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I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Lun 4 Fév 2019 - 0:23
Stanislav pensait de plus en plus que ce dîner était une mauvaise idée. Tout un repas avec Aaron, ça s'annonçait extrêmement long...et pénible. Pour autant, il fallait qu'il prouve à sa cousine qu'il pouvait être ouvert et tolérant. Pour ça, il fallait donc qu'il soit bien préparé. Il ressentait vraiment le besoin de discuter du sujet et la personne qui lui semblait la plus indiquée était Luigi. S'il avait été un peu plus neutre et surtout, s'il avait eu moins envie de revoir l'italien, la logique aurait voulu qu'il se confit à Simeon. Mais depuis leur rencontre, il avait de plus en plus de mal à se sortir l'ancien amant de Charlie de la tête et l'envie de retourner le voir devenait de plus en plus grande. Bien sûr, il ne l'aurait jamais admis, même pas à lui-même.
Il arriva devant la cabane du garde-chasse un peu avant neuf heure du matin. Et frappa à la porte, attendant sagement. Encore une chose qu'il n'admettrait pas, mais il avait mis plus de temps qu'à son habitude à choisir sa tenu, cherchant quelque chose qu'il jugeait suffisamment décontracté pour faire bonne figure tout en étant à son avantage. Il avait opté pour un pantalon gris clair près du corps ainsi qu'un haut et une veste sombres.
Il n'eut pas à attendre bien longtemps pour voir la porte s'ouvrir. Face à lui se tenait Luigi, vêtu d'un simple jean noir, les cheveux lâchés et un peu en désordre. Stan resta interdit un court instant, puis commença à rougir, continuant toujours à fixer le garde chasse avec un peu trop d'intérêt. Réalisant soudant ce qu'il était en train de faire, il détourna le regard.
"Désolé...je...je te dérange ?"
"Si je dis oui ?"
Luigi semblait s'amuser de la situation au vu du sourire qu'il affichait. Le grymm trouvait les choses nettement moins drôles...mais pas forcément désagréables pour autant. Il se détesta de ne pas s'être douté de ce qui pourrait se passer en arrivant à une heure si matinal chez le garde-chasse. Il le tirait clairement du lit et il y avait de grande chance que le lit en question ait été partagé par quelqu'un d'autre. De plus en gêné par son manque de savoir vivre, ainsi que par les quelques images qui lui passèrent par la tête, Stan commença à reculer, se dirigeant vers son balais.
"Pardon, je n'aurais pas dû passer à l'improviste."
Il ne put s'empêcher d'espérer que Luigi ne lui en tiendrait pas rigueur. Il espérait également ne rien avoir interrompu d'important. Sincèrement prêt à repartir et ayant totalement oublié le motif initial de sa visite, Le jeune sorcier fut assez surpris de voir le garde-chasse s'effacer tout en ouvrant en grand la porte.
"Entre."
Stan le regarda, hésitant.
"Tu es sûr ? Je veux dire...tu n'as pas...d'invité ?"
Il n'avait pas vraiment envie de tomber nez à nez avec l'une des multiples conquêtes de Luigi. Ce serait très gênant. Cela dit, la réponse qui suivit fut nettement plus gênante que tout ce que Stan aurait pu imaginer.
"Je crois pas que tu sois prêt pour un plan à trois. Je te ferais pas entrer si j'étais pas seul."
Stan jeta un regard noir à Luigi tout en rentrant. Il savait à quoi s'attendre cette fois, contrairement à leur première rencontre, mais il aurait espérait que l'italien ne commence à jouer avec lui aussi vite. Et de façon aussi directe. Pivoine, il tenta pourtant de répondre au lieu d'ignorer la réponse. C'était une mauvaise idée, il n'était pas en état d'avoir la moindre répartie et sa voix était mal assurée.
"Je..non, en effet."
Il se détestait de ne pas mieux réussir à se contrôler, de ne pas retrouver contenance et il ne comprenait pas ce qui le mettait aussi mal à l'aise. Bien sûr les allusions sexuels créaient toujours une certaine gêne chez lui...mais avec Luigi c'était beaucoup plus marqué. Au point qu'il en perde tous ses moyens.
Le propriétaire referma la porte avant de prendre la direction de la cuisine. Le mouvement attira le regard du Stan qui recommença à se balader sur le corps de Luigi. C'était plus fort que lui.
"Café ?"
Le grymm hocha la tête, positivement. Tout en continuant à détailler Luigi, de façon un peu trop insistante. Ce dernier lui sourit, amusé, tout en lui jetant un regard en coin.
"La vue te plaît ?"
Stan détourna instantanément les yeux, faisant mine de regarder par la fenêtre. Il n'arrivait déjà pas à admettre auprès de lui-même qu'il trouvait le garde-chasse attirant et qu'il profitait du peu de vêtement qu'il portait pour confirmer cette première impression, ce n'était pas pour l'avouer au principal intéressé. Prenant le ton le plus innocent et le plus neutre possible dont il était capable à cette instant, il tenta d'éviter le sujet. Il n'était pas très convaincant.
"Heu...oui, c'est assez agréable par ici. Enfin même si en hivers ça doit être moins vivant..."
Il comptait bien continuer de fixer le paysage, aussi peu intéressant soit-il. Hors de question que Luigi le surprenne encore en train de le fixer, il risquerait de se faire des idées. Heureusement pour lui, son hôte ne semblait pas vouloir insister. Il se contenta de finir le café.
"Sucre ?"
Stan secoua la tête de droite à gauche. Il ne sucrait pas. Luigi non plus à priori. L'italien plutôt séduisant tendit son café au grymm, puis alla s’installer dans son fauteuil pour boire sa propre boisson. Stanilav, but quelques gorgée pour se donner du courage, il ne tenait toujours au milieu de la pièce, mais était bien conscient qu'il ne pouvait pas fixer le paysage par la fenêtre éternellement. Il se tourna donc en direction du garde-chasse mais tenta d'occuper son regard. Il commença à regarder le sol, passant d'un endroit à l'autre.
"Serge va bien ?"
Alors que son regard se promenait pour à la recherche du crabe de feu, ses yeux tombèrent de nouveau sur Luigi. Ils mirent plus longtemps à s'en décrocher que ne l'aurait souhaité Stan. Assez gêné de devoir abordé le sujet, il se résigna cependant. Fixant le plafond, il s'adressa à Luigi, accompagnant ses mots d'amples gestes des mains censé indiqué quelle partie du corps du garde chasse était concernée par la demande.
"Tu comptes...rester comme ça ?"
Il arriva devant la cabane du garde-chasse un peu avant neuf heure du matin. Et frappa à la porte, attendant sagement. Encore une chose qu'il n'admettrait pas, mais il avait mis plus de temps qu'à son habitude à choisir sa tenu, cherchant quelque chose qu'il jugeait suffisamment décontracté pour faire bonne figure tout en étant à son avantage. Il avait opté pour un pantalon gris clair près du corps ainsi qu'un haut et une veste sombres.
