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still love you
Jeu 31 Mai 2018 - 20:50
Quelques mois se sont écoulés et alors que la fin de l’année se profile, Saoirse tente de tourner la page du mieux qu’elle peut sur l’année chaotique qu’elle vient de vivre. Elle n’a pas vraiment eu de nouvelles de Cormac, si au fond elle ne souffre, elle tente de se persuader que c’est pour le mieux, pour eux deux et elle tente aussi à sa manière de tourner la page même si l’expression n’est pas la bonne. Elle ne veut pas vraiment oublier Cormac, elle ne veut pas cesser de l’aimer ou de tenter de le protéger de loin comme elle se l’est promis mais elle veut se désintoxiquer de lui, d’essayer de changer leur relation trop malsaine. Le scandale lui aura permis de grandir d’une certaine manière, d’apprendre aussi de ses erreurs et de vouloir changer même si elle avait conscience que cela ne serait pas aisé. Pour essayer de faire évoluer les choses, Saoirse a décidé de commencer à fréquenter d’autres garçons que Cormac, tenter de voir ce que cela pouvait donner de ne plus être avec lui mais avec un autre. Après plusieurs tentatives, la demoiselle a fini par s’attacher à un de ses garçons à qui elle a proposé quelques jours plus tôt de venir la retrouver sur les murailles pour voir le soleil se lever. Si elle est amoureuse du garçon en question ? La réponse est absolument pas, elle aime toujours Cormac au fond d’elle et elle n’arrive décemment pas à l’oublier mais elle apprécie l’autre garçon, elle apprécie son humour et la manière qu’il a de lui faire oublier un paquet de choses pour profiter de l’instant présent. D’une certaine manière, cet autre est devenu sa bouffée d’air frais et aussi l’esquisse de comment une relation normale peut naitre entre deux personnes, comment sa relation avec Cormac aurait pu réellement naitre si elle n’avait pas opté pour l’option magie noire. Au fond, cette normalité, cette relation sans magie noire, sans chantage ou danger lui convient car elle n’a pas besoin de se poser des tonnes de questions, de s’interroger sur les apparences à donner, sur le fait que l’autre en face la haït mais reste à cause du secret ou s’il commence à l’apprécier. Elle ne contrôle pas la situation et profite juste de ce que l’autre lui offre dans un échange simple qui lui convient parfaitement pour le moment même si elle angoisse sur l’avenir et qu’elle est réticente à s’engager plus loin qu’une simple amitié avec cet autre. Accoudée à la muraille, elle attend donc cet ami qu’elle fréquente régulièrement au point que certains les voient en couple, il faut dire qu’ils se sont déjà embrassés à la vue de tous sans que cela n’aille plus loin. Saoirse a bloqué pour la suite sans en comprendre la raison et elle l’ignore encore bien qu’elle soupçonne ses sentiments pour un Fitzalan-Howard d’y être pour quelque chose. Accoudé à la muraille, elle attend donc un garçon précis qui la rejoint au lever du soleil pour discuter, échanger un nouveau baiser et repartir en raison de son estomac sur patte. Saoirse a appris à la connaître et n’ayant pas l’urgence d’un cours de bonne heure ni une faim dévorante, elle préfère rester sur la muraille plutôt que d’accompagner son nouvel ami. Une décision qui n’a rien d’une sagesse inouïe puisqu’elle ignore qu’un revenant a observé leur complicité et le baiser de loin.
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Re: still love you
Mer 6 Juin 2018 - 23:41
Des semaines, des semaines à trainer dans les couloirs, à la suivre du regard de loin lorsqu’elle passe. Des semaines à regretter de l’avoir perdue. Parce que t’en avais croisé d’autres des filles et des mecs même, mais aucun n’était comme elle. Ca te rendait dingue de la voir proche d’autres personnes, de la voir te croiser et t’ignorer. Ca te rendait dingue de te rendre compte qu’elle te manquait beaucoup trop. Parce que t’en avais pas envie d’elle. Pas après ce qu’elle t’avait fait. Mais il fallait te rendre à l’évidence, la grymm te manquait beaucoup trop et celles et ceux avec qui tu tentais de l’oublier ne réussissaient pas cette mission. Ils étaient destinés à rester des coups d’un soir, des personnes que tu oubliais dès le lendemain alors qu’elle était celle que t’avais envie de retrouver, celle à qui tu pensais quand t’étais tout seul chez toi. Tu savais pas à qui en parler. Tu savais pas quoi faire. Parce que tu pouvais pas oublier ce qu’elle t’avait fait. Tu pouvais pas oublier qu’elle était celle qui t’avait fait chanter pendant des années, celle qui t’avais volé ton adolescence et tes années étudiantes. Mais au final, c’était pas si mal, d’avoir cette personne qui te connaissait mieux que quiconque, cette personne qui était prête à tout pour toi, à bien trop de choses même. Cette personne à qui tu pouvais tout dire parce qu’elle le savait déjà.
Et ce jour-là, ce jour-là tu la suis dans les couloirs. Et tu te caches derrière le poteau alors qu’elle s’assoie sur un muret. Y a les questions qui tournent dans ton esprit alors que tu te demandes si tu dois aller lui parler. Parce que t’en crèves d’envie. Alors tu sors de l’ombre. Tu sors de l’ombre pour voir ce gringalet qui s’approche d’elle et qui la rejoint. Alors tu te replanques et tu observes. Tu l’observes pulvériser ton cœur alors qu’elle est avec un autre. Tu le détestes sans même le connaitre ce blondinet. C’était qui d’abord. Y a la colère qui monte en flèche, le sang qui pulse un peu plus fortement dans tes veines alors que tu vois leurs lèvres qui se rapprochent et ce baiser qu’ils partagent. Parce qu’elle t’a remplacé et tu lui en veux beaucoup. Mais c’est aussi à toi que tu en veux. A toi d’avoir été aussi faible et de l’avoir laissé prendre une telle place dans ton existence. A toi de ne pas avoir réussi à passer à autre chose et d’y être toujours attachée des mois après. Et à toi de l’avoir laissé en plan ce jour-là parce que t’avais besoin de faire le point. T’avais laissé partir la seule personne qui aurait été prête à tout pour toi et tu te disais que jamais tu ne la retrouverais. Parce que des personnes capables d’user de magie noire pour récupérer un mec, devait pas y en avoir beaucoup sur cette planète. C’était peut-être horrible comme façon de procéder, mais pendant un temps, t’avais été heureux qu’elle pense comme ça, qu’elle t’aime autant, qu’elle soit prête à tout pour toi. Mais c’était avant et maintenant c’était pour un autre qu’elle allait le faire. Et ça te détruisait, ça te brisait le cœur. Jamais t’aurais cru qu’une fille pourrait briser ton cœur et encore moins elle. Mais c’était le cas.
T’attends qu’il parte avant de sortir de ton ombre. T’as le regard fixé sur elle, y a les éclairs qui dansent dans tes yeux. T’as la rage au ventre et le cœur pulvérisé. C’est la jalousie qui coule, ce sentiment que t’avais ressenti qu’une seule fois avant, lorsque la lettre était sortie, lorsque t’avais cru que c’était elle qui venait de te briser pour un autre. Elle t’avait dit que c’était pas le cas. Mais là, ça l’était. « T’as quoi sur lui pour pouvoir le tenir comme un toutou bien dressé ? » Tu t’en moques qu’elle l’aime peut-être vraiment. Tu t’en moques que lui sois peut-être amoureux d’elle et que ce soit réel. Y a juste la colère qui parle. « A moins qu’il ne soit tombé sous ton charme suite à un doloris parfaitement maitrisé ? » Y a toute ta rancœur à l’égard du passé qui ressort. Celle bien cachée. Celle que tu n’avais plus. Tous ces sujets dont tu ne parlais plus depuis bien longtemps, parce que t’étais passé au dessus, parce qu’ils appartenaient au passé. Mais y a elle, et elle tu ne veux pas qu’elle y appartienne.
