouveau la porte. « Shut it ! », tu grinces entre tes lèvres. Il ne fait jamais ça, pourquoi maintenant ? Toi aussi elle t’a abandonné gamin, stupide chien. Tu le retiens par le collier alors qu’il montre toujours de l’intérêt pour Mina. « Merlin. Just come in, or he won’t stop. » Le ton n’est toujours pas plus clément, pour la peine, il est même d’autant plus de mauvaise humeur. Mais tu ne peux pas laisser Burton aboyer de la sorte. « I can’t let him do that. My son’s sleeping. » La bombe est lâchée. Il s’en est passé des choses durant ton absence, n’est-ce pas Mina ? Pourtant, tu ne lui donnes pas plus d’explication que ça. Pourquoi le devrais-tu, quand elle-même n’avait pas pris la peine de t’en donner ?
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Mer 21 Mar 2018 - 17:02
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Malgré la tristesse qui te prenait en voyant tout ce que tu avais perdue et laissé tomber ici, tu n'étais pas désolée d'être partie telle que tu l'avais fais. Tu n'étais pas désolée d'avoir abandonnée tout ceux que tu aimais derrière toi, quand bien même tu avais perdue des tonnes de choses, de relations, de personnes évidemment, tu n'étais pas désolée pour tout ça. Tu étais triste, déboussolée, tu te sentais peut-être un peu vide, perdue, conne aussi, mais tu n'étais pas désolée pour la manière dont tu l'avais fais. Parce que tu l'avais fais pour une raison précise, une raison qui t'avais, au final, rendu mieux, t'avais rapprochée de toi-même, t'avais permis de te retrouver, toi qui t'étais perdue il y a si longtemps. Tu étais désormais une nouvelle version de toi même, tu te sentais mieux dans ta peau et, petit à petit, tu te mettais à accepter les choses. Accepter de les affronter, quand bien même tu avais encore du mal, quand bien même ça ne fonctionnait pas toujours. Tu y arrivais, au moins un minimum, et ta présence chez Gideon McKinnon le prouvait bien plus que n'importe quoi d'autre. Parce que Gideon avait été, vers la fin, la cause de tous tes maux, toutes tes incertitudes, toutes les petites choses qui t'avait brisé, les nuits blanches à réfléchir à cette situation, réfléchir à ce que tu en pensais, comment tu le vivais, comment tu le voyais. Et si tu étais partie, au final, c'était à cause de Gideon — de ta vision de la chose, évidemment, mais Gideon quand même. Alors, te voir affronter ta plus grande incertitude... Oui, définitivement, quelque chose avait changé en toi.
Et t'en étais fière, au final, de tous les changements qui s'était produit. En tout cas, suffisamment fière pour ne pas flancher face au rouquin, suffisamment fière pour ne pas fondre en larmes sous la force de ses mots, la force de sa voix et l'énervement passable dont il faisait preuve. Rétrogradée sur le perron de son appartement, les jambes tremblantes et les mains moites, tu l'avais fuis du regard au moment où il sortait pour bloquer le doux Burton à l'intérieur. Et, au final, au fur et à mesure que tes paroles s'extirpaient de ta bouche, et qu'il y réagissait, ton cœur se brisait un peu plus. Et tu n'étais évidemment toujours pas désolée de la manière dont tu étais partie, mais tu étais tout de même désolée d'avoir dû en venir à ça pour te sentir mieux. Tu continuais de te justifier, malgré ta voix tremblante et les larmes qui menaçaient de déborder de tes yeux, malgré le fait qu'il semblait tout sauf enclin à t'écouter, malgré le fait que tu mourrais d'envie de partir en courant, malgré le fait que rien ne se passait comme tu l'espérais. Mais les choses ne se passent que rarement de la manière que tu voudrais, hein While ? Tu te sens comme une enfant que l'on surprendrait à voler dans le porte-feuille de sa mère ; tu te retrouves gronder, gronder par un garçon à peine plus âgée que toi, il est évident que la scène paraît surréaliste quand t'y penses, et il est également évident que tu regretterais presque d'être venue ici. En fait, non, c'est même pas "presque". Tu regrettes totalement d'être venue voir Gideon. Parce que de toutes les personnes ayant été proches de toi, tu avais presque l'impression qu'il était celui qui te comprenait le mieux, fut un temps. T'avais eu l'impression qu'il comprenait tes malheurs, tes incertitudes, la raison pour laquelle tu fumais autant, à l'époque. Aujourd'hui, pourtant, tu avais juste l'impression de t'être trompé sur la personne. Où était passé le Gideon grisé par l'adolescence à peine fini, par l'âge adulte qui commençait tout juste, qui n'avait pas peur de prendre des risques ? Où était passé le Wright avec qui tu avais disparue en Allemagne, dans un vieux sanatorium miteux qui te donnait encore des frissons, lorsque tu y réfléchissais ? Qu'est-ce qui lui était arrivé, quand était-t-il devenu si aigri, si... responsable ? On aurait dit un père de famille, un adulte, un vrai de vrai cette fois. Oh, Mina, tu étais si loin de te douter de la vérité. Oh, Mina... Tu aurais presque pu l'oublier, si Burton n'avait pas continué son raffut à la porte. « I won’t. I won’t send you an owl. Just say what you have to say and let’s get it over with. » Ces mots suffisent à finir de te mettre en colère, et pourtant, tu es encore loin de tes surprises. Enfin, Gideon te laisse rentrer, et une fois la porte fermée, tu laisses Burton venir t'embêter. Il t'a manqué, ce foutu chien, mine de rien, et t'es contente de voir à quel point il a grandit. Mais ton attention est bien vite détourné par l'ancien Wright, et les mots qu'il prononce.
Des souvenirs d'Australie, t'en as des tas. Des bons, des mauvais, des fous rires incontrôlables et des crises de larmes soudaines. Ce qui fait que quand tu y penses, maintenant, tu es à la fois pleine de satisfaction et d'une tristesse inouï ; inconsolable, parfois, dirais-tu même. T'as un souvenir, surtout, un souvenir qui a suffit à briser ton cœur en mille morceaux. L'alcool qui courait dans ton sang, celui-ci tapant contre tes tempes à un rythme irrégulier, te faisant presque tanguer alors que tu attrapais la main de Diego (ou peut-être est-ce Theo, ou Mateo...) afin de ne pas le perdre. T'as le souvenir de la boîte de nuit bondée de monde, d'avoir vu Poppy se barrer avec un mec aussi, des corps en mouvements, d'la sueur qui roulait sur ta peau au fur et à mesure des mouvements, lents, fébriles et fort à la fois. Puis plus rien; tu t'souviens juste du lendemain, ce lendemain où Poppy et toi, prisent de paniques, avez décidées d'un commun accord de vous rendre dans le centre le plus proche afin de prendre ce que les moldues appellent la pilule du lendemain. Tu n'saurais même plus dire pourquoi tu en es venu à passer des tests ; peut-être parce que ça faisait déjà quelques temps que tes règles n'étaient pas venues pointer leur bout du nez, peut-être parce que tu avais un mauvais pressentiment... Si la nouvelle de ta stérilité t'a assommée, l'entente des mots de Gideon te fait l'effet d'un seau d'eau glacée.
« My son’s sleeping. »
Son fils. Le bébé que tu as vu, l'autre jour, c'est son fils. Gideon est véritablement père, Gideon a un enfant, et il n'est pas compliqué pour toi de savoir de qui est ce bébé. Holly De Launay. Toi qui pensait que leur relation battait de l'aile, il semblerait qu'ils se soient bien remit l'un l'autre... Et il est évident que tout ceci te tord l'estomac, te brise le cœur, t'échauffe le sang, à un tel point où tu ne sais pas comment est-ce que tu fais pour te retenir d'exploser. Ton cœur bat à tout rompre dans ta poitrine, alors que ton regard se redresse en sa direction. Tu ne sais même pas par quel enchantement tu parviens à rester calme, digne, sans une once de colère extérieur — bien que ça bouillonne en toi, bien plus que ça ne l'a jamais fait. Tu laisses le silence planer un instant, alors que tu te relèves, laissant Burton s'amuser à tes pieds. Tu as tant de choses qui se bousculent en toi, tant de choses qui te font mal, mais tu dois trouver les bons mots, tu dois trouver ceux qui ont du sens, surtout maintenant. « I left because I was scared. I began to feel this way at the bal, when we met on the roof. I was scared because I realized I needed you, more than I ever needed anybody, more than I ever needed weed. I've never needed anything more than weed, see ? And I would have never left it by my own; but since this day, I've started being less high, more sober. And I couldn't deal with it, not when you weren't around. » Étonnamment, ta voix est d'un calme olympien. « But you weren't gonna be around forever, right, Gid ? And that's what scared me, back then. I asked myself, all summer, what I should do about that, how could I handle that fear of losing you, and if you just left me, how could I handle that, how could I take back my life, how could I live after that. And it's way too cliché for a girl like me, way too complicate to deal with, but leaving before you was the only way I found. »
T'as le souffle court, et cette fois les larmes ne se retiennent pas de rouler sur tes joues. « And I couldn't, Gid. July was gone, August was almost done as well, and I just couldn't deal with my emotions anymore. And I knew that it wasn't the right choice, I knew it would hurt you, and I couldn't deal with that... But it was even harder to just stay by your side, not knowing when you'll get tired of me, cause I knew you would, people always do. » Tu as besoin d'une pause, peut-être d'un joint, d'une bièraubeurre, de n'importe quoi qui te remettrais les idées en place — ou, en fait, au contraire, te les dérangerait suffisamment pour que tu n'ai plus à penser à tout ça. « I left because I fell in love with you... — ça y est, While, tu l'as dis, enfin — and I knew you would never feel that way about me. Coming back here just showed me I was right. »
Et t'en étais fière, au final, de tous les changements qui s'était produit. En tout cas, suffisamment fière pour ne pas flancher face au rouquin, suffisamment fière pour ne pas fondre en larmes sous la force de ses mots, la force de sa voix et l'énervement passable dont il faisait preuve. Rétrogradée sur le perron de son appartement, les jambes tremblantes et les mains moites, tu l'avais fuis du regard au moment où il sortait pour bloquer le doux Burton à l'intérieur. Et, au final, au fur et à mesure que tes paroles s'extirpaient de ta bouche, et qu'il y réagissait, ton cœur se brisait un peu plus. Et tu n'étais évidemment toujours pas désolée de la manière dont tu étais partie, mais tu étais tout de même désolée d'avoir dû en venir à ça pour te sentir mieux. Tu continuais de te justifier, malgré ta voix tremblante et les larmes qui menaçaient de déborder de tes yeux, malgré le fait qu'il semblait tout sauf enclin à t'écouter, malgré le fait que tu mourrais d'envie de partir en courant, malgré le fait que rien ne se passait comme tu l'espérais. Mais les choses ne se passent que rarement de la manière que tu voudrais, hein While ? Tu te sens comme une enfant que l'on surprendrait à voler dans le porte-feuille de sa mère ; tu te retrouves gronder, gronder par un garçon à peine plus âgée que toi, il est évident que la scène paraît surréaliste quand t'y penses, et il est également évident que tu regretterais presque d'être venue ici. En fait, non, c'est même pas "presque". Tu regrettes totalement d'être venue voir Gideon. Parce que de toutes les personnes ayant été proches de toi, tu avais presque l'impression qu'il était celui qui te comprenait le mieux, fut un temps. T'avais eu l'impression qu'il comprenait tes malheurs, tes incertitudes, la raison pour laquelle tu fumais autant, à l'époque. Aujourd'hui, pourtant, tu avais juste l'impression de t'être trompé sur la personne. Où était passé le Gideon grisé par l'adolescence à peine fini, par l'âge adulte qui commençait tout juste, qui n'avait pas peur de prendre des risques ? Où était passé le Wright avec qui tu avais disparue en Allemagne, dans un vieux sanatorium miteux qui te donnait encore des frissons, lorsque tu y réfléchissais ? Qu'est-ce qui lui était arrivé, quand était-t-il devenu si aigri, si... responsable ? On aurait dit un père de famille, un adulte, un vrai de vrai cette fois. Oh, Mina, tu étais si loin de te douter de la vérité. Oh, Mina... Tu aurais presque pu l'oublier, si Burton n'avait pas continué son raffut à la porte. « I won’t. I won’t send you an owl. Just say what you have to say and let’s get it over with. » Ces mots suffisent à finir de te mettre en colère, et pourtant, tu es encore loin de tes surprises. Enfin, Gideon te laisse rentrer, et une fois la porte fermée, tu laisses Burton venir t'embêter. Il t'a manqué, ce foutu chien, mine de rien, et t'es contente de voir à quel point il a grandit. Mais ton attention est bien vite détourné par l'ancien Wright, et les mots qu'il prononce.
Des souvenirs d'Australie, t'en as des tas. Des bons, des mauvais, des fous rires incontrôlables et des crises de larmes soudaines. Ce qui fait que quand tu y penses, maintenant, tu es à la fois pleine de satisfaction et d'une tristesse inouï ; inconsolable, parfois, dirais-tu même. T'as un souvenir, surtout, un souvenir qui a suffit à briser ton cœur en mille morceaux. L'alcool qui courait dans ton sang, celui-ci tapant contre tes tempes à un rythme irrégulier, te faisant presque tanguer alors que tu attrapais la main de Diego (ou peut-être est-ce Theo, ou Mateo...) afin de ne pas le perdre. T'as le souvenir de la boîte de nuit bondée de monde, d'avoir vu Poppy se barrer avec un mec aussi, des corps en mouvements, d'la sueur qui roulait sur ta peau au fur et à mesure des mouvements, lents, fébriles et fort à la fois. Puis plus rien; tu t'souviens juste du lendemain, ce lendemain où Poppy et toi, prisent de paniques, avez décidées d'un commun accord de vous rendre dans le centre le plus proche afin de prendre ce que les moldues appellent la pilule du lendemain. Tu n'saurais même plus dire pourquoi tu en es venu à passer des tests ; peut-être parce que ça faisait déjà quelques temps que tes règles n'étaient pas venues pointer leur bout du nez, peut-être parce que tu avais un mauvais pressentiment... Si la nouvelle de ta stérilité t'a assommée, l'entente des mots de Gideon te fait l'effet d'un seau d'eau glacée.
