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tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Dim 13 Jan 2019 - 12:13
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L’impact de son corps meurtri contre le sol lui avait semblé fatal. C’était comme si toutes ses douleurs s’étaient réveillées, s’alliant avec les nouvelles, provoquées par l’instable cousine Muller. Une morsure qui lui avait déchiré l’épaule, à sang, des blessures rouvertes ainsi que des pressions contre ses organes internes blessés qui lui avait fait cracher du sang. Les oreilles qui sifflaient et la vision de plus en plus floue, la meurtrie n’avait pas tardé à succomber à ses blessures, tombant dans les pommes après avoir été abandonnée par la blonde, triomphante. Son corps avait de nouveau pris un bain de sang, visage abîmé par une griffure féline, corps à l’abandon, elle était encore si proche de l’autre monde la jolie, jouant constamment avec le brasier de la vie.
Un cauchemar, revivant une de ces scènes traumatisantes que l’esprit s’amusait à rendre plus laide, insupportable et horrible, la douleur d’un couteau en plein cœur. Le corps de la belle se mettait à trembler, d’abord lentement puis plus intensément, corps en proie aux spasmes, des gouttes de sueur sur son visage pâle. Elle ne parvenait pas à se réveiller, rythme cardiaque de la tornade qui augmentait considérablement. Angoisse montante, corps inerte qu’Evelyn apercevait, ce n’était pas le sien ou peut-être que si. En s’approchant, la brune voyait une ribambelle de corps morts et bientôt ce fût un coup de poignard en plein cœur qui la fit succomber.
Et puis les yeux de la libraire s’ouvrirent, le souffle court, essoufflée, un souffle effréné, rapide, tandis que son regard vitreux se tournait vers lui, sa moitié, toujours présente, là, à ses côtés. Sans une raison particulière, Evelyn se mit à verser des larmes, un flux important de perles humides qui glissaient le long de ses joues tandis que son corps souffrait, épaule qui s’était remise à saigner sous sa blouse. La paume de la brune cherchait celle du brun, sans rien dire, la belle était dévastée.
Un cauchemar, revivant une de ces scènes traumatisantes que l’esprit s’amusait à rendre plus laide, insupportable et horrible, la douleur d’un couteau en plein cœur. Le corps de la belle se mettait à trembler, d’abord lentement puis plus intensément, corps en proie aux spasmes, des gouttes de sueur sur son visage pâle. Elle ne parvenait pas à se réveiller, rythme cardiaque de la tornade qui augmentait considérablement. Angoisse montante, corps inerte qu’Evelyn apercevait, ce n’était pas le sien ou peut-être que si. En s’approchant, la brune voyait une ribambelle de corps morts et bientôt ce fût un coup de poignard en plein cœur qui la fit succomber.
Et puis les yeux de la libraire s’ouvrirent, le souffle court, essoufflée, un souffle effréné, rapide, tandis que son regard vitreux se tournait vers lui, sa moitié, toujours présente, là, à ses côtés. Sans une raison particulière, Evelyn se mit à verser des larmes, un flux important de perles humides qui glissaient le long de ses joues tandis que son corps souffrait, épaule qui s’était remise à saigner sous sa blouse. La paume de la brune cherchait celle du brun, sans rien dire, la belle était dévastée.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mer 23 Jan 2019 - 20:45
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L'urgence ne faisait aucun doute sur le moment, tu étais tétanisé par la vision de ta précieuse moitié baignant dans son sang, mais plus encore, par ce visage opalin que tu connais si bien, lilas. Les mages t'ont, une nouvelle fois, exclus de la chambre le temps des soins, elle a été emmenée en salle d'opération, les sévices de ta sombre cousine ne permettant pas de simples pansements. Elle va crever, la garce. Promesse. Nécessité. Tu ne pourras pas la laisser s'en tirer ainsi, la blonde est plus dangereuse que jamais. Elle savait comment t'atteindre, Evie d'abord, ensuite quoi ? Tes enfants ? Rien qu'à cette idée, tu frémis. Les jours ont continués de filés, Evelyn restant dans un coma artificiel, c'est pour lui éviter des souffrances inutiles, monsieur qu'ils te disent, alors tu les crois. La situation est grave. Bien plus grave. Tu ne veux pas, ne peux pas la perdre, pas elle. Jamais. Toujours présent, tu veilles son sommeil, qu'il soit factice ou réel, plus personne ne pourra la blesser. Tu as croisé Oswald dans les couloirs, il voulait des nouvelles de Murphy, tu espères qu'elles seront meilleures que celles de ta libraire. Parler avec ton ami fut réconfortant, un soutient utile et apprécié; comme toujours.
Les jours passent, créant avec eux une habitude. La jolie libraire s'est réveillée, à ton plus grand soulagement et elle commence à aller mieux. Tu ne dors plus là, tu rentres chez toi pour des nuits courtes, mais reviens dès les premières heures matinale. Elle est ta priorité pour l'instant. Confortablement installé, perdu dans tes pensées ; dans ces disputes, ces guerres qui gangrènent ta vie, tu sens un contact léger sur ta main. Le regard de la brune tombe immédiatement dans le tien. Je suis là... Tu approches, embrasses tendrement son front, ne bouge pas. Ordre intimé par l'inquiétude dans ta voix. Elle te semble si fragile la poupée, tu aurais peur de la casser et pourtant ta main trouve le chemin jusqu'à sa joue, elle essuie délicatement les larmes qui roulent, perles précieuses qui ne devraient plus jamais souillé cette peau. Je sais que c'est triste de vieillir ma chérie, mais pleure pas pour ça... J'aurais aimé te le souhaiter sur une plage, un cocktail à la main, mais ... bon anniversaire ma vee. Comme tous les autres avant celui-ci, tu es probablement le premier à lui souhaiter son anniversaire. Quand vous n'étiez que des enfants, tu te glissais par la fenêtre de sa chambre pour être sûr que personne n'arrive avant, t'as toujours voulu être le premier dans sa vie. Une fois qu'elle sera sur pied, tu pourras lui offrir un cadeau, celui qu'elle désire, le plus fastueux, merveilleux, qu'importe ce qu'il te coûteraet pas que financièrement, tu feras tout pour qu'elle soit la femme la plus heureuse.
Les jours passent, créant avec eux une habitude. La jolie libraire s'est réveillée, à ton plus grand soulagement et elle commence à aller mieux. Tu ne dors plus là, tu rentres chez toi pour des nuits courtes, mais reviens dès les premières heures matinale. Elle est ta priorité pour l'instant. Confortablement installé, perdu dans tes pensées ; dans ces disputes, ces guerres qui gangrènent ta vie, tu sens un contact léger sur ta main. Le regard de la brune tombe immédiatement dans le tien. Je suis là... Tu approches, embrasses tendrement son front, ne bouge pas. Ordre intimé par l'inquiétude dans ta voix. Elle te semble si fragile la poupée, tu aurais peur de la casser et pourtant ta main trouve le chemin jusqu'à sa joue, elle essuie délicatement les larmes qui roulent, perles précieuses qui ne devraient plus jamais souillé cette peau. Je sais que c'est triste de vieillir ma chérie, mais pleure pas pour ça... J'aurais aimé te le souhaiter sur une plage, un cocktail à la main, mais ... bon anniversaire ma vee. Comme tous les autres avant celui-ci, tu es probablement le premier à lui souhaiter son anniversaire. Quand vous n'étiez que des enfants, tu te glissais par la fenêtre de sa chambre pour être sûr que personne n'arrive avant, t'as toujours voulu être le premier dans sa vie. Une fois qu'elle sera sur pied, tu pourras lui offrir un cadeau, celui qu'elle désire, le plus fastueux, merveilleux, qu'importe ce qu'il te coûtera
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Ven 25 Jan 2019 - 17:56
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Proche de la sortie qu’ils disaient. Tous les jours se ressemblaient ici et même si la brune avait retrouvé sa mobilité d’antan, qu’elle pouvait marcher et tenir sur ses jambes, il lui était difficile de s’imaginer encore une semaine cloîtrée ici. Si elle n’était pas proche de la folie, la poupée était forte, mental d’acier, elle ne baissait jamais les bras la brune. Pourtant, c’était bel et bien en sueur qu’Evelyn s’était réveillée, le souffle court, totalement désorientée. La vision trouble, cauchemar qui faisait considérablement augmenter son rythme cardiaque tout comme son souffle qui s’emballait. Instinctivement, sa main cherchait la présence de celle de Sasha, regard de détresse que la voluptueuse lui adressait. Baiser tendre contre son front, la femme se calmait, douceur qui lui faisait du bien, réconfort absolu. Il avait tant de pouvoir sur elle Sasha, le seul qui pouvait la voir dans tous ses états. Il avait toujours été le seul, l’amour l’homme de sa vie, lien hors des normes, amitié qui dépassait toutes les appellations.
Elle se redressait, jetant un coup d’œil autour d’elle. Evie ne pensait qu’à Kashmiri, où était-il ? Était-il passé ? Poids qui lui écrasait le cœur. Les mots de Sasha la rappellent à la réalité : était-ce déjà le vingt-et-un ? Le temps passait si vite. Trop vite. « Quoi ? » Une main contre son front humide, la belle basculait sur le bord du lit et s’y asseyait. Malgré l’insistance de quelques blessures, Evelyn allait bien mieux. « Déjà... » Propos évasifs, ses pensées étaient malheureusement ailleurs. « Merci. »
Petits pieds qui touchaient le sol froid, âme brisée qui glissait une paume contre l’épaule de Sasha, saisissant de son autre le verre d’eau. « Tu n’es pas obligé de rester tous les jours ici. Je vais bien. » Froideur, regard inexpressif, ses doigts déposaient le verre contre la table et enfilait une veste polaire qui appartenait au beau Muller, la fermant en glissant ses paumes contre ses bras, les caressant doucement. « Je veux sortir d’ici pour aujourd’hui Sasha. » Derrière lui, Evelyn le fixait tout de même, plus sérieuse que jamais. L’air frais frappant sa peau, la brise et la fraîcheur de la neige lui manquaient. « S’il te plaît. » Mains qui glissaient lentement contre les épaules de Sasha, gestes qui paraissaient innocents. Pourtant, c’était son seul souhait aujourd’hui : sortir dehors.
Elle se redressait, jetant un coup d’œil autour d’elle. Evie ne pensait qu’à Kashmiri, où était-il ? Était-il passé ? Poids qui lui écrasait le cœur. Les mots de Sasha la rappellent à la réalité : était-ce déjà le vingt-et-un ? Le temps passait si vite. Trop vite. « Quoi ? » Une main contre son front humide, la belle basculait sur le bord du lit et s’y asseyait. Malgré l’insistance de quelques blessures, Evelyn allait bien mieux. « Déjà... » Propos évasifs, ses pensées étaient malheureusement ailleurs. « Merci. »
Petits pieds qui touchaient le sol froid, âme brisée qui glissait une paume contre l’épaule de Sasha, saisissant de son autre le verre d’eau. « Tu n’es pas obligé de rester tous les jours ici. Je vais bien. » Froideur, regard inexpressif, ses doigts déposaient le verre contre la table et enfilait une veste polaire qui appartenait au beau Muller, la fermant en glissant ses paumes contre ses bras, les caressant doucement. « Je veux sortir d’ici pour aujourd’hui Sasha. » Derrière lui, Evelyn le fixait tout de même, plus sérieuse que jamais. L’air frais frappant sa peau, la brise et la fraîcheur de la neige lui manquaient. « S’il te plaît. » Mains qui glissaient lentement contre les épaules de Sasha, gestes qui paraissaient innocents. Pourtant, c’était son seul souhait aujourd’hui : sortir dehors.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Jeu 31 Jan 2019 - 10:26
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L'anthousiamse débordant d'Evie pour son anniversaire t'arrache un soupire, ce n'est peut-être pas le meilleur de ses anniversaires, mais elle est là, vivante, en un seul morceau enfin, presque, et c'est tout ce qui compte à tes yeux. Au-delà de l'enthousiasme, c'est la chaleur de ses propos qui te heurte plus encore, je suis désolé de ne pas être lui, miroire de l'âme, tu répliques sur le même ton qu'elle, t'es pas obligé d'être là, tu le sais, mais tu y es quand même, te rendant bien compte que ce n'est pas toi le problème, c'est l'absence. Présence quotidienne qui te laisse le loisir de voir les visites de la brune, ça fait un moment que son cher et tendre ne s'est pas manifesté il va avoir des comptes à rendre. T'es frustré de son attitude, t'as l'impression qu'elle s'éloigne, encore, tu n'as pas envie qu'elle s'échappe une nouvelle fois, alizée impossible à mettre en cage. Elle veut sortir la jolie, tu jettes un regard par la fenêtre tout en comprenant fort bien son désir. Evie la sauvage que rien n'arrête, enfermée entre ces quatre murs depuis ce qui semble une éternité. S'il te plait. Haussement de sourcil, depuis quand elle demande ? Supplie ? Geste lent, tu lui fais finalement face, passant tes grands bras autours de son corps frêle, t'as toujours ce besoin avec elle, l'avoir près de toi, elle, qui est la seule à détenir les clés de ton âme autant que de ton coeur. Inestimable jumelle. Si tu veux. Tu ne lui refuses jamais rien. Depuis toujours. Mais tu t'habilles correctement, avec des vêtements chauds, j'ai pas envie que tu attrapes la mort en plus. Ce n'est pas sa, ta veste qui va lui suffire avec le froid mordant qu'il fait. Rapide, tu te déplaces jusqu'à son armoire d'où tu sors un sweatshirt à toi, un pull à toi, que tu lui tends en riant et sinon, t'as d'autre fringue que les miennes ? Je devrais peut-être me mettre à porter des robes ? Tu ne te rends même plus compte que des vêtements disparaissent, à croire qu'elle les accumules au fil des années. Tu souris, elle est perdue dans tes vêtements, le moindre tee-shirt lui faisant déjà une robe, mais c'est mignon. Tu veux juste sortir, ou tu veux aller manger un bout, boire un verre mais pas d'alcool, ou dis-moi ... je suis tout à toi aujourd'hui et on va essayer que tu passes une merveilleuse journée.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Jeu 31 Jan 2019 - 17:57
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Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Le réveil avait un goût amer, il était encore absent le Libanais et Evie sentait la colère qui l’envahissait, sentiment de trahison qui la rendait glaciale. Goût connu de l’abandon, celui qui la pétrifiait, qui la faisait trembler et qui la terrifiait. Elle haussait ses sourcils la jolie en même temps que ses épaules. « Ce n’est pas grave, je ne t’en veux pas. » De marbre, haine évidente, jumeau qui percevait son malaise, ce qui la détruisait de l’intérieur. Les pieds nus contre le sol froid, Evelyn se levait, à l’aise de nouveau dressée sur ses pattes. Souhait rapidement prononcé tandis que les bras forts du brun l’attiraient contre lui, saveur délicieuse que de ressentir son corps contre le sien, fermeté qui lui ôtait un sourire. « Tu dis ça comme si je me baladais nue. » Air faussement exaspéré, les paumes taquines qui venaient claquer son postérieur. « D’accord papa. » Lâchait la petite brune en levant d’un air innocent ses mains en l’air tandis que Sasha s’éloignait d’elle.
