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luigi • c'est bon de te revoir
Dim 6 Jan 2019 - 14:57
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
Tu sais qui j'ai vu aujourd'hui ? Question anodine posée par ton jumeau, des personnes, il en croise des dizaines tous les jours, alors non, tu ne pouvais pas savoir, tu t'es contentée d'hausser les épaules en grommelant que tu n'en savais rien. Luigi, tu sais ?! Mon ami ! Oh oui, tu sais très bien qui est Luigi, inutile qu'il te fasse un dessin, tu lèves la tête de ta tasse de thé pour la première fois depuis un moment, curieuse de savoir où et comment le mignon est apparut. Quelle ne fut pas ta surprise quand tu as apprit qu'il était de retour à Hungcalf, en tant que garde-chasse. Bon, ce n'est pas vraiment l'idée que tu te faisais d'une garde-chasse, mais après tout, pourquoi pas ?
C'est pas que tu passes une semaine de merde, mais, c'est ça. Entre le spectacle qui ne pourra pas se faire au Lovingblow à cause de problème inhérent à l'organisation médiocre, le refus de la banque concernant ton emprunt malgré un emploi stable, le statut d'artiste n'est pas une garantie miss, si tu n'étais pas une femme raisonnable, tu lui aurais envoyé valsé son bureau. Stupide gobelin. Rien ne va plus en ce moment et t'as besoin de décompresser, l'alcool ne te réussissant pas, tu repenses à Luigi et votre rencontre cet été. Ce fut une soirée agréable sous tout les points et ce n'est pas comme s'il avait laisser sous entendre qu'il serait contre te rendre à nouveau service. Ton écharpe remontée sur le visage, tu traverses le parc de l'université en direction de la cabane du nouveau garde-chasse, une bouteille de vin dans ton sac, tu ne perds pas tes bonnes manières malgré les intentions qui sont les tiennes,et pas franchement très catholique. Trois coups secs à la porte. Tu espères qu'il est seul, ça serait dommage.
C'est pas que tu passes une semaine de merde, mais, c'est ça. Entre le spectacle qui ne pourra pas se faire au Lovingblow à cause de problème inhérent à l'organisation médiocre, le refus de la banque concernant ton emprunt malgré un emploi stable, le statut d'artiste n'est pas une garantie miss, si tu n'étais pas une femme raisonnable, tu lui aurais envoyé valsé son bureau. Stupide gobelin. Rien ne va plus en ce moment et t'as besoin de décompresser, l'alcool ne te réussissant pas, tu repenses à Luigi et votre rencontre cet été. Ce fut une soirée agréable sous tout les points et ce n'est pas comme s'il avait laisser sous entendre qu'il serait contre te rendre à nouveau service. Ton écharpe remontée sur le visage, tu traverses le parc de l'université en direction de la cabane du nouveau garde-chasse, une bouteille de vin dans ton sac, tu ne perds pas tes bonnes manières malgré les intentions qui sont les tiennes,
(c) DΛNDELION
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Mar 8 Jan 2019 - 17:52
Cigarette à la main, je reviens d’une petite tournée dans la forêt lorsque j’aperçois une silhouette familière devant ma porte. Même emmitouflée comme elle l’est, je n’ai aucun mal à reconnaître la sœur jumelle de mon ami. Elle est aussi petite et fluette qu’il est grand et baraqué. Et puis, j’ai eu l’occasion d’étudier sa morphologie en détails. Sourire aux lèvres, je tire une légère bouffée de ma cigarette et dès que je suis à portée de voix je lance.
- C’est ouvert.
Elle se tourne vers moi, une bouteille à la main.
- Tu comptais pas passer me dire bonjour ?
Je franchis les derniers mètres qui nous séparent sans me départir de mon sourire ni de mon attitude nonchalante. Face à elle, je me penche légèrement, envahissant sciemment son espace personnel pour tourner la poignée de la porte dans son dos.
- Dois-je en déduire que je t’ai manqué ?
Elle laisse glisser son regard sur moi, esquissant un sourire en coin légèrement mystérieux qui ne me laisse pas indifférent.
- Peut-être ou peut-être est-ce simplement une question de politesse ?
J’esquisse une moue amusée.
- Je vais prendre ça pour un oui.
Je me redresse et lui fait signe d’entrer d’un geste de la main.
- Après toi ma jolie. Il fait trop froid pour rester à l’extérieur. Ton frère m’en voudrait de te laisser attraper un rhume.
Je ne peux pas m’empêcher de la taquiner en mentionnant son frère. Surtout après sa recommandation de pas lui dire un mot de notre dernière rencontre. Je la revois encore avec son index en l’air comme si elle pouvait m’impressionner, Pas un mot à Aedan ! À vrai dire, me taper la sœur de mon ami ne me pose aucun problème de conscience. En revanche, mon instinct de survie suffisait à m’intimer le silence à ce sujet. Elle n’avait pas besoin de me le dire.
- C’est ouvert.
Elle se tourne vers moi, une bouteille à la main.
- Tu comptais pas passer me dire bonjour ?
Je franchis les derniers mètres qui nous séparent sans me départir de mon sourire ni de mon attitude nonchalante. Face à elle, je me penche légèrement, envahissant sciemment son espace personnel pour tourner la poignée de la porte dans son dos.
- Dois-je en déduire que je t’ai manqué ?
Elle laisse glisser son regard sur moi, esquissant un sourire en coin légèrement mystérieux qui ne me laisse pas indifférent.
- Peut-être ou peut-être est-ce simplement une question de politesse ?
J’esquisse une moue amusée.
- Je vais prendre ça pour un oui.
Je me redresse et lui fait signe d’entrer d’un geste de la main.
- Après toi ma jolie. Il fait trop froid pour rester à l’extérieur. Ton frère m’en voudrait de te laisser attraper un rhume.
Je ne peux pas m’empêcher de la taquiner en mentionnant son frère. Surtout après sa recommandation de pas lui dire un mot de notre dernière rencontre. Je la revois encore avec son index en l’air comme si elle pouvait m’impressionner, Pas un mot à Aedan ! À vrai dire, me taper la sœur de mon ami ne me pose aucun problème de conscience. En revanche, mon instinct de survie suffisait à m’intimer le silence à ce sujet. Elle n’avait pas besoin de me le dire.
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Ven 11 Jan 2019 - 16:08
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
Nonchalance habituelle, il te fait sursauter en arrivant par derrière, toujours là où on ne l'attend pas l'italien. Tu souris lorsqu'il envahit ton espace personnel pour ouvrir la porte, il s'amuse de ton mystère et il a bien raison. Il le sait lui, t'es presque sûre qu'il se doute déjà que t'es pas là que pour lui dire bonjour. T'entres sur son invitation et découvre son habitation. Coup d'oeil rapide et curieux, tu analyses comme toujours, mais rapidement ton attention reviens sur l'hôte des lieux. Tu fais comme chez toi, tu retires cette grosse veste et l'écharpe qui couvre ta gorge sans te départir de ton sourire. Ça fait longtemps que tu es rentré ? Simple curiosité. Ton frère n'a pas mentionné ce détail, entre les fêtes. Concis. Clair. On ne perd pas de temps avec lui, c'est aussi ce qui te plait. Je vois. Tu t'approches après avoir déposer tes affaires sur une chaise qui traîne dans l'entrée, dommage que je ne suis plus à hungcalf, on se verra moins souvent. L'italien hausse un sourcil, visiblement amusé, parce qu'on se voyait souvent ? One point. Tu ris en hochant la tête, bien vu, on aurait pu remédier à ça Il sort de la bièraubeurre et t'en propose une, que tu acceptes, tout en répondant visiblement amusé je peux aussi venir chez toi tu sais. Tu portes la bouteille à tes lèvres en haussant un sourcil à ton tour, je préfère éviter les vas et vient ... respect des coloc' quand même, vivement que tu trouves un chez toi digne de ce nom, tu adores tes colocataires, mais un peu d'intimité ne tuera personne.