Et ce jour-là, ce jour-là tu la suis dans les couloirs. Et tu te caches derrière le poteau alors qu’elle s’assoie sur un muret. Y a les questions qui tournent dans ton esprit alors que tu te demandes si tu dois aller lui parler. Parce que t’en crèves d’envie. Alors tu sors de l’ombre. Tu sors de l’ombre pour voir ce gringalet qui s’approche d’elle et qui la rejoint. Alors tu te replanques et tu observes. Tu l’observes pulvériser ton cœur alors qu’elle est avec un autre. Tu le détestes sans même le connaitre ce blondinet. C’était qui d’abord. Y a la colère qui monte en flèche, le sang qui pulse un peu plus fortement dans tes veines alors que tu vois leurs lèvres qui se rapprochent et ce baiser qu’ils partagent. Parce qu’elle t’a remplacé et tu lui en veux beaucoup. Mais c’est aussi à toi que tu en veux. A toi d’avoir été aussi faible et de l’avoir laissé prendre une telle place dans ton existence. A toi de ne pas avoir réussi à passer à autre chose et d’y être toujours attachée des mois après. Et à toi de l’avoir laissé en plan ce jour-là parce que t’avais besoin de faire le point. T’avais laissé partir la seule personne qui aurait été prête à tout pour toi et tu te disais que jamais tu ne la retrouverais. Parce que des personnes capables d’user de magie noire pour récupérer un mec, devait pas y en avoir beaucoup sur cette planète. C’était peut-être horrible comme façon de procéder, mais pendant un temps, t’avais été heureux qu’elle pense comme ça, qu’elle t’aime autant, qu’elle soit prête à tout pour toi. Mais c’était avant et maintenant c’était pour un autre qu’elle allait le faire. Et ça te détruisait, ça te brisait le cœur. Jamais t’aurais cru qu’une fille pourrait briser ton cœur et encore moins elle. Mais c’était le cas.
T’attends qu’il parte avant de sortir de ton ombre. T’as le regard fixé sur elle, y a les éclairs qui dansent dans tes yeux. T’as la rage au ventre et le cœur pulvérisé. C’est la jalousie qui coule, ce sentiment que t’avais ressenti qu’une seule fois avant, lorsque la lettre était sortie, lorsque t’avais cru que c’était elle qui venait de te briser pour un autre. Elle t’avait dit que c’était pas le cas. Mais là, ça l’était. « T’as quoi sur lui pour pouvoir le tenir comme un toutou bien dressé ? » Tu t’en moques qu’elle l’aime peut-être vraiment. Tu t’en moques que lui sois peut-être amoureux d’elle et que ce soit réel. Y a juste la colère qui parle. « A moins qu’il ne soit tombé sous ton charme suite à un doloris parfaitement maitrisé ? » Y a toute ta rancœur à l’égard du passé qui ressort. Celle bien cachée. Celle que tu n’avais plus. Tous ces sujets dont tu ne parlais plus depuis bien longtemps, parce que t’étais passé au dessus, parce qu’ils appartenaient au passé. Mais y a elle, et elle tu ne veux pas qu’elle y appartienne.
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Re: still love you
Dim 24 Juin 2018 - 14:43
Saoirse laisse son regard se perdre sur le paysage devant elle, profitant de la quiétude des lieux après le départ de son ami. Les yeux fermés, elle penche un peu la tête vers le ciel pour profiter des premiers rayons du soleil avant de les rouvrir quand elle entend du bruit, des pas contre les pierres. Intriguée, elle tourne la tête vers la source pour voir une silhouette qu’elle reconnaît immédiatement et qui l’étonne. Cormac, le voir fait encore accélérer son cœur et naître un sourire rayonnant sur son visage pendant quelques secondes. Elle est toujours profondément amoureuse de lui et si elle est heureuse de le revoir, elle ne peut s’empêcher d’appréhender ce qu’il va dire car il semble en colère. Elle reconnaît les signes qu’elle a déjà vu avant qu’il ne s’éloigne pour réfléchir à cause de ce qui s’est passé et elle n’arrive toujours pas à l’interpréter. Elle ne sait pas si c’est de la colère pure en raison de ce qu’elle lui a fait subir, de ce qu’elle représente ou si c’est autre chose, de la jalouse comme lui souffle son instinct mais elle refuse d’écouter son instinct. Son sourire se fane en attendant ce qu’il va lui dire, elle attend que la bombe explose et cela ne met pas longtemps, à peine un battement de cil que le garçon lui envoie tout dans la figure. Saoirse recule instinctivement face aux paroles brutales, crues qui la renvoie à son passé, non leur passé. Inconsciemment sa main se dirige vers sa poche, vers sa baguette après tout il serait si simple de le faire hurler de douleur à nouveau pour lui faire payer ses paroles dures qui la blessent. Pourtant sa main ne s’empare de sa baguette mais se ferme en un poing alors qu’elle se redresse pour lui faire face, cet homme qu’elle aime encore, cet homme qu’elle aimera surement toujours mais plus de la manière malsaine qu’avant. Elle se rends compte que son ami, l’autre qui vient juste de partir, lui a permis de prendre des distances, de ne plus vouloir posséder les gens pour elle toute seule, un progrès notable pour elle. « Non. » La réponse aux deux questions sort timide de ses lèvres, un peu fragile, elle aurait envie de faire plus reine des glaces, d’être plus mordante mais voir Cormac ainsi la fait souffrir. Elle sait que le problème c’est l’autre garçon, pas elle, pas lui ou plutôt si c’est eux, leur relation bancale, étrange avec ce lourd passé qui ressort d’un coup, explose et rouvre les blessures des deux côtés. Affolée, elle scanne les environs, tente de voir si elle peut s’ouvrir plus qu’elle ne l’a déjà fait, Hungcalf a des oreilles partout et elle craint qu’on les entende. « Je n’ai rien sur lui et je ne l’ai pas torturé… En faites, j’essaie d’arrêter ça, la magie noire. Pas pour lui mais plutôt parce que j’ai pris conscience de ce que cela m’avait coûté et que je pense que je dois bien ça à un garçon qui n’a jamais cessé de demander de stopper ça… Un garçon que je n’ai pas oublié, que je n’arrive pas à oublier même si j’essaie de lier des liens avec d’autres pour… » Murmure lent, à peine audible que le vent ne porte pas loin, Saoirse tend de désamorcer la bombe sans vraiment y parvenir. Elle ne sait pas comment expliquer ce qu’elle a fait à Cormac, comment lui dire que la manière dont elle change c’est pour lui, qu’elle tente de trouver un moyen pour qu’il reste ensemble. En faites, elle a peur qu’il la rejette comme ses parents, la repousse et lui dise qu’il ne veut plus jamais la voir maintenant qu’il semble avoir pris le temps de réfléchir. Une larme unique coule sur sa joue droite alors qu’elle tente de lutter contre la tempête qui gronde dans tout son corps.
