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Just obsession [Scylla][Terminé]
Mar 10 Juil 2018 - 12:25
Fin Juillet 2018
J'avais été tellement allongée ou assise sur ce lit de merde pendant des jours, que j'en avais mal au cul d'y revenir. Je devenais dingue à revenir ici, même pour quelques heures. Mon cerveau bouillonnait, je pensais à ce qui allait m'arriver prochainement. Voilà des heures que je me tournais, me retournais, et me reretournais dans mon lit sans réussir à me calmer. Les doses de potion que me donnaient les médicomages diminuaient au fur et à mesure que je me sentais mieux, j'en avais conscience. Mais ça avait pour effet de m'agiter et d'accentuer toutes les craintes que je ressentais.
Si je ne sortais pas prendre l'air deux minutes j'allais exploser. Et puisqu'Adoración était restée à l'université pendant ce temps, je ne prenais pas le risque qu'elle me trouve hors de mon lit et qu'elle me dispute. Ainsi, j'osais me mettre assise au bord du lit puis sortir de mes draps tranquillement. Et ce vêtement d'hôpital trop grand pour moi qui ne cessait de me découvrir, révélant les bandages qui me momifiait la nuque, les épaules et le dos, grmph… Ramenant ma chemise correctement, je m'assurais qu'elle soit bien boutonnée. J'attrapais mon journal sur les dragons que j'avais apporté au préalable, puis je sortais en catimini de ma chambre à la recherche d'une sortie, une fenêtre, un balcon, n'importe quoi qui puisse me permettre de sentir le vent caresser mon visage.
J'étais revenue pour mes derniers examens avant la pleine lune,vérifier ma cicatrisation, et surtout, obtenir une potion tue-loup. Un scénario parfait pour oublier ma condition en somme...
Alors que je déambulais dans les couloirs, je devais reconnaître bien malgré moi que je n'étais pas encore totalement remise. Mes jambes étaient lourdes et surtout difficile à soulever à cause de la douleur que me procurait chaque pas. Même si ça n'avait pas été l'endroit le plus touché, comme mes bras, tout reposait sur mon dos et mes hanches, qui eux, ont été littéralement labourés. Néanmoins la douleur devenait de plus en plus supportable, voilà pourquoi je continuais à marcher jusqu'à trouver, enfin, une aire de repos, à l'extérieur, sans pour autant m'obliger à descendre les escaliers pour rejoindre les jardins. Je n'avais pas non plus avoir l'air de m'enfuir.
M'avançant à pas mesurés, je constatais rapidement que j'étais seule à venir ici. Tant mieux, je n'en serai que plus tranquille quelques instants. Et même si je boudais mon lit, la chaise en osier avec ce joli coussin, me semblait incroyablement accueillante et je m'y installais en un grand soupir de soulagement en sentant mon corps me remercier de cesser de m'agiter enfin. Quelle situation de merde putin...
Pourtant, lorsqu'un petit courant d'air vint secouer mes cheveux, je ne pouvais m'empêcher de fermer les yeux en sentant un bien-être énorme m'envahir. Il faisait beau en plus… que pouvais-je demander de plus ? Après avoir frôlé la mort, on devenait beaucoup moins exigeant sur les petits plaisirs de la vie. Je n'étais déjà pas bien pénible à la base en plus.
Posant mon carnet sur mes jambes, je ne l'ouvrais pas tout de suite, profitant du calme, de l'air, de sentir la nature juste là, devant moi, entendre les arbres secoués lentement au gré du vent, entendre les oiseaux chanter. Un pur délice que j'avais presque cru perdu à jamais. Je ne pouvais décidément pas renier mes premières passions … même si ça impliquait d'être changée à jamais…
Cette pensée vint me tordre la gorge de douleur alors que je sentais la peur venir m'attraper les tripes et me les broyer. Mais, habituée à ce que ça me prenne plusieurs fois par jour, j'arrivais à rouvrir les yeux et à passer tant bien que mal par-dessus mes craintes en venant me masser les paupières. Plus les jours passaient, plus il m'était difficile de faire semblant... Je clignais rapidement des yeux en inspirant un grand coup. Je ne pouvais pas me laisser aller maintenant que je savais ma famille et ma compagne derrière moi. À présent, je savais que je n'étais plus seule.
Ouvrant mon carnet dans le but d'essayer de me changer les idées, je prenais une page au hasard et tombais sur les chansons d'amour des dragons. Une vision moldue que j'avais toujours trouvée charmante. Relisant quelques vers, je souriais doucement, pensive. Et me sachant seule, je me mis à murmurer, sans vraiment m'en rendre compte.
J'avais été tellement allongée ou assise sur ce lit de merde pendant des jours, que j'en avais mal au cul d'y revenir. Je devenais dingue à revenir ici, même pour quelques heures. Mon cerveau bouillonnait, je pensais à ce qui allait m'arriver prochainement. Voilà des heures que je me tournais, me retournais, et me reretournais dans mon lit sans réussir à me calmer. Les doses de potion que me donnaient les médicomages diminuaient au fur et à mesure que je me sentais mieux, j'en avais conscience. Mais ça avait pour effet de m'agiter et d'accentuer toutes les craintes que je ressentais.
Si je ne sortais pas prendre l'air deux minutes j'allais exploser. Et puisqu'Adoración était restée à l'université pendant ce temps, je ne prenais pas le risque qu'elle me trouve hors de mon lit et qu'elle me dispute. Ainsi, j'osais me mettre assise au bord du lit puis sortir de mes draps tranquillement. Et ce vêtement d'hôpital trop grand pour moi qui ne cessait de me découvrir, révélant les bandages qui me momifiait la nuque, les épaules et le dos, grmph… Ramenant ma chemise correctement, je m'assurais qu'elle soit bien boutonnée. J'attrapais mon journal sur les dragons que j'avais apporté au préalable, puis je sortais en catimini de ma chambre à la recherche d'une sortie, une fenêtre, un balcon, n'importe quoi qui puisse me permettre de sentir le vent caresser mon visage.
J'étais revenue pour mes derniers examens avant la pleine lune,vérifier ma cicatrisation, et surtout, obtenir une potion tue-loup. Un scénario parfait pour oublier ma condition en somme...
Alors que je déambulais dans les couloirs, je devais reconnaître bien malgré moi que je n'étais pas encore totalement remise. Mes jambes étaient lourdes et surtout difficile à soulever à cause de la douleur que me procurait chaque pas. Même si ça n'avait pas été l'endroit le plus touché, comme mes bras, tout reposait sur mon dos et mes hanches, qui eux, ont été littéralement labourés. Néanmoins la douleur devenait de plus en plus supportable, voilà pourquoi je continuais à marcher jusqu'à trouver, enfin, une aire de repos, à l'extérieur, sans pour autant m'obliger à descendre les escaliers pour rejoindre les jardins. Je n'avais pas non plus avoir l'air de m'enfuir.
M'avançant à pas mesurés, je constatais rapidement que j'étais seule à venir ici. Tant mieux, je n'en serai que plus tranquille quelques instants. Et même si je boudais mon lit, la chaise en osier avec ce joli coussin, me semblait incroyablement accueillante et je m'y installais en un grand soupir de soulagement en sentant mon corps me remercier de cesser de m'agiter enfin. Quelle situation de merde putin...
