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Intentions always look better on paper than in reality. || Ado bb (intrigue)
Mar 29 Jan 2019 - 2:28
Intentions always look better on paper than in reality.
Adonis & Diana
« People say misery loves company, but I think it’s like that with anger too. »
27 janvier, au cours de l'après-midi.
Les responsabilités. Voilà quelque chose que Diana déteste presque autant que voler sur un balai. La petite discussion qu’elle a eue avec Irina quelques jours plus tôt lui a rappelé qu’elle avait complètement oublié d’annoncer à son très cher fiancé qu’ils étaient invités à un mariage. Si déjà, l’idée d’aller à ce mariage n’enchantait pas vraiment l’espagnole, y aller avec Adonis était encore moins sa tasse de thé. Ce n’était pourtant pas un choix qu’elle avait. Ni son père, ni sa mère n’allaient accepter qu’elle ne se pointe à cet événement familial sans être accompagnée de celui auquel elle était promise. Lorsqu’elle avait demandé à sa mère, suite à l’entrevue avec sa cousine, si elle devait forcément y aller avec le rouquin, sa mère avait répondu que ce n’était pas négociable et qu’elle devait le lui annoncer elle-même. Visiblement, les Moon n’avaient pas particulièrement été invités à cette union ou alors c’était une ruse de la part de sa mère pour forcer sa fille à parler avec son futur époux.
Diana avait donc écrit une lettre à Adonis et la lui avait fait parvenir au plus vite. Si elle se débarrassait de ce devoir rapidement, elle n’aurait pas à revoir le Summerbee d’ici le mariage. C’était plutôt une bonne chose après tout. Au moins, elle avait échappé au bal. Il avait eu la décence de ne pas l’y inviter. Il avait probablement compris qu’elle n’était pas intéressée par cet événement ou alors il ne l’était pas non plus lui-même. Qui sait, peut-être avait-il une petite amie en parallèle de leurs fiançailles. Elle s’en fichait complètement, après tout, ce n’était pas comme si elle avait voulu cette union avec lui ou avec qui que ce soit d’autre.
Elle se dirigea donc vers la Moufette Enchantée le jour qu’elle avait imposé à son fiancé. Elle aurait pu simplement se contenter d’écrire une lettre à Adonis, mais sa mère le lui avait interdit. Elle voulait que sa petite fille adorée fasse les choses comme une vraie De León, elle lui fit même croire que de cette manière, son père serait fier d’elle. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour plaire à son père qu’elle déteste tant ? Alors elle fit comme sa mère lui avait conseillé, elle fit même un effort en s’habillant joliment, malgré tout, elle se rendit au centre d’Inverness à reculons. Elle sera probablement en retard de cette manière, mais elle s’en fichait, au moins elle aurait tenté d’y aller. Ce ne sera pas de sa faute si Adonis n’est pas capable de l’attendre quelques minutes. Au fond d’elle, elle espérait qu’il n’ait pas la patience de l’attendre, ainsi, elle n’aurait pas à le voir. Elle ne le déteste pas. Pas vraiment, en tout cas. Il n’est juste pas très intéressant, selon elle, et surtout, elle aurait préféré le connaître dans un autre contexte que pour des fiançailles. Enfin, préférer le connaître est peut-être exagéré, mais ça l’aurait moins dérangée, disons. Cela dit, ils sont dans le même bateau. Il semblerait qu’il ne soit pas plus emballé qu’elle à l’idée d’épouser une personne sans que ce soit un choix. A la seule différence que Diana aurait préféré n’avoir à épouser personne au cours de sa vie.