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Re: still love you
Mar 26 Juin 2018 - 1:19
C’est la colère qui parle alors que tu confrontes ton ex. C’est la douleur et la jalousie surtout. T’arrives pas à te faire à l’idée qu’elle t’ait remplacé. Pourtant c’était ce qu’il y aurait eu de mieux à faire. La remplacer et qu’elle te remplace. Que vous alliez tous les deux de l’avant. Histoire de laisser cette relation néfaste derrière elle. Et il semblerait qu’elle avait réussi à faire ce que tu n’avais pas réussi en de nombreux mois. C’était peut-être ça qui t’énervait le plus. Qu’elle ait réussi quand tu en avais été incapable. Qu’après tout ce temps, après toute la haine que tu avais pu avoir pour elle, elle était toujours là dans tes pensées alors que t’aurais dû être content d’être enfin libre de faire ta vie comme tu le souhaitais. Mais c’était pas comme ça que ça se passait. Parce que pour la première fois, t’avais l’impression d’être seul. Seul et à la recherche de quelque chose que les autres nanas et mecs étaient incapables de te donner. Parce que t’avais plus cette personne qui te connaissait mieux que quiconque, t’avais plus la stabilité et l’amour qu’elle pouvait te donner à sa manière. Certes t’avais tes meilleurs amis, mais c’était différent, ouais, ça l’était vraiment. Ils étaient là pour toi, mais comme ils l’étaient depuis des années.
Tes mots, tu vois qu’ils la blessent et ça te fait plaisir. T’as envie qu’elle ait le cœur aussi détruit que le tien l’est actuellement. T’as envie que les mots la détruisent comme voir ce baiser avait pu te détruire. C’est bas et tu le sais. Tu fais remonter un passé enterré. Tu sais mieux que quiconque qu’elle s’est battue contre tout ça, que ce n’est plus elle. Mais tu l’as oublié. Parce que c’est cette ancienne Saoirse que t’as envie de revoir. Celle qui t’avais blessé, celle qui t’avait lancé un sort, celle qui s’était jouée de tes petites amies à l’époque brisant pour partie ton bonheur, celle qui t’avait fait chanter. Tu voulais pas voir celle qui avait empêché la vérité de sortir sur ta famille ou celle qui avait été là pendant des années. Pas non plus celle qui avait fini par te laisser tranquille. Parce que c’était plus simple de la détester que d’admettre que tu pouvais l’aimer. Tu l’as vu son visage qui se décomposait un peu avant qu’elle ne te réponde. « Non. » Y a le murmure qui s’envole. Et tu veux pas le croire qu’elle ait pas fait la même chose. Parce que tu veux pas croire qu’elle puisse avoir réussi à être heureuse à la normale et que t’en sois incapable. « Je n’ai rien sur lui et je ne l’ai pas torturé… En faites, j’essaie d’arrêter ça, la magie noire. Pas pour lui mais plutôt parce que j’ai pris conscience de ce que cela m’avait coûté et que je pense que je dois bien ça à un garçon qui n’a jamais cessé de demander de stopper ça… Un garçon que je n’ai pas oublié, que je n’arrive pas à oublier même si j’essaie de lier des liens avec d’autres pour… » Elle a beau pas être forte sa voix, elles t’ont toutes atteintes ses paroles. Chacune d’entre elles pénétrant au plus profond de ton esprit. Y a ton cœur qui rate des battements. Tu vois la larme qui roule sur sa joue. Et tu sais pas quoi faire. Parce que c’était elle et tu savais pas comment réagir à ses mots. Ces mots qui te rendaient peut-être un peu trop heureux. C’est presque naturellement que tu t’approches et que tu viens essuyer la larme qui coule le long de sa joue. Y a ta main qui s’y attarde un peu trop longtemps. Et y a ton visage déjà proche du sien qui se rapproche encore un peu alors que tu viens poser tes lèvres sur les siennes, presque naturellement. Tu les sens les battements complètement désordonné de ton cœur, qui accélèrent un peu trop. Ton regard croise le sien pendant une seconde et tu le revois, au-dessus de toi, elle la baguette tendue. Maudit passé qui reviendrait toujours vous hanter. Tu te recules rompant brusquement le baiser. « C’était une erreur. » Oui ça l’était. Il fallait que t’ailles de l’avant, que t’arrêtes de penser au passé. Que tu l’oublies et c’était pas comme ça que t’allais réussir à le faire. Alors tu recules, faut que tu partes emportant avec toi le goût de ses lèvres sur les tiennes.
Tes mots, tu vois qu’ils la blessent et ça te fait plaisir. T’as envie qu’elle ait le cœur aussi détruit que le tien l’est actuellement. T’as envie que les mots la détruisent comme voir ce baiser avait pu te détruire. C’est bas et tu le sais. Tu fais remonter un passé enterré. Tu sais mieux que quiconque qu’elle s’est battue contre tout ça, que ce n’est plus elle. Mais tu l’as oublié. Parce que c’est cette ancienne Saoirse que t’as envie de revoir. Celle qui t’avais blessé, celle qui t’avait lancé un sort, celle qui s’était jouée de tes petites amies à l’époque brisant pour partie ton bonheur, celle qui t’avait fait chanter. Tu voulais pas voir celle qui avait empêché la vérité de sortir sur ta famille ou celle qui avait été là pendant des années. Pas non plus celle qui avait fini par te laisser tranquille. Parce que c’était plus simple de la détester que d’admettre que tu pouvais l’aimer. Tu l’as vu son visage qui se décomposait un peu avant qu’elle ne te réponde. « Non. » Y a le murmure qui s’envole. Et tu veux pas le croire qu’elle ait pas fait la même chose. Parce que tu veux pas croire qu’elle puisse avoir réussi à être heureuse à la normale et que t’en sois incapable. « Je n’ai rien sur lui et je ne l’ai pas torturé… En faites, j’essaie d’arrêter ça, la magie noire. Pas pour lui mais plutôt parce que j’ai pris conscience de ce que cela m’avait coûté et que je pense que je dois bien ça à un garçon qui n’a jamais cessé de demander de stopper ça… Un garçon que je n’ai pas oublié, que je n’arrive pas à oublier même si j’essaie de lier des liens avec d’autres pour… » Elle a beau pas être forte sa voix, elles t’ont toutes atteintes ses paroles. Chacune d’entre elles pénétrant au plus profond de ton esprit. Y a ton cœur qui rate des battements. Tu vois la larme qui roule sur sa joue. Et tu sais pas quoi faire. Parce que c’était elle et tu savais pas comment réagir à ses mots. Ces mots qui te rendaient peut-être un peu trop heureux. C’est presque naturellement que tu t’approches et que tu viens essuyer la larme qui coule le long de sa joue. Y a ta main qui s’y attarde un peu trop longtemps. Et y a ton visage déjà proche du sien qui se rapproche encore un peu alors que tu viens poser tes lèvres sur les siennes, presque naturellement. Tu les sens les battements complètement désordonné de ton cœur, qui accélèrent un peu trop. Ton regard croise le sien pendant une seconde et tu le revois, au-dessus de toi, elle la baguette tendue. Maudit passé qui reviendrait toujours vous hanter. Tu te recules rompant brusquement le baiser. « C’était une erreur. » Oui ça l’était. Il fallait que t’ailles de l’avant, que t’arrêtes de penser au passé. Que tu l’oublies et c’était pas comme ça que t’allais réussir à le faire. Alors tu recules, faut que tu partes emportant avec toi le goût de ses lèvres sur les tiennes.
