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A furie, furie et demi {{Jazlynn
Lun 1 Oct 2018 - 12:12
A furie, furie et demi
Personne ne touche à mon meilleur ami impunément...
La rentrée, la reprise du Quidditch. Si cela faisait quelques mois déjà que Sasha était devenu le capitaine de votre équipe, c’était la première rentrée d’Isalynn sans la présence d’Adrian. Cela lui faisait bizarre. Elle devait bien admettre qu’elle avait cherché l’ancien Ethelred du regard dans les vestiaires, sans l’y trouver. Cela lui faisait presque plus bizarre que de se déshabiller devant six garçons. Parce que cette année, elle était la seule fille de l’équipe. En conséquence, elle n’avait pas voulu de traitement de faveur en ayant pour elle seule le vestiaire des femmes. Elle voulait pouvoir profiter, comme tous les autres de l’ambiance d’avant et d’après-match. Et si cela voulait dire se changer devant des garçons… Bon… Elle se mettait en brassière et en shorty… La belle affaire… Le passage le plus compliqué, c’était encore quand il était question de passer sous les douches. Mais pour l’instant, elle n’en était pas là. Elle en était encore à se vêtir pour l’entrainement quand une tornade brune fit irruption dans la pièce en beuglant. Clairement, c’était impossible de passer à côté de cette furie. Isalynn resta un instant, le pull seulement à demi enfilé, laissant parfaitement visible sa brassière, à observer l’intruse avant de froncer les sourcils. « Déguerpissez ! Je dois 'parler' à votre capitaine ! Cabrón !» Et puis quoi encore ? Elle se prenait pour qui, la folledingue ? Clairement, elle ne comptait pas bouger de là, la rousse. D’autant qu’elle l’avait reconnue… C’était la fille qui était là le soir où Sha avait fait son overdose. Celle qui… « Allez observer les grymm, voyez leurs déplacements et les stratégies, on a un match dans pas longtemps » Pardon ? Isalynn regarda Sasha comme s’il était tombé sur la tête, fronçant les sourcils. S’il n’y avait plus aucune ambiguïté dans leurs rapports, il n’en était pas moins qu’il était son meilleur ami et qu’il était hors de question qu’elle le laisse seul dans une situation où il pouvait risquer sa vie. Et face à la brune ? Ouais… Sa peau était clairement en danger. Même si Lynn n’avait pas trop d’idée de la raison. Enfin… elle avait tout de la femme jalouse, quand même. Il fallait reconnaître que le Chineur s’en était donné à cœur joie, encore. Et que Lynn commençait à en avoir marre de le voir sortir ses infos de nulle part. Sha et elle avaient pourtant été discrets, non ? « Je te laisse pas avec cette folle, Sha. Hors de question. » lui répondit-elle avant d’être entraînée par Ashley à l’extérieur.
