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danger de mot -- laelia (abandonné)
Lun 7 Jan 2019 - 0:03
"danger de mot"
@laelia trejo
À l'ère du numérique, même chez les plus réticents des sorciers, il était rare que Nate voit encore ses camarades se rendre à la volière pour converser avec leurs familles et leurs amis. Seuls les colis permettaient à Becs & Museaux de survivre et aux rapaces de l'université de se sentir encore un tant soit peu utile. Lui-même ne faisait pas exception à la règle. C'est accompagné d'une petite boîte à son flan qu'il gravit les escaliers amovibles, le menant directement dans l'aile ouest du vaste château.
Des hululements criards et des bruits froissés d'ailes entrechoquées lui indiquent qu'il est arrivé à bonne destination. Comme il s'y attendait, l'endroit est désert, ne fut-ce que pour les volatiles qui volent d'un nid à l'autre ou tournoient au-dessus de sa tête sans lui accorder la moindre attention. La pièce circulaire est traversée de courants d'air, ses chaussures rencontrent des squelettes de campagnols, les écrasant sans s'en soucier. Une poignée de miamhibou en main plus tard, le Wright parvient à apprivoiser une chouette, qui décide de lui faire plaisir et d'emporter son colis, non sans manquer d'avoir presque grignoté ses doigts avant son départ. D'un geste malhabile, déstabilisée par le poids de sa cargaison, c'est de travers qu'elle prend son envol, sous le regard soucieux du brun qui espère ne pas voir se perdre son précieux chargement.
Accoudé à l'une des nombreuses fenêtres, il suit le volatile du regard, aussi loin que l'horizon le lui permet. Flamme dansante au bout de doigts, cigarette aux lippes, il reste un moment dans sa contemplation, expirant à de nombreuses reprises la fumée blanche, directement emportée par le vent d'hiver. Très peu de temps lui semble pourtant s'être écoulé, alors qu'il entend finalement des pas dans son dos.
Curieux, un regard par-dessus son épaule le laisse découvrir une silhouette élancée, blason des verts orgueilleusement paré. Dans l'un des seuls endroits tranquilles du château, il fallait qu'il tombe sur elle.
Des hululements criards et des bruits froissés d'ailes entrechoquées lui indiquent qu'il est arrivé à bonne destination. Comme il s'y attendait, l'endroit est désert, ne fut-ce que pour les volatiles qui volent d'un nid à l'autre ou tournoient au-dessus de sa tête sans lui accorder la moindre attention. La pièce circulaire est traversée de courants d'air, ses chaussures rencontrent des squelettes de campagnols, les écrasant sans s'en soucier. Une poignée de miamhibou en main plus tard, le Wright parvient à apprivoiser une chouette, qui décide de lui faire plaisir et d'emporter son colis, non sans manquer d'avoir presque grignoté ses doigts avant son départ. D'un geste malhabile, déstabilisée par le poids de sa cargaison, c'est de travers qu'elle prend son envol, sous le regard soucieux du brun qui espère ne pas voir se perdre son précieux chargement.
Accoudé à l'une des nombreuses fenêtres, il suit le volatile du regard, aussi loin que l'horizon le lui permet. Flamme dansante au bout de doigts, cigarette aux lippes, il reste un moment dans sa contemplation, expirant à de nombreuses reprises la fumée blanche, directement emportée par le vent d'hiver. Très peu de temps lui semble pourtant s'être écoulé, alors qu'il entend finalement des pas dans son dos.
Curieux, un regard par-dessus son épaule le laisse découvrir une silhouette élancée, blason des verts orgueilleusement paré. Dans l'un des seuls endroits tranquilles du château, il fallait qu'il tombe sur elle.
