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L'amour a ses raisons que la raison ne connait pas . Andrew & Orphée
Mer 3 Fév 2010 - 18:16
Vous n’en croirez jamais vos yeux mais pour la première fois de l’année je ne suis pas arrivée en retard en cours, j’ai pris place à côté d’une Summerbee avec qui il m’arrivait de parler même si je dois avouer qu’en cours je préférais suivre ce que le prof racontait. Peu importe ma voisine m’accueillit avec un grand sourire que je me suis empressée de lui retourner. Cette fille était une vrai pipelette, elle déballait sa vie pendant que moi je sortais mes cahiers, je faisais mine de prendre part à la conversation en hochant quelque fois la tête ou bien affichant une grimace lorsqu’elle sortait que son copain l’avait prise par derrière euh mouai ce genre de sujet j’évitais. Enfin j’ai écouté son histoire pendant moins de cinq minutes puis j’ai commencé à dessiner sur mon cahier en attendant l’arrivée du prof. Trois élèves ont quitté la classe sans faire de bruit puis deux autres ont suivi, ils avaient sûrement autre chose à faire, de toute façon ce n’était pas mon problème. Finalement le prof est arrivé avec quinze minutes de retard, j’ai su qu’il était là quand ma voisine à arrêté de danser sur sa chaise et que son coude et venu heurter le mien, j’ai étouffé un petit cri puis elle m’a murmuré. « Regarde. » ; je n’ai pas prêté attention à ce qu’elle me disait j’ai continué mes dessins, jusqu'à ce qu’elle me donne un autre coup de coude, cette fois ci aucun son n’est sortit de ma bouche, ma voisine à continué à me murmurer « Regarde Orphée, ils nous ont envoyé un prof canon. » Ils, à la bonne blague le ministère de la magie, à la place de nous envoyer des canons qui finissaient par se taper leurs élèves et qui ne nous apprenait rien tout au long de l’année, il valait mieux avoir un prof moche et des bonnes notes que le contraire malheureusement pas beaucoup de filles étaient de mon avis. Ma voisine m’a encore donnée un coup de coude « Aller Orphée regarde t’es vraiment pas drôle, tu sais ? » ; un sourire c’est affiché sur mon visage et j’ai relevé la tête pour apercevoir le fameux canon du siècle. Mon corps c’est figé sur l’homme arrivé de nul par, il sortait ses affaires lorsque mes yeux se sont posés sur lui, un frisson à parcouru mon corps et mon cœur à eu un raté. Incroyable ça ne pouvait pas être lui, et pourtant il ressemblait comme deux goutes d’eau. Mon esprit se mit à faire défiler tous mes souvenirs, cette soirée à rire à ces côtés alors que je ne le connaissais pas, puis ma tête contre son torse son odeur qui embaumait mes narines, ses bras qui c’étaient refermés autour de ma taille, sa respiration lorsqu’il c’était endormi et son air incrédule à notre réveil, ses lèvres, je ne savais même pas son nom et je n’avais pas cessé de penser à lui j’étais même retourner dans le bar ou je l’avais vu pour la première fois, je ne l’ai jamais revu alors j’ai abandonné et il était là sous mes yeux. C’est ma voisine qui m’a sorti de ma rêverie en me donnant encore un coup de coude, j’ai directement baissé la tête priant pour qu’il ne me voit pas et que par la suite il ne m’interroge pas non plus, j’étais bête de penser à ça sachant qu’il ne connaissait pas mon nom, j’étais partie sans rien dire mais il pouvait connaitre ma voix enfin s’il s’en souvenait. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir plus longtemps, ma voisine m’harcelait de question. « Alors tu as vu comme il est beau, même toi tu n’arrives pas à y résister. » Comme je ne répondais pas elle continua avec ses questions. « Allez Orphée avoue que tu le trouves beau, je ne dirais rien. » Ah si seulement elle savait, c’était trop facile pour elle, cette fille avait pour habitude de tomber "amoureuse" de n’importe qui, mais lui n’était pas n’importe qui c’était le seul avec qui j’avais osé dormir et elle ne devait pas en savoir un mot commère comme elle l’était tout Hungcalf serait bientôt au courant si j’ouvrais la bouche, j’ai secoué la tête. « Tu fais fausse route ma chère, c’est un prof comme les autres rien de bien étonnant. » Par chance elle n’a pas répondu, je lui avais cloué le bec pour toute l’heure, celle-ci passa d’ailleurs trop vite à mon goût, monsieur Callaghan oui c’est comme ça qu’il s’appelle malheureusement il ne nous a pas donné son prénom. J’ai écouté le cours comme une mélodie sa voix étant un chant harmonieux pour mes oreilles, oui c’était lui j’en étais sûr. La sonnerie m’a provoqué un haut le cœur, je n’avais aucune envie de partir je voulais rester là assise sur cette chaise à l’écouter parler, je n’avais rien capté du cours mon attention n’était présente que pour les doux sons qui sortaient de sa bouche. La Summerbee qui me servait de voisine c’est levée et dirigée vers la sortie voyant que je n’avais pas bougé elle est revenue à notre table. « Orphée le cours est fini, il faut que tu te réveilles, tu viens. » J’ai bafouillée. « Euh.. Avance-toi, je dois demander un truc au prof que je n’ai pas compris. » Elle m’a regardé d’un air surpris, elle n’était pas dupe, elle savait que j'étais pas fan de la métamorphose mais elle hocha la tête et acquiesça. « Bon ben on se voit demain alors. » Je lui ai souris la regardant regagner la sortie. « A demain. » J’ai vérifié autour de moi qu’il n’y avait plus personne et je me suis dirigée vers le bureau du prof en regardant mes pieds. Je me suis raclée la gorge et j’ai enfin relevée la tête. « Hmm monsieur, je … Je voulais sa voir si … » Il releva la tête provoquant encore un frisson le long de mes membres je me suis tu, et mes yeux se sont noyés dans les siens.
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Re: L'amour a ses raisons que la raison ne connait pas . Andrew & Orphée
Lun 15 Fév 2010 - 6:43
- Pour moi, ce n'était pas vraiment une période facile. Je venais tout juste de quitter mon poste au ministère pour venir enseigner à Hungcalf. Je travaillais au département de contrôle de la Magie, c'était donc radicale comme changement. Paperasse pour métamorphose. Bien sûr, ça me faisait plaisir car c'était une matière qui me passionnait depuis plusieurs années. Mais bon, l'univers de l'enseignement était tout nouveau pour moi. Il y avait donc une foule de chose auxquelles je devais m'habituer. Maintenant, je devais donner l'exemple. Du coup, il m'était presque impossible d'avoir des relations avec des gens plus jeunes que moi, puisqu'ils risquaient bien d'être un de mes élèves. Malheureusement pour moi, cette simple petite règle s'avéra très dure à respecter. Tout d'abord parce qu'une fois à Hungcalf, je rencontrai Meteora, cette jeune femme avec qui j'étais sortis il y a pas si longtemps et qui m'avait mentit sur son âge. Ensuite, il y avait eu Noa, mais encore une fois, ce fut une situation qui sortit de mon contrôle. Mais sincèrement, ce qui était le plus dur avec l'enseignement, c'était les horaires. Des corrections tard le soir, sans parler des retenus, et ensuite les cours très tôt. Sans compter que durant toute ma scolarité je n'ai jamais été un élève très ponctuel. Encore une fois, ce matin j'étais encore. Ça ne faisait même pas une semaine que j'étais là que j'avais déjà été en retard au trois quart de mes cours. Donc voilà, j'avais eu de la difficulté à me lever et encore une fois, j'avais du courir pour me rendre à la salle de cours. Les cheveux en bataille, la chemise hors de mes pantalons et mon attaché-caisse sous le bras. Je ralentis devant la porte et l'ouvris calmement et pris place à mon bureau. je préparai rapidement mes affaires et commençai le cours. Aujourd'hui, c'était assez facile. Un truc simple, mais bien