- InvitéInvité
[IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Ven 5 Oct 2018 - 23:16
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Les cours avaient repris depuis un mois et quelques jours, les parents des deux jeunes Dowell avait fait parvenir une lettre afin de les invitées à les rejoindre pour une soirée au chalet. Mais Aileas avait une autre idée en tête, elle avait besoin de retrouver sa sœur, elle avait donc décidé de rester plus longtemps sur place afin de faire une soirée film et de profiter du lac. Il était environ cinq heures et demi de l'après-midi quand la plus jeune des Dowell pénétra dans sa chambre à la colocation. Elle devait faire un petit sac à dos pour le week-end. Leurs parents auraient sûrement prévu assez de nourriture et sucrerie pour un régiment, ils connaissaient le faible d'Aileas pour les choses chocolatés. Elle les avait prévenus qu'elles passeraient plus de temps sur place, sa mère avait renvoyé un message en lui disant de ne s'occuper que de ses vêtements, qu'elle ferait le reste. Elle attrape alors quelques vêtements plus ou moins chaud et les mets dans un petit sac de voyage, elle prend son chargeur et son ordinateur puis s'approche de l'habitat d'Hercule. Le petit animal était habitué a voyager avec sa maîtresse, elle le prend et l'installe dans son sac à main qui faisait aussi office de lit d'appoint pour le petit furet. Puis vérifie qu'elle a bien tous avant de prendre la direction de l’extérieur attrapant son balai dans l'entrée de sa chambre. Elle préférée de loin sa moto, mais celle-ci n'avait pas la capacité de voler. Le vol était tout de même une chose qu'elle apprécier, mais la sensation n'était pas la même. Mais contrairement a sa moto, elle n'entendait pas le doux ronronnement du moteur. Après avoir lancé un sort pour ne pas être vu par les non-sorciers la jeune femme prend la direction de L'Irlande par les aires, le voyage est bien sur plus long qu'en transplanant. Quelques heures plus tard, peu avant le dîner la jeune femme arrive au chalet familial bordant le lac de la région de Lought Eske. Ses parents ainsi que sa sœur sont déjà installer à table en train de discuter de chose et d'autres. Elle les saluent chacun leurs tours puis sort hercule de son sac à main et l'installe dans son petit endroit a lui. Le laissant en paix, elle s'installe ensuite à la table et passe le dîné a parler de la reprise, a rire et a partager avec sa famille. Puis viens l'heure de se dire au revoir , tous du moins pour les parents. Quelques embrassades plus tard, les deux Dowell voient leurs parents partir en transplanant à l'aide d'un portoloin . Aileas tout sourire se tourne alors vers son aîné avec un grand sourire aux bords des lèvres. « Tu es prête pour une nuit blanche ?» On pouvait percevoir l'impatience et la joie dans les mots d'Aileas. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Sam 6 Oct 2018 - 10:04
La famille Dowell avait un chalet au bord du lac de la région du Lough Eske. Petit lac reculé de l'Irlande, mon père en avait profité pour y construire notre petite maison de vacances en la protégeant du monde moldu avec plusieurs sortilèges. Lorsque nous étions enfants avec Aileas, nous nous y rendions régulièrement durant les vacances. Nous avions énormément de souvenirs là-bas, aussi bien à l'intérieur des quatre murs qu'à l'extérieur, dans la nature ou même dans le lac. Nous avions sans doute fait 200 de nos 400 coups là-bas, j'étais certaine que nos parents en ressortaient à chaque fois avec des cheveux blancs.
Mais depuis mon entrée à Hungcalf, et surtout cette année, nous avions un peu négligé cet endroit, d'autant plus lorsque ma sœur s'en allait aux Etats-Unis pour ses études. Après nos retrouvailles cet été, l'évocation d'une petite réunion de famille avait été évoquée. Évidemment, nos géniteurs en furent ravis. Passer du temps ensemble, c'était une valeur importante chez les Dowell.
Je ressentais néanmoins un léger regret alors que j'enfournais dans mon sac ce qui me servirait pour le week-end. Le temps rafraichit de la saison n'allait pas pouvoir me permettre de plonger dans le lac, au risque d'être clouée au lit durant des semaines. Je laisserai à Aileas le loisir de profiter pour nous deux. Envoyant George à Levius pour le prévenir que je serai absente ce week-end à la ferme pour l'aider, et le voir, j'observais mon appartement en me m'interrogeant. Je ne partais que deux jours, mais je craignais toujours d'oublier quelque chose. Une fois persuadée que j'avais pris l'essentiel, je transplanais directement dans la zone magique non loin du chalet.
L'odeur fraiche de la nature me sauta directement au visage, m'enivrant alors. Je l'inspirais de tout mon soule. Même si chez les Bird l'odeur était aussi celle de la nature, elle n'avait pas ce goût du voyage, cette humidité typique à l'Irlande. C'était différent.
Lorsque je me tournais en direction de la maison, je remarquais qu'elle était déjà vivante, devinant alors que mes parents étaient déjà arrivés. Ça ne m'étonnait pas, ils devaient être impatients.
Poussant la porte d'entrée, cette fois ce furent les effluves de la cuisine de ma mère qui me parvenaient, colorant directement mon âme de bienséance. Elle cuisinait divinement bien, en tout cas, à mon goût, et je devais avouer que ces plats me manquaient. Les retrouvailles furent chaleureuses, comme toujours. Nous étions une famille très unie, et mes géniteurs étaient toujours un peu inquiets pour moi, d'abord à cause de ma timidité, ensuite de ma santé, et enfin des dragons. Je devais à chaque fois les rassurer, s'en était un peu lassant, mais c'était aussi charmants de leur part. Aidant à dresser le couvert en attendant Aileas, son retard ne m'étonnait qu'à moitié, je profitais de raconter mes dernières mésaventures, un rien trop important. Ils voulaient de mes nouvelles, alors je leur parlais, sans pour autant entrer dans les détails ou dans les secrets.
Une fois la petite sœur arrivée et le repas entamé, j'appréciais à écouter les conversations, sans trop rester effacée. Après tout, c'était ma famille, et avec eux, je pouvais me comporter normalement. J'étais reconnaissante qu'ils ne me posent guère plus de question vis-à-vis de mon état et du loup-garou. Je me doutais qu'ils avaient deviné que je ne voulais pas aborder ce sujet lorsque j'étais bien et sereine. C'était un plan pour mettre l'ambiance six pieds sous terre.
Néanmoins, je ne cachais pas mon étonnement lorsque nos géniteurs nous révélèrent qu'ils s'étaient inscrits pour faire partie de la liste des familles d'accueil en Ecosse. Sans pouvoir m'empêcher de les charrier sur le fait qu'ils voulaient un troisième enfant, je comprenais leur démarche. Nous étions des altruistes, et je me doutais que depuis nos départs respectifs, à Aileas et moi, ils devaient se sentir seuls. La maison avait toujours été très animée à Glasgow. De plus, un engagement comme ça allait permettre d'aider des jeunes, des familles dans le besoin. Ça ressemblait parfaitement à mes parents.
Lorsqu'ils prirent congé, je refermais la porte du chalet en soupirant, puis je tournais mon regard vers ma petite sœur, qui pourtant me dépassait en hauteur.
- Prête !
Lui offrant une pichenette sur le nez, comme dans le bon temps, je me mis à rire avant de courir à travers la pièce pour sauter dans le canapé et, presque aussi instantanément, m'enrouler dans l'un des plaids posés là. La cheminée déjà allumée, il ne manquait que les pots de glace et le film. Attrapant mon sac tout en restant tel un vers de terre, j'en sortais quelques-uns que j'avais emmenés avec moi.
- Tu veux quoi ? Horreur ? Action ?
La lorgnant du regard, j'appuyais mon ton avec un regard un peu lubrique pour accentuer ma plaisanterie
- Rommmaannntiiiiiiiiiisme ?
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Sam 20 Oct 2018 - 23:20
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Les parents Dowell étaient à présent parti , la cadette sourit à sa grande sœur qui semblait impatiente à l’idée de commencer cette soirée. « Bien sûr que je suis prête, je le suis toujours quand il s’agit d’une soirée toutes les deux.. » Aileas reçoit alors une petite pichenette avant de voir son aîné partir à la course vers le canapé avant de s’envoler littéralement pour atterrir sur celui-ci avant de s’enrouler dans l’un des nombreux plaides que leur mère avait installée sur le canapé quelques années auparavant en prévision des soirées froides de l’hiver et des soirées autour d’un film. Abigail sort de son sac quelques petites sucreries glacer tandis qu’Aileas extirpe du siens une bouteille de vin blanc moelleux qu’elle avait ramener d’Amérique. Elle le fait léviter jusqu’à la table à l’aide d’un sort et fait de même pour les verres, tous en étant dans la cuisine ou elle réunis ce que leur mère leur avaient préparer pour la soirée. Une fois le plateau dressé de plusieurs types de sucrerie sorcière et non-sorcière, elle prend la direction du salon ou elle dépose celui-ci sur la table basse avant de répondre à sa sœur. « Peu importe, quelques choses d’intéressant. » Aileas échappe un rire cristallin quand sa sœur la regarde avec un petit regard. Elle répond oui de la tête quand celle-ci propose un film romantique avant de reprendre la parole. « Pas un truc trop nian-nian, il faut que ce soit intéressant. Je te laisse choisir, puis si tu as envie, tu as mon ordinateur et mon disque dur à disposition dans mon sac. » Dit-elle en indiquant celui-ci qui se trouvait dans l’entrée. Toujours baguette en main, la jeune femme fait léviter les bûches de bois présentes à côté de la cheminer en remerciant intérieurement son père d’avoir pensé a leurs en mettre quelques-unes à la disposition. Elle lance un sort qui allume les bûches et réchauffe la pièce. Puis elle aperçoit Hercule gambadant vers elle en toute tranquillité, ce qui la fait sourire. « Il est magique se petit furet. » Dit-elle en s’agenouillant pour le prendre entre ses doigts quand celui-ci arrive à sa hauteur. Une fois qu’elle a tous vérifier, la jeune femme prend place à côté de sa sœur s’enroulant à son tour dans un plaide, elle installe Hercule sur le bout de ses jambes à la limite de ses pieds et celui-ci ne tarde par a retrouver Morphée. « Je crois que j’ai une comédie romantique lesbienne dans mon ordinateur. » Quelques minutes plus tard et après un accio, le portable est sur ses genoux et elle pianote déjà à la recherche de ce dit film. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Dim 21 Oct 2018 - 15:07
Me voilà légère et de bonne humeur ce soir. Sans doute la seule soirée, sans Levius, où j'arrivais à atteindre cet état de fait. Car toujours traumatisée par ma fin du mois de juin, je passais des nuits horribles, et la première que j'avais pu passer tranquillement, une fois la tempête passée, ça avait été cette soirée, à la fin du mois de septembre. Même si nous avions continué à nous voir régulièrement lorsqu'elle était aux Etats-Unis, ces soirées régulières entre nous deux m'avaient beaucoup manqué. Elles démontraient de toute la complicité dont nous pouvions faire preuve. Ainsi, je m'enroulais dans mon plaid en cherchant un film tout en laissant ma sœur préparer du vin. Je ne buvais pas énormément, ce n'était pas vraiment dans mes habitudes de jeune femme étudiante sage, mais ça m'arrivait. Mon travail au Rainbow n'avait pas changé mon taux de consommation. Je savais rester modérée. Toutefois, une bonne coupe de vin pour fêter nos retrouvailles en Europe était tout à fait bienvenue. Avec un sourire non feint, je réfléchissais tout en me parlant à moi-même tandis qu'elle était dans la cuisine.