« - Bonjour Laelia, lance-t-il tout de même, ignorant les raisons de sa venue en ses lieux. Pacifistes ou bellicistes ? Il n'allait pas tarder à le savoir. »
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Re: danger de mot -- laelia (abandonné)
Lun 7 Jan 2019 - 9:38
danger de mot
Nate & Laelia
« Dans une chambre tiède où, comme en une serre, l’air est dangereux et fatal, où des bouquets mourants dans leurs cercueils de verre exhalent leur soupir final. »
Les cours avaient repris, une nouvelle année en perspective et la fleur avait déjà l’air blasé. Non, elle l’était réellement, celle qui ne ressentait plus d’autres émotions que celles négatives, qui ne craignait plus le froid tant les épreuves de la vie l’avaient marqué au fer rouge. Peau marquée par le feu, le sang et la violence, entraînant le brisement de son âme et pourtant aujourd’hui c’était bel et bien ce qui la maintenait en vie, cette folle. Sa vengeance sur le monde serait fracassante mais pour l’instant, la reine se faisait discrète, tirant les ficelles comme bon lui semblait, habitée par le diable lui-même, quelle hôtesse de luxe faisait-elle, l’impure.
Ses talons claquaient lentement contre le sol, enfilant sa cape avec le patch de sa maison contre la poitrine. Les couloirs étaient déserts, il n’y avait donc personne pour admirer la folie dans ses iris clairs. Lentement, même si elle aurait pu partir et rentrer chez elle après la fin des cours, la Trejo flânait, une lettre en poche, elle qui utilisait la technologie moldue aimait tout autant écrire de sa plume hors de prix et utiliser un volatile élégant, pas de ceux qui se mangeaient des vitres ou des murs non, le sien, qu’elle laissait parfois à la volière afin qu’il soit avec d’autres compagnons que son cochon domestique. Capuche sur ses longs et épais cheveux, la fleur grimpait l’escalier en colimaçon, légère comme l’air, la rage d’un ouragan, la diablesse arrivait en haut et arquait un sourcil en entendant son prénom.
Piquante, épines dressées, Laelia avançait jusqu’à son volatile d’un gris unique avec un œil tacheté de blanc. « Je ne savais pas que les murs parlaient. » Articulait d’un rire amusé la Grymm, rejetant sa chevelure en arrière après avoir retiré sa capuche. Ses ongles glissaient à travers le plumage lisse, tout simplement parfait du hibou, il était parfait, à son image. L’homme lui donnait tout simplement la nausée avec son sang pourri, vulgaire déchet peinant à être recyclé.
Ses talons claquaient lentement contre le sol, enfilant sa cape avec le patch de sa maison contre la poitrine. Les couloirs étaient déserts, il n’y avait donc personne pour admirer la folie dans ses iris clairs. Lentement, même si elle aurait pu partir et rentrer chez elle après la fin des cours, la Trejo flânait, une lettre en poche, elle qui utilisait la technologie moldue aimait tout autant écrire de sa plume hors de prix et utiliser un volatile élégant, pas de ceux qui se mangeaient des vitres ou des murs non, le sien, qu’elle laissait parfois à la volière afin qu’il soit avec d’autres compagnons que son cochon domestique. Capuche sur ses longs et épais cheveux, la fleur grimpait l’escalier en colimaçon, légère comme l’air, la rage d’un ouragan, la diablesse arrivait en haut et arquait un sourcil en entendant son prénom.
Piquante, épines dressées, Laelia avançait jusqu’à son volatile d’un gris unique avec un œil tacheté de blanc. « Je ne savais pas que les murs parlaient. » Articulait d’un rire amusé la Grymm, rejetant sa chevelure en arrière après avoir retiré sa capuche. Ses ongles glissaient à travers le plumage lisse, tout simplement parfait du hibou, il était parfait, à son image. L’homme lui donnait tout simplement la nausée avec son sang pourri, vulgaire déchet peinant à être recyclé.
