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Histoire de famille [Aaron] (terminé)
Dim 13 Jan 2019 - 20:27
Stanislav n'était pas de bonne humeur. La journée avait débuté par une altercation avec l'un des membres du club des duellistes d'Inverness. Le jeune polonais n'étant malheureusement pas très ouvert aux reproches à la remise en question, la situation s'était donc rapidement envenimé. Et comme souvent dans ces cas-là, le conflit avait été réglés par un duel que Stan avait bien évidemment gagné. Mais tout de même , c'était un début de matinée contrariant et le cours de dragonologie duquel il sortait n'avait que légèrement réussi à le dérider. Malheureusement la journée continuait avec un cours de botanique...rien de bien prometteur.
Alors qu'il se dirigeait vers le grand hall à reculons, Stannislav repéra un visage connu. Il s'agissait d'Aaron Zylberstein. Un né-moldu qui n'aurait certainement jamais attiré l'attention du jeune homme s'il ne s'était mis à fréquenter sa cousine. C'était un problème. Sa tante Zocha avait déjà fait suffisamment de dégâts en faisant sa vie avec le premier moldu venu, il ne pouvait pas laisser Charlie faire le même genre d’erreur.
Bien sûr, en théorie Charlie était une sang-mêlée...ça n'avait pas vraiment de sens d’espérer la voir faire sa vie avec un sorcier de sang pur. Mais dans la tête de Stan, elle, c'était différent. Même s'il ne l'admettrait jamais devant Irina, Stanislav avait toujours aimé sa cousine. C'était assez surprenant au vu du peu de temps qu'ils avaient passé ensemble durant leur enfance, mais il en était ainsi. Certainement un mélange entre les discours incessant d'Irina sur l'importance de la famille et l'amour égal, certes peu expansif, mais bien réel que leur grand-mère portait à ces deux petits enfants. Dans l'esprit du jeune sorcier, Charlie était pratiquement égale et il avait pour devoir de ne pas la laisser se corrompre avec ce Aaron qui n'était clairement pas assez bien pour elle.
D'un pas décidé, il s'approcha du prétendant. Il était seul et le couloir dans lequel ils se trouvaient été pratiquement vide, ce qui arrangeait Stanislav. Il n'était pas nécessaire de faire une esclandre. Si les choses pouvaient se faire sereinement, tout le monde ne s'en porterait que mieux. De toute façon, ça n'était que l'affaire quelques minutes. Ce garçon ne semblait pas stupide malgré ses origines peu flatteuses, il comprendrait donc rapidement qu'il n'avait rien à faire au côté de Charlie.
"Aaron Zylberstein c'est bien ça ? Je dois te parler, c'est important. Il n'y en a pas pour longtemps."
Il s'agissait plus d'un ordre que d'une demande courtoise, comme le laissait entendre le ton et le comportement de Stanislav. Il s'était placé en travers du chemin, le couloir étant un peu étroit, Aaron n'avait donc pas d'autres choix que de l'écouter ou de forcer le passage.
Sans attendre conformation sur l’identité du sorcier, il enchaîna.
"Il va falloir que tu arrêtes de tourner autour de Charlie...je suppose que je n'ai pas besoin de développer, tu comprends bien ce qui pose problème."
Pour Stan, la situation était limpide, il lui semblait évident qu'il en serait de même pour Aaron. A moins que Charlie ne lui ait pas parlé de ses origines...ce qui était tout à fait possible. Dans ce cas il serait peut-être nécessaire de lui faire un bref historique de la famille.
Alors qu'il se dirigeait vers le grand hall à reculons, Stannislav repéra un visage connu. Il s'agissait d'Aaron Zylberstein. Un né-moldu qui n'aurait certainement jamais attiré l'attention du jeune homme s'il ne s'était mis à fréquenter sa cousine. C'était un problème. Sa tante Zocha avait déjà fait suffisamment de dégâts en faisant sa vie avec le premier moldu venu, il ne pouvait pas laisser Charlie faire le même genre d’erreur.
