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THE LIES ABOUT TRUTH - terminé (scylla&octave)
Dim 1 Juil 2018 - 19:32
SCYLLA & OCTAVE
the lies about truth
23 juillet
Comme si le monde s’effondrait, chaos persistant. L'angoisse sur le visage de ses parents. Les larmes de sa mère. Un tableau quelque peu dérangeant et fortement poignant. Il a l'impression que l'odeur ferreuse du sang subsiste dans le grand manoir, étouffante et écœurante. Les multiples tentatives de l'elfe de maison - sous les ordres d'Octave - ne semblent fonctionner, l'odeur restant comme un rappel immuable de l'acte macabre s'étant jouer entre les murs. Coup de théâtre chez les Muller, la robe ensanglantée, la mariée à la peau bien trop blanche, on se croirait dans une pièce shakespearienne. L'acte égoïste de Scylla - aux yeux d'un Octave encore remonté contre sa traitrise du mois passé - n'est qu'une énième façon de s'attirer l'attention des autres. Comme si son esclandre encore fraiche n'avait pas suffit, tout comme ses pleurs à l'annonce du scandale sur son affreux et stupide vampire si pauvre. Ils se sont tous rués à l'hôpital, dévastés et éplorés - même les parents putain - pour veiller à son chevet, espérant que ses jolis yeux s'ouvrent à nouveau. Et Octave, borné et rancunier, a passé les deux derniers jours dans son canapé, lisant Roméo et Juliette avec nostalgie, ne décochant aucun mot pour prendre des nouvelles. C'est le deuxième soir qu'il a compris. Le sourire soulagé de sa mère, le pas plus léger de son père. Leur façon d’interagir bien moins angoissée. C'est au dîner, que l'annonce est tombée. Scylla s'est réveillée, tout va bien. Et quelque chose s'est soudainement allégé chez lui, ses épaules bien plus légères, moins raidies. Le soulagement, la fin d'une attente.
24 juillet, dans la soirée
Ton prix sera le mien. Sourire malicieux sur ses lèvres peintes de rouge, elle papillonne, feintant l'incertitude. Plus tard lui murmure-t-elle de sa douce voix et elle lui permet de se glisser dans les couloirs déserts de l'hôpital sans avoir à passer par la porte d'entrée. Il sait qu'elle gardera probablement cette faveur encore longtemps, lui ressortant sa promesse en temps voulu. Opportuniste la grymm. Et machiavéliquement intelligente. Elle le guide à travers les longs couloirs vides, le renseignant du bout des lèvres sur l'état de sa soeur, les informations qu'elle a pu glaner auprès de ses collègues. Mais son discours semble incertain et Octave la soupçonne de lui cacher quelque chose au tic nerveux agitant son sourcil droit. Mais il ne relève pas, se contentant d'écouter et de hocher la tête, silencieux et foutrement angoissé à l'idée de voir sa grande soeur. Une certaine rancoeur l'habite encore, rongeant ses nerfs. Mais il s'est rendu compte que malgré son entêtement, il a eu peur. Il a eu peur de perdre sa soeur. De ne plus jamais l'entendre chouiner. Se plaindre de sa condition horrible. De Desjardins. De l’assommer d'ennui avec ses histoires de musique. Ou juste de gambader dans le manoir comme si le monde était merveilleux - et putain, qu'est-ce que ça le fatiguait. Devant la porte, il hésite, pris d'un immense doute quant à sa présence. Peut-être aurait-il dû se fondre dans la masse de Muller ? Passer inaperçu au milieu des autres. Inspirant, il lance un sourire à son amie qui disparait, et pousse la porte. Ses yeux clairs se fixent sur Scylla, installée dans son lit, bien réveillée - il avait espéré qu'elle dorme pour pouvoir fuir. Incertain, il fait quelques pas dans la pièce, restant à une certaine distance de son aînée. Salut. Le mot sort légèrement éraillé. Pathétique. Il a envie de dire tellement de chose, Octave. Pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi tu es obligée d'attirer l'attention de tout le monde comme ça ? Pourquoi tu ne peux pas pour une fois arrêter de faire l'intéressante ? De désobéir ? De nous faire du mal ? Mais il est là, silencieux, ses yeux la fixant avec colère, les mots au bord des lèvres. Tu as l'air d'aller bien. Reproche à peine voilé. Octave, il aurait voulu la voir mal. Souffrir. Pour l'angoisse qu'il a ressenti en attendant qu'on lui dise qu'elle s'est réveillée. Pour les larmes de leur mère. Le désarroi de leur père. Pour l'elfe de maison sur lequel il a hurlé durant deux longues journées. Pour Lilas, l'éternelle fautive aux yeux des autres Muller. Pour avoir fait éclater leur famille si dysfonctionnelle.
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Re: THE LIES ABOUT TRUTH - terminé (scylla&octave)
Dim 1 Juil 2018 - 21:58
24 juillet 2018.