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Re: still love you
Dim 15 Juil 2018 - 10:42
Saoirse est perdue. Les mots sont sortis, sans qu’elle n’y pense, tentant de sauver ce qui peut l’être mais est-ce qu’ils peuvent encore sauver quelque chose ? Elle ne sait pas trop, elle veut y croire, croire que c’est possible mais elle en doute à cause de ce passé qui flotte toujours entre eux. Un passé que Cormac vient de lui renvoyer à la figure, un passé qu’elle veut oublier sans jamais vraiment y arriver. Pourtant quand le garçon se rapproche, son cœur s’accélère avant de se mettre à battre la chamade quand il essuis doucement la larme qui coule sur sa joue. Marque de faiblesse qu’elle n’aurait pas laissé couler au début de leur relation mais ils ont évolué et peu à peu Saoirse s’était confiée à lui, peut-être trop au point qu’elle n’a pas pu le moment venu le sacrifier comme elle aurait dû d’après ses anciens compagnons. Le baiser la surprend, elle écarquille les yeux, perd pied un instant en sentant de nouveau le goût de ses lèvres sur les siennes, sa présence près d’elle, elle veut que cela dure éternellement mais il rompt brusquement tout d’un coup. La bulle de bonheur éclate quand il s’éloigne, la fuit en lui lançant des mots beaucoup plus cruels que les premiers. Une erreur, tout votre relation vient d’une magnifique erreur, la tienne, celle de rejoindre une secte, l’acceptation de le torturer et ce désir malsain qui en a découlé. La phrase l’atteint en plein cœur, détruit tous ses espoirs alors que le garçon s’éloigne doucement d’elle, c’est fini, définitivement et elle ne peut pas l’accepter. L’ancienne Saoirse semble sortir de sa torpeur et d’un geste, elle attrape le poignet de Cormac, son ancienne victime, le fusille du regard et lance de nouveau une négation, plus forte. « Non ! » Le mot claque dans l’air, résonne aux oreilles de la jeune fille qui semble redevenu en quelques secondes ce qu’elle a souhaité détruire avec un autre. Une voix au plus profond d’elle résonne, lui rappelle le chemin parcouru, ce qu’elle veut désormais ce n’est pas ça. Sa poigne se desserre doucement sur le poignet du garçon alors qu’elle tremble un peu, détourne le regard pour se perdre dans l’immensité du parc de Hungcalf. « Ce n’est pas une erreur. L’erreur c’est moi qui l’ait commise dès le début de notre relation, en te piégeant avec les autres, en piégeant tes petites-amies et en te faisant du chantage. Je n’aurais pas dû me battre avec ses armes là pour t’avoir, Cormac. Je ne peux pas effacer le passé, notre passé mais je te promets que je me battrais pour que nous deux, ça existe toujours. Je te promets que je ne renoncerais pas à nous, Cormac Fitzalan-Howard même si pour ça je dois m’embrasser tous les garçons de Hungcalf et devenir une trainée afin d’attirer ton attention. Je vais me battre pour que tu sois à moi et à personne d’autres. » La détermination peut se lire dans ses yeux, elle ne compte pas renoncer à lui et elle compte bien faire tout ce qui est possible et inimaginable pour qu’elle et lui soient ensembles à la fin de leur vie, unie et heureux. La différence avec le passé c’est que cette fois, elle ne compte pas utiliser les mêmes armes, elle compte bien rester dans la légalité et faire en sorte que Cormac la choisisse de lui-même et non qu’elle s’impose et si pour ça, elle doit le rendre jaloux, elle le fera car elle en est persuadée à présent c’est bien de la jalousie que le garçon a ressenti.
- InvitéInvité
Re: still love you
Mar 24 Juil 2018 - 23:58
Y a les mots que tu ne pensais pas et qui sortent. Ou peut-être que tu les pensais un peu trop. T’en sais rien. C’est la jalousie qui parle alors que tu l’as vue en compagnie d’un autre. Et alors, la lame s’était plantée au plus profond de ton cœur, ce cœur qui n’aurait jamais dû pouvoir souffrir à cause d’elle. Et puis tu l’embrasses, parce que t’en avais un peu trop envie de ses lèvres sur les tiennes. Mais c’était une erreur, une énorme erreur, une de celles que tu ne ferais plus. Tu t’éloignes, rompant le contact. Il fallait que tu arrêtes. C’était un chantage qui avait fait que ça avait commencé et il ne pouvait y avoir rien d’autre. Peut-être que tu te sentais juste redevable qu’elle n’ait pas dénoncé ta mère. Peut-être que c’était pour ça que tu continuais de t’attacher à elle. Parce que tu lui devais quelque chose. Mais cette relation, elle était malsaine du début à la fin. Alors tu te retournes, prêt à partir. Pourtant, tu le sais que l’erreur c’est de partir et de ne pas te battre pour la récupérer. « Non ! » Mot qui claque dans l’air alors que sa main se referme sur ton poignet. Tu te retournes pour lui faire face, ton regard se perdant dans le sien pendant quelques secondes avant de se poser sur autre chose. Autre chose qu’elle. Et bientôt elle libère ton poignet de la légère pression qu’elle y exerçait, pression que tu aurais facilement pu rompre si tu l’avais souhaité ne serait-ce qu’un instant. « Ce n’est pas une erreur. L’erreur c’est moi qui l’aie commise dès le début de notre relation, en te piégeant avec les autres, en piégeant tes petites-amies et en te faisant du chantage. Je n’aurais pas dû me battre avec ses armes là pour t’avoir, Cormac. Je ne peux pas effacer le passé, notre passé mais je te promets que je me battrais pour que nous deux, ça existe toujours. Je te promets que je ne renoncerais pas à nous, Cormac Fitzalan-Howard même si pour ça je dois m’embrasser tous les garçons de Hungcalf et devenir une trainée afin d’attirer ton attention. Je vais me battre pour que tu sois à moi et à personne d’autres. » Tu sais pas si ça te rassure ou si ça t’effraie, d’avoir une personne pour qui tu comptes autant que ça. Bien sûr que t’as les battements de ton cœur qui accélèrent un peu trop. Bien sûr que peut-être que t’es un peu trop heureux juste pour une fois. Mais dans le fond, tu savais comment ça allait se terminer. Avec vous deux brisés. « Je pourrais jamais être qu’à toi et tu le sais très bien. » Parce que t’avais peut-être un peu trop peur de l’attachement. Peur de la déception, cette déception que t’avais pu un jour lire dans le regard de ta mère lorsqu’elle avait compris que ton père avait été voir ailleurs. Elle était peut-être celle qui te connaissait le mieux d’entre tous, exception faite des Outlaws, encore que, une personne indispensable depuis quelques temps, mais t’étais pas sûre de pouvoir lui offrir ça, ta liberté. Hypocrisie finie alors que tu ne supportais pas l’idée qu’elle ait pu aller voir ailleurs. Mais c’était différent – enfin, c’était ce que tu te disais – parce que t’avais cru qu’elle te remplaçait. Toi aussi t’avais essayé de la remplacer, sans succès. Parce qu’ils ne te connaitraient jamais aussi bien qu’elle. Les autres, les passes-temps, ceux qui faisaient un peu de bien à ton égo. Ceux avec qui tu pouvais t’amuser, que tu pouvais séduire, cette chose que tu n’avais jamais vraiment eu à faire avec elle alors que c’était peut-être ce que tu préférais. Mais dans le fond, ils étaient tous passés et seule elle restait dans ton esprit. Les autres pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient que tu n’aurais pas fait de remarque, que tu n’aurais pas eu le cœur blessé comme il avait pu l’être il y a quelques minutes désormais.