« My son’s sleeping. »
Son fils. Le bébé que tu as vu, l'autre jour, c'est son fils. Gideon est véritablement père, Gideon a un enfant, et il n'est pas compliqué pour toi de savoir de qui est ce bébé. Holly De Launay. Toi qui pensait que leur relation battait de l'aile, il semblerait qu'ils se soient bien remit l'un l'autre... Et il est évident que tout ceci te tord l'estomac, te brise le cœur, t'échauffe le sang, à un tel point où tu ne sais pas comment est-ce que tu fais pour te retenir d'exploser. Ton cœur bat à tout rompre dans ta poitrine, alors que ton regard se redresse en sa direction. Tu ne sais même pas par quel enchantement tu parviens à rester calme, digne, sans une once de colère extérieur — bien que ça bouillonne en toi, bien plus que ça ne l'a jamais fait. Tu laisses le silence planer un instant, alors que tu te relèves, laissant Burton s'amuser à tes pieds. Tu as tant de choses qui se bousculent en toi, tant de choses qui te font mal, mais tu dois trouver les bons mots, tu dois trouver ceux qui ont du sens, surtout maintenant. « I left because I was scared. I began to feel this way at the bal, when we met on the roof. I was scared because I realized I needed you, more than I ever needed anybody, more than I ever needed weed. I've never needed anything more than weed, see ? And I would have never left it by my own; but since this day, I've started being less high, more sober. And I couldn't deal with it, not when you weren't around. » Étonnamment, ta voix est d'un calme olympien. « But you weren't gonna be around forever, right, Gid ? And that's what scared me, back then. I asked myself, all summer, what I should do about that, how could I handle that fear of losing you, and if you just left me, how could I handle that, how could I take back my life, how could I live after that. And it's way too cliché for a girl like me, way too complicate to deal with, but leaving before you was the only way I found. »
T'as le souffle court, et cette fois les larmes ne se retiennent pas de rouler sur tes joues. « And I couldn't, Gid. July was gone, August was almost done as well, and I just couldn't deal with my emotions anymore. And I knew that it wasn't the right choice, I knew it would hurt you, and I couldn't deal with that... But it was even harder to just stay by your side, not knowing when you'll get tired of me, cause I knew you would, people always do. » Tu as besoin d'une pause, peut-être d'un joint, d'une bièraubeurre, de n'importe quoi qui te remettrais les idées en place — ou, en fait, au contraire, te les dérangerait suffisamment pour que tu n'ai plus à penser à tout ça. « I left because I fell in love with you... — ça y est, While, tu l'as dis, enfin — and I knew you would never feel that way about me. Coming back here just showed me I was right. »
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Mer 28 Mar 2018 - 19:58
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Burton. Qu'est-ce qui t'avait pris de l'adopter, celui-là, déjà ? Tout ça pour qu'il finisse par te le rendre de la sorte en ce moment crucial. Bon, si t'es honnête avec toi-même Gideon, tu penses pas un seul mot de méchant sur ton fidèle golden. À vrai dire, au même titre qu'un véritable ami, il s'était toujours montré là pour toi depuis que tu l'avais recueilli et s'était montré d'un soutien sans faille dans tes pires moments. Non, c'est juste que ta colère est mal dirigée. Toutes les excuses sont bonnes pour évacuer les sentiments contradictoires qui t'ont envahi à la vue de la brunette qui fait son retour. Surpris, soulagé, déçu, en colère. Autant de mots qui caractérisent ce que tu ressens en la voyant. Et au fond, là, c'est quoi ? Une once de bonheur de la revoir ? Le souvenir d'un moment heureux passé avec elle qui refait surface ? Le goût de baisers si lointains ? Tu es pourtant sourd à cette allégresse infime qui prend possession de ton coeur. La déception de ses actes est trop grande, le besoin d'explications trop puissant, même si tu nies le contraire. Surtout, tu ne te sens pas permis de ressentir une telle chose. Tu ne te l'autorises tout simplement pas. Tu ne peux pas. Tu ne peux plus. C'est peut-etre cette once de satisfaction au fait de la revoir qui fait agir ton chien de la sorte. Sans doute qu'il sent que t'as besoin de lui parler, au fond. Chose que t'aurais sûrement pas vraiment fait, s'il t'avait pas contraint à la faire entrer.
Ça aurait presque pû être mignon, s'il n'y avait pas un quatrième protagoniste dans l'équation. Le plus important de tous. Faolan, ton fils, qui dormait paisiblement quelques mètres plus loin. C'était déjà assez difficile de le faire s'endormir parfois, chaque paupière lourde était une victoire. Et si son sommeil avait signifié ne pas parler à Mina, tu l'aurais fait. Tu ferais n'importe quoi pour lui. Car c'était lui le plus important, maintenant. Plus toi ou ce que tu ressentais. C'était quelque chose que tu avais compris au moment même où tu l'avais vu. C'est pour cela que tu informes l'ancienne Summerbee de la vérité. Mon fils dort. Il faut faire attention. Et oui, j'ai un fils. Les explications arriveront bien assez vite.
Tu lances un regard en direction du poupon toujours endormi. Heureusement, les aboiements de Burton ne l'ont pas affecté. Celui-ci bat d'ailleurs joyeusement la queue tout en donnant des coups de langue amusés à Mina, qui le salue tant bien que mal, l'atmosphère n'étant pas réellement aux réjouissances. « I'm listening. » Le ton est toujours grincheux. Tu n'avais pas envie de lui donner une chance de s'expliquer, tu avais surtout voulu tourner la page et l'oublier, comme elle l'avait fait. En plus de ça, on a beau dire, mais tu es crevé. Entre ton boulot, s'occuper de Faolan - même si ce n'est pas à temps plein - et les pleines lunes, tu étais d'autant plus irritable qu'auparavant. La pauvre a mal choisi son timing. Disons que tu as très peu de patience à revendre, doublé à l'irritation de la voir débarquer comme une fleur. « What do you want to say, Mina ? »
Tu ne t'attendais clairement pas au discours qui allait suivre ta question, probablement ressassé des dizaines de fois dans l'esprit de la jeune femme. « I left because I was scared. I began to feel this way at the bal, when we met on the roof. I was scared because I realized I needed you, more than I ever needed anybody, more than I ever needed weed. I've never needed anything more than weed, see ? And I would have never left it by my own; but since this day, I've started being less high, more sober. And I couldn't deal with it, not when you weren't around. But you weren't gonna be around forever, right, Gid ? And that's what scared me, back then. I asked myself, all summer, what I should do about that, how could I handle that fear of losing you, and if you just left me, how could I handle that, how could I take back my life, how could I live after that. And it's way too cliché for a girl like me, way too complicate to deal with, but leaving before you was the only way I found. And I couldn't, Gid. July was gone, August was almost done as well, and I just couldn't deal with my emotions anymore. And I knew that it wasn't the right choice, I knew it would hurt you, and I couldn't deal with that... But it was even harder to just stay by your side, not knowing when you'll get tired of me, cause I knew you would, people always do. I left because I fell in love with you... and I knew you would never feel that way about me. Coming back here just showed me I was right. »
Tu la laisses débiter son flot de paroles, sans l'interrompre à un seul instant. Tu vois bien qu'elle avait besoin de déballer son sac. Faut dire qu'elle avait probablement ça sur le coeur depuis l'été dernier. Elle passe d'une façade lisse à un masque craquelé, qui se laisse submergé par les émotions. Tu ne restes pas indifférent à ses larmes, mais son discours ne fait tout simplement pas écho en toi. Et l'aveu de ses sentiments... Alors que tu avais avoué à Holly à peine quelques temps plus tôt que tu en avais eu pour la brune à l'époque. Mais que c'était fini aujourd'hui. L'univers se fichait donc éperdument de toi. Tu en avais la preuve sous les yeux.
« Let me just make things clear. You left me, Inverness, school, everyone... Because you were scared ? Because we had something good ? Because you loved me ? » Tu secoues la tête, l'incompréhension la plus totale dans tout ton être. Si vous aviez pu être sur la même longueur d'onde à une époque, ce n'était clairement pas le cas ce soir. C'était un ramassis de conneries pour toi, tout ça. Et si ton fils ne dormait pas juste à côté à l'heure actuelle, tu exploserais probablement. Tu n'élèves pas la voix, pourtant le ton sur lequel tu t'exprimes est sans équivoque. Tu es en rogne. « What the hell, While ? Are you fucking kidding me ? » Tu fais quelques pas dans la pièce pour tenter de te calmer, avant de te tourner de nouveau vers elle. « I seriously don't understand. Why ? What made you think I would ever leave you ? Or let you down ? » Tu te repasses les moments passés avec elle tout en parlant. Certes, vous vous détestiez cordialement au début de votre relation mais cela faisait des années. Les choses avaient évolué. « Did I ever do something that let you thought that ? » Tu cherches sans doute trop loin. Tu ne vois vraiment pas. « You left before I left you... That's bullshit ! » Tu n'as pas pu retenir le mot qui a claqué trop fort dans l'air. Tu pinces les lèvres, inspires une bonne fois, avant de reprendre plus sereinement. Il faut qu'elle sache, aussi. « That's bullshit, and you know why ? Cause I had feelings for you. Like, real ones. » Si t'as parfois du mal à trouver les mots, tout te vient naturellement cette fois. Sans doute parce que toi aussi, ça fait longtemps que tu attends de les prononcer. « I could have made things right with Holly back then. But I didn't. Cause you were there. I don't blame you, it was my decision. But I chose you, Mina. Get it ? I chose you ! And now everything's weird and complicated, all for what ? For being left behind cause you were scared ? »
Tu pauses un instant, t'as tellement de choses à lui dire que certaines vont probablement passer à la trappe. « You should have talked to me. Instead you left and now you're coming back with an excuse ? What do you expect me to say ? ... That's not love, While. That's bullshit. » Et c'est tout ce que t'avais à dire sur le sujet. Si t'avais espéré, à l'époque, que tes sentiments étaient réciproques, les entendre aujourd'hui, ça te semblait trop tard. Votre histoire, en fait, c'était trop tard. Vous aviez raté le coche. Pourtant, t'en as pas encore fini, surtout vu ce qu'elle t'a dit. Genre elle pensait que tu n'allais jamais l'aimer, tout ça parce qu'elle voit ton fils aujourd'hui ? Mais bordel. « Oh, and don't act like you know everything just by coming here a few minutes and seeing my son. You know nothing. You don't know what happened or what we've been through. Cause you weren't there. » Elle était pas là quand t'avais eu besoin d'elle. Elle était pas là. Elle avait pas le droit de dire ça.
Ça aurait presque pû être mignon, s'il n'y avait pas un quatrième protagoniste dans l'équation. Le plus important de tous. Faolan, ton fils, qui dormait paisiblement quelques mètres plus loin. C'était déjà assez difficile de le faire s'endormir parfois, chaque paupière lourde était une victoire. Et si son sommeil avait signifié ne pas parler à Mina, tu l'aurais fait. Tu ferais n'importe quoi pour lui. Car c'était lui le plus important, maintenant. Plus toi ou ce que tu ressentais. C'était quelque chose que tu avais compris au moment même où tu l'avais vu. C'est pour cela que tu informes l'ancienne Summerbee de la vérité. Mon fils dort. Il faut faire attention. Et oui, j'ai un fils. Les explications arriveront bien assez vite.
Tu lances un regard en direction du poupon toujours endormi. Heureusement, les aboiements de Burton ne l'ont pas affecté. Celui-ci bat d'ailleurs joyeusement la queue tout en donnant des coups de langue amusés à Mina, qui le salue tant bien que mal, l'atmosphère n'étant pas réellement aux réjouissances. « I'm listening. » Le ton est toujours grincheux. Tu n'avais pas envie de lui donner une chance de s'expliquer, tu avais surtout voulu tourner la page et l'oublier, comme elle l'avait fait. En plus de ça, on a beau dire, mais tu es crevé. Entre ton boulot, s'occuper de Faolan - même si ce n'est pas à temps plein - et les pleines lunes, tu étais d'autant plus irritable qu'auparavant. La pauvre a mal choisi son timing. Disons que tu as très peu de patience à revendre, doublé à l'irritation de la voir débarquer comme une fleur. « What do you want to say, Mina ? »
Tu ne t'attendais clairement pas au discours qui allait suivre ta question, probablement ressassé des dizaines de fois dans l'esprit de la jeune femme. « I left because I was scared. I began to feel this way at the bal, when we met on the roof. I was scared because I realized I needed you, more than I ever needed anybody, more than I ever needed weed. I've never needed anything more than weed, see ? And I would have never left it by my own; but since this day, I've started being less high, more sober. And I couldn't deal with it, not when you weren't around. But you weren't gonna be around forever, right, Gid ? And that's what scared me, back then. I asked myself, all summer, what I should do about that, how could I handle that fear of losing you, and if you just left me, how could I handle that, how could I take back my life, how could I live after that. And it's way too cliché for a girl like me, way too complicate to deal with, but leaving before you was the only way I found. And I couldn't, Gid. July was gone, August was almost done as well, and I just couldn't deal with my emotions anymore. And I knew that it wasn't the right choice, I knew it would hurt you, and I couldn't deal with that... But it was even harder to just stay by your side, not knowing when you'll get tired of me, cause I knew you would, people always do. I left because I fell in love with you... and I knew you would never feel that way about me. Coming back here just showed me I was right. »
Tu la laisses débiter son flot de paroles, sans l'interrompre à un seul instant. Tu vois bien qu'elle avait besoin de déballer son sac. Faut dire qu'elle avait probablement ça sur le coeur depuis l'été dernier. Elle passe d'une façade lisse à un masque craquelé, qui se laisse submergé par les émotions. Tu ne restes pas indifférent à ses larmes, mais son discours ne fait tout simplement pas écho en toi. Et l'aveu de ses sentiments... Alors que tu avais avoué à Holly à peine quelques temps plus tôt que tu en avais eu pour la brune à l'époque. Mais que c'était fini aujourd'hui. L'univers se fichait donc éperdument de toi. Tu en avais la preuve sous les yeux.
« Let me just make things clear. You left me, Inverness, school, everyone... Because you were scared ? Because we had something good ? Because you loved me ? » Tu secoues la tête, l'incompréhension la plus totale dans tout ton être. Si vous aviez pu être sur la même longueur d'onde à une époque, ce n'était clairement pas le cas ce soir. C'était un ramassis de conneries pour toi, tout ça. Et si ton fils ne dormait pas juste à côté à l'heure actuelle, tu exploserais probablement. Tu n'élèves pas la voix, pourtant le ton sur lequel tu t'exprimes est sans équivoque. Tu es en rogne. « What the hell, While ? Are you fucking kidding me ? » Tu fais quelques pas dans la pièce pour tenter de te calmer, avant de te tourner de nouveau vers elle. « I seriously don't understand. Why ? What made you think I would ever leave you ? Or let you down ? » Tu te repasses les moments passés avec elle tout en parlant. Certes, vous vous détestiez cordialement au début de votre relation mais cela faisait des années. Les choses avaient évolué. « Did I ever do something that let you thought that ? » Tu cherches sans doute trop loin. Tu ne vois vraiment pas. « You left before I left you... That's bullshit ! » Tu n'as pas pu retenir le mot qui a claqué trop fort dans l'air. Tu pinces les lèvres, inspires une bonne fois, avant de reprendre plus sereinement. Il faut qu'elle sache, aussi. « That's bullshit, and you know why ? Cause I had feelings for you. Like, real ones. » Si t'as parfois du mal à trouver les mots, tout te vient naturellement cette fois. Sans doute parce que toi aussi, ça fait longtemps que tu attends de les prononcer. « I could have made things right with Holly back then. But I didn't. Cause you were there. I don't blame you, it was my decision. But I chose you, Mina. Get it ? I chose you ! And now everything's weird and complicated, all for what ? For being left behind cause you were scared ? »
Tu pauses un instant, t'as tellement de choses à lui dire que certaines vont probablement passer à la trappe. « You should have talked to me. Instead you left and now you're coming back with an excuse ? What do you expect me to say ? ... That's not love, While. That's bullshit. » Et c'est tout ce que t'avais à dire sur le sujet. Si t'avais espéré, à l'époque, que tes sentiments étaient réciproques, les entendre aujourd'hui, ça te semblait trop tard. Votre histoire, en fait, c'était trop tard. Vous aviez raté le coche. Pourtant, t'en as pas encore fini, surtout vu ce qu'elle t'a dit. Genre elle pensait que tu n'allais jamais l'aimer, tout ça parce qu'elle voit ton fils aujourd'hui ? Mais bordel. « Oh, and don't act like you know everything just by coming here a few minutes and seeing my son. You know nothing. You don't know what happened or what we've been through. Cause you weren't there. » Elle était pas là quand t'avais eu besoin d'elle. Elle était pas là. Elle avait pas le droit de dire ça.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Lun 2 Avr 2018 - 1:56
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Gideon avait toujours eu un truc. Tu savais pas si c'était ses cheveux roux, la manière qu'avait ton nom d'rouler entre ses lèvres, ou sa férocité au Quidditch. Tu savais pas si c'était entendre sa voix à la radio, à la période où il y était, ou si c'était la réputation des outlaws dans l'école. Tu savais pas si c'était son rire éclatant, son sourire, ou l'étincelle que tu voyais dans ses yeux. C'était p'têt aussi la curiosité qu'il avait eu en Allemagne, ou la légèreté qu'il te faisait ressentir quand tu étais en sa présence, l'année dernière. C'était possible que ça soit la douceur du souvenir de ses lèvres contre les tiennes, sa main sur ta hanche, son souffle mentholé et sa peau chaude. Au fond, c'était peut-être un peu tout ça qui t'avait fait tomber la première fois. Qui te faisait tomber, maintenant, aussi, même si tu te sentais si loin de lui, même si t'avais l'impression que tu pourrais plus jamais l'avoir. Tu savais que t'avais fais une connerie en partant, en soit tu regrettais pas ces longs mois perdues au fin fond de l'Australie, tu regrettais pas d'avoir passé tout ce temps loin d'ici, seule avec Poppy, avoir apprit à connaître la Wright et comprendre qui elle était. Tu regrettais simplement de pas avoir emmené Gideon avec toi, parce que t'avais eu du mal sans lui, bien trop de mal. T'avais mis du temps, avant de l'avouer à Poppy. T'avais mis du temps à le réaliser, déjà. Les premiers jours étaient les pires. T'avais qu'une envie : retourner à Inverness, t'excuser, lui envoyer un hibou, un kangourou, n'importe quoi. Gideon te manquait, bien trop.