Bien sûr, en théorie Charlie était une sang-mêlée...ça n'avait pas vraiment de sens d’espérer la voir faire sa vie avec un sorcier de sang pur. Mais dans la tête de Stan, elle, c'était différent. Même s'il ne l'admettrait jamais devant Irina, Stanislav avait toujours aimé sa cousine. C'était assez surprenant au vu du peu de temps qu'ils avaient passé ensemble durant leur enfance, mais il en était ainsi. Certainement un mélange entre les discours incessant d'Irina sur l'importance de la famille et l'amour égal, certes peu expansif, mais bien réel que leur grand-mère portait à ces deux petits enfants. Dans l'esprit du jeune sorcier, Charlie était pratiquement égale et il avait pour devoir de ne pas la laisser se corrompre avec ce Aaron qui n'était clairement pas assez bien pour elle.
D'un pas décidé, il s'approcha du prétendant. Il était seul et le couloir dans lequel ils se trouvaient été pratiquement vide, ce qui arrangeait Stanislav. Il n'était pas nécessaire de faire une esclandre. Si les choses pouvaient se faire sereinement, tout le monde ne s'en porterait que mieux. De toute façon, ça n'était que l'affaire quelques minutes. Ce garçon ne semblait pas stupide malgré ses origines peu flatteuses, il comprendrait donc rapidement qu'il n'avait rien à faire au côté de Charlie.
"Aaron Zylberstein c'est bien ça ? Je dois te parler, c'est important. Il n'y en a pas pour longtemps."
Il s'agissait plus d'un ordre que d'une demande courtoise, comme le laissait entendre le ton et le comportement de Stanislav. Il s'était placé en travers du chemin, le couloir étant un peu étroit, Aaron n'avait donc pas d'autres choix que de l'écouter ou de forcer le passage.
Sans attendre conformation sur l’identité du sorcier, il enchaîna.
"Il va falloir que tu arrêtes de tourner autour de Charlie...je suppose que je n'ai pas besoin de développer, tu comprends bien ce qui pose problème."
Pour Stan, la situation était limpide, il lui semblait évident qu'il en serait de même pour Aaron. A moins que Charlie ne lui ait pas parlé de ses origines...ce qui était tout à fait possible. Dans ce cas il serait peut-être nécessaire de lui faire un bref historique de la famille.
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Re: Histoire de famille [Aaron] (terminé)
Lun 21 Jan 2019 - 16:54
Mon prochain cours de dragonologie a lieu dans un petit quart d’heure et je m’y rends d’un pas décidé lorsque je manque d’entrer en collision avec un autre étudiant. Alors que je pensais qu’il se décalerait légèrement pour que nous puissions nous croiser dans le couloir, ce dernier se place en travers du chemin pour me barrer la route en m’interpelant. Surpris par cette rencontre autant que par son entrée en matière, je regarde l’autre étudiant d’un air ahuri. Un problème avec Charlie ? J’ai beau y réfléchir, je ne vois absolument pas de quoi il peut bien vouloir parler. D’autant que notre relation a pris un tournant plutôt positif dernièrement. Enfin je crois.
- Non, je ne vois pas.
Il semble soudain aussi surpris que moi.
- Eh bien... tu sais... tes parents... enfin voilà.
Je cligne des yeux.
- Comment ça mes parents ?
Il lève les yeux au ciel.
- Ils sont moldus.
Cette fois je commence à voir où il veut en venir et mon expression s’assombrit. Ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de discours et l’histoire de ma famille m’y rend d’autant plus sensible. C’est d’un ton sec que je rétorque.
- Et alors ?
Il commence visiblement à perdre patience.
- Alors elle est trop bien pour toi.
Ça c’est probablement le cas mais certainement pas pour cette raison. À présent passablement énervé, je ne me gêne pas pour le lui faire remarquer.
- Je ne vois pas ce que mes parents viennent faire là-dedans et encore moins en quoi c’est ton problème. Il n’y a pas plus de gène sorcier que de gène juif et ces théories sur la pureté du sang sont aussi inexactes maintenant qu’au siècle dernier.
