- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 923
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1479
Laissez-moi pénétrer votre esprit - Ethan B. & Margaret R.
Dim 6 Jan 2019 - 14:16
Une corvée. Voilà ce que c’était, une corvée, sûrement que j’ignorais tout de ce jeune homme, un Blackwood, une bonne famille, aux parents respectables et plutôt bien vus dans le monde des sorciers. J’espère donc qu’il est de la même trempe, le frère qui est pourtant mon collègue me déçoit plutôt. Enfin, seulement parce que j’ai un peu fouillé son esprit … Condamner une épouse de bonne famille à un non retour de sentiments est horrible à mon sens, et cet homme devrait un peu plus assumer son attirance pour les hommes. J’ai beau être conservatrice, à mes yeux la cause des femmes et des minorités peut se conjuguer, il n’est que justice pour toute femme de mériter un mariage heureux si elle souhaite se marier. Si ce Caleb n’aime pas les femmes, qu’il laisse donc Thaïs épouser un homme qui l’aimera vraiment et purement n’est-ce pas ? Je ne connais pas le reste de la fratrie, mais je sens que mes espoirs vont vite chuter. On ne peut qu’être déçu lorsque l’on attend d’un homme qu’il soit classe et élégant, affirmé mais policé, bref un gentleman. Il a le bon sang et la bonne éducation mais toutes les matières premières ne se manipulent pas de la même façon, il faut une bonne glaise pour faire la statue que l’on souhaite. Sinon, il faut briser et tout recommencer, un gâchis, et le résultat est rarement positif. Mais cette famille m’a sollicité pour aider leur fils dans l’apprentissage de la legilimencie, alors j’ai accepté, nous devons nous aider entre sang-pur c’est la moindre des choses. Cela aurait été une femme, j’aurai accepté avec bien plus de plaisir. J’espérais au moins que cet Ethan Blackwood serait un minimum présentable, donner cours à un mâle est déjà du temps gâché alors si en plus il était atteint d’un strabisme ou d’une difformité, ce n’était guère intéressant. C’est la fin de la matinée, et j’ai invité le jeune homme par lettre à me rejoindre pour le repas dominical, ça serait l’occasion de notre première leçon. Et s’il était trop récalcitrant, j’aurai ainsi un couteau à portée de main, ça pouvait toujours être utile. J’avais mis un simple chemisier blanc, au décolleté généreux, avec une jupe crayon noire collant mes formes, une paire d’escarpins carmin et mon fidèle collier de perles. Je descendais les escaliers pour rejoindre les cuisines où mon elfe de maison, Fluffy, était en train de préparer le repas du midi. Je n’avais pas voulu un repas trop lourd, quelques canapés apéritifs suivis d’une soupe aux légumes, et comme plat de résistance, un plat un peu plus américain, seule folie de la journée : ailes de poulet caramélisés avec des pommes grenailles au beurre. Le tout terminé par une coupe de glace, le froid extérieur ne me faisait pas peur, la cheminée tournait à plein régime dans la maisonnée, ce qui permettait ma tenue assez légère pour un hiver écossais.
Je surveillais que Fluffy travaillait bien, n’hésitant pas à frapper sa caboche tordue si cela ne convenait pas à mes désirs. J’entendis un bruit, mon invité était arrivé. Je tournais les talons, Opale dans mes traces. Elle était râleuse ce matin, elle savait qu’un homme mangerait avec nous ce midi et elle n’aimait pas ça. Je passais dans le vestibule, replaçant une mèche rebelle dans le miroir à côté de la porte d’entrée, et réorganisant le bouquet de fleurs sauvages venant directement de Hollande par hibou. Un portait représentant une femme aux traits durs de la Renaissance britannique, une sorcière réputée pour avoir eu une dizaine de maris tous mystérieusement morts, connue pour le maléfice désopilant de chauve-furie se penchait sur le bord du cadre, pour voir qui était cet invité.
M. Blackwood, enfin là, j’ai failli vous attendre. Entrez-vite, que le froid n’entre pas dans la maison. Suivez-moi, nous allons directement nous installer dans la salle à manger. FLUFFY, MANTEAU.