Le soir est arrivé. La jeune sorcière à eut pas mal de visite de ses proches. Le médecin est passé pour vérifier l'évolution de son état. Après avoir mangé le plateau repas qu'on lui a donné. Elle pense se reposer en lisant un magazine moldu qu'on lui a prêté. C'est alors que la porte s'ouvre et qu'elle voit Octave rentrer dans la pièce. Elle l'accueille sans aucun sourire.
- Qu'est-ce que tu fais là, Octave Trevor Muller ?
L'utilisation des deux prénoms de son frère et de leur nom de famille est une manière de garder une distance entre-eux. Elle est en colère contre lui. Elle ressent une rancoeur sourde à son égard. Quand il lui dit qu'elle à l'air d'aller bien sous un ton qui ne laisse aucun doute quand aux reproches sous-jacents, son sang ne fait qu'un tour. Elle serre les dents. Elle essaye de se calmer. En vain. Le regard qu'elle lance à Octave est froid. Dur. C'est avec une voix cassante qu'elle lui répond.
- Comment peux-tu oser venir ici juste pour me dire ça, Octave ? Tu crois que je vais bien ? Pendant des mois tu m'ignores, tu me regarde comme si j'étais la pire des infâmies et tu oses prétendre que j'ai l'air d'aller bien ? Tu crois que j'ai essayer de crever pourquoi ? Parce que ça m'amuse ? Ou juste pour entacher la réputation de notre nom ? Putain !Tu ne sais rien de moi Octave. Tu ne sais pas tout ce que j'ai enduré pendant ces derniers mois.
Sans s'en rendre compte, elle vocifère, la rage. Les tensions accumulés finissent par sortir en une grande tempête explosive.
- Tu sais ce que ça fait de perdre un enfant et que ta propre soeur te dise que ça fera un Muller défaillant de moins ? Juste parce qu'elle te hais. Non tu le sais pas.
Elle espère qu'il ne connaitra jamais cette douleur. Ça marque à vie. Même à lui, à Lilas et même à Eustache, elle leur souhaite de ne jamais vivre ça.
- Tu sais ce que ça fait que d'aimer et que l'on détruise ton amour en plein vol ? Tu sais ce que ça fait que de ressentir ce putain de vide en soi ? Tu sais ce que ça fait quand la personne que tu aimes est salie par un membre qui porte le même sang que toi ?
Elle en est persuadée, c'est Lilas et Eustache qui sont responsables des accusations de tout ce drame. Puis soudain, il lui vient une pensée sombre. Un venin qui s'écoule dans son esprit. Et si lui aussi, avait fait parti du coup monté ? Peut être qu'il est venu la voir juste pour jubiler de sa souffrance ? De telles pensées qui ne devraient pas avoir lieu d'être. Pourtant ça lui est venu à l'esprit.
- Tu étais peut être aux courant de leurs manigances ? Ça à dû être si jouissif pour toi quand on m'a retrouvé dans un état pathétique. On se débarrasse des mauvaises herbes, c'est ça ?
C'est alors qu'une infirmière arrive. Elle a entendu Scylla s'énerver, vociférer. La femme jette un regard noir à Octave avant de s'adresser à Scylla.
- Miss Muller calmez-vous. Vous énerver n'est pas bon dans votre état. Voulez-vous que j'appelle la sécurité afin qu'il s'occupe de ce jeune homme ?
- Non, je préfère m'en occuper toute seule. Je n'en ai pas encore fini avec lui.
L'infirmière fini par s'en aller en fermant la porte. En tant normal, elle aurait fait en sorte de virer Octave de la pièce. Mais Scylla est une Muller et quiconque sait que la famille peut être très persuasive.
- Je suis enceinte, Octave. Je ne sais même pas pourquoi je t'annonce cette nouvelle. Après tout ça doit bien t'être égal. Comme tout le reste.
Sa voix est plus calme. Pour autant les paroles n'en sont pas plus douces. Bien au contraire.
- J'aurais été si fière de te l'annoncer en te disant « Octave tu va devenir tonton ». Mais maintenant je ne suis plus sûre de le vouloir. J'ai perdu mon frère après tout.
Elle est injuste avec lui, blessante et pourtant elle n'en a pas fini. Il y a bien trop de rancœurs à faire sortir.
Le soir est arrivé. La jeune sorcière à eut pas mal de visite de ses proches. Le médecin est passé pour vérifier l'évolution de son état. Après avoir mangé le plateau repas qu'on lui a donné. Elle pense se reposer en lisant un magazine moldu qu'on lui a prêté. C'est alors que la porte s'ouvre et qu'elle voit Octave rentrer dans la pièce. Elle l'accueille sans aucun sourire.
- Qu'est-ce que tu fais là, Octave Trevor Muller ?
L'utilisation des deux prénoms de son frère et de leur nom de famille est une manière de garder une distance entre-eux. Elle est en colère contre lui. Elle ressent une rancoeur sourde à son égard. Quand il lui dit qu'elle à l'air d'aller bien sous un ton qui ne laisse aucun doute quand aux reproches sous-jacents, son sang ne fait qu'un tour. Elle serre les dents. Elle essaye de se calmer. En vain. Le regard qu'elle lance à Octave est froid. Dur. C'est avec une voix cassante qu'elle lui répond.