Elle arracha son bras de l’étreinte du benjamin de l’équipe, mais ne fit pas mine de retourner à l’intérieur. Elle était partagée, pourtant. Isalynn n’avait véritablement aucune envie de laisser son capitaine faire face seul à cette situation. Aussi décida-t-elle de se placer de façon à pouvoir voir le terrain, tout en voyant la sortie des vestiaires. Afin de pouvoir aller s’enquérir de son état moral dès que la furie serait partie… Un moment qui lui semblait terriblement long à venir…
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Re: A furie, furie et demi {{Jazlynn
Lun 1 Oct 2018 - 20:51
a furie, furie et demi
isalynn & jazmin
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Marche rapide et rigide, à cet instant, tu pars en mission. Armé seulement d'un caractère bien trempé, et d'une bouche charnue aussi piquante que séduisante ; t'es prête à défier le monde, mais surtout à le défier lui. C'est que t'es en colère, t'es même hors de toi, après avoir lu quelques lignes de ce torchon universitaire. T'as les nerfs. Alors t'avances, la détermination aux bords des yeux, la provocation étirant tes lèvres. T'as cette envie de crier, de hurler, de t'acharner sur quelqu'un et surtout de demander des comptes au bourreau des cœurs ; comme le ferait une stupide épouse bafouée en somme. Sauf que t'as rien d'une femme marié. T'es enceinte certes, mais la bague et les promesses en moins. Alors qu'est-ce que tu fous putain ? T'en sais rien, mais t'avance toujours un peu plus rapidement. Si vite qu'il te faut à peine dix minutes pour arriver au stade de quidditch. Ta raison a foutu le camp depuis longtemps, tu n'es plus qu'émotion. Tu n'es que colère. Brute, et violente. Implacable et irrationnelle. Tu entres dans les vestiaires, annonçant ton entrée sans la moindre délicatesse. La courtoisie, visiblement, ce n'est pas ton truc. « Je te laisse pas avec cette folle, Sha. Hors de question. » Tu ne l'avais pas remarqué, mais maintenant qu'elle a parlé … Tu l'as déjà vu la rouquine, lors de cette soirée qui te hante encore aujourd'hui. Tu l'as vu dans le dit journal aussi. Madame 'salle ardente'. Elle te pique à vif en ne te parlant pas directement, et tu en souris ; prête à décocher ta flèche toi aussi. « Pourquoi ? T'as peur que la folle dingue abîme ce grand dadais ? T'inquiètes pas, si je l'amoche un peu trop, tu seras la première à le savoir. » C'est que t'es sarcastique. T'es petite, mais t'as une grande gueule. Ashley ne t'en laisse pas dire plus, tirant l'Ethelred à l'extérieur. Flûte. Dommage. T'es d'humeur à cracher ton venin pourtant, tête chercheuse qui trouve une autre cible. Celle que tu es venue chercher à la base. Sasha. « Je me sentirai castré à ta place. » Provocante encore et toujours.
Combien de temps s'est écoulé ? Tu ressors du vestiaire, plaquant ton dos contre la porte ; tes pupilles se perdant dans le bleu du ciel. T'es calmée. Une de tes mains glisse sur ce ventre qui n'est plus plat, qui prend toujours un peu plus de place, et tu mords ta lèvre. Que s'est-il passé entres ces murs ? Ton regard tombe fatalement sur une touffe rousse, regard qui s'assombrit. Tu t'avances vers elle, poussée par une étrange envie de mettre les choses au clair. Que fait-elle encore là ? Tu devines qu'elle attend depuis qu'elle t'as laissé avec lui. « Toujours en vie, et en un seul morceau. » L'ironie dans la voix, tu esquisses un sourire ; celui-la même qui énerve toujours les gens. Tu ne fais aucun effort. Ton amabilité n'est pas au point. T'es jalouse, mais plutôt mourir que de l'avouer à quiconque. Tu ajustes la lanière de ton sac sur ton épaule, et tu t'éloignes ...
@Isalynn Fraser
(***)
Combien de temps s'est écoulé ? Tu ressors du vestiaire, plaquant ton dos contre la porte ; tes pupilles se perdant dans le bleu du ciel. T'es calmée. Une de tes mains glisse sur ce ventre qui n'est plus plat, qui prend toujours un peu plus de place, et tu mords ta lèvre. Que s'est-il passé entres ces murs ? Ton regard tombe fatalement sur une touffe rousse, regard qui s'assombrit. Tu t'avances vers elle, poussée par une étrange envie de mettre les choses au clair. Que fait-elle encore là ? Tu devines qu'elle attend depuis qu'elle t'as laissé avec lui. « Toujours en vie, et en un seul morceau. » L'ironie dans la voix, tu esquisses un sourire ; celui-la même qui énerve toujours les gens. Tu ne fais aucun effort. Ton amabilité n'est pas au point. T'es jalouse, mais plutôt mourir que de l'avouer à quiconque. Tu ajustes la lanière de ton sac sur ton épaule, et tu t'éloignes ...