Puis t'avais finis par t'y habituer, même si c'était toujours dur. Tu pleurais plus le soir, même si tu restais longtemps éveillée à te demander ce qu'il faisait pendant ce temps-là. T'avais finis par noyer ça dans l'alcool, la weed, tout c'qui te passait par la main. Puis la voiture était tombé en panne, vos affaires avaient été volés, vous aviez perdu votre argent, t'avais dû travailler, et les soirées faisaient le reste. Pendant un temps, t'avais réussi à oublier. Oublier les baisers, les longues nuits à discuter, refaire le monde, rêver d'évasion, d'un endroit où vous seriez tranquille. T'avais oublié tous les plans que t'avais pu avoir, toutes les pensées que t'avais pu avoir, sur une potentielle vie avec lui. Parce que t'en avais eu envie. Et ça n'avait rien eu à voir avec Leopold, qui t'avait certes fait ressentir toutes sortes de sensation. Non, Gideon, c'était autre chose. Gideon te faisait te sentir bien, il t'avait cerné, il avait réussi à t'apprivoiser, éteindre le feu qui bouillonnait en toi. Il avait réussir à faire taire tes craintes, détruire le masque qui obstruait ta vie, et il avait même réussit à faire passer la douleur du décès de Kieran, pendant un temps. Il avait réussit à tout faire, sans même s'en rendre compte. Et peut-être que c'était pour ça que t'étais aussi. Parce que Gideon était mieux qu'un anti-dépresseur, mieux que n'importe quelle stupide thérapie, mieux que n'importe quoi. Et tu l'aimais. Bien plus que tu n'l'imaginais, ou ne voulait l'avouer.
Mais là, là, Mina, tu regrettais surtout d'être revenue. T'avais déblatérée tes sentiments sans même penser à ce qui pourrait se passer, sans même penser au fait qu'il en avait probablement rien à faire. T'avais juste vidé ton sac, parce que t'en avais eu besoin, parce que tu retenais ces mots depuis trop longtemps. Et, dans un sens, ça te soulageait. Il fallait qu'il le sache. Il fallait qu'il sache que tu l'aimais, que tu l'aimes, toujours, et qu'le voir, là, ça a l'effet d'une bombe. Même si ça, tu l'as pas vraiment dit. Mais ça se devine dans tes yeux, ça se lit sur ton visage, et t'es presque persuadée qu'il peut entendre ton cœur qui menace d'exploser dans ta poitrine. Un bref silence plane suite à ton petit monologue, et tu t'attend à ce qu'il t'envoie bouler, ce qui ne tarde pas. Ses mots sont durs, et au fond, tu sais qu'il a raison. Tu sais que c'est ce que tu mérites, tu sais qu'il a raison, oui, et encore, tu le trouves assez gentil avec toi. T'es presque persuadée que si ça avait été l'inverse, tu lui aurais fermé la porte au nez, et tu serais retournée pleurer dans ta couette. Sept mois, Mina. Qu'est-ce que t'avais en tête, en revenant comme ça ? T'as quand même un bug, quand il t'avoue avoir ressenti des sentiments pour toi. Un moment de flottement, où tes yeux se perdent ailleurs, toujours bordés de larmes. Oui, définitivement, Mina, tu n'aurais pas dû faire ça.
« I'm not asking you to understand, Gid. » Ta voix semble si lointaine. Si tu as eu le cœur brisé en partant, quand bien même c'était ta décision, il est inutile de préciser qu'il l'est encore plus maintenant. « As I already said, I know it wasn't the right choice. But that's what I needed, back then. » Tu souffles un peu, t'as envie d'un pet, mais t'as arrêté de fumer, Marie est loin derrière toi. Alors t'as envie d'une bière, une bière moldue, bien fraîche, qui te ressourcerait un bon coup. « Of all people, I think you're the one that know me best. And, for real, I'm not even trying to act like a victim or something. But of all people, I think that you know how hard it is for me to deal with people. With feelings, mostly. I'm not here to ask for forgiveness, 'cause I don't think I deserve it. I just wanted to talk to you, to tell you why, even tho you don't accept it or... I don't know, believe it ? » T'as un peu honte, faut l'dire. Alors, ouais, tes pupilles se dirigent droit vers le sol, alors qu'tu réfléchis à c'que tu pourrais dire de plus. Pour lui faire comprendre là où tu veux en venir. T'as jamais vraiment été douée avec les mots, mais là, c'est clairement pire que tout. Tu repenses au fait qu'il est père, maintenant. T'imagines qu'il doit être à nouveau avec Holly, même si tu ne cherches pas vraiment plus loin. Certains de ses mots tournent en boucle dans ta tête — il t'avait choisi, Mina. Il te voulait, toi, mais t'as fuis. Comme t'as envie d'le faire, maintenant. Mais tu bouges pas, non. « Congratulations, for your son. I'm happy for you. »
Est-ce que tu le penses ? Oui, étrangement. Tu devrais être attristée, jalouse, probablement. Parce que tu n'aurais jamais pu lui offrir un enfant, toi. Alors tu abandonnes. Même si au fond, tu sais que tes sentiments ne s'effaceront pas comme ça — tu l'aimes probablement bien trop pour ça — tu te dis qu'il n'a pas besoin que tu viennes lui gâcher la vie. Et si tu voudrais voir son garçon, si tu voudrais voir à quoi il pourrait bien ressembler, tu ne demandes rien. Ton visage se fend simplement d'un petit sourire, un sourire triste, nostalgique, fatigué, alors que ton regard se relève sur lui. T'abandonnes, Mina, tu baisses les armes. Parce qu'au fond, c'que tu veux, c'est simplement son bonheur. C'que tu veux, c'est qu'il soit heureux — alors, si pour ça, tu dois quitter sa vie, pas de soucis. Tu le feras. Autant de fois qu'il le faut. Tu le laissera à Holly, peu importe si toi, t'en souffres. Tu n'as pas envie de te battre, pas envie de le forcer, tu veux juste qu'il soit heureux, et tant pis si ça n'est pas avec toi. « And I'm sorry. I won't bother you again, I promise. », qu'tu souffles finalement, en grattant une dernière fois le crâne de Burton, avant de te redresser pour rejoindre la sortie. T'hésites un léger moment à embrasser le joue de Gideon, mais tu te dis que c'est une mauvaise idée, alors tu te résignes finalement à retourner sur tes pas pour rejoindre l'extérieur, quand tu es coupée sur ta route par des pleurs, que tu comprend comme étant ceux de l'enfant de Gideon. Tu devrais juste partir, Mina, mais tu te bloques un instant, la main sur la poignée, en te tournant vers le rouquin qui, tu le sais, ne fait déjà plus attention à toi.
Puis t'avais finis par t'y habituer, même si c'était toujours dur. Tu pleurais plus le soir, même si tu restais longtemps éveillée à te demander ce qu'il faisait pendant ce temps-là. T'avais finis par noyer ça dans l'alcool, la weed, tout c'qui te passait par la main. Puis la voiture était tombé en panne, vos affaires avaient été volés, vous aviez perdu votre argent, t'avais dû travailler, et les soirées faisaient le reste. Pendant un temps, t'avais réussi à oublier. Oublier les baisers, les longues nuits à discuter, refaire le monde, rêver d'évasion, d'un endroit où vous seriez tranquille. T'avais oublié tous les plans que t'avais pu avoir, toutes les pensées que t'avais pu avoir, sur une potentielle vie avec lui. Parce que t'en avais eu envie. Et ça n'avait rien eu à voir avec Leopold, qui t'avait certes fait ressentir toutes sortes de sensation. Non, Gideon, c'était autre chose. Gideon te faisait te sentir bien, il t'avait cerné, il avait réussi à t'apprivoiser, éteindre le feu qui bouillonnait en toi. Il avait réussir à faire taire tes craintes, détruire le masque qui obstruait ta vie, et il avait même réussit à faire passer la douleur du décès de Kieran, pendant un temps. Il avait réussit à tout faire, sans même s'en rendre compte. Et peut-être que c'était pour ça que t'étais aussi. Parce que Gideon était mieux qu'un anti-dépresseur, mieux que n'importe quelle stupide thérapie, mieux que n'importe quoi. Et tu l'aimais. Bien plus que tu n'l'imaginais, ou ne voulait l'avouer.
Mais là, là, Mina, tu regrettais surtout d'être revenue. T'avais déblatérée tes sentiments sans même penser à ce qui pourrait se passer, sans même penser au fait qu'il en avait probablement rien à faire. T'avais juste vidé ton sac, parce que t'en avais eu besoin, parce que tu retenais ces mots depuis trop longtemps. Et, dans un sens, ça te soulageait. Il fallait qu'il le sache. Il fallait qu'il sache que tu l'aimais, que tu l'aimes, toujours, et qu'le voir, là, ça a l'effet d'une bombe. Même si ça, tu l'as pas vraiment dit. Mais ça se devine dans tes yeux, ça se lit sur ton visage, et t'es presque persuadée qu'il peut entendre ton cœur qui menace d'exploser dans ta poitrine. Un bref silence plane suite à ton petit monologue, et tu t'attend à ce qu'il t'envoie bouler, ce qui ne tarde pas. Ses mots sont durs, et au fond, tu sais qu'il a raison. Tu sais que c'est ce que tu mérites, tu sais qu'il a raison, oui, et encore, tu le trouves assez gentil avec toi. T'es presque persuadée que si ça avait été l'inverse, tu lui aurais fermé la porte au nez, et tu serais retournée pleurer dans ta couette. Sept mois, Mina. Qu'est-ce que t'avais en tête, en revenant comme ça ? T'as quand même un bug, quand il t'avoue avoir ressenti des sentiments pour toi. Un moment de flottement, où tes yeux se perdent ailleurs, toujours bordés de larmes. Oui, définitivement, Mina, tu n'aurais pas dû faire ça.
« I'm not asking you to understand, Gid. » Ta voix semble si lointaine. Si tu as eu le cœur brisé en partant, quand bien même c'était ta décision, il est inutile de préciser qu'il l'est encore plus maintenant. « As I already said, I know it wasn't the right choice. But that's what I needed, back then. » Tu souffles un peu, t'as envie d'un pet, mais t'as arrêté de fumer, Marie est loin derrière toi. Alors t'as envie d'une bière, une bière moldue, bien fraîche, qui te ressourcerait un bon coup. « Of all people, I think you're the one that know me best. And, for real, I'm not even trying to act like a victim or something. But of all people, I think that you know how hard it is for me to deal with people. With feelings, mostly. I'm not here to ask for forgiveness, 'cause I don't think I deserve it. I just wanted to talk to you, to tell you why, even tho you don't accept it or... I don't know, believe it ? » T'as un peu honte, faut l'dire. Alors, ouais, tes pupilles se dirigent droit vers le sol, alors qu'tu réfléchis à c'que tu pourrais dire de plus. Pour lui faire comprendre là où tu veux en venir. T'as jamais vraiment été douée avec les mots, mais là, c'est clairement pire que tout. Tu repenses au fait qu'il est père, maintenant. T'imagines qu'il doit être à nouveau avec Holly, même si tu ne cherches pas vraiment plus loin. Certains de ses mots tournent en boucle dans ta tête — il t'avait choisi, Mina. Il te voulait, toi, mais t'as fuis. Comme t'as envie d'le faire, maintenant. Mais tu bouges pas, non. « Congratulations, for your son. I'm happy for you. »
Est-ce que tu le penses ? Oui, étrangement. Tu devrais être attristée, jalouse, probablement. Parce que tu n'aurais jamais pu lui offrir un enfant, toi. Alors tu abandonnes. Même si au fond, tu sais que tes sentiments ne s'effaceront pas comme ça — tu l'aimes probablement bien trop pour ça — tu te dis qu'il n'a pas besoin que tu viennes lui gâcher la vie. Et si tu voudrais voir son garçon, si tu voudrais voir à quoi il pourrait bien ressembler, tu ne demandes rien. Ton visage se fend simplement d'un petit sourire, un sourire triste, nostalgique, fatigué, alors que ton regard se relève sur lui. T'abandonnes, Mina, tu baisses les armes. Parce qu'au fond, c'que tu veux, c'est simplement son bonheur. C'que tu veux, c'est qu'il soit heureux — alors, si pour ça, tu dois quitter sa vie, pas de soucis. Tu le feras. Autant de fois qu'il le faut. Tu le laissera à Holly, peu importe si toi, t'en souffres. Tu n'as pas envie de te battre, pas envie de le forcer, tu veux juste qu'il soit heureux, et tant pis si ça n'est pas avec toi. « And I'm sorry. I won't bother you again, I promise. », qu'tu souffles finalement, en grattant une dernière fois le crâne de Burton, avant de te redresser pour rejoindre la sortie. T'hésites un léger moment à embrasser le joue de Gideon, mais tu te dis que c'est une mauvaise idée, alors tu te résignes finalement à retourner sur tes pas pour rejoindre l'extérieur, quand tu es coupée sur ta route par des pleurs, que tu comprend comme étant ceux de l'enfant de Gideon. Tu devrais juste partir, Mina, mais tu te bloques un instant, la main sur la poignée, en te tournant vers le rouquin qui, tu le sais, ne fait déjà plus attention à toi.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Lun 2 Avr 2018 - 18:56
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Tu as le cœur en miettes. Tu pensais pas que la revoir pourrait réveiller en toi tous ces sentiments enfouis, tous ces sentiments auxquels t'avais simplement pas pensé pendant tous ces mois, ceux que tu avais étouffé, enfoui très loin, parce que tu pensais que t'aurais plus jamais à les affronter. Parce que tu pensais que tu la reverrais plus jamais, Mina. Parce que tu savais pas ce qu'elle faisait, où elle était, ce qu'elle devenait, mais que t'étais sûr qu'elle reviendrait pas à Hungcalf ; après tout, pourquoi elle l'aurait quitté, si c'était pour rappliquer par la suite ? Et tous les événements qui avaient suivi son départ, ceux-là même qui t'avaient empêché de réellement t'épancher sur la perte de la brune, ceux qui étaient plus importants qu'une peine de cœur, ceux qui allaient changer ta vie à jamais. Alors la revoir, ça te fout un coup, tu pensais pas que tu gardais en toi tant de rancœur, mais aussi tant de mélancolie. Tu t'étais simplement empêché de regretter son départ, peut-être parce que t'étais pas habitué à l'abandon, Gideon, peut-être parce que c'était la première fois que quelqu'un te faisait faux bond. T'étais pas habitué à ça, pas du tout, même. Tes proches t'avaient toujours soutenus, en toute occasion. Quand tu t'étais fait mordre, quand tu t'étais blessé au quidditch, et cette fois encore, maintenant que tu étais père et que tu l'avais caché à ta famille, aux prémices de son existence. Et ils étaient là, toujours, pour toi, ils te pardonnaient tout. Tu les avais déçu, probablement, comme Mina l'avait fait avec toi, mais contrairement aux tiens, tu n'arrivais pas à pardonner, pas aussi facilement, et surtout pas dans ces circonstances. Comme tu lui as dit, tu ne comprends juste pas, tu ne comprends pas comment elle a pu partir avec une excuse aussi bidon. En pensant que tu ne pourrais jamais l'aimer comme elle t'aimait, en pensant que t'aurais pu l'abandonner, comme ça, sur un coup de tête. Elle avait donc si peu confiance en toi ? En y réfléchissant, tu connais Mina, tu sais très bien qu'en fait, c'est en elle qu'elle n'a pas confiance, au point de détériorer ses relations à ce point. Pourtant, t'aurais cru qu'avec toi, c'était différent. T'aurais pensé qu'elle en parlerait avec toi, avant toute chose, avant de fuir de la sorte. Ce qui n'avait pas été le cas. Votre histoire en valait pourtant bien la peine, non ? Non, visiblement, ce n'était pas le cas, malgré ce qu'elle te dit, malgré qu'elle t'avoue ses sentiments. Et si elle était resté ? Tout aurait été différent. Tu n'aurais pas été à la rencontre d'Holly, tu penserais sans doute à l'heure actuelle que son enfant est celui de Léandre et pas le tien, tu ne serais peut-être pas en train d'essayer de recoller les morceaux avec elle. Peut-être que tout ça, c'était le destin. C'était la vie qui te repoussait dans les bras de la blonde. Alors pourquoi ? Pourquoi te renvoyer Mina maintenant, au moment où tu t'y attendais le moins ? Tu comprends pas.
