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chant d'hiver (finnick) - terminé.
Sam 2 Fév 2019 - 22:31
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Les matins calmes comme elle les aimait la sorcière, en tête à tête avec sa poupée car les colocataires étaient occupés et pas elle (pour une fois). Elle était aux fourneaux la petite brune, préparant un de ces fameux brunchs dont elle avait le secret, elle, la mère nourricière du logis. Pourtant, aujourd’hui il n’y avait que trois bouches à nourrir dont Calypso faisait partie. Son ami de longue date, Finnick, venait aujourd’hui et la petite Olivia prenait son rôle de professeure à coeur puisqu’elle avait demandé à sa mère d’écrire les mots comme elle lui avait dicté. Il n’y en avait pas un de correct mais l’entendre répéter avec des tons différents faisait rire la jeune mère.
Entre les oeufs brouillés, la compote et les jus de fruits frais que concoctaient la rouge, c’était un réel festin. Elle installait le tout sur la table, immense d’ailleurs et mettait les couverts, saisissant Olivia par la taille en la soulevant dans les airs. « Waaaaaaaouh ! » S’exclamait la petite brune en regardant avec admiration sa mère, cette dernière se mettait à courir avant de délicatement la poser sur le canapé. Calypso passait sur elle et venait l’attaquer de bisous, provoquant l’hilarité de la petite fille. « Je suis le monstre voleur de bisous ! » Olivia riait, rire tout aussi communicatif que celui de sa mère. « Tu as préparé ton bureau, mon chat ? » Air étonné et outré même qui venait étirer les traits de l’enfant qui se levait et montrait dans un coin la table ainsi que la chaise adaptées à sa taille. « Je connais tout par coeur ! » Annonçait fièrement la petite avant de se précipiter vers la porte lorsque la sonnerie retentissait. La porte ouverte par Calyso, Olivia courait vers Finnick. « Tonton ! » Elle s’accrochait à lui comme une moule à son rocher et le regardait de ses petits yeux sombres. « Salut. » Lâchait ensuite l’étudiante d’un sourire chaleureux.
Entre les oeufs brouillés, la compote et les jus de fruits frais que concoctaient la rouge, c’était un réel festin. Elle installait le tout sur la table, immense d’ailleurs et mettait les couverts, saisissant Olivia par la taille en la soulevant dans les airs. « Waaaaaaaouh ! » S’exclamait la petite brune en regardant avec admiration sa mère, cette dernière se mettait à courir avant de délicatement la poser sur le canapé. Calypso passait sur elle et venait l’attaquer de bisous, provoquant l’hilarité de la petite fille. « Je suis le monstre voleur de bisous ! » Olivia riait, rire tout aussi communicatif que celui de sa mère. « Tu as préparé ton bureau, mon chat ? » Air étonné et outré même qui venait étirer les traits de l’enfant qui se levait et montrait dans un coin la table ainsi que la chaise adaptées à sa taille. « Je connais tout par coeur ! » Annonçait fièrement la petite avant de se précipiter vers la porte lorsque la sonnerie retentissait. La porte ouverte par Calyso, Olivia courait vers Finnick. « Tonton ! » Elle s’accrochait à lui comme une moule à son rocher et le regardait de ses petits yeux sombres. « Salut. » Lâchait ensuite l’étudiante d’un sourire chaleureux.
(c) DΛNDELION
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 3 Fév 2019 - 2:49
Doux matin. Éveillé dans ma chambre au château avec l'aube, comme toujours, j'ai eu le temps de mettre à l'essai un ajout à un des balais que j'utilisais souvent pour mes tests habituels. Jetant un oeil au ciel, la position du soleil m'avait toutefois indiqué qu'il était l'heure de partir, aussi me suis-je éclipsé, utilisant ledit balai pour parvenir aux limites du domaine de l'université et pouvoir transplaner vers Inverness en toute quiétude. Croisée la veille, Calypso m'avait invité à bruncher chez elle en compagnie d'Olivia. Petite puceronne. Diables que j'aime cette enfant adorable. Mon index enfoncé sur le bouton de la sonnerie, j'attends patiemment qu'on m'ouvre, mon matériel de mise à l'essai sur le dos, un balai dans une main et une bouteille de vin pétillant pour les mimosas dans l'autre. Les traits altiers de Calypso m'accueillent d'abord, et un petit rire m'échappe lorsque Olivia entre en collision avec mes genoux, manquant de me faire perdre l'équilibre. « Tonton! » Tendant la bouteille à Calypso, j'attrape le petit phénomène, la faisant passer sur mon épaule gauche en lui arrachant un gazouillis enchanté alors que je suis la Chilienne à l'intérieur. « Ça sent bon ici », dis-je, inspirant par le nez. Gourmand, je le suis un peu - surtout lorsqu'il s'agit de consommer le produit des talents culinaires de mon amie de longue date.
Glissant un regard à l'intérieur de l'appartement, je souligne l'évidence, quelque peu rassuré de ne trouver personne d'autre que mon amie et sa bambine. « Vous êtes seules? » Ce n'est pas que je n'apprécie pas les colocataires de Calypso, loin de là, mais ... tout ce monde en même temps m'angoisse davantage que je ne l'admets à voix haute, enfermé dans mon mutisme en présence de trop de gens que je ne connais pas bien. Pas avec Calypso - nous sommes amis depuis assez longtemps pour qu'elle ait droit à quelques phrases, bien que je sois décidément moins loquace qu'elle. La présence d'Olivia aide beaucoup, je le sais : sa mère et moi nous sommes rapprochés depuis sa naissance, entre autres parce que parler à la gamine me donne l'occasion de mettre ceux qui m'entourent entre parenthèses le temps de reprendre contenance. Je m'installe sur un tabouret, attendant que mon amie nous serve un verre, et mon attention se fixe sur Olivia. « M'as-tu préparé des mots, professeure Oli? »
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 3 Fév 2019 - 10:05
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
La petite brute courait en direction de la porte et percutait les jambes du Fraser. Ce qui avait pour résultat d’emballer son cœur. Tête dure malgré la potentielle bosse qui viendrait orner son front, Olivia se redressait et tendait ses bras à l’Ethelred. Ce dernier hissait la petite sur une de ses épaules et provoquait son hilarité. Calypso refermait derrière et allait dans la cuisine ouverte afin de mettre la bouteille au réfrigérateur. Le compliment de Finnick lui ôtait un sourire tandis qu’Olivia gazouillait, fièrement renversée sur l’épaule d’un de ses nombreux tontons. « C’est parce que je suis une excellente cuisinière. » Commentait Calypso en faisant virevolter sa chevelure couleur de jais.
La petite s’avançait jusqu’aux partenaires qui s’amusaient ensemble tandis qu’elle ajoutait et corrigeait quelques détails sur la table. « Oui, il n’y a que nous. » Sourire chaleureux alors qu’Olivia marchait jusqu’à sa petite table, mettant les lunettes de vue de sa mère sur son visage. « Oui, tonton. Assoie-toi. » Calypso roulait des yeux face à l’erreur mais n’ajoutait rien et s’asseyait à côté de Finnick sur les chaises beaucoup trop petites pour eux. « Tu vas repiter après moi : une coukecinelle. » Fière d’elle, la petite attendait que Finn répète après elle. Calypso se prit au jeu et répétait également : « Une coukecinelle. » Sourire qui venait étirer ses pulpes, elle était si mignonne.