@Isalynn Fraser
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Re: A furie, furie et demi {{Jazlynn
Lun 1 Oct 2018 - 21:40
A furie, furie et demi
Personne ne touche à mon meilleur ami impunément...
Si Ashley lui avait laissé le temps de répliquer à la brune, Isalynn serait sans aucun doute partie dans une joute verbale avec celle-ci. Elle n’avait pas peur d’un combat. Que ce soit à l’aide des mots, d’une baguette ou de ses mains nues. Surtout lorsqu’il s’agissait de protéger son meilleur ami. Mais elle n’en avait pas eu le temps et elle trépignait, se retenant de faire les cent pas devant la porte des vestiaires, jetant un coup d’œil inquiet à la porte, espérant voir rapidement la timbrée en sortir pour aller voir comment allait son ami. Si seulement un des deux devait en sortir vivant... Elle espérait que ce serait lui. Elle était même prête à lui servir d’alibi le cas échéant. Elle ne le laisserait pas aller à Azkaban à cause de l’autre Wright.
Heureusement, celle-ci finit par sortir. Et, si Isalynn voulut se précipiter à l’intérieur pour voir si Sasha était toujours entier, son élan se retrouva stoppé net lorsque Jazmin prit la parole, ironique, pour dire qu’il était toujours en vie, et entier. « Encore heureux ! Sinon, crois-moi ma grande, tu ferais pas long feu… » c’était qu’elle montrait les crocs aussi, l’écossaise. Elle pouvait être volcanique, parfois. Mais après tout, les écossais étaient tous réputés pour le caractère bouillant. Surtout lorsque l’on s’en prenait aux personnes qu’ils considéraient comme faisant partie de leur famille. « T’as pas l’impression d’en avoir fait suffisamment comme ça ? » l’interpela-t-elle alors que la brune commençait à s’éloigner. Alors ça, ma cocotte… Hors de question… songea-t-elle en venant combler la distance et attraper la mexicaine par le bras.
Elle n’avait mis aucune force dans son étreinte. De fait, elle relâcha très rapidement la jeune femme, son geste pouvant presque laisser l’impression d’une caresse. Ca n’en était pas une, de fait. Mais si la rousse était prête à se battre s’il le fallait pour ses amis, elle n’était pas pour autant belliqueuse et n’était pas celle qui entamerait le combat – autrement que verbal, et encore, pour elle, Jazmin l’avait entamé en débarquant comme la dominante dans les vestiaires, ordonnant à tout le monde de dégager de là. Qu’on se le dise : si Sasah avait le droit de donner des ordres sur le terrain, Isalynn ne tolérait l’autorité que des professeurs, de ses employeurs, de ses parents et de ses grands-parents. Pour les autres… Elle se considérait sur un pied d’égalité avec eux. Et la Wright ne faisait pas exception à cette règle. « Tu voulais quoi, cette fois ? Qu’il achève ce qu’il a commencé cet été, c’est ça ? » demanda-t-elle, sa voix vrillant malgré elle dans les aigus alors qu’elle abordait ce qui les avait amenées toutes les deux dans le même appartement et dans le même hôpital deux mois plus tôt.