(c) DΛNDELION
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Dim 13 Jan 2019 - 11:39
Comme toujours, Niamh n’y va pas par quatre chemins et je lis entre les lignes tous les sous-entendus qu’elle n’énonce pas à voix haute. L’évocation de ses colocataires ne vient que confirmer le type de visites qu’elle envisage. Le fait que je sois l’ami de son frère ne semble pas la déranger plus que moi. Il faut dire qu’elle n’a jamais manqué de culot. C’est une qualité que j’apprécie. Toujours souriant, je vais m’installer dans mon fauteuil près de la cheminée, oubliant volontairement de lui faire de la place sur le second fauteuil qui lui fait face et sur lequel Serge a décidé de faire sa sieste.
- Eh bien il ne me semble pas que mon contrat interdise les visites.
Je profite de ma position pour la détailler un instant. Jean rentré dans une paire de bottes en cuir marron, chemisier blanc prétendument sage et gilet de grosse laine gris foncé. Rien de provoquant mais pas moins attirant pour autant. Tout en avançant vers le feu, elle jette un regard vers le fauteuil « libre » et sourit en voyant l'animal.
- Toujours là lui ? Tu devrais en faire une soupe un jour, dit-elle en riant avant d'ajouter en venant s'installer à la seule place désormais vraiment libre : mes genoux. Ça serait dommage de t'éloigner de la civilisation.
Mon sourire s’élargit tandis qu’elle s’installe. Je bois une nouvelle gorgée de ma bièraubeurre l’air de rien.
- Ce serait dommage en effet.
Ma main qui ne tient pas la bouteille vient se poser sur sa cuisse dans une promesse à peine voilée et mon regard se fait un peu plus pénétrant.
- Alors par quoi on commence ? Tu veux me raconter tes malheurs ou je te console d’abord ?
Je ne suis pas dupe. Je suis proche d’Aedan mais ça ne veut pas dire que j’ai la même relation avec sa jumelle. Nous n’avons d’ailleurs jamais eu de réels contacts sans son intermédiaire en dehors de cette soirée où nous nous sommes croisés par hasard dans un bar à New York et où elle m’a demandé de lui changer les idées. Je sais parfaitement qu’elle n’est pas là pour évoquer le bon vieux temps.
- Eh bien il ne me semble pas que mon contrat interdise les visites.
Je profite de ma position pour la détailler un instant. Jean rentré dans une paire de bottes en cuir marron, chemisier blanc prétendument sage et gilet de grosse laine gris foncé. Rien de provoquant mais pas moins attirant pour autant. Tout en avançant vers le feu, elle jette un regard vers le fauteuil « libre » et sourit en voyant l'animal.
- Toujours là lui ? Tu devrais en faire une soupe un jour, dit-elle en riant avant d'ajouter en venant s'installer à la seule place désormais vraiment libre : mes genoux. Ça serait dommage de t'éloigner de la civilisation.
Mon sourire s’élargit tandis qu’elle s’installe. Je bois une nouvelle gorgée de ma bièraubeurre l’air de rien.
- Ce serait dommage en effet.
Ma main qui ne tient pas la bouteille vient se poser sur sa cuisse dans une promesse à peine voilée et mon regard se fait un peu plus pénétrant.
- Alors par quoi on commence ? Tu veux me raconter tes malheurs ou je te console d’abord ?
Je ne suis pas dupe. Je suis proche d’Aedan mais ça ne veut pas dire que j’ai la même relation avec sa jumelle. Nous n’avons d’ailleurs jamais eu de réels contacts sans son intermédiaire en dehors de cette soirée où nous nous sommes croisés par hasard dans un bar à New York et où elle m’a demandé de lui changer les idées. Je sais parfaitement qu’elle n’est pas là pour évoquer le bon vieux temps.
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Jeu 17 Jan 2019 - 12:37
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
Pourquoi est-ce que tu devrais te compliquer la vie, jouer un jeu avec lui, alors que non seulement vous n'avez jamais été particulièrement proche, mais en plus de ça, la situation est on ne peut plus claire. Il s'avère être pratique, Luigi. Il répond à des besoins primaires et grégaires sans poser ni question, ni jugement, c'est parfait. Il ne faut pas cinq minutes pour que tu te retrouves confortablement installée sur ses genoux, haussant un sourcil amusé quand il prononce Alors par quoi on commence ? Tu veux me raconter tes malheurs ou je te console d’abord ? Après coup, tu ris franchement en hochant la tête, sa main sur ta cuisse ne te dérange absolument pas, que du contraire, contact réconfortant, rassurant, c'est exactement ce dont tu as besoin ; il le sait. Ton bras passe derrière sa nuque tandis que ton regard renchérit sur le sien, duel de prunelles sombres, ton sourire se fait taquin, la malice tant dans le regard que la voix, je n'ai pas envie de parler de mes problèmes, je préfère largement m'amuser. Il te rend ton sourire avant de venir t'embrasser, ses mains se posant sur ta taille pour sortir le haut du jean et pouvoir se glisser en dessous. Froissement léger du tissus qui te fait frissonner, tu es légèrement chatouilleuse au niveau des côtes une véritable torture en réalité. Pas farouche, tu laisses ses mains explorer ta peau, tandis que les tiennes, après s'être débarrassées de la bouteille, encadrent son visage tout en prolongeant son baiser. T'oublies tout. Tu ne demandes rien d'autre. Juste l'instant. Caresses subtiles, tu glisses de sa mâchoire à ses épaules, avant de changer de position, préférant passer une jambe de chaque côté du sorcier pour lui faire face. Il n'y a aucun doute dans ton regard, aucune hésitation dans tes gestes.
(c) DΛNDELION
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Dim 20 Jan 2019 - 8:43
Allongé sur le tapis devant la cheminée, en appui sur un coude, je laisse courir mes doigts le long du flanc de Niamh. Je contemple tout mon soûl les courbes de son corps alangui sur lequel la lueur des flammes du foyer danse avec les ombres de la nuit tombée depuis plusieurs heures maintenant. Il faudra que je songe à la dessiner ainsi à l’occasion. Mais pour l’heure je laisse remonter mes doigts jusqu’à son visage pour écarter doucement une mèche de cheveux que la transpiration a collée sur son front.
- Tu t’es bien amusée ?
Question rhétorique dont je connais déjà la réponse. Ses cris autant que les sillons laissés par ses ongles à divers endroits de mon corps ne trompent pas. Elle se tourne légèrement vers moi, visiblement amusée.
- C’était sympa.
Je hausse un sourcil.
- Sympa seulement ? T’es dure…
Elle pouffe de rire.
- C’est toi qui étais dur jusque là.
