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« a picture to the past » (scylla) | terminé
Lun 23 Avr 2018 - 16:42
Les vacances d’avril étaient d’ores et déjà bien entamées à l’université. Les couloirs s’étaient peu à peu vidé – certains étudiants rentraient pour rejoindre leurs familles, d’autres préféraient profiter de la déserté des lieux, un plaisir qu’il était rare de pouvoir déguster. Comme à chaque « entracte » scolaire, Reagan était affreusement tentée de prendre sa Ford Anglia et de descendre jusqu’à sa ville natale, Cardiff, pour rejoindre son frère aîné, ainsi que leur père, qu’elle n’avait pas vu depuis des mois. S’ils s’échangeaient des courriers de temps à autre, la Bale devait admettre qu’aucun parchemin ne pourrait réellement remplacer l’étreinte galloise et chaleureuse de Dewey. Il lui manquait beaucoup.
C’est sur cette pensée quelque peu nostalgique que Reagan souleva ses couvertures et extirpa sa malle de dessous son lit, avant de s’asseoir face à elle, en tailleur. Sa longue chevelure – nouvellement dorée – tombait en cascade devant son regard bleuté, tant et si bien qu’elle les attacha avant de s’affairer. Dans une poche dissimulée de son bagage, la jeune femme conservait un nombre incalculable de clichés familiaux. C’était une manie de son père que de toujours prendre des photos – aujourd’hui, Reagan lui était tout particulièrement reconnaissante d’avoir tant insisté pour fixer leurs souvenirs sur le papier glace. Un sourire mélancolique apparut sur ses lèvres lorsqu’elle retrouva une photographie de sa mère, son frère et elle-même. Son cœur se brisait toujours un petit peu plus lorsqu’elle voyait Sibeal Bale, rayonnante de bonheur – avec la vie devant elle. La pokeby en trouva une seconde, qui devait probablement venir d’une époque lointaine, car elle était assez jaunie, et abîmée sur les rebords. Elle y reconnut sa mère, enfant, accompagnée d’une autre petite fille qui devait avoir à peu près le même âge, dans un jardin. La Bale songea qu’il devait s’agir d’une photographie de l’orphelinat où sa mère avait été confiée lorsqu’elle était toute jeune. Une idée germa dans son esprit et après en avoir sélectionné quelques-unes supplémentaires, elle quitta sa chambre avec l’intention de se rendre à Myrddin Wyllt Distict.
Reagan dévala les escaliers et en moins de dix minutes, elle se retrouvait dans le domaine, à marcher très rapidement, le cœur battant. Elle ne s’y connaissait pas tellement en photographie magique, voire même pas du tout. Cependant, elle espérait de tout cœur pouvoir mettre son idée à exécution. Si les autres photographies pouvaient aisément se mouvoir, pourquoi les siennes ne le pourraient-elles pas ? Elle pourrait ensuite les placer sous verre et les mettre sur sa table de chevet, ou son bureau.***
« Ça va pas être possssible, Mad'moiselle. On fait pas ça, nous ici. Faut aller à Londres, genre, le Chemin d'Traverse, vous voyez ? Là, ils peuvent vous faire ça niquel et pas cher en plus. Vous voulez une pellicule sinan ? »
Reagan sortit de la boutique sorcière avec un goût sacrément amer sur la langue. « Il suffisait de transplaner » disait-il, comme s’il s’agissait de la notion la plus naturelle et simpliste du monde. Comme si tous les sorciers du Royaume-Uni parvenaient à le faire en un claquement de doigts. Que dis-je, en un battement de cils. La mine légèrement renfrognée, elle se mordit la lèvre. Elle n’allait tout de même pas conduire jusqu’à la capitale britannique juste pour cela… Ça ne serait pas raisonnable, pas du tout. Déjà qu’elle n’avait pas les moyens d’aller au Pays de Galles, alors plus au sud… Peut-être qu’Hungcalf avait des cheminées reliées au réseau des cheminettes… Elle secoua la tête. Ce genre de système ne devait sans doute être utilisé qu’en cas d’extrême urgence.
Sa déception se creusait de plus en plus, lorsqu’elle reconnut une de ses camarades, un peu plus loin dans la rue commerçante. Son cœur fit un nouveau bond dans sa poitrine, tandis qu’une nouvelle idée surgissait dans son esprit. Encore fallait-il compter sur la coopération de son amie.
« Scylla ! » la héla-t-elle en la rattrapant. « Salut, dis-moi, à tout hasard, tu es occupée ? » commença-t-elle en essayant de restreindre un tant soit peu son enthousiasme. « En fait, il faudrait que je me rende à Londres pour une petite course à faire et… comme tu le sais, je ne sais pas transplaner. Tu accepterais de me dépanner s’il te plaît ? Je t’offre ce-que-tu-veux en échange. »
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Lun 23 Avr 2018 - 18:57
Aujourd'hui Scylla a décidé de faire une petite surprise aux Trois Mousquetaires. Leur anniversaire est déjà passé, mais elle a quand même envie de leur faire un petit cadeau à chacun. Comme ça juste pour le plaisir d'offrir. Elle compte leur offrir à chacun un vêtement. Elle prend son café rapidement le matin, les jumeaux dorment encore. Une fois prête à décoller, elle file en direction de Myrddin District, à la boutique de Madame Blansec. Le choix de vêtements est assez large et il y en a pour tous les goûts. Il y a déjà pas mal de monde dans la boutique. Elle arrive à trouver une robe à BB Helga, ainsi que des vestes en cuir pour Marius et Ashley après avoir fouillé à peu près tous les rayons. Les achats dans un sac cabas, elle sort de la boutique, avec l'envie d'aller boire un petit café. En marchant dans les allées, elle se fait alors interpeller par une voix familière. Reagan une de ses amies qui est chez les Pokeby aussi.
Rea lui demande si elle est occupée et si elle peut l'aider à aller jusqu'à Londres. Certes pour aller jusqu'à la capitale Moldue d'Angleterre, transplaner est le moyen le plus simple et le moins coûteux. Sauf que son amie ne sait pas transplaner et ne roule pas sur l'or.
- Pas de soucis, cocotte, je vais aller avec toi à Londres. Et en échange, on boira un café ensemble si tu veux. Je te le payerais.
Scylla ne veut pas rendre service pour avoir quelque chose en retour.
- Sans indiscrétion tu compte faire quoi à Londres ?
C'est que Reagan à l'air bien paniquée à l'idée de ne pas pouvoir y aller. La preuve, c'est presque en suppliant qu'elle a demandé à Scylla de l'accompagner jusque là bas. Elle a l'air si enthousiaste. Reagan a beau essayé de le cacher, Scylla n'est pas aveugle.
Juste avant de prendre le bras de son amie, elle lui donne les dernières recommandations.
- Accroches-toi bien et fais le vide dans ton esprit.
Une fois que Scylla à pris le bras de son amie, elle transplane jusqu'au Londres sorcier. Elles arrivent dans une petite ruelle déserte.
- Ça va aller ?
Quand on a pas l'habitude de transplaner, l'atterrissage est souvent difficile. Entre la sensation de vertiges et les nausées qui peuvent venir, ce n'est pas toujours évident.
Après que Reagan se soit remise de ses émotions, elle lui demande en souriant.
- Alors tu veux aller où ?
Rea lui demande si elle est occupée et si elle peut l'aider à aller jusqu'à Londres. Certes pour aller jusqu'à la capitale Moldue d'Angleterre, transplaner est le moyen le plus simple et le moins coûteux. Sauf que son amie ne sait pas transplaner et ne roule pas sur l'or.