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Re: A furie, furie et demi {{Jazlynn
Mer 3 Oct 2018 - 16:08
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isalynn & jazmin
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
« Encore heureux ! Sinon, crois-moi ma grande, tu ferais pas long feu… » Ta marche s'arrête, et tu te retournes vers l'Ethelred pour qu'elle puisse le voir, ce sourire, qui s'étire un peu plus sur ton visage. C'est que t'es un poil moqueuse, peste de nature. Ce genre de menace ne t'atteint pas, les mots glissent sur ta peau, mais ne laissent aucune trace de leur passage. Tu n'es qu'indifférence, au point, que tu n'as aucune envie de participer à cette joute verbale. Après tout, t'as déjà bien assez crié aujourd'hui. Alors tu décides de reprendre ta marche, mais apparemment, 'Roussette' en a décidé autrement. Tant pis. Tu vas perdre ton temps à lui montrer par a+b que tout ce qu'elle pourra te dire te passe au-dessus. C'est que tu peux être hautaine, imbue, terriblement fière. Une petite connasse dans toute sa splendeur. Non mieux, une connasse pleine d'hormones. Elle t'attrape le bras, touchée fragile qui se meurt rapidement ; si bien que tu n'as pas le temps de regarder cette main qui te touche, t'effleures. Tes sourcils dansent d’incompréhension, tu la regardes ; te demandant si t'as encore suffisamment la force de te battre aujourd'hui. T'es fatiguée. « Qu'est-ce que tu veux dire ? » T'as l'impression qu'elle te cherche des noises, mais tu ne sais pas de quoi elle parle ; et pour être un bon soldat, faut-il encore savoir dans quelle guerre tu t'engages. Parce que t'es ce genre de fille. Quand on te cherche, on te trouve très vite. Fatiguée ou pas. Enceinte ou non. Te voilà prête pour un second round, tu t'es déjà échauffée dans les vestiaires ; pratique. La réponse à ta question ne se fait pas attendre. Elle débite des mots qui une fois analysé te raidit. Pourquoi te rappelle-t-elle ce que tu essaies d'oublier ? Pourquoi insinue-t-elle que c'est toi la responsable alors que putain, c'est toi qui l'a trouvé dans cet état ? Sa question déclenche tempête et autre chaos dans ta poitrine. Tu n'avais pas envie de te remémorer ce qui s'est passé cet été, et elle sur ses grands chevaux, rallume les souvenirs. Des débris du passé qui te sont douloureux encore aujourd'hui. « Ah, parce que selon toi j'ai quelque chose à voir dans cette histoire ? » Le ton est ironique, montrant que ta question n'est que rhétorique. Tu souris de nouveau. Paradoxale, alors que ton regard se noircit de plus en plus ; tu plonges tes iris dans les siens, t'approchant d'elle de quelques pas. « Je vais te faire un petit aveu. Élever des enfants toute seule m'angoisse profondément. » Traduction : non, je n'ai pas incité 'papa' à se foutre en l'air. Les paroles et la voix sont doux, mais tes yeux trahissent une moquerie certaine, un dédain sans faille. Te faire détester par les autres est un art que façonnes et maîtrise depuis la nuit des temps. « Ça répond à ta question, il me semble. » Au lieu de t'éloigner, tu restes là. Tu poses même ton sac à l'endroit où elle était assise. Ce n'est pas raisonnable, tu le sais, mais tu t'en fiches. Apparemment, elle a des chose à te dire.
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Re: A furie, furie et demi {{Jazlynn
Jeu 4 Oct 2018 - 14:55
A furie, furie et demi
Personne ne touche à mon meilleur ami impunément...
L’écossaise était particulièrement en colère contre celle qui avait surgi dans les vestiaires comme en terrain conquis, réclamant de parler à Sasha comme si les autres étaient de la merdeen boîte. Si elle ne se sentait supérieure à personne, elle aimait malgré tout être traitée en égale. Surtout qu’Isalynn n’était pas responsables des événements funestes de l’été précédent au contraire de la brune qui lui tournait le dos. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. A aucun moment, elle n’avait supposé que Jazmin était aussi innocente qu’elle et que c’était elle qui avait trouvé Sasha dans cet état. Sinon, elle n’aurait jamais été aussi virulente à son encontre. Mais là, elle ne pouvait pas accepter d’être considérée comme quantité négligeable par une fille imbue d’elle-même. Par un simple plan cul qui voulait comprendre pourquoi elle avait été rejetée par le gris. Pour quelle autre raison aurait-elle pu venir le voir après avoir ainsi enfourché ses grands chevaux ? De fait, Isalynn l’accusait injustement, certes mais d’une façon très logique pour elle. Et Jazmin fit mine de ne pas comprendre ce qui mit la rousse encore un peu plus hors d’elle-même. Au point qu’elle eut envie de la gifler à ce déni, même si elle n’en fit rien. La violence, ce n’était pas son truc. Même si oui, elle avait giflé Niamh des mois plus tôt. Parce que celle-ci l’avait mise hors d’elle. « Je parle de l’accident. » répondit Isalynn, sans entrer dans les détails. Parce qu’elles étaient dans un lieu public. Parce qu’elle ne voulait pas que les gens autour sachent que Sasha avait failli mourir d’une overdose. Parce qu’elle avait trop d’affection pour son meilleur ami pour lui faire subir une humiliation de ce genre. Parce que même s’il était venu la voir pour s’excuser et promettre qu’il ne referait jamais ça, que c’était justement un accident, elle continuait à avoir peur pour lui.