Ne me provoque pas trop ma jolie, si tu me laisses le temps de récupérer tu pourrais bien demander grâce avant moi. Je souris avec malice.
- T’as faim ?
- Un peu oui.
- Bouge pas.
Joignant le geste à la parole, je me redresse tout à fait et récupère simplement ma baguette pour me diriger vers le coin cuisine. Sans me soucier de ma nudité, je réunis sur un plateau de quoi nous faire un encas plutôt copieux. L’air est plus frais près de la fenêtre entrouverte et j’en profite pour fermer les volets. Je retourne finalement vers la belle, déposant le plateau entre nous avant de me rallonger. Piochant un morceau de charcuterie, je reprends sur le ton de la conversation.
- Alors ? Journée difficile ?
- Merci. On peut dire que ça s’applique à la semaine, voire au mois.
Je hoche la tête en continuant de grignoter.
- Et du coup ? J’ai le droit de savoir pourquoi je donne de ma personne ?
- Tu t’es bien amusée ?
Question rhétorique dont je connais déjà la réponse. Ses cris autant que les sillons laissés par ses ongles à divers endroits de mon corps ne trompent pas. Elle se tourne légèrement vers moi, visiblement amusée.
- C’était sympa.
Je hausse un sourcil.
- Sympa seulement ? T’es dure…
Elle pouffe de rire.
- C’est toi qui étais dur jusque là.
Ne me provoque pas trop ma jolie, si tu me laisses le temps de récupérer tu pourrais bien demander grâce avant moi. Je souris avec malice.
- T’as faim ?
- Un peu oui.
- Bouge pas.
Joignant le geste à la parole, je me redresse tout à fait et récupère simplement ma baguette pour me diriger vers le coin cuisine. Sans me soucier de ma nudité, je réunis sur un plateau de quoi nous faire un encas plutôt copieux. L’air est plus frais près de la fenêtre entrouverte et j’en profite pour fermer les volets. Je retourne finalement vers la belle, déposant le plateau entre nous avant de me rallonger. Piochant un morceau de charcuterie, je reprends sur le ton de la conversation.
- Alors ? Journée difficile ?
- Merci. On peut dire que ça s’applique à la semaine, voire au mois.
Je hoche la tête en continuant de grignoter.
- Et du coup ? J’ai le droit de savoir pourquoi je donne de ma personne ?
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Mer 23 Jan 2019 - 17:56
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
Ses doigts glissent sur ta peau, dessinant des courbes, chatouilles renduent agréables par l'engourdissement de tes sens. Il a cette faculté l'Italien. Celle de te faire tout oublier, celle de paralyser ton corps, lui offrant à la fois plaisir et courbatures. Petit jeux, tu refuses de nourrir son orgueil, il n'a pas besoin d'entendre que c'était bien, qu'il était bon ; il le sait déjà. Échange de sourire entendu, tu n'entretiendras pas son vice, mais les sous-entendus t'amusent bien plus que la vérité. Petit moineau, d'ordinaire tu ne manges presque pas, mais là tu es affamée et c'est avec plaisir que tu acceptes sa proposition. Luigi se lève et prend la direction de la cuisine, nu comme un vers, loin de brider ton plaisir, tu glisses sur le ventre le regard tourné vers le postérieur du jeune homme, prends pas froid. Raillerie innocente, amusée. Monsieur revient rapidement, avec un plateau gargantuesque qu'il dispose entre vous, à même le sol. Il pioche dans la charcuterie, toi tu piques un bout de fromage, discussion banale, le quotidien, mais son audace t'amuses, bien que tu pensais être là pour l'action et non la discussion, il est curieux et peut-être que quelque part au fond de toi, tu as besoin de parler à quelqu'un qui n'est pas proche. Tu finis ta bouchée en haussant les épaules. J'ai un projet en tête, j'avais besoin d'un financement et ces satanés gobelins refusent de voir plus loin que leur gros nez crochus, la rancune, la déception, mais également la détermination sont lisibles dans ton regard, quel genre de projet, qu'il demande. Nouveau sourire, presque timide, tes joues se teintent se rose, ce n'est pourtant rien de honteux, je veux acheter une maison, tu roules des yeux consciente que ça pourrait paraître ridicule et t'allonges sur le dos avant de reprendre et ouvrir une maison d'enfants, il y'a des enfants, mais pas vraiment d'encadrement dans le coin. J'ai envie d'offrir un endroit sain, où les enfants pourront évoluer. Depuis des années, tu donnes des cours de danse à des enfants, tu as découvert un amour certains pour les petites têtes blondes, sans compter qu'une vague de naissance va déferler bientôt sur Hungcalf. Il te faudrait combien ? Tu ne comprends pas le but de sa question, mais y répond tout de même en totalité, 217.000£ , j'en possède moins de 10%, malgré toutes les années de travail. Visiblement, le statut d'artiste n'est pas bien vu part les banques. T'es rageuse. Voilà des années que tu travailles, économise le moindre livre pour au final te voir mettre un gros stop par une banque. C'est injuste. Luigi semble réfléchir un instant, ça fait un peu moins de 30.000 gallions, je pourrais t'aider moi. Te voilà non seulement choquée, mais également embêtée. Tu n'as jamais imaginé qu'il se proposerai, tu ne savais même pas qu'il possédait de l'argent. Tu te redresses pour lui faire face, tu cherches une trace de facétie dans son regard, mais n'en trouve aucune. Pourquoi ? Je veux dire... Non. Je ... Je vais me débrouiller, comme toujours, c'est juste que cette discrimination m'insupporte au plus haut point. Non seulement je ne suis pas d'une grande famille, je ne suis pas riche, mais en plus de ça mon métier n'est pas suffisant glorieux que pour pouvoir aboutir, tu pioches un bout de jambon tout en soupirant, la vie est nulle, tu pouffes de rire, l'endorphine probablement.
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Jeu 24 Jan 2019 - 5:01
Tout en grignotant et en l’écoutant me raconter ce qui l’a amenée dans mes bras, j’observe Niamh. Je ne me lasse pas de contempler ses courbes, son corps finement musclé par la danse, sa façon de se mouvoir avec une grâce qui lui est propre. Tout à ma contemplation, je ne vois pas vraiment venir le tour inattendu que prend la conversation. Elle non plus ne s’attendait visiblement pas à ce que je lui fasse une telle offre. Ce qui est parfaitement compréhensible, moi-même je ne le pensais pas avant de le dire. Pourtant je suis on ne peut plus sérieux. Ce projet semble réellement lui tenir à cœur et je trouverais dommage qu’une simple question d’argent l’empêche de le mener à bien. Obligé de lever les yeux pour la regarder à présent qu’elle s’est redressée – détail incongru quand on sait sa taille et la mienne – je réponds calmement.
- Et pourquoi pas ? Tu ne viens peut-être pas d’une grande famille et tu n’es peut-être pas riche mais moi si. Cet argent je l’ai. Je peux te le donner. Ou te le prêter si ta fierté le tolère mieux.
J’esquisse un sourire malicieux avant de conclure.
- Sauf si tu préfères que je le laisse dormir à Gringotts gardé par ces gobelins qui pratiquent la discrimination…
Elle grogne de frustration et je devine qu’il ne m’en faudra pas beaucoup plus pour la convaincre.
- Saleté de gobelins, je pourrais peut-être les traîner en justice pour discrimination ?
