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You, only you, Lily (PV)
Lun 25 Jan 2010 - 18:06
Lorsque les premiers rayons du soleil vinrent caresser ma peau endormie, lorsque la lumière de l’astre vint doucement taquiner mes paupières encore closes, j’étais plongé dans ce genre de rêves paisibles et agréables que l’on oublie bien vite au réveil, emporté par une vague de réalité. Il était très tôt et tous les autres élèves somnolaient encore, il fallait dire que c’était samedi matin, et que, faute de cours, les étudiants s’abandonnaient à un grâce matinée pour rattraper les heures de sommeil manquantes à cause de toutes les fêtes qui s’étaient organisées et désorganisées tout au long de la rude semaine. Comment souvent, les vendredis soir, j’avais fait la fête avec mes camarades mais étais resté sobre car je savais qu’il me faudrait lever tôt le lendemain matin. Pourquoi ? Parce que voilà une semaine que je tannais ma meilleure amie, Lilou Benson, pour que l’on passe un moment de simplicité et de complicité ensemble. J’aimais l’aube autant que le crépuscule, car à mes yeux, le levé et le couché de l’astre solaire était le signe d’un renouveau, d’un cycle qui se renouvelait et offrait de nouveaux horizons. De plus, je voulais être certain d’avoir Lily tout à moi et que nous ne serions pas dérangés par quelques camarades de Lufkin ou de Wright, nos maisons respectives. J’avais ce trait de possessivité ardente que j’affichais fièrement lorsqu’il s’agissait de ma Lily, et n’appréciais guère que l’on s’immisce dans le cocon que nous nous étions fondés. Toujours allongé dans mon lit, je me laissais aller à bailler doucement et jetai un coup d’œil à la place vide à côté de moi. Malgré les nombreuses damoiselles présentes hier soir, je n’en avais ramené aucune dans mot lit, l’envie m’en manquait et mes idées allaient vers Lilou et Météora plus que quiconque. Je me questionnais d’ailleurs sur ma relation ambigüe avec Météora et me demandais s’il me fallait en parler à Lilou qui après tout était la seule à pouvoir me rassurer, m’expliquer, me consoler. D’un geste brusque, je me levai enfin et jetai un coup d’œil au réveil matin de mon camarade de chambre : 7h. Lilou allait me tuer pour l’avoir forcée à se lever de si bonne heure, mais elle savait que j’attendais notre rendez vous matinal plus que tout autre et avait gentiment accepté. Je savais cependant que j’aurais à essayer sa mauvaise humeur, mais qu’il suffirait de quelques mots doux pour qu’elle me pardonne. C’était ce qui faisait de nous un couple d’ami original. Nous étions amis, confidents, frères et sœurs, amants au sens le plus chaste et platonique qu’il soit. Nous étions ces âmes sœur qui se cherchent et se trouvent et qui, une fois réunies, n’en font qu’une. Lily était la sœur que je n’avais jamais eue et j’avais pour devoir de la protéger des fourbes et autres insolents qui tenteraient de la souiller. A n’en point douter, je l’aimais comme on aime sa propre vie.
Je me levai donc et gagnai la salle de bain où je fis ma toilette dans le plus grand silence possible, respectant le sommeil, parfois léger, de mes chers camarades. Comme à mon habitude, je pris une douche froid pour me réveiller un peu mieux et sortit de la douche rapidement, enroulant une serviette autour de ma taille. Je répétai alors les gestes monotones mais nécessaires : je me brossai les dents, me coiffai négligemment, m’habillai et sortis pour gagner la salle commune déserte, mis à part ce couple étrange que constituaient ces deux chats, au coin de la cheminée encore enflammée. Mon propre chat dormait encore au pied de mon lit, et je savais qu’en paresseux respectable, il ne pointerait pas le bout de son museau avec midi. Je sortis de notre salle commune et me retrouvai dans les couloirs frais de Hungcalf, que je parcourais d’un pas rapide pour gagner, enfin, la grande salle où je prendrais mon petit déjeuner, seul avec un livre de potions. J’étais en temps normal peu bavard, et le matin ne faisait pas exception. Pis encore, je me savais parfois imbuvable au petit matin, mais aujourd’hui, je m’étais levé de bonne humeur avec la seule idée de rejoindre ma Lily. Lorsque j’entrai dans la grande salle, je remarquai qu’une poigné d’élèves seulement été présents. Certains avaient l’air bien réveillés et riaient allègrement avec leurs camarades, quant aux autres, sans doute avaient-ils passé la nuit entière à faire la fête et avaient jugé inutile de se coucher à 6 heures de matin. La table des Lufkins était la plus remplie, tandis que celle des Grymms était quasiment vide. Je jetai un coup d’œil à celle des Wright où je ne trouvais pas Lily, et me dis qu’elle était peut être encore dans son dortoir, ou déjà