pratique. Comment transformer une lettre en oiseau pour faire parvenir son message à quelqu'un. Pour prouver la précision de ce sort, j'expédiai un petit morceau de bois sur la tête d'un élève endormis. Du coup, tous s'esclaffèrent, mais parmi tout ces rires, un seul vint captiver toute mon attention. Ce rire me disait quelque chose, je l'avais déjà entendus, je le connaissais. J'en étais certain. Je cherchai donc du regard d'où pouvait bien parvenir ce doux son mélodieux, mais pourtant, je ne trouvai personne, et du même coup, le rire avait disparue, au lieu de celui-ci, il n'y avait qu'une jeune femme timide assise au deuxième rang. Dans ma tête, tout devint subitement clair. Les verres que nous avions pris ensemble, les rires que nous avions partagés, mes doigts dansant doucement ses ses bras et sur ses joues, ses lèvres sur les miennes. C'est malheureusement tout ce dont je peux me souvenir, une bonne soirée et un baiser. Malheureusement, je connais mes habitudes, il est assez rare que je m'arrêtes à ce stade. Pourtant, la voilà maintenant dans ma classe, il faudrait vraiment qu'un de ses jours je réussisses à me calmer. Quoi qu'il en soit, je me disais que peut-être ne m'avait-elle pas reconnue, après tout, je ne me souvenais pas si ce soir là, j'avais mon vrai visage un plutôt le visage de Mr. Smith. Je continuai donc le cours, en évitant bien de poser le regard sur le deuxième rang. Les minutes passèrent et finalement ce cours était terminé. Elle ne devait pas m'avoir reconnu, sinon elle serait surement venue me voir lors de la pause que je donnais en milieu du cours. Pourtant ce fut seulement lorsque je me retournai, ayant terminé de ranger mes affaire, que je la vis à nouveau. " Oui mademoiselle ? " Je me retrouvai donc devant elle, très près et je la regardai dans les yeux, où je me perdis quelques instants avant de pouvoir reprendre mes moyens et lui répondre convenablement. " Il y a quelques chose que vous n'avez pas compris ? " Oui, je tentais plus que tout de pousser le sujet de cette conversation le plus loin possible de moi. Espérant toujours ne pas l'avoir rencontré sous mon vrai visage. Je devais sembler le plus normale que possible, après avoir poser ma question, je me retournai donc pour finir de ranger tout mes trucs dans mon attaché-caisse, ayant bien hâte de quitter cette salle de classe.
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Re: L'amour a ses raisons que la raison ne connait pas . Andrew & Orphée
Mer 24 Fév 2010 - 19:05
- Spoiler:
- Désolé en ce moment j'écris vraiment n'importe quoi, enfin tu n'as plus qu'a finir notre topic, qui sait peut-être que nous nous croiserons dans la forêt. :canard:
Je suis restée telle une statue de marbre, pas un bruit jusqu'à ce qu’il réussisse à articuler quelque mot, un simple oui mademoiselle. Je n’ai pas daigné répondre à quoi bon ? Je cherchais plutôt une excuse valable pour pouvoir l’accoster de la bonne manière, c’était lui et j’en étais sur, le seul homme à qui j’avais accorder toute ma confiance le temps d’une nuit pour finir dans ses bras, il était le seul secret que j’avais uniquement gardé pour moi, je n’ai jamais parlé de cette nuit à personne pas même à mon frère et pourtant j’en disais des choses à mon Jack. A mon retour tôt le matin il m’avait demandé d’où je venais et j’avais répondu que j’avais passé la nuit chez une amie. Je mentais alors pour la première fois et dernière fois à mon jumeau. Dire que j’avais laissé mon corps frêle et fragile entre ses doigts et qu’il n’en avait rien, cela m’avait plus étonné qu’autre chose, au lieu de sa il avait murmuré quelques mots, puis c’était mis à fredonner une berceuse embrassant doucement mes cheveux jusqu'à ce qu’il finisse par s’endormir, par la suite j’ai pris le relais en sifflotant tendrement puis Morphée m’a emporté avec lui. Je repris