- Comment peux-tu oser venir ici juste pour me dire ça, Octave ? Tu crois que je vais bien ? Pendant des mois tu m'ignores, tu me regarde comme si j'étais la pire des infâmies et tu oses prétendre que j'ai l'air d'aller bien ? Tu crois que j'ai essayer de crever pourquoi ? Parce que ça m'amuse ? Ou juste pour entacher la réputation de notre nom ? Putain !Tu ne sais rien de moi Octave. Tu ne sais pas tout ce que j'ai enduré pendant ces derniers mois.
Sans s'en rendre compte, elle vocifère, la rage. Les tensions accumulés finissent par sortir en une grande tempête explosive.
- Tu sais ce que ça fait de perdre un enfant et que ta propre soeur te dise que ça fera un Muller défaillant de moins ? Juste parce qu'elle te hais. Non tu le sais pas.
Elle espère qu'il ne connaitra jamais cette douleur. Ça marque à vie. Même à lui, à Lilas et même à Eustache, elle leur souhaite de ne jamais vivre ça.
- Tu sais ce que ça fait que d'aimer et que l'on détruise ton amour en plein vol ? Tu sais ce que ça fait que de ressentir ce putain de vide en soi ? Tu sais ce que ça fait quand la personne que tu aimes est salie par un membre qui porte le même sang que toi ?
Elle en est persuadée, c'est Lilas et Eustache qui sont responsables des accusations de tout ce drame. Puis soudain, il lui vient une pensée sombre. Un venin qui s'écoule dans son esprit. Et si lui aussi, avait fait parti du coup monté ? Peut être qu'il est venu la voir juste pour jubiler de sa souffrance ? De telles pensées qui ne devraient pas avoir lieu d'être. Pourtant ça lui est venu à l'esprit.
- Tu étais peut être aux courant de leurs manigances ? Ça à dû être si jouissif pour toi quand on m'a retrouvé dans un état pathétique. On se débarrasse des mauvaises herbes, c'est ça ?
C'est alors qu'une infirmière arrive. Elle a entendu Scylla s'énerver, vociférer. La femme jette un regard noir à Octave avant de s'adresser à Scylla.
- Miss Muller calmez-vous. Vous énerver n'est pas bon dans votre état. Voulez-vous que j'appelle la sécurité afin qu'il s'occupe de ce jeune homme ?
- Non, je préfère m'en occuper toute seule. Je n'en ai pas encore fini avec lui.
L'infirmière fini par s'en aller en fermant la porte. En tant normal, elle aurait fait en sorte de virer Octave de la pièce. Mais Scylla est une Muller et quiconque sait que la famille peut être très persuasive.
- Je suis enceinte, Octave. Je ne sais même pas pourquoi je t'annonce cette nouvelle. Après tout ça doit bien t'être égal. Comme tout le reste.
Sa voix est plus calme. Pour autant les paroles n'en sont pas plus douces. Bien au contraire.
- J'aurais été si fière de te l'annoncer en te disant « Octave tu va devenir tonton ». Mais maintenant je ne suis plus sûre de le vouloir. J'ai perdu mon frère après tout.
Elle est injuste avec lui, blessante et pourtant elle n'en a pas fini. Il y a bien trop de rancœurs à faire sortir.
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Re: THE LIES ABOUT TRUTH - terminé (scylla&octave)
Mar 3 Juil 2018 - 22:46
SCYLLA & OCTAVE
the lies about truth
Idée folle et totalement stupide. À quoi s'attendait-il ? Un grand sourire et une accolade ? Probablement l'habituelle bonne humeur si fatigante de sa soeur. C'est pourtant avec froideur qu'elle le reçoit. Il est le seul à blâmer. Il ne lui a pas adressé la parole depuis le repas du mois dernier, se contentant de la fusiller de son regard bleu la plupart du temps. Mais Octave, ça a toujours été Lilas et juste elle. Et qu'importe, il a toujours choisi sa soeur adorée aux autres et ce, depuis leurs premiers pas. Parce qu'il voit bien au delà de son petit jeu de garce. Parce qu'elle est tellement plus et que tous, ils gagneraient à la connaitre un peu mieux - si seulement tu savais. Alors, c'est stoïque qu'il encaisse les mots assassins de sa soeur. Sa tirade est pleine de rage et de colère. Un rictus de dédain déforme ses traits. Sa jérémiade sur ce qu'elle a pu endurer ces derniers mois ne lui fait ni chaud, ni froid. Quelle triste vie a-t-elle ! Tu n'avais pas l'air malheureuse quand tu te faisais sauter par le concierge comme une trainée. Les mots sont violents, ne lui ressemblent pas. Mais il est en colère, plein de rancœur, de douleur. Parce qu'on le met toujours à l'écart des autres. Parce qu'on le traite comme un paria. Parce qu'on s'imagine que sa vie est un chemin arc-en-ciel où virevoltent des petites fées le bénissant à chaque pas. Putain. Si seulement ils savaient tous. Elle enchaine sur le bébé, sur sa douleur, sur les mots de Lilas. Mais il n'y croit pas, Octave. Parce que Lilas lui a raconté ce qu'il sait passé, parce qu'elle a juré