La petite s’avançait jusqu’aux partenaires qui s’amusaient ensemble tandis qu’elle ajoutait et corrigeait quelques détails sur la table. « Oui, il n’y a que nous. » Sourire chaleureux alors qu’Olivia marchait jusqu’à sa petite table, mettant les lunettes de vue de sa mère sur son visage. « Oui, tonton. Assoie-toi. » Calypso roulait des yeux face à l’erreur mais n’ajoutait rien et s’asseyait à côté de Finnick sur les chaises beaucoup trop petites pour eux. « Tu vas repiter après moi : une coukecinelle. » Fière d’elle, la petite attendait que Finn répète après elle. Calypso se prit au jeu et répétait également : « Une coukecinelle. » Sourire qui venait étirer ses pulpes, elle était si mignonne.
(c) DΛNDELION
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 3 Fév 2019 - 14:43
« Oui, il n’y a que nous. » Je ne réponds pas à mon amie, mais un soupir léger quitte mes lèvres lorsqu'elle me confirme que nous sommes seuls, un soupçon de tension angoissée quittant mes épaules. Je me redresse légèrement, avant de demander à Olivia si elle m'a préparé des mots. « Oui, tonton. Assoie-toi. » Docile, je m'installe auprès de la fillette, mes longues jambes repliées à un tel point que mon menton semble pouvoir s'appuyer sur mes genoux, assis sur la chaise d'enfant. « Tu vas repiter après moi : une coukecinelle. » Sourire qui étire mes lèvres. Je sais que Calypso corrige sa fille en temps normal - dans le cas inverse, je m'inquiéterais pour son apprentissage, et pour cause : je sais à quel point il peut être difficile d'apprendre à parler correctement. Souvent, j'ai l'impression que je ne parviendrai jamais à être à l'aise en parlant, ne prononçant que les mots strictement nécessaires à ma communication avec autrui. Même avec mes proches, dont la Chilienne fait partie, je n'utilise aucune fioriture verbale, préférant aller droit au but et minimiser les occasions de trébucher sur une consonne traître ou un mot trop long.
Mais ainsi, installé sur une chaise d'enfant, avec ma professeure improvisée de trois ans qui me fixe avec un air tellement sérieux que j'en rirais, les lunettes de sa mère trois fois trop grandes pour son petit visage, je suis détendu, et je lui souris. « Une coukecinelle », dis-je, me pliant à l'exercice avec bonne humeur. Pendant qu'Olivia déchiffre le prochain mot qu'elle me fera prononcer, je tourne la tête vers sa mère. « Ça te va bien, la farine sur ton sourcil », lui fais-je remarquer avec un petit éclat de malice dans les yeux. Je suis presque sérieux, à vrai dire : même ainsi, il y a un air de capitaine chez Calypso. Une aura de fée du logis que rien ne saurait impressionner - c'est une qualité que je lui envie énormément. « J'ai testé une nouvelle huile, ce matin ». Je désigne le balai et mon sac, laissés près de la porte. Connue il y a de cela des années, sur la réserve de bois des Romero, Calypso connaît mes ambitions de futur fabricant de balais, et les nombreuses expériences que je tente en la matière. En tant qu'étudiants du parcours sciences occultes, nous nous comprenons plutôt bien.
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 3 Fév 2019 - 15:46
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Olivia prenait vraiment à coeur son rôle de fausse enseignante, peut-être était-ce un de ses rêves tiens, d’enseigner aux autres. Bien que Calypso passait la plupart de son temps à la corriger, son action envers Finnick la faisait sourire. C’était vraiment un moment doux, quelque chose de drôle et d’adorable qui faisait du bien aux deux étudiants. Les lunettes plus grandes qu’elle, Olivia se concentrait afin de déchiffrer le second mot. Alors, pour une fois, l’enfant restait silencieuse et Calypso grimaçait, se sentant mal à l’aise sur ces chaises d’enfants. Suite à la remarque de son ami, les doigts de la femme glissèrent contre chacun de ses sourcils, relevant la fameuse farine mentionnée par le Fraser. « C’est une nouvelle méthode pour séduire. » Elle accentuait cette phrase d’un clin d’oeil appuyé et exagéré, glissant ensuite ses mains contre ses cuisses.
Son regard suivait celui de l’Ethelred jusqu’au balai qu’il avait emmené. « Quelles sont ses propriétés ? » Demandait la Chilienne en se levant, avançant jusqu’au balai en question qu’elle découvrait de ses doigts. « Bois de frêne. » Commentait l’étudiante alors qu’Olivia sortait de son mutisme, se levant en brandissant un crayon. « Arrêtez de vous di… ? Disputer ? ! » Air interrogateur. « D’être dissipé, chérie. » Calypso revenait s’asseoir et fixait la petite de son regard sombre. « Un aréroport ! » Articulait Olivia en hochant positivement le visage. Enfin, l’estomac de l’enfant se faisait entendre et la rouge se levait, la soulevant entre ses bras. « J’en connais une qui a faim. » Un sourire venait étirer les lèvres de la petite. « T’es la meilleure des mamans ! » Olivia souriait à sa mère qui l’installait autour de la table avec quelques coussins sous ses fesses et lui servait de quoi manger, comme de la compote et des oeufs brouillés ainsi qu’un verre de jus d’orange et du lait. « Merci maman ! » La petite s’empressait de manger telle une goinfre, d’où la présence de ce long bavoir avant que Caly se tourne vers Finn. « Du coup, ce balai… » Un air désolé étirait ses traits, il fallait dire que gérer un enfant et un ami n’était pas de tout repos.
Son regard suivait celui de l’Ethelred jusqu’au balai qu’il avait emmené. « Quelles sont ses propriétés ? » Demandait la Chilienne en se levant, avançant jusqu’au balai en question qu’elle découvrait de ses doigts. « Bois de frêne. » Commentait l’étudiante alors qu’Olivia sortait de son mutisme, se levant en brandissant un crayon. « Arrêtez de vous di… ? Disputer ? ! » Air interrogateur. « D’être dissipé, chérie. » Calypso revenait s’asseoir et fixait la petite de son regard sombre. « Un aréroport ! » Articulait Olivia en hochant positivement le visage. Enfin, l’estomac de l’enfant se faisait entendre et la rouge se levait, la soulevant entre ses bras. « J’en connais une qui a faim. » Un sourire venait étirer les lèvres de la petite. « T’es la meilleure des mamans ! » Olivia souriait à sa mère qui l’installait autour de la table avec quelques coussins sous ses fesses et lui servait de quoi manger, comme de la compote et des oeufs brouillés ainsi qu’un verre de jus d’orange et du lait. « Merci maman ! » La petite s’empressait de manger telle une goinfre, d’où la présence de ce long bavoir avant que Caly se tourne vers Finn. « Du coup, ce balai… » Un air désolé étirait ses traits, il fallait dire que gérer un enfant et un ami n’était pas de tout repos.
