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toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus cons (logan)
Dim 20 Jan 2019 - 20:38
"Allez, plus vite !". La voix inexplicablement enjouée de la Wright réveille les plaines. Elle trottine, sautille, tourne sur elle-même et fait de grands signes à Logan, l'encourageant ainsi à la suivre. Ils s'éloignent peu à peu du château et de sa grande salle où ils viennent de manger pour s'approcher des limites du domaine de l'université, ces murailles de pierre aux allures moyenâgeuses. Berenice baisse la tête vers le sol, regarde ses pieds qui s'agitent sous elle, écrasent les brindilles gelées et l'emmènent loin, encore plus loin, malgré le froid et le vent glacial. Son pouls s'accélère, elle est de plus en plus essoufflée, ses poumons semblent percés par l'air paralysant qu'elle ingurgite à chaque foulée, mais elle ne s'arrête pas ; elle veut arriver au bout en une fois.
Ce midi, voir Logan assis à la table des Wright lui a fait plaisir. Ne partageant pas les mêmes cours, et n'étant pas non plus dans la même année, ils ne se croisaient que rarement. Elle s'est assise en face de lui et ils ont caqueté sur tout et sur rien, comme à leur habitude. Entre eux, ça a toujours été comme ça : ils peuvent ne pas se croiser pendant des millénaires sans y penser, mais leur complicité sera toujours dans le même état au moment des retrouvailles. La stabilité de cette relation est aussi déconcertante que la capacité qu'ont leurs deux esprits fous à se combiner pour créer des situations toujours plus improbables, et ce depuis leur plus jeune âge. Enfin, courir sans but à travers le domaine de Hungcalf, alors qu'ils avaient cours l'après-midi, ça sortait tout de même de l'ordinaire, et ça n'avait pas grand intérêt. D'ailleurs, c'était surtout Berenice qui le poussait à la suivre, et à y réféchir, elle ne savait même pas pourquoi. Peu importe. Ils faisaient la course.
Tout en courant, elle brandit sa baguette vers le ciel et lance des étincelles qui flamboient sous le ciel grisâtre. Alors qu'un cri de guerre enfantin jaillit de sa bouche, ses pieds se prennent dans sa cape, et la rouge et or se retrouve vite à terre, ratatinée et le dos sûrement couvert de boue. Déboussolée le temps de quelques instants, elle reste à terre, une main tendue vers le haut, attendant probablement que son acolyte vienne la relever. "Logan... Trouve moi !".
Ce midi, voir Logan assis à la table des Wright lui a fait plaisir. Ne partageant pas les mêmes cours, et n'étant pas non plus dans la même année, ils ne se croisaient que rarement. Elle s'est assise en face de lui et ils ont caqueté sur tout et sur rien, comme à leur habitude. Entre eux, ça a toujours été comme ça : ils peuvent ne pas se croiser pendant des millénaires sans y penser, mais leur complicité sera toujours dans le même état au moment des retrouvailles. La stabilité de cette relation est aussi déconcertante que la capacité qu'ont leurs deux esprits fous à se combiner pour créer des situations toujours plus improbables, et ce depuis leur plus jeune âge. Enfin, courir sans but à travers le domaine de Hungcalf, alors qu'ils avaient cours l'après-midi, ça sortait tout de même de l'ordinaire, et ça n'avait pas grand intérêt. D'ailleurs, c'était surtout Berenice qui le poussait à la suivre, et à y réféchir, elle ne savait même pas pourquoi. Peu importe. Ils faisaient la course.
Tout en courant, elle brandit sa baguette vers le ciel et lance des étincelles qui flamboient sous le ciel grisâtre. Alors qu'un cri de guerre enfantin jaillit de sa bouche, ses pieds se prennent dans sa cape, et la rouge et or se retrouve vite à terre, ratatinée et le dos sûrement couvert de boue. Déboussolée le temps de quelques instants, elle reste à terre, une main tendue vers le haut, attendant probablement que son acolyte vienne la relever. "Logan... Trouve moi !".
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