- Quelque chose d'intéressant qu'elle dit… un truc avec les dragons sans doute dans ce cas…
Je ricanais sous cape, sachant parfaitement qu'Aileas ne nourrissait pas du tout la même passion pour les animaux cracheurs de feu que moi. La fixant s'installer à côté de moi, suivie de son furet, je continuais à avoir un large sourire amusé avant de laisser tomber mes idées et la laisser chercher elle-même sur son ordinateur. Roulant mes yeux dans leurs orbites, je savais très bien qu'il m'était inutile de l'arrêter alors qu'elle avait une idée derrière la tête.
M'accoudant sur le canapé, enroulée dans mon plaid à l'instar d'un vers de terre, je la fixais sans gêne en l'admirant. Elle était la femme la plus belle que je connaissais, même avant Adora. Et ce, uniquement parce qu'elle était ma sœur. Ce très cher petit ange que j'avais pu tenir dans mes bras alors que je n'avais que deux ans. Depuis son départ aux Etats-Unis, je n'avais pas eu à nouveau le loisir de me reconnecter à son apparence, à ce qu'elle était devenue. Ainsi, je me perdais dans la contemplation de son visage, de sa forme, qui ressemblait au mien. Dans la longueur de sa chevelure ainsi que sa couleur. Dans ses yeux qui ne voyaient pas que je l'espionnais, trop absorbée par la machine électronique qu'elle avait devant elle. Je m'attardais sur le maintien de son dos, sa manière de se tenir légèrement en avant, les épaules détendues alors que les miennes étaient sans cesse crispées.
J'aimais profondément ma sœur. Parce que c'était ma sœur.
Ses paroles me tirèrent de ma contemplation silencieuse, me faisant cligner plusieurs fois des paupières.
- Mmh ? Comédie romantique gay ? Étrange, oui si tu veux, mettons ça.
Je n'étais pas certaine d'avoir envie de me replonger dans une histoire de la sorte, surtout que je n'étais pas encore remise de ma rupture avec l'enseignante, pourtant, je ne pouvais pas le lui dire. Et quand bien même je le lui dirai, elle n'arriverait pas à le comprendre avec le sortilège du Fidelitas mis en place. Soupirant un peu, j'attrapais les verres à pied de vin avant d'en tendre une à Aileas tandis que le film démarrait.
- Santé
Me penchant légèrement en avant, je venais lui déposer un baiser sur la joue avant de me coller contre elle, le tout pour renouer avec ce lien qui c'était, à mon goût, quelque peu tari avec le temps. Après une légère gorgée du jus de raisins alcoolisé, je reprenais la parole d'un ton léger et détaché, sans quitter le téléviseur des yeux.
- Je ne savais pas que tu aimais ce genre de thème.
- Quelque chose d'intéressant qu'elle dit… un truc avec les dragons sans doute dans ce cas…
Je ricanais sous cape, sachant parfaitement qu'Aileas ne nourrissait pas du tout la même passion pour les animaux cracheurs de feu que moi. La fixant s'installer à côté de moi, suivie de son furet, je continuais à avoir un large sourire amusé avant de laisser tomber mes idées et la laisser chercher elle-même sur son ordinateur. Roulant mes yeux dans leurs orbites, je savais très bien qu'il m'était inutile de l'arrêter alors qu'elle avait une idée derrière la tête.
M'accoudant sur le canapé, enroulée dans mon plaid à l'instar d'un vers de terre, je la fixais sans gêne en l'admirant. Elle était la femme la plus belle que je connaissais, même avant Adora. Et ce, uniquement parce qu'elle était ma sœur. Ce très cher petit ange que j'avais pu tenir dans mes bras alors que je n'avais que deux ans. Depuis son départ aux Etats-Unis, je n'avais pas eu à nouveau le loisir de me reconnecter à son apparence, à ce qu'elle était devenue. Ainsi, je me perdais dans la contemplation de son visage, de sa forme, qui ressemblait au mien. Dans la longueur de sa chevelure ainsi que sa couleur. Dans ses yeux qui ne voyaient pas que je l'espionnais, trop absorbée par la machine électronique qu'elle avait devant elle. Je m'attardais sur le maintien de son dos, sa manière de se tenir légèrement en avant, les épaules détendues alors que les miennes étaient sans cesse crispées.
J'aimais profondément ma sœur. Parce que c'était ma sœur.
Ses paroles me tirèrent de ma contemplation silencieuse, me faisant cligner plusieurs fois des paupières.
- Mmh ? Comédie romantique gay ? Étrange, oui si tu veux, mettons ça.
Je n'étais pas certaine d'avoir envie de me replonger dans une histoire de la sorte, surtout que je n'étais pas encore remise de ma rupture avec l'enseignante, pourtant, je ne pouvais pas le lui dire. Et quand bien même je le lui dirai, elle n'arriverait pas à le comprendre avec le sortilège du Fidelitas mis en place. Soupirant un peu, j'attrapais les verres à pied de vin avant d'en tendre une à Aileas tandis que le film démarrait.
- Santé
Me penchant légèrement en avant, je venais lui déposer un baiser sur la joue avant de me coller contre elle, le tout pour renouer avec ce lien qui c'était, à mon goût, quelque peu tari avec le temps. Après une légère gorgée du jus de raisins alcoolisé, je reprenais la parole d'un ton léger et détaché, sans quitter le téléviseur des yeux.
- Je ne savais pas que tu aimais ce genre de thème.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Dim 21 Oct 2018 - 23:04
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
La jeune femme esquissa un sourire a l’adresse de son aînée, celle-ci aurait voulu voir un film sur les dragons. Cela ne déranger aucunement la brune, car tout ce qu’elle voulait, c’était profiter de l’instant présent sans se demander ce qu’elle ferait dans une heure ou dans deux jours. Les soirées entre elles deux lui avait atrocement manquer.. L’Amérique était une belle aventure, mais si elle avait bien appris une chose, c’est qu’elle ne pouvait pas être à une telle distance de sa famille. C’est toujours le sourire aux lèvres que la jeune femme se tourne vers le vers de terres qu’ était devenue sa grande sœur pour la soirée. « On peu regardez les deux, comme ça chacune de nous regarde le thème qu’elle a envie. Puis je crois qu’il on sortie récemment un film sur les dragons. Ça me dit bien. Après si une comédie romantique gay ne te dit pas il n’y a pas de soucis. » Aileas avait cependant trouvée le film qu’elle voulait faire regardez à sa sœur, ‘Imagine me & you ‘ mais elle ne voulait aucunement forcer la jeune femme à le regarder si elle n’en avait pas l’envie. Elle dépose son ordinateur à côté d’elle, sur la place vide du gigantesque canapé. Puis elle regarde sa sœur et attrape son verre à pied qu’Abigail lui tend puis elle le soulève délicatement. Regardant sa sœur, son modèle dans les yeux. La soirée était plus que parfaite et la jeune femme ne souhaitait qu’une chose, c’est que cela continue. Elle approche son verre de celui de sa sœur et trinque avec délicatesse faisant se touchait les deux verres. « Santé. » Répéta la cadette, toujours en regardant sa sœur dans les yeux. Sa sœur l’embrasse sur la joue, ce qui à le don de faire rougir la jeune femme. Elle porte ensuite son verre au bord de ses lèvres et en bois une gorger tout en prenant sa sœur contre elle a l’aide de son bras de libre. Puis Abigail revient sur le sujet du film gay. Aileas répond alors. « Il y a des choses qui ont changer avec le temps.. C’est une cause qui me tient à cœur.. Y a beaucoup de choses que tu ne sais plus sur moi.. En cinq ans ma vie à vraiment changer.. L’Amérique m'a changé. Mes idéologies sont différentes, mais je reste la même. » Finit-elle par dire, elle n’allait cependant pas dire directement à sa sœur qu’elle avait une énorme attirance pour le sexe féminin. Même si elle apprécier de temps en temps le sexe masculin, pouvait-on dire qu’elle était bisexuelle ? Elle n’aimait pas vraiment cela, elle n’aimait pas être dans une case, elle aimait une personne pour elle et non pour son sexe. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Jeu 25 Oct 2018 - 11:58
Je me laissais aller à un petit rire en entendant la suggestion de ma cadette. Je n'avais fait que plaisanter et la charrier, mais je devais lui reconnaître que ce soir elle avait une certaine attention à mon égard. J'en avais pris bonne note, et je m'attendais à ce qu'elle me demande quelque chose de particulier, ou qu'elle m'annonce un autre truc. Bien sûr, je me trompais peut-être, mais cette attitude délicate était très souvent intéressée.
- Non ne t'inquiète pas je plaisantais. On va déjà regarder ça et ensuite on verra ce qu'on veut faire.
Ainsi collé à ma sœur, sentant son bras autour de moi, je ne pus m'empêcher davantage me blottir contre elle. Voilà des années que nous ne nous étions pas retrouvées ainsi. Cet instant m'évoquait nos longues nuits, lorsque nous étions enfants. L'une ou l'autre allait se cacher sous la couverture de l'autre, ainsi nos voix étaient étouffées, et nous parlions ainsi des heures durant, jusqu'à s'endormir presque l'une sur l'autre. Les réveils avaient toujours surpris nos géniteurs, mais ça ne les avait pas moins amusés. Après tout, il valait mieux que nous soyons inséparables plutôt que nous nous disputions sans arrêt. Fort heureusement ce dernier point était plutôt rare.
Laissant le film commencer à son rythme, j'étais distraite par les paroles de ma sœur, et je ne pris pas le temps d'y répondre immédiatement, essayant d'en comprendre tout le sens et d'en ressentir tout le poids.
Nous n'avions jamais eu de secret l'une pour l'autre, et ce qu'elle venait de sous-entendre, après cinq ans de séparations, était qu'elle avait changé, d'une quelconque façon. Bien sûr, je ne pouvais pas lui en vouloir, et je la respectais bien trop pour être blessée, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir un léger chagrin. Est-ce que notre si belle entente fusionnelle s'était tari ? Après tout, j'avais moi-même mes secrets, principalement ma relation avec l'enseignante des Sortilèges, puis maintenant il y avait la nuit que j'avais passée avec Levius. Elle le connaissait depuis toute petite elle aussi, et même si elle n'était pas une âme jumelle comme je l'étais avec notre ami d'enfance, je savais qu'elle avait une certaine affinité avec lui. Je n'étais absolument pas jalouse, mais je savais par avance que lui révéler mes sentiments pour lui n'allait pas la laisser de marbre.