- Pas de soucis, cocotte, je vais aller avec toi à Londres. Et en échange, on boira un café ensemble si tu veux. Je te le payerais.
Scylla ne veut pas rendre service pour avoir quelque chose en retour.
- Sans indiscrétion tu compte faire quoi à Londres ?
C'est que Reagan à l'air bien paniquée à l'idée de ne pas pouvoir y aller. La preuve, c'est presque en suppliant qu'elle a demandé à Scylla de l'accompagner jusque là bas. Elle a l'air si enthousiaste. Reagan a beau essayé de le cacher, Scylla n'est pas aveugle.
Juste avant de prendre le bras de son amie, elle lui donne les dernières recommandations.
- Accroches-toi bien et fais le vide dans ton esprit.
Une fois que Scylla à pris le bras de son amie, elle transplane jusqu'au Londres sorcier. Elles arrivent dans une petite ruelle déserte.
- Ça va aller ?
Quand on a pas l'habitude de transplaner, l'atterrissage est souvent difficile. Entre la sensation de vertiges et les nausées qui peuvent venir, ce n'est pas toujours évident.
Après que Reagan se soit remise de ses émotions, elle lui demande en souriant.
- Alors tu veux aller où ?
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Mer 25 Avr 2018 - 11:19
Les mains plongées au fond de ses poches, tentant de contenir un tant soit peu son enthousiasme, Reagan aborda sa camarade des Pokeby qui, par chance, passait par-là. La Bale n’était pas certaine que sa demande ferait mouche. Pour ainsi dire, elle n’avait pas même pris le temps d’y réfléchir ne serait-ce que quelques minutes. Non, l’idée avait simplement fusé dans son esprit et elle s’était empressée de la mettre à exécution. Elle observa la mine pensive de la Muller et son regard glissa vers les sacs qu’elle portait à son bras. Reagan se mordit légèrement la lèvre – son amie était vraisemblablement accaparée par une séance shopping.
« Pas de soucis, cocotte, je vais aller avec toi à Londres. » Répondit Scylla, contre toute attente. Reagan s’imaginait déjà rentrer à l’université et ranger ses idées dans sa malle de voyage. Elle en aurait quasiment bondi de joie. « Et en échange, on boira un café ensemble si tu veux. Je te le payerais. » La jeune Bale sourit poliment, gênée tout de même par cette dernière offre. Certes, elle ne faisait pas partie de l’élite sociale – que l’on pouvait aisément reconnaître entre les murs d’Hungcalf –, mais pour autant, elle aurait aimé pouvoir remercier Scylla de sa gentillesse, tout simplement. « Il n’y a plus de concept d’échange si j’ai tout à y gagner » répondit Reagan avec une moue amusée. « Nous verrons ça plus tard, je crois me souvenir l’emplacement d’un délicieux coffee shop près de Trafalgar Square. » Proposa-t-elle. Elles pourront possiblement profiter d’une collation, l’esprit de Reagan s’envolait déjà vers des monts de pancakes… Enfin, si son estomac accusait le choc que lui causerait très probablement le transplanage.
« Sans indiscrétion, tu comptes faire quoi à Londres ? » S’enquit Scylla, une curiosité sous-jacente luisant dans ses prunelles claires. Les joues de la belle blonde rosirent légèrement. « Oh euh… Disons que j’ai en ma possession des photographies auxquelles je tiens beaucoup. Elles sont assez banales, tu sais, mes parents sont moldus, donc elles ne bougent pas… J’aimerais me rendre dans une boutique, sur le chemin de traverse, pour voir s’il est possible d’y remédier. » Répondit-elle, tapotant la poche où les clichés étaient précieusement rangés.
Au beau milieu de la petite ruelle écossaise, les demoiselles se préparèrent à transplaner. Reagan se secoua un peu afin de chasser la nervosité qui commençait à se répandre dans son corps, lui picotant le bout des doigts. Elle avait toujours eu horreur de la sensation que pouvait lui prodiguer un transplanage – quoi qu’il en soit, c’était toujours moins pire que d’être désartibulé.
« Accroche-toi bien et fais le vide dans ton esprit. »
Reagan obtempéra du mieux qu’elle put. Elle serra fortement le bras de Scylla, tant et si bien qu’elle craignit de lui faire mal. Puis, elle s’obligea à ne penser à rien d’autre qu’à sa destination. Évidemment, au dernier moment, ses pensées voguèrent ailleurs et les deux pokeby disparurent en un « pop » étouffant le court cri de surprise de la Bale.
Elles arrivèrent dans une petite rue adjacente du Chemin de Traverse, près de Fleury & Bott. À « l’atterrissage », les genoux de Reagan s’étaient violemment entrechoqués – au point où, si elle ne s’était pas rattrapée au mur au dernier moment, elle aurait probablement chuté au sol.
« Ça va aller ? » Demanda Scylla, visiblement inquiète de l’état dans lequel le voyage avait mis sa camarade.
Reagan acquiesça en silence, ne prenant pas encore le risque d’ouvrir la bouche. En effet, une violence nausée avait subitement pris l’assaut de son estomac. Fermant les yeux pour se calmer, Reagan prit de profondes inspirations pour faire refluer cet effet secondaire d’un transplanage mal vécut. Au bout de quelques minutes, elle put enfin se redresser dignement et arborer une mine moins épouvantable. « Ça va mieux. J’ai toujours beaucoup de mal avec les transplanages. Je ne suis décidément pas faite pour ça. » Et d’ailleurs, elle ne le serait sans doute jamais. « Alors tu veux aller où ? » Elles avancèrent jusqu’à la rue commerçante principale et Reagan, suffisamment grande pour dépasser quelques têtes, regarda autour d’elle pour s’orienter. « C’est par là, suit moi » Dit-elle en reconnaissant un peu plus loin, discrètement planquée entre deux magasins, la minuscule boutique dont lui avait parlé le vendeur de Myrddin Wyllt Distict une vingtaine de minutes plus tôt.
Elles entrèrent dans les lieux. La boutique était plus spacieuse à l’intérieur, contredisant magiquement les dimensions que laissait deviner son aspect extérieur. C’était pour des trompes l’œil aussi basique que celui-ci que Reagan voulait être architecte. Elle s’approcha du comptoir et, alors qu’elle s’apprêtait à appuyer sur la petite sonnette, un homme apparut – comme s’il sortait des étagères qui se trouvait dorénavant derrière lui – faisant esquisser un mouvement de recul à la Bale. Elle n’aimait pas être prise par surprise.
« Bonjour Mesdemoiselles, que puis-je faire pour vous ? Vous souhaitez faire l’acquisition de notre tout dernier modèle d’appareil photo peut-être ? » Il sourit, avec ce sourire qu’avait tout les vendeurs tentant de refourguer un produit. Reagan sortit les photographies de sa poche et répondit « Bonjour, non pas tout à fait. J’aimerais savoir si vous auriez un moyen d’animer ces clichés, s’il vous plaît. » Elle les aligna, les uns après les autres, devant le regard attentif du commerçant. « Mais, c'est des… Des photos de moldus ? » Remarqua-t-il, visiblement perplexe par la demande. Les lèvres de Reagan se pincèrent. Elle était toujours piquée par ce type de réactions. « Oui tout à fait. Est-ce au-delà de vos compétences ? » Répliqua-t-elle sur un ton doucereux, mais sous lequel on devinait une petite provocation. Il la dévisagea du regard avant de leur demander de patienter. Il disparut à nouveau, de la même manière qu'il était venu.