Pourtant, lorsqu'un petit courant d'air vint secouer mes cheveux, je ne pouvais m'empêcher de fermer les yeux en sentant un bien-être énorme m'envahir. Il faisait beau en plus… que pouvais-je demander de plus ? Après avoir frôlé la mort, on devenait beaucoup moins exigeant sur les petits plaisirs de la vie. Je n'étais déjà pas bien pénible à la base en plus.
Posant mon carnet sur mes jambes, je ne l'ouvrais pas tout de suite, profitant du calme, de l'air, de sentir la nature juste là, devant moi, entendre les arbres secoués lentement au gré du vent, entendre les oiseaux chanter. Un pur délice que j'avais presque cru perdu à jamais. Je ne pouvais décidément pas renier mes premières passions … même si ça impliquait d'être changée à jamais…
Cette pensée vint me tordre la gorge de douleur alors que je sentais la peur venir m'attraper les tripes et me les broyer. Mais, habituée à ce que ça me prenne plusieurs fois par jour, j'arrivais à rouvrir les yeux et à passer tant bien que mal par-dessus mes craintes en venant me masser les paupières. Plus les jours passaient, plus il m'était difficile de faire semblant... Je clignais rapidement des yeux en inspirant un grand coup. Je ne pouvais pas me laisser aller maintenant que je savais ma famille et ma compagne derrière moi. À présent, je savais que je n'étais plus seule.
Ouvrant mon carnet dans le but d'essayer de me changer les idées, je prenais une page au hasard et tombais sur les chansons d'amour des dragons. Une vision moldue que j'avais toujours trouvée charmante. Relisant quelques vers, je souriais doucement, pensive. Et me sachant seule, je me mis à murmurer, sans vraiment m'en rendre compte.
"You and I, we're like fireworks and symphonies exploding in the sky
With you, I'm alive
Like all the missing pieces of my heart, they finally collide
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
I'm just a sad song
With you, I fall
It's like I'm leaving all my past and silhouettes up on the wall
With you, I'm a beautiful mess
It's like we're standing hand and hand with all our fears up on the edge
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
You're the perfect melody
The only harmony I wanna hear
You're my favourite part of me
With you standing next to me
I've got nothing to fear
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song, I'm just a sad song"
With you, I'm alive
Like all the missing pieces of my heart, they finally collide
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
I'm just a sad song
With you, I fall
It's like I'm leaving all my past and silhouettes up on the wall
With you, I'm a beautiful mess
It's like we're standing hand and hand with all our fears up on the edge
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
You're the perfect melody
The only harmony I wanna hear
You're my favourite part of me
With you standing next to me
I've got nothing to fear
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song, I'm just a sad song"
- InvitéInvité
Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Jeu 12 Juil 2018 - 15:14
Aujourd'hui Scylla à eu la visite de plusieurs membres de sa famille. Les jours avant elle avait appris pour l'overdose de son cousin, par chance il s'en est sorti. Le moral n'est pas encore au top pour elle, mais il y a du mieux. Il faut juste qu'elle oublie toutes les restrictions qu'on lui impose et les repas qu'on lui fait avaler. Il fait plutôt beau aujourd'hui. Dans sa chambre, elle s'ennuie, le médecin ne va pas passer tout de suite. Elle a envie de fumer une cigarette. Et même si on lui a déconseiller de le faire, la sorcière n'en fait qu'à sa tête. Malheureusement, pour elle, fumer dans sa chambre est impossible. La seule solution possible : le faire en cachette.
Rien de tel que d'aller faire un tour dehors dans les jardins. Entre temps, elle passe au distributeur de boisson, afin de prendre un potage à la tomate. Oui, en ce moment, elle a des envies de tomates. C'est que c'est super bon. Le temps que la machine veuille bien fonctionner, et après avoir pris des barres chocolatées dans la machine à côté, là voilà qui sort en tenue de fashion victim de Ste Mangouste, à savoir la fameuse chemise de nuit, une culotte parce qu'elle ne veut pas qu'on est vu sur son popotin et le top du top, des croc's en guise de chaussures.
Elle trouve un petit coin tranquille à l'extérieur, par chance il y a peu de monde. Et la voilà qui commence à fumer sa clope. Sauf que le goût est immonde et lui donne la nausée. C'est alors qu'elle entend une voix fredonner des paroles. La voix est agréable, c'est vraiment joli aux oreilles de la sorcière. Elle s'approche alors de la jeune fille qui chantonne, il lui semble que c'est une Ethelred de vue.
- Salut, dis-moi est ce que tu pourrais refaire ce que tu as fait ?
La musique c'est son domaine de prédilection, elle sait reconnaître ceux qui ont du talent.
- En fait j'en oublie les politesses, Scylla et toi ?
Il ne faudrait pas oublier de se présenter tout de même. Elle tend ensuite une barre chocolaté à la jeune femme à côté d'elle.
Rien de tel que d'aller faire un tour dehors dans les jardins. Entre temps, elle passe au distributeur de boisson, afin de prendre un potage à la tomate. Oui, en ce moment, elle a des envies de tomates. C'est que c'est super bon. Le temps que la machine veuille bien fonctionner, et après avoir pris des barres chocolatées dans la machine à côté, là voilà qui sort en tenue de fashion victim de Ste Mangouste, à savoir la fameuse chemise de nuit, une culotte parce qu'elle ne veut pas qu'on est vu sur son popotin et le top du top, des croc's en guise de chaussures.
Elle trouve un petit coin tranquille à l'extérieur, par chance il y a peu de monde. Et la voilà qui commence à fumer sa clope. Sauf que le goût est immonde et lui donne la nausée. C'est alors qu'elle entend une voix fredonner des paroles. La voix est agréable, c'est vraiment joli aux oreilles de la sorcière. Elle s'approche alors de la jeune fille qui chantonne, il lui semble que c'est une Ethelred de vue.
- Salut, dis-moi est ce que tu pourrais refaire ce que tu as fait ?
La musique c'est son domaine de prédilection, elle sait reconnaître ceux qui ont du talent.
- En fait j'en oublie les politesses, Scylla et toi ?
Il ne faudrait pas oublier de se présenter tout de même. Elle tend ensuite une barre chocolaté à la jeune femme à côté d'elle.
- InvitéInvité
Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Jeu 12 Juil 2018 - 18:07
Je sursaute en entendant une voix à côté de moi. Prise en flagrant délit alors que je chantais, même si ce n'était que des murmures. Je détestais ça. Ma voix n'appartenait qu'à moi et à mes proches, et je n'aimais pas en faire profiter les autres tant que je ne l'avais pas décidé. Mon saut m'arracha une grimace de douleur, ayant tiré sur ma nuque, ma chemise en profitant pour découvrir mon épaule droite, révélant les bandages enroulant mon corps.
Clignant frénétiquement des yeux alors que la jeune femme prenait place à mes côtés, je réalisais que je l'avais déjà vue quelque part… et puisque ma mémoire d'avant l'attaque flanchait, il me fallut quelque seconde de plus pour la remettre. Scylla Muller. Je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam, mais j'avais entendu des rumeurs sur elle. Mais surtout, je l'avais vue, désemparée, au départ de Thomas. Je ne connaissais pas l'histoire dans tous ses détails, mais je savais que d'ici quelques jours, je serai en Roumanie sur la trace du concierge. J'allais sans doute en apprendre plus à ce moment, néanmoins, j'allais me garder de le révéler à la Pokeby à côté de moi.