La pauvre elfe de maison se précipita, glissant sur le parquet ciré, pour récupérer le manteau du jeune homme. Opale feula à son approche. Le pauvre garçon semblait gêné, mais je ne l’attendis pas, me dirigeant vers la salle et m’installant. Puis je plantais mes prunelles dans les siennes.
Alors commençons par le principal : whisky pur feu avec ou sans glaçon ?
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Re: Laissez-moi pénétrer votre esprit - Ethan B. & Margaret R.
Mer 16 Jan 2019 - 6:17
Il soupire le petit con ; exaspéré, dont le temps précieux a été méchamment spolié. Sans qu'il ne lui ait demandé son avis – comme toujours – le paternel pour Noël lui a offert des cours particulier avec selon les dires de certains élèves, une véritable mégère. Manquait plus que ça ! Il tique le gamin, tape du pied en frappant l'épaisse couche de neige. Clope au bec, il en recrache une fumée opaque ; sur le chemin de la maisonnée. La maison de la sorcière, au sens propre comme au sens figuré. Dépité, il n'a pas vraiment le choix Ethan ; il n'a toujours pas avoué que les études il va les envoyer balader, il n'a toujours pas crié au monde que le Quidditch c'était pour la vie, et que rien ni personne ne pourrait l'arrêter. Alors il a décidé d'obéir, pour la seule et unique fois à papa. Oh non, loin d'être un bon fils, le sale gamin y voit surtout un intérêt certain. La Legilimencie, s'il en maîtrise très bien les bases il sait qu'il a encore des efforts à fournir pour être maître dans l'art. Et il en a besoin. Il veut en dominer toutes les subtilités, parce qu'il est fourbe Ethan. Petit con à la recherche perpétuelle d'un paquet d'emmerdes dont lui seul sait les dégoter comme personne. Faiseur d'embrouilles et de troubles. Au fond, c'est peut-être Miss Rosebury qui est à plaindre dans cette histoire, elle ne sait pas ce qu'elle a accepté en voulant aider un riche sang-pur anglais. Il sourit le gamin. Espiègle, un peu trop farouche depuis toujours. Son pas s'accélère, il court presque ; ses pieds s'enfonçant dans la neige comme dans du beurre. Il arrive enfin. En retard, cependant ; mais qu'importent les convenances. Il toque. Il n'a jamais vu le professeur, ne la connaît seulement que de réputation. Et c'est sur une belle femme,bien conservée, qu'il tombe. Long cheveux de feu, élégante, tiré presque sur quatre épingles. Elle a le regard sévère, le dos droit. Le genre de dame que le sale petit con aime emmerder en général. Il aime mettre les gens mal à l'aise, les pousser dans leurs derniers retranchements. Ce n'est pas pour rien qu'il est toujours collé le Blackwood. « Salut. » Sourire de la première rencontre, du premier contact. M. Blackwood, enfin là, j’ai failli vous attendre. Entrez-vite, que le froid n’entre pas dans la maison. Suivez-moi, nous allons directement nous installer dans la salle à manger. FLUFFY, MANTEAU. Il entre le gamin, et en ouvrant son manteau la tête d'une petite poule en sort. Ten. Il n'a pas pu s'empêcher de la ramener alors qu'elle est aussi douée que lui pour s'attirer des ennuis. Il enlève son gros manteau et le tend à l'elfe de maison dont il porte un regard compatissant. Ça ne doit pas être facile tous les jours de bosser pour une femme tyrannique, pas vrai ? Il emboîte le pas de la dame, pas un seul regard pour le chat visiblement mécontent. Il s'installe à la table. Il n'est pas habillé le gamin, jogging, pull et casquette sur la tête. Coude sur la table, regard curieux. Alors commençons par le principal : whisky pur feu avec ou sans glaçon ? Pardon ? Il est un peu choqué par ce qu'il vient d'entendre. Un professeur lui propose de picoler à peine midi passé ? « Euh … sans glaçon. » Chose promise, chose due. Il boit une gorgée qui lui brûle un peu la gorge. « Vous me surprenez, vous donnez l'image d'une femme qui tourne aux infusions détox. » Petit rire goguenard, il installe correctement Ten sur ses cuisses. « Apparemment vous êtes le chêne du savoir et moi, je ne suis qu'un gland ? » Deuxième gorgée. Ce cours particulier va sûrement être amusant.