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Jeu 26 Avr 2018 - 14:18
Les mots coffee shop font saliver d'avance Scylla. Pour sûr, la proposition de son amie n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde. Elle la remercie chaleureusement.
- C'est un super échange. Tu me fais découvrir des supers endroits et ça c'est génial. Je ne connais pas grand chose des boutiques moldues.
À part les plus connues, celles où tous les sorciers de la ville sont allé au moins une fois. Mais à part ça, elle ne connaît pas trop les autres. Il y a tant de lieux à découvrir dans le monde Moldu.
Scylla voit bien que Reagan n'est pas à l'aise avec le transplanage. Elle essaye de la rassurer en lui disant que ça va aller. Après les quelques recommandations d'usage, les deux jeunes femmes transplanent.
Quand Scylla demande à son amie comment ça va, Réa lui répond après s'être remise de ses émotions. Elle n'a pas l'habitude de transplaner.
- C'est une question d'habitude, à force on ne fait plus vraiment attention aux effets secondaires. La première fois que j'ai transplaner, l'intégralité de mon petit déjeuner à fini sur les chaussures de mon accompagnateur.
Oui, Scylla avait eu des transplanages assez difficiles au début. Depuis ça a bien changé. Et heureusement pour elle d'ailleurs. Pouvoir transplaner, ça simplifie pas mal la vie.
- Tu n'as jamais voulu essayé de prendre des cours pour transplaner ?
La sorcière suit les pas de Reagan. Au cours de leur conversation quand elles étaient encore du côté sorcier de la ville, Reagan avait expliqué à Scylla ce qu'elle voulait faire.
Arrivées dans la boutique, un vendeur vient à leur rencontre. Reagan le explique la raison de leur venue. L'homme fait une remarque sur les photos. Remarque qui fait tiquer Scylla. Et à ce que répond Reagan à l'homme, elle aussi n'a pas apprécié les propos de l'homme. D'une voix forte mais sans une once de méchanceté, Scylla dit à son amie, afin que l'homme puisse l'entendre.
- Peut être que nous pourrions demander ce service à une autre boutique ? Quitte à en mettre le prix autant que cela soit pour un travail qui soit bien fait.
En attendant que le vendeur daigne revenir, la sorcière regarde les différents appareils photos. Elle en montre un du doigts à Reagan
- Il a l'air pas mal celui là. Tu en penses quoi ?
Les photographies sont encore sorties. Scylla ne peut s'empêcher de jeter un oeil rapide dessus. Elle trouve que le cliché de Reagan entouré de sa mère et du garçon, le frère de son amie, d'après ses conclusions est particulièrement réussi. Elle lui demande alors avec une voix enjouée.
- Ta mère est vraiment jolie. Tu lui ressemble d'ailleurs. Je pourrais voir les autres photos ?
- C'est un super échange. Tu me fais découvrir des supers endroits et ça c'est génial. Je ne connais pas grand chose des boutiques moldues.
À part les plus connues, celles où tous les sorciers de la ville sont allé au moins une fois. Mais à part ça, elle ne connaît pas trop les autres. Il y a tant de lieux à découvrir dans le monde Moldu.
Scylla voit bien que Reagan n'est pas à l'aise avec le transplanage. Elle essaye de la rassurer en lui disant que ça va aller. Après les quelques recommandations d'usage, les deux jeunes femmes transplanent.
Quand Scylla demande à son amie comment ça va, Réa lui répond après s'être remise de ses émotions. Elle n'a pas l'habitude de transplaner.
- C'est une question d'habitude, à force on ne fait plus vraiment attention aux effets secondaires. La première fois que j'ai transplaner, l'intégralité de mon petit déjeuner à fini sur les chaussures de mon accompagnateur.
Oui, Scylla avait eu des transplanages assez difficiles au début. Depuis ça a bien changé. Et heureusement pour elle d'ailleurs. Pouvoir transplaner, ça simplifie pas mal la vie.
- Tu n'as jamais voulu essayé de prendre des cours pour transplaner ?
La sorcière suit les pas de Reagan. Au cours de leur conversation quand elles étaient encore du côté sorcier de la ville, Reagan avait expliqué à Scylla ce qu'elle voulait faire.
Arrivées dans la boutique, un vendeur vient à leur rencontre. Reagan le explique la raison de leur venue. L'homme fait une remarque sur les photos. Remarque qui fait tiquer Scylla. Et à ce que répond Reagan à l'homme, elle aussi n'a pas apprécié les propos de l'homme. D'une voix forte mais sans une once de méchanceté, Scylla dit à son amie, afin que l'homme puisse l'entendre.
- Peut être que nous pourrions demander ce service à une autre boutique ? Quitte à en mettre le prix autant que cela soit pour un travail qui soit bien fait.
En attendant que le vendeur daigne revenir, la sorcière regarde les différents appareils photos. Elle en montre un du doigts à Reagan
- Il a l'air pas mal celui là. Tu en penses quoi ?
Les photographies sont encore sorties. Scylla ne peut s'empêcher de jeter un oeil rapide dessus. Elle trouve que le cliché de Reagan entouré de sa mère et du garçon, le frère de son amie, d'après ses conclusions est particulièrement réussi. Elle lui demande alors avec une voix enjouée.
- Ta mère est vraiment jolie. Tu lui ressemble d'ailleurs. Je pourrais voir les autres photos ?
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Mer 23 Mai 2018 - 16:18
« C'est une question d'habitude, à force on ne fait plus vraiment attention aux effets secondaires. » Lui expliqua la Muller, tandis que Reagan tentait de maîtriser les sautes d’humeur de son estomac. Très honnêtement, elle n’était pas certaine de pouvoir un jour se familiariser sereinement avec ce moyen de transports, pourtant si banal dans le monde de la sorcellerie – de la même manière que certaines personnes pouvaient avoir le mal de mer, ou le mal de l’air, la Bale ne parvenait physiquement pas à se sentir à l’aise pendant ce type de voyage. Certes, en ayant compris cela, son orgueil en avait pris un sacré coup – néanmoins, depuis qu’elle avait obtenu son permis de conduire moldu, elle était parvenue à relativiser. « La première fois que j'ai transplaner, l'intégralité de mon petit déjeuner à fini sur les chaussures de mon accompagnateur. » Un sourire flotta sur les lèvres de Reagan lorsqu’elle se remémora son premier transplanage. Son expérience avait été très similaire à celle de son amie, à la différence qu’il lui était même arrivé de se retrouver désartibulé sur quelques mètres. À ce souvenir, son sourire se transforma en grimace. « Tu n'as jamais voulu essayé de prendre des cours pour transplaner ? » Les deux étudiantes se mêlèrent à la petite foule environnante de sorciers venus passer leur après-midi sur le Chemin de Traverse. Côte à côte, elles se dirigèrent vers la petite boutique que Reagan venait de repérer un peu plus loin. « J’ai suivi des cours de transplanage, lorsque j’étais à Poudlard. C’est simplement une compétence que je ne maîtrise pas, je n’arrive pas à me focaliser suffisamment pour effectuer un transplanage « sécurisé ». » Répondit-elle, sans trop entrer dans le détail – comme par exemple, la fois où elle avait abandonné une jambe derrière elle.
