3 résultats trouvés pour shame
- le Dim 13 Mai 2018 - 14:15
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- Sujet: ah c'est dégueulasse (ml)
- Réponses: 26
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ah c'est dégueulasse (ml)
Je suis un personnage inventé
« Mon amour est parti, elle a jeté mon âme à bouffer au néant, me laissant le coeur vide »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ kozmic blues. ◈ célébrité |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
De ses longs doigts elle faisait signe à la gamine aux cheveux courts. On aurait pu croire à un petit aventurier. Madelaine grandissait dans des vêtements trop amples, des pantalons réouverts par des capes aux couleurs sombres. Son regard qui se mélangeait à ses cheveux corbeau. Elle s’approchait. Les genoux rampant sur le sol. Ne pas faire de bruit. Seuls les crépitements du feu pouvaient se permettre excentricités et débordements. Le cristal arrondi, entourés par des ongles beaucoup trop longs. La sorcière ne regardait déjà plus l’enfant. Elle tapotait sa boule d’un regard transcendé. Le cou qui se crispait. L’enfant qui restait de marbre à observer sa grand-mère dans un état second. L’enfant qui ne comprenait que folies. On disait que la matriarche qu’elle avait perdu l’esprit. Mais cette dernière susurrait des mots lourds de sens. Et la folie changea de maître. Se déplaça du corps beaucoup trop ancien pour retrouver des os en pleine mutation. La gamine grandit aux côtés de celle que tout le monde repoussait. La gamine fut éduquée par des tasses de café, des sortilèges de magie noire et des formules d’un sorcier ancien, d’une langue morte. La gamine fut endoctrinée.
« Ce n’est pas de la magie ! C’est de la sorcellerie païenne ». Le père criait. La femme qui s’appuyait contre le rebord de la cheminée. A l’heure où l’âme venait de s’envoler, les descendants se déchiraient. Les volontés d’une vieille sorcière qui ne pouvaient être acceptés par des adultes trop raisonnés. L’adolescente qui avait tenté d’imposer les choix de la femme. Elle n’avait eu que des larmes de sa mère et des reproches de son père. – Tu as abandonné ta mère ! – Elle devenait folle. La magie a ses limites, tu le sais Madelaine ! Ta grand-mère cherchait des rapports à des cauchemars qu’elle prenait pour visions. – Tu l’as laissé sombré ! L’enfant qui se répétait l’échange bref avec son père. Elle avait tenté. Elle avait cru en cette femme qui lui avait tant inculqué. Cette femme qui lui avait appris davantage qu’à l’Ilvermorny. Cette école qu’elle détestait. Sa grand-mère qui lui avait appris la signification des vents, du langage animalier, des courbes de la boule de magie, des incantations provenant de la magie la plus noire. La grand-mère avait formé une enfant indomptable. Une élève qui ne se laissait pas faire aux cours de défense contre les forces du mal. Une élève qui tordait le poignet à ses professeurs parce qu’ils avaient voulu tuer une araignée. Une élève qui se nourrissait de sang, de viande crue. Une élève qui se perdait entre les légendes et la magie d’un autre temps. Une élève qui tentait d’accéder à l’interdit. Ses parents qui s’en rendaient compte et qui ne savaient comment agir.
Dernière année. Pas la moindre. Quelques jours avant la rentrée, le corps qui fut brûlé, devant les yeux mouillés de la descendante. Madelaine qui ne s’en remettait, qui n’arrivait à penser à autre chose. L’idée qu’eurent les Luneau furent de la faire postuler à Hungcalf. Loin du Canada. Loin des Etats-Unis. Loin de la famille. Loin de tous souvenirs. Elle laissait les parents s’en occuper. Tout ce qu’elle avait en tête était de rassembler les affaires de celle qu’elle considérait comme non pas sa moitié mais son tout. Un souffle. Elle se retrouvait dans la forêt avec sa meilleure amie. Un animal attrapé. Pas n’importe lequel. Celui que la grand-mère mangeait. Toujours. Cru. Elle disait que ça lui permettait de faire le nettoyage dans son corps, et surtout dans son esprit. Comme un jeûne. Quelques jours après sa mort Madelaine avait décidé de faire comme elle. D’oublier ce qu’il venait de se passer. Son amie l’observait perplexe, ne semblant pas comprendre ce qu’elle faisait. Elle lui avait expliqué sur le schéma, l’intérêt de manger l’animal encore vivant qui tentait de s’échapper de la poigne. Sans le savoir, tes intérêts, tes actes, étaient seulement la continuité d’une femme morte et bientôt oubliée. Tu n’allais être plus qu’une pâle copie. La folle les rides en moins.