Elle finit par arriver, et à en croire l’horloge du coin de la rue, elle n’avait que cinq minutes de retard. Son plan tombait donc à l’eau. Elle pouvait toujours faire demi-tour et trouver une excuse, mais elle avait constamment le sentiment d’être observée du coin de l’œil par son père, alors elle reprit sa respiration avant de se diriger vers le salon de thé de la Moufette. Si elle avait choisi cet endroit, c’est parce qu’il y avait en ce moment pas mal de prix cassés sur les boissons et surtout sur les pâtisseries. Quitte à passer un moment avec son fiancé, autant faire en sorte qu’il y ait de bonnes choses à boire et à manger pour pas cher. Elle entra dans le salon de thé à contre cœur, mais maintenant qu’elle était là, elle ne pouvait pas faire demi-tour. Elle aperçut son fiancé au loin, sa chevelure facilement reconnaissable. Il était déjà là. Il paraît que les gentlemen ont tendance à toujours arriver en avance, pour ne pas se faire attendre. Elle s’avança jusqu’à sa table et lorsqu’elle attrapa la chaise, la propriétaire du salon de thé lui fit un clin d’œil. Elle arqua un sourcil, pas certaine de comprendre ce qu’elle voulait, puis elle s’adressa à Adonis.
« Bonjour Adonis, tu es venu. »
L’évidence, puisqu’il se trouve là, en face d’elle. Elle tente un sourire, un peu forcé, puis prend place. Plus vite ce sera plié, mieux elle se portera.
Les responsabilités. Voilà quelque chose que Diana déteste presque autant que voler sur un balai. La petite discussion qu’elle a eue avec Irina quelques jours plus tôt lui a rappelé qu’elle avait complètement oublié d’annoncer à son très cher fiancé qu’ils étaient invités à un mariage. Si déjà, l’idée d’aller à ce mariage n’enchantait pas vraiment l’espagnole, y aller avec Adonis était encore moins sa tasse de thé. Ce n’était pourtant pas un choix qu’elle avait. Ni son père, ni sa mère n’allaient accepter qu’elle ne se pointe à cet événement familial sans être accompagnée de celui auquel elle était promise. Lorsqu’elle avait demandé à sa mère, suite à l’entrevue avec sa cousine, si elle devait forcément y aller avec le rouquin, sa mère avait répondu que ce n’était pas négociable et qu’elle devait le lui annoncer elle-même. Visiblement, les Moon n’avaient pas particulièrement été invités à cette union ou alors c’était une ruse de la part de sa mère pour forcer sa fille à parler avec son futur époux.
Diana avait donc écrit une lettre à Adonis et la lui avait fait parvenir au plus vite. Si elle se débarrassait de ce devoir rapidement, elle n’aurait pas à revoir le Summerbee d’ici le mariage. C’était plutôt une bonne chose après tout. Au moins, elle avait échappé au bal. Il avait eu la décence de ne pas l’y inviter. Il avait probablement compris qu’elle n’était pas intéressée par cet événement ou alors il ne l’était pas non plus lui-même. Qui sait, peut-être avait-il une petite amie en parallèle de leurs fiançailles. Elle s’en fichait complètement, après tout, ce n’était pas comme si elle avait voulu cette union avec lui ou avec qui que ce soit d’autre.
Elle se dirigea donc vers la Moufette Enchantée le jour qu’elle avait imposé à son fiancé. Elle aurait pu simplement se contenter d’écrire une lettre à Adonis, mais sa mère le lui avait interdit. Elle voulait que sa petite fille adorée fasse les choses comme une vraie De León, elle lui fit même croire que de cette manière, son père serait fier d’elle. Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour plaire à son père qu’elle déteste tant ? Alors elle fit comme sa mère lui avait conseillé, elle fit même un effort en s’habillant joliment, malgré tout, elle se rendit au centre d’Inverness à reculons. Elle sera probablement en retard de cette manière, mais elle s’en fichait, au moins elle aurait tenté d’y aller. Ce ne sera pas de sa faute si Adonis n’est pas capable de l’attendre quelques minutes. Au fond d’elle, elle espérait qu’il n’ait pas la patience de l’attendre, ainsi, elle n’aurait pas à le voir. Elle ne le déteste pas. Pas vraiment, en tout cas. Il n’est juste pas très intéressant, selon elle, et surtout, elle aurait préféré le connaître dans un autre contexte que pour des fiançailles. Enfin, préférer le connaître est peut-être exagéré, mais ça l’aurait moins dérangée, disons. Cela dit, ils sont dans le même bateau. Il semblerait qu’il ne soit pas plus emballé qu’elle à l’idée d’épouser une personne sans que ce soit un choix. A la seule différence que Diana aurait préféré n’avoir à épouser personne au cours de sa vie.