C'est pourquoi tu lui balances toutes ces vacheries à la gueule, toutes ces vacheries qui, au final, ne sont que la vérité. Ta vérité. T'es pas un exemple en ce qui concerne la confiance ou le soutien infaillible, preuve en était, alors, t'es peut-être pas le plus légitime pour lui balancer tout ça. N'empêche que tu peux pas t'arrêter, lui dire que tout ça, c'est de la merde. Tu lui dis que son amour, c'est de la merde. Tu sais pas si tu le penses vraiment. C'est la colère qui parle. Il vaut mieux que tu l'arrêtes avant de dire des choses que tu pourrais vraiment regretter. Une colère que tu ne pensais vivre en toi. Si ça te fait autant de mal, c'est sans doute parce que c'est pas du passé. Que t'as pas vraiment tourné la page. Car t'y as plus jamais consacré du temps, à cette page, depuis son départ.
Tu restes pourtant tellement indifférent à sa douleur, aux larmes qui coulent sur ton visage. T'es égoïste, Gideon, égoïste avec elle, tu te dis que c'est le juste retour de flamme, parce que elle, elle y a pensé aux conséquence, en partant ? Non, tu penses pas. Au fond, Mina et toi, vous êtes pareils. Vous prenez beaucoup de décisions qui se basent sur les mêmes faits. Toi aussi, tu t'étais éloigné, toi aussi, t'avais pris des décisions aux conséquences démesurées. Mais t'avais toujours pensé aux autres avant toi, c'était pour eux que tu le faisais, alors qu'elle, elle avait pensé qu'à sa gueule. Ça te dépassait. Et comme pour répondre à ce que tu penses, Mina reprend la parole. « I'm not asking you to understand, Gid. » « Right, cause I don't. » « As I already said, I know it wasn't the right choice. But that's what I needed, back then. » Tu secoues la tête, tu ne la regardes même plus, t'as même plus envie d'affronter son regard et de montrer l'incompréhension dans le tien. Parce que tu sais très bien comment elle fonctionne et qu'effectivement, tu t'étais attendu à un coup du genre. T'avais été assez naïf pour croire que non et tu t'en voulais à toi aussi. Parce que t'avais gâché des choses avec Holly, pour elle. T'es vraiment con. « Of all people, I think you're the one that know me best. And, for real, I'm not even trying to act like a victim or something. But of all people, I think that you know how hard it is for me to deal with people. With feelings, mostly. I'm not here to ask for forgiveness, 'cause I don't think I deserve it. I just wanted to talk to you, to tell you why, even tho you don't accept it or... I don't know, believe it ? » Finalement, tu relèves les yeux vers elle. Peut-être parce que finalement, tu peux te rattacher à quelque chose qu'elle te dit. « You know what's the worst ? I do. I do believe you. Cause you're right, I know you. I don't know if I'm the one who knows you best, but still. I know how hard it is for you to cope with your feelings or your relationships. I guess I just thought it would be different, for us. » Le ton s'est radoucit, bien qu'on sent toujours une pointe d'énervement dans ta voix. Parce que tu prends sur toi, clairement. Tu prends sur toi parce que tu sais que c'est dur pour elle. Tout autant que ça l'est pour toi, probablement. « But you're also right : I can't accept your reason. I just can't. Not after all this time, after everything that has happened. It's just... It's too late. » C'est trop tard. N'est-ce pas ?
Et là, malgré tout, malgré tout ce qu'il vient de se passer, tout ce que tu viens de lui dire, l'air alarmé qui peint toujours son visage, les sentiments brisés, la tension, elle te sort un truc auquel tu t'attendais pas. « Congratulations, for your son. I'm happy for you. » Quelque chose que personne ne t'a dit, jusque ici. Sans doute parce que tes proches savaient très bien que cette grossesse n'était pas voulue, que c'était un accident, que tu avais fui, au début, cet enfant, pour ne pas lui faire du mal. En tout cas, tout un tas de raison qui faisait que personne ne t'avait félicité. Et tu les comprenais, bien évidemment. Mais ça faisait tellement de bien à entendre. C'était quelque chose qui t'avait manqué, tu y pensais il y a encore peu, avec tes collègues qui n'étaient pas au courant, un événement que tu ne pouvais pas partager au grand jour. Que ça vienne d'elle, en plus de tout, ça signifiait énormément, même si tu ne voulais pas le reconnaître. « And I'm sorry. I won't bother you again, I promise. » Tu fais un pas vers elle alors qu'elle se dirige vers la sortie. Pourquoi ? Peut-être pour lui dire merci, que ça signifie beaucoup pour toi, ou autre chose, t'en sais rien, t'es de toute façon coupé dans ton élan par des pleurs qui proviennent de derrière toi. Mina se retourne, t'as à peine le temps d'échanger un regard avec elle que tu lui tournes déjà le dos, pour venir voir au berceau ce qui a bien pu déclencher les pleurs de Faolan. Après tout, la tension est assez palpable dans l'air, c'est sûrement un truc que ressente les enfants. Tu sens tout de suite que quelque chose ne va pas, cependant. Sans doute tes sens qui sont un peu plus développés que ceux de la moyenne, n'empêche que tu sens qu'il ne va pas bien. Tu le sors de son lit avec délicatesse, alors qu'il crie à travers ses larmes et qu'une chaleur anormale émane de tout son petit corps. « What is it ? What is it, baby ? Don't cry, I'm right here, it's okay. » La façon dont tu t'adresses à Faolan n'a rien à voir avec celle que tu as utilisé en parlant à Mina. Le changement est radical, tandis que tu le berces en tentant de le calmer. Pourtant, tu sais que ça ne va pas, et ta voix tremble malgré toi, la boule au ventre. Tu relèves les yeux vers Mina, te raccrochant à la seule personne qui est là, avec toi. « Something's wrong. I think he has fever or something. I... » Tu baisses les yeux vers Faolan, tu sais pas comment l'expliquer mais tu ne sais que ça ne va pas, sauf que voilà. Tu ne sais pas quoi faire, Holly n'est pas là. Tu te sens démuni. « I... I don't know what to do. » Burton semble avoir senti ton désespoir puisqu'il vient jusqu'à tes jambes et commence à tourner en rond, l'air tout aussi préoccupé. Tous les signes t'indiquent qu'il faut que tu fasses quelque chose, mais quoi ? « Listen, I... I think I have to go to the hospital. They'll know what to do. » Tu reposes Faolan le temps d'aller enfiler ta veste, puis reviens vers lui, l'enroules dans une petite couverture avant de chercher le sac que te donne toujours Holly avec toutes ses affaires, et tu le vois pendu au flan de Mina, qui l'a saisit sans attendre. « I'll come with you. » Tu hoches la tête. Il n'est plus question de votre histoire, de vos désaccords, de qui a tort ou raison. Il y a bien plus important, en ce moment, et tu ne cherches pas à la dissuader de cette idée. Tu as besoin d'aide. Tu as besoin d'elle. « Okay. »
Comme par hasard, les urgences de Ste Mangouste sont blindées ce soir. Tu attends de passer chez la sorcière d'accueil, encore une personne devant vous dans la file et Faolan qui crache toujours ses poumons à pleurer dans tes bras. Malgré tes tentatives de le calmer, tu es après tout bien stressé toi-même et commences à ne plus faire preuve de patience dans cette file qui n'avance pas. « Merlin. You have the time to die before being taken care of here. » Suffit que tu dises ça pour que les personnes devant toi aient terminé et tu t'avances pour expliquer la situation à l'infirmière. Tu expliques que ton fils ne va pas bien, qu'il a de la fièvre, qu'il faut qu'on s'occupe de lui. La sorcière prend note de tout ce que tu lui dis, avant de demander comment il s'appelle. « Faolan... De Launay. » Elle te demande tes papiers, qui tu es pour l'enfant, et tu lui balances ce qu'elle demande en perdant finalement ta patience en voyant qu'elle remarque qu'il ne porte pas ton nom. « I'm his father, okay ? Just do something ! » Autant d'incompétence, ça te donne juste envie d'exploser.
C'est pourquoi tu lui balances toutes ces vacheries à la gueule, toutes ces vacheries qui, au final, ne sont que la vérité. Ta vérité. T'es pas un exemple en ce qui concerne la confiance ou le soutien infaillible, preuve en était, alors, t'es peut-être pas le plus légitime pour lui balancer tout ça. N'empêche que tu peux pas t'arrêter, lui dire que tout ça, c'est de la merde. Tu lui dis que son amour, c'est de la merde. Tu sais pas si tu le penses vraiment. C'est la colère qui parle. Il vaut mieux que tu l'arrêtes avant de dire des choses que tu pourrais vraiment regretter. Une colère que tu ne pensais vivre en toi. Si ça te fait autant de mal, c'est sans doute parce que c'est pas du passé. Que t'as pas vraiment tourné la page. Car t'y as plus jamais consacré du temps, à cette page, depuis son départ.
Tu restes pourtant tellement indifférent à sa douleur, aux larmes qui coulent sur ton visage. T'es égoïste, Gideon, égoïste avec elle, tu te dis que c'est le juste retour de flamme, parce que elle, elle y a pensé aux conséquence, en partant ? Non, tu penses pas. Au fond, Mina et toi, vous êtes pareils. Vous prenez beaucoup de décisions qui se basent sur les mêmes faits. Toi aussi, tu t'étais éloigné, toi aussi, t'avais pris des décisions aux conséquences démesurées. Mais t'avais toujours pensé aux autres avant toi, c'était pour eux que tu le faisais, alors qu'elle, elle avait pensé qu'à sa gueule. Ça te dépassait. Et comme pour répondre à ce que tu penses, Mina reprend la parole. « I'm not asking you to understand, Gid. » « Right, cause I don't. » « As I already said, I know it wasn't the right choice. But that's what I needed, back then. » Tu secoues la tête, tu ne la regardes même plus, t'as même plus envie d'affronter son regard et de montrer l'incompréhension dans le tien. Parce que tu sais très bien comment elle fonctionne et qu'effectivement, tu t'étais attendu à un coup du genre. T'avais été assez naïf pour croire que non et tu t'en voulais à toi aussi. Parce que t'avais gâché des choses avec Holly, pour elle. T'es vraiment con. « Of all people, I think you're the one that know me best. And, for real, I'm not even trying to act like a victim or something. But of all people, I think that you know how hard it is for me to deal with people. With feelings, mostly. I'm not here to ask for forgiveness, 'cause I don't think I deserve it. I just wanted to talk to you, to tell you why, even tho you don't accept it or... I don't know, believe it ? » Finalement, tu relèves les yeux vers elle. Peut-être parce que finalement, tu peux te rattacher à quelque chose qu'elle te dit. « You know what's the worst ? I do. I do believe you. Cause you're right, I know you. I don't know if I'm the one who knows you best, but still. I know how hard it is for you to cope with your feelings or your relationships. I guess I just thought it would be different, for us. » Le ton s'est radoucit, bien qu'on sent toujours une pointe d'énervement dans ta voix. Parce que tu prends sur toi, clairement. Tu prends sur toi parce que tu sais que c'est dur pour elle. Tout autant que ça l'est pour toi, probablement. « But you're also right : I can't accept your reason. I just can't. Not after all this time, after everything that has happened. It's just... It's too late. » C'est trop tard. N'est-ce pas ?
Et là, malgré tout, malgré tout ce qu'il vient de se passer, tout ce que tu viens de lui dire, l'air alarmé qui peint toujours son visage, les sentiments brisés, la tension, elle te sort un truc auquel tu t'attendais pas. « Congratulations, for your son. I'm happy for you. » Quelque chose que personne ne t'a dit, jusque ici. Sans doute parce que tes proches savaient très bien que cette grossesse n'était pas voulue, que c'était un accident, que tu avais fui, au début, cet enfant, pour ne pas lui faire du mal. En tout cas, tout un tas de raison qui faisait que personne ne t'avait félicité. Et tu les comprenais, bien évidemment. Mais ça faisait tellement de bien à entendre. C'était quelque chose qui t'avait manqué, tu y pensais il y a encore peu, avec tes collègues qui n'étaient pas au courant, un événement que tu ne pouvais pas partager au grand jour. Que ça vienne d'elle, en plus de tout, ça signifiait énormément, même si tu ne voulais pas le reconnaître. « And I'm sorry. I won't bother you again, I promise. » Tu fais un pas vers elle alors qu'elle se dirige vers la sortie. Pourquoi ? Peut-être pour lui dire merci, que ça signifie beaucoup pour toi, ou autre chose, t'en sais rien, t'es de toute façon coupé dans ton élan par des pleurs qui proviennent de derrière toi. Mina se retourne, t'as à peine le temps d'échanger un regard avec elle que tu lui tournes déjà le dos, pour venir voir au berceau ce qui a bien pu déclencher les pleurs de Faolan. Après tout, la tension est assez palpable dans l'air, c'est sûrement un truc que ressente les enfants. Tu sens tout de suite que quelque chose ne va pas, cependant. Sans doute tes sens qui sont un peu plus développés que ceux de la moyenne, n'empêche que tu sens qu'il ne va pas bien. Tu le sors de son lit avec délicatesse, alors qu'il crie à travers ses larmes et qu'une chaleur anormale émane de tout son petit corps. « What is it ? What is it, baby ? Don't cry, I'm right here, it's okay. » La façon dont tu t'adresses à Faolan n'a rien à voir avec celle que tu as utilisé en parlant à Mina. Le changement est radical, tandis que tu le berces en tentant de le calmer. Pourtant, tu sais que ça ne va pas, et ta voix tremble malgré toi, la boule au ventre. Tu relèves les yeux vers Mina, te raccrochant à la seule personne qui est là, avec toi. « Something's wrong. I think he has fever or something. I... » Tu baisses les yeux vers Faolan, tu sais pas comment l'expliquer mais tu ne sais que ça ne va pas, sauf que voilà. Tu ne sais pas quoi faire, Holly n'est pas là. Tu te sens démuni. « I... I don't know what to do. » Burton semble avoir senti ton désespoir puisqu'il vient jusqu'à tes jambes et commence à tourner en rond, l'air tout aussi préoccupé. Tous les signes t'indiquent qu'il faut que tu fasses quelque chose, mais quoi ? « Listen, I... I think I have to go to the hospital. They'll know what to do. » Tu reposes Faolan le temps d'aller enfiler ta veste, puis reviens vers lui, l'enroules dans une petite couverture avant de chercher le sac que te donne toujours Holly avec toutes ses affaires, et tu le vois pendu au flan de Mina, qui l'a saisit sans attendre. « I'll come with you. » Tu hoches la tête. Il n'est plus question de votre histoire, de vos désaccords, de qui a tort ou raison. Il y a bien plus important, en ce moment, et tu ne cherches pas à la dissuader de cette idée. Tu as besoin d'aide. Tu as besoin d'elle. « Okay. »
______
Comme par hasard, les urgences de Ste Mangouste sont blindées ce soir. Tu attends de passer chez la sorcière d'accueil, encore une personne devant vous dans la file et Faolan qui crache toujours ses poumons à pleurer dans tes bras. Malgré tes tentatives de le calmer, tu es après tout bien stressé toi-même et commences à ne plus faire preuve de patience dans cette file qui n'avance pas. « Merlin. You have the time to die before being taken care of here. » Suffit que tu dises ça pour que les personnes devant toi aient terminé et tu t'avances pour expliquer la situation à l'infirmière. Tu expliques que ton fils ne va pas bien, qu'il a de la fièvre, qu'il faut qu'on s'occupe de lui. La sorcière prend note de tout ce que tu lui dis, avant de demander comment il s'appelle. « Faolan... De Launay. » Elle te demande tes papiers, qui tu es pour l'enfant, et tu lui balances ce qu'elle demande en perdant finalement ta patience en voyant qu'elle remarque qu'il ne porte pas ton nom. « I'm his father, okay ? Just do something ! » Autant d'incompétence, ça te donne juste envie d'exploser.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Lun 2 Avr 2018 - 23:23
the night we met
gidelmina
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
En soit, t'aurais déjà dû quitter la pièce. Mais quelque chose te retiens, tu te sens comme obligé de rester, t'as besoin d'être sûre que tout va bien avant de franchir la pièce. Tu te sentirai bien trop mal d'être partie, si jamais Gideon a besoin de toi, si jamais son enfant a un problème. Surtout que t'as aucune idée de comment ça se passe vraiment, toi, tu sais pas ce que c'est, que d'avoir un enfant à charge. Est-ce qu'il y a des signes que tu vois, quand t'es parent ? Un guide, peut-être, quelque chose qui se transmet à la naissance d'un enfant ? Comme cette série de bouquin moldu, "apprendre à être un parent pour les nuls" ? Oui, peut-être que c'est ça ; mais Gideon va t'éclairer rapidement, t'en es certaine, alors tu ne bouges pas pendant qu'il rejoint son fils. Si tu te sens un peu gênée de l'observer comme ça, tu ne peux pas t'en empêcher pour autant. C'est probablement un peu malsain, mais tu l'observes, là, le bébé dans les bras, l'instinct paternel qui prend le dessus sur tout ce qui a pu se passer avant, et tu te dis que l'enfant, dont tu ne connais toujours pas le nom, a de la chance d'avoir Gideon comme père. Parce que tu es certaine qu'il fera un père merveilleux, et qu'il prendra soin parfaitement du petit garçon ; tu en es certaine concernant Holly, également. Et finalement, ça ne fait que te conforter dans ton choix d'abandonner. Parce que tu n'aurais jamais pu lui offrir tout ça, toi. T'es stérile, et tu pourras jamais offrir de famille à qui que ce soit ; ce qui est un juste retour du karma, à tes yeux. Gideon sera bien mieux avec la mère de son fils qu'avec une pauvre fille comme toi, While, c'est certain. Parce que t'es minable, Mina, et si la vie semble s'acharner contre toi, au point où tu ne réussisses pas à garder une relation stable, c'est peut-être qu'il faut que t'arrêtes, non ?
