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archilas V ¿ baby hit me up i'm not fine
Sam 2 Fév 2019 - 5:38
EXORDIUM.
Londres sous ce temps féerique, ça te faisait rêver. Ça te donnait des frissons. Tu devais sortir. Voir ça de tes propres yeux. Mais cette fois-ci, tu n'irais pas seul profiter de ce cadeau divin. Tu serais accompagné. Elle t'avais donné rendez-vous à un des pub de la ville anglaise, à 22h00, tard le soir. Ce serait la nuit noire. Là où tous le chats sont gris. Tu voulais reprendre goût à la vie. Goût à l'amour. Tu devais réapprendre à aimer. Aimer, pour de vrai. Le corps, comme l'esprit. Cette fille, tu l'as rencontré sur le net. Et maintenant, vous alliez vous rencontrer, pour de vrai. T'allais enfin voir son vrai visage. Rien de mal ne pouvait arriver, right ? Sike. T'es si naïf. Naïveté ou idiotie ? Non, pour ton cas ça pencherais plus vers naïveté et idiotie.
Tu as sorti tes plus beaux habits. Tu veux impressionner, éblouir, mais pas trop non plus. Il faut un garder un minimum de modestie. Tu te sens sur de toi. T'es confiant. Personne ne pourra te rabaisser. Pas cette fois-ci. Pas encore. Tu te regardes une dernière fois dans le miroir. Ton blouson noir te donne l'air d'un rocker. Tu ries. Tu ne te ressembles pas. Il fallait que tu y ailles. Tes pas claquent sur le sol asphalté de la ville. Tu trouves un coin tranquille, à l'abri des curieux. et tu transplanes jusqu'à London. Tu marches sans vraiment savoir où tu vas. Les flocons de neige tombent sur tes cheveux bouclés et y disparaissent aussitôt. Tu observes les couples installés aux terrasses, qui s'échangent des mots doux. Je t'aime moi non plus. Tu leurs souris en toute discrétion. Ton regard se repose sur les jeunes qui passent à côté de toi. D'une certaine façon, tu te vois à travers eux. Est-ce t'as vraiment grandi ? Tu leur offres un salut de la tête, et eux, ils te répondent d'une façon nonchalante. Ce n'est pas quelque chose qui te dérange. Tant qu'ils ne t'ignorent pas. Dans ta poche, ton cellulaire vibre. Elle s'impatiente. Tu lui dis de ne se pas s'inquiéter, que tu es sur ton chemin. Le chemin qui te mènera tout droit aux enfers. Damnation éternelle.
Tu ne comprends pas. La fille t'avait indiqué un point de rencontre. Mais ce point de rencontre te menait à présent vers un cul-de-sac. Une ruelle déserte. Un point de non-retour. Alors que tu te retournas pour faire demi-tour, on t’asséna un violent coup sur la tempe. Tu n'eus pas le temps de crier de que tu en reçu un autre, encore plus violent. Ils étaient trois. Il n'y avait pas de fille, Archibald. Tu voulus répliquer mais deux des complices t'emprisonnèrent les bras et ils n'allaient pas lâcher prise d'aussitôt. Ton torse ne supporterait plus très longtemps les briques qu'on t'envoyait à l'estomac. Ton nez laissé écouler l'hémoglobine rouge vif. Tu ne pouvais pas te défendre. Tu étais terriblement impuissant. T'avais les joues enflées. La respiration haletante. On te poussait au bout de tes limites. T'en vis un sortir quelque chose d'étincelant de son manteau. Une lame. Avec les forces qu'ils te restaient, tu te débâtis. Tu imploras leur pitié. Leur sympathie. Leur pardon ? Leur cruauté ne s'arrêta pas. La lame s'enfonça, ;a travers la peau épaisse, la chair, les muscles. T'as l'impression qu'elle a même atteint ton cœur. Tu tombes. La bande de vagabonds prends le soin de te dépouiller de tous tes biens. Ton téléphone. Ta dignité. Les pas s'éloignent. Tu entends une voix féminine. Tu arrives à distinguer des bribes. Sang-de-bourbe. Un groupe de sang-purs avait décidé de te passer à tabac. Pour cela, ils t'avaient fait croire à un possible amour. Naïf. Allongé, seul, ta tête te fait extrêmement mal. T'as un tas de côtes cassées. Ton nez n'est pas à sa place normal. Tes cheveux collent sur ta tête, à cause du sang. Ton torse, lui, il pleure. Il pleure des larmes rouges. Une flaque visqueuse s'est installée autour de toi. Ce n'est qu'une question de temps Archibald. Une question de temps avant que tu meures. Parce que personne ne viendra te sauver.