Elle finit par arriver, et à en croire l’horloge du coin de la rue, elle n’avait que cinq minutes de retard. Son plan tombait donc à l’eau. Elle pouvait toujours faire demi-tour et trouver une excuse, mais elle avait constamment le sentiment d’être observée du coin de l’œil par son père, alors elle reprit sa respiration avant de se diriger vers le salon de thé de la Moufette. Si elle avait choisi cet endroit, c’est parce qu’il y avait en ce moment pas mal de prix cassés sur les boissons et surtout sur les pâtisseries. Quitte à passer un moment avec son fiancé, autant faire en sorte qu’il y ait de bonnes choses à boire et à manger pour pas cher. Elle entra dans le salon de thé à contre cœur, mais maintenant qu’elle était là, elle ne pouvait pas faire demi-tour. Elle aperçut son fiancé au loin, sa chevelure facilement reconnaissable. Il était déjà là. Il paraît que les gentlemen ont tendance à toujours arriver en avance, pour ne pas se faire attendre. Elle s’avança jusqu’à sa table et lorsqu’elle attrapa la chaise, la propriétaire du salon de thé lui fit un clin d’œil. Elle arqua un sourcil, pas certaine de comprendre ce qu’elle voulait, puis elle s’adressa à Adonis.
« Bonjour Adonis, tu es venu. »
L’évidence, puisqu’il se trouve là, en face d’elle. Elle tente un sourire, un peu forcé, puis prend place. Plus vite ce sera plié, mieux elle se portera.
(c) DΛNDELION
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Re: Intentions always look better on paper than in reality. || Ado bb (intrigue)
Mar 5 Fév 2019 - 22:08
Intentions always look better on paper than in reality
Bloody Sangria
These things they take time.
27 janvier, au cours de l'après-midi.
Depuis l'été dernier je suis fiancé. Ce serait une nouvelle tout à fait merveilleuse pour n'importe qui l'aurai choisi. En l'occurrence que ce soit avant ou depuis ce jour où je l'ai su, je n'ai que très rarement eu l'occasion de me retrouver avec ma promise. Un mariage arrangé. Je ne pensais pas être pris de cours, je ne pensais pas que ma mère se chargerait de faire de tels arrangements sans m'en parler au préalable. Sans doute parce que j'aurai dis non, du moins je n'aurai pas dis oui de suite. Cela dit me couper l'herbe sous le pied n'est pas la meilleure chose non plus.
Depuis l'été dernier je n'ai pas vraiment plus appris à connaître ma promise. Diana veillait à ne pas se confronter à ma personne, et je respectais son choix en évitant de lui adresser la parole. C'est idiot. J'en suis bel et bien conscient. Quitte à vivre un mariage, autant savoir qui est vraiment notre future épouse. Pourtant, la seule fois où je lui ai parlé plus de deux minutes, à la rentrée, elle ne s'est pas vraiment gênée, bien que ce n'était pas sur un ton offensant, pour me dire que j'étais plus ou moins nul de ne pas apprendre des choses intéressantes comme l'astronomie. Réflexion que j'ai pris pour mon grade. Quoi qu'il en soit, depuis je ne lui ai pas vraiment reparlé, bien que j'ai pris en compte ce qu'elle m'a dit et que j'ai commencé des cours d'astronomie pendant mon temps libre. Temps libre que je passais habituellement à faire du sport, à m'entraîner sur le terrain de vol, et accessoirement à réviser les matières que j'ai choisie. Contrairement à l'astronomie.
Il y a quelques jours j'ai reçu une lettre de la part de ma promise. Une certaine satisfaction était née après la première réaction naturelle que j'avais eu, soit la surprise totale. Elle voulait me voir ? Je ne savais pas si je devais considérer ça comme un piège ou autre chose du genre. Elle ne s'était jamais donné la peine de me parler, je l'avais plutôt embêté avec ce genre de choses sans qu'elle n'en soit enchantée. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai compris qu'elle ne voudrait sans doute jamais m'adresser la parole, à part si elle y était forcée. Elle l'était. Je ne le savais juste pas.