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Re: Laissez-moi pénétrer votre esprit - Ethan B. & Margaret R.
Mer 16 Jan 2019 - 7:30
Insolent. Je m’attendais bien sûr à être déçue et à regretter d’avoir donné cette faveur à Blackwood père, mais je n’imaginais peut-être pas à quel point. Premier défaut : le retard. Je n’acceptais les retardataires, si une heure avait été fixée, c’était bien pour qu’elle soit respectée n’est-ce pas ? Peut-être que M. Blackwood aurait dû offrir une montre mordeuse à son niais de fils plutôt que des cours privés de legilimancie. Il me salue d’une manière bien peu conventionnelle, me forçant à lever les yeux au ciel. Et il sent le tabac. Encore un de ces jeunes hommes pensant que fumer rend cool. Désespérant. Je pose un regard condescendant quand j’ouvre la porte, l’apostrophant presque sur son retard. Autant fixer le contexte dès maintenant : non, nous ne serons pas amismalgré votre joli minoiset ici je serai votre maître, votre enseignante. Je laisse le soin à Fluffy de prendre le manteau du jeune homme, de ce fait je ne vois pas que le jeune garçon a emmené une poule avec lui. J’en suis étonnée quand il la ramène avec lui à table. Décidément, ce garçon est bien étrange. Je le sonde un instant et je tombe sur de la compassion envers mon elfe de maison.
Ne soyez pas compatissant M. Blakcwood. Les elfes de maison sont parfaitement heureux de servir leurs maîtres sorciers. La pitié est bonne pour les moldus, je pensais que votre père vous l’aurait appris. Il ne m’avait pas prévu que j’aurai à faire votre éducation.
Il semblait avoir oublié qu’il était fasse à une legilimens, à moins qu’il n’ait pensé cela volontairement pour me provoquer. Cela ne marcherait pas, je ne laissais aucun homme avoir l’ascendant sur moi, que ce soit physiquement ou mentalement. Il pouvait bien essayer de me mettre hors de moi, tout ce qu’il aurait comme résultat serait de voir ce vaut une sorcière dominatrice. A ses risques et périls. Je m’installe à table et lui jette un coup d’œil critique. Même sa tenue est décevante. Jogging, pull et casquette. Je soupire un instant mais lui propose tout de même un whisky. Il accepte, étonné, et le prend sans glaçon. Tout n’est donc pas permis, il a au moins du goût.
Parce que vous êtes ce genre d’homme à vous fier aux apparences M. Blackwood. Il le faut, parfois, mais soyez plus fin que cela, sinon toute legilimancie ne vous servira à rien. Voyez, je vous ai proposé un whisky. Si vous aviez pris un glaçon avec, j’aurai su que vous n’aviez aucune virilité et que vous étiez plutôt ce genre d’homme à sortir les muscles pour cacher un complexe de taille dans le boxer.
Je marque une pause, contente du choc que peuvent provoquer mes propos.
Je suis une dame, je le revendique. Mais certaines choses doivent parfois être dites et je ne tourne jamais autour du pot.
Il installe sa poule sur ses cuisses avant de lancer une blague du plus mauvais goût.
Ayez un peu de respect pour les glands M. Blackwood, même eux savent mieux s’habiller que vous. Et au moins, eux ont bon goût, je doute que votre chair soit des plus comestibles… D’ailleurs, levez-vous. Et posez cette bestiole par Merlin. Ne vous inquiétez pas, Opale ne mange que des mets de choix, Ten sera donc en sécurité.