dehors, qui sait. Je saluai d’un simple signe de tête mes camarades et allais m’asseoir au fond de la table, seul où je me servais avec précaution un bol de café noir. Grignotant plus ou moins deux toasts beurrés, je ne fis pas tout de suite attention à la jolie rousse qui était venue s’installer à côté de mot. Je ne remarquai sa présence que lorsqu’elle m’adressa la parole de sa voix douce « Bonjour, Léodagan. Tu as bien dormis ? ». Je ne connaissais cette demoiselle ni d’Eve ni d’Adam, aussi me contentais-je d’un signe de tête un peu rustre avant de retourner à mon café noir. Les minutes passèrent, me perdant dans la contemplation de la carafe de jus de fruit, je réalisai soudain que j’étais en retard, et pestant contre moi-même, je me levai avec hâte pour sortir du château. Bien évidemment, je n’avais pas eu la brillante idée d’emporter avec moi un manteau de laine, et le froid mordant ne fit qu’une bouché de mon pauvre pull et mon écharpe aux couleurs de ma maison. Resserrant cette dernière autour de ma gorge, j’avançai doucement pour rejoindre l’endroit où nous nous donnions souvent rendez vous, Lily et moi. Depuis que nous étions à Hungcalf, nous nous étions approprié ce banc et les fleurs qui l’entouraient et nous nous enfermions nous même dans cette bulle chaleureuse. Je m’approchai avidement pour réaliser avec colère qu’elle était déjà là. C’était un jeu qui s’était installé entre nous au fil du temps : celui qui arriverait le premier aurait l’avantage sur l’autre. Déçu, je m’approchai à pas de loup et vint déposer deux mains froides sur les yeux de ma meilleure amie, alors de dos.
Je me penchais au dessus d’elle et me laissait bercer par le doux parfum qui émanait d’elle, jouant doucement avec ses cheveux blonds. Arrivé à hauteur de son oreille je murmurai un « Qui est-ce ? » tendre et chaleureux avant d’ôter mes mains de ses douces paupières et de venir me placer face à elle. D’un geste tout à fait naturel à mes yeux, je l’embrassai sur le front avant de revenir face à elle, laissant une distance entre nous suffisante pour que je puisse la toiser de haut en bas. Comme à son habitude, ma douce Lily était tout en beauté. D’un sourire amusé je la dévorai du regard, m’attachant sur tous les détails que je connaissais déjà par cœur. Enfonçant mes poings dans mes poches, empêchant ainsi le froid sec de s’en prendre à mes mains, je lançai un regard tendre à Lily avant de murmurer dans un rire rauque et taquin :
« Le réveil n’a pas été trop difficile, Lily ? »
Provocateur, moi ? Mais que dites-vous, j’étais seulement en train de me moquer gentiment de mon adorable blonde qui sans doute m’en voudrait pour l’avoir fait lever de si bonne heure. Nos rendez vous avaient des lieux et des contextes très différents, selon nos humeurs. Parfois, nous passions la nuit ensemble dans la plus chaste posture, parlant toute la nuit de notre vie, parfois nous nous retrouvions dans la bibliothèque ou encore dans le parc, comme aujourd’hui. Après l’avoir bien regardé et avoir décrété qu’elle était toujours aussi belle et qu’elle semblait en bonne santé, je vins m’asseoir à côté d’elle, passant un bras autour de ses épaules pour laisser à ma main le loisir de s’amuser avec une mèche de ses cheveux soyeux. Posant ma tête contre la sienne, fermant les yeux un instant, je me laissai submerger par une vague de souvenirs, tous associés à ma douce Lili. Et encore une fois, comme à chaque fois, je me savais totalement dépendant de ma meilleure amie qui devait absolument tout savoir de ma petite vie, comme je devais connaître la sienne par cœur. D’un souffle, je lui murmurai à l’oreille « C’est bon d’être avec toi, mon Ange ». Surnom affectif que j’aimais lui attribuer puisque je ne voyais en elle que le chaste petit ange qui avait égayé ma vie dès notre première rencontre…
Je me levai donc et gagnai la salle de bain où je fis ma toilette dans le plus grand silence possible, respectant le sommeil, parfois léger, de mes chers camarades. Comme à mon habitude, je pris une douche froid pour me réveiller un peu mieux et sortit de la douche rapidement, enroulant une serviette autour de ma taille. Je répétai alors les gestes monotones mais nécessaires : je me brossai les dents, me coiffai négligemment, m’habillai et sortis pour gagner la salle commune déserte, mis à part ce couple étrange que constituaient ces deux chats, au coin de la cheminée encore enflammée. Mon propre chat dormait encore au pied de mon lit, et je savais qu’en paresseux respectable, il ne pointerait pas le bout de son museau avec midi. Je sortis de notre salle commune et me retrouvai dans les couloirs frais de Hungcalf, que je parcourais d’un pas rapide pour gagner, enfin, la grande salle