(c) DΛNDELION
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 3 Fév 2019 - 18:47
« C’est une nouvelle méthode pour séduire ». Je hausse un sourcil, incertain de savoir s'il s'agit d'une blague ou si la sorcière est sérieuse. Elle me semble se payer ma tête, avec son oeillade appuyée, mais je suis tellement perdu côté séduction qu'elle serait à même de me convaincre que c'est une façon efficace d'attirer le sexe opposé (ou le même sexe). « Il faudra que tu m'apprennes », que je me contente de dire, d'un ton incertain - si elle ne plaisante pas, peut-être que je devrais apprendre à faire à manger, moi aussi, pour avoir une excuse pour me couvrir de farine, si c'est ce qui fonctionne pour séduire. Pas que je sois intéressé par la séduction, non. Il me semble que ça requerrait trop de mots de ma part, et je n'ose pas m'aventurer sur cette avenue. L'attention de Calypso se détourna vers mon balai. « Quelles sont ses propriétés ? » J'inspire. « C'est sensé stabiliser le balai, lorsqu'il atteint son pic d'accélération », dis-je à la sorcière. « Le bois devient instable quand le balai accélère au-delà de 96 km/heure, je l'ai mesuré la semaine dernière ». Il est rare que je prononce d'aussi longues phrases, en général, mais aucun sujet n'est plus apte à me faire parler que le quidditch, ou mes expériences en lien avec les objets volants. La sorcière semble appuyer mes dires, examinant le balai. « Bois de frêne ». Je hoche la tête. « Oui », dis-je, comme si l'héritière d'une réserve de bois pouvait se tromper en la matière et avait besoin que je confirme son observation.
La petite Olivia reprend ses droits sur l'assemblée, et surtout, sur la cuisine de sa mère. Je contemple Caly s'occuper de sa fille, air admiratif dans le regard. Qu'elle sache gérer un autre humain m'impressionne - je me sens souvent incapable de me gérer moi-même, donc d'avoir une autre personne à ma charge me semble tout bonnement impossible. La mine désolée, elle me fait un petit sourire, reprenant le fil de la conversation. « Du coup, ce balai… ». Je lui souris doucement, me permettant d'ouvrir le frigo et d'en tirer le vin mousseux et le jus d'orange, nous servant les mimosas bien mérités. « Solide et fiable, mais instable lorsque poussé trop loin ». Mes sourcils se froncent. « J'ai essayé une huile d'avocat la semaine dernière, comme base. Le résultat a été ... peu concluant ». C'était le cas de le dire: en mélangeant la potion à l'huile, j'ai rempli la cour intérieure de l'université d'une fumée âcre et odorante qui a empesté l'endroit une bonne partie de la journée. J'aurais voulu disparaître vingt pieds sous terre. Peut-être que je devrais acheter une cape d'invisibilité, un jour. D'un geste économe, je tends son mimosa à Calypso. « Santé. Merci de m'avoir invité », dis-je, faisant tinter ma coupe contre la sienne. « Je t'admire, pour ça », que je lui avoue, désignant du regard la cuisine, sa personne, et la petite qui se goinfre en émettant de petits sons de satisfaction.
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 3 Fév 2019 - 20:39
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Taquine, la latine l’était et elle s’amusait de la naïveté de Finnick qui semblait la croire lorsqu’elle évoquait la farine. Il s’agissait simplement d’un accident et pourtant, Calypso usait de la taquinerie afin d’approfondir sa blague. « Oui, comme ça la personne se focalise dessus et remarque à quel point tu es irrésistible. » Sourire amusé accompagné de cet éternel regard pétillant. Enfin, elle imitait un faux air outré. « Je plaisante, ne fais pas ça. Mets le visage en entier. » Elle riait la brune avant de se concentrer sur le balai ainsi que le bois composant l’objet magique. La petite Olivia se réveillait et dictait un autre mot sauf que l’appétit se faisait plus fort que tout. Calypso l’installait alors à table après s’être lavé les mains et servait la petite ainsi que sa propre assiette de tout ce qui lui faisait plaisir.
Enfin, la tornade passée, la Chilienne se focalisait sur son ami et ses prouesses, lui le petit génie des balais. « Tu peux essayer l’huile de ricin qui a des vertus fortifiantes. » Elle riait de bon cœur le soleil aux propos du brun, ce n’était pas évident la confection d’objets magiques et la belle le savait. « Je comprends, les baguettes sont encore plus capricieuses ! » Ajoutait Calypso à son ami. Ils avaient cette même passion et il était donc facile pour la Romero de parler de cette dernière à Finnick. La brune se sentait un peu embarrassée lorsqu’il lui adressait un compliment et Caly s’empressait de sourire, éternelle modeste. « Oh tu sais, je ne fais rien de bien fou... » Ses propos semblaient réveiller la petite. « Maman c’est la meilleure ! » S’exclamait Olivia qui se remit à manger tranquillement tandis que le regard ténébreux de la Wright s’humidifiait.
Enfin, la tornade passée, la Chilienne se focalisait sur son ami et ses prouesses, lui le petit génie des balais. « Tu peux essayer l’huile de ricin qui a des vertus fortifiantes. » Elle riait de bon cœur le soleil aux propos du brun, ce n’était pas évident la confection d’objets magiques et la belle le savait. « Je comprends, les baguettes sont encore plus capricieuses ! » Ajoutait Calypso à son ami. Ils avaient cette même passion et il était donc facile pour la Romero de parler de cette dernière à Finnick. La brune se sentait un peu embarrassée lorsqu’il lui adressait un compliment et Caly s’empressait de sourire, éternelle modeste. « Oh tu sais, je ne fais rien de bien fou... » Ses propos semblaient réveiller la petite. « Maman c’est la meilleure ! » S’exclamait Olivia qui se remit à manger tranquillement tandis que le regard ténébreux de la Wright s’humidifiait.