J’attends qu’il soit debout, et je lève ma baguette avec de faire un geste sec dans sa direction. On peut tout me demander, mais faire cours à un élève aussi mal habillé c’est trop pour moi. Il faut changer cela. Le sort semble donner vie à ses vêtements, qui quittent sa silhouette. Il ne reste qu’un instant en sous-vêtements, ce dont je profiteêtre professeur n’empêche pas d’apprécier une vue n’est-ce pas, avant que des vêtements venus de nulle part ne l’habille de nouveau. Pantalon gris ajusté, chemise blanche, un seul bouton ouvert.
Voilà qui est bien mieux. Rasseyez-vous, et dites moi, pourquoi la legilimancie ?
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Re: Laissez-moi pénétrer votre esprit - Ethan B. & Margaret R.
Lun 28 Jan 2019 - 5:51
Les rumeurs n’étaient pas infondées ; la dame est une vraie mégère assumée. Le genre de sang-pur aux pensées arriérées. Dans quoi s’est-il encore fourré le gamin ? Un peu blasé d’avance, il regretterait presque d’avoir ramené sa fraise. Oui, presque. Il n’en reste pas moins intrigué, assez stupéfait qu’elle puisse faire ce don lui seul était capable jusqu’à présent. Elle éveille son intérêt ; la legilimens. C’est la première fois qu’il côtoie une personne comme lui. Alors il pense, pense, pense beaucoup trop le gamin ; ayant bien conscience que la personne en face de lui peut tout entendre. Un poil provocateur sans doute, Ethan, a toujours été cet élève au fond de la classe ; celui qui fout toujours la merde. Clin d’œil à l’elfe, petite moue grimaçante quand la dame mentionne son ‘cher’ papa. « Mon père, faire mon éducation ? C’est à peine s’il me dit bonjour quand il me voit. » Un brin amer, sourire forcé, il ne cache pas son animosité concernant son géniteur qu’il n’a jamais apprécié. Trop sévère, trop froid, trop tout. Il balaie d’un revers de main l’idée de parler de papa, préférant se concentrer sur ce verre de whisky dont il boit une autre gorgée. Il boit vite, un peu trop peut-être. Mauvaise habitude du petit fêtard qui n’a aucune limite. Gorgée avalée de travers en écoutant les dires de Miss Rosebury. Il tousse. Il n’y a pas à dire, ce n’est pas un professeur comme les autres ; à moins que ce cours privé est juste ajusté (personnalisé ?) rien que pour lui ? Elle parle de la manière dont doit boire un homme. Avec ou sans glaçon ? La question qui peut tuer la virilité de chaque type qui se trouve à boire un verre avec elle. Il se prend alors à avoir de la compassion pour tous les ex de madame. Malheur à eux. « Là c’est vous qui jugez, non ? » Il parle de glaçons ou de taille ? Espiègle, il fait tourner les glaçons dans son verre ; caressant Ten. Il s’autorise même à glisser une blague, qu’elle n’apprécie pas visiblement. Remontage de bretelle express, il soupire le gamin. Il comprend qu’avec elle, rire, ne sera pas dans le programme. Dommage. Le temps aurait passé plus vite. Néanmoins, il s’exécute, de toute façon, il n’a pas vraiment le choix, pas vrai ? Il pose la poule, et se lève. Perplexe face à elle, elle dégaine sa baguette. Oh non … Ce n’est pas un mauvais pressentiment. Il sait ce qu’elle va faire, ayant eu l’audacieuse envie de lire en elle, lui aussi. Mais il se laisse faire, être docile, lui évitera bien des problèmes, faut croire. Il se fait déshabiller, pas le moins gêné alors qu’elle le regarde ; pour être ensuite affûté d’une tenue beaucoup plus … Stricte ? Pompeuse ? Inconfortable ? (Barrez les mentions inutiles.) « C’est pas vous qui me parliez de mauvais goût ? » Il regarde sa tenue. Il se sent serrer dans la chemise, et le pantalon a une drôle de texture qui le démange. C’est qu’il n’a pas l’habitude de porter ce genre de vêtement le gamin. Voilà qui est bien mieux. Rasseyez-vous, et dites-moi, pourquoi la legilimancie ? Il reprend sa place, complètement avachi sur sa chaise. Un silence se glisse dans la salle à manger. Il ne sait pas quoi répondre à cette question. « J’en connais les bases, mais je veux en apprendre davantage. » Il parle en son nom, car c’est bien lui qui a fait le choix d’en connaître le plus possible sur ce don ; ne voulant rien à voir à faire avec son paternel. D’ailleurs, il ajoute « Appelez-moi Ethan. » Il n’a jamais apprécié son nom.