Tu as sorti tes plus beaux habits. Tu veux impressionner, éblouir, mais pas trop non plus. Il faut un garder un minimum de modestie. Tu te sens sur de toi. T'es confiant. Personne ne pourra te rabaisser. Pas cette fois-ci. Pas encore. Tu te regardes une dernière fois dans le miroir. Ton blouson noir te donne l'air d'un rocker. Tu ries. Tu ne te ressembles pas. Il fallait que tu y ailles. Tes pas claquent sur le sol asphalté de la ville. Tu trouves un coin tranquille, à l'abri des curieux. et tu transplanes jusqu'à London. Tu marches sans vraiment savoir où tu vas. Les flocons de neige tombent sur tes cheveux bouclés et y disparaissent aussitôt. Tu observes les couples installés aux terrasses, qui s'échangent des mots doux. Je t'aime moi non plus. Tu leurs souris en toute discrétion. Ton regard se repose sur les jeunes qui passent à côté de toi. D'une certaine façon, tu te vois à travers eux. Est-ce t'as vraiment grandi ? Tu leur offres un salut de la tête, et eux, ils te répondent d'une façon nonchalante. Ce n'est pas quelque chose qui te dérange. Tant qu'ils ne t'ignorent pas. Dans ta poche, ton cellulaire vibre. Elle s'impatiente. Tu lui dis de ne se pas s'inquiéter, que tu es sur ton chemin. Le chemin qui te mènera tout droit aux enfers. Damnation éternelle.
Tu ne comprends pas. La fille t'avait indiqué un point de rencontre. Mais ce point de rencontre te menait à présent vers un cul-de-sac. Une ruelle déserte. Un point de non-retour. Alors que tu te retournas pour faire demi-tour, on t’asséna un violent coup sur la tempe. Tu n'eus pas le temps de crier de que tu en reçu un autre, encore plus violent. Ils étaient trois. Il n'y avait pas de fille, Archibald. Tu voulus répliquer mais deux des complices t'emprisonnèrent les bras et ils n'allaient pas lâcher prise d'aussitôt. Ton torse ne supporterait plus très longtemps les briques qu'on t'envoyait à l'estomac. Ton nez laissé écouler l'hémoglobine rouge vif. Tu ne pouvais pas te défendre. Tu étais terriblement impuissant. T'avais les joues enflées. La respiration haletante. On te poussait au bout de tes limites. T'en vis un sortir quelque chose d'étincelant de son manteau. Une lame. Avec les forces qu'ils te restaient, tu te débâtis. Tu imploras leur pitié. Leur sympathie. Leur pardon ? Leur cruauté ne s'arrêta pas. La lame s'enfonça, ;a travers la peau épaisse, la chair, les muscles. T'as l'impression qu'elle a même atteint ton cœur. Tu tombes. La bande de vagabonds prends le soin de te dépouiller de tous tes biens. Ton téléphone. Ta dignité. Les pas s'éloignent. Tu entends une voix féminine. Tu arrives à distinguer des bribes. Sang-de-bourbe. Un groupe de sang-purs avait décidé de te passer à tabac. Pour cela, ils t'avaient fait croire à un possible amour. Naïf. Allongé, seul, ta tête te fait extrêmement mal. T'as un tas de côtes cassées. Ton nez n'est pas à sa place normal. Tes cheveux collent sur ta tête, à cause du sang. Ton torse, lui, il pleure. Il pleure des larmes rouges. Une flaque visqueuse s'est installée autour de toi. Ce n'est qu'une question de temps Archibald. Une question de temps avant que tu meures. Parce que personne ne viendra te sauver.