C'est donc assez confiant et plutôt optimiste que je me rends au lieu du rendez-vous, la Moufette Enchantée. Je m'y rends en avance, comme un homme qui se respecte. Ne jamais faire attendre quelqu'un, et encore moins s'il s'agit d'une demoiselle. Sans doute encore moins quand il s'agit de notre fiancée, d'ailleurs. J'ai toujours pris soin de respecter cette règle. Une habitude maintenant. Je suis alors arrivé une bonne demi-heure en avance, pour prendre soin de choisir une place convenable. Après avoir installé mes affaires je suis directement allé voir la gérante, ne connaissant pas vraiment cet endroit, pour lui demander quelques conseils. Diana a demandé que l'on se voit, et même si ce n'est pas de son plein grès, autant que ça se passe bien. Il est donc naturel pour moi de me renseigner sur les choses que propose l'établissement. Les meilleurs combinaisons de boissons et de pâtisseries. C'est là que je réalise que je ne la connais pas du tout. Chocolat ? Vanille ? Je ne sais pas. Fruits secs ? Je ne sais pas. Plutôt fruits rouges ou fruits jaunes ? Non. Je n'ai la réponse à aucune des interrogations de la dame. Ce qui me déstabilise pas mal pour le coup. Je lui dis donc de nous apporter sa meilleure sélection lorsque mon amie sera arrivée, tout en demandant un café pour patienter.
De retour à ma place, je me contente juste de patienter en prenant ma dose de caféine. Je ne voudrais pas me montrer impoli en prenant autre chose qu'un café pour attendre. Il ne doit rester qu'une dizaine de minutes à ce moment là. La ponctualité. Mon point fort, un peu trop même. D'ordinaire je m'en vais rapidement si la personne est en retard. Je prends le temps d'attendre quand c'est une personne qui compte un minimum. Là, j'attends car il s'agit de Diana. Que j'ai hâte. Dans un sens. Au bout d'un moment je finis par la voir arriver. Il est évident qu'elle n'est pas la femme la plus heureuse au monde à cet instant. Je n'ai pas eu le temps de me lever pour tirer sa chaise, cela dit je l'accueille avec un sourire doux et sincère avant de hocher la tête. De toute évidence, je suis là, oui.
« Bonjour Diana, en effet, je suis là. Je ne me serai pas permis de ne pas venir. »
Comme convenu on vient s'occuper de nous assez rapidement, nous apportant une sélection de douceurs diverses tout en demandant à Diana quelle boisson elle désirait boire. Tout ce qu'elle voudrait, elle l'aurait, c'est là mon devoir d'homme, mais aussi et davantage de fiancé.
« Je ne savais pas ce que tu aimais, alors j'ai presque tout choisi, du moins j'ai laissé le choix à la maison, pour être sûr de ne pas me tromper. J'espère qu'il y a là quelques choses que tu apprécies. »
Si elle ne m'appréciait pas moi, elle saurait profiter de cette délicieuse nourriture, sans doute. Je dois avouer que je ne sais pas quoi dire, mais je garde mon assurance, au risque d'être un peu maladroit.
« Tu souhaitais me parler de quelque chose en particulier ? Je dois dire que j'ai été assez étonné de recevoir une lettre de ta part, tu dois t'en douter. »
Depuis l'été dernier je suis fiancé. Ce serait une nouvelle tout à fait merveilleuse pour n'importe qui l'aurai choisi. En l'occurrence que ce soit avant ou depuis ce jour où je l'ai su, je n'ai que très rarement eu l'occasion de me retrouver avec ma promise. Un mariage arrangé. Je ne pensais pas être pris de cours, je ne pensais pas que ma mère se chargerait de faire de tels arrangements sans m'en parler au préalable. Sans doute parce que j'aurai dis non, du moins je n'aurai pas dis oui de suite. Cela dit me couper l'herbe sous le pied n'est pas la meilleure chose non plus.