où je prendrais mon petit déjeuner, seul avec un livre de potions. J’étais en temps normal peu bavard, et le matin ne faisait pas exception. Pis encore, je me savais parfois imbuvable au petit matin, mais aujourd’hui, je m’étais levé de bonne humeur avec la seule idée de rejoindre ma Lily. Lorsque j’entrai dans la grande salle, je remarquai qu’une poigné d’élèves seulement été présents. Certains avaient l’air bien réveillés et riaient allègrement avec leurs camarades, quant aux autres, sans doute avaient-ils passé la nuit entière à faire la fête et avaient jugé inutile de se coucher à 6 heures de matin. La table des Lufkins était la plus remplie, tandis que celle des Grymms était quasiment vide. Je jetai un coup d’œil à celle des Wright où je ne trouvais pas Lily, et me dis qu’elle était peut être encore dans son dortoir, ou déjà dehors, qui sait. Je saluai d’un simple signe de tête mes camarades et allais m’asseoir au fond de la table, seul où je me servais avec précaution un bol de café noir. Grignotant plus ou moins deux toasts beurrés, je ne fis pas tout de suite attention à la jolie rousse qui était venue s’installer à côté de mot. Je ne remarquai sa présence que lorsqu’elle m’adressa la parole de sa voix douce « Bonjour, Léodagan. Tu as bien dormis ? ». Je ne connaissais cette demoiselle ni d’Eve ni d’Adam, aussi me contentais-je d’un signe de tête un peu rustre avant de retourner à mon café noir. Les minutes passèrent, me perdant dans la contemplation de la carafe de jus de fruit, je réalisai soudain que j’étais en retard, et pestant contre moi-même, je me levai avec hâte pour sortir du château. Bien évidemment, je n’avais pas eu la brillante idée d’emporter avec moi un manteau de laine, et le froid mordant ne fit qu’une bouché de mon pauvre pull et mon écharpe aux couleurs de ma maison. Resserrant cette dernière autour de ma gorge, j’avançai doucement pour rejoindre l’endroit où nous nous donnions souvent rendez vous, Lily et moi. Depuis que nous étions à Hungcalf, nous nous étions approprié ce banc et les fleurs qui l’entouraient et nous nous enfermions nous même dans cette bulle chaleureuse. Je m’approchai avidement pour réaliser avec colère qu’elle était déjà là. C’était un jeu qui s’était installé entre nous au fil du temps : celui qui arriverait le premier aurait l’avantage sur l’autre. Déçu, je m’approchai à pas de loup et vint déposer deux mains froides sur les yeux de ma meilleure amie, alors de dos.
Je me penchais au dessus d’elle et me laissait bercer par le doux parfum qui émanait d’elle, jouant doucement avec ses cheveux blonds. Arrivé à hauteur de son oreille je murmurai un « Qui est-ce ? » tendre et chaleureux avant d’ôter mes mains de ses douces paupières et de venir me placer face à elle. D’un geste tout à fait naturel à mes yeux, je l’embrassai sur le front avant de revenir face à elle, laissant une distance entre nous suffisante pour que je puisse la toiser de haut en bas. Comme à son habitude, ma douce Lily était tout en beauté. D’un sourire amusé je la dévorai du regard, m’attachant sur tous les détails que je connaissais déjà par cœur. Enfonçant mes poings dans mes poches, empêchant ainsi le froid sec de s’en prendre à mes mains, je lançai un regard tendre à Lily avant de murmurer dans un rire rauque et taquin :
« Le réveil n’a pas été trop difficile, Lily ? »
Provocateur, moi ? Mais que dites-vous, j’étais seulement en train de me moquer gentiment de mon adorable blonde qui sans doute m’en voudrait pour l’avoir fait lever de si bonne heure. Nos rendez vous avaient des lieux et des contextes très différents, selon nos humeurs. Parfois, nous passions la nuit ensemble dans la plus chaste posture, parlant toute la nuit de notre vie, parfois nous nous retrouvions dans la bibliothèque ou encore dans le parc, comme aujourd’hui. Après l’avoir bien regardé et avoir décrété qu’elle était toujours aussi belle et qu’elle semblait en bonne santé, je vins m’asseoir à côté d’elle, passant un bras autour de ses épaules pour laisser à ma main le loisir de s’amuser avec une mèche de ses cheveux soyeux. Posant ma tête contre la sienne, fermant les yeux un instant, je me laissai submerger par une vague de souvenirs, tous associés à ma douce Lili. Et encore une fois, comme à chaque fois, je me savais totalement dépendant de ma meilleure amie qui devait absolument tout savoir de ma petite vie, comme je devais connaître la sienne par cœur. D’un souffle, je lui murmurai à l’oreille « C’est bon d’être avec toi, mon Ange ». Surnom affectif que j’aimais lui attribuer puisque je ne voyais en elle que le chaste petit ange qui avait égayé ma vie dès notre première rencontre…
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