Le placard qui s’ouvrait, il lui tendait des hauts qui n’appartenaient qu’à lui. « Pourquoi pas, ça t’irait bien. » La veste retirée, Evelyn enfilait sur son buste nu le pull suivit du sweat tout en rajoutant la veste. Elle ajustait les vêtements et enfilait des baskets avant de se redresser, tirant le haut de Sasha afin de l’approcher d’elle-même. « Je veux aller à la forêt, voir la neige, la végétation, l’eau... » Âme d’aventurière qui revenait : non, Evie n’était pas de ceux qui apprenaient de leurs erreurs. « Je veux manger des nouilles aux légumes et siroter un bon cocktail, un mojito peut-être... » S’il était contre l’alcool, elle tentait de négocier pour un mélange, affichant son plus beau regard, celui irrésistible auquel il ne pouvait pas résister.
Le placard qui s’ouvrait, il lui tendait des hauts qui n’appartenaient qu’à lui. « Pourquoi pas, ça t’irait bien. » La veste retirée, Evelyn enfilait sur son buste nu le pull suivit du sweat tout en rajoutant la veste. Elle ajustait les vêtements et enfilait des baskets avant de se redresser, tirant le haut de Sasha afin de l’approcher d’elle-même. « Je veux aller à la forêt, voir la neige, la végétation, l’eau... » Âme d’aventurière qui revenait : non, Evie n’était pas de ceux qui apprenaient de leurs erreurs. « Je veux manger des nouilles aux légumes et siroter un bon cocktail, un mojito peut-être... » S’il était contre l’alcool, elle tentait de négocier pour un mélange, affichant son plus beau regard, celui irrésistible auquel il ne pouvait pas résister.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mar 5 Fév 2019 - 9:48
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Habitué aux diverses attitudes de la brune, tu ne te formalises pas, jamais, quand c'est elle. La seule qui peut te dire ce qu'elle veut sans même craindre un orage, enfin ... orage si, mais aucune rancune. Si elle est dans cet état, tu sais qui est le responsable, le seul autre qu'elle a autorisé à entrer dans cette chambre. Celui qui devait être présent, qui devait la soutenir, l'aimer, une bien maigre tâche d'après toi, mais qu'il fut incapable de remplir. Malgré le manque d'expression tant dans son regard que sur son visage de porcelaine, tu sais, tu la comprends sans mot depuis toujours, elle fait partie de toi ; une réalité par-delà les mots. Si j'étais ton père, je pourrais te foutre une fessée sans paraître lubrique, haussement de sourcils amusé, ta réputation te précède qu'importe l'endroit dans lequel tu te rends, et même si c'est elle, pour les autres ça n'en demeure pas moins une très jolie femme, proie potentielle que tu pourrais harponner. Merlin te préserve d'une telle folie. Pourquoi pas, ça t'irait bien, tu roules des yeux, mouvement oculaire accompagné par la tête, t'es dans l'exagération, toujours. Même pas en rêve, cariño, les fioritures je te les laisses, t'es plus sexy que moi là-dedans. Petit singe, elle agrippe ton haut, te faisant courber l'échine pour approcher ton visage du sien ; elle veut le monde. Comme toujours. D'accord, on va déjà commencer par une petite balade, ensuite on ira manger et tu pourras boire un verre de jus de fruit, sourire narquois, tu sais pertinemment que tu n'auras pas ton mot à dire sur le contenu de son verre, comme elle n'en aurait pas et encore sur le tien, mais tu aimes prétendre avoir ce pouvoir. Tendrement, tes lèvres se posent sur sa joue, quand tu sortiras d'ici, quand tu iras mieux, on ira là-bas, juste toi et moi. Là-bas, autre bout du monde qui n'appartient qu'à vous, refuge, sanctuaire, l'endroit de rêve des deux enfants rebelles, ça fait longtemps que vous n'avez plus franchit les portes de la cabane ensemble, tu sais que ça vous fera du bien. Naturellement, ton bras glisse autours de ses épaules et vous prenez la direction de la sortie, l'infirmière de l'accueil vous regardes avec une pointe d'inquiétude dans le regard, tu lui souris te voulant rassurant je vous la ramène, c'est promit. Ne jamais rien promettre quand il est question de la tornade Blackwood, elle serait capable de te filer entre les doigts et disparaître dans la brume sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit.
L'air frais pique tes joues, tu remontes le col de ta veste et vous vous mettez en route, il neige à peine, c'est plus une pluie gelée, mais rien qu'à l'expression de son visage, tu vois qu'elle respire enfin mieux. Côte à côte, comme toujours depuis vos cinq ans, vous avancezà son rythme, profitant du calme des rues, à croire que la météo n'invite que les fous à sortir. Vee, regard en coin, tu l'observes un instant, il y a tellement de choses qui ce sont passées depuis qu'elle est entrée dans cet hôpital, tu aurais bien eu besoin d'elle aussi, je ne t'en ai pas encore parler parce que tu n'étais pas vraiment en état et que j'avais bien d'autre choses en tête, mais j'ai probablement fait une belle connerie. Tu crois ? T'es sûr ? Pourquoi t'as ce putain de palpitant qui s'accélère alors ? T'es juste un gamin perdu, comme d'hab. Je l'ai demandée en mariage. Elle, tempête d'outre-atlantique qui te mène par le bout du nez. Emmerdeuse royale qui se défend qu'importe la catégorie. L'autre unique qui te tient tête et qui te fait plier, future mère de ces enfants-erreurs que vous tentez d'appréhender au mieux. La connerie se trouve à un autre niveau pour toi, on emprisonne pas le vent ; t'as été pris dans un mouvement involontaire, bien sûr que tu le pensais, parce que c'est ce que t'as toujours voulu au fond de toi : prouver aux vieux qu'ils se trompaient, que la vie n'est pas la vision étriquée dans laquelle ils vivent. Toi, l'indomptable, tu voulais t'illustrer par la réussite, la perfection dans le chaos.
L'air frais pique tes joues, tu remontes le col de ta veste et vous vous mettez en route, il neige à peine, c'est plus une pluie gelée, mais rien qu'à l'expression de son visage, tu vois qu'elle respire enfin mieux. Côte à côte, comme toujours depuis vos cinq ans, vous avancez
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mar 5 Fév 2019 - 12:47
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Evelyn était incapable de lui cacher quoi que ce soit, décodeur de ses sentiments, son âme sœur lisait en elle à la manière d’un livre ouvert. Ils n’avaient pas besoin de mots et qu’importe l’amour que la fougueuse portait à ces derniers. Il la faisait plus sourire et rire que quiconque sur cette foutue planète, il était son bonheur, le sien. « Je sais que tu meurs d’envie de le toucher. » Clin d’œil appuyé par ce regard complice qu’ils échangeaient, la belle essayait tout de même de négocier le contenu de son verre bien qu’au fond, tous les deux savaient qu’il n’avait pas son mot à dire. Il enchaînait ensuite sur ce lieu particulier, connu d’eux seuls. De quoi faire naître un large sourire contre ses pulpes pleines, raffermissant la présence de ses bras autour de son buste. « Pour ton anniversaire. » D’ici là, Evelyn espérait être sortie de ce trou à rat.
Le regard défiant l’infirmière qui les regardait, Evelyn se sentait triomphante,gamine et marchait tout en entourant la taille de Sasha de son bras encore faible. Enfin dehors, la femme s’immobilisait un instant. Qu’il était bon de se sentir libre et parcouru par la fraîcheur du temps hivernal tout aussi capricieux que la tornade. Un nouvel air pur parcourait son corps, inspirant et expirant, cela lui procurait une drôle de sensation au niveau des poumons et Evie ne pouvait pas s’empêcher de tousser légèrement. Son visage rougissait rapidement, joues et nez rouge mais la brune était au comble du bonheur, cela se lisait sur ses traits au fur et à mesure de la marche. Marche lente, excessivement lente de par sa faible condition physique.
« Mh ? » Blottie contre le Muller, elle levait un instant son regard clair vers le sien avant de le détourner, admirant d’un regard neuf le temps gris. Son cœur manquait un battement et la poupée eut un mouvement de recul. La nouvelle venait de percuter de plein fouet son cerveau, perçant son organe palpitant dans sa poitrine. « Quoi ? » Elle était sur le cul la tornade, fixant sa moitié. Parcourue par diverses émotions contraires, Evelyn était comme figée, engourdie par le froid. Le silence devenait pesant et ses mains rouges retrouvaient le chemin de ses poches. « Je suis contente pour toi Sha mais... je la connais, je sais comment elle est. Elle est... comme moi. Je sais qu’elle te fera du mal comme moi je t’en fais et... » Evie avalait sa salive difficilement, la situation lui paraissait compliquée. Encore plus lorsque leurs regards ne faisaient plus qu’un.
« Je ne peux pas m’empêcher de vouloir mieux pour toi. » Pour une raison inconnue, cette situation l’émouvait et ses doigts venaient trouver ceux de son partenaire. « Je sais comment tu es lorsque tu es... piqué. Je sais que tu es influençable et qu’on peut te mener par le bout du nez. Que tu pourrais tout donner pour les mauvaises personnes et te bercer d’illusions... » La Blackwood savait à quel point ses mots étaient durs mais ils étaient vrais et sincères, ne pouvant pas s’empêcher de garder tout ceci pour elle. Contrastant avec la douceur de l’étreinte de leurs doigts, la pisse de grenouille servant de pluie se transformait en flocon de neige plus épais, décorant le sommet des crânes des deux âmes soeurs liées.
Le regard défiant l’infirmière qui les regardait, Evelyn se sentait triomphante,
« Mh ? » Blottie contre le Muller, elle levait un instant son regard clair vers le sien avant de le détourner, admirant d’un regard neuf le temps gris. Son cœur manquait un battement et la poupée eut un mouvement de recul. La nouvelle venait de percuter de plein fouet son cerveau, perçant son organe palpitant dans sa poitrine. « Quoi ? » Elle était sur le cul la tornade, fixant sa moitié. Parcourue par diverses émotions contraires, Evelyn était comme figée, engourdie par le froid. Le silence devenait pesant et ses mains rouges retrouvaient le chemin de ses poches. « Je suis contente pour toi Sha mais... je la connais, je sais comment elle est. Elle est... comme moi. Je sais qu’elle te fera du mal comme moi je t’en fais et... » Evie avalait sa salive difficilement, la situation lui paraissait compliquée. Encore plus lorsque leurs regards ne faisaient plus qu’un.
