- Caël Mullerwild bear free heart
- » parchemins postés : 1801
» miroir du riséd : Christopher Mason
» crédits : tearsflight
» multinick : Margaret, Jules et Verena
» âge : 32 ans
» situation : Marié
» profession : Auror-sénior
» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1313
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Tu te souviens de moi j'espère ? - Callivan
Mer 28 Nov 2018 - 14:58
Je n'arrivais pas à me concentrer aujourd'hui. Non. C'était tout bonnement impossible, et pourtant c'était le début de l'année, on ne pouvait donc pas dire que j'avais déjà commencé à décrocher, non ce n'était pas ça. En plus, il s'agissait du cours de sortilèges, un des seuls cours que je suivais d'ordinaire avec grande attention, toujours prêt à apprendre un nouveau sort pouvant m'être utile en duel ou lors de mon stage d'Auror. Je n'étais pas encore prêt à aller sur le terrain seul et on m'évitait les missions avec des sorciers trop puissants – pourtant je savais que j'aurai pu m'en sortir ! - non pour le moment je travaillais avec mon maître de stage sur un trafiquant de chaudron, en lien avec un réseau étranger. Donc pas de quoi fouetter un chat, mais les sortilèges et enchantements basiques pouvaient toujours servir. Non, j'étais déconcentré à cause de l'enseignant. Sullivan. J'avais marqué une pause en entrant dans la salle tout à l'heure et en le voyant à la place de l'enseignant. Je savais qu'on en avait un nouveau mais si j'avais su que c'était lui … j'en avais des choses à régler avec lui. Je le connaissais déjà en fait, je l'avais rencontré fortuitement dans l'ascenseur du Ministère de la magie, car il travaillait à l'époque aux accidents magiques, et avec mon aplomb légendaire, je l'avais ouvertement dragué. Et j'avais tapé dans le mille, enfin si je puis me permettre cette expression. Ma drague lourde lui avait plu et ça s'était conclu par quelques nuits de folle échappée sauvage, chez moi ou chez lui. Et c'était tombé pile dans la période où j'avais décidé de me poser un peu. Il était plus âgé, plus mature, je m'étais au fond que je pouvais peut-être essayer de voir ce que ça donnait, sans forcément que ça soit sérieux immédiatement, mais que de coup d'un soir on pouvait évoluer vers quelque chose de plus stable en passant par la case sexfriend. Une idée en l'air, comme ça. Mais il avait soudainement disparu et ne m'avait plus donné aucune nouvelle. Je lui avais envoyé un ou deux hiboux et pas de réponse. Je me posais vraiment des questions, mais je n'avais pas creusé plus loin, après tout, peut-être qu'il avait une femme qu'il m'avait caché, ou qu'il menait une double vie, ou tout simplement il ne voulait pas que ça se sache au boulot. J'étais pourtant persuadé que je le recroiserai un jour. Mais pas ici, pas à Hungcalf, et surtout pas comme professeur !
J'avais essayé pendant le cours de capter son regard, et j'avais réussi, à quelques reprises, en profitant pour lui glisser un clin d'oeil, mais aucune réaction de son côté, ou en tout cas pas la réaction que j'aurai aimé qu'il ait. Mais qu'est-ce qui lui prenait de faire comme s'il ne me connaissait pas ? Il fallait que je me mette nu pour qu'il se souvienne ou quoi ? J'enrageais intérieurement, et ne parvenais pas à prendre de notes, il faudrait que je demande à un de mes camarades de me les prêter, mais j'avais l'habitude. Heureusement, la fin du premier cours arrivait, et je comptais bien le bloquer avant qu'il ne s'enfuit. Je traînais pour ranger mes affaires, et à peine le dernier étudiant sorti, je sortis ma baguette pour refermer la porte, de manière suffisamment bruyante pour qu'il réagisse. Il n'avait pas pu ne pas voir que j'étais resté là et que j'avais traîné. J'avançais vers lui, de manière assurée et avec ce petit air de dragueur trop sûr de lui sur le visage, comme à mon habitude.
Sullivan Phelps, professeur de Sortilèges … Tu m'as caché ça la dernière fois qu'on était chez toi ? Oui parce que j'espère bien que tu te souviens de moi n'est-ce pas ?