Je sais de quoi je parle, ça fait partie des premières recherches que j’ai menées lorsque j’ai commencé à mêler magie et science moldue. J’ai étudié différents génomes sous tous les angles et je suis formel, moldus et sorciers sont rigoureusement identiques sur le plan génétique.
- Non, je ne vois pas.
Il semble soudain aussi surpris que moi.
- Eh bien... tu sais... tes parents... enfin voilà.
Je cligne des yeux.
- Comment ça mes parents ?
Il lève les yeux au ciel.
- Ils sont moldus.
Cette fois je commence à voir où il veut en venir et mon expression s’assombrit. Ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de discours et l’histoire de ma famille m’y rend d’autant plus sensible. C’est d’un ton sec que je rétorque.
- Et alors ?
Il commence visiblement à perdre patience.
- Alors elle est trop bien pour toi.
Ça c’est probablement le cas mais certainement pas pour cette raison. À présent passablement énervé, je ne me gêne pas pour le lui faire remarquer.
- Je ne vois pas ce que mes parents viennent faire là-dedans et encore moins en quoi c’est ton problème. Il n’y a pas plus de gène sorcier que de gène juif et ces théories sur la pureté du sang sont aussi inexactes maintenant qu’au siècle dernier.
Je sais de quoi je parle, ça fait partie des premières recherches que j’ai menées lorsque j’ai commencé à mêler magie et science moldue. J’ai étudié différents génomes sous tous les angles et je suis formel, moldus et sorciers sont rigoureusement identiques sur le plan génétique.
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Re: Histoire de famille [Aaron] (terminé)
Mar 22 Jan 2019 - 20:40
Stanislav était à la fois déboussolé et de plus en plus énervé. Il pensait que cette discussion ne serait qu'une formalité, mais Aaron semblait ne pas être disposé à comprendre. Cherchant à faire preuve d’indulgence à sa façon, il préféra penser qu'il s'agissait d'un quelconque retard mental lié à son éducation moldue. C'était inattendu, tout aurait dû se dérouler rapidement, dans le calme. Pourquoi fallait-il que ce garçon soit aussi borné ?
Le principal problème, c'est qu'il ne semblait pas parler la même langue. Aaron essayait de se défendre comme il le pouvait, en faisant appel à des références qui lui parlaient certainement plus que la magie...la génétique, l'histoire moldue. Tout ça n'entrait pas en ligne de compte, ça n'avait rien à voir et ce genre de faux arguments exaspérés d'autant plus Stanislav. Non sans cacher son agacement de plus en plus marqué, il se lança dans de plus amples explications.
"Je me fiche pas mal de tes histoires de génétique. Charlie est issue d'une grande famille de sorcier et Zocha a déjà suffisamment entaché le nom des Boroswky. Pas question qu'elle fasse la même erreur. Vous n'êtes pas du même monde."
Évidemment, Aaron ne se laissa pas convaincre si facilement.
"Bien sûr que si ! Et de toute façon ça ne te regarde pas."
Totalement exaspéré, Stanislav lâcha un soupir bruyant. La disscussion s'annonçait longue.
"C'est mon rôle de veiller sur elle et je considère que tu lui es nocif. Donc ça me regarde. Peut-être qu'avec des exemples calqués sur le mode de vie des moldus tu comprendrais mieux le problème. Je ne sais pas moi...vois Charlie comme une princesse et toi...comme la personne qui nettoie ses écuries. Si vous y tenez vraiment, vous pouvez être vaguement amis, mais plus ce serait contre nature. Cette relation n'a aucun sens."
Aaron fronça les sourcils, donnant l'impression à Stan qu'il n'avait pas tout compris. Impression qui se conforma rapidement.
"Je nettoie pas d'écuries, je suis un scientifique."
Le jeune homme ne s'attendait pas vraiment à cette réponse et resta interdit un court instant. Il n'arrivait pas trop à savoir si Aaron était sérieux ou s'il se moquait de lui, ce qui n'arrangeait rien à son humeur déjà bien mauvaise.
Il lança un regard mauvais à son cousin par alliance.