« Je ne peux pas m’empêcher de vouloir mieux pour toi. » Pour une raison inconnue, cette situation l’émouvait et ses doigts venaient trouver ceux de son partenaire. « Je sais comment tu es lorsque tu es... piqué. Je sais que tu es influençable et qu’on peut te mener par le bout du nez. Que tu pourrais tout donner pour les mauvaises personnes et te bercer d’illusions... » La Blackwood savait à quel point ses mots étaient durs mais ils étaient vrais et sincères, ne pouvant pas s’empêcher de garder tout ceci pour elle. Contrastant avec la douceur de l’étreinte de leurs doigts, la pisse de grenouille servant de pluie se transformait en flocon de neige plus épais, décorant le sommet des crânes des deux âmes soeurs liées.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mar 5 Fév 2019 - 19:07
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Je peux le toucher quand je veux, défi dans le regard, t'aimes le jeu. Réalité pas même froissée, tu peux en effet lui toucher les fesses et tout ce qui vas avec quand tu veux, c'est pas comme si tu l'avais jamais fait d'ailleurs. Sale gamine, elle nargue l'infirmière alors qu'elle est pendue à ton bras, mais son attitude te fait rire, comment lui en vouloir après être restée enfermée aussi longtemps dans cette chambre ? Ton regard ne la lâche pas, tu l'observes attentivement, prêt à réagir au moindre signe de faiblesse, mais elle ne fait que toussoter légèrement, alors tu te détends. Tout va bien. Elle t'a manqué ta moitié, tu n'avais personne pour t'encadrer, te confier, tu t'es retrouvé seul à jongler avec toutes ces histoires et tu sais que ça te fera du bien de parler. Sa réaction te surprend, mais pas tant que ça, ce n'est pas la première fois qu'elle te met en garde au sujet de Jazmin, fleur dangereuse qui se trouve être également son amie. Moue soucieuse, tu cherches son regard et tu n'arrives pas à y lire autre chose que de l'incertitude, de la crainte, tout ce qui ne te fallait pas. Inconsciemment, tu voulais qu'elle te donne son aval, qu'elle soit sincèrement contente pour toi. Mieux ? Curiosité dans ta voix, pointe d'amusement aussi, si elle est comme toi ; personne ne sera jamais assez bien. Vos doigts s'entremêlent, douceur extrême contrastant avec la dureté de ses paroles, tu soupires, elle te connait aussi bien que tu la connais, c'est votre problème. Tu te voiles peut-être la face, t'es peut-être pris dans cet engrenage qui te mène droit dans le mur, mais c'est trop tard. Tu sais ... on va voir deux enfants en commun, qu'est-ce qui pourrait lier plus que ça ? Je me dis qu'un papier n'est qu'un détail. Détail que tu tenais pourtant à régler. Pour ce que tu es rebelle quand tu veux, tu peux être excessivement vieux jeu à d'autre moments. T'as cette image de la famille, maman, papa et les enfants, t'es juste piégé dans cet idéal, dans ce regret aussi d'une histoire précédente, t'as pas pu avoir ce choix avec Nevaeh, tu ne voulais pas risquer de perdre tout une nouvelle fois. Le législateur qui sommeil en toi sait qu'un mariage donne des droits, particulièrement ici, où les mère sont toujours favorisées. Que pourrais-tu contre une étrangère, riche et avec la langue bien pendue ? Toi, le fils à problème, bien que ta famille soit influente, tu sais que tes chances d'avoir ton mot à dire sont faibles. Un instant, tu marques l'arrêt en faisant face à ton âme jumelle, un sourire confiant sur les lèvres, tu l'attires contre toi, petit corps brisé dont tu prends soin, je t'aime evelyn blackwood, plus que n'importe qui d'autre sur cette putain de terre. Amour pur et sincère, relation qu'on ne comprend pas si on ne la vit pas, tu te fous de ce que les gens pensent lorsqu'ils vous voient, c'était un jeu, c'est devenu tellement plus. Un baiser sur son front et tes iris croisent les siens, je ne pense pas qu'elle dira oui, rassure toi. Parce que si c'était le cas, elle l'aurait sans doute déjà fait. T'as pas un grand savoir du protocole de ces choses-là, mais t'es quasiment certains qu'une femme avec l'envie d'épouser un homme, ne met pas deux mois pour poser un choix. Tu t'étais fait une idée avant même de poser cette question débile.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mar 5 Fév 2019 - 20:09
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Les jambes happées par le froid de l’hiver, Evelyn se sentait étrangement revivre. L’air était différent, il semblait sain et traversait son corps de la plus pure des manières. Enfin, la tornade se sentait vivante et revigorée, pleine d’énergie (partiellement) à nouveau. Elle marquait une pause, profitait de ce froid qui venait agresser sa peau, qu’importe : Evie se sentait libre et vivante. La belle se sentait même invincible au bras de sa moitié, eux les inséparables. Bras autour de ses épaules faibles, elle se sentait en sécurité et chez elle Evelyn, il était tout et depuis toujours. Puis, Sasha lui coupait cet élan, l’herbe sous le pied et la femme restait figée. Nouvelle fracassante, le monde qui s’écroulait sur ses épaules : ne devait-il pas ménager ce petit corps faible ? Qu’importe, Evie sortait de son mutisme, les larmes aux yeux. Elle livrait tout ce qu’elle pensait et putain, qu’est-ce que c’était dur de toujours vouloir le meilleur pour sa moitié et de le voir pas à pas s’éloigner. « Je veux que le meilleur pour toi Sha, je refuse que tu souffres encore. » Les doigts qui cherchaient les siens et qui enlaçaient ses jumeaux, chaleur réconfortante au milieu de ce tapis de neige.
Étreinte qui se raffermissait, cœur qui s’écrasait davantage dans sa poitrine meurtrie. « Mais Sha, c’est quand même un accident. Cela ne signifie peut-être pas une union solide. Regarde... » Ses pulpes venaient embrasser le dessus de sa main. « Ce n’est pas parce que tu es papa que tu es liée aux mères. » Elle était dure la belle mais ils ne s’étaient jamais ménagé afin de conserver le bonheur de l’autre. « Tu es bercé par cette image de la famille parfaite et du fils qui veut prouver à ses parents qu’il réussit... Tu t’accroches à quelque chose dont tu n’es même pas sûr mais par responsabilité et sans penser à toi. Mais qu’est-ce que tu veux vraiment Sasha ? » La gorge sèche, la Blackwood glissait sa main contre le coin d’un de ses yeux avant d’enlacer en retour sa moitié. « Je t’aime aussi, tu ne sais même pas à quel point. » C’était un murmure, des mots qui s’envolaient tout en marquant un cœur et un esprit.
Son front se reposait contre sa mâchoire, là, êtres enlacés au milieu du trottoir enneigé. Elle fermait les yeux un instant, un long instant, bercée par l’étreinte du Muller. « Tu m’as manqué. » Alors qu’il avait été là chaque jour, il lui avait quand même manqué. Amour sans limite qui unissait ces deux partenaires tandis qu’un fin sourire venait étirer ses pulpes. « Je ne sais pas mais qu’importe la décision, je serai là. Je te protégerai. » Garde du corps et bien plus que ça, son bouclier et son épée. Pour lui, tous les sacrifices étaient bons. Plus rien ne séparerait le Shavie, Evelyn s’en faisait la promesse. « Je t’empêcherai de te faire manipuler ou que tu te berces d’illusions, quitte à partager ta peine. » Confession brûlante d’affection, la Blackwood évitait son regard en même temps qu’une larme qui s’écoulait le long de sa joue. Il était tout.
Étreinte qui se raffermissait, cœur qui s’écrasait davantage dans sa poitrine meurtrie. « Mais Sha, c’est quand même un accident. Cela ne signifie peut-être pas une union solide. Regarde... » Ses pulpes venaient embrasser le dessus de sa main. « Ce n’est pas parce que tu es papa que tu es liée aux mères. » Elle était dure la belle mais ils ne s’étaient jamais ménagé afin de conserver le bonheur de l’autre. « Tu es bercé par cette image de la famille parfaite et du fils qui veut prouver à ses parents qu’il réussit... Tu t’accroches à quelque chose dont tu n’es même pas sûr mais par responsabilité et sans penser à toi. Mais qu’est-ce que tu veux vraiment Sasha ? » La gorge sèche, la Blackwood glissait sa main contre le coin d’un de ses yeux avant d’enlacer en retour sa moitié. « Je t’aime aussi, tu ne sais même pas à quel point. » C’était un murmure, des mots qui s’envolaient tout en marquant un cœur et un esprit.
Son front se reposait contre sa mâchoire, là, êtres enlacés au milieu du trottoir enneigé. Elle fermait les yeux un instant, un long instant, bercée par l’étreinte du Muller. « Tu m’as manqué. » Alors qu’il avait été là chaque jour, il lui avait quand même manqué. Amour sans limite qui unissait ces deux partenaires tandis qu’un fin sourire venait étirer ses pulpes. « Je ne sais pas mais qu’importe la décision, je serai là. Je te protégerai. » Garde du corps et bien plus que ça, son bouclier et son épée. Pour lui, tous les sacrifices étaient bons. Plus rien ne séparerait le Shavie, Evelyn s’en faisait la promesse. « Je t’empêcherai de te faire manipuler ou que tu te berces d’illusions, quitte à partager ta peine. » Confession brûlante d’affection, la Blackwood évitait son regard en même temps qu’une larme qui s’écoulait le long de sa joue. Il était tout.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mer 6 Fév 2019 - 19:17
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Ses paroles te heurtent, encore, elle connait tout de toi ; tes forces et tes faiblesses, tes histoires et tes secrets, elle est dans les plus intimes confidences depuis toujours, depuis le départ. Elle mieux que personne connait ce cœur que tu dissimule presque honteusement alors qu'il s'avère être bien plus grand et plus vaillant que toi-même ne l'imagine. Evelyn te connait, alors que tu n'es qu'étranger à toi-même, c'est pour ça que tu l'écoutes, elle plus que n'importe qui d'autre. Comme souvent, elle à raison, tout ça n'est qu'un accident. Deux vies liées aux vôtres, deux vies qui vont peut-être en briser combien d'autre ? Les certitudes s'envolent, comme si les rayons du soleil adoucissaient la réalité, aujourd'hui il ne reste que le froid, l'humidité, la solitude et le calme. Cet isolement que tu crées et qui semble t'emprisonner malgré toi, t'es responsable de cette situation, tu veux simplement bien faire. Sourire tendre qui vient étirer tes lèvres craquelées par le froid des derniers jours, un peu quand même. Tu sais qu'elle veut simplement dire, que tu n'es pas obligé d'épouser la mère de tes enfants, les mères, mais d'un autre côté ça fait partie de l'utopie, du rêve, de cette putain d'obsession d'être le mec parfait, celui qui fait ce qui veut, mais qui réussi tout, qu'importe l'entreprise.
Ce que je veux ? C'est quand la dernière fois que tu t'es posé cette question, Sasha ? Une éternité, vraisemblablement. Incapable de produire une réponse correcte, tu te contentes d'hausser légèrement les épaules, rictus toujours posé au coin des lèvres, tandis que ton regard se lève une seconde vers le ciel chargé. Lui aussi semble à deux doigts d'exploser. Je ne sais pas vee, pour la première fois de ma vie, je ne sais pas. Tu ne sais pas ce que tu veux, mais tu sais combien tu l'aimes et, tu trouves le moment opportun pour le lui rappeler. Contrairement à ce qu'elle pense, tu sais à quel point son attachement à toi est fort, l'un pour l'autre vous réuniriez des continents, décrocher la lune semble un exercice facile, tu ferais tout pour elle, sans hésitation, sans réflexion, parce que ta vie sans elle n'aurait plus aucune valeur. A sa place, entre tes bras, son murmure te fait sourire, sa sincérité, cris du cœur qu'elle t'offre, t'as toujours été là, jamais bien loin et pourtant, encore trop éloigné d'elle visiblement. Si tu avais dis oui à l'époque, on ne serait probablement pas là. Pique amusée, tu n'as pas envie de sombrer sous les sentiments qui t'envahissent, bien trop sombres, trop profonds, tu rebondis sur sa déclaration, elle, courageuse Valkyrie prête à toutes les batailles. T'es chanceux de l'avoir, tu prends la mesure chaque fois que tu manques de la perdre. Délicatement, tu effaces la larme qui vient de rouler sur sa joue, liquide rare et précieux, tu ne veux pas être de ceux qui la font pleurer, tu détestes ça. L'avenir nous réserves bien des surprises cariño, lui seul sait de quoi demain sera fait, mais je te jure que rien ne viendra s’immiscer entre nous, ni personne . Ce souvenir, lorsqu'elle est revenue à elle, l'une des premières choses que la brune t'a demandé : est-ce jazmin qui t'interdisait de me voir, ton cœur s'est brisé à ce moment, comment pouvait-elle imaginer que quelqu'un puisse s'interposer entre vous. Ça à toujours été si fort, si intense, comme aujourd'hui, sur ce trottoir. Les flocons de neige apportent un peu de beauté à cette rue, magie des éléments, tout est toujours plus beau sous la neige; sauf elle. Qu'importe le moment, ce qui l'entoure, elle rayonne; même avec le vestige de cette larme qui a laissé un sillon gelé sur sa joue. Nouvelle étreinte, intensité nouvelle, t'embrasses sa joue, on va manger ?
Ce que je veux ? C'est quand la dernière fois que tu t'es posé cette question, Sasha ? Une éternité, vraisemblablement. Incapable de produire une réponse correcte, tu te contentes d'hausser légèrement les épaules, rictus toujours posé au coin des lèvres, tandis que ton regard se lève une seconde vers le ciel chargé. Lui aussi semble à deux doigts d'exploser. Je ne sais pas vee, pour la première fois de ma vie, je ne sais pas. Tu ne sais pas ce que tu veux, mais tu sais combien tu l'aimes et, tu trouves le moment opportun pour le lui rappeler. Contrairement à ce qu'elle pense, tu sais à quel point son attachement à toi est fort, l'un pour l'autre vous réuniriez des continents, décrocher la lune semble un exercice facile, tu ferais tout pour elle, sans hésitation, sans réflexion, parce que ta vie sans elle n'aurait plus aucune valeur. A sa place, entre tes bras, son murmure te fait sourire, sa sincérité, cris du cœur qu'elle t'offre, t'as toujours été là, jamais bien loin et pourtant, encore trop éloigné d'elle visiblement. Si tu avais dis oui à l'époque, on ne serait probablement pas là. Pique amusée, tu n'as pas envie de sombrer sous les sentiments qui t'envahissent, bien trop sombres, trop profonds, tu rebondis sur sa déclaration, elle, courageuse Valkyrie prête à toutes les batailles. T'es chanceux de l'avoir, tu prends la mesure chaque fois que tu manques de la perdre. Délicatement, tu effaces la larme qui vient de rouler sur sa joue, liquide rare et précieux, tu ne veux pas être de ceux qui la font pleurer, tu détestes ça. L'avenir nous réserves bien des surprises cariño, lui seul sait de quoi demain sera fait, mais je te jure que rien ne viendra s’immiscer entre nous, ni personne . Ce souvenir, lorsqu'elle est revenue à elle, l'une des premières choses que la brune t'a demandé : est-ce jazmin qui t'interdisait de me voir, ton cœur s'est brisé à ce moment, comment pouvait-elle imaginer que quelqu'un puisse s'interposer entre vous. Ça à toujours été si fort, si intense, comme aujourd'hui, sur ce trottoir. Les flocons de neige apportent un peu de beauté à cette rue, magie des éléments, tout est toujours plus beau sous la neige; sauf elle. Qu'importe le moment, ce qui l'entoure, elle rayonne; même avec le vestige de cette larme qui a laissé un sillon gelé sur sa joue. Nouvelle étreinte, intensité nouvelle, t'embrasses sa joue, on va manger ?
(c) DΛNDELION
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mer 6 Fév 2019 - 22:28
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Elle était l’amie, l’amante et la complice exigeante, celle qui visait l’excellence pour sa moitié. Depuis l’enfance, Evelyn l’avait vue évoluer, grandir, s’enlaidir avec le temps. C’était compliqué de lui souhaiter le meilleur alors qu’elle-même était pourrie de l’intérieur, l’infâme. La brune le fixait de son regard clair et sa bouche n’arrêtait pas de s’agiter, lançant des mots durs mais sincères, ceux qui blessaient tout en faisant avancer et grandir. « Arrête avec ton idéal de vie parfaite Sha, ce n’est pas réel. » Aucun agacement dans les mots qu’ils échangeaient, bienveillance folle que les partenaires s’offraient, l’aide d’une main tendue sincèrement.