Mais là n'est pas la question. Parce que le rouquin semble paniquer, à mesure qu'il parle à son enfant. Et toi, tu restes assez calme. Non pas que ça ne t'inquiète pas — t'es totalement en train d'freak out, au fond — mais tu sais que Gideon va avoir besoin de quelqu'un, et t'es là, et certes ça devrait être Holly, et pas toi, et certes tu te sens coupable, parce que t'as l'impression de profiter d'sa faiblesse. Pour autant, tu t'met immédiatement à la recherche de quelques choses qui pourrait lui être utile, alors qu'il se met à parler, à te parler, cette fois. Aller à l'hôpital, ça te semble l'idée la plus judicieuse — parce que toi, t'as aucune idée de ce qu'il peut se passer, et apparemment lui non plus. Rapidement, tu trouves un sac, que tu comprend comme étant celui des affaires du petit, et tu te dépêches d'le passer sur ton épaule, redressant ton regard vers l'ancien Wright au moment où lui-même te regarde. « I'll come with you. » Et ça n'est même pas une question, ça n'est pas une suggestion. Tu viendras, Mina, parce qu'il est hors de question que tu l'abandonnes comme ça. Il est hors de question que tu le laisses paniquer sans quelqu'un sur qui pouvoir se reposer.
L'odeur d'hôpital qui règne à Ste Mangouste ne fait que te rappeler de mauvais souvenirs. Tu te revois aisément, quelques mois en arrière, une perfusion dans le bras, alors que peu après on allait t'annoncer ta stérilité. Mais, pire encore, tu te revois surtout après l'overdose qui a failli avoir raison de toi. Tu ne sais même pas comment tu y as survécu, bien que Poppy t'ai raconté avoir réussi à t'aider, tu es simplement heureuse de t'en être sorti. Mais, ouais, définitivement, être ici te rappelle ton réveil, et l'infirmière qui s'affairait autour de toi, et la tête de Poppy quand elle a vu que tu t'étais finalement réveillée. Tu t'rappelles d'la brûlure d'ton estomac, et d'ta trachée, alors que t'avais essayé d'respirer. Et tu t'rappelais aussi d'la décision la plus importante d'ta vie, quand t'avais soufflé à ton amie un simple "never again", promesse que tu as étonnamment su tenir depuis. Tu te dis que si tout avait été différent, t'aurais probablement glissé un mot là dessus à Gideon, parce que c'est quelque chose dont vous n'avez certes jamais vraiment parlé, mais tu es persuadée qu'il serait, somehow, fier de toi. Ça n'est simplement pas le bon moment, pour ça, hein ? Et le moment ne viendra probablement jamais, au final. « Merlin. You have the time to die before being taken care of here. » Sa remarque te fais échapper un sourire, et tu ne peux t'empêcher de tenter un trait d'humour, quand bien même ça ne soit pas forcément le bon moment, et quand bien même Gideon ne risque pas de comprendre la référence. « Even when dying they wouldn't take care of you, tho. » Une phrase qui est soufflé à voix basse, alors qu'enfin, quelqu'un est prêt à s'occuper de son fils. Faolan. Le nom résonne quelque peu dans ta tête, alors que la demoiselle demande à Gideon de la suivre jusqu'à une chambre. T'hésites un peu, mais tu finis par rapidement laisser le sac au garçon, avant de te diriger vers le distributeur avant de prendre deux cafés. Drôle de priorité, c'est certain, mais tu es sûre que ça fera du bien à Gideon, une fois que vous serez dans le pièce. Et ça lui donnera certainement une manière de s'occuper, en attendant le verdict du médicomage.
Tu les retrouve, heureusement, assez rapidement, et te contente d'observer la scène dans un silence presque religieux. T'aimerais pouvoir aider le lycanthrope, mais tu ne vois pas vraiment c'que tu pourrais faire de plus que lui rappeler que tu es là, peu importe ce dont il a besoin. Ça n'est pas forcément rassurant, en soit, et tu n'es pas sûre que ça lui suffise, mais t'as conscience que c'est tout ce que tu peux faire. Alors, en attendant que le médicomage pratique les quelques petits examens de routine pour Faolan, tu restes près de Gideon, et te contentes de lui souffler un simple it's gonna be okay, he knows what he's doing, en lui tendant le café, avant d'effleurer sa main d'la tienne. Tu voudrais la prendre, c'est certain, lui montrer ton soutien d'un point de vue physique, mais ça te semble déplacé.
Mais là n'est pas la question. Parce que le rouquin semble paniquer, à mesure qu'il parle à son enfant. Et toi, tu restes assez calme. Non pas que ça ne t'inquiète pas — t'es totalement en train d'freak out, au fond — mais tu sais que Gideon va avoir besoin de quelqu'un, et t'es là, et certes ça devrait être Holly, et pas toi, et certes tu te sens coupable, parce que t'as l'impression de profiter d'sa faiblesse. Pour autant, tu t'met immédiatement à la recherche de quelques choses qui pourrait lui être utile, alors qu'il se met à parler, à te parler, cette fois. Aller à l'hôpital, ça te semble l'idée la plus judicieuse — parce que toi, t'as aucune idée de ce qu'il peut se passer, et apparemment lui non plus. Rapidement, tu trouves un sac, que tu comprend comme étant celui des affaires du petit, et tu te dépêches d'le passer sur ton épaule, redressant ton regard vers l'ancien Wright au moment où lui-même te regarde. « I'll come with you. » Et ça n'est même pas une question, ça n'est pas une suggestion. Tu viendras, Mina, parce qu'il est hors de question que tu l'abandonnes comme ça. Il est hors de question que tu le laisses paniquer sans quelqu'un sur qui pouvoir se reposer.
***
L'odeur d'hôpital qui règne à Ste Mangouste ne fait que te rappeler de mauvais souvenirs. Tu te revois aisément, quelques mois en arrière, une perfusion dans le bras, alors que peu après on allait t'annoncer ta stérilité. Mais, pire encore, tu te revois surtout après l'overdose qui a failli avoir raison de toi. Tu ne sais même pas comment tu y as survécu, bien que Poppy t'ai raconté avoir réussi à t'aider, tu es simplement heureuse de t'en être sorti. Mais, ouais, définitivement, être ici te rappelle ton réveil, et l'infirmière qui s'affairait autour de toi, et la tête de Poppy quand elle a vu que tu t'étais finalement réveillée. Tu t'rappelles d'la brûlure d'ton estomac, et d'ta trachée, alors que t'avais essayé d'respirer. Et tu t'rappelais aussi d'la décision la plus importante d'ta vie, quand t'avais soufflé à ton amie un simple "never again", promesse que tu as étonnamment su tenir depuis. Tu te dis que si tout avait été différent, t'aurais probablement glissé un mot là dessus à Gideon, parce que c'est quelque chose dont vous n'avez certes jamais vraiment parlé, mais tu es persuadée qu'il serait, somehow, fier de toi. Ça n'est simplement pas le bon moment, pour ça, hein ? Et le moment ne viendra probablement jamais, au final. « Merlin. You have the time to die before being taken care of here. » Sa remarque te fais échapper un sourire, et tu ne peux t'empêcher de tenter un trait d'humour, quand bien même ça ne soit pas forcément le bon moment, et quand bien même Gideon ne risque pas de comprendre la référence. « Even when dying they wouldn't take care of you, tho. » Une phrase qui est soufflé à voix basse, alors qu'enfin, quelqu'un est prêt à s'occuper de son fils. Faolan. Le nom résonne quelque peu dans ta tête, alors que la demoiselle demande à Gideon de la suivre jusqu'à une chambre. T'hésites un peu, mais tu finis par rapidement laisser le sac au garçon, avant de te diriger vers le distributeur avant de prendre deux cafés. Drôle de priorité, c'est certain, mais tu es sûre que ça fera du bien à Gideon, une fois que vous serez dans le pièce. Et ça lui donnera certainement une manière de s'occuper, en attendant le verdict du médicomage.
Tu les retrouve, heureusement, assez rapidement, et te contente d'observer la scène dans un silence presque religieux. T'aimerais pouvoir aider le lycanthrope, mais tu ne vois pas vraiment c'que tu pourrais faire de plus que lui rappeler que tu es là, peu importe ce dont il a besoin. Ça n'est pas forcément rassurant, en soit, et tu n'es pas sûre que ça lui suffise, mais t'as conscience que c'est tout ce que tu peux faire. Alors, en attendant que le médicomage pratique les quelques petits examens de routine pour Faolan, tu restes près de Gideon, et te contentes de lui souffler un simple it's gonna be okay, he knows what he's doing, en lui tendant le café, avant d'effleurer sa main d'la tienne. Tu voudrais la prendre, c'est certain, lui montrer ton soutien d'un point de vue physique, mais ça te semble déplacé.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Mar 3 Avr 2018 - 14:33
the night we met
gidelmina & holly
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Te sentir impuissant, voilà bien un sentiment que tu détestes, Gideon. Tu l'as pourtant ressenti à de nombreuses occasions, dans des situations que tu ne pouvais maîtriser, sur lesquelles tu n'avais aucun contrôle. Là, pourtant, tu ne peux pas accepter ça sans rien faire. C'est de ton fils qu'il s'agit. Et même s'il ne s'agit probablement de rien de critique - bien que tu n'en saches rien - ça te fait juste péter un câble de devoir attendre, alors qu'il hurle toujours dans tes bras et que tu ne sais pas quoi faire pour le calmer. Toi qui as, en temps normal, toujours le chic pour réussir à l'apaiser, tu te sens tellement dépasser par la situation. Et tu t'en veux, tu t'en veux tellement, tu t'en veux d'avoir crié, tu t'en veux de pas savoir quoi faire et d'être un père en pacotille. Tu détestes être à Ste Mangouste, en plus, ça te rappelle trop de mauvais souvenirs, puis t'as juste envie qu'on s'occupe de ton fils pour l'ôter de cette douleur, peu importe sa provenance.
Heureusement, Mina est avec toi et, on peut le dire, elle se montre beaucoup plus calme que ton tempérament, ce qui ne peut être qu'une bonne chose. Tu perds presque patience avec la sorcière d'accueil, avant que quelqu'un ne te prenne finalement en charge. La brune qui t'accompagne te laisse le sac contenant toutes les affaires de Faolan et tu la laisses en arrière alors que tu entres dans une chambre beaucoup plus calme que l'accueil en compagnie d'un médicomage. Tu as du mal à te séparer de Faolan, à tendre le petit être à la personne qui ne demande que t'aider mais finit tout de même par le faire. Après tout, le médicomage ne sera pas en mesure de faire grand chose si tu le gardes dans tes bras. Quelques questions-réponses sont échangées alors que le guérisseur passe à la loupe ton fils, dans des gestes qui te sont totalement étrangers. Est-ce qu'il a été malade ? Oui. Est-ce qu'il a eu de la fièvre ? Par Merlin, vous le sentez bien ! Tu n'es pas très coopératif alors que l'ancienne Summerbee refait immersion dans la pièce en tenant deux cafés, mais le médicomage ne semble pas t'en tenir rigueur. Sans doute qu'il doit en voir souvent, des jeunes parents qui paniquent dès qu'il arrive quelque chose d'anormal à leur bébé, qu'ils ne savent pas gérer. Tu le laisses faire alors que Mina se rapproche de toi et te murmure quelques paroles réconfortantes. Oui, sans doute a-t-elle raison. Pourtant, tu n'es pas serein. Tu as toujours cette peur au fond des tripes. Holly t'avait assuré qu'il n'avait aucune particularité dans son sang, ni des tiennes, ni des siennes. Mais, et si ça prenait du temps à se déclencher ? S'il allait finir par être comme toi, au final ? Et ça, ça te terrorrisait. Ca pouvait pas arriver...
Tu prends une gorgée de la boisson que la jeune femme t'a apporté. Pas que t'en aies réellement envie, ou que t'as soif, mais ça peut toujours être utile pour tenir la nuit, si nécessaire. Tu sens sa main effleurer la tienne et sans même y réfléchir, tes doigts s'enroulent autour des siens, sans que tu ne lâches le médicomage ou Faolan du regard. Tu as clairement besoin d'un soutien en cet instant et en oublies carrément la scène qui s'est jouée plus tôt dans ton appartement. Ca n'a plus d'importance - pour le moment. Finalement, le médicomage se tourne vers toi, une expression qui se veut rassurante sur le visage. « Nothing alarming. Your son was a little dehydrated, you did the right thing by coming here. It's a common thing with young children. With a rehydration solution everything will be back to normal. We can keep an eye on him for a bit but I'm sure he's gonna be just fine real soon. Don't worry. » Tu écoutes ce que te dit le guérisseur en lançant un coup d'œil à Faolan. Rien d'alarmant. Il va bien aller. « Thank you », tu lâches alors que le médicomage quitte la pièce. Faolan a déjà l'air d'aller un peu mieux, ce qui n'est clairement pas ton cas. « Dehydrated ? », tu lâches dans un murmure. « I didn't even know that was a thing. Merlin, I'm the worst. She's going to kill me. » Elle, sous-entendu Holly. Qu'est-ce qu'elle allait dire en découvrant que tu avais du te rendre à l'hôpital ? « Oh God. I have to warn her. » Dans ton empressement, tu n'avais même pas pensé à contacter la blonde. Tu lâches la main de Mina et sors ta baguette, afin de lui envoyer un patronus qui transmettra le message de venir te retrouver ici. Elle saura vous retrouver grâce à ça, et tu ne doutes pas de la voir débarquer aussi vite que le message sera reçu.