(c) DΛNDELION
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Re: danger de mot -- laelia (abandonné)
Dim 13 Jan 2019 - 20:42
"danger de mot"
@laelia trejo
Il y avait quelque chose, chez cette femme, dans son aura et tout ce qu'elle dégageait, quelque chose de malsain. Nul ne pouvait le nier et certainement pas Nate. Sans doute était-ce sa démarche assurée, son panache inné ou son regard qui lançaient des éclairs pour un oui ou un non. Ce dont le Wright était persuadé, en tout cas, c'était qu'elle ne tournait pas rond, la Trejo. Malgré tous les airs de bienséance dont elle pouvait se parer, elle était cassée de l'intérieur. Une pièce manquante, un disque rayé ou une poussière dans le mécanisme. Ce qui ajoutait à son mystère était ce grain de folie qui l'habitait, dissimulé derrière un charme dont elle usait à foison. S'il avait pu en être fasciné à une époque, il redoutait à présent sa présence au fond de ses iris émeraude.
Surtout sans savoir comment la Grymm était lunée. Aux dernières nouvelles, il débectait la brune de part son sang qu'elle jugeait trop impur. Douce ironie. Nate aurait pu s'en montrer vexé, si seulement la belle n'était pas aussi racoleuse. À ses yeux, elle ne valait plus la peine du tracas, et leurs chemins ne s'étaient plus croisés, jusqu'à présent.
C'est un sourire amer qui se dessine sur ses lèvres à l'entente de la réponse de Laelia. Il était las de ces bassesses et mesquineries. Nate ne prit pas la peine de lui répondre tout de suite. Tirant la dernière latte, il écrase le mégot contre la pierre rude de la fenêtre, relâche la fumée acre par les narines. Se tourne vers la Grymm, l'expression blasée.
Surtout sans savoir comment la Grymm était lunée. Aux dernières nouvelles, il débectait la brune de part son sang qu'elle jugeait trop impur. Douce ironie. Nate aurait pu s'en montrer vexé, si seulement la belle n'était pas aussi racoleuse. À ses yeux, elle ne valait plus la peine du tracas, et leurs chemins ne s'étaient plus croisés, jusqu'à présent.
C'est un sourire amer qui se dessine sur ses lèvres à l'entente de la réponse de Laelia. Il était las de ces bassesses et mesquineries. Nate ne prit pas la peine de lui répondre tout de suite. Tirant la dernière latte, il écrase le mégot contre la pierre rude de la fenêtre, relâche la fumée acre par les narines. Se tourne vers la Grymm, l'expression blasée.
« - C'est Hungcalf, après tout. Tout est possible. »Rictus aux bords des lippes, il ne souhaite pas rentrer dans le jeu de la brune, sentant pourtant une tension s'installer entre eux. Sans qu'il ne se l'explique, la Trejo arrivait toujours à faire ressortir le pire en lui, quand bien même il tentait de se contenir. La voir s'en tirer à s'y bon compte ne le réjouit pas d'avantage.
« - Regarde-toi, par exemple. Je ne savais pas que les gourdes savaient encore comment écrire. »
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Re: danger de mot -- laelia (abandonné)
Dim 13 Jan 2019 - 21:41
danger de mot
Nate & Laelia
« Dans une chambre tiède où, comme en une serre, l’air est dangereux et fatal, où des bouquets mourants dans leurs cercueils de verre exhalent leur soupir final. »
Rencontre inattendue qui lui donnait la nausée, être pourri jusqu’au sang, passant par les os et tous ses organes putrides. Elle aurait pu lui cracher dessus mais pour autant, la fleur avançait, avec ses airs supérieurs et hautains qui rendaient fous les autres, grandiose. Tant mieux, la fleur aimait cela, rendre fou les autres et rester totalement calme, lançant des flèches là où cela faisait mal, visant la chair déjà marquée à vif, qui suintait de douleur. Une main le long de sa chevelure brune, l’autre glissait dans le plumage gris de son volatile d’une beauté incomparable. Enfin, la remarque de Nate ne manquait pas de la faire rire, rire moqueur et incontrôlable qui prenait possession de son corps. Qu’est-ce qu’il était pitoyable, l’insecte. « Qui t’as dit que je l’avais écrite ? » Commentait la brune, faisant semblant de rentrer dans son jeu avant de reprendre son air sérieux. « Ridicule. » Énième pic, puis la fleur glissait l’enveloppe dans le bec du hibou et le laissait s’envoler, le regardant un instant, majestueux.
