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(f) rebecca ferguson ★ she's a forest fire
Jeu 29 Nov 2018 - 23:37
Je suis une sorcière | scénario
« She’s so hard to please, but she’s a forest fire »
WIZARD CARD INFORMATIONS surdouée ● têtue ● charmante ● sombre ● moqueuse ● sans-gêne ● subtile ● perspicace ● peu loquace ● orgueilleuse ● cultivée ● brillante ● paradoxale ● ambiguë ● sanguine ● optimiste ● méfiante ● possessive ● infidèle ● persévérante ● rêveuse ● manipulatrice ● froide ● altière ● courageuse ● indépendante ● rieuse ● attentive ● attachante ● talentueuse ● calme ● exigeante ● ambitieuse ● impérieuse | ( c ) morphine ◈ rebecca ferguson |
Ton histoire & notre relation
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Rompre avec les ambitions de son père a été un choix tellement difficile pour Evan qu'il n'a pas expliqué son choix à sa meilleure amie, craignant (probablement avec raison) qu'elle parvienne à la convaincre de rester. Il lui a toutefois écrit avant de partir, lui expliquant ses choix. Les deux amis ont gardé contact à travers les années, ne se voyant que très rarement. Depuis l'embauche d'Evan à Hungcalf (septembre 2017), ils se voient à une plus grande fréquence, et seront amenés à se voir davantage lors de l'arrivée d'Ariadne à l'hôpital Sainte-Marie.
Le lien est ambigu à la base. Deux enfants perdus qui se sont trouvés, laissant leurs démons valser ensemble alors qu'ils tentaient de se persuader de leur importance. Ils s'aiment, se comprennent parfaitement, mais à l'âge adulte, avec les années qui ont passé depuis qu'ils se sont vus, la relation est devenue plus tendue, presque hésitante. Ariadne constituait l'univers d'Evan depuis le décès de sa mère et ce, jusqu'au départ de l'Écossais.
Je joins ici les anecdotes de la fiche d'Evan qui concernent Ariadne :
- Spoiler:
1er juillet 1995 ━ Retour à la maison après sa 4e année à Hogwarts.
Les yeux très clairs de l'adolescent étaient fixés sur la banquette qui lui faisait face dans le train qui le ramenait à Edinburgh après sa quatrième année d’études à Poudlard. Enfant perdu qui ne trouvait pas l’équilibre, maintenu par la poigne de fer de son paternel et étouffé par son frère aîné, il s’était pourtant imposé comme un excellent élève, dont le génie précoce et obstiné avait provoqué en lui quelques manies. On le disait irrévérencieusement égoïste, mais il ne disait jamais non à un élève en difficulté quémandant l’aide du premier de classe qu’il était. S’il s’élevait parmi ses pairs, il brillerait parmi les meilleurs et non pas parce qu’entouré d’un océan de médiocrité. Un gribouillis de la constellation d’Orion abandonné sur ses genoux, il s’apprêtait à s’abandonner au silence contemplatif qui régnait dans la cabine lorsque la porte coulissante s’ouvrit, laissant passer la tête d’une jeune fille. Regard espiègle, lèvres boudeuses, sensuelle malgré elle, avant l’âge. « Tu as renvoyé les laquais », constata-t-elle, amusée, de ce ton trop sarcastique, presque vulgaire dans la bouche de l'adolescente à l’air angélique. Un sourire se fendit sur les lèvres d'Evan à l’approche de la jeune Serpentard. « Et tu as abandonné tes têtes brulées. Je savais bien que tu préférais l’intelligence aux muscles », signifia-t-il simplement. Une évidence, qui était devenue une blague. Le sourire d’Ariadne s’élargit alors qu’elle se laissait choir en face de lui.