Consciente qu'elle essaie de changer de sujet, elle soupire avant de répondre embêtée dans une dernière tentative pour refuser mon aide.
- J'ai l'habitude de faire tout par moi-même, ne jamais rien devoir à personne, j'ai juste...
Elle a un moment d'hésitation avant d’achever sa phrase.
- Pas envie de me sentir redevable envers toi ... ou n'importe qui d'autre.
Je hausse légèrement les sourcils prenant un air faussement vexé.
- Donc ça ne te pose pas de problèmes d’être redevable envers des gobelins mais envers moi si ! Je prends note.
Puis piochant à nouveau un morceau de charcuterie sur le plateau, je retrouve mon sérieux pour lui opposer un nouvel argument, imparable.
- Sérieusement Nini, c’est si difficile de dire oui ? Si tu ne veux pas que je le fasse pour toi, considère que je fais ça pour ton frère. Pour que mon ami puisse voir sa sœur épanouie.
Je sais, c’est un coup bas de mettre Aedan dans la balance. Mais je n’ai jamais dit que j’étais beau joueur.
- Et pourquoi pas ? Tu ne viens peut-être pas d’une grande famille et tu n’es peut-être pas riche mais moi si. Cet argent je l’ai. Je peux te le donner. Ou te le prêter si ta fierté le tolère mieux.
J’esquisse un sourire malicieux avant de conclure.
- Sauf si tu préfères que je le laisse dormir à Gringotts gardé par ces gobelins qui pratiquent la discrimination…
Elle grogne de frustration et je devine qu’il ne m’en faudra pas beaucoup plus pour la convaincre.
- Saleté de gobelins, je pourrais peut-être les traîner en justice pour discrimination ?
Consciente qu'elle essaie de changer de sujet, elle soupire avant de répondre embêtée dans une dernière tentative pour refuser mon aide.
- J'ai l'habitude de faire tout par moi-même, ne jamais rien devoir à personne, j'ai juste...
Elle a un moment d'hésitation avant d’achever sa phrase.
- Pas envie de me sentir redevable envers toi ... ou n'importe qui d'autre.
Je hausse légèrement les sourcils prenant un air faussement vexé.
- Donc ça ne te pose pas de problèmes d’être redevable envers des gobelins mais envers moi si ! Je prends note.
Puis piochant à nouveau un morceau de charcuterie sur le plateau, je retrouve mon sérieux pour lui opposer un nouvel argument, imparable.
- Sérieusement Nini, c’est si difficile de dire oui ? Si tu ne veux pas que je le fasse pour toi, considère que je fais ça pour ton frère. Pour que mon ami puisse voir sa sœur épanouie.
Je sais, c’est un coup bas de mettre Aedan dans la balance. Mais je n’ai jamais dit que j’étais beau joueur.
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Ven 25 Jan 2019 - 14:25
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
Comment est-ce possible ? Il arrive à te contrarier en moins de temps qu'il ne faut pour dire souaffle. Tu n'aimes pas être dépendante, ça doit venir de ces années durant lesquelles tu t'es battues pour gagner ton indépendance auprès de ton frère. Tu ne veux plus jamais apercevoir cette lueur dans un regard, celle qui signifie : sans moi tu ne serais pas là, c'est pour ça que tu travailles comme une acharnée depuis tout ce temps; atteindre la perfection pour pouvoir être au sommet et ne rien devoir. Sauf que là, t'es coincée. Il le comprend vite, Luigi. Donc ça ne te pose pas de problèmes d’être redevable envers des gobelins mais envers moi si ! Je prends note. Tu le regardes en souriant, moqueuse t'es con Caravatti. Bien sûr que si ça te dérange de devoir dépendre du bon vouloir d'une créature au nez crochu et aux ongles acérés, mais ... tu ne connais pas personnellement les gobelins, c'est la différence. En plus, lui, c'est un des meilleurs amis de ton frère, c'est tellement ... bizarre. Oui, c'est difficile de dire... Tes lèvres forment un large 'O', comment ose-t-il ? C'est bas ce que tu fais... tu utilises mon frère contre moi là ! Tu fronces les sourcils, soupires trè(èèèèè)s longtemps, un soupire digne de Dhan, avant de prendre un nouveau bout de fromage mine sérieuse. je pourrais accepter à la seule condition que ce soit un prêt, je te rembourse avec les intérêts ! Tu dois te rendre à l'évidence, tu ne peux pas toujours dire non quand on te tend la main. Parfois, il faut savoir se faire violence et juste dire oui. Va pour le prêt. Moyennant deux conditions et on oublie les intérêts, non, il abuse. C'est hors de question que tu acceptes de ne pas rembourser des intérêts, c'est la moindre des choses, cependant, tu es curieuses concernant ses conditions, alors je t'écoute. Appuyée sur ton coude, tu l'observes bien trop sérieuse, Premièrement, tu ne dis pas à ton frère que l'argent vient de moi. Et deuxièmement, pour ta maison d'enfants, tu lui donnes un nom qui parle de citron ou de citronnier. Un nom de citron ? Surprise, tu fronces les sourcils, tu t'attendais à tout ... sauf ça. Les noms vont être très complexes à trouver du coup, mais bon, si c'est pour le bien de l'humanité, tu es prête à relever le défi, mais pas sans lui avoir demander pourquoi avant. Mystérieux, il ne donne aucune explication et ça ne te convient pas, sans prévenir tu glisses sur lui, le chevauchant, avec un sourire amusé "c'est ma condition" n'est pas une réponse acceptable, monsieur. Tu le forces à s'allonger, tes mains sur son torse, pourquoi le citron ? Pourquoi pas une fleur, un animal, un pays, toi qui a tant voyagé ? Même si tu n'es pas très branchée "potins" , il a piqué ta curiosité et tu ne lâcheras pas l'affaire tant que tu n'auras pas eu satisfaction.
(c) DΛNDELION
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Ven 25 Jan 2019 - 17:12
Connaissant Niamh, j’aurais dû me douter qu’elle ne se contenterait pas de mon explication. Ou plutôt de mon absence d’explication. Laissant échapper un soupir, je viens poser mes mains sur ses hanches, essayant tant bien que mal de faire abstraction du fait qu’elle se tient entièrement nue sur moi.
- Et pourquoi pas le citron. C’est bien le citron.
Quelque chose me dit que ça ne marchera pas non plus. Mais ça ne coûte rien d’essayer. À vrai dire, bien que je doute grandement de mes chances de réussite, j’aimerais autant parvenir à ne pas lui fournir de véritable raison à ma demande un peu particulière.
- Personne n’aime le citron.
- Moi j’aime ça.
Elle soupire.
- T'aimes le sexe aussi, tu ne m'as pas demandé de donner un nom de position pour la cause.
Je ne peux pas m’empêcher de rire légèrement.
- Ce serait un peu inapproprié pour un établissement censé accueillir des enfants non ?
Elle hausse les épaules en souriant.
- Bah, les gosses sont trop petits pour comprendre, puis... Ça pourrait plaire aux papas, qui sait ?
L’occasion est trop belle de faire dériver la conversation vers un autre sujet. Un sourire goguenard aux lèvres, je m’empresse de la saisir.
- C’est donc pour ça que tu veux ouvrir cette maison d’enfants. Tu veux séduire un séduisant père célibataire.
- Pourquoi pas, j'aurais un homme et un enfant, sans déformer ce magnifique corps.