Dans ses bras et bercée par les battements réguliers de son cœur, Evelyn fermait ses yeux. Ses paumes glissaient lentement contre son dos, de délicieuses caresses qui contrastaient avec la brutalité de ses mots. « Tu sais que je peux t’aider. » Main éternellement tendue, il le savait mieux que quiconque. Puis, Sasha la faisait rire tendrement, haussant les épaules. « Je t’aurai immédiatement dit oui dans un autre contexte. » Hors des familles, hors de cette vie stéréotypée de sang-pur, loin de ces conneries, loin de ce qui l’avait fait fuir. Le contrôle et la gloire, il lui était impossible d’y replonger, sa vie simple était mieux, celle où la liberté était maîtresse.
Une promesse qui glissait à son oreille, Evelyn n’ajoutait rien. Eux contre le monde et jusqu’à la fin, ils se l’étaient promis,ce jour-là. Ces petits adolescents sur la rive de ce lac, pour toujours et à jamais. Comme deux aimants, ils ne pouvaient pas être séparés trop longtemps. Nouvelle étreinte dans laquelle sa paume glissait contre sa joue, intensité de cet échange visuel, admiration et amour qui s’y lisait. Enfin, ses croissants de chair venaient épouser les siens, les caressant de ses pulpes délicates et douces. Cela faisait longtemps, trop longtemps. Ce goût lui avait manqué et désormais plus rien ne les restreignait. S’ils avaient voulu prendre des distances physiques, Evie venait de rompre cet accord estival, d’un lent baiser différent des autres, partagé avec son âme-sœur.
Evie lui adressait un sourire tout en maintenant cette proximité. « Tu es à moi. » Confession qui glissait contre ses pulpes qui happaient celles du Muller tout en se décalant d’un pas en arrière, comme rattrapée par la réalité. « On va manger. » Affirmation suivit d’un sourire rayonnant malgré le froid de la neige et la fraîcheur du temps, la libraire rayonnait, soleil de sa vie.
Dans ses bras et bercée par les battements réguliers de son cœur, Evelyn fermait ses yeux. Ses paumes glissaient lentement contre son dos, de délicieuses caresses qui contrastaient avec la brutalité de ses mots. « Tu sais que je peux t’aider. » Main éternellement tendue, il le savait mieux que quiconque. Puis, Sasha la faisait rire tendrement, haussant les épaules. « Je t’aurai immédiatement dit oui dans un autre contexte. » Hors des familles, hors de cette vie stéréotypée de sang-pur, loin de ces conneries, loin de ce qui l’avait fait fuir. Le contrôle et la gloire, il lui était impossible d’y replonger, sa vie simple était mieux, celle où la liberté était maîtresse.
Une promesse qui glissait à son oreille, Evelyn n’ajoutait rien. Eux contre le monde et jusqu’à la fin, ils se l’étaient promis,ce jour-là. Ces petits adolescents sur la rive de ce lac, pour toujours et à jamais. Comme deux aimants, ils ne pouvaient pas être séparés trop longtemps. Nouvelle étreinte dans laquelle sa paume glissait contre sa joue, intensité de cet échange visuel, admiration et amour qui s’y lisait. Enfin, ses croissants de chair venaient épouser les siens, les caressant de ses pulpes délicates et douces. Cela faisait longtemps, trop longtemps. Ce goût lui avait manqué et désormais plus rien ne les restreignait. S’ils avaient voulu prendre des distances physiques, Evie venait de rompre cet accord estival, d’un lent baiser différent des autres, partagé avec son âme-sœur.
Evie lui adressait un sourire tout en maintenant cette proximité. « Tu es à moi. » Confession qui glissait contre ses pulpes qui happaient celles du Muller tout en se décalant d’un pas en arrière, comme rattrapée par la réalité. « On va manger. » Affirmation suivit d’un sourire rayonnant malgré le froid de la neige et la fraîcheur du temps, la libraire rayonnait, soleil de sa vie.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Jeu 7 Fév 2019 - 9:57
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Comment est-ce qu'on pourrait définir le réel et l'irréel dans un monde comme le vôtre ? Certaines choses qui vous semblent naturelles sont impensables pour certaines personnes. Les licornes par exemple, mythe moldus, elles existent pourtant. En quoi ton espoir, ton envie de cette vie parfaite au-delà des stéréotypes serait différente ? Tu souris simplement, un part de toi comprend, admet, ses propos, probablement même qu'elle à raison, mais à une nuance près ; c'est réel, mais ce n'est pas pour toi. Tu as envie de croire qu'un jour les journées ne seront qu'ensoleillées, qu'un jour t'auras ta femme et tes enfants au fond d'un jardin, t'as envie de croire qu'un jour tu seras un homme meilleur que ton géniteur, que tu sortiras triomphant de cette vie qui t'enfermait dans des cases bien trop petites pour tes ambitions. Tu veux bouffer le monde, tu veux qu'il soit à tes pieds, non pas pour l'écraser, mais pour le contempler. Tu as toujours tout voulu, que ce soit l'attention, les jeux, les faveurs des jolies filles, mais avec le temps les envies se modifient, changement de l'essence de l'homme, tu priorises et fais des choix. Tu vis avec. Assume sans broncher.
L'entendre rire, mélodie plus douce que l'appel des anges, tu souris en haussant un sourcil amusé, merde alors, si j'avais su. Faux prétexte. Il ne s'agit que de jeu, comme toujours, elle te titille l'ego et tu fais de même, parfois. D'autres fois, tu ne peux qu'imaginer qu'elle seule aurait été une femme convenable, puisqu'elle est la seule qui te supporte, te comprend, t'aime qu'importe les événements, les moments. Fidèle compagne qui traverse les âges. S'il y a bien une certitude que tu chéri plus que toute autre, c'est qu'elle sera à tes côtés jusqu'au dernier de tes jours, ou des siens, tout le reste n'étant qu’incertitude. Il y a les promesses faites, répétées, assénées, pour qu'elles soient bien enregistrées ; promesses, unions de ces cœurs qui battent à l’unisson depuis toujours, inanimé avant la rencontre de deux enfants innocents, tu as commencé à vivre avec elle. La distance est rapidement balayée par la libraire qui pour la première fois depuistrop longtemps pose ses lèvres sur les tiennes. Baiser délicieux, remède ancestral contre tout les maux, sa chaleur apaise toutes les souffrances, les tiennes particulièrement. Regard qui caresse son visage, sourire tendre au coin des lèvres, main qui accompagne le regard ; caresse du bout des doigts sur l'angle de sa mâchoire je pensais qu'on ne pouvait plus faire ça. C'était sa bonne résolution, c'était son idée, elle ne s'y est pas tenue alors que tu te bats contre les instincts depuis bien longtemps. Comme pour montrer le manque, tu lui rends ce baiser d'innocents ou pas, avant de l’entraîner se nourrir, elle en a bien besoin. Y'a un nouveau bar à salade, tu veux y aller ? Si t'es carnivore jusqu'au bout des ongles, elle préserve bambi et ses amis depuis de nombreuses années, chose que tu respectes, faisant l'effort en sa présence d'adopter en partie son mode de vie. Faudrait pas abuser non plus, le jambon, c'est pas de la viande, si ?
L'entendre rire, mélodie plus douce que l'appel des anges, tu souris en haussant un sourcil amusé, merde alors, si j'avais su. Faux prétexte. Il ne s'agit que de jeu, comme toujours, elle te titille l'ego et tu fais de même, parfois. D'autres fois, tu ne peux qu'imaginer qu'elle seule aurait été une femme convenable, puisqu'elle est la seule qui te supporte, te comprend, t'aime qu'importe les événements, les moments. Fidèle compagne qui traverse les âges. S'il y a bien une certitude que tu chéri plus que toute autre, c'est qu'elle sera à tes côtés jusqu'au dernier de tes jours, ou des siens, tout le reste n'étant qu’incertitude. Il y a les promesses faites, répétées, assénées, pour qu'elles soient bien enregistrées ; promesses, unions de ces cœurs qui battent à l’unisson depuis toujours, inanimé avant la rencontre de deux enfants innocents, tu as commencé à vivre avec elle. La distance est rapidement balayée par la libraire qui pour la première fois depuis
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Jeu 7 Fév 2019 - 16:49
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Elle avait parfois imaginé sa vie avec Sasha si elle était restée. Un mariage paisible, couronné d’enfants et d’un amour peut-être inexistant. Il aurait peut-être subi son tempérament de feu et peut-être même que leur amitié n’aurait pas été la même. Qu’importe le passé désormais, c’était lui qu’Evelyn regardait et qu’elle enlaçait de ses bras frêles, qui avait été là pour elle, tous les jours et même quelques nuits, à veiller sur son précieux bijou. Bijou abîmé et souillé mais qui renaissait de ses cendres, l’air frais lui faisait tellement de bien. Un sourire étirait ses pulpes, formant un de ces airs éclatants et rayonnants de bonheur. « On aurait été heureux, toi, moi, nos enfants. » Petit air moqueur, tournant en dérision son idéal de famille, l’odieuse.
Et puis Evelyn rompait leur accord, elle ne voulait plus se priver. Elle avait posé ses lèvres contre celles de sa moitié, l’embrassant pour la première fois depuis trop longtemps. Le contact était lent, redécouvrant le goût de ses croissants de chairs désirés. Une main contre l’arrière de son crâne, son regard croisait à nouveau le sien. « Je m’en tape. » Oui, sincèrement. Evie n’en avait plus rien à faire, lassée de se priver pour les autres. Brisé, la poupée abandonnait cet accord et renouait ses lèvres à celles du Muller, plus sensuellement cette fois-ci. « Je ne veux plus me retenir. » La libraire avait assez contenu ses envies et ne voulait plus les combattre.
Les lèvres qui s’en allaient, son souffle chaud ne côtoyait plus celui de sa moitié. Pourtant, sa main enlaçait la sienne et Evelyn acquiesçait à ses propos. « Pourquoi pas. » La brune le suivait, échangeant des mots complices sur le trajet sans jamais cesser de sourire, heureuse comme jamais. « Est-ce qu’on peut prendre à emporter ? » Demandait la petite en s’adressant au vendeur qui acquiesçait à sa demande et prenait leurs commandes, avec le fameux mojito. En attendant, Evelyn le fixait, encadrant son visage de ses deux mains. « C’est le moment où je dois avoir l’air menaçante pour que tu ne détruises pas ma boisson. » Petite tête brune qui haussait ses sourcils, pinçant de ses mains la taille de Sasha, sourire moqueur. Puis, elle venait embrasser sa joue, glissant jusqu’à son oreille. « S’il te plaît. » Ce n’était pas le genre de personne qui demandait la permission en général et surtout pas pour les yeux de son être préféré. Mais là, la belle jouait, avec son regard envoûtant. Finalement, la commande arriva et la Blackwood dégainait l’argent nécessaire de sa poche, sortant ensuite du bar.
Ils marchaient un long moment jusqu’au parc proche de la forêt. À cette heure-ci, le lieu était désert et les températures étaient également responsables. Un banc était immunisé et n’était pas recouvert de neige, protégé par un immense toit de verdure. Elle s’installait et venait tout d’abord se blottir contre Sasha, les bras autour de sa taille. « Je t’aime, Sha. » Le regard glissait dans celui du Muller, baisant sa mâchoire de quelques baisers. « Si tu savais combien de temps j’ai combattu et lutté pour ne pas te toucher... » Evelyn n’en avait pas honte, l’attraction physique était réelle entre eux, dépassant tous les entendements. Elle lui donnait enfin son plat et buvant une gorgée de son cocktail avant de le tendre à Sasha. « On partage. »
Et puis Evelyn rompait leur accord, elle ne voulait plus se priver. Elle avait posé ses lèvres contre celles de sa moitié, l’embrassant pour la première fois depuis trop longtemps. Le contact était lent, redécouvrant le goût de ses croissants de chairs désirés. Une main contre l’arrière de son crâne, son regard croisait à nouveau le sien. « Je m’en tape. » Oui, sincèrement. Evie n’en avait plus rien à faire, lassée de se priver pour les autres. Brisé, la poupée abandonnait cet accord et renouait ses lèvres à celles du Muller, plus sensuellement cette fois-ci. « Je ne veux plus me retenir. » La libraire avait assez contenu ses envies et ne voulait plus les combattre.
Les lèvres qui s’en allaient, son souffle chaud ne côtoyait plus celui de sa moitié. Pourtant, sa main enlaçait la sienne et Evelyn acquiesçait à ses propos. « Pourquoi pas. » La brune le suivait, échangeant des mots complices sur le trajet sans jamais cesser de sourire, heureuse comme jamais. « Est-ce qu’on peut prendre à emporter ? » Demandait la petite en s’adressant au vendeur qui acquiesçait à sa demande et prenait leurs commandes, avec le fameux mojito. En attendant, Evelyn le fixait, encadrant son visage de ses deux mains. « C’est le moment où je dois avoir l’air menaçante pour que tu ne détruises pas ma boisson. » Petite tête brune qui haussait ses sourcils, pinçant de ses mains la taille de Sasha, sourire moqueur. Puis, elle venait embrasser sa joue, glissant jusqu’à son oreille. « S’il te plaît. » Ce n’était pas le genre de personne qui demandait la permission en général et surtout pas pour les yeux de son être préféré. Mais là, la belle jouait, avec son regard envoûtant. Finalement, la commande arriva et la Blackwood dégainait l’argent nécessaire de sa poche, sortant ensuite du bar.