- InvitéInvité
Re: still love you
Dim 5 Aoû 2018 - 19:44
Saoirse est déterminée, le même éclat qu’autrefois brille dans ses yeux pourtant il existe une différence de taille. Une différence dû au garçon qui se tient devant elle, elle est déterminée à récupérer Cormac en tant que petit-ami, elle est prête à tout pour cela, enfin presque tout, il y a une chose qu’elle ne fera plus. Elle a décidé de bannir la magie noire de sa vie et elle ne reviendra pas sur ce choix même pour lui, au contraire, elle fera en sorte de le récupérer sans utiliser ses armes qu’elle a utilisé dans le passé. Leur relation sera peut-être toujours malsaine mais elle compte bien faire en sorte qu’elle devienne saine, que les choses changent au moins pour eux deux et tant pis de l’avis des autres. Les mots sortent alors que le lion courageux fuit le regard de la vipère, une vipère qui lui annonce la vérité, leur futur ou du moins celui qu’elle envisage. Elle y croit, Saoirse, à ce qu’elle dit, au fait qu’elle peut récupérer Cormac et être avec lui à nouveau ou du moins elle ne veut pas envisager un autre avenir que celui qu’elle s’était programmée par le passé. Un avenir où elle se marie avec lui, où il fonde une famille même si Cormac continue d’aller voir ailleurs parce qu’elle a fini par l’accepter ce fait. Au fond, Saoirse, elle arrive à comprendre ce besoin de liberté du garçon et elle est prête à l’accepter ses tromperies surtout qu’il y a des désirs qu’elle ne pourra jamais combler. Alors quand il lui répond, elle hausse une épaule et affiche un sourire ironique face à cette contradiction qui n’en est pas vraiment une pour elle. Il ne rejette pas l’idée d’être de nouveau avec elle, juste de lui appartenir entièrement et si dans ses paroles, elle a montré sa volonté de s’approprier le garçon, il s’agissait surtout de dire qu’elle ferait tout pour qu’il devienne son mari et n’épouse personne d’autres. Saoirse ne répond pas tout de suite, elle ne sait pas si Cormac a fini par comprendre pour son attirance pour les garçons et elle ne veut pas commette d’erreur en le blessant à ce sujet de nouveau. Bien sûr, durant leur relation, il l’a surtout trompé avec des filles mais Saoirse a conscience que des hommes peuvent aussi faire partis de l’équation et que cela serait beaucoup plus scandaleux. « Tu ne crois pas que depuis le temps j’ai appris à composer avec tes tromperies ? Cormac, si ce n’est que ça, la peur de devoir être exclusif avec moi cela me dérange pas que tu ailles voir ailleurs... Ce n’est pas ça qui me fera renoncer à toi, tes tromperies j’ai appris à faire avec, je continuerais à faire avec et toutes les filles ne pourront pas en dire autant… Et puis, j’ai ouï dire que les moldus avaient inventé le concept du couple libre. Si c’est ce qu’il te faut, je n’y opposerais pas mais je peux comprendre que tu ais besoin de temps pour réfléchir… Mais je compte pas renoncer à nous simplement parce que tu souhaites conserver ta liberté d’aller avoir ailleurs. » Au fond d’elle, Saoirse se doute sans se l’avouer que Cormac ne peut pas accepter cela, qu’il est trop jaloux pour la voir dans les bras d’un autre, qu’il fait preuve d’une belle hypocrisie en lui refusant cela sans pouvoir renoncer de son côté à aller voir ailleurs. Une hypocrisie que peu de filles peuvent accepter à part elle, faut croire qu’elle est la perle rare dont le garçon a besoin et elle compte bien le lui prouver en parallèle de ses ambitions d’émancipations.
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Re: still love you
Lun 8 Oct 2018 - 21:07
Tu te protèges, tu t’éloignes de celle qui pourrait te briser le cœur, de celle qui l’avait déjà fait alors que tu l’avais cru avec un autre. Ca fait mal. Un peu trop. T’as toujours eu peur, de l’attachement. Et t’y arrivais pas. T’avais besoin de plus, et elle le savait. Mais tu voyais pas comment elle pourrait l’accepter. Parce qu’avant, c’était rien, juste un chantage dont tu étais la victime. Proie dans les griffes de la serpentard à l’époque. C’était différent maintenant. Parce qu’elle avait ta confiance. Elle était certainement celle qui te connaissait le mieux et celle dont tu avais le plus besoin. Mais t’étais pas prêt pour ça, et t’étais pas sûr que tu le serais un jour. Ce serait peut-être même jamais le cas. Vous alliez vous briser alors qu’elle t’aimait bien trop, sans que tu ne le comprennes vraiment.
« Tu ne crois pas que depuis le temps j’ai appris à composer avec tes tromperies ? Cormac, si ce n’est que ça, la peur de devoir être exclusif avec moi cela me dérange pas que tu ailles voir ailleurs... Ce n’est pas ça qui me fera renoncer à toi, tes tromperies j’ai appris à faire avec, je continuerais à faire avec et toutes les filles ne pourront pas en dire autant… Et puis, j’ai ouï dire que les moldus avaient inventé le concept du couple libre. Si c’est ce qu’il te faut, je n’y opposerais pas mais je peux comprendre que tu ais besoin de temps pour réfléchir… Mais je compte pas renoncer à nous simplement parce que tu souhaites conserver ta liberté d’aller avoir ailleurs. » Y a le nous qui frappe. Y a le nous comme un espoir. Y a le nous auquel tu t’accroches un peu, pour la deuxième fois de ta vie. Y avait le premier qu’elle avait réussi à briser mais t’étais pas sûr que t’aurais pas fini par le faire. Et lui, lui tu le briserais pas, pas trop. T’en savais rien. Tu peux pas t’empêcher de sourire. Parce qu’elle avait toujours eu raison dans le fond. Ca faisait longtemps que tu faisais ce que tu voulais sans qu’elle ne dise grand-chose. Pourtant c’était peut-être différent. Parce que ça pourrait salir son nom. Salir son image. Parce qu’il y avait plus que les filles avec qui tu partageais tes draps. Elle le savait, elle l’avait toujours su quand tu voulais pas en prendre conscience. Mais ça changeait tout. Parce que si ça se savait tu savais les conséquences qu’il y aurait. « Même… » Y a la phrase qui reste en suspens. Y a le regard qui glisse autour de vous. Celui qui vérifie que personne ne peut vous entendre. « Même si c’est avec un garçon ? » Murmure qui n’est adressé qu’à elle. Parce qu’elle avait eu raison, comme souvent. Et c’était peut-être pour ça que tu lui faisais confiance. T’étais pas sûr de toi. Tu le serais jamais. Mais y avaient les battements de ton cœur qui accéléraient doucement alors qu’elle était là. Y avait la colère qui s’était apaisée quand les aveux étaient tombés. Y avait la jalousie qui s’était dissipée. Une jalousie mordante. Parce que t’étais pas sûr que t’accepterais si un jour elle faisait comme toi. Pourtant tu savais que tu ne pourrais pas lui interdire. Pas si elle te laissait ta liberté. Tu voulais pas être d’une hypocrisie finie même si l’idée te bouffait déjà. Parce que ça t’avait détruit de la voir avec un autre. Mais tant qu’elle ne te remplaçait pas.