"Arrêtes de te foutre de moi, ma patience commence a atteindre ses limites. Si tu as vraiment la moindre once de sentiments pour Charlie, arrête toi là avec elle. De toute façon, il est hors de question que je reste assis là à te regarder gâcher sa vie."
Stanislav marqua un temps d'arrêt, repensant aux difficultés de communications qu'ils avaient depuis le début de leur échange. Plus de précision ne pouvait pas faire de mal, il voulait être certain d'avoir été compris.
"Pour que ce soit clair, il s'agit d'une menace."
Même s'il n'avait pas vu Charlie depuis des années, Stanislav avait un sens de la famille très développé et il comptait bien veiller sur elle. A sa manière.
Le principal problème, c'est qu'il ne semblait pas parler la même langue. Aaron essayait de se défendre comme il le pouvait, en faisant appel à des références qui lui parlaient certainement plus que la magie...la génétique, l'histoire moldue. Tout ça n'entrait pas en ligne de compte, ça n'avait rien à voir et ce genre de faux arguments exaspérés d'autant plus Stanislav. Non sans cacher son agacement de plus en plus marqué, il se lança dans de plus amples explications.
"Je me fiche pas mal de tes histoires de génétique. Charlie est issue d'une grande famille de sorcier et Zocha a déjà suffisamment entaché le nom des Boroswky. Pas question qu'elle fasse la même erreur. Vous n'êtes pas du même monde."
Évidemment, Aaron ne se laissa pas convaincre si facilement.
"Bien sûr que si ! Et de toute façon ça ne te regarde pas."
Totalement exaspéré, Stanislav lâcha un soupir bruyant. La disscussion s'annonçait longue.
"C'est mon rôle de veiller sur elle et je considère que tu lui es nocif. Donc ça me regarde. Peut-être qu'avec des exemples calqués sur le mode de vie des moldus tu comprendrais mieux le problème. Je ne sais pas moi...vois Charlie comme une princesse et toi...comme la personne qui nettoie ses écuries. Si vous y tenez vraiment, vous pouvez être vaguement amis, mais plus ce serait contre nature. Cette relation n'a aucun sens."
Aaron fronça les sourcils, donnant l'impression à Stan qu'il n'avait pas tout compris. Impression qui se conforma rapidement.
"Je nettoie pas d'écuries, je suis un scientifique."
Le jeune homme ne s'attendait pas vraiment à cette réponse et resta interdit un court instant. Il n'arrivait pas trop à savoir si Aaron était sérieux ou s'il se moquait de lui, ce qui n'arrangeait rien à son humeur déjà bien mauvaise.
Il lança un regard mauvais à son cousin par alliance.
"Arrêtes de te foutre de moi, ma patience commence a atteindre ses limites. Si tu as vraiment la moindre once de sentiments pour Charlie, arrête toi là avec elle. De toute façon, il est hors de question que je reste assis là à te regarder gâcher sa vie."
Stanislav marqua un temps d'arrêt, repensant aux difficultés de communications qu'ils avaient depuis le début de leur échange. Plus de précision ne pouvait pas faire de mal, il voulait être certain d'avoir été compris.
"Pour que ce soit clair, il s'agit d'une menace."
Même s'il n'avait pas vu Charlie depuis des années, Stanislav avait un sens de la famille très développé et il comptait bien veiller sur elle. A sa manière.
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Re: Histoire de famille [Aaron] (terminé)
Mar 22 Jan 2019 - 23:35
Au fur et à mesure du discours de l’autre étudiant, la colère laisse la place à la confusion. Il a l’air de plutôt bien connaître Charlie et pourtant je ne parviens toujours pas à savoir qui il est. Et puis il y a cette histoire d’écuries et maintenant cette menace que je ne comprends pas. J’essaie malgré tout de me défendre, réfutant maladroitement ses arguments injustifiés.
- Je gâche pas sa vie.
- Bien sûr que si. Et si ça n'est pas encore le cas, ça viendra.
Je commence à être à court d’arguments. Je ne comprends toujours pas ce que cet étudiant à contre moi et encore moins pourquoi il tient tant à m’éloigner de Charlie.
- T’en sais rien. Et ça ne te regarde pas.