Ils marchaient un long moment jusqu’au parc proche de la forêt. À cette heure-ci, le lieu était désert et les températures étaient également responsables. Un banc était immunisé et n’était pas recouvert de neige, protégé par un immense toit de verdure. Elle s’installait et venait tout d’abord se blottir contre Sasha, les bras autour de sa taille. « Je t’aime, Sha. » Le regard glissait dans celui du Muller, baisant sa mâchoire de quelques baisers. « Si tu savais combien de temps j’ai combattu et lutté pour ne pas te toucher... » Evelyn n’en avait pas honte, l’attraction physique était réelle entre eux, dépassant tous les entendements. Elle lui donnait enfin son plat et buvant une gorgée de son cocktail avant de le tendre à Sasha. « On partage. »
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Ven 8 Fév 2019 - 9:14
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Petite peste en haut-talons (enfin, pas si haut que ça aujourd'hui), tu ricanes à sa remarque, de vrais petits anges. Tu parles ! Des enfants issus des deux pires héritiers de leur génération, qu'est-ce que ça aurait pu donner d'autre qu'un carnage ? Rien que l'imaginer pourrait amener la migraine, mais c'est un jeu souvent pratiquer, le et si, et si vous étiez marier, et si vous aviez des enfants, et si vous aviez envoyer paître vos parents ensemble, et si vous n'étiez jamais revenus, et si ... Suppositions, imagination prolifique de deux esprits liés, mais les choses ne seront jamais ce que vous imaginez, parce que vous perdriez le côté intuitif de cette relation. On ne peut pas agir sur un coup de tête sang quand on suit un plan. Déstabilisé par son initiative, tu n'en apprécies pas moins les effets immédiats. Le sentiment d'être rentrer à la maison qui s'insinue jusqu'au cœur, chaleur agréable, presque oubliée, elle t'a manqué. Je m'en tape. Sourire contre ses pulpes délicates, elle ne changera jamais l'impétueuse. c'était ton idée. Petit pique de rappel, elle t'a fait la morale cet été, sur l'importance de la distance, sur ce besoin de ne plus être aussi proche et t'avais pas compris sur le moment ; aujourd'hui tu as l'impression de sortir un peu du brouillard, une confirmation que tu lui demanderas, mais plus tard. J'ai toujours trouvé que c'était une mauvaise idée, mais tu t'y étais résigné parce qu'elle semblait le vouloir et qu'elle passera toujours avant toi.
Tout en souriant, plaisantant, vous arrivez au nouveau bar à salade de la ville. Un bar à salade. C'est ce qui s'approche le plus d'une aberration pour toi, un bar ... qui sert des ... salades. Bref. Un mojito. Regard noir, presque furieux, elle joue avec tes nerfs, tu serres la mâchoire jusqu'à ce qu'elle encadre ton visage de ses petites mains froides. Tu grimaces à ses paroles, lèves les yeux vers le plafond visiblement très agacémais aussi avec une pointe d'amusement. Tu fais toujours ce que tu veux de toute façon. Elle a encore gagné. Une fois la commande récupérée, elle t’entraîne vers le parc, un banc à l'abri de la neige, elle semble bien connaitre l'endroit. Pas besoin de mot, tu sais où elle va, les regards sont inutiles.
Que c'est bon de retrouver ça, les habitudes, les moments complices, la vie simplement. Elle retrouve son sourire et tu retrouves le tien, putain de miroirs, votre connexion déroute, déstabilise, fait peur quand on ne la comprend pas ; c'est pourtant la plus belle chose que te soit arrivé. Forme la plus pure de l'amour. Besoin physique de traduire ce que les mots sont incapables de dire. Assis sur ce banc, elle se blottit dans tes bras, comme avant, ses petites confessions te font sourire, si elle savait combien se fût dur pour toi aussi. Raison première de la distance que tu avais installé sans vraiment t'en rendre compte ; l'avoir à portée de mains, sans pouvoir la toucher est terriblement dur, c'est pas naturel, pour nous, c'est tout. Depuis toujours, vous avez besoin de cette chaleur, de ces contacts, de cette affection pour exister. Saveur particulière, elle à un goût qu'aucune autre n'aura jamais. Grimace sur le visage quand elle tend son cocktail, je n'aime pas les cocktails. Enfin, certains : les pas assez alcoolisés. D'un signe de tête, tu lui fais signe de continuer de le boire, elle ne sera pas saoule avec ça de toute façon, le rhum doit être coupé à l'eau. Mine une peu plus sérieuse, tu attires la jolie brune contre toi, posant ton menton sur le sommet de son crâne, c'était déjà lui en été ? Lui... Le libanais qui lui brise le coeur en ce moment même, c'était pour lui que tu voulais prendre de la distance avec moi ? Note de jalousie dans la voix, t'es le possessif, le jaloux, celui qui veut tout sans condition et savoir qu'elle pourrait te pousser hors de sa vie, même un peu, pour un autre ; ça ne te va pasdu tout.
Tout en souriant, plaisantant, vous arrivez au nouveau bar à salade de la ville. Un bar à salade. C'est ce qui s'approche le plus d'une aberration pour toi, un bar ... qui sert des ... salades. Bref. Un mojito. Regard noir, presque furieux, elle joue avec tes nerfs, tu serres la mâchoire jusqu'à ce qu'elle encadre ton visage de ses petites mains froides. Tu grimaces à ses paroles, lèves les yeux vers le plafond visiblement très agacé
Que c'est bon de retrouver ça, les habitudes, les moments complices, la vie simplement. Elle retrouve son sourire et tu retrouves le tien, putain de miroirs, votre connexion déroute, déstabilise, fait peur quand on ne la comprend pas ; c'est pourtant la plus belle chose que te soit arrivé. Forme la plus pure de l'amour. Besoin physique de traduire ce que les mots sont incapables de dire. Assis sur ce banc, elle se blottit dans tes bras, comme avant, ses petites confessions te font sourire, si elle savait combien se fût dur pour toi aussi. Raison première de la distance que tu avais installé sans vraiment t'en rendre compte ; l'avoir à portée de mains, sans pouvoir la toucher est terriblement dur, c'est pas naturel, pour nous, c'est tout. Depuis toujours, vous avez besoin de cette chaleur, de ces contacts, de cette affection pour exister. Saveur particulière, elle à un goût qu'aucune autre n'aura jamais. Grimace sur le visage quand elle tend son cocktail, je n'aime pas les cocktails. Enfin, certains : les pas assez alcoolisés. D'un signe de tête, tu lui fais signe de continuer de le boire, elle ne sera pas saoule avec ça de toute façon, le rhum doit être coupé à l'eau. Mine une peu plus sérieuse, tu attires la jolie brune contre toi, posant ton menton sur le sommet de son crâne, c'était déjà lui en été ? Lui... Le libanais qui lui brise le coeur en ce moment même, c'était pour lui que tu voulais prendre de la distance avec moi ? Note de jalousie dans la voix, t'es le possessif, le jaloux, celui qui veut tout sans condition et savoir qu'elle pourrait te pousser hors de sa vie, même un peu, pour un autre ; ça ne te va pas
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Ven 8 Fév 2019 - 18:29
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Cet été la jolie avait essayé de penser au bonheur de tout le monde tout en pensant au sien. Si la distance imposée à Sasha lui avait semblé correcte au début, le manque de sa chaleur s’était rapidement sentie. Enfin, elle ne l’avait pas réalisé directement puisque son esprit ne tournait qu’autour de Kashmiri. Sauf que le Libanais avait commis l’irréparable, abandonnant sa tornade au milieu d’un désert. Désert facilement retourné par la fougue de cette tornade fracassante et instable, rage, si ce n’était pas haine, difficile à contenir. Depuis un moment, le silence était devenu insoutenable et cela l’angoissait, beaucoup plus qu’elle le montrait. Des crises qui se faisaient plus régulières et dans le dos de tout le monde, une infirmière l’avait vu une fois et la surveillait. L’abandon de Kashmiri suivit de la vie de Murphy qu’elle avait failli supprimer, tout ceci hantait la libraire.
« Mon idée. » Maigre sourire alors que ses doigts glissaient contre sa mâchoire, elle venait enfin de retrouver cette moitié, partenaire de sa vie. Evelyn avait toujours le contrôle et même sur son cocktail, elle n’aurait nullement refusé de l’alcool pur et fort mais elle n’allait pas risquer la disputeconjugale avec le Muller. Bien qu’elle faisait cela juste pour l’énerver, insolente. « Toujours. » Et Sasha ne pourra jamais la contrôler, il le savait et c’était pour son plus grand malheur puisque de nouveaux accidents arriveraient d’ici peu, tous deux le savaient : Evie était incontrôlable. Le parc la faisait sourire, havre de paix agréable et recouvert de sa parure d’hiver. Elle dégainait la bouteille en verre et haussait les épaules. « Moi non plus. » Au fond, Evelyn l’avait commandé seulement pour le provoquer et c’est d’un sourire complice que la jolie lui faisait comprendre.
La femme saisissait les couverts et commençait à manger silencieusement jusqu’à ce que Sasha l’attire jusqu’à lui. Salade déposée sur le côté, un bras autour de lui tandis que l’autre main glissait contre sa cuisse. Ses questions mettaient la Blackwood mal à l’aise et son long silence traduisait ce malaise intérieur. « Oui. J’essayais de bien faire pour une fois et de penser à tout le monde. Sauf que je ne peux pas être loin de toi. » Gamine qui voulait faire les choses biens, Evelyn se retrouvait dans une situation si inconfortable. « Je ne sais pas. » Bien sûr que si, elle savait. Evie soupirait, une certaine tension se lisait sur ses traits. Elle avait la gorge serrée mais plus assez de larmes pour le pleurer, lui, qui la piétinait.
« Je crois qu’il m’a abandonné, Sha. » Douleur qui lui lacérait le palpitant, ses doigts se resserraient contre la cuisse de Sasha. « Je lui avais dit que je ne me remettrai pas d’un second abandon. » Sa main remontait contre son épaule, déposant son visage contre cette dernière, forte et présente pour elle. « Il m’avait promis de revenir puis... » C’en était assez, Evelyn se séparait du Muller, rejetant froidement cette étreinte en buvant un coup. « Je ne sais plus ce que je fais Sha, ça me bouffe de l’intérieur, m’angoisse... Tu n’imagines pas à quel point. J’ai l’impression d’étouffer. » En fermant les yeux, la sulfureuse revoyait des images si sanglantes, si douloureuses. Elle plaquait ses paumes contre ses tempes, le corps qui se mettait à trembler, soumise à ce sentiment d’angoisse et à cette crise qui la malmenait.
« Mon idée. » Maigre sourire alors que ses doigts glissaient contre sa mâchoire, elle venait enfin de retrouver cette moitié, partenaire de sa vie. Evelyn avait toujours le contrôle et même sur son cocktail, elle n’aurait nullement refusé de l’alcool pur et fort mais elle n’allait pas risquer la dispute
La femme saisissait les couverts et commençait à manger silencieusement jusqu’à ce que Sasha l’attire jusqu’à lui. Salade déposée sur le côté, un bras autour de lui tandis que l’autre main glissait contre sa cuisse. Ses questions mettaient la Blackwood mal à l’aise et son long silence traduisait ce malaise intérieur. « Oui. J’essayais de bien faire pour une fois et de penser à tout le monde. Sauf que je ne peux pas être loin de toi. » Gamine qui voulait faire les choses biens, Evelyn se retrouvait dans une situation si inconfortable. « Je ne sais pas. » Bien sûr que si, elle savait. Evie soupirait, une certaine tension se lisait sur ses traits. Elle avait la gorge serrée mais plus assez de larmes pour le pleurer, lui, qui la piétinait.
« Je crois qu’il m’a abandonné, Sha. » Douleur qui lui lacérait le palpitant, ses doigts se resserraient contre la cuisse de Sasha. « Je lui avais dit que je ne me remettrai pas d’un second abandon. » Sa main remontait contre son épaule, déposant son visage contre cette dernière, forte et présente pour elle. « Il m’avait promis de revenir puis... » C’en était assez, Evelyn se séparait du Muller, rejetant froidement cette étreinte en buvant un coup. « Je ne sais plus ce que je fais Sha, ça me bouffe de l’intérieur, m’angoisse... Tu n’imagines pas à quel point. J’ai l’impression d’étouffer. » En fermant les yeux, la sulfureuse revoyait des images si sanglantes, si douloureuses. Elle plaquait ses paumes contre ses tempes, le corps qui se mettait à trembler, soumise à ce sentiment d’angoisse et à cette crise qui la malmenait.
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Lun 11 Fév 2019 - 9:47
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Faire le bien. Quelle drôle d'idée, certainement empruntée à l'un de ses trop nombreux bouquins. La jolie se dévoile romantique, plus que soupçonnée, ces derniers temps. Vous n'avez jamais été habitués à la tendresse de l'autre envers une tierce personne, jamais d'attention, jamais d'attache, juste vous deux ; mais les choses changent, c'est inévitable. Tu pourrais l'accepter sans broncher si tu étais sûr qu'elle serait heureuse, qu'elle ne souffrirait pas, mais le résultat est là, tremblant dans tes bras ; elle souffre. Ponctuation de ta pensée, elle se redresse, distance douloureuse, fais pas ça. Ses mains plaquées sur ses tempes, tu connais ces gestes, t'es peut-être l'un des seuls à les avoirs jamais vu d'ailleurs ; en moins d'une seconde tu es accroupis face à elle, tes paumes prenant la place des siennes, regarde moi vee. Tu cherches son regard, tu veux qu'elle ouvre les yeux pour pouvoir plonger dans ses pupilles claires, cet océan où sévit la tempête. Il lui faut le temps, mais elle fini par les ouvrir et tu souris brièvement, il va revenir, il à probablement une bonne raison. C'est dans son intérêt. Tu te rappelles, je t'ai dis que je le connaissais, je sais que c'est quelqu'un de fiable, il tient ses engagement, s'il te plait ... laisse-lui le temps. Le temps de se trouver un alibi, le temps que tu lui casses la gueule et qu'il cicatrise, le temps qu'il explique pourquoi il lui fait ça, à elle. Sourire confiant sur tes lèvres, tes doigts glissent le long de sa joue pour rejoindre sa nuque, t'attires son visage vers le tien, front contre front, les yeux dans les yeux, les âmes qui s'entrechoquent, s'il te plait vee. Regard suppliant, il n'y a qu'elle pour te mettre à genoux comme ça, tu sais qu'elle est imprévisible, capable de toutes les extravagances, de tous les excès, reste avec moi. Physiquement, mentalement. La dernière fois que tu l'as vue dans un état similaire, elle fuyait sa vie et tu as apprit récemment qu'elle préférait vivre dehors que chez toi, qu'elle préférait réduire sa vie à néant plutôt que d'accepter de l'aide, ton aide. Tu as peur de la perdre, tu as peur pour elle, mais aussi pour toi, égoïste. Tu ne pourras pas vivre sans elle à tes côtés, t'as besoin de ton phare, de ton ancre. Délicates, tendres, tes lèvres capturent les siennes le temps d'un instant, soupire contre ses pulpes, je suis là, moi, même si ça ne lui suffit pas plus. T'es là où tu l'as toujours été et où tu seras toujours. Promesse d'enfants, serment d'homme. Pour toujours et à jamais n'est pas une formule stupide, c'est un engagement bien plus profond que n'importe quel papier, n'importe quel serment inviolable, t'as pas besoin de ces artifices pour être lié à elle.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Lun 11 Fév 2019 - 16:51
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
La crise montait et accentuait son souffle déjà saccadé malgré le rythme faible de leur marche. Il n’y avait bien qu’avec lui que la tornade se dévoilait, se mettait à nu (dans tous les sens du terme). Confiance folle, la Blackwood s’effondrait, ce sentiment étouffant qui l’empêchait de respirer tranquillement, qui la bouffait de l’intérieur. Le seul à l’avoir vu sous toutes ses facettes, de la plus heureuse à la plus dévastée. Sa moitié, son reflet dans ce putain de miroir brisé, détruit, âme sœur qui se déchirait en même temps qu’elle, un corps, une âme, un cœur pour deux. Erreur que de s’éloigner de lui, piétinement de sa meilleure partie, le seul capable de vaincre ses plus grandes peurs.