(c) DΛNDELION
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Mar 5 Fév 2019 - 0:07
« Oui, comme ça la personne se focalise dessus et remarque à quel point tu es irrésistible. Je plaisante, ne fais pas ça. Mets le visage en entier. » Vu son insistance, je suis presque convaincu que Calypso se paie ma tête, mais je ne suis pas certain de vouloir laisser filer une information dans ce domaine que je connais si peu. Pas qu'il m'intéresse vraiment. Avez-vous déjà vu une biche s'arrêter et ouvrir de grands yeux devant une voiture? C'est moi en situation de flirt. Incapable. Elle rit, mais je hausse tout de même un sourcil, souhaitant noter les manœuvres de Calypso - après tout bon, Olivia est la preuve vivante qu'elle a plus d'expérience que moi dans le domaine, je serais idiot de ne pas la traiter en grande sage dans le domaine. Je lui partage plutôt mes impressions au sujet de mes expériences, lui parlant de l'huile d'avocat. « Tu peux essayer l’huile de ricin qui a des vertus fortifiantes. »
Je hoche la tête, sourcils froncés, comme toujours lorsque je me concentre, tirant mon carnet d'une poche afin de noter l'idée : quand il s'agit de mes expériences, je suis plutôt méthodique. « Vrai. Avec le frêne, jamais trop prudent », lui fais-je remarquer, hochant la tête. « Je comprends, les baguettes sont encore plus capricieuses ! » Je hoche la tête d'un air entendu - bien que je n'aie aucune attirance pour la fabrication de baguettes, j'en sais assez pour apprécier la complexité de la tâche de leurs fabricants. « Mais tu domines ta cuisine », lui dis-je, appuyant mon point. « Oh tu sais, je ne fais rien de bien fou... » Je vois bien qu'elle est humble, mais elle ne le devrait pas. J'ai énormément d'admiration pour elle, et j'en profite pour rebondir. « Les gens pensent que le fou, c'est mieux », dis-je, prenant une gorgée de mon mimosa. « Que si c'est plus compliqué ... c'est meilleur ». Je fais une petite pause, tentant de choisir mes mots, comme souvent. « J'y connais rien, mais ... » Voix de grand sage dans un corps de 25 ans. « Je pense qu'en cuisine, c'est comme mes tests », dis-je en souriant. « Le simple fait l'affaire ». Je le croyais dur comme fer . « Maman c’est la meilleure ! » s'exclame Oli, et je me tourne vers elle, effleurant son nez du bout d'un doigt. Elle rigole. « Maman, c'est la deuxième meilleure », dis-je avec un sourire. « La meilleure, c'est toi! » Exclamation de plaisir de la part de la petite - qui n'apprécie pas se faire dire qu'il est le meilleur? Je tourne mon attention vers la Chilienne. « Tu nous as fait quoi? »
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Mar 5 Fév 2019 - 12:00
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Calypso aimait donner son avis concernant les créations de Finnick. Elle pensait qu’un point de vue extérieur était toujours appréciable lorsqu’il s’agissait de nos propres inventions. De plus, grâce à l’expérience et le professionnalisme de ses parents, la Romero était apte à lui conseiller quelques astuces qui marchaient la plupart du temps. « Le frêne est capricieux mais fidèle. Dans les baguettes, si elle change de propriétaire, il y a énormément de chance que la baguette perde ses capacités magiques. » Calypso avait déjà assisté au désarmement d’une de ces baguettes et qui étaient devenues inutilisables dans la main du nouveau propriétaire. Alors en tant que balai, elle n’imaginait même pas. « C’est un bois possessif, aussi étrange que cela puisse paraître. » Commentait Calypso en buvant une gorgée de la boisson préparée par Finnick. « C’est vrai, le plus simple triomphe souvent. » La Romero souriait délicatement, la conception d’objets magiques était tout un art.
Elle était également habituée à ce qu’on la complimente sur son rôle de mère. Parfois, Caly pensait que ce n’était que de la pitié faiblement dissimulée derrière un compliment et d’autres fois que c’était sincère parce qu’elle avait eu du courage la belle. Le courage de continuer ses études et son job jusqu’au dernier mois de grossesse bravant toutes les difficultés de la vie. Beaucoup de mères célibataires l’avaient fait alors pourquoi pas elle ? Certes le père était parti mais Olivia n’avait guère besoin de figure paternelle avec tous les tontons qui l’entouraient. Elle ne manquait certainement pas d’amour son bijou. Cette dernière réagissait et émouvait l’étudiante qui la fixait de son regard tendre. Oli souriait et s’exclamait, boule de bonne humeur. « Oui je suis la meilleure ! » Commentait énergiquement le petit monstre en dégustant ses œufs brouillés.
Calypso glissait une main bienveillante contre sa chevelure et portait sa tasse de thé à ses lèvres. « Comme tu peux le voir je me suis bien adaptée à la culture du pays avec des toasts, du thé et du jus frais, des œufs brouillés et même du fromage blanc. Il y a un peu de porridge et des fruits de saisons avec quelques viennoiseries artisanales. » Toute une liste de bonne chose qui s’offrait à eux et c’était pour le plus grand plaisir de l’estomac capricieux de la Wright. « Est-ce que les cours se passent bien ? »
Elle était également habituée à ce qu’on la complimente sur son rôle de mère. Parfois, Caly pensait que ce n’était que de la pitié faiblement dissimulée derrière un compliment et d’autres fois que c’était sincère parce qu’elle avait eu du courage la belle. Le courage de continuer ses études et son job jusqu’au dernier mois de grossesse bravant toutes les difficultés de la vie. Beaucoup de mères célibataires l’avaient fait alors pourquoi pas elle ? Certes le père était parti mais Olivia n’avait guère besoin de figure paternelle avec tous les tontons qui l’entouraient. Elle ne manquait certainement pas d’amour son bijou. Cette dernière réagissait et émouvait l’étudiante qui la fixait de son regard tendre. Oli souriait et s’exclamait, boule de bonne humeur. « Oui je suis la meilleure ! » Commentait énergiquement le petit monstre en dégustant ses œufs brouillés.
Calypso glissait une main bienveillante contre sa chevelure et portait sa tasse de thé à ses lèvres. « Comme tu peux le voir je me suis bien adaptée à la culture du pays avec des toasts, du thé et du jus frais, des œufs brouillés et même du fromage blanc. Il y a un peu de porridge et des fruits de saisons avec quelques viennoiseries artisanales. » Toute une liste de bonne chose qui s’offrait à eux et c’était pour le plus grand plaisir de l’estomac capricieux de la Wright. « Est-ce que les cours se passent bien ? »
(c) DΛNDELION
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Mer 6 Fév 2019 - 17:33
« Le frêne est capricieux mais fidèle. Dans les baguettes, si elle change de propriétaire, il y a énormément de chance que la baguette perde ses capacités magiques. C’est un bois possessif, aussi étrange que cela puisse paraître. » Mes sourcils se froncent, signe que je réfléchis intensément. Outre le fait que Calypso est une amie précieuse, elle est aussi un cadre de résonance pour mes réflexions de futur fabricant de balais. Avec son expérience familiale, je serais sot de ne pas tenir compte de ses conseils - et je suis beaucoup de choses, y compris naïf et un peu crédule selon le sujet de conversation, mais sot, non. Je jette un regard au balai, resté derrière. « Hm. J'y pense ... » Il est assez rare que je réfléchisse à voix haute, sauf lorsque je suis à l'aise, ou en contexte d'expériences. Avec la Chilienne, souvent, je me trouve au croisement des deux situations qui me mettent en confiance. Je baisse le ton de ma voix, chuchotant presque, comme si j'avais peur que mon balai m'entende parler en mal de lui. Pour beaucoup de gens, il ne s'agit que d'un objet à mettre à son service, d'un vulgaire outil. « Je devrais vérifier dans mes notes, mais il est possible que mes expériences ratent quand je teste plus d'un balai en frêne. Peut-être qu'ils sont jaloux et réagissent mal », dis-je en émettant une hypothèse à voix haute, avant de la questionner au sujet des victuailles préparées.