Une petite clochette tinta au moment où elles passèrent le seuil de la boutique. Reagan s’approcha du comptoir et après un rapide échange avec le gérant de l’établissement, s’y accouda nonchalamment en attendant son retour. Ses lèvres s’étaient pincées lorsqu’il avait mentionné le fait que ses clichés étaient « moldus », comme s’il n’en avait jamais vu de sa vie, ou comme s’il était choqué de s’en voir présenté sous le nez. Elle n’était pas la seule à avoir eu cette impression, car Scylla avait emprunté le même ton que le sien pour s’adresser au vendeur. « Il a l'air pas mal celui-là. Tu en penses quoi ? » Abandonnant momentanément ses photographies sur le comptoir, Reagan s’approcha du modèle d’appareil photo que lui indiquait Scylla. C’était un modèle vraisemblablement vintage, permettant d’obtenir immédiatement un instantané d’une photographie. « Il est très bien, » Répondit-elle en le manipulant entre ses doigts fins. « Mon père utilisait un appareil photo très semblable à celui-ci pour nous photographier. Quand tu prends une photo, elle sort ensuite juste ici… » Ajouta-t-elle en indiquant une fine fente sur la droite de l’objet. « Ta mère est vraiment jolie. Tu lui ressemble d'ailleurs. Je pourrais voir les autres photos ? » Le cœur de la jeune Bale se serra légèrement – comme à chaque fois que sa mère était mentionnée – et un sourire pincé par la nostalgie s’afficha sur son visage. « Merci. Oui je t’en prie » Répondit-elle en acquiesçant, tandis qu’elle remettait à sa place l’appareil qu’elle tenait à la main.
Elle revint à la droite de la jeune femme et observa les clichés par-dessus l’épaule de son amie. Bientôt, son regard s’attarda sur l’une d’entre elle où l’on pouvait voir sa mère, à l’âge de neuf ans, assise sur une balançoire. Une petite fille un peu plus jeune que sa mère tentait – vainement – de la pousser pour lui faire prendre de l’élan. « Celle-là me fait toujours rire, » Dit-elle en la montrant à Scylla. « C’était sans doute une camarade de l’orphelinat où était placée ma mère. Je n’ai pas beaucoup de photos de cette époque, mais je la trouve attendrissante. »
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Mer 13 Juin 2018 - 18:44
Scylla apprend les difficultés qu'éprouve Reagan dans le domaine du transplanage. Ce qui est plus compliqué qu'elle le pensait. Reagan à déjà suivi des cours pour apprendre arriver transparent, malheureusement, elle n'arrive pas à se concentrer suffisamment pour rester en sécurité et entière.
- Après il y a toujours des solutions alternatives et si tu as besoin et que je suis là n' hésites pas à me demander un petit transplanage.
Les deux jeunes sorcières sont dans la boutique. En attendant que le vendeur revienne avec les informations attendues, Scylla fait sa curieuse. Elle questionne Reagan sur les appareils photos.
- L'âme d'artiste est donc de famille chez toi ?
Elle écoute attentivement les paroles de sa camarades quand au dit appareil.
- Tu en possèdes un comme celui là aussi ?
Scylla se met ensuite à regarder les photos que Reagan apporté avec elle. Elle trouve la mère de la jeune femme très jolie. D'ailleurs Reagan lui ressemble beaucoup. Selon Scylla. Les photos s'enchaînent jusqu'au moment où elle tombe sur une photo de la mère de Reagan à côté d'une autre petite fille. Une photo de l'orphelinat où était sa mère, d'après les dires de son amie.
Scylla ne peut s'empêcher de tiquer en voyant la voyant. Elle a déjà vu le visage de la petite fille inconnue. Ses traits lui rappelle vaguement quelque chose. Mais impossible pour elle de mettre le doigt dessus.
- C'est vrai qu'elle est attendrissante. Elle a été combien de temps à l'orphelinat ?
Elle ressent toujours cette forte impression en elle. Mine de rien, ça tourne en rond dans sa tête. Afin de ne pas se laisser avoir à force de cogiter, elle fait part de ses doutes envers son amie.
- La petite fille qui essaye de pousser ta mère enfant, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Mais impossible de me rappeler ou et quand. C'est vraiment bizarre comme sensation.
Elle tique sur un petit détail et en fait part à Reagan. Peut être qu'elle se fait des films après tout.
- Tu trouve pas qu'il y a un air de ressemblance entre elles ? Au niveau du regard.
Le vendeur sort alors de derrière son comptoir et arrive pour donner les informations à Reagan. En attendant que son amie parle au vendeur, elle continue de cogiter sur la fameuse photo.
- Après il y a toujours des solutions alternatives et si tu as besoin et que je suis là n' hésites pas à me demander un petit transplanage.
Les deux jeunes sorcières sont dans la boutique. En attendant que le vendeur revienne avec les informations attendues, Scylla fait sa curieuse. Elle questionne Reagan sur les appareils photos.
- L'âme d'artiste est donc de famille chez toi ?
Elle écoute attentivement les paroles de sa camarades quand au dit appareil.
- Tu en possèdes un comme celui là aussi ?
Scylla se met ensuite à regarder les photos que Reagan apporté avec elle. Elle trouve la mère de la jeune femme très jolie. D'ailleurs Reagan lui ressemble beaucoup. Selon Scylla. Les photos s'enchaînent jusqu'au moment où elle tombe sur une photo de la mère de Reagan à côté d'une autre petite fille. Une photo de l'orphelinat où était sa mère, d'après les dires de son amie.
Scylla ne peut s'empêcher de tiquer en voyant la voyant. Elle a déjà vu le visage de la petite fille inconnue. Ses traits lui rappelle vaguement quelque chose. Mais impossible pour elle de mettre le doigt dessus.
- C'est vrai qu'elle est attendrissante. Elle a été combien de temps à l'orphelinat ?
Elle ressent toujours cette forte impression en elle. Mine de rien, ça tourne en rond dans sa tête. Afin de ne pas se laisser avoir à force de cogiter, elle fait part de ses doutes envers son amie.
- La petite fille qui essaye de pousser ta mère enfant, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Mais impossible de me rappeler ou et quand. C'est vraiment bizarre comme sensation.
Elle tique sur un petit détail et en fait part à Reagan. Peut être qu'elle se fait des films après tout.
- Tu trouve pas qu'il y a un air de ressemblance entre elles ? Au niveau du regard.
Le vendeur sort alors de derrière son comptoir et arrive pour donner les informations à Reagan. En attendant que son amie parle au vendeur, elle continue de cogiter sur la fameuse photo.
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Ven 29 Juin 2018 - 11:13
« L'âme d'artiste est donc de famille chez toi ? » Demanda Scylla. Reagan décocha un sourire nettement amusé face aux suppositions dans son amie et elle se complut à songer à la question. Non, en réalité, elle n’était pas certaine de pouvoir dire que l’art était un trait de caractère familial. C’était sans doute beaucoup trop abstrait. Après tout, ses parents étaient ingénieurs – son père sur les chemins ferroviaires du génie civil, sa mère vers l’aérospatial. Ils réalisaient des croquis parfois, grossièrement sur une feuille de papier, ou un carnet. Ce n’était pourtant pas pour l’art, mais pour l’esprit de la méthode et de l’application. En revanche, elle devait bien le concéder : il fallait beaucoup de créativité pour siéger là où ils en étaient. Quant à son grand frère, Dewey, il était professeur de mathématiques. « C’était plus un passe-temps. Fixer les souvenirs, ne rien oublier. Se remémorer pendant les vacances de Noël les moments passés ensemble. Je ne sais pas si les sorciers ont cette habitude, à vrai dire... » Expliqua-t-elle à Scylla, tout en sentant subitement sa gorge se serrer peu à peu. Elle fut ravie lorsque son amie dirigea la conversation vers les appareils photo, cela lui permit de reprendre une contenance. « Tu en possèdes un comme celui-là aussi ? » Demanda-t-elle après qu’elle lui eût expliqué le fonctionnement de l’instantané. « Je dois avoir ça, oui » Répondit-elle en fronçant légèrement les sourcils, essayant de se remémorer la dernière fois où elle s’en était servie – c’était probablement quand elle sortait encore avec Ethan et qu’elle ne cessait de le mitrailler de flash. Elle se souvient, sa moue renfrognée la faisait rire. « Je le ressortirai quand on rentrera à la salle commune. Je te ferai essayer. » Proposa Reagan avec un sourire. Ça n’avait pas grand-chose de différent d’un appareil photo que l’on pouvait aussi trouver dans le monde magique, mais elle savait par expérience que cela pouvait en perturber certains lorsque les photographies demeuraient fixes.