Les paupières fermées et le corps submergé de tremblements, Evie sombrait dans cette angoisse qui s’accentuait au fur et à mesure. Ses mains exerçaient une pression monstre contre ses tempes tandis que Sasha s’agenouillait en face d’elle. Pression qui s’éloignait, peau rouge et marquée, il prenait la relève d’une douceur inouïe. La brune mettait un certain moment avant d’ouvrir les yeux, rouges et pleins de larmes, explosion qu’elle ne parvenait pas à contenir. Il avait les mots et pourtant la crise ne passait pas. Quelque chose de briser se lisait dans son regard. Regarde à quel point j’ai mal.
Elle croyait mal entendre : était-il vraiment en train de la bercer d’illusions ? La pensait-il si stupide ? Evelyn le fixait, les mots lui manquaient. Pourtant, Sasha la tirait vers lui, fusion de deux fronts et de leurs iris, sa main tremblante glissait contre l’arrière de son crâne. Il trouvait enfin les mots puis les gestes, baiser qui calmait pour de bon son souffle saccadé. Evie se sentait chez elle, drôle de sentiment qui s’immisçait en elle et c’était d’une lenteur folle que la brune l’embrassait en retour. Seconde main contre l’arrière de son crâne, son muscle rosé glissait contre ses pulpes, proximité toujours présente. « La prochaine fois que tu te mettras à genoux devant moi, ce sera pour autre chose. » Sourire délicat qui étirait ses traits.
Evelyn baissait un instant le regard, iris clairs qui quittaient l’obscurité envoûtante de ceux de Sasha. « Je reste là, toujours. » Doigts attentionnés qui glissaient dans sa chevelure noire, caresses qui se voulaient apaisantes. Les joues encore humides, la tempétueuse venait frotter d’une tendresse incomparable son nez contre le sien. « Je t’aime Sha, je t’aime. » Déclaration qui lui brûlait les lèvres et sincérité dont aucun des deux ne doutait. Le brun qui avait dompté la tornade, histoire fascinante qui mettait en avant deux protagonistes faits l’un pour l’autre, deux cœurs qui battaient à l’unisson.
Les paupières fermées et le corps submergé de tremblements, Evie sombrait dans cette angoisse qui s’accentuait au fur et à mesure. Ses mains exerçaient une pression monstre contre ses tempes tandis que Sasha s’agenouillait en face d’elle. Pression qui s’éloignait, peau rouge et marquée, il prenait la relève d’une douceur inouïe. La brune mettait un certain moment avant d’ouvrir les yeux, rouges et pleins de larmes, explosion qu’elle ne parvenait pas à contenir. Il avait les mots et pourtant la crise ne passait pas. Quelque chose de briser se lisait dans son regard. Regarde à quel point j’ai mal.
Elle croyait mal entendre : était-il vraiment en train de la bercer d’illusions ? La pensait-il si stupide ? Evelyn le fixait, les mots lui manquaient. Pourtant, Sasha la tirait vers lui, fusion de deux fronts et de leurs iris, sa main tremblante glissait contre l’arrière de son crâne. Il trouvait enfin les mots puis les gestes, baiser qui calmait pour de bon son souffle saccadé. Evie se sentait chez elle, drôle de sentiment qui s’immisçait en elle et c’était d’une lenteur folle que la brune l’embrassait en retour. Seconde main contre l’arrière de son crâne, son muscle rosé glissait contre ses pulpes, proximité toujours présente. « La prochaine fois que tu te mettras à genoux devant moi, ce sera pour autre chose. » Sourire délicat qui étirait ses traits.
Evelyn baissait un instant le regard, iris clairs qui quittaient l’obscurité envoûtante de ceux de Sasha. « Je reste là, toujours. » Doigts attentionnés qui glissaient dans sa chevelure noire, caresses qui se voulaient apaisantes. Les joues encore humides, la tempétueuse venait frotter d’une tendresse incomparable son nez contre le sien. « Je t’aime Sha, je t’aime. » Déclaration qui lui brûlait les lèvres et sincérité dont aucun des deux ne doutait. Le brun qui avait dompté la tornade, histoire fascinante qui mettait en avant deux protagonistes faits l’un pour l’autre, deux cœurs qui battaient à l’unisson.
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Mar 12 Fév 2019 - 9:28
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Pas la première crise, encore moins la dernière, tu n'aimes pas la voir dans cet état la brune, tu sais qu'elle souffre. Trop impliquée. Trop généreuse quand elle offre son coeur. Elle est modelée pour souffrir, et toi avec. Lentement, tu arrives à la ramener à toi, faisant fuir cette crise avec douceur et tendresse. Elle te fait rire, t'hausse un sourcil avec ce sourire moqueur accrocher pour faire ton lacet ? Taquinerie, jamais rien de sérieux entre vous, sauf l'amour que vous vous portez, rien n'est plus fort que ça. Sa promesse apaise un peu les battements de ton cœur, sans pour autant être pleinement rassuré, rien n'est jamais sûr avec les femmes. Tes yeux se ferment un instant, ses caresses rassérénant ton esprit angoissé. Son nez contre le tien, tu souris à nouveau, je sais, autant que je t'aime. Veille ritournelle, histoire éternelle, Evie et Sasha, la rencontre incroyable, la fusion de deux âmes avant même l'âge de savoir ce qu'était une âme. Impossible de savoir la profondeur de ce lien, aucun de vous n'a trouvé une fin, un point de non retour, qu'importe la situation, la rage, la haine dévastatrice qui sévit entre vous, rien ne dure. Le besoin d'être ensemble à toujours été le plus fort. Lentement tu te redresses, tes bras entourant sa silhouette frêle, t'attires sa tête contre ton torse avant de poser un baiser sur le sommet de son crâne pour finalement reprendre ta place, à ses côtés, sur le banc. C'est probablement meilleur que ce qu'on te sert à l’hôpital, pas vraiment une affirmation, pas plus une question, tu regardes le bol de salade qui t'est destiné avec un œil suspect, c'est fort ... vert. Qu'est-ce que tu ne ferais pas pour elle, franchement ?! J'ai hâte que tu puisses sortir de là, qu'on se retrouve tous les deux sous le soleil, j'ai l'impression de rouiller avec toute cette humidité. Ça n'a rien à voir avec le fait que tu bois plus d'eau que de whisky ces derniers jours ? Sobriété plus égalée depuis longtemps, tu luttes pour ne pas retomber dans ces travers qui ont faillit te tuer. On compte sur toi, tu comptes pour beaucoup de monde, c'est cette certitude qui te permet de tenir le coup, de ne pas sombrer. Capitaine, tu maintiens le cap avec détermination, pour elle, pour les enfants qui vont arriver, pour Jazmin, pour ta famille, pour Héloïse, tu t'es juré que tout aura tout et tu n'accepteras pas une défaite. J'ai vraiment besoin de changer d'air... Regard lointain, expression lasse sur le visage, des millions de questions tournent en boucle dans ton esprit, tu aimerais les arrêter, tu aimerais trouver des réponses, mais tu es coincé, obliger de subir le tourment de l'incertitude.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mar 12 Fév 2019 - 11:24
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Chanceuse de l’avoir, reconnaissance éternelle envers la vie ou le destin d’avoir mis Sasha sur sa route. Lien inévitable entre deux âmes sauvages, deux enfants qui s’amusaient depuis le plus jeune âge à rendre fou les autres. Complice de vie, partenaire fidèle, soldat et protecteur, bouclier comme épée. Amour qui les rendait si indestructibles, les inséparables. Quand bien même le palpitant s’emballait, le Muller avait le luxe de pouvoir le calmer. Des crises que lui seul pouvait voir, ange gardien qui calmait cette catastrophe naturelle. Sourire naissant, sa chaleur avait des vertus apaisantes. Merveille des Dieux, lui, Sasha Muller. Si un jour, un choix devait s’imposer, Evelyn le choisirait lui, face à Ethan, face à des enfants, face à tous, le brun triomphait. « Évidemment. » Sourire complice, taquinerie innée chez eux.
Le temps des confessions ne cessait jamais entre eux, ils s’aimaient, le savaient et pourtant rien ne pouvait empêcher ces deux âmes sœurs de se le dire. Sasha se redressait, le galant et l’attirait contre lui, étreinte vitale. « Je leur jetterai à la gueule leur nourriture. » Venin qu’elle crachait, nourriture qu’Evie détestait. « Je leur ai dit que j’étais végétarienne et qu’est-ce qu’ils me donnent ces abrutis ? De la viande et du poisson ! » Impulsive née, ses sourcils se fronçaient. « J’ai dû perdre tellement de poids ! Il me tarde de rentrer juste pour pouvoir me goinfrer. » Elle se redressait et plantait sa fourchette dans un bout de tofu frit, quelque chose de délicieux qui ravivait ses papilles.
En voyant l’air sceptique de Sasha, Evelyn ne pût retenir un rire franc. « Je t’ai déjà dit que tu n’avais pas à suivre mon alimentation, non ? Mais la verdure ne te ferait pas trop de mal... » Air moqueur, la Blackwood venait pincer son petit bout de ventre. « Toi aussi, tu subis la grossesse ? » Rictus amusé, elle haussait ses sourcils la provocatrice. Rien ne l’empêchait de manger, malgré les crises, l’appétit persistait. De son côté, la Blackwood avait tout aussi hâte de partir et surtout de retrouver leur coin de paradis. « J’ai hâte de retrouver la cabane. » Le visage qui se reposait contre l’épaule forte de Sasha, sa main glissait contre la sienne. « On pourra y rester quelque temps, juste toi et moi. » Doigts qui se lient et œillade complice. « Comme avant. »
Un bras autour de ses épaules après avoir jeté le bol de salade, Evelyn se penchait plus vers lui. Regard amusé, ses pulpes glissaient contre sa nuque dans laquelle ses petites dents se plantaient. Cet air nostalgique l’attristait alors si la libraire pouvait faire quelque chose pour lui, la jolie le ferait, uniquement pour revoir ce sourire. Rayon de soleil qu’était ce sourire qui étirait ses lèvres, Evie l’attaquait, enfant incontrôlable qui s’acharnait contre cette moitié d’amour. « Je ferai tout pour que tu sois heureux, retiens bien cela. »
Le temps des confessions ne cessait jamais entre eux, ils s’aimaient, le savaient et pourtant rien ne pouvait empêcher ces deux âmes sœurs de se le dire. Sasha se redressait, le galant et l’attirait contre lui, étreinte vitale. « Je leur jetterai à la gueule leur nourriture. » Venin qu’elle crachait, nourriture qu’Evie détestait. « Je leur ai dit que j’étais végétarienne et qu’est-ce qu’ils me donnent ces abrutis ? De la viande et du poisson ! » Impulsive née, ses sourcils se fronçaient. « J’ai dû perdre tellement de poids ! Il me tarde de rentrer juste pour pouvoir me goinfrer. » Elle se redressait et plantait sa fourchette dans un bout de tofu frit, quelque chose de délicieux qui ravivait ses papilles.