« Comme tu peux le voir je me suis bien adaptée à la culture du pays », m'informe mon amie en faisant la liste des plats préparés. J'émets un bruit de gourmandise - gourmand, je le suis un peu, surtout quand c'est Caly qui est aux commandes de la cuisine. « Un régal. Tu nous gâtes ». Je souris à grandes dents, m'appuyant sur le comptoir. « Est-ce que les cours se passent bien? » Je hoche la tête en un signe d'affirmation et de négation. Avec moi, les cours, c'est toujours un peu complexe. Tout ce qui ne comporte pas de sortilèges est grandement maîtrisé. J'excelle en runes, en botanique et en potions, et le vol ... ce n'est même pas une question. « Le niveau a vraiment augmenté depuis le début de l'année », que j'admets sincèrement. « Succès au MAGICS, mais les cours de DCFM restent ma bête noire ». Impossible d'échapper aux sortilèges formulés dans ce cours, et mon léger handicap me garde humble. Très humble. Trop humble, me diraient certains. Mon regard noisette s'attache à mes mains jointes. Je n'ai pas honte de mes difficultés, j'ai toujours fait avec. « Toi, les cours? Et avec madame la meilleure ici? » lui dis-je en adressant un clin d'oeil à Oli.
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Jeu 7 Fév 2019 - 7:35
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Calypso avait des capacités à s’intégrer impressionnantes. Elle s’adaptait facilement et adoptait aisément les habitudes ainsi que les coutumes des autres ou des pays. De plus, c’était une des raisons pour laquelle la Chilienne aimait voyager. Cela satisfaisait un temps sa curiosité avant de se faire de nouveau plus forte, l’âme d’une aventurière. Avec ses parents, elle avait l’habitude de voyager afin de découvrir de nouveaux bois et composants qu’on ne trouvait que sur certains territoires. « Tu devrais tester d’autres bois de baguette ou même en assembler, ce ferait quelque chose de super. » Elle lui adressait un sourire, la femme était toujours heureuse d’être utile ainsi que de servir et d’aider ses camarades à l’aide de ses connaissances.
Fière de dresser l’inventaire de ses petits plats, Caly avait pour habitude d’être heureuse de tout ce qu’elle entreprenait. Et lorsque cela foirait, elle recommençait cette acharnée, détermination sans failles. Les compliments lui faisaient tout de même du bien, gratifiant son travail et sa passion dans tous ses projets. « Je devrai changer de voie... » Lançait-elle en buvant une nouvelle gorgée du mimosa, un sourire aux lèvres. Sa fourchette s’attaquait désormais à des pancakes joliment dressés avec des fruits de saison et du sirop d’agave en écoutant attentivement le petit Finn. « Est-ce que tu t’es renseigné sur les sortilèges informulés ? Je pense que cela pourrait t’être très utile. » Elle avait fait quelques recherches et lui en avait fait part la dernière fois.
« C’est difficile à gérer les cours avec le travail et Oli mais je m’en sors. Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse. » Petit sourire qui étirait ses croissants de chair tandis que sa paume caressait lentement son épaule. « L’histoire de la magie me passionne réellement mais je n’apprends malheureusement rien pour les baguettes. Je veux juste avoir la qualification et partir exercer. » Il savait que son amie s’ennuyait dans certains cours mais cela ne retirait en rien sa motivation et son envie de bien faire. « Est-ce que tu veux que je t’aide pour le cours de DCFM ? » Une main éternellement tendue, la Chilienne avait le cœur sur la main.
Fière de dresser l’inventaire de ses petits plats, Caly avait pour habitude d’être heureuse de tout ce qu’elle entreprenait. Et lorsque cela foirait, elle recommençait cette acharnée, détermination sans failles. Les compliments lui faisaient tout de même du bien, gratifiant son travail et sa passion dans tous ses projets. « Je devrai changer de voie... » Lançait-elle en buvant une nouvelle gorgée du mimosa, un sourire aux lèvres. Sa fourchette s’attaquait désormais à des pancakes joliment dressés avec des fruits de saison et du sirop d’agave en écoutant attentivement le petit Finn. « Est-ce que tu t’es renseigné sur les sortilèges informulés ? Je pense que cela pourrait t’être très utile. » Elle avait fait quelques recherches et lui en avait fait part la dernière fois.
« C’est difficile à gérer les cours avec le travail et Oli mais je m’en sors. Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse. » Petit sourire qui étirait ses croissants de chair tandis que sa paume caressait lentement son épaule. « L’histoire de la magie me passionne réellement mais je n’apprends malheureusement rien pour les baguettes. Je veux juste avoir la qualification et partir exercer. » Il savait que son amie s’ennuyait dans certains cours mais cela ne retirait en rien sa motivation et son envie de bien faire. « Est-ce que tu veux que je t’aide pour le cours de DCFM ? » Une main éternellement tendue, la Chilienne avait le cœur sur la main.
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Sam 9 Fév 2019 - 14:12
« Tu devrais tester d’autres bois de baguette ou même en assembler, ce ferait quelque chose de super. » Regard pensif, je hoche la tête. Je n'en suis pas encore à l'étape de pouvoir confectionner des balais moi-même : pour ce faire, il me faudrait décrocher un poste d'apprenti auprès d'un fabricant, d'abord, et entre mes études, mes expériences et mon boulot, je n'ai pas eu la chance de pouvoir en trouver un. Toutefois, l'idée est pertinente, aussi j'extrais mon petit calepin d'une poche et j'y griffonne rapidement quelques mots, hochant la tête, sans répondre à Calypso. C'est ce que j'aime de mon amie: elle me prend comme je suis, tantôt silencieux, tantôt volubile ... enfin, pas volubile, mais plus loquace qu'avec la majorité des gens que je croise. Je lui fais part de mes difficultés dans les cours de défense contre les forces du mal. « Est-ce que tu t’es renseigné sur les sortilèges informulés ? Je pense que cela pourrait t’être très utile. » Sourcils froncés, je relève la tête. N'ai-je pas déjà expliqué le rôle joué par les sortilèges informulés dans ma formation? Non. C'est un détail que seuls mes rares amis connus à Poudlard connaissent. Mon bégaiement et ma dysphonie m'empêchant d'articuler correctement les sorts formulés, je suis passé directement aux sortilèges informulés ... sans pouvoir maîtriser les plus complexes, précisément parce que j'avais grillé des étapes. « Je fais ça depuis Poudlard. C'est ma béquille, avec les usages combinés de mes mains et des potions », dis-je, levant les mains comme si je voulais les présenter en preuve. Une combinaison de sortilèges informulés, de potions et concoctions diverses, joints à mes connaissances en matière de botanique et ma dextérité, c'était ce qui me permettait d'exécuter mes expériences et mon travail.