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Re: Laissez-moi pénétrer votre esprit - Ethan B. & Margaret R.
Mer 30 Jan 2019 - 4:41
J’avais fait preuve de gentillesse et me voilà flanqué d’un sale gamin bravant l’autorité parentale et ayant un peu trop d’ego pour qu’on le prenne réellement au sérieux. Et peu pudique aussi, car il expose ses pensées sans aucun filtre, alors qu’il doit avoir nécessairement conscience que je peux tout entendre, exerçant cette capacité depuis plus longtemps que lui. Il se tente à la provocation, mais il m’en faut bien plus, j’ai l’habitude des têtes brûlées comme lui, je les mate toujours. Jamais aucun homme ne peut me dominer ou avoir l’ascendant sur moi, c’est une promesse que je me suis faite. Mais j’évite de penser aux raisons de cette promesse, car même s’il est débutant, il risquerait de vouloir fouiller et je ne le permettrais pas.
Vous avez raison, s’il vous avait éduqué, vous n’auriez pas porté une telle « tenue », si on peut appeler ça ainsi. Ou peut-être pense-t-il que votre cas est désespéré ?
Je le cherche un peu, mais il semble y avoir une véritable animosité entre le jeune homme et son père. Je connais mal le père Blackwood, et je ne cherche pas à connaître les détails, ce n’est pas mon affaire et malgré ma curiosité naturelle, je n’aime pas me mêler aux histoires de famille, c’est bien souvent plus ennuyant qu’on ne le pense. Ethan reboit une gorgée de whisky. Il a l’air d’avoir le lever du coude facile, symptôme caractéristique de ces jeunes qui manquent de confiance en eux. Il toussote lorsque je parle. J’ai conscience d’être brute de décoffrage, surtout avec les hommes, et suis contente de mon petit effet. Je balaie d’un revers de la main ses pensées sur le sort de mes ex.
Oh vous savez, il me suffirait de quelques secondes pour savoir ce qu’il en retourne plutôt que de juger. Un garçon comme vous doit avoir des hormones toujours enflammés et les pensées qui vont avec. Bidou ? Original comme nom. La legilimancie ne fait pas tout, il faut savoir jauger l’autre de plusieurs manières …
Je ne tolère aucune insolence, et il le comprend vite. Il est temps qu’il change de tenu, alors il se lève, et d’un coup de baguette, en passant par une phase dénudée, je le rhabille à mes goûts, qu’il remet en cause immédiatement. Je soupire d’agacement. Ce gamin ne sait-il donc rien apprécier ?
Vous apprendrez qu’un homme doit toujours savoir s’habiller. Vous aviez une tenue informe, vous voilà bien plus viril et sérieux. Cette leçon est gratuite, je préfère avoir un homme sérieux à éduquer plutôt qu’un gamin prépubère mal habillé.
Malgré la tenue, son maintien ne change pas, et il est complètement avachi sur la chaise. Je soupire une fois de plus, mais je me retiens de l’obliger à se tenir droit par un nouveau sortilège. A la place, et alors qu’il me répond, j’appelle l’elfe de maison pour qu’elle amène les amuse-bouches. Il faut bien avoir un certain standing n’est-ce pas ?
Ethan. Bien, si vous le souhaitez. Mais appelez-moi Madame. Les familiarités ne sont pas encore de mises. J’ai accepté de vous apprendre à contrôler votre don de manière plus efficace. Ecoutez-vous absolument tout ce que l’autre pense ou savez-vous vous concentrer sur ce qui vous intéresse essentiellement ?