« Ah, parce que selon toi j'ai quelque chose à voir dans cette histoire ? » « Oui. » répondit-elle en toute franchise à cette question qui n’en était pas une. Qui n’attendait pas de réponse. Et pourtant, Isalynn en avait fait une fusillant du regard celle qui souriait avec un regard aussi noir que le sien. Mais l’écossaise ne serait pas celle qui le baisserait. Yeux bleus contre yeux noirs. Un duel qui n’en était pas un pour le bien-être de celui qui n’était pas encore sorti des vestiaires. Combat de l’amitié contre l’ « amour ». Lynn avait déjà perdu un ami : Eliott, dont la vie était toujours en danger et elle refusait d’en perdre un autre. C’était juste hors de question. Comme elle avait dit à Sasha, elle serait capable d’aller le chercher en enfer s’il le fallait pour le ressusciter et le tuer à nouveau, juste pour lui apprendre à mourir. Elle serra les poings, d’ailleurs, comme Jazmin s’approchait. Non pas pour la frapper mais parce que non, elle savait qu’elle n’aurait pas supporté la perte de son ami. Qu’elle ait couché avec lui par le passé était accessoire. C’avait été un bonus à un moment où ils en avaient eu tous les deux besoin. Quand elle avait besoin de se retrouver, de tirer un trait sur son histoire avec Adrian. Quand lui avait eu besoin d’oublier son erreur de parcours avec Blanche.
Jazmin reprit alors la parole, lui faisant un aveu. Que c’était elle, la fameuse future mère de l’enfant de Sasha. Pourtant, sur le coup, au lieu de le féliciter, le seul truc intelligent qu’Isalynn trouva à dire fut : « Et t’es sûre que c’est lui le père ? » sous-entendu : « connaissant Sha, vous n’êtes pas en couple… Ca se trouve, tu couches à droite et à gauche comme lui a pu le faire par le passé ». Isalynn venait-elle vraiment de traiter Jazmin de fille facile ? Oui et non. Ce n’était pas pour autant ce qu’elle voyait en Jazmin. Elle voyait plus en elle une fille qui pouvait avoir envie de profiter de sa jeunesse, comme elle-même. Parce qu’accuser Jazmin d’être une filel facile imposerait à Lynn de se considérer de la même façon. Pour le reste : « Si tu l’as pas poussé à tenter de se tuer, tu as pu vouloir prendre certaines substances pour le fun avec lui et ça s’est mal terminé… J’espère en tout cas que pour ton gosse, tu sauras être responsable… Il mérite pas une mère qui fout n’importe quoi. » ajouta-t-elle en croisant les bras sous sa poitrine. Le pire dans tout ça, c’était qu’elle était persuadée que, dans une autre vie, elles pourraient être amies, toutes les deux. Dans une autre vie. Pour le moment, cela n’en prenait pas le chemin, même si elles avaient une chose en commun : elles voulaient toutes les deux le bien de Sasha – etdudes bébés, même si Lynn n’était pas au courant qu’il y en avait deux en fabrication.