Souvent, je me dis que sans ce handicap, je ne serais pas devenu aussi créatif. Si j'avais pu uniquement m'appuyer sur les sortilèges, je ne serais pas devenu aussi habile avec les balais, j'en suis convaincu. Là où les autres ne verraient que des obstacles à surmonter, j'y vois ce qui m'a rendu résilient et inventif. Je la questionne plutôt au sujet de ses propres cours, changeant la conversation de sens. « C’est difficile à gérer les cours avec le travail et Oli mais je m’en sors. Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse. L’histoire de la magie me passionne réellement mais je n’apprends malheureusement rien pour les baguettes. Je veux juste avoir la qualification et partir exercer. » Je hoche la tête, comprenant parfaitement ce qu'elle veut dire, n'ayant moi-même pas réellement besoin des cours de DCFM pour ma future profession. « Je comprends. Aimerais-tu être affiliée à la réserve de tes parents? » Je bois une gorgée de mimosa avant d'attaquer mes pancakes. « Est-ce que tu veux que je t’aide pour le cours de DCFM ? » Avalant la première bouchée, une exclamation de satisfaction m'échappe. « C'est bon! » Mes sourcils se froncent pour son offre. Je sais que Calypso en a plein les bras, entre ses cours, son boulot et Oli, je ne pourrais jamais lui demander un tel service - je ne suis pas en échec en DCFM, mais ma fierté d'ancien serdaigle est un peu entamée par mes difficultés dans ce cours. Je souris à Calypso. « C'est gentil, mais je ne peux pas te demander ça », dis-je, hochant la tête. « Promis, si j'échoue, je viens te voir ».
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 10 Fév 2019 - 8:07
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Si certains trouvaient que Calypso se vantait en étalant sa science, d’autres personnes comme Finnick tenait compte de son éducation et prenait des notes lorsque la fille cadette des Romero donnait des conseils. Elle ne s’était jamais intéressée pleinement aux balais parce qu’elle-même, de son côté, la Chilienne avait du mal avec le vol en balai de par son léger vertige. De plus, les baguettes magiques étaient sincèrement ce qui lui plaisait. De par la minutie exigée, Calypso a trouvé en la confection des baguettes, une source d’apaisement, quelque chose qui canalisait son énergie explosive. « Je pourrai te montrer, un de ces jours, comment confectionner une baguette. » Elle lui adressait un petit sourire désolé. « J’ai dû oublier. » Avec ses obligations, il lui arrivait parfois d’oublier des choses et c’était probablement ce qui se passait.
L’estomac vide, Calypso se mettait à manger, estomac sur pattes. Les quantités astronomiques que la brune consommait en impressionnaient plus d’un. Entre les œufs, les toasts, les viennoiseries ainsi que les pancakes, la Chilienne ne savait plus où donner de la tête. Alors, elle affichait un nouveau sourire lorsque l’Ethelred parlait de son futur. « Non, je m’imagine indépendante. Peut-être que j’utiliserai du bois différent, que j’aurai rencontré durant mes nombreux voyages. » Ce besoin d’être indépendante dessinait et traçait toute sa vie, tous ses besoins. Calypso ne voulait l’aide de personne et voulait être seule, compter sur elle-même, sa meilleure amie.
À nouveau, Caly lui proposait de l’aide, c’était habituel venant de cette femme attentionnée et altruiste, qui refusait d’être aidée en retour. Incohérence qui fondait la Wright. « Je suis disponible tu sais, je peux te faire de la place. » La brune insistait un peu parce que c’était important à ses yeux d’aider son prochain et qu’importe le degré de relation. « Dis oui. » Besoin de se sentir utile, les iris sombres de l’étrangère se posaient sur le visage innocent du Fraser tout en continuant de manger. « S’il te plaît. » Bornée lorsque la belle le voulait, son regard déviait sur la petite qui fixait sa mère en retour. « J’ai tout mangé ! » Un baiser sur son front. « C’est très bien mon chat. » Olivia fixait désormais Finnick et dit de sa voix enjouée : « Tu devrais manger plus tonton ! »
L’estomac vide, Calypso se mettait à manger, estomac sur pattes. Les quantités astronomiques que la brune consommait en impressionnaient plus d’un. Entre les œufs, les toasts, les viennoiseries ainsi que les pancakes, la Chilienne ne savait plus où donner de la tête. Alors, elle affichait un nouveau sourire lorsque l’Ethelred parlait de son futur. « Non, je m’imagine indépendante. Peut-être que j’utiliserai du bois différent, que j’aurai rencontré durant mes nombreux voyages. » Ce besoin d’être indépendante dessinait et traçait toute sa vie, tous ses besoins. Calypso ne voulait l’aide de personne et voulait être seule, compter sur elle-même, sa meilleure amie.
À nouveau, Caly lui proposait de l’aide, c’était habituel venant de cette femme attentionnée et altruiste, qui refusait d’être aidée en retour. Incohérence qui fondait la Wright. « Je suis disponible tu sais, je peux te faire de la place. » La brune insistait un peu parce que c’était important à ses yeux d’aider son prochain et qu’importe le degré de relation. « Dis oui. » Besoin de se sentir utile, les iris sombres de l’étrangère se posaient sur le visage innocent du Fraser tout en continuant de manger. « S’il te plaît. » Bornée lorsque la belle le voulait, son regard déviait sur la petite qui fixait sa mère en retour. « J’ai tout mangé ! » Un baiser sur son front. « C’est très bien mon chat. » Olivia fixait désormais Finnick et dit de sa voix enjouée : « Tu devrais manger plus tonton ! »
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Jeu 14 Fév 2019 - 23:27
« J’ai dû oublier. » D'un petit geste du menton, je fais signe à Calypso que ce n'est rien. Je sais que je n'ai pas eu le parcours académique le plus typique qui soit, et chaque année, je suis presque surpris de parvenir à survivre aux cours de Défense contre les forces du mal. Changeant plutôt le sujet de conversation, je m'enquiers des projets de Calypso qui, après tout, est plus avancée que moi dans son parcours: il est normal qu'elle commence à réfléchir à ce qu'elle souhaite faire à la sortie de l'université. « Non, je m’imagine indépendante. Peut-être que j’utiliserai du bois différent, que j’aurai rencontré durant mes nombreux voyages. » Je souris. Il est si fréquent de croiser on ne sait quel sorcier sang pur fils de qui semble simplement passer le temps en étudiant à Hungcalf qu'il est rassurant pour moi d'entendre autant de certitude dans la voix d'autrui lorsqu'il s'agit de futures carrières. Avalant une bouchée de pancakes, j'opine de la tête, mes cheveux indisciplinés en permanente position décoiffée-post-quidditch-serpillère suivant mon mouvement. « Ça me rassure, de te voir aussi confiante », lui dis-je avec candeur. « Je vous vois toutes deux, arpentant le monde à la recherche de souches disparues, Oli la grande aventurière et toi ». Je jette un oeil à ladite aventurière en train de s'empiffrer comme sa mère - je ne suis moi-même pas en reste en la matière: on m'a déjà dit qu'il faut faire honneur aux repas préparés par autrui et, heureusement, je suis plutôt gourmand. « Je suis disponible tu sais, je peux te faire de la place. » Elle n'en démord pas, la Chilienne - mais son grand cœur est une des choses qui lui ont permis d'avoir accès à mon monde, moi qui suis d'ordinaire si rétif aux demandes et offres, même faites sans mauvaises intentions. J'avale une énorme bouchée de pancakes pour me faire gagner du temps, mais Calypso poursuit sur sa lancée, ses grands yeux sombres appuyant ses paroles. « Dis oui. S’il te plaît. »
Persévérant, je le suis, mais pas têtu - et je sais choisir mes combats, surtout. Je soupire comme si c'était moi qui lui faisais une faveur, et pas le contraire, lui adressant un petit air désemparé. « Si j'ai peur d'échouer, je te demanderai de l'aide, promis ». Pas avant, je ne supporterais pas de l'éloigner d'Oli plus qu'il ne le fallait. D'ailleurs, la gamine se montrait désormais aussi autoritaire que sa mère, m'ordonnant de manger davantage. « Tu devrais manger plus tonton ! » Faisant un petit signe de la main contre mon front en une imitation acceptable d'un soldat s'adressant à son général, j'engouffre une imposante part de viennoiserie, et je m'adresse à la petite capitaine la bouche pleine. « Fa te fatisfait, comme fa, capitaine Oli? » Réalisant que je donne un exemple terrible à la petite, j'avale de peine et de misère la bouchée. « Mais fais pas comme moi Oli, faut pas parler la bouche pleine ». J'adresse un regard penaud à Calypso - la jeune femme me fait confiance avec sa fille, je n'oserais pas me montrer indigne de sa confiance. Je sais que la sorcière ne présente pas n'importe qui à Oli, et je ne veux pas lui faire regretter ma présence.