@Holly de Launay
Heureusement, Mina est avec toi et, on peut le dire, elle se montre beaucoup plus calme que ton tempérament, ce qui ne peut être qu'une bonne chose. Tu perds presque patience avec la sorcière d'accueil, avant que quelqu'un ne te prenne finalement en charge. La brune qui t'accompagne te laisse le sac contenant toutes les affaires de Faolan et tu la laisses en arrière alors que tu entres dans une chambre beaucoup plus calme que l'accueil en compagnie d'un médicomage. Tu as du mal à te séparer de Faolan, à tendre le petit être à la personne qui ne demande que t'aider mais finit tout de même par le faire. Après tout, le médicomage ne sera pas en mesure de faire grand chose si tu le gardes dans tes bras. Quelques questions-réponses sont échangées alors que le guérisseur passe à la loupe ton fils, dans des gestes qui te sont totalement étrangers. Est-ce qu'il a été malade ? Oui. Est-ce qu'il a eu de la fièvre ? Par Merlin, vous le sentez bien ! Tu n'es pas très coopératif alors que l'ancienne Summerbee refait immersion dans la pièce en tenant deux cafés, mais le médicomage ne semble pas t'en tenir rigueur. Sans doute qu'il doit en voir souvent, des jeunes parents qui paniquent dès qu'il arrive quelque chose d'anormal à leur bébé, qu'ils ne savent pas gérer. Tu le laisses faire alors que Mina se rapproche de toi et te murmure quelques paroles réconfortantes. Oui, sans doute a-t-elle raison. Pourtant, tu n'es pas serein. Tu as toujours cette peur au fond des tripes. Holly t'avait assuré qu'il n'avait aucune particularité dans son sang, ni des tiennes, ni des siennes. Mais, et si ça prenait du temps à se déclencher ? S'il allait finir par être comme toi, au final ? Et ça, ça te terrorrisait. Ca pouvait pas arriver...
Tu prends une gorgée de la boisson que la jeune femme t'a apporté. Pas que t'en aies réellement envie, ou que t'as soif, mais ça peut toujours être utile pour tenir la nuit, si nécessaire. Tu sens sa main effleurer la tienne et sans même y réfléchir, tes doigts s'enroulent autour des siens, sans que tu ne lâches le médicomage ou Faolan du regard. Tu as clairement besoin d'un soutien en cet instant et en oublies carrément la scène qui s'est jouée plus tôt dans ton appartement. Ca n'a plus d'importance - pour le moment. Finalement, le médicomage se tourne vers toi, une expression qui se veut rassurante sur le visage. « Nothing alarming. Your son was a little dehydrated, you did the right thing by coming here. It's a common thing with young children. With a rehydration solution everything will be back to normal. We can keep an eye on him for a bit but I'm sure he's gonna be just fine real soon. Don't worry. » Tu écoutes ce que te dit le guérisseur en lançant un coup d'œil à Faolan. Rien d'alarmant. Il va bien aller. « Thank you », tu lâches alors que le médicomage quitte la pièce. Faolan a déjà l'air d'aller un peu mieux, ce qui n'est clairement pas ton cas. « Dehydrated ? », tu lâches dans un murmure. « I didn't even know that was a thing. Merlin, I'm the worst. She's going to kill me. » Elle, sous-entendu Holly. Qu'est-ce qu'elle allait dire en découvrant que tu avais du te rendre à l'hôpital ? « Oh God. I have to warn her. » Dans ton empressement, tu n'avais même pas pensé à contacter la blonde. Tu lâches la main de Mina et sors ta baguette, afin de lui envoyer un patronus qui transmettra le message de venir te retrouver ici. Elle saura vous retrouver grâce à ça, et tu ne doutes pas de la voir débarquer aussi vite que le message sera reçu.
@Holly de Launay
made by neon demon
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1013
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 352
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: the night we met (gidelmina)
Lun 9 Avr 2018 - 0:38
Trois mois. Trois mois que je vis pour lui, à son rythme. Il paraît qu'on a de la chance, comme tous les enfants ne font clairement pas leurs nuits à son âge. Qu'en plus il commence à voir un rythme de repas cadré, et ça c'est d'autant plus notable - et appréciable. Je sais pas ce qu'est la norme, ce qu'il fait plus vite que les autres bébés ou non, et je m'en fiche éperdument. Mon fils avance à son rythme, et chaque progrès est un émerveillement pour moi. Je vois bien comme il cherche à pousser sur ses jambes alors qu'il est pourtant clairement pas capable - ni en âge - de tenir debout, pas même assis, d'ailleurs, et je me demande quand il commencera à ne plus tenir en place. Pour l'heure, je savoure la possibilité de le laisser dans son cosy ou son parc sans craindre de le retrouver en haut d'un meuble dans la seconde, tout autant que celle de pouvoir dormir la nuit.
Ce soir d'autant plus que c'est Gideon qui le garde, et j'en profite pour travailler sur le projet qui doit arriver prochainement à échéance, et dont il reste encore tant de points à gérer. J'ignore que mes efforts sont vains et que bientôt, l'un des deux fiancés viendra m'annoncer que tout est annulé. Que cette robe que je me suis presque surprise à avoir eu envie de confectionner ne servira pas, vouée à rester dans un placard, peut-être à jamais.
Et puis Adrian et Eliott sont passés, et si l'annonce de leur couple m'a surprise - Adri n'avait jamais manifesté d'intérêt pour la gente masculine auparavant - les voir heureux ensemble, sereins, même, enfin, c'est un véritable bonheur. Ils ont été un peu déçus de l'absence de Faolán, mais ce n'est que partie remise : ils savent bien que notre pore est ouverte à toutes les licornes, en permanence.
Pas un instant, je ne me suis imaginé que les choses tourneraient ainsi. Que la soirée tournerait court de cette manière. Mais quand ce border collie opalescent est arrivé jusqu'à nous, j'ai blêmi instantanément. Le patronus de Gid, le reconnaîtrait entre mille, et s'il arrive ainsi jusqu'à moi, il n'y a pas vraiment beaucoup d'explications. Je suis déjà debout en train d'enfiler mon blouson quand il confirme que c'est à Ste Mangouste que je dois me rendre, et je prends congés des garçons en leur promettant de revenir vite et de les tenir au courant le plus rapidement possible, en les assurant que je n'avais pas besoin qu'ils viennent, non plus, parce que tout allait bien se passer - et parce que je ne voulais pas de témoin si je devais craquer surtout.
Mes doigts caressent le bracelet que Victor m'a offert pendant ma grossesse et dont la douce chaleur m'apportent un léger réconfort quand je parviens à l'hôpital, passablement angoissée. J'ai transplané de rue à rue, mais il me faut toujours quelques instants pour me redonner une contenance. Et quand je demande à l'accueil, en présentant ma pièce d'identité, on m'indique les urgences pédiatriques vers lesquelles je me dirige aussi calmement que possible. Mon pas est trop rapide, cependant, pour ne pas laisser entrevoir mon inquiétude.
J'ai occulté l'identité de la personne qui m'a indiqué ce dont souffrait mon fils, en tâchant de me rassurer comme le corps médical l'avait fait pour son père peu avant. Tout ce que j'ai retenu c'est ce mot.
« Dehydrated ? »
Ca part dans tous les sens dans ma tête. Quand est-ce que ça a commencé ? Je n'ai pas vu qu'il n'était pas bien, je n'ai pas pu prévenir Gid'. Et je m'en veux, je m'en veux tellement !
« Merlin's beard, Gid' I'm sorry, I didn't even notice th... »
Ma phrase meurt sur mes lèvres comme je rentre dans la pièce où se trouvent mon fils, Gideon... et Whilelmina.
L'ancienne Summerbee et moi n'avons jamais été proche, c'est un fait, mais les événements de l'été passé n'ont rien arrangé pour ce qui me concerne et la voir là, près de ma famille m'a rien de positif. J'ai l'impression subite et exagérée d'avoir été jetée hors de mon foyer, et je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir, alors pourtant que je n'ai aucune preuve de quoi que ce soit. Mon regard tombé sur elle s'est assombri, et je reste une seconde de trop immobile, fixant la brune sans dire un mot tout d'abord. C'est finalement vers mon fils que je me dirige, envoyant au diable les convenances qui voudraient que je prenne la peine de la saluer, ou de me tourner à nouveau vers le père de mon enfant. Faolán semble s'être rendormi.
« They said he's gonna be okay now... and we can go home as soon as we're ready... »
Mais "la maison", je sais pas si c'est chez moi, ou chez lui. Si je remmène mon fils pour que son père ait la paix, ou s'il souhaite l'avoir encore avec lui comme c'était prévu à l'origine. Je veux pas le priver, mais j'ai l'impression qu'on est de trop, lui et moi, auprès de Gideon et Whilelmina. Et pas un instant je n'ai croisé le regard de l'un ou de l'autre depuis que j'ai détourné les yeux de la brune pour m'approcher de mon fils...
Ce soir d'autant plus que c'est Gideon qui le garde, et j'en profite pour travailler sur le projet qui doit arriver prochainement à échéance, et dont il reste encore tant de points à gérer. J'ignore que mes efforts sont vains et que bientôt, l'un des deux fiancés viendra m'annoncer que tout est annulé. Que cette robe que je me suis presque surprise à avoir eu envie de confectionner ne servira pas, vouée à rester dans un placard, peut-être à jamais.
Et puis Adrian et Eliott sont passés, et si l'annonce de leur couple m'a surprise - Adri n'avait jamais manifesté d'intérêt pour la gente masculine auparavant - les voir heureux ensemble, sereins, même, enfin, c'est un véritable bonheur. Ils ont été un peu déçus de l'absence de Faolán, mais ce n'est que partie remise : ils savent bien que notre pore est ouverte à toutes les licornes, en permanence.
Pas un instant, je ne me suis imaginé que les choses tourneraient ainsi. Que la soirée tournerait court de cette manière. Mais quand ce border collie opalescent est arrivé jusqu'à nous, j'ai blêmi instantanément. Le patronus de Gid, le reconnaîtrait entre mille, et s'il arrive ainsi jusqu'à moi, il n'y a pas vraiment beaucoup d'explications. Je suis déjà debout en train d'enfiler mon blouson quand il confirme que c'est à Ste Mangouste que je dois me rendre, et je prends congés des garçons en leur promettant de revenir vite et de les tenir au courant le plus rapidement possible, en les assurant que je n'avais pas besoin qu'ils viennent, non plus, parce que tout allait bien se passer - et parce que je ne voulais pas de témoin si je devais craquer surtout.
Mes doigts caressent le bracelet que Victor m'a offert pendant ma grossesse et dont la douce chaleur m'apportent un léger réconfort quand je parviens à l'hôpital, passablement angoissée. J'ai transplané de rue à rue, mais il me faut toujours quelques instants pour me redonner une contenance. Et quand je demande à l'accueil, en présentant ma pièce d'identité, on m'indique les urgences pédiatriques vers lesquelles je me dirige aussi calmement que possible. Mon pas est trop rapide, cependant, pour ne pas laisser entrevoir mon inquiétude.
J'ai occulté l'identité de la personne qui m'a indiqué ce dont souffrait mon fils, en tâchant de me rassurer comme le corps médical l'avait fait pour son père peu avant. Tout ce que j'ai retenu c'est ce mot.
« Dehydrated ? »
Ca part dans tous les sens dans ma tête. Quand est-ce que ça a commencé ? Je n'ai pas vu qu'il n'était pas bien, je n'ai pas pu prévenir Gid'. Et je m'en veux, je m'en veux tellement !
« Merlin's beard, Gid' I'm sorry, I didn't even notice th... »
Ma phrase meurt sur mes lèvres comme je rentre dans la pièce où se trouvent mon fils, Gideon... et Whilelmina.
L'ancienne Summerbee et moi n'avons jamais été proche, c'est un fait, mais les événements de l'été passé n'ont rien arrangé pour ce qui me concerne et la voir là, près de ma famille m'a rien de positif. J'ai l'impression subite et exagérée d'avoir été jetée hors de mon foyer, et je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir, alors pourtant que je n'ai aucune preuve de quoi que ce soit. Mon regard tombé sur elle s'est assombri, et je reste une seconde de trop immobile, fixant la brune sans dire un mot tout d'abord. C'est finalement vers mon fils que je me dirige, envoyant au diable les convenances qui voudraient que je prenne la peine de la saluer, ou de me tourner à nouveau vers le père de mon enfant. Faolán semble s'être rendormi.
« They said he's gonna be okay now... and we can go home as soon as we're ready... »
Mais "la maison", je sais pas si c'est chez moi, ou chez lui. Si je remmène mon fils pour que son père ait la paix, ou s'il souhaite l'avoir encore avec lui comme c'était prévu à l'origine. Je veux pas le priver, mais j'ai l'impression qu'on est de trop, lui et moi, auprès de Gideon et Whilelmina. Et pas un instant je n'ai croisé le regard de l'un ou de l'autre depuis que j'ai détourné les yeux de la brune pour m'approcher de mon fils...
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Jeu 12 Avr 2018 - 18:01
T’aurais jamais pensé, en allant voir Gideon ce soir-là, que tu finirais aux urgences de Sainte Mangouste, à attendre l’arrivée d’Holly de Launay, probablement actuelle petite amie de Gideon, et, surtout, mère de son enfant. Cette journée a prit une tournure clairement inattendue, toi de base, tu voulais juste t’expliquer, même si tu savais en soit que c’était une mauvaise idée, mais tu pouvais pas juste l’ignorer. N’aurait-ce pas été pire, si tu n’avais jamais rien dis, et qu’il t’avait juste croisé un jour, dans les rues d’Inverness ? N’aurait-ce pas été pire, surtout pour lui, alors que t’avais été sa petite amie, techniquement, — rien n’avait jamais vraiment été officiel entre vous, vous n’aviez jamais aimé les mots — de voir que tu étais revenu sans jamais rien lui dire, sans jamais imaginer aller le voir ? Et toi, est-ce que t’aurais pu vivre avec ça ? Pas sûr. T’avais déjà eu du mal à vivre avec ça quand t’étais en Australie, alors, être dans les mêmes rues que lui sans lui dire… Ouais, non, pas trop. Mais quand tu voyais ce bébé, quand tu voyais les traits qu’il partageait avec le roux, quand tu reconnaissais Holly en lui, oui, définitivement, une part de toi regrettait. Une part de toi se disait qu’il aurait été plus simple de ne pas revenir, que ça aurait été plus simple de claquer de cette foutu overdose — ç’aurait évité à ton cœur de se sentir aussi lourd dans ta poitrine, et ça t’aurais probablement aussi évité d’te sentir aussi peu à ta place dans cet environnement. Pourtant, pour le moment, t’as encore la main de Gideon dans la tienne, qui te rassure, et te réchauffe le cœur ; ça te montre bien que tu n’es pas totalement inutile et, peut-être, que tu lui permet d’être rassuré, d’une certaine manière.
C’est simplement lorsqu’il sort sa baguette pour envoyer un patronus à Holly que tu te met à paniquer. Disons qu’autant voir Gideon était obligatoire, autant voir Holly, et surtout dans ces conditions, tu n’y es définitivement pas préparée. Tu as déjà mis deux semaines avant d’te décider à dire à quelqu’un que tu étais revenue, mais là, tu n’as que quelques minutes pour te mettre en condition. Et ça n’est pas assez. Parce que t’as honte, dans un sens, Mina. Si tu ne regrettes absolument pas l’été que tu as passé, tu regrettes néanmoins la manière dont ça s’est produit. Tu n’as jamais voulu provoquer la tristesse d’Holly, ni le sentiment de trahison qu’elle a probablement ressenti lorsque l’ancien Wright a finalement mit fin à leur relation. Tu t’en veux et, ouais, t’as honte. Surtout en prenant en compte qu’Holly était une Summerbee et que vous aviez toujours mis un point d’honneur à essayer d’éviter les conflits au maximum, dans la maison. Comme un accord tacite entre vous tous. Alors oui, tu t’sens mal. Tu regrette pas de l’avoir fait, mais tu te sens mal quand même ; et tu trouves que ta présence ici, alors que son enfant est ausculté, est pire encore. C’est une intrusion dans sa vie, au plus proche de sa vie en fait, et tu te dis peut-être que t’aurais mieux fait de laisser Gideon y aller seul.