« Tu ne crois pas que depuis le temps j’ai appris à composer avec tes tromperies ? Cormac, si ce n’est que ça, la peur de devoir être exclusif avec moi cela me dérange pas que tu ailles voir ailleurs... Ce n’est pas ça qui me fera renoncer à toi, tes tromperies j’ai appris à faire avec, je continuerais à faire avec et toutes les filles ne pourront pas en dire autant… Et puis, j’ai ouï dire que les moldus avaient inventé le concept du couple libre. Si c’est ce qu’il te faut, je n’y opposerais pas mais je peux comprendre que tu ais besoin de temps pour réfléchir… Mais je compte pas renoncer à nous simplement parce que tu souhaites conserver ta liberté d’aller avoir ailleurs. » Y a le nous qui frappe. Y a le nous comme un espoir. Y a le nous auquel tu t’accroches un peu, pour la deuxième fois de ta vie. Y avait le premier qu’elle avait réussi à briser mais t’étais pas sûr que t’aurais pas fini par le faire. Et lui, lui tu le briserais pas, pas trop. T’en savais rien. Tu peux pas t’empêcher de sourire. Parce qu’elle avait toujours eu raison dans le fond. Ca faisait longtemps que tu faisais ce que tu voulais sans qu’elle ne dise grand-chose. Pourtant c’était peut-être différent. Parce que ça pourrait salir son nom. Salir son image. Parce qu’il y avait plus que les filles avec qui tu partageais tes draps. Elle le savait, elle l’avait toujours su quand tu voulais pas en prendre conscience. Mais ça changeait tout. Parce que si ça se savait tu savais les conséquences qu’il y aurait. « Même… » Y a la phrase qui reste en suspens. Y a le regard qui glisse autour de vous. Celui qui vérifie que personne ne peut vous entendre. « Même si c’est avec un garçon ? » Murmure qui n’est adressé qu’à elle. Parce qu’elle avait eu raison, comme souvent. Et c’était peut-être pour ça que tu lui faisais confiance. T’étais pas sûr de toi. Tu le serais jamais. Mais y avaient les battements de ton cœur qui accéléraient doucement alors qu’elle était là. Y avait la colère qui s’était apaisée quand les aveux étaient tombés. Y avait la jalousie qui s’était dissipée. Une jalousie mordante. Parce que t’étais pas sûr que t’accepterais si un jour elle faisait comme toi. Pourtant tu savais que tu ne pourrais pas lui interdire. Pas si elle te laissait ta liberté. Tu voulais pas être d’une hypocrisie finie même si l’idée te bouffait déjà. Parce que ça t’avait détruit de la voir avec un autre. Mais tant qu’elle ne te remplaçait pas.
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Re: still love you
Ven 12 Oct 2018 - 16:22
Saoirse voit le sourire sur le visage de Cormac, un sourire qui l’éclaire et lui réchauffe le cœur. Elle a toujours été tolérante sur ses histoires même si elle avait du mal à l’accepter à l’époque. Peut-être, surement même, car elle tenait le garçon par du chantage, qu’elle se disait que sans ça, il ne l’aurait jamais choisi, il ne serait pas à ses côtés. Aujourd’hui, les choses ont changé, elle veut l’avoir à ses côtés car il l’a choisie, elle veut être à ses côtés comme celle qu’il a choisie de faire confiance, entièrement confiance. Pas une de ses aventures sans lendemains, une aventure qui ne compte pas mais celle qui reste jusqu’à la fin de sa vie, celle qui s’affiche à son bras. Quand il a commencé à s’émanciper, elle a eu conscience des dégâts que cela pouvait faire pour sa réputation et ces dégâts peuvent encore avoir lieu. Pourtant, elle s’en fiche, sa réputation, une bonne partie de sa vie a déjà volé en éclat à cause de rumeurs. Bien sûr, elles avaient un fond de vérité ses rumeurs et c’est ce fond de vérité qui a bien détruit une grande partie de sa vie mais elle en a tiré une grande leçon. Le regard des autres, ce qu’ils peuvent dire, tout cela ne l’empêchera pas d’avancer, ne l’empêchera pas d’être elle-même et de faire ce qu’elle veut. Les gens peuvent parler sur elle, sur ses histoires et même sur Cormac, il restera toujours un brillant joueur de Quidditch et un jour, elle deviendra ministre de la magie ou du moins une sorcière respectée pour son travail. La jeune fille sait tout ça, elle en prend conscience comme le fait qu’elle n’ira surement jamais voir ailleurs tout simplement parce qu’il ne le supportera pas et qu’elle ne tient plus à le faire souffrir.
Quand elle voit son inquiétude, ses sourcils se froncent et sa main se dirige vers sa baguette, réflexe pour tenter de la protéger. Un réflexe inutile quand elle entend le murmure, la question sourde et à peine avouée de l’homme qu’elle aime. La dernière des Hamilton se mord la lèvre inférieure, écarquille les yeux et hésite à se ruer sur lui pour le prendre dans ses bras. Elle est heureuse qu’il ait enfin compris, qu’il se soit avoué son attirance pour les garçons et qu’il n’en souffre plus autant même si elle voit que cela reste encore un sujet compliqué pour lui. Doucement, elle lui prend la main et se rapproche de lui pour n’être qu’à quelques centimètres, elle ne veut pas le retenir de force juste lui montrer qu’elle est présente, qu’elle le sera toujours. « Oui. Même si c’est des garçons, cela ne me posera pas de problèmes non plus. Je t’aime, Cormac Fitzalan-Howard alors qu’importe le nombre de fois que tu iras voir ailleurs, qu’importe la personne avec qui tu me trompera, je serais là. Tout ce que je veux, c’est une nouvelle chance, une nouvelle chance pour construire quelque chose qui n’effacerais pas la souffrance que je t’ai faite, c’est impossible, mais qui nous permettrais de vivre quelque chose de sain… Et puis, je pense que j’arriverais beaucoup mieux à composer avec l’idée que tu tapes des garçons plutôt que des filles. Quant aux possibles rumeurs ou ma réputation, disons qu’ensemble, nous y arriverons si tu nous laisses une nouvelle chance, bien sûr… » Elle a compris le problème et elle tente de le minimiser en disant la vérité. Après tout, les garçons peuvent donner à Cormac des choses qu’elle ne peut pas lui offrir et elle les perçoit moins comme des rivales que les filles. Tout ce qu’elle veut c’est la possibilité, juste une tentative de construire tous les deux quelque chose de plus sain.
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Re: still love you
Lun 29 Oct 2018 - 20:14
Y a la joie qui s’étale pendant quelques secondes sur ton visage. Parce qu’il y avait l’espoir qui renaissait. Parce qu’il y avait vous qui n’était au final pas si brisé que ça. Parce qu’elle t’aimait et que t’aimait ça. Peut-être que tu l’aimais aussi. Dans le fond tu n’avais jamais vraiment su ce que c’était avant elle. Mais elle, tu lui faisais confiance, envers et contre tout. Tu la soutenais alors qu’elle n’aurait jamais tu le mériter. Tu la retrouvais te souriant alors que tu avais passé la nuit ailleurs. Tu pouvais lui dire tout et elle ne pourrait jamais te juger, elle ne te jugeait pas. Elle était là et tu ne pouvais plus se passer de sa présence. Et pourtant, y avait cette crainte qui t’enserrait le cœur. Parce qu’elle avait eu raison Saoirse. Elle avait vu juste comme bien souvent à ton sujet. Et maintenant que tu en avais également conscience tu te demandais comment elle allait le prendre. Parce que tu savais comment ça pouvait être perçu dans certains milieux de votre monde. « Oui. Même si c’est des garçons, cela ne me posera pas de problèmes non plus. Je t’aime, Cormac Fitzalan-Howard alors qu’importe le nombre de fois que tu iras voir ailleurs, qu’importe la personne avec qui tu me trompera, je serais là. Tout ce que je veux, c’est une nouvelle chance, une nouvelle chance pour construire quelque chose qui n’effacerais pas la souffrance que je t’ai faite, c’est impossible, mais qui nous permettrais de vivre quelque chose de sain… Et puis, je pense que j’arriverais beaucoup mieux à composer avec l’idée que tu tapes des garçons plutôt que des filles. Quant aux possibles rumeurs ou ma réputation, disons qu’ensemble, nous y arriverons si tu nous laisses une nouvelle chance, bien sûr… » Mais elle doit le voir à ce sourire qui s’étire sur ton visage à quelques centimètres du sien que tu vas lui accorder cette seconde chance. Qu’il n’avait pas fallu grand-chose pour que ce soit le cas. Parce que tu te mourrais à petit feu dans le fond sans elle. Parce que c’était certainement ce que t’attendais depuis bien trop longtemps. Parce qu’elle t’avait brisé le cœur lorsque tu l’avais vu avec un autre ce soir et tu ne pourrais accepter de voir ça une nouvelle fois.