Elles s’intéressèrent de plus près à celles que Reagan avait apporté. Le gérant du petit magasin ne semblait pas prêt de revenir avant encore quelques minutes. Reagan appréciait la présence de Scylla – elle se sentait paisible et étrangement, sa langue se déliait toute seule. Peut-être parce que la jeune femme marquait un intérêt réel envers elle et qu’elle ne se laissait pas perturbée par ses réponses évasives et ses monosyllabes. Elle se sentait tout bonnement détendue avec elle. « C'est vrai qu'elle est attendrissante. Elle a été combien de temps à l'orphelinat ? » Reagan passa sa longue chevelure devant elle et s’adossa au comptoir, faisant mine de réfléchir. Elle ne savait pas grand-chose de l’enfance de sa mère. Ça n’avait jamais été un sujet particulièrement sensible, c’était juste que d’après Sibeal Bale, son enfance était creuse et s’il y en avait si peu à dire, c’était parce qu’elle n’en gardait pas vraiment de souvenirs. « Elle a dû y rester…. Oui, de 10 à 13 ans. Elle s’est ensuite fait adoptée par un vieux couple Écossais qui ne pouvait pas avoir d’enfants. J’ignore les circonstances de son arrivée à l’orphelinat et des fois, je me demandais si elle le savait, elle. » En effet, Reagan n’avait jamais entendu parler de ses grands-parents biologiques, de ce qui avait bien pu leur arriver.
« La petite fille qui essaye de pousser ta mère enfant, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Mais impossible de me rappeler où et quand. C'est vraiment bizarre comme sensation. » Dit Scylla, faisant ainsi émerger Reagan de ses élucubrations. Elle posa son regard sur l’enfant, mais elle ne partageait pas réellement les impressions de son amie. « Tous les mômes se ressemblent à cet âge-là » Rationnalisa-t-elle avec un léger sourire. « Tu trouves pas qu'il y a un air de ressemblance entre elles ? Au niveau du regard. » Elles furent interrompues par le vendeur qui semblait profondément ennuyé à la tâche, ce qui lui attira à nouveau un regard glacial de la jeune Bale. L’arrogance des sorciers pouvait parfois l’exaspérer au plus haut point. « Je peux me charger de votre demande, mademoiselle. Je dois plonger les clichés dans un filtre à l’arrière-boutique, ça prendra maximum une heure. » Il fit glisser les clichés dans sa main sans ménagement et retira, une nouvelle fois, comme il était venu. Très vite. « Bon et bien, on va aller patienter autour d’un café et de pancakes, quand dis-tu ? » Proposa Reagan en passant son bras sous celui de Scylla pour l’attirer vers la sortie. Seulement son amie était soudainement très pâle et inquiète, Reagan s’arrêta pour la dévisager un instant et s’assurer que tout allait bien. « Ça ne va pas ? On dirait que tu as vu un fantôme…. » Cette histoire de ressemblances semblait avoir bouleversé la Muller plus que de raison.
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Ven 13 Juil 2018 - 21:28
L'impression de connaître la petite fille sur la photographie est de plus en plus forte. C'est comme si elle lui est intimement lié. Oui c'est ça, comme si elle l'a connaît depuis toujours. Étrange sensation que voilà. Rea à beau lui dire que tous les enfants se ressemblent quand ils sont gamins, la sensation est toujours omniprésente. Elle en est persuadée, elle a déjà vu cette petite fille.
Le temps que patienter afin que les clichés soir prêts, Reagan propose à Scylla de boire un café et de manger des pancakes. La jeune sorcière accepte la proposition de son amie avec un large sourire.
- Avec plaisir. En plus mon ventre commence à nous faire une fanfare. C'est le bon moment pour aller se poser.
Reagan semble avoir vu le mal être de Scylla, qui lui répond pour ne pas l'inquiéter plus que cela.
- Oh ne t'inquiètes pas. Ça va passer...C'est juste que c'est un peu perturbant. Je dois pas être la première à qui ça arrive.
Bras de dessus, bras dessous, elles trouvent un petit café qui a l'air bien sympathique. Le temps que l'on vienne chercher leurs commandes, elle continue de bavarder avec son amie.
- Je veux bien essayer ton appareil, comme tu me l'a proposé tout à l'heure. J'espère que je ne le casserai pas.
C'est que la technologie moldue est plus compliquée qu'il n'y paraît. Quand on découvre à peine ce monde.
- J'essaye d'utiliser de plus en plus d'objets moldus, mais je dois avouer que je galère souvent.
La conversation qu'elles ont eu à la boutique lui trotte toujours dans la tête. Après qu'une serveuse soit venue pour prendre leurs commandes, elle demande intriguée.
- Ça doit être étrange de ne pas connaître l'histoire de sa famille. Enfin, je dis ça mais finalement, je ne connais pas grand chose non plus de mes grands-parents maternels.
Déjà qu'en temps normal, Atalante Muller n'est pas du genre à s'epancher sur sa vie. Alors là, ce sujet est carrément un tabou.
- Je sais juste qu'ils étaient grecs et qu'ils sont morts. Mais à part cela je ne sais rien d'eux. Enfin bref, en ce moment comment ça va les amours ?
Histoire de passer à un sujet qui soit plus léger.
Le temps que patienter afin que les clichés soir prêts, Reagan propose à Scylla de boire un café et de manger des pancakes. La jeune sorcière accepte la proposition de son amie avec un large sourire.
- Avec plaisir. En plus mon ventre commence à nous faire une fanfare. C'est le bon moment pour aller se poser.
Reagan semble avoir vu le mal être de Scylla, qui lui répond pour ne pas l'inquiéter plus que cela.
- Oh ne t'inquiètes pas. Ça va passer...C'est juste que c'est un peu perturbant. Je dois pas être la première à qui ça arrive.
Bras de dessus, bras dessous, elles trouvent un petit café qui a l'air bien sympathique. Le temps que l'on vienne chercher leurs commandes, elle continue de bavarder avec son amie.
- Je veux bien essayer ton appareil, comme tu me l'a proposé tout à l'heure. J'espère que je ne le casserai pas.
C'est que la technologie moldue est plus compliquée qu'il n'y paraît. Quand on découvre à peine ce monde.
- J'essaye d'utiliser de plus en plus d'objets moldus, mais je dois avouer que je galère souvent.
La conversation qu'elles ont eu à la boutique lui trotte toujours dans la tête. Après qu'une serveuse soit venue pour prendre leurs commandes, elle demande intriguée.