L'amour est plus fort que tout
- InvitéInvité
Re: Tu te souviens de moi j'espère ? - Callivan
Mar 11 Déc 2018 - 22:46
Premier cours avec ces élèves-là, première année en tant que professeur, premier face-à-face avec des élèves. Si vous voulez mon avis, c'était un peu trop de premières pour une seule personne. Mais qu'importe, je m'étais moi-même foutu dans ce merdier, j'allais bien réussir à tout gérer. Comme d'habitude, j'affrontais les difficultés comme j'abordais un match de Quidditch, avec ferveur, excitation et une certaine pression. Rentrer dedans avec ce fameux culot qui m'avait valu ma place à Hungcalf. Relativiser. Les premières minutes furent équivalentes à la première fois où j'avais pris mon envol sur un balai. L'adrénaline dans le sang, un sourire un peu béat sur les lèvres, j'avais observé chaque visage, remarquant alors la présence d'individus connus. Décidant de me concentrer sur mon cours, j'enchainais rapidement, déroulant cette séance de découverte mutuelle telle que je me l'étais imaginée un milliers de fois. Tout était presque parfait. Car si la plupart des élèves semblaient concentrés sur leur tâche ou sur mes explications, l'un d'entre eux semblait décidé à me foutre les nerfs en boule. Petit con de tête brûlée. Caël. Un nom et un visage bien connus. Fallait dire que son joli minois -et le reste de son corps d'ailleurs- avait partagé plus d'une fois mon lit, voilà à peine quelques mois. Et apparemment, si j'étais passé à autre chose, lui était persuadé qu'il y avait encore quelque chose entre nous. Et est-ce qu'il attendait la fin du cours? Non bien sûr, Monsieur avait décidé d'attirer mon attention. Petits gestes puérils qui m'agaçaient fortement, surtout pendant MON cours. Du coup, je l'ignorais complètement. Indifférence feinte. Parce que j'aurais été dans le déni de croire qu'il ne m'avait pas manqué. Il avait été un amant délicieux. Et honnêtement, j'avais beaucoup d'affection pour lui. La fin de mon cours, je le passais à me concentrer sur ce que je disais, à commencer à transmettre mon savoir et ma passion des sortilèges. Parce que c'était bien pour ça que j'étais là.
Fin de l'heure. Les étudiants sortaient les uns après les autres. Caël semblait prendre son temps, et honnêtement je m'y attendais. Je l'attendais. Moi-même, je m'occupais de rassembler mes affaires, non sans laisser un petit mot pour ma collègue de DCFM, qui s'avérait être une très bonne connaissance à moi. Lorsque je relevais les yeux, la porte claquait pour se fermer. Je reconnaissais bien là le feu qui animait le caractère de l'étudiant Wright. Pourquoi avais-je accepté d'être directeur des rouges déjà? Pour m'en prendre plein la gueule fallait croire. Voilà que le Muller s'avançait vers moi, cet air arrogant sur le visage. Le même qui devait avoir fait son oeuvre sur moi... Ce garçon était un démon séducteur. Tentant de garder un visage fermé, je me redressais avant de croiser les bras sur ma poitrine, dans une attitude de défiance. "De un, vous allez m'enlever ce petit sourire suffisant de votre visage. De deux, la prochaine fois, je vous prie de laisser toute démonstration de frustration dans le couloir avant de franchir la porte de mon cours. La sphère personnelle n'a rien à faire dans cette salle, merci de respecter mon enseignement." Ma voix, grave, se montrait plus sèche que je ne l'aurais voulu. Que croyait-il? Que j'allais m'effondrer pour m'excuser et le supplier de me reprendre? Ce n'était surtout pas mon genre. Il fallait qu'il comprenne que oui, j'étais professeur. Et qu'en tant que tel, je ne pouvais pas me permettre d'être aussi proche de lui que je ne l'étais auparavant. Me détendant un peu, je soupirais longuement avant de passer une main dans mes cheveux. Repassant au tutoiement pour marquer la différence de discours: "Ecoute. Je suis désolé si je t'ai laissé penser qu'il y aurait quelque chose d'autre entre nous. Je ne peux pas t'apporter ce que tu cherches, Caël. Sois sûr d'une chose, je ne t'ai pas oublié. Je n'oublie jamais ceux ou celles qui partagent ma vie à un moment donné." Je ne voyais pas quoi dire d'autre. Car dans le fond, je ne voulais pas le faire souffrir. Je voulais juste qu'il ouvre les yeux sur ce que j'étais. Et je n'étais pas l'homme qui lui fallait, voilà tout.