Un pas. Un pas pour faire disparaitre le léger espace qui vous séparait encore. Un pas, pour un futur plus sain, plus heureux aussi. « Merci. » Un mot. Un seul. Pour te comprendre. Pour faire ce qu’aucune autre n’accepterait. Parce que dans le fond, c’était pas les filles que t’allais chercher avant. T’avais mis du temps à le comprendre tout ça. Que c’était pas chez elles que tu pourrais trouver ce qu’il t’avait toujours manqué. Et il n’avait fallu qu’un léger instant pour qu’elle comprenne. T’as la main qui glisse sur sa joue, qui joue pendant quelques instants avec la mèche de cheveux qui traine devant toi. Et puis, tu détruis l’espace qui reste entre vos lèvres alors que tu t’en empares. T’as le cœur qui bat comme un fou dans sa cage. T’as les mains qui se glissent dans son dos alors que tu la rapproches un peu plus de toi. Bon sang qu’elle t’avait manqué. T’aurais jamais cru pouvoir dire ça un jour, c’était peut-être ça le pire. Et puis, tu te recules, y a les millimètres qui séparent vos visages. Et les murmures qui lui sont adressés. « J’sais pas ce qu’j’aurais fait si t’étais partie avec lui. » Toi et ton cœur brisé. Toi et ton cœur bien trop rapidement réparé.
Un pas. Un pas pour faire disparaitre le léger espace qui vous séparait encore. Un pas, pour un futur plus sain, plus heureux aussi. « Merci. » Un mot. Un seul. Pour te comprendre. Pour faire ce qu’aucune autre n’accepterait. Parce que dans le fond, c’était pas les filles que t’allais chercher avant. T’avais mis du temps à le comprendre tout ça. Que c’était pas chez elles que tu pourrais trouver ce qu’il t’avait toujours manqué. Et il n’avait fallu qu’un léger instant pour qu’elle comprenne. T’as la main qui glisse sur sa joue, qui joue pendant quelques instants avec la mèche de cheveux qui traine devant toi. Et puis, tu détruis l’espace qui reste entre vos lèvres alors que tu t’en empares. T’as le cœur qui bat comme un fou dans sa cage. T’as les mains qui se glissent dans son dos alors que tu la rapproches un peu plus de toi. Bon sang qu’elle t’avait manqué. T’aurais jamais cru pouvoir dire ça un jour, c’était peut-être ça le pire. Et puis, tu te recules, y a les millimètres qui séparent vos visages. Et les murmures qui lui sont adressés. « J’sais pas ce qu’j’aurais fait si t’étais partie avec lui. » Toi et ton cœur brisé. Toi et ton cœur bien trop rapidement réparé.
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Re: still love you
Lun 29 Oct 2018 - 22:13
Saoirse voit le sourire de Cormac s’élargir à mesure qu’elle parle, énonce ce qu’elle ressent. Au fond, même si elle a essayé de construire quelque chose avec l’autre garçon, qu’elle avait dans l’optique de lui offrir une chance pour tenter d’avoir une relation saine loin de lui, c’était impossible. Elle ne peut pas aller avec un autre, construire une relation durable avec un autre parce que personne ne peut prendre sa place. C’est impossible depuis qu’elle a posé les yeux sur lui, qu’elle l’a torturé, c’est intéressé à lui, c’est viscéral, elle a besoin de lui dans sa vie et le remplacer la rend malade. Ce n’est plus l’image lointaine de Cormac qu’elle se faisait à Poudlard, ce n’est pas non plus la victime que la secte à placé à ses pieds que Saoirse aime aujourd’hui et qu’elle tient à conserver dans sa vie. Non, c’est le Cormac complexe qui lui fait face, un garçon prêt à tout pour sa mère même si elle a tué son père, un garçon qui a du mal à accepter son attirance pour les garçons, un garçon épris de liberté adorant passer son temps dans les airs. Elle aime ses qualités mais aussi ses défauts comme sa possessivité teinté d’hypocrisie, celle qui le pousse à aller voir ailleurs tout en refusant qu’elle puisse faire de même. De toutes façons, Saoirse, elle ne les trouve pas à la hauteur les autres garçons, elle les trouve fade et n’envisage un avenir qu’avec le blond. Les autres peuvent devenir des amis, des gens qu’elle apprécie mais aucun n’a réussi à détrôner Cormac, à prendre la place qu’il possède sur son cœur, à obtenir le pouvoir qu’il possède sur elle et s’emparer de l’emprise qu’il arrive à avoir sur elle. Saoirse laisse donc les mots sortir observant le garçon, tentant de comprendre s’il va fuir ou s’il va rester, lui accorder cette seconde chance. Son cœur bat la chamade, elle a peur qu’il ne le fasse pas, qu’il se détourne et estime que leur relation est de toute manière vouée à l’échec. Pourtant son sourire la rassure, un bon signe même si elle tente de ne pas se faire trop d’espoir afin d’éviter de voir son cœur se briser un peu plus.
Son cœur ne se brise pas à nouveau, non, il termine sa guérison grâce à un simple mot dont elle comprend tout le message. Elle ne rompt pas la distance entre eux, Cormac s’en charge pour elle avant de caresser doucement sa joue puis jouer avec une mèche de cheveux. Un sourire heureux sur le visage, elle ferme les yeux profitant de ce moment de complicité avec l’homme qu’elle aime et qu’elle a enfin retrouvé. Au moment, où cette pensée se forme dans son esprit, elle sent que Cormac détruit le peu d’espace restant entre eux pour l’embrasser. Se lovant contre lui quand il resserre son étreinte, elle passe une de ses mains sous son haut, découvre son torse musclé à nouveau. Si ses mains errent du mieux qu’elles peuvent sur le corps du garçon, elle profite aussi du baiser pour lui prouver qu’elle aime profondément et qu’elle sera toujours là pour lui. Quand Cormac sépare leurs lèvres, elle profite de l’espacement pour placer ses deux mains sur son torse, l’une remontant doucement contre son cœur avant de s’y arrêter. La jeune fille ne sent pas les battements de son cœur mais elle les imagine facilement et cela la rassure d’une certaine manière. La remarque de Cormac la perturbe, elle hausse un sourcil étonné avant de se rapprocher de lui pour retirer une main de sa source de chaleur et caresser doucement sa joue. Sans ajouter un mot, elle vient déposer un léger baiser rapide sur ses lèvres avant de remettre quelques millimètres entre eux pour le rassurer. « Je partirais avec personne d’autres que toi, Cormac. Si je devais m’éloigner, je reviendrais toujours vers toi car tu es le seul qui compte vraiment. Personne ne prendra jamais ta place… » Sa main passe dans ses cheveux tandis que l’autre reste contre son cœur, elle veut le rassurer, enterrer ses doutes qui sommeille en lui sur le fait qu’elle pourrait l’abandonner. Cela n’arrivera jamais, elle est lié à lui, son destin est avec lui et elle y croit encore plus fortement aujourd’hui qu’hier.