Les mois et les années s’écoulèrent. La canadienne était arrivée à Hungcalf sans enthousiasme. Loin de sa patrie, loin de ses origines. Il n’y avait rien dans cette Université qui la rattachait. Si ce n’était les cours de sciences occultes qui avaient une réputation tout à fait exceptionnelle. Elle continuait. Des cours aux heures qui n’en finissaient plus. Parce qu’elle n’avait plus l’apprentissage de sa douce grand-mère. Elle n’avait plus personne pour la pousser vers le haut. Mais les élèves ne faisaient que la rabaisser, avec des mots comme païenne ou cannibale. Parce que la fameuse meilleure amie. Elle était venue à Hungcalf aussi. Cette meilleure amie qui avait laisser des ragots s’ébruiter sur le comportement de la jeune Luneau. A tel point que sa réputation c’est fait de préjugés et de superstition. Tel un chat noir, les gens n’osaient l’approcher. Tel un chat noir, elle ne comprenait pas pourquoi personne venait. Les chuchotements s’étaient faits bruyants, suffisamment pour qu’elle comprenne finalement ce qu’il se passait derrière son dos. Au-delà d’une attitude introvertie et mélancolique, Madelaine est devenue une femme froide sans émotions, jouant un rôle qui ne l’appartenait pas. Parce que Madelaine elle veut pas se mélanger à des gens comme ça. Elle veut pas se mélanger à des jugements qui ne feront que l’écraser. Elle sait qu’elle ne peut plus faire confiance. Et la mort, dans les escaliers d’Hungcalf ne semble qu’être sa seule amie. Dans une union arrangée, Madelaine et la mort s’aventurèrent vers des ouvrages interdits, des incantations dans les cuisines de l’école que personne n’oserait prononcer. Dans cette solitude qui ne connaissait que rejet, Madelaine décida d’exercer la magie qui avait été trop longtemps éteinte.
« Ce n’est pas de la magie ! C’est de la sorcellerie païenne ». Le père criait. La femme qui s’appuyait contre le rebord de la cheminée. A l’heure où l’âme venait de s’envoler, les descendants se déchiraient. Les volontés d’une vieille sorcière qui ne pouvaient être acceptés par des adultes trop raisonnés. L’adolescente qui avait tenté d’imposer les choix de la femme. Elle n’avait eu que des larmes de sa mère et des reproches de son père. – Tu as abandonné ta mère ! – Elle devenait folle. La magie a ses limites, tu le sais Madelaine ! Ta grand-mère cherchait des rapports à des cauchemars qu’elle prenait pour visions. – Tu l’as laissé sombré ! L’enfant qui se répétait l’échange bref avec son père. Elle avait tenté. Elle avait cru en cette femme qui lui avait tant inculqué. Cette femme qui lui avait appris davantage qu’à l’Ilvermorny. Cette école qu’elle détestait. Sa grand-mère qui lui avait appris la signification des vents, du langage animalier, des courbes de la boule de magie, des incantations provenant de la magie la plus noire. La grand-mère avait formé une enfant indomptable. Une élève qui ne se laissait pas faire aux cours de défense contre les forces du mal. Une élève qui tordait le poignet à ses professeurs parce qu’ils avaient voulu tuer une araignée. Une élève qui se nourrissait de sang, de viande crue. Une élève qui se perdait entre les légendes et la magie d’un autre temps. Une élève qui tentait d’accéder à l’interdit. Ses parents qui s’en rendaient compte et qui ne savaient comment agir.