Elle se penche vers moi et approche son visage du mien.
- Alors tu comprends qu'il est important que je puisse expliquer à l'éventuel homme de la vie, pourquoi je parle de citron.
Raté… mais je ne m’avoue pas vaincu, pas tout à fait. Je tente de me soulever légèrement malgré ses mains qui me plaquent au sol pour essayer d’attraper ses lèvres. Non qu’elle ait plus de force que moi, disons simplement que la laisser faire fait partie du jeu.
- Parce que ton généreux donateur te l’a demandé, c’est une bonne explication je trouve.
- Mon généreux donateur…
Elle ricane en basculant le poids de son corps pour m'empêcher de me relever.
- Mon... très utile... banquier plutôt, je te rembourse, c'est pas une donation.
Elle finit par m'embrasser avant de revenir à la charge.
- Et moi, je veux savoir l'histoire qui se cache derrière le citron, un drame... Une femme ? Raconte-moi...
Un petit coup de bassin avec un sourire en coin, elle ajoute.
- Satisfais ma curiosité et je te satisferai en retour.
Mais mon sourire s’est affadi à sa remarque précédente. Une femme, un drame… elle n’imagine sans doute pas être si proche de la vérité. La prise de mes mains sur ses hanches se fait moins ferme sans la lâcher pour autant. Je détourne le regard vers la cheminée pour le laisser se perdre dans les flammes. C’est d’un ton lourd de nostalgie que je lui réponds.
- Une femme oui…
Je marque une légère hésitation avant de rectifier.
- Ma femme.
Alors que je prononce ces mots, un anneau, jusqu’alors rendu invisible à ses yeux par le sortilège fidelitas qui entoure toute cette période de ma vie, apparait à mon annulaire gauche.
- Et pourquoi pas le citron. C’est bien le citron.
Quelque chose me dit que ça ne marchera pas non plus. Mais ça ne coûte rien d’essayer. À vrai dire, bien que je doute grandement de mes chances de réussite, j’aimerais autant parvenir à ne pas lui fournir de véritable raison à ma demande un peu particulière.
- Personne n’aime le citron.
- Moi j’aime ça.
Elle soupire.
- T'aimes le sexe aussi, tu ne m'as pas demandé de donner un nom de position pour la cause.
Je ne peux pas m’empêcher de rire légèrement.
- Ce serait un peu inapproprié pour un établissement censé accueillir des enfants non ?
Elle hausse les épaules en souriant.
- Bah, les gosses sont trop petits pour comprendre, puis... Ça pourrait plaire aux papas, qui sait ?
L’occasion est trop belle de faire dériver la conversation vers un autre sujet. Un sourire goguenard aux lèvres, je m’empresse de la saisir.
- C’est donc pour ça que tu veux ouvrir cette maison d’enfants. Tu veux séduire un séduisant père célibataire.
- Pourquoi pas, j'aurais un homme et un enfant, sans déformer ce magnifique corps.
Elle se penche vers moi et approche son visage du mien.
- Alors tu comprends qu'il est important que je puisse expliquer à l'éventuel homme de la vie, pourquoi je parle de citron.
Raté… mais je ne m’avoue pas vaincu, pas tout à fait. Je tente de me soulever légèrement malgré ses mains qui me plaquent au sol pour essayer d’attraper ses lèvres. Non qu’elle ait plus de force que moi, disons simplement que la laisser faire fait partie du jeu.
- Parce que ton généreux donateur te l’a demandé, c’est une bonne explication je trouve.
- Mon généreux donateur…
Elle ricane en basculant le poids de son corps pour m'empêcher de me relever.
- Mon... très utile... banquier plutôt, je te rembourse, c'est pas une donation.
Elle finit par m'embrasser avant de revenir à la charge.
- Et moi, je veux savoir l'histoire qui se cache derrière le citron, un drame... Une femme ? Raconte-moi...
Un petit coup de bassin avec un sourire en coin, elle ajoute.
- Satisfais ma curiosité et je te satisferai en retour.
Mais mon sourire s’est affadi à sa remarque précédente. Une femme, un drame… elle n’imagine sans doute pas être si proche de la vérité. La prise de mes mains sur ses hanches se fait moins ferme sans la lâcher pour autant. Je détourne le regard vers la cheminée pour le laisser se perdre dans les flammes. C’est d’un ton lourd de nostalgie que je lui réponds.
- Une femme oui…
Je marque une légère hésitation avant de rectifier.
- Ma femme.
Alors que je prononce ces mots, un anneau, jusqu’alors rendu invisible à ses yeux par le sortilège fidelitas qui entoure toute cette période de ma vie, apparait à mon annulaire gauche.
- InvitéInvité
Re: luigi • c'est bon de te revoir
Sam 26 Jan 2019 - 12:11
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
S'il te connaissait un peu plus, il saurait que tu n'es pas le genre de personne qui se contente de peu. Peut-être que c'est un tort, un defaut, mais c'est comme ça et c'est tout. Ce ne sont pas quelques diversions qui vont te faire perdre de vue ton idée, tu veux savoir et le fait qu'il fasse autant de mystère n'aide pas. Il aurait simplement pu dire que c'était son fruit préféré, mais non, au lieu de ça il joue à l'homme mystère et toi, tu joues a la gamine capricieuse. Tu n'étais cependant pas prête pour voir l'expression de son visage, ce regard qui se perd dans les flammes et surtout ces mots ... ma femme. Il y a quelque chose que tu as raté, sans aucun doute. Depuis quand est-ce qu'il est marié ? Instinctivement tu recules sans le quitter du regard pour autant, perplexe, perdue, choquée. Ta... Femme ? tes grands yeux s'ouvrent et se ferment lentement, tu tentes de comprendre, de schématisé ce qui est franchement incompréhensible. Comment ?! Enfin ... T'es marié ??? tu as eu le rôle de la maîtresse une fois par le passé, ce fut l'un des plus mauvais choix de ta vie et tu n'es pas prête à remettre ça, ni avec lui, ni avec personne d'autre. Luigi sourit tristement, veuf. Aie. Tu reçois un coup au cœur, comment est-ce possible d'être si jeune et déjà veuf ? Je suis désolée, c'est tout ce que tu arrives à dire, articulation difficile, toi qui rêve d'une vie parfaite, d'un couple durable, ça te rappelle simplement que rien n'est jamais acquis. Jamais. Tu le regardes secouer la tête, tu te doutes que cela signifie probablement que ce n'est pas grave, que tu n'y es pour rien, les choses traditionnellement dites dans ces situations, alors, marché conclu ? Assise face à lui, probablement un peu gênée par les dernières révélations, tu ramasses ton gilet que tu enfilés avec un sourire doux et joueur, mais... Pourquoi le citron. Maintenant que tu sais qu'il était marié, ça ne pourrait pas être plus compliqué d'expliquer le pourquoi de ce choix. Tu sais que tu peux passer pour une chieuse, mais c'est pas grave, c'est assez fréquent de toute façon. Elle avait une citronneraie. Elle aimait beaucoup cet endroit. Je l'ai enterrée au pied des citronniers. La tendresse des paroles, son geste, tu ressens l'amour qu'il devait lui porter, c'est d'accord, on trouvera un joli nom en son honneur. Un nouveau morceau de fromage entre les doigts, tu l'observes, le découvrant sous un nouveau jour, on ne connaît jamais vraiment les gens. C'était une belle histoire ? Tu aimes les belles histoires, ton regard s'illumine, espoir d'entendre le conte du soir... tu exagères un peu, non ?