Une fois la surprise passée, je me détendais en refusant poliment la barre chocolatée qu'elle me tendait.
- Non merci. Abigail, enchantée.
Je lui fis un rapide sourire. Pourquoi était-elle là ? L'observant rapidement, mes yeux marron s'arrêtèrent sur les importants bandages autour de ses avant-bras. Une vague idée me vint en tête mais je la chassais bien rapidement. Il y avait mille et une situations.
Et décidément, dans cet hôpital de merde il m'arrivait des événements bien inattendus. Tout d'abord l'amour de ma vie qui vient me voir en surprise, puis maintenant elle, liée d'une quelconque façon à Thomas. Aussi, vu les réactions qu'elle avait eue devant tout le monde, je ne pouvais pas croire que les rumeurs sur elle étaient fondées. Je n'en tenais de toute façon pas compte d'ordinaire, mais les balivernes sur le concierge… non, je ne pouvais pas y croire. Et quand bien même ce serait vrai, je ne pouvais que me sentir compatissante envers cette nouvelle interlocutrice. Perdre l'être aimé… c'était terrible. Maintenant, j'en savais quelque chose.
J'hésitais longuement à répondre à sa requête, mais le fait qu'elle puisse être liée à monsieur Cioban faisait sauter les verrous de ma volonté. Soupirant rapidement, j'ouvrais mon carnet dédié aux dragons pour arriver sur une page vierge. Attrapant ma plume, j'y apposais la pointe. Encore une fois hésitante, je regardais la Muller du coin de l'œil avant de me décider. Faisant un effort sur mon maintient pour libérer ma cage thoracique et ainsi mieux donner de la voix, sans hurler toutefois, je me mettais à chanter de ma voix fluette et calme, donnant plus d'émotion qu'en murmurant simplement. Mon poignet illustrant la chanson au fur et à mesure des paroles, m'assurant que mon interlocutrice puisse voir ce que je faisais. Je commençais donc par dessiner un feu d'artifice dans un ciel improvisé avec un petit nuage.
Je dessinais une pleine lune, ma voix se faisant légèrement tremblante sous l'émotion, sentant de la peur et du regret monter en moi.
Vint ensuite le dessin d'un cœur brisé, me projetant dans ma propre histoire avec les paroles. Même si je ne l'avais quitté que ce matin, chanter cette chanson en l'illustrant me faisait ressentir le manque de mon aimée qui n'était pas à côté de moi, et qui ne le serait jamais assez à cause de la nature de notre relation.
Mon poignet dessinait deux mains, les doigts tendus, comme s'ils voulaient se rejoindre mais qu'ils en étaient dans l'incapacité.
Des notes de musiques vinrent mettre en valeur les paroles alors que je sentais ma propre émotion me serrer la gorge. J'avais été anéantie par le simple fait de ne pas pouvoir vivre cette relation, et envisager de ne plus être à ses côtés m'était difficilement supportable.
Tenant la dernière note un instant, je tournais mon regard sur la Muller tout en lui souriant avec douceur, retenant mes propres larmes.
Clignant frénétiquement des yeux alors que la jeune femme prenait place à mes côtés, je réalisais que je l'avais déjà vue quelque part… et puisque ma mémoire d'avant l'attaque flanchait, il me fallut quelque seconde de plus pour la remettre. Scylla Muller. Je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam, mais j'avais entendu des rumeurs sur elle. Mais surtout, je l'avais vue, désemparée, au départ de Thomas. Je ne connaissais pas l'histoire dans tous ses détails, mais je savais que d'ici quelques jours, je serai en Roumanie sur la trace du concierge. J'allais sans doute en apprendre plus à ce moment, néanmoins, j'allais me garder de le révéler à la Pokeby à côté de moi.
Une fois la surprise passée, je me détendais en refusant poliment la barre chocolatée qu'elle me tendait.
- Non merci. Abigail, enchantée.
Je lui fis un rapide sourire. Pourquoi était-elle là ? L'observant rapidement, mes yeux marron s'arrêtèrent sur les importants bandages autour de ses avant-bras. Une vague idée me vint en tête mais je la chassais bien rapidement. Il y avait mille et une situations.
Et décidément, dans cet hôpital de merde il m'arrivait des événements bien inattendus. Tout d'abord l'amour de ma vie qui vient me voir en surprise, puis maintenant elle, liée d'une quelconque façon à Thomas. Aussi, vu les réactions qu'elle avait eue devant tout le monde, je ne pouvais pas croire que les rumeurs sur elle étaient fondées. Je n'en tenais de toute façon pas compte d'ordinaire, mais les balivernes sur le concierge… non, je ne pouvais pas y croire. Et quand bien même ce serait vrai, je ne pouvais que me sentir compatissante envers cette nouvelle interlocutrice. Perdre l'être aimé… c'était terrible. Maintenant, j'en savais quelque chose.
J'hésitais longuement à répondre à sa requête, mais le fait qu'elle puisse être liée à monsieur Cioban faisait sauter les verrous de ma volonté. Soupirant rapidement, j'ouvrais mon carnet dédié aux dragons pour arriver sur une page vierge. Attrapant ma plume, j'y apposais la pointe. Encore une fois hésitante, je regardais la Muller du coin de l'œil avant de me décider. Faisant un effort sur mon maintient pour libérer ma cage thoracique et ainsi mieux donner de la voix, sans hurler toutefois, je me mettais à chanter de ma voix fluette et calme, donnant plus d'émotion qu'en murmurant simplement. Mon poignet illustrant la chanson au fur et à mesure des paroles, m'assurant que mon interlocutrice puisse voir ce que je faisais. Je commençais donc par dessiner un feu d'artifice dans un ciel improvisé avec un petit nuage.
"You and I, we're like fireworks and symphonies exploding in the sky
With you, I'm alive
Like all the missing pieces of my heart, they finally collide"
With you, I'm alive
Like all the missing pieces of my heart, they finally collide"
Je dessinais une pleine lune, ma voix se faisant légèrement tremblante sous l'émotion, sentant de la peur et du regret monter en moi.
"So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes…."
'Cause I don't ever wanna close my eyes…."
Vint ensuite le dessin d'un cœur brisé, me projetant dans ma propre histoire avec les paroles. Même si je ne l'avais quitté que ce matin, chanter cette chanson en l'illustrant me faisait ressentir le manque de mon aimée qui n'était pas à côté de moi, et qui ne le serait jamais assez à cause de la nature de notre relation.
"Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
I'm just a sad song
With you, I fall
It's like I'm leaving all my past and silhouettes up on the wall
With you, I'm a beautiful mess
It's like we're standing hand and hand with all our fears up on the edge
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes"
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
I'm just a sad song
With you, I fall
It's like I'm leaving all my past and silhouettes up on the wall
With you, I'm a beautiful mess
It's like we're standing hand and hand with all our fears up on the edge
So stop time right here in the moonlight
'Cause I don't ever wanna close my eyes"
Mon poignet dessinait deux mains, les doigts tendus, comme s'ils voulaient se rejoindre mais qu'ils en étaient dans l'incapacité.
"Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song"
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song"
Des notes de musiques vinrent mettre en valeur les paroles alors que je sentais ma propre émotion me serrer la gorge. J'avais été anéantie par le simple fait de ne pas pouvoir vivre cette relation, et envisager de ne plus être à ses côtés m'était difficilement supportable.
"You're the perfect melody
The only harmony I wanna hear
You're my favourite part of me
With you standing next to me
I've got nothing to fear
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song, I'm just a sad song"
The only harmony I wanna hear
You're my favourite part of me
With you standing next to me
I've got nothing to fear
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song
Without you, I feel broke
Like I'm half of a whole
Without you, I've got no hand to hold
Without you, I feel torn
Like a sail in a storm
Without you, I'm just a sad song, I'm just a sad song"
Tenant la dernière note un instant, je tournais mon regard sur la Muller tout en lui souriant avec douceur, retenant mes propres larmes.
- Spoiler:
- InvitéInvité
Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Dim 15 Juil 2018 - 16:58
La jeune femme aux côté de Scylla refuse la barre chocolatée, elle se présente à son tour à la sorcière après qu'elle lui ait dit son prénom. Abigaïl. Le prénom lui rappelle quelque chose. Son esprit fait alors tilt ! Il doit s'agir de la jeune femme avec qui Thomas avais vécue une aventure épique dans la forêt enchantée début juin. Il lui avait raconté la fameuse escapade. Tant il avait passé un bon moment. Au début la jeune femme, semble hésiter à chanter quand Scylla le lui demande. Peut être est ce de la timidité. Et il faut dire que pour le coup, Scylla n'a pas mis les formes. Elle aurait peut être dû attendre. Ne pas se précipiter.
Soudain, elle voit la jeune femme sortir un carnet. La page vierge ne le devient plus au fur et à mesure où Aby dessine dessus. Les formes prennent vie et accompagnent la voix de la jeune femme qui s'est remise à chanter.
Le corps de Scylla est pris de frissons, tant l'émotion qui s'en dégage est prenante. Elle la transperce au plus profond de son âme. Les larmes coulent sur ses jouent. Elle n'a pas pu les retenir. Les paroles de la chanson lui rappelle Thomas. Bon dieu qu'il lui manque. Elle donnerait tout pour le revoir. Rien qu'une seconde si elle le pouvait. Elle ne demande pas grand chose pourtant. Mais il lui est impossible de retrouver sa trace. Bien sûr elle ne lui en veut pas. Jamais elle ne pourra lui en vouloir. À lui qui est l'amour de sa vie.
Aby elle-même est émue, prise par un flot d'emotions intenses. Scylla ne peut que le ressentir. La sorcière écoute la jeune femme sans dire un mot. Elle ne veut pas interrompre ce moment. Elle la regarde avec un grand sourire. Bon dieu que c'est magnifique ! L'émotion est brute, intense.
La dernière note chantée par la jeune femme est l'apothéose. Pendant quelques seconde, Scylla reste encore silencieuse. Son esprit est encore dans la musique, dans la vision des effets qu'elle a vu. Elle n'est pas encore sortie du rêve. Une brise légère souffle sur les branches des arbres.
- C'est...magnifique....vraiment ! Tu n'a jamais pensé à te lancer dans une carrière musicale ?
Plus que la technique, Abigaïl a aussi cette capacité à dégager des émotions. Scylla en est encore toute chavirée.
Soudain, elle voit la jeune femme sortir un carnet. La page vierge ne le devient plus au fur et à mesure où Aby dessine dessus. Les formes prennent vie et accompagnent la voix de la jeune femme qui s'est remise à chanter.
Le corps de Scylla est pris de frissons, tant l'émotion qui s'en dégage est prenante. Elle la transperce au plus profond de son âme. Les larmes coulent sur ses jouent. Elle n'a pas pu les retenir. Les paroles de la chanson lui rappelle Thomas. Bon dieu qu'il lui manque. Elle donnerait tout pour le revoir. Rien qu'une seconde si elle le pouvait. Elle ne demande pas grand chose pourtant. Mais il lui est impossible de retrouver sa trace. Bien sûr elle ne lui en veut pas. Jamais elle ne pourra lui en vouloir. À lui qui est l'amour de sa vie.
Aby elle-même est émue, prise par un flot d'emotions intenses. Scylla ne peut que le ressentir. La sorcière écoute la jeune femme sans dire un mot. Elle ne veut pas interrompre ce moment. Elle la regarde avec un grand sourire. Bon dieu que c'est magnifique ! L'émotion est brute, intense.
La dernière note chantée par la jeune femme est l'apothéose. Pendant quelques seconde, Scylla reste encore silencieuse. Son esprit est encore dans la musique, dans la vision des effets qu'elle a vu. Elle n'est pas encore sortie du rêve. Une brise légère souffle sur les branches des arbres.
- C'est...magnifique....vraiment ! Tu n'a jamais pensé à te lancer dans une carrière musicale ?
Plus que la technique, Abigaïl a aussi cette capacité à dégager des émotions. Scylla en est encore toute chavirée.
- InvitéInvité
Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Dim 15 Juil 2018 - 20:01
Même si moi je me retenais pour ne pas pleurer, je constatais au fur et à mesure qu'il n'en était pas de même mon la jeune femme à côté de moi. Il m'était d'autant plus difficile de résister et ma voix se mit à trembler, pourtant je tenais bon. Je ne pouvais pas me permettre une quelconque émotion de la sorte, ma relation était secrète et elle devait le rester. Pourtant, même si je m'estimais heureuse et chanceuse d'avoir gagné ses bras et ses lèvres, je restais toujours craintive de faire le moindre faux pas, qu'elle puisse revenir sur sa décision, qu'elle puisse encore une fois fuir ou me jeter dehors. Avant même que notre relation commence, j'avais été témoin de sa froideur et de ce dont elle était capable, et même si ça n'avait peut-être pas été totalement intentionnel, je restais profondément angoissée de revivre cet instant. Je voulais passer ma vie avec elle, je n'avais pas le moindre doute là-dessus… mais elle ? Notre différence d'âge pouvait ne pas jouer en ma faveur. Même si je ne me considérais pas comme une enfant et même plutôt comme une jeune adulte responsable, calme et organisée, elle, elle était bien plus que ça. Mais aussi, je n'avais pas le droit d'y penser. Douter n'allait pas m'aider à vivre sereinement mon amour secret. En dragonologie je n'avais pas le droit au doute, là non plus. Je devais me mettre en tête que la situation était la même, à quelque détail près. Néanmoins, je pouvais apparenter l'élue de mon cœur à une dragonne sans le moindre mal.
Je la laissais reprendre ses esprits sans briser le silence, laissant le vent soulever lentement quelques mèches de mes cheveux, les faisant danser autour de mon visage. Sa question m'arrachait un léger rire franc.
- On me l'a souvent suggéré, mais non, je n'y ai jamais songé sérieusement.
Je levais un instant les yeux au ciel en élargissant un peu mon sourire, réussissant à avaler cette boule de chagrin qui s'était formée au fond de ma gorge alors que je chantais.
- Je sais ce que je veux faire depuis ma plus tendre enfance… si par un accident quelconque je ne pourrais plus exercer… alors… je songerai peut-être à chanter, oui. Mais je ne veux pas parler de malheur.