Il n'eut pas à attendre bien longtemps pour voir la porte s'ouvrir. Face à lui se tenait Luigi, vêtu d'un simple jean noir, les cheveux lâchés et un peu en désordre. Stan resta interdit un court instant, puis commença à rougir, continuant toujours à fixer le garde chasse avec un peu trop d'intérêt. Réalisant soudant ce qu'il était en train de faire, il détourna le regard.
"Désolé...je...je te dérange ?"
"Si je dis oui ?"
Luigi semblait s'amuser de la situation au vu du sourire qu'il affichait. Le grymm trouvait les choses nettement moins drôles...mais pas forcément désagréables pour autant. Il se détesta de ne pas s'être douté de ce qui pourrait se passer en arrivant à une heure si matinal chez le garde-chasse. Il le tirait clairement du lit et il y avait de grande chance que le lit en question ait été partagé par quelqu'un d'autre. De plus en gêné par son manque de savoir vivre, ainsi que par les quelques images qui lui passèrent par la tête, Stan commença à reculer, se dirigeant vers son balais.
"Pardon, je n'aurais pas dû passer à l'improviste."
Il ne put s'empêcher d'espérer que Luigi ne lui en tiendrait pas rigueur. Il espérait également ne rien avoir interrompu d'important. Sincèrement prêt à repartir et ayant totalement oublié le motif initial de sa visite, Le jeune sorcier fut assez surpris de voir le garde-chasse s'effacer tout en ouvrant en grand la porte.
"Entre."
Stan le regarda, hésitant.
"Tu es sûr ? Je veux dire...tu n'as pas...d'invité ?"
Il n'avait pas vraiment envie de tomber nez à nez avec l'une des multiples conquêtes de Luigi. Ce serait très gênant. Cela dit, la réponse qui suivit fut nettement plus gênante que tout ce que Stan aurait pu imaginer.
"Je crois pas que tu sois prêt pour un plan à trois. Je te ferais pas entrer si j'étais pas seul."
Stan jeta un regard noir à Luigi tout en rentrant. Il savait à quoi s'attendre cette fois, contrairement à leur première rencontre, mais il aurait espérait que l'italien ne commence à jouer avec lui aussi vite. Et de façon aussi directe. Pivoine, il tenta pourtant de répondre au lieu d'ignorer la réponse. C'était une mauvaise idée, il n'était pas en état d'avoir la moindre répartie et sa voix était mal assurée.
"Je..non, en effet."
Il se détestait de ne pas mieux réussir à se contrôler, de ne pas retrouver contenance et il ne comprenait pas ce qui le mettait aussi mal à l'aise. Bien sûr les allusions sexuels créaient toujours une certaine gêne chez lui...mais avec Luigi c'était beaucoup plus marqué. Au point qu'il en perde tous ses moyens.
Le propriétaire referma la porte avant de prendre la direction de la cuisine. Le mouvement attira le regard du Stan qui recommença à se balader sur le corps de Luigi. C'était plus fort que lui.
"Café ?"
Le grymm hocha la tête, positivement. Tout en continuant à détailler Luigi, de façon un peu trop insistante. Ce dernier lui sourit, amusé, tout en lui jetant un regard en coin.
"La vue te plaît ?"
Stan détourna instantanément les yeux, faisant mine de regarder par la fenêtre. Il n'arrivait déjà pas à admettre auprès de lui-même qu'il trouvait le garde-chasse attirant et qu'il profitait du peu de vêtement qu'il portait pour confirmer cette première impression, ce n'était pas pour l'avouer au principal intéressé. Prenant le ton le plus innocent et le plus neutre possible dont il était capable à cette instant, il tenta d'éviter le sujet. Il n'était pas très convaincant.
"Heu...oui, c'est assez agréable par ici. Enfin même si en hivers ça doit être moins vivant..."
Il comptait bien continuer de fixer le paysage, aussi peu intéressant soit-il. Hors de question que Luigi le surprenne encore en train de le fixer, il risquerait de se faire des idées. Heureusement pour lui, son hôte ne semblait pas vouloir insister. Il se contenta de finir le café.
"Sucre ?"
Stan secoua la tête de droite à gauche. Il ne sucrait pas. Luigi non plus à priori. L'italien plutôt séduisant tendit son café au grymm, puis alla s’installer dans son fauteuil pour boire sa propre boisson. Stanilav, but quelques gorgée pour se donner du courage, il ne tenait toujours au milieu de la pièce, mais était bien conscient qu'il ne pouvait pas fixer le paysage par la fenêtre éternellement. Il se tourna donc en direction du garde-chasse mais tenta d'occuper son regard. Il commença à regarder le sol, passant d'un endroit à l'autre.
"Serge va bien ?"
Alors que son regard se promenait pour à la recherche du crabe de feu, ses yeux tombèrent de nouveau sur Luigi. Ils mirent plus longtemps à s'en décrocher que ne l'aurait souhaité Stan. Assez gêné de devoir abordé le sujet, il se résigna cependant. Fixant le plafond, il s'adressa à Luigi, accompagnant ses mots d'amples gestes des mains censé indiqué quelle partie du corps du garde chasse était concernée par la demande.
"Tu comptes...rester comme ça ?"
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Re: I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Lun 4 Fév 2019 - 22:18
Si j’avais su que j’aurais droit à une visite surprise à même pas neuf heures du matin, je serais peut-être rentré plus tôt hier soir… ou je ne serais pas rentré du tout pour ne pas être réveillé par les coups frappés à ma porte. Mais bon, maintenant que Stan est là, il ne me reste plus qu’à adoucir le réveil avec un café bien noir. Il a de la chance que je ne sois pas du genre bougon au réveil. En revanche j’espère qu’il ne compte pas que je lui épargne la moindre taquinerie. Il ne me faut pas longtemps pour remarquer que ma tenue le met mal à l’aise. Ça ne m’empêche pas de jouer les innocents quand il aborde le sujet à demi-mots et de faire mine de ne pas avoir compris en posant sur lui un regard interloqué.
- Rester comment ? Assis sur le fauteuil ?
Stan inspire un grand coup.
- Ce n'est pas une tenue pour recevoir des gens...
- C’est pas vraiment comme si je t’avais invité.
- Je ne t'ai pas forcé à me laisser entrer...
Bien, il retrouve un peu de répartie, au moins temporairement. Je souris et bois une gorgée de café chaud avant de demander.
- Qu’est-ce qui te dérange exactement ? Ma tenue ou d’être attiré par ce que tu vois ?
Le jeune homme ferme les yeux et sa mâchoire se crispe.
- Tu as peut-être l'habitude de fréquenter des gens à moitié nu, mais ça n'est pas mon cas...
- À moitié, ça pourrait être pire. De quoi tu te plains ?
Il rougit encore plus et me regarde avec des yeux éberlués.
- Mais... je...
Amusé, je le regarde tourner la tête, reculer d'un pas et se cogner dans le plan de travail.
- Tu comptes t'habiller oui ou non ?
Je secoue la tête en pinçant les lèvres d’un air désolé.
- Non.
Il soupire. Adossé au plan de travail et les mains totalement crispées dessus, il évite toujours au maximum de me regarder.
- Ok...
Il avale sa salive.
- Je... je suis venu pour avoir ton avis...
Je fais mine de ne pas remarquer sa gêne et bois tranquillement une nouvelle gorgée de café. Il ne s’agit pas que de ma vengeance pour ne m’avoir laissé dormir que trois heures. J’ai promis à Charlie d’aider son cousin à se poser les bonnes questions et c’est exactement ce que je fais. À manière. Je demande alors avec curiosité.
- Mon avis à quel sujet ?
- Rester comment ? Assis sur le fauteuil ?
Stan inspire un grand coup.
- Ce n'est pas une tenue pour recevoir des gens...
- C’est pas vraiment comme si je t’avais invité.
- Je ne t'ai pas forcé à me laisser entrer...
Bien, il retrouve un peu de répartie, au moins temporairement. Je souris et bois une gorgée de café chaud avant de demander.
- Qu’est-ce qui te dérange exactement ? Ma tenue ou d’être attiré par ce que tu vois ?
Le jeune homme ferme les yeux et sa mâchoire se crispe.
- Tu as peut-être l'habitude de fréquenter des gens à moitié nu, mais ça n'est pas mon cas...
- À moitié, ça pourrait être pire. De quoi tu te plains ?
Il rougit encore plus et me regarde avec des yeux éberlués.
- Mais... je...
Amusé, je le regarde tourner la tête, reculer d'un pas et se cogner dans le plan de travail.
- Tu comptes t'habiller oui ou non ?
Je secoue la tête en pinçant les lèvres d’un air désolé.
- Non.
Il soupire. Adossé au plan de travail et les mains totalement crispées dessus, il évite toujours au maximum de me regarder.
- Ok...
Il avale sa salive.
- Je... je suis venu pour avoir ton avis...
Je fais mine de ne pas remarquer sa gêne et bois tranquillement une nouvelle gorgée de café. Il ne s’agit pas que de ma vengeance pour ne m’avoir laissé dormir que trois heures. J’ai promis à Charlie d’aider son cousin à se poser les bonnes questions et c’est exactement ce que je fais. À manière. Je demande alors avec curiosité.
- Mon avis à quel sujet ?
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Re: I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Lun 4 Fév 2019 - 23:41
Stan essayait de se changer les idées. Il se concentrait du mieux qu'il pouvait sur tout un tas de choses en même temps, pour occuper son esprit. Entre autre, il avait réussit à amener la conversation sur le sujet de sa visite. C'était une bonne chose...au moins, il avançait. Moins il resterait dans cette cabane, mieux il se porterait. Retrouvant un peu de contenance, il se lança dans de brève explication au bout de quelques secondes de silence. Il évitait encore soigneusement de regarder Luigi.
"J'ai accepté un déjeuné avec Charlie et son demeuré. Je sais que c'est important pour elle alors je ne veux pas...tu vois...tout faire foirer."
"Et en quoi je peux t'aider ?"
Question légitime à laquelle Stan n'avait pas de réponse honnête à fournir. Enfin si...il y avait pleins de choses pour lesquelles Luigi aurait pu l'aider. Mais le sorcier n'était pas encore prêt à les exprimer, ni même à les reconnaître. Heureusement pour lui, ses années d’entraînement à mentir spontanément à sa mère sur des sujets plus ou moins polémiques lui permirent de répondre suffisamment rapidement et naturellement.
"Tu es la seule personne proche de Charlie que je connaisse. J'ai pensé que tu pourrais me conseiller sur ce qu'il vaut mieux éviter de dire ou faire...vis à vis du né-moldu...vu qu'elle est amoureuse."
"Éviter de l’appeler le demeuré ou le né-moldu serait un bon début, non ?"
Stan réussit à rester suffisamment concentrer pour lui jeter un regard moquer. Avant de détourner les yeux, rougissant un peu moins que précédemment. Peut-être se faisait-il peu à peu à la tenu du garde-chasse. A moins qu'il ait suffisamment réussit à se concentrer sur son problème du moment pour oublier le contexte dans lequel il se trouvait. Sa voix se fit légèrement railleuse, mais aucune méchanceté n'y été perceptible.
"Je savais que tu étais l'homme de la situation, Luigi...Plus sérieusement, je crois que je n'ai pas vraiment retenu son nom..."
Stan avait plus de mal à retenir les informations qui lui semblait sans intérêt. Et il avait encore l'espoir que le petit-ami de Charlie sortirait vite de sa vie. Donc retenir son prénom n'avait pas paru vital jusque là...enfin, en tout cas, jusqu'à une rencontre soit organisée par sa cousine. Luigi, lui, semblait avoir meilleure mémoire...ou être plus intéressé par le sujet.
"Aaron."
"Ah oui...c'est vrai."
Le grymm soupira, lâchant le plan de travail pour passer ses mains sur son visage. Il semblait maintenant plus inquiet que gêné. Ce déjeuné le stressait beaucoup...il avait peur de faire un faux pas et perdre Charlie qu'il venait à peine de retrouver. Il ne voulait pas non plus la blesser...il n'était pas comme Irina. Pourtant, il avait beau faire attention à ce qu'il disait, certains propos étaient presque devenus des réflexes.
"Je devrais annuler. Je ne veux pas faire de mal à Charlie...je sens que ça va mal se passer...je ne vois comment ça pourrait être un bon moment, pour lui comme pour moi."
"Tu l'aimes pas, ok. Mais il rend Charlie heureuse. C'est une bonne raison de faire un effort, non ?"
Stan réfléchit un instant à la situation, gardant la silence. Les arguments de Luigi étaient censés. Mais pour que le sorcier se laisse convaincre, il aurait fallu qu'il soit convaincu qu'Aaron rendait réellement sa cousine heureuse et que ce serait sur le long terme et non pas un bref bonheur avant tout un monde de souffrance. Il était persuadé que ce garçon allait briser le cœur de Charlie.
"Je doute que ça dure. Il va la faire souffrir et je ne peux pas accepter ça...Charlie ne le mérite pas."
Cela dit...se brouiller avec sa cousine maintenant serait totalement contre productif, Stanislav le savait. Au fond, il était bien conscient qu'il allait être obligé d'être agréable avec Aaron, il manquait juste cruellement de motivation. Il poussa un nouveau soupir, résigné.
"Je ne lui ais pas parlé pendant dix-sept ans...alors j'ai du mal à me rendre compte. Toi, tu la trouves vraiment plus heureuse depuis qu'elle est avec lui ?"
"J'ai accepté un déjeuné avec Charlie et son demeuré. Je sais que c'est important pour elle alors je ne veux pas...tu vois...tout faire foirer."
"Et en quoi je peux t'aider ?"
Question légitime à laquelle Stan n'avait pas de réponse honnête à fournir. Enfin si...il y avait pleins de choses pour lesquelles Luigi aurait pu l'aider. Mais le sorcier n'était pas encore prêt à les exprimer, ni même à les reconnaître. Heureusement pour lui, ses années d’entraînement à mentir spontanément à sa mère sur des sujets plus ou moins polémiques lui permirent de répondre suffisamment rapidement et naturellement.
"Tu es la seule personne proche de Charlie que je connaisse. J'ai pensé que tu pourrais me conseiller sur ce qu'il vaut mieux éviter de dire ou faire...vis à vis du né-moldu...vu qu'elle est amoureuse."
"Éviter de l’appeler le demeuré ou le né-moldu serait un bon début, non ?"
Stan réussit à rester suffisamment concentrer pour lui jeter un regard moquer. Avant de détourner les yeux, rougissant un peu moins que précédemment. Peut-être se faisait-il peu à peu à la tenu du garde-chasse. A moins qu'il ait suffisamment réussit à se concentrer sur son problème du moment pour oublier le contexte dans lequel il se trouvait. Sa voix se fit légèrement railleuse, mais aucune méchanceté n'y été perceptible.
"Je savais que tu étais l'homme de la situation, Luigi...Plus sérieusement, je crois que je n'ai pas vraiment retenu son nom..."
Stan avait plus de mal à retenir les informations qui lui semblait sans intérêt. Et il avait encore l'espoir que le petit-ami de Charlie sortirait vite de sa vie. Donc retenir son prénom n'avait pas paru vital jusque là...enfin, en tout cas, jusqu'à une rencontre soit organisée par sa cousine. Luigi, lui, semblait avoir meilleure mémoire...ou être plus intéressé par le sujet.
"Aaron."
"Ah oui...c'est vrai."
Le grymm soupira, lâchant le plan de travail pour passer ses mains sur son visage. Il semblait maintenant plus inquiet que gêné. Ce déjeuné le stressait beaucoup...il avait peur de faire un faux pas et perdre Charlie qu'il venait à peine de retrouver. Il ne voulait pas non plus la blesser...il n'était pas comme Irina. Pourtant, il avait beau faire attention à ce qu'il disait, certains propos étaient presque devenus des réflexes.
"Je devrais annuler. Je ne veux pas faire de mal à Charlie...je sens que ça va mal se passer...je ne vois comment ça pourrait être un bon moment, pour lui comme pour moi."
"Tu l'aimes pas, ok. Mais il rend Charlie heureuse. C'est une bonne raison de faire un effort, non ?"
Stan réfléchit un instant à la situation, gardant la silence. Les arguments de Luigi étaient censés. Mais pour que le sorcier se laisse convaincre, il aurait fallu qu'il soit convaincu qu'Aaron rendait réellement sa cousine heureuse et que ce serait sur le long terme et non pas un bref bonheur avant tout un monde de souffrance. Il était persuadé que ce garçon allait briser le cœur de Charlie.
"Je doute que ça dure. Il va la faire souffrir et je ne peux pas accepter ça...Charlie ne le mérite pas."
Cela dit...se brouiller avec sa cousine maintenant serait totalement contre productif, Stanislav le savait. Au fond, il était bien conscient qu'il allait être obligé d'être agréable avec Aaron, il manquait juste cruellement de motivation. Il poussa un nouveau soupir, résigné.
"Je ne lui ais pas parlé pendant dix-sept ans...alors j'ai du mal à me rendre compte. Toi, tu la trouves vraiment plus heureuse depuis qu'elle est avec lui ?"
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Re: I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Mar 5 Fév 2019 - 21:44
Je serais curieux de savoir quel raisonnement a permis à Stan d’aboutir à la conclusion que je serais le plus à même de l’aider. Mais c’est plutôt une bonne chose au fond. J’ai bien senti que cette relation était importante pour Charlie les dernières fois que je l’ai vue. Si je peux influencer son cousin pour éviter qu’il ne fasse tout foirer comme il le dit si bien lui-même, ça vaut la peine d’essayer. Je lui prête donc une oreille attentive et j’essaie d’y voir clair dans la situation malgré le manque de sommeil.
- Eh bien… ça faisait plusieurs années aussi que je ne l’avais pas vue, mais c’est évident que cette relation est importante pour elle. Et oui elle est heureuse, c’est indéniable.
Le jeune homme réfléchit.
- Bon... je suppose qu'il va falloir que je sois agréable avec lui alors... enfin au moins courtois...
Je hoche la tête.
- Ça me semble indispensable oui.
Je marque une pause pour boire une gorgée de café avant d’ajouter.
- Qu’est-ce qui te fait dire que ça ne va pas durer ?
Non pas que je sois un fervent défenseur des relations durables, loin de là. Mais il ne s’agit pas de partager mon avis. Les arguments que j’ai pu avancer la première fois que Charlie m’a parlé de ce garçon n’ont fait que lui confirmer qu’elle souhaitait être avec lui. À présent c’est à Stan de l’accepter, aussi difficile que ce soit pour lui.
- Ce n'est pas gagné...
Il me regarde, un peu surpris par la question. Puis comme s’il semblait soudain se rappeler pourquoi il m'esquivait du regard, il recommence aussitôt à fixer le paysage pour la fenêtre.
- Je... une intuition. Je ne vois pas comment ça pourrait bien finir. Il n'est pas à la hauteur.
- La première fois que Charlie m’en a parlé, elle se posait des questions sur ce qu’elle devait faire, est-ce qu’elle devait s’engager ou non. Tu veux savoir ce qu’elle m’a dit ?
Il semble soudain intrigué.
- Oui…
- Elle m’a dit que la seule chose qui serait pire que d’être avec lui et d’en souffrir ce serait de ne pas être avec lui.
Il secoue la tête.
- Charlie est impulsive et elle se laisse beaucoup trop guider par ses émotions... ça lui fait faire et dire n'importe quoi le plus souvent...
Comme souvent avec ce genre de personnes, il est très compliqué de lui faire avoir un raisonnement objectif sur la situation. Je décide d’aborder le problème d’une autre façon.
- Tu tiens à ta relation avec Charlie ?
- C'est surement l'une des choses auxquelles je tiens le plus...
- Dans ce cas si tu ne veux pas la perdre, donne une chance à Aaron. Même si c’est difficile. Peu importe que leur histoire dure ou pas. Si ça se finit mal à cause de toi, Charlie t’en voudra.
- Eh bien… ça faisait plusieurs années aussi que je ne l’avais pas vue, mais c’est évident que cette relation est importante pour elle. Et oui elle est heureuse, c’est indéniable.
Le jeune homme réfléchit.
- Bon... je suppose qu'il va falloir que je sois agréable avec lui alors... enfin au moins courtois...
Je hoche la tête.
- Ça me semble indispensable oui.
Je marque une pause pour boire une gorgée de café avant d’ajouter.
- Qu’est-ce qui te fait dire que ça ne va pas durer ?
Non pas que je sois un fervent défenseur des relations durables, loin de là. Mais il ne s’agit pas de partager mon avis. Les arguments que j’ai pu avancer la première fois que Charlie m’a parlé de ce garçon n’ont fait que lui confirmer qu’elle souhaitait être avec lui. À présent c’est à Stan de l’accepter, aussi difficile que ce soit pour lui.
- Ce n'est pas gagné...
Il me regarde, un peu surpris par la question. Puis comme s’il semblait soudain se rappeler pourquoi il m'esquivait du regard, il recommence aussitôt à fixer le paysage pour la fenêtre.
- Je... une intuition. Je ne vois pas comment ça pourrait bien finir. Il n'est pas à la hauteur.
- La première fois que Charlie m’en a parlé, elle se posait des questions sur ce qu’elle devait faire, est-ce qu’elle devait s’engager ou non. Tu veux savoir ce qu’elle m’a dit ?
Il semble soudain intrigué.
- Oui…
- Elle m’a dit que la seule chose qui serait pire que d’être avec lui et d’en souffrir ce serait de ne pas être avec lui.
Il secoue la tête.
- Charlie est impulsive et elle se laisse beaucoup trop guider par ses émotions... ça lui fait faire et dire n'importe quoi le plus souvent...
Comme souvent avec ce genre de personnes, il est très compliqué de lui faire avoir un raisonnement objectif sur la situation. Je décide d’aborder le problème d’une autre façon.
- Tu tiens à ta relation avec Charlie ?
- C'est surement l'une des choses auxquelles je tiens le plus...
- Dans ce cas si tu ne veux pas la perdre, donne une chance à Aaron. Même si c’est difficile. Peu importe que leur histoire dure ou pas. Si ça se finit mal à cause de toi, Charlie t’en voudra.
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Re: I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Jeu 7 Fév 2019 - 19:10
Stan voyait bien ce que Luigi cherchait à faire...clairement, il prenait le parti de soutenir la relation entre Charlie et Aaron, ce qui perturbait un peu le sorcier. Il ne comprenait pas ce le poussé à faire ça. Et il y avait également une autre faille dans le raisonnement qui lui était proposé...perdre Charlie de façon définitive aurait été horrible pour Stanislav, mais la voir souffrir à cause de son né-moldu aurait été encore pire. Il était prêt à sacrifier leur relation s'il jugeait cela vraiment nécessaire pour le bien de sa cousine. Mais à l'heure actuelle, Aaron ne lui semblait pas être une menace suffisamment sérieuse et la situation était loin de mériter des mesures aussi drastiques.
"Je les invites tous les deux à manger...c'est déjà bien non ? Je trouve quand même que je fais des efforts pour ne pas contrarier Charlie..."
Après tout, s'il s'était écouté, Aaron aurait mangé sur le pallier. Enfin, avec un peu de chance, le copain de sa cousine garderait un mauvais souvenir de leur dernière rencontre et il s'abstiendrait de lui adresser la parole du repas. Le grymm n'y croyait pas trop, mais au moins, il pouvait vaguement espérer que les choses ne dégénèrent pas.
"C'est un bon début, oui."
"Toi, tu les as déjà vu ensemble ?"
L’engouement que Luigi semblait témoigner à leur couple restait un mystère, mais Stan devait admettre qu'il avait rencontré Aaron seul, au détour d'un couloir et qu'il l'avait quelque peu pris par surprise. Peut-être qu'il était différent en compagnie de Charlie, qu'il inspirait plus de confiance et qu'il donnait l'illusion de pouvoir la soutenir convenablement en cas de coup dur. Mais le garde-chasse secoua la tête.
"Non, je n'ai pas rencontré Aaron."
"Alors pourquoi est-ce que tu sembles vouloir prendre sa défense ?"
Cette fois, le grymm était définitivement perplexe. Pourtant, il devina rapidement d'où venait leur différence de point de vu en entendant la réponse de Luigi à la réponse.
"Je ne l'ai pas rencontré, je vois mal comment je pourrais le juger."
En d'autres termes, malgré son origine, le garde-chasse n'avait aucun à priori sur les né-moldus. Effectivement, s'il n'avait jamais vu Aaron, qu'il se fiait uniquement à la façon dont Charlie en parlait et que son sang ne l'incitait à aucune méfiance, les arguments de Luigi avait du sens. Mais pas pour Stan. Il se referma légèrement.
"Je vois."
Quelques secondes passèrent...même si son hôte ne partageait pas son opinion sur le sujet, il semblait vraiment penser au bonheur de Charlie. Stan aurait tout le temps de le convaincre du danger que représenter Aaron plus tard ça n'était qu'un détail. Il enchaîna.
"Et tu comptes le rencontrer un jour ?"
Pour l'instant, l'avis de Luigi n'était que le reflet de ce que Charlie pensait de sa relation...ça n'apportait aucun élément nouveau à Stan, il n'envisageait donc pas une seule seconde de changer son point de vu sur la situation. Mais si la garde-chasse rencontrait Aaron, il se rendrait sûrement compte par lui-même du problème. Le grymm fut donc soulagé de voir son hôte hochait la tête positivement.
"J'ai demandé à Charlie de me le présenter."
C'était au moins une bonne chose. Ce n'était qu'une question de temps avant de pouvoir vraiment compter sur Luigi. Pour le moment continuer à débattre sur la valeur de la relation entre Charlie et Aaron n'apporterait rien de plus. Le vrai soucis, c'était le repas à venir.
"Je pense que c'est une bonne chose que tu le rencontres. Je voudrais bien que tu me donnes ton avis sur lui."
Stan hésita un instant. Il savait qu'il n'était pas prêt du tout pour la rencontre avec le demeuré et en un sens, il espérait que Luigi pourrait peut-être le préparer...même s'il ne voyait pas de quel manière. Il avait aussi un peu envie de rester. De l'autre côté, il savait que cela tenait presque du miracle d'avoir réussi à amener la discussion aussi loin sans se laisser déconcentrer par la tenue de Luigi. Communiquer en esquivant perpétuellement quelqu'un du regard, c'était loin d'être simple. Deux option s'offraient donc à lui, partir ou essayer de rester un peu plus en priant pour ne pas se laisser perturber de nouveau. Le choix fut rapide.
"Tu aurais d'autres conseils à part l'appeler par son prénom ?"
"Je les invites tous les deux à manger...c'est déjà bien non ? Je trouve quand même que je fais des efforts pour ne pas contrarier Charlie..."
Après tout, s'il s'était écouté, Aaron aurait mangé sur le pallier. Enfin, avec un peu de chance, le copain de sa cousine garderait un mauvais souvenir de leur dernière rencontre et il s'abstiendrait de lui adresser la parole du repas. Le grymm n'y croyait pas trop, mais au moins, il pouvait vaguement espérer que les choses ne dégénèrent pas.
"C'est un bon début, oui."
"Toi, tu les as déjà vu ensemble ?"
L’engouement que Luigi semblait témoigner à leur couple restait un mystère, mais Stan devait admettre qu'il avait rencontré Aaron seul, au détour d'un couloir et qu'il l'avait quelque peu pris par surprise. Peut-être qu'il était différent en compagnie de Charlie, qu'il inspirait plus de confiance et qu'il donnait l'illusion de pouvoir la soutenir convenablement en cas de coup dur. Mais le garde-chasse secoua la tête.
"Non, je n'ai pas rencontré Aaron."
"Alors pourquoi est-ce que tu sembles vouloir prendre sa défense ?"
Cette fois, le grymm était définitivement perplexe. Pourtant, il devina rapidement d'où venait leur différence de point de vu en entendant la réponse de Luigi à la réponse.
"Je ne l'ai pas rencontré, je vois mal comment je pourrais le juger."
En d'autres termes, malgré son origine, le garde-chasse n'avait aucun à priori sur les né-moldus. Effectivement, s'il n'avait jamais vu Aaron, qu'il se fiait uniquement à la façon dont Charlie en parlait et que son sang ne l'incitait à aucune méfiance, les arguments de Luigi avait du sens. Mais pas pour Stan. Il se referma légèrement.
"Je vois."
Quelques secondes passèrent...même si son hôte ne partageait pas son opinion sur le sujet, il semblait vraiment penser au bonheur de Charlie. Stan aurait tout le temps de le convaincre du danger que représenter Aaron plus tard ça n'était qu'un détail. Il enchaîna.
"Et tu comptes le rencontrer un jour ?"
Pour l'instant, l'avis de Luigi n'était que le reflet de ce que Charlie pensait de sa relation...ça n'apportait aucun élément nouveau à Stan, il n'envisageait donc pas une seule seconde de changer son point de vu sur la situation. Mais si la garde-chasse rencontrait Aaron, il se rendrait sûrement compte par lui-même du problème. Le grymm fut donc soulagé de voir son hôte hochait la tête positivement.
"J'ai demandé à Charlie de me le présenter."
C'était au moins une bonne chose. Ce n'était qu'une question de temps avant de pouvoir vraiment compter sur Luigi. Pour le moment continuer à débattre sur la valeur de la relation entre Charlie et Aaron n'apporterait rien de plus. Le vrai soucis, c'était le repas à venir.
"Je pense que c'est une bonne chose que tu le rencontres. Je voudrais bien que tu me donnes ton avis sur lui."
Stan hésita un instant. Il savait qu'il n'était pas prêt du tout pour la rencontre avec le demeuré et en un sens, il espérait que Luigi pourrait peut-être le préparer...même s'il ne voyait pas de quel manière. Il avait aussi un peu envie de rester. De l'autre côté, il savait que cela tenait presque du miracle d'avoir réussi à amener la discussion aussi loin sans se laisser déconcentrer par la tenue de Luigi. Communiquer en esquivant perpétuellement quelqu'un du regard, c'était loin d'être simple. Deux option s'offraient donc à lui, partir ou essayer de rester un peu plus en priant pour ne pas se laisser perturber de nouveau. Le choix fut rapide.
"Tu aurais d'autres conseils à part l'appeler par son prénom ?"
- InvitéInvité
Re: I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Jeu 7 Fév 2019 - 22:41
Sans doute est-ce le manque de sommeil, mais j’ai du mal à déterminer précisément pourquoi Stan sollicite mon aide. Il a visiblement compris que je ne partageais pas son opinion concernant l’origine du petit-ami de Charlie et il doit sans doute espérer pouvoir me donner de nouveaux arguments pour me ranger à son avis une fois que je l’aurai rencontré. Mais malgré cette obstination à s’opposer à cette relation, il semble quand même décidé à ce que ce déjeuner se passe si ce n’est bien, au moins pas trop mal.
- Tu peux essayer de t’intéresser à lui. Charlie m’a dit qu’il faisait pas mal de recherches, tu peux toujours lui poser des questions là-dessus.
- Des recherches ? Sur quoi ?
Je hausse les épaules avant de me redresser dans mon fauteuil pour me lever. Si cette conversation dure, il va sans doute me falloir un deuxième café.
- J’ai pas les détails. Tu pourras lui demander.
En me voyant approcher du coin cuisine, Stan se décale comme pour s’assurer de ne pas être sur mon chemin.
- D'accord. Donc l'appeler par son nom et lui poser des questions sur ses recherches...c'est noté...
Je me sers une nouvelle tasse de café et fouille dans les placards pour en sortir un paquet de gâteaux. J’ai beau être fatigué, ça fait assez longtemps que je suis réveillé à présent pour commencer à avoir faim. Tout en piochant dedans je demande.
- Tu as besoin de savoir autre chose ?
Il semble hésiter avant de répondre.
- Non... je ne pense pas.
Il attend un instant, ne sachant visiblement pas trop quoi faire.
- Je ne vais pas te déranger plus... je suppose...
Il ne bouge pourtant pas, n’ayant de toute évidence aucune envie de joindre le geste à la parole. Malgré mon envie de retourner me coucher pour glaner quelques heures de sommeil supplémentaires, je suggère alors.
- Tu peux rester un peu si tu veux. Au moins pour finir ton café.
De toute façon je me suis déjà servi le deuxième de mon côté.
- Tu peux essayer de t’intéresser à lui. Charlie m’a dit qu’il faisait pas mal de recherches, tu peux toujours lui poser des questions là-dessus.
- Des recherches ? Sur quoi ?
Je hausse les épaules avant de me redresser dans mon fauteuil pour me lever. Si cette conversation dure, il va sans doute me falloir un deuxième café.
- J’ai pas les détails. Tu pourras lui demander.
En me voyant approcher du coin cuisine, Stan se décale comme pour s’assurer de ne pas être sur mon chemin.
- D'accord. Donc l'appeler par son nom et lui poser des questions sur ses recherches...c'est noté...
Je me sers une nouvelle tasse de café et fouille dans les placards pour en sortir un paquet de gâteaux. J’ai beau être fatigué, ça fait assez longtemps que je suis réveillé à présent pour commencer à avoir faim. Tout en piochant dedans je demande.
- Tu as besoin de savoir autre chose ?
Il semble hésiter avant de répondre.
- Non... je ne pense pas.
Il attend un instant, ne sachant visiblement pas trop quoi faire.
- Je ne vais pas te déranger plus... je suppose...
Il ne bouge pourtant pas, n’ayant de toute évidence aucune envie de joindre le geste à la parole. Malgré mon envie de retourner me coucher pour glaner quelques heures de sommeil supplémentaires, je suggère alors.
- Tu peux rester un peu si tu veux. Au moins pour finir ton café.
De toute façon je me suis déjà servi le deuxième de mon côté.
- InvitéInvité
Re: I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Ven 8 Fév 2019 - 22:02
Stan regarda la tasse à moitié pleine qui trônait encore sur le plan de travail. Il se rapprocha pour l'attraper, réduisant du même coup la distance entre Luigi et lui. Maintenant que son esprit n'était plus occupé par la discussion, il se rappelait la raison de son malaise. Un silence gênant commençait à s'installer, c'est en tout cas comme ça que le sorcier ressentit les choses. Il tenta de meubler la conversation, tout en prenant quelques gorgées de café et en fixant le sol.
"Et sinon...le poste de garde-chasse te plaît ?"
Cette question n'avait clairement aucun intérêt. Stanislav le savait et Luigi en serait certainement conscient lui aussi. Mais c'était toujours mieux et moins gênant que le silence. Il le vit hocher la tête.
"Plutôt oui."
Voilà une réponse qui n'aillait pas du tout l'aider à alimenter la conversation. Si Luigi avait bien des qualités, clairement il n'était d'aucune aide à Stan lorsqu'il s'agissait d'éviter les moment gênants. Ce dernier continuer de boire son café, mais il n’avançait pas vraiment. Il n'aimait que très moyennement la boisson et chaque fois qu'il en buvait, il se demandait toujours pourquoi il s'entêtait à en reprendre. Cherchant à relancer l'échange, il continua sur le même sujet.
"D'accord. Comment tu es venu à prendre cette place ?"
Après tout, de ce qu'il en savait, Luigi était issu d'une famille au moins aussi riche que la sienne. Le grymm voyait bien l'intérêt de travailler même sans en ressentir le besoin financièrement, mais il avait envie de connaître le parcours de l'italien. Pas que le parcours d'ailleurs, mais ça c'était une autre affaire. L'intéressé s'expliqua donc sur ses motivations.
"J'ai un côté un peu sauvage. C'est un boulot qui me convient bien."
Luigi n'était pas vraiment la première personne qui venait à l'esprit de Stan lorsqu'il pensait à quelqu'un de sauvage. Charlie correspondait déjà un peu plus au concept, et quelques autres personnes de son entourage également. Il réfléchit quelques instants, ce demandant bien ce que le garde-chasse pouvait vouloir dire par là...après tout, ils ne s'étaient croisés que deux fois, il lui manquait peut-être des informations. Un peu trop naïf, Stan pensa sincèrement l'espace d'un instant que lui demander implicitement de développer le sujet serait une bonne manière de continuer à parler sans installer de moment de gêne.
"Sauvage ? Vraiment ? Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné pour le moment..."
Pensant que ses paroles pouvaient être interprétées comme une critique ou au moins comme une remise en doute des propos de son interlocuteur, le jeune homme se dépêcha de les nuancer. Il ne voulait pas prendre le risque de vexer Luigi, même s'il doutait qu'il soit aussi susceptible.
"Enfin...peut-être que je ne te connais pas encore assez..."
Visiblement, le garde-chasse ne pris pas mal la remarque de Stan qui le fit sourire.
"Et je t'ai donné quelle impression ?"
Une question plutôt logique que Stanislav n'avait pourtant pas vu venir. A croire que la compagnie d'une homme à moitié nu ralentissait fortement ses capacités cérébrales. Il s'agissait également d'une question très pertinente à laquelle le sorcier ne pouvait pas répondre en toute franchise. Déjà parce qu'il refusait d'admettre une partie de la réponse, ensuite parce qu'il était bien conscient qu'il ne pouvait pas vraiment répondre sincèrement sans que cela semble étrange. Après tout, il était loin de connaître suffisamment le garde-chasse pour justifier la forte impression qu'il lui faisait. Il n'avait pas envie que Luigi se fasse des idées.
Il hésita, faisant mine de boire pour rester aussi naturel que possible. Comme a chaque fois qu'il était avec Luigi, ses talents d'acteurs étaient très amoindries, ne lui facilitant pas la tâche. Il se lanca finalement, un peu incertain.
"Je dirais que tu m'as paru agréable. Enfin...dans le sens ou j'ai eu l'impression que tu étais plus sociable que sauvage..."
Stan commençait déjà à rougir de nouveau, sans vraiment s'expliquer pourquoi.
"Et sinon...le poste de garde-chasse te plaît ?"
Cette question n'avait clairement aucun intérêt. Stanislav le savait et Luigi en serait certainement conscient lui aussi. Mais c'était toujours mieux et moins gênant que le silence. Il le vit hocher la tête.
"Plutôt oui."
Voilà une réponse qui n'aillait pas du tout l'aider à alimenter la conversation. Si Luigi avait bien des qualités, clairement il n'était d'aucune aide à Stan lorsqu'il s'agissait d'éviter les moment gênants. Ce dernier continuer de boire son café, mais il n’avançait pas vraiment. Il n'aimait que très moyennement la boisson et chaque fois qu'il en buvait, il se demandait toujours pourquoi il s'entêtait à en reprendre. Cherchant à relancer l'échange, il continua sur le même sujet.
"D'accord. Comment tu es venu à prendre cette place ?"
Après tout, de ce qu'il en savait, Luigi était issu d'une famille au moins aussi riche que la sienne. Le grymm voyait bien l'intérêt de travailler même sans en ressentir le besoin financièrement, mais il avait envie de connaître le parcours de l'italien. Pas que le parcours d'ailleurs, mais ça c'était une autre affaire. L'intéressé s'expliqua donc sur ses motivations.
"J'ai un côté un peu sauvage. C'est un boulot qui me convient bien."
Luigi n'était pas vraiment la première personne qui venait à l'esprit de Stan lorsqu'il pensait à quelqu'un de sauvage. Charlie correspondait déjà un peu plus au concept, et quelques autres personnes de son entourage également. Il réfléchit quelques instants, ce demandant bien ce que le garde-chasse pouvait vouloir dire par là...après tout, ils ne s'étaient croisés que deux fois, il lui manquait peut-être des informations. Un peu trop naïf, Stan pensa sincèrement l'espace d'un instant que lui demander implicitement de développer le sujet serait une bonne manière de continuer à parler sans installer de moment de gêne.
"Sauvage ? Vraiment ? Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné pour le moment..."
Pensant que ses paroles pouvaient être interprétées comme une critique ou au moins comme une remise en doute des propos de son interlocuteur, le jeune homme se dépêcha de les nuancer. Il ne voulait pas prendre le risque de vexer Luigi, même s'il doutait qu'il soit aussi susceptible.
"Enfin...peut-être que je ne te connais pas encore assez..."
Visiblement, le garde-chasse ne pris pas mal la remarque de Stan qui le fit sourire.
"Et je t'ai donné quelle impression ?"
Une question plutôt logique que Stanislav n'avait pourtant pas vu venir. A croire que la compagnie d'une homme à moitié nu ralentissait fortement ses capacités cérébrales. Il s'agissait également d'une question très pertinente à laquelle le sorcier ne pouvait pas répondre en toute franchise. Déjà parce qu'il refusait d'admettre une partie de la réponse, ensuite parce qu'il était bien conscient qu'il ne pouvait pas vraiment répondre sincèrement sans que cela semble étrange. Après tout, il était loin de connaître suffisamment le garde-chasse pour justifier la forte impression qu'il lui faisait. Il n'avait pas envie que Luigi se fasse des idées.
Il hésita, faisant mine de boire pour rester aussi naturel que possible. Comme a chaque fois qu'il était avec Luigi, ses talents d'acteurs étaient très amoindries, ne lui facilitant pas la tâche. Il se lanca finalement, un peu incertain.
"Je dirais que tu m'as paru agréable. Enfin...dans le sens ou j'ai eu l'impression que tu étais plus sociable que sauvage..."
Stan commençait déjà à rougir de nouveau, sans vraiment s'expliquer pourquoi.
- InvitéInvité
Re: I was just thinking about you [Luigi] (terminé)
Sam 9 Fév 2019 - 23:34
Je crois n’avoir jamais vu quelqu’un rougir autant que Stan. À chaque fois que je pense qu’il ne pourra pas s’empourprer davantage, il me prouve le contraire en devenant encore un peu plus cramoisi. Pourtant il semble que son envie de rester en ma compagnie soit plus forte que sa gêne, sans quoi il serait surement déjà parti depuis longtemps. Je le regarde essayer de garder un semblant de contenance avec une certaine pointe d’amusement mais aussi un peu de compassion. Je décide de lui accorder un peu de répit et change légèrement de sujet, orientant la conversation vers les légères grimaces qu’il fait en buvant son café du bout des lèvres.
- Le café est trop fort pour toi ?
- J'en bois rarement... j'oublie toujours que c'est aussi amer...
- Tu veux un peu de sucre pour casser l’amertume ? Ou je peux te faire du thé si tu préfères.
Il secoue légèrement la tête.
- Non, ce n'est pas la peine, je vais le finir et te laisser tranquille. Désolé d'être passé à l'improviste d'ailleurs...
Je devine que le café est loin d’être à son goût et que ce n’est que par politesse qu’il l’a accepté et qu’il se force à le terminer. Je pourrais le laisser assumer son entêtement, mais je préfère lui venir en aide. Enfin d’une certaine manière… Je pose mon paquet de gâteaux et ma tasse sur le plan de travail et tout en sortant ma baguette, je tends la main vers celle du jeune homme. Alors que je pourrais me contenter de la prendre simplement, je m’amuse plutôt à envelopper la main de Stan de la mienne pour tenir la tasse avec lui. Aussi surpris que gêné par ce contact, il a un mouvement de recul et dans un sursaut, il repousse ma main, lâchant sa tasse dans le même mouvement. Heureusement j’ai ma baguette à la main et je parviens à figer la tasse dans sa chute juste avant qu’elle ne s’écrase au sol. Je regarde le cousin de Charlie avec un sourire amusé.
- Il faut vraiment que tu apprennes à te détendre du sais ?
Visiblement très perturbé, il entreprend de me contourner largement pour se diriger vers la sortie.
- Je... je devrais vraiment y aller.
D’un mouvement de baguette, je fais léviter la tasse rescapée jusqu’à ma main et hausse les épaules.
- Comme tu veux.
Amusé, je le regarde gagner la porte d’un pas précipité pour s’enfuir sans demander son reste. Une fois qu’il a refermé la porte sans se retourner pour éviter de croiser mon regard, je secoue légèrement la tête. Puisqu’il ne veut pas que je métamorphose le reste de son café en thé, je le transvase dans ma propre tasse pour le finir à sa place.
- Le café est trop fort pour toi ?
- J'en bois rarement... j'oublie toujours que c'est aussi amer...
- Tu veux un peu de sucre pour casser l’amertume ? Ou je peux te faire du thé si tu préfères.
Il secoue légèrement la tête.
- Non, ce n'est pas la peine, je vais le finir et te laisser tranquille. Désolé d'être passé à l'improviste d'ailleurs...
Je devine que le café est loin d’être à son goût et que ce n’est que par politesse qu’il l’a accepté et qu’il se force à le terminer. Je pourrais le laisser assumer son entêtement, mais je préfère lui venir en aide. Enfin d’une certaine manière… Je pose mon paquet de gâteaux et ma tasse sur le plan de travail et tout en sortant ma baguette, je tends la main vers celle du jeune homme. Alors que je pourrais me contenter de la prendre simplement, je m’amuse plutôt à envelopper la main de Stan de la mienne pour tenir la tasse avec lui. Aussi surpris que gêné par ce contact, il a un mouvement de recul et dans un sursaut, il repousse ma main, lâchant sa tasse dans le même mouvement. Heureusement j’ai ma baguette à la main et je parviens à figer la tasse dans sa chute juste avant qu’elle ne s’écrase au sol. Je regarde le cousin de Charlie avec un sourire amusé.
- Il faut vraiment que tu apprennes à te détendre du sais ?
Visiblement très perturbé, il entreprend de me contourner largement pour se diriger vers la sortie.
- Je... je devrais vraiment y aller.
D’un mouvement de baguette, je fais léviter la tasse rescapée jusqu’à ma main et hausse les épaules.
- Comme tu veux.
Amusé, je le regarde gagner la porte d’un pas précipité pour s’enfuir sans demander son reste. Une fois qu’il a refermé la porte sans se retourner pour éviter de croiser mon regard, je secoue légèrement la tête. Puisqu’il ne veut pas que je métamorphose le reste de son café en thé, je le transvase dans ma propre tasse pour le finir à sa place.
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