- Si je le sais. J'ai déjà pu voir ce que ça donnait. Tu vas juste l'exclure un peu plus de sa propre famille.
Je secoue la tête en fronçant légèrement les sourcils. Je suis proche de ma famille même si je ne leur ai pas dit que j’avais déménagé en Écosse. Je sais que c’est important et je n’ai aucunement l’intention d’éloigner Charlie de la sienne.
- Je ne ferai jamais ça.
Mon interlocuteur semble perdre vraiment patience et se met alors à crier.
- C'est déjà ce que tu es en train de faire sombre crétin ! C'est incroyable de ne rien comprendre à ce point !
L’attaque touche un point sensible et me renvoie à mon incapacité à comprendre les relations humaines. C’est vrai, je ne comprends pas ce qu’il me reproche. Je ne suis peut-être pas assez bien pour Charlie c’est vrai mais pas pour les raisons qu’il invoque. Et je fais de mon mieux pour me rapprocher autant que je le peux du petit-ami qu’elle mérite. Je ne parviens pas à définir si c’est la colère ou le désarroi qui domine et qui fait soudain couler les larmes sur mes joues.
- Je ne suis pas un crétin. Je ne suis peut-être pas doué pour les relations sociales mais j’aime Charlie et je fais de mon mieux pour lui montrer. Tant que j’arriverai à la faire sourire tu m’empêcheras pas d’être avec elle. Et je me fiche de savoir qui tu es ou ce que tu en penses.
- Je gâche pas sa vie.
- Bien sûr que si. Et si ça n'est pas encore le cas, ça viendra.
Je commence à être à court d’arguments. Je ne comprends toujours pas ce que cet étudiant à contre moi et encore moins pourquoi il tient tant à m’éloigner de Charlie.
- T’en sais rien. Et ça ne te regarde pas.
- Si je le sais. J'ai déjà pu voir ce que ça donnait. Tu vas juste l'exclure un peu plus de sa propre famille.
Je secoue la tête en fronçant légèrement les sourcils. Je suis proche de ma famille même si je ne leur ai pas dit que j’avais déménagé en Écosse. Je sais que c’est important et je n’ai aucunement l’intention d’éloigner Charlie de la sienne.
- Je ne ferai jamais ça.
Mon interlocuteur semble perdre vraiment patience et se met alors à crier.
- C'est déjà ce que tu es en train de faire sombre crétin ! C'est incroyable de ne rien comprendre à ce point !
L’attaque touche un point sensible et me renvoie à mon incapacité à comprendre les relations humaines. C’est vrai, je ne comprends pas ce qu’il me reproche. Je ne suis peut-être pas assez bien pour Charlie c’est vrai mais pas pour les raisons qu’il invoque. Et je fais de mon mieux pour me rapprocher autant que je le peux du petit-ami qu’elle mérite. Je ne parviens pas à définir si c’est la colère ou le désarroi qui domine et qui fait soudain couler les larmes sur mes joues.
- Je ne suis pas un crétin. Je ne suis peut-être pas doué pour les relations sociales mais j’aime Charlie et je fais de mon mieux pour lui montrer. Tant que j’arriverai à la faire sourire tu m’empêcheras pas d’être avec elle. Et je me fiche de savoir qui tu es ou ce que tu en penses.
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Re: Histoire de famille [Aaron] (terminé)
Mer 23 Jan 2019 - 11:54
Définitivement ce garçon n'était pas fait pour Charlie. Quel minable. Enfin, s'il fallait être désagréable pour qu'il laisse sa cousine tranquille, ça n'était pas un problème. Stanislav aimait la jeune fille, sincèrement et il avait encore l'espoir qu'Irina ne lui tienne pas rigueur des choix de Zocha. Après tout, leur grand-mère lui avait pardonné...et elle n'était pas beaucoup plus commode que sa fille cadette. Mais si Stan voulait un jour retrouver une famille unie et heureuse, il fallait qu'Aaron sorte de la vie de Charlie. C'était aussi simple que cela.
Croisant les bras sur sa poitrine, Stanislav répondit avec dédain.