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Re: A furie, furie et demi {{Jazlynn
Ven 12 Oct 2018 - 21:18
a furie, furie et demi
isalynn & jazmin
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Tu pourrais faire au moins semblant de t'offusquer ; mais toi, tu ne sais pas jouer la comédie, dissimuler ce que tu es, ce que tu vaux surtout. Imbue pour certain, reine pour d'autres ; quels que soient leurs choix tu ne t'emmerdes pas. Les avis divergent, les gens sont idiots, et toi ; tu resteras telle que tu es. Toujours. T'es imperméable. Aux critiques, aux jugements des autres. Tu ne te sens pas au-dessus non, mais toi t'assumes au moins, et c'est bien pour ça que ton nom n'a jamais figuré jusqu'à maintenant sur ce torchon de Chineur. Tu n'as rien à cacher. Absolument rien. Tu n'as pas de secret, hormis cette grossesse qui n'en est plus un à mesure que ton ventre grossit. Alors oui. Oui, t'es cette petite guêpe piquante qui butine butinait les fleurs du jardin ; inconstante, très changeante. Oui, t'as pris ton pied putain avec chacun. Et ? Grand bien lui fasse si elle pense que t'es une catin. Tu sais qui tu es toi, t'as besoin de personne pour le savoir. Sûre de toi, de tes droits. Tu dors sur tes deux oreilles, et tu te regardes longuement dans le miroir. T'es pas certaine qu'elle fasse de même, t'as lu pas mal de passage dans les anciens journaux et apparemment, elle n'est pas toute blanche l'héroïne sainte-nitouche. Tu souris. Elle n'a pas compris, ne te comprend pas. Son insulte à peine cachée ne montre qu'une chose : t'es intouchable. Qu'elle parle, la rouquine. « Aussi sûre que tes fabulations sont stupides. » Tu la regardes de ces onyx qui s'obscurcissent à mesure que les minutes défilent. Tu te demandes ce qu'il a bien pu trouver d'attirant dans ce visage. Peut-être ses lèvres ? Ses yeux ? Ses cheveux de feu ? Tu sais bien que c'est ta jalousie qui parle, et ça t'énerve. Encore. Alors tu répliques. « Et toi, t'es aussi peu sûre de toi pour glisser dans les draps de tes copains, ou c'est un moyen comme un autre de tisser les liens ? » Le pouvoir de l'amitié, c'est ça ? Petit rictus aux coins de lèvres, tu t'éloignes d'elle, prenant place à l'endroit même où elle était assise avant que tu ne sortes.
« Si tu l’as pas poussé à tenter de se tuer, tu as pu vouloir prendre certaines substances pour le fun avec lui et ça s’est mal terminé… J’espère en tout cas que pour ton gosse, tu sauras être responsable… Il mérite pas une mère qui fout n’importe quoi. » Elle croise les bras, croyant peut-être que ça la rende plus crédible comme ça. Ce qui n'est pas le cas. Tu sors de ton sac un paquet de Patacitrouille sans vraiment l'écouter, et t'as soudain honte de l'ouvrir alors que t'as demandé il n'y a pas un quart d'heure à Sasha des friandises à la framboise pour ce soir. Ah oui, t'as effectivement une putain d'addiction en ce moment, c'est vrai. Tu plaides coupable. « Oui, c'est vrai. Le sucre, ce diable. J'ai pris une sacré dose avec Sasha la dernière fois, des tarte aux citrons ; on planait tellement que ça c'est mal fini ... » Fini sur le plan de travail de sa cuisine, mais ça tu le gardes pour toi ; rien que pour toi. Tu n'es pas de celle qui se vante de ses derniers ébats, et puis pour une raison que tu ignores, tu veux garder jalousement ce qui se passe entre lui et toi. Tu croques dans un gâteau, tu ne cherches même pas à lui donner tort ; tu tournes tout à la dérision et pour cause. T'as le rôle de la méchante dans ce scénario grotesque, alors tu ne vas pas perdre ton temps à lui expliquer qu'elle a faux sur toute la ligne. N'est-elle pas assez intelligente pour le découvrir ? « C'est bon, tu as fini Sherlock, ou t'en as encore d'autres des comme ça ? Avec toutes ces bêtises je m'en mêle les pinceaux ; je ne sais plus si je dois rire, m'offusquer, ou rire encore … Tu vois à quel point c'est grotesque ou je dois te faire un dessin ? Dis-moi Roussette. » Tu la regardes de nouveau, croisant les jambesparce que pour l'instant t'y arrives encore.