Depuis l'été dernier je n'ai pas vraiment plus appris à connaître ma promise. Diana veillait à ne pas se confronter à ma personne, et je respectais son choix en évitant de lui adresser la parole. C'est idiot. J'en suis bel et bien conscient. Quitte à vivre un mariage, autant savoir qui est vraiment notre future épouse. Pourtant, la seule fois où je lui ai parlé plus de deux minutes, à la rentrée, elle ne s'est pas vraiment gênée, bien que ce n'était pas sur un ton offensant, pour me dire que j'étais plus ou moins nul de ne pas apprendre des choses intéressantes comme l'astronomie. Réflexion que j'ai pris pour mon grade. Quoi qu'il en soit, depuis je ne lui ai pas vraiment reparlé, bien que j'ai pris en compte ce qu'elle m'a dit et que j'ai commencé des cours d'astronomie pendant mon temps libre. Temps libre que je passais habituellement à faire du sport, à m'entraîner sur le terrain de vol, et accessoirement à réviser les matières que j'ai choisie. Contrairement à l'astronomie.
Il y a quelques jours j'ai reçu une lettre de la part de ma promise. Une certaine satisfaction était née après la première réaction naturelle que j'avais eu, soit la surprise totale. Elle voulait me voir ? Je ne savais pas si je devais considérer ça comme un piège ou autre chose du genre. Elle ne s'était jamais donné la peine de me parler, je l'avais plutôt embêté avec ce genre de choses sans qu'elle n'en soit enchantée. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai compris qu'elle ne voudrait sans doute jamais m'adresser la parole, à part si elle y était forcée. Elle l'était. Je ne le savais juste pas.
C'est donc assez confiant et plutôt optimiste que je me rends au lieu du rendez-vous, la Moufette Enchantée. Je m'y rends en avance, comme un homme qui se respecte. Ne jamais faire attendre quelqu'un, et encore moins s'il s'agit d'une demoiselle. Sans doute encore moins quand il s'agit de notre fiancée, d'ailleurs. J'ai toujours pris soin de respecter cette règle. Une habitude maintenant. Je suis alors arrivé une bonne demi-heure en avance, pour prendre soin de choisir une place convenable. Après avoir installé mes affaires je suis directement allé voir la gérante, ne connaissant pas vraiment cet endroit, pour lui demander quelques conseils. Diana a demandé que l'on se voit, et même si ce n'est pas de son plein grès, autant que ça se passe bien. Il est donc naturel pour moi de me renseigner sur les choses que propose l'établissement. Les meilleurs combinaisons de boissons et de pâtisseries. C'est là que je réalise que je ne la connais pas du tout. Chocolat ? Vanille ? Je ne sais pas. Fruits secs ? Je ne sais pas. Plutôt fruits rouges ou fruits jaunes ? Non. Je n'ai la réponse à aucune des interrogations de la dame. Ce qui me déstabilise pas mal pour le coup. Je lui dis donc de nous apporter sa meilleure sélection lorsque mon amie sera arrivée, tout en demandant un café pour patienter.
De retour à ma place, je me contente juste de patienter en prenant ma dose de caféine. Je ne voudrais pas me montrer impoli en prenant autre chose qu'un café pour attendre. Il ne doit rester qu'une dizaine de minutes à ce moment là. La ponctualité. Mon point fort, un peu trop même. D'ordinaire je m'en vais rapidement si la personne est en retard. Je prends le temps d'attendre quand c'est une personne qui compte un minimum. Là, j'attends car il s'agit de Diana. Que j'ai hâte. Dans un sens. Au bout d'un moment je finis par la voir arriver. Il est évident qu'elle n'est pas la femme la plus heureuse au monde à cet instant. Je n'ai pas eu le temps de me lever pour tirer sa chaise, cela dit je l'accueille avec un sourire doux et sincère avant de hocher la tête. De toute évidence, je suis là, oui.
« Bonjour Diana, en effet, je suis là. Je ne me serai pas permis de ne pas venir. »
Comme convenu on vient s'occuper de nous assez rapidement, nous apportant une sélection de douceurs diverses tout en demandant à Diana quelle boisson elle désirait boire. Tout ce qu'elle voudrait, elle l'aurait, c'est là mon devoir d'homme, mais aussi et davantage de fiancé.