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: luigi • c'est bon de te revoir
Sam 26 Jan 2019 - 13:55
À présent qu’elle m’a libéré, je me redresse à mon tour. Inévitablement sa curiosité prend le dessus. Je ne suis pas certain d’avoir envie de raconter ce que je tais maintenant depuis plus de huit ans. Je me lève, ramassant mon pantalon au passage pour me rhabiller. J’enfile ensuite mon pull sur le chemin de la cuisine et je me sers un verre de whisky pur feu que je vide d’un seul trait. Je pose mon verre sur le plan de travail sans pour autant le lâcher, songeur. Je n’ai jamais parlé d’Elle à personne, de ce qu’il y avait entre nous. J’ignore si notre histoire a été belle mais ce dont je suis sûr c’est qu’elle a été courte, bien trop courte. Je me souviens de Son sourire. Même à la fin Elle souriait. Je me sers un autre verre mais ma main tremble alors que je le porte à mes lèvres et je le repose finalement sans le boire. Ma voix est plus rauque que d’habitude lorsque je reprends finalement la parole.
- Elle s’appelait Emmanuelle.
- C'est un joli prénom.
À présent que j’ai commencé il me semble plus facile de parler. Je me redresse un peu, prenant une profonde inspiration avant de lâcher verre et bouteille pour sortir une cigarette. Je m’appuie au bord de la fenêtre, dos à l’extérieur pour l’allumer et je prends une longue bouffée avant de poursuivre.
- C’était une amie de mes parents. Ils avaient été à Beauxbâtons ensemble.
Je ne sais pas trop si je m’adresse vraiment à Niamh ou si j’éprouve juste le besoin de laisser les mots sortir à présent que j’ai ouvert les vannes. Je poursuis simplement mon récit entre deux taffes sur ma cigarette.
- Je l’avais croisée une ou deux fois quand j’étais gosse chez mes parents mais sans plus. C’est à la fin de la septième année à Poudlard que je l’ai vraiment connue. Au début, elle a essayé de me dire de ne pas m’attacher à elle. Elle était malade et elle savait qu’elle n’en avait plus pour longtemps.
Je laisse échapper un rire sans joie.
- Elle a essayé tous les arguments possibles. Notre différence d’âge, mes parents, sa maladie… Mais je suis resté.
J’attrape finalement mon verre pour le boire avant de continuer.
- J’ai passé l’été chez elle dans le sud de la France cette année-là. Personne n’a jamais su pour nous. C’était notre secret.
Je pose cette fois directement le regard sur Niamh en ajoutant avec un sourire nostalgique.
- Même ton frère. Il était venu me rejoindre là-bas quelques jours pendant les vacances mais il n’a vu qu’une amie de mes parents. Il n’a jamais su ce qu’il y avait entre elle et moi.
Je tire une dernière bouffée de ma cigarette avant de l’éteindre et d’achever mon récit.
- On s’est marié le 16 aout, dans le plus grand secret. Elle est morte le 24 aout. Après ça, je suis revenu ici pour faire ma rentrée en première année à Hungcalf.
Je me tais. Il n’y a rien de plus à ajouter. À elle de juger si c’était ou non une belle histoire.
- Elle s’appelait Emmanuelle.
- C'est un joli prénom.
À présent que j’ai commencé il me semble plus facile de parler. Je me redresse un peu, prenant une profonde inspiration avant de lâcher verre et bouteille pour sortir une cigarette. Je m’appuie au bord de la fenêtre, dos à l’extérieur pour l’allumer et je prends une longue bouffée avant de poursuivre.
- C’était une amie de mes parents. Ils avaient été à Beauxbâtons ensemble.
Je ne sais pas trop si je m’adresse vraiment à Niamh ou si j’éprouve juste le besoin de laisser les mots sortir à présent que j’ai ouvert les vannes. Je poursuis simplement mon récit entre deux taffes sur ma cigarette.
- Je l’avais croisée une ou deux fois quand j’étais gosse chez mes parents mais sans plus. C’est à la fin de la septième année à Poudlard que je l’ai vraiment connue. Au début, elle a essayé de me dire de ne pas m’attacher à elle. Elle était malade et elle savait qu’elle n’en avait plus pour longtemps.
Je laisse échapper un rire sans joie.
- Elle a essayé tous les arguments possibles. Notre différence d’âge, mes parents, sa maladie… Mais je suis resté.
J’attrape finalement mon verre pour le boire avant de continuer.
- J’ai passé l’été chez elle dans le sud de la France cette année-là. Personne n’a jamais su pour nous. C’était notre secret.
Je pose cette fois directement le regard sur Niamh en ajoutant avec un sourire nostalgique.
- Même ton frère. Il était venu me rejoindre là-bas quelques jours pendant les vacances mais il n’a vu qu’une amie de mes parents. Il n’a jamais su ce qu’il y avait entre elle et moi.
Je tire une dernière bouffée de ma cigarette avant de l’éteindre et d’achever mon récit.
- On s’est marié le 16 aout, dans le plus grand secret. Elle est morte le 24 aout. Après ça, je suis revenu ici pour faire ma rentrée en première année à Hungcalf.
Je me tais. Il n’y a rien de plus à ajouter. À elle de juger si c’était ou non une belle histoire.
- InvitéInvité
Re: luigi • c'est bon de te revoir
Ven 1 Fév 2019 - 4:45
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
Curiosité mêlée de tendresse, t'as envie d'en apprendre plus sur cette femme, sur lui aussi. On ne connait jamais aussi bien un homme qu'à travers ses histoires de coeur. Tu l'observes, ignorant s'il compte oui ou non t'en dire plus et puis, comme si un barrage venait de céder quelque part en lui, l'italien raconte, c'est un peu décousu, mais tu suis son raisonnement. Prise d'une nostalgie soudaine et sans raison, tu te relèves tout en restant proche de la cheminée, son regard perdu au loin tu pourrais presque voir les images défiler si tu n'étais pas si mal à l'aise. Intriguée, tu continues d'écouter l'histoire, te rapprochant un peu, à petit pas feutrer, découvrant qu'elle était plus âgée, que ton frère à même fait sa connaissance. Il semblait vraiment aimer cette femme, et ça touche ton coeur bien caché de grande romantique, un main délicate, légère, se pose sur l'épaule de Luigi, je suis désolée, désolée pour lui, de sa perte, de cette histoire, de l'avoir forcé à t'avouer ce qu'il n'avait vraisemblablement pas envie de partager avec quelqu'un. Pour toute réponse, il hausse les épaules, après tout c'est toujours la même histoire ; on est désolé, mais ça ne change rien. au moins, tu auras apporté de la douceur à ses derniers moments et ... tu auras pu lui dire aurevoir. Au revoir, ce que tu n'as pas pu dire à tes parents, ni combien tu les aimais, combien il allait te manquer, c'est une chose qui te hante encore aujourd'hui, presque quinze ans plus tard. Tu donnerais tout pour juste pouvoir leur dire aurevoir de la bonne manière. Je déteste dire aurevoir, grimace légère qui tord le visage, tu souris en haussant les épaules. C'est bien un mec. Tu t'installes à côté de lui, épaule contre épaule, la mine un peu plus grave, tout ça t'a secoué plus que tu ne l'aurais imaginé, tu t'emmitoufles dans ton gilet, c'est pas le froid extérieur, ça ne l'est jamais, c'est à l'intérieur, comme toujours. On à tous des cicatrices qu'on préfère ne pas montrer, je suis désolée de t'avoir forcé la main Luigi, vraiment... tu soupires, fixe le feu un instant en repensant à l'année qui vient de s'achever, celles qui l'ont précédées et tu ajoutes dans un murmure mais maintenant, on pourra trouver un nom à la hauteur de cette histoire
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: luigi • c'est bon de te revoir
Ven 1 Fév 2019 - 15:04
Dire au revoir… j’ai appris à le faire dans plus d’une quinzaine de langues avant d’avoir dix ans et pourtant je n’ai jamais su faire ça correctement. Je déteste ce que ça implique. La séparation, le manque, l’oubli… on croit qu’il existe une différence entre un au revoir et un adieu mais c’est faux. Nini se trompe sur un point. Je n’ai pas dit au revoir à Emmanuelle. Même plus de huit ans après je n’en suis toujours pas capable. Et je ne veux pas le faire. Mais ça je le garde pour moi.