Envisager le fait que je ne puisse pas pratiquer la dragonologie aurait été le second drame de ma vie après la fuite de mon aimée à mon premier baiser. Je ne me voyais pas faire autre chose, je dédiais ma vie aux dragons depuis que j'avais les yeux ouverts, faire autre chose était tout simplement impensable. Ma voie était toute tracée et je ne pouvais pas m'en détourner. Un accident était vite arrivé, je le savais, surtout avec ces créatures, pourtant, jusqu'à aujourd'hui, j'avais été tellement prudente que j'avais pu préserver mon corps de toute cicatrice. Il avait été pur et immaculé. L'ironie du sort a voulu que celui qui avait posé sa première marque et m'avait mutilée n'avait même pas été un dragon. Ça aurait, à mes yeux, été beaucoup moins grave.
Qui plus est, parler de malheur alors que nous étions toutes les deux ainsi, côte à côte, dans ces chemises idiotes, ce n'était peut-être pas de bon augure. Tendant ma main vers la table non loin, j'attrapais un mouchoir dans le petit distributeur qui s'y trouvait, comme si les médicomages avaient prévu que tout le monde venait pleurer ici, et je le tendais à la Muller. Je sais que j'allais me glisser sur un terrain glissant, mais je me sentais un peu l'âme d'un hibou postier qui devait traverser un champ de bataille pour livrer son message. Je ne devais surtout pas regarder en bas.
- Il te manque… n'est-ce pas ?
Rien de surprenant à ce que je sache sa relation avec monsieur Cioban. Après tout, j'avais été présente dans la cours, à son départ… et je l'avais vue, comme tout le monde. Pourtant, je ne la jugeais pas comme la plupart de l'université. Au contraire… j'avais la prétention de croire que je pouvais deviner ce qu'elle ressentait.
Je la laissais reprendre ses esprits sans briser le silence, laissant le vent soulever lentement quelques mèches de mes cheveux, les faisant danser autour de mon visage. Sa question m'arrachait un léger rire franc.
- On me l'a souvent suggéré, mais non, je n'y ai jamais songé sérieusement.
Je levais un instant les yeux au ciel en élargissant un peu mon sourire, réussissant à avaler cette boule de chagrin qui s'était formée au fond de ma gorge alors que je chantais.
- Je sais ce que je veux faire depuis ma plus tendre enfance… si par un accident quelconque je ne pourrais plus exercer… alors… je songerai peut-être à chanter, oui. Mais je ne veux pas parler de malheur.
Envisager le fait que je ne puisse pas pratiquer la dragonologie aurait été le second drame de ma vie après la fuite de mon aimée à mon premier baiser. Je ne me voyais pas faire autre chose, je dédiais ma vie aux dragons depuis que j'avais les yeux ouverts, faire autre chose était tout simplement impensable. Ma voie était toute tracée et je ne pouvais pas m'en détourner. Un accident était vite arrivé, je le savais, surtout avec ces créatures, pourtant, jusqu'à aujourd'hui, j'avais été tellement prudente que j'avais pu préserver mon corps de toute cicatrice. Il avait été pur et immaculé. L'ironie du sort a voulu que celui qui avait posé sa première marque et m'avait mutilée n'avait même pas été un dragon. Ça aurait, à mes yeux, été beaucoup moins grave.
Qui plus est, parler de malheur alors que nous étions toutes les deux ainsi, côte à côte, dans ces chemises idiotes, ce n'était peut-être pas de bon augure. Tendant ma main vers la table non loin, j'attrapais un mouchoir dans le petit distributeur qui s'y trouvait, comme si les médicomages avaient prévu que tout le monde venait pleurer ici, et je le tendais à la Muller. Je sais que j'allais me glisser sur un terrain glissant, mais je me sentais un peu l'âme d'un hibou postier qui devait traverser un champ de bataille pour livrer son message. Je ne devais surtout pas regarder en bas.
- Il te manque… n'est-ce pas ?
Rien de surprenant à ce que je sache sa relation avec monsieur Cioban. Après tout, j'avais été présente dans la cours, à son départ… et je l'avais vue, comme tout le monde. Pourtant, je ne la jugeais pas comme la plupart de l'université. Au contraire… j'avais la prétention de croire que je pouvais deviner ce qu'elle ressentait.
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Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Lun 23 Juil 2018 - 17:01
Quand Scylla lui a demandé si faire une carrière dans la musique pouvait intéresser Aby, la jeune femme lui a répondu qu'elle avait une autre ambition en tête. La sorcière se demande bien de quoi il s'agit. Toutes les passions peuvent être possibles. D'une voix douce, elle lui demande :
- Oh et quelle est ta passion ? Je ne souhaite pas que tu ne puisse plus exercer ta passion, mais saches que si malheureusement ça devait être le cas, n'hésite pas à venir vers moi si tu veux chanter.
Dans ses moments d'insomnies ou quand elle est seule, Scylla pense souvent à son avenir. Avec son petit être qui grandit dans son ventre, retourner à Hungcalf serait compliqué. La musique à toujours été sa passion et si elle ne peut plus se concentrer, pour elle même. Elle peut toujours travailler et aider d'autres artistes. C'est son grand oncle Stephane après qu'il lui ait rendu visite en compagnie de Tante Agneas, qui lui a suggérer, suite à une discussion concernant son avenir, une idée qui est restée bien ancrée dans la tête de la jeune femme : celle de devenir compositrice.
Le silence s'installe alors, pendant quelque instants, jusqu'à ce que Abigaïl, le brise en lui demandant si il lui manque. Nul besoin de préciser de qui il s'agit. Sa relation avec Thomas n'est plus un secret. Les yeux embrumés de larmes, sa voix brisé, elle regarde dans le vide et lui répond.
- Oui, terriblement. Je donnerais tout pour le revoir ne serait-ce que quelques secondes.
Son royaume pour retrouver l'amour de sa vie. Bon dieu qu'il lui manque !
- Sans lui, je me sens...vidée. Comme si il me manquait une partie de moi. Comme si l'on m'avait arraché une partie de mon âme. Tu dois comprendre ce que ça fait, j'imagine.
Elles avaient eut les même réactions lorsque Aby avait chanté sa chanson. Celles de deux femmes véritablement amoureuses.
- Avant lui, je ne savais pas ce que ça voulait vraiment dire être amoureuse, il a donné tout son sens à ce mot.
Ses yeux s'illuminent quand elle repense à tout ce qu'elle a vécu avec lui. Des souvenirs gravés dans son coeur. Et puis, les larmes coulent. La nostalgie fait mal.
- Oh et quelle est ta passion ? Je ne souhaite pas que tu ne puisse plus exercer ta passion, mais saches que si malheureusement ça devait être le cas, n'hésite pas à venir vers moi si tu veux chanter.
Dans ses moments d'insomnies ou quand elle est seule, Scylla pense souvent à son avenir. Avec son petit être qui grandit dans son ventre, retourner à Hungcalf serait compliqué. La musique à toujours été sa passion et si elle ne peut plus se concentrer, pour elle même. Elle peut toujours travailler et aider d'autres artistes. C'est son grand oncle Stephane après qu'il lui ait rendu visite en compagnie de Tante Agneas, qui lui a suggérer, suite à une discussion concernant son avenir, une idée qui est restée bien ancrée dans la tête de la jeune femme : celle de devenir compositrice.