« Si tu l’as pas poussé à tenter de se tuer, tu as pu vouloir prendre certaines substances pour le fun avec lui et ça s’est mal terminé… J’espère en tout cas que pour ton gosse, tu sauras être responsable… Il mérite pas une mère qui fout n’importe quoi. » Elle croise les bras, croyant peut-être que ça la rende plus crédible comme ça. Ce qui n'est pas le cas. Tu sors de ton sac un paquet de Patacitrouille sans vraiment l'écouter, et t'as soudain honte de l'ouvrir alors que t'as demandé il n'y a pas un quart d'heure à Sasha des friandises à la framboise pour ce soir. Ah oui, t'as effectivement une putain d'addiction en ce moment, c'est vrai. Tu plaides coupable. « Oui, c'est vrai. Le sucre, ce diable. J'ai pris une sacré dose avec Sasha la dernière fois, des tarte aux citrons ; on planait tellement que ça c'est mal fini ... » Fini sur le plan de travail de sa cuisine, mais ça tu le gardes pour toi ; rien que pour toi. Tu n'es pas de celle qui se vante de ses derniers ébats, et puis pour une raison que tu ignores, tu veux garder jalousement ce qui se passe entre lui et toi. Tu croques dans un gâteau, tu ne cherches même pas à lui donner tort ; tu tournes tout à la dérision et pour cause. T'as le rôle de la méchante dans ce scénario grotesque, alors tu ne vas pas perdre ton temps à lui expliquer qu'elle a faux sur toute la ligne. N'est-elle pas assez intelligente pour le découvrir ? « C'est bon, tu as fini Sherlock, ou t'en as encore d'autres des comme ça ? Avec toutes ces bêtises je m'en mêle les pinceaux ; je ne sais plus si je dois rire, m'offusquer, ou rire encore … Tu vois à quel point c'est grotesque ou je dois te faire un dessin ? Dis-moi Roussette. » Tu la regardes de nouveau, croisant les jambes
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Re: A furie, furie et demi {{Jazlynn
Lun 5 Nov 2018 - 16:31
A furie, furie et demi
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L’une des choses qui avaient toujours caractérisé Isalynn, c’était qu’elle défendait farouchement ses amis. Pour eux, la jeune femme pouvait monter au créneau, s’emporter, se battre. Tuer? Elle n’en serait jamais venue à cette extrémité. Mais il ne fallait jamais, au grand jamais s’en prendre à ses proches. D’autant que les personnes encore proches de la rousse n’étaient plus aussi nombreuses. Avec sa rupture avec Adrian, elle en avait perdu quelques uns, à commencer par Adrian et Eliott. Enfin… Surtout Eliott. Pour Adrian, Isalynn espérait qu’avec le temps, ils parviendraient à redevenir amis. Pour Eliott, encore faudrait-il que le jeune homme sorte de son coma. Mais avec ce qu’il s’était passé ces derniers mois avec Sasha - enfin, jusqu’à son overdose - elle ne savait pas si elle arriverait à se comporter normalement si elle recroisait la route du légilimens, craignant qu’il ne lise dans son esprit. C’était pourtant bel et bien terminé, entre Isalynn et Sasha. Ils étaient deux amis qui avaient couché ensemble de façon occasionnelle. Parce que l’un comme l’autre avait besoin de chaleur, de compagnie, de sensualité. A aucun moment, des sentiments amoureux n’étaient venus se mêler à leur relation amicale. Heureusement d’ailleurs, car Lynn n’aurait pas supporté que leur relation change après que tout se soit terminé. Heureusement, la rousse savait pouvoir compter sur sa soeur adoptive, Regina, la personne la plus proche au monde qu’elle pouvait avoir, et sur Siobhan, la soeur d’Adrian qui avait fini par lui pardonner de lui avoir caché au départ sa relation avec l’ancien étudiant. Et il y avait Niamh aussi… Et leur timide amitié renaissante. Ces personnes étaient sans nul doute les personnes les plus proches d’Isalynn en dehors de sa famille. Des personnes pour qui elle pouvait devenir cette furie qu’elle était à cet instant face à la Mexicaine.