Je viens passer mon bras autour de la taille de la jeune femme et je l’attire vers moi, écartant légèrement mes jambes tendues pour qu’elle puisse se glisser entre. Je referme mes bras autour d’elle. Même ainsi je suis plus grand qu’elle et je dois me pencher pour venir déposer un baiser sur son front.
- Merci Nini.
Puis sans lui laisser le temps de me dire que ce n’est pas grand-chose ou je ne sais quelle connerie du même genre, j’ajoute en posant sur elle un regard sérieux qui contraste avec mon attitude nonchalante habituelle.
- Tu sais pour le don j’étais sérieux. Cet argent c’était le sien. J’ai hérité de tout ce qu’elle possédait et j’aurai pas assez d’une vie pour tout dépenser sans même compter la fortune de ma famille. Au moins comme ça j’en ferai quelque chose de bien.
Elle sourit quand je la remercie, puis donne une tape légère sur mon torse en entendant la suite.
- Tu ne lâche pas l'affaire, hein... Je conçois très bien ce que tu me proposes, mais j'ai ma fierté et c'est déjà un miracle que j'accepte un prêt.
Oh oui, ça je sais combien elle est fière. Pourtant c’est toujours aussi sérieusement que j’insiste.
- S’il te plait Nini. C’est moi qui t’en devrai une si tu acceptes.
- Non... Je peux pas... J'ai des choses à prouver.
Elle semble embêtée de ne pas céder à ma requête et je finis par abandonner la partie, lâchant un léger soupir.
- Ok. Va pour un prêt mais sans intérêt. Je n’accepterai pas une noise de plus que ce que je t’aurai prêté.
Un sourire fier se dessine sur ses lèvres tandis qu’elle me lance un regard en coin.
- C'est un bon compromis.
Je lui rends son sourire. C’est une maigre victoire mais Niamh est têtue, je sais que je n’obtiendrai pas davantage pour le moment. Je la garde quelques instants dans mes bras sans rien dire. Lorsque je romps à nouveau le silence c’est pour changer radicalement de sujet.
- Au fait, je voulais te demander… La copine de ton frère, tu la connais ?
Je viens passer mon bras autour de la taille de la jeune femme et je l’attire vers moi, écartant légèrement mes jambes tendues pour qu’elle puisse se glisser entre. Je referme mes bras autour d’elle. Même ainsi je suis plus grand qu’elle et je dois me pencher pour venir déposer un baiser sur son front.
- Merci Nini.
Puis sans lui laisser le temps de me dire que ce n’est pas grand-chose ou je ne sais quelle connerie du même genre, j’ajoute en posant sur elle un regard sérieux qui contraste avec mon attitude nonchalante habituelle.
- Tu sais pour le don j’étais sérieux. Cet argent c’était le sien. J’ai hérité de tout ce qu’elle possédait et j’aurai pas assez d’une vie pour tout dépenser sans même compter la fortune de ma famille. Au moins comme ça j’en ferai quelque chose de bien.
Elle sourit quand je la remercie, puis donne une tape légère sur mon torse en entendant la suite.
- Tu ne lâche pas l'affaire, hein... Je conçois très bien ce que tu me proposes, mais j'ai ma fierté et c'est déjà un miracle que j'accepte un prêt.
Oh oui, ça je sais combien elle est fière. Pourtant c’est toujours aussi sérieusement que j’insiste.
- S’il te plait Nini. C’est moi qui t’en devrai une si tu acceptes.
- Non... Je peux pas... J'ai des choses à prouver.
Elle semble embêtée de ne pas céder à ma requête et je finis par abandonner la partie, lâchant un léger soupir.
- Ok. Va pour un prêt mais sans intérêt. Je n’accepterai pas une noise de plus que ce que je t’aurai prêté.
Un sourire fier se dessine sur ses lèvres tandis qu’elle me lance un regard en coin.
- C'est un bon compromis.
Je lui rends son sourire. C’est une maigre victoire mais Niamh est têtue, je sais que je n’obtiendrai pas davantage pour le moment. Je la garde quelques instants dans mes bras sans rien dire. Lorsque je romps à nouveau le silence c’est pour changer radicalement de sujet.
- Au fait, je voulais te demander… La copine de ton frère, tu la connais ?