bordel. Tu délires Scylla. Qui a porté des traces de griffures ? Tu t'es emporté contre Lilas, tu l'as frappé. Pour aucune raison valable selon elle. Mais le doute s'immisce. Et si elle lui avait menti ? Elle a pourtant promis et bordel, une promesse c'est sacré entre eux. Et elle enchaine. Et il a l'impression d'être transporté dans une autre dimension, les mots résonnant dans ses oreilles, incompréhensibles. Le désarroi se lit sur son visage. L'incompréhension. L'impression horrible d'avoir été trompé, manipulé. Putain Lilas. Il remet en doute ses beaux discours, ses pleurs, ses sourires, leur complicité. Et s'il n'était qu'un simple pion sur l'échiquier de sa soeur ? Une marionnette qu'elle use à sa guise ? L'accusation de Scylla l'ébranle. Non, il n'est au courant de rien. Mais il n'a pas le temps de s'offusquer qu'une infirmière entre en trombe. Elle le regarde de travers, il évite son regard. Scylla la congédie sèchement, d'un ton qu'il ne l'a jamais entendu utilisé - même pas avec leur stupide elfe de maison. Et cette colère, cette froideur chez elle, accentuent ses propos. Parce qu'elle ne dirait pas ce genre de chose juste pour lui faire du mal, n'est-ce pas ? Parce qu'elle est trop douce pour inventer un plan si machiavélique pour le faire douter ? Et elle continue, l'achevant. Enceinte. Rien que d'y penser, des frissons le parcourent. Et Desjardins ? Et le mariage ? Je ne te crois pas. Tu dis ça pour semer le doute. Lilas ne ferait jamais ça. Il n'est plus sûr. La Lilas qu'il connait c'est la jeune fille abîmée, c'est celle qui lui confie ses secrets, celle avec les cicatrices parsemant son corps, qui lui murmure des promesses, qui l'aime. Pas cette description despotique, cet esprit si machiavélique. Il avance vers Scylla, sourcils froncés, accusateur, suspicieux. Elle ment. Tu es en colère parce que ton petit concierge n'est qu'un pervers. Elle ne peut pas dire la vérité. Vous nous détestez tellement que vous avez monté cette histoire sordide. Vous. Caël, Kahlan, Helga et elle. Peut-être même Sasha et les autres cousins. Eux qui les ont toujours tenu éloigné, les reléguant au second rang, jaloux de l'attention des parents. Tout ça, c'est pour attirer l'attention des parents. Ta dispute avec Lilas, ton bébé soit disant mort, ton putain de concierge, ta stupide tentative de suicide et maintenant un autre bébé ! Il est dérouté, en colère... presque effrayé par l'idée de la vérité. Bravo Scylla ! Il écarte les bras, sourire railleur, fait quelques pas en arrière, une petite courbette suffisante. Mais dans ses yeux clairs brille l'éclat de l'incertitude. Tu as réussi. Maman a pleuré pendant deux jours, papa s'est enfermé dans le silence, les autres ont campé dans cette putain de chambre. J'ai pas dormi tellement j'étais angoissé. Deux longues journées à martyriser l'elfe de maison et se faire violence pour ne pas aller pleurer comme un enfant dans les bras de Zadig. Putain. Ça ne peut pas être possible. C'est n'importe quoi... Un murmure presque inaudible. Un murmure brisé. Elle n'a pas fait ça. Il détourne le regard, braquant ses yeux sur la fenêtre, le ciel noir étoilé. Lilas n'a pas pu le trahir comme ça. Jamais.
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Re: THE LIES ABOUT TRUTH - terminé (scylla&octave)
Mer 4 Juil 2018 - 2:22
Les mots fusent, tranchent. Les paroles explosent d'avoir trop été retenu. Octave et Scylla, deux être qui se ressemblent beaucoup plus qu'on peut le croire. Il y a eu tant de non-dit. Des abcès qui ont grandit et qui explosent en dévastant tout sur leur passage. Elle a le sang qui bouillonne quand il déverse sa rage sur elle. Sa haine ? Traînée. Est-ce donc ça qu'elle a ses yeux ? Son regard devenu sombre le fusil sur place.
- C'est donc ça que tu penses de moi ? Mais quand bien même si tout Hungcalf m'avait sauté ? En quoi ça te regardes ?
C'est un langage cru, violent. Il n'y a que de la rage et de la violence qui émane de cette pièce. Une lutte sans merci où aucun des deux ne veut arrêter la guerre. Elle autant que lui. Et il l'accuse. D'avoir frappé Lilas, des griffures qu'elle lui a causé.
- Oui je l'ai fait. Et tu crois que je ne l'ai pas regretté ? Tu crois que ça me fais plaisir de l'avoir frappé ?
Elle a regretté le soir même. Oui, elle a frappé leur soeur. Elle n'aurait pas dû. Pour autant doit on lui reprocher de n'avoir pas su garder son sang-froid ? D'avoir céder à la pression. Quelle personne aurait accueillit les paroles que lui a infligé Lilas, sans broncher ? Qui aurait pu rester de marbre alors qu'on s'attaquait à ce qu'il y a de plus intime ? De plus profond ?