« Je ne savais pas ce que tu aimais, alors j'ai presque tout choisi, du moins j'ai laissé le choix à la maison, pour être sûr de ne pas me tromper. J'espère qu'il y a là quelques choses que tu apprécies. »
Si elle ne m'appréciait pas moi, elle saurait profiter de cette délicieuse nourriture, sans doute. Je dois avouer que je ne sais pas quoi dire, mais je garde mon assurance, au risque d'être un peu maladroit.
« Tu souhaitais me parler de quelque chose en particulier ? Je dois dire que j'ai été assez étonné de recevoir une lettre de ta part, tu dois t'en douter. »
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: Intentions always look better on paper than in reality. || Ado bb (intrigue)
Jeu 7 Fév 2019 - 0:21
Intentions always look better on paper than in reality.
Adonis & Diana
« People say misery loves company, but I think it’s like that with anger too. »
27 janvier, au cours de l'après-midi.
Toutes les choses que Diana aurait pu faire durant cet après-midi parvinrent jusqu’à l’esprit de la jeune femme une à une, comme pour lui rappeler que se rendre dans ce café pour voir son fiancé était une mauvaise idée. Pourquoi n’avait-elle pas simplement écrit une lettre à Adonis, déjà ? Ah, oui, ses parents. Enfin, surtout sa mère. Si elle avait eu la bénédiction de sa mère pour se passer de ce genre de formalité, elle aurait été soulagée et ne se serait pas vraiment souciée de ce qu’Hernando exigeait dans ce cas de figure. C’était trop tard, de toute manière, la lettre était partie et le rendez-vous était convenu.
Lorsqu’elle entre dans l’établissement du quartier de Myrddin Wyllt, c’est un visage dénué de tout sourire que l’on peut apercevoir. La tête haute et fière, comme à son habitude, elle cherche du regard la chevelure de son fiancé. S’il y a bien un truc de pratique chez lui, c’est qu’il est facilement repérable, il a une chevelure qui a tendance à se remarquer assez facilement dans la foule. Elle se souvient de leur dernière conversation – probablement la seule en dehors de ces bonjours brefs – et elle se souvient surtout qu’il n’y avait pas grand-chose d’intéressant à retenir chez le jeune homme. Comme bon nombre de ses camarades, il aimait voler. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec cette lubie ? Elle ignorait la réponse à cette question, elle s’en fichait complètement puisque pour elle, c’était un cauchemar. Elle trouva le rouquin dans la foule et fit une remarque d’une évidence certaine. Oui, il était là, ce n’était pas son fantôme – ou pas à sa connaissance du moins. Il dit qu’il ne se serait pas permis de ne pas venir à ce rendez-vous, au plus grand dam de la jeune espagnol.
Silencieusement, elle s’installa dans le fauteuil situé juste en face d’Adonis. Elle n’aime pas vraiment les salons de thé, mais elle aime les sièges confortables de la Moufette Enchantée. Elle vient parfois ici pour travailler et ce uniquement pour le confort des sièges. Autrement, c’est un endroit bruyant, ça contraste énormément avec la salle d’étude. La seule fois où Diana a mis les pieds dans cette étrange salle où le moindre son est absorbé par un enchantement puissant, c’était lors de sa dernière rencontre avec Irina, sa cousine. C’est suite à cet échange silencieux qu’elle avait dû contacter Adonis. Elle devait lui parler de ce fameux mariage. Diana n’eut pas le temps de dire ouf qu’une personne apporta tout un assortiment de bonnes choses à manger, et alors, un large sourire sincère se dessina sur le visage de l’espagnole. La nourriture – et tout particulièrement le sucré – est l’un des points faibles de la jeune femme. Alors qu’elle observait avec amour le plateau de pâtisseries, Adonis lui expliqua qu’il avait tout choisi et espérait qu’il y avait au moins quelque chose qu’elle appréciait.