« Je te demanderais bien si je pouvais m’asseoir, mais la réponse unique et affirmative à cette question m’est bien inutile. Quant à ton bon vouloir, nul besoin de dire que je m’en moque », fit-elle simplement avant de lui décocher un regard équivoque. Evan rit, traversé par un accès de plaisir. Deux enfants terribles, voilà ce qu’ils étaient. Sérieux avant l’heure, avec dans le regard un air d’enfant perdu ne pouvant être détecté que par l’autre. Un duo infernal, exemplaire, excellent. A la fois coqueluches et terreurs des enseignants, ils éprouvaient un plaisir traversé d'hilarité à imiter leurs parents en adoptant une attitude aristocrate lorsqu'ils s'adressaient la parole. Le regard d’Ariadne se posa sur Evan alors qu’elle croisait ses bras sur sa poitrine de gamine. « Ton père a prévu un souper spécial, réception ‘intime’, seulement 40 invités? », demanda-t-elle, l’air innocent, feignant d’examiner les plis de sa jupe d’uniforme. Il rit. « Cinquante », répliqua-t-il. « Tes parents sont invités. S’il n’y a pas assez de place pour toi, tu mangeras aux cuisines ». Ariadne lui décocha un regard faussement courroucé. « Je cracherai dans ton assiette. Et tu te demanderas pourquoi soudainement, tes huitres te semblent plus appétissantes qu’à l’ordinaire ». Evan ricana. Son regard se fit pourtant plus sérieux. Elle était la plus impulsive des deux, mais aussi la plus effrontée. À treize ans, elle défiait ses propres parents d’une manière dont Evan ne pouvait pour l’instant que rêver. C’était injuste, constatait-il pourtant parfois : car, si exigeant le père d’Ariadne puisse-t-il être, il n’était pas Devon Wakefield. La gamine lui jeta un regard appuyé. « Tu vas lui dire, à ton père? » demanda-t-elle, prudente. Le regard auparavant chaleureux du Gryffondor se fit glacial, sa voix, distante. « Non », dit-il uniquement, sachant à quel incident elle faisait allusion. Un mot, un seul, et le sujet était clos, Ariadne le savait. Ses traits angéliques, il les tenait de sa mère, mais c'était lors de ces instants qu’elle voyait en lui l’ombre grandissante de son père. Elle n’oubliait pas qui celui-ci était, l’homme sévère et dur qui élevait l'adolescent. Rapidement, elle changea le sujet, sachant qu'Evan n’était pas dupe, et qu’il lui en était reconnaissant. « Prévois d’avance un cadeau de ‘félicitations pour tes résultats scolaires impeccables’ de la part de mes parents… Tu sais à quel point nos ancêtres aiment se féliciter entre eux au sujet de leur extraordinaire progéniture … et du reste des aspects décoratifs de leur vie, bien entendu », renifla-t-elle en levant les yeux au ciel. « Josef, mon chéri, as-tu vu la splendide robe de Madame Wakefield? » dit Evan en une imitation acceptable de la mère d’Ariadne, caquetant d’une voix faussement émerveillée. « Oui Devon, j’ai moi aussi entendu dire qu’Ariadne était première de sa classe de métamorphose », roucoula la Serpentard, imitant l’accent d’Eleyna à la perfection, puisque c’était un point qu’elles avaient en commun : leur nationalité allemande. Doucement, ils se sourirent, de cet air mi-complice mi-sardonique qu’ils échangeaient toujours. Deux enfants surdoués, qui s’étaient retrouvés dans le brouillard d’une décennie trop calme, d’une génération pourrie.
- Spoiler:
30 juin, 2002 ━ Tribulations de taverne.
Angela eut un bref aperçu d'un homme extrêmement gras et d'un autre musclé mais qui paraissait petit à côté. Puis, une troisième silhouette s'encadra dans l'entrée, à contre-jour devant la lampe fixée sur le mur du couloir. Evan, eut-elle le temps de se rappeler. Il s'appelle Evan. Le meilleur ami.
Appuyé au mur d'une longue main dont on pouvait deviner la dextérité à distance, il se laissa aller nonchalamment contre l'embrasure et accepta le salut de quelques connaissances présentes dans l'établissement, les examinant les uns après les autres. Tandis que son regard perçant fouillait la salle à la recherche de celle qu'il venait voir, Angela fut à même d'isoler ses traits: la silhouette puissante mais gracieuse, les pommettes hautes dans le visage souligné d'une mâchoire toute en angles, la bouche fine et expressive, pour l'instant languide et amusée, les yeux .... les yeux très clairs du jeune homme à l'expression cynique et moqueuse. Il était difficile de deviner son âge: à peu près le même que le mien, estima la jeune femme.
« Encore en retard, Wakefield », fit Ariadne en s’essayant à une moue déçue. Le sourire qui ornait déjà le visage amusé du jeune homme s’étira davantage. « Ah mais je serais en retard si toi aussi tu étais arrivée à l’heure. Mais tu n’arrives jamais à l’heure, seulement désespérément en avance, et donc tous les autres sont constamment en retard. » Son regard vert, qui s’était fait sérieux pour la forme, ne pouvait s’empêcher de pétiller joyeusement. Son amie rit avant de l’attirer dans ses bras pour l’étouffer à moitié. « Tu ne devrais pas défier ton père comme tu le fais en ce moment, Evan. C’est une raison bien trop triviale … » L'Écossais se mit à rire. « Des conseils, encore? Déjà, pas même après le premier round? Rien ne te changera jamais, Ariadne. Il y a des raisons, des raisons… », continua-t-il sans préciser. Son amie la plus chère renifla d’un air dubitatif. « J’en doute », répliqua-t-elle en repoussant derrière son oreille une longue mèche de cheveux blonds. « Rien d’autre que la perversité et les vins du Sud. ». Evan lui sourit et fit un semblant de courbette en lui levant son verre. « Deux excellentes raisons », acquiesça-t-il en vidant le contenu de celui-ci. La jeune femme se rappela Angela qui attendait patiemment, battant la mesure de la musique du menton et sirotant l’alcool qu’elle avait à la main. Avant que Ariadne n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit pour faire les présentations afin de limiter les potentiels dégâts dont elle savait le sorcier capable auprès d’une tierce partie au physique aussi admirable, celui-ci vit la jeune femme qui se tenait discrètement à leurs côtés.