- Et tu crois que j'aurais craqué sans raison ? Tu ne crois pas que j'ai essayé de me retenir avant de faire ça ?
Si il pense le pense le contraire, c'est qu'il ne la connaît pas. Cette pensée la frappe en plein coeur. Qu'en est-il de leur discussion aux jardins suspendus ? N'était-ce que du vent ? Peut être bien. Cette pensée lui fait mal.
- Lilas pourrait faire bien pire encore.
Elle a fait bien pire. Elle n'avait pas cru qu'elle puisse aller jusque là. Elle même avait décidé de se voiler la face. Parce que malgré la haine une soeur reste une soeur. Mais elle s'est fait une raison. Aussi difficile à encaisser soit elle. Aussi inimaginable, sa propre soeur a été capable du pire. Octave reste dans le déni, dans sa vision idéalisée de leur soeur. La colère lui fait dire les pires horreurs.
Elle prend sur elle pour ne pas refaire la même erreur qu'elle a faite au Manoir. Bon dieu, que c'est difficile tant le venin qu'il lui crache à la figure lui fait mal. Elle écoute le flots de paroles dévastatrices de son frère. Elle encaisse tout en essayant de garder son calme. De ne pas sombrer une fois encore.
- Je te déteste au point de m'être inquiétée pour toi quand je te voyais aller mal ? N'inverses pas les rôle Octave ! Qui s'éloignaient de nous à chaque fois qu'il y avait un repas et restaient dans son coin. Personne ne t'a rejetté. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !
Le ton de sa voix est acerbe. Elle lui crache cette vérité au visage. Elle a essayé tant de fois d'aller vers lui. De faire en sorte d'avoir un lien avec lui. Toutes ses petites attentions qu'elle avait eu à son égard. Tout ça n'avait jamais donc existé pour lui ?
- Je n'ai aucun besoin d'attirer l'attention de tes parents.
Sa voix s'accentue sur le « tes ». Comme pour mettre une distance. Si il veut être la copie conforme de Kenneth Muller, grand bien lui fasse. Elle se refuse de devenir comme eux. Elle n'a pas besoin de leur attention.
- Jamais elle n'a eu un geste tendre. Jamais un seul soutien et je devrais l'appeler « Maman » ? Je devrais avoir de la compassion pour elle qui n'a jamais agis comme une mère en plus de vingt-six ans que je suis là ?
Si pourtant elle savait. Qu'Atalante aimait ses enfants tous autant qu'ils soient. Mais il n'y a eut que les silences ou les remontrances. Alors elle n'arrive pas à y croire. Ce ne sont pas les ses pleurs qui vont changer quoi que soit. Un simple « ma fille» avec pour une fois de la douceur aurait pu changer la donne entre elles.
- C'était avant de me fiancer avec le fils Desjardins qu'il aurait dû s'inquiéter. Avant de chercher à me détruire. Quoique, je doute qu'il s'inquiète si ce n'est uniquement pour sa putain de réputation. Et toi tu étais angoissé. Pourquoi ? Parce qu'avoir sa soeur amoureuse d'un concierge ça fait tâche dans le décor ? C'est ça ? Parce-qu'avoir une soeur qui ne rentre pas dans les clous ça nuit à ta vie si parfaite ? Quel horrible scandale ! Octave le Prince si parfait avec une traînée en guise de soeur ?! Quelle tragédie !
Elle s'emporte. La colère et la déception émane de sa voix.
- Arrêtes de jouer un rôle Octave. Ne cherches pas faire celui celui qui s'inquiète pour moi. C'était avant qu'il fallait le faire. Maintenant c'est trop tard. Tu ne vaux pas mieux qu'eux. Tu es aussi coupable qu'eux.
Eustache, Lilas. Leurs parents. Il parle de sa tentative de suicide comme d'un stupide spectacle. Est-ce qu'il se rend compte de la folie de ses paroles. Est-ce qu'elle se rend compte des siennes ?
- Je n'ai pas demandé à être sauvée.
Elle est lasse. Lasse de tout ça. De cette vie, de toute cette haine et cette violence entre-eux. Elle n'en peut plus de ce conflit qui n'en fini pas. De cette incompréhension entre-eux. Elle est fatiguée.
- Tu sais il y a un moyen très simple pour que tu saches vraiment ce qu'il s'est passé quand je l'ai frappé. Procures-toi du Veritaserum et demande lui d'en boire. Redemandes-lui ce qu'il s'est vraiment passé ce soir là. Si elle te dis la vérité, comme tu le crois, alors elle le prendra. Ça ne lui fera rien. Tu n'as rien à perdre. Tu as tout à gagné. Après juges-moi, détestes-moi. Ça m'est bien égal. De toute façon s'est déjà fait. Ne reviens plus dans cette chambre après. Oublies-moi. Fais comme si je n'avais jamais existé à tes yeux. Ça ne va pas te changer de d'habitude.