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Re: Laissez-moi pénétrer votre esprit - Ethan B. & Margaret R.
Sam 9 Fév 2019 - 12:44
Elle continue la dame à parler de papa. Il soupire de manière exagérée le garçon, d'une, parce que parler du géniteur est tout sauf amusant, et de deux, parce que bordel il déteste les donneuses de leçons. Acariâtre, pompeuse, et (fri)rigide ; le pack complet de l'emmerdeuse suprématiste. Apparemment, il est tombé sur la pire. Tiens le coup, c'est pour la bonne cause. Il se rassure comme il peut le gamin, prêt à tout pour s'améliorer, quitte à supporter cette vieillemégèresorcière aussi amusante que la grosse Berta ; la nounou d'enfer qu'il s'est coltiné plus de dix ans auparavant. Car il le sait, Miss Rosebury est douée, la demande de papa, exclusivement pour elle. Et bien qu'il ne le montre guère, il est intrigué par la dame. Curieux, intéressé. Il a envie d'apprendre Ethan, de voir de quoi elle est capable. « Désespéré ? Sans doute oui, mais moi ça me va. » Elle provoque, elle cherche la dame ; mais il en faut plus pour énerver le grand dadet. C'est qu'il s'est toujours dévalorisé le gamin, c'est qu'il n'a jamais eut confiance en lui sous ses airs de mauvais garçon mal famé. Il n'y a qu'au Quidditch qu'il brille. Et puis … Il s'est toujours bien foutu de l'avis de monsieur Blackwood. Fils indigne. Une autre gorgée, et il avale les dernières gouttes de la liqueur au prix certainement exorbitant. Surprit, il esquisse un sourire en coin quand elle annonce haut et fort connaître le prénom de son engin. Y a dans ses yeux une lueur moqueuse, amusée. Bidou fait encore parler de lui, toujours. « Mon ami intime je l'ai surnommé 'bidou', comme ça, à chaque fois que je pisse, je 'scoubidou', mais bon, vous le savez déjà. » Lui aussi, il provoque avec ses vilains mots, mais c'est plus fort que lui. Ça l'amuse. Petit insolent, il a vite compris qu'avec elle il va devoir filer droit. Ou pas. Ethan reste Ethan, fidèle à lui-même. Il se lève, et elle le rhabille. Il se sent mal à l'aise dans les vêtements, il râle ; il en taperait presque du pied. Mais évidement, la rousse a toujours de quoi se défendre. Standing, standing de ça. Une vraie sang-pur il n'y a pas de doute ! « Je suis venu là pour la legilimencie ou pour un relooking ? » Il se rassoit, et fait preuve de bonne foi en ne nageant plus à contre-courant. « 'Tou es magnifaïk' ! » Il surjoue l'ami, imite une présentatrice de télé française qu'il a déjà vu sur le cube à image pour moldu. Il en roulerait presque des yeux, mais se retient de le faire. Il remonte néanmoins les manches de la chemise, laissant à la vue de Madame ses tatouages. Dix livres sterling qu'elle va lui dire quelque chose sur ça aussi. « Non, je n'arrive pas à cibler ce que je cherche. Ça vient au hasard. » Enfin, elle aborde le sujet qui l'intéresse. Bizarrement, il devient plus attentif ; mais pas assez pour louper les amuse-bouches. Il en pioche un, acquiesce l'air de dire 'c'est bon !'. Il continue sur sa lancée, léchant furtivement ses doigts. « Mon problème, c'est que ... » Il ne sait pas comment choisir ses mots le gamin, son regard fixant un point hasardeux sur le sol. « Quand les pensées sont trop intenses, j'ai l'impression que ça me bouffe. » C'est la première fois qu'il le dit. Il se souvient des pensées de sa sœur et de cette fiancée qu'on lui a refilée. « Je n'arrive pas à être imperméable à tout ce que je vois ou entends. » Il est peut-être trop sensible.