Laelia faisait quelques pas dans l’endroit, croisant ses bras contre sa poitrine en affichant un air satisfait. « L’agneau se rebelle... » Murmure provocateur. « Le caractère ne te va pas, chaton. » Surnom qu’elle lui avait une fois attribué, un de ces soirs où leurs deux âmes s’étaient liées. Une paume sauvage le propulsait contre le mur froid, maintenant son épaule d’une main tout en s’approchant dangereusement. Visages proches l’un de l’autre, son souffle chaud rencontrait ses lèvres. « Toujours aussi doux et délicat, mon ange. » Sourire qui étirait ses lèvres pleines en quelque chose d’étincelant, faisant glisser le bout de sa langue contre ces dernières en pressant violemment son buste au sien. « Inoffensif. » Susurrait la jeune femme au creux de son oreille, laissant glisser son muscle rosé contre le lobe de son l’oreille, provocante. « Tu m’évites parce que tu as peur, Nate ? » Rire moqueur qui se perdait à son oreille.
Laelia faisait quelques pas dans l’endroit, croisant ses bras contre sa poitrine en affichant un air satisfait. « L’agneau se rebelle... » Murmure provocateur. « Le caractère ne te va pas, chaton. » Surnom qu’elle lui avait une fois attribué, un de ces soirs où leurs deux âmes s’étaient liées. Une paume sauvage le propulsait contre le mur froid, maintenant son épaule d’une main tout en s’approchant dangereusement. Visages proches l’un de l’autre, son souffle chaud rencontrait ses lèvres. « Toujours aussi doux et délicat, mon ange. » Sourire qui étirait ses lèvres pleines en quelque chose d’étincelant, faisant glisser le bout de sa langue contre ces dernières en pressant violemment son buste au sien. « Inoffensif. » Susurrait la jeune femme au creux de son oreille, laissant glisser son muscle rosé contre le lobe de son l’oreille, provocante. « Tu m’évites parce que tu as peur, Nate ? » Rire moqueur qui se perdait à son oreille.
(c) DΛNDELION
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Re: danger de mot -- laelia (abandonné)
Dim 13 Jan 2019 - 23:46
"danger de mot"
@laelia trejo
À peine les paroles prononcées, Nate se doutait qu'il n'aurait pas du lui donner satisfaction. Fourbe, ce serpent ne cherchait qu'une seule chose : semer le chaos, faire ressortir les pires aspects de ceux qui s'en approchaient de trop, les piquer de ses épines vénéneuses et se régaler de l'agonie de ses victimes empoisonnées. Ce poison, il y avait déjà goûté, pourtant, il semblait que l'intrépide n'avait pas retenu la leçon. Il ne pouvait décemment se résoudre à observer ce visage trop imbus de sa personne et le laisser continuer sa route sans y faire entrave. Dire qu'il avait cru qu'une véritable personne pouvait se cacher derrière ce masque de diablesse. Il s'était bien trompé.
Les yeux qui roulent dans leurs orbites à l'entente de sa réplique. Elle l'ennuyait, elle et son rire mauvais. Son regard finit par se fixer sur Laelia et sa lente progression, prêtant une oreille sourde à ses remarques caustiques. À peine eut-il le temps d'un clignement de paupière qu'elle s'était rapproché, et, sans qu'il s'en aperçoive, sa main l'avait repoussé avec force contre le mur derrière lui. Soufflé, il ne réagit pas de prime abord, semblant reprendre consistance lorsque les lèvres de la Grymm finirent par chatouiller son oreille, son rire frénétique résonnant dans la volière.
Sourcils froncés, il attrapa ses poignets, la repoussant face à lui, sans maîtriser la colère sourde qui grondait désormais entre ses tempes.
Les yeux qui roulent dans leurs orbites à l'entente de sa réplique. Elle l'ennuyait, elle et son rire mauvais. Son regard finit par se fixer sur Laelia et sa lente progression, prêtant une oreille sourde à ses remarques caustiques. À peine eut-il le temps d'un clignement de paupière qu'elle s'était rapproché, et, sans qu'il s'en aperçoive, sa main l'avait repoussé avec force contre le mur derrière lui. Soufflé, il ne réagit pas de prime abord, semblant reprendre consistance lorsque les lèvres de la Grymm finirent par chatouiller son oreille, son rire frénétique résonnant dans la volière.