Par chance le regard de son frère n'est plus sur elle mais au dehors par la fenêtre. Au moins il ne voit pas les larmes qui coulent sur ses joues. Des sanglots qu'elle essuie aussitôt d'un geste de la main.
- Tu as été trop loin dans tes paroles Octave. Alors dès maintenant, considères que tu as une soeur en moins. Et même si ça me fais mal de devoir faire ça, parce que j'aime mon putain de frère, contrairement à ce qu'il croit. Je n'ai pas le choix. Je ne pourrais pas passer au dessus ça.
Elle se tourne sur le côté, la tête enfouie sous son oreiller. Et elle craque. Ça lui fait un mal de chien. Elle a beau aimer son frère. L'amour ne peut pas tout effacer. On se fait un câlin et on oublie tout ? Ça ne marche pas comme ça.
- C'est donc ça que tu penses de moi ? Mais quand bien même si tout Hungcalf m'avait sauté ? En quoi ça te regardes ?
C'est un langage cru, violent. Il n'y a que de la rage et de la violence qui émane de cette pièce. Une lutte sans merci où aucun des deux ne veut arrêter la guerre. Elle autant que lui. Et il l'accuse. D'avoir frappé Lilas, des griffures qu'elle lui a causé.
- Oui je l'ai fait. Et tu crois que je ne l'ai pas regretté ? Tu crois que ça me fais plaisir de l'avoir frappé ?
Elle a regretté le soir même. Oui, elle a frappé leur soeur. Elle n'aurait pas dû. Pour autant doit on lui reprocher de n'avoir pas su garder son sang-froid ? D'avoir céder à la pression. Quelle personne aurait accueillit les paroles que lui a infligé Lilas, sans broncher ? Qui aurait pu rester de marbre alors qu'on s'attaquait à ce qu'il y a de plus intime ? De plus profond ?
- Et tu crois que j'aurais craqué sans raison ? Tu ne crois pas que j'ai essayé de me retenir avant de faire ça ?
Si il pense le pense le contraire, c'est qu'il ne la connaît pas. Cette pensée la frappe en plein coeur. Qu'en est-il de leur discussion aux jardins suspendus ? N'était-ce que du vent ? Peut être bien. Cette pensée lui fait mal.
- Lilas pourrait faire bien pire encore.
Elle a fait bien pire. Elle n'avait pas cru qu'elle puisse aller jusque là. Elle même avait décidé de se voiler la face. Parce que malgré la haine une soeur reste une soeur. Mais elle s'est fait une raison. Aussi difficile à encaisser soit elle. Aussi inimaginable, sa propre soeur a été capable du pire. Octave reste dans le déni, dans sa vision idéalisée de leur soeur. La colère lui fait dire les pires horreurs.
Elle prend sur elle pour ne pas refaire la même erreur qu'elle a faite au Manoir. Bon dieu, que c'est difficile tant le venin qu'il lui crache à la figure lui fait mal. Elle écoute le flots de paroles dévastatrices de son frère. Elle encaisse tout en essayant de garder son calme. De ne pas sombrer une fois encore.
- Je te déteste au point de m'être inquiétée pour toi quand je te voyais aller mal ? N'inverses pas les rôle Octave ! Qui s'éloignaient de nous à chaque fois qu'il y avait un repas et restaient dans son coin. Personne ne t'a rejetté. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !
Le ton de sa voix est acerbe. Elle lui crache cette vérité au visage. Elle a essayé tant de fois d'aller vers lui. De faire en sorte d'avoir un lien avec lui. Toutes ses petites attentions qu'elle avait eu à son égard. Tout ça n'avait jamais donc existé pour lui ?
- Je n'ai aucun besoin d'attirer l'attention de tes parents.
Sa voix s'accentue sur le « tes ». Comme pour mettre une distance. Si il veut être la copie conforme de Kenneth Muller, grand bien lui fasse. Elle se refuse de devenir comme eux. Elle n'a pas besoin de leur attention.
- Jamais elle n'a eu un geste tendre. Jamais un seul soutien et je devrais l'appeler « Maman » ? Je devrais avoir de la compassion pour elle qui n'a jamais agis comme une mère en plus de vingt-six ans que je suis là ?
Si pourtant elle savait. Qu'Atalante aimait ses enfants tous autant qu'ils soient. Mais il n'y a eut que les silences ou les remontrances. Alors elle n'arrive pas à y croire. Ce ne sont pas les ses pleurs qui vont changer quoi que soit. Un simple « ma fille» avec pour une fois de la douceur aurait pu changer la donne entre elles.
- C'était avant de me fiancer avec le fils Desjardins qu'il aurait dû s'inquiéter. Avant de chercher à me détruire. Quoique, je doute qu'il s'inquiète si ce n'est uniquement pour sa putain de réputation. Et toi tu étais angoissé. Pourquoi ? Parce qu'avoir sa soeur amoureuse d'un concierge ça fait tâche dans le décor ? C'est ça ? Parce-qu'avoir une soeur qui ne rentre pas dans les clous ça nuit à ta vie si parfaite ? Quel horrible scandale ! Octave le Prince si parfait avec une traînée en guise de soeur ?! Quelle tragédie !