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Sam 16 Fév 2019 - 18:13
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Calypso était une jeune femme têtue, obstinée et déterminée. C'était principalement grâce à ces qualités (ou défauts) que la jolie réussissait avec brio la plupart de ses projets ainsi que ses études qui dans deux ans seraient terminées. Et même si Finnick était plus jeune, elle ne pouvait pas s'empêcher de lui proposer son aide, peut-être qu'il n'en avait pas besoin mais autant s'en assurer, surtout que la Chilienne avait un cœur aussi gros que son appétit. Les propos de Finn faisaient sourire la brune, elle qui rêvait d'explorer le monde avec sa petite fille, il semblait avoir tout compris de son amie. « Je l'imagine avec sa petite casquette et son sac à dos, elle et moi en pleine forêt. » Dans ses visions du futur, Calypso n'évoquait jamais une présence auprès d'elle, vouée à la solitude. Cependant, elle comprenait que cela refroidissait les autres en apprenant qu'elle était déjà mère, une responsabilité au début d'une relation n'était pas souvent bénéfique.
Décidée à ne pas insister, la cadette des Romero se contentait de hocher le visage, approuvant les mots de son ami. Et puis la petite Olivia se réveillait, ordonnant à son oncle de manger plus. Ce dernier s’exécutait et la fierté de Calypso s'offusquait, se tournant en adoptant un air si dramatique. « Maman ! Il parle la bouche pleine ! » Olivia venait taper de sa maigre force ses joues de ses paumes, c'était une reine dans l'air de la comédie. Spectatrice de cette scène, la Wright explosait de rire et venait attraper la chipie par la taille, déposant cette dernière contre ses cuisses. « Qu'est-ce qu'on pourrait faire, Oli ? Punir Tonton ? » Quelque chose de pas très clair, de malicieux même illuminait les iris des deux brunes et sans prévenir, elles venaient attaquer le pauvre Finnick de chatouilles. Olivia était beaucoup plus impliquée que Calypso dans l'histoire et c'était sûrement le plus drôle, voir sa fille qui s'amusait et qui était aussi heureuse.
Décidée à ne pas insister, la cadette des Romero se contentait de hocher le visage, approuvant les mots de son ami. Et puis la petite Olivia se réveillait, ordonnant à son oncle de manger plus. Ce dernier s’exécutait et la fierté de Calypso s'offusquait, se tournant en adoptant un air si dramatique. « Maman ! Il parle la bouche pleine ! » Olivia venait taper de sa maigre force ses joues de ses paumes, c'était une reine dans l'air de la comédie. Spectatrice de cette scène, la Wright explosait de rire et venait attraper la chipie par la taille, déposant cette dernière contre ses cuisses. « Qu'est-ce qu'on pourrait faire, Oli ? Punir Tonton ? » Quelque chose de pas très clair, de malicieux même illuminait les iris des deux brunes et sans prévenir, elles venaient attaquer le pauvre Finnick de chatouilles. Olivia était beaucoup plus impliquée que Calypso dans l'histoire et c'était sûrement le plus drôle, voir sa fille qui s'amusait et qui était aussi heureuse.
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Mer 20 Fév 2019 - 13:26
« Je l'imagine avec sa petite casquette et son sac à dos, elle et moi en pleine forêt » Je souris, m'imaginant la scène sans problème, mère et fille explorant des contrées lointaines traversées de dangers (mais pas trop, je leur souhaitais de revenir saines et sauves) et de créatures fantastiques. « De parfaites aventurières », dis-je, enfournant une nouvelle bouchée et ne prenant pas le temps de mastiquer avant de parler. Quel piètre exemple je donne. Oli est là pour me rappeler à l'ordre, ou plutôt, attirer l'attention de sa mère vers mon manque de manières, petite voix stridente de commandant faisant vriller mes tympans. « Maman ! Il parle la bouche pleine ! » Je prends un air effarouché, sans grand succès - je n'ai jamais été un très bon comédien. Le résultat est ... Ambigu. J'arrive tout au mieux à rougir, mais ce n'est jamais intentionnel chez moi ... et ça arrive si souvent. Bien meilleure actrice que moi, Oli tappe ses joues pour appuyer ses dires. « C'est pas beau, de rapporter! » Mon rire contredit mes dires - un doux amusement me teinte, et je souris à mon amie qui rit également, reprenant la petite sur ses jambes. « Qu'est-ce qu'on pourrait faire, Oli ? Punir Tonton ? » Traitresse! Ça m'apprendra.
Je jette un regard implorant à la bambine. « Professeur Oli, j'ai de mauvaises manières », dis-je en levant une main en guise d'honnêteté. « Tu peux me punir, mais ... » Je plonge une main dans mon sac, à la recherche d'un objet, ne quittant pas la petite du regard. « Ce serait dommage avant d'avoir vu ta surprise ... » Oli se dresse comme un arc sur les genoux de sa mère, tentant de voir ce que je cherche du bout des doigts. Sentant les coins familiers contre ma paume, j'emprisonne l'objet au creux de ma main, la dissimulant au regard d'Olivia. Le présent caché entre mes deux paumes, je m'approche des deux Romero et, penché pour être au même niveau qu'Oli, j'ouvre les poings, d'où s'échappe un origami enchanté, un petit crabe plié dans une feuille d'aluminium auquel j'ai donné vie. Je le pose sur la table, face à la petite, et lui adresse un grand sourire. « Tu veux toujours me punir? »
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Jeu 21 Fév 2019 - 7:19
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Olivia ne ratait aucune miette de l’action et se mettait debout sur sa chaise, accusant Finnick de quelque chose de grave, qui lui semblait être la fin du monde. Amusée, la jeune femme saisissait sa fille par la taille et l’installait contre ses cuisses. De là, la petite Romero gloussait à l’oreille de sa mère en lui contant des aventures sordides. Et puis lorsque la petite eut fini de concocter un plan machiavélique, elle s’apprêtait à se jeter sur son oncle. Malgré elle, son attention d’enfant fut attirée par l’objet merveilleux et enchanté que sortait Finnick. Émerveillée, les yeux sombres de sa fille brillaient face au crabe enchanté en origami. « C’est un cab maman ! » Sourire aux lèvres, Calypso souriait et nouait ses mains autour de sa taille, tenant fermement Olivia qui gigotait. « Merci Tonton ! » Ajoutait l’enfant en déposant un baiser baveux contre la joue de l’Ethelred.