vite mes idées lorsque sa douce voix résonna à l’intérieur de mes oreilles. « Il y a quelques chose que vous n'avez pas compris ? » Qu’elle idiote qu’allais-je dire, j’avais compris tout le cours depuis bien longtemps, de plus je n’avais pas envie de mentir et vu le cours qui m’attendait je n’avais pas vraiment de temps à lui accorder afin qu’il m’explique encore une fois comment transformer une lettre en un oiseau, c’était les bases il n’y avait pas plus simple, quoi qu’il y en avait quand même quelques uns qui s’arrangeaient pour que leurs tours échoue, mal adresse ou amusement, le résultat était le même : catastrophique. Les mots me vinrent enfin à la bouche malgré la boule grandissante à l’intérieur de mon ventre. « Non je pense tout avoir saisis cette fois ci, enfin ce n’est pas par rapport au cours que … » Je n’eue pas la force de finir ma phrase, qu’allais-je donc pouvoir bien dire, que nous avions passé une nuit ensemble alors qu’il était bourré, ou bien me rattraper en inventant une autre excuse, un mensonge ? Non la dernière solution m’était impossible, je ne mentais quasiment jamais et je refusais de dire quelque chose que je ne pensais pas ou autre, et puis à quoi bon raconter de idioties ? « Pardonnez moi, je croyais vous connaitre mais visiblement j’ai sûrement du me tromper de personne. » Je baissais la tête, regardant le sol tournait autour de moi, tout tournait en faite j’avais l’impression que tous mes membres allaient lâcher, je me suis assise sur la table la plus proche du bureau et j’ai pris mon poult. Mon cœur battait lentement de temps à autre il était accompagné d’un raté, doucement je me suis mise à respirer et une fois mon cœur s’étant remis de ce malaise ou je ne sais quoi, cette sensation était plutôt étrange, le prof me regarda avec un air étrange, j’avais du lui faire peur à moins qu’il ne pense que je joue la comédie. Je me suis remise sur mes jambes et je suis dirigée vers mon bureau récupérant le reste de mes affaires non rangées, et j’ai fais demi-tour, passant encore une fois devant le bureau de monsieur Callaghan, lui faisant grâce d’un bien pauvre sourire, ma voix chevrotante s’est remis à articuler quelques mots. « J’aurais aimé rester plus longtemps, mais mon cours suivant ne me le permet pas, nous partons voir les créatures ne sortant que la nuit et si nous arrivons en retard c’est tant pis pour nous, déjà que cela ne se produit pas souvent. Enfin nous nous reverrons sûrement demain, au revoir. » Mon sourire ce fit plus sincère et mes pas gagnèrent la sortie, arrivée au seuil de la porte je me suis retournée une dernière fois pour voir son visage angélique, il était beau, il n’y avait pas d’autre mot mais malheureusement ce ne serai à jamais qu’un souvenir, cette nuit au creux de ses bras, oui c’était du passé. Je gagnais la sortie tête baissé, j’aurais rêvé qu’il débarque dans le couloir m’appelant par nom ou mon prénom mais qu’il me dise quelque chose, afin que je sois sûr que tout cela n’ était pas un simple rêve me trompant encore et encore dans ce monde de sauvage, un peu de douceur ne pouvait pas faire de mal, enfin c’est ce qu’on dit souvent il vaut mieux souffrir. J’ai avancé dans les longs couloirs d’Hungcalf vers mon prochain cours, si seulement j’avais su qu’un loup-garou nous attendez, je n’y serai pas allé, j’aurais prit tout mon temps pour ranger mes affaires, aurais posé des tonnes de questions aux qu’elles les réponses ne m’intéresseraient guère mais qu’aurais-je donné pour rester ne serais-ce qu’un instant de plus avec lui, à écouter sa voix, à m’imaginer un monde ou il n’y aurait que nous, mais tout ça n’était que fantasme. Le froid s’abattant sur ma peau me sortit lentement de ma léthargie, la nuit promettait d’être froide mais elle en valait le coup.
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