Le silence s'installe alors, pendant quelque instants, jusqu'à ce que Abigaïl, le brise en lui demandant si il lui manque. Nul besoin de préciser de qui il s'agit. Sa relation avec Thomas n'est plus un secret. Les yeux embrumés de larmes, sa voix brisé, elle regarde dans le vide et lui répond.
- Oui, terriblement. Je donnerais tout pour le revoir ne serait-ce que quelques secondes.
Son royaume pour retrouver l'amour de sa vie. Bon dieu qu'il lui manque !
- Sans lui, je me sens...vidée. Comme si il me manquait une partie de moi. Comme si l'on m'avait arraché une partie de mon âme. Tu dois comprendre ce que ça fait, j'imagine.
Elles avaient eut les même réactions lorsque Aby avait chanté sa chanson. Celles de deux femmes véritablement amoureuses.
- Avant lui, je ne savais pas ce que ça voulait vraiment dire être amoureuse, il a donné tout son sens à ce mot.
Ses yeux s'illuminent quand elle repense à tout ce qu'elle a vécu avec lui. Des souvenirs gravés dans son coeur. Et puis, les larmes coulent. La nostalgie fait mal.
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Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Mer 25 Juil 2018 - 13:49
Je haussais un sourcil aux paroles de la jeune femme concernant ma voix. Elle était peut-être une grande amatrice de musique, mais je ne comprenais pas bien pourquoi elle me faisait cette proposition. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de sourire, un peu ironiquement. Ne pas exercer ma passion, c'était comme essayer de m'empêcher de respirer. Je baissais un peu la tête sur mon journal, mes cheveux tombant sur mon visage. Restant ainsi un instant parce que je réfléchissais, je relevais la tête en la secouant doucement pour écarter mes cheveux, puis je lui tendais mon carnet de note sur les dragons.
- C'est ça, ma passion.
Non pas d'écrire évidemment, mais j'étais certaine qu'elle allait comprendre le véritable sens de mes mots en feuilletant les pages noircies par mon écriture. Toutes mes recherches, mes notes sur les cours, mes observations dans le réserves, mes interrogations, etc.
- Pourquoi est-ce que je viendrais te voir toi en particulier en ce qui concerne la musique ?
Qu'elle soit une Muller ou non, riche ou non, ça ne répondait pas à ma question, je voulais savoir la véritable raison. Après tout, j'ignorais tout de mon interlocutrice, peut-être faisait-elle une carrière dans la musique. Ce qui pour le coup, je trouverai ironique. Pourquoi fallait-il que nous nous rencontrions à Sainte Mangouste pour pouvoir parler de musique et de nos futures carrières respectives ? Nous qui avions apparemment toutes les deux frôlés la mort…
Je gardais un silence pesant alors que j'écoutais la Muller me parler de son aimé. J'en ressentais une profonde compassion. Elle m'avait arraché une partie de mon âme et elle m'avait retiré mon carnet… pourtant, alors que je pensais que tout était perdu, que j'allais finir seule, mutilée et traumatisée, elle était venue me voir… elle était à présent mon phare dans la nuit, celle qui me guidait malgré elle dans mes tourments et mes angoisses.
Souriant avec tendresse, je ne pouvais que hocher la tête alors que Scylla parlait d'amour. Moi qui ne m'étais jamais intéressée à ce sentiment avant d'être foudroyée, je comprenais bien ce qu'elle voulait dire. Avec un geste plein de compassion et de consolation, je me penchais un peu vers elle pour passer une main dans son dos et le lui frotter doucement. Ma timidité m'empêchait de la prendre dans mes bras, même si j'hésitais. Après tout, nous n'avions pas élevé les poulets ensemble.
- Je comprends tout ça, même si je ne m'en sentais pas capable avant.
Lui laissant le temps de reprendre un peu ses esprits et de se calmer, je reprenais, tranquillement. Puisque nous étions sur le sujet après tout…
- Et si tu avais la possibilité de lui dire quelque chose, là, maintenant, ce serait quoi ?
- C'est ça, ma passion.
Non pas d'écrire évidemment, mais j'étais certaine qu'elle allait comprendre le véritable sens de mes mots en feuilletant les pages noircies par mon écriture. Toutes mes recherches, mes notes sur les cours, mes observations dans le réserves, mes interrogations, etc.
- Pourquoi est-ce que je viendrais te voir toi en particulier en ce qui concerne la musique ?
Qu'elle soit une Muller ou non, riche ou non, ça ne répondait pas à ma question, je voulais savoir la véritable raison. Après tout, j'ignorais tout de mon interlocutrice, peut-être faisait-elle une carrière dans la musique. Ce qui pour le coup, je trouverai ironique. Pourquoi fallait-il que nous nous rencontrions à Sainte Mangouste pour pouvoir parler de musique et de nos futures carrières respectives ? Nous qui avions apparemment toutes les deux frôlés la mort…
Je gardais un silence pesant alors que j'écoutais la Muller me parler de son aimé. J'en ressentais une profonde compassion. Elle m'avait arraché une partie de mon âme et elle m'avait retiré mon carnet… pourtant, alors que je pensais que tout était perdu, que j'allais finir seule, mutilée et traumatisée, elle était venue me voir… elle était à présent mon phare dans la nuit, celle qui me guidait malgré elle dans mes tourments et mes angoisses.
Souriant avec tendresse, je ne pouvais que hocher la tête alors que Scylla parlait d'amour. Moi qui ne m'étais jamais intéressée à ce sentiment avant d'être foudroyée, je comprenais bien ce qu'elle voulait dire. Avec un geste plein de compassion et de consolation, je me penchais un peu vers elle pour passer une main dans son dos et le lui frotter doucement. Ma timidité m'empêchait de la prendre dans mes bras, même si j'hésitais. Après tout, nous n'avions pas élevé les poulets ensemble.
- Je comprends tout ça, même si je ne m'en sentais pas capable avant.
Lui laissant le temps de reprendre un peu ses esprits et de se calmer, je reprenais, tranquillement. Puisque nous étions sur le sujet après tout…
- Et si tu avais la possibilité de lui dire quelque chose, là, maintenant, ce serait quoi ?
- InvitéInvité
Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Sam 28 Juil 2018 - 16:07
Aby lui montre son carnet et lui que ce qu' il y a dedans est sa passion. Des multiples notes sur les dragons. Il n'y a qu'a jeter un rapide coup d'oeil sur les pages noircies pour comprendre que les dragons sont une véritable passion pour les dragons. La jeune femme réplique à la remarque de la Muller sur sa proposition de venir la voir pour la musique.
- Tu as un don pour le chant. Ce n'est pas pour faire plaisir que je te dis cela. C'est la musicienne en moi qui parle. Tu ne chantes pas en public ou très rarement. Je me trompe ?
Elle lui rend son sourire. Tout en remettant une mèche derrière ses oreilles, elle continue d'un air malicieux.
- Bien sûr, ce n'est qu'une proposition et tu es libre de la refuser. Nous pourrions toujours nous revoir à l'occasion pour partager un café. Ce sera toujours mieux que dans un hôpital.