En voyant l’air sceptique de Sasha, Evelyn ne pût retenir un rire franc. « Je t’ai déjà dit que tu n’avais pas à suivre mon alimentation, non ? Mais la verdure ne te ferait pas trop de mal... » Air moqueur, la Blackwood venait pincer son petit bout de ventre. « Toi aussi, tu subis la grossesse ? » Rictus amusé, elle haussait ses sourcils la provocatrice. Rien ne l’empêchait de manger, malgré les crises, l’appétit persistait. De son côté, la Blackwood avait tout aussi hâte de partir et surtout de retrouver leur coin de paradis. « J’ai hâte de retrouver la cabane. » Le visage qui se reposait contre l’épaule forte de Sasha, sa main glissait contre la sienne. « On pourra y rester quelque temps, juste toi et moi. » Doigts qui se lient et œillade complice. « Comme avant. »
Un bras autour de ses épaules après avoir jeté le bol de salade, Evelyn se penchait plus vers lui. Regard amusé, ses pulpes glissaient contre sa nuque dans laquelle ses petites dents se plantaient. Cet air nostalgique l’attristait alors si la libraire pouvait faire quelque chose pour lui, la jolie le ferait, uniquement pour revoir ce sourire. Rayon de soleil qu’était ce sourire qui étirait ses lèvres, Evie l’attaquait, enfant incontrôlable qui s’acharnait contre cette moitié d’amour. « Je ferai tout pour que tu sois heureux, retiens bien cela. »
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Mer 13 Fév 2019 - 17:00
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
C'est bien connu que ce n'est pas à l’hôpital qu'on connaîtra ses meilleurs repas, mais ce qu'elle t'apprend te dérange profondément, il n'y a donc aucun respect pour les valeurs et la culture des gens ? Grincement des dents agacé, tu soupires, il est fort probable que tu passes dire quelques mots au chef de service en partant ce soir. C'est pas comme si tu pesais déjà lourd à la base. C'est vrai, elle fait quoi ? Un petit cinquante-deux kilos comme poids de forme ? Elle est bien plus bas aujourd'hui, sans aucun doute. J'ai hâte de te voir te goinfrer, c'est toujours tellement élégant, tu plaisantes tout en l'observant piquer dans son espèce de truc mou qui ne ressemble à rien, enfin si, un bout de poulet rassi. Visiblement très amusée par ta moue septique, la libraire te rappel qu'à aucun moment elle ne t'a demandé de suivre son régime, réflexe, tes épaules se soulèvent et tu souris qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi ? Question purement rhétorique, tout, voilà ce que tu ferais pour elle et la principale intéressée le sait mieux que personne. Ses doigts pincent ton ventre et ta mine offusquée n'est pas feinte, t'es réellement vexé, on ne rigole pas avec le physique ! Et puis quoi encore ? T'es juste jalouse de ce corps parfait, c'est tout, inconsciemment, tu touches ton torse, tes abdos, histoire de voir que tout est bien à sa place, parce qu'elle est la deuxième personne à dire que tu t'empâtes et c'est hors de question ! Balayant les futilités esthétique, tu te projettes avec elle dans cette merveilleuse cabane, cet endroit qui n'appartient qu'à vous, inconnu du monde, plus qu'un refuge, un petit coin de paradis. On pourra y rester quelques temps. Tu grimaces. Tu voudrais réellement pouvoir rester avec elle, des journées, des semaines entières là-bas, mais une réalité toute autre t'attends, d'ici là, probablement que Jaz aura accouché, je ne pourrais pas m'absenter des jours et des jours. Au-delà du fait que tu trouves cela incorrecte pour la future mère, c'est aussi ton rôle d'être là, ton souhait, ton engagement. Malgré les promesses, les choses vont inévitablement changer. Ça commence déjà alors qu'ils ne sont même pas encore là, les deux enfants. Perdu dans tes pensées, ses dents te ramènent sur ce banc, mais aiiiieee, tu souris en écartant ton visage du sien dans un premier temps, analysant la situation ; d'un geste ferme tu maintiens ses poignets, ton front contre le sien, tout ce que tu as à faire, c'est rester ma précieuse, adorable, moitié, mon emmerdeuse préférée, je te jure que ça me suffira. Tes mains libèrent ses poignets, tu l'attires contre toi, profitant de l'instant pour sentir les battements de son coeur, t'embrasses sa nuque avant de la libérer, qu'est-ce que je ferais sans toi ? Je n'aurais plus personne pour me faire manger du vert ! Verdure dont tu n'as presque rien avaler, vivement le burger de ce soir. Lentement, tu te lèves en lui tendant la main, invitation à te suivre, balade au rythme de ses petites jambes, vous avancer vers un petit étang loger au coeur du parc. Tu n'as pas encore eu ton cadeau d'anniversaire, ni de noël d'ailleurs, mais commençons par l’événement du jour... Tu sors une petite boite de l'intérieur de ta poche, un écrin en velours bleu foncé à l'intérieur duquel se trouve un masque vénitien miniature, identique à ceux que l'on voit lors du carnaval de Venise, je ne sais pas si Venise était ta destination de prédilection, mais ... ce portoloin te permettra de t'y rendre à n'importe quel moment, il suffit de poser ta baguette dessus. Tu sais qu'elle rêve de l’Italie, de son soleil et de ses œuvres, chaque année tu tentes de faire mieux que l'année précédente, au fond de l'écrin se trouve une petite clé dont tu montres le double parfait sortit de ta poche, j'ai loué un appartement à l'année, près du pont du Rialto, tu as la clé, j'en ai une également... tu es chez toi, s'il te plait, profite cette fois. C'est demandé avec tendresse, tu veux qu'elle soit heureuse, tu veux qu'elle réalise ses rêves et si une infime partie de ta fortune peut l'y aider, qu'est-ce que ça peut faire ?
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Mer 13 Fév 2019 - 20:04
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L'hospitalisée lui adressait un regard chargé d'amour et de complicité, ces petits moments à deux si précieux. La brune lui adressait un sourire radieux, pinçant ce semblant de bouée abdominale, air narquois le temps de quelques secondes. Pourtant, sa réponse la faisait s'éloigner un instant, elle détestait cette idée, de devoir encore supporter l'éloignement. Vie de merde. « Pourquoi est-ce que tu es toujours obligé de t'éloigner de moi ? » Parfois, l'égoïste souhaitait que la grossesse ne soit jamais arrivée, que le brun soit moins problématique, qu'il calme ses ardeurs et qu'il sache se servir de préservatif. « Je déteste ça. Je déteste que tu t'éloignes de moi. Je t'achèterai des préservatifs, ça t'éviterait d'engrosser toutes les femmes que tu touches. » Evelyn lui crachait du poison, pointe de jalousie que la petite brise balayait par la suite. Elle revenait ensuite à la charge, décidée à ne pas gâcher ce moment entre eux.
Les dents contre sa nuque, Sasha saisissait ses poignets et leurs yeux trouvaient ceux de l'autre. « Jusqu'à ce que tu trouves mieux. » Piquante, la Blackwood le provoquait, n'avait-elle pas le droit ? La libraire lui adressait le bout de sa langue et se levait, mêlant ses doigts à ceux du brun, l'autre main dans la poche de sa veste. La nature bien que couverte par ce tapis blanc lui faisait un bien fou et cela avait le don de la faire sourire. Elle, l'enfant qui aimait les choses simples. La mention du cadeau attirait sa curiosité et Evelyn regardait la paume du brun, accueillant l'écrin dans sa main libre. Un masque vénitien miniature siégeait dedans, il était magnifique et la signification la scotchait. La femme s'immobilisait, jetant immédiatement un regard accusateur à sa moitié. « Pardon ? » Elle chutait de dix étages et n'en croyait pas ses oreilles la tornade. C'était un de ses plus grands rêves et voilà que le brun le réalisait, les yeux pleins d'étoiles.
Evelyn restait figée un moment, l'air ahuri, à fixer le Muller. L’appartement fut un réel coup de massue et sans rien dire, ses poings venaient s'abattre contre son torse, le rouant de faibles coups. « Mais pourquoi tu fais des choses comme ça, Sasha ? Je ne le mérite pas, je ne mérite rien. » Sincèrement émue, sa main glissait contre son visage. « Je n'ai même pas les moyens de séjourner à Venise, Sha. » Réalité qui la rattrapait, Evelyn avait déjà du mal à payer la cage qui lui servait d'appartement. « Tu ferais mieux de le garder pour toi. » Le regret dans sa voix, Evie lui tendait la boîte à contre cœur. Si autrefois, la brune aurait refusé par fierté, aujourd'hui la poupée aurait pu accepter si l'argent ne lui manquait pas. Et puis, le visage baissé, la sorcière reprenait silencieusement la marche, les mains cachées dans ses poches.
Les dents contre sa nuque, Sasha saisissait ses poignets et leurs yeux trouvaient ceux de l'autre. « Jusqu'à ce que tu trouves mieux. » Piquante, la Blackwood le provoquait, n'avait-elle pas le droit ? La libraire lui adressait le bout de sa langue et se levait, mêlant ses doigts à ceux du brun, l'autre main dans la poche de sa veste. La nature bien que couverte par ce tapis blanc lui faisait un bien fou et cela avait le don de la faire sourire. Elle, l'enfant qui aimait les choses simples. La mention du cadeau attirait sa curiosité et Evelyn regardait la paume du brun, accueillant l'écrin dans sa main libre. Un masque vénitien miniature siégeait dedans, il était magnifique et la signification la scotchait. La femme s'immobilisait, jetant immédiatement un regard accusateur à sa moitié. « Pardon ? » Elle chutait de dix étages et n'en croyait pas ses oreilles la tornade. C'était un de ses plus grands rêves et voilà que le brun le réalisait, les yeux pleins d'étoiles.
Evelyn restait figée un moment, l'air ahuri, à fixer le Muller. L’appartement fut un réel coup de massue et sans rien dire, ses poings venaient s'abattre contre son torse, le rouant de faibles coups. « Mais pourquoi tu fais des choses comme ça, Sasha ? Je ne le mérite pas, je ne mérite rien. » Sincèrement émue, sa main glissait contre son visage. « Je n'ai même pas les moyens de séjourner à Venise, Sha. » Réalité qui la rattrapait, Evelyn avait déjà du mal à payer la cage qui lui servait d'appartement. « Tu ferais mieux de le garder pour toi. » Le regret dans sa voix, Evie lui tendait la boîte à contre cœur. Si autrefois, la brune aurait refusé par fierté, aujourd'hui la poupée aurait pu accepter si l'argent ne lui manquait pas. Et puis, le visage baissé, la sorcière reprenait silencieusement la marche, les mains cachées dans ses poches.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Jeu 14 Fév 2019 - 9:42
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Rire franc qui éclate, t'as le regard pétillant, contraste sévère avec sa mine renfrognée, c'est pas des enfants qui vont nous séparer, t'as qu'à rester, toi. C'est vrai ça, pourquoi est-ce qu'elle tient tellement à mettre de la distance, elle pourrait très bien rester à tes côtés ici... Puis, loin de moi l'idée de me vanter, mais ... ça te coûterait cher tu sais clin d'oeil amusé, tu ne lui as jamais caché le nombre de tes conquêtes, elle est d'ailleurs tombée nez à nez avec quelques unes d'entre elle lors de visites improvisées. Vision délicieuse que ses sourcils froncés, sa moue boudeuse et le petit je t'attends dans le salon alors que t'es entre les cuisses de miss 487. Caresse sur la cuisse de ta moitié, je serais toujours là. Nouvelle promesse, tu veux qu'elle comprenne, qu'elle admette que ce ne sont pas deux trois minis humains qui vont se dresser entre vous, rien ne le pourra.
Jusqu'à ce que tu trouves mieux. Tu souris tout en la regardant, l'air un peu trop sérieux, tu sais, t'aurais dit oui, on n'en serait pas là. Elle veut être piquante, tu peut l'être aussi. Inutile de rappeler le passer, il est très bien là où il est, vous vous créez vos souvenirs, votre avenir. Tu sais qu'elle rêve d'Italie, alors tu lui offres. Tu décrocherais la lune pour un seul de ses sourires. Quelques explications sont nécessaires, parce que ce n'est pas qu'un simple masque. Ses yeux s'illuminent, tu peux voir les étoiles avant la brume. Ses petits poings s’abattent sur ton torse et tu soupires. Tu la laisses terminer la déblatération de ses absurdités avant de lever son menton du bout des doigts, l'air très sérieux (et tu l'es). Ecoute moi, et j'ai envie que cette fois tu intègres réellement ce que je vais te dire : Tu es la personne la plus importante pour moi, tu mérites tellement plus que ça Evie. Petite pause d'un instant, tu scrutes ses iris avant de reprendre à voix basse, presque un murmure, tu crois que je ne pense à rien, pas vrai ? L'appartement est approvisionné fréquemment, les courses sont faites automatiquement, il y a une femme de ménage qui passe une fois par semaine, qu'on y soit ou non conscient qu'elle va probablement embrayer sur le fait qu'il est impensable de laisser de la nourriture dans les placards alors que des gens meurent de faims dans le monde, tu reprends en souriant et ce qui n'est pas utilisé est offert à une association du quartier qui s'occupe de distribuer des repas aux plus démunis. DONC, la seule raison que tu aurais de ne pas y aller, c'est juste de laisser plus à manger aux pauvres du coins. En effet, tu as pensé à tout. Qu'elle ne vienne pas avec ses histoires de moyens, respirer ne coûte pas plus cher à Venise qu'ici et elle n'a qu'un seul mot à dire pour que tu lui donnes suffisamment d'argent pour vivre confortablement d'ici à Sydney , mais tu sais qu'elle ne le fera jamais. Les mains dans les poches elle reprend la marche, mais tu la retiens, sortant ses mains pour y glisser l'écrin une nouvelle fois. Garde le, s'il te plait, fait-moi ce plaisir... comme ça on aura deux endroits rien qu'à nous, deux points de fuites. On pourrait aller voir une pièce ou un opéra ? Sourire d'enfant, t'as réellement envie de faire ça avec elle, de découvrir le monde, depuis toujours elle est ta meilleure partenaire. Tu n'aimerais pas ? est-ce que tu essaies de la prendre par les sentiments là ? C'est moche ce que tu fais, Sasha.