- Ça doit être étrange de ne pas connaître l'histoire de sa famille. Enfin, je dis ça mais finalement, je ne connais pas grand chose non plus de mes grands-parents maternels.
Déjà qu'en temps normal, Atalante Muller n'est pas du genre à s'epancher sur sa vie. Alors là, ce sujet est carrément un tabou.
- Je sais juste qu'ils étaient grecs et qu'ils sont morts. Mais à part cela je ne sais rien d'eux. Enfin bref, en ce moment comment ça va les amours ?
Histoire de passer à un sujet qui soit plus léger.
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Mar 17 Juil 2018 - 22:01
Les deux jeunes femmes sortirent l’une après l’autre de la boutique biscornue et s’aventurèrent dans les rues londoniennes, troquant momentanément le quartier magique contre le quotidien agréablement banal des moldus. Cela lui faisait parfois du bien de se retrouver là. Elle reprenait ses marques aisément parmi ces personnes pour qui la magie n’était rien d’autre qu’une fantaisie enfantine à laquelle il serait idiot de songer. Les téléphones portables qui viennent interrompre une conversation, une voiture qui s’arrête pour laisser les piétons traverser, un môme qui demande à s’asseoir près de vous dans le métro. De toutes petites choses insignifiantes qui, pour autant, n’avait pas trouvé d’égal chez les sorciers et qui parfois, lui manquait étrangement. Elles s’installèrent dans un « Garfunkel », un petit restaurant/café londonien où Reagan appréciait prendre de longs petits-déjeuners avec Neal, lorsqu’ils étaient à la capitale.
Reagan n’avait pas même besoin de consulter le menu pour savoir d’ores et déjà ce qu’elle allait commander – un long café noir Americano et une assiette de pancakes agrémentés de yoghourt et de fruits rouges. Elle restait sensiblement troublée par la réaction imprévisible de son amie, à qui il avait fallu quelques minutes supplémentaires pour se remettre de ses impressions au moment de partir. La Bale n’avait pas su quoi lui répondre. Elle n’avait rien distingué de particulièrement troublant sur le cliché qu’elle lui avait confié et s’était donc contentée d’éluder ses interrogations. Peut-être n’était-ce qu’un déjà-vu, ça arrivait aussi aux sorciers, après tout. « Je veux bien essayer ton appareil, comme tu me l'a proposé tout à l'heure. J'espère que je ne le casserai pas. » Reagan sourit, ravie de la curiosité qui animait Scylla. « Il n’y a aucune maladresse que la magie ne saurait réparer » La rassura-t-elle, tout en espérant, dans un coin de sa tête, que l’appareil en question se trouvait bel et bien dans la malle sous son lit – et non pas sur une étagère, dans la maison familiale de Cardiff. « C’est plutôt simple, tu verras. La pellicule, le flash, tout ça. On trouvera bien un beau modèle pour prendre la pause sur le terrain de quidditch. » Ce n’était pas comme s’il n’était jamais arrivé à Reagan de s’asseoir dans les gradins du terrain de quidditch pour dessiner les silhouettes virevoltantes des joueurs. C’était d’ailleurs comme ça qu’elle avait fait la rencontre de l’un d’entre eux – Hermès avait mis un sacré bout de temps à s’apercevoir qu’un regard azur l’épiait pendant ses entraînements sportifs. C’était l’époque où elle testait la notion de ‘mouvement’ dans ses croquis. « J'essaye d'utiliser de plus en plus d'objets moldus, mais je dois avouer que je galère souvent. » La technologie moldue n’était, effectivement, pas toujours très simple à appréhender pour les sorciers. « Tu verrais mon père utiliser un téléphone portable, tu rirais. Même les moldus ont parfois du mal. » Penser à l’expression concentrée que pouvait prendre son paternel en écrivant un sms, avec toute l’application du monde, la fit sourire.
« Ça doit être étrange de ne pas connaître l'histoire de sa famille. Enfin, je dis ça mais finalement, je ne connais pas grand-chose non plus de mes grands-parents maternels. Je sais juste qu'ils étaient grecs et qu'ils sont morts. Mais à part cela je ne sais rien d'eux. » Elles s’épanchaient toutes les deux avec une aisance déconcertante. Reagan n’était absolument pas accoutumée à parler d’elle ou de ses émotions – pour ainsi dire, le sujet maternel était systématiquement esquivé, plus ou moins adroitement, par elle. Il était aussi rare qu’elle participe à des conversations aussi intimiste – ça ne lui déplaisait pas. Elle appréciait l’idée de mieux connaître la jeune Muller. Elle n’avait aucunement besoin de s’efforcer de le faire – elle était là pour l’écouter, tout simplement. « Ca fait bizarre après coup, oui. » Répondit-elle. Depuis la disparition de sa mère, elle ne cessait de se dire qu’elle avait loupé l’opportunité d’en connaître davantage sur elle. Dorénavant, les réponses s’étaient envolées avec elle. « Tu n’as pas l’occasion d’en parler avec tes parents ? » S’enquit Reagan, tandis que la serveuse revenait vers leur table, les bras chargés d’assiettes. Reagan la remercia et saisie ses couverts, entamant ses pancakes avec délices. « À moins que ça ne soit pas trop le genre à ressasser… ? » Reagan ne faisait pas partie de ces personnes qui s’entouraient de ragots toute la journée. Elle ne s’intéressait pas forcément aux autres et très honnêtement, elle n’était pas certaine d’avoir croisé un autre Muller à Hungcalf – elle n’avait donc pas tellement d’idée précise quant à l’ambiance qui pouvait régner chez Scylla. Avec les sorciers, on pouvait s’attendre au meilleur, comme au pire. Quoi qu’il en soit, les histoires de famille étaient toujours enveloppées de pudeur – sorcières ou non. « Enfin bref, en ce moment comment ça va les amours ? » Reagan faillit s’étrangler avec la bouchée de pancake qu’elle venait d’avaler. Elle toussa brièvement et avala quelques gorgées de sa boisson pour reprendre une contenance. C’était bien le type de question à laquelle elle ne s’attendait jamais et qui lui donnait envie de se faire toute petite. « Tu me rappelles mon frère » Dit-elle, avec une envie de rire. Marié, ce dernier ne cessait de se demander quand le coup de foudre allait tomber sur la tête de sa cadette. Et … « Boh, je n’ai pas vraiment le temps pour ça » Répondit-elle, alors que l’image éloignée un jeune homme brun, une clope au bec, dansait derrière le voile de ses souvenirs. « Je préfère me concentrer sur l’architecture. » Et m’amuser de temps en temps, dans la pénombre du Vampire Night’s club. « Tu as des frères et sœurs ? » Demanda-t-elle en savourant son café.
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Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Dim 22 Juil 2018 - 15:37
Scylla observe la salle du café ou Rea l'a amené. Elle regarde d'un oeil curieux la décoration de la salle. Faisant confiance à son amie, elle commande la même chose qu'elle. L'idée du terrain de Quidditch en guise de décor lui plaît bien. Ce à quoi elle acquiesce vivement.
Elle a un rire léger Reagan lui dit que même les moldus peuvent avoir des problèmes avec la technologie moldue. Sur le ton de la confidence, elle lui avoue.
- Au début quand j'utilisais mon smartphone, je te raconte pas la galère. Un coup j'avais tout mis en russe. Heureusement on m'a vite arrangé ça. Je commençais à paniquer !