« Une pêche! Ariadne, tu m’as amené une pêche à croquer. » Il s’avança alors, dans l’éclat soudain jeté par les lumières sur la couronne formée par la masse quelque peu désordonnée de ses cheveux et, prenant la main d’Angela, s’inclina profondément pour y déposer un baiser. La jeune femme, que ni son caractère ni son milieu d’origine n’avaient prédisposée à supporter ce genre de comportement sans réagir, ne ménagea pas le bel homme, peu importe sa musculature, la beauté de ses cheveux, ou de ses yeux … ou de son sourire presque contrit d’amusement devant l’air furieux qu’elle lui présentait. « Es-tu toujours aussi grossier? » demanda-t-elle lorsqu’il se redressa. Il n’y avait aucune trace de chaleur dans sa voix et dans ses yeux. Cela n’arrêta qu’un instant Evan, qui répondit aimablement, et en souriant : « Presque toujours. Mais j'ai quelques qualités pour me racheter, bien que je n’arrive jamais à me rappeler lesquelles. » Ne jetant même pas un coup d’œil vers sa meilleure amie, il poursuivit. « Je parie qu'Ariadne est en train de secouer la tête derrière mon dos avec une tragique désapprobation. » Ce qui se trouvait être vrai. Il se retourna vers sa meilleure amie aux sourcils froncés. « J'imagine que je suis censé présenter des excuses, maintenant? » Il eut un sourire malicieux devant l’acquiescement muet de Ariadne et se tourna de nouveau vers Angela.
« Je suis désolé. Le soleil, le vin, une longue journée de dur labeur. Tu es d’une beauté tout à fait extravagante et tu as certainement eu à faire à pire que moi. Madame, soyez magnanime. » C’était bien tiré, il fallait l’admettre. Angela, quelque peu surprise, se trouva seulement capable de hocher la tête. Sa réaction réussit à provoquer un autre sourire d’une sublime ironie. Elle rougit, irritée de nouveau. Quelques minutes plus tard, elle marchait pour revenir chez elle, seule. Ses avancées furieuses étaient démenties par la rougeur de ses joues et son sourire en coin, rêveur.
Ariadne soupira. « Ta conduite est détestable, et tu le sais. » L'interpellé leva les yeux au ciel. « Arrête-moi ça Ariadne, ne me pousse pas à bout. J’ai présenté des excuses, rends-moi justice. » Elle sourit et fit mine de le frapper sur le bras. « Je sais bien que tu ne marcheras jamais au pas, Evan. Mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour toi. » Le regard qu’elle lui portait n’était plus agacé, ni même impatient. Il était d’une douceur infinie, pour cet être complexe qu’elle chérissait depuis toujours. Sourire en coin, il la prit par la taille et, mine de détendre l’atmosphère qui s’était soudain épaissie, il lui jeta un regard enjôleur. « Sais-tu, t’es pas mal toi non plus. J’te paie un verre? »
plus tard.
ARIADNE – « T’es pas croyable. T’es une merde. J’en reviens pas. »
EVAN – « Doux sons dans mes Oreilles, qu’est-ce qui me vaut tous ces compliments? »
ARIADNE – « Tu l’as payée! Ça doit être ça! Ça peut seulement être ça!»
EVAN – « Ari’, je peux comprendre qu’après une heure je te manque, mais bordel … Il est 3 heures du matin, là. »
ARIADNE – « Elle veut te revoir. Angela. »
Pour ce qui est non-modifiable, il y a son prénom (qui constelle ma fiche - mais si le prénom vous gêne, je peux toujours éditer ladite fiche - faut juste que ça sonne germanique un minimum), et idéalement, ses maisons. Il n'y a pas de problème à l'envoyer ailleurs que chez les Grymm à Hung (les Lufkin lui iraient bien aussi), mais j'aimais bien la dynamique entre le griffondor/la serpentard pour leur adolescence. Idéalement, son métier ne serait pas modifié non plus, puisqu'un de ses liens est basé dessus (le mentorat d'Aedan), puis je promets qu'Evan se cassera souvent la gueule si nécessaire.
Pour ce qui est de l'avatar, il peut également être modifié! Je vois également Katheryn Winnick, Lotte Verbeek () ou Evan Rachel Wood convenir - ou tout autre blonde tirant vers le roux/rouquine qui te convienne
Evan a eu plusieurs développements en RP qui te permettront de t'intégrer facilement avec d'autres personnages, et surtout plusieurs RPS jouissifs en perspective!
Bref, si tu choisis ce scénario, je promets de te construire le Taj Mahal en nutella et de te fournir les bananes qui vont avec - et je te mets des rps jouissifs sur un plateau d'argent. Viens, ça va être bien
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Re: (f) rebecca ferguson ★ she's a forest fire
Sam 12 Jan 2019 - 18:46
Je suis là mon BGpréf
- InvitéInvité
Re: (f) rebecca ferguson ★ she's a forest fire
Sam 12 Jan 2019 - 19:43
Mon ange, mon démon, ma moitié.
JOTEM
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