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Re: still love you
Lun 5 Nov 2018 - 0:40
Y a ce sourire que tu peux pas empêcher de venir s’installer sur ton visage. Parce qu’il y avait à nouveau Saoirse. Parce que la jalousie avait disparue. Y a la détresse dans les questions, la peur dans les pupilles, l’hypocrisie dans les demandes. Mais y a ce nous qui apparait. Futur heureux. Futur à deux. Futur bien loin de votre passé, de vos chantages, de vos mensonges. Elle est là pour toi et t’as envie qu’elle le soit contrairement à avant. Y a tes lèvres qui se posent sur les siennes. Et c’est pas une obligation. T’es libre. Libre de partir ou de rester. Libre de la laisser ou de l’aimer. Libre d’essayer. Y a les battements de ton cœur qui cognent un peu trop forts, beaucoup trop forts. Y a tes bras qui viennent la serrer contre toi et son odeur qui emplie ton odorat. Les mèches de cheveux qui chatouillent tes joues alors que tu romps doucement le contact. Pourtant, ils restent à quelques centimètres vos visages. Pourtant, il ne faudrait qu’un millième de seconde pour briser de nouveau la distance. Y a sa main qui est glissée sous ton T-shirt, qui glissent sur ton torse, douces caresses, légers frissons. Tu te demandes si elle le sent ton cœur qui bat comme jamais il a battu pour elle. Et y a la confidence. Celle de cette peur de la perdre. Qu’est-ce que t’aurais fait si c’était le cas. T’en sais rien mais t’es heureux de pas avoir eu à chercher. T’es presque déçu quand l’une de ses mains quittent ton torse, rompt le contact pendant quelques secondes avant de venir glisser sur ta joue. Léger baiser qui te rassure. Il est rapide, mais il est là. Elle était bien là, contre toi, ses lèvres si proches des tiennes que tu pourrais les capturer dès que tu le souhaitais. Et t’en avais envie. Mais elle a mis une légère distance entre vous. Comme pour attendre. Y a le bleu de tes yeux qui se perd dans le vert des siens. « Je partirais avec personne d’autres que toi, Cormac. Si je devais m’éloigner, je reviendrais toujours vers toi car tu es le seul qui compte vraiment. Personne ne prendra jamais ta place… » Et tu la crois. Parce que t’as vu ce qu’elle pouvait faire pour toi. Parce que c’était peut-être pour ça que t’avais si peur qu’elle parte avec un autre. Parce que tu savais à quel point elle avait pu t’aimer et que t’avais pas envie qu’un autre en profite. Parce qu’elle était capable de tout pour toi et dans le fond, toi non plus tu partirais pas. T’avais peut-être besoin de plus mais elle était ton attache, celle que tu ne pouvais pas lâcher. Parce qu’elle était la stabilité dans ta vie depuis maintenant plus de sept ans. Une personne qui t’attendait alors que tu allais ailleurs. Un visage souriant alors que tu te réveillais à ses côtés. Main qui se glisse dans tes cheveux dans une douce caresse.
Eclat de douceur dans le regard. Et puis la malice qui vient s’y installer. « J’espère bien. » Parce que t’étais plus prêt à la laisser partir. T’étais plus prêt à la voir loin de toi. T’avais envie compris la chance derrière les chantages. La beauté derrière la torture. C’était plus à la douleur que tu pensais quand tu croisais son regard. Ca faisait longtemps que c’était plus à ça que tu pensais quand tu pensais à elle. Y a les souffles de vos visages rapprochés qui se mêlent et tu cèdes. Parce que t’en avais jamais eu autant envie qu’aujourd’hui, de ses lèvres et de ses baisers. Y a tes mains qui glissent sur la peau nue de son dos alors que tu la serres contre toi. « Tu m’as manqué putain. » Aveux de faiblesse, grande déclaration. Tu sais plus dans le fond. Parce qu’il y a le sourire qui barre ton visage, ton regard qui se paume dans le sien et les battements de ton cœur qui ont jamais frappé aussi fort dans ta poitrine. Et juste cette envie. Cette envie de l’avoir contre toi. De récupérer son amour à elle que t’avait jamais été capable de voir avant et de lui rendre parce qu’elle le méritait.
Eclat de douceur dans le regard. Et puis la malice qui vient s’y installer. « J’espère bien. » Parce que t’étais plus prêt à la laisser partir. T’étais plus prêt à la voir loin de toi. T’avais envie compris la chance derrière les chantages. La beauté derrière la torture. C’était plus à la douleur que tu pensais quand tu croisais son regard. Ca faisait longtemps que c’était plus à ça que tu pensais quand tu pensais à elle. Y a les souffles de vos visages rapprochés qui se mêlent et tu cèdes. Parce que t’en avais jamais eu autant envie qu’aujourd’hui, de ses lèvres et de ses baisers. Y a tes mains qui glissent sur la peau nue de son dos alors que tu la serres contre toi. « Tu m’as manqué putain. » Aveux de faiblesse, grande déclaration. Tu sais plus dans le fond. Parce qu’il y a le sourire qui barre ton visage, ton regard qui se paume dans le sien et les battements de ton cœur qui ont jamais frappé aussi fort dans ta poitrine. Et juste cette envie. Cette envie de l’avoir contre toi. De récupérer son amour à elle que t’avait jamais été capable de voir avant et de lui rendre parce qu’elle le méritait.
- InvitéInvité
Re: still love you
Jeu 6 Déc 2018 - 18:32
Saoirse profite de l’instant, le savoure même. Elle a rêvé de ses retrouvailles depuis un moment, le revoir, lui parler, remettre les choses à plats, tenter de se réconcilier avec lui, faire table rase du passé pour construire quelque chose de nouveau. Ça fait un moment qu’elle voulait lui parler mais elle le respecte trop pour tenter de forcer les choses alors elle était restée en retrait. Elle avait prié tout bas pour qu’il ne trouve pas quelqu’un d’autres pour la remplacer, qu’il lui revienne avant qu’il ne soit trop tard, que leurs chemins finissent par se séparer pour de bons. Un sourire heureux sur les lèvres, le besoin de rester près de lui, de ne pas le quitter pour se réveiller cruellement dans son lit car elle a encore un peu de mal à y croire. Elle l’a retrouvé, elle a réussi à conquérir Cormac, chose que la gamine de Poudlard n’aurait jamais pensé réussir. Elle a réussi l’exploit de l’attirer à nouveau à ses côtés, de le garder près d’elle et elle souhaite profiter de ce moment de victoire. Non pas une victoire dont elle va se vanter mais une victoire pour son cœur, un cœur pour elle, pour que sa vie reparte sur la bonne voie, dans le droit chemin. Elle a toujours été un peu maniaque du contrôle, tout gérer, tout prévoir et ne rien laisser au hasard. Tout le contraire de lui et pourtant elle le voulait ardemment, pas comme un trophée de chasse même si certains l’ont pensé, non, elle le voulait pour assouvir son obsession et parce qu’elle estimait qu’il était tout ce dont elle avait besoin. Ce n’était pas sain, elle doute que leur relation soit toujours saine d’ailleurs mais elle veut tenter l’aventure, voir s’il leur est possible de construire quelque chose de sain, de bon pour eux deux. Elle sourit à la remarque malicieuse du garçon qu’elle aime, un peu trop peut-être mais elle s’en fiche, elle veut juste profiter de ce moment à eux. Quand il formule son aveu, elle hausse un sourire ironique, lui vole un nouveau baiser avant de remonter doucement vers son oreille murmurer une proposition qu’il ne peut pas refuser. De toutes façons, elle ne compte pas le laisser formuler un non et elle ne lui en laisse pas le temps. Elle s’éloigne rapidement, sa main dans la sienne vers les vestiaires du terrain de Quidditch. Les cours peuvent attendre, les autres peuvent attendre aussi, elle veut juste retrouver son homme, redécouvrir son corps et le plaisir qu’ils peuvent partager tous les deux.
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