Dernière année. Pas la moindre. Quelques jours avant la rentrée, le corps qui fut brûlé, devant les yeux mouillés de la descendante. Madelaine qui ne s’en remettait, qui n’arrivait à penser à autre chose. L’idée qu’eurent les Luneau furent de la faire postuler à Hungcalf. Loin du Canada. Loin des Etats-Unis. Loin de la famille. Loin de tous souvenirs. Elle laissait les parents s’en occuper. Tout ce qu’elle avait en tête était de rassembler les affaires de celle qu’elle considérait comme non pas sa moitié mais son tout. Un souffle. Elle se retrouvait dans la forêt avec sa meilleure amie. Un animal attrapé. Pas n’importe lequel. Celui que la grand-mère mangeait. Toujours. Cru. Elle disait que ça lui permettait de faire le nettoyage dans son corps, et surtout dans son esprit. Comme un jeûne. Quelques jours après sa mort Madelaine avait décidé de faire comme elle. D’oublier ce qu’il venait de se passer. Son amie l’observait perplexe, ne semblant pas comprendre ce qu’elle faisait. Elle lui avait expliqué sur le schéma, l’intérêt de manger l’animal encore vivant qui tentait de s’échapper de la poigne. Sans le savoir, tes intérêts, tes actes, étaient seulement la continuité d’une femme morte et bientôt oubliée. Tu n’allais être plus qu’une pâle copie. La folle les rides en moins.
Les mois et les années s’écoulèrent. La canadienne était arrivée à Hungcalf sans enthousiasme. Loin de sa patrie, loin de ses origines. Il n’y avait rien dans cette Université qui la rattachait. Si ce n’était les cours de sciences occultes qui avaient une réputation tout à fait exceptionnelle. Elle continuait. Des cours aux heures qui n’en finissaient plus. Parce qu’elle n’avait plus l’apprentissage de sa douce grand-mère. Elle n’avait plus personne pour la pousser vers le haut. Mais les élèves ne faisaient que la rabaisser, avec des mots comme païenne ou cannibale. Parce que la fameuse meilleure amie. Elle était venue à Hungcalf aussi. Cette meilleure amie qui avait laisser des ragots s’ébruiter sur le comportement de la jeune Luneau. A tel point que sa réputation c’est fait de préjugés et de superstition. Tel un chat noir, les gens n’osaient l’approcher. Tel un chat noir, elle ne comprenait pas pourquoi personne venait. Les chuchotements s’étaient faits bruyants, suffisamment pour qu’elle comprenne finalement ce qu’il se passait derrière son dos. Au-delà d’une attitude introvertie et mélancolique, Madelaine est devenue une femme froide sans émotions, jouant un rôle qui ne l’appartenait pas. Parce que Madelaine elle veut pas se mélanger à des gens comme ça. Elle veut pas se mélanger à des jugements qui ne feront que l’écraser. Elle sait qu’elle ne peut plus faire confiance. Et la mort, dans les escaliers d’Hungcalf ne semble qu’être sa seule amie. Dans une union arrangée, Madelaine et la mort s’aventurèrent vers des ouvrages interdits, des incantations dans les cuisines de l’école que personne n’oserait prononcer. Dans cette solitude qui ne connaissait que rejet, Madelaine décida d’exercer la magie qui avait été trop longtemps éteinte.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>pia kristine cruz</b> ━ @"nom du madelaine luneau"</bottin>
- le Mer 17 Jan 2018 - 8:39
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- Sujet: someone to stay (cordelia)
- Réponses: 14
- Vues: 170
someone to stay (cordelia)
{@=644}Octave Muller{/@} ahah t'inquiète j'ai fait une V2 de ma Cordy et elle a migré vers- le Lun 29 Mai 2017 - 23:43
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- Sujet: Isaac ; 英雄, tu souris trop pour être heureux.
- Réponses: 73
- Vues: 864
Isaac ; 英雄, tu souris trop pour être heureux.
pas spécialement, je viens en touriste {#}shame{/#}, mais j'ai tellement aimé ton histoire et ton personnage que voilà, je suis làtoi, tu recherches quelque chose en particulier ?
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