Jusqu'à ce que tu trouves mieux. Tu souris tout en la regardant, l'air un peu trop sérieux, tu sais, t'aurais dit oui, on n'en serait pas là. Elle veut être piquante, tu peut l'être aussi. Inutile de rappeler le passer, il est très bien là où il est, vous vous créez vos souvenirs, votre avenir. Tu sais qu'elle rêve d'Italie, alors tu lui offres. Tu décrocherais la lune pour un seul de ses sourires. Quelques explications sont nécessaires, parce que ce n'est pas qu'un simple masque. Ses yeux s'illuminent, tu peux voir les étoiles avant la brume. Ses petits poings s’abattent sur ton torse et tu soupires. Tu la laisses terminer la déblatération de ses absurdités avant de lever son menton du bout des doigts, l'air très sérieux (et tu l'es). Ecoute moi, et j'ai envie que cette fois tu intègres réellement ce que je vais te dire : Tu es la personne la plus importante pour moi, tu mérites tellement plus que ça Evie. Petite pause d'un instant, tu scrutes ses iris avant de reprendre à voix basse, presque un murmure, tu crois que je ne pense à rien, pas vrai ? L'appartement est approvisionné fréquemment, les courses sont faites automatiquement, il y a une femme de ménage qui passe une fois par semaine, qu'on y soit ou non conscient qu'elle va probablement embrayer sur le fait qu'il est impensable de laisser de la nourriture dans les placards alors que des gens meurent de faims dans le monde, tu reprends en souriant et ce qui n'est pas utilisé est offert à une association du quartier qui s'occupe de distribuer des repas aux plus démunis. DONC, la seule raison que tu aurais de ne pas y aller, c'est juste de laisser plus à manger aux pauvres du coins. En effet, tu as pensé à tout. Qu'elle ne vienne pas avec ses histoires de moyens, respirer ne coûte pas plus cher à Venise qu'ici et elle n'a qu'un seul mot à dire pour que tu lui donnes suffisamment d'argent pour vivre confortablement d'ici à Sydney , mais tu sais qu'elle ne le fera jamais. Les mains dans les poches elle reprend la marche, mais tu la retiens, sortant ses mains pour y glisser l'écrin une nouvelle fois. Garde le, s'il te plait, fait-moi ce plaisir... comme ça on aura deux endroits rien qu'à nous, deux points de fuites. On pourrait aller voir une pièce ou un opéra ? Sourire d'enfant, t'as réellement envie de faire ça avec elle, de découvrir le monde, depuis toujours elle est ta meilleure partenaire. Tu n'aimerais pas ? est-ce que tu essaies de la prendre par les sentiments là ? C'est moche ce que tu fais, Sasha.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Jeu 14 Fév 2019 - 18:54
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
L’Italie, Evelyn en rêvait depuis son plus jeune âge. Petite, cette gamine avait demandé à James de lui offrir des cours de français et d’italien. De ce fait, la brune parlait couramment trois langues et maîtrisait quelques mots d’espagnol grâce à Sasha. Mémoire d’exception, la lionne avait toujours eu une intelligence développée et une culture riche. Pourtant, elle ne s’en était pas servie à Poudlard ou à Hungcalf, non, le milieu scolaire l’avait épuisée, désespérée. Une perte de temps, quelque chose que ses parents avaient longtemps contrôlé. Et puis, il y avait eu Sasha, qui à lui seul symbolisait plus que sa famille, celui qu’elle aimait éperdument et sans limites.
La Blackwood était rapidement rattrapée par la réalité et lui rendait le cadeau, les étoiles n’avaient pas cessé de briller dans son regard clair. Elle souhaitait balayer le sujet comme la lâche qu’elle était mais pourtant Sasha en avait décidé autrement et avec fermeté, sa main la ramenait en arrière. Insupportable, malgré le geste du brun qui tenait son menton, ses yeux l’évitaient. Attitude de cette enfant le cul entre deux chaises et qui se faisait gronder. Il lui déballait tout son plan parfait, celui de monsieur-je-sais-tout de toi, blablabla. Comportement désinvolte, Evelyn n’en était pas moins touchée et chamboulée.
C’était vraiment parfait et extrêmement frustrant d’avouer qu’il avait pensé à tout, tout ce qui lui fallait. Plus assez de larmes pour pleurer, ses sourcils se fronçaient tandis que ses mains finissaient par accepter le présent, soigneusement rangé dans la poche de sa veste. Elle gardait le silence pour une fois Evie, avait-il réussi à lui faire fermer sa grande bouche légendaire ? La femme haussait les épaules alors qu’à l’intérieur, c’était l’explosion, le feu d’artifice. Les pas toujours aussi lents, elle ne parvenait plus à cacher sa joie et souriait subitement, rayonnante à la manière d’un soleil, étincelante à la manière d’une étoile. « On pourra aller visiter des musées et des pièces de théâtre, flâner dans les rues, aller dans les marchés ! » La main qui glissait dans celle du brun, Evie lui adressait un sourire, décidée à laisser sa fierté de côté.
Arrivés au niveau du pont qui passait au-dessus du lac, Evelyn s’arrêtait et lui tendait un petit sachet en coton qui contenait plein de petits bouts de papier rédigés par elle, sachet sur lequel Shavie était brodé. « Il y a des bons pour des services rendus par ma personne que tu pourras choisir, des massages et d’autres choses. » La crise l’avait frappé et la tornade avait beau être embarrassée par ce cadeau minable, avec l’hôpital elle avait été incapable de lui trouver mieux. « Il y en a même un pour un strip billard, ça pourrait être drôle. » Il y avait de tout pour ces joueurs. Enfin, ses bras venaient entourer ses épaules et revenait l’embrasser, impossible de se passer de ses lèvres, elles avaient un goût que nulles autres n’avait : celui du bonheur et de l’amour.
La Blackwood était rapidement rattrapée par la réalité et lui rendait le cadeau, les étoiles n’avaient pas cessé de briller dans son regard clair. Elle souhaitait balayer le sujet comme la lâche qu’elle était mais pourtant Sasha en avait décidé autrement et avec fermeté, sa main la ramenait en arrière. Insupportable, malgré le geste du brun qui tenait son menton, ses yeux l’évitaient. Attitude de cette enfant le cul entre deux chaises et qui se faisait gronder. Il lui déballait tout son plan parfait, celui de monsieur-je-sais-tout de toi, blablabla. Comportement désinvolte, Evelyn n’en était pas moins touchée et chamboulée.
C’était vraiment parfait et extrêmement frustrant d’avouer qu’il avait pensé à tout, tout ce qui lui fallait. Plus assez de larmes pour pleurer, ses sourcils se fronçaient tandis que ses mains finissaient par accepter le présent, soigneusement rangé dans la poche de sa veste. Elle gardait le silence pour une fois Evie, avait-il réussi à lui faire fermer sa grande bouche légendaire ? La femme haussait les épaules alors qu’à l’intérieur, c’était l’explosion, le feu d’artifice. Les pas toujours aussi lents, elle ne parvenait plus à cacher sa joie et souriait subitement, rayonnante à la manière d’un soleil, étincelante à la manière d’une étoile. « On pourra aller visiter des musées et des pièces de théâtre, flâner dans les rues, aller dans les marchés ! » La main qui glissait dans celle du brun, Evie lui adressait un sourire, décidée à laisser sa fierté de côté.
Arrivés au niveau du pont qui passait au-dessus du lac, Evelyn s’arrêtait et lui tendait un petit sachet en coton qui contenait plein de petits bouts de papier rédigés par elle, sachet sur lequel Shavie était brodé. « Il y a des bons pour des services rendus par ma personne que tu pourras choisir, des massages et d’autres choses. » La crise l’avait frappé et la tornade avait beau être embarrassée par ce cadeau minable, avec l’hôpital elle avait été incapable de lui trouver mieux. « Il y en a même un pour un strip billard, ça pourrait être drôle. » Il y avait de tout pour ces joueurs. Enfin, ses bras venaient entourer ses épaules et revenait l’embrasser, impossible de se passer de ses lèvres, elles avaient un goût que nulles autres n’avait : celui du bonheur et de l’amour.
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Ven 15 Fév 2019 - 19:37
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Bien sûr que tu sais qu'elle est agacée, elle n'a aucun argument à t'opposer cette fois ; tout était bien préparé. Après avoir finalement réussi à lui faire accepter ce cadeau, vous vous remettez en marche. Sa main glissant dans la tienne, les doigts, bien trop habitués, qui s'entremêlent, c'est agréable ces instants ; tu ne les échangeraient pour rien au monde. Tout ce que tu voudras, on fera une visite complète de la ville, comme rattraper par la réalité, tu ajoutes en regardant au loin, une légère pointe de jalousie dans le trémolo de ta voix enrouée et si tu veux emmener quelqu'un, tu peux bien entendu. Quelqu'un... Quelqu'un qui n'est pas toi, quelqu'un qui va lui briser le coeur, quelqu'un qui découvrira les étoiles dans ses yeux sans même avoir l'intention de décrocher la lune pour elle, c'est moche d'être jaloux à ce point, mais tu l'aimes bien trop que pour ne pas l'être. Éternelle protecteur.
Un petit pont tout mignon, Evie s'arrête et naturellement, tu imagines qu'elle souhaite reprendre son souffle, mais non, elle veut te donner un cadeau. Regard curieux, tu plisses les yeux pour observer le petit étuis sur lequel une contraction de vos prénoms est brodée. Tes doigts dénouent la cordelette, laissant apparaître une montagne de petits papiers sur lesquelles tu devines l'écriture soignée de ta moitié et à ses explications, tout s'éclaire. Un sourire sincèrement et reconnaissant se hisse sur tes lèvres, j'ai hâte de découvrir tout les petits services que je vais pouvoir te demander, tu hausses les sourcils plusieurs fois avec cet air de pervers sur le visage, tu es réellement touché par l'attention, préparer cette surprise lui aura demandé beaucoup de temps et d'imagination, merci. Nouveau baiser dont la chaleur irradie au plus profond de ton être, qu'importe les passants dans vos vieslits, tu lui appartiendras toujours, tu retourneras toujours vers elle. Ton front contre le sien, tu souris, je suis vraiment heureux que tu t'en sois sortie encore une fois, mais tu pourrais faire un effort ? Je ne suis pas sûr de survivre à un troisième coup du genre ?! Caresse légère sur sa joue, elle est la seule qui a le droit à cette douceur, ces gestes tendres sans intentions, avec elle tu peux être ce que tu n'es pas avec une autre.
Un petit pont tout mignon, Evie s'arrête et naturellement, tu imagines qu'elle souhaite reprendre son souffle, mais non, elle veut te donner un cadeau. Regard curieux, tu plisses les yeux pour observer le petit étuis sur lequel une contraction de vos prénoms est brodée. Tes doigts dénouent la cordelette, laissant apparaître une montagne de petits papiers sur lesquelles tu devines l'écriture soignée de ta moitié et à ses explications, tout s'éclaire. Un sourire sincèrement et reconnaissant se hisse sur tes lèvres, j'ai hâte de découvrir tout les petits services que je vais pouvoir te demander, tu hausses les sourcils plusieurs fois avec cet air de pervers sur le visage, tu es réellement touché par l'attention, préparer cette surprise lui aura demandé beaucoup de temps et d'imagination, merci. Nouveau baiser dont la chaleur irradie au plus profond de ton être, qu'importe les passants dans vos vies
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Re: tomber dans tes yeux (shavie) - terminé.
Sam 16 Fév 2019 - 9:08
Tomber dans tes yeux
Sasha & Evelyn
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Elle s’était déjà plongée dans les plans de Venise dans sa jeunesse et avait regardé toutes les choses gratuites à faire là-bas. Sans prendre le temps de l’énoncer, Evelyn avait déjà une multitude de plans en tête, de quoi se divertir sur le long terme. Bien qu’elle était actuellement en train de surfer sur un petit nuage, un rire passait la frontière de ses lèvres qu’elle venait d’humidifier du bout de sa langue. Il était mignon Sasha avec sa jalousie, cela lui donnait du charme ainsi qu’une image bien plus charismatique à ses yeux. « Et moi je t’interdis de ramener quelqu’un d’autre. » Trop possessive, Evie n’avait jamais aimé ni accepté l’idée de devoir le partager. S’il pensait être plus protecteur qu’elle, le beau Muller s’était bien trompé.
C’était avec une certaine gêne que la lionne lui tendait le sac en tissu qui contenait une multitude de papiers appelés « bons ». Il souriait et illuminait la terre entière Sasha, faisant naître un sourire contre ses pulpes également. « Il y en a des vierges afin que tu puisses choisir. Ils se périment le 14 février 2020. » Les lèvres qui s’embrassaient à nouveau, Evie venait saisir entre ses dents, l’espace d’un instant, sa lippe inférieure avant de lâcher un petit rire nerveux. Sa main glissait contre sa nuque, front contre front malgré son mètre cinquante-cinq. « Tu sais que ce ne sera pas la dernière fois Sha, je suis comme ça. » Aventurière imprévisible et instable, bourrasque qui vivait au jour le jour sans se soucier du futur.
Elle aurait pu se noyer dans son regard la belle, ils fusionnaient les deux gamins. L’amour et l’affection qu’Evelyn lui portait étaient indéfinissable, passion et protection qui se mêlaient. La brune l’embrassait à nouveau, rattrapant le temps perdu à se rejeter l’un l’autre. Son autre main venait caresser le dos de Sasha, passant son muscle rosé contre les lèvres du Muller. « J’aurai dû dire oui. Pour te rendre heureux. » Cela sonnait comme un remords et pourtant elle souriait la tornade. « J’espère que tu pourras me redonner ma chance. » Un baiser contre sa mâchoire, ses prunelles claires glissaient contre sa nuque. « Il manque ma présence ici. » Et enfin, son front venait se reposer contre le menton de l’Ethelred, sourire tendre aux lèvres.
C’était avec une certaine gêne que la lionne lui tendait le sac en tissu qui contenait une multitude de papiers appelés « bons ». Il souriait et illuminait la terre entière Sasha, faisant naître un sourire contre ses pulpes également. « Il y en a des vierges afin que tu puisses choisir. Ils se périment le 14 février 2020. » Les lèvres qui s’embrassaient à nouveau, Evie venait saisir entre ses dents, l’espace d’un instant, sa lippe inférieure avant de lâcher un petit rire nerveux. Sa main glissait contre sa nuque, front contre front malgré son mètre cinquante-cinq. « Tu sais que ce ne sera pas la dernière fois Sha, je suis comme ça. » Aventurière imprévisible et instable, bourrasque qui vivait au jour le jour sans se soucier du futur.
Elle aurait pu se noyer dans son regard la belle, ils fusionnaient les deux gamins. L’amour et l’affection qu’Evelyn lui portait étaient indéfinissable, passion et protection qui se mêlaient. La brune l’embrassait à nouveau, rattrapant le temps perdu à se rejeter l’un l’autre. Son autre main venait caresser le dos de Sasha, passant son muscle rosé contre les lèvres du Muller. « J’aurai dû dire oui. Pour te rendre heureux. » Cela sonnait comme un remords et pourtant elle souriait la tornade. « J’espère que tu pourras me redonner ma chance. » Un baiser contre sa mâchoire, ses prunelles claires glissaient contre sa nuque. « Il manque ma présence ici. » Et enfin, son front venait se reposer contre le menton de l’Ethelred, sourire tendre aux lèvres.
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