Sourcils froncés, il attrapa ses poignets, la repoussant face à lui, sans maîtriser la colère sourde qui grondait désormais entre ses tempes.
« - Inoffensif ? Le dédain. Qu'est-ce que tu cherches, Laelia ? La confrontation ? La provocation, c'est tout ce qu'elle connaissait. Pourtant, le Wright n'oubliait pas les paroles qu'elle avait pu avoir à son égard et à ceux de son espèce. Son corps contre le sien ne signifiait plus que dégoût, malgré tout ce qu'elle pouvait représenter. Tu n'es pas de taille pour ça. »Finalement, il la relâcha, la repoussant par la même occasion pour instaurer la distance entre eux. Malgré son sang bouillonnant, il n'aurait pas touché à une femme. Aussi timbrée soit-elle.
« - Je t'évite parce que tu n'apportes jamais rien de bon. »
- InvitéInvité
Re: danger de mot -- laelia (abandonné)
Lun 14 Jan 2019 - 7:23
danger de mot
Nate & Laelia
« Dans une chambre tiède où, comme en une serre, l’air est dangereux et fatal, où des bouquets mourants dans leurs cercueils de verre exhalent leur soupir final. »
Le divertissement qu’incarnait le brun mettait en éveil ses sens, petit morceau d’homme qu’elle rendait mauvais et Dieu que c’était bon de sentir et d’assister à cette colère montante. Elle le repoussait d’une main, chatouillant ses sens, l’insolente, cet éternel sourire moqueur aux lèvres. Folle à lié. Et puis le chaton saisissait ses poignets, d’une fermeté qui la faisait frissonner. Délice lorsque son buste pressait le sien, un contact qui lui remémorait tant de choses, leurs corps à l’abandon qui s’entrechoquaient, des peaux moites qui se collaient l’une contre l’autre, savoureuse volupté.
Écrase-moi, si tu peux. La rage dans ses iris, le brun se réveillait. C’était si facile de le faire sortir de ses gonds. Les mains liées, l’audacieuse le fixait, rire aux lèvres. « Je sais que tu n’en es pas capable. » Ses mots ne lui faisaient guère perdre son sourire, au contraire. L’oisillon augmentait le brasier en elle, il ne savait pas quel diable sommeillait en elle. « Si cela peut te rassurer. » La fleur roulait des yeux, ennuyée. Comment avait-elle pu fréquenter ce jeune homme ? L’avait-il une fois réellement diverti ? Rien n’était certain.
Il la relâchait, les poignets rougis par la poigne de l’homme. Son regard clair passait sur ces derniers, les jugeant en hochant le visage. « Pas mal. » Et pourtant la poupée maléfique ne s’arrêtait pas, affichant un air parfaitement mielleux, glissant ses mains délicates contre le torse bien bâti de son ancien partenaire. « Tu ne t’es jamais dit que tu avais toujours ça en toi ? » De délicates caresses contre sa peau. « Cette colère. » Son regard clair dans le sien, l’air plus sérieux. Elle n’avait aucune limite Laelia, tirant les cordes de ses pantins, instaurant un dégoût sans nom chez eux. « Tu me manques. » Murmure délicat qui sortait d’entre ses lèvres pleines, son regard plongé dans le sien. Odieuse sorcière.
Écrase-moi, si tu peux. La rage dans ses iris, le brun se réveillait. C’était si facile de le faire sortir de ses gonds. Les mains liées, l’audacieuse le fixait, rire aux lèvres. « Je sais que tu n’en es pas capable. » Ses mots ne lui faisaient guère perdre son sourire, au contraire. L’oisillon augmentait le brasier en elle, il ne savait pas quel diable sommeillait en elle. « Si cela peut te rassurer. » La fleur roulait des yeux, ennuyée. Comment avait-elle pu fréquenter ce jeune homme ? L’avait-il une fois réellement diverti ? Rien n’était certain.