"Pfff....t'es pathétique. T'es trop faible pour la protéger de quoi ce soit. Tu crois qu'elle continuera de sourire le jour où elle aura besoin d'être soutenue et que tu seras incapable de l'aider ?"
S'il y avait bien une chose que Stan méprisait encore plus que les nés-moldus, c'était les faibles. Aaron n'était donc pas très haut placé dans son estime a ce moment précis. Assez naturellement, il se contenta donc de lâcher un petit rire désobligeant en entendant la réponse du sorcier.
"Je l'aiderai. Je l'ai déjà fait."
Le visage de Stan pris une expression moqueuse. Il ne voyait pas vraiment en quoi un scientifique issu d'une famille moldue pouvait être d'une quelconque aide. D'autant plus qu'Aaron n'avait visiblement pas l'air en mesure de se défendre. Clairement, ce garçon se voilait la face.
"Oui...bien sûr, mais l'aider à entretenir son balais ça ne compte pas. Tu lui as vraiment été util dans une situation difficile ? Une situation dont tu n'aurais pas été à l'origine évidemment ? Vas-y...raconte moi, je suis curieux d'entendre ça."
Contre toute attente, Aaron lui répondit avec une certaine conviction. Et la réponse obtenue fut loin d'enchanter Stan.
"Je lui ai sauver la vie."
Il fronça les sourcils, ce qui lui donnait toujours une expression assez menaçante. Il ne voyait pas trop pourquoi la vie de Charlie aurait pu être menacé et il considéra immédiatement que le responsable était forcément Aaron. Ce qui était intolérable.
"Comment ça ? Pourquoi avait-elle besoin qu'on lui sauve la vie ? Qu'est-ce que t'as foutu ?"
"J'ai rien fait, elle est partie toute seule. Elle a voulu soigner un hippogriffe et elle était tombée dans ravin quand je l'ai trouvée."
Stanislav n'était pas du tout convaincu. Charlie pouvait parfois se monter un peu trop aventureuse et ne pas prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires, mais elle n'était irresponsable non plus. Enfin pas totalement. En plus c'était une sorcière très compétente de ce que Stan savait...surtout vu le père qu'elle avait. Qu'elle se mette dans une situation réellement dangereuse sans avoir d'issue de secours, ça lui semblait improbable. Ou plutôt, qu'elle ne soit pas capable de gérer seule une situation qu'Aaron pouvait résoudre, ça ne faisait pas sens dans la tête du sorcier.
Sautant rapidement au conclusion, Stanislav déduit qu'en plus d'être un parfait fardeau, la petit ami de Charlie était également dangereux pour elle. Le mépris laissa une nouvelle fois place à la colère. Il ne pouvait pas laisser cet imbécile attirer des ennuis à sa cousine.
"Impossible. Charlie est meilleure sorcière que ça. Si elle s'est retrouvée en difficulté, c'est forcément que tu l'avais perturbé. Tu trouves pas surprenant qu'elle parte en expédition pendant des années en se débrouillant très bien toute seule, mais qu'à l'instant où tu commence à faire partie de sa vie, elle se mette à faire des erreurs ? Il en dit quoi le scientifique ?"
Croisant les bras sur sa poitrine, Stanislav répondit avec dédain.
"Pfff....t'es pathétique. T'es trop faible pour la protéger de quoi ce soit. Tu crois qu'elle continuera de sourire le jour où elle aura besoin d'être soutenue et que tu seras incapable de l'aider ?"
S'il y avait bien une chose que Stan méprisait encore plus que les nés-moldus, c'était les faibles. Aaron n'était donc pas très haut placé dans son estime a ce moment précis. Assez naturellement, il se contenta donc de lâcher un petit rire désobligeant en entendant la réponse du sorcier.
"Je l'aiderai. Je l'ai déjà fait."
Le visage de Stan pris une expression moqueuse. Il ne voyait pas vraiment en quoi un scientifique issu d'une famille moldue pouvait être d'une quelconque aide. D'autant plus qu'Aaron n'avait visiblement pas l'air en mesure de se défendre. Clairement, ce garçon se voilait la face.