Je n'aimais pas lorsque nous faisions des mystères l'une envers l'autre.
- Qu'est-ce qui a changé à ce point pour toi ?
Reposant mon verre de vin sur la table, je la regardais tranquillement du coin de l'œil, avant d'attraper le pot de glace vanille, chocolat, caramel, avant de l'ouvrir, d'attraper deux cuillères et de lui en tendre une. Quoiqu'elle ait pu avoir vécu ou me dire, elle resterait ma sœur, et ça n'allait pas changer l'amour et la dévotion que je lui vouais.
- Non ne t'inquiète pas je plaisantais. On va déjà regarder ça et ensuite on verra ce qu'on veut faire.
Ainsi collé à ma sœur, sentant son bras autour de moi, je ne pus m'empêcher davantage me blottir contre elle. Voilà des années que nous ne nous étions pas retrouvées ainsi. Cet instant m'évoquait nos longues nuits, lorsque nous étions enfants. L'une ou l'autre allait se cacher sous la couverture de l'autre, ainsi nos voix étaient étouffées, et nous parlions ainsi des heures durant, jusqu'à s'endormir presque l'une sur l'autre. Les réveils avaient toujours surpris nos géniteurs, mais ça ne les avait pas moins amusés. Après tout, il valait mieux que nous soyons inséparables plutôt que nous nous disputions sans arrêt. Fort heureusement ce dernier point était plutôt rare.
Laissant le film commencer à son rythme, j'étais distraite par les paroles de ma sœur, et je ne pris pas le temps d'y répondre immédiatement, essayant d'en comprendre tout le sens et d'en ressentir tout le poids.
Nous n'avions jamais eu de secret l'une pour l'autre, et ce qu'elle venait de sous-entendre, après cinq ans de séparations, était qu'elle avait changé, d'une quelconque façon. Bien sûr, je ne pouvais pas lui en vouloir, et je la respectais bien trop pour être blessée, mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir un léger chagrin. Est-ce que notre si belle entente fusionnelle s'était tari ? Après tout, j'avais moi-même mes secrets, principalement ma relation avec l'enseignante des Sortilèges, puis maintenant il y avait la nuit que j'avais passée avec Levius. Elle le connaissait depuis toute petite elle aussi, et même si elle n'était pas une âme jumelle comme je l'étais avec notre ami d'enfance, je savais qu'elle avait une certaine affinité avec lui. Je n'étais absolument pas jalouse, mais je savais par avance que lui révéler mes sentiments pour lui n'allait pas la laisser de marbre.
Je n'aimais pas lorsque nous faisions des mystères l'une envers l'autre.
- Qu'est-ce qui a changé à ce point pour toi ?
Reposant mon verre de vin sur la table, je la regardais tranquillement du coin de l'œil, avant d'attraper le pot de glace vanille, chocolat, caramel, avant de l'ouvrir, d'attraper deux cuillères et de lui en tendre une. Quoiqu'elle ait pu avoir vécu ou me dire, elle resterait ma sœur, et ça n'allait pas changer l'amour et la dévotion que je lui vouais.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Jeu 25 Oct 2018 - 21:23
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Aileas avait donc enclencher le film en adressant un sourire à sa sœur aînée, puis celle-ci luis avait demandez ce qui avait bien pu la changer autant. Rare son les fois ou Aileas avait cacher quelques choses à sa famille, elle avait déjà caché une petite bêtise, ou une soirée bien arrosée, mais elle l’avait rapidement avouer à ses parents. Mais au jour d’aujourd’hui, la jeune femme avait caché un grand événement de sa vie en Amérique. Elle était tombée enceinte durant sa première relation, quelques mois après la rencontre seulement. Cependant elle n’avait pas juger bon prévenir sa famille, car quelques complications s’étaient produit au tout début, puis les mois on défiler calmement, elle prenait doucement du ventre. Le génycomage qui la suivait avait confiance, pour lui rien ne perturberait plus la grossesse de la jeune femme. Mais lors du sixième, une nuit, la jeune femme avait eu de forte contraction, son compagnon de l’époque, ils s’étaient rendu à l’hôpital magique. Ce soir-la, elle avait perdu son enfant.. Ils l’avaient accouchée, mais pas par la vois naturel et l’enfant était mort-né. Le visage de la jeune femme, c’était décomposez lorsqu’elle avait repensé à cette période, cependant elle devait le dire à sa sœur tous comme pour sa bisexualité. Elle inspire un grand coup, puis regarde sa sœur dans les yeux, puis entreprend de lui raconter. « Je n’en ai pas parlé à maman et papa, ni même à toi, car je ne voulais pas vous inquiéter… Je suis tombé enceinte en Amérique.. Mais.. Nous avons rencontré quelques problèmes.. Quand j’ai vu que ça ne se passait pas bien, je n’ai pas voulu vous inquiéter.. Puis un soir, j’étais à environ six mois.. Tu sais, c’est la période où je portais des vêtement vraiment large quand je venais même si je n'avais pas pris beaucoup de ventre... Enfin, passons, j’ai eu des fortes douleurs, vraiment très fortes, je me suis rendu à l’hôpital .. Mais ça ne c’est pas bien passez.. J’ai perdu le bébé ce soir-là.. Je n'ai rien dit, fallait que je continue à vivre.. » La jeune femme ne pleurait pourtant pas, on pouvait seulement percevoir de la peine dans sa voix. Elle reprit quelques minutes plus tard, après quelques gorger de vin. « Le père est partit quelques mois plus tard, ça à était très dur.. Je ne te le cache pas… Mais votre joie de vivre ma énormément aidez, puis j’ai rencontrée Héléna, une personne adorable, qui pendant trois ans à était présente pour moi. Mais elle est restée derrière moi, quand je suis revenue ici pour toi.. » Elle lui avait tous dit. Elle attrape la cuillère de glace en gardant le verre de vin entre ses doigts. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Ven 26 Oct 2018 - 18:40
En voyant le visage de ma sœur se décomposer alors qu'elle n'avait pas encore pris la parole, je ressentais comme une gravité arriver. Je n'étais pour le coup pas certaine d'être prête à accepter tout ce qu'elle allait m'annoncer. Moi qui avais déjà un quotidien assez difficile dernièrement, je voulais passer une soirée légère pour me changer les idées. Et ça partait mal. Alors que j'écoutais son récit, mon visage pris le même chemin que celui de ma cadette alors que je sentais mon cœur se fendre en deux. Je me sentais dans un déni total, et surtout, je ne comprenais rien. Rien de tout ce qu'elle disait ne percutait ma raison. J'en devenais sourde et lorsqu'elle laissa couler son regard sur moi à la fin de son histoire, je restais totalement stoïque devant elle, bouche-bée, bien incapable de prononcer le moindre mot. Clairement, j'étais choquée.
Mentalement, je retraçais les événements dans ma tête. Je me souvenais de cette période où elle semblait plus pâle que d'habitude, un peu malade. Puis ces vêtements qui ne lui ressemblaient au fond pas tant… Après de longues minutes, je sentais que j'arrivais à revenir à moi.
- Quoi ? …
Ma voix était étouffée et éteinte et ce simple mot avait mis ma gorge en feu. Me décalant alors d'Aileas, parce que son contact était devenu trop lourd pour moi, je remuais un peu pour me défaire du plaid qui me donnait à présent bien trop chaud. Le film qui défilait devant nous m'empêchait de penser, je le mettais alors en pause d'un simple claquement de doigt, commandant l'ordinateur à distance. Tout se bousculait dans ma tête. J'avais envie de hurler, même de la gifler. Pourtant, je me contentais de m'accouder sur mes genoux en plongeant mon visage dans mes mains en venant me frotter les yeux. Il me fallut quelques minutes de plus pour réussir à reprendre la parole avec calme, mais non sans cacher à quel point j'étais choquée, et à quel point je ne comprenais pas.
- M… Mais Aileas… pourquoi ne nous as-tu rien dis enfin ? … Pendant six mois ? Mais… pourquoi ? Pourquoi tu es restée silencieuse ? Et même après…
Nous qui avions tant partagé, qui n'avions aucun secret l'une pour l'autre, la réalité venait me frapper avec une violence qui m'avait sonnée. Fort heureusement que j'étais assise, sans nul doute que j'aurai chancelé en étant debout. J'essayais de comprendre comment elle en était venue à nous cacher, à nos parents et à moi, l'annonce d'une grossesse. Car oui c'était bien de cela que je parlais. L'annonce de sa bisexualité était le cadet de mes soucis. Encore une fois, je venais me frotter les yeux. Personne initialement très empathique et émotive, il m'était difficile de ne pas partager le chagrin de ma sœur.
- N'as-tu à ce point plus confiance en moi pour me dévoiler une nouvelle si importante ? Aileas, qu'est-ce qui t'es passé par la tête… pourquoi ? … pourquoi n'as-tu rien dis ?
Redressant mon dos pour inspirer un grand coup, j'essayais de rassembler mes idées. Mes mains restèrent un instant en suspens dans l'air avant de se reposer sur mes genoux, lentement et délicatement, démontrant mon incertitude et à quel point il m'était délicat de trouver les bons mots pour ne pas froisser cet ange que je chérissais tant.
Pourtant, dans tout ce récit, il y avait une chose qui me paniquait plus que le reste, à cause de mon propre vécu, de mon propre secret. Et je manifestais un véritable malaise en prenant mes distances avec ma sœur pour me réfugier à l'opposé du canapé tout en me recroquevillant sur moi-même. Secouant un peu la tête, parce que je refusais cette vérité, je continuais.
- Tu… Tu ne peux pas me faire porter le poids de ton départ des Etats-Unis. Tu ne peux pas dire que c'est à cause de moi. Tu ne peux pas dire que tu l'as quittée à cause de moi. Tu n'en as pas le droit Aileas, non… je… je ne t'avais rien demandé, rien réclamé… tu ne peux pas avoir autant de dévotion et d'abnégation envers moi… non je ne peux pas supporter l'idée que tu ais quitté quelqu'un qui t'aimait pour moi.
J'avais déjà quitté la femme de ma vie parce que j'avais fait cette erreur de tout lui dévouer, et elle aussi. Alors rajouter à ce drame qu'était le mien, celui de ma sœur, qui avait agi exactement de la même manière, pour moi, encore une fois. C'était une double peine. Un échec cuisant et total, en tant que petite-amie, en tant que famille, en tant que grande sœur. À cet instant, je me sentais comme une moins que rien.
Mentalement, je retraçais les événements dans ma tête. Je me souvenais de cette période où elle semblait plus pâle que d'habitude, un peu malade. Puis ces vêtements qui ne lui ressemblaient au fond pas tant… Après de longues minutes, je sentais que j'arrivais à revenir à moi.