Elle s'emporte. La colère et la déception émane de sa voix.
- Arrêtes de jouer un rôle Octave. Ne cherches pas faire celui celui qui s'inquiète pour moi. C'était avant qu'il fallait le faire. Maintenant c'est trop tard. Tu ne vaux pas mieux qu'eux. Tu es aussi coupable qu'eux.
Eustache, Lilas. Leurs parents. Il parle de sa tentative de suicide comme d'un stupide spectacle. Est-ce qu'il se rend compte de la folie de ses paroles. Est-ce qu'elle se rend compte des siennes ?
- Je n'ai pas demandé à être sauvée.
Elle est lasse. Lasse de tout ça. De cette vie, de toute cette haine et cette violence entre-eux. Elle n'en peut plus de ce conflit qui n'en fini pas. De cette incompréhension entre-eux. Elle est fatiguée.
- Tu sais il y a un moyen très simple pour que tu saches vraiment ce qu'il s'est passé quand je l'ai frappé. Procures-toi du Veritaserum et demande lui d'en boire. Redemandes-lui ce qu'il s'est vraiment passé ce soir là. Si elle te dis la vérité, comme tu le crois, alors elle le prendra. Ça ne lui fera rien. Tu n'as rien à perdre. Tu as tout à gagné. Après juges-moi, détestes-moi. Ça m'est bien égal. De toute façon s'est déjà fait. Ne reviens plus dans cette chambre après. Oublies-moi. Fais comme si je n'avais jamais existé à tes yeux. Ça ne va pas te changer de d'habitude.
Par chance le regard de son frère n'est plus sur elle mais au dehors par la fenêtre. Au moins il ne voit pas les larmes qui coulent sur ses joues. Des sanglots qu'elle essuie aussitôt d'un geste de la main.
- Tu as été trop loin dans tes paroles Octave. Alors dès maintenant, considères que tu as une soeur en moins. Et même si ça me fais mal de devoir faire ça, parce que j'aime mon putain de frère, contrairement à ce qu'il croit. Je n'ai pas le choix. Je ne pourrais pas passer au dessus ça.
Elle se tourne sur le côté, la tête enfouie sous son oreiller. Et elle craque. Ça lui fait un mal de chien. Elle a beau aimer son frère. L'amour ne peut pas tout effacer. On se fait un câlin et on oublie tout ? Ça ne marche pas comme ça.
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Re: THE LIES ABOUT TRUTH - terminé (scylla&octave)
Lun 23 Juil 2018 - 21:12
SCYLLA & OCTAVE
the lies about truth
Le monde a probablement entendu le bruit violent de son coeur se brisant. De ses dents grinçants avec hargne. Sentit la rancoeur et l'horreur. Il ne sait pas ce qu'il est venu chercher ici, Octave. Probablement une vérité. Mais pas cette vérité là. Celle qui fait si mal. Qui blesse tant. Non, il ne s'attendait pas à ressentir autant de déception, de trahison et de disgrâce (sisi les gars). Il ne s'imaginait pas qu'un plan si machiavélique se déroulait sous ses yeux. Qu'une pièce de théâtre si dramatique se jouait dans son dos, lui-même étant un protagoniste de première. Manipulé par Lilas. Sa tant aimée Lilas. La seule à qui il vouait une confiance aveugle et un amour débordant. Tous ses sentiments mis à mal par quelques mots de Scylla crachés avec hargne et violence. Avec honnêteté et désespoir. Mais il est si fier Octave. Si têtu. Et il encaisse cette vérité qui lui semble tellement folle. Il essaie d'avoir l'air impassible. De ne pas se sentir touché par les mots de sa soeur. Mais il ne peut pas, il ne peut pas, parce qu'il y a tellement d'injustice à ses yeux. Parce qu'elle crache sur leur mère, cette femme qu'il aime tellement. Cette femme qu'il juge incomprise. Comme Lilas. Comme lui. Arrête. Les poings serrés, il la fusille de son regard clair, les sentiments au bord des lèvres. Elle ne peut pas dire ça. Ils sont maladroits et peut-être trop conservateurs mais ils veulent juste ton bonheur. Mais apparemment, tout ce qui t'importe à toi et les autres c'est de vous rebeller comme des adolescents. Et avec ton attitude puérile, tu leur brises le coeur mais tu t'en fous Scylla. Tu t'en fous parce que t'as beau jouer les filles altruistes, t'es juste une putain d'égoïste. Octave, il a toujours eu tellement de mal avec tout ça. La jalousie entre eux. La relation avec les parents. Les critiques. L'attitude néfaste et rebelle de Scylla - et des autres. Quelque chose qui l'a toujours tellement dépassé. Tellement rendu malade. Tu te morfonds sur ton sort ô combien si horrible. Et t'essaies pas Scylla. T'abandonnes comme... Comme Lucas. Mais les mots meurent sur sa langue et il les ravale violemment, mettant à mal tout son petit monde de mensonges. Parce qu'il est peut-être question de ça. De toutes ces choses qu'elle a fait remonter sans le vouloir. De l'horreur à l'idée qu'elle ait essayé de se suicider. Qu'elle ait abandonnée. Qu'elle l'ait abandonné. Durant de brefs instants. Ce n'est pas ma faute. Non. Et les mots sont tellement violents aux oreilles du Grymm. Remuant le flot de sentiments néfastes qu'il tente d'enfouir depuis si longtemps. Il a juste envie de quitter cette chambre maudite. Il a juste envie de chialer comme un enfant et de courir dans les bras de leur mère. Ni celle de Lilas. Ou des parents. Ou d'Eustache Desjardins ! C'est toi Scylla et juste toi... pas moi. Deux pas en arrière et il n'écoute plus Octave, un peu trop chamboulé, un peu trop perdu. C'est de sa faute à lui n'est-ce pas ? Parce que comme avec Lucas, il n'a rien vu. Il n'a rien pu faire. Parce qu'il est un incapable ? Parce que les gens meurent - ou essaient ? considères que tu as une soeur en moins. Un picotement au coeur qui s'intensifie. Les mots de Scylla qui lui semble lointain. Il la fusille de son regard embué, le coeur malmené. Parfait. Un murmure entre ses lèvres à peine audible. Et il se retourne, fuit. Quelle idée stupide.