Elles se confient l'une à l'autre. À Hungcalf, au sein de l'université, elles n'avaient pas vraiment eu l'occasion de le faire. Ça fait du bien à Scylla. Elles apprennent à mieux se connaitre. Rea lui demande alors si elle n'a jamais eu l'occasion de parler de ses grands-parents à ses parents.
- Mes parents sont loin d'être communicatifs.
Son regard s'assombrit un peu. Elle ne se souvient pas d'avoir eu quelconque confidences avec sa mère.
- Ils sont dans leur monde de pureté, d'apparences et tutti quanti. Si je les avais écouté je ne serais pas en arts du spectacle.
Pour se donner le change et retrouver la bonne humeur, elle croque dans l'une des pâtisseries.
- Hmmm ch'est delichieux !
Elle pourrait en avaler des camions entiers de ces pancakes. C'est un vrai plaisir pour le palais !
À sa question sur les amours (Scylla et sa curiosité), son amie lui répond qu'elle préfère se concentrer sur ses études.
- Ça viendra quand ça viendra de toutes façons. Mais il y a personne sur qui tu as un petit béguin ?
Décidément, elle est intenable Scylla ! Curieuse Rea lui demande si elle a des frères et soeurs.
- Alors là bingo, je viens d'une fratrie nombreuse. Je suis très proche de Caël, Kahlan et Helga. Avec Octave nos rapport sont un peu plus distant mais ça va encore, par contre avec Lilas, nous sommes si différentes, qu'il est difficile de croire que sommes de la même famille. Et il y a aussi les cousins et les cousines. Tu es proche de ton frère ?
Petite question de curiosité, qu'elle pose après avoir bu dans sa tasse de café.
Elle a un rire léger Reagan lui dit que même les moldus peuvent avoir des problèmes avec la technologie moldue. Sur le ton de la confidence, elle lui avoue.
- Au début quand j'utilisais mon smartphone, je te raconte pas la galère. Un coup j'avais tout mis en russe. Heureusement on m'a vite arrangé ça. Je commençais à paniquer !
Elles se confient l'une à l'autre. À Hungcalf, au sein de l'université, elles n'avaient pas vraiment eu l'occasion de le faire. Ça fait du bien à Scylla. Elles apprennent à mieux se connaitre. Rea lui demande alors si elle n'a jamais eu l'occasion de parler de ses grands-parents à ses parents.
- Mes parents sont loin d'être communicatifs.
Son regard s'assombrit un peu. Elle ne se souvient pas d'avoir eu quelconque confidences avec sa mère.
- Ils sont dans leur monde de pureté, d'apparences et tutti quanti. Si je les avais écouté je ne serais pas en arts du spectacle.
Pour se donner le change et retrouver la bonne humeur, elle croque dans l'une des pâtisseries.
- Hmmm ch'est delichieux !
Elle pourrait en avaler des camions entiers de ces pancakes. C'est un vrai plaisir pour le palais !
À sa question sur les amours (Scylla et sa curiosité), son amie lui répond qu'elle préfère se concentrer sur ses études.
- Ça viendra quand ça viendra de toutes façons. Mais il y a personne sur qui tu as un petit béguin ?
Décidément, elle est intenable Scylla ! Curieuse Rea lui demande si elle a des frères et soeurs.
- Alors là bingo, je viens d'une fratrie nombreuse. Je suis très proche de Caël, Kahlan et Helga. Avec Octave nos rapport sont un peu plus distant mais ça va encore, par contre avec Lilas, nous sommes si différentes, qu'il est difficile de croire que sommes de la même famille. Et il y a aussi les cousins et les cousines. Tu es proche de ton frère ?
Petite question de curiosité, qu'elle pose après avoir bu dans sa tasse de café.
- InvitéInvité
Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Mer 25 Juil 2018 - 17:23
« Mes parents sont loin d'être communicatifs. » Ce fut le moment que la serveuse choisie pour leur apporter leurs assiettes respectives : deux piles de pancakes agrémentées de fruits rouges et de yoghourt. Les papilles de Reagan s’excitèrent, tandis que son estomac se soulevait, ayant vraisemblablement oublié le transplanage pénible. Elle prit sa fourchette et commença à déguster son plat, tout en prêtant une oreille attentive aux dires de la demoiselle. Cela lui faisait toujours étrange, lorsque ses amis lui racontaient des histoires familiales complexes – elle ne pouvait pas dire que tout avait toujours été parfait de son côté. Les familles sont pleines de défauts après tout. Néanmoins, elle n’avait jamais eu le sentiment qu’une barrière la séparait de ses parents, ou de son frère. Ils avaient toujours été libres de parler de tout – quitte à s’accorder, argumenter, diverger – sans contraintes. Elle avait eu de la chance, se dit-elle. « Ils sont dans leur monde de pureté, d'apparences et tutti quanti. Si je les avais écoutés, je ne serais pas en arts du spectacle. » Reagan fit la moue, sans piper mot. N’ayant pas eu de parents sorciers, ils n’avaient jamais entièrement saisi ce qu’elle devait faire de ses études – ils n’avaient pas réellement de points de repère et devaient broder au fur et à mesure que sa scolarité avançait. Pour autant, dans un monde comme dans un autre, ils ne se seraient jamais permis de lui dicter sa conduite. Ils l’auraient laissé choisir – avec la seule et unique exigence de réussir ce qu’elle entreprenait, de ne pas baisser les bras face à la difficulté. D’aller jusqu’au bout. « Tu as bien fait de tracer ta route » Commenta-t-elle en buvant une gorgée de sa boisson chaude. « Un jour, je pourrai me vanter d’avoir fréquenté Scylla Muller, LA compositrice. » Sourit-elle, pour alléger le poids que le sujet semblait porter sur les épaules de sa camarade. Cette dernière plongea vers sa propre assiette et goûta ses pancakes avec un délice parfaitement visible sur le visage. « Hmmm ch'est delichieux ! » Ça fit rire Reagan – d’un rire éthéré et complètement spontané – elle se déchargeait peu à peu de sa morosité et se laissait aller. Ça faisait longtemps que ça n’avait plus été le cas.
Enfin, jusqu’à ce que le sujet « des amours » ne survienne brusquement sur la table, lui coupant l’herbe sous le pied. Scylla n’était pas une personne facile à distraire lorsqu’elle avait une idée en tête, elle le remarqua très bien. « Ça viendra quand ça viendra de toutes façons. Mais il n’y a personne sur qui tu as un petit béguin ? » Reagan esquiva la question en avalant une nouvelle bouchée de son plat, faisant mine de réfléchir à sa réponse. « Non, pas vraiment. » Mentit-elle, sans trop de scrupules. « Quoi que, le concierge a un sacré charme » Ajouta-t-elle, l’air de rien, en adressant un regard malicieux à la jeune Muller. Dans son ennui, elle avait lu le chineur abandonné dans sa chambre par Fynn ou Grace et le numéro d’avril ne manquait pas de relater de petits détails. Bon, ce n’était pas dans ses habitudes de lire ces trucs-là, mais ça lui permettait de faire une petite pirouette pour échapper aux questionnements de la demoiselle – autant s’en servir.