- Quoi ? …
Ma voix était étouffée et éteinte et ce simple mot avait mis ma gorge en feu. Me décalant alors d'Aileas, parce que son contact était devenu trop lourd pour moi, je remuais un peu pour me défaire du plaid qui me donnait à présent bien trop chaud. Le film qui défilait devant nous m'empêchait de penser, je le mettais alors en pause d'un simple claquement de doigt, commandant l'ordinateur à distance. Tout se bousculait dans ma tête. J'avais envie de hurler, même de la gifler. Pourtant, je me contentais de m'accouder sur mes genoux en plongeant mon visage dans mes mains en venant me frotter les yeux. Il me fallut quelques minutes de plus pour réussir à reprendre la parole avec calme, mais non sans cacher à quel point j'étais choquée, et à quel point je ne comprenais pas.
- M… Mais Aileas… pourquoi ne nous as-tu rien dis enfin ? … Pendant six mois ? Mais… pourquoi ? Pourquoi tu es restée silencieuse ? Et même après…
Nous qui avions tant partagé, qui n'avions aucun secret l'une pour l'autre, la réalité venait me frapper avec une violence qui m'avait sonnée. Fort heureusement que j'étais assise, sans nul doute que j'aurai chancelé en étant debout. J'essayais de comprendre comment elle en était venue à nous cacher, à nos parents et à moi, l'annonce d'une grossesse. Car oui c'était bien de cela que je parlais. L'annonce de sa bisexualité était le cadet de mes soucis. Encore une fois, je venais me frotter les yeux. Personne initialement très empathique et émotive, il m'était difficile de ne pas partager le chagrin de ma sœur.
- N'as-tu à ce point plus confiance en moi pour me dévoiler une nouvelle si importante ? Aileas, qu'est-ce qui t'es passé par la tête… pourquoi ? … pourquoi n'as-tu rien dis ?
Redressant mon dos pour inspirer un grand coup, j'essayais de rassembler mes idées. Mes mains restèrent un instant en suspens dans l'air avant de se reposer sur mes genoux, lentement et délicatement, démontrant mon incertitude et à quel point il m'était délicat de trouver les bons mots pour ne pas froisser cet ange que je chérissais tant.
Pourtant, dans tout ce récit, il y avait une chose qui me paniquait plus que le reste, à cause de mon propre vécu, de mon propre secret. Et je manifestais un véritable malaise en prenant mes distances avec ma sœur pour me réfugier à l'opposé du canapé tout en me recroquevillant sur moi-même. Secouant un peu la tête, parce que je refusais cette vérité, je continuais.
- Tu… Tu ne peux pas me faire porter le poids de ton départ des Etats-Unis. Tu ne peux pas dire que c'est à cause de moi. Tu ne peux pas dire que tu l'as quittée à cause de moi. Tu n'en as pas le droit Aileas, non… je… je ne t'avais rien demandé, rien réclamé… tu ne peux pas avoir autant de dévotion et d'abnégation envers moi… non je ne peux pas supporter l'idée que tu ais quitté quelqu'un qui t'aimait pour moi.
J'avais déjà quitté la femme de ma vie parce que j'avais fait cette erreur de tout lui dévouer, et elle aussi. Alors rajouter à ce drame qu'était le mien, celui de ma sœur, qui avait agi exactement de la même manière, pour moi, encore une fois. C'était une double peine. Un échec cuisant et total, en tant que petite-amie, en tant que famille, en tant que grande sœur. À cet instant, je me sentais comme une moins que rien.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Dim 28 Oct 2018 - 22:42
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Aileas avait ouvert son cœur à sa sœur, mais plus elle écoutait la jeune femme, plus elle ce disait qu’elle n’aurait peut-être pas du lui dire.. Cependant elle avait très mal choisie ses mots pour finir sa phrase et la jeune femme c’était recroqueviller sur elle-même en quelques secondes. Aileas était au plus mal, pourquoi avait-elle dit cela de cette manière. La soirée qui d’origine aurait du être parfaite tournée au fiasco en quelques secondes à peine.. La brune c’était relever, faisant les cent pas dans la maison de vacances.. Regardant de temps à autre la jeune femme dans le canapé. Personne n’avait besoin de cela, pourtant elle avait lâchez la bombe, sans mesurer l’étendu des dégâts qu’elle pouvait causer. Des larmes silencieuses coulaient le long de ses joues.. Elle ne savait plus quoi dire, de peur de le dire mal une fois de plus. Après une dizaine de minutes d’un long silence entre les deux sœurs Dowell, Aileas reprend d’une petite voix, rauque et triste. « J’ai toujours eu confiance en toi ou même en papa et maman .. Ce n’est pas ça.. J’avais mal, j’aurais préféré vous présenter le bébé que de vous annoncer sa mort.. Donc j'ai préféré ne rien dire.. La douleur était puissante, évidemment.. » Aileas avait de plus en plus de mal à trouver les mots juste, le chagrin de ses dernières années en plus de celui de cet instant précis était encore plus lourd. Pourquoi n’avait-elle rien dit ? Elle n’en avait aucune idée elle-même. Peut-être n’avait-elle pas envie qu’ils souffrent autant qu’elle avait souffert de perdre un être cher.. Elle n’avait aucune réponse a lui apportez pour ceci.. « Je ne voulais pas dire cela Abi.. Je.. Je n’ai pas utilisé les bons mots .. Si je suis revenue en Écosse, ce n’est pas a cause de toi.. Loin de là.. Je.. Ça n’allais plus.. Avec elle.. Je.. Nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. Elle voyait quelqu’un d’autre. Évidement, je l’aimais.. Mais si je suis venu ici.. C’est pour te venir en aide et reprendre une nouvelle vie.. Je crois que l’Amérique n’était plus pour moi. Je suis .. Je suis dix fois plus heureuse ici.. Je ne veux pas.. Au grand jamais repartir là-bas.. Je veux être proche de ma famille, de toi. » Les larmes et les pleures de la jeune femme était plus fort a présent. Elle était mal, elle aurait aimé remontez le temps de quelques années, sont père l’aurait probablement aidez dans sa grossesse si elle lui avait dit.. Et peut-être que le petit garçon mort-né cette nuit-la serait encore en vie. Elle soupire tout en regardant le vide devant elle. Elle se sentait vide. Glissant de sa hauteur elle s’installe à même le sol, toujours en pleur. La soirée n’aurait pas dû se dérouler ainsi.. Mais le secret était devenu de plus en plus lourd à porter. Elle avait eu besoin d’en parler. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Lun 29 Oct 2018 - 11:38
D'un air un peu absent, je regardais ma sœur faire les 100 pas devant moi. Les larmes qui coulaient sur ses joues me fendaient le cœur, pourtant, d'apparence, j'y restais insensible, incapable de faire le moindre mouvement. Si Aileas n'avait pas voulu nous prévenir, c'était forcément qu'elle était insécurisée avec moi, qu'elle n'avait plus confiance en moi. Je vivais un deuil que je n'avais pas à porter car il n'était pas le mien, pourtant, le sens de la famille chez les Dowell était particulièrement aiguisé. Extrêmement empathique, la douleur de ma cadette était devenue la mienne et je me sentais pleurer à mon tour, bien que discrètement. D'une voix étranglée, partagée entre la colère, la tristesse et l'incompréhension, je répondais sans me défaire du canapé.
- Nous le présenter ? Bon sang Aileas un bébé ce n'est pas une boite de chocolat, tu préviens ta famille dès que tu le sais, tu ne le caches pas jusqu'à la naissance !
Levant un regard quelque peu accusateur sur elle, je les baissais bien vite pour enfouir mon visage dans mes mains. Je ne voulais pas me mettre en colère, mais son secret, tout du moins la logique qui avait fait qu'elle avait caché ceci, même lorsque nous étions ensemble, m'échappait.
- Même lorsque nous étions réunies durant ce temps tu n'as rien dis… tu me déçois…
Je mesurais volontairement mes mots. Je n'étais pas déçue, j'étais anéantie. Certes sa grossesse et ce qu'elle faisait sexuellement ne la regardait que elle, mais nous étions une famille unie. Pourquoi fallait-il qu'elle se sente à ce point comme un électron libre ? Pourquoi fallait-il qu'elle veuille rester indépendante au point de se fiche de nos liens ?
Pour la première fois de ma vie, en tant que grande sœur, je ne savais plus comment me positionner, ni comment agir. Me mettre en colère, la gifler, la serrer dans mes bras, lui en tenir rancune, passer outre, ne plus en parler ou au contraire revenir sur le sujet jusqu'à ce que la paix revienne ? Je n'en savais rien. J'étais totalement prise au dépourvu et mes yeux qui se tournaient vers la fenêtre pour admirer le lac un peu plus loin démontraient à quel point je souhaitais sortir du chalet et m'enfuir. Pourtant, je n'étais pas de cela, encore moins avec Aileas. J'avais toujours été présente pour elle, et ça n'allait pas changer aujourd'hui. Sans doute avait-elle brisé quelque chose entre nous aujourd'hui, et il allait indéniablement me falloir du temps pour que je puisse ressentir à nouveau cette osmose entre nous qui avait duré 23 ans sans jamais faillir.
Mes prunelles sombres, héritées d'un lointain ancêtre, se tournèrent à nouveau sur ma sœur lorsque cette dernière repris la parole. Je la fixais un moment, muette, avant de réussir à me relever, lentement et me dresser devant elle, même si j'étais légèrement plus petite en taille.
- Nous serons toujours proches Aileas. Toujours. Parce que nous sommes une famille.
Levant ma main, je lui attrapais le menton pour l'obliger à me fixer droit dans les yeux.
- C'est toi qui a oublié ces liens. Pas nous. Idiote.
Lui lâchant le menton, je venais lui tapoter la joue en mimant une gifle avant de la prendre dans mes bras et la laisser pleurer contre mon épaule. Elle en avait besoin, alors je la laissais faire, comme je l'avais toujours fais. Parce que j'avais toujours été là pour elle, toujours. Tranquillement, je lui caressais les cheveux en attendant que la crise passe.
- Nous le présenter ? Bon sang Aileas un bébé ce n'est pas une boite de chocolat, tu préviens ta famille dès que tu le sais, tu ne le caches pas jusqu'à la naissance !
Levant un regard quelque peu accusateur sur elle, je les baissais bien vite pour enfouir mon visage dans mes mains. Je ne voulais pas me mettre en colère, mais son secret, tout du moins la logique qui avait fait qu'elle avait caché ceci, même lorsque nous étions ensemble, m'échappait.
- Même lorsque nous étions réunies durant ce temps tu n'as rien dis… tu me déçois…
Je mesurais volontairement mes mots. Je n'étais pas déçue, j'étais anéantie. Certes sa grossesse et ce qu'elle faisait sexuellement ne la regardait que elle, mais nous étions une famille unie. Pourquoi fallait-il qu'elle se sente à ce point comme un électron libre ? Pourquoi fallait-il qu'elle veuille rester indépendante au point de se fiche de nos liens ?