- Caël Mullerwild bear free heart
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» particularité : Animagus
» nature du sang : Sang-pur
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tu te souviens de moi j'espère ? - Callivan
Mer 12 Déc 2018 - 16:43
La surprise avait fait son effet, car bien entendu, il m'avait totalement tu sa présence à Hungcalf cette année, en même temps cela faisait plusieurs semaines que l'on ne s'était pas vu, il avait disparu du ministère et je n'avais pas non plus chercher à le retrouver à tout prix, voulant surtout éviter de passer pour un psychopathe qui nourrit une obsession sur une personne. Mais je devais bien avouer que j'étais particulièrement vexé qu'il m'ait ainsi snobé, comme si je n'avais mérité aucune explication. Et une chose était sûre, je n'en avais pas fini avec lui, loin de là, s'il croyait être débarrassé de moi, il se trompait lourdement. Il me restait encore une année complète à Hungcalf, et je comptais bien en profiter. Alors j'y étais allé au culot, comme d'habitude. Une fois la surprise première dépassée, je m'étais évertué à lui faire remarquer ma présence par un jeu de clin d'oeil particulièrement expressif, même si j'avais fait attention à ce que personne ne remarque mon stratagème. Après tout, je ne voulais pas non plus qu'il soit directement catégorisé comme le prof qui se tape ses élèves, surtout que je me doutais un peu des raisons de son éloignement récent : son embauche, tout simplement. J'ignorais si mon manège fonctionnait mais en tout cas ça avait l'air de l'agacer suffisamment pour qu'il feigne de m'ignorer le reste du cours, malgré ma présence éclatante. Alors j'avais été plus loin, toujours plus loin, comme d'habitude, c'était d'ailleurs comme ça que j'avais réussi à l'aborder au détour d'un couloir du ministère, et je comptais bien répéter l'exploit. Arrogant, limite pédant, je m'étais avancé jusqu'à son bureau, m'assurant être seul avec lui, et d'un simple coup de baguette, j'avais fermé la porte, nous permettant d'être à l'abri de l'oeil espion des autres étudiants. Il ne faudrait tout de même pas que notre nouvel enseignant apparaisse directement dans le prochain numéro du Chineur n'est-ce pas ?
Son visage était fermé, et sa voix sèche, plus sèche qu'un désert d'Arizona, petite comparaison de sa terre natale, les Etats-Unis, comme Donovan d'ailleurs. A croire que j'avais un goût prononcé pour les ricains. Il me vouvoyait ? Sérieusement ? Il pensait vraiment pouvoir me parler comme à un gamin à qui l'on fait une leçon de morale ? Il devrait savoir pourtant que mon caractère était de feu … j'étais un Wright après tout.
Vous n'aimez pas mon sourire, Professeur (J'insistais bien sur ce dernier mot, de manière légèrement moqueuse) Qui te dit que c'était de la frustration ? Je voulais juste attirer ton attention, et je vois que j'ai réussi, j'ai cru un moment devoir me mettre en boxer pour que tu me regardes ! Et je respecte votre enseignement, Professeur, mais on peut joindre l'utile à l'agréable non ? Comme ça je pourrais te montrer que je suis doué avec tous les types de baguette...
Regard coquin, je joue la provocation, c'est ma spécialité. Peut-être même que mon ton sulfureux l'est d'autant plus que celui du professeur Phelps est sec et cassant. Je le fais exprès, car je ne le reconnais pas. J'étais insolent, une tête brûlée, et ce avec tous les enseignants, il n'y avait pas de raison que je ne le sois avec lui. Le fait que ce soit justement lui rendait mon insolence encore plus créative. Il passe une main dans ses cheveux. Craquant. Je mordille ma lèvre alors qu'il revient à un ton plus familier, là où moi j'ai volontairement mélangé les deux, par ego.
Tu crois quoi ? Rassure toi, je ne prévoyais pas de te demander en mariage si c'était ta crainte, je ne suis pas un mec facile qui s'engage comme ça après quelques galipettes dans un lit. Je suis content que tu ne m'aies pas oublié, même si je peux te rafraîchir la mémoire si tu veux... Mais d'ailleurs, pourquoi tu as coupé tous les ponts comme ça ? On s'entendait bien non ? Car ça m'étonnerait que tu aies simulé avec moi Sully.
Sully. Je franchis le Rubicon, lui peut m'appeler Caël, mais un étudiant peut-il appeler son enseignant par son prénom ? Mais tous les étudiants font-ils ce que lui et moi avons fait ? Il pensait que j'étais tombé amoureux ou quoi ? Je n'étais pas une vierge effarouchée qui tombait amoureux du premier mec à s'insérer entre ses cuisses. Mon ego était touché, et c'est presque ce qu'il y a de plus gros chez moi.
Je ne demande pas forcément quelque chose d'autre, même si je suis certain que ça aurait pu bien se passer, non juste continuer ce qu'on faisait, c'est déjà pas mal... A moins que tu ne m'aies caché une épouse ou un mari dans ton placard.
En parlant, je me suis rapproché de lui, pas assez pour autant pour qu'il me repousse violemment car j'aurai violé sa sphère d'intimité, d'ailleurs je ne le touche même pas. Mais assez pour que je sente son parfum, viril, et qu'il sente ma chaleur, de feu.
L'amour est plus fort que tout
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