Le sujet de l'amour est mis sur le devant de la scène. Scylla écoute les paroles de la jeune femme à ses côtés. Elle comprend très bien ce qu'elle veut dire, puisqu'elle a vécu la même chose. Elle qui passait son temps à papillonner, à butiner de fleurs en fleurs, elle n'aurait jamais imaginer que l'amour puisse lui tomber dessus.
- Je pensais pas que ça allait m'arriver aussi. Je ne me croyais pas capable de comprendre ce que cela faisait.
Aby, demande à Scylla ce qu'elle dirait à son amour si elle le voyait. Les yeux brillant, elle lui répond.
- Je lui dirais que je l'aime.
Car c'est ce qu'elle ressent. Elle ne lui en veut pas d'être parti, elle comprend la situation. Ce n'est pas à lui qu'elle en veut.
- On était si heureux ensemble. Et tout ça à été gâché par ma propre soeur. Par Desjardins. Par mes parents.
La colère ressort dans sa voix. Ses poings sont crispés. Elle respire un bon coup, afin de reprendre ses esprits.
- Je suis navrée. Ces derniers temps j'ai tendance à me laisser emporter par mes émotions.
- Tu as un don pour le chant. Ce n'est pas pour faire plaisir que je te dis cela. C'est la musicienne en moi qui parle. Tu ne chantes pas en public ou très rarement. Je me trompe ?
Elle lui rend son sourire. Tout en remettant une mèche derrière ses oreilles, elle continue d'un air malicieux.
- Bien sûr, ce n'est qu'une proposition et tu es libre de la refuser. Nous pourrions toujours nous revoir à l'occasion pour partager un café. Ce sera toujours mieux que dans un hôpital.
Le sujet de l'amour est mis sur le devant de la scène. Scylla écoute les paroles de la jeune femme à ses côtés. Elle comprend très bien ce qu'elle veut dire, puisqu'elle a vécu la même chose. Elle qui passait son temps à papillonner, à butiner de fleurs en fleurs, elle n'aurait jamais imaginer que l'amour puisse lui tomber dessus.
- Je pensais pas que ça allait m'arriver aussi. Je ne me croyais pas capable de comprendre ce que cela faisait.
Aby, demande à Scylla ce qu'elle dirait à son amour si elle le voyait. Les yeux brillant, elle lui répond.
- Je lui dirais que je l'aime.
Car c'est ce qu'elle ressent. Elle ne lui en veut pas d'être parti, elle comprend la situation. Ce n'est pas à lui qu'elle en veut.
- On était si heureux ensemble. Et tout ça à été gâché par ma propre soeur. Par Desjardins. Par mes parents.
La colère ressort dans sa voix. Ses poings sont crispés. Elle respire un bon coup, afin de reprendre ses esprits.
- Je suis navrée. Ces derniers temps j'ai tendance à me laisser emporter par mes émotions.
- InvitéInvité
Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Sam 28 Juil 2018 - 20:28
J'étais flattée par le compliment de mon interlocutrice qui me renforçait dans l'idée que j'avais bien fait d'accepter l'invitation d'Even à fonder un groupe de musique chez les Ethelred. Pourtant, elle n'avait pas totalement répondu à ma question. Même si elle était musicienne, ça ne m'indiquait pas pourquoi je devrais aller la voir elle, plutôt qu'une autre personne si d'aventure je souhaitais lancer une carrière dans cet univers. J'en doutais évidemment et il y avait très peu de chances que ça puisse arriver, mais j'aimais bien prendre en compte le maximum de possibilité. Toutefois, je prenais la peine de lui répondre avec cette tranquillité qui me personnifiait.
- Non en effet, je le garde pour moi.
Puis je penchais un peu la tête en insistant sur le premier point.
- En quoi le fait que tu sois musicienne puisse m'aider si jamais je voudrais me lancer ? Tu es également agente ?
Il était vrai que je prenais un peu exemple sur ce que j'avais autour de moi, à savoir qu'Adoración était l'agente d'Hermès concernant le Quidditch. Et sans avoir déjà un pied dans cet univers, en dehors de se prétendre "musicienne" car le terme était au final très vague, je ne voyais pas en quoi la Muller allait pouvoir me venir en aide. Certes, je connaissais la réputation de sa famille et je n'osais pas imaginer les zéros dans leurs comptes en banque, mais ça non plus, je ne voyais pas en quoi ça allait pouvoir me venir en aide. Néanmoins, je souriais à son invitation en hochant la tête.
- Ce serait avec plaisir que nous puissions approfondir le sujet dans un cadre plus… approprié.
Dis-je avec un regard autour de nous. Certes le jardin était plaisant, mais je savais que bientôt on allait me chercher pour me ramener par la peau des fesses dans ma chambre pour continuer ma batterie de tests et me donner ma valise de potions à prendre.
J'en avais d'avance du vague à l'âme tandis que je réalisais que, ne fusse qu'un bref instant, j'avais pu oublier toute cette histoire… J'aurai aimé que cela puisse durer davantage. J'en soupirai en affaissant mes épaules tandis que les paroles de Scylla m'obligèrent à l'écouter et à mettre de côté mes propres ennuis. Ce n'était pas plus mal. Je la regardais avec compassion avant de lui répondre.
- Je suis sûre qu'il le sait, que tu l'aimes. Et connaissant l'animal, je suis certaine que c'est réciproque.
Peut-être que je m'avançais un peu vite. Même si je connaissais monsieur Cioban car j'avais pu beaucoup parler avec lui, je ne le connaissais pas non plus sur le bout des doigts, et nous n'avions jamais vraiment abordé des sujets personnels ensemble. Quoique… peut-être un, et pas des moindres, mais pour le coup, ça ne concernait pas spécialement la jeune femme à côté de moi. C'est alors que je réalisais que le terme "d'animal" que j'avais employé avait peut-être été mal choisi, alors que, venant de moi, il était très amical et doux.
- Ne t'excuses pas, tu as besoin d'évacuer je comprends. Si tu as besoin de parler sans jugement, je suis une oreille qui sait écouter, et ensuite oublier.
Je lui souriais avec un petit clin d'œil. C'était vrai que pour certaines choses, j'avais une très mauvaise mémoire alors que j'étais pourtant une étudiante exemplaire, sans me vanter. Mais mes parents m'avaient déjà souvent confié leur numéro de compte bancaire pour que je puisse faire des retraits moi-même, en vain, je ne le retenais pas. Rien à faire, et pourtant ça n'avait pas été de la mauvaise volonté. Ils sont depuis obligés de me faire des versements eux-mêmes régulièrement.
- Non en effet, je le garde pour moi.
Puis je penchais un peu la tête en insistant sur le premier point.
- En quoi le fait que tu sois musicienne puisse m'aider si jamais je voudrais me lancer ? Tu es également agente ?
Il était vrai que je prenais un peu exemple sur ce que j'avais autour de moi, à savoir qu'Adoración était l'agente d'Hermès concernant le Quidditch. Et sans avoir déjà un pied dans cet univers, en dehors de se prétendre "musicienne" car le terme était au final très vague, je ne voyais pas en quoi la Muller allait pouvoir me venir en aide. Certes, je connaissais la réputation de sa famille et je n'osais pas imaginer les zéros dans leurs comptes en banque, mais ça non plus, je ne voyais pas en quoi ça allait pouvoir me venir en aide. Néanmoins, je souriais à son invitation en hochant la tête.