Néanmoins c’est trop tard maintenant, alors tu te contentes juste de t’éloigner du rouquin, en cherchant une solution de repli. Tu pourrais tout aussi bien fuir en courant avant qu’elle franchisse les portes, ou prendre ta forme animagus, puisqu’elle n’est absolument pas au courant de ton état ; mais ça aurait probablement l’air bizarre, un renard trônant près de son fils. Au final, tu n’as pas vraiment le temps d’y penser plus longtemps, puisque voilà la blonde qui entre dans la pièce et qui se jette au chevet de son fils. Et t’as conscience de la chance qu’elle a, Holly. Tu la jalouses, sur bien des points, mais le premier est très certainement le fait qu’elle puisse enfanter. Et si tu ne ressens absolument pas l’envie d’avoir un enfant maintenant, tu te dis quand même que ça doit être incroyable, comme sensation, de sentir la vie grandir en soi. De suivre l’évolution, sentir les coups contre sa peau, les mouvements, les émotions qui viennent avec, tu en es sûre. Tu n’as jamais côtoyée de femmes enceintes, mais tu as vu suffisamment de film moldu pour pouvoir supposer la manière dont ça se passe. Et ta mère t’as également beaucoup parlé des quatre périodes où elle a été enceinte, ce qui te donne une brève connaissance du sujet. Mais Holly, Holly a la chance de savoir ce que c’est. Et, oui, clairement. C’est la raison principale de ta jalousie envers elle à ce jour.
En l’entendant prendre la parole, ton sentiment d’intrusion ne fait que se renforcer. Parce que c’est leur enfant, et que ta place n’est absolument pas ici, pas dans cette pièce, pas auprès d’eux. Tu es comme la cinquième roue d’un carosse : en trop, jusqu’au jour où, possiblement, on aura besoin de toi. Et quand tu sera utilisé, on te remettra à ta place, jusqu’au moment où tu sera encore utile. Anyway, tout ça pour dire que, oui, tu te sens en trop, et tu le sens également au regard d’Holly sur toi. Tes yeux ne peuvent que chercher le regard de Gideon, comme un réflexe, une vieille habitude, alors qu’Holly parle de ramener son fils « à la maison. » Tu te permets alors de tousser, dans un sens t’as l’impression de devoir justifier ta présence ici, pour autant et vu la discussion que tu viens d’avoir avec l’ancien Wright, t’as l’impression que rien que tu pourrais dire ne pourrait réellement justifier quoique ce soit. Ce ne serait que des mots vides de sens, vides de forces, et tu n’en serais que plus pathétique. T’as l’impression d’avoir subi ce soir, résultat, c’est ta voix qui s’élève, maintenant : « Uhm, sorry to disturb you. But I think I’m gonna go home, and leave you two and… The baby, alone. » Tu voudrais esquisser un sourire, comme pour appuyer tes mots, montrer que tu ne veux pas du mal, juste les laisser tranquille ; mais ça ressemble plus à une grimace qu’autre chose, alors tu te sens juste un peu plus conne, là.
C’est simplement lorsqu’il sort sa baguette pour envoyer un patronus à Holly que tu te met à paniquer. Disons qu’autant voir Gideon était obligatoire, autant voir Holly, et surtout dans ces conditions, tu n’y es définitivement pas préparée. Tu as déjà mis deux semaines avant d’te décider à dire à quelqu’un que tu étais revenue, mais là, tu n’as que quelques minutes pour te mettre en condition. Et ça n’est pas assez. Parce que t’as honte, dans un sens, Mina. Si tu ne regrettes absolument pas l’été que tu as passé, tu regrettes néanmoins la manière dont ça s’est produit. Tu n’as jamais voulu provoquer la tristesse d’Holly, ni le sentiment de trahison qu’elle a probablement ressenti lorsque l’ancien Wright a finalement mit fin à leur relation. Tu t’en veux et, ouais, t’as honte. Surtout en prenant en compte qu’Holly était une Summerbee et que vous aviez toujours mis un point d’honneur à essayer d’éviter les conflits au maximum, dans la maison. Comme un accord tacite entre vous tous. Alors oui, tu t’sens mal. Tu regrette pas de l’avoir fait, mais tu te sens mal quand même ; et tu trouves que ta présence ici, alors que son enfant est ausculté, est pire encore. C’est une intrusion dans sa vie, au plus proche de sa vie en fait, et tu te dis peut-être que t’aurais mieux fait de laisser Gideon y aller seul.
Néanmoins c’est trop tard maintenant, alors tu te contentes juste de t’éloigner du rouquin, en cherchant une solution de repli. Tu pourrais tout aussi bien fuir en courant avant qu’elle franchisse les portes, ou prendre ta forme animagus, puisqu’elle n’est absolument pas au courant de ton état ; mais ça aurait probablement l’air bizarre, un renard trônant près de son fils. Au final, tu n’as pas vraiment le temps d’y penser plus longtemps, puisque voilà la blonde qui entre dans la pièce et qui se jette au chevet de son fils. Et t’as conscience de la chance qu’elle a, Holly. Tu la jalouses, sur bien des points, mais le premier est très certainement le fait qu’elle puisse enfanter. Et si tu ne ressens absolument pas l’envie d’avoir un enfant maintenant, tu te dis quand même que ça doit être incroyable, comme sensation, de sentir la vie grandir en soi. De suivre l’évolution, sentir les coups contre sa peau, les mouvements, les émotions qui viennent avec, tu en es sûre. Tu n’as jamais côtoyée de femmes enceintes, mais tu as vu suffisamment de film moldu pour pouvoir supposer la manière dont ça se passe. Et ta mère t’as également beaucoup parlé des quatre périodes où elle a été enceinte, ce qui te donne une brève connaissance du sujet. Mais Holly, Holly a la chance de savoir ce que c’est. Et, oui, clairement. C’est la raison principale de ta jalousie envers elle à ce jour.
En l’entendant prendre la parole, ton sentiment d’intrusion ne fait que se renforcer. Parce que c’est leur enfant, et que ta place n’est absolument pas ici, pas dans cette pièce, pas auprès d’eux. Tu es comme la cinquième roue d’un carosse : en trop, jusqu’au jour où, possiblement, on aura besoin de toi. Et quand tu sera utilisé, on te remettra à ta place, jusqu’au moment où tu sera encore utile. Anyway, tout ça pour dire que, oui, tu te sens en trop, et tu le sens également au regard d’Holly sur toi. Tes yeux ne peuvent que chercher le regard de Gideon, comme un réflexe, une vieille habitude, alors qu’Holly parle de ramener son fils « à la maison. » Tu te permets alors de tousser, dans un sens t’as l’impression de devoir justifier ta présence ici, pour autant et vu la discussion que tu viens d’avoir avec l’ancien Wright, t’as l’impression que rien que tu pourrais dire ne pourrait réellement justifier quoique ce soit. Ce ne serait que des mots vides de sens, vides de forces, et tu n’en serais que plus pathétique. T’as l’impression d’avoir subi ce soir, résultat, c’est ta voix qui s’élève, maintenant : « Uhm, sorry to disturb you. But I think I’m gonna go home, and leave you two and… The baby, alone. » Tu voudrais esquisser un sourire, comme pour appuyer tes mots, montrer que tu ne veux pas du mal, juste les laisser tranquille ; mais ça ressemble plus à une grimace qu’autre chose, alors tu te sens juste un peu plus conne, là.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Dim 15 Avr 2018 - 23:42
the night we met
gidelmina & holly
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Tu as l'impression que ton patronus est parti depuis des heures, alors que tu attends impatiemment que Holly arrive enfin. Faolan va bien, tu le sais, tu le vois, il va mieux, il a arrêté de pleurer, et ton regard protecteur ne le lâche pas alors qu'il a fini par de nouveau s'assoupir. Il y a Mina, également, et même si sa présence est rassurante, tu as juste envie que la mère de ton enfant arrive, tu penses que tu seras finalement apaisé. Parce que dans un sens, tu te sens coupable, et puis Holly, elle saura quoi faire. Elle sait toujours quoi faire. Tu fais les cent pas dans la petite pièce, sous le regard de Whilelmina, sans te rendre compte qu'elle est anxieuse à l'idée de l'arrivée de la blonde, contrairement à toi. Tu te poses des tas de questions. Comment cela a pu arriver à Faolan ? Est-ce que c'était de la négligence de votre part ? Et qu'est-ce que vous pouvez faire pour que ça ne se reproduise pas ? Tu te promets de poser la question à un guérisseur avant de partir. Il est juste hors de question qu'une chose pareille se reproduise.
Et les minutes qui continuent de défiler. Il ne doit sans doute pas y en avoir des tonnes qui se sont écoulées, lorsque tu finis par entendre un pas pressé derrière la porte, que celle-ci coulisse et que le parfum caractéristique de l'ancienne Summerbee emplit tes narines. Elle est enfin là. Tant pis si elle finit par t'engueuler, ce qui compte, c'est qu'elle soit désormais près de Faolan, et de toi. Ce n'est pourtant pas de la colère que tu découvres sur ses traits, mais bien de l'inquiétude, ce qui est, au fond, totalement normal. Tu cesses de faire les pas qui te conduisaient d'un coin à l'autre de la chambre dès son arrivée.
« Holly ! Thank God, you got my message. » « Merlin's beard, Gid' I'm sorry, I didn't even notice th... » Sa phrase s'arrête net, alors qu'elle se rend compte que tu n'es pas seul dans cette pièce, que la brune t'accompagne. Jusqu'à présent, tu avais oublié qu'elle n'était pas censée se trouver là. Tu avais oublié votre échange corsé d'il y a peu, tu avais oublié qu'Holly ne supportait même pas d'entendre son prénom. Le regard qu'elle vous lance en dit long. Pourtant, il n'y avait eu que la santé de Faolan qui t'avait importé sur le moment. Alors qu'Holly se dirige au chevet du petit, tu échanges un regard avec la brune, sans savoir encore très bien quoi penser ou faire. Mais tes pas te mènent automatiquement de l'autre côté du lit de ton fils, alors que vous l'observez dormir, probablement encore inquiet et rassuré à la fois. « They said he's gonna be okay now... and we can go home as soon as we're ready... » Tu hoches la tête, passe une main sur le petit ventre de Faolan qui monte et descend paisiblement au rythme de sa respiration. « Yes... I just have to see the Mediwizard one last time before we go. »
À ce moment, tu entends Mina tousser, et tournes le regard vers elle, les sourcils relevés. « Uhm, sorry to disturb you. But I think I’m gonna go home, and leave you two and… The baby, alone. » Cette fois, c'est vers Holly que tu lances un regard, sans doute pour jauger sa réaction. Si on t'avait dit que tu te retrouverais avec ces deux femmes dans la même pièce sans en ressortir en miettes, tu ne l'aurais pas crû. La différence entre les deux est encore plus frappante, maintenant qu'elles sont presque côte à côte. Tu ne prends pourtant pas le temps d'analyser tout ça - ce n'est clairement pas le moment. Tu hoches la tête face à la proposition de la brune, tu ne sais pas si Holly restera encore calme bien longtemps et puis, c'est sans doute mieux que vous vous sépariez maintenant. « Yeah... Mina ? », tu l'interpelles avant qu'elle ne soit totalement partie. « Thanks for coming. » Parce que c'est la moindre des choses, malgré tout. Elle finit par quitter la pièce, te laissant seul avec la blonde ; à qui tu vas devoir très probablement rendre certains comptes.
Et les minutes qui continuent de défiler. Il ne doit sans doute pas y en avoir des tonnes qui se sont écoulées, lorsque tu finis par entendre un pas pressé derrière la porte, que celle-ci coulisse et que le parfum caractéristique de l'ancienne Summerbee emplit tes narines. Elle est enfin là. Tant pis si elle finit par t'engueuler, ce qui compte, c'est qu'elle soit désormais près de Faolan, et de toi. Ce n'est pourtant pas de la colère que tu découvres sur ses traits, mais bien de l'inquiétude, ce qui est, au fond, totalement normal. Tu cesses de faire les pas qui te conduisaient d'un coin à l'autre de la chambre dès son arrivée.
« Holly ! Thank God, you got my message. » « Merlin's beard, Gid' I'm sorry, I didn't even notice th... » Sa phrase s'arrête net, alors qu'elle se rend compte que tu n'es pas seul dans cette pièce, que la brune t'accompagne. Jusqu'à présent, tu avais oublié qu'elle n'était pas censée se trouver là. Tu avais oublié votre échange corsé d'il y a peu, tu avais oublié qu'Holly ne supportait même pas d'entendre son prénom. Le regard qu'elle vous lance en dit long. Pourtant, il n'y avait eu que la santé de Faolan qui t'avait importé sur le moment. Alors qu'Holly se dirige au chevet du petit, tu échanges un regard avec la brune, sans savoir encore très bien quoi penser ou faire. Mais tes pas te mènent automatiquement de l'autre côté du lit de ton fils, alors que vous l'observez dormir, probablement encore inquiet et rassuré à la fois. « They said he's gonna be okay now... and we can go home as soon as we're ready... » Tu hoches la tête, passe une main sur le petit ventre de Faolan qui monte et descend paisiblement au rythme de sa respiration. « Yes... I just have to see the Mediwizard one last time before we go. »
À ce moment, tu entends Mina tousser, et tournes le regard vers elle, les sourcils relevés. « Uhm, sorry to disturb you. But I think I’m gonna go home, and leave you two and… The baby, alone. » Cette fois, c'est vers Holly que tu lances un regard, sans doute pour jauger sa réaction. Si on t'avait dit que tu te retrouverais avec ces deux femmes dans la même pièce sans en ressortir en miettes, tu ne l'aurais pas crû. La différence entre les deux est encore plus frappante, maintenant qu'elles sont presque côte à côte. Tu ne prends pourtant pas le temps d'analyser tout ça - ce n'est clairement pas le moment. Tu hoches la tête face à la proposition de la brune, tu ne sais pas si Holly restera encore calme bien longtemps et puis, c'est sans doute mieux que vous vous sépariez maintenant. « Yeah... Mina ? », tu l'interpelles avant qu'elle ne soit totalement partie. « Thanks for coming. » Parce que c'est la moindre des choses, malgré tout. Elle finit par quitter la pièce, te laissant seul avec la blonde ; à qui tu vas devoir très probablement rendre certains comptes.
made by neon demon
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1013
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 352
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: the night we met (gidelmina)
Lun 16 Avr 2018 - 8:28
« Holly ! Thank God, you got my message. »
Je l'ai eu, et je ne peux que le remercier de ne pas m'avoir laissée dans l'ignorance. Il a l'air tellement angoissé, que je garde mes propres inquiétudes pour moi, me raccroche aux dires des médecins. Et passe sous silence la présence de Mina, tout comme je mets un point d'honneur à l'ignorer. Mais c'est que si je m'attarde sur elle plus d'un instant, je ne suis pas sûre de pouvoir faire taire la Furie. Et il est hors de question que ça se produise là, dans cet hôpital, devant mon fils. Gideon nous a rejoint, sa main sur le ventre de Faolán m'arrache un sourire autant que la scène achève de faire briller mes yeux.
« Yes... I just have to see the Mediwizard one last time before we go. »
We... J'ai tellement envie de me raccrocher à ce mot. Mais la voix de l'ancienne Summerbee me rappelle ce qui me met le coeur en vrac à cet instant, plus encore que le fait qu'on se trouve ici pour notre enfant, maintenant que le corps médical a fait son possible pour m'assurer de son bien-être.
« Uhm, sorry to disturb you. But I think I’m gonna go home, and leave you two and… The baby, alone.
- We're not Summerbees anymore. »
Je réponds sans m'en rendre compte, presque, et ces mots sonnent comme une menace. Pourtant, au fond, j'ai aucune envie de m'en prendre à cette femme qui n'a sans doute eu de tort que d'être attirée par un homme qui a à mes yeux tout pour le faire. Je peux pas vraiment lui jeter la pierre, en soi, ce ne sont pas des choses qui se commandent, après tout. Mais c'est plus fort que moi, et si je me contiens visiblement, je peux pas m'empêcher de ressentir sa présence comme une menace. Je sais que si je laisse la Colère s'insinuer, ça risque d'être un massacre, si bien que ce sont toutes ces années de contrôle que je mets en pratique pour garder cette apparence de poupée de porcelaine qui me caractérise tellement. Mes doigts sont crispés, cependant, bien que mon visage semble parfaitement neutre, et mes yeux restent trop brillants, mon regard trop noir aussi.
« You do... whatever you want to. »
Je me détourne aussitôt d'elle, consciente que l'exercice est bien plus difficile qu'il ne devrait, et mon coeur manque un battement quand la voix de Gideon retentit à son intention.