Le crabe se mettait en mouvement contre la table et Olivia l’accueillait entre ses mains, demandant la permission pour sortir de table. Calypso acceptait et elle partait plus loin dans le salon afin de jouer avec le cadeau. Lentement, le visage de Caly se posait contre l’épaule de l’étudiant, étouffant un bâillement. « C’est un job à temps plein d’être mère. » Commentait la Wright en glissant sa main contre ses cheveux sombres. « Je suis bien contente d’avoir de l’aide. Même si Oli est la fille idéale, son énergie me fatigue par moments. » Il était vrai que gérer un enfant proche de l’hyperactivité était épuisant. « J’ai peur qu’elle me reproche plus tard mon absence ou je ne sais quoi. » Entre le travail, les études et Olivia, la Chilienne avait du mal à gérer équitablement son temps et craignait les futurs reproches d’une Olivia plus âgée.
Le crabe se mettait en mouvement contre la table et Olivia l’accueillait entre ses mains, demandant la permission pour sortir de table. Calypso acceptait et elle partait plus loin dans le salon afin de jouer avec le cadeau. Lentement, le visage de Caly se posait contre l’épaule de l’étudiant, étouffant un bâillement. « C’est un job à temps plein d’être mère. » Commentait la Wright en glissant sa main contre ses cheveux sombres. « Je suis bien contente d’avoir de l’aide. Même si Oli est la fille idéale, son énergie me fatigue par moments. » Il était vrai que gérer un enfant proche de l’hyperactivité était épuisant. « J’ai peur qu’elle me reproche plus tard mon absence ou je ne sais quoi. » Entre le travail, les études et Olivia, la Chilienne avait du mal à gérer équitablement son temps et craignait les futurs reproches d’une Olivia plus âgée.
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 24 Fév 2019 - 14:51
Tendant l'origami enchanté à la gamine, je souris devant sa réaction, immédiatement émerveillée. Oli se saisit de la forme qui bouge délicatement au creux de ses doigts potelés. « C’est un cab maman ! Merci Tonton! » La joie que j'entends dans sa voix me fait plaisir - la vérité sort toujours de la bouche des enfants, dit-on. Ils expriment mieux leurs émotions que les adultes, ont une sincérité qu'ils perdent en grandissant, malheureusement. « De rien Oli », lui dis-je avec un sourire alors que la petite demande à sortir de table, emportant avec elle sa précieuse possession. Plier des origami, démonter des objets et les transformer en une version enchantée, qui prenait vie sous mes yeux, je connais. Oli me rappelle que je ne suis pas un réel bon à rien quand il s'agit de faire plaisir à autrui, même si la gamine est jeune et s'enthousiasme pour tout. Adorable bambine.
« C’est un job à temps plein d’être mère », soupire mon amie. Un petit pli se creuse entre mes sourcils - j'ai l'âme d'un inventeur, je cherche des solutions à des problèmes qui n'existent pas, mais les problèmes psychologiques ne sont pas mon fort. Je me contente de hocher la tête en guise d'appui. « J'imagine que ça doit être dur », dis-je, pliant un coin de papier en un petit oiseau rouge. « Je suis bien contente d’avoir de l’aide. Même si Oli est la fille idéale, son énergie me fatigue par moments. » Un sourire étire mes lèvres. « Riley était comme ça, plus jeune. » Mon jumeau, mon miroir, mon contraire, qui sautait partout, criait pour rien, se précipitait sur tout ce qu'on lui montrait sans réfléchir deux fois. Confident et meilleur ami de l'autre, nous nous ressemblons autant d'un point de vue physique que nos personnalités diffèrent. « J’ai peur qu’elle me reproche plus tard mon absence ou je ne sais quoi ». Laissant s'échapper l'oiseau de papier entre mes mains, qui virevolte dans l'appartement, je cherche à rassurer mon amie. « Tu n'as rien d'une mère absente ». J'ai grandi avec un père plus intéressé par sa carrière au Ministère que par ses enfants, je sais de quoi je parle. « Même à son âge, Oli sait que tu es une mère formidable. Arrête de te faire du souci pour ça ».
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Re: chant d'hiver (finnick) - terminé.
Dim 24 Fév 2019 - 21:52
Chant d'hiver
Finnick & Calypso
« Je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie. »
Olivia était ravie de son présent et cela se lisait sur ses traits qui paraissaient éternellement émerveillés par le monde et ses nombreuses surprises. L’âme d’une enfant innocente, le sourire communicatif, un morceau de bonheur qui ne cessait de rendre fière sa jeune mère. Elle s’éloignait des deux étudiants afin de s’asseoir plus loin dans la grande pièce à vivre afin de jouer avec l’origami magique. Calypso espérait qu’un jour, sa poupée soit réceptive et puisse se servir de la magie, de quoi se construire un monde rassurant et chaleureux en plus de découvrir un univers différent de celui moldu. Tant de projets pour cette petite qui serait tout de même libre de faire ses propres choix, de toute manière, pour ce sourire, la Romero était prête à tout.
Visage contre l’épaule rassurante de son ami, la brune laissait aller un soupir. Ce n’était pas facile d’avoir eu autant de responsabilités si jeune et surtout en étant seule. Elle craignait la fameuse question du « où est papa ? » mais heureusement pour la Chilienne, Olivia évitait pour le moment. « Il viendra un jour où elle me demandera où est son père. Qu’est-ce que je pourrai bien lui dire ? » Haussement d’épaules tandis que la jeune femme se redressait, appuyant son menton dans le creux de sa main chaude. « Elle ne me voit pas de la journée et parfois les soirs, elle dort déjà lorsque je rentre. » Cri du coeur, la mère était envahie de doutes et malgré la positivité des mots de Finnick, cela n’avait guère un effet sur la latine. « Je veux bien essayer de te croire. » Lâchait enfin Caly après un petit silence, s’il disait ceci, ce n’était pas pour rien et la femme voulait bien essayer d’y croire.
Visage contre l’épaule rassurante de son ami, la brune laissait aller un soupir. Ce n’était pas facile d’avoir eu autant de responsabilités si jeune et surtout en étant seule. Elle craignait la fameuse question du « où est papa ? » mais heureusement pour la Chilienne, Olivia évitait pour le moment. « Il viendra un jour où elle me demandera où est son père. Qu’est-ce que je pourrai bien lui dire ? » Haussement d’épaules tandis que la jeune femme se redressait, appuyant son menton dans le creux de sa main chaude. « Elle ne me voit pas de la journée et parfois les soirs, elle dort déjà lorsque je rentre. » Cri du coeur, la mère était envahie de doutes et malgré la positivité des mots de Finnick, cela n’avait guère un effet sur la latine. « Je veux bien essayer de te croire. » Lâchait enfin Caly après un petit silence, s’il disait ceci, ce n’était pas pour rien et la femme voulait bien essayer d’y croire.
(c) DΛNDELION
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