Pour la première fois de ma vie, en tant que grande sœur, je ne savais plus comment me positionner, ni comment agir. Me mettre en colère, la gifler, la serrer dans mes bras, lui en tenir rancune, passer outre, ne plus en parler ou au contraire revenir sur le sujet jusqu'à ce que la paix revienne ? Je n'en savais rien. J'étais totalement prise au dépourvu et mes yeux qui se tournaient vers la fenêtre pour admirer le lac un peu plus loin démontraient à quel point je souhaitais sortir du chalet et m'enfuir. Pourtant, je n'étais pas de cela, encore moins avec Aileas. J'avais toujours été présente pour elle, et ça n'allait pas changer aujourd'hui. Sans doute avait-elle brisé quelque chose entre nous aujourd'hui, et il allait indéniablement me falloir du temps pour que je puisse ressentir à nouveau cette osmose entre nous qui avait duré 23 ans sans jamais faillir.
Mes prunelles sombres, héritées d'un lointain ancêtre, se tournèrent à nouveau sur ma sœur lorsque cette dernière repris la parole. Je la fixais un moment, muette, avant de réussir à me relever, lentement et me dresser devant elle, même si j'étais légèrement plus petite en taille.
- Nous serons toujours proches Aileas. Toujours. Parce que nous sommes une famille.
Levant ma main, je lui attrapais le menton pour l'obliger à me fixer droit dans les yeux.
- C'est toi qui a oublié ces liens. Pas nous. Idiote.
Lui lâchant le menton, je venais lui tapoter la joue en mimant une gifle avant de la prendre dans mes bras et la laisser pleurer contre mon épaule. Elle en avait besoin, alors je la laissais faire, comme je l'avais toujours fais. Parce que j'avais toujours été là pour elle, toujours. Tranquillement, je lui caressais les cheveux en attendant que la crise passe.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Sam 3 Nov 2018 - 1:34
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Aileas ne dit rien, écoutant sa sœur dans un silence empli de larmes. Que pourrait-elle bien dire, sa sœur avait raison. Une grossesse ce n'est pas anodin. Mais elle avait eu tellement de soucis durant celle-ci qu'elle n'en avait point parlé à son entourage. Si cela, c'était passé différemment, elle leur auraient annoncé. Mais dès les premières semaines celle-ci ne se passait pas vraiment bien. Si elle leurs en avait parler , ils se seraient accrochés à l'espoir que ca se déroule bien. Ce qui n'avait pas était du tous le cas. Ca lui avait bien sur fait mal de cache une telle chose à sa sœur et à ses parents.. Mais n'aurait sûrement pas supportée émotionnellement de leur annoncer la mort de l'enfant.. Les larmes coulaient de plus belle sur ses joues. Mais son regard était à présent dirigé vers sa grande sœur qui observait par la fenêtre le lac dans son manteau nocturne. Elle ne gardait cependant pas le regarde vers sa sœur de peur de la voir partir sans un mot de plus. Elle la comprendrait bien sûr, mais cela était vraiment dur pour elle d'avoir gardé une telle chose pour elle durant ses quelques années.. « J'aimerais tellement changer les choses.» Dit elle d'une voix rauque et à peine audible. Toujours tête vers le sol, la jeune femme sentit Abi attrapé son menton.. Elle l'écoute attentivement ne trouvant rien à redire sur ses mots. Elle était idiote en effet, d'avoir oublié les liens de la famille.. Puis elle la prend contre elle, Aileas la sert contre elle. La maintenant pour pas qu'elle parte.. S'accrochent à elle comme à une bouée de secours. Attendant que les larmes se calmes d'elle-même, que la douleur qu'elle avait au Coeur passe.. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Dim 4 Nov 2018 - 16:47
Je laissais ma sœur s'abandonner aux larmes tandis que je me contentais de la serrer contre moi. Combien de fois ça nous était arrivé de terminer ainsi ? À l'époque, c'était parce qu'elle avait des peines de cœur, car elle, elle avait eu une adolescence normale et s'était toujours intéressée aux choses de l'amour. En général, j'étais la première à devoir la consoler lorsque quelque chose n'allait pas. Peut-être était-ce aussi à cause de ça, ou plutôt grâce à ça, que je ne m'étais jamais arrêtée sur mes sentiments amoureux jusqu'à cette année. Tout du moins… j'avais la prétention de croire que j'étais la première. À présent, je n'étais plus certaine de rien. Je croyais que ma relation avec Adoración était un secret lourd, mais Aileas me battait à plates coutures.
Ma joue collée contre ses cheveux, j'attendais de la sentir se calmer un peu contre mon épaule avant de me décider à bouger quelque peu. Sans me défaire de son contact, je l'invitais à se rassoir sur le canapé une fois que j'y ai moi-même repris place. Attrapant le plaid, je venais nous entourer toutes les deux en l'invitant à venir se blottir contre moi. Lorsqu'elle fut ainsi lovée, je reprenais mes caresses dans sa chevelure un peu plus longue que la mienne, gardant le silence encore un instant, réfléchissant à ses mots qui me tournaient dans la tête comme un écho entêtant. Changer les choses… c'était un luxe qui ne nous était pas permis. À personne. Et si j'en souffrais encore aujourd'hui, j'arrivais à comprendre pourquoi.
- Ça ne servirait à rien de changer les choses. C'est fait. Maintenant il faut tout en apprendre et ne plus réitérer les mêmes erreurs par la suite.
Je laissais échapper un rapide soupir en venant déposer un baiser tendre dans ses cheveux.
- On apprend tout de nos fautes et de nos défaites. Il faut en sortir grandie voilà tout.
Ça semblait facile dit comme ça. Pourtant mon ton n'était pas aussi léger qu'à l'accoutumée et je savais qu'Aileas allait l'entendre et le remarquer. J'enchainais alors avant qu'elle ait l'occasion de me poser la moindre question.
- Je suis amoureuse d'une personne… qui a le double de mon âge. Une femme. Nous avons entretenu une relation durant juillet et août. Nous nous sommes séparées il y a un peu plus d'un mois alors que nous nous aimons toujours.
Détournant le regard sur le feu crépitant dans la cheminée, parce que supporter le regard de ma sœur aurait été trop difficile, je continuais, un brin mélancolique.
- Je n'arrive pas à l'oublier, ou à oublier les sentiments que je lui porte. C'est… c'est mon premier amour tu sais. Je ne sais pas comment passer à autre chose, je veux dire, totalement. Parce que ça ne sert à rien de continuer à penser tous les jours à elle puisque… puisque c'est fini.
Sentant une boule se former dans ma gorge, je déglutissais nerveusement.
- J'aimerai passer à autre chose. Pour ne plus souffrir et aussi parce que j'ai partagé une nuit avec Levius, et je voudrais que ça continue entre nous.
Bien consciente que j'avais lancé l'apocalypse à l'encontre de ma sœur, j'osais la fixer un court instant avant de fuir à nouveau son regard. Je lui avais annoncé des secrets bien précieux. Pour commencer, que j'avais enfin été amoureuse, pour la première fois de ma vie. Elle m'avait taquiné toute ma vie sur ce sujet. Hélas, ça avait été si intense que le drame était encore présent en moi. C'était la deuxième information. La troisième étant que j'avais fait l'amour avec Levius. Un ami d'enfance qui nous était cher à toutes les deux. Et j'avais même osé confier que je voulais que notre relation puisse continuer. Parce que cette nuit avait éveillé quelque chose de profondément camouflé en moi, depuis mon enfance.
Ma joue collée contre ses cheveux, j'attendais de la sentir se calmer un peu contre mon épaule avant de me décider à bouger quelque peu. Sans me défaire de son contact, je l'invitais à se rassoir sur le canapé une fois que j'y ai moi-même repris place. Attrapant le plaid, je venais nous entourer toutes les deux en l'invitant à venir se blottir contre moi. Lorsqu'elle fut ainsi lovée, je reprenais mes caresses dans sa chevelure un peu plus longue que la mienne, gardant le silence encore un instant, réfléchissant à ses mots qui me tournaient dans la tête comme un écho entêtant. Changer les choses… c'était un luxe qui ne nous était pas permis. À personne. Et si j'en souffrais encore aujourd'hui, j'arrivais à comprendre pourquoi.
- Ça ne servirait à rien de changer les choses. C'est fait. Maintenant il faut tout en apprendre et ne plus réitérer les mêmes erreurs par la suite.
Je laissais échapper un rapide soupir en venant déposer un baiser tendre dans ses cheveux.
- On apprend tout de nos fautes et de nos défaites. Il faut en sortir grandie voilà tout.
Ça semblait facile dit comme ça. Pourtant mon ton n'était pas aussi léger qu'à l'accoutumée et je savais qu'Aileas allait l'entendre et le remarquer. J'enchainais alors avant qu'elle ait l'occasion de me poser la moindre question.
- Je suis amoureuse d'une personne… qui a le double de mon âge. Une femme. Nous avons entretenu une relation durant juillet et août. Nous nous sommes séparées il y a un peu plus d'un mois alors que nous nous aimons toujours.
Détournant le regard sur le feu crépitant dans la cheminée, parce que supporter le regard de ma sœur aurait été trop difficile, je continuais, un brin mélancolique.
- Je n'arrive pas à l'oublier, ou à oublier les sentiments que je lui porte. C'est… c'est mon premier amour tu sais. Je ne sais pas comment passer à autre chose, je veux dire, totalement. Parce que ça ne sert à rien de continuer à penser tous les jours à elle puisque… puisque c'est fini.
Sentant une boule se former dans ma gorge, je déglutissais nerveusement.
- J'aimerai passer à autre chose. Pour ne plus souffrir et aussi parce que j'ai partagé une nuit avec Levius, et je voudrais que ça continue entre nous.