"Oui...bien sûr, mais l'aider à entretenir son balais ça ne compte pas. Tu lui as vraiment été util dans une situation difficile ? Une situation dont tu n'aurais pas été à l'origine évidemment ? Vas-y...raconte moi, je suis curieux d'entendre ça."
Contre toute attente, Aaron lui répondit avec une certaine conviction. Et la réponse obtenue fut loin d'enchanter Stan.
"Je lui ai sauver la vie."
Il fronça les sourcils, ce qui lui donnait toujours une expression assez menaçante. Il ne voyait pas trop pourquoi la vie de Charlie aurait pu être menacé et il considéra immédiatement que le responsable était forcément Aaron. Ce qui était intolérable.
"Comment ça ? Pourquoi avait-elle besoin qu'on lui sauve la vie ? Qu'est-ce que t'as foutu ?"
"J'ai rien fait, elle est partie toute seule. Elle a voulu soigner un hippogriffe et elle était tombée dans ravin quand je l'ai trouvée."
Stanislav n'était pas du tout convaincu. Charlie pouvait parfois se monter un peu trop aventureuse et ne pas prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires, mais elle n'était irresponsable non plus. Enfin pas totalement. En plus c'était une sorcière très compétente de ce que Stan savait...surtout vu le père qu'elle avait. Qu'elle se mette dans une situation réellement dangereuse sans avoir d'issue de secours, ça lui semblait improbable. Ou plutôt, qu'elle ne soit pas capable de gérer seule une situation qu'Aaron pouvait résoudre, ça ne faisait pas sens dans la tête du sorcier.
Sautant rapidement au conclusion, Stanislav déduit qu'en plus d'être un parfait fardeau, la petit ami de Charlie était également dangereux pour elle. Le mépris laissa une nouvelle fois place à la colère. Il ne pouvait pas laisser cet imbécile attirer des ennuis à sa cousine.
"Impossible. Charlie est meilleure sorcière que ça. Si elle s'est retrouvée en difficulté, c'est forcément que tu l'avais perturbé. Tu trouves pas surprenant qu'elle parte en expédition pendant des années en se débrouillant très bien toute seule, mais qu'à l'instant où tu commence à faire partie de sa vie, elle se mette à faire des erreurs ? Il en dit quoi le scientifique ?"
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Re: Histoire de famille [Aaron] (terminé)
Mer 23 Jan 2019 - 14:01
Malgré ma détermination à lui tenir tête, les arguments de mon détracteur commence lentement mais surement à me faire douter. Si je savais quoi lui répondre lorsqu’il attaquait mes origines, je me retrouve démuni à présent qu’il met le doigt sur des détails plus proches de la réalité. Depuis le début de ma relation avec Charlie je ne suis pas certain de pouvoir être à la hauteur. Je suis nul sur le plan sentimental, je suis maladroit et je sais que je dis parfois des choses blessantes sans m’en rendre compte. Et il a raison, c’est en partie à cause de moi si Charlie était partie à Madagascar. Malgré tout je m’accroche et tente à nouveau de me défendre.
- Elle… elle se mettait déjà en danger avant de me connaître…
- Pas autant. Elle n'est pas stupide, elle sait évaluer les risques.
Évidemment que Charlie n’est pas stupide, je n’ai jamais prétendu le contraire. Mais elle est passionnée, s’il la connait si bien il devrait savoir qu’elle avance avant de réfléchir aux conséquences. Comme cette fois où elle est allée dans cet étang pour cueillir la branchiflore qu’elle cherchait. Pourtant je ne trouve pas d’arguments pour me défendre face aux accusations de cet étudiant et je ne parviens qu’à nier à nouveau les faits erronés qu’il expose.
- C’est faux, je ne mets pas Charlie en danger. Je ne ferais jamais ça.
- Volontairement peut-être pas mais le résultat est là.
Je secoue la tête.
- Non, c’est pas de ma faute si elle est pas toujours prudente.
Son ton se fait culpabilisant alors qu’il insinue.