- InvitéInvité
Re: luigi • c'est bon de te revoir
Mar 5 Fév 2019 - 13:17
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
La chaleur de son corps t'apporte un peu de réconfort, paradoxe fou quand on sait que c'est lui qui s'est dévoilé ce soir, pas farouche, tu le laisses te positionner comme bon lui semble, entre ses jambes, tu l'observes en souriant, t'aimes le contact humain. Cette chaleur. Il n'y a rien de meilleur. Rapidement, il revient sur cette histoire de don, ainsi donc il ne lâchera jamais l'affaire. C'est mal te connaitre, non seulement tu es têtue, mais aussi extrêmement fière. Tu veux prouver à ton frère, l’aîné, que tu n'as jamais eu besoin de lui son argent, tu veux lui cracher ta réussite à la figure la prochaine fois que tu le verras et c'est impossible si les fonds viennent d'un don. Finalement, à force de persuasion, vous arrivez à un accord, un prêt sans intérêt, c'est toujours mieux que rien, quand on connait les taux abusifs que demande Gringotts. Là, c'est moi qui te dis merci, c'est inestimable ce que tu fais. Tu restes dans ses bras, parce que tu y es bien, jusqu'à ce qu'il rompe le silence pourtant plaisant pour te parler de ... fiona ? Tu écarquilles tes grands yeux noisettes, curieuse de son intérêt soudain pour la petite amie de ton frère, Fiona ? Oui ... C'est ... je pense qu'on peut dire que nous sommes amies, pourquoi ? En effet, même si tu ne la connais pas depuis très longtemps, elle est rapidement entrée dans ton quotidien, d'abord avec Zeno, puis la squad et enfin, ton frère. Et leur relation, t'en penses quoi ? Il ne mâche pas ses mots, tu ne sais pas quoi répondre, puis finalement tu réponds ce qui te semble être le plus vrai, que c'est du Dan tout craché. Dan à un très grand coeur, il se préserve comme il peut, mais c'est bien connu qu'il est le plus doux des jumeaux, tu pinces légèrement les lèvres un peu contrariée, froncement de sourcil sévère et un peu de recul pour mieux le voir, je veux dire, tu crois pas qu'elle pourrait se servir de lui ? Bien sûr que tu y as pensé, tu ne savais pas encore qu'elle était enceinte d'un autre quand tu l'as mise sur le chemin de Dan, mais les choses se sont enchaînées sans vraiment te laisser le temps de comprendre. Ils semblent amoureux. Honnêtement ? J'ai eu peur pour lui, mais je fais confiance à son jugement et je sais que c'est une fille gentille, elle est passée par des moments difficiles aussi, je pense qu'elle est sincère. Grand coeur utopiste, il n'en demeure pas moins un scientifique qui se fie aux faits, tu préfères lui faire confiance. Un sourire plus tard, tu ajoutes en retenant un petit ricanement mauvais et si elle lui brise le coeur, je lui brise la nuque ... Zero pitié quand on touche à mon frère. Je la tiendrais si tu veux. Un rire franc s'échappe de tes lèvres, tu serais incapable de lui faire du mal, même si elle blessait ton précieux frère, petit signe négatif de la tête, tu ajoutes je note la proposition, parce qu'avec mon mètre vingt, je ne serais pas très crédible. Choquée, tes lèvres forment un grand 'O', un mètre vingt, tu exagères. Tu fais au moins un mètre vingt-deux. Crétin. Tu lui tires la langue comme une gamine de cinq ans, c'est bien connu, tu peux critiquer tout chez toi, mais les autres n'ont même pas le droit de te signaler une mèche rebelle. T'es bien trop fière, Niamh. Parce que tu crois que t'es mieux ? Espèce de ... girafe ! La répartie est terrifiante ce soir, t'as dû laisser ta verve sur le tapis devant la cheminée. Et toi, t'en penses quoi de la situation de mon frère ? Un point de vue extérieur ne peut pas nuire, il connait Dan d'une autre manière, ils sont amis de longues dates, peut-être qu'il pourra t'éclairer sur des choses que tu ne vois pas.
(c) DΛNDELION
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Re: luigi • c'est bon de te revoir
Mer 13 Fév 2019 - 14:49
Malgré les plaisanteries et le ton léger, je considère la situation avec le plus grand sérieux. Je n’ai pas pu m’empêcher de tiquer quand Aedan m’a parlé de sa petite-amie. Je ne sais pas pourquoi, quelque chose ne me plait pas dans cette relation et je m’inquiète pour celui que je considère comme un frère. J’espère me tromper.
- J’en sais rien. Quand il m’a dit qu’elle était enceinte d’un autre j’ai eu un mauvais pressentiment.
Niamh hausse les épaules.
- C'est une situation compliquée.
Je laisse échapper un soupire.
- Si tu dis que c’est une gentille fille, j’imagine que je peux lui laisser le bénéfice du doute…
- S'il te plait, oui. Dan semble heureux, c'est ce qui compte, non ?
Je hoche la tête.
- Tant qu’il le reste.
Elle tapote mon torse avec un sourire moqueur.
- J'y veille t'inquiète.
Je lui rends son sourire.
- Tout va bien dans ce cas.
Elle semble plus confiante que moi vis-à-vis de la situation d’Aedan et ses convictions me rassurent quand même un peu. Je laisse alors mon esprit divaguer vers des sujets moins sérieux.
- J’en sais rien. Quand il m’a dit qu’elle était enceinte d’un autre j’ai eu un mauvais pressentiment.
Niamh hausse les épaules.
- C'est une situation compliquée.
Je laisse échapper un soupire.
- Si tu dis que c’est une gentille fille, j’imagine que je peux lui laisser le bénéfice du doute…
- S'il te plait, oui. Dan semble heureux, c'est ce qui compte, non ?
Je hoche la tête.
- Tant qu’il le reste.
Elle tapote mon torse avec un sourire moqueur.
- J'y veille t'inquiète.
Je lui rends son sourire.
- Tout va bien dans ce cas.
Elle semble plus confiante que moi vis-à-vis de la situation d’Aedan et ses convictions me rassurent quand même un peu. Je laisse alors mon esprit divaguer vers des sujets moins sérieux.
- InvitéInvité
Re: luigi • c'est bon de te revoir
Dim 24 Fév 2019 - 14:17
c'est bon de te revoir
Luigi & Niamh
« Les relations charnelles trouvent leur justification dans une relation spirituelle, autrement, l’homme ne se distingue en rien de l’animal »
Corps tremblant, t'as des crampes comme ça n'était plus arrivé depuis longtemps dans des parties de ton anatomie que tu ne soupçonnais même pas d'exister. Peau moite, tu as le souffle court et il te faut un moment pour récupérer, le moindre contact se transformant alors en brûlure intense. Les épaules endolories suite aux liens, tu sens que tu vas devoir faire des étirements demain, mais pour l'heure, tu colles ton corps à celui de l'italien, enfouissant ton visage contre son torse tout en fermant les yeux, je suis crevée, je te préviens, je dors là. L'avantage de ta situation, c'est que tu n'as pas de compte à rendre, tu es seule dans ton appartement désormais et personne pour s’inquiéter ou te questionner au cas où tu déloges, quant à ta vie ... quelle vie ? Tu entends un sourire dans sa voix quand il te répond « aucun problème », comme si tu lui laissais le choix ? T'as beau être petite, tu sais t'imposer quand il le faut, même si là, t'es pas en état de faire quoi que ce soit. Regard levé vers le brun, tu souris aux pensées qui s'amoncellent dans ton esprit tu peux me dire pourquoi on a attendu cet été pour s'amuser ? question rhétorique, elle n'est que le prolongement de tes pensées, après tout c'est vrai, si tu es du genre fidèle et monogame, tu as également enchaîné pas mal de période de célibat durant lesquelles tu n'avais rien contre un peu de détente. Délicatement ses lèvres se posent sur ta tempe, tu fermes les yeux le temps d'un instant, « je ne sais pas ». L'idée ne semblait pas lui déplaire, la vie est courte et pleine de surprise, ce n'est certainement pas la seule soirée nuit que tu passeras ici. Délicatement, tu te relèves sur un coude, ta main glissant sur son côté dans une caresse légère, tu ronfles pas j'espère ? Taquine jusqu'au bout, tes doigts glissent sur son torse jusqu'à son bas ventre, «personne ne s'en est jamais plaint ». Lèvres pincées, tu hoches la tête tout en te reculant pour sortir du lit, réponse typique de ronfleur, tout en prenant garde de ne pas te faire avoir par un vertige ou des jambes cotonneuses, tu te lèves du lit totalement nue, à quoi bon jouer les prudes, c'est pas comme s'il venait de passer des heures entre tes cuisses, tu veux quelque chose ? Toi, tu as besoin de t'hydrater vu ce que tu viens de perdre, et puis il y a toujours ce plateau qui te fait de l'oeil, t'es affamée, crevée, mais affamée. L'un après l'autre, tes pas te mènent à la cuisine, tu remplis un grand verre d'eau tout en piochant un bout de jambon sur le plateau, c'est tellement bon que tu pourrais avoir un orgasme supplémentaire, mais un de plus risquerait de te tuer.
(c) DΛNDELION
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