« J’aime tout ! J’aime absolument tout. Surtout ces petits gâteaux au citron. »
Elle se retint d’en attraper un pour le gober parce qu’elle avait cette éducation maniérée, pourtant, si elle avait été seule, elle ne se serait pas faite prier et se serait jetée dessus. Elle espéra alors qu’Adonis n’était pas trop sucreries, parce que là, ça lui donnait terriblement faim et elle était persuadée d’être capable de tout ingurgiter toute seule. Par la même occasion, l’employée du salon de thé demanda à Diana ce qu’elle voulait boire et elle répondit qu’elle prendrait du thé tout simplement, avec un nuage de lait, évidemment. Adonis reprit alors la parole, questionnant la jeune femme sur les raisons qui l’avaient poussée à envoyer cette lettre. Pour lui comme pour elle, c’était une grande surprise. Alors, oui, effectivement, elle avait quelque chose à lui dire, mais elle répondit assez simplement.
« J’ai quelque chose à te dire, en effet, mais si je veux avoir le temps de manger toutes ces choses, je vais devoir prendre mon temps. »
Elle ne leva même pas les yeux, beaucoup trop concentrée par ce qu’elle avait sous ses yeux ébahis. Et c’est sans attendre que la jeune femme qui travaillait à la Moufette revint avec une bouilloire bouillante et une tasse avec un sachet de thé dedans, ainsi que la boisson que l’américain avait demandé. Elle attrapa alors un petit gâteau sans tarder et le dévora, tout en servant de l’eau dans sa tasse. Le thé, elle l’aime brûlant, c’est comme ça qu’elle a appris à la boire à León.
« Tu as quelque chose de prévu en Août ? »
Pour quelqu’un qui surprendrait cette conversation à ce moment précis, il pourrait lui sembler que ce sont deux amis qui font des projets pour les vacances d’été, tout simplement. Le problème, c’est que Diana marche un peu à l’envers dans son cerveau et lorsqu’elle annonce quelque chose, tout s’apparente à une énigme. Plutôt que de commencer par le début, elle commence par la fin. Mais c’est logique, dans l’esprit de l’espagnole. En tout cas, elle se régale et elle attrape ensuite un financier à la pistache qui se trouve sous le nez d’Adonis.
« Tu ne le mangeras pas celui-là, si ? »
Elle considère que c’est un non et se le réserve. Elle prend une gorgée de son thé. Il est brûlant comme elle l’aime et c’est agréable par un temps aussi froid. Quoi de plus normal pour un mois de janvier ? Mais la jeune femme au sang chaud préfère de loin des températures un tant soit peu plus élevées.
Toutes les choses que Diana aurait pu faire durant cet après-midi parvinrent jusqu’à l’esprit de la jeune femme une à une, comme pour lui rappeler que se rendre dans ce café pour voir son fiancé était une mauvaise idée. Pourquoi n’avait-elle pas simplement écrit une lettre à Adonis, déjà ? Ah, oui, ses parents. Enfin, surtout sa mère. Si elle avait eu la bénédiction de sa mère pour se passer de ce genre de formalité, elle aurait été soulagée et ne se serait pas vraiment souciée de ce qu’Hernando exigeait dans ce cas de figure. C’était trop tard, de toute manière, la lettre était partie et le rendez-vous était convenu.
Lorsqu’elle entre dans l’établissement du quartier de Myrddin Wyllt, c’est un visage dénué de tout sourire que l’on peut apercevoir. La tête haute et fière, comme à son habitude, elle cherche du regard la chevelure de son fiancé. S’il y a bien un truc de pratique chez lui, c’est qu’il est facilement repérable, il a une chevelure qui a tendance à se remarquer assez facilement dans la foule. Elle se souvient de leur dernière conversation – probablement la seule en dehors de ces bonjours brefs – et elle se souvient surtout qu’il n’y avait pas grand-chose d’intéressant à retenir chez le jeune homme. Comme bon nombre de ses camarades, il aimait voler. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec cette lubie ? Elle ignorait la réponse à cette question, elle s’en fichait complètement puisque pour elle, c’était un cauchemar. Elle trouva le rouquin dans la foule et fit une remarque d’une évidence certaine. Oui, il était là, ce n’était pas son fantôme – ou pas à sa connaissance du moins. Il dit qu’il ne se serait pas permis de ne pas venir à ce rendez-vous, au plus grand dam de la jeune espagnol.