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Re: Laissez-moi pénétrer votre esprit - Ethan B. & Margaret R.
Mar 14 Mai 2019 - 12:44
L’impolitesse. S’il y a bien une chose que je ne peux pas supporter c’est bien l’impolitesse. Et bien que le père d’Ethan me l’ait envoyé pour l’exercer à la légilimancie, il semble qu’il mériterait bien une leçon de politesse et de discipline, malheureusement j’ai laissé ma règle et la cravache que j’utilise contre mes elfes de maison dans la cuisine. Et puis je ne veux pas non plus être accusée de maltraitance physique, tout ça pour un délinquant comme ce Blackwood. Il soupire, et une chose est sûre, il n’est pas occlumens, ses pensées vont dans tous les sens, un agglomérat d’insubordination. Je l’ennuie apparemment, et ça ne me motive que davantage pour le mater cet imbécile (oui je reste poli mais vous avez tous compris l’autre nom par lequel je souhaitais l’appeler. Et il continue, il a du répondant le jeune homme. C’est comme si nous étions tous les deux en train de se chercher mutuellement, mais je suis plus mature, alors il faudrait que je prenne sur moi pour ne pas l’incendier trop rapidement. Sa réponse me tire tout au plus un haussement des yeux vers le ciel. Je sens que la leçon va être longue, très longue. Je le tanne, lui montrant bien qu’il n’a aucun secret pour moi.
Vous vous pensez peut-être malin M. Blackwood, mais votre humour est loin d’être au niveau malheureusement. Oui je le sais, et autant vous dire que j’aurai préféré ne pas le savoir. Vous faites ce que vous voulez avec votre ami intime, mais je vous prie arrêtez d’y penser, je vois déjà assez d’horreur comme ça tous les jours.
Il me provoque, mais je ne plie pas, je ne serai pas ce genre de femme qui s’emporte aussi rapidement. Il a bien fallu que j’apprenne la patience, entre mon ancien poste de Directrice de département au Ministère et maintenant d’enseignante, si jamais j’en venais à perdre patience au bout de quelques minutes je n’aurais pas été bien loin ça c’est sûr. Mais au moins je peux encore l’obliger à se lever pour le rhabiller. Voilà. Parfait, c’est bien mieux.
Vous êtes venus ici pour suivre une leçon, et j’exige une tenue exemplaire chez mes élèves. Vos jogging informes, pas chez moi.
Il continue pourtant la provocation, exhibant ses tatouages, mais je n’ai plus de temps à consacrer à ces enfantillages alors j’en viens au sujet principal : la leçon de légilimancie. Je l’écoute alors attentivement, et il me confie avoir du mal à cibler les pensées, qu’il a parfois l’impression d’être dépassé par les événements. Typique pour un débutant. Il faut savoir cibler et diminuer le flux de pensée pour ne pas finir fou.
Tout est une question de concentration jeune homme. Comment pouvez-vous faire pour ne pas être submergé par les pensées d’une assemblée d’une centaine de personnes sinon ? Non une seule solution, la concentration. Plutôt que de vous laisser parasiter par les pensées d’autrui, il faut vous concentrer, appliquer une sorte de filtre.
Je réfléchis à la manière de lui apprendre efficacement cette leçon. Se concentrer et ne pas se laisser parasiter par des pensées diffuses. Il aurait fallu que nous soyons dans une foule pour cet exercice mais il doit bien y avoir moyen de faire autrement. J’appelle d’un ton sec mon elfe de maison, qui se carapate avant de s’écraser à mon nez. Je le désigne.
Passons à un peu de pratique. Concentrez-vous uniquement sur l’elfe, tandis que je vais ouvrir les portes de quelques unes de mes pensées. Filtrez-les.
Je me mets alors à penser à une horrible chanson qu’écoutait mon paternel, une de ces castafiores sorcières qui ne savait pas chanter mais dont l’argent suffisait à faire venir les foules. Un souvenir suffisant pour étourdir un legilimens dissipé.
- Spoiler:
- Oups j'avais oublié ce rp ! Désolé Ethan !
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