Bien consciente que j'avais lancé l'apocalypse à l'encontre de ma sœur, j'osais la fixer un court instant avant de fuir à nouveau son regard. Je lui avais annoncé des secrets bien précieux. Pour commencer, que j'avais enfin été amoureuse, pour la première fois de ma vie. Elle m'avait taquiné toute ma vie sur ce sujet. Hélas, ça avait été si intense que le drame était encore présent en moi. C'était la deuxième information. La troisième étant que j'avais fait l'amour avec Levius. Un ami d'enfance qui nous était cher à toutes les deux. Et j'avais même osé confier que je voulais que notre relation puisse continuer. Parce que cette nuit avait éveillé quelque chose de profondément camouflé en moi, depuis mon enfance.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Mar 6 Nov 2018 - 0:16
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Aileas passait ses bras autour de la taille de sa grande sœur, laissant les larmes perlaient sur ses joues rosies. Quand les larmes se stoppèrent enfin de couler, la jeune femme sentit sa sœur se détacher d’elle pour l’invitée à s’asseoir près d’elle sur le canapé. Cependant, la jeune femme resta au sol durant quelques secondes. Puis elle prit place à ses côtés tirant légèrement sur le plaide pour se couvrir les épaules sans que sa sœur ne soit découverte. Une fois contre son aîné la jeune femme profita du silence et des caresses de celle-ci. Elle écoute le silence avant de porter son attention sur la jeune femme qui avait entrepris de parler. Elle restait attentive sans ne rien dire, n’ayant aucun mot de plus à lui dire. Elle accepte le baiser sans broncher, toujours attentive aux doux mots de sa sœur. Un long récit s’offrit alors à elle, sa sœur aussi avait des secrets et aujourd’hui était le jour des révélation, elle aussi aimée donc les femmes. Elle aussi avait eu une relation semée d’embûche. Puis la bombe fut lâchée. Aileas ouvrit grand la bouche, puis la referma d’un coup, on pouvait dire qu’elle était surprise ou peut-être pas, Connaissant les deux jeunes gens, elle aurait dû se douter que quelques choses arrivent entre eux. Quand enfin elle retrouva l’usage de la parole. « Pourquoi ne pas m’avoir parlé de cette personne ? Et surtout de ton chagrin ? Je ne sais même pas si je dois être étonné de savoir que Levus et toi.. » Dit-elle en affichant un sourire compatissant. Elle ne savait pas quoi ajouter de plus, cherchant le regard de sa sœur, elle ne le trouva pas. C’est ainsi qu’elle se perdit dans la contemplation du feu de cheminer, puis elle regarda instinctivement autour d’elle à la recherche d’hercule. Celui-ci a pris place sur l’accoudoir du canapé, lui dormait paisiblement, aucunement déranger par les conversations des deux jeunes femmes. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Mar 6 Nov 2018 - 15:06
Les paroles d’Aileas firent écho à ceux que je lui avais prononcé tout à l’heure. Pourtant, j’avais eu une excellente raison, et pas juste un « je ne sais pas ». Voilà pourquoi je fermais les yeux en baissant légèrement le menton avant d’oser enfin pour tourner mon regard sur ma sœur et affronter ses yeux. Je n’avais jamais voulu lui mentir ou lui cacher quoique ce soit, et le fait de la fixer ainsi allait le lui prouver. J’avais toujours été sincère, et je n’avais eu aucun secret à son encontre, et c’était toujours le cas. Maintenant que ma rupture était faite et que je recommençais ma vie avec Levius, je pouvais enfin lui en parler. Et quand bien même, j’aurai sans doute finit par lui révéler mon secret, Fidelitas ou non. Maintenant séparée de la femme de ma vie, je n’avais pas besoin de lui montrer le mot écrit par mon Gardien. Elle n’avait pas besoin des détails.
- Ce n’est pas que je ne voulais pas te le dire. Je ne le pouvais pas. C’était une enseignante d’Hungcalf, et révéler notre relation était un risque pour elle d’être renvoyée et répudiée, et pour moi de voir mes études interrompues. Nous nous sommes mises d’accord pour le cacher à tout notre entourage.
Soupirant rapidement, je détournais à nouveau mon regard sur les flammes dans la cheminée.
- Bon nombre de fois j’ai voulu te le dire, le secret était lourd. Ce n’était pas contre toi, juste que… c’était comme ça.
Remuant tranquillement pour m’asseoir plus confortablement, je me raclais la gorge pour reprendre.
- C’est aussi pour ça que je ne t’ai pas non plus parlé après notre rupture… Je n’en ai parlé à personne, parce que je ne pouvais pas le faire. Maintenant… maintenant ça va mieux. Mais je vais mettre du temps à m’en remettre.
Essayant de plonger mon regard foncé dans l’azur de ses yeux, j’ouvrais la bouche avant de la refermer puis détourner à nouveau mes prunelles. Les siennes étaient trop lourdes à supporter.
- Je l’aime… et je sais que ça va durer toute ma vie. Et ce n’est pas juste pour Levius. Je suis prise dans un étau, et je ne sais pas comment en sortir. Je l'aime lui aussi, je m'en rends compte maintenant, sans doute que je l'aime depuis que nous sommes enfants tu sais... Je ne savais pas que c'était possible d'aimer deux personnes à la fois. Et surtout d'aimer si fort.
- Ce n’est pas que je ne voulais pas te le dire. Je ne le pouvais pas. C’était une enseignante d’Hungcalf, et révéler notre relation était un risque pour elle d’être renvoyée et répudiée, et pour moi de voir mes études interrompues. Nous nous sommes mises d’accord pour le cacher à tout notre entourage.
Soupirant rapidement, je détournais à nouveau mon regard sur les flammes dans la cheminée.
- Bon nombre de fois j’ai voulu te le dire, le secret était lourd. Ce n’était pas contre toi, juste que… c’était comme ça.
Remuant tranquillement pour m’asseoir plus confortablement, je me raclais la gorge pour reprendre.
- C’est aussi pour ça que je ne t’ai pas non plus parlé après notre rupture… Je n’en ai parlé à personne, parce que je ne pouvais pas le faire. Maintenant… maintenant ça va mieux. Mais je vais mettre du temps à m’en remettre.
Essayant de plonger mon regard foncé dans l’azur de ses yeux, j’ouvrais la bouche avant de la refermer puis détourner à nouveau mes prunelles. Les siennes étaient trop lourdes à supporter.
- Je l’aime… et je sais que ça va durer toute ma vie. Et ce n’est pas juste pour Levius. Je suis prise dans un étau, et je ne sais pas comment en sortir. Je l'aime lui aussi, je m'en rends compte maintenant, sans doute que je l'aime depuis que nous sommes enfants tu sais... Je ne savais pas que c'était possible d'aimer deux personnes à la fois. Et surtout d'aimer si fort.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Ven 9 Nov 2018 - 1:29
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
« Je peu très bien comprendre, je comprends même très bien que tu n'aies pas pu. Je n'ai aucunement le droit de te faire la morale ou de te dire quoi faire. » Les secrets, elle en avait eu aussi envers sa sœur. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle n'en avait pas le droit. S'approchant plus près d'Abigail, Aileas la prit contre elle. S'ajoutant rien, écoutant simplement ce que ca sœur avait à lui dire, ce qu'elle avait sur le cœur. Les regards se croisaient de temps à autre puis partent de plus belle vers les flammes de la cheminée. La soirée était lourde d'informations sur les sœurs Dowell. « Ça doit être vraiment terrible.. De ne pas en parler.. Je serais toujours là..» Elle avait conscience qu'une rupture surtout avec une personne que l'on aime était loin d'être la chose la plus simple à vivre.. Elle avait conscience que le statut de professeur et d'élève mettaient les deux ex-compagnes dans une situation très délicate. Elle pouvait donc comprendre, elle le comprenait même très bien que la jeune femme n'avait pu rien dire. « Il y a toujours eu un petit quelques choses entre vous.. Ce n'est peut-être qu'une impression que j'ai.. Mais vous avez toujours été très proche..» La jeune femme fit un petit sourire en coins avant de reprendre d'une voix douce. « Tous es possibles. » La vie était loin d'être un long fleuve tranquille, beaucoup de choses s'interposait entre les êtres humains. L'amour, la haine, tant de choses qui pouvaient faire beaucoup de mal. Elle ne savait pas quoi répondre d'autre à sa sœur, sur l'attirance pour deux personnes. Elle n'était pas la plus douée dans le domaine de l'amour. Cupidon l'avait bien sur toucher de sa flèche plusieurs fois, mais pas deux fois en même temps. Elle était dans l'incapacité de venir en aide, de trouver une réponse à donnée à sa sœur. Collé contre son aînée, Aileas profitait du calme qui était revenu après les nombreuses révélations qui avaient eu lieu. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Ven 9 Nov 2018 - 16:17
Je venais simplement embrasser la joue de ma sœur lorsqu'elle me signifiait ne pas m'en vouloir pour mon secret. Ça avait été douloureux pour moi de le lui cacher, mais c'était encore plus difficile de vivre avec le cœur arraché comme il l'était à présent. Il allait me falloir du temps pour guérir et me remettre de cette rupture, si c'était possible pour moi de m'en remettre. Par ce geste simple, je lui signifiais également que je ne lui en voulais pas. Même si je ne comprenais pas ce qui l'avait poussée au secret, je respectais son choix, parce que j'avais toujours respecté les choix d'Aileas. Ça n'allait pas changer. Néanmoins, je doutais à présent de la confiance qu'elle avait en moi. Non pas que je doute d'elle, en réalité, je doutais véritablement de moi. J'en venais à me questionner sur mon comportement, sur ce que j'avais fait de mal pour qu'elle soit amenée à ne plus me faire confiance. Je remettais tout en question en silence alors que je lui souriais en entendant sa compassion.
- Ce n'était pas si terrible que ça, c'était juste pénible, parce que je voulais partager ma joie avec toi. Au fond, ça avait dû être plus difficile pour toi durant ces six mois, et même après, alors que je n'étais même pas là pour t'aider.
Je m'en voulais terriblement de ne rien avoir vu, de m'être doutée de rien et de ne pas avoir été assez attentive. Surtout que j'avais bien remarqué le changement vestimentaire de ma sœur… et ça n'avait pas suffi à me mettre la puce à l'oreille. Moi qui me croyais attentive, avec un instinct aiguisé et une observation à toute épreuve, me voilà bien peu de choses.
Mais lorsqu'elle vint me parler de Levius, je réussissais à retrouver un nouveau sourire et chasser mes doutes durant un instant. C'était vrai qu'entre nous il y avait toujours eu une certaine osmose, un lien invisible qui nous unissait véritablement. Pourtant, j'étais un peu en soucis.
- Bah… en tant qu'amis oui il y a toujours eu quelque chose de spécial entre nous, c'est sûr, je le sais bien. Mais j'en viens à me demander si entamer une relation ne briserait pas tout ça… ou si au contraire ça ne va que le renforcer ?
J'étais débutante dans les relations amoureuses, très clairement. J'avais davantage passé du temps à consoler ma sœur qu'à me risquer à vivre des aventures. Aujourd'hui, les rôles étaient un peu inversés, c'était moi qui cherchais des réponses à ma cadette. Bien sûr, je ne lui demandais pas d'avoir l'absolution et d'illuminer instantanément mon chemin, je devais faire mes expériences, et voilà aussi pourquoi je n'insistais pas sur la meilleure façon d'agir quant à mes deux histoires. C'était quelque chose que je devais faire seule, et je me savais épaulée de Levius. J'avais la naïveté de croire que sa présence allait petit à petit occulter l'espagnole de mon esprit, sans toutefois l'effacer totalement, il prendrait une place importante et non négligeable. Encore plus qu'il ne l'avait déjà.
Poussant un rapide soupir, je claquais une nouvelle fois des doigts pour refaire partir le film que j'avais mis en pause sur l'ordinateur. J'espérais qu'Aileas n'avait rien d'autre de tragique à m'annoncer.