Silencieusement, elle s’installa dans le fauteuil situé juste en face d’Adonis. Elle n’aime pas vraiment les salons de thé, mais elle aime les sièges confortables de la Moufette Enchantée. Elle vient parfois ici pour travailler et ce uniquement pour le confort des sièges. Autrement, c’est un endroit bruyant, ça contraste énormément avec la salle d’étude. La seule fois où Diana a mis les pieds dans cette étrange salle où le moindre son est absorbé par un enchantement puissant, c’était lors de sa dernière rencontre avec Irina, sa cousine. C’est suite à cet échange silencieux qu’elle avait dû contacter Adonis. Elle devait lui parler de ce fameux mariage. Diana n’eut pas le temps de dire ouf qu’une personne apporta tout un assortiment de bonnes choses à manger, et alors, un large sourire sincère se dessina sur le visage de l’espagnole. La nourriture – et tout particulièrement le sucré – est l’un des points faibles de la jeune femme. Alors qu’elle observait avec amour le plateau de pâtisseries, Adonis lui expliqua qu’il avait tout choisi et espérait qu’il y avait au moins quelque chose qu’elle appréciait.
« J’aime tout ! J’aime absolument tout. Surtout ces petits gâteaux au citron. »
Elle se retint d’en attraper un pour le gober parce qu’elle avait cette éducation maniérée, pourtant, si elle avait été seule, elle ne se serait pas faite prier et se serait jetée dessus. Elle espéra alors qu’Adonis n’était pas trop sucreries, parce que là, ça lui donnait terriblement faim et elle était persuadée d’être capable de tout ingurgiter toute seule. Par la même occasion, l’employée du salon de thé demanda à Diana ce qu’elle voulait boire et elle répondit qu’elle prendrait du thé tout simplement, avec un nuage de lait, évidemment. Adonis reprit alors la parole, questionnant la jeune femme sur les raisons qui l’avaient poussée à envoyer cette lettre. Pour lui comme pour elle, c’était une grande surprise. Alors, oui, effectivement, elle avait quelque chose à lui dire, mais elle répondit assez simplement.
« J’ai quelque chose à te dire, en effet, mais si je veux avoir le temps de manger toutes ces choses, je vais devoir prendre mon temps. »
Elle ne leva même pas les yeux, beaucoup trop concentrée par ce qu’elle avait sous ses yeux ébahis. Et c’est sans attendre que la jeune femme qui travaillait à la Moufette revint avec une bouilloire bouillante et une tasse avec un sachet de thé dedans, ainsi que la boisson que l’américain avait demandé. Elle attrapa alors un petit gâteau sans tarder et le dévora, tout en servant de l’eau dans sa tasse. Le thé, elle l’aime brûlant, c’est comme ça qu’elle a appris à la boire à León.
« Tu as quelque chose de prévu en Août ? »
Pour quelqu’un qui surprendrait cette conversation à ce moment précis, il pourrait lui sembler que ce sont deux amis qui font des projets pour les vacances d’été, tout simplement. Le problème, c’est que Diana marche un peu à l’envers dans son cerveau et lorsqu’elle annonce quelque chose, tout s’apparente à une énigme. Plutôt que de commencer par le début, elle commence par la fin. Mais c’est logique, dans l’esprit de l’espagnole. En tout cas, elle se régale et elle attrape ensuite un financier à la pistache qui se trouve sous le nez d’Adonis.
« Tu ne le mangeras pas celui-là, si ? »
Elle considère que c’est un non et se le réserve. Elle prend une gorgée de son thé. Il est brûlant comme elle l’aime et c’est agréable par un temps aussi froid. Quoi de plus normal pour un mois de janvier ? Mais la jeune femme au sang chaud préfère de loin des températures un tant soit peu plus élevées.
(c) DΛNDELION