- T'es en train de sous-entendre que Charlie n'est pas capable de se débrouiller sans toi ? Comment tu oses tenir ce genre de discours !
- Non c’est pas ce que j’ai dit…
Je m’interromps. Quoi que je puisse dire il tentera de déformer mes paroles. Mais il me vient un argument qu’il ne pourra pas réfuter je crois. Prenant une profonde inspiration je déclare alors du ton le plus déterminé qui soit.
- Charlie m’aime, elle me l’a dit. Je resterai avec elle tant qu’elle voudra de moi, que ça te plaise ou non.
- Ça ne durera pas, je ferai le nécessaire.
Je finis par retrouver ma détermination et mon aplomb pour lui répondre, sûr de moi. J’ai confiance en Charlie. Si elle venait à changer d’avis, je sais que ce ne serait pas à cause de lui ou de ses arguments incohérents.
- Tes menaces ne me font pas peur.
- Parce que tu ne sais clairement pas à qui tu as à faire.
- Peu importe.
Il semble que mon regain d’assurance ait eu raison de ses arguments. Il me lance alors un dernier regard noir avant de tourner les talons en déclarant.
- Tu me fais perdre mon temps.
Je le suis du regard jusqu’à ce qu’il tourne à l’angle du couloir puis m’adosse un instant au mur derrière moi. Je jette un regard dans la direction opposée. Le cours de dragonologie doit avoir commencé maintenant. Je laisse échapper un soupir et me redresse. Rectifiant mon itinéraire initial, je prends finalement la direction de la bibliothèque, espérant pouvoir m’y changer les idées.
- Elle… elle se mettait déjà en danger avant de me connaître…
- Pas autant. Elle n'est pas stupide, elle sait évaluer les risques.
Évidemment que Charlie n’est pas stupide, je n’ai jamais prétendu le contraire. Mais elle est passionnée, s’il la connait si bien il devrait savoir qu’elle avance avant de réfléchir aux conséquences. Comme cette fois où elle est allée dans cet étang pour cueillir la branchiflore qu’elle cherchait. Pourtant je ne trouve pas d’arguments pour me défendre face aux accusations de cet étudiant et je ne parviens qu’à nier à nouveau les faits erronés qu’il expose.
- C’est faux, je ne mets pas Charlie en danger. Je ne ferais jamais ça.
- Volontairement peut-être pas mais le résultat est là.
Je secoue la tête.
- Non, c’est pas de ma faute si elle est pas toujours prudente.
Son ton se fait culpabilisant alors qu’il insinue.
- T'es en train de sous-entendre que Charlie n'est pas capable de se débrouiller sans toi ? Comment tu oses tenir ce genre de discours !
- Non c’est pas ce que j’ai dit…
Je m’interromps. Quoi que je puisse dire il tentera de déformer mes paroles. Mais il me vient un argument qu’il ne pourra pas réfuter je crois. Prenant une profonde inspiration je déclare alors du ton le plus déterminé qui soit.
- Charlie m’aime, elle me l’a dit. Je resterai avec elle tant qu’elle voudra de moi, que ça te plaise ou non.
- Ça ne durera pas, je ferai le nécessaire.
Je finis par retrouver ma détermination et mon aplomb pour lui répondre, sûr de moi. J’ai confiance en Charlie. Si elle venait à changer d’avis, je sais que ce ne serait pas à cause de lui ou de ses arguments incohérents.
- Tes menaces ne me font pas peur.
- Parce que tu ne sais clairement pas à qui tu as à faire.
- Peu importe.
Il semble que mon regain d’assurance ait eu raison de ses arguments. Il me lance alors un dernier regard noir avant de tourner les talons en déclarant.
- Tu me fais perdre mon temps.
Je le suis du regard jusqu’à ce qu’il tourne à l’angle du couloir puis m’adosse un instant au mur derrière moi. Je jette un regard dans la direction opposée. Le cours de dragonologie doit avoir commencé maintenant. Je laisse échapper un soupir et me redresse. Rectifiant mon itinéraire initial, je prends finalement la direction de la bibliothèque, espérant pouvoir m’y changer les idées.
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