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Re: archilas V ¿ baby hit me up i'm not fine
Jeu 14 Fév 2019 - 13:54
avides pulsions. silence abrupte. le serpent se démembre et se traîne le corps las dans la sombre médiocrité. moldus insignifiants qu’elle balaye d’un revers de main, se hissant jusqu’aux hauteurs de l’ancien Londres avec une facilité déconcertante. suspicions douloureuses. elle se sait suivie l’épine.aucuneidentité. obsession amère qui la traque sans répit. sans visage. abîmée la poupée. brisée l’aliénée. elle se perd dans l’immensité. laissez-moi seule. le soleil s’endort et la lune s’époumone. obscurité ardente. elle se pense à l’abri, l’épine, malgré les regards indécis. naïve. à leurputainde merci. incapable de se métamorphoser. la panthère endormie. depuis des années. cette soirée où tout a basculé. élément déclencheur d’une vie qui n’a plus cessé de lui échapper depuis. Démon. derrière-toi. elle a le souffle qui s’accélère. elle accélère le pas. elle veut tromper ses bourreaux, s’évanouir dans les profondeurs de la nuit. claquements incessants de ses talons sur le pavé sombre. vous ne m’aurez pas. cours. cours. cours. stop. le corps de la poupée se fige. un corps étendu sur le sol dans une marre de sang. odeur enivrante et pourtant l’épine a le charbonneux qui implose. Archibald. elle se mord la lèvre inférieure avant de laisser ses genoux glisser sur le sol. chevalier. homme qui lui doit d’être prisonnière. homme qu’elle hait de toute son âmeet qu’elle aime de tout son cœur.avant. battements furtifs qui tambourinent contre sa cage thoracique. elle observe les dégâts, l’intriguée. Qui t’a fait ça ? elle passe ses doigts délicats contre la peau abimée de l’américain, inconscient. le sang lui caresse la pulpe. contact qui habituellement l’éveille. sombre. elle tente de rester de marbre la douce mais elle sent son palpitant lui arracher les entrailles.putainde palpitant. plus les images affluent et plus sa respiration s’emballe. elle passe ses mains sur son visage de porcelaine. agir. ou ne rien faire. ses plus sombres démons se happent et elle lutte pour ne pas se laisser consumer. elle tape d’un poing sur le sol et s’empare de sa baguette. Impossible de transplaner, pas avec un corps dans cet état. elle essuie d’un revers de main la larme solitaire qui perle sur sa joue et tente de contenir les saignements abondants qui s’échappent des plaies béantes de son doux souvenir. elle ne sait plus où guider ses yeux. liquide vermeil qui s’éparpille sur le sol. sans relâche. il aurait besoin de plus de soin mais elle n’arrive pas à s’arrêter l’épine. de longues minutes passent, les coups de baguettes se veulent plus précis, presque passionnés. il n’y a que moi qui puisse t’abimer mon ange. l’épine caresse le visage tuméfié et le recouvre de sa cape ensanglantée. sort de lévitation et la reine fait virevolter le corps affaibli jusqu’à son appartement. elle congédie froidement l’elfe de maison qui l’accueille, comme à son habitude, et mène l’inerte jusqu’à ses draps de soie. elle passe ses mains rosées sur son visage et serre les poings. Qu’est-ce que t’as foutu ? jamais t’aurais dû le ramener ici. jamais tu n’aurais dû le soigner. tu lui dois toute cette haine, ce chaos. Et pourtant… le démon ouvre à nouveau les yeux et prends une grande inspiration. Jusqu’où t’amuseras-tu à causer ma perte ?
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