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Re: THE LIES ABOUT TRUTH - terminé (scylla&octave)
Mar 24 Juil 2018 - 12:05
L'ambiance de cette chambre est devenue délétère. Les paroles blessantes fusent. Des deux côtés. La tristesse, la colère, la rage sont les maîtresses des lieux. Octave prend la défense de leur ses parents. Il ne les voit pas comme elle les voit. Lui qui a toujours été le fils préféré. Elle a un petit rire sarcastique quand il lui dit qu'ils ne veulent que son bonheur.
- Mais bien sûr...
Ils veulent tellement son bonheur, que Kenneth a voulu la marier avec Eustache. Ils veulent tellement son bonheur, que si elle n'avait pas autant insisté pour choisir son cursus à Hungcalf, elle ne serait pas en arts du spectacle. Même parents, vision opposées. Il lui reproche d'être egoïste, de n'être qu'une rebelle. De ne rien faire pour eux.
- C'est être égoïste que de vouloir choisir sa propre vie ?
Ils se balancent des piques en même temps. Elles vont et viennent. Octave lui dit qu'elle abandonne, comme...Comme qui ? Si dans son état, l'information semble ne pas avoir percuté son esprit, elle est en mémoire, pour plus tard. Comme qui ? Pourquoi est ce que tu ne finis pas ta phrase Octave.
Quand il lui dit que ce n'est pas la faute, de tout ceux qui sont coupables à ses yeux. Elle ne dit rien. Seuls un soupir et ses yeux qu'elle lève au ciel s'expriment à sa place.
Et il part. Sa tête toujours, sous son oreiller, elle ne le retient pas. Elle n'en a pas la force. La porte claque en se fermant. Elle ne se retient pas de chialer. De rage, de nerf, de désespoir, de tristesse. Aurait-elle dû le retenir ? Peut être, peut-être pas ? Un nouveau vide vient s'ajouter à celui qu'elle a déjà. Qu'il lui manque ce temps où ils était encore des gamins. Qu'elle lui manque cette époque, pas si lointaine, où elle venait lui déposer des petites friandises dans sa chambre. Tout ça n'existera plus à présent. Du moins, c'est ce qu'elle pense en l'instant.
FIN DU RP- Mais bien sûr...
Ils veulent tellement son bonheur, que Kenneth a voulu la marier avec Eustache. Ils veulent tellement son bonheur, que si elle n'avait pas autant insisté pour choisir son cursus à Hungcalf, elle ne serait pas en arts du spectacle. Même parents, vision opposées. Il lui reproche d'être egoïste, de n'être qu'une rebelle. De ne rien faire pour eux.
- C'est être égoïste que de vouloir choisir sa propre vie ?
Ils se balancent des piques en même temps. Elles vont et viennent. Octave lui dit qu'elle abandonne, comme...Comme qui ? Si dans son état, l'information semble ne pas avoir percuté son esprit, elle est en mémoire, pour plus tard. Comme qui ? Pourquoi est ce que tu ne finis pas ta phrase Octave.
Quand il lui dit que ce n'est pas la faute, de tout ceux qui sont coupables à ses yeux. Elle ne dit rien. Seuls un soupir et ses yeux qu'elle lève au ciel s'expriment à sa place.
Et il part. Sa tête toujours, sous son oreiller, elle ne le retient pas. Elle n'en a pas la force. La porte claque en se fermant. Elle ne se retient pas de chialer. De rage, de nerf, de désespoir, de tristesse. Aurait-elle dû le retenir ? Peut être, peut-être pas ? Un nouveau vide vient s'ajouter à celui qu'elle a déjà. Qu'il lui manque ce temps où ils était encore des gamins. Qu'elle lui manque cette époque, pas si lointaine, où elle venait lui déposer des petites friandises dans sa chambre. Tout ça n'existera plus à présent. Du moins, c'est ce qu'elle pense en l'instant.
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