- Ce n'était pas si terrible que ça, c'était juste pénible, parce que je voulais partager ma joie avec toi. Au fond, ça avait dû être plus difficile pour toi durant ces six mois, et même après, alors que je n'étais même pas là pour t'aider.
Je m'en voulais terriblement de ne rien avoir vu, de m'être doutée de rien et de ne pas avoir été assez attentive. Surtout que j'avais bien remarqué le changement vestimentaire de ma sœur… et ça n'avait pas suffi à me mettre la puce à l'oreille. Moi qui me croyais attentive, avec un instinct aiguisé et une observation à toute épreuve, me voilà bien peu de choses.
Mais lorsqu'elle vint me parler de Levius, je réussissais à retrouver un nouveau sourire et chasser mes doutes durant un instant. C'était vrai qu'entre nous il y avait toujours eu une certaine osmose, un lien invisible qui nous unissait véritablement. Pourtant, j'étais un peu en soucis.
- Bah… en tant qu'amis oui il y a toujours eu quelque chose de spécial entre nous, c'est sûr, je le sais bien. Mais j'en viens à me demander si entamer une relation ne briserait pas tout ça… ou si au contraire ça ne va que le renforcer ?
J'étais débutante dans les relations amoureuses, très clairement. J'avais davantage passé du temps à consoler ma sœur qu'à me risquer à vivre des aventures. Aujourd'hui, les rôles étaient un peu inversés, c'était moi qui cherchais des réponses à ma cadette. Bien sûr, je ne lui demandais pas d'avoir l'absolution et d'illuminer instantanément mon chemin, je devais faire mes expériences, et voilà aussi pourquoi je n'insistais pas sur la meilleure façon d'agir quant à mes deux histoires. C'était quelque chose que je devais faire seule, et je me savais épaulée de Levius. J'avais la naïveté de croire que sa présence allait petit à petit occulter l'espagnole de mon esprit, sans toutefois l'effacer totalement, il prendrait une place importante et non négligeable. Encore plus qu'il ne l'avait déjà.
Poussant un rapide soupir, je claquais une nouvelle fois des doigts pour refaire partir le film que j'avais mis en pause sur l'ordinateur. J'espérais qu'Aileas n'avait rien d'autre de tragique à m'annoncer.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Sam 17 Nov 2018 - 23:15
Aileas Dowell a écrit: UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Le film était toujours en pause, la plus jeune de la famille regardait sa grande sœur sans ne rien dire. L’écoutant attentivement quand elle avait quelques choses à lui dire. Elle sentit par la suite les lèvres très douce de son aînée sur sa joue. La soirée était forte en émotion et pourtant celle-ci n’était pas encore fini. Aileas avait encore quelques flaches de sa grossesse, et de se soir la. La discussion avait énormément remuer de choses en elle. Mais apparemment, elle n’était pas la seule. Le passée avait fait énormément de dégâts sur les deux jeunes femmes. Elle soupire doucement avant de se remettre en place dans le canapé.
« Je ne dirais pas que c’est terrible en effet, je dirais plutôt que ce n’est pas super de ne pas pouvoir en parler.. J’aurais aimé partager ça avec toi.. Nous avons toutes les deux étaient absente l’une pour l’autre.. Je ne le serait plus.. Je serait toujours la.. »
Elle n’avait plus envie de caché des choses ou même de mentir à sa famille. Elle commençait aujourd’hui, elle essayerait d’être la le plus possible. A son tour elle viens embrasser la jeune femme, mais sur le front. Faisant une promesse silencieuse d’être la pour elle quoi qu’il en coûte.
« Oui, vous avez toujours était énormément proche.. Je me suis toujours dit que vous finiriez par être encore plus proche l’un de l’autre. Après je ne serait pas trop te dire si entamer quelques choses pourrais brisé votre amitié, mais elle pourrait aussi devenir vraiment magnifique.. Il faut le vivre pour en être sur. Le temps nous le dira. »
La jeune femme ressert son étreinte sur la jeune femme, restant contre elle, cherchant les bons mots. Elle avait été amoureuse oui, mais elle n’était pas vraiment la mieux placé pour venir en aide dans une histoire de cœur . Ses relations n’étaient pas les meilleurs exemple qu’elle pouvait donnée à sa grande sœur.
« Tu veux que l’on reprenne le film ? Ou peut-être que l’on pourrais faire autre choses.. Je ne sais pas. »code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Mar 20 Nov 2018 - 8:59
Les paroles de ma sœur me rassérénèrent dans une façon de penser que j'appliquais bien souvent. Il faut essayer pour savoir. Cette règle s'appliquait également à mon couple. Si je n'essayais pas de vivre avec Levius comme une compagne, je ne saurai jamais si notre amitié en sera entachée, ou si au contraire, elle se renforcerait pour devenir quelque chose d'encore plus intense et magnifique. Au fond, c'était des conseils que j'avais moi-même donné à Aileas durant des années, il était normal qu'enfin elle me renvoie la pareille.
Et lorsqu'enfin l'atmosphère redevenait respirable, je retirais la pause du film tandis que ma cadette posait sa question. Avec une œillade pétillante de malice je la fixais en coin avant de me concentrer sur ce que nous regardions, retrouvant une étroitesse avec celle qui partageait mon sang.
Fort heureusement, la soirée fut bien plus détendue par la suite, et c'est après un second film que nous nous sommes mises d'accord pour aller nous coucher. Dormir était relatif pour moi depuis l'accident, et c'est en silence que je fixais mon premier amour s'endormir non loin de moi.
Nous nous étions habituées enfant à nous endormir dans les bras l'une de l'autre de temps en temps. Ce soir ne faisait pas exception, comme si chacune de nous avait besoin du contact de l'autre pour s'assurer que nos confidences n'aient pas brisé cet amour si particulier que nous nous portions. Je ne me préoccupais pas de lui montrer mes cicatrices puisqu'elle les avait déjà vues un bon nombre de fois, et beaucoup plus fraiches qu'aujourd'hui.
Mes prunelles brunes foncées fixèrent ainsi le bleu des siennes jusqu'à ce qu'il me fut interdit de les contempler une fois ses paupières closes. En un geste délicat, je venais lui caresser tendrement les cheveux, restant admirative de cet être si beau que j'avais en face de moi. J'étais tombée amoureuse d'elle aussitôt que mon regard c'était posé sur elle, à sa naissance, et malgré la souffrance que je ressentais d'avoir été mise de côté durant ses 6 mois de grossesse, je continuais à l'aimer de manière intarissable. J'avais simplement peur pour elle.
Peur.
C'est avec ce mot en écho dans mon esprit que je m'assoupissais à mon tour. Mon sommeil était agité. J'y voyais ma sœur en difficulté, en proie au désarroi de sa condition de femme enceinte. Les terribles images qui suivirent, engendrant sa future mort inévitable, me firent remuer nerveusement dans les draps alors que de légères plaintes s'échappaient de ma gorge.
Mais lorsque dans la pénombre, non loin d'elle, j'apercevais deux billes jaunes, luisantes de haine et de violence, je sentais ma gorge se nouer par la terreur. Se détachant de l'ombre, le loup-garou noir montra ses crocs tout en s'approchant de ma sœur, allongée par terre en pleine souffrance. J'avais beau essayer de courir dans sa direction pour lui venir en aide, la distance entre nous ne diminuait pas. Il se pencha sur elle en la fixant avec la claire intention de la tuer.
Je criais pour attirer son attention, pour l'empêcher d'agir. Qu'il me prenne moi, pas elle. Se venger sur ma sœur était la pire des façons de me torturer, et sans doute le savait-il. Avec un dernier coup d'œil dans ma direction, où je vis clairement cette rage meurtrière, il abattit crocs et griffes en direction d'une Aileas impuissante et déjà mourante.
Je me réveillais en hurlant dans un sursaut si violent qu'il me redressa assise instantanément. Dans la pénombre, je me mis à paniquer, n'ayant aucun repère. Même si je connaissais notre chalet, je n'y étais plus revenue assez régulièrement pour me permettre, dans la panique, de comprendre où je me trouvais. Je remuais donc comme une diablesse, repoussant les draps en essayant de retrouver la moindre accroche, mes yeux fous tentant d'apercevoir quelque chose dans le noir tandis que ma gorge ne pouvait qu'exprimer ma terreur.
Et lorsqu'enfin l'atmosphère redevenait respirable, je retirais la pause du film tandis que ma cadette posait sa question. Avec une œillade pétillante de malice je la fixais en coin avant de me concentrer sur ce que nous regardions, retrouvant une étroitesse avec celle qui partageait mon sang.
Fort heureusement, la soirée fut bien plus détendue par la suite, et c'est après un second film que nous nous sommes mises d'accord pour aller nous coucher. Dormir était relatif pour moi depuis l'accident, et c'est en silence que je fixais mon premier amour s'endormir non loin de moi.
Nous nous étions habituées enfant à nous endormir dans les bras l'une de l'autre de temps en temps. Ce soir ne faisait pas exception, comme si chacune de nous avait besoin du contact de l'autre pour s'assurer que nos confidences n'aient pas brisé cet amour si particulier que nous nous portions. Je ne me préoccupais pas de lui montrer mes cicatrices puisqu'elle les avait déjà vues un bon nombre de fois, et beaucoup plus fraiches qu'aujourd'hui.
Mes prunelles brunes foncées fixèrent ainsi le bleu des siennes jusqu'à ce qu'il me fut interdit de les contempler une fois ses paupières closes. En un geste délicat, je venais lui caresser tendrement les cheveux, restant admirative de cet être si beau que j'avais en face de moi. J'étais tombée amoureuse d'elle aussitôt que mon regard c'était posé sur elle, à sa naissance, et malgré la souffrance que je ressentais d'avoir été mise de côté durant ses 6 mois de grossesse, je continuais à l'aimer de manière intarissable. J'avais simplement peur pour elle.
Peur.
C'est avec ce mot en écho dans mon esprit que je m'assoupissais à mon tour. Mon sommeil était agité. J'y voyais ma sœur en difficulté, en proie au désarroi de sa condition de femme enceinte. Les terribles images qui suivirent, engendrant sa future mort inévitable, me firent remuer nerveusement dans les draps alors que de légères plaintes s'échappaient de ma gorge.
Mais lorsque dans la pénombre, non loin d'elle, j'apercevais deux billes jaunes, luisantes de haine et de violence, je sentais ma gorge se nouer par la terreur. Se détachant de l'ombre, le loup-garou noir montra ses crocs tout en s'approchant de ma sœur, allongée par terre en pleine souffrance. J'avais beau essayer de courir dans sa direction pour lui venir en aide, la distance entre nous ne diminuait pas. Il se pencha sur elle en la fixant avec la claire intention de la tuer.
Je criais pour attirer son attention, pour l'empêcher d'agir. Qu'il me prenne moi, pas elle. Se venger sur ma sœur était la pire des façons de me torturer, et sans doute le savait-il. Avec un dernier coup d'œil dans ma direction, où je vis clairement cette rage meurtrière, il abattit crocs et griffes en direction d'une Aileas impuissante et déjà mourante.