- Ce serait avec plaisir que nous puissions approfondir le sujet dans un cadre plus… approprié.
Dis-je avec un regard autour de nous. Certes le jardin était plaisant, mais je savais que bientôt on allait me chercher pour me ramener par la peau des fesses dans ma chambre pour continuer ma batterie de tests et me donner ma valise de potions à prendre.
J'en avais d'avance du vague à l'âme tandis que je réalisais que, ne fusse qu'un bref instant, j'avais pu oublier toute cette histoire… J'aurai aimé que cela puisse durer davantage. J'en soupirai en affaissant mes épaules tandis que les paroles de Scylla m'obligèrent à l'écouter et à mettre de côté mes propres ennuis. Ce n'était pas plus mal. Je la regardais avec compassion avant de lui répondre.
- Je suis sûre qu'il le sait, que tu l'aimes. Et connaissant l'animal, je suis certaine que c'est réciproque.
Peut-être que je m'avançais un peu vite. Même si je connaissais monsieur Cioban car j'avais pu beaucoup parler avec lui, je ne le connaissais pas non plus sur le bout des doigts, et nous n'avions jamais vraiment abordé des sujets personnels ensemble. Quoique… peut-être un, et pas des moindres, mais pour le coup, ça ne concernait pas spécialement la jeune femme à côté de moi. C'est alors que je réalisais que le terme "d'animal" que j'avais employé avait peut-être été mal choisi, alors que, venant de moi, il était très amical et doux.
- Ne t'excuses pas, tu as besoin d'évacuer je comprends. Si tu as besoin de parler sans jugement, je suis une oreille qui sait écouter, et ensuite oublier.
Je lui souriais avec un petit clin d'œil. C'était vrai que pour certaines choses, j'avais une très mauvaise mémoire alors que j'étais pourtant une étudiante exemplaire, sans me vanter. Mais mes parents m'avaient déjà souvent confié leur numéro de compte bancaire pour que je puisse faire des retraits moi-même, en vain, je ne le retenais pas. Rien à faire, et pourtant ça n'avait pas été de la mauvaise volonté. Ils sont depuis obligés de me faire des versements eux-mêmes régulièrement.
- InvitéInvité
Re: Just obsession [Scylla][Terminé]
Mar 21 Aoû 2018 - 12:07
Aby insiste sur sa première question. Scellé, amusée, lui répond avec un sourire sur le visage.
- Je pourrais te faire rencontrer du monde dans le milieu de la musique.
Elle pense à son grand oncle Stéphane. Elle pense aussi au Manager des KD. Le monde de la Musique est un vaste réseau.
- Ou alors composer pour toi.
Laissant une fraction de seconde de silence, tu fini par le briser en ajoutant.
- Après les derniers événements qu'il y a eu... Je ne ferais pas ma rentrée universitaire. On va dire que je passe de la théorie à la pratique.
Elle opine de la tête, à la remarque de la jeune femme. Effectivement le jardin d'un hôpital n'est pas le meilleur endroit pour parler projet de vie ou autres.
Après que Scylla lui ait dit son amour qu'elle ressent pour Thomas, Abigaïl lui répond que c'est réciproque.
- Je sais.
Elle a toujours eu confiance en leur sentiments. En repensant à leur histoire brisée, Scylla se met en colère contre ceux qu'elle estime coupable. Elle s'excuse, juste après auprès de la jeune femme, qui ne semble pas en faire cas, et lui dit que si elle a besoin de se confier, elle peut être une oreille attentive.
- C'est vraiment gentil de ta part.
Drôle de lieu pour une rencontre ? Le regard de Scylla se posent un instant sur les bandages qui recouvrent les parties visibles d'Abigail. Elle remarque la gêne de la jeune femme. Soudainement, elle a une illumination. Elle prend un papier et un crayon et griffonne dessus. Elle lui tend ensuite le papier.
- C'est le numéro d'une très bonne amie. Fiona Colquhoun. Elle est dans le domaine de la mode...de la création plus exactement.
Nouveau regard sur les bandages, nouvelle gêne de la jeune femme.
- Elle pourrait t'aider à remédier à ça en te créant une tenue sur mesure. Enfin, appelles-là, dis lui que c'est de ma part et tu pourras voir avec elle directement.
Elle serait bien rester à discuter plus longtemps, sauf qu'elle voit s'approcher deux hommes en blouse. L'un est le docteur qui s'occupe d'elle. L'autre elle ne le connaît pas, mais au vu de sa tenue, il doit exercer le même métier.
- Justement, nous vous cherchions Miss Muller et Miss Dowell. Comme quoi nous avons eu une bonne idéede faire le chemin ensemble.
Ah oui, elle a un examen à faire. Avant de se diriger vers l'intérieur du bâtiment, elle s'adresse une dernière fois à la jeune femme.
- Ravie d'avoir pu faire ta connaissance Aby.
- Je pourrais te faire rencontrer du monde dans le milieu de la musique.
Elle pense à son grand oncle Stéphane. Elle pense aussi au Manager des KD. Le monde de la Musique est un vaste réseau.
- Ou alors composer pour toi.
Laissant une fraction de seconde de silence, tu fini par le briser en ajoutant.
- Après les derniers événements qu'il y a eu... Je ne ferais pas ma rentrée universitaire. On va dire que je passe de la théorie à la pratique.
Elle opine de la tête, à la remarque de la jeune femme. Effectivement le jardin d'un hôpital n'est pas le meilleur endroit pour parler projet de vie ou autres.
Après que Scylla lui ait dit son amour qu'elle ressent pour Thomas, Abigaïl lui répond que c'est réciproque.
- Je sais.
Elle a toujours eu confiance en leur sentiments. En repensant à leur histoire brisée, Scylla se met en colère contre ceux qu'elle estime coupable. Elle s'excuse, juste après auprès de la jeune femme, qui ne semble pas en faire cas, et lui dit que si elle a besoin de se confier, elle peut être une oreille attentive.
- C'est vraiment gentil de ta part.
Drôle de lieu pour une rencontre ? Le regard de Scylla se posent un instant sur les bandages qui recouvrent les parties visibles d'Abigail. Elle remarque la gêne de la jeune femme. Soudainement, elle a une illumination. Elle prend un papier et un crayon et griffonne dessus. Elle lui tend ensuite le papier.
- C'est le numéro d'une très bonne amie. Fiona Colquhoun. Elle est dans le domaine de la mode...de la création plus exactement.
Nouveau regard sur les bandages, nouvelle gêne de la jeune femme.
- Elle pourrait t'aider à remédier à ça en te créant une tenue sur mesure. Enfin, appelles-là, dis lui que c'est de ma part et tu pourras voir avec elle directement.
Elle serait bien rester à discuter plus longtemps, sauf qu'elle voit s'approcher deux hommes en blouse. L'un est le docteur qui s'occupe d'elle. L'autre elle ne le connaît pas, mais au vu de sa tenue, il doit exercer le même métier.
- Justement, nous vous cherchions Miss Muller et Miss Dowell. Comme quoi nous avons eu une bonne idéede faire le chemin ensemble.
Ah oui, elle a un examen à faire. Avant de se diriger vers l'intérieur du bâtiment, elle s'adresse une dernière fois à la jeune femme.
- Ravie d'avoir pu faire ta connaissance Aby.
FIN DU RP
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