Mexicaine qui ne se prenait vraiment pas pour de la merde et qui pétait clairement plus haut que son cul, jouant les dédaigneuses. Tout ce que Lynn n’avait jamais supporté chez une personne se trouvait en cet instant chez cette femme enceinte. Qui se disait enceinte de son meilleur ami. “Ah…. Donc, t’as besoin de te faire engrosser pour espérer garder un mec, c’est ça?” répliqua-t-elle, cherchant à faire réagir Jazmin, cherchant à voir passer une émotion dans le regard de cette reine des glaces. Un frisson parcourut l’échine de la rousse tandis qu’elle imaginait un enfant grandir auprès de cette jeune femme qui n’éprouvait rien. Isalynn, en tout cas était une boule d’émotions aussi intenses que contradictoires. Et quand la Wright répliqua, pour la piquer à son tour, il s’en fallut de peu pour que l’Ethelred se jette sur elle pour la gifler. Les paroles de la brune avaient clairement fait mouche et la jeune femme dut prendre sur elle pour rester sur place et se contenter de serrer les poings. Heureusement pour Isalynn, ou pour Jazmin, la brune s’était éloignée, rendant toute réaction physique éventuelle de la rousse potentiellement agressive.
S’efforçant de faire redescendre la pression, façon de parler, Lynn évoqua à nouveau l’overdose pour piquer Jazmin sur son manque de responsabilité et la piètre mère qu’elle risquait fort de devenir. Un échec, à en voir la réaction de la brune qui se contenta d’ouvrir un sachet de sucreries avant de répliquer, se foutant clairement de la gueule de la rousse qui, une nouvelle fois, eut envie de secouer la future mère pour lui remettre les idées en place. “Tu prends toujours tout le monde de haut comme ça? Je plains Sasha de devoir se farcir ton caractère de Madame Je-suis-la-patronne-et-tout-le-monde-doit-être-à-mes-pieds.” demanda-t-elle en se demandant ce que Sasha pouvait bien lui avoir trouvé. Elle était peut-être jolie, physiquement, mais quel caractère de merde! Imbue d’elle-même, persuadée de valoir mieux que tous les autres, dédaigneuse… Bref, insupportable. Et elle le prouva “Ou je dois te faire un dessin? Dis-moi Roussette.” Roussette? Non mais elle était sérieuse? Le regard qu’Isalynn posa sur Jazmin à cet instant était de haine pure devant ce surnom méprisant. On aurait pu dire qu’Isalynn l’avait cherché en lui donnant un surnom à rallonge pas forcément flatteur. Mais là… “Tu sais ce qu’elle te dit, la “Roussette”?” fit-elle en mimant des guillemets autour du surnom. Mais elle n’eut pas le temps de poursuivre, que ce soit en parole ou autrement qu’elle était appelée sur le terrain, les Grymm ayant terminé leur entraînement. Ce n’était pas plus mal. D’autant qu’elle avait clairement besoin de se défouler. Une chose était sûre: mieux valait pour Jazmin qu’elle ne traîne pas trop à côté du terrain de Quidditch. Un cognard perdu était si vite arrivé…
fini pour moi!
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