Il la relâchait, les poignets rougis par la poigne de l’homme. Son regard clair passait sur ces derniers, les jugeant en hochant le visage. « Pas mal. » Et pourtant la poupée maléfique ne s’arrêtait pas, affichant un air parfaitement mielleux, glissant ses mains délicates contre le torse bien bâti de son ancien partenaire. « Tu ne t’es jamais dit que tu avais toujours ça en toi ? » De délicates caresses contre sa peau. « Cette colère. » Son regard clair dans le sien, l’air plus sérieux. Elle n’avait aucune limite Laelia, tirant les cordes de ses pantins, instaurant un dégoût sans nom chez eux. « Tu me manques. » Murmure délicat qui sortait d’entre ses lèvres pleines, son regard plongé dans le sien. Odieuse sorcière.
(c) DΛNDELION
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Re: danger de mot -- laelia (abandonné)
Sam 26 Jan 2019 - 15:32
"danger de mot"
@laelia trejo
Ses sens exaltés, il voyait trouble au contact de la Grymm. Le bien et le mal se confondaient, ne laissant que l'émoi pur, à vif. Elle avait le don, la diablesse, le don de piquer, de toucher juste, et elle le savait très bien. Que trop bien. Les poings serrés autour de ses poignets, il devait se faire violence pour ne pas exploser, à son contact. La verte en aurait été bien trop ravie. Et la dernière chose qu'il désirait, c'était la satisfaire. Pourtant, elle avait ce truc, ce quelque chose qui le repoussait dans ses retranchements, le faisait sortir les griffes, malgré lui. Une perversité malsaine.
Insolente, elle le narguait, ses paroles ruisselant contre son sourire sardonique. Lui, un brasier dans la poitrine, se heurtait à sa froideur marbrée. Contact avorté d'un geste répulsif, il souhaitait se tenir éloigné de ses crocs qu'elle s'apprêtait à planter. Pourtant, elle revient à la charge, dans un automatisme huilé, comme si elle ne connaissait que ça, la brune. Ce qui était probablement le cas.
Insolente, elle le narguait, ses paroles ruisselant contre son sourire sardonique. Lui, un brasier dans la poitrine, se heurtait à sa froideur marbrée. Contact avorté d'un geste répulsif, il souhaitait se tenir éloigné de ses crocs qu'elle s'apprêtait à planter. Pourtant, elle revient à la charge, dans un automatisme huilé, comme si elle ne connaissait que ça, la brune. Ce qui était probablement le cas.
« - Tu ne t’es jamais dit que tu avais toujours ça en toi ? Cette colère.Chiens de faïence, ils s'observent, acrobates sur la corde raide de la conversation, sans savoir de quel côté ils vont tomber. Le calme apparent pourrait facilement annoncer la tempête. Pourtant, c'est Laelia qui décide de faire pencher la balance.
Elle tente d'amadouer les flammes, les apprivoiser pour mieux les étouffer. Ses doigts parcourent le Wright, qui doit se faire violence, une fois de plus. Tendu, dents serrées, c'est un sourire crispé mais une voix doucereuse qui s'extirpe de ses lippes.
- À vrai dire... Non. Il n'y a bien que toi qui m'exaspère, Laelia. »
« - Tu me manques, qu'elle lâche, changeant soudainement de technique d'attaque. »Rictus amusé, soufflement de narines, regard désabusé alors que ses sourcils se froncent en regardant la belle. Presque crédible.
« - Oh, vraiment ? Visage penché, pensif, dubitatif. À soupeser le vrai du faux, remarquer dans son regard la moindre étincelle d’honnêteté. Doigts sur sa joue, qui suivent la mâchoire, débarrasse l'épaule de sa crinière brune. Il aurait pu chercher éternellement cette étincelle, sans la trouver. Tu me penses aussi naïf ?, lâche-t-il finalement, désintéressé. »De nouveau, il se recule de l'emprise de la Grymm, pour cette fois se diriger vers la sortie de la volière. Tout ce qu'il voulait, c'était mettre de la distance entre eux, aussi magnétique pensait-elle être.