Reagan s’intéressa d’un peu plus près à la famille de la Muller, curieuse d’en connaître un peu plus sur l’entourage de son amie. « Alors là bingo, je viens d'une fratrie nombreuse. Je suis très proche de Caël, Kahlan et Helga. Avec Octave, nos rapports sont un peu plus distants, mais ça va encore, par contre avec Lilas, nous sommes si différentes, qu'il est difficile de croire que sommes de la même famille. Et il y a aussi les cousins et les cousines. » Reagan avait abandonné sa fourchette entre ses lèvres tandis que Scylla déroulait un rouleau de parentés devant elle. Il y en avait vraiment beaucoup – le terme de « famille nombreuse » semblait presque fragile. « Ça devait être marrant le passage à la salle de bain le matin » Plaisanta-t-elle en imaginant cettehordefratrie se presser dans les couloirs d’une maison familiale. Elle nota les noms dans un coin de sa tête – elle n’était pas certaine de s’en souvenir ultérieurement, mais peut-être qu’un jour, elle finirait par mettre des visages dessus. « Tu es proche de ton frère ? » S’enquit Scylla en buvant son café. Un sourire tendre apparut sur les lèvres de la Pokeby à l’énonciation de son aîné. « Très, oui. Quand je suis entrée à Poudlard, ça n’a pas été facile de le quitter – j’étais toujours dans son sillage, à faire comme lui ou à l’embêter. Quand je suis partie, il a fallu du temps pour comprendre comment se joindre – et puis ensuite, on s’envoyait des hiboux toutes les semaines. » Quand leur mère était décédée, ça les avait d’autant plus rapprocher l’un de l’autre – il était son pilier, comme elle l’était pour lui, même s’il y avait des choses qu’il ne pourrait pas comprendre, dans sa vie de sorcière. « Il est prof de mathématiques et il s’est marié il y a quelque temps. Il est un peu plus vieux que moi, sa vie d’adulte est d’ores et déjà bien entamée. » Ajouta-t-elle. Elle termina ses pancakes et repoussa son assiette sur le bord de la table avant de poursuivre. « Ça me ferait étrange d’avoir des rapports aussi distants avec ma famille » Poursuivit-elle, rebondissant sur ce que son amie lui avait dit un peu plus tôt. « Après, je n’ai que lui. Ça joue peut-être aussi. »
Après leur collation, les deux jeunes femmes retournèrent dans la petite boutique du chemin de traverse. Le gérant les attendait d’ores et déjà derrière son comptoir, la mine peut encline à discuter – tant mieux, ce n’était pas non plus leur cas. « Tout s’est bien passé ? » Interrogea la Bale en s’accoudant au comptoir. « Ouais. Ça fera 5 gallions, mademoiselle. » Répondit-il. Reagan porta les mains à sa bourse tandis que le gérant confiait les clichés à la jeune Muller.
Sur la photo des deux petites filles, désormais animée, on pouvait distinguer grâce aux mouvements de la balançoire, une bonne partie d’un grand manoir en arrière-plan.
- HRP:
- J'ai pensé que le manoir que l'on voit à la fin sur la photo, ça pourrait être une résidence secondaire qui appartenait à la famille d'Atalante et Scylla aurait pu reconnaître (histoire d'asticoter un peu plus sa mémoire et de rendre l'éclair de génie plus plausible j'espère que ça te va ? Dis-moi si jamais, je trouve autre chose
- InvitéInvité
Re: « a picture to the past » (scylla) | terminé
Sam 28 Juil 2018 - 15:35
La conversation entre les deux jeunes femmes se poursuit dans le café. Elles apprennent à mieux se connaître. Entre taquineries et confessions, elles partagent un moment bien sympathique. Le temps passe bien vite. Au moment de retourner à la boutique, la photo révèle un nouveau secret.
Une semaine plus tard.
Scylla a donné rendez-vous à Reagan au café où elle s'étaient vu le jour où elles sont allés ensemble. La photographie de la balançoire était resté ancré dans l'esprit de la sorcière. Ayant cogité plusieurs jours là dessus, elle avait fini par suivre son instinct et fouiller dans les vieux album de famille. Elle y avait trouvé un cliché du manoir de jeunesse de sa mère.
- Coucou ma belle, comment-vas-tu ?
Elle aurait pu la voir dans leur salle commune. Cependant, elle préférerait que cela reste entre-elles. Afin d'éviter les oreilles curieuses.
- Tu as apporté la photo de la dernière fois ?
Le but de la manoeuvre est très simple. Comparer les deux photos. Scylla sort la photo qu'elle a prise dans l'album de sa mère et la montre à son amie.
- J'ai trouvé cette photo dans l'un des vieux album de ma mère. En fait j'avoue. J'ai fouillé. C'est l'unique photo que j'ai trouvé, d'avant son arrivée en Écosse. Je n'ai trouvé aucune photo d'elle enfant. Ce qui est étrange.
Quand un serveur arrive, elle interrompt le sujet de la conversation pendant un moment. Elle commande deux cafés et une assiettes de pancakes aux fruits rouges. Une fois le serveur parti, elle reprend là où elle s'est arrêté.
- Le manoir me rappelle celui de ta photo. Mais vu sous un angle différent.
Mais bon pour Scylla qui n'y connaît absolument rien en architecture, tous les manoirs peuvent se ressembler. D'autant plus que la photographie est en noire et blanc.
- Je me suis dit qu'en comparant les deux photo on pourrait savoir si mon intuition est bonne. Comme tu es en architecture magique, il y a sûrement des détails que je n'ai pas vu qui te sauteront aux yeux.
Les cafés et les pancakes arrivent. Après avoir bu une gorgée de son café, Scylla poursuit la conversation.
- Si c'est bien ce que je pense, nous arriverons à savoir qui était la petite fille sur la photo et je crois bien que nous sommes plus proches qu'on le pense.
Une semaine plus tard.
Scylla a donné rendez-vous à Reagan au café où elle s'étaient vu le jour où elles sont allés ensemble. La photographie de la balançoire était resté ancré dans l'esprit de la sorcière. Ayant cogité plusieurs jours là dessus, elle avait fini par suivre son instinct et fouiller dans les vieux album de famille. Elle y avait trouvé un cliché du manoir de jeunesse de sa mère.
- Coucou ma belle, comment-vas-tu ?
Elle aurait pu la voir dans leur salle commune. Cependant, elle préférerait que cela reste entre-elles. Afin d'éviter les oreilles curieuses.
- Tu as apporté la photo de la dernière fois ?
Le but de la manoeuvre est très simple. Comparer les deux photos. Scylla sort la photo qu'elle a prise dans l'album de sa mère et la montre à son amie.
- J'ai trouvé cette photo dans l'un des vieux album de ma mère. En fait j'avoue. J'ai fouillé. C'est l'unique photo que j'ai trouvé, d'avant son arrivée en Écosse. Je n'ai trouvé aucune photo d'elle enfant. Ce qui est étrange.
Quand un serveur arrive, elle interrompt le sujet de la conversation pendant un moment. Elle commande deux cafés et une assiettes de pancakes aux fruits rouges. Une fois le serveur parti, elle reprend là où elle s'est arrêté.
- Le manoir me rappelle celui de ta photo. Mais vu sous un angle différent.
Mais bon pour Scylla qui n'y connaît absolument rien en architecture, tous les manoirs peuvent se ressembler. D'autant plus que la photographie est en noire et blanc.
- Je me suis dit qu'en comparant les deux photo on pourrait savoir si mon intuition est bonne. Comme tu es en architecture magique, il y a sûrement des détails que je n'ai pas vu qui te sauteront aux yeux.
Les cafés et les pancakes arrivent. Après avoir bu une gorgée de son café, Scylla poursuit la conversation.
- Si c'est bien ce que je pense, nous arriverons à savoir qui était la petite fille sur la photo et je crois bien que nous sommes plus proches qu'on le pense.
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