Je me réveillais en hurlant dans un sursaut si violent qu'il me redressa assise instantanément. Dans la pénombre, je me mis à paniquer, n'ayant aucun repère. Même si je connaissais notre chalet, je n'y étais plus revenue assez régulièrement pour me permettre, dans la panique, de comprendre où je me trouvais. Je remuais donc comme une diablesse, repoussant les draps en essayant de retrouver la moindre accroche, mes yeux fous tentant d'apercevoir quelque chose dans le noir tandis que ma gorge ne pouvait qu'exprimer ma terreur.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Mar 20 Nov 2018 - 18:34
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Abigail et Aileas n’avait plus trop parler de la soirée, remettant le premier film en marche. Elle avait échangé quelques mots seulement pour proposer quelque chose à boire ou a grignoter devant les deux films. À la fin du second film, la jeune femme prise de fatigue avait proposé de partir au lit. Une fois en pyjama, les deux jeunes femmes, c’étaient glissez dans le même lit, restant dans les bras l’une de l’autre. C’est en regardant les yeux de sa sœur qu’Aileas sombra dans un doux sommeil. Dans son rêve, la jeune femme se trouvait de nouveau enceinte de six ou sept mois. Elle n’avait pas de problème apparent, pas de douleurs comme durant la première grossesse.. Sa sœur était présente et semblait être heureuse de la voir ainsi, son copain de l’époque était aussi présent. Comme si rien de tout cela ne, c’était dérouler cette année-là. Cependant, elle pouvait percevoir des grognements, elle cherchait d’où cela pouvait venir. Elle n’avait alors encore aucune idée que cela venait de sa sœur hors de son sommeil. Les choses commençaient a dégénérait dans son rêve, une douleurs vive la prenait alors dans le bas du ventre, la jeune femme était mal. Elle pouvait voir Abigail partir, comme si rien ne se passait. La douleur était de plus en plus vive, les grognements extérieurs étaient plus fort. Quand Abigail disparut de sa vision, Aileas fut réveillé par le hurlement de celle-ci. Comme si rien de tout cela ne, c’était dérouler cette année-là. Quand elle tourne la tête vers son aînée, elle l’aperçoit assise dans le lit, elle aussi avait fait un cauchemar à coup sûr. La cadette Dowell se redressa à son tours, venant caresser le dos de sa sœur pour la calmer, pour l’apaiser. Elle jette un regard au réveil qui se trouvait sur la table de chevet, quatre heures et demi du matin.. Le début de nuit avait été mouvementé pour les deux jeunes femmes. Elle tourne de nouveau la tête vers sa sœur et d’une voix enroue, elle lui demande. Elle voyait bien que sa sœur avait du mal à trouver ses repères. « Ça va ? Tu veux m’en parler ? » Elle espérait ne pas avoir trop grogné dans son sommeil pour pas que sa sœur lui retourne la question. Elle essaya du mieux qu’elle pouvait d’apaiser sa sœur, lui caressant toujours le dos calmement. |
code by lizzou × gifs by tumblr
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Mar 20 Nov 2018 - 21:00
Je manquais de tomber du lit lorsque je sentais remuer à côté de moi. De peur, je croyais que c’était mon agresseur, jusqu’à ce que je reconnaisse les traits de ma sœur dans l’obscurité, et que je me souvienne de l’endroit où je me trouvais. Mes hurlements se calmèrent alors, mais mon état démontrait de ma profonde détresse. J’étais en nage, les cheveux collés sur mon front, mon cœur avait un rythme cardiaque particulièrement élevé qui se traduisait par un souffle saccadé. En posant sa main dans mon dos, il faisait aucun doute qu’Aileas pouvait sentir le tissu mouillé. Je frissonnais tout en essayant de retrouver mes esprits.
D’ordinaire, j’avais un sommeil très calme et apaisé, mais depuis l’accident, j’étais presque devenue insomniaque. En réalité, la dernière fois qu’il m’avait été donné de dormir convenablement, avait été dans les bras de Levius. Soudainement, je ressenti son profond manque dans mon cœur.
Redressant mon dos, toujours assise, j’inspirais profondément tout en écoutant les paroles de ma cadette. Retenant mes larmes, engendrées par la torpeur et le manque de mon aimé, je prenais encore un peu de temps pour retrouver mon calme et mes esprits. D’une voix cassée, je répondais un peu péniblement à Aileas.
- Ça va, ça va… il n’y a pas grand-chose à dire… c’est comme ça chaque nuit depuis l’accident…
Je venais me masser les paupières dans le but de continuer à me soulager. Chaque nuit je revivais l’attaque, je voyais les ombres bouger autour de moi, j’étais très insécurisée, et les bruits de la nuit devinrent un supplice à mes oreilles. C’était terrible, moi qui était une profonde amie de la nature, voilà que mon instinct me poussait à avoir peur, pour me protéger. La sécurité que je ressentais dans les bras de mon ami d’enfance avait pu réduire ces grandes angoisses.
À présent, j’étais certaine que je n’allais pas pouvoir me rendormir, qui plus est, je craignais d’avoir froid puisque j’étais en nage. Ainsi, je ramenais rapidement la couverture contre moi pour m’allonger à nouveau, venant me coller contre ma sœur dans l’espoir de trouver un minimum de tranquillité pour la suite de la nuit.
Mon comportement démontrait que je n’avais absolument pas compris que ma sœur avait passé une mauvaise nuit aussi pour le moment. Passant mon bras frêle autour de ses hanches pour poser mes doigts dans son dos, je me serrais doucement contre elle, relevant le visage vers le sien.
- Excuse-moi de t’avoir réveillée, ce n’était pas voulu…
Je m'en voulais sincèrement. J'avais déjà fait vivre un calvaire à Adoración, puis quelques nuits avec Ayden, et voilà maintenant le tour d'Aileas. Je me sentais faible. Le long soupir las que je poussais le démontrait.
D’ordinaire, j’avais un sommeil très calme et apaisé, mais depuis l’accident, j’étais presque devenue insomniaque. En réalité, la dernière fois qu’il m’avait été donné de dormir convenablement, avait été dans les bras de Levius. Soudainement, je ressenti son profond manque dans mon cœur.
Redressant mon dos, toujours assise, j’inspirais profondément tout en écoutant les paroles de ma cadette. Retenant mes larmes, engendrées par la torpeur et le manque de mon aimé, je prenais encore un peu de temps pour retrouver mon calme et mes esprits. D’une voix cassée, je répondais un peu péniblement à Aileas.
- Ça va, ça va… il n’y a pas grand-chose à dire… c’est comme ça chaque nuit depuis l’accident…
Je venais me masser les paupières dans le but de continuer à me soulager. Chaque nuit je revivais l’attaque, je voyais les ombres bouger autour de moi, j’étais très insécurisée, et les bruits de la nuit devinrent un supplice à mes oreilles. C’était terrible, moi qui était une profonde amie de la nature, voilà que mon instinct me poussait à avoir peur, pour me protéger. La sécurité que je ressentais dans les bras de mon ami d’enfance avait pu réduire ces grandes angoisses.
À présent, j’étais certaine que je n’allais pas pouvoir me rendormir, qui plus est, je craignais d’avoir froid puisque j’étais en nage. Ainsi, je ramenais rapidement la couverture contre moi pour m’allonger à nouveau, venant me coller contre ma sœur dans l’espoir de trouver un minimum de tranquillité pour la suite de la nuit.
Mon comportement démontrait que je n’avais absolument pas compris que ma sœur avait passé une mauvaise nuit aussi pour le moment. Passant mon bras frêle autour de ses hanches pour poser mes doigts dans son dos, je me serrais doucement contre elle, relevant le visage vers le sien.
- Excuse-moi de t’avoir réveillée, ce n’était pas voulu…
Je m'en voulais sincèrement. J'avais déjà fait vivre un calvaire à Adoración, puis quelques nuits avec Ayden, et voilà maintenant le tour d'Aileas. Je me sentais faible. Le long soupir las que je poussais le démontrait.
- InvitéInvité
Re: [IRLANDE] Un week-end au bord du lac.[Terminé]
Mer 21 Nov 2018 - 0:35
UN WEEK-END AU BORD DU LAC × ft. ABIGAIL & AILEAS
Aileas avait très bien vu que sa sœur était vraiment très mal, elle regrettait à cet instant que ses parents soit rentée a Glasgow. Sa sœur semblait vraiment en transe pendant quelques minutes, avant de se rendre compte que ce n’était que sa sœur qui était à côté d’elle. Aileas avait beau faire des études dans le domaine médical, elle avait du mal avec les troubles du sommeil. Cela n’était pas réellement sa branche. Elle continue à caresser le dos de sa sœur pendant un moment et malgré le tissu mouillé, elle essayait de tracer des petits cercle apaisant. « Tu veux que l’on essaye un truc pour mieux dormir ? Papa a du certainement mettre une potion de sommeil sans rêve dans la pharmacie.. » Elle avait conscience que l’attaque avait mis Abigail dans un très mauvais état. Elle se rappelle avoir veillé la jeune femme sur un fauteuil pendant plusieurs nuits après l’événement.. Les cauchemars étaient plus dure à l’époque, car les grognements et les cris dans son sommeil ou dans le peu de sommeil que l’aînée avait réveiller Aileas de ses micro-siestes et pourtant elle était connue pour avoir un sommeil de plomb, la maison ou l’habitation ou elle se trouve pouvait tomber sur elle qu’elle ne se réveillerait pas. Son père lui avait toujours dit que cela lui poserait certainement problème. Cependant, depuis l’accident de sa sœur, elle était plus attentive à ce qui l’entourait et se réveiller plus facilement. Elle entendait le réveil le matin, mais ses nuits étaient autrefois imperturbables.. La cadette regardait sa sœur avec attention, elle avait bien compris que celle-ci n’avait pas fait attention à son propre cauchemar. Elle se rallonge auprès d’elle après quelques minutes, la gardant dans ses bras, venant lui embrasser le front. « Tu ne m'as pas réveillé, j’avais besoin d’aller au WC, ne t’en fais pas. » Mentit-elle. Elle se détacha cependant de la jeune femme pour se rendre au WC, car elle en avait finalement besoin. Même si ce n’était pas la véritable raison de son réveil. Elle passe par la salle de bain ou elle se passe de l’eau fraîche sur le visage et prend la dite potion. En revenant à la chambre, la jeune femme pose celle-ci sur la table de chevet. Puis elle se glisse de nouveau sous les draps, revenant prendre sa sœur contre elle. Elles n’allaient pas se rendormir immédiatement, elle le savait très bien. Tout comme sa sœur elle n’avait pas forcément envie de retourner au pays des rêves pour y faire un cauchemar. La nuit se fini sans encombre, les deux jeunes femmes passent le dimanche a se balader autour du lac et du chalet familial. THE END |
code by lizzou × gifs by tumblr
|
|