« - J'en ai assez de tes jeux, Laelia. »
- InvitéInvité
Re: danger de mot -- laelia (abandonné)
Mar 29 Jan 2019 - 7:57
danger de mot
Nate & Laelia
« Dans une chambre tiède où, comme en une serre, l’air est dangereux et fatal, où des bouquets mourants dans leurs cercueils de verre exhalent leur soupir final. »
Manipulatrice et insensible, elle s’amusait de cette proie jugée facile et influençable la poupée. Ses yeux de biche qui fixaient le brun autrefois apprécié sans qu’elle ne l’ait réalisé, inculte des sentiments. La fleur ne savait rien faire d’autre que briser et détruire, une enfant capricieuse qui cassait et fracassait, en riant, ses jouets. Rien ne pouvait la satisfaire, insatiable, gorgée d’envies et de désirs sans fins, éternelle insatisfaite. C’était plaisant de le voir si crispé, tendu alors que les doigts dangereux de la sulfureuse s’amusaient, glissant sans retenue contre ce corps connu. « N’es-tu pas lassé de te trouver des excuses ? » Sourire étincelant, canines qui scintillaient, dents prêtes à dévorer la chair de sa victime, gazelle frêle qui essayait de rester forte face au guépard.
Des mots doux qui sortaient d’entre ses pulpes savoureuses, du poison à l’état brut, du venin qui s’infiltrait dans les veines et anesthésiait la victime sous le regard de sa précieuse. Elle riait la jolie, il l’avait si bien cerné : était-ce l’habitude qui lui avait permis d’apprivoiser cette furie ? Ses ongles se resserraient, présence de ses doigts qui se faisait plus ferme, plus insistante. « Non. » Menteuse qui affichait un de ses airs totalement faux, hypocrisie folle. Et puis le brun tournait les talons, se dérobant de son emprise. Des pas qui se faisaient plus rapides, retenant le bras de Nate tout en affichant son air le plus sincère, celui qui fonctionnait. « Je ne joue pas Nate, pas cette fois. » Ses iris clairs dans les siens, ils affichaient quelque chose de sincère, de sérieux à la fois, trouble qui s’y mêlait, jeu d’une comédienne hors pair. Ses doigts traçaient leur chemin jusqu’à la main légèrement froide du rouge, contrastant avec la chaleur tropicale de sa peau typée, qu’elle enlaçait d’une douceur inconnue. Enfin, la vipère se taisait, ravalant son venin tout fraîchement craché, le regard de la fausse attirée ne tremblait pas, plus fort et sincère que jamais, royaume des apparences où elle régnait, l’imparfaite.
Des mots doux qui sortaient d’entre ses pulpes savoureuses, du poison à l’état brut, du venin qui s’infiltrait dans les veines et anesthésiait la victime sous le regard de sa précieuse. Elle riait la jolie, il l’avait si bien cerné : était-ce l’habitude qui lui avait permis d’apprivoiser cette furie ? Ses ongles se resserraient, présence de ses doigts qui se faisait plus ferme, plus insistante. « Non. » Menteuse qui affichait un de ses airs totalement faux, hypocrisie folle. Et puis le brun tournait les talons, se dérobant de son emprise. Des pas qui se faisaient plus rapides, retenant le bras de Nate tout en affichant son air le plus sincère, celui qui fonctionnait. « Je ne joue pas Nate, pas cette fois. » Ses iris clairs dans les siens, ils affichaient quelque chose de sincère, de sérieux à la fois, trouble qui s’y mêlait, jeu d’une comédienne hors pair. Ses doigts traçaient leur chemin jusqu’à la main légèrement froide du rouge, contrastant avec la chaleur tropicale de sa peau typée, qu’elle enlaçait d’une douceur inconnue. Enfin, la vipère se taisait, ravalant son venin tout fraîchement craché, le regard de la fausse attirée ne tremblait pas, plus fort et sincère que jamais, royaume des apparences où elle régnait, l’
(c) DΛNDELION
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