« Yeah... Mina ? Thanks for coming. »
Je relève la tête, presque blessée qu'il la remercie, détourne le regard pour voir la brune sortir, et je peux pas m'empêcher d'en ressentir un profond soulagement. Et comme si mes propres mots venaient juste d'être prononcés, comme si mon regard ne quittait pas la porte pour venir se poser à nouveau sur le père de mon fils, comme s'ils ne l'avaient jamais quitté, je finis par lui demander.
« The question is... What do you want ? »
Je l'ai eu, et je ne peux que le remercier de ne pas m'avoir laissée dans l'ignorance. Il a l'air tellement angoissé, que je garde mes propres inquiétudes pour moi, me raccroche aux dires des médecins. Et passe sous silence la présence de Mina, tout comme je mets un point d'honneur à l'ignorer. Mais c'est que si je m'attarde sur elle plus d'un instant, je ne suis pas sûre de pouvoir faire taire la Furie. Et il est hors de question que ça se produise là, dans cet hôpital, devant mon fils. Gideon nous a rejoint, sa main sur le ventre de Faolán m'arrache un sourire autant que la scène achève de faire briller mes yeux.
« Yes... I just have to see the Mediwizard one last time before we go. »
We... J'ai tellement envie de me raccrocher à ce mot. Mais la voix de l'ancienne Summerbee me rappelle ce qui me met le coeur en vrac à cet instant, plus encore que le fait qu'on se trouve ici pour notre enfant, maintenant que le corps médical a fait son possible pour m'assurer de son bien-être.
« Uhm, sorry to disturb you. But I think I’m gonna go home, and leave you two and… The baby, alone.
- We're not Summerbees anymore. »
Je réponds sans m'en rendre compte, presque, et ces mots sonnent comme une menace. Pourtant, au fond, j'ai aucune envie de m'en prendre à cette femme qui n'a sans doute eu de tort que d'être attirée par un homme qui a à mes yeux tout pour le faire. Je peux pas vraiment lui jeter la pierre, en soi, ce ne sont pas des choses qui se commandent, après tout. Mais c'est plus fort que moi, et si je me contiens visiblement, je peux pas m'empêcher de ressentir sa présence comme une menace. Je sais que si je laisse la Colère s'insinuer, ça risque d'être un massacre, si bien que ce sont toutes ces années de contrôle que je mets en pratique pour garder cette apparence de poupée de porcelaine qui me caractérise tellement. Mes doigts sont crispés, cependant, bien que mon visage semble parfaitement neutre, et mes yeux restent trop brillants, mon regard trop noir aussi.
« You do... whatever you want to. »
Je me détourne aussitôt d'elle, consciente que l'exercice est bien plus difficile qu'il ne devrait, et mon coeur manque un battement quand la voix de Gideon retentit à son intention.
« Yeah... Mina ? Thanks for coming. »
Je relève la tête, presque blessée qu'il la remercie, détourne le regard pour voir la brune sortir, et je peux pas m'empêcher d'en ressentir un profond soulagement. Et comme si mes propres mots venaient juste d'être prononcés, comme si mon regard ne quittait pas la porte pour venir se poser à nouveau sur le père de mon fils, comme s'ils ne l'avaient jamais quitté, je finis par lui demander.
« The question is... What do you want ? »
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: the night we met (gidelmina)
Mar 17 Avr 2018 - 20:47
the night we met
gidelmina & holly
I had all and then most of you, some and now none of you. Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you. Oh, take me back to the night we met.
Mina vient de quitter la pièce, vous laissant désormais seuls Faolan, Holly et toi. Tu regardes la porte un instant, tu n'as pas le temps de ressasser les événements qui viennent de se passer, tu n'as pas encore assez de recul pour ça. Le temps viendra sans doute, mais pas maintenant, tout ce qui comptait, c'était le bien-être du petit. Ton regard revient sur la scène qui se joue devant toi, sur les yeux d'Holly qui se posent sur toi également. Tu n'es pas dupe ; tu la vois, sa Colère, gronder au fond de ses yeux. Malheureusement, tu ne peux pas faire autrement que de la comprendre, même si elle se fait très probablement de fausses idées, même s'il ne s'est absolument rien passé. Le simple fait d'avoir vu l'autre ancienne Summerbee avec toi, et surtout, avec votre fils, doit déjà être la goutte qui fait déborder le vase. Pourtant, elle ne dit rien, Holly. Elle est comme ça. Elle aurait bien trop peur de faire éclater ce qu'elle ne devrait pas, elle prend sur elle, elle mord sur sa chique. Elle n'a pas le loisir de se laisser aller aux émotions les plus viscérales. Sans doute un des points qui a fait qu'elle a pu être inaccessible, qui a pu créer des divergences entre vous. Même si tu sais que ce n'est pas de sa faute...
Son regard ne te lâche pas, te sondant presque, et ta main quitte Faolan alors que tu te redresses un peu, face à elle, qui ne tarde pas à reprendre la parole. « The question is... What do you want ? » « What I want ? » La question te prend un peu de court, clairement, tu ne pensais pas qu'elle allait te poser une colle pareille. Tu ne peux pas retenir la réponse, un peu cynique. « A good night's sleep. That would be something. » Le ton est un peu amer. Une bonne nuit de sommeil, t'en as pas eu depuis un bon moment, et elle non plus, probablement. Tu soupires néanmoins, parce que tu sais que ce n'est pas du tout ce qu'elle insinuait, et reprends. « We could go back to your place ? I'd stay a little bit, just to make sure everything's alright... If you agree. » Toi qui pensais que tout allait tout doucement rentrer dans l'ordre entre vous, surtout depuis votre dernière conversation, tu n'en étais soudainement plus très sûr. Avant, tu aurais pensé qu'Holly allait accepter sans rechigner, que du contraire, ce qui n'était pas acquis à l'heure actuelle et tu t'en rendais bien compte. C'est pourquoi tu reprends la parole. « Listen... I'm sorry we had to come here. I did not notice something was wrong, I... I feel very bad about that. » Tu baisses les yeux, honteux, honteux d'être si nul dans ton rôle de père. Holly t'avait fait confiance, pour à peu près tout, pour plus de choses que la plupart des gens ne l'avaient fait, et tu n'étais pas à la hauteur. Tu ne l'étais jamais. « I'd understand if you don't want me to come with you. » Même si tu ne l'espérais pas, au fond...
Puis, le deuxième sujet d'importance, la présence d'une "inconnue", si l'on peut dire, au chevet du bambin. « As for Whilelmina... » Tu secoues la tête. « I'm sorry too, she was just there when it happened... » Tu ne sais pas trop si elle a envie d'entendre toute l'histoire, ou même si tu as envie de la raconter, mais le médicomage refait son apparition à ce moment, et tu saisis l'occasion pour lui poser les dernières questions qui te trottent dans la tête. Cela fait, rassuré quant à savoir ce que tu dois désormais faire et garder à l’œil à l'avenir, tu prends délicatement Faolan dans tes bras pour le sortir du lit d'hôpital, désormais assurés que vous pouvez partir. Tes yeux se posent sur la blonde, sans trop savoir ce qu'elle a décidé. « What do we do now ? »
Son regard ne te lâche pas, te sondant presque, et ta main quitte Faolan alors que tu te redresses un peu, face à elle, qui ne tarde pas à reprendre la parole. « The question is... What do you want ? » « What I want ? » La question te prend un peu de court, clairement, tu ne pensais pas qu'elle allait te poser une colle pareille. Tu ne peux pas retenir la réponse, un peu cynique. « A good night's sleep. That would be something. » Le ton est un peu amer. Une bonne nuit de sommeil, t'en as pas eu depuis un bon moment, et elle non plus, probablement. Tu soupires néanmoins, parce que tu sais que ce n'est pas du tout ce qu'elle insinuait, et reprends. « We could go back to your place ? I'd stay a little bit, just to make sure everything's alright... If you agree. » Toi qui pensais que tout allait tout doucement rentrer dans l'ordre entre vous, surtout depuis votre dernière conversation, tu n'en étais soudainement plus très sûr. Avant, tu aurais pensé qu'Holly allait accepter sans rechigner, que du contraire, ce qui n'était pas acquis à l'heure actuelle et tu t'en rendais bien compte. C'est pourquoi tu reprends la parole. « Listen... I'm sorry we had to come here. I did not notice something was wrong, I... I feel very bad about that. » Tu baisses les yeux, honteux, honteux d'être si nul dans ton rôle de père. Holly t'avait fait confiance, pour à peu près tout, pour plus de choses que la plupart des gens ne l'avaient fait, et tu n'étais pas à la hauteur. Tu ne l'étais jamais. « I'd understand if you don't want me to come with you. » Même si tu ne l'espérais pas, au fond...
Puis, le deuxième sujet d'importance, la présence d'une "inconnue", si l'on peut dire, au chevet du bambin. « As for Whilelmina... » Tu secoues la tête. « I'm sorry too, she was just there when it happened... » Tu ne sais pas trop si elle a envie d'entendre toute l'histoire, ou même si tu as envie de la raconter, mais le médicomage refait son apparition à ce moment, et tu saisis l'occasion pour lui poser les dernières questions qui te trottent dans la tête. Cela fait, rassuré quant à savoir ce que tu dois désormais faire et garder à l’œil à l'avenir, tu prends délicatement Faolan dans tes bras pour le sortir du lit d'hôpital, désormais assurés que vous pouvez partir. Tes yeux se posent sur la blonde, sans trop savoir ce qu'elle a décidé. « What do we do now ? »
made by neon demon
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1013
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 352
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: the night we met (gidelmina)
Dim 10 Juin 2018 - 18:21
Il y a son regard posé sur moi, tout comme le mien ne le quitte plus. La Colère, la peur aussi, s'insinuent en moi, et je fais mon possible pour les taire, mais je sens bien qu'il ne faudrait pas grand chose pour qu'elles explosent, et laissent libre cours à sa Fureur. La Harpie. Celle que je redoute et hais du plus profond de mon être. Celle qui fait partie de moi malgré tout.
« What I want ? »
La reprise de ma question donne le ton, je m'attends d'ores et déjà à celui de sa réponse, avant même qu'il ne commence à parler à nouveau.
« A good night's sleep. That would be something. »
L'amertume s'entend, presque palpable, mais je ne le prends étonnamment même pas mal. A vrai dire, je ne le comprends que trop bien. Une bonne nuit de sommeil, ça fait une éternité que ça n'est plus arrivé.
« Yeah, that would be great... »
Mais ça ne répond pas à ma question, et il le sait très bien. Pour preuve, il n'attend guère davantage pour poursuivre sur sa lancée, et c'est avec une attention toute particulière que j'écoute sa proposition.
« We could go back to your place ? I'd stay a little bit, just to make sure everything's alright... If you agree. »
Je sens bien l'hésitation, le doute, dans sa voix, et on en connaît tous les deux l'origine : le retour de Mina. Je ne sais pas où ils en sont, et je ne sais pas ce qu'il compte faire avec elle. En découle que je ne suis plus sûre de rien concernant ce qu'il souhaite avec moi, avec nous. Alors si je suis d'accord... Dans l'absolu oui, ça ne change rien au fait que je souhaite qu'il garde le lien qu'il a avec son fils, mais... mais qu'est-ce que ça signifie pour nous ?
« Listen... I'm sorry we had to come here. I did not notice something was wrong, I... I feel very bad about that. I'd understand if you don't want me to come with you. »
Il se blâme plus que je ne saurais le faire. Et je secoue doucement la tête.
« Look I didn't notice anything either, and maybe he was already dehydrated when I left him, so I may be as "guilty" if you want to say it like that as you are. It's okay, Gid. You did the right thing coming here. I guess we have to learn to get used to that, he sure will have other occasions for visiting St Mungo's... »
Mais ce n'est pas le seul sujet à aborder, et je sens bien que la suite arrive. Je l'ai demandée, d'une certaine manière, mais je ne suis plus très sûre de vouloir la réponse quand il embraie sur le sujet.
« As for Whilelmina... »
Il secoue la tête, je détourne le regard.
« I'm sorry too, she was just there when it happened... »
Elle était là, et c'est tout. Je voudrais bien le croire sur parole, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que sa présence signifie, au-delà de tout ça. Est-ce que ça va recommencer ? Est-ce qu'il a envie de la retrouver ? Mes questions restent en suspens, tandis qu'on nous apporte des réponses plus concrètes et autrement plus capitales concernant Faolán. Et je le laisse faire quand Gid prend l'initiative de prendre son fils dans ses bras.
« What do we do now ?
- We go home... »
Même si chez moi, ça n'est pas réellement chez lui, c'est bien ce que je sous-entends : on rentre, tous les trois. Presque comme une vraie famille.
« ...where you can stay a little bit, just to make sure everything's alright... If you still want to... »
Un petit moment... ou plus. Comme il voudra. Je reprends volontairement ses mots, mais au fond, j'ai réellement envie qu'il reste. Je crois que j'ai trop peur de le voir partir et ne pas revenir. Je crois que j'ai un peu l'impression que d'une certaine manière, le garder près de nous, de moi, cette nuit, est un moyen de le garder dans nos vies, loin de celle qui l'en a déjà éloigné par le passé...
« What I want ? »
La reprise de ma question donne le ton, je m'attends d'ores et déjà à celui de sa réponse, avant même qu'il ne commence à parler à nouveau.
« A good night's sleep. That would be something. »
L'amertume s'entend, presque palpable, mais je ne le prends étonnamment même pas mal. A vrai dire, je ne le comprends que trop bien. Une bonne nuit de sommeil, ça fait une éternité que ça n'est plus arrivé.
« Yeah, that would be great... »
Mais ça ne répond pas à ma question, et il le sait très bien. Pour preuve, il n'attend guère davantage pour poursuivre sur sa lancée, et c'est avec une attention toute particulière que j'écoute sa proposition.
« We could go back to your place ? I'd stay a little bit, just to make sure everything's alright... If you agree. »
Je sens bien l'hésitation, le doute, dans sa voix, et on en connaît tous les deux l'origine : le retour de Mina. Je ne sais pas où ils en sont, et je ne sais pas ce qu'il compte faire avec elle. En découle que je ne suis plus sûre de rien concernant ce qu'il souhaite avec moi, avec nous. Alors si je suis d'accord... Dans l'absolu oui, ça ne change rien au fait que je souhaite qu'il garde le lien qu'il a avec son fils, mais... mais qu'est-ce que ça signifie pour nous ?
« Listen... I'm sorry we had to come here. I did not notice something was wrong, I... I feel very bad about that. I'd understand if you don't want me to come with you. »
Il se blâme plus que je ne saurais le faire. Et je secoue doucement la tête.
« Look I didn't notice anything either, and maybe he was already dehydrated when I left him, so I may be as "guilty" if you want to say it like that as you are. It's okay, Gid. You did the right thing coming here. I guess we have to learn to get used to that, he sure will have other occasions for visiting St Mungo's... »
Mais ce n'est pas le seul sujet à aborder, et je sens bien que la suite arrive. Je l'ai demandée, d'une certaine manière, mais je ne suis plus très sûre de vouloir la réponse quand il embraie sur le sujet.
« As for Whilelmina... »
Il secoue la tête, je détourne le regard.
« I'm sorry too, she was just there when it happened... »
Elle était là, et c'est tout. Je voudrais bien le croire sur parole, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que sa présence signifie, au-delà de tout ça. Est-ce que ça va recommencer ? Est-ce qu'il a envie de la retrouver ? Mes questions restent en suspens, tandis qu'on nous apporte des réponses plus concrètes et autrement plus capitales concernant Faolán. Et je le laisse faire quand Gid prend l'initiative de prendre son fils dans ses bras.
« What do we do now ?
- We go home... »
Même si chez moi, ça n'est pas réellement chez lui, c'est bien ce que je sous-entends : on rentre, tous les trois. Presque comme une vraie famille.
« ...where you can stay a little bit, just to make sure everything's alright... If you still want to... »
Un petit moment... ou plus. Comme il voudra. Je reprends volontairement ses mots, mais au fond, j'ai réellement envie qu'il reste. Je crois que j'ai trop peur de le voir partir et ne pas revenir. Je crois que j'ai un peu l'impression que d'une certaine manière, le garder près de nous, de moi, cette nuit, est un moyen de le garder dans nos vies, loin de celle qui l'en a déjà éloigné par le passé...
- ça remonte...: